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C dans l'air du 12 août 2025 - 40 degrés et plus : ça s'arrête quand ?Emission présentée par Salhia BrakhliaLa France suffoque. Une grande partie du pays est soumise à une intense vague de chaleur, exceptionnelle même pour un mois d'août. Météo-France appelle à la plus grande vigilance. Quatre départements du centre-est sont passés en rouge à la mi-journée : l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et le Rhône. Dans le Sud-Ouest, ce niveau de vigilance concerne déjà 10 départements. Hier, des pics historiques ont été enregistrés à Bordeaux (41,6°C), Bergerac (42,1°C), Saint-Emilion (41,5°C) ou encore Angoulême (42,1°C). Météo-France précise même que les 40°C pourraient être atteints sur le littoral aquitain par endroits. Pas moins de 64 départements restent par ailleurs en orange.Cette vague de chaleur inquiète car elle pourrait durer jusqu'à mercredi prochain au moins. Si un fléchissement pourrait se produire à l'occasion d'un épisode orageux, cela sera l'une des plus longues vagues de chaleur que le pays aura connues.Face à cet événement, les autorités multiplient les mesures préventives. Une équipe de C dans l'air s'est rendue en reportage à Bordeaux. Sur place, la population commence à s'habituer à ces épisodes extrêmes de plus en plus fréquents. Un soin particulier est apporté aux personnes fragiles, notamment aux personnes âgées. Les vacanciers essaient pour leur part de trouver de l'air et de la fraicheur aux abords des lacs, des étendues d'eau et du littoral. Les travailleurs en extérieur ont, eux, des horaires décalées et des pauses plus nombreuses.Au-delà des fortes chaleurs, le manque d'eau se fait par endroit cruellement sentir. De toute la France hexagonale, ce sont les Pyrénées Orientales qui subissent le plus durement ce fléau de la sécheresse. Le 10 juillet, un comité regroupant les services de l'État, les collectivités et les experts locaux a tiré la sonnette d'alarme. La canicule de la fin du mois de juin combinée à un déficit pluviométrique persistant a eu pour résultat un "changement brutal des conditions hydrologiques", selon les termes de la préfecture. Les débits des cours d'eau chutent et plusieurs nappes phréatiques atteignent des niveaux historiquement bas. Dans certains villages, il n'y a parfois littéralement plus d'eau au robinet.Les habitants s'adaptent et prennent leurs précautions. Certains ont même installé des réservoirs afin de collecter l'eau de pluie. Dans ces zones, les restrictions ont été renforcées et les contrôles accrus. De nombreuses pratiques sont désormais interdites, comme le remplissage et la remise à niveau des piscines privées et collectives.Qu'il s'agisse des températures ou des niveaux des nappes phréatiques, la crise environnementale se fait chaque année un peu plus sentir. Dans ce contexte, les initiatives politiques se multiplient pourtant pour détricoter des objectifs environnementaux contraignants adoptés ces dernières années en matière d'énergie, de transports, de logement et d'agriculture. Qu'il soit question des zones à faibles émissions, de l'autoroute A69, de la loi zéro artificialisation nette ou encore des normes agricoles, une quantité inédite de votes et de décisions politiques portées par la droite et l'extrême droite mettent à mal l'ambition écologique du pays. Ces formations, au discours teinté de trumpisme, dénoncent une "écologie punitive". Le Haut conseil pour le climat s'alarme, lui, de la dérive de notre politique environnementale. "Le cadre national d'action climatique a pris un retard important", notent ainsi les auteurs du rapport annuel de l'institution, publié le mois dernier. "Le monde politique non seulement procrastine, mais il enchaîne même les reculs", déplorait le Réseau Action Climat, le 24 juin dernier. L'ONG liste une quarantaine de reculs environnementaux depuis six mois. La gauche partage ce constat alarmant.Combien de temps cette vague de chaleur va-t-elle impacter le pays ?Comment s'adapter dans la durée à des sécheresses devenues chroniques ?Faut-il s'inquiéter des reculs de notre politique climatique ?LES EXPERTS :- NICOLAS BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - « Le Parisien - Aujourd'hui en France »- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement- Charlène DESCOLLONGES - Ingénieure et hydrologue - Co-présidente - Association « Pour une hydrologie régénérative »- MARC LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »
C dans l'air du 12 août 2025 - 40 degrés et plus : ça s'arrête quand ?Emission présentée par Salhia BrakhliaLES EXPERTS :- NICOLAS BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - « Le Parisien - Aujourd'hui en France »- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement- Charlène DESCOLLONGES - Ingénieure et hydrologue - Co-présidente - Association « Pour une hydrologie régénérative »- MARC LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »
Depuis 30 ans, nous explorons les Etats-Unis en long, en large et en travers. En quête perpétuelle de nouvelles destinations américaines à faire découvrir aux voyageurs français, d'activités atypiques et authentiques, et d'émotions à partager, nous planifions régulièrement des voyages exploratoires aux USA. Comment choisissons-nous la destination ? Comment prépare-t-on un tel voyage aux Etats-Unis ? Autant de questions auxquelles nous répondons sans filtre dans ce podcast USA. Suivez-nous dans les coulisses de nos explorations américaines !
