Leslie Rijmenams parle de vos initiatives positives sur Nostalgie. Petites idées pour grandes solutions... Pas de fatalisme, que des pistes pour aller de l'avant et des raisons d'espérer.

3 nouvelles qui réchauffent le coeur à quelques jours des fêtes !À Dinant, une épicerie pas comme les autres a ouvert ses portes… dans la gare. Son principe est simple - comme son nom : l'épicerie de la gare - et profondément solidaire : chacun paie en fonction de ses moyens. Pour chaque produit, trois prix sont affichés. Un prix plein pour celles et ceux qui le peuvent, un prix réduit pour les personnes disposant de revenus limités — comme les bénéficiaires du CPAS — et un prix encore plus bas pour les personnes en situation d'urgence alimentaire, notamment les personnes sans abri.Ce projet est porté par l'association locale Cyrys, liée à l'abbaye de Leffe, qui développe depuis plusieurs années des projets socio-environnementaux à Dinant et dans sa région. L'idée n'est pas de créer un espace d'aide stigmatisant, mais un lieu ouvert, accessible, où la solidarité se vit de manière discrète et respectueuse.Cette logique se retrouve aussi ailleurs en Wallonie avec les « caisses de solidarité » lancées par la cellule Manger Demain, déjà connue pour le Pass Dalle à destination des étudiants en situation de précarité. Le principe est simple : dans les magasins de circuit court partenaires, les clients peuvent ajouter un euro solidaire — ou davantage — à leur ticket de caisse. Grâce au soutien de la Wallonie, les montants récoltés sont habituellement doublés, mais jusqu'au 31 décembre, ils sont même triplés. Un euro donné devient donc trois euros.Cet argent permet à des structures d'aide alimentaire locales de s'approvisionner directement en produits durables, locaux et de qualité. Les bénéficiaires ne reçoivent plus uniquement des produits ultra-transformés ou low cost, mais des aliments plus nutritifs, plus sains et respectueux de l'environnement. Un cercle vertueux qui profite à la fois aux producteurs, aux commerces de circuit court et aux personnes fragilisées.L'an dernier, cette initiative avait permis de redistribuer plus de 105 000 euros sous forme de chèques à des structures d'aide alimentaire. Un chiffre qui montre qu'additionnées, de petites contributions peuvent avoir un impact très concret.La solidarité ne s'arrête pas à l'alimentation. Elle concerne aussi l'accès à la culture et à la lecture. Environ un enfant sur dix rencontre des difficultés de lecture et n'a pas toujours accès à des livres ou à un accompagnement à la maison. Pour y répondre, la maison d'édition Bayard Jeunesse propose des abonnements solidaires : chacun peut donner le montant qu'il souhaite, et les fonds récoltés permettent d'offrir des abonnements à des enfants en difficulté de lecture. Un magazine reçu régulièrement, c'est du plaisir, de la confiance et un pas de plus vers l'autonomie.Autant d'initiatives qui rappellent qu'une société plus juste se construit aussi par des gestes simples, accessibles à toutes et tous.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Les fêtes approchent et, sur beaucoup de tables, le plateau de fromages occupe une place de choix. En Belgique, selon l'observatoire de la consommation de l'Apaq-W, on consomme en moyenne près de 14 kilos de fromage par personne et par an, preuve que ce plaisir fait partie intégrante de nos habitudes. Mais au-delà de la gourmandise, le fromage peut aussi être un choix engagé, surtout lorsqu'il est produit localement. Selon un sondage d'ailleurs, 36% des Wallons savent où se procurer un fromage wallon près de chez eux et 36% disent en consommer au moins une fois par semaine. Besoin d'inspiration ? En voici trois : Premier arrêt dans le Condroz namurois, à la Fromagerie du Gros Chêne, pour découvrir le Calendroz. Ce fromage à pâte molle et croûte fleurie est élaboré à partir de lait cru bio. Jeune, il est doux et délicat ; plus affiné, il gagne en caractère. Derrière ce fromage, un artisan passionné, Daniel Cloots, qui travaille exclusivement avec des laits de vache, de chèvre ou de brebis issus d'élevages respectueux des animaux et des sols.Direction ensuite le plateau de Herve, mais loin des clichés du fromage à l'odeur redoutée. Ici, place à la Meule du Plateau Réserve, un fromage pressé à pâte cuite, affiné pendant un an et demi. Inspiré des fromages d'alpage, il est produit à partir de lait de vaches nourries au foin. Un fromage de garde, complexe et élégant, qui démontre que le terroir belge peut rivaliser avec les grandes traditions fromagères européennes.Troisième découverte : le Bailli Fermier, une pâte pressée non cuite produite à la Ferme du Bailli à Soignies. Facile à découper, accessible à tous les palais, il se déguste aussi bien sur une tartine qu'en cubes à l'apéritif. Plus savoureux qu'un fromage industriel, mais sans excès, il incarne parfaitement l'équilibre entre plaisir et simplicité.Ces trois fromages ont un point commun essentiel : ils sont locaux. Choisir un fromage de chez nous, c'est soutenir des producteurs passionnés, valoriser une agriculture à taille humaine et réduire l'impact environnemental lié au transport. C'est aussi redécouvrir des goûts authentiques, loin de l'uniformisation industrielle.Contrairement à une idée reçue, le fromage artisanal n'est pas forcément plus cher. Comme le rappelle Pascal Fauville, sacré meilleur fromager de Belgique en 2010, "à qualité égale, le prix que vous trouvez en fromagerie est pareil que des produits que vous trouvez en supermaché. A la place d'avoir un prix à la barquette, le public voit un prix au kg, ce qui change la perception et ce qui lui donne l'impression que c'est plus cher." Ce que le consommateur paie, c'est la qualité du lait, le temps d'affinage et le travail humain. Et surtout, derrière chaque fromage, il y a un visage, une ferme, une histoire.À l'approche des fêtes, composer un plateau de fromages belges, c'est donc bien plus qu'un choix gourmand : c'est un geste concret pour le goût, le terroir et l'économie locale.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Noël approche à grands pas et, soyons honnêtes, il arrive parfois que les cadeaux ne fassent pas plaisir. Pas parce qu'ils sont moches ou inutilisables, mais simplement parce qu'ils ne correspondent pas à nos besoins : un pantalon au lieu d'un pull, un livre en double, un bijou qui ne nous ressemble pas. C'est précisément pour ces cadeaux « mal aimés » qu'existe l'opération Cadeaux pourris.Pour la deuxième année consécutive, cette initiative est lancée par l'association Musées et Société en Wallonie, une fédération qui regroupe depuis près de 30 ans de nombreux musées en Wallonie et à Bruxelles. Le principe est aussi simple qu'astucieux : vous apportez un cadeau que vous venez de recevoir mais que vous n'utiliserez pas… et en échange, un musée vous offre une entrée.Près de 30 musées participent à l'opération. Parmi eux : le Musée du Train à Bruxelles, l'Abbaye de Villers-la-Ville, le SPARKOH! (ancien Pass) à Frameries, la Citadelle de Namur ou encore le Préhistomuseum de Ramioul, où l'on peut découvrir la Préhistoire de manière très immersive. Une visite culturelle en échange d'un objet qui dormait dans une armoire : difficile de faire plus circulaire.Les cadeaux récoltés ne sont évidemment pas jetés. Ils sont redistribués via Les Petits Riens, à condition d'être en bon état et dignes d'intérêt. Les musées se réservent le droit de refuser un objet qui ne pourrait pas faire plaisir à quelqu'un d'autre. L'opération est limitée à un cadeau par famille et par musée, histoire de rester équitable.Et tant qu'à parler de cadeaux, autant réfléchir à ce que l'on offre en amont. De plus en plus de personnes cherchent aujourd'hui à sortir du tout-matériel, et les alternatives ne manquent pas. Parmi les idées qui gagnent du terrain : les abonnements à des bouquets de fleurs de saison, parfois même sous forme d'auto-cueillette directement dans les champs. Une manière poétique et locale de faire plaisir tout au long de l'année.Autre option : les potagers en auto-cueillette, où l'on offre quelques mois d'accès à des légumes frais, locaux et de saison. Utile, sain et économique. Les ateliers chez des artisans rencontrent aussi un succès grandissant : création de parfum, céramique, cuisine, textile… En Belgique, une plateforme centralise ces bons cadeaux auprès de plus de 200 artisans et a déjà séduit des dizaines de milliers de personnes. N'hésitez pas non plus à pousser la porte d'un producteur de votre région pour voir s'il organise ce genre d'ateliers... Côté culture, il existe aussi des abonnements nomades au théâtre, valables dans plusieurs salles, ou encore des abonnements cinéma comme Cineville, qui donnent accès à des salles indépendantes dans différentes villes. Enfin, pour celles et ceux qui aiment changer de style sans surconsommer, les abonnements de location de vêtements permettent de porter des pièces de créateurs, de les échanger régulièrement et de réduire l'impact environnemental de la mode.En résumé : même les cadeaux ratés peuvent devenir de belles expériences, et Noël peut aussi être l'occasion d'offrir du sens, du lien et de la culture.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

À l'approche des fêtes de fin d'année, une réalité revient avec plus d'acuité : celle des personnes qui se retrouvent seules, parfois très seules. Parmi elles, de nombreuses personnes âgées pour qui Noël, le réveillon ou simplement l'hiver peuvent devenir des périodes particulièrement difficiles. Pourtant, des solutions existent, à échelle humaine, basées sur la proximité et la solidarité.Parmi elles, l'association Bras dessus Bras dessous, active notamment à Bruxelles mais aussi à La Louvière, Morlanwelz, Nivelles, Ottignies–Louvain-la-Neuve et Rixensart. Son principe est volontairement simple : créer des binômes entre personnes vivant dans un même immeuble ou un même quartier. Il ne s'agit pas de devenir aidant professionnel, mais de donner un peu de temps : passer dire bonjour, téléphoner de temps en temps, partager une promenade, prendre un café, ou simplement appeler le 24 décembre pour rompre le silence.Bras dessus Bras dessous fait partie d'une plateforme plus large appelée Samen Toujours, qui fédère plusieurs réseaux d'entraide bruxellois spécialisés dans l'accompagnement des personnes âgées isolées. Une plateforme qui se distingue par son approche : ici, pas de regard misérabiliste ni de pitié. L'objectif est au contraire de changer le regard sur la vieillesse.Comme l'explique la coordinatrice Estelle Huchart, l'enjeu est de sortir d'une vision où vieillir serait assimilé à une maladie ou à un déclin inévitable. Vieillir, c'est avant tout continuer à faire société. Et si l'isolement s'installe, ce n'est jamais du jour au lendemain : il progresse lentement, au fil de la perte de liens, de mobilité, de confiance. D'où l'importance d'agir tôt, et surtout de cultiver les relations tout au long de la vie.Ces réseaux jouent aussi un rôle plus large de sensibilisation. Car l'isolement n'est pas qu'une question individuelle : il est aussi lié à l'aménagement de nos villes et de nos communes. Manque de bancs publics, éclairage insuffisant, transports peu accessibles, trottoirs difficiles à emprunter… Autant d'éléments qui peuvent renforcer le sentiment d'insécurité et replier les personnes âgées chez elles.Former un binôme, donner un peu de son temps, c'est donc bien plus qu'un geste de gentillesse. Cela permet de recréer de la mobilité, d'améliorer la santé physique, de lutter contre la dépression et certaines maladies chroniques, mais aussi de renforcer l'autonomie. C'est également un puissant levier contre l'âgisme — cette discrimination fondée sur l'âge - dans les deux sens : les plus jeunes déconstruisent leurs clichés sur les aînés, et inversement.À Bruxelles, la plateforme Samen Ensemble centralise cette expertise depuis sept ans. En Wallonie, un tel réseau structuré n'existe pas encore, mais les portes sont grandes ouvertes. L'équipe se dit prête à partager ses outils, son expérience et ses conseils avec toute association ou collectif souhaitant se lancer. Une invitation à essaimer, encore et toujours, des idées simples qui rendent la société plus solidaire.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Et si les festivals pouvaient guérir la terre au lieu de lui nuire ? C'est le pari un peu fou de Ten Lives, une initiative fondée par trois entrepreneurs belges qui veulent réinventer le festival de musique comme un espace de régénération écologique et humaine.Le constat de départ est alarmant : des millions d'hectares en Europe méditerranéenne sont aujourd'hui menacés par la désertification. Les sols s'appauvrissent, l'eau ruisselle sans pénétrer la terre, les nappes phréatiques ne se rechargent plus et la végétation disparaît. En parallèle, 59 % des jeunes dans le monde souffrent d'éco-anxiété, et 89 % des Européens disent se sentir impuissants face aux défis climatiques.Pour les fondateurs de Ten Lives, ces crises ne sont pas séparées. Elles sont les symptômes d'un même problème — et donc appellent une réponse globale. « Il ne s'agit plus seulement de limiter les dégâts », explique la cofondatrice Nastassia Gumuchdjian. « Il est temps de régénérer, de reconstruire et de protéger. »Concrètement, les solutions existent et sont étonnamment simples. En creusant des bunds (de petites tranchées), en plaçant des pierres de manière stratégique ou en aménageant le terrain, il est possible de ralentir l'eau de pluie pour qu'elle s'infiltre dans le sol. Résultat : les nappes phréatiques se rechargent, l'érosion diminue, la végétation revient et le sol retrouve sa capacité naturelle à stocker l'eau. Un cercle vertueux remplace alors celui de la désertification.Le problème ? Ces solutions nécessitent beaucoup de mains pour être déployées à grande échelle. Et c'est là que Ten Lives innove : attirer des milliers de personnes grâce à la musique pour restaurer la terre, un festival à la fois.Le concept est clair :Le matin, les participants travaillent ensemble sur des chantiers de restauration écologique, encadrés par des experts.L'après-midi, place au repos, aux ateliers, aux conférences et aux rencontres.Le soir, on célèbre : concerts, performances, moments collectifs.À terme, Ten Lives estime pouvoir restaurer jusqu'à 100 hectares de terre avec 1 500 personnes en une semaine. « La plupart des festivals laissent une empreinte », explique Louis De Jaeger, l'un des fondateurs. « Nous voulons laisser un endroit en meilleur état que celui dans lequel nous l'avons trouvé. Et célébrer cet impact positif. »Après un an de préparation, de validation scientifique et de constitution d'une équipe — aujourd'hui composée d'une trentaine de bénévoles — Ten Lives a sécurisé un premier lieu et une première date. Pour tester le concept, une campagne de crowdfunding est lancée afin d'organiser un premier événement pilote en mai, au Portugal.L'objectif est clair : rassembler les pionniers qui croient que la fête et l'engagement écologique ne sont pas incompatibles, que prendre soin de la planète ne doit pas forcément ressembler à un sacrifice. « Nous allons rendre ça joyeux », résume Nathan Stranart, cofondateur. Des festivals qui ne servent pas à fuir les problèmes du monde, mais à les affronter collectivement — avec enthousiasme.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Désormais, lorsqu'on effectue une recherche en ligne, les résultats sont parfois accompagnés d'un résumé généré automatiquement par l'intelligence artificielle. Une aide précieuse ? Pas toujours. L'audit annuel de NewsGuard montre qu'environ 35 % des réponses fournies par les chatbots contiennent des erreurs factuelles. Et ce n'est pas étonnant : l'IA se nourrit d'Internet… et donc de ses imprécisions, de ses approximations et parfois de ses mensonges. Si une information fausse circule largement, l'IA peut la reprendre sans nuance. Alors comment aider les plus jeunes à faire la différence entre un fait vérifié et une intox séduisante ? La réponse se trouve peut-être dans une démarche simple : commencer tôt. Sensibiliser dès l'école primaire permet aux enfants de comprendre comment circulent les informations, pourquoi certaines images sont truquées et comment le cerveau se laisse facilement piéger. En Belgique, un outil précieux existe : les interventions de Journalistes en classe, coordonnées par l'Association des Journalistes Professionnels. Ces professionnels se déplacent dans les écoles—de la maternelle supérieure aux études supérieures—pour expliquer les mécanismes des fake news : pourquoi elles se répandent vite, comment les réseaux sociaux favorisent leur propagation, et comment reconnaître une image manipulée. Les exemples parlent d'eux-mêmes : faux requins dans les rues après un ouragan, crocodiles “photoshopés” dans des métros inondés… Autant d'images qui paraissent crédibles lorsqu'on ne possède pas encore les bons réflexes d'analyse. Cette démarche permet aussi d'aborder une distinction essentielle :La désinformation, volontaire, utilisée pour manipuler ;La mésinformation, involontaire, liée à une erreur ou à un manque de vérification. Comprendre cette nuance aide les enfants à se positionner en citoyens responsables plutôt qu'en relais involontaires de fausses nouvelles.Pour prolonger cet apprentissage, il existe aussi des livres et bandes dessinées ludiques, parfaits pour aiguiser le regard tout en s'amusant.Les parents et enseignants peuvent notamment s'appuyer sur des ouvrages qui décodent les rumeurs, les canulars, la publicité déguisée ou les pièges de l'image. Parmi eux :Le petit livre pour apprendre à s'informer et décrypter les fake news ; Stop à la manipulation : comprendre l'info, décrypter les fake news, Stop à la tyrannie des réseaux sociaux : bien les comprendre, mieux les gérer (tous chez Bayard Jeunesse) ou encore Fake news : tout sur la désinformation de Nereida Carrillo et Alberto Montt aux éditions Les 4 coups. Certaines collections vont encore plus loin en déconstruisant les idées reçues sur l'Histoire.Dans Les Super Mystères de l'Histoire (éd. Quelle Histoire), on enquête par exemple sur le monstre du Loch Ness ou sur la malédiction de Toutankhamon : que disent vraiment les sources ? Que reste-t-il des légendes lorsqu'on examine les faits ?Autre série utile : Les Idées Reçues sur l'Histoire. On y découvre que les Vikings ne portaient pas de casques à cornes, que les gens du Moyen Âge ne vivaient pas tous sales, ou encore que l'apparence de Cléopâtre nous est inconnue, puisque sa dépouille n'a jamais été retrouvée. En apprenant à distinguer mythe et réalité, les enfants acquièrent une compétence essentielle : douter intelligemment, questionner, chercher des preuves.À l'heure où l'IA fabrique du contenu à grande vitesse, où les réseaux sociaux récompensent le sensationnel, où des images plus vraies que nature peuvent être générées en un clic, cette éducation au discernement devient fondamentale. Elle ne vise pas à rendre méfiant, mais à rendre lucide.Former les enfants à l'esprit critique, c'est construire le meilleur antidote contre les intox qui empoisonnent le débat public. C'est aussi les aider à devenir de futurs citoyen.ne.s plus éclairé.e.s et une manière de rendre les adultes d'aujourd'hui moins dupes ! Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

