Syncretic religion practised chiefly in Haiti and among the Haitian diaspora
POPULARITY
Après plusieurs mois de faux départs, de projets qui n'ont pas trouvé leur forme, et face à une pression constante de basculer vers l'image, j'ai choisi de prendre un virage à contre-courant : rester dans l'audio. Revenir à l'essentiel.Dans les semaines à venir, ce podcast sera le témoin de ce cheminement. Pas un show parfaitement emballé, mais un espace de réflexion en direct, où je partage mes questionnements, mes découvertes littéraires, et ce qui se construit progressivement vers un nouveau format en janvier 2026.Parce que parfois, il faut accepter de se perdre pour mieux se retrouver.À partir de janvier, ce podcast deviendra ce qu'il doit être : un compagnon de découverte littéraire. Des livres qui ouvrent des portes — vers les sagesses ancestrales, les figures oubliées, les mythologies vivantes, les chemins spirituels moins empruntés.Pas de leçons. Pas de recettes. Juste des livres qui invitent à la réflexion, et peut-être, un regard différent sur le monde et sur soi.Si vous aussi vous êtes en transition, en recherche, ou simplement curieux de voir comment on reconstruit quelque chose à partir de l'imperfection, vous êtes au bon endroit.
Dans cet épisode on revient sur le phénomène zombies en lien avec le vaudou. Dans certains pays, aujourd'hui encore, certaines personnes sont droguées, mises en état de mort artificielle, puis effacées de la société. Elles deviennent des zombies du monde vivant...
On est en 1972, Mathilda Beauvoir, prêtresse Vaudou, vient d'Haïti. Elle officie lors de cérémonies tous les soirs dans ce qui est alors le seul temple vaudou de Paris, au coeur de Pigalle. Et tout le monde est bienvenu. Les initiés et les curieux se côtoient et tous peuvent être possédés...*** Crédits archive *** Extrait de l'émission radiophonique "Inter actualités" - Reportage : Alain Schmit - France Inter - 12/02/1972*** Crédits podcast *** Documentalistes : Pascale Aubaret - Restauration et mixage : Stéphane Rives - Enregistrement : Guillaume Solignat - Voix off : Clara De Antoni - Musique(s) : Universal Production Music France - Chargée de production : Delphine Lambard, Sophie Da Costa - Cheffe de projet : Lætitia Fourmond - Chargée d'édition : Anouk Valverde - Responsable éditoriale : Zoé Macheret - Un podcast INA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, Au Coeur de l'Histoire se met à l'heure d'Halloween ! Pour cette semaine spéciale frissons, préparez-vous à avoir la chair de poule...Virginie Girod vous raconte les origines d'un monstre incontournable de la pop culture dans un récit inédit d'Au cœur de l'Histoire !Loin de l'image du revenant assoiffé de sang forgée et véhiculée par le cinéma hollywoodien, la figure du zombi puise ses origines dans la culture vaudou haïtienne. A partir du XVe siècle, alors que le commerce triangulaire se met en place, des millions d'Africains sont capturés et réduits en esclavage sur les territoires nouvellement conquis en Amérique et dans les Caraïbes. Le mélange des cultures locales et importées aboutit, sur l'île qui deviendra Haïti, à la construction d'un syncrétisme religieux : le vaudou, comprenant ses propres rites, croyances et divinités, à l'image d'Erzuli ou du Baron Samedi. Parmi les pratiquants, il existe des sorciers, les bokors, capables de ramener des êtres d'entre les morts en effectuant des rites de zombification... Mais qui sont ces zombis ? Ont-ils jamais perdu la vie ? (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition du générique : Julien Tharaud- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :- Philippe Charlier, Zombis, enquête sur les morts-vivants, Tallandier, coll. "Texto", 2023- Philippe Charlier (dir.), Zombis. La mort n'est pas une fin ?, Gallimard/musée du Quai Branly-Jacques Chirac, 2024- Zora Neale Hurston, Tell My Horse: Voodoo and Life in Haiti and Jamaica, Amistad, 2008Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a des livres qu'on écrit, et d'autres qui nous écrivent.Celui-ci appartient à la seconde catégorie.Ce podcast marque la fin d'un cycle : la dernière phrase de mon manuscrit consacré à Marie Laveau, la prêtresse vaudou de La Nouvelle-Orléans, s'est enfin déposée. Après plus d'un an de travail, de rituels, de silence et d'écoute du monde invisible, j'ai senti que le souffle s'arrêtait. Non pas celui de l'inspiration, mais celui de la transmission.Ce que tu vas entendre dans cet épisode n'est pas une annonce littéraire. C'est une offrande. C'est la voix d'une autrice qui se défait d'un esprit qu'elle a porté, aimé, honoré, parfois redouté. C'est le moment où la plume quitte la transe, où le corps redevient chair, et où la mémoire se dépose comme une cendre douce sur l'autel.Depuis Namata, mon premier livre, je savais que l'écriture pouvait être un passage initiatique. Mais avec Marie Laveau, j'ai compris qu'elle pouvait devenir un rituel de possession consciente. Écrire ce livre, c'était accepter d'être traversée. D'écouter la voix d'une femme du XIXe siècle, noire, libre, sorcière et guérisseuse, qui a défié les interdits de son temps pour unir le visible et l'invisible.Et aujourd'hui, je lui rends sa liberté.Cet épisode est un adieu et une naissance à la fois. Il clôt un manuscrit, mais ouvre un nouveau cycle : celui de la mise au monde. Parce qu'un livre n'est jamais seulement un texte, c'est un être spirituel qui choisit son moment pour se manifester. Et je crois profondément que Marie Laveau a attendu que je sois prête à la laisser partir.Je te parle ici de ce passage : du vertige de la dernière page, du silence après la transe, de la solitude qui suit les grandes créations. Je te parle du vide sacré qu'on ressent quand l'Esprit se retire, et du courage nécessaire pour ne pas le combler trop vite.Si tu as déjà écrit, prié ou aimé jusqu'à en perdre la notion du temps, tu comprendras.Ce moment où l'on sait que tout est accompli, même si tout reste encore à venir.
Suite de la série qui vous emmène à la découverte des sports traditionnels sur le continent africain. Pour ce septième épisode, RFI vous emmène en République démocratique du Congo, où le catch est un sport populaire agrémenté de pratiques mystiques vaudous. De notre correspondante à Kinshasa, En RDC, le catch, c'est toute une histoire. De la lutte classique, on est passé, dans les années 1980, au catch avec comme particularité le caractère spectaculaire, mystique et exhibitionniste des catcheurs. Une formule qui a fait recette et remplie des stades du pays pendant plusieurs années. Coiffée d'une crête, visage recouvert de talc ou encore canne en main imprégnée de « pouvoirs mystiques », chaque catcheur choisit son style pour se démarquer des autres ou pour marquer son territoire. Le spectacle, c'est la particularité du catch congolais. Ici, la technique n'assure pas forcément la victoire. Le fétiche et les gris-gris jouent aussi leur rôle. « On ne peut pas faire de catch sans fétiches. Le catch a ses réalités. On a compris qu'une fois catcheur, on doit avoir quelque chose », raconte Ilunga Puma, alias Le Zulu. « Je me bats souvent avec mes voisins pour mesurer leur force. Mon coup de grâce, à moi, c'est une gifle mélangée au gri-gri. Je sais comment l'utiliser pour gagner », ajoute Rambo. Comment le catch classique a-t-il basculé au catch traditionnel ? Bertelemy Okito, ancien secrétaire général aux sports, a assisté à la genèse de cette version de la discipline : « On a inventé cette histoire de fétiche pour donner de l'ambiance au catch. Cela s'appelait toujours catch à l'époque. Il n'y avait pas deux sections. Quand nous avons en 2011 promulgué la loi sportive, on a mis deux types de catch. Le catch classique et le catch congolais. » Edingwe dit Moto na Ngenge, considéré comme père du catch traditionnel avec fétiche, a de son vivant régné et terrorisé tous ses adversaires avant de tomber sur Le Zulu, catcheur évoluant à Mbujimayi. « J'ai toujours utilisé beaucoup de clé. Je l'avais coincé avec une clé et c'était terminé. On avait compté jusqu'à trois et il avait perdu le combat », raconte Ilunga Puma. Avec la mort d'Edingwe, le catch a perdu sa figure la plus connue en RDC. Aujourd'hui, faute de producteurs, les spectacles se font de plus en plus rares. À lire aussiFootball: Dieumerci Mbokani, légende de la RD Congo, prend sa retraite
Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. (Rediffusion) Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte. Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel. Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. » Reportage au Bénin entre Abomey et Ouidah à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée le 10 janvier 2025. Émission initialement diffusée le 19 janvier 2025.
Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. (Rediffusion) Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte. Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel. Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. » Reportage au Bénin entre Abomey et Ouidah à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée le 10 janvier 2025. Émission initialement diffusée le 19 janvier 2025.
Un podcast de fin de semaine qui nous emmène sur les routes du monde de l'Essone à Taza, jusqu'au Québec en passant par le Togo et Haïti. Accrochez-vous et bon week-end !
T.03 Choixpitre 48 - Nouvelle voix chez Choixpitre ! Freddy Grugger prend son micro pour la première fois pour nous recommander un roman photo
Et si la danse était bien plus qu'un simple mouvement ? Si elle était une pulsion de vie, une force capable de réveiller notre corps, d'apaiser notre esprit et de nous reconnecter à nous-mêmes ?Dans cet épisode fascinant, je reçois France Schott-Billmann, psychanalyste et pionnière de la danse-thérapie, qui nous plonge au cœur des pouvoirs ancestraux du rythme et du mouvement. Ensemble, nous explorons comment la danse, depuis les rituels traditionnels jusqu'à la transe contemporaine, peut libérer nos émotions, stimuler notre énergie et même favoriser la guérison.De l'expression primitive aux cérémonies vaudou, en passant par le rôle du battement du cœur et la magie de la pulsation collective, cet épisode vous invite à ressentir, vibrer et redécouvrir la danse sous un nouveau prisme.
durée : 01:00:15 - invité : Peter Solo, leader du groupe "Vaudou Game" - par : Aliette de Laleu - Le groupe lyonnais Vaudou Game sort son cinquième album, Fintou, où l'on retrouve du groove, du funk, de la cumbia et toujours au cœur du projet : la culture vaudou, chère au leader de l'ensemble, Peter Solo, invité dans Planète Ocora. - réalisé par : Max James
Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte.Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel.Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. »Reportage à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée, le 10 janvier 2025.
Reportage au Bénin, d'Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l'air, l'eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l'invisible que l'on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l'art divinatoire, l'oracle que l'on consulte.Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l'édition 2025 s'est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel.Pour l'historien Gabin Djimassé, originaire d'Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d'où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d'accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s'impose à nous, dans notre environnement. C'est ça le vodoun. »Reportage à l'occasion de la fête des religions endogènes célébrée, le 10 janvier 2025.
Entretien avec Frantz Broussillon, chanteur et cofondateur du groupe Indèstwas Ka qui promeut la musique GwoKa des Caraïbes.
Si vous aimez l'authenticité, que vous êtes curieux et qu'en plus vous aimez jouer , vous serez servi dans la prochaine heure ! Cap cette semaine sur Jurbise ! Nichée en plein cœur du Hainaut la commune allie la simplicité à l'authenticité, et ce n'est pas tout : durant une heure, ce sont des questions pleines de surprises qui vont venir pimenter notre fin de matinée ! Deux équipes animées par l'envie de briller, composées de Chantal, Sabrina, Juan d'Oultremont et Salvatore di Bennardo, sont prêtes à challenger leur culture générale, le tout dans la bonne humeur ! Avec un invité du jour qui nous parlera d'une tradition locale dojt les origines remontent aux Gaulois : la tradition des arbres à clous ! Il y en a plusieurs dans la région et le nord de la France, dont celui d'Herchies, c'est ce que nous conte le passionnant Gérard Bavay, docteur en Histoire, chargé de cours invité à l'UCL, notamment dans le cadre du Master spécialisé en Conservation et Restauration du Patrimoine, et aussi vice-président de la chambre provinciale (Hainaut) de la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles. Merci pour votre écoute Salut les copions, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Salut les copions sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/19688 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Nouvelle attaque terroriste dans le Nord du Bénin dans le département de l 'Alibori, mercredi. C'est la première fois que le pays subit de si lourdes pertes dans l'armée béninoise.
L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIe siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. (Rediffusion) Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée Zombis, la mort n'est pas une fin au Musée du quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien.Invités : Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay) Erol Josué, commissaire associé de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de Les chemins de Loco-Miroir (Éd. Stock - 1990).DIAPORAMA
L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIe siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. (Rediffusion) Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée Zombis, la mort n'est pas une fin au Musée du quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien.Invités : Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay) Erol Josué, commissaire associé de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de Les chemins de Loco-Miroir (Éd. Stock - 1990).DIAPORAMA
Virginie Girod raconte le parcours Marie Laveau (1801-1881), figure emblématique du culte vaudou, dans un épisode inédit d'Au cœur de l'Histoire en partenariat avec Madame Figaro
Sylvia et Christy étaient deux femmes qui s'aimaient. Des pionnières du mariage homosexuel. Mamans de jumeaux nés par insémination artificielle. Un couple parfait jusqu'à ce que la première épouse disparaisse, à Paris, au début du printemps 2018. Plus aucun signe de vie. Les enquêteurs ne vont pas avoir de mal à établir que cette union craquait de partout. Les deux femmes étaient sur le point se séparer. Des disputes, des jalousies, des reproches et des colères comme il en existe partout. Sauf que dans cette histoire, les investigations vont approcher un univers trouble et parallèle: la sorcellerie, les rites vaudou, la magie noire. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.
Sylvia et Christy étaient deux femmes qui s'aimaient. Des pionnières du mariage homosexuel. Mamans de jumeaux nés par insémination artificielle. Un couple parfait jusqu'à ce que la première épouse disparaisse, à Paris, au début du printemps 2018. Plus aucun signe de vie. Les enquêteurs ne vont pas avoir de mal à établir que cette union craquait de partout. Les deux femmes étaient sur le point se séparer. Des disputes, des jalousies, des reproches et des colères comme il en existe partout. Sauf que dans cette histoire, les investigations vont approcher un univers trouble et parallèle: la sorcellerie, les rites vaudou, la magie noire. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.
