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durée : 00:04:14 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Gabriel Attal se démarque d'Elisabeth Borne. Plus question d'utiliser cette expression qui écarte et réunit Rassemblement national et France insoumise. Pour le Premier ministre, "l'arc républicain, c'est l'hémicycle".
durée : 00:02:26 - Histoires politiques - Cela fait déjà 17 jours que l'on est sans nouvelles d'Elisabeth Borne, 17 jours que l'on attend les noms des ministres du logement, de la santé, de l'énergie… 17 jours que le remaniement le plus long de l'histoire de la cinquième République est en cours sous nos yeux ébahis.
Même si, seul le président de la République tranche le casting du gouvernement, autour de lui, on tente d'influer sur le choix de l'exécutif. Tournons-nous du côté des alliés du chef de l'État : François Bayrou, le président du MoDem et Edouard Philippe, le président du parti Horizons. François Bayrou a confié avoir émis des "interrogations" sur le nouveau premier ministre. Edouard Philippe a révélé qu'il souhaitait le maintien d'Elisabeth Borne. Est-ce que le groupe de la majorité présidentielle vit bien ? François Bayrou et Edouard Philippe sont-ils des alliés trop exigeants ? Emmanuel Macron peut-il se passer d'eux ? Explications de Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTL et de ses invités dans ce nouvel épisode de "Focus". Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
Même si, seul le président de la République tranche le casting du gouvernement, autour de lui, on tente d'influer sur le choix de l'exécutif. François Bayrou a confié avoir émis des "interrogations" sur le nouveau premier ministre. Edouard Philippe a révélé qu'il souhaitait le maintien d'Elisabeth Borne. Est-ce que le groupe de la majorité présidentielle vit bien ? François Bayrou et Edouard Philippe sont-ils des alliés trop exigeants ? Emmanuel Macron peut-il se passer d'eux ? Explications de Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTL et de ses invités dans ce nouvel épisode de "Focus". Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
Même si, seul le président de la République tranche le casting du gouvernement, autour de lui, on tente d'influer sur le choix de l'exécutif. François Bayrou a confié avoir émis des "interrogations" sur le nouveau premier ministre. Edouard Philippe a révélé qu'il souhaitait le maintien d'Elisabeth Borne. Est-ce que le groupe de la majorité présidentielle vit bien ? François Bayrou et Edouard Philippe sont-ils des alliés trop exigeants ? Emmanuel Macron peut-il se passer d'eux ? Explications de Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTL et de ses invités dans ce nouvel épisode de "Focus". Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
Même si, seul le président de la République tranche le casting du gouvernement, autour de lui, on tente d'influer sur le choix de l'exécutif. Tournons-nous du côté des alliés du chef de l'État : François Bayrou, le président du MoDem et Edouard Philippe, le président du parti Horizons. François Bayrou a confié avoir émis des "interrogations" sur le nouveau premier ministre. Edouard Philippe a révélé qu'il souhaitait le maintien d'Elisabeth Borne. Est-ce que le groupe de la majorité présidentielle vit bien ? François Bayrou et Edouard Philippe sont-ils des alliés trop exigeants ? Emmanuel Macron peut-il se passer d'eux ? Explications de Marie-Pierre Haddad, journaliste politique à RTL et de ses invités dans ce nouvel épisode de "Focus". Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.
Après Emmanuel Macron, président à 39 ans, Valentine Sabouraud nous parle de Gabriel Attal, premier ministre à 34 ans. Ce dernier a été préféré à Sébastien Lecornu, ministre des armées, et à Julien Denormandie pour prendre la tête du gouvernement français. Son arrivée, annoncée tardivement après la démission d'Elisabeth Borne, n'est toutefois pas une surprise.
C dans l'air du 12 janvier 2024 - Macron : à droite... et adroit ? Après plusieurs jours d'hésitation, l'exécutif a dévoilé hier soir la composition du gouvernement de Gabriel Attal. Une équipe pour l'instant composée de onze ministres et trois ministres délégués, soit quatorze membres mais qui devrait dans les jours à venir être complétée par la nomination de secrétaires d'Etat. Pour l'heure on trouve sept femmes, mais seulement quatre sont ministres sur les onze, et parmi elles Catherine Vautrin, ancienne ministre sous Jacques Chirac, pressentie pour être Première ministre, en mai 2022, avant qu'Emmanuel Macron ne change d'avis au profit d'Elisabeth Borne. Cette fois, elle fait son entrée au gouvernement et se voit confier un ministère aux attributions extrêmement larges : travail, santé et solidarités. L'autre femme à faire une entrée fracassante au gouvernement, c'est l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Rachida Dati. Dans la foulée de sa nomination au ministère de la Culture, elle a été exclue de son parti, Les Républicains, par le président Eric Ciotti. L'ancien secrétaire général de Renaissance, Stephane Séjourné a lui été nommé ministre des Affaires étrangères. Amélie Oudéa-Castéra prend la tête d'un super ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Prisca Thévenot, jusque-là secrétaire d'Etat à la jeunesse, est promue au porte-parolat et Marie Lebec devient ministre déléguée aux Relations avec le Parlement. Surtout les poids lourds du gouvernement Borne - Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Éric Dupond-Moretti, Fabien Lecornu, Marc Fesneau – sont tous maintenus en poste. Un gouvernement composé de ministres qu'Emmanuel Macron souhaite "révolutionnaires" et qui n'a jamais autant penché à droite depuis 2017. Huit ministres sur quatorze ont autrefois été encarté UMP ou LR. L'Elysée continue de soutenir que le dépassement des clivages n'est pas enterré mais dans les faits Emmanuel Macron rompt avec ce qu'il restait de son aile gauche dont l'attitude l'avait ulcéré au moment de la loi immigration. De quoi faire grincer des dents à l'aile gauche de la Macronie, qui pourrait être à l'origine d'une fronde chez Renaissance mais aussi du Modem de François Bayrou qui menacerait en coulisse de présenter sa propre liste aux élections européennes. Alors comment vont réagir l'aile gauche de la macronie et le Modem de François Bayrou ? Le gouvernement Attal, un coup politique ? Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal promet "de l'action" et "des résultats". Il est d'ores et déjà très attendu sur les questions économies et sociale en ce début d'année marqué par les négociations salariales et un nombre de faillites d'entreprises au plus haut depuis six ans. NOS EXPERTS : - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos - Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions - Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro - Laure SALVAING - Directrice générale de sondage Verian
La promesse du gouvernement resserré est-elle tenable ? Le premier gouvernement d'Edouard Philippe comptait 22 membres, le premier gouvernement d'Elisabeth Borne 28. Mais la Première ministre a quitté Matignon avec 41 ministres et secrétaires d'État. Avec le temps, toujours, les gouvernements grossissent au fur et à mesure. Il faut récompenser des députés talentueux et ménager ses partenaires comme les troupes de François Bayrou et d'Edouard Philippe. Revenir à quinze ministres et quinze secrétaires d'État, c'est l'objectif de Gabriel Attal.
