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En ces temps de guerre commerciale les grands patrons français sont-ils assez patriotes ? Question posée après les nouvelles attaques de plusieurs d'entre eux contre l'Europe et les nouvelles menaces de délocalisation vers les Etats-Unis de Donald TRUMP… Le communiste Fabien ROUSSEL, qui sera avec nous sur ce plateau, les qualifie de sangsue et leur reproche d'être vendus aux Américains… Alors dans cette affaire qui joue contre son camp ? Les grands patrons ou une Union européenne qui les empêcherait d'être forts dans la compétition mondiale ? On en débat ce mercredi 23 avril avec nos invités : ▶︎ Jean-François RIAL, PDG du groupe Voyageurs du Monde, co-President du Refettorio Paris▶︎ Fabien ROUSSEL, Secrétaire national du Parti communiste français et maire de Saint-Amand-les-Eaux. Il publie jeudi 24 avril un nouvel ouvrage, "Le parti pris du travail" (éditions du Cherche Midi)▶︎ Anne-Sophie ALSIF, Cheffe économiste de BDO France, professeur d'économie à la Sorbonne▶︎ David BAVEREZ, investisseur et essayiste. Il a publié “Bienvenue en économie de guerre !” par le 07/05/2024 chez NOVICE▶︎ Apolline GUILLOT, Rédactrice en chef de Philonomist, journaliste à Philosophie Magazine, co-autrice de « L'IA est-elle une chance ? » édité par Philosophie Magazine (19.04.24)▶︎ Aurore GORIUS, Journaliste, auteure d'un article dans "Multinationales. Une histoire du monde contemporain" (La Découverte), paru le 13 février aux éditions de la Découverte
Dans ce 69ème podcast en français Impôt et Justice Sociale de mars 2025 proposé par Tax Justice Network, nous revenons sur le reporting public des comptes financiers des multinationales pays par pays (CBCR), qui s'impose comme un des leviers clés pour une fiscalité juste, loin des demi-mesures de l'OCDE, jugées trop timides. Le principe pour Tax Justice Network est clair: ien plus d'avoir un CBCR public, il faut des seuils abaissés et un accès garanti pour les pays africains, premières victimes de l'évasion fiscale. Nous revenons aussi sur le rapport choc d'Oxfam, L'art de prendre sans entreprendre, qui dénonce des inégalités criantes: une nouvelle élite qui s'enrichit très souvent sans mérite, utilisant les structures existantes de pillage des richesses du Sud au profit du Nord. Avec Julien Desiderio, expert en justice sociale et fiscale chez Oxfam Belgique, on apprend que malgré les efforts de l'OCDE, l'évasion fiscale reste un défi pour de nombreux pays africains, car elle axphyxie les budgets africains. Il revient aussi sur les solutions percutantes émergent : transparence renforcée, coopération boostée via l'ONU, taxation équitable des multinationales et des ultra-riches, sans oublier climat et droits humains dans l'équation fiscale. Le message est clair : la transparence n'est pas une option, c'est un droit inaliénable ! intervient dans ce podcast: Julien Desiderio: Policy advisor on tax and inequality @ Oxfam Belgium Notre site avec tous nos podcasts: https://podcasts.taxjustice.net/fr/production/impots-et-justice-sociale/
Elles sont partout. Dans nos assiettes, nos écrans, nos villes, nos comptes en banque. Elles façonnent notre quotidien, influencent nos lois, dictent des politiques économiques entières. Mais qui contrôle vraiment les multinationales ?
durée : 00:34:16 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Le 30 novembre 2015, la COP 21 ouvre ses portes à Paris et débouche le 12 décembre sur l'Accord de Paris. Les gouvernements de plus de 190 pays s'engagent à ce que le réchauffement global ne dépasse pas 2 °C d'ici à la fin du siècle. Quel rôle joue les lobbys dans ces négociations ? - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:04:06 - Récits d'enquête - par : Mattéo Caranta - Le Monde et 34 médias internationaux se sont penchés sur l'arrière cour des multinationales du crime numérique. Un monde opaque qui fonctionne à peu de choses près comme des entreprises "normales". Récit d'enquête par Florian Reynaud.