C dans l'air du 8 août 2025 - Loi Duplomb : camouflet pour les macronistes, la gauche se rebiffeÉmission présentée par Salhia BrakhliaLES EXPERTS :- Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Bruno CAUTRÈS - Politologue - Chercheur au CNRS- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd'hui en France- Antoine OBERDOORF - Journaliste politique - L'Opinion
C dans l'air du 8 août 2025 - Loi Duplomb : camouflet pour les macronistes, la gauche se rebiffeÉmission présentée par Salhia BrakhliaUn camouflet pour le gouvernement. Le Conseil constitutionnel a retoqué jeudi l'article 2 de la loi Duplomb, sur la réintroduction partielle de l'acétamipride, un néonicotinoïde réclamé par certaines filières agricoles, mais potentiellement dangereux pour l'environnement et la santé. L'institution, qui s'est appuyée sur l'article 1 de la Charte de l'environnement, souligne que ces produits ont des "incidences sur la biodiversité (…), ainsi que des conséquences sur la qualité de l'eau et des sols et induisent des risques pour la santé humaine". À droite et à l'extrême droite, on se désole de cette décision : "En se comportant comme un législateur alors qu'il n'en détient pas la légitimité démocratique, le Conseil constitutionnel scie la branche sur laquelle il est assis", a déclaré la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen. À gauche, on se félicite de cette censure, mais on espère que la loi sera carrément retirée après la pétition qui a récolté 2 millions de signatures : "Le président Macron devrait permettre une deuxième délibération pour qu'il y ait enfin un examen en Hémicycle et une réponse à la grande mobilisation populaire de cet été contre l'ensemble de la loi", insiste Aurélie Trouvé, la présidente LFI de la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale. Quant au député Laurent Duplomb, il n'exclut pas un nouveau texte pour réintroduire le pesticide, en tenant compte des critères imposés par le Conseil constitutionnel.Cette petite victoire pour les défenseurs de l'environnement ne saurait cacher les nombreux reculs enregistrés ces derniers mois. Fin juin, le Réseau Action Climat a listé au moins 43 reculs sur les six derniers mois : suspension de MaPrimeRenov, soutien aux modes d'élevages industriels, coupe des aides sur les véhicules électriques et le vélo, reprise des travaux pour l'A69, la suppression des ZFE, ou encore des coupes budgétaires pour la transition écologique. Le camp présidentiel qui s'était engagé à faire de la transition écologique une de ses priorités a même participé à certains renoncements, à l'image des zones à faible émissions : "L'analyse des votes montre que, si ces reculs ont souvent été initiés par l'extrême droite ou la droite républicaine, le bloc central en a soutenu plusieurs ou a été trop divisé pour les contrer", analyse le Réseau Action Climat. Signe de ce relâchement, le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti l'année dernière, passant de 5,8 % en 2023 à 1,8 % en 2024.À Marseille, on pense les plaies après l'incendie, parti des Pennes-Mirabeau, qui a ravagé 750 hectares le 8 juillet. Un mois plus tard, les habitants du quartier de l'Estaque, où 90 maisons ont brûlé, se sont regroupés dans un collectif pour porter plainte contre X et réclamer des comptes à la préfecture des Bouches-du-Rhône. Ils estiment que les pompiers sont intervenus trop tard, et que le préfet n'aurait pas dû recommander le confinement aux habitants touchés par les flammes. "Quand [le préfet] a fait sa déclaration en disant qu'il a bien fait de confiner les gens, je me dis que si j'étais resté dans ma maison, j'aurais cramé", témoigne un membre du collectif auprès de Franceinfo.Pourquoi le Conseil constitutionnel a-t-il censuré l'article 2 de la loi Duplomb ? Quel avenir pour ce texte controversé ? Comment expliquer les nombreux reculs sur l'environnement enregistrés cette année ? Et pourquoi des habitants de Marseille portent plainte après l'incendie des Pennes-Mirabeau ?LES EXPERTS :- Nathalie MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- Bruno CAUTRÈS - Politologue - Chercheur au CNRS- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd'hui en France- Antoine OBERDOORF - Journaliste politique - L'Opinion
C dans l'air du 6 août 2025 : Incendie dans l'Aude : la France doit-elle se préparer au pire ?Emission présentée par Salhia BRAKLIUn immense panache de fumée, 13 000 hectares calcinés et au moins un mort. C'est le bilan mercredi midi du plus gros incendie de l'été qui ravage l'Aude depuis hier après-midi. Le bilan pourrait s'alourdir puisqu'une personne est en urgence absolue, et une autre a disparu. Parmi les quinze communes touchées par l'incendie, les efforts des pompiers se concentrent sur le village de Roquefort-des-Corbières. 1800 soldats du feu et 600 engins ont été déployés, dont plusieurs canadairs. De l'autre côté de l'A9, deux campings ont été évacués par précaution à La Palme. Si les causes du départ demeurent inconnues, le département avait été placé en vigilance rouge aux feux de forêt avec risque très élevé d'incendie. Les températures autour de 35 degrés, la faible humidité et les rafales de vent jusqu'à 40 km/h n'arrangent rien à la situation. Le Premier ministre François Bayrou se rend cet après-midi dans le département pour constater les dégâts.Alors que le réchauffement climatique se fait toujours plus pressant, les agriculteurs doivent eux-aussi s'adapter aux sécheresses à répétition et à une consommation de vin en recul, en France, depuis plusieurs années. Dans le sud de la France, de nombreux viticulteurs ont fait le choix de la diversification : herbes aromatiques, grenades, pomelos et autres agrumes côtoient désormais les vignes. "Ce sont deux activités qui se complètent bien. Quand le travail se réduit dans les vignes, on attaque la récolte des grenades, entièrement manuelle. Et c'est un arbre qui résiste bien aux maladies et se cultive sans traitement", témoignait un viticulteur du Gard au journal Le Monde cet hiver. Une équipe de C dans l'air s'est rendue dans le département pour comprendre comment la filière s'adapte à la crise.L'environnement est d'ailleurs devenu une des principales préoccupations des Français, en témoigne le niveau inédit de 2 millions de signatures de la pétition contre la loi Duplomb. Le texte, déjà adopté par le Parlement, doit passer devant le Conseil Constitutionnel à partir de demain. Au cœur de cette loi, la réintroduction, sous conditions, d'un pesticide banni en France depuis 2018, pourrait faire basculer la décision des Sages. Certains juristes s'appuient sur le principe de "non-régression" du droit environnemental, instauré par le Code de l'environnement, pour évoquer une potentielle censure. Mais rien n'est moins sûr : en 2020, le Conseil constitutionnel avait déjà rendu une décision en faveur de la réintroduction exceptionnelle de pesticides. Sur le versant politique, les opposants estiment que la loi a été victime d'un déni démocratique. La proposition de loi avait en effet fait l'objet d'une motion de rejet par ses défenseurs, visant à négocier son contenu en commission mixte paritaire pour éviter les amendements.Où en est l'incendie dans l'Aude ? La vague de chaleur dans le sud de la France risque-t-elle d'aggraver la situation ? Comment les viticulteurs s'adaptent au réchauffement climatique ? Et le Conseil constitutionnel peut-il retoquer la loi Duplomb ?LES EXPERTS :- Marc LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »- Emma HAZIZA - Hydrologue, docteur de l'École des Mines- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd'hui en France- Eric BROCARDI (en duplex) - Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France