C'est chaque automne, en région parisienne, un foisonnement de musiques aux couleurs de l'Afrique. Le Festival Africolor fête cette année ses 35 ans. Et s'ouvre ce soir avec un groupe à son image. Une boite à bijoux transformée en guitare, une caisse de vin métamorphosée en basse, les trois musiciens de Jungle Box sont de grands inventeurs. Le groupe Jungle Box propose un genre musical ensorcelant : le World Transe Vaudou. Fusion, métissage, invention et fête sont les signatures de ces trois artistes solaires venus de Corse, du Mali et des Etats-Unis. Jungle Box est l'invité de VMDN. Le festival nomade francilien Africolor se tient du 15 novembre au 24 décembre 2024. Au menu du café gourmand :-Lisa Giroldini nous fait danser avec un disque solaire, intitulé “La pata coja”. Une balade entre influences soul, africaines et latines. Elle a pu échanger avec le compositeur et trompettiste Etienne Sevet qui raconte l'histoire de cet album.-Mathilde Cariou nous fait découvrir « contre nature », un spectacle de danse signé Rachid Ouramdane. Le chorégraphe et directeur de Chaillot-Théâtre national de la Danse évoque dans ce spectacle l'enfance, le temps qui passe, la disparition… le tout autour d'une chorégraphie aérienne.- Carmen Lunsmann nous fait découvrir l'Opéra mis en scène par Agnès Jaoui, L'Uomo Femina, l'action se déroule sur une île où les femmes gouvernent d'une main de fer, tandis que les hommes sont dévolus aux tâches ménagères, s'occupent à se faire beaux… Fragiles et futiles, ils sont le “sexe faible”.
C'est chaque automne, en région parisienne, un foisonnement de musiques aux couleurs de l'Afrique. Le Festival Africolor fête cette année ses 35 ans. Et s'ouvre ce soir avec un groupe à son image. Une boite à bijoux transformée en guitare, une caisse de vin métamorphosée en basse, les trois musiciens de Jungle Box sont de grands inventeurs. Le groupe Jungle Box propose un genre musical ensorcelant : le World Transe Vaudou. Fusion, métissage, invention et fête sont les signatures de ces trois artistes solaires venus de Corse, du Mali et des Etats-Unis. Jungle Box est l'invité de VMDN. Le festival nomade francilien Africolor se tient du 15 novembre au 24 décembre 2024. Au menu du café gourmand :-Lisa Giroldini nous fait danser avec un disque solaire, intitulé “La pata coja”. Une balade entre influences soul, africaines et latines. Elle a pu échanger avec le compositeur et trompettiste Etienne Sevet qui raconte l'histoire de cet album.-Mathilde Cariou nous fait découvrir « contre nature », un spectacle de danse signé Rachid Ouramdane. Le chorégraphe et directeur de Chaillot-Théâtre national de la Danse évoque dans ce spectacle l'enfance, le temps qui passe, la disparition… le tout autour d'une chorégraphie aérienne.- Carmen Lunsmann nous fait découvrir l'Opéra mis en scène par Agnès Jaoui, L'Uomo Femina, l'action se déroule sur une île où les femmes gouvernent d'une main de fer, tandis que les hommes sont dévolus aux tâches ménagères, s'occupent à se faire beaux… Fragiles et futiles, ils sont le “sexe faible”.À lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Ne manquez pas les meilleurs reportages et idées d'une actualité culturelle internationale qui n'oublie pas l'Afrique.
L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIè siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien Royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée « Zombis, la mort n'est pas une fin » au musée du Quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien. Invités :- Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay)- Erol Josué, commissaire associé de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) - Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de « Les chemins de Loco-Miroir » (Éd. Stock - 1990). DIAPORAMA
L'ancienne Hispaniola, aujourd'hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIè siècle des milliers d'esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l'Ouest, notamment dans l'ancien Royaume du Dahomey, aujourd'hui le Bénin. Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l'émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd'hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.À l'occasion de l'exposition intitulée « Zombis, la mort n'est pas une fin » au musée du Quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l'essence et aux origines du vaudou haïtien. Invités :- Philippe Charlier, commissaire principal de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay)- Erol Josué, commissaire associé de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d'ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) - Lilas Desquiron, commissaire associée de l'exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d'Haïti, autrice de « Les chemins de Loco-Miroir » (Éd. Stock - 1990). DIAPORAMA
Bienvenue dans cet épisode de La Partition, où nous plongeons dans l'univers fascinant de Screaming Jay Hawkins, l'un des artistes les plus singuliers du rock'n'roll.
Anne-Lovely, notre productrice nous donne un cours 101 du Vaudou haïtien. Est-ce que les ados peuvent encore passer l'Halloween? Marjorie se déguise en Patrick, qui lui se déguise en Marjorie et Anaïs se déguise en notre patron! Trois costumes réussis! Anaïs fait sa traditionnelle revue de presse, mettant en vedette, Sébastien Benoit. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Virginie Girod vous raconte les origines d'un monstre incontournable de la pop culture dans un récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, garanti sans frissons ! Loin de l'image du revenant assoiffé de sang forgée et véhiculée par le cinéma hollywoodien, la figure du zombi puise ses origines dans la culture vaudou haïtienne. A partir du XVe siècle, alors que le commerce triangulaire se met en place, des millions d'Africains sont capturés et réduits en esclavage sur les territoires nouvellement conquis en Amérique et dans les Caraïbes. Le mélange des cultures locales et importées aboutit, sur l'île qui deviendra Haïti, à la construction d'un syncrétisme religieux : le vaudou, comprenant ses propres rites, croyances et divinités, à l'image d'Erzuli ou du Baron Samedi. Parmi les pratiquants, il existe des sorciers, les bokors, capables de ramener des êtres d'entre les morts en effectuant des rites de zombification... Mais qui sont ces zombis ? Ont-ils jamais perdu la vie ? Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe1.- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition du générique : Julien Tharaud- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :Philippe Charlier, Zombis, enquête sur les morts-vivants, Tallandier, coll. "Texto", 2023Philippe Charlier (dir.), Zombis. La mort n'est pas une fin ?, Gallimard/musée du Quai Branly-Jacques Chirac, 2024Zora Neale Hurston, Tell My Horse: Voodoo and Life in Haiti and Jamaica, Amistad, 2008 Ressources en ligne :Marcelin Émile, "Les grands dieux du vodou haïtien.." In: Journal de la Société des Américanistes. Tome 36, 1947. pp. 51-135. America's Enslaved Dead - Black Perspectives Bois-Caïman, des cérémonies nocturnes vaudou au grand soir de l'indépendance haïtienne - Jeune Afrique
durée : 00:54:23 - Le grand atelier - par : Vincent Josse - Les zombies sont, pour le médecin légiste et archéologue Philippe Charlier, la porte d'entrée vers notre rapport à la mort, et pour son invité le psychiatre Raphael Gaillard, des corps sans âme qui illustrent notre peur constante de perdre la nôtre. Rendez-vous dans l'exposition "Zombis" ! - invités : Philippe CHARLIER, Raphaël Gaillard - Philippe Charlier : Médecin, archéologue et anthropologue, Raphaël Gaillard : Professeur de psychiatrie à l'Université Paris-Descartes et responsable du pôle psychiatrie de l'hôpital Saint-Anne - réalisé par : Lucie Lemarchand
Les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise. (Rediffusion) « Bénin : dans le berceau du vaudou », un Grand reportage de Magali Lagrange.
durée : 00:11:54 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Dans cette "Edition spéciale" de novembre 1961, nous sommes témoins d'une expérience métaphysique et mystique, entre possession, transe et célébration. Le reporter Maurice Bitter décrit une cérémonie vaudou aux alentours de Port-au-Prince en Haïti.
