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More at https://www.philosophytalk.org/shows/summer-reading-list-2024. Looking for some deep dives into pop culture this summer? Josh and Ray talk to Sandra Laugier from the University of Paris 1 Panthéon-Sorbonne, author of "TV-Philosophy in Action: The Ethics and Politics of TV Series," and Nathaniel Goldberg from Washington & Lee University, co-author of "Revising Reality: How Sequels, Remakes, Retcons, and Rejects Explain the World." And they get recommendations for philosophical science fiction from Sara Uckelman of Durham University, philosopher of language by day and writer of speculative fiction by night.
Professeure à l'université Paris I depuis 2010, philosophe et autrice de l'essai Nos vies en séries, publié chez Flammarion en 2019, Sandra Laugier s'est intéressée à la question. Elle explique pourquoi et comment les feuilletons participent plus que le cinéma à faire avancer la cause féministe. Les héroïnes de séries ont également un rôle puissant dans l'empouvoirement féminin.
durée : 00:52:35 - L'Heure bleue - Selon le dictionnaire, la démocratie est un système politique, une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. Quelle est la définition de la philosophe et écrivaine Sandra Laugier ? Réponse et portrait dans l'Heure Bleue.
Invitée : Sandra Laugier. Les nouvelles plateformes de diffusion ont fait exploser lʹoffre des séries télévisées. Comment les séries sʹemparent-t-elles des sujets de société contemporains? Comment lʹimaginaire quʹelles véhiculent impacte-t-il notre vision du monde? Quʹest-ce qui a changé ces dernières années en termes de contenu et de sujets abordés? Tribu reçoit Sandra Laugier, professeure de philosophie à lʹuniversité Paris 1 Panthéon Sorbonne et membre de lʹIUF. Elle dirige lʹouvrage "Les séries. Laboratoires dʹéveil politique" paru aux éditions CNRS
Lupin, The Walking Dead, The Americans ou encore Serviteur du Peuple : ces séries à succès ont conquis le monde entier. Ce sont des divertissements produits et diffusés par des plateformes suivant des enjeux industriels. On peut aussi leur trouver des qualités esthétiques. Mais, dans quelle mesure ces séries peuvent éclairer les citoyens dans la vie collective ou individuelle ? Nous recevons la philosophe Sandra Laugier, déjà autrice de Nos vies en séries (Flammarion), coordonne le livre « Les séries : laboratoires d'éveil politique » qui vient de paraître aux éditions du CNRS. À l'affiche de notre cinéma également cette semaine, un reportage en Chine de notre envoyé spécial permanent Stéphane Lagarde, à l'occasion de la sortie en salle de Black Panther II, Wakanda Forever. Reportage En Chine, c'était cette semaine (mardi 7 février 2023), le retour des films Marvel sur les écrans. 4 ans que Disney et les fans attendaient cela. Black Panther II : Wakanda forever avait été, l'année dernière, (2022) bloqué par les censeurs. Finalement, le film a pu sortir sur les écrans chinois.Sans le succès escompté par les studios, mais avec quand même de nombreux fans notamment parmi les spectatrices… (Black Panther II, un film de filles en Chine). Reportage à Pékin, Stéphane Lagarde et Louise May. Pause musicale : Sam Smith, Lose you (album Gloria).
Depuis quelques semaines, les militants pour le climat multiplient les actions coup de poing en France et ailleurs. Ils bloquent les routes, interrompent des évènements sportifs, comme Roland Garros ou un match de rugby, et visent, sans les dégrader, des œuvres d'art dans les musées du monde entier. Derrière ces actions, le même mot d'ordre : la désobéissance civile. Mais qu'est-ce que ce mode d'action politique ? Depuis quand est-il utilisé et est-il efficace ? Pour en parler, Sur le fil a interrogé Rachel, 20 ans, une militante du collectif écologiste Dernière Rénovation et la philosophe Sandra Laugier, professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article de Clara Guillard consacré à la désobéissance civile. Interview et réalisation : Antoine Boyer Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Nous aimons avoir de vos nouvelles. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Depuis quelques semaines, les militants pour le climat multiplient les actions coup de poing en France et ailleurs. Ils bloquent les routes, interrompent des évènements sportifs, comme Roland Garros ou un match de rugby, et visent, sans les dégrader, des œuvres d'art dans les musées du monde entier. Derrière ces actions, le même mot d'ordre : la désobéissance civile. Mais qu'est-ce que ce mode d'action politique ? Depuis quand est-il utilisé et est-il efficace ? Pour en parler, Sur le fil a interrogé Rachel, 20 ans, une militante du collectif écologiste Dernière Rénovation et la philosophe Sandra Laugier, professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article de Clara Guillard consacré à la désobéissance civile.
Pourquoi la théorie du genre est-elle aujourd'hui incontournable ? Comment en est-elle venue à jouer un tel rôle dans le débat contemporain ? Comment le mot« genre » est-il devenu un signifiant indispensable ? L'enquête que propose ÉricMarty est à la fois historique, sociologique, littéraire et philosophique. Elle se déplace entre une certaine pensée française et son interprétation outre Atlantique, et interroge l'émergence des notions de neutre et de genre dans la pensée de grands théoriciens du XXème siècle et leur place dans l'espace public. Éric Marty et Sandra Laugier reviendront sur ces enjeux ensemble.#philomonaco Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sans doute, comme celle de liberté, la notion d'égalité chante ou évoque plus qu'elle ne dit – et exige, pour cette raison même, d'être soumise à une approche circonstanciée et rigoureuse. Elle s'établit lorsque chez des êtres ou des choses se trouvent des attributs, des caractéristiques ou des propriétés identiques, ou bien quand existe entre deux expressions mathématiques une relation d'équivalence (transitive : si a = b et b = c, alors a = c ; symétrique : si a = b alors b = a ; réflexive : a = a, etc…). Et elle atteint à un idéal éthique, juridique ou politique si elle fait signe vers une collectivité dont les membres seraient considérés de la même manière relativement à certains droits, certains devoirs ou certaines valeurs. On parle de « principe d'égalité » dans la mesure où l'égalité n'est jamais une donnée mais exige une attribution, rarement cédée par grâce, souvent « arrachée » dans des luttes sociales. Le droit de vote des femmes a été obtenu après de longues batailles, et l'égalité de salaire entre les hommes et les femmes est encore à conquérir dans les faits. Si les domaines qu'elle investit sont nombreux (égalité de genre, de situation, de position, de pouvoir, égalité de droits, de biens, de chances, d'opportunités, etc.), les questions que pose l'égalité touchent principalement les rapports qu'elle entretient avec la liberté, et son aptitude ou son inaptitude à fonder, seule, la justice.#philomonaco Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Interview de Sandra Laugier, professeure de philosophie à Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
durée : 00:53:47 - L'Heure bleue - par : Laure Adler, Céline Villegas - Dans "Éloge de l'ordinaire. Entretiens avec Philippe Petit" (éd. du Cerf) Sandra Laugier, la penseuse de la vie ordinaire, l'initiatrice du concept de "care" plébiscité lors de la crise sanitaire, entre ici en dialogue et débat avec le journaliste Philippe Petit. À ne pas rater dans "L'Heure Bleue".