Après de longues heures de suspens, Emmanuel Macron a dévoilé le nom du remplaçant d'Elisabeth Borne. C'est Gabriel Attal qui a été nommé au poste de 1er ministre.
C dans l'air du 10 janvier 2024 - Attal : premiers pas...premiers choix ? Avec la nomination hier du ministre de l'Education nationale à Matignon, cinq mois avant les élections européennes, c'est une nouvelle "séquence" très politique qui s'ouvre. A la différence d'Elisabeth Borne qui a dû faire passer deux lois particulièrement clivantes (retraites et immigration), aucune réforme majeure ne devrait être à l'agenda du Parlement d'ici à l'été. Gabriel Attal qui incarnera, a-t-il promis, "l'audace et le mouvement", détient néanmoins un cahier des charges fourni. Avec un premier défi : les élections européennes. Seule élection nationale du quinquennat, l'échéance fait figure de test grandeur nature pour la majorité. Or, alors que le camp présidentiel – Renaissance, Modem, Horizons - n'a toujours pas de tête de liste pour ces élections du 9 juin prochain, celle du Rassemblement national (RN) conduite par Jordan Bardella, 28 ans, caracole en tête avec 10 points d'avance dans les sondages. Symbole de la "régénération" souhaitée par Emmanuel Macron dans ses vœux aux Français, le nouveau chef de gouvernement, 34 ans, aura un rôle de premier plan dans la campagne. Il a d'ailleurs débuté ses premiers pas de Premier ministre avec un objectif affiché : la reconquête des "classes moyennes". Sur le perron de Matignon lors de la passation des pouvoirs, Gabriel Attal a livré un mini discours de politique générale, avec une ode à ces classes moyennes, "cœur battant" de notre pays, "ces femmes, ces hommes, ces familles qui se lèvent tous les matins pour aller travailler, qui peuplent notre territoire, que l'on n'entend pas souvent", qui "doutent". Et un peu plus tard dans le Pas-de-Calais, où il a effectué son premier déplacement, il a assuré à une commerçante qui lui confiait son désarroi et son découragement face aux dégâts causés par les inondations : "Vous êtes l'incarnation de cette France qui travaille, laborieuse, qui se lève tôt le matin". "On est avec vous" a insisté le Premier ministre qui le soir a retrouvé pour un dîner de travail le chef de l'Etat à l'Elysée et s'est rendu ce mercredi avec Gérald Darmanin dans un commissariat de police du Val-d'Oise. Alors les classes moyennes, priorité du gouvernement Attal ? La bataille politique autour des classes moyennes semble relancée alors que cet électorat, marqué par des questions de pouvoir d'achat et de déclassement social, est de plus en plus tenté par l'abstention ou le vote RN. En avril dernier, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, disait vouloir "bâtir un plan Marshall pour les classes moyennes" pour leur permettre de "mieux vivre" de leur travail. Désormais à Matignon , quelle politique souhaite-t-il mener ? Qui sont Emmanuel Moulin et Fanny Anor, les nouveaux directeurs de cabinet de Gabriel Attal ? Quel sera le casting de la nouvelle équipe gouvernementale ? Quels sont les défis du nouveau Premier ministre ? Enfin à l'approche des élections européennes du mois de juin, la Russie est-elle en train d'intensifier ses manœuvres pour déstabiliser l'Occident ? Une enquête du Washington Post qui s'appuie sur des "documents du Kremlin obtenus par un service de sécurité européen", met en avant les accointances présumées entre le Rassemblement national et le régime de Poutine pour "saper le soutien à l'Ukraine" et déstabiliser l'Europe. Le RN dénonce une "cabale". NOS EXPERTS : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions, autrice de L'ombre d'un traître - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Frédéric DABI - Directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La fracture
A 34 ans, Gabriel Attal, le successeur d'Elisabeth Borne, est le plus jeune Premier ministre de la Ve République. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invitées décryptent les enjeux de ce remaniement.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en janvier 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitées : Cécile Cornudet (éditiorialiste aux «Echos») et Isabelle Ficek (journaliste au service France des «Echos»). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Ludovic MARIN / POOL / AFP. Sons : Gouvernement, France 3, AFP, Herbert Léonard «Pour le Plaisir» (1981), «Y a-t-il un pilote dans l'avion ?» (1980). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:09:37 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Après la démission de la Première ministre, le premier secrétaire du PS Olivier Faure dresse le bilan d'Elisabeth Borne à Matignon.
durée : 00:09:37 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Après la démission de la Première ministre, le premier secrétaire du PS Olivier Faure dresse le bilan d'Elisabeth Borne à Matignon.
A la Une de la presse, ce mardi 9 janvier, la démission d'Elisabeth Borne, moins de deux ans après son arrivée à Matignon. Le rassemblement, dimanche soir, à Rome, des centaines de militants néofascistes. Les cérémonies, hier, au Brésil, commémorant l'assaut contre les lieux de pouvoir, un an auparavant, à Brasilia. Et la mort du géant allemand du football, le "Kaiser" Franz Beckenbauer.
Après la réforme des retraites et celle de l'assurance chômage, quels seront les grands projets de réformes économiques du prochain ou de la prochaine Première ministre ? A Bercy, Bruno Le Maire compte bien rester à son poste et poursuivre sa politique. Au programme, une nouvelle loi d'attractivité et de simplification des normes pour les entreprises, des mesures pour faciliter l'emploi des séniors et surtout : de l'ordre dans les finances publiques.
