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La course aux législatives est lancée, marquée par la formation d'un Nouveau Front Populaire à gauche visant à contrer la montée du Rassemblement National. Pendant ce temps, l'ancienne majorité, incarnée par le parti au pouvoir, a choisi de faire cavalier seul. Refusant les alliances stratégiques, elle mise sur sa capacité à convaincre les électeurs de la pertinence de ses réformes et de son bilan pour obtenir les suffrages. À seulement deux semaines du scrutin surprise, la campagne officielle a débuté ce lundi 17 juin 2024. Et parmi le cortège de la majorité, Éric Dupond-Moretti, tour à tour garde des Sceaux et ministre de la Justice, n'a pas souhaité candidater. Ce qui ne l'empêche pas de soutenir son camp lors de ses nombreux déplacements prévus partout en France, à l'exception d'une soixantaine de circonscriptions dans lesquelles le groupe Renaissance n'a pas investi de candidats à l'instar de la Corrèze, fief de François Hollande. À l'annonce de la candidature de l'ancien président de la République, les réactions ne sont pas faites attendre. Qualifiant cette initiative de « pathétique », Éric Dupond-Moretti ne mâche pas ses mots à l'égard de cet adversaire de la majorité : « Pathétique, le mot est faible. François Hollande se retrouve de facto allié de Monsieur Poutou qui applaudit des deux mains quand on brûle un commissariat de police. Il est de facto l'allié de Raphaël Arnault, fiché S. Il est aujourd'hui dans la compromission avec ceux qu'il a tellement vilipendés hier. Je pense en particulier à Faure qui est l'actuel patron du Parti Socialiste », fustige notre invité. Pourtant, si l'ancien chef d'État a choisi de revenir sur le devant de la scène politique, c'est avant tout pour incarner la gauche et rassembler le Nouveau Front Populaire à gauche, une coalition inédite regroupant les principales forces de gauche, des écologistes aux socialistes en passant par la gauche radicale. Ce dernier s'impose comme le candidat de l'unité et de la reconstruction, espérant raviver l'élan progressiste et contrer la montée du Rassemblement National. Dans ses discours, il insiste sur la nécessité de défendre les valeurs républicaines, de lutter contre les inégalités sociales et de mener une transition écologique ambitieuse. Sa candidature continue de susciter des réactions contrastées : d'un côté, elle a redonné espoir à de nombreux militants de gauche qui voient en lui un leader capable de fédérer et de mobiliser un électorat diversifié. De l'autre, elle a également éveillé des critiques, certains rappelant les désillusions de son précédent mandat. Pour Éric Dupond-Moretti, cette candidature est « un déshonneur ». En effet, l'actuel ministre de la Justice ne lui accorde aucun crédit, rappelant sa sortie de route en fin de parcours : « Il est sorti de l'Élysée avec un taux d'impopularité jamais égalé », affirme notre invité qui digère mal les leçons de l'ancien président de la République. Si la candidature de François Hollande polarise l'attention, un autre prétendant en lice dans la course aux législatives interroge et surtout révulse. Dans l'Ain, l'annonce de la candidature de l'ancien ministre des Solidarités et des Familles, Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol, n'a pas tardé à faire polémique. Ce dernier repart en campagne avec le soutien, dit-il, de la majorité présidentielle. Une affirmation que rejette en bloc Éric Dupond-Moretti : « C'est faux […] il n'est pas notre candidat ». Une semaine après l'annonce choc de la dissolution prononcée par Emmanuel Macron, l'agitation politique est toujours aussi palpable. Et la décision du chef d'État est difficile à encaisser, y compris au sein même de la majorité. De son côté, Éric Dupond-Moretti comprend et défend même cette prise de position en raison de « la menace permanente de la motion de censure » au vu des textes budgétaires qui devaient être soumis à l'Assemblée en fin d'année. Ce dernier décrit le chaos qui régnait jusqu'alors dans l'hémicycle au sein duquel les multiples forces politiques ne parvenaient plus à s'entendre : « Le choix du président de la République, ça donne la clarté absolue. Ça donne le ralliement de Monsieur Ciotti vers les RN […] et de l'autre côté, on voit ce qu'est le front dit populaire. Même le choix du nom m'insupporte » admoneste notre invité, qui liste les derniers coups d'éclat de ses adversaires à l'instar de la fausse route du patron des Républicains. Nouveau Front Populaire : la seule alternative au RN ? Pendant ce temps, le Rassemblement National poursuit son ascension depuis sa victoire éclatante aux Européennes. Après avoir enregistré un score historique lors du dernier scrutin avec un pourcentage de voix jamais atteint auparavant, Jordan Bardella se dit prêt à pousser les portes de Matignon. Longtemps diabolisé, le RN ne semble plus faire peur, si ce n'est à une certaine frange électorale. Pour Éric Dupond-Moretti cette montée en puissance des extrêmes est préoccupante : « Aujourd'hui ce qui compte, c'est ce qu'ils nous proposent ou plus exactement ce qu'ils sont incapables de mettre en œuvre. Le coût de leur programme est tellement abyssal, c'est 100 milliards d'euros par an qu'on a d'ores et déjà reculé »; assène cet ancien ténor du barreau, tout aussi incisif avec la gauche : « De l'autre côté, on reste gratis. On augmente les salaires, on détricote la réforme des retraites » poursuit notre invité qui émet le même niveau d'opposition envers ces deux camps adverses. À quelques semaines des législatives, l'heure est au bilan pour la majorité présidentielle qui n'a visiblement pas séduit les Français. Particulièrement tranchant sur le plan social avec plusieurs réformes coup de poing, à l'instar de celle des retraites qui a provoqué la révolte et plus récemment celle de l'assurance-chômage, le gouvernement a-t-il mené une politique trop dure à l'origine de cette déflagration ? « On a fait un certain nombre d'erreurs […] mais entre la mise en place des réformes et le temps de leur exécution […] il faut du temps. Ce temps, c'est le temps de la frustration. Dans les autres forces, tout ce qui est proposé n'est pas crédible un seul instant. Nous incarnons la stabilité et le progrès » continue de marteler notre invité.
