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Alors que Martine Aubry quittera demain ses fonctions dans le Nord, retour sur les grandes histoires entre fiefs et personnalités politiques. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:58:57 - Le 7/10 - Le réalisateur Jacques Audiard, la maire de Lille Martine Aubry, l'euro-députée Céline Imart, le directeur de campagne de foodwatch Camille Dorioz, l'illustrateur sonore Michel Gaubert et le comédien Bertrand de Roffignac sont les invités du 7/10 ce matin.
durée : 00:23:39 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - La maire socialiste de Lille, démissionnaire, Martine Aubry, salue le "petit regain de crédibilité" du Parti socialiste. Elle estime d'ailleurs qu'il faut, pour la prochaine présidentielle, "une gauche la plus large possible, mais sans Jean-Luc Mélenchon".
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Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Après quasi 25 ans de mandat, Martine Aubry démissionne Explosion au consultat de Russie : les coupables condamnés Région PACA : l'uniforme à l'école, c'est (déjà) fini
On commence avec la diffusion ce soir du concert des Enfoirés
Martine Aubry a essuyé des larmes devant les journalistes, quand elle a annoncé qu'elle partait. Elle passe la main à son premier adjoint, Arnaud Deslandes, un an avec les municipales. Façon de lui mettre le pied à l'étrier Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un petit coup de tonnerre dans le monde politique français. Hier, Martine Aubry, la maire de Lille a annoncé sa démission. A un an des élections municipales, elle quittera à la «mi-mars » ses fonctions qu'elle occupait depuis 2001. Son bilan est notamment marqué par la transformation de la ville, et en particulier des quartiers populaires. Ancienne cheffe du parti socialiste, elle a déclaré qu'elle ne quitterait pas la politique et entendait se mêler au débat d'idée.
On commence avec la diffusion ce soir du concert des Enfoirés
durée : 00:02:31 - La politique avec - Martine Aubry a annoncé hier qu'elle cédait son écharpe de maire de Lille, un an avant les prochaines municipales. Quentin Laurent nous explique qu'en politique, gérer sa succession est une chose délicate…
durée : 00:55:25 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce jeudi autour d'Aurélie Herbemont et Thomas Séchier.
Chaque semaine, une femme ou un homme politique la métropole lilloise est l'invité spécial de BFM Lille pour répondre aux questions d'Adrien Lanoy /de Marie Dufour.
Alors qu'en France, on parle de travailler plus ou plus longtemps, le gouvernement espagnol vient de donner son feu vert à une réduction du temps de travail... On pourrait passer de la semaine de 40h à la semaine de 37h et demi. Avec les mêmes arguments que la France de Martine Aubry et Lionel Jospin en 1998. Est-ce que ça va mieux marcher outre-Pyrénées ou pas ? Ecoutez L'éco & You du 05 février 2025.
Il y a tout juste une semaine, se jouaient les législatives anticipées. Et le scénario se répète… Aucune majorité ne se dégage clairement. Si le Rassemblement National arrivait en tête au premier tour, c'est finalement le bloc de gauche sous l'égide du Nouveau Front Populaire qui prend la main et revendique Matignon depuis. Pas un nom n'a encore été soufflé à Emmanuel Macron pour prendre la relève de Gabriel Attal. Difficile de trancher sur celui ou celle qui pourrait assurer le poste le plus convoité du moment, celui de Premier ministre. « Ça prend du temps […] des candidatures ont été examinées les unes après les autres. Aucune jusqu'ici n'a fait consensus et c'est normal, c'est la règle du jeu. Nous allons prendre le temps » rassure Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste. Un nom à cependant fuité et retenu l'attention de l'opinion publique : celui d'Huguette Bello, patronne du conseil régional de la Réunion, à laquelle s'oppose le PS et les Écologistes. Du côté des Insoumis, ce blocage ne passe pas. Ces derniers accusent ces alliés de « conforter le coup de force du président de la République qui refuse de reconnaître le résultat des élections ». Pour Olivier Faure, ce n'est qu'une question de temps avant de trouver celui ou celle qui mettra tout le monde d'accord afin « d'engager le changement ». Tous attendent les élections du 18 juillet pour reconduire ou non Yaël Braun-Pivet, à la présidence de l'Assemblée nationale. Gouvernement : une autre majorité est-elle possible ? En attendant le nom de celui où celle susceptible d'occuper Matignon, chacun y va de ses prévisions. Plusieurs personnalités de gauche ont déjà défrayé la chronique à l'instar de Martine Aubry qui aurait les faveurs du Parti Socialiste. « C'est un nom qui a été évoqué. Martine Aubry a été consultée. Elle ne souhaite pas reprendre du service à ce niveau-là » explique Olivier Faure sur le plateau des 4 vérités. Parmi les candidats favoris, objets des négociations, Olivier Faure est largement soutenu par le PS. Peut-il parvenir à rassembler la gauche autour de son nom ? « Il y a eu d'autres propositions qui ont été faites. Et jusqu'ici […] les Insoumis n'ont souhaité aucun socialiste. La question qui est posée est comment est-ce qu'on trouve. Ça suppose que personne n'ait le sentiment de se trahir […] le NFP ce n'est pas exclusivement un quarteron de partis. C'est aussi des gens qui nous ont accompagné […] il y a là un vivier gigantesque avec des personnalités très fortes qui peuvent nous emmener vers la possibilité de gouverner » défend le Premier secrétaire du PS. Ce jeudi 18 juillet 2024, Yaël Braun-Pivet s'apprête à remettre son titre de présidente de l'Assemblée nationale en jeu. C'est la première étape importante qui devrait donner une tendance. Si le bloc de gauche n'a pas encore soumis de candidat, leur consigne est claire : « Nous ne soutiendrons pas la présidente sortante ». En effet, les rumeurs selon lesquelles Yaël Braun-Pivet serait en train de nouer un accord avec le Rassemblement National sont prises très au sérieux par la gauche qui désapprouve purement et simplement cette stratégie. Pourtant, la principale concernée a démenti tout accord avec le RN. Ce qui ne semble pas franchement convaincre Olivier Faure qui accuse la présidente sortante de semer le trouble en jouant sur les ambiguïtés politiques. Une autre hypothèse se dessine avec une coalition autour d'un bloc central composé de députés LR et de députés socialistes. Pour Olivier Faure, il ne subsiste qu'une seule option en vertu des règles du jeu politique : celle « d'appeler le bloc qui est arrivé en tête ». D'autres personnalités politiques, à l'instar de Dominique de Villepin, qui martèle les consignes. « Ça suppose d'abord de se tourner vers le NFP […] et laisser la gauche gouverner. C'est ça qui devrait être le réflexe premier du Président de la République » poursuit notre invité sans nuance. Ce dernier appelle le chef d'État à ne pas mêler leurs voix à celle du Rassemblement National.
C dans l'air du 28 décembre 2023 - Jean Garrigues - Jacques Delors, l'Europe comme idéal Jean Garrigues est historien, président du Comité d'histoire parlementaire et politique, et auteur de "Les perdants magnifiques, de 1958 à nos jours", aux éditions Tallandier. Ouvrage qui consacre un chapitre entier à Jacques Delors. Jacques Delors, c'est l'histoire d'un homme qui avait choisi la construction européenne. D'abord engagé dans le syndicalisme, à la CFTC, puis à la CFDT, qu'il a contribué à créer, il est appelé auprès de Jacques Chaban-Delmas à Matignon en 1969, avant de devenir ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie en 1982. Chantre de la rigueur, initiée dès mars 1983, il marque ses divergences avec François Mitterrand, dont la figure l'avait attiré au Parti socialiste. Mais c'est la présidence de la Commission européenne, pendant dix ans, qui marquera sa carrière, et lui donnera une stature internationale. Il n'aura de cesse de prôner une Europe sociale, solidaire, et plus intégrée. Ces dernières années, il s'inquiétait de l'élargissement de l'Union européenne, et du manque de solidarité entre les Etats. Le manque de solidarité fait «courir un danger mortel à l'Union européenne» a-t-il dit en mars 2020 au moment de la crise du Covid. Celui qui disait facilement que sa fille (Martine Aubry, ndlr ) était « meilleure politique » que lui, avait renoncé à se présenter à la présidentielle de 1995, laissant beaucoup de déçus parmi les Français. Jean Garrigues est historien, président du Comité d'histoire parlementaire et politique. Il reviendra sur la personnalité de ce chrétien, syndicaliste et européen convaincu.
È morto all'età di 98 anni l'ex presidente della Commissione europea Jacques Delors: politico ed economista francese. L'annuncio è arrivato dalla figlia Martine Aubry alla Afp.
En 2016, lors du remaniement ministériel, le nom de Martine Aubry avait été évoqué pour être la ministre des Affaires Etrangères. Ce qui avait inspiré Michel Legrand pour une nouvelle chanson. Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
En 2011, Jacques Chirac ne savait pas pour qui voter au deuxième tour de la primaire citoyenne. Cette élection avait été organisée par le Parti socialiste et le Parti radical de gauche. L'ancien président allait-il donner sa voix à François Hollande ? À Martine Aubry ? Il semblait perdu... Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
Paris Match avait publié des photos du mari de Martine Aubry en 2011. Plusieurs personnes avaient remarqué la ressemblance avec Benny Hill. Et justement, le chanteur était venu sur RTL pour raconter son quotidien avec la politicienne. Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
“Je soutiens Martine Aubry parce qu'elle m'a toujours soutenue.” Cette déclaration est celle de la boxeuse Licia Boudersa. La championne du monde est une figure du milieu sportif lillois. Un soutien précieux pour la maire de la ville, mais signalé par ses adversaires politiques. Martine Aubry est visée par une enquête préliminaire pour corruption et prise illégales d'intérêts lors des dernières municipales de 2020.Que sait-on de cette accusation ? Et que risque Martine Aubry ? On pose la question à Vincent Vantighem, journaliste police / justice à BFMTV.