Avant la nomination du nouveau premier ministre ce mardi 9 janvier, Elisabeth Borne a remis sa démission ce lundi soir à Emmanuel Macron après plus d'un an et demi à tête du gouvernement. Elisabeth Borne aura fait front pendant 20 mois, menant notamment la réforme des retraites et la loi immigration. Une femme qui était de gauche et qui est aujourd'hui très critiquée par son ancien camp politique pour les réformes qu'elle a mené et les multiples recours qu'elle a eu au fameux article 49.3 pour faire passer ses réformes en force. Après l'annonce de son départ, nous avons échangé avec François Patriat, sénateur de Côte d'Or et proche d'Emmanuel Macron. Quelle est sa réaction ? Quel souvenir gardera t-il d'Elisabeth Borne ? Et comment voit-il l'avenir de la Macronie ? Ecoutez ci-dessous le podcast de notre interview :
C dans l'air du 9 janvier 2024 - Gabriel Attal: 1er ministre à 34 ans Après de longues heures d'attente, le suspense s'est achevé ce mardi en fin de matinée : Gabriel Attal a été nommé Premier ministre. Il devient à 34 ans le plus jeune chef de gouvernement de la Vème République. Une ascension fulgurante pour ce fidèle d'Emmanuel Macron, devenu en 2017 député à 28 ans puis secrétaire d'Etat, porte-parole du gouvernement, ministre délégué chargé des Comptes publics et ministre de l'Education nationale. C'est d'ailleurs depuis ce ministère qu'il a tenu ce matin, avant sa nomination, une visioconférence devant 14.000 chefs d'établissements scolaires. Populaire dans les sondages, aujourd'hui considéré comme l'une des personnalités politiques préférées des Français, il quitte la rue de Grenelle après seulement cinq mois à la barre du plus gros ministère de l'Etat et prend la suite d'Elisabeth Borne à Matignon. Une nouvelle page s'ouvre et de nombreux défis l'attendent dont notamment les prochaines élections européennes de juin 2024. Mais d'abord, Gabriel Attal va devoir composer un gouvernement qui respecte les équilibres politiques, géographiques mais aussi en termes de parité. Alors qui va rester ? Qui va partir ? Qui va rentrer au gouvernement ? Le casting de la nouvelle équipe gouvernementale ne devrait être annoncé que dans les prochains jours. D'ici là, Gabriel Attal effectuera un premier déplacement cet après-midi dans le Pas-de-Calais auprès des Français touchés par les inondations. Il y rejoindra l'actuel ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, déjà sur place, alors que dans l'opposition les réactions politiques se multiplient. Plusieurs parlementaires, des insoumis au chef du parti socialiste, demandent au nouveau chef du gouvernement de solliciter la confiance du Parlement, et menacent de déposer une motion de censure si cette tradition, non-obligatoire, n'est pas respectée. Alors y a-t-il un risque de motion de censure ? Pourquoi y a-t-il eu autant de temps entre la démission Elisabeth Borne et la nomination de son successeur Gabriel Attal ? Cette promotion est-elle contestée en coulisses par Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Edouard Philippe et Alexis Kohler ? Après s'être opposé à l'hypothèse Lecornu à Matignon, comment François Bayrou veut-il peser sur la suite du quinquennat ? NOS EXPERTS : - HERVÉ GATTEGNO - Directeur de la rédaction - Radio Classique - YAËL GOOSZ - Éditorialiste, chef du service politique - France Inter - NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - BERNARD SANANÈS - Politologue – Président de l'Institut de sondage Elabe
Après la démission d'Elisabeth Borne et la nomination de Gabriel Attal à Matignon, l'acte III du remaniement peut être entamé. Le nouveau premier ministre doit constituer son gouvernement et proposer les noms des ministres qui le composeront à Emmanuel Macron. Le jeu des pronostics repart : qui va rester au gouvernement ? Qui va en sortir ?
durée : 00:05:59 - 18h20 franceinfo - Invité sur franceinfo lundi, le député LFI Eric Coquerel, réagit à l'annonce de la démission du gouvernement d'Elisabeth Borne.
La 1ère Ministre Elisabeth Borne, deuxième femme à occuper ce poste après Edith Cresson, a présenté la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, ce qu'il a accepté. Nous avions prévu de revenir ce soir sur la loi immigration qui a passionné les débats en fin d'année dernière et dont le parcours marquera l'un des temps les plus difficiles et marquants du gouvernement. "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité.
Dans un message posté sur X, Emmanuel Macron a salué le travail d'Elisabeth Borne. "Vous avez mis en œuvre notre projet avec le courage, l'engagement et la détermination des femmes d'État. De tout cœur, merci", a-t-il écrit.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du départ d'Elisabeth Borne de Matignon.