A deputada centrista Sandrine Josso revelou nesta semana detalhes do encontro com o senador Joël Guerriau que terminou em uma acusação de dopagem para agressão sexual. O relato chocou a França e mobiliza a classe política francesa a reforçar o arsenal de leis contra as violências sexuais e sexistas. Daniella Franco, da RFIA descrição de uma noite que não passaria de um ritual entre colegas é digna de um filme de horror. Em entrevista ao canal France 5, a deputada Sandrine Josso, do partido MoDem (centro), 48 anos, relata os momentos aterrorizantes que viveu junto ao senador Joël Guerriau, 66 anos.O parlamentar, que recentemente se reelegeu ao cargo de senador, a convidou para celebrar a vitória em seu apartamento, em Paris, na noite de 14 de novembro. Segundo Josso, eles eram amigos há dez anos e nunca tiveram nenhum envolvimento sentimental. O encontro deveria durar alguns minutos, durante uma pausa da deputada na Assembleia da França, mas terminou na polícia.Josso disse no programa de TV “C à Vous” que o senador propôs um brinde com champanhe, mas serviu as duas taças da bebida na cozinha, enquanto ela o aguardava na sala. “No primeiro gole, senti que o champanhe não tinha o mesmo gosto de sempre, estava açucarado. Pensei que era porque talvez eu estivesse cansada ou porque era um champanhe de má qualidade”, diz.Segundo a deputada, o comportamento do amigo também era estranho. Guerriau insistiu para que eles brindassem várias vezes, obrigando-a a beber mais rapidamente. “Isso me preocupou, achei essa atitude muito bizarra”, diz.Alguns minutos depois, a deputada começou a sentir palpitações, calor, tontura e pensou que estivesse tendo uma hipoglicemia por estar de estômago vazio. Josso pediu então ao senador algo para comer, mas os sintomas só aumentavam com o passar do tempo.Como desculpa, ela explicou a Guerriau que teria de voltar à Assembleia para participar de uma votação, enquanto ele continuou insistindo que ela bebesse. Quando ele voltou na cozinha para servir mais champanhe, Josso resolveu segui-lo sem que ele se desse conta e o viu guardando em uma gaveta um pacotinho com um pó branco. “Então, entendi o que estava acontecendo”, relembra Josso.A deputada conseguiu chamar um táxi e disse que precisava voltar rapidamente à Assembleia, tentando não demonstrar nervosismo e temendo uma reação do senador. Guerriau ainda a acompanhou até a saída do apartamento, resolveu descer com ela no elevador e a levou até o táxi que a aguardava na saída do prédio.“No táxi liguei para um colega e disse: ‘preciso de ajuda, o senador Joël Guerriau me drogou'”, conta Josso. O taxista chegou sugerir que eles fossem para um hospital, mas colegas da deputada já a aguardavam na Assembleia. De lá, Josso foi levada para um hospital em Paris, que confirmou presença de ecstasy em seu organismo.Indiciamento do senadorAo sair do hospital, no dia seguinte, a deputada prestou queixa na polícia. Na casa do senador, policiais encontraram a droga no local onde Josso havia visto na noite anterior.Guerriau foi detido para interrogatório, no âmbito de um inquérito aberto por crime em flagrante, um procedimento que tem o poder de interferir na imunidade parlamentar. O Ministério Público de Paris o indiciou por "administração a uma pessoa, sem o seu conhecimento, de uma substância suscetível de prejudicar o seu julgamento ou o controle das suas ações com o objetivo de cometer violência ou agressão sexual”.Por meio de seu advogado, Rémi-Pierre Drai, o senador apresentou sua versão dos fatos, que virou piada na internet. Ele admitiu que guardava uma “substância euforizante” em casa, mas diz que não sabia que era uma droga. Ele afirma que a obteve junto a um colega do Senado, após uma cansativa campanha para as eleições, em setembro. Guerriau diz que estava triste com a morte de seu gato de estimação e com o estado de um amigo que sofre de câncer. A substância, segundo seu advogado, serviria para animá-lo.Guerriau alega que a droga teria ficado armazenada em sua casa, sem ser consumida, até a noite anterior ao encontro com Josso. Ele teria despejado um pouco do conteúdo do pacote de ecstasy em uma taça de champanhe, que teria esquecido na cozinha e usado no dia seguinte quando propôs um brinde com a colega.“Joël Guerriau não é um predador”, garante o advogado Rémi-Pierre Drai. Segundo o magistrado, o caso se trata de uma confusão e o senador está convencido de que irá provar sua inocência na justiça.Guerriau foi suspenso do partido Horizons, do qual pode ser expulso. Na terça-feira (21), o presidente do Senado francês, Gérard Larcher, fez um pedido oficial e público para que o parlamentar “dê provas de sua responsabilidade” e renuncie, o que não ocorreu até o momento. De acordo com o advogado do senador, ele pretende continuar no cargo.Revolta da classe políticaGuerriau não obteve respaldo de nenhum colega. Em comunicado, o partido Horizons classificou o caso como “gravíssimo” e diz que “jamais vai tolerar a menor complacência no que diz respeito à violência sexual e de gênero”.A classe política francesa evoca a necessidade de uma mudança na lei para a imposição automática de penas a políticos envolvidos em agressões sexistas e sexuais. Entre as principais vozes em apoio a Josso estão parlamentares mulheres, que vêm se manifestando após as revelações da deputada.A deputada socialista Christine Beaune pede um processo automático de afastamento de Guerriau "de todas as funções relacionadas ao mandato do senador", enquanto espera por julgamento. Enquanto a deputada ecologista Sandrine Rousseau diz que é necessário uma sanção disciplinar de Guerriau pelo Senado e uma atualização da lei para que pessoas envolvidas em agressões sexistas e sexuais não possam mais se candidatar a cargos políticos.Nos últimos anos, a França vive uma onda de denúncias de agressões sexuais envolvendo políticos. Um dos casos mais graves foi o do ex-ministro da Transição Ecológica, Nicolas Hulot, acusado de estupro e agressão sexual de menor. O processo foi encerrado em 2022 sem nenhuma condenação porque o prazo para julgamento prescreveu.Contra o ex-ministro francês da Solidariedade, Damien Abad, do partido de direita Os Republicanos, foram três acusações de estupro. Dois casos foram arquivados por falta de provas e a terceira denúncia está atualmente sendo investigada. Damien Abad renunciou ao cargo em 2022 após os escândalos.O ministro do Interior, Gérald Darmanin, do partido centrista A República em Marcha, não teve a mesma atitude e segue no posto. Acusado de estupro, o caso foi arquivado neste ano por falta de provas.Na França, 73% das denúncias de agressões sexuais são arquivadas e não resultam em nenhuma condenação.A deputada Sandrine Josso, que se diz traumatizada com o que viveu no apartamento do senador Joël Guerriau, promete lutar contra o problema de dopagem para violências sexuais. “Qualquer pessoa pode passar pelo que passei. Não é possível que isso continue acontecendo”, afirma.
durée : 00:04:02 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Emmanuel Macron a appelé à lutter contre la, je cite, « décivilisation de la société », l'Assemblée nationale a voté la levée de l'immunité parlementaire de Damien Abad, accusé de viol et la chasse à la glu a été interdite par le Conseil d'État, c'est l'actu du jour !