Retour sur le lancement du Forum Culture du réseau Eurocities fin septembre à la Mairie de Lille, où Martine Aubry accueillait 150 représentants de différentes villes européennes. L'occasion de présenter la politique de la ville sur le sujet de la culture, notamment la culture durable, et de dévoiler ses ambitions dans ce domaine.
C'était un breaking-news dans notre troisième épisode, la dernière page de la (non-)fusion TF1-M6 en est presqu'un aussi cette semaine : le Groupe RTL-Bertelsmann renonce (pour le moment) à la vente du groupe M6. Toute l'équipe autour d'Alex en parle, mais elle parle surtout de la nouvelle saison, volontairement, tronquée de la Star Academy. 6 semaines, 7 primes, une finale à un horaire inconnu, pas d'incarnation de quotidienne, … Quel effet de curiosité pour cette première étape avant une nouvelle saison pleine ? Et quelle stratégie pour les éliminations ? Et quels jurés ? Et quels invités ? Et Cali ? Et Nikos, ça l'agace ? Mais aussi les rituelles audiences et Médias Express, avec pêle-mêle : le four de Master Chef, Martine Aubry sur Marne, retournez-vous, re-meutres à re-Saint-re-Malo avec re-Solo et re-Monot, Sherlock Anne Holmes, niquer Cartouche, Zoom zoom Zuméo, pan pan cul cul sur le Paf Paf, le poste en or de Kara, C Canteloup et C à Marseille, et François Baroin. Au sommaire : 0:00 - Introduction 7:09 - Les audiences 30:54 - Star Academy : un retour de courte durée 1:14:50 - Médias Express 1:48:40 - Le jeu d'Arnaud 1:52:42 - Conclusion (regardez Les Temps Changent) Rejoignez le Discord d'Alex Arbey, suivez @jplussept sur X/Twitter et sur Instagram ou @jplus7.fr sur Bluesky Laissez-nous vos avis sur ce que vous avez vous aussi vu & entendu tout au long de la semaine sur repondeur.jplus7.fr Une émission animée par Alex Arbey, en direct sur Twitch tous les lundi à 20h35 : twitch.tv/alexarbey
Martine Aubry hat 2011 im Rennen um die Kandidatur fürs Präsidentenamt in Frankreich bei den Vorwahlen der Sozialisten gegen François Hollande verloren. Trotzdem hat Aubry als Politikerin Änderungen bewirkt, die sie über die Landesgrenze hinaus bekannt gemacht haben. Dazu zählt die 35 Stunden Woche.
Martine Aubry, Alain Juppé, Jean-François Mattéi, François Hollande, Marisol Touraine, Agnès Buzyn, Olivier Véran… Les coupables de la crise que traverse l'hôpital sont nombreux et de tous bords. Critiques et solutions, cette semaine dans Marianne.Le magazine Marianne est en kiosques et en ligne chaque jeudi."Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert CamusMarianne TV : https://tv.marianne.net/Marianne.net : https://www.marianne.net/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Dans notre série, « Quand l'histoire fait l'actu », en partenariat avec l'INA, nous vous proposons de revenir sur chacune des élections présidentielles, d'en revivre les temps forts, d'en entendre les acteurs grâce à des sons d'archives, d'analyser les moments marquants avec les experts de la rédaction de Ouest-France et ainsi de pouvoir mieux appréhender les élections de 2022.En vue du scrutin 2012, tout commence par une sordide et condamnable pulsion dans une suite du Sofitel de New York, le 14 mai 2011. Dominique Strauss-Kahn, alors Président du Fonds Monétaire International, agresse sexuellement une femme de chambre. La chute du favori de l'élection présidentielle 2012 est aussi pitoyable que terrible. Mais elle ouvre la porte à gauche à d'autres candidats potentiels, à commencer par François Hollande vainqueur de la primaire socialiste aux détriments de Martine Aubry et de son ex-compagne, Ségolène Royal.À droite, Nicolas Sarkozy, Président de la république depuis 2007 en termine avec un quinquennat où il a épuisé la France. Et pour être réélu, il met la barre à droite toute de manière à draguer ouvertement les électeurs d'une Marine Le Pen en forme. Comment, contre toute attente, François Hollande a-t-il pu gagner la primaire ouverte de la gauche puis se propulser jusqu'à l'Élysée ? Pour quelles raisons, Nicolas Sarkozy est-il devenu le deuxième Président sortant battu dans les urnes ? Quels furent les poids respectifs de Jean-Luc Mélenchon et François Bayrou dans cette campagne 2012 ? Pourquoi la stratégie de Nicolas Sarkozy de droitiser sa campagne n'a-t-elle pas réussi ?Vous pourrez le découvrir dans ce podcast consacré à l'élection présidentielle de 2012.Bonne écoute.Réalisation : Anaïs Martinez, Ronan Coquelin, Maëliss HennetierCrédit photo : AFPCrédit musique : Universal Music Production
Anne Hidalgo veut "reposer la question du temps de travail". La candidate du Parti socialiste à la présidentielle, proche de Martine Aubry qui avait porté la semaine des 35 heures, déclare qu'"aller vers une augmentation du temps de travail est un contresens". Réduire le temps de travail à 32 heures, est-ce envisageable ? Sur le plan des lois, tout est possible, avec l'accord des syndicats. "Hors-série Lenglet & Co : crise du coronavirus", un podcast hebdomadaire présenté par François Lenglet, qui vous donne les clés pour tout comprendre des évolutions et des mutations économiques, en Europe et dans le monde. Le journaliste en profite aussi pour tordre le cou à de nombreuses idées reçues sur l'économie.
Anne Hidalgo veut "reposer la question du temps de travail". La candidate du Parti socialiste à la présidentielle, proche de Martine Aubry qui avait porté la semaine des 35 heures, déclare qu'"aller vers une augmentation du temps de travail est un contresens". Réduire le temps de travail à 32 heures, est-ce envisageable ? Sur le plan des lois, tout est possible, avec l'accord des syndicats. "Hors-série Lenglet & Co : crise du coronavirus", un podcast hebdomadaire présenté par François Lenglet, qui vous donne les clés pour tout comprendre des évolutions et des mutations économiques, en Europe et dans le monde. Le journaliste en profite aussi pour tordre le cou à de nombreuses idées reçues sur l'économie.
Avec Perrine Vasque à Bordeaux avec François Hollande, juste avant de partir suivre suivre Anne Hidalgo à Lille où la candidate socialiste espère relancer sa campagne lors d'une réunion publique avec Martine Aubry. Quels conseils l'ancien président a-t-il donné à la maire de Paris ? Peut-il être un recours ?
Anne Hidalgo veut "reposer la question du temps de travail". La candidate du Parti socialiste à la présidentielle, proche de Martine Aubry qui avait porté la semaine des 35 heures, déclare qu'"aller vers une augmentation du temps de travail est un contresens". Réduire le temps de travail à 32 heures, est-ce envisageable ? Sur le plan des lois, tout est possible, avec l'accord des syndicats. "Hors-série Lenglet & Co : crise du coronavirus", un podcast hebdomadaire présenté par François Lenglet, qui vous donne les clés pour tout comprendre des évolutions et des mutations économiques, en Europe et dans le monde. Le journaliste en profite aussi pour tordre le cou à de nombreuses idées reçues sur l'économie.
durée : 00:02:02 - Le vrai du faux - par : Antoine KREMPF - La maire de Lille mélange plusieurs manières de compter le taux de vaccination.
durée : 03:00:25 - Le 6/9 - par : Hélène Roussel - Sorj Chalandon, journaliste et écrivain, Martine Aubry, maire de Lille et Didier Leschi, directeur de l'Office français de l'Immigration et de l'intégration, sont les invités d'Hélène Roussel, jeudi 19 août. - invités : Sorj CHALANDON, Martine Aubry, Didier Leschi - Sorj Chalandon : Ecrivain journaliste, Martine Aubry : Maire de Lille, Didier Leschi : Directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration
INVITÉS RTL - Martine Aubry, la maire de Lille et Ludovic Obraniak reviennent sur la victoire de Lille en Ligue 1 le 23 mai après sa rencontre face à Angers.