À l'heure de préparer les menus de fête, une question divise parfois les convives avant même de passer à table : peut-on encore manger de la viande rouge sans nuire à la planète ? La question est légitime, surtout dans un contexte où l'alimentation représente environ 25 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et où 35 % de ces émissions alimentaires sont liées à la viande rouge.Faut-il pour autant bannir totalement le bœuf ou l'agneau de nos assiettes ? Pas nécessairement. Comme souvent, la réalité est plus nuancée que les slogans. Deux critères font toute la différence : l'origine et le mode de production.Premier point clé : les kilomètres parcourus. Une viande maturée importée de l'autre bout du monde n'a évidemment pas le même impact qu'une viande issue d'un élevage local ou européen. Privilégier une production belge ou issue de pays voisins comme la France, l'Écosse ou l'Irlande permet déjà de réduire considérablement l'empreinte carbone liée au transport.Mais le facteur le plus déterminant reste le système d'élevage. Comparer un bœuf élevé en feedlot, nourri au soja importé, consommant de l'eau potable acheminée sur de longues distances, avec un bœuf élevé en prairie n'a pas de sens : leur impact environnemental n'est tout simplement pas comparable. Un animal qui broute de l'herbe, boit de l'eau de pluie et vit sur une prairie permanente s'inscrit dans un modèle bien plus vertueux.Cela permet aussi de remettre en perspective un chiffre souvent cité : les 15 000 litres d'eau nécessaires pour produire 1 kg de bœuf. Ce chiffre est exact dans certains systèmes intensifs, mais dans un élevage à l'herbe, l'eau potable réellement mobilisée descend plutôt autour de 500 à 550 litres par kilo. Autre élément clé : les prairies sont de véritables puits de carbone, capables de stocker du CO₂ dans les sols. Préserver ces espaces verts joue donc un rôle direct dans la lutte contre le réchauffement climatique.Reste la question de la santé. Les recommandations actuelles invitent à ne pas dépasser 300 grammes de viande rouge par semaine, soit environ deux repas. Les projections pour “l'assiette de 2050”, capable de nourrir durablement 10 milliards d'humains, suggèrent même de réduire cette consommation à 100–110 grammes par semaine. L'avenir de notre alimentation serait donc flexitarien : majoritairement végétal, avec une consommation occasionnelle mais mieux choisie de produits animaux.En résumé, la question n'est pas tant de savoir s'il faut ou non manger de la viande rouge, mais comment, combien, et d'où elle vient. Une viande plus rare, locale, bien produite, dégustée lors de moments choisis — comme les fêtes — peut parfaitement trouver sa place dans une alimentation plus responsable, sans excès ni dogmatisme. Plus d'infos ici.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

Récompenser plutôt que sanctionner, encourager plutôt que culpabiliser : c'est l'un des principes de base de l'éducation positive. À Copenhague, cette philosophie a été appliquée… aux touristes. Et le résultat est aussi simple qu'efficace.À l'occasion de la Journée mondiale du climat, la capitale danoise met en lumière CopenPay, une initiative lancée pendant l'été, en 2024 et 2025. Le concept est limpide : chaque bonne action pour le climat donne droit à une récompense. Pas de morale, pas de discours anxiogène, juste des incitants concrets.Vous arrivez en train plutôt qu'en avion ? Une heure de vélo gratuite. Vous marchez au moins 5 000 pas dans la journée ? Un café vous est offert. Vous aidez dans un potager urbain ? Un lunch à prix réduit. Vous ramassez des déchets ? Direction le sauna, gratuitement.Résultat : plus de 25 000 touristes ont joué le jeu lors du dernier été. Le dispositif est ludique, motivant, et transforme l'expérience touristique en une action collective pour le climat. Une manière de montrer que l'écologie peut être attractive, joyeuse, et accessible.Copenhague n'en est pas à sa première bonne idée. Désignée ville la plus agréable au monde en 2025, elle s'inscrit dans une longue liste de métropoles européennes qui tentent de réduire leur empreinte environnementale tout en améliorant la qualité de vie. Londres a instauré un péage urbain dès 2003, Stockholm applique une taxe carbone depuis plus de trente ans, Édimbourg investit massivement dans les énergies renouvelables, et Vienne combine mobilité douce, tri des déchets et vastes espaces verts. Voici le Top 7 des villes les plus écologiques d'Europe.D'autres villes suivent le même chemin. À Bologne, le programme Bella Mossa récompense depuis 2017 les déplacements à pied, à vélo ou en transports publics par des bons culture ou alimentaires. En Angleterre, l'application BetterPoints permet de transformer ses trajets propres en réductions ou en dons à des associations locales.Ce type d'initiatives rappelle une chose essentielle : le tourisme représente environ 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Changer les pratiques est donc indispensable. Mais pour que la transition fonctionne, elle doit donner envie. À Copenhague, le message est clair : faire du bien au climat peut aussi faire du bien au voyage.

En Belgique, 8% de la population - soit 736 000 personnes - donnent de leur temps bénévolement. Sans cette force invisible, mille choses du quotidien s'effondreraient : l'aide aux plus fragiles, les clubs de sport, les festivals, les associations culturelles… Le volontariat tient littéralement debout une grande partie de la société.Et parfois, ce sont des jeunes qui impulsent les projets les plus lumineux.Comme Anaïs, pas encore âgée de vingt ans, qui a fondé l'association Cancer Kids Belgium. Son initiative est portée exclusivement par des jeunes : 16, 17, 18 ans… tous animés par la même conviction qu'on peut agir, même très tôt, lorsqu'on fait face à l'injustice ou à la souffrance. Beaucoup d'entre eux ont été touchés de près par ce qu'ils ont vu à l'hôpital et ont refusé de rester là, impuissants. Ils apportent soutien, présence et symboliquement, un peu de lumière.Dans le mail adressé à idee@nostalgie.be, Anaïs résume parfaitement l'esprit de sa génération : « Ce qu'on porte dépasse la thématique du cancer : c'est celui d'une jeunesse qui refuse l'indifférence et veut prendre sa place dans la société. » Un rappel puissant, particulièrement en ce 5 décembre.Le volontariat prend aussi d'autres formes, partout autour de nous. Cette semaine, les bénévoles du Nostalgie Magic Tour sont mobilisés pour collecter jouets, livres et jeux destinés aux enfants fragilisés, avec l'appui des équipes d'Arc-en-Ciel, qui œuvrent toute l'année pour alléger le quotidien des familles. Leur présence, souvent discrète, produit des effets très concrets.D'un point de vue personnel, ceux qui s'engagent parlent souvent d'un équilibre trouvé : on ne reçoit pas d'argent, mais on gagne en sens, en lien humain, en joie partagée. Donner un peu de son temps, c'est aussi recevoir énormément.Et ailleurs dans le monde ? Les champions du volontariat sont les Danois : 40 % des citoyens de plus de 16 ans s'engagent régulièrement, et même 45 % si l'on inclut l'aide occasionnelle. Un pays où les seniors, nombreux à être en bonne santé, disposent de temps… et choisissent de le mettre au service des autres.Un chiffre, une idée, un sourire : parfois, c'est tout ce qu'il faut pour changer une vie — ou un pays entier.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Entrer dans un projet immobilier, c'est se confronter à une foule de questions auxquelles on n'est pas préparé. Achat ou vente : les enjeux sont importants, les erreurs parfois coûteuses, et les informations essentielles rarement expliquées clairement. Beaucoup découvrent par exemple que la mise en conformité électrique est à charge de l'acheteur, ou qu'oublier le score PEB dans une annonce peut entraîner une amende. Rien d'étonnant à ce que l'immobilier soit perçu comme un univers opaque.Face à ces difficultés, de nouveaux acteurs tentent de rendre ce domaine plus accessible. Parmi eux, Geoffroy Delvaux, agent immobilier qui s'est donné pour mission de vulgariser les étapes clés du processus. Il a créé Immo Skool, une plateforme entièrement gratuite pensée pour aider celles et ceux qui se lancent dans un achat ou une vente. L'ambition est simple : offrir les bons outils au bon moment, et surtout, les rendre compréhensibles.Immo Skool se présente comme un parcours d'apprentissage structuré en deux formations : acheter et vendre. Chaque module détaille les étapes à suivre, les réflexes à adopter, les pièges à éviter. Pour les acheteurs, on y trouve des conseils sur la manière de cibler ses recherches, analyser une visite, poser les bonnes questions, comprendre les documents techniques ou rédiger une offre complète en incluant toutes les clauses indispensables. Pour les vendeurs, la plateforme aborde la préparation du bien, les stratégies pour mettre en valeur un logement, les obligations légales, ou la manière de sécuriser un compromis.L'un des atouts majeurs de l'initiative, c'est ses documents fournis gratuitement : checklists prêtes à l'emploi, modèles de compromis, listes de points à vérifier lors d'une visite, rappels légaux… Le tout accessible gratuitement. Ces ressources permettent à chacun de s'orienter plus sereinement dans un domaine où chaque détail compte.Autre particularité : Immo Skool intègre un volet communautaire, sorte de mini réseau social réservé aux personnes en plein projet immobilier. On peut y poser ses questions, partager son expérience, demander un avis sur un devis, raconter une visite compliquée ou réagir à celles des autres. Geoffroy intervient régulièrement : explication de nouvelles lois, vidéos pédagogiques, conseils techniques donnés “comme à un ami”, sans jargon. Reste une question qui revient souvent : mieux vaut vendre soi-même ou passer par un agent ? Beaucoup hésitent (et on peut les comprendre) en raison des commissions, qui tournent autour de 3 %. Reste à voir si on voit l'agent immobilier comme un coût ou comme un investissement. Car au-delà du coût apparent, l'accompagnement peut être rentable. Grâce à son expertise, un agent parvient souvent à vendre plus cher, plus vite et en sécurisant la vente et les étapes administratives. Cela reste un choix personnel, mais dans bien des cas, cela représente un gain de temps, d'énergie et de sérénité. A vous de vous faire votre avis !À travers ces nouvelles plateformes et cette nouvelle manière de "faire" de l'immobilier, une tendance se confirme : le secteur peut devenir plus transparent, plus accessible et moins anxiogène, à condition de disposer des bons outils. Entre formations, documents pratiques et entraide communautaire, cette plateforme ouvre la voie à une manière plus simple et plus humaine de se lancer dans un projet aussi important qu'un achat ou une vente.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