C dans l'air du 6 janvier 2024 - Un remaniement... pour quoi faire ? Présentation: Maya Lauqué. Partira, partira pas ? Les rumeurs vont bon train quant au maintien d'Elisabeth Borne à Matignon. Un remaniement d'envergure se préparerait en effet à l'Élysée et les prétendants pour devenir Premier ministre ne manquent pas. L'actuel ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, est souvent cité, tout comme Bruno Le Maire ou Julien Denormandie, macroniste de la première heure, qui a quitté la vie politique en 2022. Les ministres d'Emmanuel Macron se sont en tout cas retrouvés vendredi aux Invalides pour l'hommage à Jacques Delors, sans que rien ne fuite sur les intentions réelles du chef de l'État. Une fébrilité semble régner parmi les membres du gouvernement. Certains ministres très critiques en décembre au sujet de la loi Immigration affichent même leur envie de rester en poste, comme Clément Beaune, le ministre des Transports à qui on prêtait des envies de démission. Quel que soient les décisions prises par Emmanuel Macron, l'enjeu est de préparer les élections européennes de juin prochain, avec un Rassemblement national donné largement vainqueur dans les sondages (31% d'intentions de vote). L'immigration reste de surcroît un dossier important. Des villes vivent l'afflux de migrants illégaux sur leur territoire, comme Briançon, dans les Hautes-Alpes. Sur place, les associations et les élus tentent de faire face à la situation. Après déjà plusieurs morrts, ils craingment de nouveaux drames. Immigration, pouvoir d'achat, environnement, les dossiers ne manquent pas. Ni les colères. Depuis plusieurs jours, dans tout le pays, des milliers de panneaux signalétiques sont mis à l'envers par des jeunes agriculteurs pour dénoncer une politique agricole qui « marche sur la tête ». Entre surcharge administrative, normes à suivre et bas salaires, le sentiment d'abandon est réel. Alors, quel remaniement prépare Emmanuel Macron ? Que peut faire l'état pour ces villes en première ligne face à l'immigration ? Comment répondre au désarroi des jeunes agriculteurs ? NOS EXPERTS : - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d'histoire parlementaire et politique - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos - Emmanuelle SOUFFI - Grand reporter au service France - L'Obs
Combien de temps le gouvernement d'Elisabeth Borne va-t-il rester en poste ? Les rumeurs de remaniement vont bon train. La Première ministre et Emmanuel Macron étaient il y a quelques minutes ensemble, côte à cote, aux Invalides pour l'hommage national à Jacques Delors. Mais c'était peut être la dernière fois. Les explications de Thomas Despré pour RTL.
Combien de temps le gouvernement d'Elisabeth Borne va-t-il rester en poste ? Les rumeurs de remaniement vont bon train. La Première ministre et Emmanuel Macron étaient il y a quelques minutes ensemble, côte à cote, aux Invalides pour l'hommage national à Jacques Delors. Mais c'était peut être la dernière fois. Les explications de Thomas Despré pour RTL.
Il y a t-il un problème d'immigration comme le répètent l'extrême-centre, la droite et le RN ? - Thomas Porcher décrypte les intox qui ont accompagnées le vote de la loi Darmanin. Assiste-t-on au baiser de la mort Macronistes - LR - RN ? La loi immigration franchit une ligne qui était déjà bien floue. Ce coup de force des LR et RN, main dans la main, bouleverse la Macronie. Après la défaite pour Darmanin (cf la motion de censure votée à l'Assemblée), l'exécutif a tout fait pour sauver sa loi. Alors, durant la commission mixte paritaire censée se mettre d'accord sur un texte commun entre l'Assemblée et le Sénat, pour le soumettre à nouveau au vote, la majorité se retrouvait bien relative. Elle a donc dû trouver des compromis, si ce n'est se compromettre, avec les républicains au programme quand même bien poreux avec celui de Marine Le Pen. Résultat : des mesures supprimées en commission des lois par les macronistes sont finalement retenues dans le texte de la CMP. Certaines viennent tout droit du programme de Jean-Marie Le Pen : préférence nationale pour des aides sociales, quotas migratoires annuels, délit de séjour irrégulier, fin du droit du sol automatique… Sans parler de la promesse d'Elisabeth Borne de rediscuter de l'aide médicale d'État en janvier 2024. Les Républicains, qui ont fortement durci la loi main dans la main avec le RN, argumentent que les étrangers « privilégient la France » pour « sa générosité en matière de prestation sociale ». Sans parler du fameux « appel d'air ». Thomas Porcher démonte complètement cette idée, « c'est faux » explique-t-il. L'économiste montre, qu'au regard des chiffres, il n'y a pas de problème migratoire, contrairement à ce que dit Emmanuel Macron. « Tout cela est politique ». Ce n'est pas ce qu'ont besoin les français, à rebours du discours politique, démontrent Lisa Lap et Thomas Porcher. Ils reviennent aussi sur les causes de l'immigration, où la France n'est pas exempte de responsabilités. Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout ça, c'est l'Instant Porcher.
Chaque matin dans son édito, Carl Meeus, directeur du Figaro Magazine, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi, il revient sur le possible dernier Noël d'Elisabeth Borne à Matignon.
Une semaine politique très agitée s'achève en France. L'exécutif a été sérieusement secoué après le vote de la loi immigration qui, après plusieurs réécritures, penche largement à droite, voire à l'extrême droite. La majorité en est ressortie divisée. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a démissionné, sa collègue de l'Enseignement supérieur a tenté de faire de même mais sa démission a été refusée. Rarement l'ambiance aura été si tendue dans les couloirs du palais Bourbon. On n'avait pas vu telle agitation depuis le vote de la réforme des retraites au début de l'année. Sauf que cette fois, c'est dans le camp présidentiel et pas chez les oppositions que le malaise est le plus palpable. Il y a ceux qui font mine de ne pas voir le problème malgré l'insistance des journalistes, ceux qui considèrent qu'il fallait un texte coûte que coûte. Et puis il y a ceux, sonnés, qui n'ont pas pu cacher leur désarroi. 59 députés de la majorité – soit un quart des macronistes - n'ont pas voté la loi. Le premier d'entre eux, c'est Sacha Houlié, le président de la commission des lois, qui assume un « désaccord de fond ».Habituellement très avenant avec les journalistes, il est apparu sans dire un mot et la mine défaite au moment du vote mardi soir. Et on ne peut pas vraiment dire que les interventions dans les médias d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne ont arrangé les choses. « Il n'y a rien de pire que le déni », nous confie Gilles Legendre qui n'est pas n'importe qui. C'était le patron des députés macronistes, lors du précédent quinquennat.