Le SMA est vex et ça peut se comprendre. Pour être plus précis 200 festivals affiliés au Syndicat des Musiques Actuelles ont les boules et l'ont fait savoir collectivement la semaine dernière, par le biais d'une lettre ouverte au Président Macron ! Oui ils ont les boules, car ils comprennent mal que travaillant d'arrache-pied avec Roselyne et ses conseillers de la Place de Valois, ils apprennent régulièrement de la bouche du Président ou du premier des ministres, des décisions qui ne vont pas dans le sens de leurs échanges ; pire que des mesures sont décidées sans que leurs modalités d'applications soient précisées. Selon eux, c'est effet d'annonce sur effet d'annonce. Et la dernière salve de mesures annoncées par Jean Castex lundi soir ne fait que renforcer leur sentiment, surtout en ce qui concerne leur domaine, celui des festivals qui a besoin de temps et mesures claires. Un super tanker ne fait pas demi-tour dans le canal de Suez sans anticipation, si vous voyez ce que je veux dire !Qu'il s'agisse du Pass Sanitaire, des jauges, du couvre-feu, des contrôles qu'ils soient de sécurité ou sanitaire, rien n'est très clair. Le mot flou est même revenu dans plusieurs interviews menées et l'on le sait depuis que Martine Aubry nous l'a rappelé en octobre 2011 : quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup. Et le loup le SMA n'aimerait pas le voir sortir du bois à la dernière minute ? Le SMA ne comprend pas pourquoi par exemple, son public, celui des manifestations culturelles de plus de 1000 personnes, devraient se soumettre au pass sanitaire alors que les clients des centres commerciaux ou les usagers des transports en commun n'en ont pas l'obligation. Comment un festival accroché à un petit village dans la garrigue, voire, même, à une ville petite ou moyenne va-t-il pouvoir proposer à son public des tests tous les deux jours pour valider leur pass s'ils ne sont pas encore vaccinés et qui va prendre en charge le coût de ces milliers de tests ? Ces annonces évoquent un retour des concerts debout debut juillet. On parle d'un spectateur pour 4M2. Va-t-on imposer le retour de la crinoline pour éviter les regroupements intempestifsLa liste de questions formulées dans cette lettre ouverte à retrouver sur le site du SMA est longue. À l'heure de l'ouverture des billetteries, les organisateurs qui n'ont pas encore déclarées forfait, ne savent pas toujours pas sur quels pieds danser. Il est grand temps de les rassurer pour qu'à la question que faisiez-vous au temps chauds, nous puissions répondre, n'en déplaise aux fourmis, nous chantions et dansions !Et lundi, car demain jeudi est férié, comme tous les vendredis pour moi. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Grande nouveauté cette année, chaque matin, Nicolas Canteloup offre ses précieux conseils aux invités de l'interview politique. Ce vendredi, Sonia Mabrouk reçoit Professeur Xavier Nassif, directeur de l’Institut Pasteur de Lille. Martine Aubry et Arnaud Montebourg ont tenu à lui adresser quelques mots.
Quelles sont les femmes qui ont vécu la guerre et qui la raconte aujourd'hui ? Qui est Fortunée Metz, de son vrai nom Fortunée Cohen-Colin, une enfant juive cachée durant la Seconde Guerre mondiale et qu'a-t-elle vécu ? Pour répondre à ces questions et à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, Jade Lagnier était l'invitée du Grand Direct ce lundi 8 mars.
durée : 00:04:19 - Le journal France Bleu Nord - Les déserts médicaux, Martine Aubry et Damien Castelain à Matignon, la pollution de la Sambre dans le Maubeugeois, c'est ce qui fait l'actualité de ce jeudi 1er octobre.
L’ABSTENTION ET LA CRISE DE LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE 22,61% des électeurs ont voté à Vitry sur Seine. Le communiste Jean-Claude Kennedy a recueilli les suffrages de la majorité de ces 22,61%, soit 12,3% des inscrits. A Tourcoing, moins d’un quart des électeurs a voté aux municipales. Gérald Darmanin, ministre d’Emmanuel Macron a été élu au premier tour, réunissant 9.592 votes sur 63.728 inscrits. Son voisin de Roubaix, le centriste Guillaume Delbar a dû attendre le deuxième tour pour rassembler sur son nom une majorité des 22,75% d’électeurs qui se sont rendus dans les bureaux de vote. A Paris, 63, 7% des électeurs sont restés chez eux dimanche dernier. Le taux d’abstention a augmenté dans la capitale de 13,2% La socialiste Anne Hidalgo a été réélue. A Grenoble, environ deux tiers des électeurs n’ont pas participé au scrutin. C’est 10% de plus qu’en 2014. Le vert Eric Piolle a conquis la mairie à la tête d’une troupe de 16.169 des 86.581 électeurs inscrits. A Strasbourg, près des deux-tiers des inscrits n’ont pas pris part au vote. La verte Jeanne Barseghian a convaincu 21.592 des 143.638 électeurs. A Lille, la socialiste Martine Aubry a été réélue par 15.389 des 124.439 inscrits. Selon le ministère de l'intérieur, l'abstention aux municipales du 28 juin a atteint le record absolu de 58,4% pour des élections municipales. Un chiffre en hausse par rapport au premier tour où elle avait été de 55,3%. Les municipales perdent un à trois points de participation à chaque édition depuis les années 1980. Il parait que le maire est l’élu le plus aimé des citoyensDirecteur général délégué de l’institut Ipsos, Brice Teinturier analysant le profil des abstentionnistes, constate que l’« abstention est massive chez les moins de 35 ans, et plus faible chez les plus de 60 ans. »Les cadres sont moins abstentionnistes que les milieux populaires. Jérôme Jaffré, le directeur du Centre d'études et de connaissances sur l'opinion publique (Cecop) et chercheur associé au Cevipof pointe le risque d’« une cassure aggravée du lien entre le citoyen et l'acte du vote, de plus en plus nette dans les catégories populaires ». Le sociologue Vincent Tiberj relève qu’ « Autrefois, les plus précaires allaient tout de même mettre un bulletin dans l'urne. Aujourd'hui, non seulement une proportion importante ne vote plus, mais elle n'a plus aucune autre forme d'engagement, voire de sociabilité. »***TRANSFORMATIONS POLITIQUES INDUITES PAR LES RÉSULTATSBoudées par les électeurs, ces élections municipales 2020 dessinent un nouveau paysage politique. Une vague verte. Une forte résistance de la gauche dans ses bastions. Une droite à la peine. Une extrême droite qui ne parvient pas à s'ancrer dans le pays. Et une déroute confirmée du parti présidentiel.La liste des villes passées au « vert » comprend : Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Tours, Annecy, Besançon, Poitiers, mais aussi Colombes et Savigny-sur-Orge. Martine Aubry, à Lille, a fortement tremblé. À Marseille enfin, c'est une candidate écologiste, bien que non-membre d'Europe Ecologie Les verts (EELV), qui est arrivée en tête. Les petites et moyennes communes restent largement acquises au parti Les Républicains et au Parti Socialiste.Les résultats de dimanche rebattent ainsi les cartes à gauche. Le Parti communiste durablement affaibli par de nombreuses pertes de bastions (Saint-Denis, Aubervilliers, Choisy-le-Roi, Champigny-sur-Marne, Arles ou Saint-Pierre-des-Corps) et la quasi-absence de La France Insoumise lors de ce scrutin laissent les écologistes en tête-à-tête avec le Parti socialiste. Le PS se maintient à Paris, Nantes, Rennes, Clermont-Ferrand, Rouen, Le Mans, Dijon, Brest, Villeurbanne, Avignon, Créteil et gagne Montpellier, Nancy, Saint-Denis, Bourges et Périgueux.Du côté des Républicains le deuxième tour des municipales a un goût étrange. Si la formation de droite remporte sur le papier plus de 50 % des villes de plus de 9.000 habitants, réussissant même à conquérir de nouvelles villes comme Metz, Orléans, ou Lorient, les pertes symboliques (et sociologiques) des grandes villes sont un vrai coup dur pour un parti qui espère se positionner pour la présidentielle de 2022. Le Rassemblement national, lui, conserve la plupart de ses villes, et conquiert Perpignan, mais aussi Moissac ou Bruay-la-Buissière.La majorité n'a pas masqué sa déception, malgré l'élection du Premier ministre, Édouard Philippe, au Havre. Premier ministre démissionnaire, remplacé vendredi par Jean Castex. Pour La République En Marche, les alliances avec la droite n'ont pas fonctionné, ni à Bordeaux, ni à Lyon, ni à Strasbourg. Quant à Paris, Agnès Buzyn y a connu le naufrage annoncé, réalisant au second tour un moins bon score (13%) qu'au premier. Le pari de l'implantation locale s’avère un échec pour le camp macroniste.