Le Pass Dalle est de retour, et c'est une excellente nouvelle : aujourd'hui en Belgique, 1 étudiant sur 10 a littéralement "la dalle", c'est-à-dire qu'il ne mange pas toujours à sa faim. Cette précarité alimentaire impacte évidemment la santé physique, la santé mentale, mais aussi la réussite scolaire. Pour répondre à cette urgence discrète, la cellule Manger Demain - dédiée à la transition alimentaire en Wallonie - remet cette année encore à disposition une carte de réduction permettant aux jeunes de bénéficier de 5 euros de réduction par tranche de 15 euros d'achats.Et pas n'importe où : près de 200 points de vente engagés dans une alimentation saine, durable et locale - fermes, magasins de vrac, coopératives, épiceries bio. De quoi créer un lien concret entre les étudiants et les circuits courts. L'an dernier, 1 500 Pass Dalle avaient été distribués, et un millier de jeunes pourront encore en bénéficier cette année. Le dispositif est financé par la Wallonie et attribué dans la limite des budgets : si vous en avez besoin ou si vous pensez qu'un proche pourrait en profiter, les informations et la demande se font via mangerdemain.be.Et puisqu'on parle solidarité, petite rectification : la semaine dernière, on se demandait si l'arrondi solidaire sur salaire existait… et oui, il existe déjà ! Très implanté en France, il est aussi possible en Belgique, pour l'instant uniquement via le secrétariat social UwPayroll, mais des discussions sont en cours pour l'étendre à d'autres. Le principe est simple : comme dans certains magasins, où l'on arrondit l'addition pour une association, ici l'employé peut arrondir automatiquement son salaire au centime inférieur.Le système permet des dons automatiques entre 1 et 99 centimes. Et mine de rien, ça compte : si 100 entreprises de 100 employés donnaient simplement 1 euro par mois, cela représenterait 120 000 euros par an pour une association. Une solidarité discrète, mais redoutablement efficace. Et surtout, une idée à partager avec votre employeur : parfois, une petite graine suffit pour faire pousser un grand mouvement.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Des rencontres qui apaisent, qui rassemblent et qui nous rappellent qu'on ne traverse rien seuls au menu du jour. Trois rendez-vous très différents verront le jour dans les prochaines semaines, mais tous ont ce point commun : offrir un moment hors du rythme effréné du quotidien, un moment où l'on se pose, où l'on écoute et où l'on partage.Le premier rendez-vous, ce sont les Brunchs Roses organisés par Think Pink. Même si octobre rose est terminé, l'accompagnement autour du cancer du sein continue, et ces brunchs permettent d'aborder la maladie hors des murs de l'hôpital, dans une atmosphère douce et intimiste. Le prochain aura lieu le 11 décembre au Viage à Bruxelles et portera sur le thème “Cancer et travail”. Reconstruction, résilience, tabous persistants en entreprise… Des spécialistes seront là pour informer et des personnes touchées témoigneront. Un espace “entre deux mondes”, entre le médical et le quotidien, où l'on peut déposer ce qu'on vit et entendre les autres.À l'opposé de l'ambiance feutrée des brunchs, place à l'énergie pétillante du Rollercoaster Festival, ce mercredi 3 décembre au Fox d'Auderghem. Plus de 800 participantes (et quelques participants) sont attendues dans cet immense food corner. Ce festival est dédié à l'entrepreneuriat féminin : conférencières, créatrices, artistes, dirigeantes… toutes partageront leur trajectoire, souvent faite de renégociations profondes avec leur vie, leur corps, leur rythme ou leurs origines. L'objectif : montrer un entrepreneuriat plus honnête, loin du mythe de la femme “qui gère tout sans jamais flancher”. Des rencontres, un réseau, des idées… et surtout, une grande bouffée d'inspiration.Troisième rendez-vous, plus discret mais tout aussi précieux : les Rencontres maliss'ieuses imaginées par Valérie Malisse. Pas de programme, pas de conférence, pas d'objectif à atteindre. Juste un café, des chaises, des personnes qui viennent comme elles sont, pour parler, écouter, se découvrir pendant une heure ou un après-midi. Les groupes se forment naturellement, selon les envies et les énergies du moment. Le prochain rendez-vous aura lieu le 18 décembre à Gembloux, chez Rosalie, et Valérie rêve d'y voir 50 personnes réunies autour d'un lunch. Dans un monde structuré, cadré, optimisé, ces rencontres libres ressemblent presque à un acte de résistance douce : créer de la place pour l'imprévu, pour la spontanéité, pour les graines qui se plantent sans qu'on sache encore ce qu'elles deviendront.Trois propositions, trois ambiances, mais une même promesse : celle de renouer avec l'autre, et peut-être un peu avec soi-même.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Le Black Friday s'est imposé comme un rendez-vous incontournable : une journée (ou plutôt une semaine) où les promotions affluent, où les publicités se multiplient et où la tentation d'acheter “parce que ce n'est pas cher” se fait particulièrement forte. Derrière ces offres séduisantes, un constat s'impose pourtant : la majorité des achats réalisés ce jour-là ne répondent à aucun besoin réel. Ils finissent cassés, oubliés, retournés ou rarement utilisés. Une étude montre même que 70 % de ces achats sont impulsifs. Et souvent, ce qui coûte le moins cher à court terme coûte énormément — à la planète, aux travailleurs, à notre espace de vie.Pour garder la tête froide, un outil simple existe : la méthode BISOU. B comme Besoin — en ai-je réellement besoin ? I comme Immédiat — dois-je l'acheter maintenant ? S comme Semblable — ai-je déjà quelque chose qui fait le même usage ? O comme Origine — d'où vient ce produit, dans quelles conditions a-t-il été fabriqué ? U comme Utile — est-ce que cet achat améliore vraiment ma vie ?Poser ces cinq questions change souvent tout. Car derrière les promotions se cache une réalité : la surproduction explose. Dans la mode, depuis les années 2000, la production mondiale de vêtements a doublé. Des acteurs comme Shein mettent en ligne jusqu'à 6 000 nouveaux modèles… par jour. Résultat : l'industrie textile représente environ 4 % des émissions mondiales de CO₂, l'équivalent de quatre milliards de tonnes. Et selon le Hot or Cool Institute, si on veut réellement respecter les limites climatiques, il faudrait limiter nos achats à 5 vêtements neufs par an, maximum. Ce chiffre peut sembler radical, mais il traduit une évidence : on achète aujourd'hui beaucoup plus que ce dont on a besoin.L'ultra-consommation ne se limite pas aux vêtements : elle touche aussi l'ameublement. Chaque année, en Europe, 10 millions de tonnes de meubles sont jetés. Visuellement, c'est l'équivalent d'une forêt géante de meubles, de la taille d'un pays comme le Luxembourg… qui finit à la décharge ou incinérée. Beaucoup de ces meubles proviennent de grandes enseignes de fast-furniture : prix bas, matériaux fragiles, durée de vie limitée — un cercle qui nous pousse à racheter sans cesse.Mais consommer autrement, ce n'est pas renoncer à tout. C'est choisir mieux. Remplacer un bonnet troué ? Oui — mais en privilégiant des matières durables (laine, alpaga, mérinos) ou en soutenant de petits artisans. Besoin d'un meuble ? Les alternatives existent : ressourceries, brocantes, sites de seconde main, magasins solidaires, plateforme de réemploi larecup.be. Envie de faire un cadeau ? Offrir une expérience plutôt qu'un objet — comme un atelier créatif proposé par Wecandoo — fait souvent plus plaisir et ne génère aucun déchet.Et pour résister à la pression commerciale, un geste simple : faire le ménage dans ses écrans.Se désabonner des newsletters qui incitent à acheter, limiter les comptes d'influenceurs axés shopping, supprimer les applications qui poussent à la consommation. Quand on réduit le bruit publicitaire, on réduit automatiquement l'envie d'acheter.Le Black Friday peut devenir un moment utile : celui où l'on reprend conscience de la valeur des objets, de leurs coûts invisibles et de notre capacité à orienter le système par nos choix. Consommer moins mais mieux, ce n'est pas seulement bon pour la planète : c'est bon pour le portefeuille, pour notre espace mental, et pour la place que l'on fait à ce qui compte vraiment.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

C'est une première en Europe et elle est belge : un chèque solidaire est désormais proposé par Monizze, l'entreprise déjà connue pour les chèques repas, écochèques ou chèques sport. L'idée est simple : permettre aux travailleurs de soutenir des associations, directement via un budget que leur entreprise met à disposition.Ce système fonctionne comme un chèque repas, mais destiné à la solidarité. L'employeur choisit un montant et chaque travailleur décide librement de l'association qu'il souhaite soutenir. Pour cela, Monizze s'est associée à Better, l'application qui fonctionne comme un "Tinder de la philanthropie". Better sélectionne des associations variées, engagées dans l'environnement, la précarité, la santé ou la culture, et chacun peut choisir celle qui lui parle le plus. L'idée, cette fois, n'est plus que l'entreprise décide seule : ce sont les travailleurs qui choisissent les causes qui les touchent.Pour les sociétés, c'est aussi un moyen de mesurer leur impact : un rapport annuel détaille les montants donnés et les thématiques privilégiées par leurs équipes. La solidarité devient ainsi un volet concret de la vie professionnelle.Autre innovation en matière d'entraide : Solly, créée par un étudiant lillois. Il s'agit d'une carte dotée d'un QR code, distribuée à des personnes sans abri. Quand on veut aider mais qu'on n'a pas de monnaie, il suffit de scanner le QR code pour verser un don en quelques secondes. La personne peut ensuite utiliser cette cagnotte pour acheter de quoi manger, se vêtir ou payer une nuit à l'abri. Le projet est en phase pilote, avec un millier de cartes distribuées dans plusieurs villes françaises, et les dons sont déductibles fiscalement.Ces initiatives montrent que la générosité trouve toujours de nouvelles voies. Que ce soit via son entreprise ou via un simple scan dans la rue, la solidarité devient plus simple, plus directe… et peut-être plus quotidienne.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.beERRATUM : contrairement à ce qui est mentionné dans la séquence, l'idée d'arrondi solidaire existe déjà dans plusieurs entreprises en France (et on s'en réjouit ! :-)) En revanche, celle du fonds d'entraide interne, pas ;-)

Ce 25 novembre marque la Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes. Une date pour rappeler que la prévention commence tôt, dans les familles, dans les écoles, dans les quartiers. En Belgique, plusieurs initiatives s'inscrivent déjà dans cette dynamique, dont l'ASBL Educonsent, qui travaille à installer la culture du consentement dès le plus jeune âge.Educonsent anime des ateliers dans les écoles, les maisons de jeunes ou encore les mouvements de jeunesse. Pas de cours magistral : ce sont des jeux, des mises en situation ou des petits débats. Avec les 3–12 ans, on parle d'intimité, de bulle personnelle, de la possibilité de dire non. Chez les ados, on aborde aussi le sexisme ordinaire, le cadre juridique, les premières relations affectives. L'objectif est clair : éduquer aujourd'hui pour prévenir les violences demain. L'association propose également des formations pour les adultes qui entourent les jeunes — enseignants, animateurs, encadrants — afin qu'ils puissent aborder ces sujets sans malaise.La prévention passe aussi par le monde du travail. En Belgique, une vingtaine d'entreprises font partie du réseau CEASE — Companies Against Sexual and Domestic Violence. Elles s'engagent à former et sensibiliser leurs collaborateurs pour repérer les signaux, accueillir la parole et orienter les victimes. Car pour certaines femmes, l'entreprise est le seul espace extérieur qu'elles fréquentent. Selon une étude de l'IEFH (2017), 73 % des victimes affirment que les violences subies à la maison impactent leur travail ; 41 % doivent s'absenter. Le lieu de travail peut donc devenir un refuge, un point d'appui, un premier pas vers la protection.Enfin, une initiative très concrète se développe dans nos villes : les marches exploratoires. Elles permettent aux habitantes de repérer les lieux où elles ne se sentent pas en sécurité et de formuler des recommandations très simples : plus d'éclairage, une rue trop isolée, un passage étroit… Ce jeudi 27 novembre, une marche exploratoire aura lieu à Louvain-la-Neuve, destinée en priorité aux jeunes femmes de 15 à 25 ans. L'idée est que les citoyennes deviennent actrices de l'aménagement urbain, que les autorités s'emparent de leurs constats pour créer une ville pensée par, pour et avec les femmes.Parce que prévenir les violences, c'est aussi transformer nos environnements, nos réflexes… et nos conversations.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

D'un côté, il y a Soprano qui chante le théorème de Thalès. De l'autre, Black M qui explique l'accord du participe passé. Ces extraits ne sortent pas de leurs albums, mais de Studytracks, une plateforme qui transforme les cours scolaires en véritables chansons. Et ça marche : les élèves retiennent leurs leçons comme ils retiennent leurs hits préférés.L'histoire commence en 2019, du côté de Londres. Un producteur de musique, George Hammond-Hagan, voit son fils décrocher à l'école. Il remarque cependant une chose : le garçon oublie ses formules de maths, mais connaît par cœur les paroles des chansons qu'il écoute. Il se dit alors : “Et si on transformait les leçons en morceaux de musique ?” Il commence par créer des titres juste pour lui. Et miracle : son fils raccroche, progresse et finit par décrocher son diplôme. Aujourd'hui, cette méthode d'apprentissage musical aide des milliers d'élèves.Pourquoi ça fonctionne si bien ? Parce qu'une chanson active plusieurs types de mémoire : auditive, émotionnelle et motrice. Le cerveau encode sans effort ce qu'il entend, surtout si le rythme nous plaît. Résultat : une formule ou une règle de grammaire devient aussi facile à retenir qu'un refrain.Et puisqu'on parle de maths : si vous aussi, au fond de la classe, vous vous êtes déjà demandé “Mais à quoi ça sert ?”, un professeur belge a eu la bonne idée d'y répondre. Manu Houdart, créateur du spectacle “Very Math Trip”, vient de sortir un livre réjouissant : Fun Facts – 42 anecdotes pour adorer les maths.On y apprend par exemple que le mot “calcul” vient du latin calculi, qui signifie “petits cailloux”. Il y a 4000 ans, en Mésopotamie, les bergers utilisaient des cailloux pour compter les moutons confiés à leur garde. À leur retour, il suffisait de comparer le nombre de cailloux et le troupeau pour vérifier si tout était exact. Avant même de savoir compter, l'humanité a inventé… la comptabilité ! Ce genre d'histoires, Manu Houdart en raconte 42 : drôles, surprenantes, pleines de sens. Il nous rappelle que les mathématiques ne sont pas qu'une suite de formules : ce sont des outils inventés par les humains pour comprendre le monde.Entre Studytracks et ce livre, un même message : apprendre peut être fun, vivant, incarné. Il suffit parfois d'un bon rythme… ou d'une bonne histoire.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Ce 21 novembre marque le dernier jour de la COP30, la grande conférence mondiale sur le climat qui réunit chaque année près de 200 pays pour tenter de ralentir le réchauffement climatique. L'objectif que les États continuent de viser est clair : limiter la hausse des températures à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle. C'est un seuil essentiel pour éviter des bouleversements qui rendraient certaines régions du monde très difficiles, voire impossibles à habiter.Parce que lorsque le climat se dérègle, ce n'est pas seulement la nature qui change : c'est notre vie quotidienne, nos maisons, nos villes, notre sécurité. Chez nous, en Belgique, les inondations de 2021 ont marqué un tournant. Beaucoup se demandent s'ils veulent encore vivre en zone inondable, alors que les épisodes climatiques extrêmes se multiplient. D'autres s'interrogent sur l'avenir des régions côtières, de la disponibilité de l'eau ou encore des vagues de chaleur. Bref : “Où habiter demain ?” n'est plus une question théorique.Et justement, ce questionnement est au cœur d'un petit livre très bien conçu : Où habiter demain ? du journaliste Jean-Michel Billioud, publié chez Casterman. Un ouvrage de 48 pages, écrit pour les adolescents mais extrêmement instructif pour les adultes aussi. L'auteur y démonte plusieurs idées reçues et explique de manière simple ce que l'on sait - et ce que l'on imagine - sur les déplacements de populations liés au climat.Par exemple, on y apprend que les migrations climatiques ne sont pas une hypothèse futuriste : elles existent déjà. Des régions du Sahel, de la Louisiane ou du Bangladesh voient des habitants partir parce que la sécheresse progresse, que les tempêtes détruisent, que les sols s'appauvrissent. Autre idée reçue déconstruite : non, ces migrations ne vont pas entraîner un “grand remplacement”. La réalité, c'est que 80 à 90 % des déplacements liés au climat se font à l'intérieur d'un même pays, ou entre pays voisins du Sud.Le livre rappelle aussi une distinction essentielle : la météo, c'est ce qu'il fait aujourd'hui ou demain ; le climat, c'est la moyenne de ces phénomènes sur plusieurs décennies. Cette différence aide à comprendre pourquoi un hiver froid n'est pas une “preuve” contre le réchauffement… et pourquoi une tendance lourde reste indépendante des variations quotidiennes.Enfin, le livre aborde d'autres conséquences souvent méconnues : la montée des eaux n'est pas le seul problème. Les océans se réchauffent, les cyclones se renforcent, les récifs coralliens s'effondrent, les zones côtières s'érodent. Tout cela influence directement notre manière de vivre et les endroits où il sera possible - ou prudent - de s'installer dans les décennies à venir.En bref, Où habiter demain ? est un outil clair, accessible, à mettre entre toutes les mains pour comprendre les enjeux de la COP30 sans jargon ni catastrophisme, mais avec lucidité.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Si vous aimez les jeux de société mais que vous tournez toujours autour des mêmes titres, ou si vous cherchez des idées pour des cadeaux malins, voici quelques pistes parfaites pour les fêtes. D'abord, un compte Instagram incontournable : Le Double Jeu. Derrière ce compte, Alex, vrai passionné, décortique en quelques secondes les jeux du commerce et propose des alternatives intelligentes. Par exemple, si vous adorez Skyjo mais que vous commencez à saturer, il suggère Dekal si vous aimez les labyrinthes, ou Duck and Cover si vous préférez le côté loto. C'est clair, rapide, hyper efficace. Pour des explications un peu plus poussées, la page Facebook Ludochrono fait aussi un super travail en résumant les règles de chaque jeu en cinq minutes top chrono.Mais comment savoir si on va aimer un jeu avant de l'acheter ? C'est là qu'intervient Board Game Arena, une plateforme en ligne qui propose des centaines de jeux de société… jouables gratuitement. Vous pouvez affronter des joueurs du monde entier, découvrir des stratégies, tester les mécaniques, et ainsi construire votre liste au Père Noël en connaissance de cause. Une version payante existe, mais la version gratuite suffit largement pour s'amuser.Autre concept : l'équivalent des réunions Tupperware… mais pour les jeux ! Ça s'appelle Oika Oika. Le principe : un animateur ou une animatrice vient chez vous, vous fait découvrir une sélection de jeux, explique les règles et organise des parties. À la fin, chacun peut acheter ses coups de cœur et l'hôte reçoit un bon d'achat en fonction des ventes. C'est convivial, idéal avant les fêtes, et surtout, ça permet de sortir des sentiers battus. Cette initiative, née en France, vise à démocratiser le jeu et à créer du lien entre personnes qui n'oseraient pas pousser la porte d'une boutique spécialisée.Et si vous préférez tester dans un endroit dédié, la Belgique regorge de bars à jeux. À Bruxelles, il y a La Luck ou Chez Cubitus ; à Liège, Échec et Malt ; aux 3D à Namur ; l'Emporium à Charleroi ; ou encore Le Bol à Dés à Marche-en-Famenne. Sur place, de véritables “sommelier·ère·s du jeu” vous orientent selon vos goûts : stratégie, ambiance, coopération, jeux rapides… Vous essayez avant d'acheter, en famille ou entre amis. Et évidemment, pour les budgets serrés, il reste l'option incontournable : les ludothèques, qui permettent d'emprunter des jeux comme on emprunte des livres.De quoi préparer les fêtes avec une bonne dose de fun, de découvertes et de parties mémorables.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Les inquiétudes autour de l'eau du robinet se multiplient, notamment depuis le scandale des PFAS. Dans un même tems, vous êtes nombreuses et nombreux à vouloir arrêter les bouteilles en plastique à cause de la pollution qu'elles génèrent… et des nanoplastiques qu'on y retrouve. Entre santé, écologie et confusion, difficile de s'y retrouver. C'est dans ce contexte qu'Éric Delfosse, un Belge passionné par le sujet, s'est mis en quête d'une solution réellement fiable.Il examine pendant des années les purificateurs disponibles sur le marché : filtres classiques, carafes, charbon actif… Rien ne lui semble assez performant. Il finit par se tourner vers une usine italienne spécialisée dans la nanofiltration et crée avec elle My Water, une micro-station d'épuration domestique fondée sur l'osmose inverse. Grâce à une membrane ultra-fine, seuls les molécules d'eau passent : les bactéries, les PFAS, les métaux lourds, le sel, les pesticides ou encore les résidus médicamenteux restent de l'autre côté. Là où une carafe filtre à un micron, My Water filtre à l'échelle nanométrique : 10 000 fois plus fin.L'autre atout est que l'eau reste minéralisée : entre 20 et 45 mg/L, comme une eau de source type Spa. Et on peut même ajuster son goût : plus doux ou plus marqué, selon ses envies. Particularité réjouissante : la majorité des installateurs sont… des installatrices, souvent issues du monde de la santé ou de la thérapie. Elles sont formées pendant six mois pour pouvoir expliquer, informer et sensibiliser.Car leur rôle va bien au-delà de l'installation technique. Elles décodent aussi ce qui se trouve sous notre évier : produits ménagers irritants ou polluants, alternatives plus saines (savon noir, bicarbonate, vinaigre blanc), mais aussi impact écologique de nos consommations. Elles parlent de l'eau comme ressource rare, rappellent par exemple la quantité d'eau nécessaire pour produire un jean ou un kilo de viande, et sensibilisent sans culpabiliser.L'abonnement coûte environ 33 € par mois, auquel s'ajoutent 99 à 149 € pour l'installation selon la configuration du logement. La solution est disponible en Belgique, mais aussi en France, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Déjà 1500 ménages belges sont équipés. Et l'intérêt est particulier pour les jeunes enfants et les femmes enceintes : avant 5 ans, les organes — dont le cerveau — ne sont pas totalement formés, et une eau débarrassée de perturbateurs endocriniens est un vrai plus.Toutes les informations pratiques sont disponibles sur nostalgie.be.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