C dans l'air du 6 août 2025 : Incendie dans l'Aude : la France doit-elle se préparer au pire ?Emission présentée par Salhia BRAKLILES EXPERTS :- Marc LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »- Emma HAZIZA - Hydrologue, docteur de l'École des Mines- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd'hui en France- Eric BROCARDI (en duplex) - Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France
durée : 00:54:07 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Les conseils et éclairages de nos invités pour bien préparer la venue de votre nouveau-né, en plein été. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
De tots els elements químics que han ocupat titulars els darrers anys, cap ha portat tants somnis —i tants maldecaps— com l'hidrogen. És lleuger, no contamina quan es crema, i només produeix vapor d'aigua. És, en teoria, el combustible ideal per a una transició energètica que deixi enrere els fòssils. Però com sempre, la química no és només una qüestió de resultats. És una qüestió de processos. I obtenir hidrogen pur no és fàcil. Avui dia, més del 95% de l'hidrogen que es fa servir al món prové de fonts contaminants: metà, gas natural, petroli. L'anomenat “hidrogen gris”. Només una petita fracció es produeix a partir d'aigua i electricitat provinent de fonts renovables. Això és l'hidrogen verd: el que voldríem, però encara no tenim del tot. A Catalunya, la xarxa H2CAT aplega centres de recerca, entre ells l'ICIQ, i empreses per canviar aquest escenari. A Tarragona, ja circulen autobusos impulsats per hidrogen, i les infraestructures per generar-lo de manera neta comencen a fer-se realitat. Però el camí és lent. I car. I ple de preguntes. Qui el produeix? Com l'emmagatzemem? Quanta energia costa fer-lo? És l'hidrogen el futur... o només un miratge renovable? podcast recorded with enacast.com
Vous n'avez peut-être jamais entendu parler d'eux, ou au contraire, vous les suivez depuis plusieurs années... Cet été, Code Source vous propose une série de portraits de personnalités très connues au sein de leur bulle mais pas toujours identifiées par le grand public. Deuxième épisode : Camille Etienne.À 27 ans, Camille Etienne est l'une des figures de proue du militantisme écologique en France. Élevée dans un petit village de Savoie où elle développe sa conscience environnementale, elle entame des études à Sciences Po Paris qu'elle mettra entre parenthèses pour se consacrer au militantisme. Camille Etienne devient rapidement une figure médiatique, avec un ton très caractéristique, à la fois pédagogue et déterminé qui lui vaudra quelques moments de télévision remarqués. Moins présente sur le petit écran ces derniers temps, Camille Etienne a repris des études de sciences politiques à la prestigieuse université d'Oxford (Angleterre). Déjà diplômée de philosophie et d'économie, elle multiplie les casquettes et se fait une place dans le paysage politique, portant ses combats jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir en France et en Europe. Avec plus de 500 000 abonnés sur Instagram, elle continue de sensibiliser à la protection des fonds marins, la lutte contre les énergies fossiles ou encore contre les PFAS, ces composés chimiques toxiques pour notre santé. Code source brosse son portrait avec Emilie Torgemen, journaliste environnement au service Futurs du Parisien. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux, Thibault Lambert, Clémentine Spiler, Pénélope Gualchierotti et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France 2, Huffington Post et Instagram @camilleetienne_. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Abolir le haussement d'épaule en écoutant LTJ Bukem Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si l'efficacité de notre système de santé dépendait… de notre capacité à former ceux qui le dirigent ?Dans cet extrait, Marine Darnault partage son engagement à intégrer les enjeux d'innovation, de données de santé et de transformation dès la formation des futurs hauts fonctionnaires. Elle explique pourquoi l'acculturation du secteur public à ces sujets est une condition essentielle de la réussite collective, au service des patients comme des professionnels de santé.
durée : 00:06:19 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Michelle Labeeu était en charge de la prospective dans l'une des directions générales de la Commission. Son travail c'était donc d'encourager les eurocrates à imaginer des futurs souhaitables. Notamment sur les questions écologiques. Elle écrit aussi de la science-fiction d'ailleurs ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En février dernier, l'Assemblée nationale a voté l'interdiction, à partir du 1er janvier 2026, de la fabrication, l'importation, l'exportation et la mise sur le marché de cosmétiques, chaussures, habits, produits imperméabilisants ou encore farts de ski qui contiennent des PFAS.Les PFAS, aussi appelés « polluants éternels », sont des composés chimiques qu'on retrouve dans beaucoup d'objets de notre quotidien : les revêtements antiadhésifs des poêles par exemple, les vestes anti-incendie des pompiers, mais aussi parfois dans l'eau du robinet et dans certains aliments. Et les effets de ces polluants sur notre santé sont inquiétants : augmentation du taux de cholestérol, apparition de cancers ou impact sur la fertilité… En tout, une dizaine de ces composants sont jugés dangereux pour la santé humaine. Code source fait le point sur les PFAS avec deux journalistes du Parisien : Emilie Torgemen, journaliste environnement au service Futurs et Véronique Hunsinger, journaliste spécialiste des questions de santé.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard, Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LCP. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cours Halakha Time du Lundi 30 Juin 2025 (durée : 7 minutes) donné par Rav Emmanuel BENSIMON.
Cours Halakha Time du Lundi 30 Juin 2025 (durée : 7 minutes) donné par Rav Emmanuel BENSIMON.