Donald Trump a fini par mettre sa menace à exécution : les produits canadiens et mexicains sont taxés à 25 % à leur arrivée aux États-Unis depuis ce mardi. Pour les produits chinois, une surtaxe de 10 % est appliquée, en plus des 10 % déjà en vigueur depuis un mois. Cela concerne des milliers de milliards de dollars de biens et services. Mais avant-même l'entrée en vigueur de ces droits de douane, des entreprises du monde entier ont anticipé la mesure. L'application de droits de douane de 25 % sur les produits canadiens et mexicains, et de 20 % désormais sur les produits chinois a immédiatement fait réagir les marchés financiers. Les bourses asiatiques étaient en baisse à l'ouverture ce mardi, tandis que le Dow Jones à New York a clôturé la journée de lundi en recul de 1,48 %.Des entreprises ont anticipé leur relocalisationLa menace de droits de douane plane depuis la campagne de Donald Trump l'an dernier : certaines multinationales ont anticipé leur mise en œuvre et ont voulu donner des gages de bonne volonté au président-milliardaire. L'exemple le plus récent concerne le leader mondial des semi-conducteurs, le taïwanais TSMC. Donald Trump lui-même a annoncé lundi soir que la firme va investir 100 milliards de dollars supplémentaires aux États-Unis.Le gouvernement taïwanais avait d'ailleurs pris les devants en promettant début février d'aider les patrons qui souhaiteraient relocaliser leur activité sur le sol américain. Les usines de puces électroniques se trouvent en effet souvent au Mexique ou en Chine.Stellantis a mis sur pause une usine canadienneDans l'automobile, cette fois, le groupe Stellantis (qui détient les marques Chrysler ou encore Jeep) a annoncé juste après l'investiture de Donald Trump 5 milliards de dollars d'investissement aux États-Unis, et a mis sur pause l'une de ses usines au Canada.Enfin, parmi les grands groupes américains, Apple a promis 500 milliards d'investissements sur le sol américain sur quatre ans, tandis que le géant pharmaceutique Eli Lilly – une firme américaine qui produit aussi beaucoup à l'étranger - a annoncé la semaine dernière 27 milliards d'investissements pour construire quatre usines aux États-Unis. Une annonce saluée alors par le secrétaire d'État au commerce, Howard Lutnick, qui y voit le résultat direct des menaces de Donald Trump de taxer spécifiquement les importations de médicaments.Près de la moitié des chefs d'entreprises canadiens songeaient déjà en janvier à investir ou déplacer une partie de leur activité aux États-Unis en raison des droits de douane, d'après une étude menée par le cabinet de conseil KPMG au Canada. Selon une autre étude menée fin 2024 auprès d'entreprises du monde entier par Economist Impact (qui fait partie du même groupe que le magazine The Economist), 20 % des dirigeants prévoiraient de le faire.Trop tôt pour évaluer l'impact du nouveau mandat de Donald TrumpEst-ce que les investissements déjà annoncés et ces études veulent dire pour autant que la méthode Trump fonctionne ? Pour ce second mandat, il est trop tôt pour le dire. Peu d'entreprises ont déjà sauté le pas. Les décisions d'investissement, surtout pour des montants aussi élevés, se prennent des mois à l'avance. Les droits de douane sont un facteur parmi d'autres. Surtout, beaucoup d'entreprises ont préféré attendre l'entrée en application avant de se décider.À plus long terme, effet ou pas des politiques menées sous Joe Biden et lors du premier mandat de Donald Trump, l'économie américaine se porte plutôt bien ces derniers mois. Les investissements directs étrangers aux États-Unis ont battu des records en 2024. Alors qu'ils ont baissé ces dernières années en Chine, notamment en raison de la guerre commerciale entre Pékin et Washington. La production industrielle américaine, en baisse depuis près de deux ans est repassée dans le vert depuis janvier.Pour autant, la politique de Donald Trump a créé de l'incertitude, ce qui n'est pas bon pour l'économie. Plusieurs signaux très récents inquiètent : la bourse américaine a déjà reculé le mois dernier, les créations d'emploi sont plus faibles que prévu et les consommateurs repoussent leurs achats. L'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane ce mardi pourrait encore freiner la consommation et faire repartir à la hausse l'inflation aux États-Unis.
durée : 00:34:37 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans un ouvrage collectif, des chercheurs retracent l'histoire des multinationales et leur influence grandissante sur nos sociétés depuis le 19ᵉ siècle. Comment se sont-elles structurées dans le temps ? Les premières méthodes d'influence qui sont-elles encore à l'œuvre aujourd'hui ? - réalisé par : Jérôme BOULET
Discussion avec Stéphanie Villeneuve.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pierre-Yves Brandt est professeur de psychologie de la religion depuis 25 ans. Il termine sa carrière à lʹUniversité de Lausanne en juin prochain. Gabrielle Desarzens dresse le bilan des années dʹenseignement de cet homme, emmené sur un terrain dʹexpertise très radiophonique : un culte vécu dans un bar. Photo : Pierre-Yves Brandt, professeur de psychologie de la religion (Gabrielle Desarzens, RTSreligion)
Quand les plus grands titans de l'économie vacillent
durée : 00:04:43 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - Des étudiants d'AgroParisTech ont manifesté lors d'un forum d'entreprises sur leur campus, où sont présentes des multinationales qu'ils ne souhaitent plus voir, comme Total Energies, Nestlé, Avril, Danone ou LVMH.
durée : 00:04:43 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - Des étudiants d'AgroParisTech ont manifesté lors d'un forum d'entreprises sur leur campus, où sont présentes des multinationales qu'ils ne souhaitent plus voir, comme Total Energies, Nestlé, Avril, Danone ou LVMH.