Cette semaine, avec ma co-host invitée La Sirène, on reçoit Mango Kreyol et Winnie! On critique l'idée de modeler son partenaire à ses préférences. On dévoile aussi nos 'Ick List' personnelles. On discute de la nécessité de s'entourer d'un village. Mango Kreyol partage son expérience d'avoir vécu ses première année de vie en Haïti et de l'importance d'embrasser ses traditions vaudouisantes. On discute de l'art d'une coparentalité saine. De plus, on se demande si c'est possible de séparer le plaisir charnel et les émotions. Enfin, on abordons le retour aux contacts intimes après une longue période d'abstinence. Achetez vos billets pour les 6 ans du podcast: https://lepointdevente.com/billets/xd0240317001 Cet épisode est présenté par Eros et compagnie. Obtenez 15% de rabais sur votre prochain achat en utilisant le code promo "DAEDS" ou en utilisant le lien suivant: https://www.erosetcompagnie.com/?code=deads Comptoir Plaza Créole! Commandez en salle et obtenez un pâté gratuit avec le code promo: DAEDS: https://www.comptoirplazacreole.ca/ Rejoignez notre Patreon: https://www.patreon.com/damouretdesexe Vous avez des courriers du coeur, des commentaires et des suggestions? Envoyez nous un courriel au damouretdesexepodcast@gmail.com Suivez nous sur Instagram: https://www.instagram.com/damouretdesexeSuivez nous sur Twitter: https://www.twitter.com/DAEDS_podcastSuivez nous sur Tik Tok: https://www.tiktok.com/@damouretdesexe
Papa Legba est une divinité clé du vaudou haïtien, servant d'intermédiaire entre les humains et les esprits vaudou, ou loas. En tant que gardien des croisements, il facilite la communication spirituelle et est invoqué pour ouvrir les cérémonies vaudou. Représenté comme un vieil homme sage, souvent avec une canne, un chapeau et une pipe, il reçoit des offrandes pour son aide et ses conseils. Sa figure symbolise la sagesse, offrant protection et résolution de conflits à travers le vaudou, une religion aux pratiques diverses selon les régions.
durée : 00:59:47 - Banzzaï du lundi 19 février 2024 - par : Nathalie Piolé -
Bénin, dans le berceau du vaudouLa fête du vaudou, c'est chaque année au Bénin au mois de janvier. Cette année, les autorités ont organisé les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise.Un Grand reportage de Magali Lagrange qui s'entretient avec Patrick Adam. La cohabitation réussie des ours dans les AsturiesC'est l'histoire d' une renaissance, il y a 30 ans, l'animal était en danger critique d'extinction. Aujourd'hui au nord-est de l'Espagne, dans la cordillère Cantabrique, vivent environ 370 ours. La cohabitation de ces animaux sauvages et des êtres humains se développe donc depuis quelques années, faisant des Asturies un modèle à suivre, car ici à la différence de la France, l'ours n'est presque plus considéré comme une menace, mais plutôt comme une chance.Un Grand reportage de Diane Cambon qui s'entretient avec Patrick Adam.
Les « Vodun days » : deux jours de festivités dans la ville de Ouidah (à une quarantaine de kms à l'ouest de Cotonou). Objectif : attirer les touristes et déconstruire ces clichés négatifs qui collent au vaudou. Alors pour mieux comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmenons à la découverte de cette religion séculaire et des traditions qui l'accompagnent, parties intégrantes de l'identité béninoise. « Bénin : dans le berceau du vaudou », un Grand reportage de Magali Lagrange.
Ouidah, la ville historique à l'ouest de Cotonou, va abriter les 9 et 10 janvier 2023 les Voduns Days. A l'occasion de la fête du Vodoun célébrée chaque 10 janvier au Bénin. Cette année, la fête du Vodoun se réinvente à travers un nouveau rendez-vous autour des arts, de la culture et de la spiritualité Vodun. Eric Topona et ses invités en parlent sous l'Arbre à palabres.
#SessionLive au féminin pluriel avec deux artistes caribéennes avec la trinidadienne Queen Omega, véritable icône du reggae-dancehall et la prêtresse vaudou haïtienne Moonlight Benjamin. (Rediffusion) Notre 1ère invitée est Queen Omega, à l'occasion de la sortie de Freedom Legacy #trinidadytobago #dancehallQueen Omega, de son vrai nom Jeneile Osborne, est née à San Fernando, à Trinité et Tobago, une île des Caraïbes, au nord du Venezuela.Encouragée par sa mère, Queen a commencé dans des spectacles de talents dès l'âge de 9 ans en écrivant ses propres sons de Calypso, et en rappant sur des chaînes nationales de télévision.Quelques années plus tard, elle chante dans les chœurs pour un producteur local du nom de Kenny Phillips, ce qui lui permet d'accompagner plusieurs des meilleurs artistes de Soca de Trinidad, sur scène et en studio.Élevée dans une famille de mélomanes, musiciens, elle grandit en écoutant des artistes soul comme Aretha Franklin, Anita Baker et Whitney Houston, mais aussi du jazz et des musiques traditionnelles de son île natale. Des fondations qui ont une influence primordiale dans sa future carrière de chanteuse, même si en grandissant ses styles préférés deviennent le reggae et le dancehall.Après sa rencontre avec la religion Rastafari, et les enseignements de l'Empereur Haile Selassie I, son talent en tant qu'auteure de chansons s'oriente vers des thèmes plus réalistes sur le monde moderne et ses origines en tant que descendante africaine.Dans la fin des années 2000, lors d'un voyage en Jamaïque durant sa performance avec le groupe Solomon au Caribbean Music Expo festival, elle rencontre le producteur Mickey D. Ce dernier l'invitera à Londres, des années après, dans le but de faire des sessions studio et du live. De ce voyage, naîtra son premier album Queen Omega. Il sera suivi de plusieurs hits, et d'un autre album appelé Pure Love. Au début de l'année 2004, son album Away from Babylon, le troisième et le plus accompli des albums de Queen Omega, sort chez Jet Star. À ce moment-là, elle réside encore au sein de la famille Green House de Mickey D. Avec ses trois albums, et plusieurs très belles performances en live, Queen Omega ouvre la porte aux artistes féminines du roots reggae. Avec l'accompagnement musical de producteurs français très talentueux Bost & Bim & Special Delivery Music, la qualité de sa puissance vocale devient une évidence et surtout incontournable. Elle mélange à la fois le chant et le toast en style deejay. En 2023, Queen Omega revient avec un nouvel album Freedom Legacy. Titres interprétés au grand studio- Goodness Live RFI voir clip RFI Vidéos- Oneness (Feat. Julian Marley + Yaniss Odua), extrait de l'album Freedom Legacy- Lioness Live RFI voir clip RFI Vidéos.Line Up : Queen Omega, voix, Thomas Broussard, guitare, Sandra Oujagir, première choriste, Linda Rey, deuxième choriste & Thomas Join-Lambert, percussions.Son : Benoît Letirant, Jérémie Besset.► Album Freedom Legacy (Baco Music 2023).