C dans l'air du 28 juin 2025 - Canicule: des logements "boulloires thermiques" - Une canicule historique se met en place sur la France. Quatorze départements sont en vigilance orange ce samedi dans le sud de la France, avant une extension vers le nord du pays. Cinquante-trois départements seront placés demain en vigilance orange, de l'Île-de-France à l'arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a indiqué Météo-France, qui s'attend à ce que les températures atteignent 34 à 38 °C dès aujourd'hui dans les départements concernés par la vigilance orange, et qu'elles approchent "ponctuellement les 40 °C près de la Méditerranée". Ces fortes chaleurs vont durer au moins jusqu'à mardi, alertent les prévisionnistes, qui anticipent des nuits "très désagréables", lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés.En cause : un "dôme de chaleur", un puissant anticyclone formant actuellement un couvercle sur la région sud de l'Europe, qui piège l'air chaud et empêche les perturbations de circuler. Le phénomène augmente considérablement les risques d'incendies. En Grèce, l'île de Chios a été ravagée par les flammes, et plusieurs villages balnéaires à l'est d'Athènes ont dû être évacués.En France, autorités locales, pompiers et préfectures multiplient les alertes et rappels de précaution. Le numéro vert canicule (0 800 06 66 66), destiné à informer le public et à protéger les plus vulnérables, a été réactivé.Face à cette situation, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) alerte sur les "bouilloires thermiques", ces logements mal isolés devenus invivables sous la chaleur. Ils représenteraient 35 % des habitations en France. En Île-de-France, 3,7 millions de personnes, soit 31 % de la population, résident dans des îlots de chaleur urbains. Conséquence : la mortalité augmente lors des périodes de canicule, comme en juillet 2022, quand la région avait enregistré une surmortalité de 21 %. Selon la Fondation pour le logement des défavorisés (FPLD), 5 000 décès sont imputables à la chaleur rien que pour l'année 2024, et la grande majorité à des lieux d'habitation.Une proposition de loi transpartisane, présentée par des députés Ensemble pour la République, écologistes, socialistes et La France insoumise, doit être déposée dans les prochains jours pour lutter contre ce fléau.Parallèlement, dans de nombreux territoires, des dispositifs sont déployés pour informer et lutter contre la prolifération du moustique-tigre, qui colonise de plus en plus de départements et peut transmettre la dengue, le virus Zika ou le chikungunya… Des maladies qui, jusqu'alors, ne pouvaient pas être attrapées sous nos latitudes. Ainsi, en 2024, 83 personnes ont été contaminées par la dengue dans l'Hexagone sans même avoir voyagé à l'étranger.LES EXPERTS :- Nicolas BERROD - Journaliste service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien-Aujourd'hui en France- Stéphanie DURAFFOURD - Porte-parole d'Assurland.com- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Gaël MUSQUET - Spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles
C dans l'air du 28 juin 2025 - Canicule: des logements "boulloires thermiques" - LES EXPERTS :- Nicolas BERROD - Journaliste service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien-Aujourd'hui en France- Stéphanie DURAFFOURD - Porte-parole d'Assurland.com- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Gaël MUSQUET - Spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles
Née en 2016, TikTok est désormais la deuxième application la plus téléchargée au monde après Instagram. Un milliard d'utilisateurs possèdent un compte (dont vingt millions en France) sur la plateforme chinoise spécialisée dans les courtes vidéos.Difficile de ne pas devenir accro à TikTok : simple d'utilisation, elle nous expose à un flux infini de vidéos, ajusté en temps réel à nos centres d'intérêt avec une précision redoutable. Mais cette recette magique ne serait pas sans conséquences sur la santé mentale des utilisateurs, en particulier des plus jeunes… En 2024, sept familles du collectif Algos Victima, ont porté plainte contre le réseau social TikTok, l'accusant de détériorer la santé mentale de leurs enfants, exposés à des vidéos de promotion du suicide, d'automutilation et de troubles alimentaires.Depuis mars et pour six mois, les parlementaires débattent “des effets psychologiques de TikTok sur les mineurs” autour d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale. On estime que 63% des enfants âgés de 13 ans sont sur l'application. Code source se demande si TikTok est dangereux pour les jeunes ? Réponse avec deux journalistes du Parisien : Elsa Mari, du service société et Jila Varoquier du service Futurs. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Raphaël Pueyo - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LCP Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 26 juin 2025 - Orages, canicule: un été à risque?Arbres arrachés, routes inondées, toitures abimées ou envolées, pylônes tordus par la violence des rafales… Le réveil est brutal ce jeudi matin dans de nombreuses communes du pays, balayées dans la nuit par des orages d'une rare intensité.Le bilan est lourd : deux morts — un adolescent de 12 ans, tué par la chute d'un arbre à Picquebos, près de Montauban, et un homme de 59 ans, conducteur de quad, en Mayenne —, dix-sept blessés, 100 000 foyers privés d'électricité. Les dégâts matériels sont innombrables.Pourtant, l'événement avait été anticipé. Météo-France avait placé une cinquantaine de départements en vigilance orange, mercredi, pour orages ou canicule. Mais l'alerte n'a pas suffi à prévenir les drames. Et une fois les vents tombés, une autre tempête s'annonce : celle des démarches, des déclarations de sinistres, des indemnisations, et pour certains, de la répétition infernale des catastrophes.Inondations, sécheresses, canicules, gels tardifs… Les épisodes climatiques extrêmes se succèdent à un rythme alarmant. La France, qui se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale — +1,7 °C depuis 1900 en métropole —, n'est plus un simple témoin du changement climatique, mais en subit déjà de plein fouet les conséquences.Face à cette réalité, plusieurs ONG (Greenpeace, Notre Affaire à Tous, Oxfam) et onze citoyens sinistrés ont décidé de passer à l'action. Ils ont annoncé un recours devant le Conseil d'État pour contraindre l'État à renforcer son Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-3), jugé largement insuffisant.Pas question de demander de l'argent : ils exigent des actes. Des mesures concrètes, ambitieuses, à la hauteur des enjeux, alors que les reculs environnementaux se multiplient depuis le début de l'année, en France comme ailleurs.Les plaignants dénoncent un État qui manque à ses obligations. Parmi eux : des agriculteurs aux champs noyés, des familles dont les maisons se fissurent, des habitants privés d'eau, des personnes vulnérables écrasées par les vagues de chaleur.Le gouvernement, lui, assure avoir anticipé les évolutions à venir, avec un PNACC-3 qui vise à préparer infrastructures, transports et agriculture à un monde plus chaud de 4 °C d'ici 2100. Mais pour les requérants, ce plan est trop tardif, trop timide, trop éloigné de l'urgence.LES EXPERTS :- François GEMENNE - Professeur à HEC, président du conseil scientifique - Fondation pour la nature et l'homme- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat Le Parisien - Aujourd'hui en France- Olivier MOUSTACAKIS - Directeur général d'Assurland.com- CHLOÉ NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 26 juin 2025 - Orages, canicule: un été à risque?LES EXPERTS :- François GEMENNE - Professeur à HEC, président du conseil scientifique - Fondation pour la nature et l'homme- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat Le Parisien - Aujourd'hui en France- Olivier MOUSTACAKIS - Directeur général d'Assurland.com- CHLOÉ NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques
Selon plusieurs études, la santé mentale des Françaises et des Français s'est largement dégradée ces cinq dernières années. La généralisation des troubles anxieux et dépressifs, ainsi que ceux du comportement alimentaire, touchent d'ailleurs particulièrement les jeunes. Selon les professionnels de santé, cette nette dégradation découle notamment du choix du confinement comme moyen de réponse à la crise sanitaire liée au Covid-19.Longtemps tabou, le sujet de la santé mentale est désormais sur le devant de la scène. Déclarée Grande Cause nationale 2025 par le gouvernement, elle fait l'objet d'un plan d'urgence récemment présenté en exclusivité au Parisien par le ministre de la santé Yannick Neuder. De nombreuses figures publiques comme le journaliste Nicolas Demorand et le nageur Camille Lacourt, ont par ailleurs pris la parole pour partager leurs expériences personnelles.Retour sur le sujet dans cet épisode de Code Source avec le journaliste Nicolas Berrod, reporter au service Futurs et qui couvre notamment les sujets de santé pour Le Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard, Thibault Lambert et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : M6, Ministère de la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si un jour vous pouviez contrôler votre musique ou répondre à un appel… simplement en bougeant les lèvres ou en esquissant un sourire ? Ce n'est plus de la science-fiction. Apple vient de décrocher un brevet qui pourrait bien transformer notre manière d'interagir avec ses appareils.La technologie décrite porte un nom un peu barbare : « détecteur de gestes silencieux de la peau ». Derrière cette appellation, une prouesse technologique : l'utilisation de capteurs laser ultra-miniaturisés, semblables à ceux de Face ID, capables de capter des micro-vibrations musculaires. Grâce à un système optique de pointe, l'interférométrie à auto-mélange, ces capteurs détectent les moindres contractions du visage : un mouvement de lèvres, un murmure, une tension de la mâchoire… Concrètement, cela signifie que sans prononcer un mot à haute voix, vous pourriez changer de morceau, valider une action ou envoyer une commande, simplement en murmurant ou en faisant un geste facial subtil. Une technologie pensée pour plus de discrétion et de naturel, dans les transports, au bureau, ou partout où parler devient délicat.Et Apple ne compte pas limiter cette innovation à ses seuls AirPods. Le brevet mentionne également des lunettes connectées, laissant entrevoir un futur où nos objets portables répondraient littéralement à nos expressions faciales. Cerise sur le gâteau : cette technologie pourrait aussi renforcer la sécurité. Les micro-mouvements du visage étant propres à chaque individu, ils pourraient servir de vérification biométrique, empêchant toute commande non autorisée. Reste à savoir si ce brevet verra réellement le jour. Apple en dépose des centaines chaque année. Mais cette idée, à la croisée du confort, de la confidentialité et de l'innovation, donne un bel aperçu de la direction que pourrait prendre l'interface homme-machine de demain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tipeee : https://fr.tipeee.com/tatami-connexion/Import Fight : https://import-fight.com/?srsltid=AfmBOorPLaRoGMlD5TMi_ToZnEBnkq6Mr3p_RFLl7lU5Idm0R0ySUfQdCode : TATAMI10Bienvenu sur le format actualité MMA et JJB du podcast TATAMI Connexion : Restons Connecté !Chaque semaine nous allons parler des sujets qui anime nos sports et qui attise toutes les conversation !Cette semaine programme chargé avec :- KSW Lyon- La suite pour Parnasse- Makhachev vs JDM à Perth ?- Topuria vs Oliveira- DDP vs Chimaev- Jones et Diaz vont coacher une Téléréalité en Russie- Une série sur Rocky/Creed en préparation- Questions auditeurBonne écoute !!
Des futurs médecins racistes et misogynes? 1400 membres dans un groupe web controversé. Entrevue avec Dre. Karine Toledano, médecin-anesthésiste Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:09:16 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz (CDU) a finalement été investi hier par le Bundestag et consacre sa première visite officielle à son homologue Emmanuel Macron ce mercredi. Quels sont les grands chantiers qui attendent le nouveau couple franco-allemand ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Hans Stark Professeur de civilisation allemande contemporaine à Sorbonne Université, conseiller pour les relations franco-allemandes à l'IFRI
Tous les matins à 7h20, les petits secrets de l'actualité, les infos que vous n'avez pas vues ailleurs. Les journalistes des rédactions de RMC et RMC Sports se mobilisent pour vous raconter les coulisses de l'actualité.
L'émission "L'amour est dans le pré" cherche les futurs participants de sa nouvelle saison. C'est Patrick Sabatier qui se charge de trouver les candidats. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce nouvel album, la chanteuse Barbara Carlotti nous livre un message d'espoir, avec douze nouveaux titres résolument optimistes. Après Magnétique en 2018 et Corse, île d'amour en 2020, Barbara Carlotti revient avec Chéris ton futur !. Et le titre de ce nouvel opus annonce la couleur ! Paru le 27 mars dernier, c'est un véritable pied de nez à la morosité ambiante que nous propose la chanteuse pop ! Un album solaire qu'elle a voulu, galvanisant. Je suis assez optimiste. J'ai une propension à vouloir la joie. La vouloir, c'est l'obtenir !Composés lors de sa résidence de quelques mois à la Villa Médicis à Rome, les titres sont gorgés de soleil, empreints de bonne humeur et rendent hommage à la pop colorée italienne des années 60. Elle aborde des thèmes universels tels que l'amour et ses ambivalences, la mort « gloutonne et cruelle » ou, la ville de Rome ou encore le cinéma... Barbara Carlotti est née en 1974 en région parisienne. Après une formation classique au Conservatoire en chant lyrique, elle commence à écrire des chansons. Elle sort un premier album en 2005 avec le producteur Bertrand Burgalat. En parallèle, elle collabore avec des artistes tels que Philippe Katerine, Arthur H, Izia Higelin, Bertrand Belin ou Michel Delpech. Elle a également un recueil de nouvelles érotiques, L'art et la manière, publié en 2023 aux éditions du Seuil. Invitée : Barbara Carlotti, autrice, compositrice, interprète. Elle sera en concert à la Gaité Lyrique le 28 novembre 2025. À lire aussiBarbara Carlotti chérit nos futursProgrammation musicale :- Chéris ton futur !- Cinéma- Désert dévorant- À la fouleTous les titres sont extraits de son album Chéris ton futur !.
