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durée : 00:57:36 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alors que certains États fédéraux tentent de prendre des mesures pour l'environnement et la transition écologique, l'administration Trump, avec sa politique climatosceptique assumée, souhaite contrer ces initiatives locales qui entraverait la prérogative de l'État fédéral en matière énergétique. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Jean-Daniel Collomb Professeur d'études américaines à l'Université Grenoble Alpes; Michael Stambolis-Ruhstorfer Sociologue et maître de conférences en études du monde anglophone à l'université de Toulouse; Ivan Bruneau Maître de conférence en science politique à l'université Lyon II
Le Journal en français facile du mercredi 28 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bi8i.A
Une nouvelle charge de l'administration Trump contre les universités et contre les étudiants étrangers aux États-Unis. Le traitement des demandes de visas est suspendu, plus aucun rendez-vous ne peut être pris dans les consulats ou les ambassades, le temps de vérifier tout ce qui se trouve sur leurs réseaux sociaux. Des centaines d'étudiants ont vu leurs visas supprimés, tandis que des étudiants en situation régulière sur le sol américain ayant participé à des manifestations pro-palestiniennes ont été arrêtés et menacés d'expulsion. Entretien avec Gabriel Solans, chercheur en civilisation américaine à l'Université Paris Cité.
Tous les jours à 5h50, Arthur Asquin, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC.
Parce que… c'est l'épisode 0x589! Shameless plug 03 au 05 juin 2025 - Infosecurity Europe 27 et 29 juin 2025 - LeHACK 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Le Dr. Benoit Desjardins est radiologiste à l'Université de Montréal depuis mai 2023, après avoir passé 35 ans aux États-Unis. Expert mondial dans trois domaines distincts - l'imagerie médicale, la cybersécurité et l'intelligence artificielle - il a notamment travaillé comme consultant pour le FBI et siège dans d'importants comités de cybersécurité aux États-Unis. Son parcours multidisciplinaire lui permet d'apporter une perspective unique sur les enjeux de sécurité informatique dans le milieu médical. L'ampleur des cyberattaques dans le secteur médical Aux États-Unis, les cyberattaques contre les établissements de santé augmentent de façon exponentielle depuis 2009. Plus de 6600 brèches de sécurité touchant au moins 500 dossiers médicaux ont été documentées. La plus importante, survenue l'an dernier contre Change Healthcare, a affecté 190 millions de dossiers médicaux et touché plus de 2000 hôpitaux et 400 000 professionnels de la santé. Selon le Dr. Desjardins, environ 94% des hôpitaux américains ont été victimes de cyberattaques, et les 6% restants ignorent probablement qu'ils ont été compromis. En réalité, tous les établissements de santé sont constamment ciblés. Différences entre les systèmes canadien et américain Le système de santé canadien, particulièrement au Québec, est moins ciblé pour plusieurs raisons: Le contrôle gouvernemental offre une meilleure protection Les établissements disposent de moins de ressources financières pour payer des rançons Ils sont donc des cibles moins attrayantes pour les cybercriminels À l'inverse, aux États-Unis: Les hôpitaux fonctionnent comme des entreprises indépendantes Ils réalisent des profits importants mais opèrent avec des marges bénéficiaires minces Ils sont moins bien défendus et plus susceptibles de payer des rançons Les conséquences d'une cyberattaque pour un hôpital américain Une attaque par rançongiciel peut entraîner trois niveaux de conséquences: Perte de fonctionnalité pouvant durer plusieurs semaines, occasionnant des pertes financières de 150 à 200 millions de dollars Pénalités gouvernementales pour non-protection des données (5 à 100 millions de dollars) Recours collectifs pouvant coûter des centaines de millions supplémentaires Face à ces risques, payer une rançon de quelques millions devient souvent l'option la plus économique. Évolution des stratégies d'attaque Les cybercriminels sont passés du “single dipping” (simple demande de rançon) au “double dipping” et même au “triple dipping”: Double dipping: vol de données + chiffrement du système, avec menace de publier les données volées Triple dipping: vol, chiffrement ET modification des données médicales, avec menace de ne pas révéler quelles données ont été altérées La modification de données médicales est particulièrement dangereuse car elle peut affecter directement les soins aux patients et potentiellement mettre des vies en danger. La triade CIA en cybersécurité médicale La protection des données médicales repose sur trois piliers: Confidentialité: protection contre les fuites de données Intégrité: garantie que les données n'ont pas été modifiées Disponibilité: assurance de l'accès aux données quand nécessaire Le Dr. Desjardins cite plusieurs recherches inquiétantes, notamment: Des chercheurs israéliens ayant modifié des images radiologiques pour ajouter ou retirer des nodules pulmonaires, trompant 95% des radiologistes Des recherches montrant la possibilité d'inclure des malwares dans les en-têtes d'images médicales Des démonstrations d'interception et modification de données de laboratoire Ces atteintes à l'intégrité sont particulièrement sournoises car difficiles à détecter et potentiellement mortelles si elles mènent à des traitements inappropriés. Vulnérabilités des appareils médicaux connectés Les appareils médicaux connectés présentent des vulnérabilités spécifiques: Les pacemakers et pompes à insuline ont été prouvés comme étant piratables à distance Les appareils plus anciens n'ont pas été conçus avec la cybersécurité en considération Les contraintes de taille limitent l'ajout de mesures de sécurité robustes Mesures de protection et évolution des pratiques Face à ces menaces, plusieurs initiatives sont mises en place: Exigence d'un “Software Bill of Materials” (SBOM) par la FDA pour documenter tous les composants logiciels Implémentation de défenses multicouches suivant les standards NIST Compartimentalisation et segmentation des réseaux hospitaliers Protection renforcée des appareils médicaux par authentification et protocoles sécurisés Formation des employés contre le phishing, principale cause de brèches Le Dr. Desjardins souligne que le Québec est relativement bien protégé grâce à l'implication gouvernementale. Contrairement aux États-Unis, lorsqu'un hôpital québécois est attaqué, des équipes gouvernementales interviennent pour soutenir la défense. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Benoit Desjardins Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Cybereco
Chine/États-Unis: la pause des tarifs fait exploser les marchés boursiers. Un décret du président des États-Unis est attendu à 9h. Le pape Léon XIV a fait sa première conférence de presse ce matin. Ne laissez pas votre cellulaire sans surveillance… Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
A l'occasion de ses 100 premiers jours à la Maison blanche, Donald Trump s'est exprimé sur le site de la prestigieuse revue The Atlantic, qui avait reçu par erreur les plans d'attaque américains au Yémen, au mois de mars dernier – ce qui avait soulevé un scandale. Trump affiche un ego indémontable. Mais à l'heure de ce premier bilan, quels sont les résultats réels de la mandature Trump ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le journaliste Sébastien Lévi revient, au micro de Yael Bornstein, sur les débuts tumultueux de l'administration Trump, marqués par le désordre et les polémiques à Washington.See omnystudio.com/listener for privacy information.
