Le nouveau podcast du "Journal de l'Aviation" dédié à l'actualité aéronautique.Chaque semaine, notre journaliste Frédéric Beniada vous propose une interview exclusive.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Damien Cazé, directeur général de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile).Damien Cazé revient sur le déploiement du système 4Flight, développé avec Thales, dans les centres de contrôle en route. Cet outil, qui numérise les tables de contrôle, doit permettre des gains de productivité et de proposer des trajets plus courts et des descentes plus douces aux appareils. Il a déjà fait ses preuves dans les centres de Reims et Aix-en-Provence, où il est opérationnel. Il sera prochainement déployé au centre d'Athis-Mons (au premier semestre 2025, après de nouveaux essais).La DGAC a fait le choix d'une version standardisée pour les cinq centres de contrôle en route qui vont être équipés, afin d'acter le passage à une autre philosophie de travail et que les contrôleurs puissent s'approprier le système. Ainsi, le système de contrôle aérien rattrapera le retard qu'il a accumulé face à ses confrères européens mais également mondiaux.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Charles Aguettant, président de l'EBAA France (European Business Aviation Association).Charles Aguettant s'exprime à son tour sur le projet d'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion présenté par le gouvernement dans un amendement au projet de loi de finances 2025 et qui prévoit une augmentation des recettes de 150 millions d'euros dans le secteur de l'aviation d'affaires. Fustigeant une augmentation inédite, qui pourrait renchérir un billet de 3 000 euros sur un vol d'affaires long-courrier, il estime que l'impact risque d'être immédiat, de faire disparaître des dizaines d'entreprises en quelques mois et détruire les emplois associés.Affirmant qu'il ne s'agit pas d'une aviation pour les riches, il remet en avant le rôle de l'aviation d'affaires dans le dynamisme économique des sociétés et territoires français, et son caractère indispensable.
Cette semaine, dans le Podcast de l'Aviation, Frédéric Beniada décrypte les implications que pourrait avoir le potentiel doublement de la taxe de solidarité (TSBA), envisagé par le gouvernement Barnier.Révélée au début du mois d'octobre, cette piste étudiée pour participer au renflouement du budget de l'État pourrait lui rapporter un milliard d'euros.Mais à quel prix pour le transport aérien ? Associée à la hausse des taxes aéroportuaires et de l'impôt sur les sociétés, elle risque d'handicaper une industrie en perte de vitesse face à ses concurrentes étrangères.
Invités du Podcast de l'Aviation cette semaine, Marine Gall, déléguée générale d'Aviation sans frontières (ASF), et Vadim Feldzer, responsable de mission pour ASF.Pour son événement annuel, Aviation Sans Frontières a choisi cette année d'organiser une course sur la piste Nord-Sud de l'aéroport du Bourget. Baptisée AéroRun, cette course à pied solidaire, qui clôture une année de Jeux olympiques et paralympiques, aura lieu le 20 octobre et donnera l'occasion aux participants de vivre un moment unique : courir une boucle de 10 km au milieu d'avions de collection et au milieu des opérations de l'aéroport puisque les deux autres pistes resteront opérationnelles.Les fonds levés par cette course - via l'ouverture de cagnottes pour acquérir des « dossards solidaires » - permettront de financer un avion hôpital pour l'association.L'AéroRun de 2024 n'est que la première édition d'un événement qu'ASF espère pouvoir répliquer en 2025 dans d'autres aéroports en France.
Invitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Marion Jost, masseuse-kinésithérapeute de classe normale de réserve pour l'armée de l'air et de l'espace, et notamment son équipe de voltige.Après avoir décidé d'accompagner les aviateurs de l'armée de l'air et de l'espace à partir de 2018, Marion Jost a également assisté l'équipe de voltige de l'armée de l'air et de l'espace au bout de deux ans, pour les soutenir dans leur entraînement.Elle explique la nécessité de cette préparation physique et du suivi après vol, pour que les entraînements se passent dans les meilleures conditions mais aussi pour que les aviateurs puissent revenir à leurs occupations quotidiennes en limitant les troubles musculosquelettiques, autrement inévitables au vu de la violence des vols réalisés.
« L'équipe de France est toujours très forte », Florent Oddon, capitaine de l'EVAAEInvité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Florent Oddon, capitaine de l'équipe de voltige de l'armée de l'air et de l'espace (EVAAE) et double champion du monde de voltige aérienne.Le 32e championnat du monde de voltige aérienne s'est déroulé du 15 au 25 août à Zamosc, en Pologne. Le capitaine Florent Oddon, détenteur du titre, a remporté le championnat pour la seconde fois et l'équipe de France est également restée championne du monde par équipe.Racontant une compétition parfois éprouvante nerveusement à titre personnel, Florent Oddon explique que l'excellence française ne doit rien au hasard et qu'elle bénéficie d'un très fort soutien de fédération française aéronautique qui permet à l'équipe de suivre les entraînements dans les meilleures conditions. Cependant, l'équipe de France ne peut pas se reposer sur ses lauriers, les autres compétiteurs ayant un très bon niveau et certains pays, comme la Roumanie, investissant dans leur équipe de voltige. Il explique également les raisons possibles de la faible visibilité de ce sport-passion, pourtant spectaculaire et démontrant la solidarité entre les nations, dans les médias.