Qu'est-ce qui peut rassembler des personnes qui, à priori, n'auraient jamais dû se rencontrer ? Pour l'association liégeoise Interra, la réponse tient en un mot : la cuisine. Cette asbl créée il y a 6 ans lance des ponts entre des personnes migrantes fraîchement arrivées en Belgique et des habitants locaux. Et tout est né d'un double constat : d'un côté, une image souvent négative de la migration dans notre société ; de l'autre, un profond sentiment d'isolement chez celles et ceux qui posent leurs valises chez nous.Interra veut renverser la vapeur. Comment ? En multipliant les occasions de rencontre, de partage et de découverte. Première formule : des duos, formés pour six mois, où une personne migrante et une personne locale se voient régulièrement, explorent la ville, apprennent l'une de l'autre et tissent un réseau. Une petite action, mais un immense impact : briser l'isolement, casser les idées reçues, humaniser les histoires de chacun.Deuxième formule, plus collective : les ateliers, près de 400 par an ! Théâtre, danse, yoga… Mais l'un des vecteurs les plus puissants reste la cuisine. Car cuisiner ensemble, c'est beaucoup plus que préparer un repas : c'est raconter une enfance, transmettre un geste, offrir une madeleine de Proust. Les ateliers peuvent être animés par une personne locale ou une personne migrante, peu importe : la magie opère toujours, à partir du moment où les mains s'activent et où les odeurs s'élèvent. On échange, on goûte, on rit, on se découvre.Et Interra va encore plus loin avec un superbe ouvrage : “Une histoire dans l'assiette”. Un livre qui compile 60 recettes venues du Vietnam, du Maroc, du Bénin, de Pologne et d'ailleurs, mais aussi les récits de celles et ceux qui les cuisinent. On y croise un bun thit bo so vietnamien transmis par Hong et Kim, un tajine au citron confit préparé par Assia du Maroc, des talé-talé à la banane proposés par Francine du Bénin, ou un borscht réconfortant venu de Pologne. Chaque plat est une porte ouverte sur une vie, un souvenir, un pays, un voyage intérieur.Ce livre, vendu 25 €, permet de financer l'association. Il n'est pas encore en librairie mais peut être commandé via le site d'Interra, avec une livraison prévue en décembre. Une belle idée pour les fêtes : offrir un voyage culinaire, tout en soutenant un projet profondément humain.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.

La sédentarité est le mal du siècle. C'est le constat que dressent Alexandre Dana et Victor Fersing dans leur livre La chaise tue, publié chez Eyrolles. Un titre un peu alarmant, certes, mais qui dit tout : notre chaise, symbole du confort moderne, est en train de nous rendre malades.Rester assis trop longtemps favorise l'obésité, les maladies cardiovasculaires, les maux de dos et même l'anxiété. Bref, c'est un vrai enjeu de santé publique. Mais les auteurs ne s'arrêtent pas au constat : ils partagent surtout des solutions concrètes et accessibles à tous.La plus simple ? Se lever. Les auteurs nous invitent notamment à nous tourner vers le Japon, où près de 20 % de la population pratique chaque jour le “radio taiso” : une courte séance de gymnastique diffusée à la radio et à la télévision.Pendant trois minutes, on s'étire, on sautille, on fait tourner les poignets et la nuque sur une petite musique entraînante. Une habitude ancrée depuis des décennies, encouragée par le gouvernement et devenue un vrai rituel collectif.Résultat : moins de douleurs, une meilleure circulation et surtout une culture du mouvement quotidien.Et chez nous, comment on s'y met ? À notre échelle, il existe plein de gestes simples pour lutter contre la sédentarité :Varier les assises : alterner entre une chaise, un tabouret ou un ballon.Travailler debout : comme Victor Hugo, qui écrivait sur un pupitre pour être plus créatif.Faire des pauses régulières : se lever au moins une fois par heure.Organiser des réunions en marchant : on serait deux fois plus créatifs en mouvement.Mais au-delà des astuces, La chaise tue pose aussi une question de société : et si le mouvement devenait un réflexe collectif, valorisé dans nos entreprises, nos écoles, nos villes ?Parce qu'on a beau acheter le meilleur siège ergonomique, si on ne se lève jamais, on finit par oublier le geste le plus naturel du monde : bouger.Et pour ceux qui ont besoin d'un petit coup de pouce, il existe même une application pour redonner le goût de la marche : Dérive. À l'inverse de Google Maps, qui cherche la route la plus rapide, Dérive vous invite à flâner et explorer. Elle vous lance des défis : “trouve un objet rouge”, “suis le chat que tu croises”, “écoute la musique la plus proche”... Le but n'est plus d'arriver, mais de marcher en étant attentif à notre environnement.Alors oui, la chaise tue… mais la marche, elle, fait revivre.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Ce matin, on parle de musique qui fait du bien, de celle qui console autant qu'elle rassemble. Et pour commencer, direction un service de néonatologie au Brésil, où la chorale Cantateiros a récemment partagé un moment bouleversant. Dans une courte vidéo devenue virale, on les voit chanter doucement au milieu des incubateurs, entourés de bébés prématurés. Leur message est simple et magnifique : « ici, la musique n'est pas seulement un son. Elle devient échange, affection, vie. C'est la guérison. » Ce chant posé dans un lieu fragile rappelle à quel point les voix humaines peuvent apporter chaleur, apaisement et présence. Une pratique qui d'ailleurs commence doucement à se développer en Europe, et même chez nous, où un projet similaire serait en préparation.Et puis, plus près de chez nous, il existe une autre chorale qui fait du bien : celle de Nativitas, dans les Marolles à Bruxelles. Une asbl vieille de 50 ans, installée dans un quartier populaire, qui accueille chaque jour des personnes précarisées ou sans abri. Leur slogan dit tout : « Chez Nativitas, c'est Noël toute l'année car il n'y a pas de saison pour aimer. »Et chaque mardi après-midi, c'est chorale populaire dans la salle de séjour. Aux commandes : Monica Nev, la fondatrice, 94 ans, au piano. Les bénéficiaires chantent des airs entraînants, des chansons populaires du quartier. Certains participent, d'autres écoutent, mais l'effet est toujours le même : un moment suspendu, où l'on oublie les nuits difficiles, où l'on retrouve un sourire, une respiration, une humanité.Nativitas mise beaucoup sur la culture comme levier de réparation et d'ouverture. Il y a des sorties au théâtre, des concerts, des balades, des ateliers de cuisine, de jardinage ou de yoga. Tout ce qui peut redonner confiance, rompre l'isolement, réintroduire un peu de beauté et de répit dans le quotidien des personnes en grande difficulté. Et parfois, c'est la culture qui vient jusqu'à eux : ce sera le cas aujourd'hui, avec un concert classique directement dans leur centre d'accueil, rue Haute. Valère Burnon, 3e lauréat du dernier Concours Reine Elisabeth, viendra jouer en personne, accompagné d'instrumentistes de l'Orchestre de Chambre de Wallonie. Une rencontre improbable, précieuse, profondément humaine.Et notez déjà la date : le 2 décembre, un concert de gala aura lieu à Flagey au profit de Nativitas, pour continuer à soutenir ces actions si essentielles.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Comment imaginer la publicité en 2050, dans un monde où nous aurions réussi à limiter le réchauffement climatique et à réinventer nos modes de vie ? C'est la question que posent cette année les Shifters, un mouvement citoyen engagé dans la compréhension et la décarbonation de notre économie.Ils lancent un concours ouvert à toutes et tous : créer une affiche, un spot audio ou une capsule qui montre à quoi pourrait ressembler la pub dans un futur désirable. Parce qu'aujourd'hui, notre imaginaire collectif est saturé de dystopies, de chaos et de récits catastrophes, ce qui nous empêche parfois de visualiser un avenir enviable.Les Shifters, c'est le mouvement citoyen né autour du Shift Project, le think tank lancé en 2010 par Jean-Marc Jancovici, ingénieur reconnu pour sa vulgarisation des enjeux énergétiques et climatiques. En Belgique comme ailleurs, le mouvement rassemble désormais des centaines de bénévoles prêts à comprendre, à se former et à agir. Et c'est important : environ 75 % des gens qui rejoignent les Shifters le font justement pour apprendre. Parce que l'énergie et le climat sont partout : dans le prix de l'électricité, dans nos déplacements, dans notre économie. Comprendre, c'est reprendre du pouvoir d'action.Le concours « Imaginez la pub en 2050 » est l'un des moyens de stimuler cet imaginaire positif : encourager la créativité, provoquer le débat, et montrer qu'un futur soutenable peut aussi être un futur enviable. L'année dernière, le thème était « les vacances de rêves de 2050 ». Cette année, c'est la publicité qui devient terrain de jeu — ou de projection.En parallèle, le mouvement organise des conférences, des débats, des moments de rencontre. Des groupes locaux se forment dans chaque province : à Liège par exemple, des membres se retrouvent chaque mois pour suivre ensemble les réunions nationales retransmises en direct et échanger sur les manières d'agir localement.Car plus les citoyens comprennent les enjeux, plus les pouvoirs politiques et économiques seront poussés à suivre.Toutes les infos pour participer au concours se trouvent sur shiftopie.org et theshifters.be.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