Les philosophes et chercheuses Manon Garcia, Sandra Laugier et Éléonore Lépinard sont les invitées du 100e épisode de La Poudre, enregistré aux Rencontres Philosophiques de Monaco le 18 juin 2021. Avec Lauren Bastide, elles ont parlé des résistances contre la pensée féministe, beaucoup plus parlé de taches ménagères que prévu, de sexe et de notre ras-le-bol de ne pas être écoutées, bref, elles ont beaucoup parlé des hommes.L'édito de Lauren :Bon en vrai je mens, c'est pas l'épisode 100. Enfin si, c'est l'épisode 100 parce qu'il arrive juste après l'épisode 99. Mais c'est en fait le 139e épisode mis en ligne, parce que pendant les quatre premières saisons, on ne numérotait pas les tables rondes, on les appelait “épisode bonus”. Enfin bref, c'est notre cuisine interne ça vous regarde pas vraiment, mais c'est intéressant parce que le fait que j'appelle cet épisode “l'épisode 100”, ça raconte aussi un peu ce qu'est la pensée féministe. Si si, ça raconte le fait que chaque savoir, chaque décompte, chaque nomination, chaque concept est fondamentalement situé. Chaque nom, chaque chiffre, chaque pensée est complexe, et imbibée de l'identité de celle ou de celui qui en est l'auteur ou l'autrice. Pour résumer, d'un point de vue universaliste cet épisode n'est pas l'épisode 100, mais de mon point de vue à moi – le seul qui compte du coup puisque ce podcast est mon espace et un peu ma narration –, ben si, en fait, c'est l'épisode 100. Je m'envole un peu là, je suis désolée. J'arrête pas de m'envoler comme ça depuis que je me penche sur la philosophie. C'est fabuleux, la philosophie. C'est presque aussi chouette que la sociologie. C'est pour cela que lorsque Charlotte Casiraghi m'a proposé d'animer une table ronde féministe aux Rencontres Philosophiques de Monaco, bah j'ai sauté de joie. J'ai réuni autour de la table trois penseuses féministes, avec l'idée qu'on allait toutes ensemble réussir à penser des futurs féministes, les futurs féministes, et à décrire ce à quoi pourrait ressembler une société véritablement égalitaire, véritablement juste, véritablement libre. C'est le dernier épisode de la saison 5 de La Poudre. Une saison qui a été riche en savoirs, en complexité et en espoir, et que je vous remercie du fond du cœur d'avoir suivi. Pour continuer de suivre les aventures de La Poudre à la rentrée, je vous invite fort à suivre La Poudre sur les réseaux sociaux, notamment Instagram où on vous tiendra au courant de la suite des événements qui va peut-être vous surprendre. En attendant, place à la philosophie ! Cet épisode est délicieusement long, régalez-vous bien. Résumé de l'épisode :Alors que depuis plus d'un an, l'incertitude règne en maîtresse et que le climat politique se raidit, comment penser le futur ? Comment opter entre utopie et dystopie ? Lauren Bastide a tendu son micro à trois immenses penseuses pour tenter d'apporter quelques réponses : les philosophes Manon Garcia et Sandra Laugier ainsi que la sociologue Éléonore Lépinard. Ensemble, elles se penchent sur ce que le féminisme peut pour la philosophie et inversement (09:25), mais aussi en quoi il est positif de voir la place qu'il prend dans les disciplines telles que la philosophie dans ces temps où toute une partie des sciences sociales est menacée (19:37). Elles explorent en quoi la pensée du care ou encore l'écoféminisme pourraient apporter des éléments concrets pour penser des politiques publiques plus égalitaires et durables (32:33) mais constatent aussi la présence de nombreux obstacles et résistances contre ces futurs possibles (46:18). Dans le moment historique que nous sommes en train de vivre (50:00), la grande question reste de savoir comment toucher les personnes en position de privilège pour qu'elles se joignent au mouvement (51:29). Si elles oscillent entre optimisme et pessimisme (1:14:05), elles nous offrent ici de nombreuses pistes pour poursuivre le travail amorcé et défricher de nouveaux champs (1:06:45). Bonne écoute, et continuez de faire parler La Poudre ! Merci aux Rencontres Philosophiques de Monaco et à toute leur équipe d'avoir rendu cet enregistrement possible.La Poudre est une émission produite par Nouvelles ÉcoutesRéalisation et générique : Aurore Meyer-MahieuProgrammation et coordination : Gaïa MartyMixage : Marion EmeritSee Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
« Le care comme retour de l'éthique à la vie ordinaire »Cet épisode vous offre une conférence de Sandra Laugier, qui porte sur les principaux décentrements opérés par le care depuis le début des années 1980 jusqu'à aujourd'hui.