A l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le Podcast de l'Aviation met en avant des athlètes travaillant dans le secteur aéronautique. Cette semaine, A l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le Podcast de l'Aviation met en avant des athlètes travaillant dans le secteur aéronautique. Cette semaine, Lézana Placette, aviatrice dans l'armée de l'air et de l'espace et joueuse de beach volley.Sportive de haut niveau en beach volley, Lézana Placette a intégré le dispositif « Armée de champions » au mois d'octobre avec sa coéquipière Alexia Richard et est devenue aviatrice. Elle raconte le soutien qu'apporte l'armée à ses sportifs et les investissements qui ont été consentis pour porter cette équipe au plus haut niveau, capable de décrocher des titres et de se qualifier pour les JO.Elle souligne également l'événement qu'a représenté cette qualification pour le sport en lui-même, alors que la France n'avait pas été qualifiée aux épreuves olympiques de beach volley depuis des décennies.Eliminée en barrage le 3 août, elle vise désormais les JO de Los Angeles.
A l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le Podcast de l'Aviation met en avant des athlètes travaillant dans le secteur aéronautique. Cette semaine, Claire Ghiringhelli nous présente son parcours, qui l'a menée d'ingénieur matériaux à responsable RH et compétitrice en aviron.Claire Ghiringhelli a débuté sa carrière comme ingénieur chimiste et a gravi les échelons chez Arianegroup puis Safran, jusqu'à devenir responsable du pôle matériaux et procédés de Safran Composites. Lorsqu'une lourde opération l'a rendue paraplégique, Claire ne s'est pas laissé aller. Elle a rapidement repris le travail et s'est réorientée vers les Ressources humaines mais s'est également investie dans l'aviron. A force d'entraînement et de motivation, elle a décroché une qualification pour les jeux paralympiques dans cette discipline et représentera la France à Vaires-sur-Marne fin août. Elle raconte l'accompagnement et la solidarité de Safran et de ses anciens collègues du pôle matériaux et procédés pour la soutenir dans son entraînement mais aussi dans l'élaboration d'une assise en carbone adaptée pour son aviron.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Damien Mazaudier, directeur général de CMA CGM Air Cargo.Damien Mazaudier décrit la dynamique du marché mondial de fret, plutôt bonne malgré les perturbations géopolitiques et de la chaîne logistique, que ce soit dans le secteur du fret maritime ou du fret aérien.Pour l'aérien, les évolutions actuelles sont poussées par l'essor du e-commerce, qui a tendance à faire passer le fret traditionnel au second plan.Rappelant la genèse de CMA CGM Air Cargo, il rappelle également le plan de flotte de la compagnie, qui a vocation à assurer sa croissance et optimiser ses performances économiques et environnementales.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Emmanuel Breguet, historien et vice-président de Montres Breguet.La seconde partie de cet entretien avec Emmanuel Breguet se penche sur l'héritage de la famille Breguet dans l'aviation, et plus particulièrement celui de Louis Breguet. Le père du gyroplane, ancêtre de l'hélicoptère, a été un inventeur prolifique et fournisseur essentiel de l'armée française lors de la Première guerre mondiale avec le Breguet 14 puis avec différents modèles jusqu'à la Seconde guerre mondiale.Passionné par l'aviation civile, qu'il aspire à rendre accessible à tous, il crée le Breguet Deux-Ponts après-guerre pour démocratiser le transport aérien et participe également à la création de compagnies aériennes qui donneront Air orient puis Air France.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Emmanuel Breguet, historien et vice-président de Montres Breguet.Dans la première partie de cet entretien, Emmanuel Breguet raconte l'histoire de sa famille et de son appétence à la technologie. L'horlogerie étant essentielle dans le domaine de la navigation, l'armée de l'air a assez tôt estimé qu'il était indispensable d'avoir deux types de montres dans un cockpit, la montre de tableau de bord et la montre-bracelet pour équiper les pilotes. Pour cette dernière, elle a élaboré un cahier des charges avec des exigences très élevées pour un « Type XX ».Grâce à sa connaissance conjointe de l'horlogerie et du secteur aérien, la maison Breguet remporte l'appel d'offres et lance ce modèle qui deviendra mythique dès le premier modèle des années 50, puis avec la deuxième génération dans les années 70.Alors que l'armée de l'air et de l'espace célèbre ses 90 ans, la maison Breguet a sorti une nouvelle génération du Type XX en 2023, avec un tout nouveau mouvement de chronographe.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, le général Stéphane Mille, chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace.Dans la seconde partie de cet entretien, le général Stéphane Mille évoque l'enlisement de la guerre en Ukraine, en partie dû au manque de composante aérienne ou à sa mauvaise utilisation. Il explique les implications de la décision du président de la République de céder une partie des Mirage 2000-5 de l'armée de l'air et de l'espace à l'Ukraine, au niveau opérationnel en France et pour la construction des capacités aériennes ukrainiennes.Évoquant l'impérieuse nécessité de la construction de l'Europe de la Défense, il rappelle que les armées ne peuvent fonctionner seules et ont besoin d'interopérabilité. Dans ce cadre, elles définissent ensemble les caractéristiques des avions de combat du futur, comme celui du programme SCAF, tout en travaillant sur les futures innovations technologiques.