« Plus de la moitié de l'électricité sera d'origine bas carbone avant la fin de la décennie. » Dans son dernier rapport paru mercredi 16 octobre, l'Agence internationale de l'énergie persiste et signe. En désaccord complet avec ces prédictions, les multinationales du pétrole continuent, elles, d'investir lourdement dans les hydrocarbures. Entre Fatih Birol, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'internationale du pétrole, le courant ne passe plus. Il y a certes consensus sur l'explosion des besoins en énergie, liés au développement des pays du Sud, mais aussi à l'appétit insatiable de l'intelligence artificielle et de ses milliers de datacenters ou encore à la climatisation croissante des espaces publics et privés qui répond au réchauffement climatique autant qu'elle y contribue.Mais l'agence basée à Paris fait le pari que les énergies renouvelables, d'un côté l'éolien et le solaire en tête, et l'énergie nucléaire de l'autre, fourniront malgré tout la moitié de l'électricité de la planète d'ici à 2030. Sur ce point, les pétroliers sont en complet désaccord. « Il faut abandonner de toute urgence le fantasme d'une disparition progressive du pétrole et du gaz », s'est agacé Amin Nasser, le puissant patron de la compagnie nationale saoudienne de pétrole Aramco à la tribune d'un forum de l'industrie à Houston. « À la place, il faut investir dans ces ressources en prenant en compte l'évolution réaliste de la demande. » L'Arabie saoudite et les pays producteurs de pétrole en général considèrent que la consommation de pétrole va continuer d'augmenter tous les ans, « au moins jusqu'en 2045 ».Une analyse partagée par les principales compagnies privées : ces dernières années, BP et Shell sont revenues tour à tour sur leurs objectifs de réduction de la production de pétrole et de gaz. Le géant français Total prévoit lui carrément d'augmenter sa production de pétrole de 3 % tous les ans jusqu'en 2030. Devant une commission d'enquête du Sénat français, en avril dernier, son PDG ne s'est pas privé de dire tout le mal qu'il pensait des prédictions de l'AIE : « Le scénario ‘net zéro' de l'AIE [qui prévoit la neutralité carbone en 2050, NDLR] est un scénario théorique », a insisté Patrick Pouyané devant les sénateurs. « L'AIE dit que [compte tenu du déclin naturel des champs] il suffit qu'on arrête d'investir dans le pétrole. Le problème, c'est que la même AIE nous explique chaque semaine que la demande de pétrole de l'année suivante augmente. » Visiblement agacé, le patron de Total tape du poing sur la table et s'en prend directement au patron de l'Agence : « Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question, c'est à monsieur Fatih Birol. Parce que je veux bien qu'on ait un nouveau pape et une nouvelle bible, mais ce n'est pas la réalité de ce que nous vivons aujourd'hui. »« La transition vers les énergies propres est irréversible »Le « nouveau pape » en question n'a pourtant rien d'un zadiste en sarouel. L'économiste turc est un ancien du sérail, ce qui explique peut-être le sentiment de trahison ressenti par les industriels. Avant de prendre la tête de l'AIE en 2015, il a fait carrière au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opec). S'il est vrai qu'il a pris conscience de l'urgence climatique, l'AIE, créée après le premier choc pétrolier de 1973 pour faciliter la sécurité des approvisionnements énergétiques, reste avant tout un instrument prédictif dont les rapports font toujours foi. Avant la COP28, Fatih Birol avait lancé un appel aux pétroliers parlant de « moment de vérité » : « Nous verrons si vous êtes les partenaires de la lutte contre le changement climatique, oui ou non. »Mais il assure que ses prévisions sur le pic de pétrole n'ont rien de politique, citant notamment le ralentissement de la demande chinoise, l'électrification à marche forcée du parc automobile et la domination du renouvelable dans les investissements énergétiques de la planète au point de représenter désormais les deux tiers de sommes engagées. « Les chiffres ont toujours raison », a dit Fatih Birol en septembre devant un groupe de réflexion new-yorkais. « La transition vers les énergies propres est irréversible. Je vois certains célébrer chaque obstacle qui se dresse sur la route, mais le chemin à prendre ne fait aucun doute. »
Chaque année le magazine Marianne calcule le « jour du dépassement capitaliste », à partir duquel les salariés des multinationales du CAC 40 commencent à travailler pour leurs actionnaires. Cette année, ce jour tombe ce vendredi 4 octobre. Les explications de Franck Dedieu, directeur adjoint de la rédaction de Marianne. Ecorama du 4 octobre 2024, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:05:10 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Coca Nasa, entreprise colombienne de boissons, dénonce l'appropriation de la coca par Coca-Cola et la stratégie d'intimidation du géant basé à Atlanta aux Etats-Unis. Les peuples autochtones peinent à faire respecter leurs droits face aux multinationales, estime l'anthropologue Irène Bellier. - invités : Irène Bellier Anthropologue, directrice de Recherches au CNRS - IIAC/LAIOS
