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Leslie Rijmenams parle de vos initiatives positives sur Nostalgie. Petites idées pour grandes solutions... Pas de fatalisme, que des pistes pour aller de l'avant et des raisons d'espérer.

Nostalgie Belgique


    • Nov 18, 2025 LATEST EPISODE
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    Purifier son eau du robinet : une micro-station belge pour boire une eau dépolluée à la maison

    Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 3:31


    Les inquiétudes autour de l'eau du robinet se multiplient, notamment depuis le scandale des PFAS. Dans un même tems, vous êtes nombreuses et nombreux à vouloir arrêter les bouteilles en plastique à cause de la pollution qu'elles génèrent… et des nanoplastiques qu'on y retrouve. Entre santé, écologie et confusion, difficile de s'y retrouver. C'est dans ce contexte qu'Éric Delfosse, un Belge passionné par le sujet, s'est mis en quête d'une solution réellement fiable.Il examine pendant des années les purificateurs disponibles sur le marché : filtres classiques, carafes, charbon actif… Rien ne lui semble assez performant. Il finit par se tourner vers une usine italienne spécialisée dans la nanofiltration et crée avec elle My Water, une micro-station d'épuration domestique fondée sur l'osmose inverse. Grâce à une membrane ultra-fine, seuls les molécules d'eau passent : les bactéries, les PFAS, les métaux lourds, le sel, les pesticides ou encore les résidus médicamenteux restent de l'autre côté. Là où une carafe filtre à un micron, My Water filtre à l'échelle nanométrique : 10 000 fois plus fin.L'autre atout est que l'eau reste minéralisée : entre 20 et 45 mg/L, comme une eau de source type Spa. Et on peut même ajuster son goût : plus doux ou plus marqué, selon ses envies. Particularité réjouissante : la majorité des installateurs sont… des installatrices, souvent issues du monde de la santé ou de la thérapie. Elles sont formées pendant six mois pour pouvoir expliquer, informer et sensibiliser.Car leur rôle va bien au-delà de l'installation technique. Elles décodent aussi ce qui se trouve sous notre évier : produits ménagers irritants ou polluants, alternatives plus saines (savon noir, bicarbonate, vinaigre blanc), mais aussi impact écologique de nos consommations. Elles parlent de l'eau comme ressource rare, rappellent par exemple la quantité d'eau nécessaire pour produire un jean ou un kilo de viande, et sensibilisent sans culpabiliser.L'abonnement coûte environ 33 € par mois, auquel s'ajoutent 99 à 149 € pour l'installation selon la configuration du logement. La solution est disponible en Belgique, mais aussi en France, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Déjà 1500 ménages belges sont équipés. Et l'intérêt est particulier pour les jeunes enfants et les femmes enceintes : avant 5 ans, les organes — dont le cerveau — ne sont pas totalement formés, et une eau débarrassée de perturbateurs endocriniens est un vrai plus.Toutes les informations pratiques sont disponibles sur nostalgie.be.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

    De la cuisine aux récits identitaires : comment Interra tisse des liens autour des saveurs du monde

    Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 3:07


    Qu'est-ce qui peut rassembler des personnes qui, à priori, n'auraient jamais dû se rencontrer ? Pour l'association liégeoise Interra, la réponse tient en un mot : la cuisine. Cette asbl créée il y a 6 ans lance des ponts entre des personnes migrantes fraîchement arrivées en Belgique et des habitants locaux. Et tout est né d'un double constat : d'un côté, une image souvent négative de la migration dans notre société ; de l'autre, un profond sentiment d'isolement chez celles et ceux qui posent leurs valises chez nous.Interra veut renverser la vapeur. Comment ? En multipliant les occasions de rencontre, de partage et de découverte. Première formule : des duos, formés pour six mois, où une personne migrante et une personne locale se voient régulièrement, explorent la ville, apprennent l'une de l'autre et tissent un réseau. Une petite action, mais un immense impact : briser l'isolement, casser les idées reçues, humaniser les histoires de chacun.Deuxième formule, plus collective : les ateliers, près de 400 par an ! Théâtre, danse, yoga… Mais l'un des vecteurs les plus puissants reste la cuisine. Car cuisiner ensemble, c'est beaucoup plus que préparer un repas : c'est raconter une enfance, transmettre un geste, offrir une madeleine de Proust. Les ateliers peuvent être animés par une personne locale ou une personne migrante, peu importe : la magie opère toujours, à partir du moment où les mains s'activent et où les odeurs s'élèvent. On échange, on goûte, on rit, on se découvre.Et Interra va encore plus loin avec un superbe ouvrage : “Une histoire dans l'assiette”. Un livre qui compile 60 recettes venues du Vietnam, du Maroc, du Bénin, de Pologne et d'ailleurs, mais aussi les récits de celles et ceux qui les cuisinent. On y croise un bun thit bo so vietnamien transmis par Hong et Kim, un tajine au citron confit préparé par Assia du Maroc, des talé-talé à la banane proposés par Francine du Bénin, ou un borscht réconfortant venu de Pologne. Chaque plat est une porte ouverte sur une vie, un souvenir, un pays, un voyage intérieur.Ce livre, vendu 25 €, permet de financer l'association. Il n'est pas encore en librairie mais peut être commandé via le site d'Interra, avec une livraison prévue en décembre. Une belle idée pour les fêtes : offrir un voyage culinaire, tout en soutenant un projet profondément humain.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

    « La chaise tue » : comment bouger plus au travail (et s'inspirer du Japon) pour rester en forme

    Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 3:32


    La sédentarité est le mal du siècle. C'est le constat que dressent Alexandre Dana et Victor Fersing dans leur livre La chaise tue, publié chez Eyrolles. Un titre un peu alarmant, certes, mais qui dit tout : notre chaise, symbole du confort moderne, est en train de nous rendre malades.Rester assis trop longtemps favorise l'obésité, les maladies cardiovasculaires, les maux de dos et même l'anxiété. Bref, c'est un vrai enjeu de santé publique. Mais les auteurs ne s'arrêtent pas au constat : ils partagent surtout des solutions concrètes et accessibles à tous.La plus simple ? Se lever. Les auteurs nous invitent notamment à nous tourner vers le Japon, où près de 20 % de la population pratique chaque jour le “radio taiso” : une courte séance de gymnastique diffusée à la radio et à la télévision.Pendant trois minutes, on s'étire, on sautille, on fait tourner les poignets et la nuque sur une petite musique entraînante. Une habitude ancrée depuis des décennies, encouragée par le gouvernement et devenue un vrai rituel collectif.Résultat : moins de douleurs, une meilleure circulation et surtout une culture du mouvement quotidien.Et chez nous, comment on s'y met ? À notre échelle, il existe plein de gestes simples pour lutter contre la sédentarité :Varier les assises : alterner entre une chaise, un tabouret ou un ballon.Travailler debout : comme Victor Hugo, qui écrivait sur un pupitre pour être plus créatif.Faire des pauses régulières : se lever au moins une fois par heure.Organiser des réunions en marchant : on serait deux fois plus créatifs en mouvement.Mais au-delà des astuces, La chaise tue pose aussi une question de société : et si le mouvement devenait un réflexe collectif, valorisé dans nos entreprises, nos écoles, nos villes ?Parce qu'on a beau acheter le meilleur siège ergonomique, si on ne se lève jamais, on finit par oublier le geste le plus naturel du monde : bouger.Et pour ceux qui ont besoin d'un petit coup de pouce, il existe même une application pour redonner le goût de la marche : Dérive. À l'inverse de Google Maps, qui cherche la route la plus rapide, Dérive vous invite à flâner et explorer. Elle vous lance des défis : “trouve un objet rouge”, “suis le chat que tu croises”, “écoute la musique la plus proche”... Le but n'est plus d'arriver, mais de marcher en étant attentif à notre environnement.Alors oui, la chaise tue… mais la marche, elle, fait revivre.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Chorales solidaires : quand la musique réchauffe les bébés prématurés et les cœurs des Marolles

    Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 3:32


    Ce matin, on parle de musique qui fait du bien, de celle qui console autant qu'elle rassemble. Et pour commencer, direction un service de néonatologie au Brésil, où la chorale Cantateiros a récemment partagé un moment bouleversant. Dans une courte vidéo devenue virale, on les voit chanter doucement au milieu des incubateurs, entourés de bébés prématurés. Leur message est simple et magnifique : « ici, la musique n'est pas seulement un son. Elle devient échange, affection, vie. C'est la guérison. » Ce chant posé dans un lieu fragile rappelle à quel point les voix humaines peuvent apporter chaleur, apaisement et présence. Une pratique qui d'ailleurs commence doucement à se développer en Europe, et même chez nous, où un projet similaire serait en préparation.Et puis, plus près de chez nous, il existe une autre chorale qui fait du bien : celle de Nativitas, dans les Marolles à Bruxelles. Une asbl vieille de 50 ans, installée dans un quartier populaire, qui accueille chaque jour des personnes précarisées ou sans abri. Leur slogan dit tout : « Chez Nativitas, c'est Noël toute l'année car il n'y a pas de saison pour aimer. »Et chaque mardi après-midi, c'est chorale populaire dans la salle de séjour. Aux commandes : Monica Nev, la fondatrice, 94 ans, au piano. Les bénéficiaires chantent des airs entraînants, des chansons populaires du quartier. Certains participent, d'autres écoutent, mais l'effet est toujours le même : un moment suspendu, où l'on oublie les nuits difficiles, où l'on retrouve un sourire, une respiration, une humanité.Nativitas mise beaucoup sur la culture comme levier de réparation et d'ouverture. Il y a des sorties au théâtre, des concerts, des balades, des ateliers de cuisine, de jardinage ou de yoga. Tout ce qui peut redonner confiance, rompre l'isolement, réintroduire un peu de beauté et de répit dans le quotidien des personnes en grande difficulté. Et parfois, c'est la culture qui vient jusqu'à eux : ce sera le cas aujourd'hui, avec un concert classique directement dans leur centre d'accueil, rue Haute. Valère Burnon, 3e lauréat du dernier Concours Reine Elisabeth, viendra jouer en personne, accompagné d'instrumentistes de l'Orchestre de Chambre de Wallonie. Une rencontre improbable, précieuse, profondément humaine.Et notez déjà la date : le 2 décembre, un concert de gala aura lieu à Flagey au profit de Nativitas, pour continuer à soutenir ces actions si essentielles.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Comment imaginez-vous la pub en 2050 ? Les Shifters invitent à rêver un futur positif et décarboné

    Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 3:42


    Comment imaginer la publicité en 2050, dans un monde où nous aurions réussi à limiter le réchauffement climatique et à réinventer nos modes de vie ? C'est la question que posent cette année les Shifters, un mouvement citoyen engagé dans la compréhension et la décarbonation de notre économie.Ils lancent un concours ouvert à toutes et tous : créer une affiche, un spot audio ou une capsule qui montre à quoi pourrait ressembler la pub dans un futur désirable. Parce qu'aujourd'hui, notre imaginaire collectif est saturé de dystopies, de chaos et de récits catastrophes, ce qui nous empêche parfois de visualiser un avenir enviable.Les Shifters, c'est le mouvement citoyen né autour du Shift Project, le think tank lancé en 2010 par Jean-Marc Jancovici, ingénieur reconnu pour sa vulgarisation des enjeux énergétiques et climatiques. En Belgique comme ailleurs, le mouvement rassemble désormais des centaines de bénévoles prêts à comprendre, à se former et à agir. Et c'est important : environ 75 % des gens qui rejoignent les Shifters le font justement pour apprendre. Parce que l'énergie et le climat sont partout : dans le prix de l'électricité, dans nos déplacements, dans notre économie. Comprendre, c'est reprendre du pouvoir d'action.Le concours « Imaginez la pub en 2050 » est l'un des moyens de stimuler cet imaginaire positif : encourager la créativité, provoquer le débat, et montrer qu'un futur soutenable peut aussi être un futur enviable. L'année dernière, le thème était « les vacances de rêves de 2050 ». Cette année, c'est la publicité qui devient terrain de jeu — ou de projection.En parallèle, le mouvement organise des conférences, des débats, des moments de rencontre. Des groupes locaux se forment dans chaque province : à Liège par exemple, des membres se retrouvent chaque mois pour suivre ensemble les réunions nationales retransmises en direct et échanger sur les manières d'agir localement.Car plus les citoyens comprennent les enjeux, plus les pouvoirs politiques et économiques seront poussés à suivre.Toutes les infos pour participer au concours se trouvent sur shiftopie.org et theshifters.be.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    "Reprendre le contrôle" : comment et pourquoi Vinz, ancien animateur radio a totalement shifté ?

    Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 4:17


    La COP30 débute aujourd'hui au Brésil. Cette grande conférence internationale sur le climat, organisée par l'ONU, vise à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique et à défendre la justice sociale et environnementale.L'occasion de mettre en lumière le récit de Vinz Kanté, un ancien animateur radio qui a radicalement changé de mode de vie. Il y a quelques années, il vivait à cent à l'heure, fasciné par la consommation et la technologie. Voyager loin, acheter les dernières baskets, jouer au dernier jeu vidéo à la mode… sans jamais vraiment se poser de questions sur l'impact de ces gestes... Puis arrive le confinement. Le temps s'arrête, et avec lui, le rythme effréné du quotidien. Vinz lit, s'informe, découvre les rapports du GIEC, et prend conscience des bouleversements climatiques en cours. C'est le début d'un changement intérieur profond.Depuis, il a créé une chaîne YouTube intitulée LIMIT, dans laquelle il interroge des experts du climat, des philosophes et des scientifiques. Il donne aussi des conférences, notamment dans les écoles, pour partager son parcours et montrer qu'on peut changer.Pour lui, reprendre le contrôle, c'est d'abord reprendre conscience — de soi, de son temps, de son pouvoir d'action.Dans son livre, il donne des pistes très concrètes. Parmi elles : s'interroger sur ses valeurs. Identifier ce moment où l'on se dit “non, là, ça ne va plus”. C'est souvent ce déclic qui amorce la transformation. Il suggère aussi reprendre le contrôle de son attention. Bien choisir les médias qu'on consomme, comprendre que certaines technologies captent notre temps et notre énergie. Apprendre à se déconnecter pour mieux se reconnecter au réel.Mais son message ne s'arrête pas à l'individu. Vinz interroge aussi notre système économique actuel : un modèle qui épuise les ressources de la Terre sans la régénérer, et qui creuse les inégalités entre ceux qui polluent le plus et ceux qui subissent le plus. Pour lui, l'écologie ne doit pas être punitive ni moralisatrice, mais joyeuse, collective et réinventée. "Ce qui va nous sauver, c'est une accumulation d'humains qui décident de réparer ce qui ne va pas" dit-il.Changer, ce n'est pas se priver, c'est redéfinir ce qui compte vraiment : nos liens, nos enfants, la beauté d'un paysage, le sentiment d'être aligné avec ses valeurs.À travers son parcours, Vinz Kanté nous rappelle que reprendre le contrôle, ce n'est pas seulement une question d'écologie ou d'économie — c'est une démarche intérieure, une invitation à dire non à ce qui détruit et oui à ce qui relie.Son livre Reprendre le contrôle est paru aux éditions Tana.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Front Porch Forum : le réseau social sans clash, où on ne s'insulte pas et qui rapproche les voisins

    Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 3:34


    Le Front Porch Forum cartonne dans un petit État américain : le Vermont. Là-bas, près d'un adulte sur deux est inscrit sur Front Porch Forum, une plateforme locale qui remet la bienveillance et la proximité au centre du numérique.Mais attention : ici, pas de "likes", pas d'algorithmes, pas de défilement infini. Front Porch Forum, c'est un peu comme un grand panneau d'affichage de quartier.Les habitants y publient des messages simples : "J'ai perdu mon lapin", "Je vends ma poussette", "Qui veut venir à mon vide-grenier ?", "Que pensez-vous du nouveau projet de logements ?".On y parle de la vie du coin : le club de lecture, les routes coupées, la météo, la bibliothèque… C'est le Facebook d'avant, croisé avec le café du village.La grande différence ? Le ton.Ici, tout est courtois. Pourquoi ? Parce que chaque message est modéré par une équipe de 12 personnes qui lisent tout avant publication. Pas de place pour les insultes, les fake news ou les clashs : si le message est agressif ou mensonger, il ne passe pas. Et comme tout le monde écrit sous son vrai nom, les échanges sont naturellement plus respectueux.Le fondateur, Michael Wood-Lewis, a créé le site en 2006 avec une idée simple : utiliser Internet pour renforcer les liens réels, pas pour les remplacer. "Si les gens passent dix minutes par jour sur le site, c'est très bien", dit-il. "Le but, c'est qu'ils se rencontrent ensuite dans la vraie vie."Et ça fonctionne : pendant le confinement, la plateforme a permis d'organiser des livraisons de courses pour les personnes âgées ou isolées.Une étude menée auprès de 13 000 utilisateurs a montré que 80 % se sentent plus proches de leurs voisins grâce à Front Porch Forum — contre à peine 26 % sur Facebook. La clé ? L'absence d'algorithme et la modération humaine, qui favorisent l'écoute plutôt que le clash.Malgré le succès, Wood-Lewis a toujours refusé les offres de rachat de grands groupes comme Meta. Il veut que son réseau reste indépendant, local et à taille humaine, fidèle à son esprit d'origine : la convivialité avant la croissance.Et en Belgique ?Une initiative similaire existe déjà : Hoplr, un réseau social réservé aux habitants d'un même quartier. On peut y signaler un animal perdu, organiser une brocante, proposer un covoiturage ou simplement dire bonjour à ses voisins.Un bel exemple de numérique de proximité, qui montre qu'Internet peut encore nous rapprocher au lieu de nous diviser.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Retrouvailles émouvantes : trente ans, une mère, une bague et un livre plus tard

    Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 3:20


    Bon, là Leslie, ce n'était pas rendez-vous dans dix ans… mais dans trente ans ! C'est une belle histoire d'amitié et de nostalgie : treize anciens camarades de classe se sont retrouvés dans la cour de récré de leur enfance, dans le nord-est de la France, plus de trois décennies après leur photo de classe d'origine. À l'époque, ils avaient 10 ans. Aujourd'hui, ils en ont 40. Ils ont ressorti les mêmes tenues vintage, pris les mêmes poses, et surtout retrouvé la même complicité. Certains affirment même qu'ils n'ont pas changé. Le moment a été si fort qu'ils se sont déjà promis de se revoir dans dix ans, pour fêter leurs 50 ans ensemble.Cette anecdote a inspiré Leslie à fouiller d'autres retrouvailles incroyables, souvent rendues possibles grâce à… Internet.

    « La chaise tue » : une appli à l'opposé du GPS et autres trucs pour bouger plus

    Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 3:19


    La sédentarité est le mal du siècle. C'est le constat que dressent Alexandre Dana et Victor Fersing dans leur livre La chaise tue, publié chez Eyrolles. Un titre un peu alarmant, certes, mais qui dit tout : notre chaise, symbole du confort moderne, est en train de nous rendre malades.Rester assis trop longtemps favorise l'obésité, les maladies cardiovasculaires, les maux de dos et même l'anxiété. Bref, c'est un vrai enjeu de santé publique.Mais les auteurs ne s'arrêtent pas au constat : ils partagent surtout des solutions concrètes et accessibles à tous.La plus simple ? Se lever. Les auteurs nous invitent notamment à nous tourner vers le Japon, où près de 20 % de la population pratique chaque jour le “radio taiso” : une courte séance de gymnastique diffusée à la radio et à la télévision.Pendant trois minutes, on s'étire, on sautille, on fait tourner les poignets et la nuque sur une petite musique entraînante. Une habitude ancrée depuis des décennies, encouragée par le gouvernement et devenue un vrai rituel collectif.Résultat : moins de douleurs, une meilleure circulation et surtout une culture du mouvement quotidien.Et chez nous, comment on s'y met ?À notre échelle, il existe plein de gestes simples pour lutter contre la sédentarité :Varier les assises : alterner entre une chaise, un tabouret ou un ballon.Travailler debout : comme Victor Hugo, qui écrivait sur un pupitre pour être plus créatif.Faire des pauses régulières : se lever au moins une fois par heure.Organiser des réunions en marchant : on serait deux fois plus créatifs en mouvement.Mais au-delà des astuces, La chaise tue pose aussi une question de société : et si le mouvement devenait un réflexe collectif, valorisé dans nos entreprises, nos écoles, nos villes ?Parce qu'on a beau acheter le meilleur siège ergonomique, si on ne se lève jamais, on finit par oublier le geste le plus naturel du monde : bouger.Et pour ceux qui ont besoin d'un petit coup de pouce, il existe même une application pour redonner le goût de la marche : Dérive. À l'inverse de Google Maps, qui cherche la route la plus rapide, Dérive vous invite à flâner et explorer. Elle vous lance des défis : “trouve un objet rouge”, “suis le chat que tu croises”, “écoute la musique la plus proche”... Le but n'est plus d'arriver, mais de marcher en étant attentif à notre environnement.Alors oui, la chaise tue… mais la marche, elle, fait revivre.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    « Un stoïcien à Hollywood » : quand nos séries préférées nous parlent du vrai bonheur

    Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 3:55


    Et si nos séries préférées étaient bien plus qu'un simple divertissement ? C'est la conviction de Clémentine Heynes, prof de philo passionnée de pop culture, qui signe le livre Un stoïcien à Hollywood aux éditions de l'Étudiant. Un ouvrage aussi original qu'éclairant, qui fait dialoguer Sénèque et Netflix, Épictète et Friends.Son point de départ est simple : nos séries racontent nos aspirations collectives. Elles reflètent ce que nous pensons être le bonheur, la réussite, l'amour ou la liberté. Et à travers elles, on peut lire notre époque à la lumière d'une philosophie vieille de deux mille ans : le stoïcisme.Le stoïcisme, c'est cette idée, héritée de la Grèce antique, selon laquelle le bonheur ne dépend pas des circonstances extérieures — richesse, succès, amour — mais de la manière dont on les juge. Autrement dit : nous ne maîtrisons pas le monde, mais nous pouvons maîtriser notre regard sur lui.Quand on observe nos héros modernes à travers ce prisme, tout s'éclaire. Dans Grey's Anatomy, par exemple, Meredith Grey court après la performance : sauver des vies, réussir sa carrière, trouver l'amour parfait. Comme beaucoup d'entre nous, elle croit que le bonheur viendra “après” — après la reconnaissance, après la promotion — alors qu'il réside peut-être dans la capacité à accepter l'imperfection.Dans Desperate Housewives, le bonheur passe par la façade. À Wisteria Lane, tout semble parfait, mais derrière les haies impeccables se cachent des femmes en quête d'approbation. Bree, Susan, Lynette ou Gabrielle incarnent la tension entre paraître et être : elles veulent correspondre aux attentes sociales, quand le stoïcien, lui, prône l'autonomie intérieure.Et puis, il y a celles et ceux qui fuient cette conformité. Dans Friends, Rachel s'enfuit le jour de son mariage et choisit sa propre voie, refusant une vie toute tracée. Mais, comme souvent, l'émancipation n'est pas un long fleuve tranquille : malgré sa liberté, elle reste dépendante du regard des autres. Le stoïcien Épictète dirait d'elle : « Celui qui dépend de l'opinion d'autrui n'est jamais libre. »Même constat dans les séries centrées sur le matérialisme : de Sex and the City à Emily in Paris, on y célèbre la mode, la réussite, la consommation… mais derrière les paillettes, on trouve souvent une quête de sens, un vide à combler.Comme le rappelle Clémentine Haynes, le stoïcisme ne nous dit pas de renoncer au monde, mais d'apprendre à le regarder autrement : “Le bonheur de ta vie dépend de la qualité de tes pensées.” Autrement dit : le vrai bonheur ne se trouve ni dans la performance, ni dans le paraître, ni même dans la romance — mais dans la paix intérieure et la capacité à vivre avec soi-même, ici et maintenant.Une lecture inspirante, légère et profonde à la fois — à dévorer entre deux épisodes de votre série préférée.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Sous la mer, la vie en danger ? On plonge avec Nausicaa pour comprendre

    Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 3:13


    Petite devinette pour commencer… Est-ce que vous savez ce qui compose la plus grande partie de notre planète ?SON : “Sous l'océan…” Exactement : les océans ! Ils couvrent plus de 70 % de la Terre, et pourtant, on en parle très peu. Souvent, on s'y intéresse seulement en vacances, quand on se baigne ou qu'on admire les poissons. Et pourtant, sous la surface, il y a des mondes fascinants, essentiels à notre survie… et de plus en plus fragiles.Direction Nausicaá, à Boulogne-sur-Mer.Le centre vient d'inaugurer l'Échappée tropicale, un parcours immersif pour découvrir trois milieux incroyables : la mangrove, le lagon tropical et les récifs coralliens.Tout commence dans la mangrove, cette drôle de forêt où la mer et la terre se rencontrent.Des arbres avec des racines aériennes, des petits poissons, des crustacés… C'est une vraie nurserie naturelle, mais aussi un bouclier : la mangrove protège les côtes des tempêtes et de l'érosion.Et c'est là qu'on réalise à quel point ces écosystèmes sont essentiels pas seulement pour la vie marine, mais aussi pour nous, les humains. C'est ce que nous explique Célia Débarreau, médiatrice scientifique à Nausicaa [SON – CÉLIA DEBARREAU, MÉDIATRICE SCIENTIFIQUE À NAUSICAÁ – 30 sec]Oui, on n'y pense pas toujours, mais la mer, c'est aussi notre première barrière de protection.Exactement. Et c'est tout l'intérêt de cette “Échappée tropicale” : nous reconnecter à ce monde sous-marin qu'on oublie souvent. Après la mangrove, on plonge dans un lagon peuplé de poissons multicolores, de requins zèbres et de coraux vivants.Les coraux, justement, ce sont de petits animaux, pas des plantes. Ils vivent grâce à des algues microscopiques qui leur donnent leurs couleurs. Mais quand l'eau devient trop chaude, ces algues meurent ou s'en vont : le corail blanchit, puis meurt. Et avec lui, c'est tout un écosystème qui s'effondre. Mais à Nausicaá, ils montrent aussi qu'il y a de l'espoir, non ?Oui ! Les équipes y présentent une technique qu'on appelle le bouturage du corail : on coupe un petit fragment, on le replante sur une structure biosourcée, et il repousse. Une manière simple de montrer que la restauration est possible et que tout n'est pas perdu.Parce qu'au fond, c'est ça, le message : pour protéger les océans, il faut d'abord les comprendre… et surtout s'en émerveiller. Et c'est vrai que la mer, ce n'est pas qu'un décor de vacances : c'est notre maison à tous. Exactement. Alors si vous voulez plonger dans un univers tropical sans quitter la France, direction Nausicaá à Boulogne-sur-Mer. Promis, pas besoin de tuba pour s'émerveiller !

    Et si on passait à la location de vêtements ?

    Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 3:15


    Bon, petite question pour commencer… Est-ce que vous, autour de la table, vous avez encore un vieux costume d'Halloween qui traîne au fond de l'armoire ? Une cape de vampire ? Une perruque orange ? Un déguisement d'il y a trois ans qu'on n'a jamais ressorti ?Eh bien justement, aujourd'hui, on va parler d'une idée qui pourrait éviter ça : louer plutôt qu'acheter. Halloween, c'est typiquement le moment où on achète des vêtements qu'on ne remettra jamais. Alors qu'il existe depuis longtemps des boutiques comme Costume.be ou Happy Rent où l'on peut louer son déguisement pour la soirée, puis le rapporter le lendemain. C'est simple, moins cher… et ça évite les cartons pleins de citrouilles en plastique.Mais cette idée de location, elle ne s'arrête pas aux costumes d'Halloween. Aujourd'hui, elle s'invite aussi dans notre garde-robe de tous les jours.Ah oui ? Tu veux dire qu'on peut louer aussi des vêtements “normaux” ? Exactement ! Et c'est une première en Belgique francophone. Des nanas viennent de lancer Muchachas, un site de location de vêtements pensé pour les femmes actives, les mamans, ou celles qui ont simplement envie de changer de look sans se ruiner.L'idée est née d'un moment de vie : l'une des fondatrices venait d'accoucher. Elle devait racheter des vêtements, mais savait qu'elle ne les porterait que quelques mois. Pas envie de tout acheter, ni de passer des heures dans les magasins. Alors elle a imaginé une solution : et si on pouvait louer ? C'est malin, surtout pour gagner du temps et éviter d'entasser. Oui ! Le concept est simple : on choisit ses vêtements en ligne, on les reçoit, on les porte, puis on les renvoie. Chaque pièce est nettoyée et remise en circulation pour être portée par d'autres clientes. Un même vêtement peut ainsi vivre des dizaines de vies.Et quand il arrive en fin de parcours, un peu usé, un peu fatigué,  il n'est pas jeté : il est revendu à petit prix, en seconde main. Rien ne se perd, tout tourne. C'est un vrai dressing partagé, finalement ! Oui, exactement ! Et ce n'est pas qu'une idée écolo : c'est surtout pratique et économique. Fini les placards qui débordent, fini les achats impulsifs qu'on ne porte jamais. On change de style à volonté, sans accumuler.Et pendant ce temps, chaque Belge évite d'ajouter à ces 15 kilos de vêtements qu'on jette en moyenne chaque année. Un petit geste, mais un vrai changement de rythme.Et c'est vrai que la mode, ça change tout le temps. Là, au moins, on suit le mouvement sans se ruiner !Exactement. C'est un peu comme avoir un dressing infini, sans pousser les murs, ni vider son compte en banque. Et puis, c'est aussi le plaisir de se réinventer sans se lasser.Alors, que ce soit pour votre costume d'Halloween ou votre tenue de bureau… Et si, cette année, vous testiez la mode en location ?

    Toussaint : aquamation, planter un arbre... les nouvelles façons de dire adieu

    Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 3:07


    En cette semaine de congé d'automne, à l'approche de la Toussaint, on se tourne souvent vers nos proches disparus. Mais aujourd'hui, on va aussi parler de l'avenir… de ce qui se passe après. Parce qu'en Belgique, il y a du nouveau : une première nationale autour d'un tout autre type d'inhumation.Une première et même une petite révolution silencieuse : l'aquamation. C'est ce qu'on appelle la crémation par l'eau. Le principe ? Le corps du défunt est plongé dans une eau chaude, sous pression, avec un peu d'hydroxyde de potassium. En quelques heures, les tissus se dissolvent naturellement, et il ne reste qu'une poudre blanche, comparable aux cendres d'une crémation classique.Sauf que et c'est là la différence il n'y a pas de flamme, pas de fumée, pas de CO₂. L'aquamation consomme jusqu'à cinq fois moins d'énergie qu'une crémation et ne libère pas de métaux lourds ni de particules dans l'air. C'est donc une méthode plus douce, plus propre et plus respectueuse de l'environnement.Le premier essai a lieu en ce moment même à Wilrijk, près d'Anvers, au crématorium Pontes. C'est un projet pilote, accompagné par le centre de recherche flamand VITO. On veut mesurer l'impact écologique réel avant de l'autoriser plus largement. Et ça, c'est une première. Mais il n'y a pas que l'aquamation, non ? On parle de plus en plus d'autres façons d'inhumer aussi ? Exactement ! Et c'est ça qui est intéressant. Aujourd'hui, les Belges ont plein de nouvelles options pour dire adieu autrement.Il y a bien sûr l'inhumation traditionnelle et la crémation, mais on voit apparaître des alternatives plus écologiques ou symboliques.Par exemple : Les forêts funéraires, comme celle du Bois de Soleilmont, près de Fleurus, dans le Hainaut. Là-bas, on peut disperser ou enterrer les cendres au pied d'un arbre, sans pierre tombale ni marbre. Le lieu s'appelle “Les Arbres du Souvenir”, et chaque arbre devient une sorte de monument vivant. On se promène dans les bois, on pense à la personne… C'est un espace de mémoire apaisant, naturel, vivant.Et il y a aussi ces urnes biodégradables qui permettent de planter un arbre avec les cendres d'un proche. L'urne contient une graine, ou un jeune plant, et au fil des mois, un arbre pousse symbole de vie qui continue.C'est quand même beaucoup plus poétique que les cimetières gris de nos souvenirs…C'est vrai. Et au-delà de la poésie, ces nouveaux modes d'inhumation ont des avantages très concrets :Écologiques, d'abord, moins de pollution, pas de produits chimiques, pas de pierre importée d'Asie ou de cercueil verni. Économiques, souvent : les coûts sont moindres, puisqu'il n'y a ni concession, ni monument à entretenir. Et puis symboliques : on ne parle plus seulement de fin, mais de cycle, de renouveau. Un arbre, une forêt, une trace dans la nature : c'est une autre façon d'être présent, autrement. C'est une belle manière de voir les choses, surtout à cette période de l'année. Oui, et c'est sans doute ce qui séduit de plus en plus de familles : l'idée que même dans le deuil, on peut faire un geste pour la planète… et pour la mémoire.Alors, que ce soit par l'eau, par la terre ou par les racines d'un arbre, on voit bien qu'en Belgique, nos adieux aussi deviennent durables.

    Chômage et recherche d'emploi : comment le mentorat peut vous aider à trouver un job et pourquoi devenir mentor

    Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:38


    La Wallonie comptait près de 270 000 chercheurs d'emploi inoccupés à la fin du mois de septembre. Et si la solution, en partie, venait de l'entraide ? C'est le pari du mentorat, un dispositif humain et solidaire qui relie des professionnels actifs à des personnes en recherche d'emploi.Le principe est simple : un mentor partage son expérience, ses conseils et son réseau avec un mentee (le mentoré). Ensemble, ils se rencontrent régulièrement, échangent sur les projets, préparent les entretiens, retravaillent les CV, partagent des contacts utiles et, surtout, redonnent confiance. Pour le mentee, c'est un soutien précieux, une écoute et une présence régulière. Pour le mentor, c'est une manière de se sentir utile tout en développant ses compétences humaines et relationnelles.En Belgique, le mentorat commence à s'implanter, notamment dans les grandes villes. Plusieurs associations s'y consacrent :Duo for a Job, coaching intergénérationnel qui s'adresse aux jeunes de moins de 30 ans issus de l'immigrationTeam4Job qui met en relation des mentors et des chercheurs d'emploi de tous horizonsMentorYou, axé sur la formation et la motivationEt plus récemment, Backstage Network, qui innove en impliquant directement les entreprises.Ce dernier programme collabore par exemple avec la STIB, dont une dizaine d'employés se portent volontaires pour devenir mentors. Chaque binôme se rencontre individuellement, mais participe aussi à des sessions collectives, où les expériences se croisent et où l'on apprend ensemble. Ces échanges favorisent l'intelligence collective et renforcent les liens entre monde de l'entreprise et chercheurs d'emploi.Autre avantage : tout est gratuit, aussi bien pour les mentors que pour les mentees. Des structures comme Backstage Network sont financées par Actiris et le Fonds social européen, garantissant l'accessibilité du dispositif.Être mentor, c'est du bénévolat, mais pas du temps perdu : c'est une aventure humaine. Une heure, deux fois par mois pendant six mois suffit à tisser une relation de confiance et à contribuer concrètement à la réinsertion professionnelle de quelqu'un. Et même si les rencontres peuvent se faire en visio, beaucoup soulignent que se voir “en vrai” change tout : un regard, un sourire, un échange, ça fait la différence.Le mentorat, c'est une solidarité de proximité qui se structure petit à petit. Une initiative nationale, Mentoring Belgium, est d'ailleurs en cours de création pour rassembler les différents acteurs du pays et mieux coordonner leurs efforts.Dans un contexte où les inégalités face à l'emploi persistent, cette forme d'accompagnement humain prouve qu'il n'y a pas de petit geste : parfois, partager son expérience, c'est déjà offrir une chance.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Matcha : un jeu de société belge pour apprendre la nutrition en s'amusant

    Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 3:20


    Matcha, c'est un jeu 100 % belge, imaginé pour parler d'alimentation équilibrée avec les enfants. L'asbl Sakaré, active dans la prévention santé et le bien-être par la nutrition, vient de lancer Matcha, son tout premier jeu de société.Sakaré, c'est une équipe de nutrithérapeutes et diététiciens qui intervient dans les écoles, les associations ou les familles, avec un objectif simple : transmettre les bons réflexes alimentaires sans culpabiliser. Avec “Matcha”, ils ont voulu créer un outil concret, à la fois pédagogique et amusant, qui puisse se jouer partout : à la maison, en classe, ou en centre de loisirs.Le jeu s'adresse aux enfants de 6 à 12 ans et se joue seul ou en équipe. Le plateau représente le village de Matcha, composé de huit artisans : le maraîcher, le boucher, le poissonnier, le brasseur, le marchand d'huile, etc. Pour visiter chaque artisan et remplir son panier, les joueurs doivent répondre à des questions variées ou relever de petits défis.Au menu :des cartes “vrai ou faux” pour tester ses connaissances,des “trouve l'intrus” ou “questions rapides”,des défis à mimer ou dessiner,des cartes “Qui suis-je ?” ou “Dessiner c'est gagné”.Un savant mélange entre Trivial Pursuit, Pictionary, Time's Up et Question pour un champion, version nutrition !L'objectif : amener les enfants à faire les meilleurs choix alimentaires dans leur panier virtuel. Chaque aliment rapportera plus ou moins de points selon sa valeur nutritionnelle. Par exemple, chez le fromager, un bon morceau de fromage vaudra plus qu'une glace, mais sans jamais diaboliser les aliments. Le message est clair : il ne s'agit pas d'interdire, mais d'apprendre à équilibrer.Et parce que la curiosité ne s'arrête pas à la dernière case, Sakaré a prévu un carnet pédagogique numérique accessible via QR code. On y retrouve des explications détaillées sur les cartes du jeu, des infos nutritionnelles, et même des pistes d'activités pour prolonger l'apprentissage à l'école ou à la maison.“Matcha”, c'est donc un jeu pour apprendre en s'amusant, mais aussi une porte d'entrée vers de vraies discussions sur la santé et le bien-être. Une façon positive et décomplexée d'initier les plus jeunes à la diversité de l'alimentation, au plaisir de manger et à la conscience de ce qu'ils mettent dans leur assiette.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Que faire en vacances quand il pleut ? 3 idées pour vous amuser en famille (ou en solo) !

    Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 4:06


    Les vacances d'automne ont commencé, et si vous avez la chance de pouvoir souffler un peu, voici trois idées d'activités qui combinent créativité, inspiration et découverte.1ère idée : direction le Craft Studio à BruxellesSi vous aimez créer de vos mains, peindre, coller ou bricoler, ce nouvel espace va vous plaire ! Le Craft Studio, installé dans une ancienne quincaillerie lumineuse de 400 m², est un lieu entièrement dédié à la création libre. Il se définit comme le premier hub créatif de la capitale.Le principe ? Au lieu de choisir un plat comme au restaurant, on choisit une activité artistique : peinture, broderie, mosaïque, collage, pastel… Tout le matériel est à disposition et on a deux heures pour laisser parler son imagination. Les ateliers sont ouverts à tous, avec des moments spécialement pensés pour les enfants le samedi matin avec le Crafty Kiddos et des sessions originales pour adultes, comme le dessin spontané ou la création d'une mini BD autobiographique.2ème idée : une BD inspirante signée PaccoEn parlant de BD autobiographique, si vous ne connaissez pas encore Pacco, on vous suggère de découvrir Un plan infaillible – comment j'ai réalisé mes plus grands rêves. L'auteur, déjà connu pour Une semaine sur deux, y raconte son parcours semé d'embûches pour devenir dessinateur professionnel. Entre rêves d'enfant, doutes et résilience, il partage les clés qui l'ont aidé à avancer : tenir un “journal de rêves” pour visualiser ses objectifs, trouver sa motivation dans la paternité, et surtout apprendre que le plan parfait n'existe pas, mais que la persévérance, elle, paie toujours. Une lecture motivante, drôle et touchante, parfaite pour ces jours d'automne où l'on prend le temps de se recentrer.Dernière idée du jour : des musées où s'amuser Et si on allait au musée, mais sans s'ennuyer ? Le site Mes vacances au musée de Marmailles & co recense plus de 70 musées en Belgique qui proposent des activités ludiques pendant les congés : jeux de piste, enquêtes, ateliers et balades thématiques. Quelques idées :À la citadelle de Namur, suivez une balade théâtralisée sur le thème des pirates.À l'Aquarium de Liège, menez l'enquête dans “Apocalypse au musée”, où les visiteurs doivent percer le mystère d'une étrange contamination.À Bruxelles, le Musée BELvue propose un jeu pour découvrir le coffre au trésor de Charles Quint et même un atelier où les enfants peuvent se glisser dans la peau d'un ministre !Bref, de quoi nourrir la créativité, la curiosité et l'esprit d'aventure pendant ces vacances d'automne.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Tourisme et santé : et si votre médecin vous prescrivait… la Suède comme remède au stress ?

    Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 3:46


    Direction la Suède, où ils sont décidément très forts en communication ! L'office national du tourisme, Visit Sweden, vient de lancer une campagne pour le moins originale : “The Swedish Prescription”, ou la prescription suédoise. L'idée ? Promouvoir le pays comme un véritable remède au stress et au mal-être contemporain.Sur le site officiel, les internautes peuvent télécharger un document en forme d'ordonnance médicale. On y lit : « Bienvenue dans le premier pays du monde à être prescrit par les médecins. » Un clin d'œil humoristique, certes, mais aussi une vraie invitation à ralentir, à respirer et à renouer avec la nature.Le concept fonctionne dans les deux sens : soit le patient emmène la “prescription” chez son médecin pour en discuter, soit le médecin la remet à son patient, histoire d'amorcer une conversation sur le bien-être. Évidemment, tout ça reste symbolique… mais les conseils proposés sont bien réels :Visiter la Suède à vélo, un pays couvert de pistes cyclables, excellent pour le cœur et la réduction du stress.Prendre un “bain de forêt”, puisque 70 % du territoire suédois est boisé.Dormir à la belle étoile, pour se reconnecter à son rythme naturel.Et surtout, pratiquer le fika, cette pause-café suédoise aussi sacrée que le tea time britannique : un moment convivial pour souffler, déguster un petit gâteau et ralentir.Un superbe coup de com' qui fait autant sourire que réfléchir. Derrière le second degré, la campagne rappelle un message essentiel : notre santé mentale et physique dépend aussi de notre rapport à la nature, au temps et au repos.Et d'ailleurs, ces “prescriptions insolites” ne sont pas que du marketing. Elles existent réellement ailleurs :En Belgique, certaines maisons médicales, comme celle de Sprimont, délivrent des prescriptions vertes, encourageant les patients à passer du temps dans la nature.En France, pendant le confinement, des médecins de Biarritz avaient émis des prescriptions bleues, permettant à leurs patients de marcher dans l'eau ou de surfer, pour apaiser l'esprit.Et à Bruxelles, les prescriptions muséales permettent aux médecins d'offrir des entrées gratuites dans une dizaine de musées — un moyen de sortir de chez soi, mais aussi de la “prison mentale” que peut être la dépression.Alors, la “Swedish Prescription”, une blague ? Pas seulement. C'est aussi un rappel bienvenu : prendre soin de soi ne passe pas uniquement par les médicaments, mais aussi par les moments de reconnexion, de nature et de culture.Et si, nous aussi, on se prescrivait un peu de pause ?Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    La Scientothèque : cette ASBL lutte contre les inégalités sociales grâce aux sciences, aux maths, aux technologies

    Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 3:18


    Ce 17 octobre, c'est la Journée mondiale de la lutte contre la pauvreté. Et si, pour combattre les inégalités sociales, on commençait par donner à tous les enfants accès aux sciences et aux technologies ? Car l'inclusion passe aussi par l'éducation scientifique.Aujourd'hui encore, les filières scientifiques, technologiques et numériques sont majoritairement fréquentées par des jeunes issus de milieux favorisés. Dans beaucoup d'écoles, les maths et les sciences restent des matières perçues comme abstraites, difficiles, parfois déconnectées de la réalité. Résultat : les élèves les plus fragiles décrochent, souvent faute de sens, alors même que ces compétences sont devenues essentielles dans notre société.C'est pour changer cette donne qu'a été créée La Scientothèque, une ASBL bruxelloise qui existe depuis près de 25 ans. Son objectif : remettre du sens dans l'apprentissage des sciences et ouvrir ces matières à tous les enfants, quel que soit leur milieu. L'association agit au cœur des écoles de devoirs, des quartiers populaires, et dans des établissements à indice socio-économique faible.Leur mission est simple : montrer que les sciences appartiennent à tout le monde. À travers des ateliers interactifs, les jeunes découvrent les matières STEAM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Arts et Mathématiques) de manière concrète et ludique. On y aborde le cycle de l'eau, l'énergie, la robotique ou encore le codage informatique. Chaque activité est replacée dans son contexte, liée à des métiers, à des projets de recherche, à la vie réelle.Mais l'action de La Scientothèque ne s'arrête pas là : elle forme aussi les enseignants et leur fournit des outils pédagogiques pour rendre les cours plus vivants, plus inclusifs et plus connectés au monde d'aujourd'hui. L'objectif : que chaque prof puisse transmettre la curiosité et la confiance nécessaires pour faire aimer les sciences à tous les élèves.Cette approche a déjà valu à l'association plusieurs distinctions : le Prix de la Fondation Reine Paola pour son travail d'inclusion en milieu scolaire, mais aussi le Prix UNESCO pour son usage exemplaire des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'éducation, notamment autour de l'intelligence artificielle.Leur slogan résume parfaitement leur philosophie : « Apprendre à programmer pour ne pas être programmé ».Parce que comprendre les technologies, c'est aussi refuser d'en être les pantins. Et parce que l'éducation scientifique n'est pas un luxe : c'est une clé pour que chaque jeune puisse devenir acteur / actrice de la société de demain, et pas seulement consommateur / consommatrice.Pour en savoir plus : www.lascientotheque.beVous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Journée mondiale du droit à l'alimentation : comment prendre conscience de la valeur de ce qu'on mange

    Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 3:47


    Chaque 16 octobre, c'est la Journée mondiale de l'alimentation, organisée par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Une journée pour rappeler que la faim, la malnutrition et le gaspillage alimentaire sont encore des réalités bien présentes dans le monde.Alosr que millions de personnes souffrent aujourd'hui de la faim, un tiers de la nourriture produite est jetée. Autrement dit, pendant que certains manquent de tout, d'autres gaspillent ce que la Terre offre.Et pourtant, la planète ne manque pas de nourriture : elle en produit plus que nécessaire. Le problème n'est pas la quantité, mais la répartition. La faim n'est pas une question de disponibilité, mais de pauvreté et d'inégalités.Alors, comment agir ? Bien sûr, les politiques publiques et les grandes industries ont un rôle crucial à jouer : s'attaquer aux causes profondes — pauvreté, inégalités, dérèglements climatiques — reste essentiel. Distribuer les invendus ou soutenir des associations comme les Restos du Cœur aide sur le moment, mais ne règle pas la racine du problème.De notre côté, à notre échelle, nous pouvons changer notre rapport à la nourriture. Reprendre conscience de sa valeur, comprendre qu'un aliment a un coût caché : en eau, en terre, en énergie et en travail — souvent dans des conditions précaires.Première action : acheter en conscience. Manger moins, mais mieux. Favoriser les producteurs locaux, les circuits courts, les produits de saison. Ce n'est pas qu'une tendance : c'est un geste politique et solidaire.Deuxième action : mieux utiliser ce qu'on a. Cuisiner les restes, congeler avant que ça ne se perde, ignorer la date “à consommer de préférence avant” quand le produit est encore bon. Le gaspillage, c'est souvent une question d'attention, pas d'intention.Troisième action : partager autrement. Donner, c'est bien. Mais créer du lien, c'est encore mieux. On peut participer à une épicerie solidaire, préparer des repas partagés, cuisiner avec ses voisins ou des associations locales. Parce que la solidarité, c'est aussi redonner de la dignité à l'alimentation.Au fond, le gaspillage alimentaire et la faim dans le monde ne sont pas qu'une question de poubelles ou de chiffres. C'est une question de regard. Le regard qu'on porte sur ce qu'on mange, sur ceux qui produisent, et sur ceux qui n'ont pas les moyens d'y accéder.Changer ce regard, c'est déjà commencer à transformer le système.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Horeca : pourquoi le chef namurois Guillaume Gersdorff lance un abonnement gastronomique ?

    Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 3:40


    L'idée est signée Guillaume Gersdorff, déjà connu pour avoir créé Ta mère la gaufre — la fameuse gaufre de Namur, aussi bien salée que sucrée. Cette fois, il propose de s'abonner… à sa cuisine.Son restaurant, Demain à Main, est un fast-food gastronomique qui revisite des plats de brasserie, des pâtes fraîches et des rolls briochés. Depuis peu, il propose un abonnement mensuel à 30 €. En échange, les clients bénéficient de deux repas et d'une boisson. L'abonnement est flexible : on peut utiliser ses deux repas en une seule visite ou les répartir dans le mois. La réservation se fait en ligne : un QR code, un sourire, et le repas est servi !Derrière cette formule originale se cache une vraie réflexion sur l'avenir de l'horeca. Le secteur a été fragilisé par les crises successives et les clients, de plus en plus volatils, jonglent entre promos et nouveautés. Cet abonnement gastronomique permet donc de fidéliser tout en assurant une stabilité financière. Une petite révolution inspirée du modèle des plateformes d'abonnement, mais appliquée à la restauration locale.Et cette tendance ne s'arrête pas à Namur. En France, d'autres initiatives prouvent que l'abonnement s'invite aussi à table.

    Stay Close : une plateforme solidaire pour loger près d'un proche hospitalisé

    Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 3:16


    Il y a des moments dans la vie où tout ce qu'on souhaite, c'est simplement être près de quelqu'un qu'on aime. Mais quand cette personne est hospitalisée loin de chez nous, ce vœu tout simple devient vite un véritable parcours du combattant.Entre les trajets quotidiens, les nuits à l'hôtel, les locations d'appartements temporaires, la fatigue, le stress et la culpabilité de ne pas être assez présent… la situation peut vite devenir épuisante, moralement et financièrement. C'est pour répondre à ce besoin que deux Belges, Karen et Robin, ont créé Stay Close.Leur idée est née d'une histoire très personnelle : leur tante avait été hospitalisée dans une autre ville, et pour éviter à leur oncle de longs allers-retours, ils l'ont accueilli chez eux. Ils ont alors réalisé à quel point pouvoir rester proche change tout : retrouver un peu d'intimité, se reposer, se doucher, souffler, être à deux pas de l'hôpital… Ce simple confort du quotidien peut transformer la manière de traverser une épreuve.Stay Close s'adresse à tous ceux qu'on appelle les aidants proches, ces conjoints, parents, enfants ou amis qui accompagnent une personne malade. Rien qu'à Louvain, par exemple, plus de 55 000 patients sont hospitalisés chaque année, et parmi eux, des centaines d'aidants dorment parfois dans leur voiture ou renoncent à rester sur place faute de solution abordable. Dans le même temps, des chambres d'amis inoccupées existent tout autour des hôpitaux.C'est là que la magie opère : Stay Close agit comme un Airbnb solidaire, non commercial et fondé sur la générosité. L'aidant (ou un travailleur social) introduit une demande sur la plateforme, et celle-ci le met en relation avec une famille d'accueil disponible à proximité.Le principe repose sur le modèle du « payez ce que vous pouvez » : il n'y a aucune obligation financière. Certains hôtes accueillent gratuitement, d'autres acceptent une petite participation pour couvrir les frais, mais toujours dans un esprit d'entraide et de respect mutuel.Et au-delà du logement, ce projet met aussi en lumière une réalité trop souvent invisibilisée : celle des aidants proches, ces héros discrets qui accompagnent au quotidien un proche malade, parfois au prix de leur propre santé mentale et physique.Avec Stay Close, Karen et Robin ont voulu créer plus qu'une plateforme : une chaîne de solidarité. Un moyen simple, concret et humain de rappeler qu'en période de maladie, la proximité est aussi un soin.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Santé mentale et procrastination : comment et pourquoi arrêter de tout remettre au lendemain ?

    Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 3:31


    Ce 10 octobre, c'est la Journée mondiale de la santé mentale. Une journée pour sensibiliser, encourager les bonnes pratiques et, surtout, réduire les préjugés encore trop nombreux. Mais au fait, c'est quoi exactement, la santé mentale ?Ce n'est pas seulement l'absence de maladie. Selon l'Organisation mondiale de la santé, c'est un état de bien-être qui permet à chacun de s'épanouir, de faire face aux stress de la vie et de contribuer à sa communauté.Pour mieux comprendre ce que recouvre cette notion, le psychologue Sacha Bachim publie Psycho Détox – 50 idées reçues sur la santé mentale qui vous retournent le cerveau (éditions Eyrolles). Un livre qui démonte les clichés les plus ancrés : non, procrastiner ne rend pas plus zen, l'argent ne fait pas forcément le bonheur, et nos crises ne nous définissent pas.Parmi les conseils du livre : s'arrêter quelques minutes par jour pour se demander “Comment je vais ?”, écrire ses ressentis, prendre l'air, voir un ami, marcher, ou simplement ne rien faire. Des petits gestes simples, mais essentiels pour entretenir son équilibre psychologique.Et si vous avez tendance à remettre les choses à plus tard, Sacha Bachim vous invite à essayer la technique des “72 heures, 3 minutes et 5 secondes” :Si vous voulez lancer un projet, commencez-en la première étape dans les 72 heures, sinon il y a de fortes chances que vous ne le fassiez jamais.Si une tâche prend moins de 3 minutes, faites-la immédiatement pour libérer votre esprit.Et quand vous sentez la flemme monter, comptez 5 secondes à rebours… et démarrez avant d'atteindre 1.Autre idée reçue : “L'argent fait le bonheur.” Pas si simple. Bien sûr, le manque de moyens peut générer du stress, mais au-delà d'un certain seuil, le lien entre richesse et bien-être s'estompe. Les gagnants de loterie ou les grands sportifs témoignent souvent d'un pic de bonheur à court terme, suivi d'un retour au niveau initial. À l'inverse, beaucoup trouvent un vrai équilibre après un échec ou un drame, en cultivant ce qu'on appelle la résilience.Comme le rappelle l'auteur, “nous ne sommes pas nos crises”. Le mot “crise”, d'ailleurs, signifie à la fois danger et opportunité en chinois. Il ne s'agit pas de nier la douleur, mais de reconnaître qu'un “après” est toujours possible, à condition de prendre soin de soi, de bien dormir, de bien manger et de s'entourer des bonnes personnes.La santé mentale, finalement, c'est ça : une dynamique, un équilibre fragile qu'on peut entretenir chaque jour. Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Trouver l'amour sans swiper : le slow dating, ou comment redonner du sens (et du temps) aux rencontres

    Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 3:55


    Vous connaissez le speed dating ? Eh bien, voici son opposé : le slow dating. Une manière plus douce, plus humaine et plus authentique de faire des rencontres. Parce que beaucoup en ont assez de « swiper » sur Tinder comme on choisirait un produit en ligne, certains cherchent une autre voie : celle du temps, du regard, de la conversation.En Belgique, Laurie Degryse a décidé de créer cette alternative. Avec Etincelle de Vie, elle organise des slow datings, où les échanges se font en vrai, dans la nature ou autour d'un café. L'idée est simple : se rencontrer autrement, loin des écrans, sans pression ni superficialité.L'été, Laurie propose des balades à la Citadelle de Namur. Dix participants – cinq hommes et cinq femmes – se retrouvent au pied du téléphérique, montent ensemble, puis redescendent à pied pendant environ deux heures. L'objectif ? Discuter vingt minutes avec chaque personne, dans un cadre agréable.Et pour éviter les silences gênants, Laurie a prévu des cartes-question : « Crois-tu en l'astrologie ? », « Tu partirais vivre à l'autre bout du monde ? », « D'accord ou pas d'accord avec cette affirmation ? ». Ces cartes permettent d'aller au-delà des petites phrases toutes faites et d'aborder ce qui compte vraiment.Au milieu de la balade, une pause collation offre un moment libre : certains continuent leur discussion, d'autres papotent en groupe. L'ambiance est légère, bienveillante, souvent ponctuée de rires. Et à la fin ? Si le courant est bien passé, rien n'empêche de reprendre contact.Mais pour que tout se déroule dans le respect, Laurie impose trois règles d'or :Confidentialité : les prénoms et e-mails échangés restent privés.Bienveillance : on répond toujours, même pour dire non, poliment.Respect : un refus est un refus, on n'insiste pas.Ces principes simples garantissent une atmosphère sereine, où chacun se sent libre d'être soi-même.Laurie propose des sessions pour les 30-45 ans et les 40-55 ans. Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Voyager en train sans stress : Rail Trip, des Belges qui réinventent le tourisme slow et durable

    Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 3:20


    Et si, cette année, vous troquiez l'avion pour un moyen de transport plus écologique : le train ? Certes, il est parfois un peu (voire beaucoup) plus cher, mais il offre un confort, une lenteur et une sérénité que l'avion a oubliés depuis longtemps. Regarder le paysage défiler, prendre le temps d'arriver, voyager autrement… C'est cette philosophie qu'ont adoptée Estelle et Fabian, un couple belge passionné de rail et de découvertes.Tout a commencé simplement : ils voyageaient en train pour le plaisir. Leurs amis, séduits par leurs récits et leurs itinéraires, ont commencé à leur demander conseil. Puis les demandes se sont multipliées. Ils ont alors décidé d'en faire leur métier. C'est ainsi qu'est née Rail Trip, une petite entreprise belge spécialisée dans la planification de voyages en train à travers l'Europe.Leur concept est simple et authentique : ils n'organisent que des voyages qu'ils ont eux-mêmes testés. Du coup, chaque parcours est "testé et approuvé". De la Hongrie à la Slovénie, en passant par la République tchèque – avec un train de nuit direct Bruxelles-Prague – ou encore l'Italie et ses Dolomites, ils parcourent le continent pour dénicher des trajets pittoresques, des étapes insolites et des hébergements charmants. Cet automne, ils mettront le cap sur la Sicile.Et les enfants dans tout ça ? Pas un problème. Leurs trois petits voyageurs de 4, 8 et 11 ans les accompagnent souvent. Quand on leur demande leur destination préférée, la réponse fait rêver : le nord de la Norvège, accessible uniquement… en train !Quant à Estelle, son coup de cœur est pour Innsbruck, en Autriche : une ville méconnue, entourée d'Alpes majestueuses, à taille humaine, riche en culture et accessible en train de nuit Nightjet depuis Amsterdam. En un téléphérique, on passe de la ville aux sentiers de montagne.Leur conviction de départ était simple : ne plus prendre l'avion, pour des raisons écologiques. Aujourd'hui, Rail Trip est la seule entreprise francophone en Europe à organiser exclusivement des voyages en train. Une vraie fierté belge !Estelle et Fabian s'occupent de tout : itinéraires, logements, activités et même assistance en cas de correspondance ratée. Bien sûr, cela a un coût – le train reste parfois plus cher – mais comme le rappelle Estelle, en adaptant l'itinéraire, il est possible de voyager à prix raisonnable. Et puis, c'est une autre manière de concevoir le voyage : plus lente, plus locale, plus respectueuse de la planète.Et qui sait ? Plus nous serons nombreux à choisir le rail, plus l'offre se développera, les prix baisseront et ce mode de transport redeviendra accessible à tous.Parce qu'au fond, voyager en train, c'est déjà une manière de faire bouger le tourisme.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Nobel, montagnes russes et pierres aux reins : quand la science fait sourire et réfléchir

    Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 3:46


    Chaque automne, la planète scientifique est en effervescence : c'est la saison des Prix Nobel ! Physique, chimie, médecine, littérature, paix et économie… six distinctions qui honorent celles et ceux dont les idées ont changé le monde. Mais derrière ces prix mondialement connus se cache une histoire inattendue, née d'un drame.Alfred Nobel, ingénieur et chimiste suédois, voit son frère mourir dans une explosion de nitroglycérine. Bouleversé, il se lance dans une quête : rendre cette substance instable plus sûre. C'est ainsi qu'il invente la dynamite, une avancée qui permet de creuser des tunnels, construire des routes et faire progresser la science. Mais son invention, utilisée aussi pour la guerre, lui vaut un surnom terrible : « le marchand de mort ».Décidé à laisser une image plus positive de lui, Nobel rédige un testament surprenant : il veut que sa fortune serve à récompenser ceux qui auront contribué au progrès de l'humanité. En 1901, les premiers Prix Nobel sont remis.Mais un siècle plus tard, la science se voit offrir un miroir décalé : les Ig Nobel. Créés en 1991 à l'université d'Harvard, ces prix parodiques récompensent des recherches à la fois loufoques et rigoureuses. Leur devise ? « Faire rire, puis réfléchir ».Parmi les études primées, certaines sont dignes d'un scénario de film : en 2018, des chercheurs ont prouvé que les montagnes russes pouvaient aider à expulser des calculs rénaux ! En utilisant de faux reins en silicone dans les attractions d'un parc Disney, ils ont découvert que le fameux train de la mine était le plus efficace.D'autres lauréats ont fait léviter une grenouille grâce à un champ magnétique, démontré que les bébés tètent plus quand leur mère mange de l'ail, ou encore observé que les couche-tard sont plus narcissiques que les lève-tôt. En 2025, des chercheurs ont été salués pour avoir montrer que les rayures de zèbres font fuir les mouches. Pour le prouver, ils ont fait le test sur des vaches. D'autres ont prouvé que le vol des chauves-souris était alteré par l''alcool (tout comme l'écholocation). Alcool qui, consommé à faible dose, pourrait aussi améliorer notre accent dans une langue étrangère (d'autres chercheurs l'ont montré). Si ces recherches font sourire, elles rappellent surtout que la science commence souvent par une idée étrange. Et certains de ces chercheurs farfelus ont fini par décrocher un vrai Nobel ! C'est le cas d'Andre Geim, qui, après avoir fait léviter une grenouille, a reçu le Nobel de physique pour ses travaux sur le graphène.Longtemps considérés comme moqueurs, les Ig-Nobel sont aujourd'hui devenus un symbole d'audace et de créativité. Ils célèbrent la curiosité sous toutes ses formes et rappellent qu'une idée, même insolite, peut faire avancer la connaissance. Entre sérieux et dérision, les (Ig-)Nobel nous prouvent que la science, parfois, a aussi le droit de nous faire rire.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Commerce équitable et circuit-court : et si on se tournait vers les réseaux de vente directe ?

    Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:44


    C'est la Semaine du commerce équitable, et c'est une bonne occasion de parler de ces réseaux qui bouleversent notre façon de consommer : les plateformes de vente directe. Leur principe est simple : mettre en lien producteurs et consommateurs sans intermédiaires, pour des produits de qualité, rémunérés à leur juste prix.Un exemple bien connu : La Ruche qui dit Oui, née en 2011. On choisit sa « ruche » en ligne, on passe commande (œufs, légumes, fromage, pain, miel, etc.), puis on récupère son panier lors du jour de distribution. Ce modèle repose sur la rencontre : on discute avec les producteurs, on découvre leurs méthodes, on sait d'où vient ce qu'on mange. Et surtout, on soutient des producteurs locaux, rémunérés correctement et libres de fixer leurs prix.Mais comment trouver des produits qu'on ne cultive pas en Belgique, comme des oranges, des avocats ou des mangues ? C'est là qu'intervient Crowdfarming, plateforme espagnole née avec une idée originale : proposer aux consommateurs d'« adopter » un arbre fruitier ou une parcelle agricole. Moyennant une contribution annuelle (par exemple 40 € pour un avocatier), l'agriculteur s'engage à envoyer chaque saison une partie de la récolte à votre domicile. Vous recevez vos caisses d'avocats directement du producteur, accompagnées de nouvelles de « votre » arbre, parfois même de photos de la récolte.Cette formule d'abonnement change tout pour les producteurs : au lieu de dépendre des fluctuations du marché, ils peuvent anticiper leurs revenus, investir dans des techniques agricoles plus durables, améliorer la qualité de leurs sols et maintenir des cultures respectueuses de l'environnement. C'est aussi une sécurité financière qui réduit leur vulnérabilité face aux aléas climatiques ou économiques.Depuis peu, La Ruche qui dit Oui et Crowdfarming ont fusionné. Ensemble, ils rassemblent déjà 1,5 million de consommateurs et près de 10 000 producteurs. Le modèle est clair : 80 % du prix payé par le consommateur revient directement au producteur – un chiffre bien supérieur à celui des circuits traditionnels où les intermédiaires captent la majorité de la valeur ajoutée.Concrètement, cela signifie que nos fruits, légumes et autres produits ne sont plus de simples marchandises anonymes, mais des produits avec une histoire. On sait qui les a cultivés, dans quelles conditions, et on contribue à une agriculture plus humaine et durable.En unissant leurs forces, ces deux pionniers du circuit-court proposent une alternative crédible au système alimentaire dominant. Et pour nous consommateurs, c'est aussi une manière de redonner du sens à nos assiettes, de réduire l'impact écologique de nos choix et de renouer avec un commerce plus transparent et équitable.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Cancer du sein et Octobre Rose : une séance de sport adaptée pour accompagner les femmes touchées, conseils et témoignages

    Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 3:43


    Chaque année, 10 000 femmes apprennent qu'elles ont un cancer du sein. Heureusement, la recherche avance à grands pas et les chances de guérison sont de 90% quand la maladie est diagnostiquée à un stade précoce. Le mois d'Octobre Rose vise à rappeler toute l'importance du dépistage. il met aussi en lumière toute une série d'initiatives qui soutiennent les femmes (et les hommes!) touchées par la maladie. Parmi elles, il y a cette séquence de sport à laquelle Y'a de l'idée a assisté. Cette séance était spécialement pensée pour des femmes ayant vécu l'épreuve du cancer. Car si les traitements affaiblissent le corps et minent le moral, l'activité physique reste pourtant un précieux allié pour la récupération et le mieux-être.C'est ce qu'a rappelé Nele Adriaenssens, coordinatrice de la revalidation oncologique à l'hôpital UZ. Oui, après une opération ou des traitements lourds, retrouver le chemin du sport est difficile. Mais selon elle, il est essentiel de bouger, à son rythme, avec douceur, pour stimuler le corps et retrouver confiance. Le mouvement, même adapté, devient alors une thérapie à part entière.Sur place, nous avons aussi rencontré Véronique, une professeure de fitness en rémission. Pour elle, transmettre son expérience et accompagner d'autres femmes est une évidence. Elle-même sait combien le sport aide non seulement à renforcer le physique, mais aussi à alléger l'esprit et à retrouver le sourire et la confiance en soi.Mais peut-on vraiment tout faire après un cancer ? La réponse est nuancée. Certains exercices sont à proscrire, comme les extensions de poids au-dessus de la tête après une opération. En revanche, des alternatives existent : travailler avec des charges légères, privilégier des mouvements sécurisés, et surtout écouter son corps. Ce besoin d'écoute et d'adaptation, les participantes l'ont ressentie, à l'image de Cynthia. En récidive, elle doit composer avec des inflammations liées à ses traitements. Sa sœur Shirley, en rémission, l'accompagnait pour partager ce moment fort en émotions.Ces témoignages rappellent que l'activité physique n'est pas un luxe, mais une ressource précieuse. Elle aide à retrouver force, énergie et estime de soi. Et au-delà du corps, elle rassemble, crée du lien et redonne espoir. Même les hommes, qui représentent environ 1 % des cas de cancer du sein, ne sont pas oubliés dans ce message d'encouragement et de solidarité.Comme le résume si bien résumé Véronique, l'instructrice : bouger, c'est déjà un pas vers la reconstruction.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Un livre qui lutte contre les stéréotypes de genre : "Et toi, tu veux faire quoi plus tard?"

    Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 3:18


    Quand on demande aux enfants ce qu'ils veulent faire plus tard, les réponses sont souvent colorées de stéréotypes. Pompiers et astronautes pour les garçons, infirmières ou institutrices pour les filles. Et pourtant, les passions et les métiers n'ont pas de genre. C'est ce que démontre le livre Et toi, tu veux faire quoi plus tard ?, paru chez Albin Michel et signé par Audrey Derquenne, avec des illustrations pleines de fraîcheur de Marie-Lou Lesage (@les_ptites_meufs).Ce guide des métiers pas comme les autres s'attaque aux idées reçues. Sur la couverture, on découvre des femmes dans des métiers encore trop perçus comme masculins : cheffe de caserne pompier, astrophysicienne, secouriste de montagne, menuisière… À l'intérieur, chaque portrait met en avant des parcours réels, souvent semés d'embûches mais toujours inspirants.On y croise Amandine, conductrice poids lourd. Après un premier essai sur une bétonneuse, elle se prend de passion pour ce métier, affronte les remarques sexistes, réussit son certificat de transport et fonde avec son compagnon une entreprise florissante de camions céréaliers. On découvre aussi Pascal, passionné de cuisine devenu esthéticien à 50 ans. Son choix de réorientation, atypique, prouve qu'il n'est jamais trop tard pour embrasser une nouvelle vocation.Le livre donne également la parole à Willy, sage-femme, ou Vinh, prothésiste ongulaire : autant d'hommes qui ont choisi des métiers souvent associés aux femmes. Tous racontent leur déclic, leurs difficultés mais aussi la fierté d'exercer une profession qui leur ressemble.Chaque portrait est accompagné d'un encadré pratique : principales missions, qualités requises, niveau d'études… De quoi aider les lecteurs à mieux comprendre le quotidien de ces métiers et à se projeter, sans se laisser limiter par les clichés.Et toi, tu veux faire quoi plus tard ? n'est pas qu'un simple livre de témoignages, c'est un outil pédagogique et inspirant qui ouvre le champ des possibles, pour les jeunes… et pour les adultes qui les accompagnent.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Solidarité : des détecteurs de logement et des propriétaires solidaire qui aident les réfugiés à trouver un toit

    Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 2:47


    Depuis plus de 30 ans, l'asbl Convivial agit à Bruxelles pour faciliter l'installation durable des réfugiés et primo-arrivants. Car s'intégrer passe par l'apprentissage de la langue, l'accès à l'emploi… mais avant tout par un toit. Le logement, première étape vers une vie digne et autonome, reste pourtant un défi immense.Convivial propose deux manières concrètes d'agir :Devenir “détecteur de logement”, c'est simplement rester attentif : signaler à l'association un panneau à louer, un bien libre mentionné dans une conversation, une annonce repérée… Autant de pistes précieuses pour trouver des logements disponibles. Pour le devenir : detecteurslogements@convivial.be ou 0488 20 31 05Être “propriétaire solidaire”, c'est accepter de louer un bien à un prix raisonnable, en partenariat sécurisé avec l'association. Convivial s'occupe de la garantie locative, des assurances, de la rédaction du bail et reste disponible en cas de souci, rassurant ainsi propriétaires comme locataires. Pour le devenir : proprietairessolidaires@convivial.be ou 0488 20 31 05Car pour les réfugiés, l'accès au logement est encore plus complexe : pas ou peu de réseau, méconnaissance du marché, préjugés de certains bailleurs… L'objectif de Convivial est clair : multiplier les opportunités grâce à des citoyens mobilisés et créer des mises en relation sécurisées.Intéressé ? Le 1er octobre, une soirée de rencontre aura lieu dans les locaux de Convivial à Anderlecht dès 18h30 (Place de la Vaillance 15D) Au programme : présentation du projet et témoignages de propriétaires déjà engagés.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Daar Daar : le site qui traduit le meilleur de la presse flamande et rapproche les communautés linguistiques

    Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:29


    En Belgique, on ignore souvent ce qui se passe de l'autre côté de la frontière linguistique. C'est précisément pour combler ce fossé qu'est né Daar Daar, un site fondé en 2015 par deux journalistes de la VRT, David Charlier et Joyce Hazard, et un professeur de sciences politiques français. Leur objectif : rendre accessible en français le meilleur de la presse flamande et germanophone, souvent méconnue en Wallonie et à Bruxelles.Sur le site, on retrouve des articles traduits par de vrais traducteurs – pas par une intelligence artificielle – qui offrent un autre regard sur l'actualité belge. Opinions, analyses, portraits : autant de contenus qui enrichissent la compréhension mutuelle entre communautés. Là où certains voient une barrière, Daar Daar construit des ponts.Mais le projet ne s'arrête pas là. L'équipe, composée aujourd'hui d'une dizaine de personnes, a lancé Awel Awel, une plateforme gratuite d'apprentissage du néerlandais. Elle s'appuie sur des articles légers de Daar Daar pour proposer des exercices autocorrectifs et du matériel pédagogique aux enseignants. Une manière ludique de pratiquer la langue en lien direct avec l'actualité.Daar Daar organise également des ateliers bilingues et des formations interculturelles pour aider à surmonter les malentendus culturels. Car oui, les Wallons et les Flamands n'ont pas toujours les mêmes codes : là où les francophones aiment les mails chaleureux et les bises, les Flamands privilégient l'efficacité et vont droit au but. Comprendre ces différences permet d'éviter bien des incompréhensions, notamment dans le monde professionnel.Le projet propose aussi des rencontres jeunesse, pour que des étudiants francophones et néerlandophones apprennent à se connaître, à débattre et à travailler ensemble. Et pour ses dix ans, Daar Daar part en tournée en Wallonie et à Bruxelles : quizz, rencontres, échanges conviviaux avec les donateurs et sympathisants. L'initiative a aussi lancé Dring Dring, le podcast qui vous fait découvrir la Flandres à vélo.Un projet citoyen, indépendant et utile, qui ne vit que grâce au soutien de ses lecteurs. Soutenir Daar Daar, c'est miser sur une Belgique plus unie et moins cloisonnée.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Des pommes, des vergers hautes tiges et des achats groupés : faites vos jus, votre cidre et des économies

    Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 2:45


    L'automne est la saison idéale pour planter et récolter, et deux initiatives originales mettent les fruits à l'honneur. À Bruxelles, l'association Velt organise jusqu'au 1er octobre un achat groupé d'arbres fruitiers. Pommier, poirier, mûrier ou arbustes à petits fruits : près de 50 espèces sont proposées dans un catalogue en ligne, avec 10 % de réduction grâce à la commande collective. Les arbres, issus des Pépinières de la Hunelle, seront à retirer fin novembre dans différents points de la capitale. Une démarche qui s'inscrit dans la tendance de végétalisation des villes, déjà visible à Forest où la commune teste l'adaptation d'arbres fruitiers au réchauffement climatique. Depuis 7 ans, l'association a déjà permis de planter 7 500 arbres et vise désormais les 10 000, notamment via la création de vergers participatifs gérés collectivement par les habitants.Cap ensuite sur le pays de Herve, à Battice, où Adeline et Léandre ont relancé la tradition des vergers haute tige. Ces grands pommiers, essentiels à la biodiversité, avaient quasiment disparu depuis les années 50. Dans leur cidrerie-distillerie Constant-Berger, ils transforment les récoltes locales en cidres, jus et eaux-de-vie. Et mieux encore : les particuliers peuvent apporter leurs propres pommes (minimum 100 kg) pour fabriquer leur cidre. Après fermentation, chaque lot repart avec environ 150 canettes par 100 kg de fruits. Pour les amateurs sans pommiers, le pressoir propose aussi jus et produits maison à base de pommes de petit calibre.Et si vous n'habitez pas près de Liège ? Pas de panique : la Wallonie regorge de pressoirs accessibles aux particuliers. Parmi eux :Pépipom (Namur)Ferme du Champ d'Oiseau (Andenne)Ferme de l'Estangue (Bon Villers, Hainaut)Verger Marchal (entre Tournai et Péruwelz)Pom d'Happy (Ellezelles)Pressoir du Verger de GaumeDe quoi redécouvrir les vergers comme espaces vivants, nourriciers et conviviaux, qu'ils soient urbains ou ruraux.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Harcèlement et la règle des 5 "D" : que faire et comment agir quand on est témoin ?

    Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 3:00


    À l'occasion des Journées de l'engagement à l'ULB, l'association Touche pas à ma pote rappelle son combat : lutter contre le harcèlement sexiste dans l'espace public. Active depuis 2012, l'association intervient dans les écoles secondaires, les hautes écoles et les universités, via des ateliers interactifs de deux heures mêlant théorie et pratique. Leur objectif : montrer que chacun peut jouer un rôle, en particulier les témoins.Car dans une situation de harcèlement, il n'y a pas seulement un auteur et une victime, mais souvent aussi des témoins qui peuvent agir. Pour cela, l'asbl propose une méthode simple et concrète : celle des « 5 D ».Distraire : détourner l'attention du harceleur en engageant la conversation avec la victime (« Tiens, ça va ? », « Quelle heure est-il ? »).Diriger : s'adresser directement à l'auteur pour marquer son désaccord, si on s'en sent capable.Déléguer : alerter une personne ressource autour de soi (un passant, un agent de sécurité, un professeur).Documenter : filmer, prendre une photo ou une note vocale pour fournir une preuve si la victime souhaite porter plainte.Dialoguer : aller vers la victime après les faits, lui demander si elle va bien et lui montrer qu'elle n'est pas seule.Cette méthode vise à donner des outils concrets pour réagir, chacun à sa manière, sans se mettre en danger, mais toujours avec un même but : ne pas laisser la victime isolée.Touche pas à ma pote rappelle aussi qu'elle collabore avec la Ligue d'impro professionnelle. Des comédien·ne·s se rendent dans les écoles secondaires pour jouer des saynètes face aux ados liées au harcèlement de rue. Et le débat peut commencer... Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Dans la tête d'une araignée : pourquoi il ne faut pas tuer cette bestiole à l'intelligence surprenante

    Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 4:08


    Elles sont 52 000 espèces dans le monde, composées à 80 % d'eau, et suscitent pourtant phobies et frissons : les araignées. Un quart des Européens en ont peur, 5 à 10 % en sont phobiques, alors qu'elles n'ont jamais tué personne sur notre continent. Pourtant, elles sont essentielles à l'équilibre écologique. Chaque année, elles consomment entre 400 et 800 millions de tonnes d'insectes, soit plus que ce que les humains mangent de viande et de poisson. Sans elles, les ravageurs pulluleraient et nos cultures seraient menacées.Mais leur rôle ne s'arrête pas là. Certaines font preuve d'une intelligence surprenante : la petite saltique africaine planifie ses trajets de chasse en anticipant et mémorisant le chemin pour atteindre sa proie. D'autres étonnent par leurs stratégies amoureuses : chez la pisaure admirable, le mâle doit offrir un cadeau nuptial enroulé de soie pour espérer s'accoupler. Les plus rusés emballent parfois… de simples débris !Longtemps incomprises, ces créatures sont pourtant fascinantes : leur soie est l'un des matériaux naturels les plus résistants, leurs comportements nuptiaux ou sociaux sont d'une ingéniosité rare, et elles inspirent des recherches en biomimétisme. Comme le rappelle l'éthologue Raphaël Jeanson dans son ouvrage Dans la tête d'une araignée, comprendre et admirer ces animaux, c'est aussi apprendre à les respecter.Alors, la prochaine fois que vous en croisez une dans votre maison, souvenez-vous : elles ne remontent pas des canalisations mais glissent simplement dans la baignoire ou l'évier. Et plutôt que de l'écraser, aidez-la à retrouver sa liberté : elle est bien plus précieuse vivante.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    La laine belge, cette richesse locale sous-exploitée : comment et pourquoi revaloriser ce textile durable ?

    Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 3:38


    Saviez-vous que la Wallonie compte 95 000 moutons, soit près de 285 tonnes de laine par an ? Pourtant, cette ressource précieuse est très peu exploitée localement : trop de toisons finissent stockées, brûlées ou envoyées en Chine pour une transformation peu durable et de qualité médiocre. C'est pour inverser la tendance que six entrepreneuses ont lancé le salon Made in Wool, ce dimanche à Court-St-Etienne, réunissant 70 exposants.Le but ? Montrer que la laine belge mérite mieux. Car ses atouts sont nombreux : elle protège aussi bien du froid que du chaud, isole du bruit, résiste au feu, est hypoallergénique et biodégradable. De plus, un vêtement en laine peut durer 30 ans, preuve de sa durabilité. La laine est aussi une matière renouvelable : comme nos cheveux, elle repousse chaque année.Le salon mettra en avant des créations variées : vêtements, chaussettes, bijoux, luminaires, mais aussi feutres, isolants ou objets de décoration. On y rappellera aussi les étapes de transformation : lavage, cardage (démêlage), tricotage, tissage ou feutrage. C'est ce travail artisanal et industriel qui donne toute sa valeur à la laine.Au-delà de la créativité, il y a un enjeu économique : recréer une demande locale pour permettre aux éleveurs de vendre leur laine à un prix juste et sortir du cercle vicieux de la sous-valorisation. Made in Wool entend démontrer que cette ressource peut être une richesse pour nos territoires, nos artisans et notre planète.Infos pratiques et programme complet sur madeinwool.be.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Les bienfaits du sauna : traditions nordiques et versions insolites autour du monde

    Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 4:09


    Depuis mardi, la Belgique célèbre les Journées nationales du sauna, organisées par l'association belge du sauna. L'occasion de mettre en avant une pratique ancestrale venue du Nord, inscrite depuis 2020 au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO. Présent depuis plus de 2000 ans, le sauna a évolué des fosses creusées dans la terre aux cabanes en bois, jusqu'à devenir un véritable art de vivre.Un rituel classique dure entre 10 et 15 minutes, suivi d'une immersion froide ou d'une douche glacée, puis d'un temps de repos. Les bienfaits sont multiples : réduction du stress, amélioration du sommeil, soulagement des tensions musculaires, meilleure circulation sanguine et élimination des toxines. Une parenthèse sans écrans ni distractions, où l'on se recentre sur l'essentiel.Mais le sauna sait aussi surprendre. En Lettonie, le Beer Spa de Riga propose un sauna parfumé à la bière, accompagné de gommages au houblon et de massages aux bouquets de bouleau. Dans le folklore local, le « Pirts » reste un rituel sacré mêlant chaleur, nature et purification. À Montréal, le Bota Bota, installé sur une péniche, permet de profiter du panorama urbain en se relaxant. Et aujourd'hui, certains constructeurs proposent même des cabanes flottantes privées.En Belgique, l'originalité prend la forme d'un sauna mobile, un tonneau sur remorque ou une tente chauffée au feu de bois, idéal pour un événement festif. Quant au Japon, il innove avec le « sabus », des bus réaménagés en saunas itinérants, où les boutons d'arrêt sont devenus diffuseurs de vapeur. Preuve que cette tradition millénaire continue d'inspirer partout dans le monde.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Semaine de la mobilité : comment les vélos (individuels, long tail ou cargo) réduisent les bouchons en ville

    Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 3:30


    La Semaine de la mobilité s'ouvre aujourd'hui et met en lumière un mode de transport qui séduit de plus en plus : le vélo. Près d'un Belge sur cinq l'utilise pour se rendre au travail. Avec 10 % sur un vélo classique et 8 % sur un vélo électrique, la Belgique se hisse dans le top 3 européen, derrière les Pays-Bas et la Suède.Si la question écologique n'est jamais loin, le vélo séduit d'abord et avant tout car il fait gagner du temps et réduit la congestion du trafic. Depuis plusieurs années, on voit émerger de nouveaux modèles adaptés à la vie urbaine : long tails (chargement à l'arrière, idéal pour transporter les enfants) et vélos cargo (chargement à l'avant, plus spacieux). Plus coûteux à l'achat, ils remplacent pourtant efficacement une voiture. C'est le pari d'Etienne Richelle, fondateur de Bike 43, qui conçoit ses vélos à Anderlecht dans un atelier de travail adapté. Son ambition : contribuer à remplacer jusqu'à 10 000 voitures à Bruxelles.Reste la question de la sécurité. Pour se sentir à l'aise sur la route avec ces vélos plus imposants, il faut des infrastructures cyclables sûres, insiste Etienne. Les vols et le manque de parkings vélo font aussi partie des freins. Mais avec les assurances adaptées et un bon équipement pour contrer la météo, le vélo reste une alternative fiable et pratique.Le message de cette semaine n'est pas d'imposer le vélo à tous, mais d'inviter chacun à tester une alternative à la voiture : vélo, covoiturage, transports publics… C'est une question de solidarité : moins de voitures, c'est moins de bouchons et plus de fluidité pour tout le monde. Et rappelons-le : la mobilité la plus simple, économique et bénéfique pour la santé reste… la marche.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Semaine de la mobilité : des enfants en calèche pour aller à l'école, des petits policiers et des applis de covoiturage et d'autopartage

    Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 4:02


    La Semaine de la mobilité débute demain, avec un objectif clair : explorer des alternatives à la voiture individuelle. Partout en Belgique, écoles, entreprises et citoyens sont invités à repenser leurs trajets. Certaines initiatives se veulent aussi originales que pédagogiques : à Vielsalm, les élèves de primaire se mueront en « petits policiers » pour rappeler aux parents mal garés les règles de sécurité ; à Louvain-la-Neuve, une entreprise installe des pédaliers sous les bureaux pour allier travail et activité physique ; et à Welkenraedt, les enfants iront à l'école en calèche ! Voici la carte virtuelle des actions ouvertes aux citoyen·ne·s.Le point d'orgue sera le dimanche sans voiture, à Bruxelles mais aussi à Ath, Spa et dans plusieurs villes flamandes comme Gand. L'occasion rêvée de redécouvrir la ville autrement et de réfléchir à des solutions durables comme le covoiturage. Saviez-vous que dans 4 voitures sur 5, il n'y a qu'un seul passager ? En mutualisant les trajets, on réduit les bouchons, on partage les frais et, via des outils comme Mobicalendar ou la plateforme Carpool (déjà 12 000 utilisateurs), on bénéficie même d'avantages fiscaux.Et pour aller plus loin, des applis comme Cozywheels permettent le partage de véhicules entre particuliers : une façon d'optimiser un bien qui reste à l'arrêt 95 % du temps et qui coûte en moyenne 7000 € par an.Le thème de cette édition est « la mobilité pour tous », avec un focus en Wallonie sur la santé. Car au-delà de la pollution, la sédentarité liée à la voiture augmente les risques de maladies cardiovasculaires et de stress. Une raison de plus pour marcher, pédaler, partager et choisir des modes de transport plus actifs et durables.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Maladie d'Alzheimer : au Japon, le restaurant des commandes erronées sensibilise à la démence

    Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 3:46


    À Tokyo, un lieu insolite bouscule les habitudes : le « restaurant des commandes erronées ». Ici, dans 4 cas sur 10, vos plats ne correspondent pas à votre commande… et c'est normal. Les clients sont volontairement servis par des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'idée ? Transformer l'erreur en expérience, sensibiliser le public et prolonger l'inclusion des malades dans la vie active.Ces journées spéciales ne sont pas quotidiennes : le restaurant fonctionne habituellement avec des serveurs valides, mais une fois par mois, des patients prennent le relais, reconnaissables à leur tablier orange, couleur associée au Japon à la communication sur la démence. Un geste symbolique dans un pays où plus de 6 millions de personnes vivent avec Alzheimer.En Belgique, la démence touche environ 220 000 personnes, dont 140 000 atteintes d'Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative détruit progressivement les cellules nerveuses, affectant mémoire, langage, raisonnement et autonomie. Si elle reste incurable, les progrès récents de la recherche — avec près d'une centaine de traitements en développement — permettent de ralentir son évolution et d'atténuer les symptômes, à condition d'un diagnostic précoce.Des associations comme Alzheimer Belgique, Stop Alzheimer ou la Ligue Alzheimer offrent soutien, formation et ressources précieuses aux familles. Et la recherche continue : une récente étude allemande suggère que la maladie pourrait se manifester d'abord par une perte d'odorat, ouvrant la voie à un dépistage plus précoce.Un restaurant où l'erreur devient un outil de sensibilisation, un rappel que l'inclusion et la bienveillance font aussi partie du soin.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Trois rendez-vous inspirants : mieux manger, agir pour le climat, repenser l'éducation

    Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 3:54


    Vous aimez manger, agir et réfléchir à l'avenir ? Trois rendez-vous arrivent dans les prochaines semaines en Wallonie et en Brabant wallon, chacun avec une approche différente mais tous reliés par une même envie : construire un futur plus durable, plus joyeux et plus solidaire.Le premier rendez-vous s'adresse aux gourmandes et gourmands curieux : le festival de l'alimentation durable « Manger mieux demain », organisé les 28 et 29 septembre à la ferme de Hors Champs à Gembloux. L'événement mettra à l'honneur les producteurs locaux et les pratiques culinaires responsables. Sur place : un grand marché de producteurs, des dégustations et des démonstrations par des chefs, mais aussi une multitude d'ateliers participatifs. Parmi eux :Concevoir et rédiger des recettes durables, avec Marie Gourmandise, blogueuse culinaire engagée.Créer un potager au naturel, animé par Melting Green, pour apprendre les bases du jardinage respectueux de la biodiversité.Découverte du kombucha, cette boisson fermentée à base de levures et bactéries, saine et tendance.Charcuteries et terrines revisitées, pour aborder la tradition sous un angle durable.Et ce n'est pas tout : on parlera aussi circuits courts, vin belge (avec le château de Bioul) et transmission culinaire. De quoi titiller les papilles tout en nourrissant la réflexion.Deuxième rendez-vous, plus créatif et engagé : les ateliers préparatoires à la marche pour le climat prévue le 5 octobre. Parce qu'une marche, ça se prépare, des artistes proposent dès à présent des ateliers ouverts à toutes et tous pour créer costumes, décors collectifs et pancartes. L'objectif : donner une dimension festive, colorée et joyeuse à cette mobilisation citoyenne. En parallèle, le site coalitionclimat.be propose un quiz ludique pour découvrir son « profil climat » : un outil qui oriente chacun vers des actions adaptées à son degré d'engagement et ses freins éventuels. Une façon originale d'impliquer tout le monde, du plus convaincu au plus hésitant.Enfin, un troisième rendez-vous concerne l'éducation et la famille : le festival « Out of the Books », qui se tiendra à la Sucrerie de Wavre du 1ᵉʳ au 3 octobre. Cet événement propose conférences, stands et rencontres pour réfléchir à l'école de demain. Cinq axes seront particulièrement mis en avant :La ludopédagogie, pour apprendre autrement grâce au jeu.Les nouvelles technologies, avec un focus sur le rôle positif que pourrait jouer l'intelligence artificielle en classe.Les pédagogies actives, qui mettent l'élève au centre de l'apprentissage.Les besoins spécifiques, pour rendre l'école plus inclusive.Le bien-être et la lutte contre le harcèlement, car un climat scolaire apaisé est essentiel aux apprentissages.Parents, enseignants et directeurs y trouveront des outils pratiques. Et bonne nouvelle : pour les enseignants, la participation peut être intégrée dans le programme de formation continue.Trois événements, trois façons de se reconnecter à nos assiettes, à notre planète et à nos enfants. Trois invitations à agir, chacun à sa manière, pour façonner ensemble un avenir plus durable.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Solidarité : on vous présente "Better", le "Tinder" du don philanthropique en Belgique

    Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 3:36


    Vous aimeriez soutenir une association mais vous ne savez pas toujours laquelle choisir ? La plateforme belge Better propose une solution innovante et simple : un don récurrent, personnalisé selon vos valeurs. Après inscription, vous créez votre profil et sélectionnez les causes qui vous tiennent à cœur : climat, santé, éducation, inclusion, précarité… Ensuite, vous fixez le montant que vous pouvez donner chaque mois (à partir de 5 €, la moyenne étant de 15 €).Chaque mois, vous recevez une vidéo présentant une association correspondant à vos affinités. Si elle vous séduit, vous validez votre soutien pour le mois ; sinon, vous pouvez « swiper » pour découvrir une autre proposition. D'où le surnom de « Tinder de la philanthropie ». Résultat : jusqu'à 12 associations soutenues par an, parmi un réseau qui compte déjà 35 partenaires et qui s'élargit chaque année.Ce système profite aussi aux associations, qui consacrent en moyenne 40 % de leur temps à la recherche de fonds. Better leur libère un espace précieux pour se concentrer sur leur mission. Et pour les donateurs, même un petit montant a de l'impact : 10 000 personnes qui donnent 5 € par mois, c'est 50 000 € générés !Parmi les associations déjà partenaires : Kick Cancer, qui lutte contre le cancer des enfants ; BeCode, qui forme au numérique les publics précarisés ; ou NoJavel, qui redistribue des invendus alimentaires. Une nouvelle façon de donner, plus moderne, plus simple et plus collective, à découvrir sur better-app.org.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Enjeux écologiques et solidaires : 60 animateurs de Good Planet sensibilisent les écoles et les entreprises

    Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 2:50


    Connaissez-vous GoodPlanet ? Depuis plus de 25 ans, cette association belge facilite le passage à la durabilité, surtout auprès des jeunes. Son équipe d'une soixantaine d'animateurs spécialisés (alimentation, biodiversité, déchets…) se rend directement dans les classes, de la primaire au secondaire, pour sensibiliser les élèves à l'écologie de manière fun et interactive.Les ateliers sont variés : Climate School, pour comprendre le dérèglement climatique et réfléchir aux solutions ; Cultiver demain, pour initier les élèves des filières agricoles à l'agroécologie ; ou encore La chasse aux matières premières, qui invite les enfants à explorer la composition des smartphones et tablettes afin de saisir l'importance du recyclage et de l'économie circulaire.En parallèle, GoodPlanet organise 6 challenges annuels. Le premier de cette rentrée, le 19 septembre, s'intitule Bougeons mieux : une journée dédiée à la mobilité douce, où les écoles sont invitées à imaginer des actions créatives pour inciter les élèves à venir à vélo, à pied ou en transport public. D'autres défis suivront, autour de l'alimentation locale, de la réduction des déchets, de l'énergie, de l'eau et de la reconnexion à la nature.Au-delà du monde scolaire, l'association intervient aussi dans les entreprises, avec des ateliers sur le numérique responsable, la mobilité ou encore le tourisme durable. Une démarche qui prouve que chacun peut agir, quel que soit son âge ou son cadre. Plus d'infos : goodplanet.be.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Grande première en Belgique : une école de cuisine 100 % végétale ouvre ses portes à Bruxelles

    Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 3:36


    C'est une petite révolution culinaire : Oxalis, la première école de cuisine 100 % végétale en Belgique, s'installe à Auderghem (chaussée de Wavre). À partir du 11 septembre 2025, particuliers et professionnels pourront y découvrir les multiples facettes d'une cuisine sans produits d'origine animale. Une ouverture qui répond à une demande croissante : 1 Belge sur 3 mange désormais végétarien au moins une fois par semaine.Oxalis rassemble une douzaine de chefs-formateurs spécialisés en alimentation durable, pâtisserie et boulangerie végétales, fermentation ou encore cuisine vivante. Les particuliers pourront suivre des ateliers de 3 à 4 h autour de thématiques gourmandes comme les sushis, les mezze, le barbecue végétal ou encore les classiques belges revisités. Pour les plus jeunes, des ateliers parents-enfants sont aussi prévus. Les professionnels de l'horeca ne sont pas en reste : une formation de 8 modules ou des cours thématiques leur permettront de se spécialiser dans la « cuisine du futur ».L'école est portée par Corentin Crutzen, chef passionné et pédagogue, convaincu que la transition alimentaire passera par le végétal. Parrainée par le chef étoilé René Mathieu, Oxalis organise une journée portes ouvertes le samedi 6 septembre avec ateliers découverte, avant le lancement officiel des cours le 11 septembre.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

    Santé mentale : un forfait mobile dégressif, une compétition pour ne rien faire à Séoul et un triathlon pas comme les autres

    Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 4:08


    Et si réduire nos écrans devenait aussi bon pour la planète que pour notre moral ? En France, la coopérative TeleCoop lance le premier forfait mobile dégressif. Votre facture s'ajuste automatiquement à votre consommation réelle : un forfait de 80 Go à 20 €, mais si vous n'en utilisez que 9, vous paierez 16 € le mois suivant. Un double bénéfice : moins de temps d'écran, donc moins de risques d'anxiété ou de dépression, et moins d'impact écologique, puisqu'1 giga de données mobilise l'équivalent de 200 litres d'eau pour les serveurs (ou un bain).Dans un autre registre, à Séoul, des centaines de personnes se sont rassemblées pour la Space Out Competition. Le principe : rester 90 minutes immobiles et silencieux, sans téléphone ni discussion, sous l'œil du public et de capteurs cardiaques. Une manière symbolique de ralentir dans une mégalopole qui ne dort jamais.Enfin, connaissez-vous le Mindful Triathlon ? Pas de vélo ni de nage, mais une combinaison de course, yoga et méditation guidée, organisé depuis 10 ans dans plusieurs grandes villes du monde. Un "triathlon du bien-être" qui, espérons-le, finira par poser son tapis en Belgique. Les prochaines éditions auront lieu les 20 et 21 septembre à Milan, le 27 à Venise et le 4 octobre à Rome.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

    Ateliers numériques : le codage, la programmation, l'informatique... bien plus qu'un truc de geek

    Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 3:31


    Selon une enquête relayée par The Times, 4 adolescents sur 10 disent manquer des compétences numériques nécessaires pour décrocher un emploi. Un paradoxe pour une génération née avec un smartphone à la main, mais qui ne maîtrise pas forcément les outils digitaux, et encore moins l'intelligence artificielle. D'où l'importance de sensibiliser dès le plus jeune âge, idéalement à l'école, à ces savoirs devenus essentiels.En attendant que le numérique entre partout dans les programmes, des solutions existent déjà à travers des ateliers extrascolaires. L'asbl CoderDojo propose gratuitement des clubs de programmation en Belgique, tandis que CodeNPlay offre des ateliers et stages pour les enfants du primaire. À Bruxelles, MolenGeek accompagne jeunes, adultes et même seniors pour réduire la fracture numérique. D'autres, comme Logiscool, organisent des cours hebdomadaires payants pour les enfants dès la 2ᵉ primaire.Animés par des étudiants en informatique, ces cours initient les enfants à l'usage basique d'un ordinateur, à la navigation sécurisée sur internet, mais aussi à la programmation. Avec des outils visuels et ludiques, ils apprennent pas à pas à créer leurs propres jeux vidéo. Au-delà de la technique, l'objectif est d'acquérir une logique algorithmique, de développer la créativité, la concentration, la persévérance… et surtout la confiance en soi. Une vraie utilité publique, alors que démarre la période d'inscriptions aux activités extrascolaires.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

    Larecup.be : une nouvelle plateforme de seconde main pour consommer local, circulaire et solidaire

    Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 3:17


    62 000 tonnes de biens et ressources sont récupérées chaque année en Wallonie et à Bruxelles, et près de 20 % trouvent une seconde vie en réemploi local. Le textile arrive en tête des dons, représentant plus de la moitié des produits collectés. C'est dans ce contexte que voit le jour larecup.be, une nouvelle plateforme belge d'achat d'occasion, lancée par la fédération Ressources.À première vue, on pourrait la comparer à Vinted, Marketplace ou 2ememain. Mais la différence est de taille : sur larecup.be, rien n'est vendu entre particuliers. Ici, chaque achat soutient l'économie sociale. Concrètement, vous achetez auprès de ressourceries, d'opérateurs de l'économie circulaire ou encore d'associations comme Les Petits Riens. Résultat : pas de risque d'arnaque, des produits contrôlés et vérifiés, et en prime des prix 50 à 70 % inférieurs au neuf.La plateforme propose un large choix : vêtements, déco, électroménager (avec une garantie d'un an), vélos, livres, mais aussi un secteur inédit : les matériaux de construction reconditionnés. Une avancée cruciale quand on sait que 50 % de l'empreinte écologique d'une maison est liée aux matériaux utilisés. Acheter via larecup.be, c'est donc réduire son empreinte, soutenir 2000 travailleurs de l'économie circulaire et privilégier le circuit court.Lancée officiellement ce matin, la plateforme ambitionne de rendre le réemploi plus simple, plus accessible et surtout plus local. Car consommer différemment, c'est aussi prendre soin de notre environnement… et de notre santé.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

    Voitures solaires : les étudiants belges brillent au championnat du monde en Australie

    Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 4:06


    Direction l'Australie pour le Bridgestone World Solar Challenge, la course mythique de 3000 km entre Darwin et Adélaïde. Tous les deux ans, les meilleures équipes du monde s'y affrontent avec des véhicules futuristes propulsés uniquement par l'énergie du soleil. Cette année, la Belgique a encore brillé : nos jeunes ingénieurs ont décroché la médaille de bronze, à seulement quelques secondes du podium supérieur.Depuis 20 ans, une équipe rattachée à la KU Leuven et à l'UCL conçoit une nouvelle voiture solaire tous les deux ans. Pour cette édition, vingt étudiants fraîchement diplômés ont consacré une année entière, travaillant jour et nuit, pour réaliser leur rêve : « Infinite Apollo », un bolide de 6 mètres de long, 170 kg seulement, recouvert de panneaux solaires. Capable d'atteindre 170 km/h, il roule en moyenne à 80-90 km/h et offre une autonomie de 300 km grâce à sa batterie intégrée. Plus incroyable encore, son système « Bounce » lui permet de s'abaisser pour réduire sa consommation d'énergie et de se relever sur route accidentée.Si ces prototypes ne sont pas encore destinés à nos routes, ils ouvrent des perspectives : demain, les voitures hybrides pourraient intégrer des panneaux solaires pour prolonger leur autonomie et réduire leur consommation. En attendant, nos étudiants prouvent une fois de plus que la Belgique est à la pointe mondiale de l'innovation durable, et qu'avec de l'audace et de la passion, tout devient possible.

    Mobilité et trajets scolaires : Bana Community, une plateforme d'entraide qui rassure les familles

    Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 3:41


    Pour beaucoup de parents, les journées ressemblent à un marathon : quitter le travail à l'heure, courir chercher les enfants à l'école, les conduire au foot, à la danse ou au solfège… Impossible de se dédoubler, et pourtant, on veut être partout à la fois. C'est pour répondre à ce casse-tête que la Bana Community a vu le jour.Lancée en 2021 à Nivelles, cette plateforme devenue asbl met en relation les parents et des accompagnateurs de confiance, tous vérifiés et habitués à être au contact des enfants : étudiants, professeurs, éducateurs, seniors actifs, parents ou encore baby-sitters. L'idée est simple : partager et sécuriser les trajets des enfants, qu'ils soient quotidiens ou exceptionnels.Deux formules existent : l'accompagnateur peut inclure votre enfant dans un trajet déjà prévu, rémunéré 2 € par tranche de 15 minutes et par enfant, ou bien réaliser un trajet privé, au tarif du taxi social (0,43 €/km). Et pas seulement en voiture : les trajets se font aussi à pied, à vélo ou en transports publics, encourageant ainsi la mobilité douce.La communauté a même créé le programme Bana Buddies, primé par le Piéton Award en Wallonie. Celui-ci forme les adolescents dès 15 ans à accompagner les plus jeunes en toute sécurité. Résultat : un peu d'argent de poche pour les ados, une responsabilisation bienvenue, de la convivialité pour les enfants, et une vraie respiration pour les parents. Une solution concrète, collective et rassurante pour transformer la course effrénée du quotidien en un rythme plus serein.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

    Nos amis les chiens : des banques alimentaires pour animaux de compagnie et des toutous dans les hôpitaux

    Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 3:43


    C'est la Journée mondiale du chien et l'occasion parfaite pour rappeler à quel point nos compagnons à quatre pattes occupent une place centrale dans nos vies. En Belgique, plus d'un foyer sur deux possède aujourd'hui un animal domestique, un chiffre qui a explosé depuis la crise du covid. Mais accueillir un chien représente aussi un vrai budget, et certaines familles précarisées doivent parfois envisager l'impensable : l'abandon, faute de moyens.Pour éviter cela, des initiatives solidaires existent. Comme la BAPAC, une banque alimentaire pour animaux fondée à Courcelles, qui distribue chaque mois entre 150 et 300 kilos de nourriture, moyennant une participation symbolique. Ou encore les Gamelles du cœur, en région bruxelloise, qui soutiennent non seulement les bénéficiaires du CPAS mais aussi les personnes sans abri et leurs fidèles compagnons.Au-delà de l'aide matérielle, les chiens sont aussi de précieux alliés pour la santé et le moral. À Bruxelles, à l'hôpital des enfants, la petite chienne Tika contribue à réduire le stress des jeunes patients en soins intensifs. À Liège, l'asbl Un chien pour un sourire accompagne depuis plus de 20 ans les enfants hospitalisés grâce à la présence réconfortante d'animaux. Et dans plusieurs maisons de repos, les visites de chiens redonnent le sourire aux résidents, réduisent l'isolement et apportent du réconfort.Un bel hommage, en ce jour particulier, à ceux qui nous accompagnent, nous apaisent et nous rappellent combien la complicité entre l'homme et le chien est unique.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

    "Tu ne peux pas changer les choses mais tu peux changer quelque chose"

    Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 3:31


    Y'a de l'idée" est de retour dans la Nosta Family ! Rendez-vous le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 7h15.Une chronique quasi quotidienne pour réveiller l'inspiration et rappeler que des solutions existent, partout autour de nous, pour rendre notre quotidien plus doux et plus aligné.Depuis 2014, "Y'a de l'idée" met en lumière celles et ceux qui s'engagent, parfois à petite échelle, parfois à grande, pour transformer nos vies et notre société. Transition écologique, solidarité, santé, éducation, technologies ou économie collaborative : chaque domaine regorge d'initiatives qui nous prouvent qu'un avenir plus apaisé est possible. C'est cette "mélodie du bonheur" que la chronique veut amplifier, loin de la naïveté mais proche de l'essentiel : préserver notre santé mentale et cultiver l'espoir. Comme l'écrivait Toshikazu Kawaguchi dans Le café où vivent les souvenirs : "Tu ne peux pas changer les choses, mais tu peux changer quelque chose".Et si vous deveniez vous aussi les passeurs d'idées ? Envoyez vos témoignages, coups de cœur et découvertes à idee@nostalgie.be : l'association locale que vous admirez, une boîte à livres croisée en vacances, un compte Instagram qui inspire, ou simplement une petite habitude du quotidien qui rend la vie plus douce. Ensemble, avec toutes ces petites pierres, nous construisons un monde plus humain. Et chaque matin, à 7h15, "Y'a de l'idée" vient en faire l'écho.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie.be et sur toutes les plateformes d'écoute.

    [BEST OF DE L'ÉTÉ] « Quand on danse » : quand la danse s'invite dans les maisons de repos et auprès des malades

    Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 3:28


    Grâce à l'énergie de Laura Dethier - infirmière de formation - et de danseurs spécialement formés, les aînés, qu'ils soient debout, assis ou en fauteuil roulant, retrouvent le plaisir du mouvement et partagent des instants précieux, bien au-delà de la maladie et des différences d'âge. C'est Laura Dethier, infirmière de formation et danseuse qui a voulu rassembler ses deux passions pour faire du bien autour d'elle.Le programme Quand on danse est actuellement organisé par le Groupe santé CHC avec des danseurs, spécialement formés de la Mosa Ballet School. Ceux-ci se rendent dans 9 maisons de repos du Grand Liège (Mehagne, Heusy, Banneux, Landenne)… pour faire danser les ainés.Premier objectif : réveiller les âmes et de réchauffer les cœurs. La danse permet de créer du lien, de rompre la solitude, d'améliorer la confiance en soi, de travailler la mémoire… mais elle a aussi bien des vertus physiques en agissant sur la mobilité, la coordination, la souplesse, l'équilibre.Car ils inspirent, connectent, transforment, d'autres ateliers ont aussi été mis sur pied pour les personnes atteintes du cancer ou de la maladie de Parkinson. Cette formation est dispensée par Care to Dance, un programme de danse adaptée aux personnes malades.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

    [BEST OF DE L'ÉTÉ] Les congés les plus insolites proposés par les entreprises à leurs employé·e·s

    Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 3:47


    Aux Philippines, un député un précédemment déposé un projet de loi pour un "congé cœur brisé" à prendre en cas de rupture. Les personnes qui souffrent d'un chagrin d'amour peuvent prendre jusqu'à 3 jours de congé;Depuis 2017, en Angleterre, une entreprise du monde du spectacle octroie jusqu'à 4 jours de congés aux employés qui ont eu une soirée un peu trop arrosée.Une grande marque de prêt-à-porter offre un jour de congé par an à ses salariés pour fêter leur anniversaire.Depuis quelques années, certaines entreprises octroient des congés pour l'adoption d'un animal de compagnie. Au Japon, plusieurs sociétés offrent un jour de congé "gaming leave" pour profiter de la sortie d'un jeu vidéo très attendu. Dans la même veine, certaines entreprises offrent un congé "série" pour binge-watcher tranquille une série qui vient de sortir.En Angleterre et aux Etats-Unis, le "duvet day" est relativement célèbre : ce congé "cocoon" permet aux travailleurs qui ont la flemme de rester un jour sous la couette.Enfin, au Japon et en Angleterre, il y a des congés "non-fumeurs" : une manière de remercier les non-fumeurs de ne jamais faire de "pauses cigarette" et de ne pas tomber malade à cause de la clope. Un patron a estimé que le temps perdu par les employés à aller fumer flirtait avec les 16 jours de travail par an !Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

    Claim Y'a de l'idée

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