En avril 2020, un article du magazine Forbes affirmait que les pays dirigés par des femmes ont mieux fait face à la première vague de la pandémie. Les compétences des femmes sont généralement plus grandes en matière de santé et d'affaires sociales, puisque ce sont les postes qui leurs sont habituellement fléchés depuis le début de leur carrière politique. Il est aussi logique que les femmes arrivées au sommet des instances de décision, soient particulièrement chevronnées, au bout d'années d'un parcours semé d'embuches dans le milieu politique, où elles ont dû faire deux fois plus leurs preuves et ne rien laisser au hasard. Cette année a été marquée par l'émergence de grandes figures politiques féminines, toutes nouvelles activistes comme Alexandria Ocasio Cortez, mais aussi des femmes nommées à la tête de grandes institutions et qui ont fait preuve d'une réactivité et d'un pragmatisme inédits, comme Christine Lagarde à la BCE, qui a mis en place un grand plan de soutien aux Etats, ou Ursula von der Leyen, à la Commission européenne, qui a suspendu les règles de discipline budgétaire de l'UE. Ce sont des signaux forts, de nécessaire ouverture du champ politique aux femmes, et à toutes les catégories sociales peu représentées dans l'espace du pouvoir. A ce titre, Lauren Lolo cumule les engagements politiques : journaliste, élue à Fosses, elle est aussi fondatrice de la Cité des chances, une association née pour promouvoir l'engagement citoyen des jeunes de banlieues. La crise du coronavirus n'a pas seulement été une crise sanitaire, écologique et économique. Elle cristallise des années de remise en cause de notre fonctionnement démocratique et de notre modèle politique. Elle éclaire, de façon brutale, l'incapacité de nos dirigeants à répondre aux injustices sociales révélées par la pandémie, précisément parce que la pandémie et ses injustices sont vécues comme le fruit d'une série de mauvaises décisions politiques antérieures. La crise nous invite donc à repenser le modèle néolibéral que la plupart de nos dirigeants continuent d'incarner : un modèle ultra-concurrentiel, qui organise les rapports de domination entre puissants et vulnérables, entre les êtres vivants, entre les hommes et les femmes. Et si l'accès réel des femmes au pouvoir était la promesse d'un changement radical de notre modèle politique ? Sandrine Rousseau économiste, universitaire et femme politique, est convaincue que la crise est un point de non-retour pour les femmes, et signe leur nécessaire prise de pouvoir. Sandrine Rousseau est candidate officielle à la primaire écologiste pour l'élection présidentielle de 2022. Crédits : Ecrit et conçu par Mahaut Chaudouët Delmas Interviews par Mahaut Chaudouet Delmas et Luna Gay Padoan Réalisation montage mixage musique par Thomas Loupias Action financée par la Région Ile-de-France Remerciements : C'était le dernier épisode du podcast Regarde moi bien, un podcast de la Fondation des femmes. Je tiens à remercier très fort toutes ces femmes qui nous ont prêté leur voix, nous ont offert leur témoignage, leur analyse, leur combat: Coline Charpentier, Céline Bessière, et Sibylle Gollac pour parler des femmes confinées, Magali Bragard, toutes les bénévoles de l'association Mamama, et Cécile Duflot pour parler des femmes appauvries, Brigitte Chabert et Zoé Royaux pour parler des femmes violentées Jackie Tadéoni et Maud Simonet pour parler des femmes exploitées, Lila Bouadma, Najat Vallaud Belkacem et Sandra Laugier pour parler des femmes soignantes Marine Périn et Lauren Bastide pour parler des femmes ignorées Laora Paoli Pandolfi et Anne-Cécile Mailfert pour parler des femmes militantes Déborah Loye et Marie-Pierre Rixain pour parler des femmes entrepreneuses Lauren Lolo et Sandrine Rousseau pour parler des femmes engagées Je voudrais aussi dire merci à la Fondation des femmes, en particulier à sa présidente Anne-Cécile Mailfert et son équipe : Christine Muller, Clémence Garnier Juste, Nina Meriguet, Jessica Ohayon, pour leur confiance et leur soutien. Je tiens également à remercier toutes les bénévoles de la Fondation des femmes pour les heures de scriptage qu'elles ont fourni : Carole Pirotais, Claire Bianzina, Laurene Henry, Katia Samrani, Gaelle Orefici, Emmanuelle Mayanda-Bomba, Marie-Enora Martin, Valentine Ulgu Servant, Isabelle Roth. Merci à Anton Strepourjinski, Virgile Tron, Chloé Sdez, Alix Delmas et Ruben Cohen pour leur précieuse écoute. Merci enfin à Thomas Loupias et Luna Gay Padoan, sans qui ce projet n'aurait pas vu le jour.
Sandra Laugier est professeure de philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de philosophie du langage, de philosophie morale et de philosophie politique, elle a largement publié autour des questions de la démocratie. Public pride la reçoit autour de la réflexion qu'elle a menée, au cœur de la crise pandémique de 2020, sur la manière dont elle a mis en évidence l'invisibilisation des fonctions du care dans le fonctionnement de la société contemporaine. Elle invite ce faisant à intégrer pleinement l'apport de la théorie féministe sur la prise en charge de la dépendance et tous les savoir-faire et savoir-être qui l'accompagnent. Ce faisant, elle poursuit un travail sur la nécessité de repenser le public de la démocratie en y intégrant pleinement les compétences ordinaires des citoyens -de tous les citoyens. Une écoute indispensable pour qui espère un monde de demain ! Publications récentes (avec Najat Vallaud Belkacem), La société des vulnérables. Leçons féministes d'une crise, Gallimard, Coll. Tracts, 2020 (avec Albert Ogien), Antidémocratie, La Découverte, 2017. (avec Albert Ogien), Le principe démocratie. Enquête sur les nouvelles formes du politique, La Découverte, 2014.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Albert Ogien est sociologue et directeur de recherche émérite au CNRS. Ces dernières années il a publié de nombreux ouvrages sur la désobéissance en démocratie, avec la philosophe Sandra Laugier. Dans Politique de l'activisme, il analyse l'influence sur le jeu politique des mouvements qui veulent « rendre la politique aux citoyens ». Il livre pour Radio Parleur son analyse sur les formes de l'activisme écologique. Une parole mise en dialogue, dans ce podcast, avec des manifestant‧e interrogé‧es lors des marches pour le climat de mars 2021. Soutenez nous : RadioParleur.net/don