À lire aussiFrance: ce que contient le projet de la loi immigration adopté au ParlementLa majorité divisée, la gauche « dégoutée »À gauche, c'est le mot « dégoût » qui revient le plus souvent quand on interroge les membres de la Nupes. On a même assisté tard mardi soir à un coup de sang du socialiste Jérôme Guedj contre la députée Renaissance Monique Iberra, juste après le vote : « Un jour, tu as été de gauche, lui a-t-il lancé. Et maintenant, tu votes avec le Rassemblement national… J'ai honte pour vous ! »Du côté de la droite et de l'extrême droite, on se frotte les mains. Marine Le Pen a même parlé de « victoire idéologique ». Mais n'allez surtout pas dire aux députés du Rassemblement national que leur vote pour le texte est un coup politique préparé à l'avance. Non. Ils auraient même été surpris à en croire un député RN au cœur des négociations : « Vous auriez dû voir nos têtes quand on s'est aperçu que les macronistes allaient voter nos mesures…»Une rentrée difficile en perspective« Si seulement la pause de fin d'année pouvait durer jusqu'en 2027… », glisse une députée qui n'a pas attendu la fin de la semaine pour rentrer dans sa circonscription. Et ce n'est pas la seule. Les couloirs du palais Bourbon sont bien déserts depuis le vote de la loi immigration. « Un champ de ruines », selon les dires d'un membre de la majorité. Sauf qu'il va falloir continuer avec potentiellement l'examen d'un texte sur l'AME, l'aide médicale d'État, en janvier. C'est une promesse faite à la droite par la Première ministre Elisabeth Borne. De quoi rouvrir des plaies à peine refermées.À lire aussi«C'est un jour de honte»: après le vote du projet de loi immigration en France, l'indignation des ONG
Une « victoire idéologique » pour la présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, qui se déclare satisfaite de voir la préférence nationale consacrée dans une loi ; une « honte absolue » pour le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud ; un motif de démission pour le ministre de la santé, Aurélien Rousseau… L'épilogue du feuilleton de la loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration, votée mardi 19 décembre par le Parlement avec toutes les voix des députés du RN, mais pas toutes celles de leurs homologues de Renaissance, a provoqué une rupture politique majeure et une crise ouverte au sein de la majorité.Que contient finalement cette loi, dont les amendements ajoutés par le Sénat ont, pour une grande partie d'entre eux, été repris par la Commission mixte paritaire ? Dans cet épisode de « L'Heure du Monde », Romain Geoffroy et Jonathan Parienté, journalistes au service Les Décodeurs du Monde, expliquent les principaux points du texte.Un épisode d'Adélaïde Tenaglia, Cyrielle Bedu et Margaux Lannuzel. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : un extrait de l'interview d'Elisabeth Borne dans la matinale de France Inter, mercredi 20 décembre 2023.---Retrouvez ici l'article des Décodeurs : Tout ce qui a changé entre le projet initial, la version du Sénat et de l'Assemblée et celle de la CMPPour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr
C dans l'air du 12 décembre 2023 - Loi immigration: après le rejet, la crise politique... L'Assemblée nationale a rejeté lundi le projet de loi sur l'immigration, un coup de tonnerre politique qui sonne comme une déroute à la fois pour le ministre de l'Intérieur et pour le président de la République. Gérald Darmanin qui a reconnu un "échec personnel" s'est immédiatement rendu lundi soir à l'Elysée, où il a remis sa démission au président de la République qui l'a refusée. Il reste donc aux commandes de son ministère mais que va devenir le texte de loi retoqué par les députés hier avant même d'avoir pu être discuté à l'Assemblée ? Après avoir été conforté par le chef de l'Etat à son poste, Gérald Darmanin a été chargé avec la Première ministre de "lever le blocage" et d'aboutir à un texte de loi "efficace". Pour cela plusieurs options étaient sur la table. Finalement l'exécutif a fait le choix de convoquer une commission mixte paritaire (CMP), sept députés et sept sénateurs, chargés de trouver un compromis. Au bout du processus, vu la composition de la CMP, qui penche à droite, c'est un texte plus dur qui devrait en sortir. Il faudra alors repasser par la case Assemblée. Le risque est grand de voir une explosion de la majorité présidentielle et un recours au 49.3 pour le faire adopter définitivement. Le texte, en gestation depuis un an, visait notamment à faciliter les expulsions des étrangers jugés dangereux, tout en permettant la régularisation de travailleurs sans-papiers dans certains métiers en tension. Ce que Gérald Darmanin avait résumé par un "méchant avec les méchants, gentil avec les gentils". Son rejet semble marquer la fin du "en même temps" et plonge l'exécutif dans une crise politique. C'est désormais au président de la République dans tirer les conclusions. Dans la majorité, les rumeurs de remaniement qui bruissaient à nouveau ces dernières semaines repartent de plus belle et désormais la perspective d'une dissolution revient également avec insistance. Que va décider Emmanuel Macron à sept mois des élections européennes ? Que va devenir le projet de loi immigration ? Les jours d'Elisabeth Borne à Matignon sont-ils comptés ? Gabriel Attal pourrait-il lui succéder ? Dans un sondage Odoxa réalisé fin novembre, 61 % des personnes interrogées estiment qu'Emmanuel Macron doit changer de Premier ministre. Toujours dans cette enquête, le ministre de l'Éducation est placé en tête pour occuper ce poste, avec 30 % de citations, devant son collègue à l'Économie, Bruno Le Maire (27 %) et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin (18 %). Chouchou des sondages, Gabriel Attal est désormais classé deuxième personnalité politique suscitant le plus d'adhésion derrière Édouard Philippe (44 % contre 38 %), avec une progression de 17 points depuis juin. NOS EXPERTS : - Hervé GATTEGNO - Directeur de la rédaction - Radio Classique - Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express - Guillaume DARET - Grand reporter au service politique - France Télévisions - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
durée : 00:04:28 - Le zoom de la rédaction - J-3 avant l'arrivée d'Elisabeth Borne à Mayotte. La Première ministre y a envoyé en éclaireurs ses ministres de l'Intérieur et des Outre-mers. Le 101e département français, outre ses soucis sécuritaires, crève de soif. Pas de pluie depuis un an, situation invivable qui n'est pas prête de s'arranger.