Pour ce nouvel album, la chanteuse Barbara Carlotti nous livre un message d'espoir, avec douze nouveaux titres résolument optimistes. Après Magnétique en 2018 et Corse, île d'amour en 2020, Barbara Carlotti revient avec Chéris ton futur !. Et le titre de ce nouvel opus annonce la couleur ! Paru le 27 mars dernier, c'est un véritable pied de nez à la morosité ambiante que nous propose la chanteuse pop ! Un album solaire qu'elle a voulu, galvanisant. Je suis assez optimiste. J'ai une propension à vouloir la joie. La vouloir, c'est l'obtenir !Composés lors de sa résidence de quelques mois à la Villa Médicis à Rome, les titres sont gorgés de soleil, empreints de bonne humeur et rendent hommage à la pop colorée italienne des années 60. Elle aborde des thèmes universels tels que l'amour et ses ambivalences, la mort « gloutonne et cruelle » ou, la ville de Rome ou encore le cinéma... Barbara Carlotti est née en 1974 en région parisienne. Après une formation classique au Conservatoire en chant lyrique, elle commence à écrire des chansons. Elle sort un premier album en 2005 avec le producteur Bertrand Burgalat. En parallèle, elle collabore avec des artistes tels que Philippe Katerine, Arthur H, Izia Higelin, Bertrand Belin ou Michel Delpech. Elle a également un recueil de nouvelles érotiques, L'art et la manière, publié en 2023 aux éditions du Seuil. Invitée : Barbara Carlotti, autrice, compositrice, interprète. Elle sera en concert à la Gaité Lyrique le 28 novembre 2025. À lire aussiBarbara Carlotti chérit nos futursProgrammation musicale :- Chéris ton futur !- Cinéma- Désert dévorant- À la fouleTous les titres sont extraits de son album Chéris ton futur !.
Aujourd'hui, Fatima Aït-Bounoua, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Guillaume a eu la chance de visiter les grands chantiers d'expansion du parc Walt Disney Studios (qu'il faudra bientôt appeler Disney Adventure World), à savoir ceux de Studio 1 (rebaptisé prochainement World Premiere), Adventure Way et Adventure Bay.On vous raconte cette expérience unique et nos premières impressions à chaud, à la suite de cette visite tout à fait surprenante.Mais d'abord, faisons un petit tour des annonces faites par Disneyland Paris dans la foulée, notamment l'ajout d'un carrousel de chaises volantes sur le thème de Là-Haut.Liens :- L'article de DLPReport pour voir tout ce dont on parle en photos- La vidéo de " " "la rave party avec les Daft Punk" " " à EuroDisney par Parchéologie- Et la vidéo du Parc Océanique Cousteau par Parchéologie, pour qui on fait décidément beaucoup de pub dans les notes de podcast que personne ne lit de toutes façons.On a hâte de lire vos commentaires sur cet épisode! Interagissez avec nous sur:InstagramBlueskyThreadsFacebookTwitter Merci pour votre écoute!
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Depuis une trentaine d'années, la recherche contre le cancer doit faire face à une augmentation du nombre de malades chez les adultes de moins de 50 ans. Au-delà des facteurs de risque habituels, des études ont été lancées, notamment par le centre Gustave Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) pour tenter d'identifier de potentielles causes sociétales comme l'exposition à la pollution et aux pesticides. En parallèle, de plus en plus de personnalités atteintes de cancer sensibilisent le grand public et appellent à la vigilance. Cet épisode de Code Source est raconté par Nicolas Berrod, reporter au service Futurs du Parisien et spécialiste des questions de santé. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Théo Albaric - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Kyan Khojandi, The Guardian. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité, fonction, était l'invité de François Sorel dans Tech & Co, la quotidienne, ce jeudi 24 septembre. Il/Elle [est revenu(e) / a abordé / s'est penché(e) sur] [SUJET] sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:02:02 - Le grand format - Le conclave sur la réforme des retraites se poursuit, entre polémiques et claquages de portes. Dans ce contexte, l'assurance retraite, l'Agirc-Arrco et la MSA proposent cette semaine des rendez-vous partout en France pour aider les futurs retraités dans leurs démarches. Reportage dans le Val-d'Oise.
La construction de l'autoroute A69, dont les travaux ont démarré il y a un an pour relier Castres et Toulouse, a été stoppée par une décision du tribunal administratif de Toulouse le 27 février. Victoire historique pour ce genre de projet, une dérogation préalablement accordée permettant de porter atteinte à « 157 spécimens d'espèces animales protégées » a été annulée. Depuis plusieurs années, cette nouvelle portion d'autoroute fait l'objet de vives contestations de la part des militants écologistes et opposants locaux. Il ont célébré une victoire en demi-teinte puisque la nature et la biodiversité, qu'ils défendaient, ont été abîmées par les travaux. Par ailleurs, la suspension du chantier, déjà été achevé aux deux-tiers, pourrait entraîner un grand gâchis économique et la perte d'emplois. Cet épisode de Code source revient sur la lutte écologiste et judiciaire des opposants à l'A69 avec Emilie Torgemen et Aymeric Renou, journalistes du service Futurs du Parisien. Il s'appuie sur un précédent épisode de Code Source dédié au sujet, publié en octobre 2023.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clémentine Spiler et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France 2, Brut, Le Parisien, TF1. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'automne 2024, deux médias ont révélé que le fonds d'indemnisation des victimes de pesticides avait reconnu le lien entre ces produits chimiques présents sur les fleurs, et le cancer dont a été victime Emy, la fille d'une fleuriste morte à l'âge de 11 ans, en 2022.De quels pesticides parle-t-on ? Sont-ils présents sur toutes les fleurs vendues en boutique ? La santé des fleuristes, surexposés à ces produits chimiques, est-elle en danger ? À l'occasion de la Saint-Valentin, le 14 février, où les fleuristes connaissent un surcroît d'activité, deux journalistes du Parisien ont enquêté sur la présence de ces pesticides sur les fleurs.Code source fait le point avec Emilie Torgemen et Frédéric Mouchon, spécialistes environnement au sein du service Futurs du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 7 février 2025 - Cancer : ces aliments qui nous empoisonnentNous en consommons parfois sans même le savoir. L'aspartame, cet édulcorant artificiel, utilisé comme substitut au sucre dans l'industrie agroalimentaire, présent dans plus de 2500 produits en Europe, y compris dans ceux qui ne sont pas sucrés, comme