BAnQ vous offre l'opportunité d'écouter en différée des conférences et tables rondes animées par des chercheurs et des spécialistes autour de divers enjeux de société, touchant des problématiques actuelles, étayant des pistes de réflexion relatives à différentes questions d'ordre économique, politiq…
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Série Mon cœur est Montréal À l’occasion de l’année Impressions Montréal, BAnQ vous propose une toute nouvelle série où des artistes, des bâtisseurs et des penseurs de divers milieux présentent leur vision de Montréal. Quels sont les rôles, les défis et les enjeux de la métropole? Quelles orientations politiques, économiques, sociales et culturelles lui permettraient de s’inscrire parmi les villes modernes, écologiques, équitables, prospères et innovatrices du XXIe siècle? S’engager à Montréal L’engagement à Montréal se vit de multiples façons. La métropole peut compter sur de valeureuses personnes et d’essentiels organismes qui forment un fil conducteur entre les communautés, allant à la rencontre des gens parfois oubliés, parfois en détresse. Découvrez le parcours de nos invités, deux amoureux de leur ville qui, par leur engagement, font vivre Montréal à leur façon. Par Dan Bigras En parallèle à une longue carrière de musicien et de comédien, Dan Bigras exerce plusieurs formes d’engagement auprès de différents groupes à Montréal et ailleurs. De 2006 à 2010, en collaboration avec la Fondation du Dr Julien, il enseigne les arts martiaux à des enfants en difficulté. Mais il est aussi l’ami et le confident des jeunes, et l’âme du Refuge. Depuis 20 ans, Dan Bigras en est le porte-parole et organise chaque année le célèbre Show du Refuge qui amasse des fonds pour venir en aide aux 17-24 ans. Et c’est justement en tant qu’allié des jeunes qu’il participe à Gang de rue, une série documentaire diffusée à Télé-Québec, qui permet à cinq jeunes de bâtir des projets de A à Z pour changer le monde, un geste utile à la fois, pour eux-mêmes et pour la communauté. Cathy Wong Diplômée en droit, Cathy Wong est agente de développement jeunesse pour les YMCA du Québec. Féministe, elle est devenue la plus jeune présidente du Conseil des Montréalaises depuis sa création et s’intéresse surtout aux questions en lien avec les femmes issues de l’immigration, leur accès aux services, ainsi que leur place dans les instances dirigeantes. Amoureuse de Montréal et passionnée par l’engagement social, elle a présidé le Forum jeunesse de l’île de Montréal et le Jeune Conseil de Montréal. À l’automne 2016, elle est devenue chroniqueuse pour le quotidien Le Devoir. En 2011, elle fut l’une des concurrentes de l’émission télévisée La course Évasion autour du monde. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde
Série Mon cœur est Montréal À l’occasion de l’année Impressions Montréal, BAnQ vous propose une toute nouvelle série où des artistes, des bâtisseurs et des penseurs de divers milieux présentent leur vision de Montréal. Quels sont les rôles, les défis et les enjeux de la métropole? Quelles orientations politiques, économiques, sociales et culturelles lui permettraient de s’inscrire parmi les villes modernes, écologiques, équitables, prospères et innovatrices du XXIe siècle? Montréal, plaque tournante culturelle Nos invités partageront les enjeux et les défis que rencontre Montréal en s’établissant comme laboratoire de nouvelles pratiques artistiques. Ils mettront également en lumière les ponts que la ville crée avec les autres métropoles culturelles du monde afin d’organiser des événements d’envergure internationale et de promouvoir les artistes québécois à l’étranger. Par Philippe Demers Philippe Demers est un entrepreneur de 29 ans qui se consacre au développement économique par l’intermédiaire de l’art et de la culture. En 2009, il cofonde MASSIVart, une agence montréalaise qui utilise l’art pour redéfinir l’interaction entre une marque, une entreprise ou un groupe et son public par la création d’événements ou l’intégration d’œuvres innovantes. Philippe Demers est également à l’origine du festival Chromatic, une expérience artistique immersive qui, à ce jour, a rassemblé plus de 500 artistes et 50 000 personnes à Montréal, à Paris et à Toronto. Alain Mongeau Docteur en communication, Alain Mongeau a fondé MUTEK en 2000. Il demeure le directeur général et artistique de cet organisme montréalais se consacrant à l’exploration et à la promotion de la créativité numérique et des musiques électroniques. Sa principale plateforme, le festival annuel montréalais MUTEK, est devenu un point de référence essentiel pour les artistes et les professionnels du monde entier. MUTEK organise également des activités partout dans le monde, dont des événements annuels à Mexico, Barcelone et Bogota. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde
Série Mon cœur est Montréal À l’occasion de l’année Impressions Montréal, BAnQ vous propose une toute nouvelle série où des artistes, des bâtisseurs et des penseurs de divers milieux présentent leur vision de Montréal. Quels sont les rôles, les défis et les enjeux de la métropole? Quelles orientations politiques, économiques, sociales et culturelles lui permettraient de s’inscrire parmi les villes modernes, écologiques, équitables, prospères et innovatrices du XXIe siècle? Montréal, un patrimoine communautaire à préserver Au-delà des briques, l’immobilier permet la création de communautés durables et inclusives qui misent sur les modèles traditionnels de développement tout en innovant afin de rendre la ville à ses habitants. Le Salon 1861, archétype de cette innovation sociale, permet un échange unique d’idées et de ressources entre la communauté, les entreprises et les institutions. Nos invités présenteront cet espace tout en traçant un portrait d’avenir pour Montréal comme ville d’avant-garde. Par Dinu Bumbaru Formé en architecture et en conservation architecturale à Montréal, à Rome et en Angleterre, Dinu Bumbaru, C.M., est directeur des politiques à Héritage Montréal, où il travaille depuis 1982. Son champ d’action couvre les scènes métropolitaine, nationale et internationale. Son engagement lui a valu plusieurs distinctions, dont l’Ordre du Canada (2008), le prix Gérard-Morisset (2012) et le Prix du Mont-Royal (2016). Natalie Voland Depuis 20 ans, Natalie Voland transcende l’immobilier traditionnel pour mettre en valeur l’innovation sociale. Ses projets sont des outils de revitalisation durable et de développement urbain visant la croissance économique, la création d’emplois et l’engagement citoyen. Présidente de Gestion immobilière Quo Vadis, chef québécoise de la certification d’innovation sociale Benefit Corporation et membre des conseils d’administration de l’École de technologie supérieure et du Quartier de l’innovation, Natalie Voland travaille avec des partenaires stratégiques pour le développement de Montréal tout en gérant un portefeuille de 1,5 million de pi2. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde
Série Mon cœur est Montréal À l’occasion de l’année Impressions Montréal, BAnQ vous propose une toute nouvelle série où des artistes, des bâtisseurs et des penseurs de divers milieux présentent leur vision de Montréal. Quels sont les rôles, les défis et les enjeux de la métropole? Quelles orientations politiques, économiques, sociales et culturelles lui permettraient de s’inscrire parmi les villes modernes, écologiques, équitables, prospères et innovatrices du XXIe siècle? Le maire et Montréal Le maire de Montréal présentera sa vision d’avenir pour la ville et ses citoyens dans le cadre des célébrations du 375e anniversaire de la métropole. Une période d’échanges avec le public suivra la conférence. Par Denis Coderre Élu maire de Montréal le 3 novembre 2013, Denis Coderre assume de plus les responsabilités propres au développement économique, aux relations internationales, au Mont-Royal, ainsi qu’aux festivités du 375e anniversaire de Montréal au sein du comité exécutif. Il a joué un rôle déterminant dans plusieurs dossiers importants pour Montréal, dont l’établissement du siège social de l’Agence mondiale antidopage à Montréal. Animation : Julie Caron-Malenfant, directrice générale adjointe de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde
À quelques semaines du 37e Festival International de Jazz de Montréal, un de ses grands manitous livre ses réflexions sur les passions qui l’animent : le jazz, la musique populaire et sa diffusion auprès d’un public de plus en plus connaisseur. Avec André Ménard, directeur artistique et cofondateur du Festival International de Jazz de Montréal Animation : Claude Deschênes, journaliste culturel Consultez les archives du Festival de jazz sur le site de BAnQ : http://www.banq.qc.ca/collections/collection_numerique/fijm/index.html?language_id=3
Présentée à l’occasion du retour de l’œuvre d’art public Poème d’un jour sur le parvis de la Grande Bibliothèque, cette conférence vise à sensibiliser la population aux enjeux de l’itinérance. Par Guy Thibault, camelot à l'Itinéraire, Jean-François Morin-Roberge, agent de soutien communautaire à L’Itinéraire, Pierre Gaudreau, coordonnateur au Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM), et Maxime Goulet-Langlois, chargé en recherche et transfert chez Exeko En collaboration avec le Groupe L’Itinéraire, Exeko et le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM)
Série Cultures et savoirs BAnQ s’est associée à l’Institut du Nouveau Monde pour présenter une série de huit conférences dont les thèmes s’inscrivent dans la démarche de l’Agenda 21 de la culture du Québec, qui a comme objectif de donner l’impulsion à une vision renouvelée du développement de la culture. Des artistes, intellectuels, penseurs et chercheurs présentent leur point de vue sur la culture et les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable. Architecture et paysage Construire est l’un des actes les plus importants accomplis par une société parce qu’il marque une empreinte définitive sur le territoire. Depuis sa fondation en 1988, l’Atelier Pierre Thibault place en interaction constante l’être humain et le territoire à habiter, qu’il soit naturel ou urbain, au moyen du projet d’architecture. Pierre Thibault introduit dans le processus de conception le pouvoir exceptionnel de la transformation des saisons au Québec. Cette approche le guide vers la création de projets uniques, respectueux de l’environnement et inscrits avec délicatesse dans les paysages avec lesquels ils font corps, conçus chaque fois sur mesure pour faire écho à ces paysages. Cet architecte de renom nous entretiendra du dialogue entre les lieux ainsi créés et leur environnement. Par Pierre Thibault Pierre Thibault est architecte. Sa démarche toute personnelle se concrétise dans des réalisations architecturales d’envergure au sein de l’Atelier Pierre Thibault. On lui doit notamment le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, la villa du Lac du Castor et l’abbaye Val Notre-Dame. Éternel voyageur, admirateur de l’immense pouvoir de transformation des saisons au Québec, amoureux de la contemplation comme façon de ralentir le temps, Pierre Thibault consacre aussi une grande partie de sa pratique à la réalisation d’installations architecturales éphémères, inscrites tout en délicatesse dans les paysages avec lesquels elles font corps. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde et Culture Montréal
Série Cultures et savoirs BAnQ s’est associée à l’Institut du Nouveau Monde pour présenter une série de huit conférences dont les thèmes s’inscrivent dans la démarche de l’Agenda 21 de la culture du Québec, qui a comme objectif de donner l’impulsion à une vision renouvelée du développement de la culture. Des artistes, intellectuels, penseurs et chercheurs présentent leur point de vue sur la culture et les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable. Leçons de crises La paix et la sécurité, la démocratie et la justice sociale sont essentielles au développement durable, comme l’indique l’Agenda 21 adopté au Sommet de Rio en 1992. Les conflits et les guerres détruisent les ressources nécessaires au développement et portent préjudice à l’environnement. À la suite de ses observations sur le terrain, la Dre Joanne Liu témoignera des effets des conflits armés et des catastrophes naturelles sur les populations ainsi que du rôle des pays occidentaux, dont le Canada, dans ces circonstances. Elle évoquera les motifs de son engagement, qui perdure même après une vingtaine d’expéditions sur quatre continents. Par Joanne Liu Née à Québec de parents d’origine chinoise, Joanne Liu est présidente internationale de Médecins sans frontières (MSF) depuis le 1er octobre 2013. Au cours des 20 dernières années, la Dre Liu a participé à une vingtaine d'expéditions sur quatre continents et a contribué à la création du programme de télémédecine de MSF. La Dre Liu a étudié la médecine à l’Université McGill et à la New York University. Avant d’occuper ses nouvelles fonctions à Genève, elle était urgentiste pédiatrique au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine de Montréal. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde et Culture Montréal
Diagnostiqué « autiste savant de haut niveau », Daniel Tammet nous entretient de son parcours. Il parle de son amour des mathématiques, de son habileté à « voir » les chiffres et de son aisance à maîtriser les langues, mais aussi des défis qu’il lui reste à relever. Il est notamment l'auteur d'une autobiographie intitulée Je suis né un jour bleu. Avec Daniel Tammet, écrivain et polyglotte Animation : Nicolas Langelier, journaliste, auteur, chroniqueur et éditeur Dans le cadre du Festival Metropolis bleu 2016