C dans l'air l'invitée du 25 mai avec Marie-Christine Tabet - Directrice adjointe des rédactions du Parisien, co-auteure de “Sexus diabolicus : la revanche des femmes ?” Quinze ans après "Sexus politicus" qui décrivait les rapports du sexe et de la politique qui était à l'époque très tabou, Marie-Christine Tabet et Olivier Dubois publient "Sexus diabolicus : la revanche des femmes ?" aux éditions Albin Michel. Entre la publication de ces deux livres, plusieurs affaires sont sorties : l'affaire Baupin, l'affaire DSK et surtout la révolution #MeToo, une révolte de féministes de fond qui a touché tous les milieux et le monde politique qui a mis du temps à être ébranlé. Dans le livre, les auteurs présentent une nouvelle catégorie : "Ceux qui seront jamais jugés, ni sanctionnés, mais leur culpabilité reste en suspens, en pointillé. Ni blanchi ni poursuivi". Ceux qui sont finalement condamnés au soupçon. Depuis juin 2022, l'éphémère ministre des Solidarités Damien Abad est visé par une enquête préliminaire du parquet de Paris pour "tentative de viol", après une plainte sur des faits qui remonteraient au début des années 2010. Son immunité parlementaire a été levée hier par une décision à l'unanimité du bureau de l'Assemblée nationale, ce qui ouvre la voie à une possible garde à vue du député et ancien ministre. Le 17 mai dernier, il s'est d'ailleurs dit "favorable" à la levée de cette immunité parlementaire. "J'ai toujours dit que je me tenais à la disposition de la justice afin de pouvoir répondre aux questions des enquêteurs et me défendre face aux calomnies ignobles dont je suis la cible. Je me défendrai sans relâche afin de prouver mon innocence et laver mon honneur". Aujourd'hui les procès se font aussi sur les réseaux sociaux via cette nouvelle arme : le hashtag, qui selon Marie-Christine Tabet, directrice adjointe des rédactions du Parisien, est "une arme de destruction massive". Elle reviendra sur son nouveau livre "Sexus diabolicus : la revanche des femmes ?", publié aux éditions Albin Michel, et sur l'omerta qu'il y a à parler de violences sexuelles quand on appartient au monde politique.
EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue – Chercheur associé au CEVIPOF VANESSA SCHNEIDER Grand reporter – « Le Monde » CHLOÉ MORIN Politologue Auteure de « On aura tout essayé » Que se passe-t-il au Parlement ? Alors que des milliers de Français manifestaient mardi un peu partout en France contre la réforme des retraites, 3,5 millions selon la CGT, 1,28 selon le ministère de l'Intérieur, l'Assemblée nationale a connu une séance particulièrement tumultueuse à l'occasion de débats sur l'exemplarité des élus. Les députés avaient à peine commencé leurs interventions en fin d'après-midi sur la proposition de la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé, que les échanges ont totalement dérapé. Le texte examiné visait à imposer une peine d'inéligibilité automatique aux auteurs de violences aggravées, en particulier sur les mineurs et les conjoint(es). Mais il a très vite été critiqué par les oppositions comme une réaction opportuniste à la condamnation du député insoumis Adrien Quatennens en décembre dernier pour des violences sur sa compagne. A la tribune, le président du groupe LR Olivier Marleix a invité la majorité à "s'offrir une séance d'introspection" et ne s'est pas privé d'énumérer des condamnations, mises en examen ou enquêtes concernant des membres du camp présidentiel, le député Damien Abad, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et, pour terminer, le garde des Sceaux. Eric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêts, une première pour un ministre de la Justice en exercice. L'association de lutte contre la corruption Anticor et les deux principaux syndicats de magistrats avaient déposé une plainte à l'encontre du garde des Sceaux, l'accusant d'avoir profité de son poste pour régler des comptes avec des magistrats, dans des affaires où il était impliqué en tant qu'avocat. La Cour de justice de la République (CJR), juridiction destinée à juger les ministres ou ex-ministres pour les crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions, a ordonné un procès, mais les avocats d'Éric Dupond-Moretti ont formé un pourvoi en cassation. Piqué au vif, le ministre de la Justice a alors fait deux bras d'honneur. Face au tollé suscité, et après deux suspensions de séance, le garde des Sceaux a finalement reconnu et "regretté" ses gestes qui n'étaient selon lui "pas adressés au député Marleix" mais à l'atteinte "à la présomption d'innocence". "Vous avez fréquenté beaucoup de voyous mais c'est plus qu'inapproprié", l'a corrigé Olivier Marleix. Finalement, le texte a été repoussé par l'hémicycle, à hauteur de 140 voix contre 113. Un revers dur à accepter pour la députée Aurore Bergé, porteuse du projet, qui avait fini la défense de son texte au bord des larmes. Mais l'affaire est loin d'être close pour nombre de députés. Ente indignation et consternation, des élus de toutes les oppositions réclament la démission du ministre de la Justice tandis qu'au Sénat l'application, inédite, de l'article 38 enflamme les débats. En plein examen de l'article 7 de la réforme des retraites, celui qui consacre le recul de l'âge de départ à 64 ans, le sénateur LR Bruno Retailleau a dégainé un point du règlement jamais utilisé pour couper court aux débats dans la nuit de mardi. La gauche dénonce une "censure" et une "attaque contre la démocratie !". Les Sénateurs doivent poursuivre l'examen du projet de réforme des retraites jusqu'à ce dimanche alors que les grèves et les blocages se poursuivent dans le pays, notamment sur plusieurs axes routiers et dans les raffineries, avec des syndicats à la fois agacés du silence de l'exécutif, et galvanisés par le nombre record de manifestants mardi et le soutien d'une majorité de Français dans les sondages. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs La majorité a octroyé la présidence du groupe d'amitié France-Liban à l'ancien ministre Damien Abad car il serait « un député comme les autres ». Comme pour le député LFI Adrien Quatennens, les partis politiques ne sont pas à la hauteur de #MeToo. Un article de Lénaïg Bredoux publié jeudi 8 décembre 2022, lu par Christine Pâris.