EPISODE 5 : SOIGNANTES Les métiers du soin, requalifiés d'« essentiels » sont souvent, sinon toujours, les plus précaires, les plus dévalorisés socialement, les plus absents des priorités des politiques publiques. Ils sont aussi, non sans logique, les plus féminisés : ce sont des infirmières (87%) et aides-soignantes (91%), mais aussi des aides à domicile, les aides ménagères, les agentes d'entretien (73%), les travailleuses sociales et les enseignantes. Tous ces métiers sont, de façon plus ou moins délibérée, dits « de femmes » : il s'agit d'éduquer, soigner, assister, nettoyer, panser, écouter, servir… : des compétences présumées naturelles, ataviques et évidentes chez les femmes. Des compétences, qui, de ce fait, justifieraient le manque de considération sociale et économique qu'on leur adosse, même à l'heure où une pandémie mondiale crie leur absolue nécessité. Pourtant, l'hôpital reste un lieu de « misogynie systémique », selon Anna Boctor et Lamia Kerdjana - dans une tribune du Monde - deux médecins soutenues par plus de 300 professionnelles de santé. On apprend dans ce même texte qu'une femme médecin sur trois serait victime de discrimination liée à sa grossesse : les femmes médecins en congé maternité ne sont pas remplacées, 6 % d'entre elles ne prennent pas ou écourtent leur congé à cause de la pression, 15 % des femmes médecins ont été victimes de situation de harcèlement ou d'humiliation sexuelles en milieu hospitalier. Autant de femmes susceptibles de se détourner de l'exercice hospitalier selon Lila Bouadma, réanimatrice à l'hôpital Bichat à Paris. La professeure Bouadma nous offre un témoignage sur ce mauvais traitement des soignantes, aggravé depuis un an. La crise de la Covid-19 a révélé non pas seulement la vulnérabilité des métiers féminisés du soin, mais la vulnérabilité de l'ensemble de la société, y compris des plus favorisés, dans les dépendances quotidiennes aux services des autres et notamment des femmes soignantes. En cela, la crise ouvre nécessairement une réflexion sur les métiers du “care” - du “prendre soin”. Le "care" est défini par la philosophe américaine Joan Tronto comme « une espèce d'activité qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir en état, pour préserver et pour réparer notre monde en sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible » Sandra Laugier et Najat Vallaud Belkacem ont publié un livre l'été dernier, qui s'intitule La société des vulnérables, leçons féministes d'une criseaux éditions Gallimard. Les autrices mettent précisément en perspective les enjeux quasi anthropologiques soulevés derrière le traitement qu'une société réserve à ses soignantes, et comment cette prise de conscience peut nous aider à réorganiser les activités humaines en prise avec « ce qui compte ». La revalorisation sociale, économique, statutaire des métiers du soin participe d'une politique globale qui cherche à répondre à la fois à la fragilité de ces professions, à l'heure même où celles-ci sont les plus sensés ; mais cela répond aussi à la fragilité d'une société qui souffre de sa difficulté à se soigner, une société qui vieillit, une société malade de ses modes d'alimentation, de consommation et de son environnement, dans laquelle les soignantes ont vocation à composer les fonctions les plus essentielles pour des décennies. Crédits : Écrit et conçu par Mahaut Chaudouët Delmas Interviews préparées et réalisées par Mahaut Chaudouët Delmas et Luna Gay-Padoan Réalisation montage mixage musique par Thomas Loupias Action financée par la Région Ile-de-France
Care signifie à la fois le soin, la sollicitude, l'attention à l'autre. C'est toute une philosophie de vie, une philosophie politique et une éthique que ce mot désigne.Pour nous en parler, nous recevons la philosophe Sandra Laugier, rattachée à l'université PARIS 1 – Panthéon Sorbonne, qui manie cette notion depuis plus de vingt ans et a produit des ouvrages de référence sur l'éthique du care.Les mots de la science est un podcast produit par The Conversation France. Retrouvez les autres épisodes ainsi que les références mentionnées sur le site de The Conversation France. Conception et production Iris Deroeux Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
À l'occasion du deuxième rendez-vous de « S'inspirer, respirer », notre nouveau cycle consacré aux débats de société, Jean-Marie Durand invite l'historienne de l'art Catherine Grenier, la philosophe Sandra Laugier et l'essayiste et journaliste américain Thomas Chatterton Williams à discuter d'une notion fraîchement apparue dans le paysage social et intellectuel de ces derniers mois : la Cancel Culture.
Jean-Luc Brassard fait le portrait de Félix Savard-Côté; René Landry discute de la pêche au crabe dans l'estuaire du Saint-Laurent; la DreCaroline Quach-Thanh fait le point sur les vaccins contre la COVID-19; Sandra Laugier parle de son nouveau livre et de l'importance des liens faibles; Evelyne Ferron aborde la découverte des premiers soldats de la célèbre armée de terre cuite; la biologiste Lyne Morissette nous fait passer un dimanche avec elle; et Thomas Hellman s'attarde à Hermès, le dieu insaisissable, pour «L'heure du mythe».
REGARDE-MOI BIEN Le premier podcast de la Fondation des Femmes Par Mahaut Chaudouët Delmas & Luna Gay-Padoan La crise du Covid-19 a révélé la vulnérabilité de la condition des femmes et de leurs droits. Alors qu'elles composent l'écrasante majorité des métiers qui assurent la survie quotidienne du pays depuis un an, leurs revendications ont été ignorées et leurs droits reculent. Les restrictions de mouvement liées à la crise sanitaire ont entraîné une hausse accablante des violences faites aux femmes. La précarité économique des femmes explose de façon invisible et silencieuse. En termes de visibilité publique et médiatique, leur parole semble avoir été plus que jamais confisquée. Les rapports internationaux s'en inquiètent : selon ONU Femmes, la pandémie pourrait anéantir 25 ans de progrès en matière d'égalité entre les femmes et les hommes. Ce podcast cherche à documenter en 9 épisodes ce qui se joue autour des femmes aujourd'hui. Il cherche à déplier et à bien regarder ce que le Covid révèle, cristallise, renforce, des rôles qu'on assigne de façon structurelle aux femmes, qui ont été à la fois les plus actives, les plus exposées, et les plus ignorées, depuis un an. Il cherche à tirer les leçons féministes de cette crise pour dessiner les contours d'un monde économiquement et socialement plus juste. CHAPITRE 1 : VICTIMES Episode 1- confinées, avec Coline Charpentier (Collectif T'as pensé à ?) et Sibylle Gollac et Céline Bessière (autrices du Genre du Capital) Episode 2- appauvries, avec Magali Bragard (Association MaMaMa) et Cécile Duflot (Directrice générale d'Oxfam) Épisode 3- violentées, avec Brigitte Chabert (Solidarité Femmes) et Zoë Royaux (avocate pénaliste & porte-parole de la Fondation des femmes) CHAPITRE 2 : HÉROÏNES Episode 4- exploitées, avec Jackie Tadéoni (porte-parole du collectif Bas les Masques) et Maud Simonet (sociologue du travail gratuit) Épisode 5- soignantes, avec Lila Bouadma (réanimatrice à l'hôpital Bichat à Paris, professeure de médecine) et Najat Vallaud-Belkacem et Sandra Laugier (autrices de la Société des vulnérables) Episode 6- ignorées, avec Marine Perin (porte-parole de Prenons la 1) et Lauren Bastide (autrice de Présentes) CHAPITRE 3 : COMBATTANTES Episode 7 - militantes, avec Laora Paoli-Pandolfi (porte-parole de #IWasCorsica) et Anne-Cécile Mailfert (présidente de la Fondation des femmes)Episode 8 - entrepreneuses, avec Déborah