Série Cultures et savoirs BAnQ s’est associée à l’Institut du Nouveau Monde pour présenter une série de huit conférences dont les thèmes s’inscrivent dans la démarche de l’Agenda 21 de la culture du Québec, qui a comme objectif de donner l’impulsion à une vision renouvelée du développement de la culture. Des artistes, intellectuels, penseurs et chercheurs présentent leur point de vue sur la culture et les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable. L'équilibre entre l'économie, la culture et la société Une société saine assure un équilibre entre l’économie, la société et la culture, tout en protégeant l’environnement. La plupart des sociétés échouent à cette tâche. Le Québec fait mieux que d'autres, mais n’est pas à l’abri des forces globales. Comment faire mieux? Par Henry Mintzberg Henry Mintzberg est l’un des experts en gestion les plus réputés au monde. Titulaire de la chaire Cleghorn à la Faculté Désautels de l’Université McGill de Montréal, ingénieur de formation, il a mené des recherches et signé des ouvrages qui ont bouleversé les croyances dans l’univers de la gestion où, selon lui, l’obsession des chiffres nuit aux organisations. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde et Culture Montréal
Série Cultures et savoirs BAnQ s’est associée à l’Institut du Nouveau Monde pour présenter une série de huit conférences dont les thèmes s’inscrivent dans la démarche de l’Agenda 21 de la culture du Québec, qui a comme objectif de donner l’impulsion à une vision renouvelée du développement de la culture. Des artistes, intellectuels, penseurs et chercheurs présentent leur point de vue sur la culture et les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable. Innu Meshkenu : une marche au cœur de la culture autochtone Le chirurgien Stanley Vollant a grandi aux abords du fleuve Saint-Laurent, sur la Côte-Nord, à Pessamit. La promotion de la réussite scolaire et de saines habitudes de vie au sein des Premières Nations constitue le principal objectif du projet Innu Meshkenu, qu’il pilote. Il souhaite ainsi inspirer les jeunes autochtones et les rendre fiers de leur identité culturelle. Également voué à la transmission des savoirs traditionnels et de l’approche holistique en santé, son projet favorise une meilleure compréhension mutuelle des cultures autochtones et allochtones. Le Dr Vollant partagera ses réflexions sur les objectifs de ce projet et les aspects de valorisation, de transmission et d’échanges culturels. Par Stanley Vollant Premier chirurgien autochtone du Québec, le Dr Stanley Vollant a une feuille de route fort éloquente en matière d’engagement social et professionnel. Parmi ses contributions reconnues, mentionnons un mandat à la présidence de l’Association médicale du Québec et un siège au conseil exécutif de l’Association médicale canadienne. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde et Culture Montréal
Série Cultures et savoirs BAnQ s’est associée à l’Institut du Nouveau Monde pour présenter une série de huit conférences dont les thèmes s’inscrivent dans la démarche de l’Agenda 21 de la culture du Québec, qui a comme objectif de donner l’impulsion à une vision renouvelée du développement de la culture. Des artistes, intellectuels, penseurs et chercheurs présentent leur point de vue sur la culture et les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable. L’expression citoyenne au cœur des territoires Le développement des territoires nécessite des milieux de vie où les initiatives répondent aux aspirations collectives. Les entreprises d’économie sociale du secteur culturel permettent à tous les citoyens de participer au déploiement d’une culture locale qui met en valeur l’expression et l’initiative citoyennes. Elles constituent ainsi des lieux où les gens peuvent se rencontrer, se découvrir, se forger une identité et ouvrir leurs horizons. Par Jean-Martin Aussant Jean-Martin Aussant est directeur général du Chantier de l’économie sociale, une organisation non partisane qui a pour mission de promouvoir l’économie sociale comme partie intégrante de l’économie plurielle du Québec. Auparavant, il a fait carrière ici et en Europe en finance internationale. Il a été impliqué en politique active de 2008 à 2012 comme député à l’Assemblée nationale, puis de 2011 à 2013 comme chef-fondateur du parti Option nationale. Animation : Annick Poitras, directrice de L’état du Québec En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde et Culture Montréal
Série Cultures et savoirs BAnQ s’est associée à l’Institut du Nouveau Monde pour présenter une série de huit conférences dont les thèmes s’inscrivent dans la démarche de l’Agenda 21 de la culture du Québec, qui a comme objectif de donner l’impulsion à une vision renouvelée du développement de la culture. Des artistes, intellectuels, penseurs et chercheurs présentent leur point de vue sur la culture et les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable. Un mandat national à l’échelle citoyenne Voici une lecture critique, prospective et optimiste du mouvement de l’Agenda 21 de la culture, lecture liée au rôle et aux orientations du Conseil des arts. Quelles sont les mesures d’impact du financement des arts, les alliances possibles et de nouvelles voies pour une valorisation quotidienne des arts? Par Simon Brault Directeur et chef de la direction du Conseil des arts du Canada depuis juin 2014, Simon Brault est actif au sein du milieu culturel depuis plus de 30 ans. Il fut directeur général de l’École nationale de théâtre du Canada. Instigateur des Journées de la culture, il a aussi été membre fondateur de Culture Montréal et président élu de l’organisme de 2002 à 2014. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde et Culture Montréal
Série Cultures et savoirs BAnQ s’est associée à l’Institut du Nouveau Monde pour présenter une série de huit conférences dont les thèmes s’inscrivent dans la démarche de l’Agenda 21 de la culture du Québec, qui a comme objectif de donner l’impulsion à une vision renouvelée du développement de la culture. Des artistes, intellectuels, penseurs et chercheurs présentent leur point de vue sur la culture et les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable. Le dialogue entre culture et environnement « La culture prend racine dans un territoire et se façonne, également, grâce à sa relation avec la nature. Inversement, le territoire est lui-même une construction humaine et culturelle », affirme l’Agenda 21 de la culture du Québec. Steven Guilbeault partage ses constats et propositions sur le dialogue entre culture et environnement. Par Steven Guilbeault Membre fondateur et directeur principal d’Équiterre, Steven Guilbeault a œuvré pendant 10 ans au sein de Greenpeace. Il fut consultant pour Deloitte et Touche et a coprésidé le Réseau Action Climat international pendant cinq ans. Il est membre du Cercle des Phénix de l’environnement du Québec. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde et Culture Montréal