►Deezer Queen Omega : Freedom Legacy.Puis nous recevons l'artiste haïtienne Moonlight Benjamin pour la sortie de l'album Wayo #haïti #blues #vaudouFavorite de longue date de Martin Gore (Depeche Mode) et d'Iggy Pop, la prêtresse vodou haïtienne Moonlight Benjamin explore dans Wayo les racines du blues et du rock. Porté par un son plus profond et plus sombre et par la voix unique de Moonlight, influencée par Alabama Shakes, Oumou Sangaré, et Dr John, l'album Wayo est un cri primal, un mélange musical mystificateur et mystique, presque chamanique, une incantation libératoire entre guitares rageuses, voix puissante et tambours propulsifs.Le troisième album de Moonlight Benjamin, Wayo, est un « cri de douleur » envoûtant qui met en valeur sa voix tonitruante et ses thèmes lyriques sur la foi, l'énergie et notre connexion à la source. Les onze titres de la prêtresse du vodou d'Haïti immergent ses messages philosophiques dans un blues lourd et ravageur, des riffs assassins et des percussions qui claquent, mêlant des influences aussi lointaines que Dr John, Oumou Sangaré et Alabama Shakes. Après son exaltant premier album, Siltane, suivi en 2020 de l'explosif Simido, Moonlight Benjamin revient avec Wayo, un disque imprégné de blues et un véritable tourbillon aux accents rock. Aux côtés de son collaborateur de longue date Matthis Pascaud, Wayo marie la voix électrisante de Moonlight aux riffs de guitare saturés de Pascaud. Cette fois, le producteur et percussionniste Raphaël Chassin (connu pour son travail avec Joon Moon, Hugh Coltman, Vanessa Paradis et Salif Keita) apporte une touche nouvelle à la présence rythmique de l'album. Wayo se traduit en créole haïtien par « cri de douleur », tout comme le blues, né de la résilience face à l'adversité, les chansons de cet album sont puissantes, cathartiques et intenses. « Il faut demander de l'aide à un guide spirituel lorsque la vie se trouve dans une impasse et que l'on ne plus y faire face ». Son mélange musical, souvent comparé au travail des Alabama Shakes, The Black Keys ou Angélique Kidjo - lui vaut une reconnaissance internationale. En tournée mondiale, Moonlight a été récemment repérée par les fameux Tiny desk qui lui ont proposé d'interpréter le titre Wayo. Jusqu'à présent, la muse de Moonlight Benjamin fut sa terre natale, l'île d'Haïti dans les Caraïbes ; mais sur Wayo, la prêtresse du vodou change d'air : « Il y a toujours quelques chansons sur Haïti, bien sûr, mais l'écriture, l'histoire, le fil conducteur de cet album est plus universel. Il traite davantage du côté philosophique des choses... Notre ancrage à la terre, notre connexion à la source. » Née de parents vodou à Port-au-Prince en Haïti, Moonlight a passé son enfance dans un orphelinat catholique romain où elle a été adoptée par le révérend Doucet Alvarez après que sa propre mère soit morte en couches. Élevée au gospel, ce n'est qu'à la fin de son adolescence qu'elle commence à explorer ses racines vodou, avant de quitter Haïti en 2002 pour entamer une formation en jazz en France. C'est en 2017 que Moonlight rencontre le directeur artistique et guitariste, Matthis Pascaud, la collaboration d'où est né ce son unique et volcanique.Le style musical né de cette collaboration a beaucoup évolué au fil du temps. Siltane, composé en français et en créole, alternait la mise en place d'un groupe de rock classique avec des tambours traditionnels et des chants dépouillés d'inspiration vodou ; Simido a supprimé l'assortiment de styles, se concentrant sur la formule gagnante de la voix créole caractéristique de Moonlight sur un rock pur et dur. Avec Wayo, elle explore un son plus profond, en remontant aux racines du rock : le blues.Titres interprétés en studio- Bafon, Live RFI- Freedom Fire, extrait de l'album Wayo- Haut le haut, Live RFI.Line Up : Moonlight Benjamin, chant, Matthis Pascaud, guitare, Matthieu Vial Collet, guitare, Quentin Rochas, basse et Simon Lemonnier, batterie.Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor.► Album Wayo (Ma Case Prod 2023).- À lire sur RFI Musique - voir le clip Tiny Desk x Global Fest 2023 - Moonlight facebook.► Deezer Moonlight Benjamin : Wayo.
#SessionLive au féminin pluriel avec deux artistes caribéennes avec la trinidadienne Queen Omega, véritable icône du reggae-dancehall et la prêtresse vaudou haïtienne Moonlight Benjamin. (Rediffusion) Notre 1ère invitée est Queen Omega, à l'occasion de la sortie de Freedom Legacy #trinidadytobago #dancehallQueen Omega, de son vrai nom Jeneile Osborne, est née à San Fernando, à Trinité et Tobago, une île des Caraïbes, au nord du Venezuela.Encouragée par sa mère, Queen a commencé dans des spectacles de talents dès l'âge de 9 ans en écrivant ses propres sons de Calypso, et en rappant sur des chaînes nationales de télévision.Quelques années plus tard, elle chante dans les chœurs pour un producteur local du nom de Kenny Phillips, ce qui lui permet d'accompagner plusieurs des meilleurs artistes de Soca de Trinidad, sur scène et en studio.Élevée dans une famille de mélomanes, musiciens, elle grandit en écoutant des artistes soul comme Aretha Franklin, Anita Baker et Whitney Houston, mais aussi du jazz et des musiques traditionnelles de son île natale. Des fondations qui ont une influence primordiale dans sa future carrière de chanteuse, même si en grandissant ses styles préférés deviennent le reggae et le dancehall.Après sa rencontre avec la religion Rastafari, et les enseignements de l'Empereur Haile Selassie I, son talent en tant qu'auteure de chansons s'oriente vers des thèmes plus réalistes sur le monde moderne et ses origines en tant que descendante africaine.Dans la fin des années 2000, lors d'un voyage en Jamaïque durant sa performance avec le groupe Solomon au Caribbean Music Expo festival, elle rencontre le producteur Mickey D. Ce dernier l'invitera à Londres, des années après, dans le but de faire des sessions studio et du live. De ce voyage, naîtra son premier album Queen Omega. Il sera suivi de plusieurs hits, et d'un autre album appelé Pure Love. Au début de l'année 2004, son album Away from Babylon, le troisième et le plus accompli des albums de Queen Omega, sort chez Jet Star. À ce moment-là, elle réside encore au sein de la famille Green House de Mickey D. Avec ses trois albums, et plusieurs très belles performances en live, Queen Omega ouvre la porte aux artistes féminines du roots reggae. Avec l'accompagnement musical de producteurs français très talentueux Bost & Bim & Special Delivery Music, la qualité de sa puissance vocale devient une évidence et surtout incontournable. Elle mélange à la fois le chant et le toast en style deejay. En 2023, Queen Omega revient avec un nouvel album Freedom Legacy. Titres interprétés au grand studio- Goodness Live RFI voir clip RFI Vidéos- Oneness (Feat. Julian Marley + Yaniss Odua), extrait de l'album Freedom Legacy- Lioness Live RFI voir clip RFI Vidéos.Line Up : Queen Omega, voix, Thomas Broussard, guitare, Sandra Oujagir, première choriste, Linda Rey, deuxième choriste & Thomas Join-Lambert, percussions.Son : Benoît Letirant, Jérémie Besset.► Album Freedom Legacy (Baco Music 2023).