À l’issue d’un mois de consultations, le président français amorce la dernière étape de son quinquennat. Dans un entretien accordé aux quotidiens régionaux, le chef de l’État entend tracer un « nouveau chemin » en évoquant la mise en place d’une « nouvelle équipe » gouvernementale. Il confirme sa volonté de poursuivre la réforme des retraites. « Il n’y aura pas d’abandon d’une réforme des retraites. Je suis ouvert à ce qu’elle soit transformée », dit-il. Il promet aussi des aides à l’embauche pour les jeunes, car « la rentrée sera difficile », pointe en Une Le Parisien. « À 500 jours de la présidentielle, Emmanuel Macron dit vouloir retrouver un point d’équilibre. Si celui-ci tient dans une politique « et de droite et de gauche », c’est peine perdue, avertitLe Figaro. Quand c’est flou… », c’est flou ! Mais comme la question du maintien ou non du Premier ministre Édouard Philippe n’a pas encore été tranchée par Emmanuel Macron, le quotidien Le Parisien invite le président à « passer à l’action et à désigner un maître d’œuvre en capacité de mener à bien ces chantiers ». En France encore, la réélection in extremis de la socialiste Martine Aubry à la mairie de Lille sera bien contestée en justice : Selon le quotidien La Voix du Nord, « la Marcheuse Violette Spillebout », arrivée troisième, dimanche dernier, lors du second tour de l’élection municipale à Lille, devrait déposer aujourd’hui une « protestation électorale » devant le tribunal administratif de cette grande ville du septentrion français. Selon Le Parisien, le candidat écologiste Stéphane Baly, arrivé deuxième de ce scrutin lillois, battu par Martine Aubry de 227 voix seulement, « envisage d’ailleurs sérieusement de déposer lui aussi un recours ». À Hong Kong, l’entrée en vigueur, il y a trois jours, de la nouvelle loi sécuritaire étend à l’ancienne possession britannique le système totalitaire chinois, balayant le principe pourtant acté par Pékin en 1984, celui d’un pays, deux systèmes : Et pour le quotidien Libération, la messe est dite, « le sort des démocrates de Hongkong est probablement scellé. S’ils restent chez eux, l’ordre nouveau régnera sans à-coups. S’ils se révoltent, ils risquent, comme en Chine, la mise au secret sans avocat, la prison à vie ou la torture ». La messe est dite ? Pas tout à fait, car « Londres offre un refuge aux Hongkongais pour contrer Pékin », signale Le Figaro en Une. Mais pendant ce temps, « la France « louvoie » (…) Le « en même temps » macronien sonne comme une capitulation en rase campagne face au rouleau compresseur de Pékin, sans aucune contrepartie tangible. Cette lâcheté (…) est une erreur tactique à courte vue », bucheronne Le Figaro. Demain 4 juillet, ce sera la fête nationale aux États-Unis. Mais les festivités officielles débuteront dès ce soir, avec un feu d’artifice voulu par Donald Trump au mémorial du Mont Rushmore. Patriotique célébration qui n’est pas du goût des indiens Lakotas : Quelque 7 000 personnes sont attendues – sans masque et sans distanciation - pour cette précélébration qui s’achèvera par un feu d’artifice géant. Le Mont Rushmore, c’est ce sommet des Black Hills, les Collines noires, Dakota du Sud, dans le granite duquel ont été sculptées les têtes monumentales des anciens présidents Washington, Jefferson, Roosevelt et Lincoln, et que les cinéphiles connaissent bien depuis qu’Hitchcock y a tourné la séquence finale de son film La mort aux trousses. Un monument controversé, souligne Libération, car cet « hymne à la nation américaine », baptisé le « sanctuaire de la démocratie », a été non seulement été sculpté par un certain Gutzon Borglum, qui entretenait « des liens étroits avec le Ku Klux Klan », mais il a aussi été « érigé sur des terres sacrées volées aux Sioux Lakotas. Qui, eux, préfèrent parler de « sanctuaire de l’hypocrisie ». Au pays de Donald Trump mais aussi de George Floyd, « ces Indiens natifs, héritiers légitimes des « collines noires » dont leurs ancêtres furent chassés dans le sang, y verront, eux, un affront supplémentaire, prévient Libé. Une énième célébration de cette république américaine si intrinsèquement paradoxale, bâtie sur un idéal de liberté mais aussi sur son exact opposé : la colonisation, le massacre des peuples autochtones et l’esclavage ». C’est en effet sur ces terres que s’écrivit l’une des pages les plus célèbres (sinon la plus célèbre) de ces guerre indiennes Et Libération le rappelle. « La guerre des Black Hills éclate entre tribus indiennes et armée des Etats-Unis. Victorieux en 1876 lors de la célèbre bataille de Little Bighorn, au cours de laquelle périssent Custer et près de 300 de ses hommes, les Sioux, menés par les chefs Crazy Horse et Sitting Bull, finissent par capituler l’année suivante. Les vaincus sont envoyés dans des réserves, leurs terres confisquées. Jusqu’à ce jour, le litige territorial demeure ». Ce soir, au mémorial du Mont Rushmore, les « visages pâles » admireront le feu d’artifice, mais comme le formule Libération, elle demeurera « sombre », l’histoire de ce monument.
Tous les jours, à 7h30, 8h30 et 9h30, l'imitateur Rémi Marceau refait l'info sur Rire et Chansons.
Plus de trois mois après le premier tour, les électeurs d'environ 5 000 communes françaises sont appelés aux urnes ce dimanche, pour désigner leur nouveau maire. Le taux de participation sera un facteur déterminant dans ces élections où plusieurs villes peuvent basculer. Les Français vont-ils aller voter ? C'est la grande inconnue de ces élections. La participation sera le véritable arbitre du scrutin. Le premier tour avait eu lieu le 15 mars, juste après la fermeture des écoles, des bars, des restaurants et des commerces non essentiels. Moins d'un Français sur deux s'était alors rendu aux urnes. Le taux d'abstention enregistrée avait atteint des sommets : 20 points de plus qu'en 2014 ! Tous les partis politiques comptent sur ces réserves de voix pour améliorer leur score. Ils espèrent que les avis rassurants des scientifiques qui considèrent que l'épidémie est sous contrôle, ainsi que toutes les mesures mises en place (procurations facilitées ; distanciation sociale, gels et masques dans les bureaux de vote...) vont convaincre les électeurs de se déplacer. Les points chauds Si à Paris, Anne Hidalgo est arrivée largement en tête au premier tour, en revanche, à Marseille, le match sera serré. Le 15 mars, à la surprise générale, la candidate de la gauche unie, l'écolo Michèle Rubirola a fini juste devant celle de la droite, Martine Vassal, tandis que le sénateur du RN, Stéphane Ravier, est en embuscade. Autres villes où l'issue est incertaine : Lyon et Bordeaux. Dans les deux cas, une liste de gauche emmenée par un candidat écologiste est au coude-à-coude avec une coalition LR-LREM. À Lille, la maire sortante, la socialiste Martine Aubry, est talonnée par les écologistes. À Strasbourg aussi, Verts et socialistes n'ont pas réussi à s'entendre et seront opposés à une liste LREM lors d'une triangulaire. Enfin dans beaucoup de communes, comme Rennes, Nantes, Nice, Mulhouse ou bien encore Dijon, par exemple, la prime aux sortants devrait permettre aux maires en place d'être réélus. Édouard Philippe va-t-il remporter Le Havre ? Au Havre, Édouard Philippe est opposé au député communiste Jean-Paul Lecoq que personne n'attendait si haut à l'issue du premier tour. Le Premier ministre, lui, a vu sa cote de popularité progresser fortement pendant la crise du coronavirus. Le Rassemblement national espère faire tomber Perpignan. Son candidat, le député Louis Aliot a fini premier le 15 mars. Dimanche, il devra faire face à un front républicain fragile. Si le RN l'emporte, ce serait alors la première ville de plus de 100 000 habitants conquise par le parti depuis Toulon en 1995.
Interrogation en première page du Figaro. « Toulouse, Lyon, Lille, Besançon, Strasbourg… Après leur bonne performance au premier tour des municipales, les Verts sont en mesure de remporter plusieurs grandes mairies au second tour, ce dimanche, pointe le journal. Alors que les thématiques environnementale et climatique se sont imposées dans le débat public, la conquête de villes majeures constituerait pour les écologistes une victoire symbolique d’ampleur en vue de la présidentielle de 2022. Encore faut-il transformer l’essai dimanche : la crise sanitaire causée par le Covid-19 pourrait favoriser les maires sortants, estime Le Figaro, et pénaliser des candidats écologistes en quête de crédibilité. » Exemple à Lille, où rien n’est joué, pointe Le Parisien. « Un second tour à haut risque pour Martine Aubry (la maire sortante) », titre le journal. En effet, « rien ne va plus à l’ombre du beffroi. Depuis la poussée inédite des Verts (24,5 %) au premier tour face aux socialistes (29,8 %), depuis qu’un récent sondage pour La Voix du Nord met au coude à coude Stéphane Baly, la tête de liste écolo, un quasi-inconnu du grand public, et Martine Aubry, les Lillois perdent le Nord… Pis ! L’absence d’un accord qui, depuis toujours, permettait la fusion du PS et des Verts au second tour se traduit par une triangulaire avec la candidate de LREM, Violette Spillebout (arrivée en troisième position le 15 mars avec 17,5 %) et dont l’issue apparaît incertaine. De quoi désemparer les Lillois. » Remaniement à suivre ? Et puis après les municipales, va-t-on assister à un grand chambardement gouvernemental ? C’est dans l’air du temps, relève La Provence. « Depuis quelques jours, la Macronie bruisse de toutes les hypothèses. Alors, dans tel ministère on a sorti l’artillerie lourde contre un voisin de palais, ici s’épanche-t-on en divinations expéditives sur certains compagnons d’hier… 'Castaner est cramé, il ne pourra pas être de la prochaine étape'. Ailleurs, pointe La Provence, tel autre pilier de la majorité engage la tournée des 'influents', casting en main, pour plaider un rééquilibrage politique et un renouvellement des visages : 'Il faut mettre Le Drian à Matignon et des jeunes derrière lui'. À chaque étage du dispositif présidentiel, promis au renouvellement d’après-crise et aux changements profonds, 'ça turbule' décrypte un conseiller, 'on se prépare au choc. L’ambiance est étrange, assez stressante. On se dit que Macron va renverser la table'. » Et en effet, poursuit La Provence, « en promettant d’ouvrir un 'nouveau chemin', le président de la République a volontairement mis son gouvernement sous tension. 'Chacun échafaude ses plans', rapporte un proche. Qui confirme l’hypothèse d’un remaniement début juillet, afin d’incarner une ligne nouvelle et ses ruptures politiques. Aussi, le dispositif devrait être renouvelé en profondeur et ramené sur quelques lignes de force : économie, santé, écologie, décentralisation. Un socle taillé pour 2022 (…). » Déconfinement : prudents et raisonnables ! À la Une également, le déconfinement… Avec la réouverture complète des écoles, des cinémas et des salles de restaurant ou encore avec le retour de certains sur leur lieu de travail, notre pays a retrouvé une vie à peu près normale… Mais « gare au relâchement », s’exclame Sud-Ouest. « Bien sûr, il y a cette soif de vivre, bien compréhensible, ce besoin de rattraper le temps perdu. Mais comme souvent en France, on est passé d’un extrême à l’autre. Il y a encore six semaines, rappelle le journal, on verbalisait des promeneurs solitaires en forêt ou des individus qui s’asseyaient sur un banc. Aujourd’hui, on tolère d’immenses mouvements de foule. Certes, les masques sont entrés dans les mœurs, ainsi que les fameux gestes barrière. Et le gouvernement ne veut plus affoler la population, surtout à quelques jours du second tour des élections municipales. Il sera sans doute très difficile de reconfiner tout un pays, comme cela fut fait en mars. Raison de plus, estime Sud-Ouest, pour rester prudent et raisonnable. » Rechutes locales en Europe « D’autant plus, qu’on reconfine déjà localement dans certains pays d’Europe… C’est ce que souligne Libération. En Allemagne, le ministre-président du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (à la frontière de la Belgique et des Pays-Bas), a annoncé le reconfinement de deux cantons, où résident plus de 600.000 personnes. En cause : l’identification d’un foyer de contamination dans un abattoir, présenté comme le plus grand d’Europe avec ses 6.700 employés, pour la plupart des Bulgares ou des Roumains habitant des logements surpeuplés propices à la diffusion du coronavirus. (…) Au Portugal, relève encore Libération, le Premier ministre socialiste, António Costa, a annoncé de nouvelles mesures sanitaires dans la région métropolitaine de Lisbonne, qui sont entrées en vigueur hier, après plusieurs attroupements de jeunes décriés au cours du week-end et l’enregistrement de 9.000 nouveaux cas de Covid-19 en un mois. Enfin, en Espagne, après la détection de quelques dizaines de cas, pour la plupart légers, quatre cantons de la communauté autonome d’Aragon sont revenus lundi à la phase 2 du déconfinement, c’est-à-dire, restriction de la liberté de circuler et limitation des capacités d’accueil d’établissements recevant du public. » Bref, attention au retour à la case départ…
Le 23 juin 2020 - Jean-Pierre LETARTRE reçoit Laurence Herszberg, Directrice Générale de Séries Mania.