**** Recevez gratuitement tous les mardis l'infolettre Chaleur humaine en vous inscrivant ici ****Sur la question du climat, tout le monde est désormais d'accord sur l'idée qu'il faut planifier la transition, pour arriver à réaliser cet énorme chantier par étapes. Longtemps considéré comme ringard, le concept de planification a été réintroduit dans le débat français par Jean-Luc Mélenchon, et désormais endossé par Emmanuel Macron, qui a mis en place en juin 2022 un Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), directement rattaché à la première ministre Elisabeth Borne. Comment planifier la transition de manière efficace pour atteindre nos objectifs climatiques ? Que veut dire la planification version Macron ? Quel rôle doit jouer l'Etat par rapport aux entreprises et aux particuliers ? Comment mettre en place cette démarche de manière démocratique et transparente ?Antoine Pellion est haut fonctionnaire, ingénieur de formation et il dirige depuis juillet 2022 le secrétariat général à la planification écologique. Il est aux manettes de ce gigantesque chantier, depuis son bureau à l'Hôtel Matignon, aux côtés d'Elisabeth Borne. (vous trouverez ici un document détaillé sur l'action du SGPE)« Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard.Chaleur humaine est aussi un livre à paraître le 13 octobre aux éditions du Seuil, que vous pouvez déjà commander dans votre librairie ou sur votre site de vente en ligne favori !Vous pouvez m'écrire pour me faire part de vos avis, idées, et de vos critiques à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.fr. Je réponds chaque semaine dans la newsletter Chaleur humaine à une question sur le défi climatique.
Ce lundi 18 septembre, la décision d'Elisabeth Borne de lever temporairement l'interdiction de vente à perte sur les carburants dès décembre et les éventuelles conséquences sur les prix à la pompe ont été abordées par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:55:17 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Jean-François Achilli et de Bérengère Bonte, les informés débattent de l'actualité du jeudi 31 août 2023.
N°308 / 30 juillet 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 juin 2023. Avec cette semaine : David Djaïz, rapporteur général du Conseil National de la Refondation. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. LE CONSEIL NATIONAL DE LA REFONDATION David Djaïz, vous êtes haut-fonctionnaire, essayiste, diplômé de l'Ecole Normale Supérieure et de l'ENA. Vous rejoignez en 2017 l'Inspection Générale des Finances avant d'être nommé, en 2021, Directeur de la stratégie et de la formation de l'Agence nationale de la cohésion des territoires. Depuis près d'un an, vous êtes le rapporteur général du Conseil National de la Refondation (CNR) auprès du haut-commissaire au plan, François Bayrou. Le CNR a été créé le 8 septembre 2022 par le Président de la République Emmanuel Macron. C'est une instance de concertation au sein de laquelle citoyens, associations, professionnels et élus sont amenés à échanger et à proposer des solutions sur les grands enjeux de demain. Vous travaillez dans ce cadre sur les 9 thématiques identifiées par le Gouvernement, relatives au plein-emploi, à l'école, à la santé, au logement et aux transitions écologique et démographique. Le CNR se présente d'abord comme « une méthode nouvelle » pour construire les politiques publiques. Il s'agit de répondre au sentiment de mal-être démocratique partagé, selon un sondage de l'IFOP récemment publié, par 64% Français, dont une majorité se déclare favorable à davantage d'inclusion et de participation des citoyens. Ainsi, 76% souhaitent élargir l'usage du référendum, et 66% sont partisans du développement de conventions citoyennes. La « méthode CNR », quant à elle, consiste à associer citoyens, corps intermédiaires et représentants élus à la prise de décisions. Elle souhaite redonner du pouvoir aux acteurs de terrain dans le cadre de concertations locales, les « CNR territoriaux », qui aboutissent à des projets concrets et de petite échelle. L'instance faciliterait les compromis et permettrait de « bâtir du consensus sur la situation de la France et son avenir », selon les mots du Président de la République. A son démarrage, le CNR a cependant été boudé par l'opposition politique et syndicale. Après le RN et LFI, le Président du Sénat Gérard Larcher a décliné l'invitation, craignant que le Parlement ne se fasse « court-circuiter » par cette nouvelle instance. Face à la méfiance des députés et sénateurs, le porte-parole du Gouvernement a dû affirmer que le CNR ne sera « ni un préalable ni un substitut au Parlement », tandis que le haut-commissaire au plan exhortait les députés de la majorité à s'emparer de ce nouvel outil. Depuis son lancement, le CNR a recueilli plus de 100.000 contributions citoyennes dans le cadre de sa consultation nationale en ligne. Plus de 17.000 établissements scolaires sont engagés dans une démarche de concertation locale. 250 CNR ont été tenus dans les établissements de santé et bénéficieront à terme d'un budget de 30 millions d'euros. Enfin, des CNR sur le climat et la biodiversité se déroulent actuellement dans plus de 60 territoires afin d'adapter la transition écologique aux particularités locales. Au niveau national, les conclusions du CNR jeunesse ont été rendues publiques le 21 juin. Elles ont nourri le « plan jeunesse » du Gouvernement, comportant notamment l'abaissement de l'âge légal de conduite à 17 ans, la rénovation de certaines résidences universitaires ou l'évaluation des « savoirs verts » en fin de collège. Quelques mois auparavant, les conclusions du CNR avaient abouti au « plan logement » d'Elisabeth Borne et à la proposition de loi pour le bien vieillir en France, dont l'examen sera bientôt repris par l'Assemblée nationale.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Il y a quelques temps, une poupée gonflable d'Elisabeth Borne a été aperçue dans une manifestation. De quoi étonner les Grosses Têtes... Cet été, retrouvez tous les jours de courtes séquences des meilleurs moments des Grosses Têtes cette saison...