►Deezer Queen Omega : Freedom Legacy.Puis nous recevons l'artiste haïtienne Moonlight Benjamin pour la sortie de l'album Wayo #haïti #blues #vaudouFavorite de longue date de Martin Gore (Depeche Mode) et d'Iggy Pop, la prêtresse vodou haïtienne Moonlight Benjamin explore dans Wayo les racines du blues et du rock. Porté par un son plus profond et plus sombre et par la voix unique de Moonlight, influencée par Alabama Shakes, Oumou Sangaré, et Dr John, l'album Wayo est un cri primal, un mélange musical mystificateur et mystique, presque chamanique, une incantation libératoire entre guitares rageuses, voix puissante et tambours propulsifs.Le troisième album de Moonlight Benjamin, Wayo, est un « cri de douleur » envoûtant qui met en valeur sa voix tonitruante et ses thèmes lyriques sur la foi, l'énergie et notre connexion à la source. Les onze titres de la prêtresse du vodou d'Haïti immergent ses messages philosophiques dans un blues lourd et ravageur, des riffs assassins et des percussions qui claquent, mêlant des influences aussi lointaines que Dr John, Oumou Sangaré et Alabama Shakes. Après son exaltant premier album, Siltane, suivi en 2020 de l'explosif Simido, Moonlight Benjamin revient avec Wayo, un disque imprégné de blues et un véritable tourbillon aux accents rock. Aux côtés de son collaborateur de longue date Matthis Pascaud, Wayo marie la voix électrisante de Moonlight aux riffs de guitare saturés de Pascaud. Cette fois, le producteur et percussionniste Raphaël Chassin (connu pour son travail avec Joon Moon, Hugh Coltman, Vanessa Paradis et Salif Keita) apporte une touche nouvelle à la présence rythmique de l'album. Wayo se traduit en créole haïtien par « cri de douleur », tout comme le blues, né de la résilience face à l'adversité, les chansons de cet album sont puissantes, cathartiques et intenses. « Il faut demander de l'aide à un guide spirituel lorsque la vie se trouve dans une impasse et que l'on ne plus y faire face ». Son mélange musical, souvent comparé au travail des Alabama Shakes, The Black Keys ou Angélique Kidjo - lui vaut une reconnaissance internationale. En tournée mondiale, Moonlight a été récemment repérée par les fameux Tiny desk qui lui ont proposé d'interpréter le titre Wayo. Jusqu'à présent, la muse de Moonlight Benjamin fut sa terre natale, l'île d'Haïti dans les Caraïbes ; mais sur Wayo, la prêtresse du vodou change d'air : « Il y a toujours quelques chansons sur Haïti, bien sûr, mais l'écriture, l'histoire, le fil conducteur de cet album est plus universel. Il traite davantage du côté philosophique des choses... Notre ancrage à la terre, notre connexion à la source. » Née de parents vodou à Port-au-Prince en Haïti, Moonlight a passé son enfance dans un orphelinat catholique romain où elle a été adoptée par le révérend Doucet Alvarez après que sa propre mère soit morte en couches. Élevée au gospel, ce n'est qu'à la fin de son adolescence qu'elle commence à explorer ses racines vodou, avant de quitter Haïti en 2002 pour entamer une formation en jazz en France. C'est en 2017 que Moonlight rencontre le directeur artistique et guitariste, Matthis Pascaud, la collaboration d'où est né ce son unique et volcanique.Le style musical né de cette collaboration a beaucoup évolué au fil du temps. Siltane, composé en français et en créole, alternait la mise en place d'un groupe de rock classique avec des tambours traditionnels et des chants dépouillés d'inspiration vodou ; Simido a supprimé l'assortiment de styles, se concentrant sur la formule gagnante de la voix créole caractéristique de Moonlight sur un rock pur et dur. Avec Wayo, elle explore un son plus profond, en remontant aux racines du rock : le blues.Titres interprétés en studio- Bafon, Live RFI- Freedom Fire, extrait de l'album Wayo- Haut le haut, Live RFI.Line Up : Moonlight Benjamin, chant, Matthis Pascaud, guitare, Matthieu Vial Collet, guitare, Quentin Rochas, basse et Simon Lemonnier, batterie.Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor.► Album Wayo (Ma Case Prod 2023).- À lire sur RFI Musique - voir le clip Tiny Desk x Global Fest 2023 - Moonlight facebook.► Deezer Moonlight Benjamin : Wayo.
durée : 00:11:54 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Dans cette "Edition spéciale" de novembre 1961, nous sommes témoins d'une expérience métaphysique et mystique, entre possession, transe et célébration. Le reporter Maurice Bitter décrit une cérémonie vaudou aux alentours de Port-au-Prince en Haïti.
Adam, le nom du premier homme sur la Terre selon la Bible. C'est ce nom, choisi par les policiers britanniques, qui depuis plus de vingt ans désigne ce petit garçon anonyme, sans bras, sans tête et sans jambes découvert à la fin de l'été 2001 dans le courant de la Tamise à Londres. Un enfant à la peau noire, assassiné. Peut-être sacrifié car c'est bien la piste de la sorcellerie, du vaudou, d'un crime magique qui va s'imposer. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 02 octobre 2023 avec Jean-Alphonse Richard.
durée : 01:31:45 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1989, Jean-Pierre Pagliano effectue un état des lieux du cinéma français d'animation avec Paul Grimault, Lionel Charpy, Jacques Colombat, Jean-François Laguionie, Bruce Krebs et Michel Roudevitch, du Centre de formation des Gobelins. Dans ce numéro des "Mardis du cinéma" consacré au cinéma d'animation français, diffusé pour la première fois en novembre 1989, Jean-Pierre Pagliano nous accompagne dans une visite guidée de cet art depuis son invention par Emile Reynaud, concepteur du Praxinoscope et du Théâtre optique. Il sera suivi par Emile Cohl et l'animation d'objets, jusqu'à la jeune génération de cinéastes. On y entend toute la passion et la créativité des cinéastes, la diversité des techniques employées mais aussi une réalité économique qui freine son évolution. L'essentiel des dessins animés dans les années 80 étant diffusés sur le petit écran, à destination des enfants. Le cinéma d'animation allie la diversité des techniques à une réalité économique difficile Paul Grimault qui a connu d'immenses difficultés de budget pour réaliser son film Le Roi et l'Oiseau se désole de ce manque de confiance des producteurs et de moyens financiers trop restreints, ce que son assistant Lionel Charpy confirme : "tous les longs-métrages sur lesquels j'ai pu travailler ont toujours été des aventures héroïques." Jacques Colombat réalisateur d'un film avec des papiers découpés, qui a fait ses débuts auprès de Paul Grimault, essaie de financer son premier long-métrage et pour cela tourne en partie dans un studio chinois. "Réaliser un film d'animation est toujours une aventure héroïque" Bruce Krebs après avoir réalisé des animations à partir de marionnettes, de pâte à modeler ou de papiers découpés, trouve désormais beaucoup de souplesse dans les images de synthèse et d'animation des ordinateurs. Avec des extraits de bande-son des films Le Roi et l'Oiseau de Paul Grimault Gwen de Jean-François Laguionie, La Rage du désert de Jacques-Rémy Girerd, Déchirure Vaudou de Bruce Krebs, Tintin et le Temple du soleil de Raymond Leblanc. Par Jean-Pierre et Paule Pagliano Avec Paul Grimault, Jacques Colombat, Bruce Krebs, Jean-François Laguionie, Jacques-Rémy Girerd, Michel Roudévitch, Lionel Charpy et Benoît Razi Réalisation : Josette Colin Mardis du cinéma - Le cinéma français d'animation (1ère diffusion : 14/11/1989) Edition web : Véronique Vecten, Documentation de Radio France Archive Ina-Radio France Retrouvez l'ensemble du programme d'archives "Le cinéma d'animation, de l'ombre à la lumière" proposé par Mathias Le Gargasson.