La COP30 débute aujourd'hui au Brésil. Cette grande conférence internationale sur le climat, organisée par l'ONU, vise à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique et à défendre la justice sociale et environnementale.L'occasion de mettre en lumière le récit de Vinz Kanté, un ancien animateur radio qui a radicalement changé de mode de vie. Il y a quelques années, il vivait à cent à l'heure, fasciné par la consommation et la technologie. Voyager loin, acheter les dernières baskets, jouer au dernier jeu vidéo à la mode… sans jamais vraiment se poser de questions sur l'impact de ces gestes... Puis arrive le confinement. Le temps s'arrête, et avec lui, le rythme effréné du quotidien. Vinz lit, s'informe, découvre les rapports du GIEC, et prend conscience des bouleversements climatiques en cours. C'est le début d'un changement intérieur profond.Depuis, il a créé une chaîne YouTube intitulée LIMIT, dans laquelle il interroge des experts du climat, des philosophes et des scientifiques. Il donne aussi des conférences, notamment dans les écoles, pour partager son parcours et montrer qu'on peut changer.Pour lui, reprendre le contrôle, c'est d'abord reprendre conscience — de soi, de son temps, de son pouvoir d'action.Dans son livre, il donne des pistes très concrètes. Parmi elles : s'interroger sur ses valeurs. Identifier ce moment où l'on se dit “non, là, ça ne va plus”. C'est souvent ce déclic qui amorce la transformation. Il suggère aussi reprendre le contrôle de son attention. Bien choisir les médias qu'on consomme, comprendre que certaines technologies captent notre temps et notre énergie. Apprendre à se déconnecter pour mieux se reconnecter au réel.Mais son message ne s'arrête pas à l'individu. Vinz interroge aussi notre système économique actuel : un modèle qui épuise les ressources de la Terre sans la régénérer, et qui creuse les inégalités entre ceux qui polluent le plus et ceux qui subissent le plus. Pour lui, l'écologie ne doit pas être punitive ni moralisatrice, mais joyeuse, collective et réinventée. "Ce qui va nous sauver, c'est une accumulation d'humains qui décident de réparer ce qui ne va pas" dit-il.Changer, ce n'est pas se priver, c'est redéfinir ce qui compte vraiment : nos liens, nos enfants, la beauté d'un paysage, le sentiment d'être aligné avec ses valeurs.À travers son parcours, Vinz Kanté nous rappelle que reprendre le contrôle, ce n'est pas seulement une question d'écologie ou d'économie — c'est une démarche intérieure, une invitation à dire non à ce qui détruit et oui à ce qui relie.Son livre Reprendre le contrôle est paru aux éditions Tana.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Le Front Porch Forum cartonne dans un petit État américain : le Vermont. Là-bas, près d'un adulte sur deux est inscrit sur Front Porch Forum, une plateforme locale qui remet la bienveillance et la proximité au centre du numérique.Mais attention : ici, pas de "likes", pas d'algorithmes, pas de défilement infini. Front Porch Forum, c'est un peu comme un grand panneau d'affichage de quartier.Les habitants y publient des messages simples : "J'ai perdu mon lapin", "Je vends ma poussette", "Qui veut venir à mon vide-grenier ?", "Que pensez-vous du nouveau projet de logements ?".On y parle de la vie du coin : le club de lecture, les routes coupées, la météo, la bibliothèque… C'est le Facebook d'avant, croisé avec le café du village.La grande différence ? Le ton.Ici, tout est courtois. Pourquoi ? Parce que chaque message est modéré par une équipe de 12 personnes qui lisent tout avant publication. Pas de place pour les insultes, les fake news ou les clashs : si le message est agressif ou mensonger, il ne passe pas. Et comme tout le monde écrit sous son vrai nom, les échanges sont naturellement plus respectueux.Le fondateur, Michael Wood-Lewis, a créé le site en 2006 avec une idée simple : utiliser Internet pour renforcer les liens réels, pas pour les remplacer. "Si les gens passent dix minutes par jour sur le site, c'est très bien", dit-il. "Le but, c'est qu'ils se rencontrent ensuite dans la vraie vie."Et ça fonctionne : pendant le confinement, la plateforme a permis d'organiser des livraisons de courses pour les personnes âgées ou isolées.Une étude menée auprès de 13 000 utilisateurs a montré que 80 % se sentent plus proches de leurs voisins grâce à Front Porch Forum — contre à peine 26 % sur Facebook. La clé ? L'absence d'algorithme et la modération humaine, qui favorisent l'écoute plutôt que le clash.Malgré le succès, Wood-Lewis a toujours refusé les offres de rachat de grands groupes comme Meta. Il veut que son réseau reste indépendant, local et à taille humaine, fidèle à son esprit d'origine : la convivialité avant la croissance.Et en Belgique ?Une initiative similaire existe déjà : Hoplr, un réseau social réservé aux habitants d'un même quartier. On peut y signaler un animal perdu, organiser une brocante, proposer un covoiturage ou simplement dire bonjour à ses voisins.Un bel exemple de numérique de proximité, qui montre qu'Internet peut encore nous rapprocher au lieu de nous diviser.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Bon, là Leslie, ce n'était pas rendez-vous dans dix ans… mais dans trente ans ! C'est une belle histoire d'amitié et de nostalgie : treize anciens camarades de classe se sont retrouvés dans la cour de récré de leur enfance, dans le nord-est de la France, plus de trois décennies après leur photo de classe d'origine. À l'époque, ils avaient 10 ans. Aujourd'hui, ils en ont 40. Ils ont ressorti les mêmes tenues vintage, pris les mêmes poses, et surtout retrouvé la même complicité. Certains affirment même qu'ils n'ont pas changé. Le moment a été si fort qu'ils se sont déjà promis de se revoir dans dix ans, pour fêter leurs 50 ans ensemble.Cette anecdote a inspiré Leslie à fouiller d'autres retrouvailles incroyables, souvent rendues possibles grâce à… Internet.

La sédentarité est le mal du siècle. C'est le constat que dressent Alexandre Dana et Victor Fersing dans leur livre La chaise tue, publié chez Eyrolles. Un titre un peu alarmant, certes, mais qui dit tout : notre chaise, symbole du confort moderne, est en train de nous rendre malades.Rester assis trop longtemps favorise l'obésité, les maladies cardiovasculaires, les maux de dos et même l'anxiété. Bref, c'est un vrai enjeu de santé publique.Mais les auteurs ne s'arrêtent pas au constat : ils partagent surtout des solutions concrètes et accessibles à tous.La plus simple ? Se lever. Les auteurs nous invitent notamment à nous tourner vers le Japon, où près de 20 % de la population pratique chaque jour le “radio taiso” : une courte séance de gymnastique diffusée à la radio et à la télévision.Pendant trois minutes, on s'étire, on sautille, on fait tourner les poignets et la nuque sur une petite musique entraînante. Une habitude ancrée depuis des décennies, encouragée par le gouvernement et devenue un vrai rituel collectif.Résultat : moins de douleurs, une meilleure circulation et surtout une culture du mouvement quotidien.Et chez nous, comment on s'y met ?À notre échelle, il existe plein de gestes simples pour lutter contre la sédentarité :Varier les assises : alterner entre une chaise, un tabouret ou un ballon.Travailler debout : comme Victor Hugo, qui écrivait sur un pupitre pour être plus créatif.Faire des pauses régulières : se lever au moins une fois par heure.Organiser des réunions en marchant : on serait deux fois plus créatifs en mouvement.Mais au-delà des astuces, La chaise tue pose aussi une question de société : et si le mouvement devenait un réflexe collectif, valorisé dans nos entreprises, nos écoles, nos villes ?Parce qu'on a beau acheter le meilleur siège ergonomique, si on ne se lève jamais, on finit par oublier le geste le plus naturel du monde : bouger.Et pour ceux qui ont besoin d'un petit coup de pouce, il existe même une application pour redonner le goût de la marche : Dérive. À l'inverse de Google Maps, qui cherche la route la plus rapide, Dérive vous invite à flâner et explorer. Elle vous lance des défis : “trouve un objet rouge”, “suis le chat que tu croises”, “écoute la musique la plus proche”... Le but n'est plus d'arriver, mais de marcher en étant attentif à notre environnement.Alors oui, la chaise tue… mais la marche, elle, fait revivre.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Et si nos séries préférées étaient bien plus qu'un simple divertissement ? C'est la conviction de Clémentine Heynes, prof de philo passionnée de pop culture, qui signe le livre Un stoïcien à Hollywood aux éditions de l'Étudiant. Un ouvrage aussi original qu'éclairant, qui fait dialoguer Sénèque et Netflix, Épictète et Friends.Son point de départ est simple : nos séries racontent nos aspirations collectives. Elles reflètent ce que nous pensons être le bonheur, la réussite, l'amour ou la liberté. Et à travers elles, on peut lire notre époque à la lumière d'une philosophie vieille de deux mille ans : le stoïcisme.Le stoïcisme, c'est cette idée, héritée de la Grèce antique, selon laquelle le bonheur ne dépend pas des circonstances extérieures — richesse, succès, amour — mais de la manière dont on les juge. Autrement dit : nous ne maîtrisons pas le monde, mais nous pouvons maîtriser notre regard sur lui.Quand on observe nos héros modernes à travers ce prisme, tout s'éclaire. Dans Grey's Anatomy, par exemple, Meredith Grey court après la performance : sauver des vies, réussir sa carrière, trouver l'amour parfait. Comme beaucoup d'entre nous, elle croit que le bonheur viendra “après” — après la reconnaissance, après la promotion — alors qu'il réside peut-être dans la capacité à accepter l'imperfection.Dans Desperate Housewives, le bonheur passe par la façade. À Wisteria Lane, tout semble parfait, mais derrière les haies impeccables se cachent des femmes en quête d'approbation. Bree, Susan, Lynette ou Gabrielle incarnent la tension entre paraître et être : elles veulent correspondre aux attentes sociales, quand le stoïcien, lui, prône l'autonomie intérieure.Et puis, il y a celles et ceux qui fuient cette conformité. Dans Friends, Rachel s'enfuit le jour de son mariage et choisit sa propre voie, refusant une vie toute tracée. Mais, comme souvent, l'émancipation n'est pas un long fleuve tranquille : malgré sa liberté, elle reste dépendante du regard des autres. Le stoïcien Épictète dirait d'elle : « Celui qui dépend de l'opinion d'autrui n'est jamais libre. »Même constat dans les séries centrées sur le matérialisme : de Sex and the City à Emily in Paris, on y célèbre la mode, la réussite, la consommation… mais derrière les paillettes, on trouve souvent une quête de sens, un vide à combler.Comme le rappelle Clémentine Haynes, le stoïcisme ne nous dit pas de renoncer au monde, mais d'apprendre à le regarder autrement : “Le bonheur de ta vie dépend de la qualité de tes pensées.” Autrement dit : le vrai bonheur ne se trouve ni dans la performance, ni dans le paraître, ni même dans la romance — mais dans la paix intérieure et la capacité à vivre avec soi-même, ici et maintenant.Une lecture inspirante, légère et profonde à la fois — à dévorer entre deux épisodes de votre série préférée.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Petite devinette pour commencer… Est-ce que vous savez ce qui compose la plus grande partie de notre planète ?SON : “Sous l'océan…” Exactement : les océans ! Ils couvrent plus de 70 % de la Terre, et pourtant, on en parle très peu. Souvent, on s'y intéresse seulement en vacances, quand on se baigne ou qu'on admire les poissons. Et pourtant, sous la surface, il y a des mondes fascinants, essentiels à notre survie… et de plus en plus fragiles.Direction Nausicaá, à Boulogne-sur-Mer.Le centre vient d'inaugurer l'Échappée tropicale, un parcours immersif pour découvrir trois milieux incroyables : la mangrove, le lagon tropical et les récifs coralliens.Tout commence dans la mangrove, cette drôle de forêt où la mer et la terre se rencontrent.Des arbres avec des racines aériennes, des petits poissons, des crustacés… C'est une vraie nurserie naturelle, mais aussi un bouclier : la mangrove protège les côtes des tempêtes et de l'érosion.Et c'est là qu'on réalise à quel point ces écosystèmes sont essentiels pas seulement pour la vie marine, mais aussi pour nous, les humains. C'est ce que nous explique Célia Débarreau, médiatrice scientifique à Nausicaa [SON – CÉLIA DEBARREAU, MÉDIATRICE SCIENTIFIQUE À NAUSICAÁ – 30 sec]Oui, on n'y pense pas toujours, mais la mer, c'est aussi notre première barrière de protection.Exactement. Et c'est tout l'intérêt de cette “Échappée tropicale” : nous reconnecter à ce monde sous-marin qu'on oublie souvent. Après la mangrove, on plonge dans un lagon peuplé de poissons multicolores, de requins zèbres et de coraux vivants.Les coraux, justement, ce sont de petits animaux, pas des plantes. Ils vivent grâce à des algues microscopiques qui leur donnent leurs couleurs. Mais quand l'eau devient trop chaude, ces algues meurent ou s'en vont : le corail blanchit, puis meurt. Et avec lui, c'est tout un écosystème qui s'effondre. Mais à Nausicaá, ils montrent aussi qu'il y a de l'espoir, non ?Oui ! Les équipes y présentent une technique qu'on appelle le bouturage du corail : on coupe un petit fragment, on le replante sur une structure biosourcée, et il repousse. Une manière simple de montrer que la restauration est possible et que tout n'est pas perdu.Parce qu'au fond, c'est ça, le message : pour protéger les océans, il faut d'abord les comprendre… et surtout s'en émerveiller. Et c'est vrai que la mer, ce n'est pas qu'un décor de vacances : c'est notre maison à tous. Exactement. Alors si vous voulez plonger dans un univers tropical sans quitter la France, direction Nausicaá à Boulogne-sur-Mer. Promis, pas besoin de tuba pour s'émerveiller !

Bon, petite question pour commencer… Est-ce que vous, autour de la table, vous avez encore un vieux costume d'Halloween qui traîne au fond de l'armoire ? Une cape de vampire ? Une perruque orange ? Un déguisement d'il y a trois ans qu'on n'a jamais ressorti ?Eh bien justement, aujourd'hui, on va parler d'une idée qui pourrait éviter ça : louer plutôt qu'acheter. Halloween, c'est typiquement le moment où on achète des vêtements qu'on ne remettra jamais. Alors qu'il existe depuis longtemps des boutiques comme Costume.be ou Happy Rent où l'on peut louer son déguisement pour la soirée, puis le rapporter le lendemain. C'est simple, moins cher… et ça évite les cartons pleins de citrouilles en plastique.Mais cette idée de location, elle ne s'arrête pas aux costumes d'Halloween. Aujourd'hui, elle s'invite aussi dans notre garde-robe de tous les jours.Ah oui ? Tu veux dire qu'on peut louer aussi des vêtements “normaux” ? Exactement ! Et c'est une première en Belgique francophone. Des nanas viennent de lancer Muchachas, un site de location de vêtements pensé pour les femmes actives, les mamans, ou celles qui ont simplement envie de changer de look sans se ruiner.L'idée est née d'un moment de vie : l'une des fondatrices venait d'accoucher. Elle devait racheter des vêtements, mais savait qu'elle ne les porterait que quelques mois. Pas envie de tout acheter, ni de passer des heures dans les magasins. Alors elle a imaginé une solution : et si on pouvait louer ? C'est malin, surtout pour gagner du temps et éviter d'entasser. Oui ! Le concept est simple : on choisit ses vêtements en ligne, on les reçoit, on les porte, puis on les renvoie. Chaque pièce est nettoyée et remise en circulation pour être portée par d'autres clientes. Un même vêtement peut ainsi vivre des dizaines de vies.Et quand il arrive en fin de parcours, un peu usé, un peu fatigué, il n'est pas jeté : il est revendu à petit prix, en seconde main. Rien ne se perd, tout tourne. C'est un vrai dressing partagé, finalement ! Oui, exactement ! Et ce n'est pas qu'une idée écolo : c'est surtout pratique et économique. Fini les placards qui débordent, fini les achats impulsifs qu'on ne porte jamais. On change de style à volonté, sans accumuler.Et pendant ce temps, chaque Belge évite d'ajouter à ces 15 kilos de vêtements qu'on jette en moyenne chaque année. Un petit geste, mais un vrai changement de rythme.Et c'est vrai que la mode, ça change tout le temps. Là, au moins, on suit le mouvement sans se ruiner !Exactement. C'est un peu comme avoir un dressing infini, sans pousser les murs, ni vider son compte en banque. Et puis, c'est aussi le plaisir de se réinventer sans se lasser.Alors, que ce soit pour votre costume d'Halloween ou votre tenue de bureau… Et si, cette année, vous testiez la mode en location ?