Traducteur, essayiste, romancier et éditeur canadien d’origine argentine, Alberto Manguel a parcouru le monde et vécu tour à tour en France, en Angleterre, en Italie, à Tahiti et au Canada. À 16 ans, jeune étudiant au Colegio Nacional de Buenos Aires, il devient lecteur pour l’écrivain aveugle Jorge Luis Borges. Cette relation jouera un rôle capital dans l’élaboration d’une œuvre internationalement reconnue qui comprend notamment le Dictionnaire des lieux imaginaires (1987), le roman La porte d’ivoire (1992) et l’essai Une histoire de la lecture (1998). Il a reçu de nombreux prix, dont une bourse Guggenheim et des doctorats honoris causa des universités de Liège, en Belgique, Anglia Ruskin, à Cambridge, au Royaume-Uni, York et d’Ottawa, au Canada. Il est Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres (France). Il dirige actuellement la Bibliothèque nationale de l’Argentine. Alberto Manguel, dont le livre a inspiré l’artiste multidisciplinaire Robert Lepage pour l’exposition La bibliothèque, la nuit, présentée à la Grande Bibliothèque du 27 octobre 2015 au 28 août 2016, nous entretient de son essai et du processus de création auquel il a participé pour la conception de l’exposition. Texte de la conférence [PDF - 240 ko]
Série Cultures et savoirs BAnQ s’est associée à l’Institut du Nouveau Monde pour présenter une série de huit conférences dont les thèmes s’inscrivent dans la démarche de l’Agenda 21 de la culture du Québec, qui a comme objectif de donner l’impulsion à une vision renouvelée du développement de la culture. Des artistes, intellectuels, penseurs et chercheurs présentent leur point de vue sur la culture et les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable. L’énigme de la culture Quels sont la place et le rôle de la culture dans les sociétés et dans le monde? Quel est le rôle de l’écrivain et de l’artiste? Quel rapport entretiennent-ils avec la société? Rencontre spéciale Cet entretien est précédé d’une rencontre avec Dany Laferrière pour souligner sa nomination à l’Académie française, en compagnie de la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, madame Hélène David, et de madame Christiane Barbe, présidente-directrice générale de BAnQ. Par Dany Laferrière Originaire d’Haïti et citoyen d’Amérique, Dany Laferrière s’est imposé dans le paysage de la littérature québécoise dès la parution de son premier roman Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer (VLB) en 1985. Il a notamment remporté le prix Médicis pour L’énigme du retour, paru aux Éditions du Boréal et chez Grasset en 2009. Auteur d’une vingtaine de romans, de récits et de livres jeunesse, il est entré à l’Académie française le 28 mai 2015, premier écrivain québécois à être reçu sous la coupole. Animation : Michel Venne, directeur général de l’Institut du Nouveau Monde En collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde et Culture Montréal
Dans l’histoire de l’humanité, comme dans celle du règne animal, d’ailleurs, le territoire a toujours constitué un important enjeu pour les familles, les tribus et plus tard pour les États-nations. Que ce soit pour en protéger l’intégrité ou pour en agrandir la superficie, les peuples ont eu recours à la guerre au nom du territoire, entraînant la mort de millions d’êtres humains. Les territoires amérindiens du Québec En juin 2014, la Cour suprême du Canada a donné un nouvel argument aux peuples autochtones du Canada et du Québec dans leurs revendications territoriales en reconnaissant les titres de propriété ancestraux de six bandes de la Première Nation Tsilhqot’in, en Colombie-Britannique. Au Québec, où les revendications territoriales des Premières Nations ont connu des évolutions différentes, la plupart font encore l’objet d’un litige. À qui appartient le territoire, quand l’histoire a été effacée par des années de conquête et que de nouveaux occupants qui ont peiné pour l’exploiter pendant des générations prétendent maintenant en être les légitimes propriétaires? La question est loin d’être réglée, mais elle va sûrement se poser de nouveau à la suite de la décision de la Cour suprême. Journaliste émérite, Jean-François Lépine est maintenant analyste international, conférencier et associé, communications et affaires gouvernementales, au sein d’Avistra International. Il est aussi président de l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (OMAN) de l’Université du Québec à Montréal. Grand reporter international pour la Société Radio-Canada et la CBC à Pékin, Paris et Jérusalem de 1982 à 1990, il est reconnu comme un analyste et un communicateur hors pair. Depuis 1990, il a présenté plusieurs émissions d’affaires publiques à la télévision de Radio-Canada, dont Enjeux, Le point, Zone libre et, plus récemment, Une heure sur terre, qui était aussi diffusée sur TV5Monde. Jean-François Lépine a été nommé officier de l’Ordre du Canada en juin 2012. Invité : Constant Awashish, grand chef du Conseil de la nation Atikamekw Grande BibliothèqueAuditorium Le jeudi 21 mai, à 19 h
Dans l’histoire de l’humanité, comme dans celle du règne animal, d’ailleurs, le territoire a toujours constitué un important enjeu pour les familles, les tribus et plus tard pour les États-nations. Que ce soit pour en protéger l’intégrité ou pour en agrandir la superficie, les peuples ont eu recours à la guerre au nom du territoire, entraînant la mort de millions d’êtres humains. L’Arctique L’Arctique est un territoire immense encore pratiquement inexploité et inhabité qui éveille la convoitise, non seulement des États limitrophes, qui en détiennent une partie, mais aussi d’autres puissances comme la Chine, à la recherche de ressources naturelles. Comme le répétait récemment le président de l’Islande, Ólafur Ragnar Grimsson, lors de son passage à Montréal, les prochaines décennies marqueront pour l’être humain une étape majeure dans sa recherche de nouveaux territoires. Les défis en ce qui concerne le développement de l’Arctique, cette immense région du monde que Grimsson compare à une autre planète, seront immenses, compte tenu de la fragilité de son écosystème et du fort potentiel de conflits territoriaux. L’Islande, comme le Canada, figure parmi les huit pays membres du Conseil de l’Arctique, et dont les territoires comprennent une partie de l’Arctique. Journaliste émérite, Jean-François Lépine est maintenant analyste international, conférencier et associé, communications et affaires gouvernementales, au sein d’Avistra International. Il est aussi président de l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (OMAN) de l’Université du Québec à Montréal. Grand reporter international pour la Société Radio-Canada et la CBC à Pékin, Paris et Jérusalem de 1982 à 1990, il est reconnu comme un analyste et un communicateur hors pair. Depuis 1990, il a présenté plusieurs émissions d’affaires publiques à la télévision de Radio-Canada, dont Enjeux, Le point, Zone libre et, plus récemment, Une heure sur terre, qui était aussi diffusée sur TV5Monde. Jean-François Lépine a été nommé officier de l’Ordre du Canada en juin 2012. Invité : Louis Fortier, professeur au Département de biologie de l’Université Laval et l’un des fondateurs d’ArcticNet, un réseau de spécialistes mondiaux de la région arctique. Grande Bibliothèque Auditorium Le jeudi 14 mai, à 19 h
