Podcasts about les ong

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Afrique Économie
Sous pression, les banques occidentales appelées à ne plus financer les projets fossiles

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 22, 2025 2:13


TotalEnergies tient ses Assemblées générales ce vendredi à Paris. Les grandes compagnies pétrolières dont beaucoup ont des projets en Afrique sont sous le feu des critiques dans les pays occidentaux. Un contexte peu propice aux financements des projets.  « Notre climat : non négociable ; notre futur : non négociable ». Devant le siège du Crédit agricole à Paris, la semaine dernière, des militants de l'ONG Amis de la Terre ont dénoncé le soutien financier accordé au projet gazier de TotalEnergies au Mozambique. Leur stratégie : pousser les établissements bancaires à se désengager des projets d'extraction d'énergies fossiles.« Derrière ces projets toxiques. Ce qu'on oublie souvent, c'est qu'il y a aussi des grandes banques qui financent directement ces projets, dénonce la militante écologiste Lorette Philipot. Donc, aux Amis de la Terre, on travaille directement avec des partenaires dans les pays et les communautés impactées pour faire cesser ces soutiens financiers qui rendent possibles des projets climaticides et contraires aux droits humains. »Les banques, cibles des militants écologistesLes établissements européens sont de plus en plus sensibles à ces pressions, tout comme certaines banques américaines, comme Citigroup, également prises pour cible par les associations l'année dernière.La pression des ONG sur les banques commence à se faire sentir sur le terrain, notamment en Afrique. Pour Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, la dynamique est claire : « Les ONG environnementales en Occident commencent à exercer une forte pression pour que les banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc, ça devient de plus en plus compliqué avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirige de plus en plus vers d'autres types d'investissements ou en tout cas dans l'énergie, plutôt dans les renouvelables et de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'a plus vraiment la cote. »Des projets africains ralentis par manque de financementsRésultat : les projets prennent plus de temps à se concrétiser, faute de financements rapides. Verner Ayukegba, vice-président de la Chambre africaine de l'Énergie, en témoigne : « C'est difficile de réaliser ces projets, parce que ça peut seulement se faire avec des compagnies qui ont un énorme potentiel de fonds propres. En ce moment, il y a moins de dépendance sur des financiers internationaux. Désormais, il y a de moins en moins d'assureurs et de financiers qui s'engagent. »Malgré tout, les projets pétroliers et gaziers en Afrique attirent encore des capitaux : 43 milliards de dollars de dépenses sont prévues cette année, avec une projection de 54 milliards d'ici à 2030.

Un air d'amérique
ISRAËL - L'Europe réagit face à l'escalade à Gaza

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 1:47


Dix-sept pays européens, dont la France, envisagent de réexaminer leur accord d'association avec Israël en réponse à l'intensification de son offensive à Gaza. Les ONG sur place décrivent une situation catastrophique. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Usaid : les conséquences dévastatrices de la fin de l'aide internationale américaine

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later May 20, 2025 24:38


Le jour même de son investiture, le 20 janvier, Donald Trump a gelé l'aide américaine internationale pour 90 jours. Il a ensuite démantelé l'Usaid, l'Agence des Etats-Unis pour le développement international, créée en 1961, supprimant plus de 80 % des programmes financés.Ce désengagement brutal forme un trou béant dans le financement de l'aide humanitaire : avec un budget de 42,8 milliards de dollars (environ 40 milliards d'euros) en 2024, les Etats-Unis représentaient 42 % de l'aide mondiale.Les ONG se retrouvent, du jour au lendemain, plongées dans une crise sans précédent. Et les conséquences sur les millions de bénéficiaires, de ceux qui souffrent de malnutrition aux victimes du VIH ou du paludisme, sont dévastatrices.Pour comprendre les retombées de la fin de l'Usaid, Garance Muñoz, productrice du podcast « L'Heure du Monde », a interrogé Piotr Smolar, correspondant à Washington ; Mathilde Boussion, à Johannesburg ; Louise Couvelaire, du service société au Monde, ainsi que Perrine Benoist, directrice générale de l'ONG Action contre la faim.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Tenaud et Thomas Zeng. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : extraits du discours d'investiture de Donald Trump du 20 janvier ; extraits de prises de parole de Donald Trump des 3 et 4 février ; extrait d'un discours de John Fitzgerald Kennedy en 1961 ; extrait d'un discours de Joe Biden du 24 mars 2021 ; extrait d'un discours de Tom Fletcher, chef des affaires humanitaires de l'ONU, le 12 mars 2025.Cet épisode a été publié le 20 mai 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Violences en Équateur : le cas des enfants disparus

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 13, 2025 30:00


En Équateur, pays en crise, la violence des gangs criminels liés au narcotrafic s'accroît depuis 2019. Et aussi le nombre de mineurs disparus, il a doublé l'an dernier (2024) pour atteindre le nombre de 322. Un dossier de Juliette Chaignon. Depuis début mars 2025, Adriana, 13 ans, a disparu près d'une rivière. Sa famille, convaincue qu'elle a été enlevée, dénonce l'inaction de la police malgré des témoins et des indices. Sa sœur affirme dans une vidéo postée sur Instagram qu'au moins deux autres jeunes filles ont disparu dans des circonstances similaires, sans réponse des autorités. Ce cas illustre une tendance alarmante : en Équateur, le nombre de jeunes filles disparues a été multiplié par quatre en cinq ans. Ces adolescentes représentent désormais 71% des mineurs portés disparus, cibles privilégiées des gangs pour l'exploitation sexuelle.Les familles n'osent pas signaler les disparitions à la policeDans les quartiers pauvres, les groupes criminels enrôlent aussi garçons et filles comme guetteurs, dealers ou esclaves sexuelles, en profitant de l'absence totale de l'État. Les familles, souvent trop pauvres pour fuir ou résister, vivent dans la peur, selon Billy Navarete, le président du comité des droits de l'homme de Guayaqui. Depuis que le président Noboa a déclaré un « conflit armé interne », l'armée intervient massivement. Mais cette militarisation a entraîné des abus : 33 cas de disparitions impliquant des soldats ont été recensés, dont 9 mineurs. L'un des cas les plus choquants : quatre enfants afro-équatoriens retrouvés calcinés après avoir été arrêtés par l'armée.Les associations de défense des droits humains dénoncent aussi la corruption des forces de l'ordre, parfois complices des bandes. Certains enfants disparaissent dans des règlements de comptes, tués par balles perdues ou exécutés, puis enterrés sans identification. Les familles cherchent désespérément dans les hôpitaux, les morgues et les prisons. Face à la peur de représailles, beaucoup se taisent. Les ONG estiment que les chiffres officiels sous-estiment largement le phénomène. La police, elle, affirme résoudre 87% des enquêtes, un taux toutefois en baisse. Haïti : les gangs avancent à Furcy, dans la commune de Kenscoff La situation reste très tendue à Furcy, à l'est de Port-au-Prince, nous explique le directeur d'Alterpresse, Gotson Pierre, dans son intervention hebdomadaire à RFI. « Arrivés en nombre par centaines, lourdement armés et dotés de logistique avancée, les membres de gangs ont commis de nombreuses exactions », écrit le site d'information. Selon son directeur, les forces de l'ordre ne sont pas suffisamment nombreuses pour faire face aux gangs. La police est incapable de protéger la population, précise Gotson Pierre. La localité de Furcy est située « sur un corridor stratégique qui relie Port-au-Prince aux zones agricoles de l'Ouest », rappelle Alterpresse, « c'est un point important pour la sécurité alimentaire de la capitale ».  Avec Gotson Pierre, nous parlons également de la vie scolaire en Haïti, lourdement affectée par les violences. De plus en plus d'enfants manquent l'école à cause de l'insécurité. Les écoles doivent fermer ou les familles déménagent. Toute une génération d'élèves n'a plus qu'un accès très limité à l'éducation, souligne Gotson Pierre.  L'affaire de l'avion de luxe offert à Donald Trump par le QatarUne chose est sûre : l'ancien président américain ne rentrera pas les mains vides de son voyage au Moyen-Orient. Mais la presse américaine s'interroge sur l'utilité de ce Boeing 747 flamboyant, offert à Donald Trump par le Qatar. Car pour qu'il puisse réellement transporter le président des États-Unis, il devra être transformé en profondeur, pour répondre à des normes de sécurité très strictes.Selon un responsable de la Maison Blanche, cité par le Washington Post, on ignore encore combien de temps prendraient ces modifications. Ce qu'on sait, en revanche, c'est que l'appareil dispose déjà de deux salles de bain complètes, neuf toilettes, une chambre principale, une chambre d'amis, plusieurs salons, un bureau privé… le tout avec des sièges en cuir crème et beige répartis sur deux niveaux.Mais attention, préviennent des experts : adapter cet avion vieux de 13 ans aux normes d'Air Force One prendrait des années… et coûterait des milliards. « Impossible de finaliser ce chantier avant la fin de son mandat », écrit le Washington Post. Et cette affaire soulève aussi une question juridique : Donald Trump a-t-il le droit d'accepter un tel cadeau ? Le New York Times souligne que sous son second mandat, il fait voler en éclats toutes les lignes rouges entre fonction publique et intérêts privés. Car, selon ses proches, Donald Trump prévoit de transférer l'avion à sa fondation présidentielle une fois qu'il aura quitté la Maison Blanche. En Argentine, des documents nazis découverts dans des caisses de champagneC'est à lire dans le journal Clarin. Des fonctionnaires de justice ont mis la main sur douze caisses en bois, marquées « champagne Crillón », dans le sous-sol du Palais de Justice de Buenos Aires. En les ouvrant, surprise : ils tombent sur des centaines de cartes de membres du parti nazi argentin, des passeports et d'autres documents datant de 1941, qui seraient arrivés à bord d'un navire japonais.On y trouve aussi du matériel de propagande nazie, destiné à diffuser l'idéologie d'Hitler en Argentine, alors que la Seconde Guerre mondiale faisait rage. Certains documents portent même sa signature. Clarin publie plusieurs photos de ces objets qui, selon le journal, pourraient aider à mieux comprendre le financement du nazisme en Argentine.Pour La Nación, il s'agit d'une découverte de portée mondiale. Le journal rappelle que le président Javier Milei a récemment décidé de déclassifier les archives argentines sur l'accueil des anciens nazis après la guerre. Journal de la 1ère Fusillade à Fort-de-France : les autorités renforcent la sécurité.

TOPFM MAURITIUS
VIH à Maurice : plus de 44 % de cas enregistrés en 2024, les ONG tirent la sonnette d'alarme

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later May 11, 2025 0:40


VIH à Maurice : plus de 44 % de cas enregistrés en 2024, les ONG tirent la sonnette d'alarme by TOPFM MAURITIUS

Accents d'Europe
L'Europe, l'Ukraine, l'Otan chahutés par les premiers 100 jours de Donald Trump

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 19:30


Sans aucun doute, c'est sur l'Ukraine et les questions de défense au sein de l'Otan, que les voltefaces du président américain ont été les plus glaçantes pour les Européens. Donald Trump s'était donné 24 heures, puis 100 jours pour trouver un accord de paix qui mette fin à la guerre en Ukraine. L'analyse de Guillaume Lasconjarias, professeur à Sorbonne Université, et spécialiste des questions militaires et de l'Otan.  Vent de populisme « trumpiste » sur les élections roumaines Les Roumains se rendent aux urnes en fin de semaine pour la deuxième fois pour élire leur président. Le précédent scrutin, qui avait vu l'émergence surprise du candidat d'extrême droite Calin Georgescu, a été annulé pour cause de manipulation massive des réseaux sociaux. Mais aujourd'hui, c'est l'ombre de Donald Trump qui plane sur ces élections. D'une manière ou d'une autre, tous les candidats se revendiquent de ce modèle populiste ; y compris le candidat d'extrême droite George Simion, toujours en lice et qui arrive en tête des sondages.Dans l'est du pays, où se trouve ce qui sera bientôt la plus grande base militaire de l'organisation atlantique, l'extrême droite est en tête, mais les habitants ne rejettent pas l'Otan. Reportage sur place de Marine Leduc.   Les ONG allemandes effrayées par la fin des financements d'UsaidLa décision de couper les aides américaines dans l'humanitaire via l'agence Usaid, a créé un séisme parmi les ONG. L'Allemagne qui est désormais le premier pays donateur en Europe, commence à prendre la mesure de cette décision pour les pays en voie de développement. Plusieurs ONG qui travaillent en Afrique essaient tout de même de continuer à travailler, comme ils l'ont raconté à Berlin à Salomé Hénon-Cohin.   La chronique de Contexte, sur les relations commerciales entre l'Europe, les États-Unis et le reste du monde Et on terminera cette émission sur le bilan chahuté des relations commerciales entre l'Europe et les États-Unis. Après avoir annoncé des taxes supplémentaires de 20% sur les produits européens, l'administration américaine a fait marche arrière. Les négociations sont en cours et devraient aboutir à un accord avant le 14 juillet. Arthur Bamas, journaliste pour le média Contexte.