Loye (directrice générale de Sista) et Marie-Pierre Rixain (députée LREM) Episode 9 - engagées, avec Lauren Lolo (élue municipale à Fosses, co-fondatrice de la Cité des Chances) et Sandrine Rousseau (vice présidente de l'Université de Lille, candidate à la primaire d'EELV) Crédits : Écrit et conçu par Mahaut Chaudouët Delmas Interviews préparées et réalisées par Mahaut Chaudouët Delmas et Luna Gay-Padoan Réalisation montage mixage musique par Thomas Loupias Action financée par la Région Ile-de-FranceHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La philosophe Sandra Laugier et Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre et directrice de l'ONG One en France sont les invitées du 88e épisode de La Poudre, enregistré en live le 10 décembre 2020. Avec Lauren Bastide, elles ont parlé de vulnérabilité, d'interdépendance et de soin.L'édito de Lauren :L'autre jour quelqu'un m'a dit que La Poudre était moins sexy depuis que je recevais plus de savantEs et moins d'artistes. Ça m'a même pas énervée, parce que c'est pas vrai. Je trouve qu'il n'y a rien de plus excitant, de plus désirable, que la pensée féministe. Personnellement je ressens des frissons d'extase quand on me donne un mot pour nommer une intuition, quand on me déroule une logique qui me fait voir les choses sous un jour nouveau. L'une des notions théoriques qui m'a donné la plus grande jouissance ces dernières années, c'est celle de care. On la croise à peu près partout où l'on essaie de penser le genre. Pour vous en parler, je vous ai chopé LA chercheuse du care en France : Sandra Laugier. Il y en a deux-trois autres que je cite dans l'épisode. Elle a co-écrit, avec Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre, un petit livre captivant : La société des vulnérables. On s'est parlées un soir d'hiver, sur Zoom. Et vous étiez là, et on s'est donné·e·s chaud avec de l'amour et des idées. Et je vous promets, c'était super sexy.Résumé de l'épisode :Si la crise du Covid a mis un élément en pleine lumière dès le premier confinement, c'est bien la place centrale des enjeux de l'éthique du care et de celles et ceux qui exercent des fonctions s'y rapportant. Le 10 décembre dernier, au micro de Lauren Bastide et en public, Sandra Laugier, l'une des plus importantes penseuses de ce concept féministe en France et Najat Vallaud-Belkacem, directrice France de l'ONG One qui lutte contre l'extrême pauvreté ont décortiqué tout l'apport de cette philosophie à la situation actuelle. Toutes deux déplorent la réaction du gouvernement et sa rhétorique guerrière face à la pandémie (06:00), mais aussi la disparition des femmes de l'espace médiatique, au moment même où leurs rôles sont au cœur de la réponse au virus (08:32). En effet, si nos interdépendances ont été visibilisées de façon flagrante, cette vulnérabilité partagée n'est pas égalitaire : certain·e·s y sont bien plus exposé·e·s que d'autres (10:57). Et sans prisme féministe (14:30) et antiraciste (31:54), impossible de comprendre pourquoi les fonctions les plus essentielles sont aussi les plus dévalorisées et pourquoi les personnes exerçant ces fonctions sont aussi parmi les moins protégées. Ce concept philosophique introduit en France sur la base des travaux de Carol Gilligan grâce à Sandra Laugier, Pascale Molinier ou encore Patricia Paperman (23:15), a mis longtemps avant de trouver sa place comme outil d'analyse dans le champ politique (19:10). Par ailleurs, Vallaud-Belkacem et Sandra Laugier soulignent comment l'obsession de l'universalisme empêche de s'en saisir pleinement en refusant de nommer et visibiliser les inégalités existantes (28:18). Elles relient les enjeux du care à la préoccupation écologique (42:00) et appellent à s'appuyer sur l'expertise citoyenne, celle des femmes et des personnes racisées pour qu'une politique de l'attention et du soin puisse voir le jour (58:15). Bonne écoute, et continuez de faire parler La Poudre !La Poudre est une émission produite par Nouvelles ÉcoutesRéalisation et générique : Aurore Meyer-MahieuProgrammation, prise de son et coordination : Gaïa MartyMixage : Marion Emerit
VVLD - L'émission politique sans clash, présenté par Clément ViktorovitchElection de Donald Trump, montée en puissance de Viktor Orban, arrivée au pouvoir de Matteo Salvini, puis de Jair Bolsonaro... Sur tous les continents, on voit apparaître des figures aux tendances, et aux discours, autoritaires. Alors est-on en train d'assister au crépuscule des démocraties libérales ? Clément Viktorovitch a posé la question à la philosophe Sandra Laugier, à l'historien Marc Lazar et à l'essayiste David Djaïz. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Viens Voir les Docteurs.Abonnez-vous aux podcasts de Clique pour écouter les prochains épisodes. Toutes les émissions de Clique sont également à voir en vidéo gratuitement et en intégralité sur myCANAL. Vous pouvez suivre les actualités de Clique sur Twitter, Facebook, Instagram, Tik Tok et notre site www.clique.tv Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Najat Vallaud-Belkacem est née à Béni Chiker, petit village au Nord Est du Maroc. Elle grandit dans ce milieu rural ouvert sur l'Espagne et l'Algérie. C'est à l'âge de 5 ans, que Najat arrive en France d'abord à Abbeville puis à Amiens où elle passe l'essentiel de son enfance et de son adolescence. Après un bac économique et social, elle entame des études de droit, toujours à Amiens où elle obtient une licence. En 2000, Najat est diplômée de Science PO Paris. Sa vie professionnelle commence alors, comme juriste dans un cabinet parisien d'avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation. En 2002, elle entre au Parti Socialiste et obtient un premier succès électoral en 2004 comme conseillère régionale en Rhône-Alpes. En 2008 Najat Vallaud Belkacem est élue conseillère générale du Rhône et elle devient également conseillère municipale à Lyon aux côtés de Gérard Collomb. En mai 2012 elle nommée Ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. C'est le 25 août 2014 que Najat devient la première femme de l'histoire de la République au poste de Ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche dans le gouvernement de Manuel Valls 2. Elle occupera ce poste jusqu'au 10 mai 2017. Depuis, elle s'est mise en retrait de la vie politique tout en continuant de l'observer et de la commenter notamment sur Twitter où elle totalise près d'un million de followers (@najatvb). De 2018 à 2019, elle rejoint l'institut d'étude IPSOS où elle dirige les affaires publiques internationales. Aujourd'hui, Najat est directrice pour la France de One, L'ONG qui lutte contre l'extrême pauvreté et les maladies évitables. Retrouvez les actions et rejoignez l'ONG One.org Je vous conseille également la lecture de La vie a plus d'imagination que toi chez Grasset et enfin celle de La Société des vulnérables. Leçons féministes d'une crise co-écrit avec la philosophe Sandra Laugier aux éditions Tracts Gallimard Bonne écoute.