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, le général Stéphane Mille, chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace.Dans la première partie de cet entretien, le général Mille revient sur les célébrations qui sont organisées pour célébrer les 90 ans de l'armée de l'air et de l'espace. Évoquant ses problématiques autour du recrutement d'aviateurs et d'aviatrices et surtout le turnover, il explique également quelles sont les missions et les évolutions à venir de cette composante des forces armées françaises, et notamment les capacités à construire dans l'espace.Il revient également sur les grandes interventions récentes, notamment le pont aérien assuré en Nouvelle-Calédonie, et les exercices de projection Pegase 2024.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Arthur Ingles, co-fondateur de Moove.Arthur Ingles présente sa solution Moove, une solution pour digitaliser et optimiser l'aviation d'affaires d'entrée de gamme. Moove propose un logiciel qui rassemble les disponibilités des avions d'affaires inscrits et permet aux petites entreprises ou aux entreprises basées en région de réserver une place sur un vol.La solution a deux objectifs : démocratiser l'aviation d'affaires en faisant connaître ses possibilités à des personnes qui n'auraient pas forcément pensé à l'utiliser pour leurs déplacements et en simplifiant la réservation, et réduire la part de surconsommation du secteur (par exemple en remplissant des vols de positionnement qui seraient autrement effectués à vide).Elle est notamment capable de comparer l'aviation à la demande aux autres modes de transport, et de mettre en avant les avantages de chacun dans les domaines de la productivité, du temps de trajet, des nuitées et des émissions de CO2.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Paul Chiambaretto, directeur de la chaire Pégase et professeur à la Montpellier Business school.Alors que la digitalisation de l'expérience client fait partie des priorités des compagnies aériennes et des aéroports, la chaire Pégase vient de publier un nouveau rapport sur l'accueil qui lui est réservé par les passagers.Loin d'encourager à s'engouffrer dans cette tendance, le rapport montre que les acteurs du transport aérien doivent faire attention à ce que digitalisation ne rime pas avec déshumanisation mais qu'au contraire elle s'accompagne d'un renforcement de la présence humaine. Une part des passagers redoutent en effet l'utilisation de certains services, de peur de faire une erreur.Paul Chiambaretto décrit les quatre profils-types de passagers identifiés dans l'étude, leurs craintes et leurs attentes.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Fabien Verdier, maire de Châteaudun, président de la communauté du Grand Châteaudun et président de la société publique locale Air Châteaudun.Situé à 1h30 de Paris, Châteaudun souhaite mettre en valeur et développer un patrimoine de 110 ans dans l'aéronautique. La communauté de communes du Grand Châteaudun y travaille assidûment depuis octobre 2022, date à laquelle elle est devenue propriétaire du site qui abritait jusqu'en 2021 une base aérienne militaire (l'EAR 279).Se posant notamment comme alternative aux aéroports d'aviation générale et d'affaires parisiens, la plateforme de Châteaudun souhaite surtout développer et attirer des activités industrielles aéronautiques à haute valeur ajoutée, de l'innovation, de la formation, de la MRO, mais aussi de la production d'énergies durables, en bref développer un pôle de compétences complet et compétitif. Ceci lui permettrait de développer le PIB local, les emplois et de désenclaver une région au potentiel touristique fort et qui abrite notamment, pour les passionnés d'aéronautique, le musée Canopée et près d'une cinquantaine d'aéronefs militaires.Fabien Verdier nous explique la création et les objectifs de ce vaste projet qu'a Air Châteaudun.
La 51e édition du meeting de la Ferté-Alais organisé par l'AJBS aura lieu sur l'aérodrome de Cerny les 18 et 19 mai. Cette année, un meeting long et exceptionnel est en préparation, avec de nombreuses démonstrations en vol, qui permettront de retracer l'histoire de l'aviation depuis 1914 jusqu'à aujourd'hui.Expliquant comment cette fête de l'aviation est passée d'une fête champêtre à un meeting bénéficiant d'une reconnaissance internationale, Cyrille Valente promet de nombreuses surprises aux côtés des tableaux classiques. L'armée de l'air aura une très belle présence cette année, mais l'Amicale a également souhaité mettre en avant les 80 ans du débarquement en présentant l'histoire du Lysander et un tableau de parachutistes. Le F-18 suisse, le Raven et de nombreux autres seront également de la partie.
Dans la troisième et dernière partie de son entretien, le général Pierre Meyer décrit les nouvelles missions de l'ALAT, notamment la nécessité qu'elle a de travailler la coordination de ses missions avec les drones. Appelée à évoluer dans les prochaines années, la flotte est actuellement en transition, avec une réduction des flottes de Gazelle et Puma au profit des Caïman puis, plus tard, des Guépard.Par ailleurs, dans le cadre de l'anniversaire des 70 ans de l'ALAT, plusieurs événements sont programmés tout au long de l'année, avec un point d'orgue cet automne sur la base de Pau. Bien entendu, ils éviteront la période des Jeux olympiques et paralympiques, lors desquels l'ALAT sera elle aussi engagée.Enfin, anniversaire oblige, le général Meyer revient sur les traditions et les petites histoires qui font son identité aujourd'hui.
Le GIFAS présentait son bilan annuel pour 2023, le 23 avril. Guillaume Faury, son président, a accepté d'en redessiner les grandes lignes pour le Journal de l'Aviation.Dans le domaine de la défense, qui avait connu des années exceptionnelles durant la crise, les attentes sont très grandes du côté des gouvernements. Le secteur civil a quant à lui laissé la crise derrière du point de vue de la demande, mais pas de celui de l'offre, avec de grandes difficultés dans la chaîne d'approvisionnement. Le spatial est quant à lui en souffrance depuis plusieurs mois mais travaille à son redressement et son avenir.Dans ce contexte, les besoins en recrutement sont très importants mais parviennent à être comblés grâce à l'attractivité du secteur.