#SessionLive au féminin pluriel avec deux artistes caribéennes avec la trinidadienne Queen Omega, véritable icône du reggae-dancehall et la prêtresse vaudou haïtienne Moonlight Benjamin. Notre 1ère invitée est Queen Omega, à l'occasion de la sortie de Freedom Legacy #trinidadytobago #dancehallQueen Omega, de son vrai nom Jeneile Osborne, est née à San Fernando, à Trinité et Tobago, une île des Caraïbes, au nord du Venezuela.Encouragée par sa mère, Queen a commencé dans des spectacles de talents dès l'âge de 9 ans en écrivant ses propres sons de Calypso, et en rappant sur des chaînes nationales de télévision.Quelques années plus tard, elle chante dans les chœurs pour un producteur local du nom de Kenny Phillips, ce qui lui permet d'accompagner plusieurs des meilleurs artistes de Soca de Trinidad, sur scène et en studio.Élevée dans une famille de mélomanes, musiciens, elle grandit en écoutant des artistes soul comme Aretha Franklin, Anita Baker et Whitney Houston, mais aussi du jazz et des musiques traditionnelles de son île natale. Des fondations qui ont une influence primordiale dans sa future carrière de chanteuse, même si en grandissant ses styles préférés deviennent le reggae et le dancehall.Après sa rencontre avec la religion Rastafari, et les enseignements de l'Empereur Haile Selassie I, son talent en tant qu'auteure de chansons s'oriente vers des thèmes plus réalistes sur le monde moderne et ses origines en tant que descendante africaine. Dans la fin des années 2000, lors d'un voyage en Jamaïque durant sa performance avec le groupe Solomon au Caribbean Music Expo festival, elle rencontre le producteur Mickey D. Ce dernier l'invitera à Londres, des années après, dans le but de faire des sessions studio et du live. De ce voyage, naîtra son premier album Queen Omega. Il sera suivi de plusieurs hits, et d'un autre album appelé Pure Love. Au début de l'année 2004, son album Away from Babylon, le troisième et le plus accompli des albums de Queen Omega, sort chez Jet Star. À ce moment-là, elle réside encore au sein de la famille Green House de Mickey D. Avec ses trois albums, et plusieurs très belles performances en live, Queen Omega ouvre la porte aux artistes féminines du roots reggae. Avec l'accompagnement musical de producteurs français très talentueux Bost & Bim & Special Delivery Music, la qualité de sa puissance vocale devient une évidence et surtout incontournable. Elle mélange à la fois le chant et le toast en style deejay. En 2023, Queen Omega revient avec un nouvel album Freedom Legacy. Titres interprétés au grand studio- Goodness Live RFI voir clip RFI Vidéos- Oneness (Feat. Julian Marley + Yaniss Odua), extrait de l'album Freedom Legacy- Lioness Live RFI voir clip RFI Vidéos.Line Up : Queen Omega, voix, Thomas Broussard, guitare, Sandra Oujagir, première choriste, Linda Rey, deuxième choriste & Thomas Join-Lambert, percussions.Son : Benoît Letirant, Jérémie Besset.► Album Freedom Legacy (Baco Music 2023).►Deezer Queen Omega : Freedom Legacy.Puis nous recevons l'artiste haïtienne Moonlight Benjamin pour la sortie de l'album Wayo #haïti #blues #vaudouFavorite de longue date de Martin Gore (Depeche Mode) et d'Iggy Pop, la prêtresse vodou haïtienne Moonlight Benjamin explore dans Wayo les racines du blues et du rock. Porté par un son plus profond et plus sombre et par la voix unique de Moonlight, influencée par Alabama Shakes, Oumou Sangaré, et Dr John, l'album Wayo est un cri primal, un mélange musical mystificateur et mystique, presque chamanique, une incantation libératoire entre guitares rageuses, voix puissante et tambours propulsifs.Le troisième album de Moonlight Benjamin, Wayo, est un « cri de douleur » envoûtant qui met en valeur sa voix tonitruante et ses thèmes lyriques sur la foi, l'énergie et notre connexion à la source. Les onze titres de la prêtresse du vodou d'Haïti immergent ses messages philosophiques dans un blues lourd et ravageur, des riffs assassins et des percussions qui claquent, mêlant des influences aussi lointaines que Dr John, Oumou Sangaré et Alabama Shakes. Après son exaltant premier album, Siltane, suivi en 2020 de l'explosif Simido, Moonlight Benjamin revient avec Wayo, un disque imprégné de blues et un véritable tourbillon aux accents rock. Aux côtés de son collaborateur de longue date Matthis Pascaud, Wayo marie la voix électrisante de Moonlight aux riffs de guitare saturés de Pascaud. Cette fois, le producteur et percussionniste Raphaël Chassin (connu pour son travail avec Joon Moon, Hugh Coltman, Vanessa Paradis et Salif Keita) apporte une touche nouvelle à la présence rythmique de l'album. Wayo se traduit en créole haïtien par « cri de douleur », tout comme le blues, né de la résilience face à l'adversité, les chansons de cet album sont puissantes, cathartiques et intenses. « Il faut demander de l'aide à un guide spirituel lorsque la vie se trouve dans une impasse et que l'on ne plus y faire face ». Son mélange musical, souvent comparé au travail des Alabama Shakes, The Black Keys ou Angélique Kidjo - lui vaut une reconnaissance internationale. En tournée mondiale, Moonlight a été récemment repérée par les fameux Tiny desk qui lui ont proposé d'interpréter le titre Wayo. Jusqu'à présent, la muse de Moonlight Benjamin fut sa terre natale, l'île d'Haïti dans les Caraïbes ; mais sur Wayo, la prêtresse du vodou change d'air : « Il y a toujours quelques chansons sur Haïti, bien sûr, mais l'écriture, l'histoire, le fil conducteur de cet album est plus universel. Il traite davantage du côté philosophique des choses... Notre ancrage à la terre, notre connexion à la source. » Née de parents vodou à Port-au-Prince en Haïti, Moonlight a passé son enfance dans un orphelinat catholique romain où elle a été adoptée par le révérend Doucet Alvarez après que sa propre mère soit morte en couches. Élevée au gospel, ce n'est qu'à la fin de son adolescence qu'elle commence à explorer ses racines vodou, avant de quitter Haïti en 2002 pour entamer une formation en jazz en France. C'est en 2017 que Moonlight rencontre le directeur artistique et guitariste, Matthis Pascaud, la collaboration d'où est né ce son unique et volcanique.Le style musical né de cette collaboration a beaucoup évolué au fil du temps. Siltane, composé en français et en créole, alternait la mise en place d'un groupe de rock classique avec des tambours traditionnels et des chants dépouillés d'inspiration vodou ; Simido a supprimé l'assortiment de styles, se concentrant sur la formule gagnante de la voix créole caractéristique de Moonlight sur un rock pur et dur. Avec Wayo, elle explore un son plus profond, en remontant aux racines du rock : le blues.Titres interprétés en studio- Bafon, Live RFI- Freedom Fire, extrait de l'album Wayo- Haut le haut, Live RFI.Line Up : Moonlight Benjamin, chant, Matthis Pascaud, guitare, Matthieu Vial Collet, guitare, Quentin Rochas, basse et Simon Lemonnier, batterie.Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor.► Album Wayo (Ma Case Prod 2023).- À lire sur RFI Musique - voir le clip Tiny Desk x Global Fest 2023 - Moonlight facebook.► Deezer Moonlight Benjamin : Wayo.
