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Fin août, Jean-Michel Blanquer organise à Autun, en Saône-et-Loire, une université d'été pensée comme un véritable laboratoire d'idées. Entre débats et confrontations, il sera possible de retrouver un casting à forte connotation présidentielle : Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Valérie Pécresse, Aurore Bergé… L'occasion de sonder l'ambiance de la future campagne. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
To be Ernotte to be : that is the Question pour un champion. Enfin ce n'est pas la seule question que l'on se pose à France Télévisions, qui a beaucoup de cases qui changent d'incarnations et de programmes qui changent de case. Quel case tête. Mais ce n'est sans doute pas le seul endroit où l'on se prends la tête, puisqu'à l'hémicycle on se demande bien comment la confiance a pu échapper à Dati. Le rejet préalable de la proposition de loi Holding, c'est la breaking news de la journée. Par ailleurs, l'équipe de J+7 a Vu & Entendu les adieux de Lapix et de Lecaron, ainsi que (toc toc toc) J'en Connais un Rayon, le nouveau jeu de Julien Courbet avec Oliviers Dauvers, des étiquettes numériques et Rachida Caddie. Enfin je crois, c'est déjà un peu pêle-mêle. Dans l'Actu, on parlera aussi des droits du Foot, de Stéphane Guy, du Mercato & de la rentrée de France Inter. Et puis, pêle-mêle, de s'en tamponner le Cotillard, de Sénat de Secret Story, de la crise Esquerre, d'être bloqué dans un Carrefour, de notre Brigitte Boucher, du projet de loi emoji, de Jean (Koné-Unraillon), de Metz en quotidienne, d'Adèle vends le rite, des Grosses Nouvelles Têtes, de Jean-Michel Blanquer, de Catering Barma et de François Morel qu'on ne mérite pas. Rendez-vous d'ici quelques jours pour retrouver un bonus : un retour sur tous les titres de la saison et de leur brainstorming intense. Au sommaire : 0:00 - Introduction 6:10 - Vu & Entendu 33:55 - L'Actu 1:53:00 - Conclu Les recos : Youtube - ClemovitchReplay - La mort de l'audiovisuel public ? Soirée de débat et de mobilisation ! France Inter - Autant en emporte l'Histoire - 1940. Pierre Dac, roi des loufoques et résistant Sources : Puremédias - Audiences access 20h : Quel score pour le dernier JT d'Anne-Sophie Lapix sur France 2 ? Puremédias - Audiences : Le lancement de “J'en connais un rayon”, le nouveau quiz de Julien Courbet sur M6, a-t-il diverti les consommateurs ? Le Monde - Réforme de l'audiovisuel public : Rachida Dati entre dans la bataille, avec le soutien du RN Libération - Audiovisuel public : le texte rejeté avant même son examen, camouflet pour Rachida Dati à l'Assemblée Libération - Sur la réforme de l'audiovisuel public, hold-up de la gauche contre le holding de Rachida Dati FranceTVPro - France Télévisions : diffuseur exclusif de l'intégralité des Tournois des Six Nations – masculin et féminin – jusqu'en 2029 Le Parisien - « Le format a vieilli » : pourquoi « Questions pour un champion » s'arrête en semaine sur France 3 Youtube - Samuel Etienne - QUESTIONS POUR UN CHAMPION : pourquoi le jeu s'arrête en quotidienne ? (Spoiler : aucune raison) Le Parisien - Coup de théâtre aux « Enfants de la télé », Laurence Boccolini évincée de l'émission de France 2 Le Parisien - France 2 : Faustine Bollaert reprend « Les Enfants de la télé » à la place de Laurence Boccolini L'Equipe - Maxime Saada constate l'impossibilité de s'entendre avec LFP Média : « Canal+ jette l'éponge » L'Equipe - Vrai-faux départ de DAZN, retrait de Canal+, manque d'informations : les présidents de Ligue 1 agacés et inquiets L'Equipe - Stéphane Guy obtient l'annulation de son licenciement de Canal+ X - LCP - Annonce Adeline François X - Benjamin Meffre - Ashley Chevalier Puremédias - Europe 1 choisit Christine Kelly (CNews) pour remplacer Pascal Praud de 11h à 13h à la rentrée Le Parisien - « Un rêve de gosse » : Benjamin Duhamel se confie après son départ de BFMTV pour la matinale de France Inter Le Parisien - Adèle Van Reeth, patronne de France Inter : « Nicolas Demorand avait très envie de rester à la matinale » Libération - Remue-ménage à la matinale de France Inter : Sonia Devillers entre 9 heures et 11 heures, Nora Hamadi à la revue de presse, Nicolas Demorand reste Libération - «Mépris», choix «rétrogrades» : à France Inter, les salariés de nouveau remontés contre leur directrice Adèle Van Reeth Libération - A Radio France, l'investigation menacée après l'arrêt de «Secrets d'info» en hebdo Rejoignez le Discord d'Alex Arbey, suivez @jplussept sur X/Twitter et sur Instagram ou @jplus7.fr sur Bluesky Laissez-nous vos avis sur ce que vous avez vous aussi vu & entendu tout au long de la semaine sur repondeur.jplus7.fr Une émission animée par Alex Arbey, en direct sur Twitch tous les lundi à 20h35 : twitch.tv/alexarbey
Vladimir Atlani est l'invité de Mon Podcast Immo. Enseignant à Sciences Po, HEC, Polytechnique et co-auteur avec Victor Storchan de L'Anti-manuel d'intelligence artificielle, préfacé par Jean-Michel Blanquer (Éditions Eyrolles), il décrypte l'impact de l'IA sur l'immobilier au micro d'Ariane Artinian. Faut-il craindre l'IA ? « Tout ce qui relève du conseil et de l'humain a encore de beaux jours devant lui, explique t-il au micro d'Ariane Artinian. Mais les métiers intellectuels ne sont plus épargnés." Que change l'IA pour les agents, les investisseurs et les promoteurs ? Réponses dans Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo.