Le Podcast de l'Aviation accueille de nouveau le général Pierre Meyer, commandant de l'ALAT, pour la deuxième partie de son entretien.Dans cet épisode, celui-ci décrit les moyens utilisés par l'ALAT, qui reposent sur environ 300 hélicoptères. Ils se divisent en deux catégories de missions en fonction de leurs capacités : reconnaissance et attaque (pour lesquelles l'avenir est le H160), ou manuvre et assaut (Tigre et NH90 par exemple).Pour fonctionner, l'ALAT est servie par 6 000 personnes et cherche toujours à recruter. Grâce à des métiers et des besoins très variés, que le grand public n'identifie pas toujours mais que le général Pierre Meyer décrit, elle peut être accessible à tous à partir du bac.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, le général Pierre Meyer, commandant de l'ALAT.2024 marquera les 70 ans de lALAT (Aviation légère de l'armée de Terre). À cette occasion, le Podcast de l'Aviation revient en plusieurs épisodes sur l'histoire et lavenir de cette arme.Le général Pierre Meyer rappelle que l'ALAT a été officiellement créée en novembre 1954 mais que sa genèse remonte à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre dIndochine. C'est dans les années 50 que l'armée commence à entrevoir le potentiel de l'hélicoptère dans les combats, potentiel qui est pleinement appréhendé dans les années 60.Selon lui, la maturité est atteinte lors de la guerre froide, durant laquelle le concept d'emploi est validé. Depuis, l'ALAT participe à toutes les opérations extérieures.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Bastien Mancini, fondateur et PDG de Delair, pour la seconde partie de son entretien.Cette semaine, Bastien Mancini évoque la nécessaire consolidation du secteur des drones, celui-ci étant pour le moment composé de petits systémiers se reposant sur des équipementiers souvent plus grands.Rappelant que Delair connaît une forte croissance, tant du point de vue financier que des ressources humaines, il indique que son activité duale est fortement déséquilibrée en faveur du secteur militaire et qu'il aspire à rééquilibrer la partie civile. Il exprime également la problématique qu'il rencontre dans le domaine des assurances et rappelle que la réglementation européenne reste à aménager et qu'une culture et un écosystème spécifiques au secteur des drones sont à inventer.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Bastien Mancini, fondateur et président-directeur général de Delair.Delair est une jeune entreprise lancée en 2011 dans le domaine des drones civils d'observation, initialement dans un but d'inspection industrielle. Ayant réussi à développer une organisation industrielle, elle a également rapidement été entraînée par la DGA à développer une activité duale, qui lui a permis de se positionner dans des missions de surveillance de frontières en Ukraine pour le compte de l'Europe dès 2016. Avec l'invasion russe de 2022, Delair a vu son activité de production s'envoler.Dans la première partie de son entretien, Bastien Mancini retrace l'évolution de sa société depuis son premier contrat avec la SNCF, décrit comment Delair a grandi avec les investissements et la multiplication des commandes, ainsi que la capacité qu'il a de mettre à jour les systèmes de sa famille de drones pour qu'ils soient les mieux adaptés à leur environnement.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Joseph Bréma, président directeur général d'Air Austral.Une réunion essentielle pour l'avenir d'Air Austral s'est tenue à Paris cette semaine, lors de laquelle l'Etat a confirmé son soutien à la compagnie. Joseph Bréma expose les conditions qui ont toutefois été imposées pour le maintien de ce soutien.Parmi elles figure la mise en uvre dans la totalité d'un plan de restructuration, qui demandera de nouveaux efforts aux salariés et une réduction générale des coûts.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Eric Trappier, le président-directeur général de Dassault Aviation.Le bilan annuel du groupe Dassault, présenté le 6 mars, a fait état d'une légère baisse des résultats en 2023, après une année 2022 extraordinaire, mais toujours avec d'importantes prises de commandes, particulièrement sur le programme Rafale. Dassault Aviation est donc lui aussi engagé dans une augmentation des cadences, un petit peu perturbée par les problèmes de la chaîne d'approvisionnement. Eric Trappier explique quels sont les points d'achoppement et les conséquences qu'ils ont eu sur les programmes, notamment Falcon.Avant un point SCAF, il évoque également son ressenti face au sujet de l'Europe de la Défense, qui devrait gagner en importance dans le contexte géopolitique tendu actuel, mais reste dans l'ombre de l'OTAN, plus immédiatement fonctionnelle.Satisfait du nouvel intérêt porté par l'Europe aux sujets de défense, il est toutefois beaucoup plus réservé sur les conditions de la taxonomie et le traitement de Dassault Aviation.Enfin, il s'exprime sur les besoins en recrutement du groupe.