durée : 00:09:42 - L'invité de 7h50 - par : Alexandra Bensaid - Le député socialiste des Landes Boris Vallaud, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, est l'invité du 7h50 d'Alexandra Bensaid ce jeudi 11 avril 2024. - invités : Boris Vallaud - Boris Vallaud : Député de la troisième circonscription des Landes
durée : 00:09:42 - L'invité de 7h50 - par : Alexandra Bensaid - Le député socialiste des Landes Boris Vallaud, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, est l'invité du 7h50 d'Alexandra Bensaid ce jeudi 11 avril 2024. - invités : Boris Vallaud - Boris Vallaud : Député de la troisième circonscription des Landes
Am Teilchenbeschleuniger SESAME in Jordanien forschen Wissenschaftler aus arabischen Ländern, Iran und Israel gemeinsam - auch jetzt in Kriegszeiten. Leicht ist das nicht. Doch gefährdet ist das Projekt eher durch ein ganz anderes Problem. Grotelüschen, Frankwww.deutschlandfunk.de, Forschung aktuell
Traitement de faveur accordé à Northvolt. Les revenus de Stingray atteignent 100M$ au troisième trimestre ! Chronique affaires avec Philippe-Richard Bertrand, expert en commercialisation et en technologies et co animateur du balado Prends pas ça pour du cash à QUB radio.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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durée : 00:05:45 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Il y a deux ans, 136 pays s'étaient accordés pour mettre en place un impôt minimal de 15% sur les multinationales. Quelques changements opérés réduisent les résultats espérés au départ.
Débat entre Sidney Kamerzin, conseiller national valaisan du Centre, Aurélien Barakat, président des Vert'libéraux genevois et Astrid Epiney, professeur à l'Institut de droit européen de l'Université de Fribourg.
President's Club by Rocket4Sales - Les Sales Leaders de la tech parlent de leurs stratégies à succès
Pour ce nouvel épisode du Président's club,
durée : 00:06:40 - 18h20 franceinfo - L'élue se dit extêmement déçue de l'accord trouvé à Dubaï dans le cadre de la COP28 qui prévoit "une transition hors des énergies fossiles".
Le sommet international le plus important jamais mis en place pour tenter de réglementer l'intelligence artificielle a eu lieu ce jeudi en Grande-Bretagne. Alors il n'a malheureusement pas eu le retentissement qu'il méritait, car ce sommet a été éclipsé par la guerre qui se déroule en ce moment entre le Hamas et Israël. Et pourtant, ce sommet a été au moins un succès car il a réussi à réunir la plupart des grands pays et des géants du numérique pour parler des dangers potentiels que porte en elle l'intelligence artificielle. Même quelqu'un comme Elon Musk reconnaît que l'IA est une des menaces les plus importantes pour l'humanité. Car pour la première fois, nous sommes dans une situation où on a quelque chose qui va être bien plus intelligent que le plus intelligent des êtres humains. Alors, pour la désinformation que peut provoquer déjà l'intelligence artificielle, nous sommes déjà servis : vous l'avez vu avec les images truquées utilisées dans l'actuelle guerre au Proche-Orient. Mais il y a aussi les risques d'attaques informatiques et biochimiques qui seront donc facilités par l'intelligence artificielle. Et donc, ce sommet britannique se veut aussi une prise de conscience des dangers de l'IA. Et l'idée centrale, c'est qu'un comité d'experts puisse voir le jour et monitorer les dangers de cette intelligence artificielle, exactement comme les Nations Unies l'ont fait avec le climat. Les Etats ont compris le danger de l'intelligence artificielle et ils ne se sont pas fait prier pour venir en Grande-Bretagne, car ils savent aussi que l'IA menace tout simplement leur propre pouvoir. Mais au delà des Etats, je vous ai aussi indiqué en début de cette chronique que les géants du numérique étaient aussi présents à ce sommet. Et c'est normal, ils ne sont pas contre une réglementation, mais à condition évidemment qu'elle ne les empêche pas de faire leur business. Et comme le font déjà remarquer certains spécialistes, les géants du numérique, qui sont surtout américains et chinois, font déjà pression sur la Commission européenne pour qu'elle assouplisse sa future réglementation sur l'intelligence artificielle. La tactique des géants du numérique est aussi vieille que le monde. C'est comme le lobby des armes aux Etats Unis, ils disent que ce ne sont pas les armes à feu qui tuent les gens, mais ce sont des gens qui tuent d'autres gens. Alors le sommet en Grande-Bretagne n'a pas abouti à une réglementation, c'était d'ailleurs pas son but. Mais déjà plusieurs spécialistes se disent qu'après tout, l'industrie est déjà soumise à des réglementations pour des produits matériels, si je puis dire, comme les voitures, les avions. Pourquoi ne pourrait on pas faire de même avec une réglementation, avec des normes pour les logiciels et les services en ligne et donc pour l'intelligence artificielle? La question reste encore posée, mais j'ai personnellement des doutes... La suite en audio ci-dessus.
