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Un an après les Jeux Olympiques de Paris 2024, l'été dans l'hémisphère nord s'annonce encore très riche en événements sportifs : mondiaux d'athlétisme au Japon, de natation à Singapour, Tour de France cycliste et avant cela Roland-Garros et le dénouement de la Ligue des Champions de football, la compétition la plus lucrative d'Europe. A l'occasion de la finale entre le Paris Saint-Germain et l'Inter Milan en Ligue des Champions, nous dressons un bilan économique du PSG version Qatar. Depuis son rachat en 2011 par le fonds souverain Qatar Investment Authority (QSI), le PSG a investi massivement pour décrocher ce titre tant convoité. A quel prix et pour quels bénéfices ?Notre invité : Jean-Pascal Gayant, économiste du sport et directeur de l'IUT de Saint-Malo :
Avec : Philippe Chamin, professeur à l'Université Paris-Dauphine et président de CyclOpe. - L'invité qui fait l'actu. Le samedi et le dimanche à 8h10, Anaïs Castagna reçoit un acteur majeur de l'actualité et donne la parole aux auditeurs de RMC.
La campagne de commercialisation de la nouvelle récolte de vanille verte doit être lancée d'un jour à l'autre à Madagascar. Une campagne qui s'ouvrira région par région, pour des questions de maturité de culture. Cette nouvelle saison débute avec des stocks importants de l'ancienne récolte. Cette nouvelle saison débute avec des stocks importants de vanille issus de l'ancienne récolte. En mars, les autorités avaient évalué le stock disponible sur la Grande-Ile à 1 000 tonnes. Il existe aussi de la vanille entreposée chez les industriels, à l'étranger. Les importateurs ont en effet acheté des volumes records l'année dernière – 4 400 tonnes sur 2023/2024 – pour profiter de la libéralisation des prix et de leur chute. En revanche, ces stocks à l'extérieur sont très difficiles à évaluer, « personne n'a vraiment les chiffres », confirme Georges Geeraerts, président du groupement des exportateurs de vanille de Madagascar, notamment parce qu'ils dépendent de la consommation et qu'il y a peu de données sur le sujet. Ce qui est à peu près certain, c'est que ces stocks de vanille pourraient, en théorie, permettre aux industriels qui en ont, de voir loin, et de ne pas se précipiter pour acheter dans les prochains mois. Demande suspendue aux taxes américainesLa demande à venir est très incertaine, car dépendante de l'évolution du contexte économique mondial qui influe sur le pouvoir d'achat. Elle est aussi suspendue à d'éventuelles taxes américaines, car les États-Unis sont les premiers acheteurs mondiaux de vanille.Dans leur première version, début avril, les droits de douane pour Madagascar avaient été fixés à 47%. Ils ont été suspendus pour 90 jours, et on ne sait pas si les négociations permettront d'alléger la sanction. Un importateur américain qui ne sait pas à quelle sauce il va être taxé dans les prochains mois est évidemment plus réticent à signer des contrats. Or c'est à cette période de l'année, alors que la récolte commence, qu'ils sont généralement finalisés. Quel horizon pour les prix à l'export de la vanille ?L'incertitude sur la demande mondiale, et sur la production de cette année, alimente l'incertitude sur les prix à l'export qui seront pratiqués dans les mois à venir. Sur l'année écoulée, ils se sont maintenus à des niveaux faibles, autour de 50 dollars/kg en moyenne, soit un cinquième des prix imposés pendant trois ans par les autorités. Résultat, les recettes de l'État ont chuté, malgré l'augmentation des volumes exportés.Les prix bas vont-ils se prolonger ou l'horizon se dégagera-t-il en 2025 ? La question est posée par les auteurs du rapport CyclOpe 2025 sur les matières premières. Selon Georges Geraerts, la priorité est d'assainir la filière, pour augmenter les volumes de gousses certifiées, plus rémunératrices pour les producteurs, et gagner des parts de marché à l'international, sur ce segment commercial.À lire aussiMadagascar: les recettes en baisse de la vanille et du clou de girofle tirent les exportations vers le bas
La ville de Lille dans le nord de la France, accueille cette année le 94e congrès de la Fédération lainière internationale (IWTO). Une réunion qui se tient dans un contexte morose, marqué par le déclin du cheptel ovin chez les grands producteurs tels que l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. Il est déjà difficile en temps normal d'exister quand on représente 1 % des fibres textiles produites dans le monde, mais quand en plus les prix du marché sont bas et les aléas climatiques s'en mêlent, cela devient un vrai défi de maintenir une activité lainière. Les principaux producteurs ne savent pas dire si le déclin de leur production se poursuivra dans les prochaines années. L'espoir reste évidemment de ne pas tomber plus bas en termes de volumes : « Ceux qui ont résisté et produisent encore n'avaient certainement pas d'alternatives et seront donc encore là demain », argumente un responsable de filière.Chute du cheptel ovinAucun animal n'est élevé pour être seulement tondu. Sa valeur dépend du prix de vente de la laine et de la viande. La production est donc dépendante de la bonne santé des troupeaux. Or, les sécheresses répétées ont eu un impact sur les pâturages et affecté la taille des cheptels chez de nombreux États producteurs. Les éleveurs doivent aussi faire face au coût de l'aliment bétail qui a augmenté et finissent parfois par passer à l'élevage de ovins ou par opter pour la culture des céréales quand le climat le permet. C'est en Australie que la baisse du cheptel est la plus frappante. La production de laine pourrait baisser pour la saison 2024/2025 à son niveau le plus bas enregistré depuis un siècle, selon le dernier rapport CyclOpe sur les marchés mondiaux, qui s'appuie sur les chiffres produits par l'Australian Wool Production Forecasting Committee (AWPFC).Une offre réduite et une demande insuffisanteLa demande de la Chine, pays où se trouve le plus grand nombre de centres de lavage de la laine, est en baisse : pour ne citer qu'un chiffre, les importations de matière brute ont diminué de 15 % au premier trimestre 2025, selon le Nanjing Wool Market. Elles reflètent la petite forme du secteur textile qui impacte aussi bien l'Australie que l'Afrique du Sud, qui a fait du bien-être animal un argument commercial.Au vu de la demande, les prix pourraient être plus bas qu'ils ne sont, mais ont finalement pour l'instant été « sauvés » par la baisse de la production mondiale, explique un représentant de la fédération lainière internationale (IWTO).