Accents d'Europe
L'Europe, l'Ukraine, l'Otan chahutés par les premiers 100 jours de Donald Trump

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 19:30


Sans aucun doute, c'est sur l'Ukraine et les questions de défense au sein de l'Otan, que les voltefaces du président américain ont été les plus glaçantes pour les Européens. Donald Trump s'était donné 24 heures, puis 100 jours pour trouver un accord de paix qui mette fin à la guerre en Ukraine. L'analyse de Guillaume Lasconjarias, professeur à Sorbonne Université, et spécialiste des questions militaires et de l'Otan.  Vent de populisme « trumpiste » sur les élections roumaines Les Roumains se rendent aux urnes en fin de semaine pour la deuxième fois pour élire leur président. Le précédent scrutin, qui avait vu l'émergence surprise du candidat d'extrême droite Calin Georgescu, a été annulé pour cause de manipulation massive des réseaux sociaux. Mais aujourd'hui, c'est l'ombre de Donald Trump qui plane sur ces élections. D'une manière ou d'une autre, tous les candidats se revendiquent de ce modèle populiste ; y compris le candidat d'extrême droite George Simion, toujours en lice et qui arrive en tête des sondages.Dans l'est du pays, où se trouve ce qui sera bientôt la plus grande base militaire de l'organisation atlantique, l'extrême droite est en tête, mais les habitants ne rejettent pas l'Otan. Reportage sur place de Marine Leduc.   Les ONG allemandes effrayées par la fin des financements d'UsaidLa décision de couper les aides américaines dans l'humanitaire via l'agence Usaid, a créé un séisme parmi les ONG. L'Allemagne qui est désormais le premier pays donateur en Europe, commence à prendre la mesure de cette décision pour les pays en voie de développement. Plusieurs ONG qui travaillent en Afrique essaient tout de même de continuer à travailler, comme ils l'ont raconté à Berlin à Salomé Hénon-Cohin.   La chronique de Contexte, sur les relations commerciales entre l'Europe, les États-Unis et le reste du monde Et on terminera cette émission sur le bilan chahuté des relations commerciales entre l'Europe et les États-Unis. Après avoir annoncé des taxes supplémentaires de 20% sur les produits européens, l'administration américaine a fait marche arrière. Les négociations sont en cours et devraient aboutir à un accord avant le 14 juillet. Arthur Bamas, journaliste pour le média Contexte.

TOCSIN PODCAST
La Matinale Tocsin du 18/03 : Un haut-fonctionnaire dénonce l'enfer des normes en France ! Avec Christophe Eoche-Duval.

TOCSIN PODCAST

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 141:54


Voici l'émission du 18 Mars avec Clémence Houdiakova, au programme :2:30 Une nouvelle taxe sur les emballages des baguettes: énième coup porté aux boulangers !

Les dessous de l'infox, la chronique
Syrie: la désinformation s'ajoute aux violences subies par la communauté alaouite

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 3:30


Depuis le 6 mars, il ne se passe pas un jour en Syrie sans que de nouvelles images viennent documenter les exécutions de masses qui ont visé la minorité alaouite. Les ONG estiment que plus d'un millier de civils ont été tués. Certaines images sont d'une rare violence. Mais dans ce flot d'images répandues sur les réseaux sociaux, il y a aussi beaucoup d'infox. Ce mélange de documents authentiques et d'images anciennes accentue la confusion, et alimente les tensions communautaires. Depuis la semaine dernière, la cellule Info Vérif de RFI a passé en revue des dizaines de vidéos. Une nouvelle fois, on a assisté à une véritable guerre de l'information autour des massacres survenus dans les villes et les villages de la côte syrienne et de la montagne dans l'ouest du pays. Ce déchaînement de violence laisse des traces sur les réseaux sociaux. On peut y lire beaucoup de commentaires : des condamnations à propos de la responsabilité des nouvelles autorités de Damas, mais aussi une forme de satisfaction affichée par certains qui tentent de légitimer ces actes de vengeances après quatorze ans de guerre civile, et après cinquante-quatre ans de domination alaouite sous le régime el-Assad, père et fils. Dès le vendredi 7 mars, nous avons été confrontés à une multitude de vidéos, provenant de comptes plus au moins fiables. Des images de véritables exécutions sommaires visant la communauté alaouite, parfois combinées à des infox qui ont été relayées et amplifiées par des comptes pro-israéliens, pro-russes ou anti-occidentaux afin de discréditer les nouveaux maîtres de Damas.Ces images choquantes et ces prises de positions ne sont que très peu modérées sur la plateforme X. Certaines vidéos apparaissent régulièrement sur des chaînes Telegram avant de se répandre sur le réseau social d'Elon Musk.Désinformation multiformeDes documents truqués circulent, comme ce faux communiqué attribué à Hayat Tahrir al-Sham (HTS), la formation rebelle qui a pris le pouvoir fin 2024. Un prétendu texte officiel en arabe censé demander aux partisans de HTS de ne plus filmer les exactions dont ils seraient les auteurs. C'est un faux. Vérification faite, il s'agit d'un trucage réalisé à partir d'un communiqué du ministère syrien de la Défense datant du mois dernier. Ce faux a été vu plus de 150 000 fois, rien que sur X.On trouve par ailleurs beaucoup d'images sorties de leur contexte afin de tromper le public et attiser les tensions, par exemple, l'image d'un supplicié attaché à une croix et abattu d'une balle en pleine tête. Les auteurs du post affirment que HTS a entamé une campagne d'élimination des chrétiens. Une recherche par image inversée permet d'établir que cette scène d'exécution remonte en réalité à 2015 et ne se déroulait pas sur la côte syrienne, mais dans la Ghouta, près de Damas.Autre exemple, une rumeur a circulé annonçant la mort d'un haut représentant chrétien de l'Église de Tartous. Démenti formel des autorités religieuses qui assurent qu'elles ne connaissent personne répondant au nom du prêtre cité dans l'infox.Des infox comme celles-ci, il y a en des dizaines sur les réseaux sociaux depuis la semaine dernière. Toutefois, ce constat ne doit pas minimiser la portée des exactions réelles commises ces derniers jours. Les autorités de Damas ont d'ailleurs annoncé la formation d'une « Commission d'enquête indépendante sur les exactions contre les civils, afin d'identifier les responsables et de les traduire en justice ». Les autorités ont communiqué sur l'arrestation d'au moins sept personnes depuis lundi, accusées d'avoir commis des exactions contre des civils, et les ont déférées devant la justice militaire.Un moment propice aux tentatives de déstabilisationLa désinformation n'est pas nouvelle en Syrie, mais elle n'a pas disparu avec la fin du régime Assad. Selon la plateforme de fact-checking  « Misbar » qui fournit un gros travail de vérification et d'analyse sur le Moyen-Orient, un réseau de comptes suspects, très actifs depuis l'effondrement du régime syrien propagent « des discours de haine et incitent à la violence sectaire en exacerbant les divisions au sein de la société syrienne à un moment critique ». Prudence donc à propos de ce qu'on peut voir, lire ou entendre concernant les évènements en cours en Syrie. 

Afrique Économie
Guinée: comment ne pas reproduire, avec le fer de Simandou, les erreurs de la bauxite? [3/3]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 2:30


La Guinée, premier producteur mondial de bauxite, s'apprête à exploiter le fer grâce au gisement de Simandou, l'un des plus grands au monde, avec une production prévue à partir de fin 2025. Cependant, les inquiétudes persistent quant à la répétition des erreurs passées avec la bauxite, où l'exportation sans transformation locale a limité les revenus pour l'État. Cela suscite des interrogations sur les retombées réelles du projet Simandou pour l'économie et la population guinéenne. Dans l'arrière-boutique d'un commerçant de Conakry, les discussions sur le projet Simandou se font discrètes. Ce projet de mine de fer est central pour la junte au pouvoir, mais suscite des inquiétudes parmi la population locale. Un Guinéen d'une soixantaine d'années compare le scénario actuel à celui de l'extraction de la bauxite à Boké, dont l'essor s'est accéléré il y a une quinzaine d'années, sans améliorer significativement la vie des habitants.« Il y a presque une vingtaine de sociétés minières à Boké. Allez voir comment vit la population. Ils n'ont même pas d'eau propre, ni de maison solide, ni de route. Qu'est-ce que ça a rapporté ? Simandou, pour moi, c'est du vent » déclare ce commerçant, sceptique quant aux bénéfices réels du projet.Une aciérie annoncéeLes autorités guinéennes espèrent des rentrées fiscales annuelles entre 600 et 700 millions de dollars, mais les conventions minières restent secrètes, rendant difficile l'évaluation réelle des bénéfices. « Il faut avoir une capacité managériale très forte pour que ce projet ne souffre pas des mêmes maux que les projets miniers en cours de développement en Guinée, explique l'économiste Mohammed Camara. Il faut tirer les leçons des échecs des différentes conventions des mines, parce qu'on a compté sur ça depuis 60 ans, et voilà où nous en sommes aujourd'hui. On doit rectifier ça avec le Simandou pour qu'il tienne ses promesses. »La question de la transformation du minerai en Guinée est cruciale. Alors que la bauxite n'a toujours pas de raffinerie dans le nord du pays, le ministre du Plan, Ismaël Nabé, assure que le projet Simandou prévoit une aciérie pour transformer le fer localement : « Le premier pilier, c'est l'industrie et donc la transformation. Pas seulement les produits agricoles, mais sur les produits miniers. Ce sera le cas au niveau de la bauxite et au niveau du fer. La transformation industrielle, c'est l'objectif du chef de l'État. »Exportation massive vers la ChineAguibou Ly, directeur général d'IBS, une entreprise sous-traitante de Rio Tinto-Simfer, souligne que l'investissement dans la transformation locale est essentiel pour le projet : « Il a été clairement dit aux partenaires et aux différents investisseurs dans le secteur minier que l'investissement dans la transformation locale sera clé. C'est pourquoi, dans le projet Simandou, il y a pour la première fois une aciérie. Et aujourd'hui, le gouvernement pousse pour permettre aux sociétés dans le secteur de la bauxite d'aller vers la première étape de la chaîne de valeurs, qui est la production d'alumine. »Malgré ces ambitions, la majorité du fer de Simandou sera exportée vers la Chine, via l'entreprise Baowu Steel, qui a investi six milliards de dollars dans le projet. Cela soulève des questions sur les bénéfices réels pour la Guinée et les impacts environnementaux du projet. Les ONG ont déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la déforestation et aux émissions de CO2 associées à l'exploitation minière.

Vivre FM - L'image du jour
Les ONG françaises en difficulté : gel des fonds de l'USAID

Vivre FM - L'image du jour

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 3:29


Le gel des fonds de l'USAID, principale source de financement des ONG, met en péril les ONG françaises. Un arrêt soudain qui entraîne une interruption des programmes humanitaires dans le monde, pouvant entraîner la mort de millions de personnes vulnérables d'après les ONG.

Les matins
Les ONG partent du Soudan à cause du conflit armé

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 5:53


durée : 00:05:53 - La Revue de presse internationale - par : Mélanie Kuszelewicz - L'ONG française Médecins sans frontières doit suspendre toutes ses activités dans le camp de déplacés de Zamzam dans le Darfour du Nord. En cause, les violences et le manque de moyens dans le pays fragmenté par la guerre débutée en avril 2023.

6 minutes avec...
6 minutes avec Miren Bengoa, directrice de la Chaîne du Bonheur

6 minutes avec...

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 6:07


La Chaîne du Bonheur appelle aux dons pour l'Ukraine. Elle a utilisé la quasi totalité des près de 138 millions de francs de dons reçus depuis 2022, mais elle peine à en récolter de nouveaux. Ce qui pourrait mettre en péril son action sur place. Miren Bengoa, la directrice de la Chaîne du Bonheur, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.Vous tirez la sonnette d'alarme car vous avez presque utilisé la totalité des dons destinés à l'Ukraine. Il y a urgence…"Il y a plus que jamais urgence. L'Ukraine est encore en guerre et nous avons fait en sorte d'appuyer un maximum d'ONG, il y en a plus de 15 qui agissent depuis trois années sur le terrain et ce sont presque 5 millions de personnes qui ont pu être aidées grâce aux dons de la Suisse".Vous revenez tout juste d'Ukraine, quelle est la situation sur place ?"Elle est encore très dramatique, le front est très actif, beaucoup de populations se déplacent à cause des combats et dans les grandes villes. Les conditions de vie se sont dégradées de façon drastique à cause de l'insécurité, également parce que l'économie va mal et que les familles sont disloquées. La mobilisation des hommes, les femmes se retrouvent seules en charge des enfants, des personnes âgées, la situation réellement est dramatique et j'en peux entièrement témoigner".Comment les ONG sur place réussissent à faire leur travail ?Les ONG que nous soutenons œuvrent avec énormément d'acharnement pour d'abord se rapprocher des zones les plus gravement touchées en apportant une aide alimentaire, en réhabilitant aussi vite que possible les lieux d'habitation parce qu'il fait très froid. Quand j'y étais il faisait déjà moins 8 la nuit donc évidemment quand des vitres sont cassées il faut pouvoir vite les réparer, apporter aussi une protection et un appui psychosocial parce que cette terreur constante que vivent les gens dans un pays en guerre affecte toutes les générations et malheureusement pour très longtemps donc les dons seront nécessaires sur le long terme."Vous évoquez une aide psychosociale, quel est justement l'état d'esprit des Ukrainiens après trois ans de guerre ?"Tout d'abord j'aimerais saluer leur courage et leur résilience parce que toutes les personnes avec lesquelles nous avons échangé démontraient non seulement une velléité de rester droit debout, de continuer à vivre quasi normalement malgré cette situation dramatique tout en faisant face effectivement à une incertitude très très forte aujourd'hui sur les perspectives de développement de ce conflit. Les ONG bien sûr sont tributaires de financement qui aujourd'hui ont été largement mis en cause. Nous sommes très préoccupés parce que cela aura des impacts immédiats sur l'aide apportée au quotidien mais également sur le long terme sur la capacité même du secteur humanitaire à faire face à des besoins qui sont en grande croissance. On est dans un paradoxe absolu, il y a de plus en plus de besoins humanitaires sur le terrain et on coupe les financements et on se retrouve dans des situations de devoir réduire les effectifs et couper dans les projets"Avec IA. 