durée : 00:58:57 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Alors que les États tentent de s'accorder pour mieux taxer les entreprises et éviter qu'elles aient recours à l'évasion fiscale, pourquoi les multinationales parviennent-elles toujours à éviter de payer des impôts ? - invités : Quentin Parrinello porte-parole de l'Observatoire européen de la fiscalité; Pascal Saint-Amans ex-directeur du centre de politique et d'administration fiscale de l'OCDE, professeur de politique fiscale à l'université de Lausanne; Lison Rehbinder chargée de plaidoyer Financement du développement à l'ONG CCFD-solidaire
durée : 00:59:04 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Quelles sont les chances de succès de voir appliquer le droit de l'environnement par la voie du procès ? - invités : Mathilde Hautereau-Boutonnet Professeure de droit à Aix-Marseille Université; Aline Robert Journaliste à L'Informé, spécialiste de l'environnement
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les multinationales développent leurs implantations industrielles au Vietnam, en Inde ou au Mexique, plutôt qu'en Chine en raison de la hausse des coûts et d'un risque géopolitique plus élevé. La mondialisation change de visage.
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les multinationales développent leurs implantations industrielles au Vietnam, en Inde ou au Mexique, plutôt qu'en Chine en raison de la hausse des coûts et d'un risque géopolitique plus élevé. La mondialisation change de visage.
Ce mardi 21 février, l'économie russe face aux sanctions occidentales et la dégradation du commerce extérieur français en 2022 ont été abordées par Laurence Daziano, maître de conférences à Sciences Po et membre du conseil scientifique de la Fondapol, Thibault Lanxade, président de Luminess (ex-Jouve), et Stéphane Carcillo, responsable de la division revenu travail de l'OCDE, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:58:55 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Quelles sont les chances de succès de voir appliquer le droit de l'environnement par la voie du procès ? - invités : Mathilde Hautereau-Boutonnet Professeure de droit à Aix-Marseille Université; Aline Robert Journaliste à L'Informé, spécialiste de l'environnement
Comme son nom l'indique, cet épisode est une version courte (moins de 30min !) de l'épisode #42 de l'émission Business of Bouffe.Notre invité est Alexis Vaillant, le fondateur d'Alterfood, un jeune groupe agroalimentaire engagé en faveur d'une alimentation plus responsable. Pour co-animer cet épisode de Business of Bouffe, Philibert est accompagné d'Elisa Gautier, animatrice de l'émission Bascis of Bouffe et fondatrice du restaurant engagé Kiosk.Dans cette version éditée, nous évoquons notamment :Le parcours d'Alexis, de ses débuts d'entrepreneur au lancement de chacune des marques d'AlterfoodLes valeurs et les engagements du groupe AlterfoodL'impact économique de la crise actuelle, et de l'explosion de l'inflation, sur le système agroalimentaire dans son ensemblePour découvrir tous les sujets abordés lors de cette rencontre unique et écouter l'épisode original en entier, tapez "Business of Bouffe Alexis Vaillant " sur votre appli audio préférée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:20:26 - Journal de 12h30 - La mesure est historique. L'Union européenne a fini par se mettre d'accord pour un impôt minimum de 15 % sur les multinationales. Pour cela, il aura fallu s'assurer du feu vert des plus récalcitrants parmi les 27. - invités : David Rigoulet-Roze Chercheur à l'Institut Français d'Analyse Stratégique (IFAS) et chercheur associé à l'IRIS. Rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.
durée : 00:26:29 - 8h30 franceinfo - Le ministre délégué aux Comptes publics était l'invité du "8h30 franceinfo" vendredi 16 décembre 2022.
durée : 00:20:26 - Journal de 12h30 - La mesure est historique. L'Union européenne a fini par se mettre d'accord pour un impôt minimum de 15 % sur les multinationales. Pour cela, il aura fallu s'assurer du feu vert des plus récalcitrants parmi les 27. - invités : David Rigoulet-Roze Chercheur à l'Institut Français d'Analyse Stratégique (IFAS) et chercheur associé à l'IRIS. Rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.