Dans l’histoire de l’humanité, comme dans celle du règne animal, d’ailleurs, le territoire a toujours constitué un important enjeu pour les familles, les tribus et plus tard pour les États-nations. Que ce soit pour en protéger l’intégrité ou pour en agrandir la superficie, les peuples ont eu recours à la guerre au nom du territoire, entraînant la mort de millions d’êtres humains. La Palestine Il existe peu de territoires dans le monde qui sont occupés par une puissance étrangère. Or, depuis la guerre des Six Jours, en 1967, c’est le cas de la Cisjordanie, pierre angulaire de ce qui pourrait devenir un jour l’État de la Palestine. Depuis 1967, deux résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies, et jamais révoquées depuis, demandent à l’armée israélienne de se retirer de la Cisjordanie où elle a implanté une administration militaire sur des territoires occupés illégalement, au sens du droit international. La question du territoire palestinien va cependant bien au-delà de la seule Cisjordanie, puisque les Palestiniens demandent, dans le cadre de négociations avec l’État hébreu, non seulement le plein contrôle du territoire de la Cisjordanie, mais aussi celui de la bande de Gaza. Les citoyens de cette enclave abandonnée par l’armée israélienne en 2005 ne jouissent ni de la liberté de circulation ni d’un statut international reconnu. Les Palestiniens revendiquent en outre le droit de retour à l’intérieur des frontières de la Palestine historique, c’est-à-dire aussi en Israël, où beaucoup de Palestiniens de la diaspora possèdent encore des droits de propriété reconnus. Journaliste émérite, Jean-François Lépine est maintenant analyste international, conférencier et associé, communications et affaires gouvernementales, au sein d’Avistra International. Il est aussi président de l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (OMAN) de l’Université du Québec à Montréal. Grand reporter international pour la Société Radio-Canada et la CBC à Pékin, Paris et Jérusalem de 1982 à 1990, il est reconnu comme un analyste et un communicateur hors pair. Depuis 1990, il a présenté plusieurs émissions d’affaires publiques à la télévision de Radio-Canada, dont Enjeux, Le point, Zone libre et, plus récemment, Une heure sur terre, qui était aussi diffusée sur TV5Monde. Jean-François Lépine a été nommé officier de l’Ordre du Canada en juin 2012. Invité : Fouad SahyounQuébécois d’origine palestinienne, né à Haïfa, d’où sa famille a été forcée à l’exil sans droit de retour, en 1948, lors de la guerre arabo-israélienne qui a mené à la création de l’État d’Israël, Fouad Sahyoun a fait l’objet d’un documentaire intitulé Le rêve de Fouad, dont un court extrait sera diffusé lors de la soirée. Grande Bibliothèque AuditoriumLe mardi 5 mai, à 19 h
Par Francine Ferland, professeure émérite, Université de Montréal, ergothérapeute et auteure de Raconte-moi une histoire : pourquoi? laquelle? comment?, publié aux éditions du CHU Ste-Justine Cette conférence du CQRLJ a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 25 novembre 2014.
Entretien avec les auteures de Jane, le renard et moi et Le Noël de Marguerite, deux albums exceptionnels ayant remporté les plus grands honneurs au cours de la dernière année. Cette rencontre du CQRLJ a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 30 septembre 2014.
Par Rénald Lessard, coordonnateur de la Section de la diffusion, BAnQ Québec, docteur en histoire spécialiste de la Nouvelle-France. Une conférence sur l'extraordinaire aventure scientifique et technique qu'a constitué la construction navale royale à Québec présentée au Musée de la civilisation. Poursuivez votre visite des Fêtes de la Nouvelle-France et explorez les collections de BAnQ en visionnant cette capsule vidéo accessible en ligne sur le site de La Fabrique culturelle. Document(s) complémentaire(s) : Présentation assistée par ordinateur [Powerpoint (.pptx) - 68 Mo]
Un moment avec Marie-Francine Hébert, auteure prolifique dont les histoires abordent des thèmes qui provoquent réflexion et discussion. Cette rencontre du CQRLJ a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 13 mai 2014.
Échanges sur la place de la danse dans la société actuelle et l'engouement général qu'elle suscite : pratique amateur, concours télévisés, émissions de téléréalité, etc. Avec Nico Archambault, chorégraphe et danseur, Sylvain Émard, chorégraphe et directeur artistique de Sylvain Émard Danse, et Alexandra " Spicey " Landé, chorégraphe et danseuse spécialiste des danses urbaines La danse est plus présente que jamais dans la vie de tout un chacun. Les émissions de télévision qui y sont consacrées se multiplient; chacun s'essaie au Gangnam Style ou au Harlem Shake, quand il ne se retrouve pas, par hasard, au milieu d'un rassemblement éclair. D'autres s'engagent dans des démarches à plus long terme, répétant de nombreuses heures avec un chorégraphe qui souhaite intégrer des danseurs amateurs à sa production, ou entraînant sa douce moitié dans l'apprentissage de la salsa, du tango ou du cha-cha. D'autres encore, inspirés par les cultures de la rue, acquièrent une dextérité spectaculaire dans l'exécution de mouvements de danses urbaines. Rassemblant des danseurs et chorégraphes de différents styles, acteurs et témoins de cet engouement pour la danse, cet entretien propose de s'arrêter un instant sur ce phénomène social en se posant la question : qu'est-ce qui fait danser les foules? Animation : Geneviève Dussault, chargée de cours en danse à l'UQAM Présenté dans le cadre de la Journée internationale de la danse, en complément à l'exposition Pas de deux… du conte au ballet
Lire avec les enfants nourrit leur imaginaire et soutient leur développement. Quels rôles les adultes jouent-ils dans ce processus? Avec Danielle Marcotte, Angèle Delaunois, Dominique Malchelosse, Simon de Jocas et Susane Duchesne. Dans le cadre du Festival des enfants TD-Métropolis Bleu 2014, en collaboration avec les 400 coups, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Cette table-ronde du CQRLJ a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 23 avril 2014.