Revue de presse Afrique
À la Une: dans Bukavu occupée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 3:51


Depuis dimanche, les rebelles du M23 occupent la capitale du Sud-Kivu dans l'est de la RDC. « La ville est tombée sans résistance, relate Jeune Afrique. Les soldats de l'armée congolaise et leurs alliés Wazalendo se sont repliés vendredi dernier, commettant parfois vols et pillages en quittant les lieux. Le lendemain, des éléments du M23, soutenus par l'armée rwandaise, pénétraient dans Bukavu, qui est donc officiellement tombée dimanche quand les colonnes rebelles sont entrées dans la ville de façon cérémonieuse. “Le M23 a soigné son entrée, observe Thierry, un membre de la société civile, interrogé par Jeune Afrique. Ils ont compris que les dégâts à Goma étaient très lourds et qu'ils étaient tenus pour responsables. Ils ont voulu s'assurer que tous les militaires congolais étaient partis, que la ville était réellement prise, sans plus personne pour réagir, avant de faire une entrée officielle“ ».Pour ce qui est du nombre de victimes, pointe Jeune Afrique : « les combats ont fait au moins 26 morts et 176 blessés, selon le Comité international de la Croix Rouge. Un bilan qui contraste avec celui de la bataille de Goma qui a duré plusieurs jours avec des combats en ville et qui ont fait près de 3000 morts. Les rues de la capitale provinciale du Nord-Kivu étaient jonchées de cadavres pendant plusieurs jours après les affrontements ».Désormais, relève encore Jeune Afrique, « les habitants de Bukavu se demandent quelles seront les conditions imposées par les nouveaux occupants. Quel type d'impôt sera prélevé ? Les ONG auront-elles un accès humanitaire ? Les occupants auront-ils les capacités d'administrer une ville de plus d'un million d'habitants tout en continuant à étendre leur emprise ? ».Exécutions sommaires…Sur le plan sécuritaire, le M23 est pointé du doigt par l'ONU… C'est ce que rapportent notamment le site MediaCongo ou encore le site de Radio Okapi : « le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, à travers sa porte-parole Ravina Shamdasani, dénonce les exécutions sommaires d'enfants à Bukavu par les rebelles du M23. Elle mentionne trois enfants tués dimanche dernier alors qu'ils collectaient des armes dans des sites abandonnés par l'armée congolaise. “Ils ont reçu l'ordre de déposer leurs armes. Ils ont refusé et ils ont été tués“, a-t-elle révélé. (…) Des exécutions sommaires sont par ailleurs signalées dans les provinces occupées du Kivu, le cas le plus récent étant celui d'un chanteur engagé Delkat Idengo, assassiné jeudi dernier à Goma. (…) Il venait tout juste de sortir un nouveau single, précise le site de Radio Okapi, intitulé “Bunduki za Kwetu“ (“Les armes de chez nous“), dans lequel il dénonçait la guerre et s'attaquait directement au groupe rebelle M23. (…) Pour sa part, le parti congolais au pouvoir à Kinshasa, l'UDPS, dénonce aussi la traque, le harcèlement et l'enlèvement de ses militants par l'armée rwandaise ».Plus d'un million et demi d'enfants privés d'école…Commentaire de L'Observateur Paalga au Burkina Faso : « en attendant un improbable cessez-le-feu, à chaque étape son lot de drames humanitaires, voire d'exactions. (…) Le glaive de la CPI, la Cour pénale internationale plane sur le M23 ».« Les cris des enfants noyés dans le vacarme des armes ! », dénonce de son côté WakatSéra. « Trois enfants tués par le M23 et des centaines de milliers brutalement sevrés d'éducation. Leurs écoles n'existant plus ou transformées en abris pour réfugiés, essayant d'échapper aux balles meurtrières d'une guerre à la fin encore incertaine. Ainsi livrés à la rue et devenus des proies faciles pour tous les vices, mais surtout des candidats prêts à grossir les rangs de l'un ou l'autre camp en conflit ».En effet, là c'est l'Unicef qui lance un cri d'alarme, rapporte le site congolais Actualité CD : « depuis le début de l'année, les violents affrontements ont entraîné la fermeture de plus de 2500 écoles et espaces d'apprentissage dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris ceux dans les camps de personnes déplacées. Entre les écoles fermées, endommagées, détruites ou transformées en abris, 795 000 enfants sont désormais privés d'éducation – c'est 300 000 de plus qu'en décembre. En incluant la province de l'Ituri, plus de 1 million 600 000 enfants dans l'est de la RDC sont actuellement déscolarisés ».

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À la Une: dans Bukavu occupée

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Depuis dimanche, les rebelles du M23 occupent la capitale du Sud-Kivu dans l'est de la RDC. « La ville est tombée sans résistance, relate Jeune Afrique. Les soldats de l'armée congolaise et leurs alliés Wazalendo se sont repliés vendredi dernier, commettant parfois vols et pillages en quittant les lieux. Le lendemain, des éléments du M23, soutenus par l'armée rwandaise, pénétraient dans Bukavu, qui est donc officiellement tombée dimanche quand les colonnes rebelles sont entrées dans la ville de façon cérémonieuse. “Le M23 a soigné son entrée, observe Thierry, un membre de la société civile, interrogé par Jeune Afrique. Ils ont compris que les dégâts à Goma étaient très lourds et qu'ils étaient tenus pour responsables. Ils ont voulu s'assurer que tous les militaires congolais étaient partis, que la ville était réellement prise, sans plus personne pour réagir, avant de faire une entrée officielle“ ».Pour ce qui est du nombre de victimes, pointe Jeune Afrique : « les combats ont fait au moins 26 morts et 176 blessés, selon le Comité international de la Croix Rouge. Un bilan qui contraste avec celui de la bataille de Goma qui a duré plusieurs jours avec des combats en ville et qui ont fait près de 3000 morts. Les rues de la capitale provinciale du Nord-Kivu étaient jonchées de cadavres pendant plusieurs jours après les affrontements ».Désormais, relève encore Jeune Afrique, « les habitants de Bukavu se demandent quelles seront les conditions imposées par les nouveaux occupants. Quel type d'impôt sera prélevé ? Les ONG auront-elles un accès humanitaire ? Les occupants auront-ils les capacités d'administrer une ville de plus d'un million d'habitants tout en continuant à étendre leur emprise ? ».Exécutions sommaires…Sur le plan sécuritaire, le M23 est pointé du doigt par l'ONU… C'est ce que rapportent notamment le site MediaCongo ou encore le site de Radio Okapi : « le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, à travers sa porte-parole Ravina Shamdasani, dénonce les exécutions sommaires d'enfants à Bukavu par les rebelles du M23. Elle mentionne trois enfants tués dimanche dernier alors qu'ils collectaient des armes dans des sites abandonnés par l'armée congolaise. “Ils ont reçu l'ordre de déposer leurs armes. Ils ont refusé et ils ont été tués“, a-t-elle révélé. (…) Des exécutions sommaires sont par ailleurs signalées dans les provinces occupées du Kivu, le cas le plus récent étant celui d'un chanteur engagé Delkat Idengo, assassiné jeudi dernier à Goma. (…) Il venait tout juste de sortir un nouveau single, précise le site de Radio Okapi, intitulé “Bunduki za Kwetu“ (“Les armes de chez nous“), dans lequel il dénonçait la guerre et s'attaquait directement au groupe rebelle M23. (…) Pour sa part, le parti congolais au pouvoir à Kinshasa, l'UDPS, dénonce aussi la traque, le harcèlement et l'enlèvement de ses militants par l'armée rwandaise ».Plus d'un million et demi d'enfants privés d'école…Commentaire de L'Observateur Paalga au Burkina Faso : « en attendant un improbable cessez-le-feu, à chaque étape son lot de drames humanitaires, voire d'exactions. (…) Le glaive de la CPI, la Cour pénale internationale plane sur le M23 ».« Les cris des enfants noyés dans le vacarme des armes ! », dénonce de son côté WakatSéra. « Trois enfants tués par le M23 et des centaines de milliers brutalement sevrés d'éducation. Leurs écoles n'existant plus ou transformées en abris pour réfugiés, essayant d'échapper aux balles meurtrières d'une guerre à la fin encore incertaine. Ainsi livrés à la rue et devenus des proies faciles pour tous les vices, mais surtout des candidats prêts à grossir les rangs de l'un ou l'autre camp en conflit ».En effet, là c'est l'Unicef qui lance un cri d'alarme, rapporte le site congolais Actualité CD : « depuis le début de l'année, les violents affrontements ont entraîné la fermeture de plus de 2500 écoles et espaces d'apprentissage dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris ceux dans les camps de personnes déplacées. Entre les écoles fermées, endommagées, détruites ou transformées en abris, 795 000 enfants sont désormais privés d'éducation – c'est 300 000 de plus qu'en décembre. En incluant la province de l'Ituri, plus de 1 million 600 000 enfants dans l'est de la RDC sont actuellement déscolarisés ».

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À la Une: Goma sous occupation…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 4:08


Quelques jours après leur offensive sur la capitale du Nord-Kivu, les rebelles du M23 « renforcent leur emprise sur la ville à travers des patrouilles et des fouilles de domiciles », c'est ce que pointe le porte-parole des Nations unies, dont les propos sont repris par le site congolais Actualité CD. « Des actes de pillage et l'occupation de résidences privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires – ce qui constitue une violation du droit humanitaire international », a-t-il poursuivi. Toujours selon les Nations unies, « la situation humanitaire dans la ville reste critique. Les morgues sont saturées et les établissements de santé dépassés par l'afflux de blessés, tandis que la population continue de dépendre de l'eau non traitée du lac Kivu, augmentant les risques de maladies. »D'après un dernier bilan fourni par OCHA, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, les combats ont fait au moins 3.000 morts.« Goma enterre ses morts dans l'anonymat, des centaines de corps mis en terre hier mardi », titre par ailleurs Actualité CD. C'est « la Croix-Rouge qui a procédé à ces inhumations, précise le site congolais. Contrairement aux cérémonies traditionnelles, ces enterrements se sont déroulés en l'absence des familles. Beaucoup de victimes sont en effet enterrées dans l'anonymat. Certaines dépouilles ont été conservées dans les morgues débordées de la ville, tandis que d'autres gisaient sur les routes depuis plusieurs jours, en plus exposées aux intempéries. La Croix-Rouge a dû accélérer le processus d'inhumation pour éviter une catastrophe sanitaire. »Les camps de déplacés se vident…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu se rendre aux abords de la ville. Il constate que « les populations, installées aux portes de Goma, quittent les camps où elles étaient venues se réfugier après le début de l'offensive rebelle lancée en 2021 », et ce sur ordre des rebelles du M23. Les déplacés doivent regagner leurs villages d'origine. Toutefois, « aucun accompagnement n'a été prévu par les nouvelles autorités, précise Le Monde Afrique. Les ONG et autres agences onusiennes, quant à elles, sont plongées comme tout le monde dans le flou d'un nouveau pouvoir encore évanescent. (…) Le Programme alimentaire mondial doit auparavant reconstituer ses stocks pillés aux trois quarts juste avant l'assaut final. »Avant-hier lundi, pointe encore Le Monde Afrique, « le M23 a unilatéralement annoncé un “cessez-le-feu“ prenant effet le lendemain “pour des raisons humanitaires“. Une déclaration qui laisse perplexe, commente le journal, tant les trêves annoncées ont été peu respectées depuis trois ans. »Arrogance d'un côté, aigreur de l'autre ?Sur le plan diplomatique, les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer ce week-end en Tanzanie lors d'un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe.Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, interrogé par le site Afrikarabia n'est guère optimiste… « Ces types de sommets sont organisés pour l'apparat, déclare-t-il. Les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou quand les dirigeants se rencontrent en privé. Dans la situation actuelle, la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses. Nous avons d'un côté, affirme encore Alphonse Maindo, l'arrogance des vainqueurs de Goma, et de l'autre, nous avons juste de l'aigreur et de la rancœur. Cela va demander un peu de temps et beaucoup de pressions internationales pour ramener les belligérants à la raison. »Un peu d'eau dans son vin…L'Observateur Paalga à Ouagadougou s'interroge : « la grande question est de savoir si le Rwandais Paul Kagamé et le Congolais Félix Tshisekedi effectueront le déplacement de Dar-es-Salaam, eux qui depuis bien longtemps maintenant ne parviennent plus à s'asseoir autour de la même table. Il faut pourtant qu'ils se parlent, s'exclame le quotidien burkinabé, même si leurs relations sont devenues tellement exécrables qu'on se demande ce qui pourrait bien en sortir. Kigali tient à ce que Kinshasa discute directement avec le M23, ce à quoi Tshisekedi ne veut pas se résoudre, arguant qu'il ne saurait justement parler à ceux qu'il considère comme des terroristes. Il faudra bien pourtant que de part et d'autre chacun des protagonistes mette un peu d'eau dans son vin, martèle encore L'Observateur Paalga, si on veut donner une chance à la paix. Pour le moment, on en est encore loin, même si les armes se sont tuent momentanément. »