EXPERTS BRUNO JEUDY Éditorialiste politique NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » ASTRID DE VILLAINES Cheffe du service politique - « Huffington Post » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP Vécue comme un séisme au sein de la France insoumise, l'affaire Quatennens n'en finit pas de provoquer des répliques. Visé par une enquête ouverte par le parquet de Lille, le coordinateur du mouvement a annoncé se mettre en retrait de son poste, cinq jours après la révélation du dépôt d'une main courante par son épouse à la suite d'« une dispute ». Il a reconnu, dans une lettre publiée dimanche sur Twitter, plusieurs faits, dont « une gifle » et « de trop nombreux messages » téléphoniques, depuis l'annonce par son épouse de sa volonté de divorcer. LFI dans un communiqué a réitéré son engagement contre les violences sexistes et sexuelles mais le soutien de Jean-Luc Mélenchon à l'élu du Nord a créé la polémique. Le leader de la France insoumise a dénoncé dimanche « la malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux ». Il a salué à contrario chez Adrien Quatennens la « dignité » et le « courage », lui redisant sa « confiance » et son « affection ». « Ce ne sont pas mes mots. Je pense que Jean-Luc Mélenchon se sentait un peu trahi par Adrien Quatennens », a expliqué lundi la députée européenne Manon Aubry. Mais « la sidération a rapidement laissé place à l'action », s'est-elle félicitée à propos de sa mise en retrait demandée par LFI. Malgré tout, plusieurs cadres Insoumis se sont succédé sur Twitter pour davantage regretter la perte d'un camarade talentueux que la gifle assenée par Adrien Quatennens. Des réactions qui ont suscité la colère de la députée Pascale Martin qui s'est insurgée dans un communiqué : « en tant que militante féministe, qui ai accompagné pendant des années des femmes victimes de violences conjugales, je ne peux pas rester silencieuse devant ces réactions », « insuffisantes et inacceptables ». Face aux réactions provoquées par ses écrits, Jean-Luc Mélenchon a affirmé dans un second temps que son « affection pour lui [Adrien Quatennens] ne veut pas dire que je suis indifférent à Céline (...). Je le dis : une gifle est inacceptable dans tous les cas » a-t-il complété sur le réseau social. Mais l'affaire Quatennens continue d'embarrasser les Insoumis d'autant plus qu'elle s'ajoute cette année à l'enquête pour agressions sexuelles à l'encontre du président LFI de la commission des Finances Éric Coquerel, et à l'annulation de l'investiture législative de Taha Bouhafs pour des soupçons de violences sexuelles. « Ça révèle une fragilité de LFI mais ce serait juste de considérer que ces fragilités existent dans tous les partis », a réagi le premier secrétaire du PS Olivier Faure, l'un des partenaires de LFI au sein de la Nupes. Mais d'autres élus de la Nupes, comme Sandrine Rousseau, vont plus loin et demandent le retrait d'Adrien Quatennens à l'Assemblée s'appuyant sur « la jurisprudence Abad et Darmanin ». La députée de Paris a également mis en cause lundi soir sur France 5 le numéro 1 d'EE-LV, Julien Bayou, visé en interne par un signalement pour des violences psychologiques sur son ex-compagne. La France insoumise tout comme Europe Écologie-Les Verts avaient alors jugé que ni le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ni le ministre des Affaires sociales, Damien Abad, ne pouvaient rester à leur poste en étant visé par des accusations de viols : Gérald Darmanin a bénéficié d'un non-lieu par réquisitoire en juillet 2022 et la plaignante a fait depuis appel. Damien Abad, qui a quitté le gouvernement en juillet dernier, est accusé de viols par 4 femmes et visé par une enquête pour « tentative de viol ». Embarrassée depuis des mois par ces affaires, la majorité présidentielle connaît également une rentrée politique sous tension. Alors qu'Emmanuel Macron a indiqué souhaiter une réforme des retraites rapidement, les ténors de la coalition présidentielle s'écharpent depuis plusieurs jours sur l'opportunité et la possibilité de la mener à bien dans le temps imparti, et s'interrogent sur la stratégie et les ambitions d'Edouard Philippe qui continue à faire entendre sa propre partition. Quand du côté du Rassemblement national, après des législatives historiques et l'entrée à l'Assemblée de 89 élus, l'optimisme domine. La cheffe du parti d'extrême droite estime ainsi que « le mouvement » du « grand basculement politique qui s'impose au fil des ans, et peut-être maintenant au fil des mois », est « inexorable ». « Quand ça ne sera plus Emmanuel Macron, ce sera nous » a lancé Marine Le Pen qui fait sa rentrée sur les thèmes du pouvoir d'achat et de l'inflation. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
REMANIEMENT : LE BRAS DE FER COMMENCE… - 04/07/22 Invités CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Deux semaines après la claque reçue par la majorité présidentielle aux législatives, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne ont dévoilé la nouvelle composition du gouvernement. Ce remaniement a été dévoilé ce lundi en fin de matinée dans un communiqué. A par les trois ministres remerciées car battues aux législatives - Brigitte Bourguignon (Santé), Amélie de Montchalin (Transition écologique), et Justine Bénin (Mer) - et Yaël Braun-Pivet (Outre-mer) partie pour la présidence de l'Assemblée nationale, seul l'ex-LR Damien Abad, visé par une enquête pour «tentative de viol», a été exfiltré. Les poids lourds du gouvernement ont été reconduits, comme Bruno Le Maire à l'Economie, Éric Dupont-Moretti à la Justice ou encore Gérald Darmanin à l'Intérieur. Certains restent mais changent de portefeuille. Olivier Véran quitte ainsi le ministère des relations avec le Parlement pour devenir porte-parole de l'exécutif. Il remplace Olivia Grégoire, qui est nommée ministre déléguée chargée de l'artisanat, du commerce, du tourisme et des PME. Franck Riester, jusqu'alors ministre délégué au commerce extérieur et à l'attractivité, devient, lui, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement. Parmi les entrants, on retient notamment que François Braun, président de l'association Samu-Urgences de France, devient ministre de la Santé et Jean-Christophe Combe, jusqu'alors directeur de la Croix-Rouge, est quant à lui nommé au ministère des Solidarités. Dans l'opposition les critiques n'ont pas tardé à fuser. Marine Le Pen a estimé, sur Twitter, que le nouveau gouvernement ne traduisait aucune inflexion au plus haut niveau de l'Etat, malgré les élections législatives. « Le président de la République ignore ainsi une nouvelle fois le verdict des urnes et la volonté des Français d'une autre politique », écrit-elle. La cheffe de file des députés La France insoumise Mathilde Panot, juge elle que « la Macronie rabougrie se replie sur elle-même », signe d'un « pouvoir en voie de décomposition. » Le camp présidentiel est « en galère de recrutement », moque-t-elle, en soulignant notamment le retour de Marlène Schiappa. Boris Vallaud, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a réagi sur Franceinfo en qualifiant le gouvernement de : « carré de macrono-macronistes ». Sitôt nommé, le gouvernement n'aura pas le temps de chômer. Alors que l'inflation continue de miner le portefeuille et le moral des Français, l'exécutif planche sur un projet de loi pour rendre du pouvoir d'achat aux ménages. Selon Yaël Braun Pivet, présidente de l'Assemblée, le texte devrait être présenté avant la fin du mois de juillet. Il y a urgence. L'inflation a en effet pris 5,8 % sur un an en juin. Un chèque alimentaire est évoqué, à destination des Français les plus en difficultés. Pour voter ce projet de loi, la majorité présidentielle devra composer avec les oppositions. La Nupes, l'alliance de gauche, devrait notamment proposer un contre-projet reprenant plusieurs propositions du programme présidentiel de Jean Luc Mélenchon, souligne le Parisien. À droite, LR et le RN devraient proposer des amendements avec des propositions chères à leur parti. Un premier texte de loi qui devrait donner le ton des cinq prochaines années. A l'avenir il semble en tout cas de plus en plus clair que la classe politique ne pourra plus ignorer le mouvement Me too. Face aux indignations devant l‘ampleur des violences sexistes et sexuelles dans la société, l'impunité recule. Devenu gênant, presque encombrant pour un chef d'Etat se revendiquant défenseur de la cause féminine, Damien Abad a ainsi quitté le gouvernement. Un mois et demi à peine après sa nomination, le transfuge des Républicains abandonne ses fonctions à contrecœur. Il fait les frais des accusations de viol, tentatives de viols et agressions sexuelles qui se sont multipliées à son encontre. Cette semaine la vague Me too a aussi touché la France Insoumise. Éric Coquerel, député tout juste élu à la tête de la commission des Finances de l'assemblée, a été accusé par Sophie Tissier, une ancienne militante du Parti de gauche, d'avoir eu avec elle «la main baladeuse » toute une soirée, malgré ses récriminations. Elle aurait également reçu « plusieurs SMS pour qu'on rentre ensemble ». Elle a jugé sur BFM TV que « c'était traumatisant » et a déposé plainte. Ce nouveau gouvernement tient-il compte des résultats des élections législatives ? Emmanuel Macron a-t-il vraiment du mal à "recruter" des ministres ? Qu'attendre du projet de loi sur le pouvoir d'achat ? Me too marque-t-il la fin de l'impunité des politiques face aux violences sexistes et sexuelles ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:14:55 - Journal de 18h - LREM en force, les alliés de la majorité promus, Damien Abad exfiltré... Le nouveau gouvernement présenté aujourd'hui lance pleinement un quinquennat qui s'annonce périlleux, les oppositions dénonçant déjà un simple "jeu de chaises musicales" de l'équipe Borne II.