Il s'appelle Jean-Luc Verdière, il a 59 ans, il est pompier professionnel à la retraite et il habite à Moislains, près de Péronne dans la Somme. Jean-Luc Verdière fait la Une du Courrier Picard ce lundi matin parce qu'il fait partie des 150 Français qui ont été sélectionnés pour participer à la Convention citoyenne pour le climat. Durant neuf mois, relate le journal, Jean-Luc Verdière et ses collègues « ont lu, réfléchi, écouté des experts pour savoir que faire, des juristes pour savoir comment faire. Leur but : 'définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des gaz à effet de serre d’ici 2030 dans un souci de justice sociale'. » Hier dimanche, ce pannel de Français ont rendu leur copie : 600 pages et 149 mesures préconisées en faveur du climat. « Nous venons de participer à un exercice de démocratie participative exemplaire, affirme Jean-Luc Verdière. Nous y avons mis tout notre cœur. Je suis arrivé anonyme, je repartirai anonyme. Je ne défends aucune idéologie. Je suis un citoyen, qui vote ! » Alors, précise Le Figaro, « taxe sur les dividendes, rénovation thermique obligatoire des bâtiments, réforme des labels de certification, interdiction des centres villes aux véhicules polluants, fin des terrasses chauffées… 149 propositions figurent dans le rapport, dont celle visant à limiter à 110 km/h la vitesse sur l’autoroute, qui fait déjà bondir les associations d’automobilistes. Seule l’idée des 28 heures de travail hebdomadaires n’a pas été retenue, fustigée de toute part à l’heure où les secteurs économiques plombés par la crise du Covid-19 veulent se relancer. » Flop ? Au final, estime Le Figaro, il n'y a pas de quoi sauter au plafond... « On attendait beaucoup - Emmanuel Macron le premier - des travaux de cette première assemblée tirée au sort. Face à des institutions parfois usées et souvent discréditées, l’intuition était recevable de sortir du cadre pour trouver des solutions originales, inédites, créatives et capables d’entraîner le pays. La lecture des 149 propositions votées laisse sur sa faim, estime donc Le Figaro. Qu’ont-ils trouvé que les cabinets ministériels, experts, ONG, partis, élus n’auraient pas imaginé ou déjà suggéré ? La vitesse est évidemment un facteur d’émission de CO2. Mais sur le seul plan de l’élaboration d’une mesure, quelle différence entre un Premier ministre imposant le passage de 90 à 80 km/h sur les routes et des citoyens décrétant le passage de 130 à 110 km/h sur les autoroutes ? Leurs pistes sont nombreuses. La lutte contre le mitage urbain et l’artificialisation des sols est par exemple une urgence. Mais il manque cet effet 'waouh' après lequel courent en vain les responsables politiques et qui ferait dire 'ça, on n’y avait pas pensé, on ne l’aurait pas imaginé'. Il manque cette trace qui aurait prouvé l’apport irréfutable de la démocratie participative à la démocratie représentative. » Macron entre deux feux La Provence s'interroge également... « Le Président peut-il souscrire à ces propositions alors que la crise engendrée par le Covid a remis la relance de la consommation - et non la frugalité ! - en haut des priorités pour sauver l’emploi ? Il est pris en tenailles. La rupture écologique prônée par cette Convention citoyenne ne donne pas le temps d’une transition lente : la planète brûle ! Pour sortir du guêpier où il s’est fourré lui-même, Macron pourrait proposer de soumettre certaines mesures à un vote par référendum. Mais, remarque encore La Provence, dans un pays éruptif comme le nôtre, c’est généralement la tête de celui qui pose les questions que tranchent les référendums. » Référendum ou voie parlementaire ? En tout cas, pointe Libération, « la balle est maintenant dans le camp de l’exécutif, avec une majorité LREM très divisée. Référendum ou voie parlementaire ? Le Président doit s’exprimer le 29 juin, au lendemain du deuxième tour des municipales. Au moment où le chef de l’Etat prétend démontrer qu’il a pris le virage écolo, ce scrutin risque, paradoxalement, d’acter le divorce entre LREM et EE-LV, le parti de Yannick Jadot. » En effet, relève Libération, « dans plus d’une vingtaine de villes de plus de 100.000 habitants, les écologistes alliés à la gauche affrontent la droite, souvent soutenue par le parti macroniste. » Municipales : les Verts en embuscade Libération qui fait justement sa Une sur « les espoirs verts de la gauche » aux municipales. « Leurs visages sont encore peu connus du grand public et pourtant, dimanche prochain, certains risquent de créer la surprise, s'exclame le journal. Rubirola, Doucet, Maurice, Baly… ces candidats verts ont de bonnes chances de rafler les municipalités de Marseille, Lyon et Toulouse, voire de fragiliser Martine Aubry à Lille, une perspective inimaginable il y a six mois encore ! (…) Que s’est-il passé, s'interroge le journal, pour qu’ils parviennent à faire vaciller les vieux briscards de la politique ? » Réponse de Libé : « sur une trajectoire déjà ascendante, ils ont été confortés par le Covid-19 qui a montré la fragilité et la finitude du monde, et surtout l’impréparation de nos sociétés à de telles catastrophes. (…) La pandémie a eu cet autre effet de donner des envies d’une existence différente, moins dépensière, plus proche de la nature, plus centrée sur la vie et la consommation locales, autant de règles de vie prônées depuis des lustres par les écolos. Et puis, une fois n’est pas coutume, pointe encore Libération, ils ont compris que l’union (de la gauche) pouvait faire la force. Et que les batailles d’ego étaient leurs pires ennemies. »
durée : 00:09:47 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - Martine Aubry, maire de Lille, a jugé la stratégie du gouvernement "plus claire" depuis le discours d'Édouard Philippe à l'Assemblée nationale, jugeant qu'il était "une bonne chose" que "ce qui est difficile soit renvoyé aux maires".
durée : 02:00:34 - Le 7/9 - Martine Aubry, maire de Lille, est l'invitée de Yael Goosz à 7h50. Pierre Mathiot, directeur de "Sciences po" Lille et rapporteur du projet de la réforme du baccalauréat, est l'invité du grand entretien d'Hélène Roussel et yael Goosz à 8h20.
Maire de Lille depuis 19 ans, Martine Aubry est arrivée en tête au premier tour des municipales avec 29 % des voix. Pour « La Story », le podcast d’actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités dessinent le portrait de celle qui apparaît comme une valeur sûre dans la métropole lilloise malgré les critiques sur une gouvernance strictement verticale.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mars 2020 dans les locaux des « Echos » (Paris, 15e). Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Elsa Freyssenet (grand reporter aux « Echos ») et Olivier Ducuing (correspondant des « Echos » à Lille). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d’édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : FRANCOIS LO PRESTI/AFP. Sons : LCI, BFM TV, INA. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Retrouvez Julie Szmul accompagnée d'un invité spécial chaque jeudi soir à partir de 18h30 sur BFM Grand Lille.
Béverley Joliet (PS) répond à toutes nos questions sur le programme que porte la liste "Lille en commun, Lille en confiance", menée par la maire sortante Martine Aubry. Zoom sur la mobilisation des pompiers et rencontre avec un responsable de centre d'hébergement d'urgence dans le Vieux-Lille. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app
durée : 00:04:21 - Le reportage de la rédaction - À quatre mois des municipales, les cartes semblent plus rebattues que jamais à Lille. Entre trahison, alliances et divisions, la campagne prend des airs de série télé avec un personnage principal en toile de fond : Martine Aubry.