Les stéréotypes de genres sont très présents en littérature jeunesse. Que faut-il en penser? Cet atelier-conférence du CQRLJ a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 18 mars 2014.
Roslyn Schwartz, auteure et illustratrice Rencontre avec la créatrice des sœurs Taupe mais aussi d’autres petites bêtes. Faites connaissance avec une auteure et illustratrice jeunesse anglophone montréalaise et découvrez son univers. Cette rencontre du CQRLJ a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 25 février 2014.
Avec Michel Noël, auteur. La littérature jeunesse peut-elle être un moyen de faire connaître la culture et la réalité des autochtones aux jeunes? Les jeunes autochtones peuvent-ils s’y retrouver? Cette conférence a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 28 janvier 2014.
Par Michel Sasseville, professeur agrégé de philosophie à l’Université Laval et conseiller scientifique pour l’exposition Penser! Une expérience philo. La pratique de la philosophie avec les enfants aura bientôt 50 ans. Reconnue par l’UNESCO, présente sur tous les continents, elle vise plusieurs objectifs, notamment la formation de la pensée critique et créative ainsi que la formation d’un citoyen capable de jugements raisonnables et désireux de vivre harmonieusement avec les autres. Implantée à l’école ou à la maison, cette pratique permet de contrer la violence par l’instauration de l’habitude du dialogue. Bien plus, elle permet à tous, jeunes ou moins jeunes, de vivre une expérience de quête de sens pendant laquelle ils apprennent de plus en plus à penser par et pour eux-mêmes avec les autres.
Par Marc Saint-Pierre, ex-directeur général adjoint à la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord Commentatrice : Lyne Deschamps, ex-directrice générale (maintenant conseillère) de la Fédération des comités de parents du Québec Animation : Dominique Payette, professeure en communication à l’Université Laval et ex-journaliste L’école publique est sollicitée de toutes parts. Le milieu des affaires réclame plus de techniciens et d’ouvriers spécialisés, les centres de recherche et les industries de pointe veulent plus de jeunes qui optent pour des carrières scientifiques. On souhaite que l’école soit un levier de développement économique et qu’elle contribue également au développement social des communautés. Des parents influents, mobilisés et informés réclament le libre choix de l’école, des programmes spécifiques, des institutions privées subventionnées, etc. Bref, le monde de l’éducation est de plus en plus un marché. Alors que certains n’y voient que des avantages, d’autres considèrent qu’en laissant fonctionner les lois du marché, nous permettons implicitement l’intégration progressive des inégalités sociales sous toutes leurs formes dans le système scolaire et entretenons dans les faits un déficit éducatif structurel.
Par Lori Saint-Martin, professeure d’études littéraires à l’UQAM. De tout temps, les femmes ont marqué le paysage littéraire québécois, d’Angéline de Montbrun de Laure Conan, reconnu comme le premier roman psychologique au Québec, aux multiples productions contemporaines en passant par le foisonnement poétique et romanesque des années 1920 et 1930, la parution des classiques Le Survenant et Bonheur d’occasion en 1945 et l’éclatement de l’écriture féministe des années 1970-1980. Comment appréhender comme un tout cette production échelonnée sur quelque 130 ans sans oublier la singularité de chaque parcours? Cette conférence a pour but de faire entendre des voix de femmes : murmures, raisonnements, revendications, plaintes, célébrations, rires et cris.
Par Camil Bouchard, professeur de psychologie à l’UQAM, ex-député de l’Assemblée nationale Commentatrice : Yolande Brunelle, ex-directrice de l’école Saint-Zotique à Montréal Animation : Dominique Payette, professeure en communication à l’Université Laval et ex-journaliste En 1960, on comptait 2000 bambins de 5 ans inscrits dans les maternelles catholiques du Québec, soit 2 % des enfants de cet âge. Autant dire un enfant pour chacune des 1500 corporations scolaires chargées de l’administration locale de l’éducation. En se référant aux pratiques des communautés protestantes, dont la moitié des enfants de cinq ans fréquentaient la maternelle au même moment, la commission Parent a recommandé la multiplication de ces classes. En 1981, elles parviendront à accueillir 175 000 enfants. Habités d’une étonnante et admirable modernité, les commissaires prenaient aussi parti pour le développement global des jeunes enfants et contre leur scolarisation précoce. La question des enfants de moins de cinq ans ne faisait cependant pas partie du mandat de la commission Parent. L’histoire corrigera cette omission de belle façon.
Avec Pierre Laurendeau, auteur et professeur de philosophie au Collège Lionel-Groulx, Louise Lavoie, conseillère pédagogique à la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries, et Diane Richer, animatrice-médiatrice au Réseau des bibliothèques publiques de Montréal (bibliothèque Père-Ambroise). À quelques jours de la Journée internationale de la tolérance et en lien avec l’exposition Penser! Une expérience philo, une discussion sur le potentiel de la lecture pour aider les jeunes à s’ouvrir aux différences et les amener à discuter. Cette table ronde a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 12 novembre 2013.
Par Élise Lassonde, bibliothécaire responsable de la collection de livres d’artistes de BAnQ et collaboratrice spéciale à l’exposition Louis-Pierre Bougie – 30 ans de livres d’artiste. Le livre peut être un riche terrain d’échanges, que cette conférence promet d’explorer par l’entremise d’une sélection de livres d’artistes tirée des collections de BAnQ. En plus du texte et de l’image qu’ils mettent souvent en tête à tête, les artistes, par leurs choix de matériaux et de techniques, permettent à un dialogue de s’installer entre les différentes composantes du livre. Aussi, à l’instar des livres de Louis-Pierre Bougie actuellement exposés, de multiples œuvres sont le fruit d’une collaboration féconde entre auteurs, artistes, imprimeurs, typographes et relieurs. Enfin, le livre d’artiste réserve un rôle fondamental à son lecteur, que ce soit en lui proposant de contribuer au contenu par un jeu avec les constituantes de l’œuvre, par exemple, ou, au contraire, en le mettant à l’épreuve par une manipulation difficile de l’objet livre, voire par le choix de l’illisibilité.