Interview de Jean-Michel Aphatie, journaliste politique à LCI.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du départ des ministères des solidarités.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'éviction au gouvernement de Damien Abad.
durée : 00:14:55 - Journal de 18h - LREM en force, les alliés de la majorité promus, Damien Abad exfiltré... Le nouveau gouvernement présenté aujourd'hui lance pleinement un quinquennat qui s'annonce périlleux, les oppositions dénonçant déjà un simple "jeu de chaises musicales" de l'équipe Borne II.
Avec : Jérôme Marty, médecin généraliste. Sarah Saldmann, avocate. Et Joëlle Dago-Serry, coach de vie. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
durée : 00:08:35 - Focus : une nouvelle plainte pour tentative de viol vise Damien Abad, le ministre peut-il rester au gouvernement ?
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la situation du ministre Damien Abad après un dépôts de plainte à son encontre pour tentative de viol.
Avec : Léa Falco, étudiante. Johnny Blanc, fromager. Kevin Bossuet, professeur d'histoire-géographie. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Pendant trois heures, l'équipe de RMC s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos en direct, débats autour de l'actualité, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Découverte. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Avec : Joëlle Dago-Serry, coach de vie. Etienne Liebig, éducateur. Et Bruno Pomart, maire et ex-policier du Raid. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la difficulté du gouvernement Borne à gérer les accusations envers Damien Abad.
MACRON / MÉLENCHON : TOUT EST POSSIBLE ? – 13/06/22 Invités DOMINIQUE REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l'innovation politique NEILA LATROUS Journaliste politique - « France Info » MATHILDE SIRAUD Journaliste politique – « Le Point » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos Pari réussi pour Jean-Luc Mélenchon. La percée de la gauche rassemblée derrière lui sous la bannière de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (Nupes) a bien eu lieu hier soir lors du premier tour des élections législatives. Ce tour de force s'est produit en dépit d'une très forte abstention, souvent préjudiciable à la gauche. 52,49 % des électeurs ne se sont en effet pas déplacés, dépassant ainsi les 51,3% du premier tour de 2017. Un nouveau record. La coalition de gauche fait jeu égal avec Ensemble !, le bloc de la majorité, d'après les résultats définitifs du ministère de l'Intérieur. La majorité dispose d'une très courte avance avec 25,75 % des voix contre 25,66 % des suffrages à la Nupes. Les deux ensembles politiques ne sont séparés que par 21 441 voix. Les deux blocs seront opposés dans 272 duels au second tour ainsi que dans cinq des huit triangulaires. En dépit de la très forte poussée de la gauche, les premières projections en termes de sièges à l'Assemblée, à prendre avec précaution, laissent entrevoir la victoire de Ensemble !. L'alliance de la Nupes pourrait en effet obtenir entre 150 et 190 sièges. Quant à celle d'Ensemble !, elle est créditée, selon les premières tendances de l'institut de sondage Ipsos-Sopra Steria, de 255 à 295 sièges. La majorité absolue ne lui est donc pas assurée. Le RN de Marine Le Pen réalise lui un très bon résultat, cumulant 18,7% des voix et lui permettant d'espérer obtenir dans une semaine un groupe de plusieurs dizaines de parlementaires, peut-être même le plus important jamais obtenu par le parti. Les Républicains font, avec 10,4 % des suffrages exprimés, meilleure figure qu'à la présidentielle. Ils bénéficient de l'ancrage local de nombreux candidats, mais enregistrent malgré cela un net recul par rapport à 2017. Le groupe qu'ils devraient obtenir à l'Assemblée, de 50 à 80 élus, pourrait toutefois constituer une force d'appoint non négligeable pour le camp présidentiel afin d'obtenir la majorité absolue. Au sein de cette majorité présidentielle, 15 ministres sont candidats à la députation. Et ce n'est rien de moins que leur avenir qui se joue. Car conformément à la consigne édictée par l'Élysée, tous les ministres candidats qui seraient battus aux élections législatives devront démissionner du gouvernement. A l'issue du premier tour, tous sont qualifiés. Gérald Darmanin est arrivé largement en tête dans la 10ème circonscription du Nord avec 39,11%. Le ministre de l'Intérieur, implanté à Tourcoing, commune dont il a longtemps été maire envisage le second tour avec sérénité. Même constat pour Damien Abad. En dépit des polémiques qui l'ont vu être accusé d'agressions sexuelles dans les jours qui ont suivi sa nomination au gouvernement, l'ancien patron des députés LR, aujourd'hui ministre des Solidarités, sera présent au second tour dans la 5ème circonscription de l'Ain. Pour d'autres, l'affaire est plus compliquée. Avec 35,81% des voix dans la 7ème circonscription de Paris, Clément Beaune est en ballottage défavorable. Le ministre délégué à l'Europe affrontera au second tour Caroline Mecary, de la Nupes, qui l'a devancé avec 40,43%. Dans la 6ème circonscription de l'Essonne, Amélie de Montchalin est également en mauvaise posture pour le second tour. Avec 31,46%, la ministre de la Planification écologique est distancée par son adversaire Nupes, Jérôme Guedj, qui obtient 38,31% des voix. Des symboles de la macronie sont eux d'ores et déjà éliminés. C'est le cas de l'ex-ministre du Logement Emmanuelle Wargon dans le Val-de-Marne ou encore de l'ancien patron de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer dans le Loiret. A l'extrême-droite, c'est la douche froide pour Eric Zemmour et Reconquête !. Le candidat ne passe pas la barre du premier tour dans la 4ème circonscription du Var. S'il a réuni 23,19 % des voix, ce sont les candidats de la majorité présidentielle et du RN qui se qualifient. Un nouvel échec politique. Guillaume Peltier, vice-président du parti, et député sortant de la 2ème circonscription du Loir-et-Cher, est également éliminé dès le premier tour avec 13,99 % des voix. Tout comme Stanislas Rigault, le président de Génération Zemmour et candidat dans la 2ème circonscription du Vaucluse, qui atteint tout juste 10,54 % des voix. Ensemble ! aura-t-elle une majorité absolue ? Jean-Luc Mélenchon peut-il encore espérer devenir Premier ministre ? Combien de ministres sont menacés de défaite au second tour ? Est-ce la fin de la carrière politique d'Eric Zemmour ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:04:58 - Le journal de presque 17h17 - Zidane proche du PSG, images de vidéosurveillance du Stade de France supprimées, Macron pris à partie par une lycéenne de 18 ans sur les cas de Damien Abad et Gérald Darmanin, Valls qui publie des poèmes sur Instagram, et un taser à l'école primaire, c'est l'actu du jour!