En cette semaine de congé d'automne, à l'approche de la Toussaint, on se tourne souvent vers nos proches disparus. Mais aujourd'hui, on va aussi parler de l'avenir… de ce qui se passe après. Parce qu'en Belgique, il y a du nouveau : une première nationale autour d'un tout autre type d'inhumation.Une première et même une petite révolution silencieuse : l'aquamation. C'est ce qu'on appelle la crémation par l'eau. Le principe ? Le corps du défunt est plongé dans une eau chaude, sous pression, avec un peu d'hydroxyde de potassium. En quelques heures, les tissus se dissolvent naturellement, et il ne reste qu'une poudre blanche, comparable aux cendres d'une crémation classique.Sauf que et c'est là la différence il n'y a pas de flamme, pas de fumée, pas de CO₂. L'aquamation consomme jusqu'à cinq fois moins d'énergie qu'une crémation et ne libère pas de métaux lourds ni de particules dans l'air. C'est donc une méthode plus douce, plus propre et plus respectueuse de l'environnement.Le premier essai a lieu en ce moment même à Wilrijk, près d'Anvers, au crématorium Pontes. C'est un projet pilote, accompagné par le centre de recherche flamand VITO. On veut mesurer l'impact écologique réel avant de l'autoriser plus largement. Et ça, c'est une première. Mais il n'y a pas que l'aquamation, non ? On parle de plus en plus d'autres façons d'inhumer aussi ? Exactement ! Et c'est ça qui est intéressant. Aujourd'hui, les Belges ont plein de nouvelles options pour dire adieu autrement.Il y a bien sûr l'inhumation traditionnelle et la crémation, mais on voit apparaître des alternatives plus écologiques ou symboliques.Par exemple : Les forêts funéraires, comme celle du Bois de Soleilmont, près de Fleurus, dans le Hainaut. Là-bas, on peut disperser ou enterrer les cendres au pied d'un arbre, sans pierre tombale ni marbre. Le lieu s'appelle “Les Arbres du Souvenir”, et chaque arbre devient une sorte de monument vivant. On se promène dans les bois, on pense à la personne… C'est un espace de mémoire apaisant, naturel, vivant.Et il y a aussi ces urnes biodégradables qui permettent de planter un arbre avec les cendres d'un proche. L'urne contient une graine, ou un jeune plant, et au fil des mois, un arbre pousse symbole de vie qui continue.C'est quand même beaucoup plus poétique que les cimetières gris de nos souvenirs…C'est vrai. Et au-delà de la poésie, ces nouveaux modes d'inhumation ont des avantages très concrets :Écologiques, d'abord, moins de pollution, pas de produits chimiques, pas de pierre importée d'Asie ou de cercueil verni. Économiques, souvent : les coûts sont moindres, puisqu'il n'y a ni concession, ni monument à entretenir. Et puis symboliques : on ne parle plus seulement de fin, mais de cycle, de renouveau. Un arbre, une forêt, une trace dans la nature : c'est une autre façon d'être présent, autrement. C'est une belle manière de voir les choses, surtout à cette période de l'année. Oui, et c'est sans doute ce qui séduit de plus en plus de familles : l'idée que même dans le deuil, on peut faire un geste pour la planète… et pour la mémoire.Alors, que ce soit par l'eau, par la terre ou par les racines d'un arbre, on voit bien qu'en Belgique, nos adieux aussi deviennent durables.

La Wallonie comptait près de 270 000 chercheurs d'emploi inoccupés à la fin du mois de septembre. Et si la solution, en partie, venait de l'entraide ? C'est le pari du mentorat, un dispositif humain et solidaire qui relie des professionnels actifs à des personnes en recherche d'emploi.Le principe est simple : un mentor partage son expérience, ses conseils et son réseau avec un mentee (le mentoré). Ensemble, ils se rencontrent régulièrement, échangent sur les projets, préparent les entretiens, retravaillent les CV, partagent des contacts utiles et, surtout, redonnent confiance. Pour le mentee, c'est un soutien précieux, une écoute et une présence régulière. Pour le mentor, c'est une manière de se sentir utile tout en développant ses compétences humaines et relationnelles.En Belgique, le mentorat commence à s'implanter, notamment dans les grandes villes. Plusieurs associations s'y consacrent :Duo for a Job, coaching intergénérationnel qui s'adresse aux jeunes de moins de 30 ans issus de l'immigrationTeam4Job qui met en relation des mentors et des chercheurs d'emploi de tous horizonsMentorYou, axé sur la formation et la motivationEt plus récemment, Backstage Network, qui innove en impliquant directement les entreprises.Ce dernier programme collabore par exemple avec la STIB, dont une dizaine d'employés se portent volontaires pour devenir mentors. Chaque binôme se rencontre individuellement, mais participe aussi à des sessions collectives, où les expériences se croisent et où l'on apprend ensemble. Ces échanges favorisent l'intelligence collective et renforcent les liens entre monde de l'entreprise et chercheurs d'emploi.Autre avantage : tout est gratuit, aussi bien pour les mentors que pour les mentees. Des structures comme Backstage Network sont financées par Actiris et le Fonds social européen, garantissant l'accessibilité du dispositif.Être mentor, c'est du bénévolat, mais pas du temps perdu : c'est une aventure humaine. Une heure, deux fois par mois pendant six mois suffit à tisser une relation de confiance et à contribuer concrètement à la réinsertion professionnelle de quelqu'un. Et même si les rencontres peuvent se faire en visio, beaucoup soulignent que se voir “en vrai” change tout : un regard, un sourire, un échange, ça fait la différence.Le mentorat, c'est une solidarité de proximité qui se structure petit à petit. Une initiative nationale, Mentoring Belgium, est d'ailleurs en cours de création pour rassembler les différents acteurs du pays et mieux coordonner leurs efforts.Dans un contexte où les inégalités face à l'emploi persistent, cette forme d'accompagnement humain prouve qu'il n'y a pas de petit geste : parfois, partager son expérience, c'est déjà offrir une chance.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Matcha, c'est un jeu 100 % belge, imaginé pour parler d'alimentation équilibrée avec les enfants. L'asbl Sakaré, active dans la prévention santé et le bien-être par la nutrition, vient de lancer Matcha, son tout premier jeu de société.Sakaré, c'est une équipe de nutrithérapeutes et diététiciens qui intervient dans les écoles, les associations ou les familles, avec un objectif simple : transmettre les bons réflexes alimentaires sans culpabiliser. Avec “Matcha”, ils ont voulu créer un outil concret, à la fois pédagogique et amusant, qui puisse se jouer partout : à la maison, en classe, ou en centre de loisirs.Le jeu s'adresse aux enfants de 6 à 12 ans et se joue seul ou en équipe. Le plateau représente le village de Matcha, composé de huit artisans : le maraîcher, le boucher, le poissonnier, le brasseur, le marchand d'huile, etc. Pour visiter chaque artisan et remplir son panier, les joueurs doivent répondre à des questions variées ou relever de petits défis.Au menu :des cartes “vrai ou faux” pour tester ses connaissances,des “trouve l'intrus” ou “questions rapides”,des défis à mimer ou dessiner,des cartes “Qui suis-je ?” ou “Dessiner c'est gagné”.Un savant mélange entre Trivial Pursuit, Pictionary, Time's Up et Question pour un champion, version nutrition !L'objectif : amener les enfants à faire les meilleurs choix alimentaires dans leur panier virtuel. Chaque aliment rapportera plus ou moins de points selon sa valeur nutritionnelle. Par exemple, chez le fromager, un bon morceau de fromage vaudra plus qu'une glace, mais sans jamais diaboliser les aliments. Le message est clair : il ne s'agit pas d'interdire, mais d'apprendre à équilibrer.Et parce que la curiosité ne s'arrête pas à la dernière case, Sakaré a prévu un carnet pédagogique numérique accessible via QR code. On y retrouve des explications détaillées sur les cartes du jeu, des infos nutritionnelles, et même des pistes d'activités pour prolonger l'apprentissage à l'école ou à la maison.“Matcha”, c'est donc un jeu pour apprendre en s'amusant, mais aussi une porte d'entrée vers de vraies discussions sur la santé et le bien-être. Une façon positive et décomplexée d'initier les plus jeunes à la diversité de l'alimentation, au plaisir de manger et à la conscience de ce qu'ils mettent dans leur assiette.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Les vacances d'automne ont commencé, et si vous avez la chance de pouvoir souffler un peu, voici trois idées d'activités qui combinent créativité, inspiration et découverte.1ère idée : direction le Craft Studio à BruxellesSi vous aimez créer de vos mains, peindre, coller ou bricoler, ce nouvel espace va vous plaire ! Le Craft Studio, installé dans une ancienne quincaillerie lumineuse de 400 m², est un lieu entièrement dédié à la création libre. Il se définit comme le premier hub créatif de la capitale.Le principe ? Au lieu de choisir un plat comme au restaurant, on choisit une activité artistique : peinture, broderie, mosaïque, collage, pastel… Tout le matériel est à disposition et on a deux heures pour laisser parler son imagination. Les ateliers sont ouverts à tous, avec des moments spécialement pensés pour les enfants le samedi matin avec le Crafty Kiddos et des sessions originales pour adultes, comme le dessin spontané ou la création d'une mini BD autobiographique.2ème idée : une BD inspirante signée PaccoEn parlant de BD autobiographique, si vous ne connaissez pas encore Pacco, on vous suggère de découvrir Un plan infaillible – comment j'ai réalisé mes plus grands rêves. L'auteur, déjà connu pour Une semaine sur deux, y raconte son parcours semé d'embûches pour devenir dessinateur professionnel. Entre rêves d'enfant, doutes et résilience, il partage les clés qui l'ont aidé à avancer : tenir un “journal de rêves” pour visualiser ses objectifs, trouver sa motivation dans la paternité, et surtout apprendre que le plan parfait n'existe pas, mais que la persévérance, elle, paie toujours. Une lecture motivante, drôle et touchante, parfaite pour ces jours d'automne où l'on prend le temps de se recentrer.Dernière idée du jour : des musées où s'amuser Et si on allait au musée, mais sans s'ennuyer ? Le site Mes vacances au musée de Marmailles & co recense plus de 70 musées en Belgique qui proposent des activités ludiques pendant les congés : jeux de piste, enquêtes, ateliers et balades thématiques. Quelques idées :À la citadelle de Namur, suivez une balade théâtralisée sur le thème des pirates.À l'Aquarium de Liège, menez l'enquête dans “Apocalypse au musée”, où les visiteurs doivent percer le mystère d'une étrange contamination.À Bruxelles, le Musée BELvue propose un jeu pour découvrir le coffre au trésor de Charles Quint et même un atelier où les enfants peuvent se glisser dans la peau d'un ministre !Bref, de quoi nourrir la créativité, la curiosité et l'esprit d'aventure pendant ces vacances d'automne.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Direction la Suède, où ils sont décidément très forts en communication ! L'office national du tourisme, Visit Sweden, vient de lancer une campagne pour le moins originale : “The Swedish Prescription”, ou la prescription suédoise. L'idée ? Promouvoir le pays comme un véritable remède au stress et au mal-être contemporain.Sur le site officiel, les internautes peuvent télécharger un document en forme d'ordonnance médicale. On y lit : « Bienvenue dans le premier pays du monde à être prescrit par les médecins. » Un clin d'œil humoristique, certes, mais aussi une vraie invitation à ralentir, à respirer et à renouer avec la nature.Le concept fonctionne dans les deux sens : soit le patient emmène la “prescription” chez son médecin pour en discuter, soit le médecin la remet à son patient, histoire d'amorcer une conversation sur le bien-être. Évidemment, tout ça reste symbolique… mais les conseils proposés sont bien réels :Visiter la Suède à vélo, un pays couvert de pistes cyclables, excellent pour le cœur et la réduction du stress.Prendre un “bain de forêt”, puisque 70 % du territoire suédois est boisé.Dormir à la belle étoile, pour se reconnecter à son rythme naturel.Et surtout, pratiquer le fika, cette pause-café suédoise aussi sacrée que le tea time britannique : un moment convivial pour souffler, déguster un petit gâteau et ralentir.Un superbe coup de com' qui fait autant sourire que réfléchir. Derrière le second degré, la campagne rappelle un message essentiel : notre santé mentale et physique dépend aussi de notre rapport à la nature, au temps et au repos.Et d'ailleurs, ces “prescriptions insolites” ne sont pas que du marketing. Elles existent réellement ailleurs :En Belgique, certaines maisons médicales, comme celle de Sprimont, délivrent des prescriptions vertes, encourageant les patients à passer du temps dans la nature.En France, pendant le confinement, des médecins de Biarritz avaient émis des prescriptions bleues, permettant à leurs patients de marcher dans l'eau ou de surfer, pour apaiser l'esprit.Et à Bruxelles, les prescriptions muséales permettent aux médecins d'offrir des entrées gratuites dans une dizaine de musées — un moyen de sortir de chez soi, mais aussi de la “prison mentale” que peut être la dépression.Alors, la “Swedish Prescription”, une blague ? Pas seulement. C'est aussi un rappel bienvenu : prendre soin de soi ne passe pas uniquement par les médicaments, mais aussi par les moments de reconnexion, de nature et de culture.Et si, nous aussi, on se prescrivait un peu de pause ?Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Ce 17 octobre, c'est la Journée mondiale de la lutte contre la pauvreté. Et si, pour combattre les inégalités sociales, on commençait par donner à tous les enfants accès aux sciences et aux technologies ? Car l'inclusion passe aussi par l'éducation scientifique.Aujourd'hui encore, les filières scientifiques, technologiques et numériques sont majoritairement fréquentées par des jeunes issus de milieux favorisés. Dans beaucoup d'écoles, les maths et les sciences restent des matières perçues comme abstraites, difficiles, parfois déconnectées de la réalité. Résultat : les élèves les plus fragiles décrochent, souvent faute de sens, alors même que ces compétences sont devenues essentielles dans notre société.C'est pour changer cette donne qu'a été créée La Scientothèque, une ASBL bruxelloise qui existe depuis près de 25 ans. Son objectif : remettre du sens dans l'apprentissage des sciences et ouvrir ces matières à tous les enfants, quel que soit leur milieu. L'association agit au cœur des écoles de devoirs, des quartiers populaires, et dans des établissements à indice socio-économique faible.Leur mission est simple : montrer que les sciences appartiennent à tout le monde. À travers des ateliers interactifs, les jeunes découvrent les matières STEAM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Arts et Mathématiques) de manière concrète et ludique. On y aborde le cycle de l'eau, l'énergie, la robotique ou encore le codage informatique. Chaque activité est replacée dans son contexte, liée à des métiers, à des projets de recherche, à la vie réelle.Mais l'action de La Scientothèque ne s'arrête pas là : elle forme aussi les enseignants et leur fournit des outils pédagogiques pour rendre les cours plus vivants, plus inclusifs et plus connectés au monde d'aujourd'hui. L'objectif : que chaque prof puisse transmettre la curiosité et la confiance nécessaires pour faire aimer les sciences à tous les élèves.Cette approche a déjà valu à l'association plusieurs distinctions : le Prix de la Fondation Reine Paola pour son travail d'inclusion en milieu scolaire, mais aussi le Prix UNESCO pour son usage exemplaire des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'éducation, notamment autour de l'intelligence artificielle.Leur slogan résume parfaitement leur philosophie : « Apprendre à programmer pour ne pas être programmé ».Parce que comprendre les technologies, c'est aussi refuser d'en être les pantins. Et parce que l'éducation scientifique n'est pas un luxe : c'est une clé pour que chaque jeune puisse devenir acteur / actrice de la société de demain, et pas seulement consommateur / consommatrice.Pour en savoir plus : www.lascientotheque.beVous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Chaque 16 octobre, c'est la Journée mondiale de l'alimentation, organisée par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Une journée pour rappeler que la faim, la malnutrition et le gaspillage alimentaire sont encore des réalités bien présentes dans le monde.Alosr que millions de personnes souffrent aujourd'hui de la faim, un tiers de la nourriture produite est jetée. Autrement dit, pendant que certains manquent de tout, d'autres gaspillent ce que la Terre offre.Et pourtant, la planète ne manque pas de nourriture : elle en produit plus que nécessaire. Le problème n'est pas la quantité, mais la répartition. La faim n'est pas une question de disponibilité, mais de pauvreté et d'inégalités.Alors, comment agir ? Bien sûr, les politiques publiques et les grandes industries ont un rôle crucial à jouer : s'attaquer aux causes profondes — pauvreté, inégalités, dérèglements climatiques — reste essentiel. Distribuer les invendus ou soutenir des associations comme les Restos du Cœur aide sur le moment, mais ne règle pas la racine du problème.De notre côté, à notre échelle, nous pouvons changer notre rapport à la nourriture. Reprendre conscience de sa valeur, comprendre qu'un aliment a un coût caché : en eau, en terre, en énergie et en travail — souvent dans des conditions précaires.Première action : acheter en conscience. Manger moins, mais mieux. Favoriser les producteurs locaux, les circuits courts, les produits de saison. Ce n'est pas qu'une tendance : c'est un geste politique et solidaire.Deuxième action : mieux utiliser ce qu'on a. Cuisiner les restes, congeler avant que ça ne se perde, ignorer la date “à consommer de préférence avant” quand le produit est encore bon. Le gaspillage, c'est souvent une question d'attention, pas d'intention.Troisième action : partager autrement. Donner, c'est bien. Mais créer du lien, c'est encore mieux. On peut participer à une épicerie solidaire, préparer des repas partagés, cuisiner avec ses voisins ou des associations locales. Parce que la solidarité, c'est aussi redonner de la dignité à l'alimentation.Au fond, le gaspillage alimentaire et la faim dans le monde ne sont pas qu'une question de poubelles ou de chiffres. C'est une question de regard. Le regard qu'on porte sur ce qu'on mange, sur ceux qui produisent, et sur ceux qui n'ont pas les moyens d'y accéder.Changer ce regard, c'est déjà commencer à transformer le système.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