les plats préparés ou encore les dentifrices destinés aux enfants mais aussi plus de 600 médicaments, est depuis plusieurs jours au centre des débats. À l'occasion de la journée mondiale contre le cancer le 4 février, l'ONG Foodwatch, l'association française de Ligue contre le cancer et l'application Yuka ont lancé une pétition pour réclamer son interdiction invoquant "le principe de précaution" dans le cas d'un produit classé dans la catégorie des "cancérogènes possibles" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En Europe, il est désigné par le sigle E 951 sur l'étiquette de vos produits, le "9" désignant la famille des édulcorants. Les signataires de la pétition basent notamment leur argumentaire sur une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) parue il y a trois ans dans la revue PLOS Medicine selon laquelle la consommation d'aspartame augmenterait les risques de cancers, de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2. Pour les trois co-créateurs de la pétition, il s'agit d'un enjeu de "santé publique" et, afin d'éviter les risques pour les consommateurs.Mais qu'est-ce que l'aspartame ? Est-ce dangereux pour la santé ? Comment le repérer dans les aliments et les boissons ? Au-delà de cet édulcorant, quel est l'impact de ce que nous mangeons et buvons sur notre santé ? Et quelle eau faut-il boire ? Plusieurs enquêtes et études récentes interrogent sur la qualité de l'eau, en bouteille ou du robinet.Deux campagnes distinctes menées par le laboratoire Eurofins et les associations UFC-Que choisir et Générations futures ont ainsi révélé en janvier dernier que l'eau potable dans l'Hexagone seraient massivement contaminée par des polluants éternels, notamment le TFA (acide trifluoroacétique), issu de la dégradation de pesticides fluorés et d'autres composés industriels. Les taux observés restent néanmoins en dessous des seuils règlementaires en France, moins stricte que ceux d'autres pays, comme le Danemark ou les Etats-Unis. Et ces derniers jours un rapport de la Commission européenne pointe "une situation très préoccupante" en France, avec presque un tiers des eaux souterraines du pays polluées par les pesticides et les nitrates.Parallèlement, une étude menée par des scientifiques toulousains portant sur dix marques de bouteille d'eau vendues en grande surface a montré il y a peu qu'elles contenaient des micro plastiques. Et une enquête de la cellule Investigation de Radio France a relancé cette semaine l'affaire de la fraude aux eaux minérales du groupe Nestlé.Alors que faut–il en penser ? Faut-il s'inquiéter pour notre santé ? Quels sont les bons choix de consommation ? Et pourquoi les cancers sont-ils en forte augmentation, notamment chez les plus jeunes ? Le nombre de malades de moins de 50 ans a presque doublé en 30 ans.Les experts :- KARINE JACQUEMART - Directrice Générale chez foodwatch France - NICOLAS BERROD - Journaliste au Parisien-Aujourd'hui en France au service Futurs, santé-médecine et climat- JEAN-EMMANUEL BIBAULT - Médecin-chercheur spécialisé en oncologie à l'Hôpital européen Georges-Pompidou - LUCE JEAN-BAPTISTE - Diététicienne à l'Hôpital Pitié Salpêtrière
C dans l'air du 7 février 2025 - Cancer : ces aliments qui nous empoisonnentLes experts :- KARINE JACQUEMART - Directrice Générale chez foodwatch France - NICOLAS BERROD - Journaliste au Parisien-Aujourd'hui en France au service Futurs, santé-médecine et climat- JEAN-EMMANUEL BIBAULT - Médecin-chercheur spécialisé en oncologie à l'Hôpital européen Georges-Pompidou - LUCE JEAN-BAPTISTE - Diététicienne à l'Hôpital Pitié Salpêtrière
durée : 00:04:47 - Le Reportage de la rédaction - Alors que l'État se dote de nouveaux outils pour lutter contre la criminalité organisée, la police cherche à rester attractive. Pour élargir son recrutement, l'École nationale supérieure de la police est la première école du service public à avoir lancé sa "Prépa Talents" pour des élèves boursiers.
À Douala, Sergine et Arnaud attendent leur premier enfant. Tous les deux sont aveugles et stigmatisés dans leurs familles respectives. Ils se battent pour gagner leur vie et s'inquiètent de la manière dont ils pourront élever leur enfant et lui prodiguer les soins nécessaires. À Yaoundé, Kevine, jeune maman sourde, n'a pas eu de problèmes pour accoucher de son premier enfant et consulter pendant sa grossesse, car elle était toujours accompagnée par sa mère, qui parle la langue des signes et pouvait l'aider à communiquer avec l'équipe soignante. Depuis que celle-ci a disparu, le lien avec le monde médical est plus compliqué. Au Gabon, trois mamans porteuses de handicap témoignent : Pamela, amputée suite à un accident domestique dans l'enfance, raconte sa joie d'être mère, elle qui n'a longtemps pas cru que cela serait possible pour elle. Fleur, enceinte de son premier enfant et en fauteuil roulant, raconte que sa mère lui impose de rester cachée dans sa chambre le temps de sa grossesse, afin que son futur bébé ne subisse pas le « mauvais sort ». Et pour Ghislaine, atteinte de poliomyélite et maman solo d'une famille nombreuse, « les enfants nous aident. Pour moi, ils sont mes membres inférieurs ». ► Reportage de Charlie Dupiot à Douala et Yaoundé au Cameroun ; et à Libreville au Gabon, avec l'aide de Michèle Sojip, présidente de l'Association Handicapés et Fiers au Cameroun et Georges Mba Owoné, président de l'Association nationale des personnes handicapées du Gabon.Programmation musicale :► Pamela Badjogo – Letondo► Ballaké Sissoko, Piers Faccini – Born in the wind.
Devenir parent, c'est toute une aventure avec des appréhensions, des surprises… et des gestes à réaliser au quotidien, comme donner le bain à son bébé, ou changer sa couche. Ces gestes ne sont pas forcément aisés pour certains parents porteurs de handicap. À Paris, dans le 14è arrondissement, le SAPPH, Service d'Accompagnement à la Parentalité des Personnes en situation de Handicap, propose de les guider dans cet apprentissage. Ce service existe officiellement depuis 2010, mais son histoire est bien plus ancienne. Aujourd'hui, ce service – unique en France – accueille chaque année 200 patients, pour lesquels la prise en charge est gratuite. 60% d'entre eux souffrent d'un handicap moteur. Les autres sont porteurs d'un handicap sensoriel, et parmi eux, la majorité sont déficients visuels. ► Reportage de Charlie Dupiot auprès de Léa et Kevin, futurs parents déficients visuels, Caroline, maman malvoyante, et un couple de futurs parents sourds, pendant des séances au SAPPH avec l'infirmière-puéricultrice et la sage-femme de la structure.Programmation musicale :► Childish Gambino – Baby boy► Fabio Ramos– Um calice d'inha terra.