Cet épisode de La Poudre a été publié en français le 1er novembre 2018. Pour l'écouter, remontez dans les archives ou cliquez ici :
Le meilleur moyen de réfléchir, c’est de marcher. Tandis que la meilleure façon de se cultiver, c’est d’écouter un Posscast. Ainsi cet épisode de PimPamPoum vous apportera des connaissances approfondies sur le domaine automobile et creusera votre réflexion pour peu que vous l’écoutiez en marchant. En écoutant cet épisode dans votre voiture ou dans votre lit, vous n’apprendrez rien et deviendrez obèse*. *La PimPamPoum précise que cette dernière phrase ne vise pas à stigmatiser les personnes qui n’apprennent rien, comme vous le prouvera l’épisode 22, un épisode de 40 min, assez balèse** ** La PimPamPoum compte plusieurs milliers de salariés bien portants et n’a jamais tenu de discours discriminant à l’égard des personnes avec un léger embonpoint comme le prouve l’épisode 2 : « j’claque du bec »*** ***La PimPamPoum tient à spécifier qu’elle ne pratique aucune forme de spécisme et a souvent opéré des choix de titres en faveur du règne animal, l’épisode 1, « quand c’est flou c’est qu’il y a un vous » constitue une subtile référence à la déclaration de Martine Aubry « quand c’est flou c’est qu’il y a un loup ». En remplaçant le « loup » par « vous » la direction de la communication de la PimPamPoum désigne le loup comme un sujet, et non plus comme un objet. Sa condition de loup ne compte plus, le loup est reconnu comme un individu à part entière. La PimPamPoum a ainsi anticipé ce que seront ses obligations légales dans 30 à 40 ans.**** ****Vous en avez marre de cette description ? Nous aussi, mais c'est pas nous qu'on lit. Retrouvez nous sur les réseaux sociaux :
Au micro de Lauren Bastide, Anne Hidalgo raconte le fait d'être une femme politique en 2018 (03:57), son enfance à Lyon et ses souvenirs d'Andalousie (04:48), son histoire familiale marquée par le nationalisme franquiste (10:30), sa naturalisation française à l'âge de 14 ans (18:05), comment elle est devenue féministe (21:47), le lien entre Paris et sa carrière politique (27:25), la loi sur la parité (39:00), garder la santé face aux attaques (48:15), son opposition aux ateliers non mixtes du festival afroféministe Nyansapo (57:10) et son rapport à son utérus (1:05:49). Anne Hidalgo est la mairesse de Paris depuis mars 2014, et la première femme à exercer cette fonction. Née en juin 1959 près de Cadix en Andalousie et arrivée en France avec sa famille en 1961, elle grandit dans un quartier populaire de Lyon. En 1984, après un troisième cycle en droit social et syndical, elle devient inspectrice du travail dans le Val-de-Marne. Elle a 23 ans et est la plus jeune personne de France à exercer cette fonction. Elle adhère au Parti Socialiste en 1994. Ses premiers pas en politique ont lieu en 1997 auprès de Martine Aubry, alors ministre de l'Emploi et de la Solidarité, dont elle devient la conseillère. En 2001, elle est candidate aux élections municipales dans le 15ème arrondissement de Paris. Elle gagne une place au Conseil de Paris. Le maire Bertrand Delanoë fait d'elle sa première adjointe. En septembre 2012, elle annonce sa décision de lui succéder aux municipales de 2014, qu'elle remportera contre la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet. En octobre 2018, elle obtient la validation par le Tribunal de Paris de la piétonnisation définitive des voies sur berges de la Seine, mesure qui symbolise un mandat axé sur l'écologie et la lutte contre le tout-voiture.La Poudre est une production Nouvelles ÉcoutesRéalisation et générique : Aurore Meyer-MahieuCoordination : Zisla TortelloMixage : Laurie GalliganiCet épisode de La Poudre est rendu possible grâce au soutien de « Mon Guerlain », la nouvelle eau de toilette de Guerlain. Merci à « Mon Guerlain » d'avoir choisi de faire parler La Poudre et de transmettre à toutes ce message de multiples possibles.
A Paris, Marseille, ou Nantes, les candidats qui espèrent encore être au second tour mobilisent une ultime fois leurs sympathisants avant de tous s’exprimer mais séparément les uns des autres sur la chaîne France 2. Les attaques indirectes se multiplient. Benoît Hamon avait choisi un lieu symbolique pour son dernier rassemblement de campagne avant le premier tour de la présidentielle : la place de la République à Paris. Devant quelques milliers de sympathisants, le candidat socialiste appelle les citoyens à être « à la hauteur », puisque « vos dirigeants » ne le sont pas. Il a reçu le renfort de ses principaux soutiens : Martine Aubry, Christiane Taubira (par vidéo interposée), et Yannick Jadot, l’écologiste qui s’est désisté en sa faveur, qui appelle à « sortir des sondages » et à « sortir de la sinistrose ».Refus de l’isolement Le refus du vote utile s’adresse directement à ceux qui sont tentés de voter pour Emmanuel Macron. Le candidat d’En Marche ! était précisément à Nantes, ville historiquement à gauche, en terre de gauche, se disant capable d'assurer la sécurité des Français sur fond de menace terroriste. Présent à ce meeting, mais sans s’exprimer à la tribune, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian (socialiste rallié à Emmanuel Macron) loue ses qualités, et son attachement « au renforcement de l’Europe », au refus « de l’isolement » de la France. « Le jour de gloire va arriver » S’ouvrir sur le monde : un message en direction de Marine Le Pen. La candidate du FN était à Marseille, ville où son parti est déjà très bien implanté. Elle réclame « le plus haut score possible » (pour le premier tour), la condition selon elle de la victoire du second tour. « Allons enfants de la patrie, le jour de gloire va arriver », annonce-t-elle à ses partisans réunis dans la cité phocéenne, sous très haute sécurité. Campagne « empoisonnée »La sécurité, raison invoquée par l’équipe de François Fillon pour expliquer le changement de lieu pour la soirée électorale de dimanche. Le candidat de la droite sera à son quartier général parisien, et non au Palais des Congrès comme c’était prévu initialement. Dans un entretien au Figaro, il met en garde contre une « dispersion » des voix de droite, visant implicitement Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France très offensif pour son ultime meeting au Cirque d’Hiver à Paris. En forme de riposte, il dénonce une campagne « empoisonnée » par les affaires, « prise en otage par les candidats victimes de leur propre mensonge ». Parmi les derniers espaces d’expression pour les onze candidats, une émission de France 2 diffusée jeudi soir. Pas de débat, mais une plage de 15 minutes chacun pour répondre aux journalistes de la chaîne publique, suivie de deux minutes et demi de libre conclusion…
Une femme Premier Ministre ou Présidente de la République, ça ne s'est encore jamais vu en France. Pour comprendre les enjeux de genres liés aux plus hautes fonctions politiques, nous recevons Frédérique Matonti, professeure de sciences politiques à Paris I Panthéon-Sorbonne et auteure du livre Le Genre présidentiel. Ségolène Royale, Martine Aubry, Anne Hidalgo, Christiane Taubira ou encore Marine Le Pen sont autant de figures féminines ayant accédé ou failli accéder aux plus hautes fonctions politiques, que ce soit au niveau local ou national. Autant de représentations de la femme politique et du " féminin ". S'il n'existe pas de " qualités féminines " à proprement parler, les femmes en politiques sont bel et bien victimes de préjugés liés à leur genre : trop douce ou trop dure, élégante ou vulgaire, faible ou forte, ... Préjugés qui se mêlent parfois à d'autres facteurs de discrimination comme celui de la couleur de peau. A ceux ou celles qui diraient que les hommes aussi sont victimes d'attentes liés à leur sexe, Frédérique Matonti répondra que ce n'est pas une raison pour ne pas viser une certaine neutralité en politique. En deuxième partie d'émission, on reçoit Alexandre Sap de Rupture et Xavier Hache de Crocodisc pour parler du Disquaire Day. L'un et l'autre travaillent respectivement pour le plus jeune et le plus vieux disquaire de la capitale et pourront donc nous parler de ce beau métier en plus de nous présenter l'événement incontournable de ce week-end pour tous les (vrais) amateurs de musique. Les disquaires Days ça commence vendredi 22 avril prochain : du bien pour vous et pour vos oreilles. Une journée consacrée aux disquaires indépendants pour fêter le vinyle et la musique de manière générale. C'est déjà la 7eme éditions de cet rencontre qui est devenue au fil des année le plus grand événement international consacré à la musique enregistrée. Pour cette 7ème édition française, près de 300 vinyles inédits et éditions limitées ont été enregistrés, pressés, réédités et seront distribués exclusivement chez plus de 240 disquaires indépendants dans toute la France. Partout sur le territoire, showcases acoustiques, rencontres, dédicaces, expos, et concerts se succéderont toute la journée. L'objectif est de mettre en lumière les vinyles mais aussi du live ! L'occasion de découvrir des artistes issus de toutes les scènes musicales actuelles, mais aussi des incontournables afin de raviver en vous les flows de Biggie Smalls à Deen Martin en passant par Iggy Pop. Le Disquaires Day prend de l'ampleur puisque l'édition 2017 compte déjà près de 30 disquaires supplémentaires dont une vingtaine d'ouvertures par rapport à 2016. Et oui arrêtons les idées préconçues, le vinyle n'est pas mort, il vit bien et de mieux en mieux ! " Y a une génération qui n'écoute que des singles et ce qui est bien dans les vinyles c'est qu'en laissant tourner sa galette on peut découvrir des chansons extraordinaires qui n'ont pas été exposées par les grands distributeurs. " Côté chroniques, Eloïse analyse le discours prononcé par Nicolas Dupont-Aignan au Cirque d'hiver le 19 mars et Margaux nous dévoile la programmation artistique et culturelle du Grand Paris Express. Présentation: Camille Molza / Co-interviews : Adrien Mathieu / Chroniques : Eloïse Bussy & Margaux Roche / Réalisation : Rémy Dussart / Web : La Rédaction / Coordination : Elsa Landard & Marion Guichaoua