Avec Alain Grégoire, président et directeur général de la Maison Théâtre, et Jessica Lupien, animatrice et responsable des activités de médiation théâtrale à la Maison Théâtre. Le théâtre jeunesse, tant au Québec qu’ailleurs, fait le bonheur de larges publics. Une soirée pour lui donner la vedette. Conférence tenue en marge de la 30e saison de la Maison Théâtre. Cette conférence a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 22 octobre 2013.
Par Marie Mc Andrew, professeure titulaire de la Chaire de recherche en relations ethniques de l’Université de Montréal Commentatrice : Maryse Alcindor, officière de l’Ordre national du Québec Animation : Dominique Payette, professeure en communication à l’Université Laval et ex-journaliste Durant les 50 dernières années, les institutions éducatives et leurs acteurs ont joué un rôle central dans la redéfinition de la société québécoise sur le plan des rapports ethniques. Sous l’effet de la loi 101, la communauté francophone est devenue le principal groupe d’accueil des nouveaux arrivants et son identité a subi une importante transformation, surtout à Montréal. L’adaptation du système scolaire au pluralisme a connu des avancées significatives, mais aussi certains blocages, tout en suscitant des débats animés. Avec le recul, quel bilan peut-on faire de ces efforts? Jusqu’à quel point les objectifs en matière d’intégration scolaire des immigrants et d’éducation interculturelle de tous les élèves ont-ils été atteints?
Artiste multidisciplinaire et commissaire de l’exposition Fleuve, René Derouin présente sa démarche et son cheminement artistiques. René Derouin est un « continentaliste » qui a parcouru les territoires des Amériques, du nord au sud, en quête de ses racines. Présentée dans la salle principale de la Grande Bibliothèque du 1er octobre 2013 au 23 mars 2014, l’exposition Fleuve explore les grands thèmes qui ont inspiré et guidé une œuvre magistrale qui s’est élaborée sur près de 50 ans. En complément à cette exposition, l’artiste-commissaire discute de son cheminement artistique, de l’exil, de la découverte de soi et de l’« autre », du métissage et de son sentiment d’appartenance à l’Amérique. Il s’intéresse particulièrement au largage de statuettes au fond du fleuve Saint-Laurent qui s’est fait dans le cadre du projet Migrations; il s’agit pour lui du geste le plus important de sa vie d’artiste : un ensemencement et un enracinement au territoire qui ont donné naissance aux Jardins du précambrien.
Avec Mathieu Cloutier, coauteur du livre Kitchen Galerie, copropriétaire des restaurants Kitchen Galerie et Kitchen Galerie Poisson et juge à l’émission Ça va chauffer!, Jean-Paul Grappe, chef émérite, auteur de sept ouvrages culinaires et professeur retraité de l’ITHQ, Robert James Penny (alias Bob le Chef), auteur de la série L’anarchie culinaire selon Bob le Chef, Diane Tremblay, auteure du livre Un privilège à votre table, proclamé Meilleur livre de cuisine au monde écrit par une femme-chef aux Gourmand World Cookbook Awards 2005, et chef-propriétaire du restaurant Le Privilège, et Daniel Vézina, auteur de livres de cuisine et chef propriétaire des restaurants Laurie-Raphaël Animation : Katerine-Lune Rollet, chroniqueuse gastronomique Les livres de cuisine conduisent leurs lecteurs dans un monde créatif, étonnant, truffé d’exemples et de conseils pratiques. Ils offrent sans réserve des expériences, des méthodes et des secrets. Ces livres sont souvent une grande source d’inspiration. Ils traitent de la cuisine sous toutes ses formes : de celle des terroirs à l’exotisme d’horizons plus lointains, de la diététique aux recettes de grands chefs. Illustrés de nombreux dessins, schémas et photos qui mettent judicieusement en valeur leur contenu, plusieurs peuvent être considérés comme des objets d’art. Avant d’arriver sur les rayons des libraires et dans la cuisine, un livre s’imagine, se construit... La créativité tient une place centrale dans ce processus. Au-delà de la personnalité du cuisinier, de son inspiration, de sa sensibilité et de sa grande connaissance du goût, comment se crée un livre de cuisine?
Par Claude Corbo, chargé de mission à l’Université du Québec et auteur d’une anthologie sur le Rapport Parent. Commentateur : Guy Rocher, sociologue et membre de la commission Parent Animation : Céline Saint-Pierre, sociologue et ex-présidente du Conseil supérieur de l’éducation Les tomes successifs du Rapport Parent, publiés entre 1963 et 1966, ont considérablement influencé la reconstruction du système d’éducation du Québec. Le travail de la commission Parent a toutefois bénéficié d’une importante préparation tout au long des années 1950. En effet, de vastes débats sur l’éducation, dans des contextes très variés, ont progressivement imposé la nécessité d’une réforme du système d’éducation et légitimé l’élaboration d’une nouvelle architecture pour ce système. La synthèse du rapport a poussé à l’action tant le gouvernement libéral de Jean Lesage que les gouvernements unionistes de Daniel Johnson père et de Jean-Jacques Bertrand, qui ont parachevé les grandes réformes. C’est ainsi que le Rapport Parent est à la fois un point d’arrivée et un point de départ.
Avec Jennifer Ricard, bibliothécaire à l’Espace Jeunes, Sophie Gagnon-Roberge, blogueuse et enseignante de français au Collège de Montréal, Robert Soulières, auteur et éditeur, et Frédéric Gauthier, cofondateur et président des Éditions de la Pastèque. Discussion sur l’évolution de la littérature jeunesse, ses modes de diffusion, ses publics et sa médiation. Cette table ronde a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 17 septembre 2013.
Avec Élaine Turgeon, professeure au département de didactique des langues de l’Université du Québec à Montréal Présentation d’un répertoire d’albums polysémiques québécois qui favorisent le développement des habiletés interprétatives des jeunes de 6 à 12 ans. Cet atelier-conférence a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 28 mai 2013.