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À la Une: Goma sous occupation…

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Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 4:08


Quelques jours après leur offensive sur la capitale du Nord-Kivu, les rebelles du M23 « renforcent leur emprise sur la ville à travers des patrouilles et des fouilles de domiciles », c'est ce que pointe le porte-parole des Nations unies, dont les propos sont repris par le site congolais Actualité CD. « Des actes de pillage et l'occupation de résidences privées par le groupe armé ont été signalés, ainsi que des tentatives de saisie de véhicules, y compris ceux appartenant à des organisations humanitaires – ce qui constitue une violation du droit humanitaire international », a-t-il poursuivi. Toujours selon les Nations unies, « la situation humanitaire dans la ville reste critique. Les morgues sont saturées et les établissements de santé dépassés par l'afflux de blessés, tandis que la population continue de dépendre de l'eau non traitée du lac Kivu, augmentant les risques de maladies. »D'après un dernier bilan fourni par OCHA, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, les combats ont fait au moins 3.000 morts.« Goma enterre ses morts dans l'anonymat, des centaines de corps mis en terre hier mardi », titre par ailleurs Actualité CD. C'est « la Croix-Rouge qui a procédé à ces inhumations, précise le site congolais. Contrairement aux cérémonies traditionnelles, ces enterrements se sont déroulés en l'absence des familles. Beaucoup de victimes sont en effet enterrées dans l'anonymat. Certaines dépouilles ont été conservées dans les morgues débordées de la ville, tandis que d'autres gisaient sur les routes depuis plusieurs jours, en plus exposées aux intempéries. La Croix-Rouge a dû accélérer le processus d'inhumation pour éviter une catastrophe sanitaire. »Les camps de déplacés se vident…L'envoyé spécial du Monde Afrique a pu se rendre aux abords de la ville. Il constate que « les populations, installées aux portes de Goma, quittent les camps où elles étaient venues se réfugier après le début de l'offensive rebelle lancée en 2021 », et ce sur ordre des rebelles du M23. Les déplacés doivent regagner leurs villages d'origine. Toutefois, « aucun accompagnement n'a été prévu par les nouvelles autorités, précise Le Monde Afrique. Les ONG et autres agences onusiennes, quant à elles, sont plongées comme tout le monde dans le flou d'un nouveau pouvoir encore évanescent. (…) Le Programme alimentaire mondial doit auparavant reconstituer ses stocks pillés aux trois quarts juste avant l'assaut final. »Avant-hier lundi, pointe encore Le Monde Afrique, « le M23 a unilatéralement annoncé un “cessez-le-feu“ prenant effet le lendemain “pour des raisons humanitaires“. Une déclaration qui laisse perplexe, commente le journal, tant les trêves annoncées ont été peu respectées depuis trois ans. »Arrogance d'un côté, aigreur de l'autre ?Sur le plan diplomatique, les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer ce week-end en Tanzanie lors d'un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe.Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l'université de Kisangani, interrogé par le site Afrikarabia n'est guère optimiste… « Ces types de sommets sont organisés pour l'apparat, déclare-t-il. Les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou quand les dirigeants se rencontrent en privé. Dans la situation actuelle, la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses. Nous avons d'un côté, affirme encore Alphonse Maindo, l'arrogance des vainqueurs de Goma, et de l'autre, nous avons juste de l'aigreur et de la rancœur. Cela va demander un peu de temps et beaucoup de pressions internationales pour ramener les belligérants à la raison. »Un peu d'eau dans son vin…L'Observateur Paalga à Ouagadougou s'interroge : « la grande question est de savoir si le Rwandais Paul Kagamé et le Congolais Félix Tshisekedi effectueront le déplacement de Dar-es-Salaam, eux qui depuis bien longtemps maintenant ne parviennent plus à s'asseoir autour de la même table. Il faut pourtant qu'ils se parlent, s'exclame le quotidien burkinabé, même si leurs relations sont devenues tellement exécrables qu'on se demande ce qui pourrait bien en sortir. Kigali tient à ce que Kinshasa discute directement avec le M23, ce à quoi Tshisekedi ne veut pas se résoudre, arguant qu'il ne saurait justement parler à ceux qu'il considère comme des terroristes. Il faudra bien pourtant que de part et d'autre chacun des protagonistes mette un peu d'eau dans son vin, martèle encore L'Observateur Paalga, si on veut donner une chance à la paix. Pour le moment, on en est encore loin, même si les armes se sont tuent momentanément. »

TOCSIN PODCAST
La Matinale Tocsin du 27/01 : Thierry Breton chez Bank of America : Les dessous de l'affaire ! Avec Virginie Joron et Guy de la Fortelle

TOCSIN PODCAST

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 126:19


Les matins
La cogestion des aires protégées par les États et les ONG en Afrique montre son efficacité

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 4:52


durée : 00:04:52 - Avec sciences - par : Alexandre Morales - Une publication dans la revue PNAS fait le point sur l'efficacité des nouvelles stratégies de gestion des aires protégées africaines : en partenariat de longue durée entre États et ONG.

Je pense donc j'agis
Après le cyclone Chido à Mayotte, l'importance de la mobilisation

Je pense donc j'agis

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 56:25


L'aide se met en place à Mayotte depuis le passage du cyclone Chido qui a dévasté 90 % de l'île en décembre 2024. Les ONG et associations, tout comme les particuliers, se mobilisent pour venir en aide aux Mahorais qui ont vécu un véritable traumatisme. Avec : - Cécile Coldefy, directrice développement & communication à Solidarités International - André Altmeyer, vice-directeur général de la fondation Apprentis d'Auteuil - Jérémy Crunchant, porte-parole de la Protection Civile

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Un tribunal met un coup de canif dans la neutralité du net

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 2:43


Aujourd'hui, on plonge dans le sujet brûlant de la neutralité du Net, un principe fondamental pour garantir un Internet égalitaire pour tous.Aux États-Unis, ce concept, également en cours en Europe et en France, vient de subir un sérieux revers.Une cour d'appel a aboli ce principe la semaine dernière, et cela pourrait bouleverser l'accès à Internet tel qu'on le connaît. Décryptons cela en trois points.Premier point donc, qu'est-ce que la neutralité du Net ?En termes simples, c'est l'idée que tous les contenus Internet doivent être traités de la même manière par les opérateurs de télécommunication.Concrètement, Orange ou SFR ne peuvent pas ralentir certains sites ni favoriser d'autres services. Ils sont tenus de transporter les données en fonction des performances techniques du réseau.Bref, ce principe assure que, peu importe votre connexion, vous accédez à vos vidéos YouTube aussi rapidement qu'à vos emails par exemple.Alors deuxième point, pourquoi cette décision a-t-elle été prise ?Une cour d'appel d'un État des Etats-Unis a jugé que l'agence fédérale des télécommunications des Etats-Unis, la FCC, n'avait pas l'autorité légale pour imposer ces règles aux fournisseurs d'accès Internet.C'est un coup dur pour l'administration Biden, qui avait réintroduit la neutralité du Net en début d'année après son abolition sous Donald Trump.Les juges ont aussi mis en avant une décision récente de la Cour suprême, limitant le pouvoir des agences fédérales.Enfin, troisième point, quelles sont les conséquences de cette décision ?Les ONG comme Public Knowledge craignent un vide juridique qui donnerait aux opérateurs télécoms un contrôle presque total sur notre accès à Internet.Imaginez : demain, votre fournisseur pourrait ralentir Netflix pour promouvoir son propre service de streaming. Les défenseurs de la neutralité appellent donc le Congrès américain à intervenir pour inscrire ce principe dans la loi.Mais les industriels des télécommunications, eux, voient dans cette décision une opportunité pour plus d'innovation et de concurrence.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : à Solino et Nazon, les habitants appellent à l'aide

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 3, 2024 30:00


La récente flambée de violences des gangs, réunis notamment au sein de la coalition « Vivre ensemble » se poursuit dans la capitale haïtienne. Tombés sous la coupe des gangs, les quartiers de Solino et Nazon ont été en grande partie évacués mais la tension y est encore vive, devant une police qui semble passive. On y déplore encore plusieurs victimes, tuées ou blessées par les gangs ou des balles perdues. Gotson Pierre le directeur de l'agence de presse Alterpresse évoque des « agents de police [qui] se contentent de rester à bord de leurs chars blindés et de tirer parfois sans arrêt pour dissuader les bandits armés ». Les habitants « appellent de tous leurs vœux à des opérations sérieuses et efficaces pour démanteler les réseaux criminels », explique notre confrère. Pendant ce temps, la situation sanitaire continue de se dégrader. Les hôpitaux ferment les uns après les autres, les déplacements massifs et la dégradation des conditions de vie rendent chaque jour plus difficile les soins. Les médecins interrogés par l'agence « craignent une explosion de maladies chroniques » mais aussi la propagation de maladies hautement contagieuses « comme la tuberculose qui pourrait prendre une proportion épidémique », selon le média qui a interrogé plusieurs soignants. Dans le chaos, la justice tente de se frayer un chemin. Trois membres du Conseil Présidentiel de Transition Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin sont convoqués par le juge d'instruction Benjamin Felismé dans le cadre de l'affaire de corruption à la BNC (Banque nationale de crédit). Ils sont appelés « à des dates différentes de ce mois de décembre », nous apprend le journal le Nouvelliste qui a parlé à des sources judiciaires anonymes. Convocation devant le juge d'instruction. Également convoqués d'après le quotidien haïtien, l'ancien président du Conseil d'administration de la BNC « qui avait accusé les trois membres du Conseil présidentiel d'avoir exigé 100 millions de gourdes pour son maintien à la tête de la Banque ». Les trois conseillers ont toujours clamé leur innocence, indique le journal, tout en contestant la compétence du juge compte tenu de leur statut de « présidents de la République ». Les critiques continuent jusque dans le camp démocrate après la grâce de Hunter BidenAux États-Unis, les critiques et commentaires continuent de pleuvoir sur l'administration sortante à la suite de la grâce accordée par Joe Biden à son fils Hunter, poursuivi dans des affaires de détention d'armes et de fraude fiscale. Au sein même du parti démocrate, on comprend la décision sur le plan personnel mais on s'inquiète des conséquences rapporte le Washington post. Le journal a donné la parole à plusieurs élus du camp présidentiel. pour certains, il s'agit d'un « usage abusif du pouvoir » pour d'autres un « précédent regrettable » qui « pourrait saper la confiance dans le système judiciaire tout en fournissant des munitions au président élu Donald Trump pour remanier ce système judiciaire ». Tout au long de son mandat, Joe Biden avait repoussé l'idée de gracier son propre fils, mais « il croit aussi que son fils a été politiquement ciblé et c'est pourquoi il a pris cette décision » rétorque la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre, citée dans The Hill. Trop de césariennes en Bolivie ?  En Bolivie, près d'un bébé sur deux naît aujourd'hui par césarienne [intervention chirurgicale pour extraire le nourrisson, ndlr]. C'est bien au-delà des recommandations de l'OMS, qui préconise un maximum de 15%. Des femmes qui craignent la douleur, des médecins qui ajustent leur emploi du temps, et une opération présentée comme plus sûre et plus pratique, autant d'arguments avancés par le corps médical afin de pousser les femmes à opter pour des césariennes, y compris lorsqu'elles sont « injustifiées ». À quel prix pour les femmes et la santé publique, se demande-t-on en Bolivie. « Quand j'ai commencé à m'informer, je me suis heurtée à un système médical qui vous pousse clairement à vous faire opérer sous différents arguments », raconte une ancienne patiente au micro de notre correspondante en Bolivie, Camille Bouju. « On m'a dit que mon bébé allait mourir, mais je ne suis pas sûre que c'était nécessaire, je me suis sentie un peu trompée », déplore une autre. Parfois, il est plus lucratif pour les médecins d'y avoir recours, lorsque le gouvernement prend en charge une partie de l'opération, qui possède aussi l'avantage d'être rapide et confortable pour de nombreuses femmes. Même si elle n'est pas sans risques. « Ils m'ont écrasé les côtes, depuis je ne peux plus porter de charges lourdes », témoigne ainsi Mireya, opérée il y a quatre ans. En Amérique latine, le nombre de césariennes connaît une hausse spectaculaire, à tel point que certains spécialistes parlent d'une véritable « épidémie ». Mort d'un manifestant anti-régime à Cuba Dans la presse cubaine en exil, c'est le visage de Manuel de Jesus Guillen Esplugas qui fait la Une. Le jeune homme de 30 ans est mort dans les geôles du régime castriste où il purgeait une peine de six ans de prison pour avoir filmé et diffusé des vidéos des marches antigouvernementales de juillet 2021. « Il est décédé samedi des suites des coups qu'il a reçus en prison », rapportent les ONG Justicia 11J  et Cuba Decide, dont il était l'un des animateurs. Pour le média Cubitanow, le jeune homme rejoint la longue liste des morts de prisonniers politiques. « Rien qu'au premier semestre de cette année, il y en a eu au moins 26 », selon l'ONG Cubalex citée par CiberCuba. Les ONG parlent d'assassinat et demandent une enquête indépendante et approfondie pour clarifier les circonstances du décès. « Les tribunaux avaient rejeté deux recours déposés par son avocat » rapporte le média 14ymedio. « Les conditions dans les prisons cubaines restent alarmantes, avec des preuves de torture, de traitements inhumains, et un manque cruel de soins médicaux », déplore encore les ONG citées par CiberCuba.    Le Journal de la PremièreEn Martinique, condamnation du leader du mouvement de contestation « contre la vie chère ». Rodrigue Petitot est condamné à une peine de 10 mois d'emprisonnement aménageable pour des faits de « menaces sur personne détentrice d'un mandat ». Une décision accueillie par des jets de bouteille et de cailloux, sur le palais de justice de Fort-de-France, hier soir, décrit Serge Massau de la Première. Le président du RPPRAC a dix jours pour faire appel.