Dans cet extrait, Alexis Vaillant aborde avec nous la situation économique actuelle et la vision qu'il porte sur les prochains mois.Il nous explique ici les arbitrages qu'il a déjà dû faire pour surmonter la hausse des coûts, puis il se confie sur sa stratégie pour aborder les négociations à venir avec la grande distribution.En tant qu'administrateur de la FEEF (Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France), Alexis partage également avec nous ses inquiétudes sur le risque de faillites en cascade au sein des PME françaises.Pour découvrir l'épisode en entier, tapez "Business of Bouffe Alexis Vaillant" sur votre appli audio préférée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous sommes avec Alexis Vaillant, le fondateur d'Alterfood, un jeune groupe agroalimentaire engagé en faveur d'une alimentation plus responsable. Le portefeuille d'Alterfood compte plus d'une vingtaine de marques parmi lesquelles : Infusion, Hugo le Maraîcher, Tensaï, Leamo ou encore Marcel Bio. Pour co-animer ce nouvel épisode de Business of Bouffe, Philibert a la chance d'être accompagné d'Élisa Gautier, animatrice de l'émission Bascis of Bouffe et fondatrice du restaurant engagé Kiosk.À travers cet épisode, nous cherchons à comprendre comment Alexis a réussi à imposer ses marques dans un secteur très concurrentiel et trusté par des grands groupes nationaux et surtout internationaux. Plus globalement, Élisa et Philibert profitent de l'expertise d'Alexis pour décortiquer les coulisses du système agroalimentaire dans son ensemble, de la production à la distribution. Pour comprendre l'état d'esprit d'Alexis, nous revenons évidemment sur son parcours d'entrepreneur et sur le cheminement qui a fait évoluer son engagement. On revient ainsi sur la création de son premier business lancé par opportunisme, mais qui a révélé ses talents marketing et commerciaux. Ces qualités lui sont aujourd'hui indispensables pour piloter Alterfood, devenue depuis 2020 une entreprise à mission, et pour porter les valeurs de son groupe. On aborde ensuite en détail les engagements de ses marques sur le plan nutritionnel, social ou encore environnemental.Dans une seconde partie de l'épisode, nous prenons un peu de recul pour analyser ensemble les principaux enjeux du secteur agroalimentaire. Alexis nous éclaire de son témoignage sur les rapports de force entre les grands groupes de la distribution, les multinationales agroalimentaires et les PME françaises. Nous évoquons également l'impact économique de la crise actuelle et de l'explosion de l'inflation. Enfin, nous revenons sur les conséquences de la baisse continue du budget des ménages consacré à l'alimentation et sur l'absolue nécessité de changer nos habitudes de consommation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La campagne de commercialisation du cacao bat son plein en Côte d'Ivoire. Mais le contexte semble compliqué : les organisations de planteurs de cacao constatent un « ralentissement » dans la vente de leurs produits. Après avoir boycotté une réunion de la World Cocoa Fondation à Bruxelles en octobre, le Ghana et la Côte d'Ivoire, qui produisent 65% de la production mondiale de cacao, dénoncent le non-respect des engagements pris par les multinationales qui, selon ces deux pays, ne paient pas les 400 dollars/la tonne de prime accordée pour mieux rémunérer les planteurs de cacao. La Côte d'Ivoire menace notamment de suspendre les agréments de durabilité auxquels les multinationales ont souscrit. Quelle issue à ce bras de fer ? Que se passera-t-il après cet ultimatum fixé au 20 novembre ? Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil Café Cacao en Côte d'Ivoire, est notre invité. RFI : Le Conseil café-cacao a posé un ultimatum au 20 novembre aux multinationales pour qu'elles achètent les productions des planteurs, que va-t-il se passer après le 20 novembre ? Yves Brahima Koné : Certaines multinationales ont commencé à apporter leur soutien à ce que nous avons demandé. Cette semaine, le groupe de travail a encore une séance de travail. Le Ghana, nous-mêmes, et puis il y a l'industrie, donc nous travaillons. Mais trois ans après avoir accepté le différentiel de revenus décent (le DRD) de 400 dollars la tonne, nous faisons le constat que le marché est de plus en plus réticent à payer le différentiel de revenu décent. Quand nos partenaires veulent acheter du cacao, ils nous disent : « Bon, le DRD de 400 dollars on va payer, mais la prime qui bonifie votre cacao, nous allons l'amener à -150, à -200 pounds la tonne », ce qui revient à dire qu'on diminue en fait le différentiel de revenus décent. Cette situation n'est pas tenable pour nous. Est-ce que cette situation ne prouve pas finalement qu'il faut revoir à la baisse le