durée : 00:04:58 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Zidane proche du PSG, images de vidéosurveillance du Stade de France supprimées, Macron pris à partie par une lycéenne de 18 ans sur les cas de Damien Abad et Gérald Darmanin, Valls qui publie des poèmes sur Instagram, et un taser à l'école primaire, c'est l'actu du jour!
Macron : un passage à vide ? LES INVITÉ.ES : YVES THRÉARD - Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » AURÉLIE HERBEMONT - Journaliste politique - « RTL » ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - « France Télévisions » BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l'Institut de sondages Elabe A huit jours du premier tour des élections législatives, Emmanuel Macron a multiplié les annonces dans une longue interview donnée hier à l'Elysée à plusieurs titres de presse quotidienne régionale. Le chef de l'Etat a glissé quelques tacles à ses adversaires, et notamment à Jean-Luc Mélenchon. Interrogé sur l'hypothèse de voir ce dernier Premier ministre en cas de victoire de la NUPES aux législatives, le président de la République s'est montré incisif : « Je n'ai jamais fait de politique-fiction. » Alors que Jean-Luc Mélenchon souhaite lui imposer une cohabitation à Matignon, Emmanuel Macron a balayé : « Il est rare de gagner une élection à laquelle on ne se présente pas. Le président choisit la personne qu'il nomme Premier ministre en regardant le Parlement. Aucun parti politique ne peut imposer un nom au Président. » Le chef de l'Etat a également annoncé la fondation d'une instance qui doit symboliser sa nouvelle méthode de travail, qu'il dit vouloir plus en phase avec la population : le « Conseil national de la refondation ». Cette instance, déclare-t-il, doit donc être celle « dans laquelle nous ferons vivre nos réformes ». Il souhaite qu'elle réunisse « des forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires », mais également, « des citoyens tirés au sort ». L'appellation fait déjà grincer des dents. Elle évoque en effet le Conseil National de la Résistance, fondé au sortir de la guerre pour mettre en œuvre le programme politique et social « Les Jours Heureux », très marqué à gauche. Nombreux crient donc à l'usurpation. D'autant que dans cette même interview, le président de la République annonce vouloir sur la brûlante question des retraites une réforme pour « l'été 2023 ». Cet entretien aura aussi été l'occasion pour Emmanuel Macron d'apporter publiquement son soutien au tout nouveau ministre des Solidarités Damien Abad, accusé de viol par deux femmes. Le transfuge de LR est depuis sa nomination au cœur de la polémique alors que le chef de l'Etat affirme vouloir à nouveau faire de la lutte pour l'égalité entre les hommes et les femmes la grande cause du quinquennat. La majorité est secouée par de nombreuses affaires. Ces derniers jours, c'est le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qui était sur le banc des accusés. La gestion calamiteuse de l'accueil par la France de la finale de la Ligue des champions de football lui était reprochée. La majorité est dans une mauvaise passe avec une campagne qui n'imprime pas. Par ailleurs, le parti présidentiel qui avait annoncé vouloir pour les législatives des candidats au-dessus de tout soupçon, présente une dizaine de candidats à être sous le coup d'une enquête, d'une mise en examen, ou même à avoir été condamnés. Du côté des républicains, l'ambiance est morose. Le parti de droite traditionnelle est dans le dur lors de ce scrutin législatif. Devant la perspective d'une défaite annoncée, de nombreux candidats jettent l'éponge. C'est le cas de Soizic Perrault, investie sur la 3e circonscription du Morbihan, ou encore de François Lagarde, pour la 2eme circonscription du Loiret. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
« Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». En simultané sur RMC Story.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin: * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Cette semaine, un adolescent a tué 21 personnes dont 19 enfants dans une école primaire au Texas, État où se tient ce vendredi la convention annuelle de la NRA. En Chine, 100 000 fichiers informatiques de la police ont été piratés. Des preuves vertigineuses de la répression des Ouïghours par Pékin. En Ukraine, la Russie concentre son offensive dans le Donbass. Et puis en France, le ministre des Solidarités fraîchement nommé fait face à des accusations de viols et de violences sexuelles.
Philippe Caverivière face à Christian Jacob, président des Républicains. Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 26 mai 2022
Philippe Caverivière face à Christian Jacob, président des Républicains. Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 26 mai 2022
durée : 00:04:58 - Le moment Meurice - par : Guillaume Meurice - Aujourd'hui, Guillaume Meurice est allé interroger les gens sur Damien Abad.
durée : 00:04:58 - Le moment Meurice - par : Guillaume Meurice - Aujourd'hui, Guillaume Meurice est allé interroger les gens sur Damien Abad.
Le nouveau gouvernement s'est réuni hier à l'Élysée pour le premier conseil des ministres. Cette journée de rentrée s'est terminée par une conférence de presse de Damien Abad, ministre accusé de viols - ce qu'il nie.
Le nouveau ministre des Solidarités accusé de viols. Damien Abad clame son innocence, refuse de démissionner et compte ses amis... Réalisé par Jean-Pierre Pellon.
durée : 00:08:49 - Damien Abad reste au gouvernement, une position tenable ?
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'affaire Damien Abad, ancien patron des députés LR ayant été nommé ministre des Solidarités malgré des accusations de viols.
durée : 00:03:40 - Le journal de presque 17h17 - Prolongation de Mbappé au PSG, Damien Abad accusé de viol, débat sur la nomination de Pap Ndiaye au ministère de l'Education Nationale, la ville de Denver passée de 32 degrés à -1 en 36h et un français victorieux à Roland Garros, c'est l'actu du jour!
Gouvernement Borne : 3 jours, 2 polémiques... LES INVITÉ.ES : - Yves THRÉARD - Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » - Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de « La France sous nos yeux » - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique – « L'Obs » - Soazig QUÉMÉNER - Rédactrice en chef du service politique – « Marianne » Les 27 ministres nommés vendredi avait rendez-vous ce lundi autour de la Première d'entre eux, Elisabeth Borne, à l'Elysée, pour recevoir leur feuille de route. Un premier Conseil des ministres placé par Emmanuel Macron sous le signe du « progrès » et « d'une action nouvelle sur le fond et la forme » à « l'aune de défis nouveaux ». Le chef de l'Etat qui a mis en avant « un gouvernement pour agir, rassembler notre pays, un gouvernement qui lui ressemble » a notamment insisté sur trois priorités : la santé, l'éducation et l'écologie. Et sur une urgence, le pouvoir d'achat sur fond d'inflation qui grève le budget des Français. Le premier projet de loi « Pouvoir d'achat » devrait d'ailleurs être adopté en Conseil des ministres avant le premier tour des législatives. « C'est une question de semaines » a expliqué un peu après Olivia Grégoire, la nouvelle porte-parole du gouvernement. Mais ce premier Conseil des ministres était surtout perturbé par l'Affaire Abad. Le site d'informations Médiapart a révélé samedi que le nouveau ministre des Solidarités, ex-patron des députés LR, est accusé par deux femmes de viols commis en 2010 et 2011. Des faits, contestés par Damien Abad, qui ont fait l'objet d'un signalement auprès des instances de LREM et de LR. Sans que cela remette en question la décision de la nommer dans la nouvelle équipe d'Elisabeth borne. Ses anciens partenaires chez LR s'en étonnent et les appels à la démission se multiplient depuis 24 heures. Pressée de s'expliquer, la Première ministre a assuré dimanche qu'elle n'était « pas au courant » des accusations de viols visant Damien Abad et a promis de tirer « toutes les conséquences » en cas de « nouveaux éléments ». La porte-parole du gouvernement a également rappelé ce lundi la ligne du chef de l'Etat : « tolérance zéro pour les délinquants sexuels, respect, écoute totale pour toutes les victimes présumées (…) Et l'établissement de la vérité, c'est à la justice de le faire » a-t-elle affirmé alors que le parquet de Paris a déjà classé sans suite deux plaintes en 2012 et en 2017 de l'une des plaignantes. Mais cette dernière estime sur franceinfo qu'il y a eu « des manquements » dans l'enquête, et les critiques fusent depuis ce week-end. Autre nouveau ministre à être particulièrement scruté ce lundi : Pap Ndiaye. La nomination de l'historien à l'Education nationale, interprétée comme une rupture avec l'ère Blanquer, a suscité ces derniers jours de vives réactions essentiellement à l'extrême droite. Lors de sa première prise de parole après l'annonce de son gouvernement, la Première ministre Élisabeth Borne avait dû montée au créneau, vendredi au journal de 20 heures de TF1. « C'est parfaitement caricatural, ce qui ne m'étonne pas de la part des personnes que vous avez mentionnées », avait-t-elle déclaré en référence aux propos de Marine Le Pen et Éric Zemmour. « Pap Ndiaye est un républicain très engagé, quelqu'un qui croit aux valeurs de la République et c'est bien évidemment ce qu'il va porter en tant que ministre de l'Education nationale », avait-t-elle plaidé. Quelle est la feuille de route du gouvernement Borne ? Au-delà de la question judiciaire, la nouvelle équipe tout juste nommée peut-elle se permettre de conserver Damien Abad en son sein, et donc de gérer cette affaire en pleine bataille des législatives ? Enfin quelles sont les positions de Pap Ndiaye ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Philippe Caverivière était face à Sandrine Rousseau, il est revenu sur les accusations de viol dont fait l'objet Damien Abad. Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 23 mai 2022.
durée : 00:18:04 - "On disparaît peu à peu" : en Afghanistan, les présentatrices télé luttent contre le port du voile intégral - Aujourd'hui le Quart d'Heure revient sur le combat des journalistes afghans qui protestent contre le port désormais obligatoire du voile intégral sur les plateaux télé. Un nouvel recul du droit des femmes dans ce pays dirigé depuis l'été dernier par les Talibans. On vous raconte la rentrée des classes du gouvernement, marquée par la polémique autour du ministre Damien Abad. Et puis, les gestes suicidaires sont en forte augmentation chez les adolescents. On vous emmène dans un centre qui accueille les 11-15 ans pour les aider à sortir de la dépression.
durée : 00:07:19 - Damien Abad peut-il rester au gouvernement ? - Autour de Jean-François Achilli, les informés débattent de l'actualité du lundi 23 mai 2022.
durée : 00:14:40 - Journal de 8 h - Un ministre tout juste nommé accusé de viol par deux femmes, Damien Abad, chargé des Solidarités conteste. Médiapart a publié une enquête ce weekend. De quoi jeter une ombre au tableau d'un gouvernement à peine formé qui tient ce lundi matin son premier conseil des ministres.
Avec : Stella Kamnga, étudiante. Etienne Liebig, éducateur. Et Stephane Manigold, restaurateur. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Pendant trois heures, l'équipe de RMC s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos en direct, débats autour de l'actualité, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Découverte. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h).
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'affaire qui concerne Damien Abad, le nouveau ministre des solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, accusé de viols. Une accusation qui est venue éclipsée le tout premier conseil des ministres qui se tenait ce matin à l'Elysée.
durée : 00:12:42 - Journal de 7 h - Un premier conseil des ministres entaché de nouvelles accusations de viols, elles portent cette fois ci sur le nouveau ministre des solidarités Damien Abad, venu des rangs de la droite. Deux femmes l'accusent, le nouvel exécutif est embarrassé.
durée : 00:14:40 - Journal de 8 h - Damien Abad, tout juste nommé ministre des Solidarités, est accusé de viol par deux femmes. Médiapart a publié une enquête ce week-end. Le premier Conseil des ministres doit se tenir lundi.
durée : 00:10:07 - Journal de 18h - Selon les révélations de Mediapart, deux femmes, accusent le ministre de viols. Des faits qui remontraient à 2010 pour la première et 2011 pour la seconde.
durée : 00:10:07 - Journal de 18h - Selon les révélations de Mediapart, deux femmes, accusent le ministre de viols. Des faits qui remontraient à 2010 pour la première et 2011 pour la seconde.
MACRON 2 : LES RECONDUITS... ET LES SURPRISES ? – 20/05/22 Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » CAROLINE MICHEL-AGUIRRE Grand reporter au service politique « L'Obs » EVE ROGER Directrice adjointe de la rédaction « Le Parisien – Aujourd'hui en France » PASCAL PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences Po Auteur de « Le populisme » Quatre jours après la nomination d'Élisabeth Borne à Matignon et presque un mois après la réélection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, la composition de la nouvelle équipe gouvernementale est annoncée ce vendredi après-midi depuis le perron de l'Elysée. Plusieurs membres du gouvernement sont reconduits. Ainsi Bruno Le Maire reste à l'Economie, Gérald Darmanin demeure Place Beauvau et Eric Dupont-Moretti place Vendôme. Sébastien Lecornu est promu ministre des Armées, Brigitte Bourguignon ministre de la Santé, Olivier Dussopt ministre du Travail, Olivia Grégoire devient porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal sera chargé des Comptes publics, Amélie de Montchalin de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher de la Transition énergétique et Marc Fesneau à l'Agriculture. Enfin d'autres font leur entrée : Stanislas Guerini récupère le ministère de la Fonction publique, l'ancienne ministre de Jacques Chirac Catherine Colonna le Quai d'Orsay, l'ex-président du groupe LR à l'Assemblée Damien Abad les Solidarités et l'historien Pap Ndiaye va remplacer Jean-Michel Blanquer à l'Education nationale. Le week-end sera donc rythmé par les passations de pouvoir dans les ministères, avant un premier Conseil des ministres prévu ce lundi. Le gouvernement sera alors soumis à un devoir de réserve le temps de la campagne électorale des législatives, et quelque part en période d'essai. Car pour rester après le 19 juin, il faudra pour chaque ministre sans doute gagner dans sa circonscription. Le début d'une campagne éclair voulue par l'exécutif alors qu'à gauche la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) vient de dévoiler son « programme partagé » de gouvernement. Avec une ambition clairement affichée : convaincre pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron après avoir remporté une majorité à l'Assemblée nationale à l'issue des élections des 12 et 19 juin prochains. Pour cela, la Nupes a détaillé jeudi, quinze jours après sa naissance, un programme commun riche de 8 chapitres et 650 mesures, dont les plus emblématiques : salaire minimum à 1 500 euros net, nationalisation des aéroports, des autoroutes, d'EDF et d'Engie, retraite à 60 ans à taux plein avec 40 annuités de cotisation, passage aux 32 heures hebdomadaires pour les métiers pénibles, blocage des prix de produits de première nécessité, revalorisation des retraites, « en finir avec les pesticides », rétablir un ISF incluant un volet climatique, recruter 100.000 soignants pour l'hôpital public, avènement d'une VIe République, référendum d'initiative citoyenne… 33 « nuances » ou divergences qui subsistent sont également indiquées, notamment sur le nucléaire, l'Otan ou l'Europe. Pas de quoi néanmoins convaincre les opposants socialistes à l'alliance menée par LFI qui ont commencé à se structurer lors d'une première réunion de coordination. Objectif : accompagner les candidats PS qui entendent se présenter face à des candidats Nupes aux législatives, comme c'est le cas notamment dans l'Hérault. Chez LREM – ou plutôt Renaissance, le nouveau nom du parti – on connaît aussi quelques dissidences, même si la majorité présidentielle a réussi à dégoupiller les plus gros risques, grâce à l'accord avec Horizons, le parti d'Edouard Philippe, et le Modem. Quant à l'extrême droite, le Rassemblement national a décidé de présenter des candidats dans presque toutes les circonscriptions, sans accord avec le parti Reconquête d'Éric Zemmour qui est lui-même candidat dans le Var. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:15:40 - Journal de 8 h - Le nouveau gouvernement sera annoncé cet après-midi. L'équipe est prête mais il fallait du temps pour la trouver. L'exécutif assume. Parmi les noms qui circulent : il y a Damien Abad désormais "ex-patron des députés "Les Républicains". Jugé trop proche de la Macronie, il démissionne.
durée : 00:54:47 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Autour de Jean-François Achilli, les informés débattent de l'actualité du jeudi 19 mai 2022.
Législatives : l'heure des grandes manœuvres LES INVITÉ.ES : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - JEAN VIARD - Sociologue - Directeur de recherche associé à Sciences-Po - SOPHIE DE RAVINEL - Grand reporter politique - « Le Figaro » - NATHALIE SEGAUNES - Journaliste politique - « l'Opinion » Les grandes manœuvres ont débuté. L'élection présidentielle ayant rendu son verdict, ce sont désormais les législatives qui sont au centre des attentions. A gauche, les plaques tectoniques sont en train de bouger. Après des années d'échec des multiples tentatives d'union, 2022 pourrait être la bonne. Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI et troisième homme de la présidentielle, rêve à voix haute de réussir ce tour de force, alors que les discussions sont en cours avec ses partenaires. Après plusieurs jours de tractation, le Parti socialiste annonçait hier matin dans un communiqué avoir trouvé un accord sur de nombreuses questions épineuses avec les Insoumis. Mais le midi, il décidait de suspendre les négociations. Simple retardement de la signature d'un accord ou volte-face ? Car chez certains socialistes, la pilule avait du mal à passer en interne. Jeudi, François Hollande était persuadé qu'un accord ne serait pas accepté car, s'il le signe « le Parti socialiste aura décidé de disparaître ». Un avis partagé par de nombreux éléphants, et élus locaux de grandes métropoles, qui s'en sont ouverts dans la presse. Julien Dray, ancien député du PS, évoquant par exemple une « capitulation politique en rase campagne ». Les tractations ont également cours avec EELV et le PCF, sans qu'un accord ne soit pour l'heure annoncé. Dans une interview au Journal du dimanche, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, a lui appelé les autres formations de gauche à sortir de « la culture permanente de la défaite » pour trouver un accord en prévision des élections législatives. Il regrette que les partis de gauche avec lesquels des négociations sont engagées « se laissent absorber par leurs enjeux internes ». De l'autre côté de l'échiquier politique, Les Républicains risquent l'implosion. Le parti, déjà ébranlé il y a cinq ans par la non-qualification de François Fillon au second tour de la présidentielle est aujourd'hui très affaibli après le score catastrophique de Valérie Pécresse. Des cadres, dont Damien Abad, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, sont tentés par un rapprochement avec LREM. D'autres, comme l'ancien ministre de sarkozyste Eric Woerth, n'ont même pas attendu la réélection du président pour le rallier. Les électeurs de droite, eux, assument totalement leur vote Macron. A l'extrême-droite, l'entente semble impossible entre le nouveau venu Reconquête ! et le très installé Rassemblement National. Le premier sort abimé du scrutin présidentiel après n'avoir récolté qu'à peine plus de 7% des suffrages au premier tour. Le Parti de Marine Le Pen, malgré sa défaite, a obtenu un résultat historiquement élevé. En position de force, il choisit pour l'heure d'ignorer la main tendue par Eric Zemmour. Ce dernier, comme Marion Maréchal, ne sera pas candidat aux législatives et craint qu'une victoire soit impossible en cas de désunion. Entre divergences stratégiques et haine personnelle, le torchon brûle donc entre les deux formations et à quelques exceptions près, aucun accord n'aura lieu. Le bloc nationaliste s'avance donc divisé vers le scrutin à venir. Jean-Luc Mélenchon peut-il parvenir à faire l'union de la gauche ? Les Républicains parviendront-ils à éviter l'explosion ? Que peut espérer le bloc national divisé pour le scrutin législatif ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/