Une femme Premier Ministre ou Présidente de la République, ça ne s'est encore jamais vu en France. Pour comprendre les enjeux de genres liés aux plus hautes fonctions politiques, nous recevons Frédérique Matonti, professeure de sciences politiques à Paris I Panthéon-Sorbonne et auteure du livre Le Genre présidentiel. Ségolène Royale, Martine Aubry, Anne Hidalgo, Christiane Taubira ou encore Marine Le Pen sont autant de figures féminines ayant accédé ou failli accéder aux plus hautes fonctions politiques, que ce soit au niveau local ou national. Autant de représentations de la femme politique et du " féminin ". S'il n'existe pas de " qualités féminines " à proprement parler, les femmes en politiques sont bel et bien victimes de préjugés liés à leur genre : trop douce ou trop dure, élégante ou vulgaire, faible ou forte, ... Préjugés qui se mêlent parfois à d'autres facteurs de discrimination comme celui de la couleur de peau. A ceux ou celles qui diraient que les hommes aussi sont victimes d'attentes liés à leur sexe, Frédérique Matonti répondra que ce n'est pas une raison pour ne pas viser une certaine neutralité en politique. En deuxième partie d'émission, on reçoit Alexandre Sap de Rupture et Xavier Hache de Crocodisc pour parler du Disquaire Day. L'un et l'autre travaillent respectivement pour le plus jeune et le plus vieux disquaire de la capitale et pourront donc nous parler de ce beau métier en plus de nous présenter l'événement incontournable de ce week-end pour tous les (vrais) amateurs de musique.Les disquaires Days ça commence vendredi 22 avril prochain : du bien pour vous et pour vos oreilles. Une journée consacrée aux disquaires indépendants pour fêter le vinyle et la musique de manière générale. C'est déjà la 7eme éditions de cet rencontre qui est devenue au fil des année le plus grand événement international consacré à la musique enregistrée. Pour cette 7ème édition française, près de 300 vinyles inédits et éditions limitées ont été enregistrés, pressés, réédités et seront distribués exclusivement chez plus de 240 disquaires indépendants dans toute la France.Partout sur le territoire, showcases acoustiques, rencontres, dédicaces, expos, et concerts se succéderont toute la journée. L'objectif est de mettre en lumière les vinyles mais aussi du live ! L'occasion de découvrir des artistes issus de toutes les scènes musicales actuelles, mais aussi des incontournables afin de raviver en vous les flows de Biggie Smalls à Deen Martin en passant par Iggy Pop.Le Disquaires Day prend de l'ampleur puisque l'édition 2017 compte déjà près de 30 disquaires supplémentaires dont une vingtaine d'ouvertures par rapport à 2016. Et oui arrêtons les idées préconçues, le vinyle n'est pas mort, il vit bien et de mieux en mieux !" Y a une génération qui n'écoute que des singles et ce qui est bien dans les vinyles c'est qu'en laissant tourner sa galette on peut découvrir des chansons extraordinaires qui n'ont pas été exposées par les grands distributeurs. "Côté chroniques, Eloïse analyse le discours prononcé par Nicolas Dupont-Aignan au Cirque d'hiver le 19 mars et Margaux nous dévoile la programmation artistique et culturelle du Grand Paris Express.Présentation: Camille Molza / Co-interviews : Adrien Mathieu / Chroniques : Eloïse Bussy et Margaux Roche / Réalisation : Rémy Dussart / Web : La Rédaction / Coordination : Elsa Landard et Marion Guichaoua
Dans l'émission «L'Esprit de l'escalier», Alain Finkielkraut revient sur cette tribune signée notamment par Martine Aubry et dans laquelle les auteurs s’opposent à la déchéance de nationalité et saluent l'action d'Angela Merkel à l'égard des migrants. «Ce texte, explique-t-il, est assassin puisqu’il s’agit d’assassiner la gauche de gouvernement, mais il est aussi suicidaire car la gauche de gauche vient d’abdiquer toute prétention au pouvoir». Avant ça, il revient sur les accusations de collaboration avec les services de renseignement communistes portées contre Lech Walesa.(Sources Causeur.fr)
La tribune de Martine Aubry dans Le Monde contre François Hollande et Manuel Valls continue d'agiter la gauche. La fracture est donc consommée entre les anciens et les modernes, même si ces deux gauches revendiquent le progressisme. Débat entre Carole Barjon et Béatrice Houchard.
Le parti socialiste se tourne vers Martine Aubry car il a peur de perdre le bastion du Nord-Pas de Calais au regard des récents sondages.
Pour écouter cette chronique diffusée le 8/05/2012 sur AligreFM, cliquer iciRépondre au défi majeur : l’emploiFrançois Hollande a donc été élu. Comme il l’a dit et répété, son élection a lancé un signal à l’Europe. L’austérité ne suffit pas, il faudra l’accompagner de croissance. Et l’on peut penser que le message a été entendu. Depuis quelques jours le mots « croissance » a fait sa réapparition dans le vocabulaire des dirigeants européens. Et comme le reste du monde, Américains en tête, n’attend que cela, on peut parier qu’il obtiendra assez facilement l’introduction d’un complément sur la croissance au pacte européen. Obtiendra-t-il autant qu’il devrait ? cela dépendra de sa capacité à réunir autour de lui les dirigeants européens qui souhaitent aller dans ce sens. La présence du premier ministre belge aux cotés de Martine Aubry à Lille est, de ce point de vue, de bon augure même s’il aura fort à faire avec le nouveau tandem germano-italien qui s’est dessiné ces dernières semaines lorsqu’il est apparu que Nicolas Sarkozy était menacé.Mais tout cela est l’actualité immédiate. François Hollande ne réussira son quinquennat que s’il répond aux multiples défis économiques de la société française : la dette, la dégradation des services publics et, bien sûr, le chômage et, d’abord, celui des jeunes que François Hollande a mis, à juste titre, en tête de ses préoccupations. Il a certainement fait un bon diagnostic : l’emploi des jeunes est l’une des questions centrales de nos sociétés. Et pas seulement en France, on retrouve le même phénomène un peu partout dans le monde développé et pour, semble-t-il, les mêmes raisons. Il a demandé à être jugé sur ses résultats dans ce domaine et il a bien fait. Mais s’est-il donné les moyens de le traiter ? Les solutions qu’il propose, ces contrats de génération, s’ils peuvent aider, ne sont certainement pas à la hauteur du problème, comme l’avait signalé, lors des primaires, Martine Aubry. Ils permettront sans doute à quelques dizaines de milliers de jeunes de trouver un emploi, mais il n’en créera pas vraiment d’emplois puisqu’il s’agit, in fine, de remplacer des seniors par de plus jeunes.La croissance par les réformes structurellesSi les jeunes n’ont pas d’emploi c’est parce que la croissance n’est pas au rendez-vous mais aussi parce que le monde du travail ne fait plus aujourd’hui de place aux jeunes sans diplômes ni qualifications.Commençons par la croissance. Si l’idée qu’il nous faut plus de croissance est acceptée d’à peu près tout le monde, on est loin de l’unanimité sur les solutions. Je dirais, pour simplifier, que deux thèses sont en présence. La première, soutenue par l’Allemagne, la BCE et, de manière plus générale, les conservateurs, insiste sur la nécessité des réformes structurelles, la seconde, portée par la gauche mais aussi par de nombreux économistes dans les pays en difficulté et en dehors de la zone euro parie sur le retour d’un peu d’inflation en Allemagne. L’argument des partisans des réformes structurelles est très simple : si l’on veut que les entreprises restent compétitives sur les marchés internationaux, il faut que le coût du travail diminue et qu’elles soient plus flexibles. On ne sortira de la crise, disent en substance ses avocats, qu’en cassant les rigidités de notre système, rigidités confondues avec, d’une part, la protection sociale et les cotisations sociales qu’on appelle charges sociales pour les dévaloriser et mieux souligner combien elles coûtent cher, et, d’autre part, le contrat de travail à durée indéterminée, le CDI.Pour réduire le coût du travail, deux hypothèses ont été évoquées explicitement à droite pendant la campagne électorale : la TVA sociale qui permettrait de transférer une partie des cotisations sociales vers les consommateurs, et une plus grande autonomie du dialogue qui permettrait aux entreprises de déroger, une fois obtenu l’accord des syndicats, au code du travail. On pourrait ajouter à cela un troisième dispositif déjà enclenché : le transfert aux consommateurs d’une partie des dépenses aujourd’hui prises en charge par la collectivité. C’est en cours dans le domaine de la santé, avec toutes ces mesures qui consistent à demander aux patients de contribuer au financement de ses soins. Ce l’est dans le domaine de l’éducation avec l’explosion des droits d’inscription dans l’enseignement supérieur. Et on peut imaginer que Nicolas Sarkozy élu, nous serions allé plus loin dans cette direction.Mais il n’y a pas que le coût du travail, il y aurait aussi ses rigidités assimilées au CDI et aux règles qui imposent des contraintes aux employeurs qui veulent licencier des salariés. Contrat et règles qu’il faudrait donc supprimer, ce que la droite envisageait de faire avec ses accords compétitivité-emploi qui auraient permis aux entreprises de déroger aux règles du code du travail et de baisser les salaires. La croissance par le retour de l’inflation en AllemagneLa seconde approche que défend l’économiste américain Paul Krugman mais que l’on retrouve et retrouvera demain plus encore à gauche revient à dire que l’on peut avoir plus de croissance en Europe si l’Allemagne accepte plus d’inflation. Ce qui ne serait qu’un juste retour des choses. Si l’Allemagne a si bien réussi, ce n’est pas seulement, expliquePaul Krugman, grâce à ses performances en matière d’exportation, comme on le dit souvent, mais aussi grâce à une inflation un peu plus élevée chez ses voisins européen. Ce serait donc aujourd’hui à elle d’accepter un peu d’inflation pour relancer l’activité de ses voisins. Cela peut passer par des augmentations de salaires et l’on sait que les syndicats le réclament vivement, mais aussi une politique monétaire moins restrictive qui abandonne son objectif d’une inflation inférieure à 2%. Ce qui suppose une réorientation des missions et des objectifs de la banque centrale et une évolution profonde de la politique allemande. Cette seconde thèse est, bien sûr, bien plus