Aujourd'hui l'économie
Les industriels européens du plastique prennent le virage du recyclable

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 27, 2024 3:08


Les discussions se poursuivent à Busan, en Corée du Sud, pour tenter d'aboutir sur un traité mondial contre la pollution plastique. 178 pays sont représentés, dont ceux de l'Union européenne (UE). L'occasion de décortiquer l'industrie européenne du secteur puisque l'UE fait partie des plus gros producteurs au monde. Décryptage. L'Union européenne (UE) a une double casquette quand on parle plastique. Celle de producteur et consommateur. L'année dernière, ce sont 54 millions de tonnes de plastique vierge qui ont été produites. Le plastique vierge correspond à des pastilles, des granulés, de la poudre, des flocons, bref de la matière plastique qui n'a pas été utilisée et qui n'a pas fait l'objet d'une transformation. C'est beaucoup, mais c'est en baisse puisque cette production a chuté de 8,3% par rapport à 2022. Les Européens pâtissent de la concurrence chinoise et américaine notamment. Une production mondiale en hausse Les industriels européens du secteur sont à contre-courant de la dynamique mondiale : +3,4% entre 2022 et 2023. Le plastique est partout. Si vous regardez autour de vous, vous n'aurez aucun mal à en voir. Et cette tendance le prouve : entre 1996 et 2016, l'utilisation du plastique a été multipliée par 20. Elle devrait encore doubler d'ici 2036. Cette consommation génère nécessairement des déchets. C'est d'ailleurs l'enjeu de ce sommet à Busan en Corée du Sud : plafonner la production pour limiter les déchets. Pour que les groupes européens tirent leur épingle du jeu, beaucoup misent sur le recyclage du plastique, pour produire précisément du plastique. À écouter aussiPlastique : peut-on réduire la production et la consommation ?Un véritable enjeu pour les industriels européens qui visent 65% de plastique circulaire sur le marché d'ici 2050, contre 13% aujourd'hui. Le directeur général France de Plastics Europe, l'association européenne des producteurs de plastique, se veut confiant : « Le plastique recyclé est certainement l'avenir du secteur. À l'horizon 2050, l'industrie européenne produira plus de plastique recyclé que de plastique d'origine fossile. C'est clairement l'avenir pour l'Europe, mais plus généralement pour le monde. C'est aussi une nécessité pour lutter contre la pollution plastique et éviter que les déchets plastiques se retrouvent dans l'environnement ».Mutation en coursLe secteur européen peut ainsi trouver son salut dans le recyclage de plastique. Déjà parce que les États membres sont incités à recycler davantage, même si tout n'est pas parfait. Les ONG de défense de l'environnement rappellent que le plastique, même recyclé, reste une source de pollution tant par sa production que par sa consommation. Mais depuis le 1ᵉʳ janvier 2021, une taxe plastique est appliquée sur le continent. C'est une sorte d'amende si les déchets d'emballages en plastique ne sont pas recyclés.  Pourtant, on le disait, les Européens peinent à faire face aux autres producteurs mondiaux de plastique vierge. Ce repositionnement dans le recyclable pourrait donc faire respirer le secteur qui emploie aujourd'hui plus d'un million et demi de personnes sur le continent. La Commission européenne l'encourage en tout cas, avec sa Circular Plastic Alliance. Le texte vise à stimuler le marché européen des plastiques recyclés, avec un objectif : en produire jusqu'à 10 millions de tonnes d'ici 2025. C'est demain, et les grands groupes du continent se disent confiants pour l'atteindre.À lire aussiPourquoi recycle-t-on si peu de plastique?

Reportage Afrique
Dans l'Extrême-Nord du Cameroun, des cas de malnutrition au camp d'Ouro-Dabang

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 2:14


Au Cameroun, les inondations dans la région de l'Extrême-Nord ont détruit des dizaines de milliers d'hectares de cultures et sinistré plus de 350 000 personnes ces derniers mois. Des sinistrés, regroupés dans des camps de recasement, comme celui d'Ouro-Dabang, près de Yagoua, sont aujourd'hui en proie à la malnutrition et aux maladies hydriques. Les ONG présentes tirent la sonnette d'alarme. De notre envoyé spécial à Yagoua,En cette période de l'année, il n'est pas rare de voir des enfants s'amuser au camp d'Ouro-Dabang, à Yagoua, dans l'Extrême-Nord du Cameroun, mais les adultes sinistrés, après les inondations et la pluie, redoutent désormais la maladie et la malnutrition. Assise devant sa tente, Marie est inquiète pour la santé de son bébé d'à peine un mois qu'elle porte dans ses bras : « J'ai accouché dans le camp, ça fait maintenant trois semaines. Je n'ai pas trouvé à manger. Je sens la faim aujourd'hui même. J'ai peur que mon enfant soit en train de souffrir de malnutrition. »C'est dans une clinique mobile, constituée d'une tente, de quelques chaises et de matériel médical, que les femmes du camp des sinistrés peuvent avoir quelques médicaments pour elles et leur enfant. Astou et sa fille de 11 mois sont en pleine consultation, alors qu'une trentaine de patients font la queue. « Je suis venue avec mon enfant parce qu'il a de la diarrhée et il a des éruptions cutanées, comme vous le voyez sur sa peau, montre-t-elle. Il chauffe aussi. C'est pourquoi je l'ai amené devant le docteur, dans l'espoir d'avoir des médicaments qui peuvent calmer l'enfant. »À lire aussiInondations: dans l'Extrême-Nord du Cameroun, les habitants de Yagoua privés d'un pont crucialMalnutrition, paludisme et infections respiratoires aiguësSelon les personnels de santé présents sur le camp, la plupart des enfants qui arrivent ici souffrent de maladies hydriques et la plupart présentent des signes de malnutrition. Liman Oumar, infirmier-chef, s'occupe des consultations pour le compte d'une ONG. « On fait le dépistage ici, il y a bon nombre de malnutritions et il y a aussi le suivi de la malnutrition. Il y a le paludisme qui est là et il y a les infections respiratoires aiguës chez les enfants, énumère-t-il. On voit en moyenne 30 à 50 personnes par jour. »Malgré les kits de toilettes remis récemment par le gouvernement, malgré l'apport des ONG qui ont bâti des latrines sur le site, les sinistrés vivent dans la promiscuité à Ouro-Dabang. Parfois, trois familles de plus de dix personnes partagent une même tente. Les sinistrés nourrissent le vœu d'être recasés sur place, dans des maisons plus dignes.À lire aussiCameroun: le bilan des inondations dans la région de l'Extrême-Nord

Revue de presse Afrique
À la Une: la commémoration du 1er novembre 1954 en Algérie

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 1, 2024 4:21


« C'était il y a tout juste 70 ans. Aux premières heures du 1er novembre 1954, raconte Afrik.com. L'Algérie, alors département français, bascule dans une ère nouvelle. Un appel au soulèvement parcourt le pays, marqué par une série d'attaques simultanées orchestrées par le FLN, le Front de libération nationale. L'insurrection, d'abord discrète, est le point de départ d'une guerre qui durera près de huit ans, et changera à jamais le destin de l'Algérie et de la France ». Une date anniversaire que le Matin d'Algérie, souligne, lui aussi : « Le 1er novembre 2024 marque le 70ème anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, un événement majeur qui a vu le peuple algérien s'élever contre l'oppression coloniale française. Cette date symbolise la quête de liberté et d'émancipation, nous poussant à interroger l'héritage de cette lutte et les responsabilités qui en découlent. »Bref, que reste-t-il de la révolution algérienne ?, se demande le Matin d'Algérie. « La mission de la génération de 1954 était claire : obtenir l'indépendance nationale et bâtir un État juste. Soixante-dix ans plus tard, il est crucial de se demander si cette mission a été accomplie ou trahie ». Visiblement, pour le Matin d'Algérie, il y a encore beaucoup à faire. Le quotidien estime ainsi que « la double légitimité du régime algérien, fondée à la fois sur la lutte contre le colonialisme et sur l'exploitation des ressources, a permis à une élite de justifier sa domination. Cependant, cette légitimité est aujourd'hui contestée par un peuple aspirant à une véritable démocratie et à la justice sociale ».Vieilles pétoiresUn anniversaire également salué par TSA, Tout sur l'Algérie, qui annonce pour aujourd'hui un défilé « grandiose » pour rendre hommage aux martyrs de la révolution. « C'est seulement le "deuxième défilé du genre", depuis l'arrivée au pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune, depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2019. Et pour organiser ce défilé, les autorités algériennes n'ont pas hésité à fermer plusieurs jours l'autoroute qui mène à l'aéroport et où aura lieu "la parade militaire ouverte au public". »Enfin, dans son éditorial, El Moudjahid salue « cette poignée d'hommes déterminés, sommairement entraînés et armés de quelques vieilles pétoires »(…) qui « déclenchèrent une révolution qui eut un retentissement mondial et fut un véritable détonateur, pour les pays encore opprimés. Le 1er novembre 2024 doit être un point de départ pour un nouveau chapitre de l'histoire algérienne, un chapitre où la voix du peuple, unie et forte, sera entendue et respectée ».Un doctorant français arrêté en TunisieÀ la Une, également, l'arrestation d'un chercheur français en Tunisie. Sa photo, celle d'un jeune homme blond qui sourit à l'objectif, est à la Une de Webdo Tunisie. Il s'appelle Vincent Dupont, « doctorant à l'Université Aix-Marseille et il a été arrêté le 19 octobre 2024, 10 jours après son arrivée en Tunisie ». Selon le site d'information, il effectuait des recherches sur « les trajectoires socio-professionnelles des personnes engagées lors de la révolution de 2011 ». « Le jour de son arrestation, poursuit Webdo Tunisie, il a été arrêté par la police, placé en garde à vue, puis présenté à la justice militaire. Les services diplomatiques français sont mobilisés ». « En attendant », précise le journal en ligne, « Vincent Dupont est accusé d'atteinte à la sûreté de l'État ».De son côté, le Courrier de l'Atlas a interrogé Vincent Geisser, directeur de l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans rattaché à l'université Aix-Marseille. Selon ce dernier, l'objet des recherches de Vincent Dupont « n'est pas un sujet politique lié aux dissidents ou opposants, ce n'est pas un sujet sécuritaire, c'est un sujet sociologique classique ». Selon le journaliste Benoît Delmas, spécialiste du Maghreb, cité par Webdo Tunisie « l'arrestation d'un citoyen français, non binational, sonne comme un avertissement pour les étrangers travaillant en Tunisie. Les ONG sont également dans le collimateur du pouvoir, surtout si elles perçoivent des subventions étrangères (…) poursuit le journaliste. Selon lui,« Tunis change de cap et se coupe peu à peu de l'Occident ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la commémoration du 1er novembre 1954 en Algérie

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 1, 2024 4:21


« C'était il y a tout juste 70 ans. Aux premières heures du 1er novembre 1954, raconte Afrik.com. L'Algérie, alors département français, bascule dans une ère nouvelle. Un appel au soulèvement parcourt le pays, marqué par une série d'attaques simultanées orchestrées par le FLN, le Front de libération nationale. L'insurrection, d'abord discrète, est le point de départ d'une guerre qui durera près de huit ans, et changera à jamais le destin de l'Algérie et de la France ». Une date anniversaire que le Matin d'Algérie, souligne, lui aussi : « Le 1er novembre 2024 marque le 70ème anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, un événement majeur qui a vu le peuple algérien s'élever contre l'oppression coloniale française. Cette date symbolise la quête de liberté et d'émancipation, nous poussant à interroger l'héritage de cette lutte et les responsabilités qui en découlent. »Bref, que reste-t-il de la révolution algérienne ?, se demande le Matin d'Algérie. « La mission de la génération de 1954 était claire : obtenir l'indépendance nationale et bâtir un État juste. Soixante-dix ans plus tard, il est crucial de se demander si cette mission a été accomplie ou trahie ». Visiblement, pour le Matin d'Algérie, il y a encore beaucoup à faire. Le quotidien estime ainsi que « la double légitimité du régime algérien, fondée à la fois sur la lutte contre le colonialisme et sur l'exploitation des ressources, a permis à une élite de justifier sa domination. Cependant, cette légitimité est aujourd'hui contestée par un peuple aspirant à une véritable démocratie et à la justice sociale ».Vieilles pétoiresUn anniversaire également salué par TSA, Tout sur l'Algérie, qui annonce pour aujourd'hui un défilé « grandiose » pour rendre hommage aux martyrs de la révolution. « C'est seulement le "deuxième défilé du genre", depuis l'arrivée au pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune, depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2019. Et pour organiser ce défilé, les autorités algériennes n'ont pas hésité à fermer plusieurs jours l'autoroute qui mène à l'aéroport et où aura lieu "la parade militaire ouverte au public". »Enfin, dans son éditorial, El Moudjahid salue « cette poignée d'hommes déterminés, sommairement entraînés et armés de quelques vieilles pétoires »(…) qui « déclenchèrent une révolution qui eut un retentissement mondial et fut un véritable détonateur, pour les pays encore opprimés. Le 1er novembre 2024 doit être un point de départ pour un nouveau chapitre de l'histoire algérienne, un chapitre où la voix du peuple, unie et forte, sera entendue et respectée ».Un doctorant français arrêté en TunisieÀ la Une, également, l'arrestation d'un chercheur français en Tunisie. Sa photo, celle d'un jeune homme blond qui sourit à l'objectif, est à la Une de Webdo Tunisie. Il s'appelle Vincent Dupont, « doctorant à l'Université Aix-Marseille et il a été arrêté le 19 octobre 2024, 10 jours après son arrivée en Tunisie ». Selon le site d'information, il effectuait des recherches sur « les trajectoires socio-professionnelles des personnes engagées lors de la révolution de 2011 ». « Le jour de son arrestation, poursuit Webdo Tunisie, il a été arrêté par la police, placé en garde à vue, puis présenté à la justice militaire. Les services diplomatiques français sont mobilisés ». « En attendant », précise le journal en ligne, « Vincent Dupont est accusé d'atteinte à la sûreté de l'État ».De son côté, le Courrier de l'Atlas a interrogé Vincent Geisser, directeur de l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans rattaché à l'université Aix-Marseille. Selon ce dernier, l'objet des recherches de Vincent Dupont « n'est pas un sujet politique lié aux dissidents ou opposants, ce n'est pas un sujet sécuritaire, c'est un sujet sociologique classique ». Selon le journaliste Benoît Delmas, spécialiste du Maghreb, cité par Webdo Tunisie « l'arrestation d'un citoyen français, non binational, sonne comme un avertissement pour les étrangers travaillant en Tunisie. Les ONG sont également dans le collimateur du pouvoir, surtout si elles perçoivent des subventions étrangères (…) poursuit le journaliste. Selon lui,« Tunis change de cap et se coupe peu à peu de l'Occident ».