« Le modèle ne peut plus tenir », Justine Coutard, directrice de Paris-OrlyInvitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Justine Coutard, directrice de l'aéroport de Paris-Orly.Le groupe ADP vient de présenter son plan pour 2035 pour l'aéroport de Paris-Orly et d'ouvrir une consultation auprès des riverains de la plateforme pour recueillir leurs réactions et leurs idées quant aux évolutions prévues.Justine Coutard explique comment l'aéroport d'Orly veut devenir un modèle d'aéroport écologique, en réduisant la dépendance de ses passagers et de ses salariés à la voiture et en développant les transports collectifs, ainsi qu'en déployant l'électricité au sol pour éviter l'utilisation d'équipements thermiques. Un autre volet d'amélioration pour la plateforme touche l'expérience passager et consiste à augmenter le nombre de postes au contact par la création d'une nouvelle salle d'embarquement.Alors que le groupe ADP constate et prévoit une modération du trafic à l'avenir, avec une baisse des mouvements combinée à une augmentation du taux d'emport et une recomposition des réseaux, il envisage également un allongement du couvre-feu dans deux des trois scénarios présentés au gouvernement dans le cadre de la dernière étude d'impact selon l'approche équilibrée.
« L'avenir, c'est ce qu'on fait de la technologie », Bertrand Piccard, explorateurDans la seconde partie de son entretien dans le Podcast de l'Aviation, Bertrand Piccard affirme que la décarbonation de l'aviation doit passer par les technologies qui existent aujourd'hui, sans attendre d'éventuelles solutions miracles qui risquent de conforter le monde dans l'immobilisme. De même, une interdiction pure et simple de l'aviation n'a pas de sens et ne sauvera pas le monde.Après avoir expliqué sa vision de ce que doit être l'écologie, il rappelle les différentes applications possibles des technologies propres dans l'aviation et sa conviction que l'hydrogène peut également être appliqué aux vols très long-courriers.
« J'ose dire que Climate Impulse veut révolutionner l'aviation », Bertrand Piccard, explorateurInvité du Podcast de l'Aviation cette semaine, l'explorateur Bertrand Piccard.Dans la première partie de ce podcast, Bertrand Piccard explique la genèse de son nouveau projet Climate Impulse, qui planifie un tour du monde sans escale dans un avion fonctionnant à l'hydrogène vert en 2028. Désireux de démontrer que l'aviation a un avenir et qu'il suffit de se remettre en mouvement pour faire évoluer le secteur, il décrit son association avec Raphaël Dinelli, évoque leurs partenariats avec Airbus, Daher, CapGemini, ArianeGroup et surtout Syensqo, qui va fournir ses matériaux innovants pour la construction de l'avion et la maîtrise de la complexité de la technologie liée à hydrogène.Arrivant après le projet Solar Impulse qui a connu un retentissement mondial, Climate Impulse s'en distingue complètement par son côté beaucoup plus opérationnel.
« Nous avons presque dix ans de retard sur les grands programmes » du contrôle aérien, Vincent Capo-Canellas, sénateur de Seine-Saint-DenisInvité du Podcast de l'Aviation, Vincent Capo-Canellas, sénateur de la Seine-Saint-Denis.Dans la première partie de son entretien, Vincent Capo-Canellas centre son attention sur la modernisation du contrôle aérien en France, au moment où la DGAC teste la solution 4-Flight au centre de contrôle en-route d'Athis-Mons. Après avoir alerté il y a quelques années sur le retard du système français de contrôle aérien et un certain laisser-aller, il constate que ce retard est en train de se rattraper mais souligne que la France a également besoin de moderniser ses infrastructures.Ceci est d'autant plus essentiel que tous ses efforts participeront à la décarbonation du transport aérien, aux côtés des avions électriques, des carburants durables d'aviation et des futures technologies.
« Nous avons a été agréablement surpris de la reprise », Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d'AzurInvité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Franck Goldnadel, président du directoire du groupe Aéroports de la Côte d'Azur.Franck Goldnadel donne un premier aperçu du bilan de l'aéroport de Nice - Côte d'Azur. Ayant quasiment retrouvé son trafic de 2019, l'aéroport a toutefois été le témoin d'une modification du profil de ce trafic.Une chose n'a pas changé en revanche : la plateforme est l'une des plus importantes de France pour l'aviation d'affaires. Là encore, l'activité a été fortement transformée durant la crise et revient désormais à une situation plus normale.Enfin, les aéroports de la Côte d'Azur sont pleinement engagés dans la décarbonation de leur activité, en lien avec les enjeux du territoire qu'ils desservent. Pour celui de Nice, étant situé en ville, le volet de lutte contre les nuisances sonores revêt ainsi une importance particulière.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Pascal de Izaguirre, président de la FNAM (Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers) et de Corsair.À l'occasion de ses vux à la presse, la FNAM a présenté sa feuille de route pour 2024. Elle s'articule autour de deux grands thèmes : la décarbonation et la compétitivité.Sur le premier sujet, le syndicat appelle les pouvoirs publics français et européens à agir pour créer une filière locale de production de carburants durables d'aviation et à en faire baisser le coût. En ce qui concerne la compétitivité, elle continue de militer pour un cadre réglementaire et fiscal stable et juste. Malgré le rebattement des cartes dû à la crise, le pavillon français confirme sa lente érosion et continue de perdre un point de parts de marché chaque année.Pascal de Izaguirre évoque par ailleurs plusieurs autres sujets qui occupent la FNAM en ce début d'année : l'importance du système 4Flight, actuellement en test dans le centre en-route d'Athis-Mons, l'impact des Jeux Olympiques sur l'activité et les difficultés de recrutement dans la filière.Enfin, en tant que président de Corsair, il donne quelques nouvelles de sa compagnie.