L'émission 28 minutes du 05/12/2024 Le Liban ou la tragédie de la guerre sans fin Après une année de guerre de basse intensité contre le Hezbollah, l'armée israélienne a commencé, le 27 septembre 2024, ses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, où les chiites sont majoritaires. Israël est ainsi parvenu à éliminer son ennemi juré, Hassan Nasrallah, le chef historique du Hezbollah, dans la capitale libanaise. Pour le journaliste Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais “L'Orient-Le Jour”, cette date marque un tournant pour le Liban. Elle fait à nouveau basculer le pays dans la guerre et prend au piège la majeure partie de la population libanaise, victime d'un conflit qui la dépasse. Ce jour-là, "nous avons plongé dans le gouffre, la tête la première, sans avoir la moindre idée de sa profondeur", écrit le journaliste franco-libanais dans "Vu du Liban. La fin d'un pays, la fin d'un monde ?" dans la collection Tracts de Gallimard. Le Liban commémorera, en 2025, le 50e anniversaire du début de la guerre civile qui s'était terminée en 1990. La France bonnet d'âne en maths : mais pourquoi sommes-nous si nuls ? L'enquête internationale TIMSS (Trends in international mathematics and science study) a dévoilé, mercredi 4 décembre, de nouvelles statistiques sur les acquis scolaires en mathématiques de chaque pays de l'OCDE. Avec un score de 486 points, la France se situe sous la moyenne internationale (509) des pays de l'OCDE et de l'Union européenne. Si ce résultat est singulièrement bas, il est également révélateur d'importantes inégalités sociales : plus l'élève naîtra dans un milieu favorisé, plus il sera disposé à réussir en mathématiques. Les inégalités de genre sont encore fortes, puisque l'écart entre les garçons et les filles ne cesse de se creuser, au détriment de ces dernières. Pourtant, l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait lancé en 2018 son "plan maths" pour améliorer le niveau des élèves, sans véritable effet pour l'instant. Enfin, Xavier Mauduit revient sur la fermeture en 2025 du Marineland d'Antibes, le plus grand parc marin d'Europe et Marie Bonnisseau évoque l'inscription du savoir-faire des couvreurs zingueurs parisiens au patrimoine immatériel de l'Unesco, une profession actuellement en difficulté. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 05 décembre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 05/12/2024 La France bonnet d'âne en maths : mais pourquoi sommes-nous si nuls ? L'enquête internationale TIMSS (Trends in international mathematics and science study) a dévoilé, mercredi 4 décembre, de nouvelles statistiques sur les acquis scolaires en mathématiques de chaque pays de l'OCDE. Avec un score de 486 points, la France se situe sous la moyenne internationale (509) des pays de l'OCDE et de l'Union européenne. Si ce résultat est singulièrement bas, il est également révélateur d'importantes inégalités sociales : plus l'élève naîtra dans un milieu favorisé, plus il sera disposé à réussir en mathématiques. Les inégalités de genre sont encore fortes, puisque l'écart entre les garçons et les filles ne cesse de se creuser, au détriment de ces dernières. Pourtant, l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait lancé en 2018 son "plan maths" pour améliorer le niveau des élèves, sans véritable effet pour l'instant.On en débat avec Antoine Carrier alias A'Rieka, professeur de mathématiques au collège Dupaty à Blanquefort en Gironde, Monica Neagoy, docteure en didactique des mathématiques et Etienne Ghys, mathématicien. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 5 décembre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Ce dimanche 1er décembre 2024, Robert Ménard, maire DVD de Béziers (Hérault), a débattu avec Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports (2017-2022), dans l'émission C'est pas tous les jours Dimanche présentée par Benjamin Duhamel sur BFMTV.
UN LIVRE, UN LECTEUR Elle reçoit Jean-Michel Blanquer Ancien Ministre de l'Education qui parlera du livre "Le poisson dans l'eau" de Mario Vargas Llosa. À propos du livre : « Le poisson dans l'eau » Au lendemain de la défaite de Mario Vargas Llosa aux élections présidentielles de son pays, on a pu dire : "Tant pis pour le Pérou, tant mieux pour la littérature." L'écrivain s'était-il donc fourvoyé en se lançant, sur un coup de cœur, dans la bataille électorale ? Était-il devenu, trois ans durant écarté de la république des lettres, un "poisson hors de l'eau" ? C'est pour y voir plus clair qu'il a rédigé ces Mémoires où il analyse sa longue et dure campagne avec une précision d'entomologiste. Mais pourquoi ne privilégier que cette aventure de l'homme public sans remonter là où tout débuta, à cette journée de ses six ans où son père, qu'il avait toujours cru "au ciel", fait dans sa vie une irruption fracassante et dévastatrice ?
Depuis quelques temps, j'ai une idée en tête : prendre le micro pour vous parler, analyser, décrypter, partager mon opinion sur un sujet qui évoque évidemment les enfants. Pour me lancer dans ce nouveau format, j'ai eu envie de partager avec vous mes récentes lectures autour de l'enfance. Ces essais ont rempli mes soirées, que ce soit pour réfléchir à la place de l'enfance dans nos sociétés, aux limites de notre système éducatif ou à un bilan des dernières politiques éducatives. Je vous livre donc mes coups de coeur des publications de ces derniers mois, ainsi que ces prochains ouvrages que j'espère dévorer dans les prochaines semaines.N'hésitez pas à m'écrire pour me dire si oui ou non je continue ce format !StéphanieListe des ouvrages évoqués dans cet épisode :Plaidoyer pour l'enfance d'André Stern (ed. Marabout)Le ghetto scolaire de Najat Vallaud-Belkacem et François Dubet (ed. Seuil)La citadelle de Jean-Michel Blanquer (ed. Albin Michel)Quand l'enfance nous raconte (ed. l'aube)Pour le droit de vote dès la naissance par Clémentine Beauvais (ed. Tracts Gallimard)Les Ogres de Vincent Castanet (ed. Flammarion)Dans ma PAL (Pile à lire) :Protéger l'enfance: Tenir notre promesse aux enfants de Aude Kerivel et Jacques Attali (ed. Flammarion)L'emprise scolaire: Quand trop d'école tue l'éducation de François Dubet et Marie Duru-Bellat (ed. Les Presses de Sciences Po)Wesh, madame ?! - Rires et larmes d'une prof de banlieue de Meyer Myriam (ed. Robert Laffont)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, nous vous faisons découvrir un lieu unique au cœur de Paris : la Climate House.Cette maison de 2 000 m² a été créée par 80 entrepreneurs venus d'horizons divers, avec un seul objectif : accélérer la transformation de l'économie au service du climat. Réunissant startups, grandes entreprises, scientifiques, associations et artistes, la Climate House se veut un véritable écosystème pour relever le défi écologique.Lucie Bache, présidente de la Climate House et fondatrice de l'application anti-gaspi Too Good To Go, nous explique la philosophie de ce lieu : mettre de côté les rivalités pour se rassembler autour de valeurs communes et trouver ensemble des solutions concrètes. Diversité, collaboration et esprit d'ouverture sont les maîtres-mots de cette maison qui veut réinventer les modèles économiques.Parallèlement, nous rencontrons Jean-Michel Blanquer, président de Terra Academia, une école dédiée à la formation aux métiers de la transition écologique. Avec des campus implantés partout en France, Terra Academia vise à rééquilibrer les territoires et à offrir de nouvelles perspectives d'emploi. Enfin, nous vous présentons l'histoire inspirante de Jean-Noël Guen, fondateur de Créawatt Group, une entreprise qui fabrique des panneaux solaires légers et a choisi d'embaucher des personnes en difficulté. Un bel exemple de la capacité des entreprises à avoir un impact positif sur la société.Ensemble, ces acteurs économiques, éducatifs et sociaux montrent que la transition écologique est un formidable levier pour réinventer nos façons de travailler, de consommer et de vivre. Rejoignez-nous pour découvrir leurs initiatives passionnantes !Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Education et auteur de "La Citadelle" aux éditions Albin Michel, était l'invité de l'émission Ecorama du 17 octobre 2024, présentée par David Jacquot sur Boursorama.com. Il a notamment donné son point de vue sur la politique menée par Emmanuel Macron, la dissolution de l'Assemblée nationale, la crise de confiance des Français envers les politiques et le projet de Budget 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Jean Michel Blanquer, l'ancien ministre de l'Éducation, est venu nous parler de son dernier livre, "La Citadelle : au cœur du gouvernement". Un bilan de son action, mais aussi les dessous de ses relations avec le président.
Ce dimanche 29 septembre, Robert Ménard, maire DVD de Béziers (Hérault), a débattu avec Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale 2017-2022, dans l'émission C'est pas tous les jours Dimanche présentée par Benjamin Duhamel sur BFMTV.
Au programme : Explosion des bipeurs des membres du Hezbollah au Liban : comment est-ce possible ? / Jean-Michel Blanquer refuse de répondre à Elise Lucet sur l'affaire McKinsey. / Michel Barnier, chouchou des sondages... sans rien faire ! / Faute de financements, les monuments historiques français en péril. / Zoom sur le spectacle de Bernadette de Lourdes ! / La rentrée chargée de l'Union européenne !
Tous les samedis et dimanches à 19h17, Pascale de la Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir, Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'éducation nationale, auteur de l'ouvrage "La Citadelle" (Ed. Albin Michel) et président du Laboratoire de la République.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reçoivent Jean-Michel Blanquer, ancien ministre.
Après plusieurs mois d'intensité et de cohésion autour du sport, la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques s'est déroulée dimanche 8 septembre au Stade de France. Invité des 4 vérités, Jean-Michel Blanquer a félicité une « cérémonie magnifique » et salue « une grande réussite ». En tant qu'ex-ministre de l'Éducation nationale sous le gouvernement d'Emmanuel Macron, l'homme politique a eu, dans son périmètre, le ministère des Sports. Il parle d'une « synergie » entre les deux compétences et souligne sa perspective, déjà, à l'époque, de laisser un legs de ces Jeux Olympiques pour les élèves français. « C'est important que ces Jeux Olympiques produisent un élan positif pour la population. » Après deux longs mois d'atermoiements, Emmanuel Macron a fini par nommer, le mercredi 4 septembre, Michel Barnier en tant que premier Ministre. Le locataire de Matignon n'a, lui, en revanche, pas encore constitué son nouveau gouvernement. Après Nicole Belloubet, qui occupera le poste important de ministre de l'Éducation nationale ? Jean-Michel Blanquer accorde en tout cas toute sa confiance à Michel Barnier, un « homme aux parcours très estimable » selon lui, qui saura prétendre à gérer la « situation très difficile » dans laquelle la France se trouve actuellement, entre manifestations et pouvoir très fragilisé. Lors de la passation de pouvoir, le 6 septembre, Gabriel Attal, Premier ministre sortant, a demandé à Michel Barnier de « continuer de faire de l'école une priorité absolue. » Par la suite, son successeur a confirmé que l'école « resterait bien la priorité du Gouvernement ». Pour Jean-Michel Blanquer, la France, comme Singapour, qu'il cite en exemple, doit bel et bien faire partie de ces pays qui investissent « massivement » dans l'éducation. Jean-Michel Blanquer dénonce une trop grande concentration du pouvoir sur Emmanuel Macron Dans La citadelle, publié aux éditions Albin Michel, Jean-Michel Blanquer raconte les coulisses du pouvoir, et notamment celles de ses cinq ans passés au ministère de l'Éducation nationale. Il y dévoile aussi une certaine amertume à l'égard du président de la République. Mais il défend, dans les 4 vérités, qu'il a seulement cherché, dans cet ouvrage, à évoquer une sorte de « déclin » entre le premier et le deuxième quinquennat. Quant au cas Attal, il considère que le jeune ministre a été à son poste de façon « trop éphémère » pour qu'il soit possible de juger ses compétences. Lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a connu une telle ascension dans le système Macron qu'il a vite été considéré comme un des hommes clefs du pouvoir, jusqu'à se faire surnommer « le vice-président » par la presse. Puis, finalement, assez rapidement, une forme de désamour est née entre le Chef de l'État et son ministre. L'invité politique l'explique par la volonté d'Emmanuel Macron qu'il se présente aux élections régionales d'Ile-de-France. Une volonté que Jean-Michel Blanquer, jugeant qu'il ne s'agissait pas là d'une priorité, n'a pas exécutée. « Je pense qu'il a vécu ça comme une forme de non-loyauté », analyse aujourd'hui notre invité politique. « Ce qui ne l'était pas », développe-t-il. Mais qui explique sans doute sa disgrâce aux yeux du président. Dans son livre, Jean-Michel Blanquer met en avant ce qui serait, selon lui, une forme de trop grande concentration et personnalisation du pouvoir autour d'Emmanuel Macron. Pour l'homme politique, la bascule vers ce pouvoir autocratique a eu lieu lors de la crise du COVID, en 2020, lorsqu'il s'agissait, pour le président de la République, de se mêler « même de sujets très personnels ». Simplement, quand la crise sanitaire était terminée, il eut été temps d'exploiter les thèmes de « l'ouverture » et de la « bienveillance » prônés pendant la campagne de 2017. « Or, ça n'a pas été fait (…) Je pense que chacun en voit les conséquences », argue le chercheur en droit, qui assure vouloir, aussi, en décortiquer les causes dans son livre.
Dans En Toute Vérité, Alexandre Devecchio reçoit Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale et auteur de "La Citadelle : Au cœur du gouvernement" - Ed. Albin Michel
durée : 00:13:10 - L'INVITE franceinfo soir - L'ancien ministre de l'Education nationale était l'invité de "franceinfo soir" vendredi 6 septembre. Il répondait aux questions d'Agathe Lambret.
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Aujourd'hui, c'est au tour de Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale et auteur de "La Citadelle" (éd. Albin Michel), de faire face aux GG. - L'émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi.
Jean-Michel Blanquer, président de Terra Academia et ancien ministre de l'Éducation nationale, répond aux questions de Florian Tardif au sujet de la candidature d'Édouard Philippe à la prochaine élection présidentielle, de la crise politique que traverse la France, des décisions d'Emmanuel Macron et de la laïcité.
« La dissolution, un péché originel qui se paie aujourd'hui » : L'ancien ministre de l'Education publie un livre-choc, «La Citadelle : au coeur du gouvernement » sur son expérience au pouvoirMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez l'interview de l'ancien ministre de l'Education nationale, qui publie "La Citadelle" aux éditions Albin Michel. Ecoutez L'invité de 9h40 avec Amandine Bégot du 02 septembre 2024.
Ecoutez l'interview de l'ancien ministre de l'Education nationale, qui publie "La Citadelle" aux éditions Albin Michel. Ecoutez L'invité de 9h40 avec Amandine Bégot du 02 septembre 2024.
durée : 02:58:45 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Ce jeudi 29 août 2024, les invités de la Matinale de France Inter seront : Amélie Nothomb / Jean-Michel Blanquer / Aurélie Trouvé x Jean-Marc Daniel / Thomas Jolly / François Mallet
durée : 00:26:16 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - L'ancien ministre Jean-Michel Blanquer dénonce un "usage erroné de la dissolution", conduisant à "une crise institutionnelle", après la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée en juin dernier. - invités : Jean Michel BLANQUER - Jean-Michel Blanquer : Ministre de l'Éducation nationale (2017-2022) et de la Jeunesse et des sports (2020-2022), professeur des universités, docteur en droit et agrégé de droit public
durée : 00:26:16 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - L'ancien ministre Jean-Michel Blanquer dénonce un "usage erroné de la dissolution", conduisant à "une crise institutionnelle", après la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée en juin dernier. - invités : Jean Michel BLANQUER - Jean-Michel Blanquer : Ministre de l'Éducation nationale (2017-2022) et de la Jeunesse et des sports (2020-2022), professeur des universités, docteur en droit et agrégé de droit public
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Dans cette nouvelle édition du flash d'été au Média, présentée par notre journaliste Juan Tendero-Tourné, nous abordons trois sujets : le retour de la polémique qui devient récurrente année après année autour de la légitimité de l'allocation rentrée scolaire, et des autres aides qui peuvent être accordées aux parents d'élèves - notamment par la mairie de Marseille, qui offre pour la deuxième anné consécutive un kit de fournitures scolaires gratuit. Il y a trois ans, celui qui était alors le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, expliquait que l'allocation rentrée scolaire servait à acheter des téléviseurs. Cette année, c'est la chroniqueuse des “Grandes gueules” Barbara Lefebvre qui affirme qu'elle sert à acheter des survêtements à 600 euros. Et pourtant, de nombreuses données objectives et disponibles démentent leurs fantasmes. Nous avons voulu donner la parole à une représentante de syndicat de parents d'élèves, qui a travaillé sérieusement sur le sujet… Nous faisons également le point sur la Convention démocrate aux États-Unis, où Joe Biden a symboliquement passé le relais à Kamala Harris pour affronter Donald Trump lors des prochaines élections. Enfin, nous abordons la situation tragique à Gaza, où les violences continuent malgré les tentatives de négociations pour un cessez-le-feu.
durée : 00:08:19 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Depuis la réforme du lycée initiée par Jean-Michel Blanquer et mise en place en septembre 2019, 59 % des lycéens de terminale étudient encore les mathématiques, contre 90 % avant la réforme. Une chute qui concerne particulièrement les choix des lycéennes. - invités : Magda Tomasini directrice de l'évaluation, de la prospective et de la performance du Ministère de l'Education
En 2023, selon les résultats de la dernière étude Pisa menée par l'OCDE : la France enregistre une "baisse historique" du niveau en mathématiques. Pourtant, fin 2022, le ministre de l'éducation nationale Pap Ndiaye avait annoncé le retour des mathématiques obligatoires au lycée, dans le tronc commun de la classe de première. Retour en 2019 : Jean-Michel Blanquer est ministre de l'éducation nationale et il vient de réformer les enseignements au lycée. Au programme ? Plus de filières L, S ou ES et à la place, un tronc commun et des enseignements de spécialités, au choix. Mais outre cette toute nouvelle organisation, c'est la disparition des mathématiques du tronc commun en classe de première qui a suscité le plus de réactions. Pourquoi les mathématiques avaient-elles disparu du tronc commun ? Sont-elles importantes pour l'orientation post-bac ? Cette nouvelle mesure mettra-t-elle fin aux inquiétudes ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Peut-on vraiment savoir pourquoi un bébé pleure ? Pourquoi les théories complotistes sont-elles de plus en plus populaires ? Qu'est-ce que le mouvement Qanon ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Date de première diffusion : 18 novembre 2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C dans l'air, l'invité du 17 octobre 2023 : Jean-Michel Blanquer (ancien ministre de l'Education nationale) Jean-Michel Blanquer est ancien ministre de l'Education nationale. Alors que sa parole est rare, il a finalement publié une tribune ce dimanche dans le Figaro intitulée “Quand cesserons nous de nous vouloir coupable ?” dans laquelle il réagit à l'attaque islamiste menée par un jeune fiché S dans le lycée Gambetta d'Arras qui a ôté la vie à un professeur et sur les guerres menées contre Israël et l'Arménie, qui selon lui, “forment une réalité unique”. L'assassinat du professeur Dominique Bernard intervient près trois ans jour pour jour, après celui de Samuel Paty, mais le contexte n'est plus le même. Ce nouvel attentat vient conforter ceux qui craignent une importation en France de la guerre entre Israël et le Hamas. Pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, “une atmosphère de djihadisme, de passage à l'acte, est évidente depuis samedi dernier”. La France est donc passé en alerte “urgence attentat”, niveau le plus élevé du dispositif Vigipirate et prévoit de déployer 7 000 soldats d'ici lundi sur le territoire. Des policiers ont donc été déployés aux portes des lycées et des collèges. Ce lundi lors d'un déplacement organisé au lycée parisien Charlemagne, l'actuel ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal est revenu sur l'alerte à la bombe qui a touché le matin même le lycée Gambetta d'Arras, où est mort Dominique Bernard vendredi. Selon le ministre, cette alerte est la "168e alerte à la bombe adressée à nos établissements scolaires depuis la rentrée, depuis le 4 septembre". "C'est absolument inadmissible et inacceptable. On l'a vu ces dernières semaines, ce sont des menaces qui visent à intimider, à faire peur, et je veux être extrêmement clair et ferme sur ce sujet: il y aura une action et une réaction" a affirmé Gabriel Attal. Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l'Éducation nationale, reviendra sur l'attaque islamiste d'Arras qui a ôté la vie à un professeur et sur l'état de l'école en France face aux menaces terroristes.
WOKE, WOKISME. Ces mots, que l'on associe à une palette de vocables polémiques (islamogauchisme, politiquement correct, décolonisation…), ces mots nourrissent depuis quelques années de vives controverses au sein de la vie intellectuelle et politique, si bien que l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, en avait fait son cheval de bataille. Aujourd'hui, nous ne comptons plus les ouvrages, articles et tribunes - souvent enflammés - consacrés à cette nouvelle querelle des identités. Une nouvelle gauche antiraciste, antisexiste, menacerait ainsi la République et la démocratie en faisant la promotion d'une vision identitaire et conflictuelle des rapports sociaux, contre l'universalisme de l'humanisme et des Lumières, qui avaient pourtant proclamé l'égalité de toutes et tous ! Puisque la polémique obscurcit le débat, face aux difficultés qui consistent à comprendre les termes et en dresser les contours, nous vous proposons dans ce podcast de revenir sereinement sur cette question. Et pour ce faire, nous avons le plaisir de recevoir David Bracq, magistrat et professeur de culture générale au sein de la prépa ISP.
Affaiblie face à Parcoursup, la réforme du bac semble avoir vécu. Lundi 28 août, lors de sa conférence de presse de rentrée, le ministre de l'éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé la fin des épreuves de spécialité du baccalauréat au mois de mars – un point pourtant important de la réforme de son prédécesseur Jean-Michel Blanquer, qui entendait ainsi faire compter les résultats dans Parcoursup.Après avoir connu de multiples changements qui l'ont rendu illisible, et alors que l'avenir des lycéens se joue avant tout sur Parcoursup, l'examen créé en 1808 a-t-il encore un sens ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Violaine Morin, journaliste spécialiste de l'éducation au Monde, nous explique les raisons de l'échec de la réforme et la perte de sens du bac.Un épisode de Margaux Lannuzel. Réalisation : Thomas Zeng. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr
L'opération vacances apprenantes repose sur plusieurs dispositifs allant de École ouverte à des séjours en colonies de vacances. Ce dispositif a été lancé par le gouvernement en 2020, pour permettre de profiter de l'été tout en s'instruisant. En 2020, Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l'Education nationale, a débloqué 200 millions d'euros pour financer le programme "vacances apprenantes", qui devrait permettre à "un million" d'élèves sur les douze millions scolarisés en France, de rattraper pendant l'été le retard accumulé durant le confinement. Mais en quoi consiste ces vacances apprenantes ? Qui va encadrer tout ça ? Est-ce réellement une révolution pour l'éducation ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Date de première diffusion : 2 juillet 2020 A écouter aussi : Qu'est-ce que le gène sauteur Tob ? Comment reconnaître un flying monkey, allié du pervers narcissique ? Qu'est-ce qu'un dôme de chaleur ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un remaniement qui réussit à faire l'unanimité contre lui, quelles que soient les tendances politiques des journaux. « Remaniement, le chamboule mou », titre Libération qui fait le compte des entrants et des sortants. « Deux évictions tonitruantes », Pap Ndiaye à l'Éducation et Marlène Schiappa à l'Économie sociale et solidaire. Et, l'arrivée « d'un petit jeune aux dents longues », Gabriel Attal, nommé à l'éducation nationale, alors qu'Aurélien Rousseau, ex-directeur de cabinet d'Elisabeth Borne, est nommé à la Santé. Pour Libération, « c'est bien peu à se mettre sous la dent du changement qu'est censé incarner tout remaniement »« Tout ça pour ça » s'exclame Le Figaro, qui parle de simples « ajustements », alors qu'Aujourd'hui en France, juge, de son côté, qu'il s'agit bien d'un remaniement « mais sans prise de guerre, ni élargissement de la majorité ». « Ce n'est pas le grand soir non plus », poursuit Aujourd'hui en France, qui, comme de nombreux journaux, s'attarde sur les sortants. En l'occurrence, Marlène Schiappa, « la secrétaire d'État », fidèle de la première heure, « avait fini par lasser et agacer » avec des Interviews contestées dans Playboy et Closer, et mise en cause dans la gestion du Fonds Marianne, créé après l'assassinat de Samuel Paty. « On ne parle plus d'elle que par la polémique, jamais sur ses sujets ministériels. C'est un boulet pour nous », juge « un pilier de l'exécutif », cité par le journal.Le cas Pape Ndiaye« Il quitte l'éducation après un an de figuration », titre Libération, pour qui « Pape Ndiaye aura été aussi invisible que son prédécesseur Jean-Michel Blanquer était omniprésent. Comme d'autres avant lui, l'ancien patron du Musée de l'Immigration aura suscité beaucoup d'espoir au moment de sa nomination, avant de s'attirer au mieux des sarcasmes, au pire un procès en incompétence ». Libération rappelle qu'il voulait s'attaquer à la mixité sociale et scolaire, sujet « hautement inflammable ». « Durant 14 mois, Pap Ndiaye a œuvré en coulisses, n'imaginant pas que sa discrétion médiatique serait perçue comme une faiblesse », remarque les Échos.Beaucoup moins d'indulgence du côté du Figaro, qui s'en prend vivement à l'ancien ministre évoquant une « nomination absurde et coûteuse », « un an inutilement perdu » que le jeune ministre Gabriel Attal va devoir rattraper.Gabriel Attal, jeune homme pressé« Un premier de la classe à l'Éducation » titre Aujourd'hui en France. « À 34 ans seulement, il connaît un parcours spectaculaire. » Le voilà à la tête de l'Éducation nationale, « un paquebot difficile à manœuvrer. Cela apparaît comme une mission impossible, mais s'il y arrive, ce sera un tremplin pour la suite ».Gabriel Attal, « un jeune homme pressé », nous dit Libération, et qui « imprime, quitte à braquer », comme lorsqu'il invite, en 2018, le pays à sortir de la « gréviculture ». Selon un macroniste, il a hésité avant d'accepter le portefeuille, « car c'est un peu casse-gueule, le poste a enterré quelques carrières politiques. Mais s'il était resté au budget, il se serait pris des 49.3 dans la gueule, tout l'automne ». Les Échos, de leur côté, dressent le portrait du « fils préféré », précisant également que le « bébé Macron », a « freiné », manifestement, « avant de finir par répondre, comme toujours, à l'attente du président ».Sachez enfin que L'Humanité n'hésite pas à plomber l'ambiance après ce remaniement. Et pose la question : « À quoi sert-il ? On sait que l'essentiel des hauts fonctionnaires qui occupent les ministères, discrets rouages de la machine gouvernementale, restent en poste, peu sensibles au grand mercato des pontes ministériels. La politique restera la même, quand toutes les crises, sociales, économiques, écologiques, appellent à un changement de paradigme », conclut L'Humanité.
« Je suis une transeignante », par Mika AlisonEtre prof de bio trans en zone d'éducation prioritaire, sur le papier, c'est sacrément lourd à porter. Mika Alison, après une longue carrière en tant qu'homme (marié, deux enfants), a finalement entamé une transition en 2018, et demandé à ses élèves de ne plus l'appeler « Monsieur Alison » mais « Madame ». Comment l'école a-t-elle accueilli ce choix ? Comment décide-t-on un jour de franchir le cap ? Ça veut dire quoi, être trans, au fait ? Récit d'un parcours de vie qui non seulement se passe plutôt sereinement et ça fait du bien, mais peut aussi éclairer sur des questions encore un peu tabou malgré tout. Pour contacter Mika c'est ici : https://twitter.com/transeignante_Egalement, le livre de Mika : https://www.double-ponctuation.com/produit/vivre-sa-transidentite-a-lecole/La circulaire de Jean-Michel Blanquer sur les transidentités à l'école est consultable en suivant ce lien https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo36/MENE2128373C.htmEncore plus de Podcast à écouter ici sur PODCAST STORY
durée : 00:37:17 - Le téléphone sonne - Six ans après la réforme des rythmes scolaires de Jean-Michel Blanquer, qui autorisait la semaine de quatre jours aux établissements volontaires, Emmanuel Macron relance le débat sur la répartition du temps scolaire. Les vacances scolaires seraient-elles trop longues ?
ENQUÊTE : LES DERNIERS JOURS DE SAMUEL PATY STÉPHANE SIMON Producteur de télévision Auteur de “Les derniers jours de Samuel Paty - Enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée”, aux éditions Plon Dans son dernier livre “Les derniers jours de Samuel Paty - Enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée”, publié aux éditions Plon, Stéphane Simon fait la reconstitution de ce qu'il s'est passé entre le cours du 5 octobre 2020 et l'assassinat, 11 jours après. Les derniers jours de Samuel Paty donnent à voir les périls, les failles des services administratifs, la faiblesse de l'institution scolaire face à des parents d'élèves qui font leur loi, la lâcheté de ses collègues, la manipulation de la vérité par des islamistes. Tout au long de cette enquête qui raconte de façon horlogère les derniers jours de Samuel Paty, on découvre que les services de renseignement n'ont pas fait leur travail. À six jours du crime, la plateforme Pharos mentionne une nouvelle fois le compte de celui qui va passer a l'acte : @Tchetchene_270. Le dossier est alors signalé à l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), rattachée à la DGSI. Mais rien ne se passe. On découvre aussi à quel point que la proviseure du collège Audrey Fouillard s'est battue pour protéger son collège et surtout Samuel Paty, mais qui fait face à “l'impuissance du mille-feuille administratif, les services de renseignement sourds ou démissionnaires, les services de police incapables de protéger un homme en danger de mort imminente”. Le ministre de l'Education nationale de l'époque, Jean-Michel Blanquer a voulu renforcer les valeurs républicaines, mais Stéphane Simon déplore que “les procédures mises en place font qu'il y a tellement de signalement qu'ils ne les traitent pas”. Jean-Michel Blanquer maintient qu'il n'avait pas entendu parler de l'affaire alors que même que des signalement ont été opérés. En avril 2022, la famille de Samuel Paty dépose une plainte qui vise les services des ministères de l'Intérieur et de l'Éducation nationale, et pointe des dysfonctionnements. Du côté du ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin “ne croit pas” qu'il y ait eu des failles. “Nous n'avions pas les moyens de connaître le passage à l'acte de ce terroriste, qui ne donnait aucun signe d'en vouloir à Samuel Paty” et ajoute que l'assassin de ce dernier, Abdoullakh Anzorov, “n'était connu par aucun service de renseignement» et qu'il s'était «autoradicalisé en quelques jours”. Le parquet national anti terroriste demande le jugement de 14 personnes dans l'affaire Samuel Paty. Stéphane Simon, auteur de “Les derniers jours de Samuel Paty - Enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée”, aux éditions Plon, reviendra sur cette enquête qui revient heure par heure sur les derniers jours de Samuel Paty.
durée : 00:05:31 - Le moment Meurice - par : Guillaume Meurice - Aujourd'hui, Guillaume Meurice revient sur la réaction de Jean-Michel Blanquer suite à l'entrée du pronom neutre "iel" dans le Robert.
durée : 00:05:31 - Le moment Meurice - par : Guillaume Meurice - Aujourd'hui, Guillaume Meurice revient sur la réaction de Jean-Michel Blanquer suite à l'entrée du pronom neutre "iel" dans le Robert.
En 2017, dix jours après la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, Jean-Michel Blanquer est nommé ministre de l'Education nationale. Un poste qu'il occupera pendant 5 ans, une durée record. Ancien recteur d'académie et auteur de plusieurs ouvrages sur l'école, le nouveau locataire de la rue de Grenelle s'impose rapidement comme l'un des piliers du gouvernement. Il parvient à mettre en place des réformes importantes, comme celle, emblématique, du baccalauréat. Son nom est même évoqué pour prendre la suite d'Edouard Philippe à Matignon. Mais après le début de la crise sanitaire, les protocoles incessants dans les établissements, ses sorties sur le voile ou encore la polémique autour du «Ibiza gate» ternissent son image. Il ne parvient pas à conserver sa place dans le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne. Le dimanche 12 juin 2022, après une campagne difficilement menée, Jean-Michel Blanquer est éliminé dès le premier tour des législatives dans la 4ème circonscription du Loiret.Pour Code source, Christel Brigaudeau retrace le parcours de l'ancien chouchou de la Macronie.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Présentation : Thibault Lambert - Production : Raphaël Pueyo, et Lolla Sauty - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network, Epidemic Sound - Identité graphique : Upian - Archives : FranceTV, TF1, BFMTV, AFP. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Chaque année, en juin, les lycéens français et leurs parents n'ont qu'un seul mot à la bouche : le bac, ou baccalauréat, cet examen qu'il faut réussir pour finir le lycée et commencer ses études supérieures. Mais pour les Français, le bac est bien plus qu'un examen. C'est une institution créée par Napoléon en 1808, et un rite de passage qui marque l'entrée dans l'âge adulte. Alors quand le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer a proposé de le réformer en 2019, tout le monde s'est demandé ce qui allait changer. Cette année, après les retards liés au covid, les lycéens français testent ce bac 2.0. Ingrid et Hugo ont profité de l'occasion pour se remémorer leurs souvenirs de lycée et discuter des conséquences de la réforme Blanquer. Transcription de l'épisode
MACRON / MÉLENCHON : TOUT EST POSSIBLE ? – 13/06/22 Invités DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l'innovation politique NEILA LATROUS Journaliste politique - « France Info » MATHILDE SIRAUD Journaliste politique – « Le Point » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Pari réussi pour Jean-Luc Mélenchon. La percée de la gauche rassemblée derrière lui sous la bannière de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (Nupes) a bien eu lieu hier soir lors du premier tour des élections législatives. Ce tour de force s'est produit en dépit d'une très forte abstention, souvent préjudiciable à la gauche. 52,49 % des électeurs ne se sont en effet pas déplacés, dépassant ainsi les 51,3% du premier tour de 2017. Un nouveau record. La coalition de gauche fait jeu égal avec Ensemble !, le bloc de la majorité, d'après les résultats définitifs du ministère de l'Intérieur. La majorité dispose d'une très courte avance avec 25,75 % des voix contre 25,66 % des suffrages à la Nupes. Les deux ensembles politiques ne sont séparés que par 21 441 voix. Les deux blocs seront opposés dans 272 duels au second tour ainsi que dans cinq des huit triangulaires. En dépit de la très forte poussée de la gauche, les premières projections en termes de sièges à l'Assemblée, à prendre avec précaution, laissent entrevoir la victoire de Ensemble !. L'alliance de la Nupes pourrait en effet obtenir entre 150 et 190 sièges. Quant à celle d'Ensemble !, elle est créditée, selon les premières tendances de l'institut de sondage Ipsos-Sopra Steria, de 255 à 295 sièges. La majorité absolue ne lui est donc pas assurée. Le RN de Marine Le Pen réalise lui un très bon résultat, cumulant 18,7% des voix et lui permettant d'espérer obtenir dans une semaine un groupe de plusieurs dizaines de parlementaires, peut-être même le plus important jamais obtenu par le parti. Les Républicains font, avec 10,4 % des suffrages exprimés, meilleure figure qu'à la présidentielle. Ils bénéficient de l'ancrage local de nombreux candidats, mais enregistrent malgré cela un net recul par rapport à 2017. Le groupe qu'ils devraient obtenir à l'Assemblée, de 50 à 80 élus, pourrait toutefois constituer une force d'appoint non négligeable pour le camp présidentiel afin d'obtenir la majorité absolue. Au sein de cette majorité présidentielle, 15 ministres sont candidats à la députation. Et ce n'est rien de moins que leur avenir qui se joue. Car conformément à la consigne édictée par l'Élysée, tous les ministres candidats qui seraient battus aux élections législatives devront démissionner du gouvernement. A l'issue du premier tour, tous sont qualifiés. Gérald Darmanin est arrivé largement en tête dans la 10ème circonscription du Nord avec 39,11%. Le ministre de l'Intérieur, implanté à Tourcoing, commune dont il a longtemps été maire envisage le second tour avec sérénité. Même constat pour Damien Abad. En dépit des polémiques qui l'ont vu être accusé d'agressions sexuelles dans les jours qui ont suivi sa nomination au gouvernement, l'ancien patron des députés LR, aujourd'hui ministre des Solidarités, sera présent au second tour dans la 5ème circonscription de l'Ain. Pour d'autres, l'affaire est plus compliquée. Avec 35,81% des voix dans la 7ème circonscription de Paris, Clément Beaune est en ballottage défavorable. Le ministre délégué à l'Europe affrontera au second tour Caroline Mecary, de la Nupes, qui l'a devancé avec 40,43%. Dans la 6ème circonscription de l'Essonne, Amélie de Montchalin est également en mauvaise posture pour le second tour. Avec 31,46%, la ministre de la Planification écologique est distancée par son adversaire Nupes, Jérôme Guedj, qui obtient 38,31% des voix. Des symboles de la macronie sont eux d'ores et déjà éliminés. C'est le cas de l'ex-ministre du Logement Emmanuelle Wargon dans le Val-de-Marne ou encore de l'ancien patron de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer dans le Loiret. A l'extrême-droite, c'est la douche froide pour Eric Zemmour et Reconquête !. Le candidat ne passe pas la barre du premier tour dans la 4ème circonscription du Var. S'il a réuni 23,19 % des voix, ce sont les candidats de la majorité présidentielle et du RN qui se qualifient. Un nouvel échec politique. Guillaume Peltier, vice-président du parti, et député sortant de la 2ème circonscription du Loir-et-Cher, est également éliminé dès le premier tour avec 13,99 % des voix. Tout comme Stanislas Rigault, le président de Génération Zemmour et candidat dans la 2ème circonscription du Vaucluse, qui atteint tout juste 10,54 % des voix. Ensemble ! aura-t-elle une majorité absolue ? Jean-Luc Mélenchon peut-il encore espérer devenir Premier ministre ? Combien de ministres sont menacés de défaite au second tour ? Est-ce la fin de la carrière politique d'Eric Zemmour ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 3 juin 2022.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. PAP NDIAYE : NOUVEAU MINISTRE OU NOUVELLE POLITIQUE ? La nomination, le 20 mai, de Pap Ndiaye comme ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse a provoqué une vague de critiques venant de l'extrême droite et d'une partie du monde intellectuel. L'historien de 56 ans, jusqu'ici à la tête du Musée national de l'histoire de l'immigration, serait un « indigéniste assumé » pour Marine Le Pen, tandis qu'Éric Zemmour déclare : « Emmanuel Macron avait dit qu'il fallait déconstruire l'histoire de France. Pap Ndiaye va s'en charger. » Une partie du monde intellectuel reproche à l'auteur de La Condition noire. Essai sur une minorité française, d'avoir importé des États-Unis - où il a étudié - une analyse des minorités sous le prisme des études américaines, faisant la part belle à la notion de « race ». « L'arrivée de Pap Ndiaye tranche assurément avec le républicanisme radical de M. Blanquer, souligne le sociologue Michel Wieviorka. Mais arrêtons de caricaturer une pensée nuancée et complexe sur un champ politique jusque-là ignoré dans notre pays : la condition noire. »Ce chercheur reconnu, né d'un père sénégalais et d'une mère française, est ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d'histoire et titulaire d'un doctorat de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il a passé sept ans aux États-Unis à l'université de Virginie. Professeur à Sciences Po et à l'EHESS, il est spécialiste des questions liées aux minorités. Sa participation à la fondation du Conseil représentatif des associations noires (CRAN) en 2005 et ses prises de position en faveur des statistiques ethniques et de politiques de discriminations positives font polémique. M. Ndiaye, « est une personnalité extrêmement respectée, un très grand universitaire », a souligné le député du MoDem, Jean-Louis Bourlanges, avant d'estimer au sujet de sa nomination : « Nous passons quand même d'une culture politique exigeante en matière de laïcité à une culture politique très différente. […] Je ne voudrais pas que les valeurs fondamentales de laïcité et la liberté de l'esprit ne soient pas défendues avec la même énergie ».Principal syndicat enseignant du second degré, le Snes-FSU s'est félicité, à travers cette nomination, d'une « rupture avec Jean-Michel Blanquer à plus d'un titre ». Mais « l'Éducation nationale ne se gouverne pas uniquement à coup de symboles », a mis en garde le syndicat.La Première ministre Elisabeth Borne défend « la compétence, l'énergie et la détermination » de son ministre « un républicain très engagé, quelqu'un qui croit aux valeurs de la République et c'est bien évidemment ce qu'il va porter en tant que ministre de l'éducation nationale ». Sa sœur, l'écrivaine Marie Ndiaye, prix Goncourt 2009, le définit comme « l'homme du consensus, ou du compromis ».***CRISE ALIMENTAIRE MONDIALE « Le nombre de personnes souffrant d'insécurité alimentaire grave a doublé, passant de 135 millions avant la pandémie à 276 millions aujourd'hui », observe le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), David Beasley alerte : « Les conflits armés, la crise climatique et le Covid-19 ont créé une tempête à laquelle s'ajoute la guerre en Ukraine. Des millions de personnes dans des dizaines de pays sont poussées au bord de la famine ». Le directeur adjoint du PAM, Gian Carlo Cirri rappelle qu'en 2008 « l'augmentation spectaculaire des coûts (des denrées alimentaires) allait provoquer des émeutes de la faim qui, en s'accentuant encore en 2011, allait s'achever avec les Printemps arabes. Le danger de déstabilisation politique et sociétale est aujourd'hui énorme. On le voit déjà au Sri Lanka, au Pérou ou en Tunisie. Certains gouvernements doivent se faire de gros soucis. » La Banque mondiale a annoncé, le 18 mai, qu'elle allait consacrer, au cours des quinze prochains mois, 12 milliards de dollars à de nouveaux projets de réponse à la crise alimentaire. Elle promet plus de 30 milliards de dollars disponibles pour les quinze prochains mois.En proie à une sécheresse exceptionnelle, l'Inde a annoncé, le 14 mai, suspendre ses exportations de blé, déstabilisant un marché déjà en tension et faisant redouter une envolée des prix. En effet, la sécheresse au Canada et aux Etats-Unis a affecté le « blé d'hiver », tandis que la faible pluviométrie du printemps laisse craindre une baisse des rendements en France. La guerre menée par la Russie en Ukraine a rendu plus critique la situation, les deux pays assurant à eux seuls 30% du commerce mondial de blé. En mars, le panier de produits alimentaires de la FAO avait déjà crû de 33,6 % sur un an, record absolu depuis la création de cet indice il y a plus de trente ans. Hausse des prix et pénuries font planer un risque de famine et de troubles sociaux. Les plus touchés sont l'Afghanistan, l'Éthiopie, la République démocratique du Congo, le Nigeria, le Pakistan, le Yémen, l'Angola et la Somalie. Les trois premiers sont également les pays où le nombre des enfants sous-alimentés est le plus élevé.Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a accusé Moscou de se servir de la nourriture comme d'une arme en Ukraine, en prenant « en otage » les livraisons alimentaires destinées à des millions d'Ukrainiens, mais aussi à des millions de personnes dans le monde dépendantes des exportations du pays. Moscou a rétorqué que ce n'est en aucun cas l'entrée de son armée en Ukraine qui provoquait une crise alimentaire, mais les sanctions occidentales décidées en représailles.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:03:55 - Le journal de presque 17h17 - Violences policières en marge de la finale de la Ligue des Champions au Stade de France, la campagne de Jean-Michel Blanquer aux législatives mal embarquée, 16 cas de variole du singe identifiés en France, et une étude montrant un lien entre insomnies et déclin cognitif, c'est l'actu du jour !
Macron 2 : nouvelle équipe... nouveaux défis LES INVITÉ.ES : - Bruno JEUDY - Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match » - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » - Spécialiste des questions économiques et sociales - BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l'Institut de sondages Elabe Elle est enfin dévoilée. Près d'un mois après la réélection d'Emmanuel Macron, la nouvelle équipe gouvernementale a été annoncée hier après-midi sur le perron de l'Elysée par Alexis Kohler, secrétaire général du Palais. Une liste de 27 ministres et secrétaires d'Etat qui constituera donc le premier gouvernement d'Elisabeth Borne. Parmi les noms cités, plus de la moitié officiaient déjà sous Jean Castex, certains restant au même poste comme Bruno Le Maire à l'économie, Gérald Darmanin à l'Intérieur ou Eric Dupont-Moretti à la Justice. D'autres sont reconduits mais changent de portefeuille, comme Gabriel Attal qui passe de Porte-parole du gouvernement à Ministre du budget. Peu de surprises donc dans ce nouveau gouvernement qui a des airs de simple remaniement. Un nouvel entrant a cependant attiré l'attention : Pap Ndiaye, qui remplace Jean-Michel Blanquer au ministère de l'Education nationale. Cet historien des minorités et directeur du musée de l'Histoire de l'immigration de Paris est une prise importante pour Emmanuel Macron. Apprécié et salué à gauche pour son parcours et ses valeurs, il est l'antithèse parfaite de son prédécesseur. Mais Ndiaye est aussi décrié à l'extrême-droite, qualifié de « militant racialiste » hier par Jordan Bardella, patron du Rassemblement national. Elisabeth Borne, surnommée la « dame du faire », devra donc conduire cette nouvelle équipe pour mener à bien les réformes promises par le chef de l'Etat. Celle des retraites notamment, sans doute la plus périlleuse. Décrite comme à l'écoute, la nouvelle Première ministre s'était cependant montré intransigeante lors de son passage à la RATP comme aux ministères des Transports ou du Travail, négociant pied à pied avec les partenaires sociaux. L'écologie devrait aussi être au cœur de ses priorités. Elle sera entourée d'Amélie de Montchalain à la transition écologique et d'Agnès Pannier-Runacher à la transition énergétique. Sur le plan énergétique justement, le chef de l'Etat veut faire renaître le nucléaire français en voulant construire 14 réacteurs EPR. Mais ces réacteurs de nouvelle génération tardent à sortir de terre, les chantiers accumulant retards sur retards depuis des années. Il y a quelques jours encore, EDF a annoncé que son chantier à Hinkley Point, en Angleterre, accuserait un nouveau retard d'un an, engendrant des coûts supplémentaires d'au moins 3 milliards de livres. Alors, pourquoi Emmanuel Macron a-t-il choisi la continuité à la rupture ? Comment comprendre la nomination de Pap Ndiaye au ministère de l'Education nationale ? Elisabeth Borne sera-t-elle une redoutable cheffe de gouvernement ? Les projets d'EPR s'apparentent-ils à un interminable fiasco ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
MACRON 2 : LES RECONDUITS... ET LES SURPRISES ? – 20/05/22 Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique « L'Obs » EVE ROGER Directrice adjointe de la rédaction « Le Parisien – Aujourd'hui en France » PASCAL PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences Po Auteur de « Le populisme » Quatre jours après la nomination d'Élisabeth Borne à Matignon et presque un mois après la réélection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, la composition de la nouvelle équipe gouvernementale est annoncée ce vendredi après-midi depuis le perron de l'Elysée. Plusieurs membres du gouvernement sont reconduits. Ainsi Bruno Le Maire reste à l'Economie, Gérald Darmanin demeure Place Beauvau et Eric Dupont-Moretti place Vendôme. Sébastien Lecornu est promu ministre des Armées, Brigitte Bourguignon ministre de la Santé, Olivier Dussopt ministre du Travail, Olivia Grégoire devient porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal sera chargé des Comptes publics, Amélie de Montchalin de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher de la Transition énergétique et Marc Fesneau à l'Agriculture. Enfin d'autres font leur entrée : Stanislas Guerini récupère le ministère de la Fonction publique, l'ancienne ministre de Jacques Chirac Catherine Colonna le Quai d'Orsay, l'ex-président du groupe LR à l'Assemblée Damien Abad les Solidarités et l'historien Pap Ndiaye va remplacer Jean-Michel Blanquer à l'Education nationale. Le week-end sera donc rythmé par les passations de pouvoir dans les ministères, avant un premier Conseil des ministres prévu ce lundi. Le gouvernement sera alors soumis à un devoir de réserve le temps de la campagne électorale des législatives, et quelque part en période d'essai. Car pour rester après le 19 juin, il faudra pour chaque ministre sans doute gagner dans sa circonscription. Le début d'une campagne éclair voulue par l'exécutif alors qu'à gauche la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) vient de dévoiler son « programme partagé » de gouvernement. Avec une ambition clairement affichée : convaincre pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron après avoir remporté une majorité à l'Assemblée nationale à l'issue des élections des 12 et 19 juin prochains. Pour cela, la Nupes a détaillé jeudi, quinze jours après sa naissance, un programme commun riche de 8 chapitres et 650 mesures, dont les plus emblématiques : salaire minimum à 1 500 euros net, nationalisation des aéroports, des autoroutes, d'EDF et d'Engie, retraite à 60 ans à taux plein avec 40 annuités de cotisation, passage aux 32 heures hebdomadaires pour les métiers pénibles, blocage des prix de produits de première nécessité, revalorisation des retraites, « en finir avec les pesticides », rétablir un ISF incluant un volet climatique, recruter 100.000 soignants pour l'hôpital public, avènement d'une VIe République, référendum d'initiative citoyenne… 33 « nuances » ou divergences qui subsistent sont également indiquées, notamment sur le nucléaire, l'Otan ou l'Europe. Pas de quoi néanmoins convaincre les opposants socialistes à l'alliance menée par LFI qui ont commencé à se structurer lors d'une première réunion de coordination. Objectif : accompagner les candidats PS qui entendent se présenter face à des candidats Nupes aux législatives, comme c'est le cas notamment dans l'Hérault. Chez LREM – ou plutôt Renaissance, le nouveau nom du parti – on connaît aussi quelques dissidences, même si la majorité présidentielle a réussi à dégoupiller les plus gros risques, grâce à l'accord avec Horizons, le parti d'Edouard Philippe, et le Modem. Quant à l'extrême droite, le Rassemblement national a décidé de présenter des candidats dans presque toutes les circonscriptions, sans accord avec le parti Reconquête d'Éric Zemmour qui est lui-même candidat dans le Var. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:04:24 - Le journal de presque 17h17 - Macron soutenu par les chasseurs, Sarkozy qui n'ira pas au meeting de Pécresse, le nombre de réfugiés ukrainiens qui a franchi la barre des 4 millions, et un cambrioleur qui emporte le camembert, c'est l'actu du jour!