Journal de l'Afrique
Guerre au Darfour : l'ONU prolonge l'embargo sur les armes

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 11, 2024 13:36


Le renouvellement de l'embargo sur les armes dans la région du Darfour, au Soudan, a été validé par le Conseil de sécurité de l'ONU avec un vote à l'unanimité. Les ONG espéraient toutefois l'extension de ces sanctions à l'ensemble du territoire. Le Soudan est en guerre depuis plus d'un an.

Accents d'Europe
Les migrants suspectés d'être des passeurs, acquittés en Grèce

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later May 21, 2024 19:30


C'était un procès très attendu, qui se tenait aujourd'hui (21 mai 2024) à Kalamata, au sud de la Grèce. Celui du naufrage de Pylos : en juin 2023, un bateau  parti de Libye avec 750 migrants à bord chavirait après l'arrivée des secours. Seules 104 personnes ont survécu. La justice a finalement abandonné les poursuites contre neuf Égyptiens soupçonnés d'être des passeurs. La justice s'et déclarée incompétente car ce naufrage a eu lieu dans les eaux internationales. À Kalamata, les explications de Joël Bronner. Juliette Gheerbrant On constate que le respect de l'obligation de secours en mer s'est dégradé : le naufrage de Cutro en février 2023 en témoigne, il a fait 94 morts dont de nombreux enfants. L'embarcation a été signalée par Frontex aux autorités italiennes, mais ces dernières ont jugé inutile d'intervenir elles ont déclaré que le bateau «ne présentait pas d'intérêt» ; l'agence Frontex qui ne cesse de grandir et dont le budget devrait atteindre un milliard d'euros dans quelques années, a uniquement vocation à surveiller les frontières extérieures et dans tous les cas n'intervient que sous la responsabilité d'un État.   Les ONG, elles, continuent en effet de dénoncer des entraves à leurs opérations en MéditerranéeLes ONG regrettent d'abord le fait que le pacte asile et migration n'a pas sanctuarisé leur travail ni mis en place de force de sauvetage européenne. Elles dénoncent aussi les effets de la loi Piantedosi du nom du ministre italien de l'Intérieur du gouvernement Meloni : les immobilisations de navires humanitaires se multiplient, les trajets s'allongent les navires doivent désormais remonter jusqu'au côtes nord du pays pour débarquer quelques dizaines de personnes secourues au large de la Tunisie ou de la Libye. Les ONG n'ont plus le droit de faire plusieurs opérations de secours à la suite. Davantage de munitions et plus vite pour l'UkraineÀ l'heure de la nouvelle offensive russe dans l'est de l'Ukraine, dans la région de Kharkiv, un nouvel appel du président Zelensky pour la livraison des systèmes de défense et des munitions. Le rapport de feu, entre l'Ukraine et la Russie, n'a jamais été aussi défavorable à Kiev de 1 à 10. L'Europe a lancé un programme ASAP pour soutenir la production de munitions en Europe qui devrait doubler l'année prochaine. En Pologne, Adrien Sarlat le gouvernement qui partage une des plus longues frontières européennes avec l'Ukraine, on a fait passer le budget de la Défense à 4% du PIB un record. On imagine que l'aide européenne est la bienvenue. Et c'est dans un autre pays d'Europe centrale qu'on s'active pour trouver des munitions de manière urgente pour l'Ukraine. Une vingtaine de pays se sont déjà engagés aux cotés de Prague pour acheter près de 800 000 obus, hors de l'Union européenne. Les explications de notre correspondant Alexis Rosenzweig. Enfin en Irlande du Nord, l'industriel français Thales a réactivé un ancien site une usine de missiles destinés à l'Ukraine. À Dublin, Clémence Penard.   Et à 20 jours des prochaines élections européennes, nous poursuivons en collaboration avec le site Enter nos portraits de jeunes électeurs européens. Aujourd'hui, la Polonaise Wiktoria Magnuszewska, 22 ans militante pour les droits LGBT.  Après 8 ans de pouvoir du parti populiste PIS, elle place de grands espoirs de changement dans le nouveau gouvernement de centre droit et l'Europe pour changer les choses.  

Accents d'Europe
Les migrants suspectés d'être des passeurs, acquittés en Grèce

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later May 21, 2024 19:30


C'était un procès très attendu, qui se tenait aujourd'hui (21 mai 2024) à Kalamata, au sud de la Grèce. Celui du naufrage de Pylos : en juin 2023, un bateau  parti de Libye avec 750 migrants à bord chavirait après l'arrivée des secours. Seules 104 personnes ont survécu. La justice a finalement abandonné les poursuites contre neuf Égyptiens soupçonnés d'être des passeurs. La justice s'et déclarée incompétente car ce naufrage a eu lieu dans les eaux internationales. À Kalamata, les explications de Joël Bronner. Juliette Gheerbrant On constate que le respect de l'obligation de secours en mer s'est dégradé : le naufrage de Cutro en février 2023 en témoigne, il a fait 94 morts dont de nombreux enfants. L'embarcation a été signalée par Frontex aux autorités italiennes, mais ces dernières ont jugé inutile d'intervenir elles ont déclaré que le bateau «ne présentait pas d'intérêt» ; l'agence Frontex qui ne cesse de grandir et dont le budget devrait atteindre un milliard d'euros dans quelques années, a uniquement vocation à surveiller les frontières extérieures et dans tous les cas n'intervient que sous la responsabilité d'un État.   Les ONG, elles, continuent en effet de dénoncer des entraves à leurs opérations en MéditerranéeLes ONG regrettent d'abord le fait que le pacte asile et migration n'a pas sanctuarisé leur travail ni mis en place de force de sauvetage européenne. Elles dénoncent aussi les effets de la loi Piantedosi du nom du ministre italien de l'Intérieur du gouvernement Meloni : les immobilisations de navires humanitaires se multiplient, les trajets s'allongent les navires doivent désormais remonter jusqu'au côtes nord du pays pour débarquer quelques dizaines de personnes secourues au large de la Tunisie ou de la Libye. Les ONG n'ont plus le droit de faire plusieurs opérations de secours à la suite. Davantage de munitions et plus vite pour l'UkraineÀ l'heure de la nouvelle offensive russe dans l'est de l'Ukraine, dans la région de Kharkiv, un nouvel appel du président Zelensky pour la livraison des systèmes de défense et des munitions. Le rapport de feu, entre l'Ukraine et la Russie, n'a jamais été aussi défavorable à Kiev de 1 à 10. L'Europe a lancé un programme ASAP pour soutenir la production de munitions en Europe qui devrait doubler l'année prochaine. En Pologne, Adrien Sarlat le gouvernement qui partage une des plus longues frontières européennes avec l'Ukraine, on a fait passer le budget de la Défense à 4% du PIB un record. On imagine que l'aide européenne est la bienvenue. Et c'est dans un autre pays d'Europe centrale qu'on s'active pour trouver des munitions de manière urgente pour l'Ukraine. Une vingtaine de pays se sont déjà engagés aux cotés de Prague pour acheter près de 800 000 obus, hors de l'Union européenne. Les explications de notre correspondant Alexis Rosenzweig. Enfin en Irlande du Nord, l'industriel français Thales a réactivé un ancien site une usine de missiles destinés à l'Ukraine. À Dublin, Clémence Penard.   Et à 20 jours des prochaines élections européennes, nous poursuivons en collaboration avec le site Enter nos portraits de jeunes électeurs européens. Aujourd'hui, la Polonaise Wiktoria Magnuszewska, 22 ans militante pour les droits LGBT.  Après 8 ans de pouvoir du parti populiste PIS, elle place de grands espoirs de changement dans le nouveau gouvernement de centre droit et l'Europe pour changer les choses.  

Débat du jour
Les JO vont-ils constituer une régression sociale ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Mar 26, 2024 29:30


« Depuis des semaines, la rumeur enfle selon laquelle des migrants seraient déplacés en province pour faire place nette à Paris en vue de l'accueil des Jeux Olympiques cet été ». La colère monte, relayée hier lundi (25 mars 2024) par le maire d'Orléans Serge Grouard. Les ONG dénoncent un « nettoyage social ». Les précaires au sens large s'apprêtent-ils à payer au prix fort l'organisation des prochains JO ? En témoigne la question de la réquisition des logements étudiants. Les JO vont-ils constituer un marqueur des inégalités ? Ce durcissement de la politique sociale est-il appelé à être pérennisé ? Pour en débattre :- M. Paul Alauzy, coordinateur veille sanitaire à Médecins du Monde et porte-parole du collectif Le revers de la médaille- Léa Filoche, adjointe à la Ville de Paris en charge des solidarités, de l'hébergement d'urgence et de la protection des réfugiés et de la lutte contre les inégalités- Melora Koepke, géographe, ancienne chercheuse à l'Université Paris Est Créteil.

Débat du jour
Les JO vont-ils constituer une régression sociale ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Mar 26, 2024 29:30


« Depuis des semaines, la rumeur enfle selon laquelle des migrants seraient déplacés en province pour faire place nette à Paris en vue de l'accueil des Jeux Olympiques cet été ». La colère monte, relayée hier lundi (25 mars 2024) par le maire d'Orléans Serge Grouard. Les ONG dénoncent un « nettoyage social ». Les précaires au sens large s'apprêtent-ils à payer au prix fort l'organisation des prochains JO ? En témoigne la question de la réquisition des logements étudiants. Les JO vont-ils constituer un marqueur des inégalités ? Ce durcissement de la politique sociale est-il appelé à être pérennisé ? Pour en débattre :- M. Paul Alauzy, coordinateur veille sanitaire à Médecins du Monde et porte-parole du collectif Le revers de la médaille- Léa Filoche, adjointe à la Ville de Paris en charge des solidarités, de l'hébergement d'urgence et de la protection des réfugiés et de la lutte contre les inégalités- Melora Koepke, géographe, ancienne chercheuse à l'Université Paris Est Créteil.

Les matins
60 migrants meurent de faim et de soif en Méditerranée, leurs appels à l'aide ont été ignorés selon les ONG

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 15, 2024 5:53


durée : 00:05:53 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Une soixantaine d'hommes, de femmes et d'enfants sont morts en Méditerranée, en tentant de rejoindre l'Europe depuis la Libye, selon les témoignages de 25 rescapés secourus par le navire-ambulance Ocean Viking. Ces migrants avaient lancé plusieurs appels de détresse, indique SOS Méditerranée.