durée : 00:01:39 - Les 80" de... - Dans le cadre de ce premier 7/9 à l’heure américaine, quatre-vingts secondes ce matin sur l’analyse fouillée que propose la philosophe Sandra Laugier de ce qu’elle appelle la « deuxième vague des séries américaines féministes ».
durée : 00:58:52 - Les Chemins de la philosophie - par : Adèle Van Reeth, Géraldine Mosna-Savoye - Héritière du philosophe Stanley Cavell, dont l'enseignement l'a marquée en profondeur, pour Sandra Laugier la philosophie se loge dans les détails du langage, de la voix, des compétences ordinaires, mais aussi dans le cinéma, et aujourd'hui dans les séries télé. - réalisation : Nicolas Berger, Laurence Malonda - invités : Sandra Laugier philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération
durée : 00:38:57 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - L'annonce par le président Macron d'un couvre-feu de 21h à 6h dans neuf zones du territoire met à l'arrêt la vie sociale et culturelle de 20 millions de français. Dans un monde où l'on ne sort que pour travailler, que reste-t-il du plaisir d'être ensemble, du divertissement et de la fête ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Sandra Laugier philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération; Benoît Serre Vice-président de l'Association nationale des directeurs des ressources humaines; Emmanuelle Lallement Anthropologue, professeur des universités à Paris 8,; Stéphanie Mulot professeure des universités en sociologie et docteure en anthropologie sociale et ethnologie de l’EHESS, membre du CERTOP
durée : 00:38:57 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - L'annonce par le président Macron d'un couvre-feu de 21h à 6h dans neuf zones du territoire met à l'arrêt la vie sociale et culturelle de 20 millions de français. Dans un monde où l'on ne sort que pour travailler, que reste-t-il du plaisir d'être ensemble, du divertissement et de la fête ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Sandra Laugier philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération; Benoît Serre Vice-président de l'Association nationale des directeurs des ressources humaines; Emmanuelle Lallement Anthropologue, professeur des universités à Paris 8,; Stéphanie Mulot professeure des universités en sociologie et docteure en anthropologie sociale et ethnologie de l’EHESS, membre du CERTOP
Najat Vallaud-Belkacem, directrice générale en France de l’ONG ONE, ancienne ministre Sandra Laugier, professeure de philosophie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elles ont co-auteures de « La société des vulnérables : leçons féministe »(« Tracts » Gallimard )
durée : 00:21:34 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Najat Vallaud-Belkacem, directrice générale en France de l’ONG ONE, ancienne ministre, et Sandra Laugier, professeure de philosophie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, co-auteures de "La société des vulnérables : leçons féministes" (« Tracts » Gallimard ), sont les invitées de la matinale.
durée : 01:58:41 - Le 7/9 - Najat Vallaud-Belkacem, directrice générale en France de l’ONG ONE, ancienne ministre, et Sandra Laugier, professeure de philosophie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Co-auteures de La société des vulnérables : leçons féministe (« Tracts » Gallimard ), sont les invitées de la matinale.
durée : 01:13:34 - La Grande table culture - par : Maylis Besserie - Mrs America, série prodigieuse qui revient sur les combats féministes des années 70 à travers le prisme de Phyllis Schlafly, figure de proue de l'anti-féminisme aux Etats-Unis... alors que l'Equal Right Amendment n'est toujours par ratifié, que dit cette série du statut des femmes ? - réalisation : Marie Plaçais, Alexandra Longuet - invités : Sandra Laugier philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération; Iris Brey Spécialiste de la représentation du genre au cinéma et dans les séries; Laure de Clermont-Tonnerre Réalisatrice
durée : 01:13:34 - La Grande table culture - par : Maylis Besserie - Mrs America, série prodigieuse qui revient sur les combats féministes des années 70 à travers le prisme de Phyllis Schlafly, figure de proue de l'anti-féminisme aux Etats-Unis... alors que l'Equal Right Amendment n'est toujours par ratifié, que dit cette série du statut des femmes ? - réalisation : Marie Plaçais, Alexandra Longuet - invités : Sandra Laugier philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération; Iris Brey Spécialiste de la représentation du genre au cinéma et dans les séries; Laure de Clermont-Tonnerre Réalisatrice
durée : 01:13:34 - La Grande table culture - par : Maylis Besserie - Mrs America, série prodigieuse qui revient sur les combats féministes des années 70 à travers le prisme de Phyllis Schlafly, figure de proue de l'anti-féminisme aux Etats-Unis... alors que l'Equal Right Amendment n'est toujours par ratifié, que dit cette série du statut des femmes ? - réalisation : Marie Plaçais, Alexandra Longuet - invités : Sandra Laugier philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération; Iris Brey Spécialiste de la représentation du genre au cinéma et dans les séries; Laure de Clermont-Tonnerre Réalisatrice
durée : 00:58:12 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Les séries ont-elles pour le pouvoir d’influencer notre vision du monde et de bousculer nos valeurs morales ? D’où vient leur pouvoir d’attraction ? Sur les questions de société et de politique, les séries seraient-elles en avance sur leur temps ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Sandra Laugier philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération; Amélie Ferey chercheuse en science politique au Centre de Recherches Internationales de Sciences Po (CERI).; Mam Rokhaya Ndoye sociologue, spécialiste en socio-anthropologie des arts et de la culture et en sociologie filmique. Membre du centre de recherche ISA de l’Université de Grenoble.