raisonnable et satisfaisante, mais elle se heurte à l’opposition de l’Allemagne et de la Banque centrale. Et le risque est que, sous couvert de compléter le traité les Allemands et leurs alliés n’imposent à la France ces réformes structurelles dont nous parlions à l’instant au motif qu’elles ont été réalisées en Allemagne, engagées en Grèce, en Italie et en Espagne. C’est un scénarioqu’envisagent les marchés financiers comme en témoigne cette note de l’économiste en chef d’un des principaux brokers européens : « Quel qu'il soit, le prochain président aura donc à rationaliser les finances publiques et favoriser la croissance, grâce à d'ambitieuses réformes de la fiscalité et du marché du travail. Dans la mesure où la politique de croissance proposée par Hollande échouera à coup sûr, elle est probablement conçue comme une astuce pour éluder la question du marché du travail au cours de la campagne et servir d'édulcorant au-delà. »Le pire n’est évidemment pas sûr. François Hollande peut espérer le soutien, au moins implicite, des autres dirigeants européens et des syndicats allemands et avec eux d’une partie de l’opinion allemande qui ne portent pas le même regard que nous sur le miracle allemand. Car si miracle il y a eu, il n’est certainement pas partagé par tous, comme le suggérait un long et très détaillé article paru la semaine dernière dans le Spiegel, le grand magazine allemand dont le titre est tout un programme : le coût élevé du succès économique de l’Allemagne. Je n’en citerai que ce passage explicite : « Une minorité seulement profite du boom tandis que des salaires qui stagnent et la précarité de l’emploi rendent difficile pour la majorité de joindre les deux bouts. » Une relance par l’inflation ne suffira pasOn ne sait si François Hollande réussira à convaincre les Allemands et la BCE, mais le réussirait-il même que cela ne suffirait pas. Encore faudrait-il que l’économie française profite de cette relance par l’inflation. Ce n’est pas évident.Les grands travaux auxquels il pense profiteront certainement aux grandes entreprises, mais ce ne sont pas elles qui créent de l’emploi. Si l’on veut que cette relance soit efficace, il faut que cette relance profite aux PME, aux entreprises de taille intermédiaire qui produisent en France et qui y créent des emplois. Or, cela suppose qu’elles aient les moyens de cette croissance, qu’elles aient les financements pour accroitre leur productivité et les compétences pour répondre à ces nouveaux marchés. En ce sens, la banque d’investissements que propose Françis Hollande devrait être une bonne chose, surtout si elle est décentralisée et proche des acteurs. Encore faudra-t-il qu’elle se mette en route rapidement. Mais elle ne réglera pas l’autre grand problème de ces entreprises : celui des compétences. La croissance d’une entreprise est aussi affaire de compétences de son management. Une entreprise de 20 personnes et une entreprise de 500 ne demandent pas les mêmes. Une des grandes forces de l’industrie américaine est d’offrir aux entreprises moyennes la possibilité de recruter des collaborateurs formés dans les grandes entreprises où ils ont appris les techniques de management nécessaires qu’il s’agisse du marketing, de la production, des ressources humaines ou du commerce international. Nous n’avons pas cela en France.Or, cette question des compétences n’est abordée par personne. Peut-être parce que nos politiques ne connaissent que mal les entreprises moyennes et ne rencontrent que les dirigeants des très grands groupes qui n’ont pas ces soucis, mais le premier frein à la croissance des PME est là : plus une entreprise grandit, plus elle a besoin de maîtriser des savoir-faire dans les domaines les plus variés qui ne s’acquièrent, pour l’essentiel, que sur le terrain, au contact des réalités, je veux dire des régles, des procédures de toutes sortes qui encadrent le monde du travail.Pour tous ces motifs, une relance par la croissance ne suffira pas, ne permettra pas de résoudre le problème du chômage des jeunes. Jeunes sans emploi : la faute à croissance et au manque de qualificationSi les jeunes n’ont pas d’emplois, c’est faute de croissance, faute d’entreprises qui leur donnent du travail, mais ce n’est pas seulement cela. C’est aussi que beaucoup, beaucoup trop n’ont pas de qualifications suffisantes. Je disais tout à l’heure que toutes les économies industrielles étaient confrontées à ce problème. L’une de leurs difficultés majeures vient de ce qu’elles ont du mal à créer des emplois pour les moins qualifiés, pour ceux qui sortent du système scolaire sans diplômes. En France, ailleurs aussi sans doute, ces jeunes sans qualifications se retrouvent, dés qu’ils cherchent un emploi en concurrence avec ceux qui en ont un.Pourquoi un employeur choisirait-il un candidat sans le baccalauréat quand il peut, pour le même prix, en avoir un avec ce diplôme ? On dira que le baccalauréat ne vaut pas grand chose, qu’il n’est pas forcément utile pour tenir les postes les moins qualifiés. C’est oublier que beaucoup de postes, notamment dans les services, demandent des compétences acquises à l’école, maîtrise de la langue écrite et parlée, d’un peu d’anglais… Bien rares sont aujourd’hui les métiers qui ne demandent aucune qualification. C’est surtout oublier qu’un diplôme ne donne pas seulement des informations sur les compétences acquises, il en donne aussi sur le comportement : on sait que celui qui a réussi son bac, pour rester sur cet exemple, a fait des efforts pour l’obtenir, a préféré à un moment de sa vie le futur (la réussite à l’examen et ce que cela peut apporter) aux satisfactions immédiates. L’absence de diplômes peut être assez facilement compensée par une expérience professionnelle. Encore faut-il acquérir celle-ci, ce qui ne va pas de soi quand tous les emplois auxquels pourraient prétendre ceux qui n’ont pas de diplômes sont pris par ceux qui en ont un. Et pris d’autant plus facilement que tout le système des stages d’étudiants dont sont si friands les entreprises et les professionnels de l’enseignement supérieur met en concurrence des candidats sans diplômes à la recherche d’un emploi durable et des diplômés à la recherche d’un emploi précaire. Difficile de faire concurrence plus inégale. L’une des meilleures manières de lutter contre le chômage sans qualification serait de lutter contre cette concurrence inégale. D’après l’INSEE, 19% des jeunes qui suivent des études supérieures, soit à peu près 400 000 personnes, cumulent emplois et études, la moitié seulement occupent un emploi, stage ou contrat en alternance qui a un rapport avec leurs études. Autant dire qu’il y a là un gisement important qui mériterait d’être exploité et qui permettrait, s’il l’était de réduire de manière significative le nombre de jeunes de moins de 25 ans aujourd’hui sans emplois. Il y en avait, en 2010, 640 000.Pour cela il faudrait donner aux étudiants qui ont besoin le moyen de financer leurs études autrement, avec, par exemple, des bourses. Ce qui limiterait l’échec dans l’enseignement supérieur, car quoi de pire que ces situations bâtardes où l’on travaille mal parce que l’on fait ses études et l’on étudie mal parce que l’on travaille.Une cible : l'échec scolaireUne autre difficulté tient au développement de la précarité qui ne favorise pas l’acquisition de compétences professionnelles sur le tas. Les jeunes qui vont de CDD en CDD ne développent pas de compétences utiles ou, plutôt, ils se retrouvent à la tête d’une multitude de savoir-faire que tout un chacun peut acquérir à tout moment. En ce sens, ils sont pleinement interchangeables et donc plus que d’autres victimes de la flexibilité : l’employeur qui s’en sépare sait qu’il pourra demain retrouver sur le marché du travail l’équivalent. A aucun moment il ne se dit : je vais le garder parce que j’aurais du mal à trouver quelqu’un qui fasse aussi bien. Cette absence de qualifications renvoie naturellement à l’échec scolaire puisque ce sont ceux qui sortent du système scolaire le plus tôt, sans qualification qui ont les taux de chômage les plus élevés, de l’ordre de 30% à 50%. L’échec scolaire est un phénomène complexe, mais on dispose d’indications qui donnent des pistes. On sait, par exemple, que la réussite au baccalauréat est sensiblement plus faible chez les enfants dont le père a connu une période de chômage de longue durée. L'écart de taux de réussite est de 20 points. Une partie de cet écart est, explique l’INSEE, due au fait que le chômage concerne surtout des pères peu diplômés, moins à même d'aider leurs enfants dans leur scolarité. Mais le chômage des parents a aussi un effet qui lui est propre : il diminue de 12 points la probabilité d'obtention du baccalauréat. Autrement dit : le chômage des parents favorise celui des enfants.Pour conclureFrançois Hollande a tout au long de cette campagne électorale mis en avant la jeunesse et il a souligné la gravité du chômage des jeunes. Il a bien fait, le diagnostic est bon, mais maintenant qu’il est à pied d’œuvre il va lui falloir trouver des solutions qui aillent au delà des contrats de génération qu’il a imaginés et de la croissance qu’il espère relancer en négociant avec l’Allemagne. Les causes de ce chômage massif des jeunes sont souvent plus profondes, je veux dire plus inscrites dans les plis de nos institutions. Des pistes existent cependant. Nous en avons vu trois :- éviter que les étudiants salariés ne prennent l’emploi des sans diplômes,- obtenir des entreprises qu’elles offrent à eurs jeunes salariés des contrats durables qui leur permettent de cumuler des compétences qui constituent un capital sur le marché du travail,- lutter, enfin, contre l’échec scolaire là où il est le plus destructeur : dans les milieux populaires.Tout cela demande malheureusement des investissements importants.
Les campagnes ont voté Hollande et les grands centres urbains ont voté Aubry.
La secrétaire à l'énergie du PS, Aurélie Filippetti, a été rappelée à l'ordre par Martine Aubry après avoir dénoncé la «vision dépassée» de son parti sur le nucléaire.
La secrétaire à l'énergie du PS, Aurélie Filippetti, a été rappelée à l'ordre par Martine Aubry après avoir avoir dénoncé la «vision dépassée» de son parti sur le nucléaire. Interview.