La contestation à l'égard de l'administration Trump monte dans le pays et ailleurs dans le monde. Cependant, l'opposition politique aux États-Unis est étonnamment inaudible : où sont passés les démocrates ? Le parti est-il encore sonné de sa défaite à l'élection présidentielle ? Pourquoi les démocrates sont-ils si silencieux ? Peuvent-ils se relancer jusqu'à se retrouver à la tête de la fronde anti-Donald Trump ? Pour en débattre : - Mathieu Bonzom, maître de conférences en Études nord-américaines à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne- Clara Sébastiani, doctorante en Sciences politiques américaines à l'Université Paris Cité/LARCA- Marie Assaf, docteure en Sciences politiques à l'École des Hautes études en Sciences sociales.
La contestation à l'égard de l'administration Trump monte dans le pays et ailleurs dans le monde. Cependant, l'opposition politique aux États-Unis est étonnamment inaudible : où sont passés les démocrates ? Le parti est-il encore sonné de sa défaite à l'élection présidentielle ? Pourquoi les démocrates sont-ils si silencieux ? Peuvent-ils se relancer jusqu'à se retrouver à la tête de la fronde anti-Donald Trump ? Pour en débattre : - Mathieu Bonzom, maître de conférences en Études nord-américaines à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne- Clara Sébastiani, doctorante en Sciences politiques américaines à l'Université Paris Cité/LARCA- Marie Assaf, docteure en Sciences politiques à l'École des Hautes études en Sciences sociales.
Cibles de propos haineux et mensongers de Donald Trump durant la campagne électorale, les Haïtiens de la ville de Springfield craignent, depuis l'arrivée au pouvoir du président américain, d'être expulsés. Le président des États-Unis a déclaré vouloir annuler plusieurs statuts de protection des réfugiés, notamment le statut de protection temporaire dont plus de 500 000 Haïtiens peuvent bénéficier. Donald Trump veut y mettre un terme dès la fin du mois et la justice a bloqué la mesure temporairement. Une incertitude insupportable pour les Haïtiens de Springfield que notre reporter Edward Maille a rencontrés. « Nous sommes tous inquiets. On nous a annoncé qu'on pouvait être arrêtés à tout moment, même au travail », témoigne l'un d'entre eux au micro de notre correspondant aux États-Unis. En Haïti, crise humanitaire concernant les migrants expulsés de la République Dominicaine et les déplacés internesLe sort de ceux qui sont installés en République dominicaine est de plus en plus difficile et les expulsions de plus en plus nombreuses. Le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) a recensé plus de 45 000 retours vers Haïti pour le seul mois de mars, dont près de 9 600 refoulements, écrit le Nouvelliste.Beaucoup de ressortissants haïtiens établis en République dominicaine, même souffrants, ne se rendent plus à l'hôpital pour éviter d'être rapatriés. Car les hôpitaux dominicains exigent désormais un document d'identité et une preuve de résidence pour accéder aux soins. Les femmes haïtiennes enceintes sont particulièrement ciblées, explique le Listin Diario, journal dominicain.Le Nouvelliste alerte aussi sur le sort des déplacés internes, au nombre de 51 000 en deux semaines seulement, entre mi-mars et fin mars, dans les villes de mirebalais et de Saut d'Eau après les violentes attaques armées du groupe Viv Ansanm. Le nombre de déplacés ne cesse d'augmenter et « les sites actuellement occupés par les déplacés n'offrent aucun cadre de vie décent à ces occupants », entre « insalubrité » et « promiscuité », note le Nouvelliste. Canada : à l'approche des élections, la question des relations avec les États-UnisCe sont les derniers jours de campagne électorale. L'actuel Premier ministre, également candidat, Mark Carney est donné favori, notamment parce qu'il est jugé le plus à même de tenir tête à Donald Trump dans le bras de fer commercial sur la question délicate des droits de douane entre les deux pays. Notre envoyée spéciale Marine de La Moissonnière, à Windsor, la capitale de l'automobile au Canada juste en face de Detroit, a rencontré un travailleur transfrontalier.Comme souvent lors des élections canadiennes, le Québec concentre l'attention des candidats. La province francophone « s'annonce comme un champ de bataille clé » pouvant avoir « une influence significative » sur le scrutin, écrit Le Globe and Mail. Le candidat et actuel Premier ministre Mark Carney, du parti Libéral, a donc passé sa journée hier au Québec où il a incité les électeurs à ne pas voter pour le parti indépendantiste québécois.Pour Mark Carney, « le Québec a besoin de représentants au gouvernement pour influencer les décisions importantes ». Les sociaux démocrates, indépendantistes, du Bloc Québécois seraient donc un mauvais choix, face aux discussions économiques et sur la souveraineté canadienne à venir avec Donald Trump, explique le Globe and Mail.Et le Bloc Québécois est en difficulté dans sa province même si Le Journal de Montréal note un sursaut du Bloc Québécois, « après avoir peiné à s'adapter dans une campagne conditionnée par la tempête Trump et une montée sans précédent de patriotisme à travers le pays ». Reportage : au Mexique, un programme pour aider les agriculteurs Au Mexique, gros plan sur un programme social et environnemental destiné aux agriculteurs les plus pauvres : l'État leur fournit une aide financière en échange de laquelle ils s'engagent à replanter des arbres. La présidente du Mexique envisage de l'étendre maintenant ailleurs dans le monde. Écoutez le reportage de notre correspondante Marine Lebègue à Mexico. Aux États-Unis, des feux de forêts ravagent des forêts du sud du New JerseyLe New York Times publie des vidéos, prises du ciel... on y voit les flammes oranges, de plusieurs mètres de haut, dévorer une vaste pinède sous une épaisse fumée grise. Le feu a débuté dans une « zone anormalement sèche » cette année, précise le journal new yorkais.Le bilan s'élève à plus de 3 400 hectares en feux et 3 000 habitants évacués hier même si certains habitants peuvent déjà rentrer chez eux. Aucune victime n'est à déplorer, d'après le média local NJ.com. Mardi soir (22 avril 2025), le feu était contenu à 10%.
Suicide d'un dirigeant: le ministre de l'Éducation déclenche une enquête. Nouvelle audience aujourd'hui dans une affaire qui passionne les Américains: le meurtre des parents des frères Menendez. DISCUSSION CRIME ET SOCIÉTÉ avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de QuébecorPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:15:15 - Journal de 8 h - Les droits de douanes de 10% décrétés par Donald Trump mercredi entrent en vigueur ce samedi. Une guerre commerciale déclarée à la planète entière. L'objectif de ces taxes est de rendre l'Amérique plus riche, affirme le président américain.
Aux États-Unis, les taxes douanières « réciproques » voulues par Donald Trump sont entrées en vigueur le 2 avril 2025. Elles s'ajoutent à d'autres droits de douanes déjà en vigueur visant notamment le Canada, la Chine et le Mexique. Le président américain assure que ces mesures vont booster l'économie de son pays, mais en réalité, les industriels, les commerçants, les consommateurs s'inquiètent. Certaines petites entreprises payent déjà le prix de ces dispositifs, qu'elles répercutent sur leurs prix de vente. De notre correspondante à New-York,« C'est très difficile de prévoir quoi que ce soit » : Annie Bassin l'avoue, cela fait plusieurs semaines qu'elle vit avec la peur au ventre, inquiète de devoir mettre la clé sous la porte. Avec son mari néerlandais, cette New-Yorkaise est à la tête d'une petite entreprise de huit employés, lancée il y a huit ans. Le couple fabrique et vend une boisson bio à base de gingembre dont il vante les bienfaits pour la santé. Mais depuis que Donald Trump a imposé des taxes douanières, les bouteilles qu'ils importent de Chine leur coûtent plus cher. « On avait déjà eu 25% de taxes douanières en 2016, et là, c'est 20% de plus ! »Fabriquer leurs bouteilles aux États-Unis leur coûterait trois fois plus. Alors, pour faire face à cette situation, Annie et son mari Allard van Hoorn ont dû faire des choix difficiles : « Malheureusement, on va licencier 80% de notre staff. C'est triste, mais c'était devenu irresponsable de continuer sur le même modèle. C'est trop risqué. » Pour Annie, « c'est très dur, parce que ce n'est pas juste de la théorie, la vie de ces gens est affectée ».Changer de stratégieUne situation d'autant plus difficile que depuis sa création, la petite entreprise ne cessait de prospérer et réalisait un chiffre d'affaires annuel d'un million de dollars. Des revenus en baisse depuis l'élection, selon Annie, car les Américains font plus attention à leurs dépenses. La politique de Donald Trump a tout chamboulé : « Les taxes douanières, ce n'est pas génial, mais au moins, on sait à quoi on a affaire et on peut s'adapter. Mais l'imprévisibilité, les changements de politique toutes les cinq minutes... C'est quasiment impossible de gérer un business dans ces conditions. Au moindre souci, nous sommes vulnérables. »Alors, pour sauver leur entreprise, Annie et Allard ont décidé de changer de formule. Ils ferment leurs locaux et confient l'emballage et l'expédition de leurs produits aux États-Unis à une autre société. Et surtout, ils ont décidé de s'expatrier. « C'est crucial pour nous d'être flexibles, de serrer les dents pour survivre, explique la commerçante. C'est compliqué de rester ici. On est fiers de ce qu'on a construit et on est certains de pouvoir refaire la même chose dans un environnement plus sain. »Tout en gardant sa branche américaine, le couple mise désormais sur le marché européen. Ils comptent ouvrir une autre petite entreprise de production de boissons à base de gingembre en Grande-Bretagne, puis au Portugal. Avec, peut-être, un retour aux États-Unis dans quatre ans.À lire aussiLes producteurs européens de vins et spiritueux inquiets face à la bataille des taxes
durée : 00:15:15 - Journal de 8 h - Les droits de douanes de 10% décrétés par Donald Trump mercredi entrent en vigueur ce samedi. Une guerre commerciale déclarée à la planète entière. L'objectif de ces taxes est de rendre l'Amérique plus riche, affirme le président américain.
durée : 00:15:15 - Journal de 8 h - Les droits de douanes de 10% décrétés par Donald Trump mercredi entrent en vigueur ce samedi. Une guerre commerciale déclarée à la planète entière. L'objectif de ces taxes est de rendre l'Amérique plus riche, affirme le président américain.
durée : 00:13:41 - Les informés de l'éco - Tous les samedis, deux économistes débattent des sujets qui marquent l'actualité économique et sociale.