C dans l'air du 21 juillet - Gabriel Attal : jusqu'où ira-t-il ? LES EXPERTS : - ROLAND CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d'études et d'analyse (CETAN) - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - NATHALIE SEGAUNES - Journaliste politique - L'Opinion Sa prise de parole était particulièrement attendue. C'est finalement lors du premier Conseil des ministres d'après-remaniement que le président de la République a fait le choix de s'exprimer publiquement. Exceptionnellement, les caméras ont été invitées à capter le début de cette réunion avec la nouvelle équipe gouvernementale d'Elisabeth Borne. L'occasion pour le chef de l'Etat de réaffirmer sa "confiance" à la Première ministre et de détailler les sujets "d'urgence" pour cet été : sécheresse, prix de l'énergie, accès aux soins et une "réponse complète et profonde" aux émeutes. Trois semaines après la mort de Nahel et les nuits de violences qui ont secoué la France, le président de la République s'est félicité du texte voté pour accompagner les élus dans la reconstruction des infrastructures endommagées "le plus rapidement possible". Mais il s'est aussi inquiété d'un "risque de fragmentation profonde, de divisions profondes de la nation". "Il y a un besoin d'autorité, de respect, d'espérance légitime (…) Nous devons tirer les leçons de ce qui s'est passé et y apporter des réponses en profondeur", a déclaré le chef de l'Etat, ajoutant que cela "structurera les travaux de rentrée" du gouvernement, sans en dire plus. Emmanuel Macron a également promis un "cadre exigeant" pour les finances publiques et une "planification écologique" pour le pays dès la rentrée. Il a aussi demandé aux membres du gouvernement de l'efficacité et de l'exemplarité : "être ministre, ce n'est pas parler dans le poste…" Deux chantiers prioritaires ont par ailleurs été évoqués : la Santé et l'Education nationale. C'est à la tête de ce ministère qu'il a nommé Gabriel Attal. Ministre délégué chargé des Comptes publics dans le précédent gouvernement, il a pris ses nouvelles fonctions hier soir et dévoilé une nouvelle méthode : "chaque mois je délocaliserai l'ensemble de mon équipe et l'ensemble des directeurs d'administration et directrices de ce ministère pendant trois jours dans des établissements scolaires". Un ministre qui fait le choix des déplacements sur le terrain et sera dès cet après-midi dans l'académie de Versailles. Mais pour mener quelle politique ? Lors de la passation des pouvoirs hier soir, le désormais ex-ministre de l'Éducation nationale Pap Nadiaye a mis en garde son successeur contre le "diktat de l'instantané" qui ne doit pas être "le temps de l'école". Le temps de l'école n'est pas celui "des slogans" et des "propos à l'emporte-pièce". Il doit "rester aux antipodes du temps politique que nous vivons et qui m'est sans doute étranger" a déclaré l'historien de renom, après une année qui "fut sans doute la plus intense, peut-être la plus âpre, de mon existence" a-t-il confié. Du côté de la rue de Ségur, l''ancien ministre de la Santé lui aussi issu de la société civile s'est dit "soulagé de laisser l'administration" après des mois compliqués. Reconnaissant "ne pas avoir les codes" et "être parfois en dehors des lignes", François Braun "s'est demandé et se demande encore ce qui a poussé un urgentiste de province à s'embarquer dans cette aventure" tout en remerciant le président de la République de lui avoir "donné l'opportunité de se mettre au service des citoyens, de tous les Français et les Françaises". Des Françaises et des Français qui placent selon les derniers sondages toujours le pouvoir d'achat parmi les trois priorités d'action de l'exécutif, loin devant la santé et la sécurité, et ce alors que l'inflation se poursuit et que l'augmentation du prix de l'énergie pèse lourd sur les budgets. D'après une étude de l'Insee publiée jeudi, neuf millions de Français étaient en situation de privation matérielle et sociale en 2022, soit 14 % de la population. Le rapport montre également que 10 % des Français vivent dans un foyer qui n'a pas les moyens financiers de chauffer correctement son logement, contre 5 à 7 % entre 2014 et 2021. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le sort des enfants ukrainiens déportés en Russie, sur le maintien d'Elisabeth Borne à la tête du gouvernement et sur la vague de chaleur qui touche la France. Congo : le prix du carburant flambe Le prix de l'essence a augmenté de 25% après les recommandations du Fonds Monétaire International au gouvernement congolais de mettre fin aux subventions des produits pétroliers. Comment expliquer cette décision du FMI ? Les autorités prévoient-elles des mesures pour accompagner les ménages les plus modestes ou les transporteurs ? Avec Loïcia Martial, correspondant de RFI à Brazzaville.Guerre en Ukraine : inquiétude autour du sort des enfants déportés Le Royaume-Uni a sanctionné plusieurs personnalités russes accusées d'être impliquées dans la déportation d'enfants ukrainiens. D'autres pays occidentaux pourraient-ils également sanctionner ces responsables russes ? Quel est le sort de ces enfants ? Ces pressions occidentales pourraient-elles leur permettre de retrouver leurs familles ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.France : remaniement gouvernemental imminent Le gouvernement devrait subir prochainement des « ajustements », mais Elisabeth Borne devrait rester à Matignon. Pourquoi la Première ministre a-t-elle été conservée par le Président Emmanuel Macron ? Quelle est la stratégie politique derrière ce remaniement ? A quels « ajustements » peut-on s'attendre ? Avec Julien Chavanne, chef adjoint du service politique de RFI.Météo : l'hémisphère nord en surchauffe Plusieurs pays de l'hémisphère nord comme la France subissent actuellement une vague de chaleur importante. Le pays était-il préparé à subir cette canicule ? Quelles sont les mesures mises en place par le gouvernement pour s'adapter à ces températures élevées ? Avec Simon Rozé, journaliste au service Sciences de RFI.