différentiel si les multinationales ne sont pas capables de le payer ? Elles sont capables de le payer : cette année la plupart des multinationales ont augmenté leurs profits de 8%, de 7% et de même plus. Est-ce qu'ils ne sont pas capables de payer ? Parce que quand vous regardez, le prix du cacao est très faible. Le prix du cacao est faible parce qu'il y a beaucoup de cacao : est-ce qu'on ne produit pas trop de cacao par rapport à la demande ? C'est le discours qu'on tient pour faire baisser les prix. On nous dit qu'il y a trop de cacao. Ça fait 4 ans que la Côte d'Ivoire a décidé de stabiliser la production de cacao à 2 millions de tonnes- 2,2 millions. On n'est pas allé au-delà. Donc c'est un discours pour faire baisser le prix, mais ça ne correspond pas à la réalité. Jusqu'où êtes-vous prêt à aller dans cet ultimatum ? Pour nous, c'est un cri de détresse, pour qu'on comprenne qu'on doit payer le planteur. Il y en a certains qui ont commencé à venir, à faire des contrats avec nous, j'espère que les choses vont aller dans la bonne direction. De leur côté, les multinationales affirment qu'elles investissent énormément d'argent, et qu'au final, le cacao leur revient très cher… Mais le cacao ivoirien est cher par rapport à quoi ? On vous dit, coût de production : plus une manne de 13%. Est-ce qu'ils ont trouvé un opérateur économique au monde qui vend sa marchandise moins chère que le coût de production ? Ceux qui vous disent qu'ils font des programmes de durabilité, qui viennent vous faire le bilan, vous verrez que c'est un bilan qui est très maigre. C'est plus de la communication qu'ils font, et ça ne correspond pas à la réalité. Ce qu'on vous dit dans les programmes de certification, le planteur parfois c'est 30 franc CFA qu'il touche. Ce sont des programmes qui n'apportent pas grand-chose à nos planteurs, et ça ne touche qu'un petit groupe de planteurs. Nous, nous voulons que l'ensemble des planteurs soient concernés par l'effort que le marché doit faire pour leur assurer un meilleur prix. Est-ce que le DRD permet vraiment d'améliorer les revenus des producteurs ? Il est évident que le cacao seul ne peut pas sortir le planteur de la pauvreté. Le planteur ne fait pas que du cacao. Nous demandons simplement que le planteur soit payé le juste prix. Il y a un coût de production et il a besoin d'avoir une marge, et il a besoin qu'on puisse lui donner un prix qui lui permette de couvrir ses coûts de production, c'est tout ce que nous demandons. Vous menez ce combat de front avec le Ghana comme allié. Mais le Ghana vit une situation économique et financière très compliquée : est-ce que cela ne va pas jouer en votre défaveur ? Le Ghana, je sais qu'ils ont des problèmes, comme tout le monde le sait, ils ont des problèmes économiques. Mais le planteur est une réalité, il a son produit et nous savons qu'ils ont fixé un prix qui est inférieur au nôtre cette année, je ne sais pas comment les choses vont se passer au Ghana. Mais nous travaillons toujours ensemble. Quand certains disent « le bras de fer » je n'aime pas beaucoup cette expression. Demain (vendredi, ndlr) nous avons une vidéoconférence avec l'essentiel des multinationales sur les questions qui nous concernent. Donc on continue de se parler parce qu'on veut aller vers des solutions qui arrangent tout le monde. Pour l'instant dans l'initiative, vous êtes deux pays, le Ghana et la Côte d'Ivoire. Comment comptez-vous rallier d'autres pays à votre cause ? Depuis que nous avons mis en place l'initiative Côte d'Ivoire – Ghana, d'autres pays veulent entrer dans l'Initiative. Les statuts et la Charte ne permettent pas de le faire. Mais la dernière réunion que nous avons eue du comité de pilotage à Abidjan, le Nigeria était là, le Cameroun était là. Ils sont là comme observateurs. Je pense que d'ici six mois, sans doute, ils vont faire leur entrée dans l'Initiative, et là nous ferons au moins 75% de la production mondiale.
Dimanche prochain, nous diffuserons un épisode inédit de Business of Bouffe consacré à Alexis Vaillant, le fondateur du groupe Alterfood. En quelques années, il a créé un petit groupe agroalimentaire qui se démarque déjà dans ce secteur évidemment trusté par les grands groupes nationaux et surtout internationaux. Son groupe s'est engagé depuis ses débuts pour une alimentation plus responsable.Dans ce 1er extrait, nous profitons de l'expérience et l'expertise d'Alexis pour décortiquer les rapports de force entre les grands groupes de la distribution, les multinationales agroalimentaires et les PME françaises.L'épisode en entier sera disponible ce dimanche ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Interview de Justine Ripoll, responsable de campagne pour l'association "Notre affaire à tous".