Aux États-Unis, les taxes douanières « réciproques » voulues par Donald Trump sont entrées en vigueur le 2 avril 2025. Elles s'ajoutent à d'autres droits de douanes déjà en vigueur visant notamment le Canada, la Chine et le Mexique. Le président américain assure que ces mesures vont booster l'économie de son pays, mais en réalité, les industriels, les commerçants, les consommateurs s'inquiètent. Certaines petites entreprises payent déjà le prix de ces dispositifs, qu'elles répercutent sur leurs prix de vente. De notre correspondante à New-York,« C'est très difficile de prévoir quoi que ce soit » : Annie Bassin l'avoue, cela fait plusieurs semaines qu'elle vit avec la peur au ventre, inquiète de devoir mettre la clé sous la porte. Avec son mari néerlandais, cette New-Yorkaise est à la tête d'une petite entreprise de huit employés, lancée il y a huit ans. Le couple fabrique et vend une boisson bio à base de gingembre dont il vante les bienfaits pour la santé. Mais depuis que Donald Trump a imposé des taxes douanières, les bouteilles qu'ils importent de Chine leur coûtent plus cher. « On avait déjà eu 25% de taxes douanières en 2016, et là, c'est 20% de plus ! »Fabriquer leurs bouteilles aux États-Unis leur coûterait trois fois plus. Alors, pour faire face à cette situation, Annie et son mari Allard van Hoorn ont dû faire des choix difficiles : « Malheureusement, on va licencier 80% de notre staff. C'est triste, mais c'était devenu irresponsable de continuer sur le même modèle. C'est trop risqué. » Pour Annie, « c'est très dur, parce que ce n'est pas juste de la théorie, la vie de ces gens est affectée ».Changer de stratégieUne situation d'autant plus difficile que depuis sa création, la petite entreprise ne cessait de prospérer et réalisait un chiffre d'affaires annuel d'un million de dollars. Des revenus en baisse depuis l'élection, selon Annie, car les Américains font plus attention à leurs dépenses. La politique de Donald Trump a tout chamboulé : « Les taxes douanières, ce n'est pas génial, mais au moins, on sait à quoi on a affaire et on peut s'adapter. Mais l'imprévisibilité, les changements de politique toutes les cinq minutes... C'est quasiment impossible de gérer un business dans ces conditions. Au moindre souci, nous sommes vulnérables. »Alors, pour sauver leur entreprise, Annie et Allard ont décidé de changer de formule. Ils ferment leurs locaux et confient l'emballage et l'expédition de leurs produits aux États-Unis à une autre société. Et surtout, ils ont décidé de s'expatrier. « C'est crucial pour nous d'être flexibles, de serrer les dents pour survivre, explique la commerçante. C'est compliqué de rester ici. On est fiers de ce qu'on a construit et on est certains de pouvoir refaire la même chose dans un environnement plus sain. »Tout en gardant sa branche américaine, le couple mise désormais sur le marché européen. Ils comptent ouvrir une autre petite entreprise de production de boissons à base de gingembre en Grande-Bretagne, puis au Portugal. Avec, peut-être, un retour aux États-Unis dans quatre ans.À lire aussiLes producteurs européens de vins et spiritueux inquiets face à la bataille des taxes
Aux États-Unis, la hausse des droits de douane suscite des craintes d'inflation renforcée. Une enquête de l'Université de Michigan révèle une chute de 11% du moral des consommateurs en mars, atteignant son niveau le plus bas depuis 2022. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le réalisateur Émile Gaudreault parle de son processus créatif derrière le film « Menteuse » | Avec Héma-Québec, on peut donner de la naissance jusqu’à la mort! | Une humoriste ira faire des blagues sur Donald Trump aux États-Unis | Les jeunes et les fautes d'orthographe… Dans cet épisode intégral du 4 avril, en entrevue : Émile Gaudreault, réalisateur, auteur et scénariste. Claire Pouly, directrice de comptes chez Sid Lee. Anne Roumanoff, humoriste et comédienne. Une production QUB Avril 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:02:31 - Le grand format - Les États-Unis vont imposer dès mercredi prochain des droits de douane majorés de 25% sur les voitures fabriquées à l'étranger. Donald Trump dit vouloir relancer la production sur le sol américain. Mais en attendant, les prix des voitures risquent de flamber aux États-Unis. Reportage à Atlanta.