En 1919, un jeune compositeur français du nom de Darius Milhaud, qui n’est alors qu’un tout jeune homme de 23 ans, compose Cinéma-fantaisie, ébauche de ce qui va devenir le célèbre Boeuf sur le toit, créé à Paris le 21 février 1920. Il s’agit à l’origine d’une pièce pour violon et piano destinée à accompagner un film muet de Charlie Chaplin. Membre, avec notamment Georges Auric et Francis Poulenc, du tout nouveau Groupe des Six, dont le mentor est le poète et dandy Jean Cocteau, Milhaud a été marqué par l’influence de son aîné Erik Satie (1866-1925), dont il va pour ainsi dire poursuivre l’esprit surréaliste. Au même moment, de l’autre côté de la Manche, William Walton, « l’enfant terrible de la musique anglaise », signe Façade sur des poèmes d’Edith Sitwell, qui, au début des années 1920, joue à Londres un rôle analogue à celui de Cocteau à Paris. L’univers déjanté des enfants terribles de la musique française et anglaise rencontre celui des surréalistes avant la lettre. Guy Marchand, musicologue, et Guylaine Massoutre, professeure, auteure et critique littéraire, s’entretiennent avec l’animateur Stéphane Lépine
Auteure et illustratrices américaine habitant à Paris, Stéphanie Blake a créé entre autres le personnage du petit garçon-lapin Simon qui fait tant rigoler les enfants. Rencontre organisée en collaboration avec Gallimard et L’École des loisirs et animée par Marie Barguirdjian. Cette rencontre a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 9 avril 2013.
Par Josiane Boulad-Ayoub, professeure au Département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal Tout en faisant un survol des livres des grands penseurs de la tolérance que Raymond Klibansky a passionnément rassemblés, cette conférence a pour but de cerner la notion de tolérance dans ses limites mouvantes. Pourquoi, tout comme la liberté – pas de liberté pour les ennemis de la liberté –, la notion de tolérance englobe-t-elle ambiguïtés spéculatives et revendications pratiques? De Bayle à Locke et de Spinoza à l’abbé Grégoire en passant par Diderot et les encyclopédistes, deux siècles de luttes couvrent un territoire à la fois moral, juridique, théologique et politique. Ce sont ces luttes qui ont lentement déterminé ce qu’on entend par « tolérance », et fini par imposer celle-ci en tant que principe et droit. Si la tolérance s’entend aujourd’hui sans qualification péjorative, si elle sous-tend l’idée de pluralisme politique, de dialogue et de respect des différences culturelles, ne le devons-nous pas au discours de la modernité philosophique, annonciateur des transformations idéologiques et sociales qu’accélèrent les révolutions?
Avec Lina Gordaneer, bibliothécaire à la Trafalgar School for Girls, Monique Polak, auteure et professeure de littérature et d’humanités au Collège Marianopolis, et David Grimmer, gérant de la librairie Drawn and Quarterly. Discussion sur la présence de créateurs jeunesse anglophones au Québec, sur les jeunes lecteurs et sur l’édition canadienne-anglaise. Cette rencontre a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 26 mars 2013.
Dès la première partie du XVIIIe siècle surgissent partout en Europe des idées nouvelles qui, puisant dans la métaphore de la lumière, évoquent le passage de l’obscurantisme à une pensée et une action libres, éclairées par la raison, qui est donnée en partage à tous les hommes de la terre. Témoin d’une effervescence philosophique, culturelle et scientifique, le XVIIIe siècle nous a légué une vision du monde humaniste et moderne. Redécouvrez la pensée de Voltaire, de Diderot et de Rousseau ainsi que la musique de leurs contemporains.
La Russie tsariste du XIXe siècle, qui est passée du servage aux prémices de la Révolution, a laissé des œuvres musicales immortelles signées entre autres par Tchaïkovski et Borodine. Cette époque a également été marquée par quelques géants de la littérature, tels Pouchkine, Dostoïevski et Tolstoï. Ce dernier, qui a beaucoup écrit sur l’art et la musique, s’est même inspiré de la célèbre Sonate à Kreutzer de Beethoven pour écrire un roman du même nom. Guy Marchand, musicologue, et André Major, romancier et nouvelliste, s’entretiennent avec l’animateur Stéphane Lépine.
Une invitation à visiter le petit musée des albums en tant qu'objets d'art. Avec Marie Barguirdjian, auteure et conférencière Cette rencontre a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 29 janvier 2013.
Par Jean-Philippe Uzel, directeur du Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal L’analyse iconologique, utilisée pour la première fois en 1912 par l’historien de l’art allemand Aby Warburg, a révolutionné l’histoire de l’art du XXe siècle. Cette nouvelle approche ne se contentait pas d’analyser la forme des œuvres ou la psychologie de l’artiste qui les avait créées, mais cherchait à déchiffrer les significations et les symboles cachés ou oubliés qu’elles recélaient. Il n’est dès lors pas très étonnant qu’Aby Warburg se soit intéressé à la gravure d’Albrecht Dürer Melencolia I (1514), une des œuvres les plus complexes et les plus mystérieuses de la Renaissance. Ce sont toutefois trois savants du cercle de Warburg, Raymond Klibansky, Erwin Panofsky et Fritz Saxl, qui ont entrepris l’immense tâche de trouver la signification ultime de cette gravure dans le contexte de l’humanisme renaissant. Pour atteindre leur but, ils se sont lancés dans une histoire du tempérament mélancolique de l’Antiquité à la Renaissance en convoquant non seulement l’histoire de l’art, les sciences religieuses, la philosophie et la médecine, mais aussi l’astrologie et la magie.
Par Brenda Dunn-Lardeau, professeur au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal et commissaire de l’exposition Le livre de la Renaissance à Montréal. Au Moyen Âge, et encore à la Renaissance, le livre d’Heures est sans contredit un ouvrage important non seulement à cause de la beauté de son illustration, mais aussi à cause de sa place dans la vie religieuse et sociale. Ce livre sert aux dévotions privées des laïcs qui les font orner d’enluminures plus belles les unes que les autres où le sacré voisine souvent avec le profane. Cette conférence présente l’origine puis la structure commune des livres d’Heures ainsi que les multiples façons de les personnaliser grâce aux calendriers, aux lettrines, aux bordures, aux devises et aux armoiries, voire aux portraits des commanditaires ou encore à la reliure ou à l’ajout d’un livre de raison. L’art des copistes et des miniaturistes se révèle à partir de spécimens de livres d’Heures conservés dans les collections du Québec, représentatifs des styles parisien, rouennais, bourguignon et ganto-brugeois.
Avec François Barcelo et André Marois, à la fois « écrivains jeunesse » et « écrivains pour adultes » Cette rencontre a eu lieu au Théâtre Inimagimô de la Grande Bibliothèque le mardi 27 novembre 2012.