L'idée est signée Guillaume Gersdorff, déjà connu pour avoir créé Ta mère la gaufre — la fameuse gaufre de Namur, aussi bien salée que sucrée. Cette fois, il propose de s'abonner… à sa cuisine.Son restaurant, Demain à Main, est un fast-food gastronomique qui revisite des plats de brasserie, des pâtes fraîches et des rolls briochés. Depuis peu, il propose un abonnement mensuel à 30 €. En échange, les clients bénéficient de deux repas et d'une boisson. L'abonnement est flexible : on peut utiliser ses deux repas en une seule visite ou les répartir dans le mois. La réservation se fait en ligne : un QR code, un sourire, et le repas est servi !Derrière cette formule originale se cache une vraie réflexion sur l'avenir de l'horeca. Le secteur a été fragilisé par les crises successives et les clients, de plus en plus volatils, jonglent entre promos et nouveautés. Cet abonnement gastronomique permet donc de fidéliser tout en assurant une stabilité financière. Une petite révolution inspirée du modèle des plateformes d'abonnement, mais appliquée à la restauration locale.Et cette tendance ne s'arrête pas à Namur. En France, d'autres initiatives prouvent que l'abonnement s'invite aussi à table.

Il y a des moments dans la vie où tout ce qu'on souhaite, c'est simplement être près de quelqu'un qu'on aime. Mais quand cette personne est hospitalisée loin de chez nous, ce vœu tout simple devient vite un véritable parcours du combattant.Entre les trajets quotidiens, les nuits à l'hôtel, les locations d'appartements temporaires, la fatigue, le stress et la culpabilité de ne pas être assez présent… la situation peut vite devenir épuisante, moralement et financièrement. C'est pour répondre à ce besoin que deux Belges, Karen et Robin, ont créé Stay Close.Leur idée est née d'une histoire très personnelle : leur tante avait été hospitalisée dans une autre ville, et pour éviter à leur oncle de longs allers-retours, ils l'ont accueilli chez eux. Ils ont alors réalisé à quel point pouvoir rester proche change tout : retrouver un peu d'intimité, se reposer, se doucher, souffler, être à deux pas de l'hôpital… Ce simple confort du quotidien peut transformer la manière de traverser une épreuve.Stay Close s'adresse à tous ceux qu'on appelle les aidants proches, ces conjoints, parents, enfants ou amis qui accompagnent une personne malade. Rien qu'à Louvain, par exemple, plus de 55 000 patients sont hospitalisés chaque année, et parmi eux, des centaines d'aidants dorment parfois dans leur voiture ou renoncent à rester sur place faute de solution abordable. Dans le même temps, des chambres d'amis inoccupées existent tout autour des hôpitaux.C'est là que la magie opère : Stay Close agit comme un Airbnb solidaire, non commercial et fondé sur la générosité. L'aidant (ou un travailleur social) introduit une demande sur la plateforme, et celle-ci le met en relation avec une famille d'accueil disponible à proximité.Le principe repose sur le modèle du « payez ce que vous pouvez » : il n'y a aucune obligation financière. Certains hôtes accueillent gratuitement, d'autres acceptent une petite participation pour couvrir les frais, mais toujours dans un esprit d'entraide et de respect mutuel.Et au-delà du logement, ce projet met aussi en lumière une réalité trop souvent invisibilisée : celle des aidants proches, ces héros discrets qui accompagnent au quotidien un proche malade, parfois au prix de leur propre santé mentale et physique.Avec Stay Close, Karen et Robin ont voulu créer plus qu'une plateforme : une chaîne de solidarité. Un moyen simple, concret et humain de rappeler qu'en période de maladie, la proximité est aussi un soin.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Ce 10 octobre, c'est la Journée mondiale de la santé mentale. Une journée pour sensibiliser, encourager les bonnes pratiques et, surtout, réduire les préjugés encore trop nombreux. Mais au fait, c'est quoi exactement, la santé mentale ?Ce n'est pas seulement l'absence de maladie. Selon l'Organisation mondiale de la santé, c'est un état de bien-être qui permet à chacun de s'épanouir, de faire face aux stress de la vie et de contribuer à sa communauté.Pour mieux comprendre ce que recouvre cette notion, le psychologue Sacha Bachim publie Psycho Détox – 50 idées reçues sur la santé mentale qui vous retournent le cerveau (éditions Eyrolles). Un livre qui démonte les clichés les plus ancrés : non, procrastiner ne rend pas plus zen, l'argent ne fait pas forcément le bonheur, et nos crises ne nous définissent pas.Parmi les conseils du livre : s'arrêter quelques minutes par jour pour se demander “Comment je vais ?”, écrire ses ressentis, prendre l'air, voir un ami, marcher, ou simplement ne rien faire. Des petits gestes simples, mais essentiels pour entretenir son équilibre psychologique.Et si vous avez tendance à remettre les choses à plus tard, Sacha Bachim vous invite à essayer la technique des “72 heures, 3 minutes et 5 secondes” :Si vous voulez lancer un projet, commencez-en la première étape dans les 72 heures, sinon il y a de fortes chances que vous ne le fassiez jamais.Si une tâche prend moins de 3 minutes, faites-la immédiatement pour libérer votre esprit.Et quand vous sentez la flemme monter, comptez 5 secondes à rebours… et démarrez avant d'atteindre 1.Autre idée reçue : “L'argent fait le bonheur.” Pas si simple. Bien sûr, le manque de moyens peut générer du stress, mais au-delà d'un certain seuil, le lien entre richesse et bien-être s'estompe. Les gagnants de loterie ou les grands sportifs témoignent souvent d'un pic de bonheur à court terme, suivi d'un retour au niveau initial. À l'inverse, beaucoup trouvent un vrai équilibre après un échec ou un drame, en cultivant ce qu'on appelle la résilience.Comme le rappelle l'auteur, “nous ne sommes pas nos crises”. Le mot “crise”, d'ailleurs, signifie à la fois danger et opportunité en chinois. Il ne s'agit pas de nier la douleur, mais de reconnaître qu'un “après” est toujours possible, à condition de prendre soin de soi, de bien dormir, de bien manger et de s'entourer des bonnes personnes.La santé mentale, finalement, c'est ça : une dynamique, un équilibre fragile qu'on peut entretenir chaque jour. Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Vous connaissez le speed dating ? Eh bien, voici son opposé : le slow dating. Une manière plus douce, plus humaine et plus authentique de faire des rencontres. Parce que beaucoup en ont assez de « swiper » sur Tinder comme on choisirait un produit en ligne, certains cherchent une autre voie : celle du temps, du regard, de la conversation.En Belgique, Laurie Degryse a décidé de créer cette alternative. Avec Etincelle de Vie, elle organise des slow datings, où les échanges se font en vrai, dans la nature ou autour d'un café. L'idée est simple : se rencontrer autrement, loin des écrans, sans pression ni superficialité.L'été, Laurie propose des balades à la Citadelle de Namur. Dix participants – cinq hommes et cinq femmes – se retrouvent au pied du téléphérique, montent ensemble, puis redescendent à pied pendant environ deux heures. L'objectif ? Discuter vingt minutes avec chaque personne, dans un cadre agréable.Et pour éviter les silences gênants, Laurie a prévu des cartes-question : « Crois-tu en l'astrologie ? », « Tu partirais vivre à l'autre bout du monde ? », « D'accord ou pas d'accord avec cette affirmation ? ». Ces cartes permettent d'aller au-delà des petites phrases toutes faites et d'aborder ce qui compte vraiment.Au milieu de la balade, une pause collation offre un moment libre : certains continuent leur discussion, d'autres papotent en groupe. L'ambiance est légère, bienveillante, souvent ponctuée de rires. Et à la fin ? Si le courant est bien passé, rien n'empêche de reprendre contact.Mais pour que tout se déroule dans le respect, Laurie impose trois règles d'or :Confidentialité : les prénoms et e-mails échangés restent privés.Bienveillance : on répond toujours, même pour dire non, poliment.Respect : un refus est un refus, on n'insiste pas.Ces principes simples garantissent une atmosphère sereine, où chacun se sent libre d'être soi-même.Laurie propose des sessions pour les 30-45 ans et les 40-55 ans. Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Et si, cette année, vous troquiez l'avion pour un moyen de transport plus écologique : le train ? Certes, il est parfois un peu (voire beaucoup) plus cher, mais il offre un confort, une lenteur et une sérénité que l'avion a oubliés depuis longtemps. Regarder le paysage défiler, prendre le temps d'arriver, voyager autrement… C'est cette philosophie qu'ont adoptée Estelle et Fabian, un couple belge passionné de rail et de découvertes.Tout a commencé simplement : ils voyageaient en train pour le plaisir. Leurs amis, séduits par leurs récits et leurs itinéraires, ont commencé à leur demander conseil. Puis les demandes se sont multipliées. Ils ont alors décidé d'en faire leur métier. C'est ainsi qu'est née Rail Trip, une petite entreprise belge spécialisée dans la planification de voyages en train à travers l'Europe.Leur concept est simple et authentique : ils n'organisent que des voyages qu'ils ont eux-mêmes testés. Du coup, chaque parcours est "testé et approuvé". De la Hongrie à la Slovénie, en passant par la République tchèque – avec un train de nuit direct Bruxelles-Prague – ou encore l'Italie et ses Dolomites, ils parcourent le continent pour dénicher des trajets pittoresques, des étapes insolites et des hébergements charmants. Cet automne, ils mettront le cap sur la Sicile.Et les enfants dans tout ça ? Pas un problème. Leurs trois petits voyageurs de 4, 8 et 11 ans les accompagnent souvent. Quand on leur demande leur destination préférée, la réponse fait rêver : le nord de la Norvège, accessible uniquement… en train !Quant à Estelle, son coup de cœur est pour Innsbruck, en Autriche : une ville méconnue, entourée d'Alpes majestueuses, à taille humaine, riche en culture et accessible en train de nuit Nightjet depuis Amsterdam. En un téléphérique, on passe de la ville aux sentiers de montagne.Leur conviction de départ était simple : ne plus prendre l'avion, pour des raisons écologiques. Aujourd'hui, Rail Trip est la seule entreprise francophone en Europe à organiser exclusivement des voyages en train. Une vraie fierté belge !Estelle et Fabian s'occupent de tout : itinéraires, logements, activités et même assistance en cas de correspondance ratée. Bien sûr, cela a un coût – le train reste parfois plus cher – mais comme le rappelle Estelle, en adaptant l'itinéraire, il est possible de voyager à prix raisonnable. Et puis, c'est une autre manière de concevoir le voyage : plus lente, plus locale, plus respectueuse de la planète.Et qui sait ? Plus nous serons nombreux à choisir le rail, plus l'offre se développera, les prix baisseront et ce mode de transport redeviendra accessible à tous.Parce qu'au fond, voyager en train, c'est déjà une manière de faire bouger le tourisme.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Chaque automne, la planète scientifique est en effervescence : c'est la saison des Prix Nobel ! Physique, chimie, médecine, littérature, paix et économie… six distinctions qui honorent celles et ceux dont les idées ont changé le monde. Mais derrière ces prix mondialement connus se cache une histoire inattendue, née d'un drame.Alfred Nobel, ingénieur et chimiste suédois, voit son frère mourir dans une explosion de nitroglycérine. Bouleversé, il se lance dans une quête : rendre cette substance instable plus sûre. C'est ainsi qu'il invente la dynamite, une avancée qui permet de creuser des tunnels, construire des routes et faire progresser la science. Mais son invention, utilisée aussi pour la guerre, lui vaut un surnom terrible : « le marchand de mort ».Décidé à laisser une image plus positive de lui, Nobel rédige un testament surprenant : il veut que sa fortune serve à récompenser ceux qui auront contribué au progrès de l'humanité. En 1901, les premiers Prix Nobel sont remis.Mais un siècle plus tard, la science se voit offrir un miroir décalé : les Ig Nobel. Créés en 1991 à l'université d'Harvard, ces prix parodiques récompensent des recherches à la fois loufoques et rigoureuses. Leur devise ? « Faire rire, puis réfléchir ».Parmi les études primées, certaines sont dignes d'un scénario de film : en 2018, des chercheurs ont prouvé que les montagnes russes pouvaient aider à expulser des calculs rénaux ! En utilisant de faux reins en silicone dans les attractions d'un parc Disney, ils ont découvert que le fameux train de la mine était le plus efficace.D'autres lauréats ont fait léviter une grenouille grâce à un champ magnétique, démontré que les bébés tètent plus quand leur mère mange de l'ail, ou encore observé que les couche-tard sont plus narcissiques que les lève-tôt. En 2025, des chercheurs ont été salués pour avoir montrer que les rayures de zèbres font fuir les mouches. Pour le prouver, ils ont fait le test sur des vaches. D'autres ont prouvé que le vol des chauves-souris était alteré par l''alcool (tout comme l'écholocation). Alcool qui, consommé à faible dose, pourrait aussi améliorer notre accent dans une langue étrangère (d'autres chercheurs l'ont montré). Si ces recherches font sourire, elles rappellent surtout que la science commence souvent par une idée étrange. Et certains de ces chercheurs farfelus ont fini par décrocher un vrai Nobel ! C'est le cas d'Andre Geim, qui, après avoir fait léviter une grenouille, a reçu le Nobel de physique pour ses travaux sur le graphène.Longtemps considérés comme moqueurs, les Ig-Nobel sont aujourd'hui devenus un symbole d'audace et de créativité. Ils célèbrent la curiosité sous toutes ses formes et rappellent qu'une idée, même insolite, peut faire avancer la connaissance. Entre sérieux et dérision, les (Ig-)Nobel nous prouvent que la science, parfois, a aussi le droit de nous faire rire.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