C dans l'air du 18 juillet : Elisabeth Borne reconduite...faute de mieux ? LES EXPERTS : - HERVE GATTEGNO - Directeur de l'information – Radio classique - SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef du service politique - Marianne - Corinne LHAIK - Journaliste politique – L'opinion - JEFF WITTENBERG - Journaliste politique – France télévisions Élisabeth Borne maintenue à Matignon. Emmanuel Macron a finalement décidé de conserver l'actuelle Première ministre à son poste. L'Elysée a officialisé cette décision hier soir au nom de la "stabilité". Dans la foulée, l'ancienne ministre du Travail a promis "des ajustements" au sein du gouvernement. Depuis plusieurs semaines les rumeurs concernant un remaniement bruissent dans les couloirs du pouvoir. Finalement après le dossier des retraites, l'usage du 49.3 et les "100 jours", la cheffe du gouvernement reste en place. Mais des changements vont bien être annoncés dans les prochains jours. Lesquels ? Emmanuel Macron et Élisabeth Borne peineraient à trouver un terrain d'entente. Le président de la République semble vouloir vite tourner la page et remplacer une poignée de ministres, jugés décevants. La cheffe du gouvernement plaiderait, elle, pour des changements plus vastes et pour imposer davantage sa marque. Alors que va décider l'exécutif ? Qui sont les ministres sur la sellette ? Le président de la République doit recevoir les ministres et les secrétaires d'État à l'occasion d'un dîner ce mardi soir, et s'exprimer avant son départ dimanche pour la Nouvelle-Calédonie. D'ici là, les spéculations vont bon train alors qu'une première nomination vient d'être annoncée, celle du nouveau directeur de cabinet de la Première ministre Jean-Denis Combrexelle. Ce spécialiste du Code du travail remplace depuis lundi Aurélien Rousseau, directeur de cabinet de la Première ministre qui devait quitter cette fonction au début du mois. Sa désignation quelques jours après une reprise du dialogue entre Elisabeth Borne et les syndicats pour lancer un nouvel agenda social et, selon les mots de la Première ministre, "bâtir ensemble un nouveau pacte de la vie au travail", a été accueillie plutôt favorablement du côté des partenaires sociaux. "On va voir à l'œuvre ! Au moins, il connaît les questions du travail et les organisations syndicales. A suivre donc", a commenté Denis Gravouil (CGT), tandis qu'Hubert Mongon (Medef) l'a qualifié d'"excellent connaisseur de la matière sociale, et très reconnu ». Le maintien d'Elisabeth Borne à Matignon a également été salué par le syndicat CFE-CGC : "la continuité cela a du bon" a réagi son président François Hommeril. Du côté de la classe politique, en revanche, si la majorité se félicite de voir Élisabeth Borne rester à Matignon, les formations d'opposition déplorent la poursuite de la politique menée par Emmanuel Macron jusque-là. "Emmanuel Macron n'est pas à la hauteur des enjeux. C'est une prime à l'échec", a dénoncé Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de Moselle sur franceinfo. "La capacité à agir de ce gouvernement est extrêmement faible" et "je trouve le Parlement depuis le 49-3 sur les retraites plongé dans une léthargie très inquiétante" a réagi de son côté Fabien Di Filippo, député LR de Moselle. A gauche, ce maintien est jugé "logique". "Emmanuel Macron maintient Emmanuel Macron", a ironisé le député LFI de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière, pour qui "c'est la même politique qui va continuer." Mais au sein de la Nupes, ce sont surtout les dernières déclarations de Jean-Luc Mélenchon qui suscitent des remous. L'ancien candidat à l'élection présidentielle a assimilé le CRIF- Conseil représentatif des institutions juives de France - à l'extrême droite dans un tweet publié ce dimanche. "Le président du #CRIF utilise la cérémonie à la mémoire des victimes de la rafle des juifs par la police française pour me prendre à partie. Abject. L'extrême droite n'a plus de limite." Une réponse au discours de Yonathan Arfi dans lequel ce dernier l'a accusé dimanche de se "compromettre loin du pacte républicain". Alors quels changements au sein du gouvernement ? Pourquoi les personnalités issues de la société civile ont bien souvent du mal à rester longtemps au sein de l'exécutif ? Enfin quel est l'avenir de la Nupes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:55:10 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Autour de Jean-François Achilli, les informés débattent de l'actualité du jeudi 15 juin 2023.
durée : 00:12:43 - Que retenir de l'interview d'Elisabeth Borne dans Le Figaro ?
durée : 00:04:59 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron a assuré que la Russie ne gagnera pas, le bruit d'un remaniement avant l'été se propage au sein du gouvernement d'Elisabeth Borne et Kylian Mbappé ne souhaite pas rester pour la saison 2024-2025 au PSG, le club menace donc de le "vendre", c'est l'actu du jour !
Nous sommes le mardi 30 mai, en Conseil des ministres à l'Elysée. Pendant sa prise de parole, Emmanuel Macron glisse une réflexion perçue comme remontrance à peine voilée faite à sa Première ministre. Elisabeth Borne venait en effet de désigner le Rassemblement national comme un parti « héritier de Pétain ». Cette mise au point qualifiée par certains de « recadrage » survient alors qu'Elisabeth Borne venait de célébrer le premier anniversaire de son arrivée à Matignon.L'ex-patronne de la RATP et ministre pendant le premier quinquennat n'était pourtant pas le premier choix d'Emmanuel Macron pour prendre la tête du gouvernement. Sur le devant des scènes médiatique et politique depuis un an, elle a pourtant été une des figures de la contestée réforme des retraites, ce qui la fragilise aujourd'hui.Pour Code source, Pauline Théveniaud et Olivier Beaumont, journalistes au service politique du Parisien, retracent la première année d'Elisabeth Borne à Matignon. Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo, Emma Jacob et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LCP, BFMTV, France Inter, TF1, Radio J. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:01 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Aujourd'hui, Charline nous parle du recadrage d'Elisabeth Borne par Emmanuel Macron.
durée : 00:03:01 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Aujourd'hui, Charline nous parle du recadrage d'Elisabeth Borne par Emmanuel Macron.
durée : 00:04:01 - Le moment Meurice - par : Guillaume Meurice - Aujourd'hui, Guillaume a demandé aux habitants de La Réunion ce qu'ils pensaient d'Elisabeth Borne.
durée : 00:04:01 - Le moment Meurice - par : Guillaume Meurice - Aujourd'hui, Guillaume a demandé aux habitants de La Réunion ce qu'ils pensaient d'Elisabeth Borne.
"RTL Sans Filtre", c'est le nouveau rendez-vous d'humour cette saison sur RTL. Désormais le week-end, les Grosses Têtes vous proposent de découvrir en podcast les chroniques de Sébastien Thoen, que vous connaissez tous, mais également celles de Mathieu Madénian, Bertrand Chameroy, Elodie Poux ou encore Sandrine Sarroche. Dans ce podcast, Bertrand Chameroy revient sur le changement d'heure et son barbecue organisé en présence... d'Elisabeth Borne. Du lundi au vendredi, à 7h20 sur RTL, découvrez "RTL Sans Filtre", le nouveau rendez-vous humour de la matinale. Chaque jour, un humoriste délivre son billet d'humeur mais surtout son regard décalé sur l'actualité.