Le 17 décembre, Paul Watson a été libéré par le gouvernement danois de sa prison du Groenland. Le fondateur de l'ONG de défense des océans Sea Shepherd ne sera donc pas extradé au Japon où il encourait une peine de 15 ans de prison.Paul Watson avait été arrêté au Groenland le 21 juillet dernier à la demande des autorités japonaises. A 74 ans, il est une personnalité controversée dans le milieu environnementaliste. Exclu de Greenpeace en 1977, il fonde Sea Shepherd dans la foulée et se spécialise dans les actions spectaculaires, et notamment les assauts contre les baleiniers. Cet épisode de Code source est raconté par Emilie Torgemen et Frédéric Mouchon, journalistes au service Futurs du Parisien, spécialiste des questions environnementales.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux, Raphaël Pueyo et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA, Brut, SeaSheaperd. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 18 décembre - Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?Nouvelle augmentation des tarifs des complémentaires santé en vue, au 1er janvier 2025. C'est ce qu'a indiqué la Mutualité Française dans son enquête annuelle qui porte sur 41 complémentaires santé. En moyenne, ils augmenteront de 6 %, soit beaucoup plus que l'inflation. Dans le détail, les contrats individuels, souscrits notamment par les retraités, augmenteront en moyenne de 5,3 % et les contrats collectifs obligatoires couvrant les salariés par l'intermédiaire de leur entreprise de 7,3 %. Une mauvaise nouvelle difficile à entendre pour nombre d'assurés. D'autant que c'est la cinquième hausse consécutive après une augmentation record de 8,1 % en 2024, de 4,7 % en 2023, de 3,4 % en 2022 et de 2, 6 % en 2021. Sur les dix années antérieures, la hausse était de 2,6 % en moyenne chaque année. Alors pourquoi une telle hausse ? "L'augmentation des cotisations des mutuelles en 2025 est inévitable" en raison de plusieurs facteurs, dont la hausse "structurelle" des dépenses de santé en France, soit + 5,2 % en 2023, affirme la Mutualité Française. "Vieillissement de la population, accès à de nouveaux traitements et technologies médicales, et meilleure reconnaissance des métiers de santé expliquent ces évolutions tendancielles à la hausse", déclare-t-elle. Après de très longues négociations ces derniers mois, l'Assurance maladie et les médecins libéraux ont validé la hausse de la consultation médicale. Le tarif de la consultation chez le médecin généraliste va augmenter le 22 décembre prochain tout comme celles des spécialistes (pédiatres, gynécologues, psychiatres…). Les complémentaires santé ont anticipé cette revalorisation mais aussi d'éventuelles hausses de charges, longuement discutées à l'automne pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). En effet, il était convenu avant le vote de la motion de censure que l'Assurance maladie abaisse son seuil de remboursement de 5 % sur les consultations médicales et 5 % sur les médicaments. Les complémentaires ont alors estimé qu'elles devraient supporter autour de 900 millions d'euros supplémentaires sur l'année et ont anticipé ces charges. Pour l'heure, l'actuel Premier ministre François Bayrou ne s'est pas exprimé sur le sujet, vivement critiqué à gauche et à l'extrême droite.En parallèle, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) pointe des dépenses d'optique et dentaires qui ont augmenté respectivement de 6,2 % et 5,5 % en 2023. Ces dernières étant désormais majoritairement prises en charge par les complémentaires santé. Selon la Drees, le résultat en santé des mutuelles est déficitaire à 0,4 % en 2023, une première depuis 2011. En revanche, sur la totalité de leurs activités, les complémentaires santé "ont été financièrement solides : leurs montants de fonds propres ont été très supérieurs aux minima réglementaires", évalue la Drees.Face à l'accroissement des dépenses de santé qui s'annonce avec le vieillissement de la population française, les mutuelles préconisent de mieux lutter contre la sur-prescription et la redondance d'actes et examens médicaux ou encore contre la fraude sociale. Elles insistent également sur un investissement plus important dans la prévention.Mais avec la hausse de tarifs, une autre question refait surface : la gestion de ces complémentaires santé. Un rapport sénatorial remis en septembre dernier épinglait les hausses de tarifs pour 2024. Les sénateurs qui ont procédé à leur propre évaluation du niveau de hausse conforme à l'augmentation des dépenses de santé et des nouvelles dispositions à assumer ont abouti à une fourchette allant de 4,5 à 6,5 %. Un niveau d'augmentation "sans commune mesure avec celui annoncé avec les mutuelles", ont-ils écrit, précisant qu'il "conviendra de rester attentif aux bilans financiers des complémentaires santé sur les années à venir, afin de vérifier le caractère strictement proportionné des augmentations de cotisations aux hausses de prestations". Les sénateurs ont également émis la piste d'une "anticipation imparfaite" des nouvelles mesures et recommandé de laisser au moins six mois entre la publication et l'entrée en vigueur des textes susceptibles de modifier la répartition des niveaux de prise en charge entre l'Assurance maladie et les complémentaires.Autre sujet récurrent dans les critiques adressées aux complémentaires, les frais de gestion des organismes. Le rapport sénatorial souligne que ces derniers ont augmenté à un rythme deux fois supérieur à l'inflation entre 2011 et 2022 (+ 33 %) avec de fortes disparités selon les organismes. En janvier dernier, l'UFC-Que Choisir avait aussi alerté les consommateurs sur des frais de gestion trop mal maîtrisés, compris entre 10 % et 28 % selon les complémentaires.Alors pourquoi les tarifs des complémentaires santé augmentent-ils encore ? La fraude sociale représente-t-elle un réel levier pour remplir les caisses de l'Etat ? Que représente-t-elle en réalité ? Qui se cache derrière la fraude ? Enfin après un an de présidence Milei en Argentine, quel est le bilan de sa méthode choc ?Les experts : - Philippe DESSERTINE - Professeur à l'Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance, ancien membre du haut conseil des finances publiques, auteur de Le grand basculement, publié chez Robert Laffont- Nicolas BERROD - Journaliste au Parisien-Aujourd'hui en France au service Futurs, santé-médecine et climat- Margaux FODÉRÉ - Journaliste économique à Europe 1 - Nathalie COUTINET - Economiste de la santé et enseignante chercheuse à l'université Sorbonne Paris Nord- Sonia DRIDI (en duplex de Washington) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBFPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 18 décembre - Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : - Philippe DESSERTINE - Professeur à l'Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance, ancien membre du haut conseil des finances publiques, auteur de Le grand basculement, publié chez Robert Laffont- Nicolas BERROD - Journaliste au Parisien-Aujourd'hui en France au service Futurs, santé-médecine et climat- Margaux FODÉRÉ - Journaliste économique à Europe 1 - Nathalie COUTINET - Economiste de la santé et enseignante chercheuse à l'université Sorbonne Paris Nord- Sonia DRIDI (en duplex de Washington) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF