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gnès Verdier-Molinié analyse les récentes déclarations de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, sur les risques de voir le FMI imposer des réformes à la France si elle ne les mène pas elle-même. Elle explique que malgré les discours rassurants, la France reste sous la procédure pour déficit excessif de la Commission européenne et que le FMI pourrait être appelé en renfort en cas de crise de la dette, comme cela s'est produit en Grèce. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT RÉPARTIR L'EFFORT DU DÉSENDETTEMENT ?Visant un déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine, au lieu de 5,4 % cette année, le gouvernement entend serrer la vis budgétaire, avec un effort de 40 milliards d'euros en 2026. La répartition de cet effort devrait être précisée à la mi-juillet. Dans ce contexte budgétaire alarmant, et quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, dite « taxe Zucman » a été rejetée jeudi par le Sénat par 188 voix contre 129 voix.Aux côtés de deux économistes français reconnus internationalement - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international et Jean Pisani-Ferry, architecte du programme économique d'Emmanuel Macron en 2017 -, Gabriel Zucman a défendu mercredi dans Le Monde ce mécanisme pour rétablir le « principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt ». « Nous partageons le constat que les plus riches ne contribuent pas aujourd'hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales, et que le mécanisme voté à l'Assemblée est le plus efficace pour remédier à cette situation. » L'Institut des politiques publiques, fondé sur de nouvelles données administratives, a établi que les plus grandes fortunes payent dans l'ensemble très peu d'impôts sur le revenu, car elles peuvent le contourner – légalement – grâce à diverses techniques d'optimisation, comme l'utilisation de sociétés holdings. En conséquence, alors que l'ensemble des Français acquittent environ 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, tous prélèvements compris, ce chiffre tombe à 27 % pour les milliardaires, soit presque deux fois moins. Le dispositif voté à l'Assemblée ne concerne que les fortunes d'au moins 100 millions d'euros, soit environ 1.800 foyers fiscaux. Il rapporterait entre 15 et 25 milliards d'euros.Le gouvernement est opposé à la taxe Zucman. « Une telle contribution serait à la fois confiscatoire et inefficace », a tranché la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, en février. « Confiscatoire », parce qu'elle est trop élevée : sans mécanisme de plafonnement, la proposition pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel, met aussi en garde la commission des finances du Sénat. « Inefficace », dans la mesure où elle pousserait, de façon « catastrophique », les contribuables visés à fuir la France. Pour relativiser l'argument, Gabriel Zucman s'appuie sur des études qui tendent à démontrer que, lorsqu'un impôt sur la fortune est créé, le nombre de départs à l'étranger pour y échapper est marginal.Cette taxe pourrait revenir au budget 2026 à l'automne. Gabriel Zucmanrappelle que l'impôt sur le revenu, voté en 1909 par la Chambre des députés a attendu 1914 pour que le Sénat, déjà dominé par la droite conservatrice, finisse par l'adopter.TRUMP CONTRE LA CALIFORNIE Après des heurts à Los Angeles sur fond d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l'avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l'ICE, l'agence chargée de l'immigration. Officiellement, il s'agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. En s'en prenant au « Golden State », Le choix de cibler la Californie n'a rien d'anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l'administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s'apparente à une déclaration de guerre à l'égard de tous les Californiens », a dénoncé l'ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles.Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s'est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l'eau : aucun domaine n'échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l'arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l'État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l'accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s'est accéléré. Seule ou alliée à d'autres États, la Californie a déjà déposé plus d'une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l'accès du Doge (le département de l'Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l'augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l'escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l'État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d'Asie.Sur le sujet central de l'immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l'administration Trump, les élus de l'État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l'Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l'administration Trump, qui accuse la Californie d'entraver sa politique migratoire.Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s'opposer la politique du président républicain, tandis que la présidente démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Selon Amélie de Montchalin, ministre des Comptes Publics, notre pays risque d'être mis "sous tutelle" du FMI, ce qui signifierait une perte de souveraineté budgétaire. Des propos alarmistes, qu'il faut prendre au sérieux ? Ce n'est pas l'avis de Franck Dedieu, rédacteur en chef Économie à Marianne. Ecorama du 13 juin 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le dispositif d'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov' lancé en 2020 par l'État et géré par l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) reprendra le 15 septembre 2025 après une suspension cet été dans l'optique d'identifier les dossiers frauduleux, a déclaré, le 10 juin 2025, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Quelques jours après que le Président de la République Emmanuel Macron a demandé à son Gouvernement de « maintenir » le cap sur l'écologie, la ministre Amélie de Montchalin a précisé ce mardi sur la radio RTL que les propriétaires de logements pourront déposer leur dossier de demande d'aide « jusqu'à la fin du mois de juin 2025, avant la suspension du dispositif prévu au 1er juillet 2025. À la suite de plusieurs questions et interventions musclées autour de MaPrimeRenov' et du bilan écologique du Gouvernement lors de la séance des Questions au gouvernement ce mardi 10 et mercredi 11 juin, en l'occurrence de Vincent Descœur, député (Droite Républicaine) du Cantal, Annaïg Le Meur, députée (Ensemble pour la République), François Piquemal député (LFI) de Haute-Garonne, Sophie Mette, députée (Les Démocrates) de Gironde, Frédéric Falcon, député (Rassemblement national) de l'Aude, Pierre Cazeneuve, député (Ensemble pour la République) des Hauts-de-Seine, Valérie Létard, a affirmé et répété que le budget de 3,6 milliards d'euros pour 2025 serait « complété avec plusieurs centaines de millions d'euros de certificats d'économie d'énergie (CEE)», dispositif financé par les entreprises. Pour rappel, les certificats d'économies d'énergie (CEE) sont un dispositif basé sur le principe du pollueur-payeur, qui oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions de réduction de la consommation d'énergie et d'amélioration de l'efficacité énergétique. Annaïg Le Meur députée depuis 2017 du groupe (Ensemble pour La République) du Finistère (circonscription de Quimper, ville de 64 530 habitants) et présidente du Conseil national de l'habitat (CNH) depuis fin décembre 2024 le martèle ce mardi sur Radio.Immo : « MaPrimeRénov' est victime de son succès. La suspension temporaire permettra de mieux calibrer le dispositif : plus de rapidité, plus de lisibilité, plus de fiabilité, pour les ménages, les entreprises, les collectivités. »
Le dispositif d'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov' lancé en 2020 par l'État et géré par l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) reprendra le 15 septembre 2025 après une suspension cet été dans l'optique d'identifier les dossiers frauduleux, a déclaré, le 10 juin 2025, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Quelques jours après que le Président de la République Emmanuel Macron a demandé à son Gouvernement de « maintenir » le cap sur l'écologie, la ministre Amélie de Montchalin a précisé ce mardi sur la radio RTL que les propriétaires de logements pourront déposer leur dossier de demande d'aide « jusqu'à la fin du mois de juin 2025, avant la suspension du dispositif prévu au 1er juillet 2025. À la suite de plusieurs questions et interventions musclées autour de MaPrimeRenov' et du bilan écologique du Gouvernement lors de la séance des Questions au gouvernement ce mardi 10 et mercredi 11 juin, en l'occurrence de Vincent Descœur, député (Droite Républicaine) du Cantal, Annaïg Le Meur, députée (Ensemble pour la République), François Piquemal député (LFI) de Haute-Garonne, Sophie Mette, députée (Les Démocrates) de Gironde, Frédéric Falcon, député (Rassemblement national) de l'Aude, Pierre Cazeneuve, député (Ensemble pour la République) des Hauts-de-Seine, Valérie Létard, a affirmé et répété que le budget de 3,6 milliards d'euros pour 2025 serait « complété avec plusieurs centaines de millions d'euros de certificats d'économie d'énergie (CEE)», dispositif financé par les entreprises. Pour rappel, les certificats d'économies d'énergie (CEE) sont un dispositif basé sur le principe du pollueur-payeur, qui oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions de réduction de la consommation d'énergie et d'amélioration de l'efficacité énergétique. Annaïg Le Meur députée depuis 2017 du groupe (Ensemble pour La République) du Finistère (circonscription de Quimper, ville de 64 530 habitants) et présidente du Conseil national de l'habitat (CNH) depuis fin décembre 2024 le martèle ce mardi sur Radio.Immo : « MaPrimeRénov' est victime de son succès. La suspension temporaire permettra de mieux calibrer le dispositif : plus de rapidité, plus de lisibilité, plus de fiabilité, pour les ménages, les entreprises, les collectivités. »
C dans l'air l'invitée du 10 juin 2025 avec Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation l'Ifrap, et auteure de Face au mur, publié aux éditions de l'Observatoire. Le gouvernement de François Bayrou cherche les 40 milliards d'euros nécessaires pour ramener le déficit public à 4,6% du PIB en 2026. Le ministre de l'Economie Eric Lombard table sur une réduction radicale des dépenses, "sans hausse globale des impôts". Il a indiqué qu'il fallait "qu'on engage la baisse du nombre de fonctionnaires", sans toutefois donner des précisions chiffrées. La piste d'une "année blanche" a également été envisagée. En clair, un gel budgétaire, sans ajustement sur l'inflation, qui selon le quotidien les Echos, permettrait de rapporter "15 à 25 milliards d'euros".Ce matin, Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, était l'invitée de RT. Elle a indiqué qu'il fallait "prendre des décisions historiques" car "il y a un risque de tutelle des institutions internationales et de nos créanciers".Agnès Verdier-Molinié, directrice de la fondation Ifrap, et auteure de Face au mur , aux éditions de l'Observatoire, nous expliquera le plan de sa fondation pour faire des économies budgétaires, et nous donnera son avis sur le risque de mise sous tutelle de la France par le FMI.
Ce matin, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, s'est exprimée sur RTL à propos des services à la personne, précisant qu'elle ne souhaitait pas "qu'on y touche" dans le prochain budget. Que doivent comprendre les professionnels ? Brice Alzon, président de la fédération des entreprises de services à la personne est l'invité pour tout comprendre de RTL Soir. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 10 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bercy a demandé à chaque ministère de présenter des réductions de dépenses en vue du budget 2026. Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, va recevoir chaque ministre pour préparer le budget ce mardi. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 10 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce matin, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, s'est exprimée sur RTL à propos des services à la personne, précisant qu'elle ne souhaitait pas "qu'on y touche" dans le prochain budget. Que doivent comprendre les professionnels ? Brice Alzon, président de la fédération des entreprises de services à la personne est l'invité pour tout comprendre de RTL Soir. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 10 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une surveillante de 31 ans, mère d'un garçon de quatre ans, a été tuée d'un coup de couteau par un collégien de 14 ans ce mardi 10 juin dans la ville de Nogent, en Haute-Marne. Après ce drame, les questions sur les violences répétitives, sur la sécurité en général, ont ravivé les débats. Ruth Elkrief estime que les mots sont désormais vains, qu'il faut des actes pour répondre à cette violence des mineurs, qu'il est temps, qu'il est peut-être trop tard. "Des actes, mais quels actes ?", se demande-t-elle ? Des premières décisions se dévoilent pour remplir un peu les caisses de l'État, et il est question des services à la personne. François Lenglet rappelle les propos de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, ce mardi matin sur RTL, pour expliquer que ce crédit d'impôt assez important était probablement à la veille d'être raboté. Mais elle promet que si le gouvernement envisage de s'attaquer à certaines niches fiscales, le crédit d'impôt pour la garde d'enfants et pour l'accompagnement des personnes âgées ne devrait pas être modifié. François Lenglet estime que si on supprime ce crédit d'impôt aujourd'hui, on fait le chemin inverse, risque de noircir ces services et cela ne fait que baisser les recettes de l'État. Depuis le début du mois de juin 2025, au moins dix-huit villes iraniennes ont interdit de promener les chiens dans les lieux publics pour des raisons d'hygiène, de sécurité et d'ordre public. Abnousse Shalmani rappelle que c'était déjà le cas à Téhéran depuis 2019. En 2017, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait dit que "posséder des chiens pour des raisons autres que la garde de troupeaux, la chasse et la protection est considéré comme répréhensible et potentiellement interdit si cela promeut la culture non-musulmane", donc, occidentale, selon Abnousse Shalmani. Les Iraniens ont de plus en plus de chiens, et pour elle, c'est une manière d'afficher leur mécontentement contre le régime en place. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La France risque t elle vraiment une mise sous tutelle du FMI comme l'a évoqué hier la Ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. La réponse à suivre d'Eric Heyer, économiste, directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin envisage de réévaluer le soutien public aux services à domicile, dans le cadre du Budget 2026. Une niche fiscale qui bénéficie à plus de 4 millions de foyers par an, et que Bercy pourrait fortement raboter pour faire des économies. Les explications de Charles Sannat, fondateur du site insolentiae. Ecorama du 2 juin 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Amélie de Montchalin doit-elle démissio-nez ? Haute-Vienne, une mégaferme de 2 000 bovins validée Les médecines douces s'infiltrent dans les déserts médicaux
C dans l'air du 1er mai 2025 - Budget : 40 milliards à trouver...La préparation du budget 2026 s'avère épineuse. Le gouvernement doit trouver quarante milliards d'euros d'économies, sans hausse d'impôt. Il y a quelques jours, le ministre de l'Aménagement de territoires a alors suggéré la création d'une « contribution modeste » pour « renouer le lien » entre les collectivités et les Français qui y résident. Si récréer la taxe d'habitation est écartée, sa suppression en 2023 est toutefois vue comme une « faute originelle » selon le président du Sénat, Gérard Larcher.Le gouvernement pourrait aussi supprimer l'abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités sur leur pension. Une mesure qui permettrait de récupérer cinq milliards d'euros. Dans cette foire aux propositions, il y a aussi celle d'instaurer des « frais de gestion » sur les petits colis entrant en Europe, à hauteur de « quelques euros par colis » selon la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin.Pendant ce temps, le secteur de la chimie s'inquiète. La concurrence chinoise est de plus en plus forte et certaines entreprises sont en dangers. C dans l'air est allé à la rencontre de certains dirigeants de l'usine WeylChem Lamotte, dans l'Oise. Ce géant de la chimie, seul fabricant européen d'acide glyoxylique, un composant chimique essentiel à la fabrication d'antibiotiques, vient d'annoncer un plan de restructuration pour 2025.Cette situation économique difficile est ressentie par les ménages. Le pouvoir d'achat reste la préoccupation numéro un des Français, et ils sont beaucoup à chercher les moyens d'arrondir leurs fins de mois. Certains choisissent de réceptionner les colis de leur voisinage, transformant leur domicile en relais colis de quartier. Mais malgré l'organisation et le temps que ça nécessite, les revenus sont faibles.Alors, comment le gouvernement va-t-il boucler le budget 2026 ? Le secteur français de la chimie a-t-il raison de s'inquiéter ? Comment se porte le pouvoir d'achat des Français ?LES EXPERTS : Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculementGaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction de ChallengesFanny GUINOCHET - Éditorialiste économique de France Info et La TribuneChristophe RAMAUX – Économiste, enseignant à l'université Paris I Panthéon Sorbonne
Ce lundi 28 avril, le souhait d'Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, de fusionner ou de supprimer un tiers des agences et des opérateurs de l'État pour générer "deux à trois milliards d'euros d'économies" a été abordé par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 28 avril, le souhait d'Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, de fusionner ou de supprimer un tiers des agences et des opérateurs de l'État pour générer "deux à trois milliards d'euros d'économies" a été abordé par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Une heure d'entretien incontournable en partenariat avec CNEWS et Les Echos. Une personnalité politique, un dirigeant économique ou un intellectuel revient sur les grands thèmes de l'actualité et répond aux questions sans détours de Jacques Serais pour apporter des réponses concrètes aux français.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une heure d'entretien incontournable en partenariat avec CNEWS et Les Echos. Une personnalité politique, un dirigeant économique ou un intellectuel revient sur les grands thèmes de l'actualité et répond aux questions sans détours de Jacques Serais pour apporter des réponses concrètes aux français.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 23/04/2025, il réagit aux propos d'Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics qui vise l'abattement fiscal des retraités pour l'assainissement des finances publiques. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 23/04/2025 Déficit budgétaire : faut-il faire payer les retraités ? Toujours à la recherche de 40 milliards d'euros pour combler le déficit, le gouvernement de François Bayrou multiplie les pistes. Récemment, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a émis l'hypothèse de revenir sur l'abattement fiscal des retraités. Institué en 1977, il permet aux retraités de réduire leur revenu imposable de 10 %, une mesure calquée sur l'abattement censé couvrir les frais professionnels des salariés. Chaque année, il représente un manque à gagner de 4 milliards pour l'État. Sa possible suppression fait débat tant la question est liée aux équilibres politiques. Les retraités représentent 14 millions d'électeurs, un socle électoral dont peu de partis peuvent se passer. Les oppositions, de tous bords confondus, ont fait part de leur désaccord : "18,5 millions de retraités vont payer plus d'impôts et 500 000 retraités, qui n'étaient pas encore imposables, vont le devenir", a dénoncé Marine Tondelier (EELV), alors que Laurent Jacobelli (RN) surenchérit en invoquant "un motif de censure possible". Pour le gouvernement, les équilibres politique et financier sont précaires.On en débat avec Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction de Challenges ; Agathe Le Berder, secrétaire générale adjointe de la CGT Ingé Cadre Tech et François Geerolf, économiste à l'OFCE.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 23/04/2025 Retour des mines antipersonnel : une militante sonne l'alerte mondialeDepuis le 18 mars, cinq pays européens ont annoncé vouloir sortir du traité d'Ottawa qui interdit l'usage des mines antipersonnel depuis 1997 et les définit comme "conçues pour exploser du fait de la présence, de la proximité ou du contact d'une personne et destinées à mettre hors de combat, blesser ou tuer une ou plusieurs personnes". La Lituanie, la Pologne, l'Estonie, la Lettonie et la Finlande ont fait marche arrière face à la crainte d'un conflit militaire avec la Russie de Vladimir Poutine. Ratifié par 164 pays, ce traité avait entériné le recul de leur utilisation, qui touche des civils dans 85 % des cas. Si ces retraits ont suscité des réactions frileuses de la part des autres pays signataires, des ONG se mobilisent pour maintenir l'interdiction des mines antipersonnel. C'est notamment le cas d'Handicap International qui a enjoint le gouvernement français à agir. Anne Héry est chargée de plaidoyer et des relations institutionnelles depuis plus de quinze ans pour cette ONG. L'un de ses principaux combats est la fin de l'utilisation des armes explosives en zones peuplées, comme les mines antipersonnel qu'elle qualifie "d'armes des lâches". Le retour de la conflictualité va-t-il enterrer le droit humanitaire international ?Déficit budgétaire : faut-il faire payer les retraités ? Toujours à la recherche de 40 milliards d'euros pour combler le déficit, le gouvernement de François Bayrou multiplie les pistes. Récemment, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a émis l'hypothèse de revenir sur l'abattement fiscal des retraités. Institué en 1977, il permet aux retraités de réduire leur revenu imposable de 10 %, une mesure calquée sur l'abattement censé couvrir les frais professionnels des salariés. Chaque année, il représente un manque à gagner de 4 milliards pour l'État. Sa possible suppression fait débat tant la question est liée aux équilibres politiques. Les retraités représentent 14 millions d'électeurs, un socle électoral dont peu de partis peuvent se passer. Les oppositions, de tous bords confondus, ont fait part de leur désaccord : "18,5 millions de retraités vont payer plus d'impôts et 500 000 retraités, qui n'étaient pas encore imposables, vont le devenir", a dénoncé Marine Tondelier (EELV), alors que Laurent Jacobelli (RN) surenchérit en invoquant "un motif de censure possible". Pour le gouvernement, les équilibres politique et financier sont précaires.Marjorie Adelson nous emmène en Californie, où un groupe d'adolescents a organisé une course de spermatozoïdes pour sensibiliser au déclin de la fertilité masculine. Marie Bonnisseau nous raconte une histoire de foi à l'heure du numérique : Carlo Acutis, mort en 2006 à l'âge de 15 ans, sera bientôt canonisé pour devenir le saint patron des internautes.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
c'est la ministre des Comptes publics elle-même, Amélie de Montchalin, qui a rouvert ce débat lancinant dans une interview au Parisien ce week-end Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 22 avril 2025 : Impôts : les retraités vont-ils plus payer ?Comment renflouer les caisses de l'État de 40 milliards d'euros ? C'est l'équation sur laquelle planche Bercy, avec la préparation du budget 2026, dont l'objectif est une réduction du déficit à 4,6 % l'an prochain. Parmi les pistes envisagées se trouvent les niches fiscales. Elles sont 467 au total et coûtent 85 milliards d'euros à l'État chaque année. Bercy veut en supprimer au moins 50 et n'écarte aucune hypothèse. Pas même celle de mettre les retraités à contribution via la suppression de l'abattement fiscal de 10 % dont ils bénéficient.Créé en 1978 par le gouvernement de Raymond Barre, cet abattement fiscal accorde à chaque retraité une déduction automatique de 10 % sur ses revenus (dans la limite de 4.399 euros) annuels au moment de la déclaration. Ce qui se traduit in fine par une baisse d'impôt. Dans Le Parisien, la ministre des Comptes publics ne s'est pas dit contre une remise en cause de cet abattement fiscal, estimant "que ce n'est pas votre âge qui doit définir votre contribution". "Je pense, à titre personnel, qu'on ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement", a ajouté Amélie de Montchalin.La suppression de cette niche fiscale permettrait à l'État de récupérer près de 5 milliards d'euros. Plus précisément, la Cour des comptes estime à 4,494 milliards d'euros le coût de cette mesure pour l'État en 2023, ce qui en fait la quatrième niche fiscale la plus coûteuse, derrière le crédit d'impôt en faveur de la recherche (CIR), une aide aux entreprises (7,2 milliards) ; le crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile (5,9 milliards) et la détermination du résultat imposable des entreprises de transport maritime en fonction du tonnage de leurs navires (dispositif mis en place pour protéger les armateurs face à la concurrence asiatique, 5,6 milliards). La Cour des comptes déplorait dans un précédent rapport une "articulation insuffisante" entre les dépenses fiscales et les objectifs des politiques publiques qu'elles sont censées soutenir – quand leurs effets concrets sont connus et appelé à procéder à la revue de l'ensemble des dépenses fiscales d'ici 2027.Alors que va décider le gouvernement ? Si le Premier ministre a fixé avant le 14 juillet la date butoir pour dévoiler ses grandes orientations, le premier président de la Cour des comptes n'a pas attendu pour pousser un coup de gueule. Lors de la présentation son rapport sur le résultat du budget 2024 de l'État, Pierre Moscovici a étrillé la gestion budgétaire des derniers mois. Il a également regretté l'impossibilité pour son institution de certifier les comptes de État "sans des réserves très significatives", dénonçant le "refus persistant de l'administration d'appliquer les principes et normes comptables communément acceptés". L'institution de la rue Cambon déplore "5 anomalies significatives", autrement dit des comptes sous-évalués ou surévalués « sur plusieurs milliards d'euros", mais aussi 11 insuffisances ou incertitudes, sur lesquelles les magistrats financiers ont été incapables de "réconcilier les chiffres". Dans ces conditions, Pierre Moscovici s'interroge sur l'attitude à adopter lors des prochains exercices budgétaires, si ses observations continuent d'être prises "à la légère" et prévient : "en l'absence de progrès significatifs en 2025, la Cour pourrait être amenée à en tirer les conséquences […] autrement dit à ne pas certifier les comptes". L'ancien ministre de l'Économie a d'ailleurs fait la comparaison avec le monde privé. " J'imagine la situation d'une entreprise où le commissaire aux comptes certifierait les comptes avec de fortes réserves ou ne les certifierait pas, et où le conseil d'administration dirait on s'en fiche. Ce n'est pas sérieux !"Du coté des entreprises également, plusieurs grands patrons français ont donné de la voix ces derniers jours face à l'exécutif à Paris et à Bruxelles. Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe LVMH, qui avait dénoncé en février une taxation française pénalisant le "Made in France", a mené la charge jeudi dernier contre l'UE et les "bureaucrates" de Bruxelles. L'Union européenne, selon lui, "n'est pas dirigée par un pouvoir politique […] mais par un pouvoir bureaucratique qui passe son temps à éditer des réglementations", rendant "pas facile" la création d'une "zone de libre-échange" entre les États-Unis et l'UE - une zone à laquelle il s'est dit comme Elon Musk "favorable". Le même jour le directeur général de L'Oréal, Nicolas Hieronimus a évoqué parmi les pistes pour faire face aux droits de douane américains la possibilité de relocaliser "une partie" de la production aux États-Unis. Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné s'est lui attaqué dans les colonnes du Figaro magazine au "millefeuille administratif du pays". "Quand il faut trois ans pour faire une ferme solaire aux États-Unis, cela prend sept ans en France. Et pour un projet dix fois plus petit !", selon lui.À rebours de ces positions, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, a estimé qu'"il ne faut pas que Bernard Arnault, que Rodolphe Saadé, le président de CMA CGM (qui s'est affiché début mars dans le Bureau ovale avec Donald Trump pour annoncer 20 milliards d'investissements aux États-Unis sur 4 ans) ou Schneider Electric (qui avait dit fin mars compter investir plus de 700 millions de dollars d'ici 2027 aux États-Unis, NDLR) aillent signer leur accord avant que l'Europe n'ait négocié, sinon on a l'air minable". "Je lance un appel à Bernard Arnault : Fais société, fais nation", a-t-il ajouté.Pendant ce temps, Donald Trump poursuit sa guerre commerciale et accentue sa pression sur le président de la Fed, Jerome Powell. "Si je veux qu'il parte, il va partir très vite croyez-moi", a lancé le locataire de la Maison-Blanche jeudi dernier. Une menace réitérée lundi : "Il peut y avoir un RALENTISSEMENT de l'économie à moins que 'Monsieur le retardataire', cet immense looser, ne baisse les taux d'intérêt, MAINTENANT", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. Jerome Powell a pourtant été nommé par Donald Trump en 2017, puis reconduit par Joe Biden en 2022. Son mandat s'étend désormais jusqu'en mai 2026. Mais depuis son retour au pouvoir, le républicain reproche au patron de la Fed de ne pas baisser ses taux assez vite. Une baisse des taux pourrait doper la croissance, alors que les États-Unis viennent d'imposer des droits de douane à presque tous les pays du monde. Mais la Fed préfère prendre son temps afin de ne pas prendre le risque d'aggraver l'inflation qui est repartie à la hausse. Des tensions persistantes entre le président américain et Jerome Powell qui inquiètent les marchés. La Bourse de Wall Street a fini en forte baisse lundi et le dollar poursuit sa dégringolade face aux principales devises mondiales.LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - NATHALIE SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions - OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro
durée : 00:08:45 - Budget 2026 : où trouver les 40 à 50 milliards d'euros d'économie ? - Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics de France, a proposé de supprimer des niches fiscales, notamment celle dont bénéficient les retraités.
durée : 00:01:47 - Le vrai ou faux - Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, les Français sont "beaucoup plus" en arrêts-maladies que leurs voisins outre-Rhin.
Dans cette édition :Enquête sur les attaques contre les centres pénitentiaires et leurs agents, avec la piste de l'ultra-gauche et des barons de la drogue qui auraient scellé un pacte pour déstabiliser l'État.La ministre Amélie de Montchalin veut s'attaquer aux niches fiscales pour boucler le prochain budget 2026, avec 40 milliards d'euros d'économies à faire.Demi-finales de la Ligue des champions avec le match PSG-Arsenal et Barcelone-Inter Milan, le PSG étant éliminé dès les quarts de finale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 17/04/2025, en compagnie de Christophe Bordet qui pousse un coup de gueule contre Amélie de Montchalin est Ministre chargée des Comptes publics qui souhaite s'attaquer aux niches fiscales. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 17/04/2025, il reçoit Sophie de Menthon, Présidente du mouvement Ethic pour débattre de si les Français travaillent trop ou pas assez et dans un second temps sur cette question : y a-t-il trop de fonctionnaires en France ? Dans un second temps, il est question d'Amélie de Montchalin, Ministre chargée des Comptes publics qui souhaite s'attaquer aux niches fiscales. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Enquête sur les attaques contre les centres pénitentiaires et leurs agents, avec la piste de l'ultra-gauche et des barons de la drogue qui auraient scellé un pacte pour déstabiliser l'État.La ministre Amélie de Montchalin veut s'attaquer aux niches fiscales pour boucler le prochain budget 2026, avec 40 milliards d'euros d'économies à faire.Demi-finales de la Ligue des champions avec le match PSG-Arsenal et Barcelone-Inter Milan, le PSG étant éliminé dès les quarts de finale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:54:39 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, est l'invitée de Questions politiques ce dimanche. Une émission présentée par Élodie Forêt, avec Claire Gatinois du journal "Le Monde" et Nathalie Saint-Cricq de France Télévisions.
durée : 00:54:39 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, est l'invitée de Questions politiques ce dimanche. Une émission présentée par Élodie Forêt, avec Claire Gatinois du journal "Le Monde" et Nathalie Saint-Cricq de France Télévisions.
Tous les matins, Arnaud Demanche pirate le Face à Face. L'humoriste anticipe et détourne l'interview à venir de l'invité politique d'Apolline de Malherbe.
Krach dans l'humanitaire, dans les bourses, bras de fer des Etats-Unis avec l'Europe, simplification administrative bientôt en discussion au sénat. Autant de sujet abordés avec Amélie de Montchalin, la ministre chargée des Comptes publics.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Tous les soirs, la rédaction d'Europe 1 vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Amélie de Montchalin, ministre des comptes publics, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la loi sur le narcotrafic.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Amélie de Montchalin répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la loi narcotrafic. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:45:04 - On n'arrête pas l'éco - par : Alexandra Bensaid, Valentin Pérez - Financer les dépenses militaires et faire baisser le déficit, avec une croissance revue à la baisse et sous le regard des agences de notation... Comment résoudre une équation budgétaire de plus en plus acrobatique ? Ce samedi, débat, reportage et entretien avec la ministre des Comptes publics. - invités : Amélie de Montchalin - Amélie de Montchalin : Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires - réalisé par : Etienne BERTIN, Helene Bizieau
Le déficit des retraites, c'est le sujet au cœur des débats autour de la réforme, pour repousser l'âge de départ. Alors que François Bayrou avançait dans son discours de politique générale un déficit de l'ordre de 55 milliards d'euros, le résultat de la Cour des Comptes est bien loin. Pour 2025, la Cour a calculé un déficit de 6,6 milliards, stable jusqu'en 2030. Les estimations de la Cour des Comptes atteignent 15 milliards en 2035 puis 30 milliards en 2045. Le déficit à partir de 2030 est expliqué par la stabilisation de l'âge de départ, ou encore le gain d'espérance de vie. La Cour des Comptes présente plusieurs leviers pour faire des économies : l'âge de départ, la durée de cotisation, le montant des cotisations sur les actifs ou… ne plus indexer les retraites sur l'inflation. Thomas Porcher dénonce la manipulation des chiffres du Premier Ministre. L'économiste fustige les arguments qui veulent repousser l'âge de départ et qui prônent la retraite par capitalisation. Thomas Porcher explique la façon dont le système français tente de protéger les plus âgés contre la pauvreté. Lisa Lap et l'économiste décrivent un problème de recettes plutôt que de dépenses, qui viennent légitimer le recul des droits sociaux.Jeudi dernier, les députés ont pu s'exprimer sur la proposition instaurant un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des ultra riches, proposition qui émane d'un constat : cette petite catégorie paie moins d'impôts en proportion que le commun des mortels. Cela vise les patrimoines de plus de 100 millions d'euros. Cet impôt reprend les travaux de l'économiste Gabriel Zucman d'un impôt plancher sur la fortune pour les 0,01 % des contribuables les plus riches, soit environ 1800 contribuables, afin de les taxer à hauteur de 2 % de leur fortune en impôts. La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a décrit une mesure "inefficace" et "confiscatoire". Thomas Porcher explique à quel point cette mesure est inévitable et surtout, que la menace de délocalisation des grandes fortunes est inutile. Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c'est l'Instant Porcher !⚠️ Le Média est diffusé sur le canal 165 de la Freebox et sur le bouquet gratuit de Molotov TV.Suivez Le Média sur sa seconde chaîne Youtube :
Ce mardi 11 février, la guerre commerciale mondiale qui a été déclenchée suite à la déclaration de Donald Trump de taxer à 25% l'acier et l'aluminium importés aux États-Unis, ainsi que la favorabilité d'Amélie de Montchalin à un référendum sur le mode de financement de la protection sociale, ont été abordées par Frédéric Farah, économiste, enseignant à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Alexandra Roulet, professeure à l'INSEAD, et Emmanuel Combe, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à la Skema Business School, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 02:59:30 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Ce mercredi, nous recevrons notamment : à 7h50 l'acteur Adrien Brody bientôt à l'affiche du film "The Brutalist", à 8h20 la ministre chargée des comptes publics Amélie de Montchalin et le créateur de mode Elie Saab à 9h20.