Crise du covid et utopies au prisme du genre Être vulnérables ensemble, c'est une force La crise du Covid a mis au-devant de la scène de nombreuses femmes, autrefois invisibles, qui exercent en grande majorité ces métiers dits « du care », essentiels à la marche de notre monde. Elles sont aides-soignantes travaillant en Ehpad, infirmières, aides à domicile, institutrices, caissières, nounous, agentes d'entretien... Leur travail est habituellement peu considéré, peu rémunéré, voire dévalorisé.Au-delà de la célébration ponctuelle, cet épisode cherche à leur rendre hommage, pour ne pas oublier leurs histoires et leurs voix aussi vite qu'elles ont été mises en lumière. Il interroge aussi plus largement la notion de soin : qui prend soin de qui ? Est-ce que le care n'est pas aussi une question de classe ? Comment ont été soigné.e.s les habitantes et habitants des quartiers populaires ?Et au-delà encore, comment prend-on soin ? Qu'en est-il du soin que l'on porte aux morts ? Mais aussi au monde vivant, et aux animaux ? Et pourquoi tout cela nous amène à parler de vulnérabilité, de pouvoir et d'utopies concrètes ?Un épisode choral, où vous pourrez retrouver des voix déjà entendues dans les épisodes précédents. Il clôture notre troisième saison, et lance des pistes de réflexions pour le retour d'Un podcast à soi en 2021, après le congé maternité de Charlotte Bienaimé.Avec :- Nadège, aide-soignante dans un Ehpad de l'Est de la France.- Pascale Molinier, psychologue, autrice de nombreux ouvrages sur l'éthique et le travail du care- Vinciane Despret, philosophe- Hanane, féministe, lesbienne, militante des quartiers populaires, membre du collectif Femmes en lutte 93- Myriam Bahaffou, chercheuse, militante écoféministe- Emilie Hache, philosophe- Cy Lecerf Maulpoix, journaliste et militant queer, spécialiste des questions écoqueer.Textes :- Monologue du virus, Lundi matin- Starhawk, « The fifth sacred thing »/ La cinquième chose sacrée (Traduction Juliette Hamon)- Ursula K. Le Guin, A left-handed commencement address (Traduction Juliette Hamon)- Donna Haraway, « Manifeste des espèces compagnes »- Françoise d'Eaubonne, « Les bergères de l'apocalypse »Musiques :- Chanson sans peur de Vivir Quintana accompagnée par El Palomar- La danse des bombes, sur un texte de Louise Michel par la chorale Les chianteuses - Captation : bisounours deter - Mixage : Jean TeveninRemerciements :- Sandra Laugier- Mathilde Goanec- No anger- Juliette Rennes- Adel Tincelin : retrouvez son texte écrit pour l'épisode en cliquant sur "Télécharger le transcript"- Sarah BenLiens :- Pascale Molinier, Le travail du care. Édition 2020, La Dispute, « Le genre du monde », Paris, 2020- Le soucis des autres. Ethiques et politiques du care, Sandra Laugier, Patricia Paperman- « Touche pas à nos vieux » Cinq concepts pour penser le vieillissement- Au bonheur des morts, Vinciane Despret- Réenchanter la mort, Alexa Hagerty- Le monstre politique, Blog d'Hanane- Portrait d'Hanane dans Komitid- Caféministe avec Myriam Bahaffou- Myriam Bahaffou sur France Inter- Ce à quoi nous tenons, propositions pour une écologie pragmatique- Sensibilités climatiques, entre mouvances écoféministes et queer- Les sociétés matriarcales, Heide Goettner-Abendroth- Thread de ressources sur le monde féministe d'après Enregistrements : mai 20 - Prise de son,montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et mixage : Samuel Hirsch - Musique originale : Samuel Hirsch - Lectures :Estelle Clément Béalem - Sélection des textes, traductions et accompagnement éditorial : Juliette Hamon - Illustrations : Anna Wanda Gogusey
Conversations avec...un article. C'est 10-15 minutes où je rends compte d'un article scientifique récent paru dans une revue en sciences humaines et sociales. Épisode 4 : Les poupées connectées et pourquoi elles parlent aux enfants. L'article original dont je rends compte : Valerie Steeves, "A dialogic analysis of Hello Barbie's conversations with children", Big Data & Society, 7(1), 2020. --------- Les autres références universitaires citées (ou oubliées) : **Sur la ventriloquie énonciative** : Marie-Anne Paveau, "Parler du burkini sans les concernées. De l'énonciation ventriloqu" sur "La pensée du discours" [carnet de recherche], 17/08/2016, https://penseedudiscours.hypotheses.org/4734, consulté le 7/5/2020. **Sur le langage, le sens et le contexte** : Bruno Ambroise et Sandra Laugier (eds), Philosophie du langage. Sens, usages et contexte, Vrin, 2011. **Sur la conversation et la voix** : Olivier Ertzscheid, "La voix du web", affordance [carnet de recherche], 28/03/2012, https://affordance.typepad.com/mon_weblog/2012/03/la-voix-du-web.html, consulté le 7/05/2012. Marc Jahjah, "L'annotation comme "conversation" (2/3) Qu'est-ce qu'une conversation ?" sur marcjahjah.net [carnet de recherche], 13/12/2019, http://www.marcjahjah.net/3340-lannotation-comme-conversation2-3-quest-ce-quune-conversation#Voir_le_visible, consulté le 7/5/2020. Nicolas Sauret, "La conversation, expérimentation d'un format éditorial", sur nicolassauret.net [carnet de recherche, 18/01/2018, http://nicolassauret.net/carnet/2018/01/18/la-conversation-experimentation-dun-format-editorial/, consulté le 7/5/2018.