Reportage International
Malaisie: les ONG craignent une augmentation des apatrides

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 15, 2024 2:30


En Malaisie, plusieurs ONG haussent le ton face au gouvernement. Les enfants apatrides pourraient perdre leurs droits (déjà restreints) en vue d'une modification de la loi malaisienne sur la citoyenneté. En cause : cinq amendements proposés à la Constitution fédérale qui devraient créer de nombreux cas d'apatridie. Les enfants abandonnés n'auront, en effet, plus droit à « la citoyenneté automatique », déjà complexe à obtenir. Si d'autres amendements proposés résoudront la question de la citoyenneté pour les enfants nés de mère malaisienne à l'étranger, le constat est sans appel : c'est une mesure régressive, dénoncent les ONG cette semaine. De notre correspondante à Kuala Lumpur,Née d'un père malaisien et d'une mère indonésienne, Mélissa, 21 ans, ne possède pas de carte d'identité. La jeune femme est née sur le territoire malaisien avant que le divorce de son père avec sa première épouse ne soit finalisé.Malgré son acte de naissance, elle est donc considérée comme apatride. Une lutte de tous les jours, témoigne-t-elle.« J'ai arrêté mes études, parce qu'en Malaisie, on a des diplômes spécifiques à passer, et je ne pouvais pas parce qu'on te demande de mettre ta carte d'identité sur la table d'examen. Mais je n'ai pas pu passer les examens, parce que je n'ai pas de carte d'identité ! Je ne peux même pas avoir un vrai travail… Avec ces amendements, ça va vraiment m'affecter, parce que j'ai à peine 21 ans, ça sera encore plus dur pour moi. »150 000 demandes de citoyenneté enregistréesAvec sa situation actuelle, Mélissa se heurte ainsi à l'impossibilité d'avancer dans sa vie active. Elle fait du porte-à-porte pour proposer des manucures.« Quand je dois me déplacer d'une maison à une autre, je prends des taxis, mais il y a souvent des barrages… Ils me posent beaucoup de questions, "où est votre carte d'identité ?" "Vous ne l'avez pas ?" "Vous savez que vous devez toujours l'avoir sur vous ?", alors je mens ! Parfois, je dis que je l'ai oubliée. Je dois trouver plein d'idées. Mais à la fin de la journée, je suis épuisée, parce qu'à certains moments, ils me demandent aussi de l'argent... »Fin août 2023, 150 000 demandes de citoyenneté étaient enregistrées. Si les amendements sont adoptés, ces demandeurs comme Mélissa pourraient ne plus pouvoir demander la citoyenneté.À écouter aussiMalaisie: Forest City, «ville fantôme» en mutation ?« La citoyenneté est une passerelle »Parmi les profils mis en difficulté par les amendements en question, il y a aussi les enfants apatrides adoptés par des parents malaisiens, ou encore les enfants abandonnés sans document prouvant leur nationalité.« Comme vous le savez, la citoyenneté est une passerelle : ça ouvre des portes à tous les autres droits », explique Suriani Kampe, présidente de l'ONG Family Frontiers Malaysia. « Et donc, si un enfant n'a pas de citoyenneté, il ne peut pas aller à l'école, avoir accès à la santé, à la mobilité, au droit de se marier par exemple, au droit de fonder une famille. Donc c'est extrêmement préoccupant que le gouvernement procède à quelque chose d'aussi imprudent que ces amendements », ajoute-t-elle. À ses côtés, Zaid Malek, porte-parole de l'ONG Lawyers For Liberty (« Les avocats pour la liberté »).« Ce sont des amendements cruels ! Il n'y a pas d'autre mot à utiliser. Pourquoi est-ce qu'on est en train de punir les enfants ? Les apatrides sont déjà privés de leurs droits à l'éducation, à la santé, par exemple. C'est le gouvernement derrière cette loi, c'est le gouvernement qui a présenté ce projet de loi au Conseil », martèle Zaid Malek. « On lutte contre cette problématique depuis trop longtemps. Et au regard de ces amendements spécifiques, on a constamment déclaré et demandé pourquoi ils étaient cruels. On ne peut pas plaider l'ignorance, ici ! »Et selon l'avocat, ces amendements réduiraient les enfants à une existence en marge de la société.

Les matins
Albanie : la cour constitutionnelle valide un accord migratoire avec l'Italie, décrié par les ONG et la gauche

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 30, 2024 6:02


durée : 00:06:02 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La cour constitutionnelle albanaise a approuvé, lundi, un projet d'accord migratoire avec l'Italie prévoyant la construction en Albanie de deux centres d'accueil pour les migrants secourus dans les eaux italiennes. Un projet de "solidarité" pour les autorités albanaises, "nuisible" pour les ONG.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Anticor, Sherpa et Transparency France pressent le pouvoir de revenir sur son refus de délivrer son agrément à Anticor, et lui demandent de cesser d'entraver leur action. Un article de Michel Deléan publié mercredi 17 janvier 2024, lu par Jeremy Zylberberg.

Le journal de 18h00
Après le veto des Etats-Unis à un cessez-le-feu à Gaza, les ONG dénoncent la "complicité" américaine

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Dec 9, 2023 10:50


durée : 00:10:50 - Journal de 18h - Hier soir, les Etats-Unis ont opposé leur veto à une proposition de résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza. Pour Médecins Sans Frontières, ce blocage rend les Etats-Unis "complices du massacre en cours".

Les journaux de France Culture
Après le veto des États-Unis à un cessez-le-feu à Gaza, les ONG dénoncent la "complicité" américaine

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 9, 2023 10:50


durée : 00:10:50 - Journal de 18h - Hier soir, les États-Unis ont opposé leur veto à une proposition de résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza. Pour Médecins Sans Frontières, ce blocage rend les États-Unis "complices du massacre en cours".

Le journal de 18h00
L'armée israélienne engagée dans une guerre urbaine sans merci à Gaza

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Dec 7, 2023 21:08


durée : 00:21:08 - Journal de 18h - De violents combats opposent ce soir les soldats israéliens aux hommes du Hamas dans les deux principales villes de l'enclave palestinienne, Gaza et Khan Younès. Les ONG dénoncent une situation humanitaire au bord de la rupture.

Les journaux de France Culture
L'armée israélienne engagée dans une guerre urbaine sans merci à Gaza

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 7, 2023 21:08


durée : 00:21:08 - Journal de 18h - De violents combats opposent ce soir les soldats israéliens aux hommes du Hamas dans les deux principales villes de l'enclave palestinienne, Gaza et Khan Younès. Les ONG dénoncent une situation humanitaire au bord de la rupture.

C dans l'air
La 1ère partie - Gaza : jusqu'où ira Netanyahu ? - 05/12/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 5, 2023 59:22


C dans l'air du 5 décembre 2023 - Gaza : jusqu'où ira Netanyahu ? Après des semaines de combat contre le Hamas dans le nord de Gaza, et une trêve fragile de sept jours qui a permis la libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens, la guerre a repris et l'armée israélienne intensifie ce mardi son déploiement dans le sud du territoire, faisant craindre un "scénario encore plus infernal" pour les civils, selon les Nations unies. Khan Younes, ville où ont été déplacés un grand nombre de Palestiniens du nord, est désormais la cible de Tsahal. Les ONG humanitaires ne cachent plus leur désespoir face à la situation dans la bande de Gaza. la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), arrivée sur place lundi, a dénoncé les souffrances "intolérables" de la population et l'échec moral de la communauté internationale. Un message qu'elle a souhaité transmettre elle-même dans une rare prise de parole de l'institution d'aide humanitaire. Sur le front diplomatique, les condamnations se multiplient. L'émir du Qatar, qui a joué un rôle majeur dans l'accord de trêve qui a expiré vendredi dernier, a jugé "honteux pour la communauté internationale de laisser ce crime odieux se poursuivre depuis près de deux mois, avec des massacres systématiques et délibérés de civils innocents, notamment des femmes et des enfants". Le président de la République Emmanuel Macron, a appelé samedi une nouvelle fois à un "cessez-le-feu durable" et a demandé à Israël de mieux préciser ses buts de guerre, car, selon lui, éradiquer le Hamas pourrait prendre dix ans. Surtout le principal allié de l'Etat hébreux, les Etats-Unis critiquent la stratégie israélienne dans le sud de Gaza. Ce week-end les principaux membres de l'Administration Biden ont explicitement demandé aux Israéliens de faire plus d'efforts pour limiter le nombre de victimes civiles. Des mises en garde formulées après que le Secrétaire d'État Anthony Blinken se trouvait en Israël à la veille de la reprise des combats, pour inciter Benjamin Netanyahu à changer de stratégie afin de protéger les civils. Mais pour l'heure, Israël a choisi de ne pas l'écouter. Benjamin Netanyahu répète vouloir continuer la guerre jusqu'à ce que "tous ses objectifs soient atteints" alors que son procès pour corruption a repris ce mardi, environ deux mois après sa suspension due à l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre. En chute libre dans les sondages depuis ce fiasco, le Premier ministre israélien s'est aussi mis à dos les familles des otages toujours détenus par le Hamas et une partie du pays en laissant l'armée attaquer le sud de Gaza. NOS EXPERTS : - Général Christophe GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales - Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem - Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, spécialiste des enjeux internationaux

Cultures monde
Le blues des humanitaires 2/4 : Aide aux migrants : les ONG mises hors-la-loi

Cultures monde

Play Episode Listen Later Oct 3, 2023 58:42


durée : 00:58:42 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En dépit du nombre grandissant de migrants tentant de gagner les côtes italiennes, l'Italie a adopté une loi entravant les sauvetages en mer des ONG. Un texte révélateur des tensions opposant le gouvernement Meloni et les humanitaires aussi bien en Méditerranée que devant les tribunaux. - invités : Michael Bunel Photojournaliste lauréat d'une bourse du ministère de la Culture pilotée par la BNF; Marta Esperti; Dorota Dakowska

C dans l'air
Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France - 11/09/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 11, 2023 58:42


C dans l'air du 11 septembre - Séisme au Maroc : l'aide s'organise... sans la France LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales - AXELLE DAVEZAC - Directrice générale - Fondation de France - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - SLIMANE ZHEGHIDOUR - Journaliste Franco-algérien La course contre la montre est lancée au Maroc pour sauver des survivants sous les décombres et secourir les rescapés du séisme qui se retrouvent sans eau et sans abri. Dans le pays, les besoins sont d'autant plus grands que l'on approche de l'épicentre du tremblement de terre au sud-ouest de Marrakech. Une zone dévastée où des villages sont à terre, les routes coupées et souvent impraticables. Selon un bilan provisoire qui s'alourdit d'heure en heure, plus de 2 400 morts ont été découverts et les blessés ne cessent d'affluer. Face à l'ampleur de la catastrophe, de nombreux marocains se sont rués dans les hôpitaux pour donner du sang pour les victimes. Les besoins d'aide humanitaire sont immenses, même si le royaume n'a toujours pas officiellement lancé d'appel à l'aide internationale. Le régime a tout de même annoncé dimanche avoir accepté l'aide de quatre pays : l'Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis. La France a immédiatement proposé ses services samedi et a assuré, par la voix d'Emmanuel Macron, que le pays était prêt à intervenir "quand les autorités le jugeront utiles", avec des moyens de recherche et de sauvetage, qui seraient prêts à partir. Néanmoins, le Maroc n'a pas, encore, répondu favorablement à l'offre d'aide. Officiellement, Rabat entend évaluer minutieusement les besoins sur le terrain. Mais, dans un contexte de relations très dégradées depuis deux ans entre la France et le Maroc, cette "priorisation" suscite beaucoup de questions. De fait, avec cette non-réponse marocaine, certaines associations humanitaires françaises se retrouvent donc bloquées. Les ONG les plus importantes comme Médecins du Monde ou la Sécurité civile n'ont pu envoyer ni bénévoles, ni avions, ni matériels pour l'instant. En revanche, certaines équipes, au compte-gouttes, ont pu rejoindre le Maroc comme Médecins sans Frontières (MSF) qui a dépêché quatre personnes pour évaluer les besoins dans les hôpitaux. Une équipe de secouristes de Nice, spécialisée dans les recherches cynotechniques serait également sur place. Plusieurs associations expliquent que le Maroc pourrait choisir de prendre son temps pour identifier les besoins, afin de permettre une bonne coordination des secours, plutôt que de lancer comme la Turquie en février dernier un appel général et voir des centaines d'associations se rendre dans le pays, non sans une certaine confusion. Alors quelle est la situation au Maroc quarante-huit heures après le séisme ? Comment les secours s'organisent-ils ? Pourquoi les relations diplomatiques entre Rabat et Paris sont-elles particulièrement tendues depuis deux ans ? Et pourquoi la main tendue par l'Algérie au Maroc, a-t-elle une valeur spéciale après le drame ? Le ministère algérien des Affaires étrangères a proposé d'envoyer en urgence des secouristes de la protection civile et annoncé samedi la réouverture de son espace aérien, fermé depuis septembre 2021. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Journal de l'Afrique
État d'urgence en Éthiopie : les ONG dénoncent des exactions contre les civils

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 15, 2023 13:34


Les députés éthiopiens ont approuvé l'état d'urgence en Amhara. Il avait été décrété au début du mois d'août en raison des combats entre l'armée fédérale et des milices nationalistes dans cette région. Au moins 26 personnes ont été tuées dimanche dans une frappe aérienne.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Les ONG alertent sur les crimes commis au Darfour

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 9, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la guerre en Ukraine et sur les performances des sélections marocaines en football. Soudan : les forces de Hemedti responsables de crimes au Darfour L'ONG Human Rights Watch a appelé l'ONU à agir contre les exactions des Forces de soutien rapides (FSR) dans le Darfour. Quelle est la nature de ces crimes ? Pourquoi ces forces armées sont-elles actives dans cette région ?  Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : la Russie cible les ports du Danube et d'Odessa À travers plusieurs opérations, l'armée russe a ciblé des ports ukrainiens et détruit près de 50 000 tonnes de blé. Pour quelles raisons la Russie multiplie-t-elle les frappes sur ces infrastructures ? Les alliés occidentaux de Kiev pourraient-ils fournir des armements de défense pour protéger ces ports ? Guerre en Ukraine : percée russe dans la région de Koupiansk La Russie a réussi une percée de trois kilomètres au nord-est de l'Ukraine. Comment expliquer le succès de l'offensive russe dans cette région ? La Russie peut-elle poursuivre durablement cette opération ? Quel pourrait être l'impact de cette progression sur la contre-offensive ukrainienne ? Avec Ulrich Bounat, chercheur associé à Open diplomacy, spécialiste de l'Europe centrale et orientale, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? (Éditions du Cygne).  Football : le secret des sélections marocaines L'équipe féminine du Maroc a perdu 4-0 contre la France après sa qualification historique en huitièmes de finale. Quelles ont été les faiblesses du Maroc dans ce match ? Cette qualification survient 6 mois après les succès des Lions de l'Atlas en Coupe du Monde. Comment expliquer les performances du football marocain ces derniers temps ?  Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI.   