durée : 00:23:09 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - La ministre chargée des comptes publics était l'invitée de France Inter ce mercredi. Amélie de Montchalin affirme que "l'État fait le plus grand effort de réduction de son [coût de] fonctionnement en 2025 depuis 25 ans".
durée : 00:23:09 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - La ministre chargée des comptes publics était l'invitée de France Inter ce mercredi. Amélie de Montchalin affirme que "l'État fait le plus grand effort de réduction de son [coût de] fonctionnement en 2025 depuis 25 ans".
Budget : recours au 49.3, menace de censure... Tout reste à jouer. Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, est l'invitée de Thomas Sotto. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 03 février 2025.
durée : 00:25:25 - 8h30 franceinfo - La ministre chargée des Comptes publics était l'invitée du "8h30 franceinfo" le vendredi 24 janvier.
C dans l'air du 15 janvier 2025 - Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ?La dette. Le candidat François Bayrou l'avait mise au cœur de ses campagnes présidentielles, le Premier ministre l'a placé comme premier thème de sa déclaration de politique générale hier devant les députés, la comparant à une "épée de Damoclès" pour la France. "J'affirme qu'aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de notre surendettement et si elle ne se fixe pas comme objectif de le contenir et de le réduire", a débuté le Premier ministre qui a néanmoins revu à la baisse les ambitions de réduction du déficit. Ainsi alors que son prédécesseur voulait ramener le déficit public de 6,1 % du PIB fin 2024 à 5 % cette année, François Bayrou vise toujours moins de 3 % en 2029, comme la France s'y est engagée auprès de la Commission européenne, mais entend le ramener à 5,4 % cette année – soit un moindre effort d'environ 12 milliards d'euros par rapport au projet de loi de finances présenté à l'automne dernier.Néanmoins il faudra tout de même trouver de l'ordre de 50 milliards d'euros. L'objectif confirmé ce matin par la ministre des Comptes publics serait de faire 21 milliards d'euros d'augmentation des recettes, donc d'impôts et de taxes, et 32 milliards de réductions de dépenses au total. "Nous allons faire un effort historique de baisse des dépenses publiques", a expliqué Amélie de Montchalin, indiquant que le gouvernement travaille "pour qu'il y ait un accord sur le budget à l'Assemblée à la fin janvier".Mais comment compte-t-il faire ? Et quelle est la position du gouvernement sur la réforme des retraites ? Lors de son discours de politique générale François Bayrou a décidé de mettre ce sujet entre les mains des partenaires sociaux sommés de s'accorder sur une nouvelle réforme en trois mois, sous peine d'un retour à la case départ. Le PS a prévenu qu'il censurera le gouvernement demain avec les écologistes et les communistes et les insoumis sauf s'il obtient "une réponse claire" sur son exigence de soumettre quoi qu'il en soit au Parlement la question.Pendant que les discussions et les tractations se poursuivent, sur le front économique depuis plusieurs mois un vent de délocalisation souffle sur l'industrie européenne. De plus en plus d'entreprises du Vieux Continent choisissent de transférer leurs investissements de l'autre côté de l'Atlantique, attirées par les conditions avantageuses mises en place par le gouvernement américain. Cette tendance, qui s'accélère depuis l'adoption de l'Inflation Reduction Act (IRA) par l'administration Biden, suscite des inquiétudes. Nous avons suivi une entreprise française, spécialisée dans les batteries électriques qui a fait ce choix.Nos journalistes ont également interviewé Yann Algan, professeur d'économie à HEC, qui vient de dévoiler une analyse inédite de l'évolution des débats à l'Assemblée nationale entre 2007 et 2024. Avec ses collègues Thomas Renault et Hugo Subtil, il a publié une note intitulée "La Fièvre parlementaire : ce monde où l'on catche ! Colère, polarisation et politique TikTok à l'Assemblée nationale". Pour lui, nous sommes désormais confrontés à une "Assemblée spectacle", où les députés ne s'adressent plus aux autres députés ou aux journalistes pour les convaincre, mais à leur public sur les réseaux sociaux, à leurs followers.Les experts : - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Sophie FAY - Journaliste politique - Le Monde, auteur de La Conseillère- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Florence AUTRET ( en duplex) - Journaliste spécialiste des affaires européennes, correspondante à Bruxelles – La Tribune Dimanche
C dans l'air du 10 janvier 2025 - Budget : taxer les plus riches…et les retraités ?Depuis la nomination de François Bayrou à Matignon, c'est l'un des grands défis du gouvernement : faire adopter prochainement au Parlement le budget 2025, avec comme objectif 50 milliards d'euros d'économies. Alors pour éviter toute censure, le nouveau ministre de l'Economie, Éric Lombard et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin bouclent ce vendredi une première semaine de consultations avec les principales forces politiques en vue d'amender le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, dont l'examen est sur le point de reprendre au Sénat où il a été suspendu plus d'un mois après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Toute la question pour Bercy est de savoir où sont les lignes rouges pour chaque camp, et notamment une partie de la gauche avec qui le gouvernement cherche à sceller un accord de non-censure. Une stratégie qui crée la division au sein du Nouveau Front populaire.Ainsi après une première rencontre lundi, Éric Lombard, a reçu ce mercredi pour la seconde fois, et ensemble les représentants du Parti socialiste, du parti Les Écologistes et du Parti communiste. "Nous avançons sur tous les sujets", a commenté le patron des socialistes, Olivier Faure à l'issue de cette rencontre, ajoutant que "pour qu'il n'y ait pas de censure, ça suppose qu'il y ait une inflexion forte sur la politique qui est conduite jusqu'ici". De son côté, la France insoumise, qui a refusé d'assister à ces