durée : 01:31:45 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1989, Jean-Pierre Pagliano fait un état des lieux du cinéma français d'animation avec Paul Grimault, Lionel Charpy, Jacques Colombat, Jean-François Laguionie, Bruce Krebs et Michel Roudevitch, du Centre de formation des Gobelins. Dans ce numéro des "Mardis du cinéma" consacré au cinéma d'animation français, diffusé pour la première fois le 14 novembre 1989, Jean-Pierre Pagliano accompagne les auditeurs et auditrices dans une visite guidée de cet écosystème depuis son invention par Emile Reynaud, concepteur du Praxinoscope et du Théâtre optique, Emile Cohl et l'animation d'objets, jusqu'à la jeune génération de cinéastes. On y entend toute la passion et la créativité des cinéastes, la diversité des techniques employées mais aussi une réalité économique qui freine son évolution. L'essentiel des dessins animés dans les années 80 étant diffusés sur le petit écran, à destination des enfants. Paul Grimault qui a connu d'immenses difficultés de budget pour réaliser son film Le Roi et l'Oiseau se désole de ce manque de confiance des producteurs et de moyens financiers trop restreints, ce que son assistant Lionel Charpy confirme : "tous les longs-métrages sur lesquels j'ai pu travailler ont toujours été des aventures héroïques." Jacques Colombat réalisateur d'un film avec des papiers découpés, qui a fait ses débuts auprès de Paul Grimault, essaie de financer son premier long-métrage et pour cela tourne en partie dans un studio chinois. Bruce Krebs après avoir réalisé des animations à partir de marionnettes, de pâte à modeler ou de papiers découpés, trouve désormais beaucoup de souplesse dans les images de synthèse et d'animation des ordinateurs. Avec des extraits de bande-son des films Le Roi et l'Oiseau de Paul Grimault Gwen de Jean-François Laguionie, La Rage du désert de Jacques-Rémy Girerd, Déchirure Vaudou de Bruce Krebs, Tintin et le Temple du soleil de Raymond Leblanc. Par Jean-Pierre et Paule Pagliano Avec Paul Grimault, Jacques Colombat, Bruce Krebs, Jean-François Laguionie, Jacques-Rémy Girerd, Michel Roudévitch, Lionel Charpy et Benoît Razi Réalisation : Josette Colin Mardis du cinéma - Le cinéma français d'animation (1ère diffusion : 14/11/1989) Indexation web : Véronique Vecten, Documentation Sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
durée : 01:08:27 - Live à Fip - Avant leur concert anniversaire à La Cigale le 14 février, Peter Solo et son combo afro funk sont nos invités pour une session live au groove forcément détonant.
durée : 00:58:19 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Aujourd'hui direction Haïti, où le vaudou occupe une place centrale dans l'histoire et la mémoire de l'île. - invités : Jean-Marie Théodat Géographe; Dimitri Bechacq Anthropologue et chargé de recherche au CNRS, membre du LC2S (Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales); Karine Dellière Réalisatrice et conseillère du roi Toygbe dans le sud du Bénin
durée : 00:14:55 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Noël vaudou en Haïti, avec Pierre Mabille, des tambouriers et des chanteurs haïtiens. Cet enregistrement date du 21 décembre 1947. Il nous propose un Noël de chaleur, de chants, de soleil et de vaudou, Pierre Mabille explique les cultes vaudous, les cérémonies et le rôle du prêtre sorcier.
C'était il y a un an quasiment jour pour jour. Le Bénin se voyait restituer par la France les 26 œuvres des trésors royaux d'Abomey. Les autorités béninoises espèrent que d'autres œuvres leur seront rendues dans les prochaines années. Mais avant cela, elles travaillent, pour des expositions temporaires, sur le prêt de certaines pièces de renom comme la célèbre statue du dieu Gou. Alain Godonou est le directeur du programme Musées à l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme au Bénin. Les œuvres des trésors royaux d'Abomey vous ont donc été restituées il y a un an. Elles ont été exposées au palais de la présidence pendant plusieurs mois. Comment ont-elles été accueillies par le public ? Alain Godonou : Disons que c'est un accueil au-delà de nos espérances. Vous avons eu une exposition en deux temps : une première saison de février à mai, à peu près 40 jours d'exposition, et nous avons eu à peu près 190 000 visiteurs, avec une moyenne journalière de quasiment 4 500 à 5 000 visiteurs. Puis, sur la demande du public, nous avons rouvert l'exposition du 16 juillet à la fin du mois d'août et nous avons eu à peu près 34 000 visiteurs. Donc, cela a été un succès énorme, populaire, qui nous a surpris. Que vont devenir les œuvres maintenant ? Vont-elles être exposées à Ouidah, comme cela avait été annoncé dans un premier temps ? Nous sommes en train d'y réfléchir et nous nous posons la question : est-ce que cela vaut véritablement la peine de les exposer de nouveau à Ouidah, vu qu'il y a eu largement le temps, vu les statistiques que nous avons, de les visiter, ou bien faut-il les soigner, les traiter et attendre tout simplement de les exposer de façon définitive dans l'écrin naturel d'Abomey ? Vous le disiez, ces œuvres doivent à terme être exposées à Abomey, au musée de l'Épopée des amazones et des rois du Dahomey. Où en est la construction de ce musée ? Les travaux avancent normalement ? Oui, la construction du musée avance. Nous avons décidé de mettre ce musée, cet espace muséal, à l'intérieur du site classé des palais royaux d'Abomey, qui est un site classé patrimoine mondial de l'Unesco. Et pour ce fait, il faut des discussions techniques professionnelles, mais qui tiennent compte aussi de ce qu'on appelle la V.U.E., la valeur universelle exceptionnelle, de ce site-là. Nous avons eu ce dialogue avec l'Unesco, qui est terminé maintenant. Donc, les études finales sont en cours d'achèvement et l'entreprise, qui doit conduire à terme les travaux, sera choisie incessamment. Et l'ouverture de ce musée est prévue pour la rentrée 2024. Est-ce que le succès populaire de l'exposition de ces 26 œuvres vous a poussé à formuler de nouvelles demandes de restitution à la France ? Quand le président Patrice Talon était en France à l'Élysée pour acter le retour de ces 26 trésors, il y a eu un rappel des œuvres que nous souhaitions recevoir. Cette demande est toujours sur la table. Maintenant, c'est l'affaire des politiques. Nous savons comment cela se passe en France. Nous savons que le président Emmanuel Macron a lancé l'étude d'une loi qui facilite les dispositions réglementaires, qui facilite la restitution. Probablement que cela mettra du temps. Maintenant, nous, nous sommes sur un plan plus technique. Nous sommes dans un dispositif de coopération. Nous sommes pour la circulation des œuvres et nous sommes en discussion avec les collègues français, peut-être pas pour la restitution, qui est un dossier politique et parfois législatif, mais pour le partage des collections qui existent. Donc, nous attendons des musées en France et des professionnels, des conservateurs en France, que nous puissions discuter, pour que les œuvres qu'ils ont et qui nous intéressent ici dans nos expositions puissent circuler dans ce sens-là, que nous puissions les accueillir et les présenter. Quelles sont les pièces en particulier qui vous intéresseraient à court ou moyen terme ? Bien sûr. Vous savez qu'il y a une pièce qui était dans notre demande depuis longtemps, le dieu Gou par exemple. À partir du moment où nous mettons en place le musée international du Vaudou, toutes les œuvres qui pourraient relever de cette problématique patrimoniale, le vaudou qui a une identité au Bénin, il est normal que nous puissions penser à les accueillir. Il n'y a pas que le dieu Gou, il y a tout le mobilier Ifa, la divination attachée au fameux devin du royaume d'Abomey, Gèdègbé, qui sont sur la table suite à notre demande pour restitution ou circulation. Je vous ai cité les plus emblématiques. Mais il y en a d'autres qui trouvent leur place dans les expositions que nous voulons faire ici. À quelle échéance ces œuvres pourraient-elles vous être prêtées ? Il y a un travail entre les institutions dont la responsabilité, la mission est de s'occuper de ces collections-là et nous, nous commençons la discussion avec la partie française. Nous organisons notre discussion d'ailleurs à travers l'appui d'Expertise France et des professionnels français du ministère de la Culture sur ces questions-là. Pour vous donner une date, une échéance, à la rentrée 2024 à partir de septembre, nous devrions avoir de nouveau de très grandes expositions au Bénin qui incluraient peut-être, si nous arrivons à bon port, ce que nous souhaitons, ces objets-là.
Muddy Waters, Otis Taylor, Captain Beefheart, John Lee Hooker, Eric Clapton, Lightnin Hopkins, Caroline Chocolate Drop, Brian Setzer Band....