En juin 2017, Ashley Loring Heavyrunner, jeune Amérindienne de 20 ans, disparaît de la réserve des Blackfeet, dans le Montana, ce grand État du nord-ouest des États-Unis, connu à la fois pour ses montagnes rocheuses et ses grandes plaines. C'est aussi la terre ancestrale des Indiens Blackfeet dont est originaire Ashley Loring Heavyrunner. Sa disparition est loin d'être un fait divers anecdotique. Les États-Unis comptent seulement 2% d'Amérindiens, mais ils sont souvent surreprésentés dans les statistiques sur la violence. Au moins 90% des femmes amérindiennes ont été victimes de violences dans leur vie et une femme « native » disparait toutes les huit heures. La disparition d'Ashley Loring Heavyrunner n'est donc pas un cas isolé, mais bien un symptôme d'un mal plus grand qui parcourt les plaines américaines.Cette émission est une rediffusion du du 19 décembre 2024.Avec : Anaïs Renevier, journaliste, autrice du livre La disparue de la réserve Blackfeet (Society, 2024).Un focus de Pascale Guericolas, correspondante de RFI à Québec.En fin d'émission, la chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. Le blogueur wallon Tanguy Wera alerte sur la pollution de l'air due aux voitures. Thélyson Orélien, blogueur haïtien, déplore la criminalité à Port-au-Prince. Et Renaud Dossavi, blogueur togolais, voudrait que les Africains aient leur propre représentation du Père Noël. Programmation musicale :► Samian - Sauvage ► WizKid & Brent Faiyaz - Piece of My Heart.
En juin 2017, Ashley Loring Heavyrunner, jeune Amérindienne de 20 ans, disparaît de la réserve des Blackfeet, dans le Montana, ce grand État du nord-ouest des États-Unis, connu à la fois pour ses montagnes rocheuses et ses grandes plaines. C'est aussi la terre ancestrale des Indiens Blackfeet dont est originaire Ashley Loring Heavyrunner. Sa disparition est loin d'être un fait divers anecdotique. Les États-Unis comptent seulement 2% d'Amérindiens, mais ils sont souvent surreprésentés dans les statistiques sur la violence. Au moins 90% des femmes amérindiennes ont été victimes de violences dans leur vie et une femme « native » disparait toutes les huit heures. La disparition d'Ashley Loring Heavyrunner n'est donc pas un cas isolé, mais bien un symptôme d'un mal plus grand qui parcourt les plaines américaines.Cette émission est une rediffusion du du 19 décembre 2024.Avec : Anaïs Renevier, journaliste, autrice du livre La disparue de la réserve Blackfeet (Society, 2024).Un focus de Pascale Guericolas, correspondante de RFI à Québec.En fin d'émission, la chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. Le blogueur wallon Tanguy Wera alerte sur la pollution de l'air due aux voitures. Thélyson Orélien, blogueur haïtien, déplore la criminalité à Port-au-Prince. Et Renaud Dossavi, blogueur togolais, voudrait que les Africains aient leur propre représentation du Père Noël. Programmation musicale :► Samian - Sauvage ► WizKid & Brent Faiyaz - Piece of My Heart.
Avec Donald Trump, quel avenir pour l'éducation aux États-Unis ? Pendant sa campagne, le futur président affirmait vouloir diminuer les financements pour le ministère de l'Éducation, ou même fermer ce ministère. C'est chose faite depuis jeudi 20 mars : le président américain a signé un décret destiné à supprimer le département fédéral de l'Éducation. Des propos critiqués par des enseignants et leurs syndicats – la plus grande partie de la profession vote démocrate –, mais pas tous. Certains professeurs se réjouissent de l'arrivée à la Maison Blanche du républicain. De notre correspondant à Atlanta,Le groupe d'amis, presque tous des enseignants, est réuni dans un bar pour un jeu de culture générale. Steve, 39 ans, enseigne les sciences au lycée dans un quartier populaire. Il avait voté pour Joe Biden, il y a quatre ans, mais a décidé de soutenir Donald Trump à la dernière élection :« Je trouve que ce qu'a fait le pays avec ce ministère est terrible pour les élèves en général, car je pense qu'il y a des endroits où l'argent fédéral pourrait être mieux dépensé pour améliorer les écoles. Mais la façon dont ils le font, en essayant d'avoir les mêmes standards pour tous les élèves dans chaque État, est irréaliste. Chaque État devrait s'en occuper, car ils comprennent mieux les besoins de leurs élèves et de leurs districts. »Un avis partagé par Curt, 72 ans. Cheveux brossés en arrière, le professeur de physique se réjouit aussi du discours de Donald Trump contre l'enseignement de sujets liés au genre, aux personnes LGBTQ+ ou aux minorités :« Ce qui se passe avec l'éducation, depuis des années et pendant la dernière présidence, devient de plus en plus ''woke'' au lieu de se préoccuper de ce qui est le mieux pour l'enfant, pour son apprentissage et qu'il réussisse dans la vie. Quand j'étais enfant en primaire, ma seule inquiétude était d'apporter une pomme au professeur, d'apprendre à lire et de profiter de ma journée à l'école. »À lire aussiDonald Trump démantèle le département de l'Éducation: «On fait sauter un garde-fou»« Le comté a plus d'influence »Mike, 42 ans, bonnet enfoncé sur la tête, enseigne à l'école primaire dans des classes pour élèves en difficulté. Il préfère ne pas dire pour qui il a voté, mais il ne pense pas voir de changement avec Donald Trump : « Je ne sais pas s'il pourra améliorer l'école. Il y aura peut-être des changements pour nous aider, je touche du bois. Mais je ne sais pas s'il y aura de différence. Cela dépend de ce que fait notre comté, de ce que fait notre État. Ça peut changer à l'échelle nationale, mais je pense que le comté a plus d'influence. »Le financement du gouvernement fédéral, menacé par Donald Trump, représentait seulement 14% du budget total des écoles primaires, collèges et lycées publics pour l'exercice financier 2022. Le reste provient des États ou des collectivités locales, mais les fonds de Washington servent aussi à aider des établissements dans des régions plus pauvres, où les difficultés scolaires sont plus importantes.À lire aussiEnseignement aux États-Unis: l'école, champ de bataille idéologique autour des programmes scolaires