L'émission 28 Minutes du 11/07/2022 Au programme de l'émission du 11 juillet 2022 ⬇ Violences faites aux femmes : un cinéaste sonde le coeur des hommes “Chaque enquêteur tombe un jour ou l'autre sur un crime qu'il n'arrive pas à résoudre et qui le hante.” Pour Yohan, le personnage principal de “La nuit du 12”, c'est un féminicide, celui de Clara. “Dans ce milieu presque exclusivement masculin de la police judiciaire, comment ces hommes reçoivent la violence exercée par d'autres hommes ?”. C'est toute la question du dernier film de Dominik Moll. Né en Allemagne, admirateur de Hitchcock et de Lynch, de reptiles et de batraciens, le réalisateur et scénariste s'est longtemps passionné pour les documentaires animaliers, ignorant “qu'il était capable d'inventer des histoires”. Vingt-huit ans après son premier long-métrage “Intimité”, il sort un “film noir mais positif”. Dominik Moll est notre invité. “La nuit du 12”, en salle le 13 juillet. Emmanuel Macron reçoit 180 grands patrons à Versailles / Faut-il dérouler le tapis rouge devant les multinationales ? Une énergie décarbonée, une main-d'œuvre qualifiée : la France a des atouts pour maintenir les investissements étrangers en France. Mais pour conserver son rang à l'échelle européenne, l'Hexagone doit entretenir cette attractivité. Dans le cadre du traditionnel sommet annuel “Choose France”, Emmanuel Macron accueille aujourd'hui, dans le prestigieux du château de Versailles, 180 patrons de grands groupes internationaux, de Netflix à Coca-Cola. Selon des informations communiquées dimanche 10 juillet par l'Elysée, quatorze entreprises ont déjà sorti le chéquier pour un montant global de 6,7 milliards d'euros et la création de 4 000 emplois pérennes dans le pays. Que promet Emmanuel Macron à ces grands patrons ? Faut-il dérouler le tapis rouge aux multinationales ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Paola Puerari et Victor Dekyvère ainsi que le "À la Loop" de Matthieu Conquet. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Jean-Matthieu Pernin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 11 juillet 2022 - Présentation : Jean-Matthieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio
Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, de grandes multinationales augmentent leurs prix de façon impressionnante. Les explications de François Lenglet.
Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, de grandes multinationales augmentent leurs prix de façon impressionnante. Les explications de François Lenglet.
durée : 00:12:01 - Journal de 7 h - Symboles de l'Amérique, McDonald's, Coca-Cola et Starbucks suspendent à leur tour leurs activités en Russie, en réponse à l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe il y a quasiment deux semaines.
durée : 00:04:00 - Le Pourquoi du comment : économie et social - par : Mathilde Dupré - La société-mère des firmes internationales reçoit les profits de ses filiales sans être comptable des conséquences environnementales et sociétales de leurs activités. Comment résoudre ce paradoxe ?
Saudi Aramco, Gazprom, China Energy, sont les trois multinationales qui émettent le plus de CO². Pourtant, ces champions de l'énergie fossile sont peu connues du grand public. Ces entreprises exploitent le gaz, le charbon et le pétrole, particulièrement mis en cause par le réchauffement climatique. C'est l'objet du livre du journaliste de Mediapart, Mickäel Correia, auteur de Criminels climatiques, enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète. "Ce livre désigne les réels responsables du chaos climatique et montre qu'il est urgent de les mettre définitivement hors d'état de nuire". Voici comment les éditions La Découverte présentent l'enquête du journaliste de Mediapart, spécialiste des questions climatiques, Mickäel Correia. Dans Criminels climatiques, enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète, l'auteur revient sur les actions et les responsabilités de trois géants de l'industrie fossile, respectivement champions du gaz, du pétrole et du charbon. Gazprom, Saudi Aramco et China Energy seraient les trois criminels climatiques qui émettent le plus de CO². Ces firmes peu connues en France mettent en place de véritables stratégies pour continuer coûte que coûte à exploiter les ressources fossiles de la Terre, malgré les alertes scientifiques sur le réchauffement climatique. Ce sont de "véritables bombes climatiques qui mettent en péril toute l'humanité", lit-on dans le livre qui décrypte avec minutie l'ensemble des moyens déployés par les ogres de l'industrie fossile : corruption, néocolonialisme, lobbying, greenwashing, softpower, etc. ▶ Soutenez Le Média :
durée : 00:53:11 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - En mars 2021, l'ONG Oxfam révélait que les activités industrielles des multinationales du CAC 40 nous conduisent vers un réchauffement planétaire de + 3,5 °C d'ici la fin du siècle – soit un enfer sur Terre. Qui sont ces entreprises criminelles climatiques ?