« Marc Rochet a laissé un très bel héritage », Christine Ourmières-Widener, PDG d'Air Caraïbes et de French beeInvitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Christine Ourmières-Widener, PDG d'Air Caraïbes et de French bee.Après être revenue brièvement sur son parcours, Christine Ourmières-Widener se félicite d'avoir rejoint le pôle aérien du groupe Dubreuil et d'avoir pris la tête d'Air Caraïbes et French bee. Vantant leur solidité, elle expose ce qui lui a plu dans ces activités.Elle évoque également plusieurs sujets liés aux opérations à Orly et à la décarbonation, appelant les autres acteurs de la chaîne de valeur du transport aérien à aider les compagnies aériennes à agir et à préparer l'avenir au-delà des carburants durables d'aviation.
L'avion à hydrogène, « c'est compliqué, c'est technique mais c'est faisable », Armelle Levieux, directrice Innovation d'Air LiquideInvitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Armelle Levieux, membre du comité exécutif d'Air Liquide en charge de l'innovation.Alors qu'Air Liquide travaille avec tous les acteurs de l'aérien pour faire de l'avion à hydrogène une réalité, Armelle Levieux rappelle que d'autres modes de transport fonctionnent déjà à l'hydrogène depuis longtemps et affirme que les briques technologiques pour l'utilisation de cette énergie dans les avions existent déjà. Elle rappelle toutefois le défi qu'elle pose en termes de poids et de volume, celui de la cryogénisation et de la distribution, ainsi que le travail de réglementation à réaliser.Confiante sur la capacité de respecter l'objectif des avionneurs de présenter un avion à hydrogène dans la prochaine décennie, elle rappelle également qu'un travail essentiel est également à faire au sol, au niveau des infrastructures, ce qui est le sens de la création d'une coentreprise avec le Groupe ADP.
Pour les fêtes, le Podcast de l'Aviation vous propose quelques idées de lecture aéronautique. Cette semaine, rencontre avec Patrice Notteghem, auteur, avec son frère Jean-Loup Notteghem et son cousin Philippe Dubois, de "L'évangile selon Saint-Yan", édité à compte d'auteur.Sur plus de 400 pages et au gré de 455 illustrations et photographies, les frères Notteghem et Philippe Dubois retracent l'histoire et rendent hommage à l'école de pilotage de Saint-Yan, créée en 1948 par leur père Louis Notteghem, et qui a défini la méthode officielle française d'enseignement au pilotage de l'aérocivile puis des pilotes de ligne de l'aviation commerciale.
« Les héros n'existent pas, il y a des hommes derrière eux », Benoît Heimermann, auteur du Mystère Lindbergh.Pour les fêtes, le Podcast de lAviation vous propose quelques idées de lecture aéronautique. Cette semaine, rencontre avec Benoît Heimermann, auteur de Le mystère Lindbergh - Un aviateur dans la tourmente, publié aux éditions Stock.Au hasard de ses promenades en Bretagne, Benoît Heimermann a commencé à enquêter sur le personnage de Charles Lindbergh. Connu pour avoir réalisé la première traversée de l'Atlantique en avion en reliant Paris à New York en 1927, pilote et ingénieur génial et courageux, il avait également une autre facette à sa personnalité, celle d'un homme influençable, abîmé par une trop grande notoriété, attiré par les idées eugénistes.C'est tout cela qu'a voulu montrer Benoît Heimermann dans son récit : le basculement, la fragilité, l'homme derrière le héros.
Invité du Podcast de lAviation cette semaine, le général Fabrice Feola, commandant de la brigade aérienne d'assaut et de projection (GBAAP) de l'armée de lair et de l'espace.À l'occasion des dix ans de l'entrée en service de l'Airbus A400M au sein de l'armée de l'air et de l'espace, le général Fabrice Feola raconte les progrès que l'appareil a permis de réaliser. Avion tactique avec des capacités stratégiques, doté de capacités sans commune mesure avec les appareils des générations précédentes, il a rapproché les théâtres d'opération et révolutionné les capacités de projection de l'armée française en lui permettant de réaliser des missions plus complexes.Alors que le travail se poursuit pour que l'appareil évolue et que toute sa capacité tactique soit livrée, le développement à venir de la flotte A400M nécessite également le recrutement de nouveaux équipages et leur formation.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Vincent Bamberger, managing partner du cabinet Arthur D Little.Après un rappel de la répartition des émissions de CO2 par les différentes activités de l'aviation, Vincent Bamberger retrace les enjeux technologiques qui vont de pair avec leur décarbonation, les plus difficilement surmontables étant ceux liés aux activités long-courrier et à la production de carburants durables d'aviation. Au-delà des défis technologiques devront être surmontés des défis financiers vertigineux, Arthur D Little estimant que l'investissement pour atteindre 35 % de SAF dans les avions en 2040 représentera 4 700 milliards de dollars au seul niveau de la France.Plusieurs pistes sont exposées pour parvenir à ce montant mais une chose est certaine, les pouvoirs publics ne pourront pas rester en retrait, il faudra une action au niveau mondial et une redéfinition des positionnements dans la chaîne de valeur.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Thierry de Bailleul, directeur général de Madagascar Airlines.Aux commandes de Madagascar Airlines depuis un an, Thierry de Bailleul a présenté début novembre le plan de réorganisation de la compagnie aérienne, qui vise à lui faire retrouver la rentabilité en seulement dix-huit, après vingt années de pertes.Il explique que l'essentiel de ce plan va consister à revoir le modèle de gestion, mais décrit également ce qui va changer au niveau du réseau domestique, de sa flotte, et pourquoi les vols long-courrier sont temporairement suspendus.
Invitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Yannick Assouad, directrice générale adjointe Avionique chez Thales et présidente du Comité de Pilotage du CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile). Dans la seconde partie de cet entretien, Yannick Assouad explique les effets vertueux que l'utilisation de l'intelligence artificielle peut avoir sur l'empreinte carbone de l'aviation mais aussi des implications au niveau de la cybersécurité de son utilisation et du déploiement de la connectivité en général. Ce sujet de la cybersécurité est l'une des grandes spécialités de Thales, qui travaille à la mise à jour des protections des systèmes actuels tout en préparant leur intégration dans les systèmes des futures plateformes. Elle livre également sa vision du cockpit du futur, qui devrait continuer d'être constitué d'une interface homme-machine mais évoluer vers une machine davantage force de proposition, surveillée par un pilote. Enfin, désireuse que le dénigrement de l'aviation s'arrête, elle plaide pour un plus grand soutien du secteur, qui fait de la France un pays au savoir-faire et à la puissance unique.
Invitée du Podcast de l'Aviation cette semaine, Yannick Assouad, directrice générale adjointe Avionique chez Thales et présidente du Comité de Pilotage du CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile).Dans la première partie de cet entretien, Yannick Assouad explique ce que l'intelligence artificielle va changer dans les opérations aériennes, que ce soit au sol, avec le parcours passager en aéroport et surtout le contrôle aérien, ou en vol, avec un allègement de la charge de travail du pilote et une facilitation de l'analyse des données par les systèmes.Les avancées permises par les nouvelles technologies ne sont toutefois pas pour tout de suite, nécessitant d'une part la mise à niveau des systèmes des agences de contrôle aérien dans le monde et d'autre part une révision complète de l'architecture avion.Elle évoque par ailleurs les problématiques autour du sujet de l'avion sans pilote.
« Les compagnies aériennes peuvent de nouveau facturer le vrai prix du coût du transport aérien ».Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Jean-Paul Dubreuil, fondateur et administrateur du groupe Dubreuil Aéro.À l'occasion du forum APG World Connect, Jean-Paul Dubreuil a livré sa vision du transport aérien de 2023. Après une succession de crises, il a retrouvé de la force grâce à l'envie toujours présente de la population de voyager, malgré des tarifs en hausse et une politique française peu favorable.Pour Air Caraïbes et French bee, cela devrait se traduire par un retour aux bénéfices. En ce qui concerne les développements à venir des deux compagnies du groupe, il passe le relais à la nouvelle équipe de dirigeants pour les présenter, tout en soulignant qu'il reste nécessaire de consolider les acquis.
Les missions des forces aériennes de gendarmerie ont connu une évolution à la suite des émeutes urbaines de 2005 et à l'identification d'un besoin renforcé de surveillance en temps réel pour suivre les manifestations, qui a mené à l'intégration d'un nouveau type d'hélicoptère, l'EC135, pour ces missions de surveillance voire de filature. Aujourd'hui, les forces aériennes se préparent à développer leurs capacités avec le H160. Mais la réflexion autour de l'intégration de nouveaux moyens se poursuit et est actuellement particulièrement forte autour des drones.Le général Josse revient également sur les besoins en recrutement, qui concernent aussi bien les pilotes que les mécaniciens, les profils recherchés et les méthodes.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, le général Emmanuel Josse, commandant des forces aériennes de la gendarmerie.Les forces aériennes de la gendarmerie fêtent leurs 70 ans cette année. À cette occasion, le général Emmanuel Josse décrit leur genèse : la découverte de l'utilisation des hélicoptères par la police de New York, la formation des premiers pilotes de la gendarmerie par l'armée de terre, leur engagement en Indochine et l'acquisition des premiers Bell 47 en 1953.Assurant principalement des missions d'évacuation, les hélicoptères de la gendarmerie voient rapidement leur utilisation augmenter et évoluer pour appuyer tous types de missions. En parallèle, la flotte évolue au rythme du développement de l'industrie aéronautique française, avec l'intégration des Alouette II et III, puis des Ecureuil dans les années 70.
« Nous ne pouvons fonder le développement du transport aérien sur le kérozène ».Invité du Podcast de lAviation cette semaine, Augustin de Romanet, président du groupe ADP.A l'occasion des rencontres de Roissy, Meaux, Aéropôle le 17 octobre, ayant pour thème les nouvelles énergies, Augustin de Romanet est revenu sur la stratégie du groupe ADP pour faire de l'aéroport de Roissy un hub multi énergie, à destination des activités internes de la plateforme mais aussi de la zone.Si le groupe travaille sur toutes les énergies disponibles pour verdir ses propres activités, il accorde une attention particulière à l'acheminement et au stockage de l'hydrogène, dont Augustin de Romanet croit qu'il est la solution pour décarboner les vols moyen-courrier, alors que Guillaume Faury, le président dAirbus continue d'annoncer lentrée en service dun avion à hydrogène en 2035.