rendez-vous, a fustigé le comportement de ses alliés du Nouveau Front populaire. "Cette façon de négocier dans le dos du NFP et contre son programme est une forfaiture d'un irrespect total pour notre alliance", s'est emporté sur X Jean-Luc Mélenchon. Dans un article de blog, publié jeudi 9 janvier, il accuse Olivier Faure d'avoir entamé "un revirement complet du PS sur la question des retraites" et de "se substituer aux syndicats" pour la renégocier. "Les retraites, ce sont nos salaires, pas un jouet entre les mains de la finance ou des macronistes", a conclu le leader insoumis.La gauche du tout ou rien, c'est aujourd'hui la gauche du rien", a cinglé en retour le premier secrétaire du parti au poing et à la rose, sur TF1. Avant de justifier sa stratégie : "Moi, ce que je veux c'est arracher des victoires, faire en sorte que la politique conduite depuis sept ans puisse connaître une inflexion." Et de mettre en avant la nécessité de parvenir à un "compromis", faute de majorité à l'Assemblée nationale. Selon des informations de Libération, les socialistes ont formulé plusieurs demandes au gouvernement, dont la suspension de la réforme des retraites, le fait de renoncer à la suppression de 4.000 postes d'enseignants prévue par le précédent gouvernement ou encore le maintien de l'Aide médicale d'État dans sa version actuelle.Les consultations se poursuivent ce vendredi. Une délégation de députés RN – sans Marine Le Pen, endeuillée depuis la mort de père – est reçu ce vendredi à Bercy pour porter ses revendications sur le budget. Au menu : refus de hausses d'impôts, économies sur le "train de vie de l'État" et nouveau tour de vis sur l'immigration.Alors que les échanges s'intensifient entre les chefs de partis et le gouvernement, le patron du Medef Patrick Martin s'est dit "inquiet". Il craint que les compromis pour éviter la censure se fassent « sur le dos » des entreprises, et ce alors que nombre d'entre elles connaissent des difficultés. Plus de 66 000 entreprises ont ainsi faillite en 2024, soit un niveau record depuis au moins 2009, selon le bilan annuel de BPCE l'Observatoire. Au total, 260 000 emplois ont été menacés en 2024 par ces défaillances. Le patron du Medef Patrick Martin, a appelé ce jeudi à la suppression de l'abattement pour frais professionnels dont bénéficient les retraités dans leur déclaration de revenus, qu'il juge "aberrant".Alors où en sont les négociations après une première semaine de consultations ? impôts, taxes, économies… Quelles sont les pistes du gouvernement pour le budget 2025 ? Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France CultureMathieu PLANE - Économiste – OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques
C dans l'air du 6 janvier 2025 - Budget, retraites : Bercy regarde à gauche...Le ministre de l'Économie et des Finances ainsi que la ministre des Comptes publics débutent ce lundi à Bercy les consultations des partis politiques dans l'optique de faire voter rapidement par le Parlement un projet de loi de finances pour 2025. Avec un objectif : ramener le déficit entre "5 et 5,5 %", cette année, ce qui nécessitera un "effort" budgétaire "autour de 50 milliards d'euros", moins que les 60 milliards qu'ambitionnait le gouvernement précédent, et qui passera "essentiellement" par des économies, a affirmé ce matin Éric Lombard sur France Inter.Pour rassurer le monde économique, les marchés qui prêtent à l'Etat mais aussi Bruxelles, il faut "que dans les meilleurs délais, notre pays ait un budget" a expliqué l'ancien directeur général de la Caisse des dépôts. Pour cela, le nouveau patron de Bercy souhaite obtenir "a minima un accord de non-censure" et lance un appel du pied aux partis de gauche avec qui "il y a plus de perspective d'un dialogue fécond qu'avec le RN". Et le ministre d'embrayer sur ce qu'il dit partager avec le parti socialiste, mais aussi les communistes et les écologistes : la recherche de justice fiscale. "Il y a dans ce pays des mécanismes d'optimisation fiscale qui font que des personnes qui ont des revenus importants ne paient pas leur part d'impôt. Il s'agit que chacun paie sa juste part de l'impôt."Même angle d'attaque sur France 2 ce matin pour la ministre des Comptes publics qui promet "un plan d'action très concret, très ambitieux" concernant l'égalité devant l'impôt, et axé sur la lutte contre la "suroptimisation fiscale". Dans les colonnes du Parisien ce dimanche, Amélie de Montchalin a également indiqué que le gouvernement n'envisage pas de "hausse d'impôts pour les ménages" mais veut garder les éléments qui ont fait consensus lors de l'examen des projets de budget de l'État et de la Sécurité sociale laissés en suspens par la censure du gouvernement Barnier. Parmi les mesures que l'exécutif compte conserver, la ministre a cité la contribution supplémentaire sur les grandes entreprises, la taxe sur les rachats d'actions et sur les billets d'avion. Quid de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus ? Si celle-ci "ne peut plus s'appliquer" du fait de la censure,"nous réfléchissons à de nouvelles modalités", a fait savoir Amélie de Montchalin. "Il ne s'agit pas de proposer des impôts nouveaux, mais de vérifier que chacun paye sa juste part de l'impôt (...). Pas taxer davantage les très riches mais veiller à ce que leur niveau d'impôt soit homogène à celui que payent les autres Français", a relevé de son côté Éric Lombard qui a reçu ce matin le MoDem et les socialistes.À la sortie de Bercy, le PS s'est dit favorable à "une négociation où chacun est responsable, où chacun fait des pas vers l'autre. Nous sommes prêts à en faire", a lancé Olivier Faure, mais également à censurer le gouvernement s'il n'y a de "concessions remarquables". Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a par ailleurs fait état de la part du gouvernement d'"une proposition de modification, d'évolution de la réforme de la retraite"."La négociation du PS avec le gouvernement Macron-Bayrou n'engage que lui" a réagi sur X Jean-Luc Mélenchon. "Le NFP n'a été ni informé ni saisi auparavant. LFI ne sera donc pas concernée par le plat de lentilles servi à O. Faure. Les insoumis ne sont pas engagés par la non-censure négociée par le PS" a écrit le le leader de La France insoumiseDu côté du RN, Marine Le Pen poursuit ce lundi son déplacement à Mayotte trois semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido. Présente sur place depuis hier, la figure de proue du Rassemblement national a appelé l'exécutif à ne pas oublier "les promesses faites aux Mahorais" et a déploré que la stratégie du gouvernement "n'aille pas assez loin". "Sans régler le problème de l'immigration clandestine, rien ne sera utile", a-t-elle estimé dimanche, en référence notamment au droit du sol, qui est déjà largement encadré sur le sol mahorais, et ce à l'heure où le gouvernement est divisé sur ce point. Une façon pour la leader du parti d'extrême droite de mettre la pression sur l'exécutif. C'est également pour la cheffe de file des députés RN qui dans les colonnes du Parisien du 18 décembre déclarait se préparer à une élection présidentielle anticipée "par précaution", de montrer sa popularité sur place. En 2022, les Mahorais l'ont placé en tête du second tour de la présidentielle avec 59 % des voix. Deux ans plus tard, la liste de Jordan Bardella aux européennes a recueilli 51 % des suffrages.Alors quel budget pour la France en 2025 ? Le gouvernement vise 50 milliards d'euros d'économies pour 2025, avec des promesses de ne pas augmenter les impôts pour les ménages. Comment compte-t-il faire ? Enfin le remboursement des Prêts Garantis par l'État, est-il le grand oublié du débat sur le budget ? Environ un tiers de ces PGE, accordés à 700 000 TPE et PME entre 2021 et 2022, doit encore être remboursé, selon la Banque de France, qui indiquait par ailleurs, le mois dernier, que les défaillances d'entreprises ont battu un nouveau record sur l'année écoulée. Nous avons rencontré le patron de l'un d'entre elles. Les experts : - DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MYRIAM ENCAOUA - Journaliste- présentatrice - LCP- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages IpsosPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 24 décembre - Gouvernement Bayrou : des revenants... et une majorité ?On prend les mêmes et on recommence. Après plusieurs jours d'intenses négociations, François Bayrou a dévoilé hier soir son gouvernement : 35 ministres et beaucoup d'anciens, à l'image d'Elisabeth Borne à l'Education, de Manuel Valls aux Outre-mer, ou encore de Gérald Darmanin à la Justice. Plusieurs figures du gouvernement Barnier sont maintenues, de Retailleau à l'Intérieur à Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères en passant par Rachida Dati à la Culture. À droite, peu de prises. Malgré un courrier du Premier ministre aux Républicains pour leur donner des gages sur l'autorité de l'État ou le redressement des finances publiques, Laurent Wauquiez n'a pas souhaité intégrer le gouvernement et déclare que les votes LR "se décideront texte par texte". Les nouveaux visages sont finalement minoritaires : l'ancien socialiste François Rebsamen arrive comme ministre chargé de l'aménagement du territoire, tandis qu'Eric Lombard, ancien directeur général de la Caisse des dépôts, prend le portefeuille de l'Economie. Il formera avec Amélie de Montchalin, son homologue aux finances, le duo chargé de redresser l'économie française. Une chose est sûre, François Bayrou aura échoué à élargir sa majorité au Parlement et se retrouve déjà sous la pression du RN que son prédécesseur. Marine Le Pen a d'ailleurs dénoncé sur twitter un gouvernement "qui s'appuie comme le précédent sur une absence manifeste de légitimité et une majorité introuvable".Moins de trois mois après avoir cédé sa place à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin pose cette fois ses cartons à la Justice. Les deux anciens LR devraient poursuivre le coup de barre à droite sur les thèmes du trafic de drogue et de l'immigration. Une manière de couper l'herbe sous le pied au Rassemblement national. Bien qu'issus du même camp, les deux hommes portent des lignes différentes. Bruno Retailleau est un proche de Philippe de Villiers et François Fillon tandis que Gérald Darmanin s'est formé auprès de Nicolas Sarkozy, avant d'incarner l'aile droite de la macronie. Ils ont néanmoins appris à travailler ensemble lors de la dernière loi immigration, Gérald Darmanin s'appuyant sur Bruno Retailleau, alors chef des Républicains au Sénat, pour faire passer son texte. Le nouveau tandem devrait s'accorder sur une ligne de "fermeté et de rapidité dans l'exécution des réformes", comme l'assure un proche de Darmanin dans Le Parisien. Mais gare aux égos de ces deux fortes têtes.Loin de l'Élysée, des élus n'ont pas attendu la nomination du nouveau gouvernement pour "redresser les finances publiques", comme le souhaite François Bayrou. Dans les Pays de la Loire, la présidente du conseil régional, Christelle Morançais, ex-LR ralliée à Horizons, a décidé de couper 82 millions d'euros de subventions à la culture, aux sports et à l'égalité homme-femme, sur le budget 2025-2028. Bien plus que les 40 millions d'euros demandés par le gouvernement Barnier. À l'issue du vote, la numéro 2 du parti d'Édouard Philippe s'est défendue de tout excès de zèle : "C'est un budget d'économies, de choix politiques forts pour l'avenir et de recentrage sur nos compétences prioritaires". Planning familial, maisons de santé, clubs de sports, festivals… toutes ces structures ont accueilli le vote du budget avec effroi, le spectacle vivant pesant à lui seul plus de 150 000 emplois dans la région. Plus de 2 400 membres du réseau associatif et culturel local ont manifesté la semaine dernière pour dénoncer ces coupes budgétaires.Le nouveau gouvernement va-t-il pouvoir faire davantage que celui de Michel Barnier ? À quoi va ressembler la politique régalienne avec le duo Darmanin-Retailleau ? Et comment les efforts budgétaires réclamés par l'exécutif infusent déjà dans certaines régions ?Les experts : - Marc LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l'université Luiss (Rome)- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique – Le PointPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/