C'est la Semaine du commerce équitable, et c'est une bonne occasion de parler de ces réseaux qui bouleversent notre façon de consommer : les plateformes de vente directe. Leur principe est simple : mettre en lien producteurs et consommateurs sans intermédiaires, pour des produits de qualité, rémunérés à leur juste prix.Un exemple bien connu : La Ruche qui dit Oui, née en 2011. On choisit sa « ruche » en ligne, on passe commande (œufs, légumes, fromage, pain, miel, etc.), puis on récupère son panier lors du jour de distribution. Ce modèle repose sur la rencontre : on discute avec les producteurs, on découvre leurs méthodes, on sait d'où vient ce qu'on mange. Et surtout, on soutient des producteurs locaux, rémunérés correctement et libres de fixer leurs prix.Mais comment trouver des produits qu'on ne cultive pas en Belgique, comme des oranges, des avocats ou des mangues ? C'est là qu'intervient Crowdfarming, plateforme espagnole née avec une idée originale : proposer aux consommateurs d'« adopter » un arbre fruitier ou une parcelle agricole. Moyennant une contribution annuelle (par exemple 40 € pour un avocatier), l'agriculteur s'engage à envoyer chaque saison une partie de la récolte à votre domicile. Vous recevez vos caisses d'avocats directement du producteur, accompagnées de nouvelles de « votre » arbre, parfois même de photos de la récolte.Cette formule d'abonnement change tout pour les producteurs : au lieu de dépendre des fluctuations du marché, ils peuvent anticiper leurs revenus, investir dans des techniques agricoles plus durables, améliorer la qualité de leurs sols et maintenir des cultures respectueuses de l'environnement. C'est aussi une sécurité financière qui réduit leur vulnérabilité face aux aléas climatiques ou économiques.Depuis peu, La Ruche qui dit Oui et Crowdfarming ont fusionné. Ensemble, ils rassemblent déjà 1,5 million de consommateurs et près de 10 000 producteurs. Le modèle est clair : 80 % du prix payé par le consommateur revient directement au producteur – un chiffre bien supérieur à celui des circuits traditionnels où les intermédiaires captent la majorité de la valeur ajoutée.Concrètement, cela signifie que nos fruits, légumes et autres produits ne sont plus de simples marchandises anonymes, mais des produits avec une histoire. On sait qui les a cultivés, dans quelles conditions, et on contribue à une agriculture plus humaine et durable.En unissant leurs forces, ces deux pionniers du circuit-court proposent une alternative crédible au système alimentaire dominant. Et pour nous consommateurs, c'est aussi une manière de redonner du sens à nos assiettes, de réduire l'impact écologique de nos choix et de renouer avec un commerce plus transparent et équitable.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Chaque année, 10 000 femmes apprennent qu'elles ont un cancer du sein. Heureusement, la recherche avance à grands pas et les chances de guérison sont de 90% quand la maladie est diagnostiquée à un stade précoce. Le mois d'Octobre Rose vise à rappeler toute l'importance du dépistage. il met aussi en lumière toute une série d'initiatives qui soutiennent les femmes (et les hommes!) touchées par la maladie. Parmi elles, il y a cette séquence de sport à laquelle Y'a de l'idée a assisté. Cette séance était spécialement pensée pour des femmes ayant vécu l'épreuve du cancer. Car si les traitements affaiblissent le corps et minent le moral, l'activité physique reste pourtant un précieux allié pour la récupération et le mieux-être.C'est ce qu'a rappelé Nele Adriaenssens, coordinatrice de la revalidation oncologique à l'hôpital UZ. Oui, après une opération ou des traitements lourds, retrouver le chemin du sport est difficile. Mais selon elle, il est essentiel de bouger, à son rythme, avec douceur, pour stimuler le corps et retrouver confiance. Le mouvement, même adapté, devient alors une thérapie à part entière.Sur place, nous avons aussi rencontré Véronique, une professeure de fitness en rémission. Pour elle, transmettre son expérience et accompagner d'autres femmes est une évidence. Elle-même sait combien le sport aide non seulement à renforcer le physique, mais aussi à alléger l'esprit et à retrouver le sourire et la confiance en soi.Mais peut-on vraiment tout faire après un cancer ? La réponse est nuancée. Certains exercices sont à proscrire, comme les extensions de poids au-dessus de la tête après une opération. En revanche, des alternatives existent : travailler avec des charges légères, privilégier des mouvements sécurisés, et surtout écouter son corps. Ce besoin d'écoute et d'adaptation, les participantes l'ont ressentie, à l'image de Cynthia. En récidive, elle doit composer avec des inflammations liées à ses traitements. Sa sœur Shirley, en rémission, l'accompagnait pour partager ce moment fort en émotions.Ces témoignages rappellent que l'activité physique n'est pas un luxe, mais une ressource précieuse. Elle aide à retrouver force, énergie et estime de soi. Et au-delà du corps, elle rassemble, crée du lien et redonne espoir. Même les hommes, qui représentent environ 1 % des cas de cancer du sein, ne sont pas oubliés dans ce message d'encouragement et de solidarité.Comme le résume si bien résumé Véronique, l'instructrice : bouger, c'est déjà un pas vers la reconstruction.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Quand on demande aux enfants ce qu'ils veulent faire plus tard, les réponses sont souvent colorées de stéréotypes. Pompiers et astronautes pour les garçons, infirmières ou institutrices pour les filles. Et pourtant, les passions et les métiers n'ont pas de genre. C'est ce que démontre le livre Et toi, tu veux faire quoi plus tard ?, paru chez Albin Michel et signé par Audrey Derquenne, avec des illustrations pleines de fraîcheur de Marie-Lou Lesage (@les_ptites_meufs).Ce guide des métiers pas comme les autres s'attaque aux idées reçues. Sur la couverture, on découvre des femmes dans des métiers encore trop perçus comme masculins : cheffe de caserne pompier, astrophysicienne, secouriste de montagne, menuisière… À l'intérieur, chaque portrait met en avant des parcours réels, souvent semés d'embûches mais toujours inspirants.On y croise Amandine, conductrice poids lourd. Après un premier essai sur une bétonneuse, elle se prend de passion pour ce métier, affronte les remarques sexistes, réussit son certificat de transport et fonde avec son compagnon une entreprise florissante de camions céréaliers. On découvre aussi Pascal, passionné de cuisine devenu esthéticien à 50 ans. Son choix de réorientation, atypique, prouve qu'il n'est jamais trop tard pour embrasser une nouvelle vocation.Le livre donne également la parole à Willy, sage-femme, ou Vinh, prothésiste ongulaire : autant d'hommes qui ont choisi des métiers souvent associés aux femmes. Tous racontent leur déclic, leurs difficultés mais aussi la fierté d'exercer une profession qui leur ressemble.Chaque portrait est accompagné d'un encadré pratique : principales missions, qualités requises, niveau d'études… De quoi aider les lecteurs à mieux comprendre le quotidien de ces métiers et à se projeter, sans se laisser limiter par les clichés.Et toi, tu veux faire quoi plus tard ? n'est pas qu'un simple livre de témoignages, c'est un outil pédagogique et inspirant qui ouvre le champ des possibles, pour les jeunes… et pour les adultes qui les accompagnent.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Depuis plus de 30 ans, l'asbl Convivial agit à Bruxelles pour faciliter l'installation durable des réfugiés et primo-arrivants. Car s'intégrer passe par l'apprentissage de la langue, l'accès à l'emploi… mais avant tout par un toit. Le logement, première étape vers une vie digne et autonome, reste pourtant un défi immense.Convivial propose deux manières concrètes d'agir :Devenir “détecteur de logement”, c'est simplement rester attentif : signaler à l'association un panneau à louer, un bien libre mentionné dans une conversation, une annonce repérée… Autant de pistes précieuses pour trouver des logements disponibles. Pour le devenir : detecteurslogements@convivial.be ou 0488 20 31 05Être “propriétaire solidaire”, c'est accepter de louer un bien à un prix raisonnable, en partenariat sécurisé avec l'association. Convivial s'occupe de la garantie locative, des assurances, de la rédaction du bail et reste disponible en cas de souci, rassurant ainsi propriétaires comme locataires. Pour le devenir : proprietairessolidaires@convivial.be ou 0488 20 31 05Car pour les réfugiés, l'accès au logement est encore plus complexe : pas ou peu de réseau, méconnaissance du marché, préjugés de certains bailleurs… L'objectif de Convivial est clair : multiplier les opportunités grâce à des citoyens mobilisés et créer des mises en relation sécurisées.Intéressé ? Le 1er octobre, une soirée de rencontre aura lieu dans les locaux de Convivial à Anderlecht dès 18h30 (Place de la Vaillance 15D) Au programme : présentation du projet et témoignages de propriétaires déjà engagés.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

En Belgique, on ignore souvent ce qui se passe de l'autre côté de la frontière linguistique. C'est précisément pour combler ce fossé qu'est né Daar Daar, un site fondé en 2015 par deux journalistes de la VRT, David Charlier et Joyce Hazard, et un professeur de sciences politiques français. Leur objectif : rendre accessible en français le meilleur de la presse flamande et germanophone, souvent méconnue en Wallonie et à Bruxelles.Sur le site, on retrouve des articles traduits par de vrais traducteurs – pas par une intelligence artificielle – qui offrent un autre regard sur l'actualité belge. Opinions, analyses, portraits : autant de contenus qui enrichissent la compréhension mutuelle entre communautés. Là où certains voient une barrière, Daar Daar construit des ponts.Mais le projet ne s'arrête pas là. L'équipe, composée aujourd'hui d'une dizaine de personnes, a lancé Awel Awel, une plateforme gratuite d'apprentissage du néerlandais. Elle s'appuie sur des articles légers de Daar Daar pour proposer des exercices autocorrectifs et du matériel pédagogique aux enseignants. Une manière ludique de pratiquer la langue en lien direct avec l'actualité.Daar Daar organise également des ateliers bilingues et des formations interculturelles pour aider à surmonter les malentendus culturels. Car oui, les Wallons et les Flamands n'ont pas toujours les mêmes codes : là où les francophones aiment les mails chaleureux et les bises, les Flamands privilégient l'efficacité et vont droit au but. Comprendre ces différences permet d'éviter bien des incompréhensions, notamment dans le monde professionnel.Le projet propose aussi des rencontres jeunesse, pour que des étudiants francophones et néerlandophones apprennent à se connaître, à débattre et à travailler ensemble. Et pour ses dix ans, Daar Daar part en tournée en Wallonie et à Bruxelles : quizz, rencontres, échanges conviviaux avec les donateurs et sympathisants. L'initiative a aussi lancé Dring Dring, le podcast qui vous fait découvrir la Flandres à vélo.Un projet citoyen, indépendant et utile, qui ne vit que grâce au soutien de ses lecteurs. Soutenir Daar Daar, c'est miser sur une Belgique plus unie et moins cloisonnée.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

L'automne est la saison idéale pour planter et récolter, et deux initiatives originales mettent les fruits à l'honneur. À Bruxelles, l'association Velt organise jusqu'au 1er octobre un achat groupé d'arbres fruitiers. Pommier, poirier, mûrier ou arbustes à petits fruits : près de 50 espèces sont proposées dans un catalogue en ligne, avec 10 % de réduction grâce à la commande collective. Les arbres, issus des Pépinières de la Hunelle, seront à retirer fin novembre dans différents points de la capitale. Une démarche qui s'inscrit dans la tendance de végétalisation des villes, déjà visible à Forest où la commune teste l'adaptation d'arbres fruitiers au réchauffement climatique. Depuis 7 ans, l'association a déjà permis de planter 7 500 arbres et vise désormais les 10 000, notamment via la création de vergers participatifs gérés collectivement par les habitants.Cap ensuite sur le pays de Herve, à Battice, où Adeline et Léandre ont relancé la tradition des vergers haute tige. Ces grands pommiers, essentiels à la biodiversité, avaient quasiment disparu depuis les années 50. Dans leur cidrerie-distillerie Constant-Berger, ils transforment les récoltes locales en cidres, jus et eaux-de-vie. Et mieux encore : les particuliers peuvent apporter leurs propres pommes (minimum 100 kg) pour fabriquer leur cidre. Après fermentation, chaque lot repart avec environ 150 canettes par 100 kg de fruits. Pour les amateurs sans pommiers, le pressoir propose aussi jus et produits maison à base de pommes de petit calibre.Et si vous n'habitez pas près de Liège ? Pas de panique : la Wallonie regorge de pressoirs accessibles aux particuliers. Parmi eux :Pépipom (Namur)Ferme du Champ d'Oiseau (Andenne)Ferme de l'Estangue (Bon Villers, Hainaut)Verger Marchal (entre Tournai et Péruwelz)Pom d'Happy (Ellezelles)Pressoir du Verger de GaumeDe quoi redécouvrir les vergers comme espaces vivants, nourriciers et conviviaux, qu'ils soient urbains ou ruraux.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

À l'occasion des Journées de l'engagement à l'ULB, l'association Touche pas à ma pote rappelle son combat : lutter contre le harcèlement sexiste dans l'espace public. Active depuis 2012, l'association intervient dans les écoles secondaires, les hautes écoles et les universités, via des ateliers interactifs de deux heures mêlant théorie et pratique. Leur objectif : montrer que chacun peut jouer un rôle, en particulier les témoins.Car dans une situation de harcèlement, il n'y a pas seulement un auteur et une victime, mais souvent aussi des témoins qui peuvent agir. Pour cela, l'asbl propose une méthode simple et concrète : celle des « 5 D ».Distraire : détourner l'attention du harceleur en engageant la conversation avec la victime (« Tiens, ça va ? », « Quelle heure est-il ? »).Diriger : s'adresser directement à l'auteur pour marquer son désaccord, si on s'en sent capable.Déléguer : alerter une personne ressource autour de soi (un passant, un agent de sécurité, un professeur).Documenter : filmer, prendre une photo ou une note vocale pour fournir une preuve si la victime souhaite porter plainte.Dialoguer : aller vers la victime après les faits, lui demander si elle va bien et lui montrer qu'elle n'est pas seule.Cette méthode vise à donner des outils concrets pour réagir, chacun à sa manière, sans se mettre en danger, mais toujours avec un même but : ne pas laisser la victime isolée.Touche pas à ma pote rappelle aussi qu'elle collabore avec la Ligue d'impro professionnelle. Des comédien·ne·s se rendent dans les écoles secondaires pour jouer des saynètes face aux ados liées au harcèlement de rue. Et le débat peut commencer... Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Elles sont 52 000 espèces dans le monde, composées à 80 % d'eau, et suscitent pourtant phobies et frissons : les araignées. Un quart des Européens en ont peur, 5 à 10 % en sont phobiques, alors qu'elles n'ont jamais tué personne sur notre continent. Pourtant, elles sont essentielles à l'équilibre écologique. Chaque année, elles consomment entre 400 et 800 millions de tonnes d'insectes, soit plus que ce que les humains mangent de viande et de poisson. Sans elles, les ravageurs pulluleraient et nos cultures seraient menacées.Mais leur rôle ne s'arrête pas là. Certaines font preuve d'une intelligence surprenante : la petite saltique africaine planifie ses trajets de chasse en anticipant et mémorisant le chemin pour atteindre sa proie. D'autres étonnent par leurs stratégies amoureuses : chez la pisaure admirable, le mâle doit offrir un cadeau nuptial enroulé de soie pour espérer s'accoupler. Les plus rusés emballent parfois… de simples débris !Longtemps incomprises, ces créatures sont pourtant fascinantes : leur soie est l'un des matériaux naturels les plus résistants, leurs comportements nuptiaux ou sociaux sont d'une ingéniosité rare, et elles inspirent des recherches en biomimétisme. Comme le rappelle l'éthologue Raphaël Jeanson dans son ouvrage Dans la tête d'une araignée, comprendre et admirer ces animaux, c'est aussi apprendre à les respecter.Alors, la prochaine fois que vous en croisez une dans votre maison, souvenez-vous : elles ne remontent pas des canalisations mais glissent simplement dans la baignoire ou l'évier. Et plutôt que de l'écraser, aidez-la à retrouver sa liberté : elle est bien plus précieuse vivante.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be