Maintenant, vous savez
Que sont les pesticides propres, qui inquiètent les ONG environnementales ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jul 28, 2023 4:10


Considérés comme une part importante de l'avenir de l'agriculture, les “pesticides propres” font face à de vives critiques. Un rapport publié en juin 2023 par l'association Pollinis dénonce ces nouveaux produits, qui pourraient avoir un impact négatif sur les insectes pollinisateurs comme les abeilles ou les fourmis par exemple. Ils assurent le transport du pollen de 80 % des plantes à fleurs selon le Muséum d'histoire naturelle. Dans un article du journal l'Humanité, on affirme que plus du tiers de nos habitudes alimentaires dépendent des insectes pollinisateurs. Quel est le fonctionnement des pesticides propres ? Pourquoi font-ils polémique ? Y a-t-il une chance que les pesticides propres soient commercialisés en France ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le label zéro résidu de pesticides ? À quoi ressemble l'agriculture de demain ? Qu'est-ce que l'agriculture numérique ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Reportage International
Malaisie: la crainte d'une augmentation d'enfants apatrides inquiète gravement les ONG

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 2:48


En juin 2023, le gouvernement a annoncé son intention de réformer la Constitution pour mettre fin à la reconnaissance systématique des orphelins comme citoyens en Malaisie. Si cette volonté de modification de la Constitution est à l'heure actuelle étudiée par les autorités, des ONG et activistes appellent à la plus grande prudence et à faire marche arrière pour ces enfants mineurs vulnérables à toutes formes de violences. De notre correspondante à Kuala Lumpur,C'est une possibilité qui fait craindre le pire. Hartini Zainudin, activiste, défend depuis plus de 30 ans en Malaisie, les droits des enfants marginalisés. Et la perspective d'une modification de la Constitution pour mettre fin à la reconnaissance systématique des orphelins comme citoyens, la fait grincer des dents…« Être apatride signifie que tu n'existes pas légalement, tu n'as pas de passeport, tu ne peux pas travailler. En fait, tu n'existes pas, tout simplement. Dans d'autres pays d'Asie du Sud Est, on les appelle "les enfants de la poussière". Ils se déplacent comme de la poussière, parce que tu ne les vois pas. En Malaisie, on les appelle les enfants invisibles. En tant qu'activiste, et qu'être humain, j'ai un gros problème avec ce qui est en train de se passer. Nier le droit à la citoyenneté d'un enfant, ça veut dire que tu nies son futur et que tu les condamnes à une vie où ils ne prospéreront pas. Et tant pis pour les enfants qui font l'objet de trafic, ou qui sont vendus, tant pis pour les parents malaisiens qui veulent des enfants, et qui veulent adopter des enfants sans nationalité. Vous leur rendez la vie encore plus difficile, mais pourquoi ? »« Il y a des ventes de bébés en ligne »Les ONG réclament depuis des années un comptage précis des orphelins dans le pays. Il y a en Malaisie 15 orphelinats avec une capacité d'accueil limité. Environ 1 500 enfants sont concernés. L'État sous-traite aussi avec des orphelinats privés. Et le problème c'est que des orphelinats privés et non enregistrés existent également et profitent des enfants. Une modification de la Constitution pour mettre fin à la reconnaissance systématique des orphelins comme citoyens, aggraverait davantage la situation, explique, Sophie Lemière, fondatrice de l'ONG World Wonderers (WoW) en Malaisie :« Cette situation signifie que les orphelinats, avec la connivence de l'État malaisien sont générateurs de l'apatridie des orphelins, une situation complètement absurde, en contradiction non seulement avec la Constitution fédérale de Malaisie, mais aussi avec les accords internationaux signés avec la Malaisie, notamment la Convention des droits de l'enfant, précise l'activiste. L'État malaisien parce qu'il refuse d'appliquer ces lois crée des poches de pauvreté, une communauté extrêmement vulnérable, s'inquiète la fondatrice de l'ONG. On parle d'enfants mineurs qui vont grandir dans les limbes juridiques, sociales de la Malaisie, sans identité, sans protection, sans statut et donc particulièrement vulnérables à toutes formes de violences institutionnelles puisque l'État lui-même en commet. Mais on parle aussi de trafic, de réseau de prostitution, de travail forcé pour les enfants, notamment dans les plantations de vente d'enfants, il y a des ventes de bébés en ligne, etc. »Et les ONG et activistes en Malaisie disent regarder de près les discussions autour des orphelins dans le pays.À lire aussiMalaisie: des ONG demandent plus d'effort en matière de liberté d'expression

Forum - La 1ere
Les ONG inquiètes de livraisons de bombes à sous-munitions à l'Ukraine: débat entre Daniel Suda Lang et Stéphane Siohan

Forum - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 8, 2023 10:25


Débat entre Daniel Suda Lang, directeur de Handicap International Suisse, et Stéphane Siohan, correspondant RTS à Kiev.

Journal de l'Afrique
Massacre de Karma : Ouagadougou met en garde contre les "terroristes en habit de soldats"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 4, 2023 14:46


Le directeur de la justice militaire du Burkina Faso, le magistrat et colonel François Yameogo, a reconnu que "136 corps" avaient été inhumés la semaine dernière à Karma dans le nord du pays après un massacre perpétré par des hommes en uniformes militaires, selon des témoignages. Les ONG "pointent du doigt la responsabilité" de l'armée burkinabè "dans les meurtres" et le procureur de Ouahigouya a ouvert une enquête "en vue d'"élucider" les faits et "interpeller toutes les personnes impliquées".

IMPACT POSITIF - les solutions existent
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Surfrider Foundation Europe

IMPACT POSITIF - les solutions existent

Play Episode Listen Later Apr 9, 2023 9:21


En janvier, trois ONG ont assigné Danone en justice pour non-respect de son devoir de vigilance. Une procédure inédite. C'est Surfrider Foundation Europe qui est à l'initiative avec Zero Waste France et ClientEarth. Danone est accusée de ne pas en faire assez en matière de déplastification. Entretien avec le porte-parole de Surfrider Foundation Europe. Selon les chiffres du groupe agroalimentaire, Danone a consommé plus de plastique en 2021 qu'en 2020. Si le groupe affirme qu'elle fait beaucoup en termes de recyclage, ces ONG lui rétorquent que le recyclage n'est pas la solution. En effet, seuls 9% des déchets sont recyclés dans le monde. Et ce n'est pas parce qu'une bouteille est en plastique recyclé qu'elle ne se retrouvera pas également au fond des océans. Selon Surfirder, il faut aller vers plus de réemploi, et vers la fin programmée du plastique en le remplaçant par du verre par exemple. Et ce sont précisément les grands groupes comme Danone qui ont le pouvoir d‘impulser des changements. « Si les entreprises ne prennent pas le pas pour aider les consommateurs à changer eux-mêmes leur consommation, qui le fera ? », interroge Lionel Cheylus. Les ONG attaquent de plus en plus les grands groupes mais aussi l'Etat quand elles estiment qu'elles ne sont pas à la hauteur de leur mission. Des ONG qui ont besoin de nouveaux modes d'action pour faire respecter la législation. Surfrider est en première ligne, en pointe dans la lutte pour la protection des océans depuis plus de 30 ans. L'ONG est notamment pionnière en matière de collecte des déchets, une façon de documenter cette pollution et d'alimenter une base de données. Une façon aussi de sensibiliser.

Le Nouvel Esprit Public
Iran : la rue contre les mollahs / Francophonie : qu'en reste-t-il ? / n°273 / 27 novembre 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 27, 2022 63:24


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 novembre 2022.Avec cette semaine :Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.IRAN : LA RUE CONTRE LES MOLLAHSNées de l'arrestation par la police des mœurs, puis de la mort en cellule de Mahsa Amini, une jeune femme kurde de vingt-deux ans, accusée de porter une coiffure inappropriée, les manifestations s'amplifient continument depuis le 16 septembre Le président Ebrahim Raissï, tient une ligne de confrontation avec une société iranienne de plus en plus en colère, tandis qu'un certain nombre de ressortissants occidentaux ont été arrêtés comme otages. La répression a fait au moins 326 morts, dont 43 enfants. D'après la justice iranienne, plus de 2.000 personnes ont été inculpées pour leur participation au mouvement. Les ONG étrangères estiment que jusqu'à 15.000 Iraniens ont été arrêtés. Les slogans des manifestants vont du rôle de la police des mœurs aux restrictions sociales en vigueur en passant par des revendications économiques et le manque de représentativité politique. On constate une forme de convergence des doléances des contestataires. Contrairement aux manifestations antérieures en Iran, celles-ci ne comportent aucun slogan religieux. Personne ne demande de réforme du système islamique. La devise des manifestants, « Femme, vie, liberté », dénonce la dictature en place dans le pays et demande un changement de régime. Dans un sondage de juin 2020 conduit par l'institut Gamaanet, cité en août 2020 par Iran International, une chaîne de télévision par satellite persanophone installée à Londres, 73 % des personnes interrogées se disaient opposées à l'obligation du port du hidjab, et 26 % seulement indiquaient croire en l'imam Mahdi, dont le retour à la fin des temps est pourtant un élément central du chiisme contemporain. Parmi les 61 % de sondés issus d'une famille religieuse, 60 % déclaraient ne pas faire la prière. Alors que l'Iran est l'un des pays les mieux dotés du monde en richesses naturelles, plus de la moitié de sa population vit sous le seuil de pauvreté.Après avoir longtemps mis en avant le principe « ni Est ni Ouest » pour affirmer son indépendance vis-à-vis tant de l'URSS que des Etats-Unis, l'Iran a clairement basculé du côté de la Russie. La coopération entre les deux pays s'est scellée en 2015, quand ils ont joint leurs efforts pour sauver de l'effondrement le régime de Bachar al-Assad en Syrie. La guerre d'Ukraine est en train de devenir un nouveau théâtre de collaboration entre les deux pays. En plus de fournir « des centaines », de drones à l'armée russe, selon le département de la défense américaine, Téhéran serait aussi prêt à livrer des missiles sol-sol après un accord conclu le 8 octobre avec Moscou, selon le Washington Post et l'agence Reuters. Pendant ce temps, l'Iran est en train d'atteindre le seuil nucléaire. Le 22 novembre, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé, que l'Iran avait commencé à produire de l'uranium enrichi à 60 % dans son usine de Fordo. Cette nouvelle entorse à ses engagements, décidée après une résolution critique adoptée le jeudi 17 novembre à l'AIEA, intervient alors que les négociations initiées en avril 2021 à Vienne pour ranimer l'accord international de 2015 sur le programme nucléaire iranien sont au point mort.***FRANCOPHONIE : QU'EN RESTE-T-IL ?Le 18ème sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s'est tenu le week-end dernier à Djerba, en Tunisie. Chaque année, le 20 mars est célébré comme la Journée internationale de la Francophonie et le sommet de la Francophonie réunit ses membres tous les deux ans. Après deux reports, le premier en 2020 du fait de la pandémie de Covid-19, le second en 2021 en raison de la crise politique que le président tunisien Kaïs Saïed a provoquée en s'octroyant l'essentiel des pouvoirs exécutifs, la tenue à Djerba du sommet de la Francophonie est une victoire diplomatique pour le chef de l'Etat tunisien. Ce sommet a célébré - avec donc deux ans de retard - les 50 ans d'une organisation de 88 membres dont la Tunisie fut l'un des pays fondateurs sous son président Habib Bourguiba, aux côtés du Sénégalais Léopold Sedar Senghor, du Nigérien Hamani Diori et du Cambodgien Norodom Sihanouk.Le français est la cinquième langue la plus parlée au monde avec 321 millions de locuteurs, appelés à devenir 750 millions en 2050, grâce à la croissance démographique de l'Afrique. Quelque 36% de francophones vivent en Europe et plus de 54% en Afrique. Avec 21 membres à sa création en 1970, l'OIF compte aujourd'hui 54 pays membres de plein droit, sept membres associés et 27 observateurs. À l'origine, la Francophonie était tournée vers la culture et la diffusion de la langue française. Mais depuis quelques années, elle se voit aussi comme un espace économique. Depuis le dernier sommet en 2018 à Erevan, en Arménie, le monde francophone n'a pas été épargné : le Liban est en plein naufrage économique, Haïti a vu son président Jovenel Moïse assassiné à son domicile en 2021, le Tchad a lui aussi perdu son chef de l'Etat, Idriss Déby, tué au combat la même année avant que son fils lui succède. Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso sont désormais dirigés par des militaires arrivés au pouvoir après un coup d'Etat. Ils n'ont en conséquence pas été invités au sommet. Du fait du différend entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, le président de la RDC, Felix Tshisekedi, a préféré rester dans son pays et son Premier ministre a refusé de poser sur la photo de famille à côté du président rwandais Paul Kagame. Autre sujet de préoccupation : l'Ukraine.La secrétaire générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie, de nationalité rwandaise Louise Mushikiwabo a été élue pour un deuxième mandat. Le prochain grand rendez-vous de la famille francophone en France aura lieu en 2024 dans la toute nouvelle Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts, lieu symbolique où François Ier signa en 1539 la célèbre ordonnance qui imposait pour la première fois le français dans les actes officiels plutôt que le latin.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.