Avec Donald Trump, quel avenir pour l'éducation aux États-Unis ? Pendant sa campagne, le futur président affirmait vouloir diminuer les financements pour le ministère de l'Éducation, ou même fermer ce ministère. C'est chose faite depuis jeudi 20 mars : le président américain a signé un décret destiné à supprimer le département fédéral de l'Éducation. Des propos critiqués par des enseignants et leurs syndicats – la plus grande partie de la profession vote démocrate –, mais pas tous. Certains professeurs se réjouissent de l'arrivée à la Maison Blanche du républicain. De notre correspondant à Atlanta,Le groupe d'amis, presque tous des enseignants, est réuni dans un bar pour un jeu de culture générale. Steve, 39 ans, enseigne les sciences au lycée dans un quartier populaire. Il avait voté pour Joe Biden, il y a quatre ans, mais a décidé de soutenir Donald Trump à la dernière élection :« Je trouve que ce qu'a fait le pays avec ce ministère est terrible pour les élèves en général, car je pense qu'il y a des endroits où l'argent fédéral pourrait être mieux dépensé pour améliorer les écoles. Mais la façon dont ils le font, en essayant d'avoir les mêmes standards pour tous les élèves dans chaque État, est irréaliste. Chaque État devrait s'en occuper, car ils comprennent mieux les besoins de leurs élèves et de leurs districts. »Un avis partagé par Curt, 72 ans. Cheveux brossés en arrière, le professeur de physique se réjouit aussi du discours de Donald Trump contre l'enseignement de sujets liés au genre, aux personnes LGBTQ+ ou aux minorités :« Ce qui se passe avec l'éducation, depuis des années et pendant la dernière présidence, devient de plus en plus ''woke'' au lieu de se préoccuper de ce qui est le mieux pour l'enfant, pour son apprentissage et qu'il réussisse dans la vie. Quand j'étais enfant en primaire, ma seule inquiétude était d'apporter une pomme au professeur, d'apprendre à lire et de profiter de ma journée à l'école. »À lire aussiDonald Trump démantèle le département de l'Éducation: «On fait sauter un garde-fou»« Le comté a plus d'influence »Mike, 42 ans, bonnet enfoncé sur la tête, enseigne à l'école primaire dans des classes pour élèves en difficulté. Il préfère ne pas dire pour qui il a voté, mais il ne pense pas voir de changement avec Donald Trump : « Je ne sais pas s'il pourra améliorer l'école. Il y aura peut-être des changements pour nous aider, je touche du bois. Mais je ne sais pas s'il y aura de différence. Cela dépend de ce que fait notre comté, de ce que fait notre État. Ça peut changer à l'échelle nationale, mais je pense que le comté a plus d'influence. »Le financement du gouvernement fédéral, menacé par Donald Trump, représentait seulement 14% du budget total des écoles primaires, collèges et lycées publics pour l'exercice financier 2022. Le reste provient des États ou des collectivités locales, mais les fonds de Washington servent aussi à aider des établissements dans des régions plus pauvres, où les difficultés scolaires sont plus importantes.À lire aussiEnseignement aux États-Unis: l'école, champ de bataille idéologique autour des programmes scolaires
durée : 00:19:45 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Le 4 décembre 2024, Brian Thompson, le directeur général d'UnitedHeathcare, première compagnie d'assurances privée des États-Unis, était assassiné en pleine rue. Un acte qui révèle l'aversion d'une partie des États-Uniens pour le système de santé américain, visiblement défaillant. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Coline Renault Journaliste à Charlie Hebdo
durée : 00:50:16 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour d'Hadrien Bect et de Renaud Dély.
Aux États-Unis, la forte inflation suscite des inquiétudes croissantes parmi la population, notamment à New York, où le coût de la vie est déjà élevé. Depuis la réélection de Donald Trump, les critiques se multiplient concernant ses décisions économiques. Cependant, certains soutiennent ses politiques, notamment les droits de douane, espérant qu'elles apporteront une prospérité future.
durée : 00:58:25 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Aussitôt de retour à la Maison Blanche, Donald Trump a signé des dizaines de décrets visant à mettre en œuvre son programme. Toutefois ces mesures sont fréquemment suspendues par des juges fédéraux, souvent considérés comme les garants ultimes de la loi. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Vincent Michelot Professeur d'histoire politique des Etats-Unis à Sciences Po Lyon et vice-président Relations internationales de l'ENS Lyon; Ludivine Gilli Docteure en histoire, spécialiste des États-Unis et directrice de l'observatoire Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès; Benjamin Fiorini Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à Paris 8. Membre des juristes pour le respect du droit international.
durée : 00:06:33 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En Ukraine, des adolescents étudient dans une école militaire de Kiev : "les cadets tiennent l'avenir du pays entre leurs mains". La Russie endoctrine des jeunes en Crimée annexée. Aux Etats-Unis, on sait plus sur les 6 ingénieurs qui aident Elon Musk à couper dans l'administration fédérale.
durée : 00:43:25 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - L'historien canadien, professeur d'histoire globale à l'université de Boston publie "Le capitalisme de l'apocalypse ou Le rêve d'un monde sans démocratie". L'auteur y décrit la manière dont le capitalisme fonctionne à travers la fragmentation des territoires et des législations. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Quinn Slobodian Professeur d'Histoire globale à l'université de Boston et spécialiste du capitalisme.