Turbotech a développé une turbine adaptée à l'aviation légère et faible consommatrice de carburant, qui peut être utilisée sur turbopropulseur ou comme turbogénérateur pour recharger des batteries. Ayant visé des applications non certifiées lors du développement de cette turbine, la jeune entreprise annonce son entrée en service l'année prochaine en première monte mais ne se détourne pas du marché du rétrofit.Capable de motoriser tous types d'aéronefs légers (y compris des hélicoptères et des drones), ayant séduit une trentaine de clients en Europe, aux Etats-Unis et en Australie, Turbotech travaille à augmenter la puissance de sa turbine pour pouvoir motoriser des appareils plus lourds (du type Cirrus ou Cessna 72). Décrivant les perspectives de son innovation, Damien Fauvet explique également qu'elle répond aux problématiques environnementales actuelles, grâce à ses faibles émissions sonores et sa capacité à fonctionner avec tous types de carburant.
« Il n'y a qu'une seule personne dans l'avion mais il est indispensable de travailler par équipe »Invités du Podcast de l'Aviation cette semaine, Florent Oddon et Victor Lalloué, capitaines, membres de l'équipe de voltige de l'armée de l'air et de l'espace (EVAAE).Devenu triple champion d'Europe lors des championnats de voltige aérienne unlimited à Pavullo, en Italie, Florent Oddon raconte les particularités de ces championnats, les entraînements, et comment il vit cette expérience de champion du monde, d'Europe et de France de voltige aérienne. Entamant la fin de saison des meetings aériens, il évoque la DER, lors de laquelle le commandant Alexandre Orlowski passera le flambeau à Victor Lalloué.Celui-ci exprime l'honneur et les responsabilités de ce titre et appuie l'importance du travail d'équipe en vol et au sol pour la réussite de l'équipe de voltige de l'armée de l'air et de l'espace.
Meaux se veut « un territoire dédié aux nouvelles énergies, à l'aéronautique, à l'aéroportuaire »Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Jean-François Copé, maire de Meaux.Roissy Meaux Aéropôle organise le 17 octobre un colloque à Meaux sur le thème de l'hydrogène, appliqué à l'industrie et à la mobilité. L'objectif est de rassembler les grands acteurs notamment le Groupe ADP, Airbus, Safran et France Hydrogène, EDF, des représentants politiques etc pour relever le défi de l'indépendance énergétique et faire de la France un leader dans le secteur de l'hydrogène.Jean-François Copé souhaite positionner la région autour de Roissy et de Meaux sur le développement de cette énergie, la présence de l'aéroport Charles de Gaulle pouvant accélérer son déploiement.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (FNAM).Dans une tentative de faire taire les polémiques autour de l'aviation générale et d'affaires, la FNAM et d'autres organisations du secteur (UAF, EBAA, GIPAG et SNEH) ont commandé une étude à Arthur D Little sur l'impact économique et social de ce secteur. Elle rappelle notamment que cette aviation représente 36 000 emplois directs et concerne souvent des missions de service public, de travail aérien, de lutte contre les incendies...Pascal de Izaguirre insiste également sur le fait que l'aviation d'affaires sera la première à se décarboner et qu'elle officie la plupart du temps sur des liaisons où aucune alternative efficace n'existe.Cependant, c'est un secteur fragile, menacé par les projets de taxation et de réglementation toujours plus coercitifs.
Invité du Podcast de l'Aviation cette semaine, Eric Vicente, directeur des ressources humaines du groupe Sabena technics.Après avoir connu une grande résilience durant la crise du covid grâce à la diversité de ses activités (basées sur les secteurs civil et militaire, avions et hélicoptères), Sabena technics a vu son activité croître rapidement depuis le retour en vol des flottes et à cause des nouveaux conflits géopolitiques. Dans ce cadre, la société recrute dans tous les métiers, proches de lavion (mécaniciens, chaudronniers etc.) et dans ses bureaux d'études.En parallèle, le groupe saisit au maximum les opportunités de croissance qui se présentent, tout en prenant soin de rester proche de ses coeurs de métier. Indépendamment des possibilités de croissance organique, il travaille également à l'expansion de son empreinte géographique. À plus long terme, il se tourne vers les nouvelles technologies et les drones.
Dans la seconde partie de son entretien, Laura André-Boyer explique que sa mission ne s'arrête pas avec le départ des astronautes dans l'espace. Durant les missions, les formateurs continuent de suivre leurs élèves, accompagnent le personnel en salle de contrôle et peuvent être amenés à réaliser des ajustements d'entraînement à distance, par exemple en cas d'imprévu.Après avoir exposé les avantages et inconvénients d'être une femme dans ce secteur, elle décrit également son travail à bord de l'Airbus Zero G de Novespace, qu'il s'agisse des vols scientifiques pour le compte des chercheurs des agences spatiales ou des vols grand public Air Zero G.
Laura André-Boyet est instructrice d'astronautes. Depuis 2010, elle travaille au Centre des astronautes européens (EAC) à Cologne en Allemagne et à déjà formé plus d'une vingtaine d'astronautes dont Thomas Pesquet, le Japonais Akiiko Hoshide ou l'Américain Robert Shane Kimbrough. Elle est d'ailleurs la seule française à occuper cette fonction.En 2018, elle a fondé la PASI - Professional Association of Space Instructors®. Elle y travaille en tant qu'instructrice de vols paraboliques et consultante experte en vols spatiaux habités auprès d'organisations publiques, privées et de défense. Pour le Journal de l'Aviation, Laura André-Boyet revient sur son parcours, qui, à la base dit-elle, n'était pas une vocation.