La loi des séries.IDÉES reçoit Sandra Laugier, philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, auteure de « Nos vies en séries. Les séries, une nouvelle école de philosophie » chez Flammarion. (Rediffusion du 17 novembre 2019)
Sandra Laugier en conversation avec Joseph Cohen.Sandra Laugier est philosophe et chroniqueuse au journal Libération. Ses recherches portent sur la philosophie du langage et de la connaissance, philosophie analytique, la philosophie du langage ordinaire; la philosophie états-unienne classique et contemporaine; la philosophie morale contemporaine de langue anglaise, les études de genre; et la philosophie en lien avec la culture populaire (cinémas, séries TV).Joseph Cohen est un des membres fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
durée : 00:49:53 - Avis critique - par : Raphaël Bourgois - Ce soir comme chaque semaine deux essais sous les feux de la critique : "Nos vies en séries", de Sandra Laugier (Climats-Flammarion ) et " Habiter en oiseau", de Vinciane Despret (Actes Sud). - réalisation : Vanessa Nadjar - invités : Catherine Portevin chef de la rubrique livres pour Philosophie Magazine; Jean-Marie Durand journaliste indépendant
Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison. En même temps, la philosophie n’aura jamais cessé de s’inspirer de langues singulières. C’est ainsi que nous parlons, par exemple, de « philosophie allemande », « américaine » ou « anglo-saxonne », « grecque », et, aussi, « française ». En effet, toute l’histoire de la philosophie témoigne de cette tension à tel point qu’elle n’a jamais su se fixer dans l’une ou dans l’autre de ces deux tendances.Notre dessein sera de penser le rapport entre la langue française et la pensée philosophique dans chacune de ces modalités en avançant les questions suivantes : comment l’universalité de la pensée philosophique se voit-elle interrogée, voire réorientée par la singularité de la langue française ? Quel avenir se tient encore en réserve au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre ces deux langues, philosophique et française ? Comment cette rencontre, si prolifique et subtile, peut-elle encore aujourd’hui, créer et inventer ? Quelles sont les préoccupations majeures de ce que l’on entend par « philosophie française » aujourd’hui ?Afin d’avoir quelque chance de comprendre les enjeux actuels à l’œuvre dans les multiples transformations de la philosophie française contemporaine, il nous faudra repenser non pas uniquement son rapport aux autres traditions philosophiques, mais aussi aux autres disciplines du savoir. Nous tenons à déployer la multiplication impressionnante des « gestes » à l’œuvre en philosophie française et en misant sur le débat entre ses différents courants, nous chercherons à présenter les questions les plus pressantes pour celle-ci tout en suggérant, sinon des passerelles entre ses multiples tendances au moins des mises au jour de leurs principaux motifs. Ainsi, nous rouvrirons au cœur de la philosophie française un dialogue soutenu entre ses différentes composantes et ses courants divergents en proposant à la fois des intersections entre philosophie française et les autres régimes de connaissance, tout en requérant les courants aujourd’hui majeurs de la philosophie française à confronter leurs approches : phénoménologique, herméneutique, théorie critique, déconstruction, épistémologie, philosophie analytique, néo-réalisme ou réalisme spéculatif, etc. Nous verrons se construire depuis ces vecteurs multiples, une reprise capable de mettre en question le statut du politique, de l’éthique, du sociétal ainsi que les différents domaines du savoir scientifique.Ce colloque, coordonné par Isabelle Alfandary, Sandra Laugier, Astrid von Busekist, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen, interrogera la « philosophie française » telle qu’elle s’énonce au présent et face à notre monde contemporain. En somme : « où va la philosophie française ? » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
durée : 00:45:11 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Visite de Sylviane Agacinski à Bordeaux, participation de Mohamed Sifaoui aux journées de prévention sur la radicalisation à La Sorbonne... Autant d’événements qui ont suscité la polémique dans les enceintes universitaires qui les accueillaient, avant d'être annulés. Le débat public est-il menacé ? - invités : Georges Haddad président de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne; Sandra Laugier philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération; Philippe Raynaud Professeur de science politique à l’Université Paris 2 - Panthéon-Assas; Mohamed Sifaoui Essayiste, spécialiste des questions de radicalisation
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durée : 00:33:37 - La Grande table idées - par : Olivia Gesbert, Maja Neskovic - Comment les séries télévisées peuvent-elles nous influencer? Sandra Laugier, professeure de philosophie à l'Université Paris I - Panthéon Sorbonne et auteure de "Nos vies en séries" (Flammarion), étudie les répercussions politiques et sociales de ce nouveau média culturel de masse. - réalisation : Eric Lancien, Gilles Blanchard - invités : Sandra Laugier philosophe, professeure à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération
durée : 00:49:53 - Avis critique - par : Raphaël Bourgois - Ce soir comme chaque semaine deux essais sous les feux de la critique : "Nos vies en séries", de Sandra Laugier (Climats-Flammarion ) et " Habiter en oiseau", de Vinciane Despret (Actes Sud). - réalisation : Vanessa Nadjar - invités : Catherine Portevin chef de la rubrique livres pour Philosophie Magazine; Jean-Marie Durand journaliste indépendant
durée : 00:58:56 - Avoir raison avec... - par : Adèle Van Reeth - Le philosophe Henry David Thoreau (1817-1862) est célèbre pour son livre "Walden" qui raconte ses années passées dans la nature... Pourtant, tout sauf un ermite, Thoreau est un penseur engagé qui voit dans la nature un miroir du monde qu'il questionne. De quel héritage politique est-il l'auteur ? - invités : Michel Granger, Thierry GILLYBOEUF, Thomas Constantinesco, Sandra Laugier, Manuel Cervera-Marzal - Michel Granger : professeur émérite de littérature américaine à l'université Lyon 2, spécialiste de Thoreau Thierry Gillyboeuf : écrivain et traducteur de l'ouvre de Thoreau Thomas Constantinesco : maître de conférences à l'Université de Paris, spécialiste de littérature américaine du 19ème siècle Sandra Laugier : philosophe, professeure à l'Université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste de philosophie du langage et de philosophie morale, chroniqueuse à Libération Manuel Cervera-Marzal : philosophe et sociologue à l'Université d'Aix-Marseille - réalisé par : Christine ROBERT
GOT The Conversation France a suivi l’édition inaugurale du festival de jeu de l’Oie organisé par l’université d’Aix Marseille, un événement dédié aux arts, aux humanités et plus largement aux sciences humaines. Le jeu, c’est aussi la capacité à réinventer le monde, notamment à travers des œuvres de fiction. Jean‑Luc Bonniol, professeur émérite en anthropologie (Université d’Aix-Marseille) nous explique les raisons d’un triomphe mondial, celui de la série Game of Thrones, entre goût des grands récits, échos réalistes au monde contemporain, et attrait du merveilleux. J.L Bonniol remercie Sandra Laugier qui, dans son article « Retour sur Game of Thrones, une expérience personnelle augmentée », a inspiré une bonne part de ses propos. Conception et interview : Sonia Zannad Montage : Lou Biasutto. Jean-Luc Bonniol ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son poste universitaire.
Des Zadistes, on connaît surtout les images de leur expulsion. Mais une bonne partie d’entre eux ne s’est pas seulement opposée à des projets dont ils contestent le bien-fondé et dont ils dénoncent les conséquences sur l’environnement. Sandra Laugier, philosophe et ancienne élève de l’École Normale Supérieure a étudié ces mouvements extra-institutionnels et les nouvelles formes qu’ils entendent donner à l’action politique, leurs idéaux égalitaires et leur refus du consumérisme. Avec elle, Marc-Olivier Padis, Lucile Schmid et Philippe Meyer cherchent à cerner ce que représente la galaxie zadiste et à en définir les contours et la nature.Le Nouvel Esprit Public est soutenu par la compagnie d'assurance MMALe Nouvel Esprit Public est produit et distribué par Nouvelles Écoutes. Production : Julien Neuville. Enregistrement et mixage : Thibault Delage (L'Arrière Boutique Studio) Assistant : Valentin Petit
Podcasts from the UCLA Center for European and Russian Studies
A lecture by Sandra Laugier, Philosophy, University Paris 1 Panthéon-Sorbonne.