durée : 00:58:28 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Dans la première moitié du XVIIe siècle, des hommes et des femmes britanniques se sont installés de façon pérenne en terre amérindienne. Agnès Delahaye revient sur l'histoire de cette colonisation et le destin, réel ou imaginaire, de ces aventuriers, pèlerins et puritains. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Agnès Delahaye Professeure d'histoire de la civilisation américaine à l'Université Lumière de Lyon II
durée : 00:05:55 - Le Journal de l'éco - par : Laura Dulieu - Donald Trump reprend ses fonctions lundi prochain. Le 47e Président a été réélu grâce à des promesses populistes, notamment faites aux électeurs de la classe ouvrière mais il est en train de constituer ce qui sera le gouvernement le plus riche de l'histoire des États-Unis.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche devrait entraîner des expulsions massives d'immigrés en situation irrégulière, des droits de douanes sur les importations, mais aussi des coupes claires dans les dépenses et les effectifs de l'État fédéral. Une mission, le Doge, le ministère de l'Efficacité gouvernementale, va même être créée et confiée à l'homme d'affaires Elon Musk. Et cela fait peur aux fonctionnaires fédéraux. De notre envoyé permanent à Washington,Dans un parc de Washington, loin du Pentagone où elle travaille, nous avons rendez-vous avec une femme qui se fait appeler Lucy — ce n'est pas son vrai nom. Cette haute responsable du ministère de la Défense va quitter ses fonctions et, sous couvert d'anonymat, elle a accepté de témoigner. Elle dirige des milliers de fonctionnaires fédéraux, et ils sont inquiets. « Les gens sont affolés, très très tendus. Ils sont très inquiets de perdre leur boulot ou leurs programmes, confie-t-elle. Ils s'inquiètent aussi beaucoup du Doge. Est-ce que ça va vraiment exister ? Est-ce que ça va peser beaucoup ? Ils ont l'impression qu'Elon Musk a le Pentagone dans le collimateur, ce qui est ironique parce que nous avons financé beaucoup de ses entreprises. Nous subventionnons Space X en quelque sorte, alors c'est quand même bizarre de nous attaquer. »La Défense n'est pas le seul domaine qui est dans le viseur. Billy, ce n'est pas non plus son vrai nom, travaille pour l'Agence de protection de l'environnement. Et il s'attend au pire. « Je m'attends à des choses comme l'obligation de revenir en présentiel au bureau, peut-être des déménagements — des agences déplacées des bâtiments où elles sont depuis des décennies vers de nouvelles villes. Peut-être des licenciements, énumère-t-il. Il y a de la peur. Je crois qu'il y a beaucoup d'incertitudes. Et je pense qu'il y a aussi un peu de résignation, particulièrement pour les gens qui ont connu la première présidence Trump. Il y a un sentiment de déjà-vu. »À écouter dans Eco d'ici, éco d'ailleursElon Musk et les autres, des milliardaires plus forts que les États ?« Cette administration a des listes de personnes à viser »Si ces deux fonctionnaires ont demandé à être anonymisés, il y a une raison : ne pas être spécifiquement visé. « Cette administration a des listes de personnes à viser. C'est très inquiétant et c'est sans précédent, s'inquiète Tim Washington, qui travaille dans une organisation qui protège les lanceurs d'alerte du secteur de l'environnement. Et c'est généralement basé sur les convictions personnelles de chacun et non sur les qualités de fonctionnaire. Par exemple, la Heritage Foundation [un think tank très conservateur] a demandé des informations sur les mots que les fonctionnaires ont utilisés dans leurs courriels. Il y a par exemple "changement climatique", "orientation sexuelle", "transgenre", il y a toute une série de mots dans leurs demandes sur des employés qui ont utilisé ces mots avec l'idée qu'ils ne seraient pas loyaux au président Trump ».Elon Musk promet de faire faire « maigrir » l'État fédéral pour atteindre les 2 000 milliards de dollars d'économies.À écouter dans l'Invité internationalÉtats-Unis: la nomination d'Elon Musk dans la future équipe Trump répond à «une volonté de taper fort»
durée : 00:11:39 - L'invité d'un jour dans le monde - La deuxième élection de Donald Trump semble marquer une heure de résignation pour les intellectuels qui s'étaient opposés à lui en 2020. Quels seront les impact de cet immobilisme ?
Ecoutez Olivier Dauvers : Les secrets de la conso du 07 janvier 2025.
Ecoutez Olivier Dauvers : Les secrets de la conso du 07 janvier 2025.
Depuis l'Arkansas aux Etats-Unis, Olivier Dauvers passe en revue un phénomène bien américain : dans les supermarchés, il est possible de récupérer en libre service de nombreux médicaments... Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé !
durée : 00:03:23 - Les Échos d'ailleurs - par : Esther Duflo - Esther Duflo, prix Nobel d'économie franco-américaine, narre le moment de rétrospection qu'est Noël pour la société américaine.
En juin 2017, Ashley Loring Heavyrunner, jeune amérindienne de 20 ans, disparaît de la réserve des Blackfeet, dans le Montana, ce grand État du nord-ouest des États-Unis, connu à la fois pour ses montagnes rocheuses et ses grandes plaines. C'est aussi la terre ancestrale des Indiens Blackfeet dont est originaire Ashley Loring Heavyrunner. Sa disparition est loin d'être un fait divers anecdotique. Les États-Unis comptent seulement 2% d'Amérindiens, mais ils sont souvent surreprésentés dans les statistiques sur la violence. Au moins 90 % des femmes amérindiennes ont été victimes de violences dans leur vie et une femme « native » disparait toutes les huit heures. La disparition d'Ashley Loring Heavyrunner n'est donc pas un cas isolé, mais bien un symptôme d'un mal plus grand qui parcourt les plaines américaines.Avec : Anaïs Renevier, journaliste, autrice du livre La disparue de la réserve Blackfeet (Society, 2024).Un focus de Pascale Guericolas, correspondante de RFI à Québec.En fin d'émission, la chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. Le blogueur wallon Tanguy Wera alerte sur la pollution de l'air due aux voitures. Thélyson Orélien, blogueur haïtien, déplore la criminalité à Port-au-Prince. Et Renaud Dossavi, blogueur togolais, voudrait que les Africains aient leur propre représentation du Père Noël. Programmation musicale :► Sauvage – Samian► Piece of My Heart - WizKid & Brent Faiyaz
En juin 2017, Ashley Loring Heavyrunner, jeune amérindienne de 20 ans, disparaît de la réserve des Blackfeet, dans le Montana, ce grand État du nord-ouest des États-Unis, connu à la fois pour ses montagnes rocheuses et ses grandes plaines. C'est aussi la terre ancestrale des Indiens Blackfeet dont est originaire Ashley Loring Heavyrunner. Sa disparition est loin d'être un fait divers anecdotique. Les États-Unis comptent seulement 2% d'Amérindiens, mais ils sont souvent surreprésentés dans les statistiques sur la violence. Au moins 90 % des femmes amérindiennes ont été victimes de violences dans leur vie et une femme « native » disparait toutes les huit heures. La disparition d'Ashley Loring Heavyrunner n'est donc pas un cas isolé, mais bien un symptôme d'un mal plus grand qui parcourt les plaines américaines.Avec : Anaïs Renevier, journaliste, autrice du livre La disparue de la réserve Blackfeet (Society, 2024).Un focus de Pascale Guericolas, correspondante de RFI à Québec.En fin d'émission, la chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. Le blogueur wallon Tanguy Wera alerte sur la pollution de l'air due aux voitures. Thélyson Orélien, blogueur haïtien, déplore la criminalité à Port-au-Prince. Et Renaud Dossavi, blogueur togolais, voudrait que les Africains aient leur propre représentation du Père Noël. Programmation musicale :► Sauvage – Samian► Piece of My Heart - WizKid & Brent Faiyaz
L'assassinat du géant de l'assurance maladie secoue l'Amérique.Pour voir l'émission rendez-vous sur Twitch et YouTube !Vous pouvez aussi nous suivre sur nos réseaux sociaux :TwitterInstagramTikTok Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:57:49 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les États-Unis ont été les premiers à mettre en place un système d'élevage bovin intensif, contrôlé en grande partie par des géants de l'agro-alimentaire. Un modèle aujourd'hui décrié pour son manque de considération pour le bien-être animal et ses conséquences écologiques. - réalisation : Margot Page - invités : Sophie Devienne Agroéconomiste et géographe, professeure d'agriculture comparée et développement agricole à Agroparistech et membre correspondante de l'Académie de l'agriculture.; André Pflimlin Ancien ingénieur à l'Institut de l'Elevage, membre de l'Académie d'Agriculture; Jean-Francois Hocquette Directeur de recherche à l'INRAE, président de l'association française de zootechnie, membre correspondant de l'Académie d'agriculture de France
Vous envisagez de partir aux Etats-Unis ? En famille, seul ou même avec votre entreprise ? Vous souhaitez monter un business aux US, ou continuer de travailler pour votre employeur français depuis le pays de l'Oncle Sam ? Tout ceci est possible mais ça se prépare !Cette semaine, j'ai le plaisir de recevoir Jean-Philippe Saurat du Massat Group. Expert en fiscalité internationale et lui-même expatrié aux États-Unis. Ensemble, il va nous expliquer les étapes clés pour anticiper et optimiser au mieux votre situation fiscale, que vous soyez un particulier, un freelance, ou encore une entreprise.Pour contacter Jean-Philippe Saurat, c'est par ici : jean-philippe.s@massat-group.com French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.Retrouvez nos partenaires et sponsors : https://linktr.ee/FrenchExpat Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:59:27 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que Donald Trump vient d'être élu pour la deuxième fois, quelles leçons tirer de ce scrutin historique ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Anne Deysine Professeure émérite de droit et de civilisation américaine à l'Université Paris-Nanterre; Laurence Nardon Responsable du Programme Amériques de l'Ifri ; Gérard Araud Ambassadeur de France, ancien ambassadeur en Israël, à l'Organisation des Nations Unies et aux États-Unis; Lauric Henneton Maître de conférences à l'université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines
durée : 00:04:30 - Le Billet politique - par : Catherine Duthu - Emplois fédéraux, tarifs douaniers, expulsion des sans-papiers : des élus républicains au Congrès et des conseillers de Donald Trump tentent de freiner les ardeurs protectionnistes et nationalistes du président élu, par crainte de pénaliser l'économie américaine. - invités : Catherine Duthu Journaliste à la rédaction de France Culture
Chaque semaine, jusqu'à l'élection présidentielle aux États-Unis (5 novembre 2024), nous revenons avec un ou une invité(e) sur l'un des enjeux de la campagne. Après les thèmes de l'immigration et l'avortement, aujourd'hui l'enjeu du vote afro-américain avec Charlotte Recoquillon, géographe, journaliste et chercheuse de l'Institut français de géopolitique. Elle est l'autrice de « Harlem, une histoire de la gentrification » (éd. EMSH). Si, selon les derniers sondages nationaux, Kamala Harris recueille la majorité des votes de la communauté afro-américaine, la candidate démocrate à la Maison Blanche remporte moins de suffrages auprès de cet électorat que les précédents candidats de son camp. Une « petite érosion » reconnaît notre invitée, Charlotte Recoquillon, qui s'explique par « la non réponse » de l'administration Biden à améliorer la qualité de vie des Afro-Américains, et un discours de Donald Trump qui « séduit une partie de l'électorat », notamment sur les questions économiques.