Les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis ont un impact sur le commerce du bois, et précisément sur l'exportation de grumes américaines en Chine. Ce bois brut, destiné à être transformé, est soumis depuis le mois de mars à une mesure non tarifaire de la part de Pékin. Le bois américain est soumis à une barrière sanitaire due, selon la douane chinoise, à la présence de petits ravageurs dans le bois américain – scolytes et longicornes – arrivé en Chine. Le bois a donc été immobilisé dans les ports, et les importations de nouveaux lots venant des États-Unis suspendues, officiellement, pour des raisons de « biosécurité ».Il est cependant difficile de ne pas interpréter cette mesure sanitaire comme une forme de rétorsion commerciale : elle a en effet été prise juste après l'annonce de l'instauration de droits de douanes par Donald Trump. Vers la reprise des échanges ?Maintenant qu'une partie des tarifs douaniers ont été mis en pause pour 90 jours, la Chine a accepté de suspendre, voire de supprimer, les mesures non tarifaires prises depuis le 2 avril en rétorsion contre les États-Unis. En théorie, donc, l'interdiction sanitaire pourrait être concernée, si ce n'est que la mesure est antérieure puisqu'elle date de début mars.Le commerce de bois brut des États-Unis vers la Chine pourrait-il cependant reprendre et si oui, dans quel délai ? « L'incertitude est notre nouvelle certitude dans ces temps heurtés. On sait seulement que les Américains ont besoin de vendre leurs essences de feuillus en Chine », résume Emmanuel Groutel, spécialiste des flux internationaux de bois et co-auteur du rapport CyclOpe sur les matières premières.Parmi les bois américains exportés en Chine figurent en particulier le chêne rouge, le chêne blanc et le noyer ainsi que des résineux.Coup dur pour l'est des États-UnisLes exportateurs de grumes sont les victimes inattendues de la guerre commerciale, comme l'écrit WoodCentral, plateforme digitale dédiée au secteur du bois : avant le mois de mars, environ 40 % du bois américain était exporté en Chine.C'est un coup dur, particulièrement pour l'est des États-Unis, notamment la région montagneuse des Appalaches, explique Emmanuel Groutel. Et ce, même si la production totale de bois de feuillus dans la région pourrait avoir été en 2024 la plus faible depuis 65 ans, selon l'édition 2025 du rapport CyclOpe.Aujourd'hui, l'industrie américaine de l'ameublement peut difficilement absorber beaucoup plus de volumes, elle s'est délocalisée au fil des ans en Asie. En revanche, le Vietnam s'impose comme un acheteur de plus en plus important de bois américain. Une opportunité peut-être pour les États-Unis d'écouler, en 2025, une partie de ce qui aurait été exporté en Chine.
Aux États-Unis, les prix du bœuf continuent de grimper. En cause, une pénurie de bétail, alors que la demande est toujours importante. Le prix moyen du bœuf a augmenté de 60 % depuis 2020 dans le pays. En sortie d'abattoir, un kilo de bœuf vaut près de sept euros en moyenne aux États-Unis, soit davantage qu'en Europe, du jamais vu. « Un renversement complet de situation », dit même Jean-Paul Simier, expert de la filière viande et co-auteur du rapport CyclOpe sur les marchés des matières premières dont la dernière édition vient d'être publiée. Au pays du barbecue et du hamburger, les prix de la viande de bœuf ont traditionnellement toujours été plus bas qu'ailleurs.Aujourd'hui, il n'y a plus assez de bêtes pour répondre à la consommation nationale. En 50 ans, le cheptel est passé de 140 millions de têtes à 90 millions aujourd'hui – soit une baisse de 36 %. Conséquence, depuis deux ans, les importations américaines sont supérieures aux exportations et les Américains n'ont jamais autant acheté au Brésil : +57 % en cinq ans. Diminution des pâturagesLa principale explication, c'est la sècheresse qui a entraîné une baisse des surfaces de pâturages. Le réchauffement a touché les zones traditionnelles de production, notamment les Rocheuses, là où naissent les veaux, avant d'être transférés dans les régions agricoles où ils sont engraissés, dans le centre des États-Unis, au Texas notamment.La production de viande de bœuf étant devenue peu attractive et peu rémunératrice, il y a aussi moins en moins de « naisseurs » c'est-à-dire d'éleveurs de vaches allaitantes. Impact sur l'industrieLes premiers touchés sont les consommateurs, il faut aujourd'hui être « addict » pour continuer à manger du bœuf à prix d'or. L'industrie n'est pas moins concernée, les parcs d'engraissement n'étant pas assez remplis et devenant moins rentables. Les engraisseurs ont beau produire des animaux plus lourds, comme le prix d'achat des broutards et de l'alimentation bétail a augmenté, leur marge peine à être bénéficiaire.Le moral n'est pas meilleur chez les conditionneurs et exportateurs de viande : « Le bœuf connaît les conditions de marché les plus difficiles que nous ayons jamais vues », reconnaissait ces derniers jours le patron de Tyson Foods, cité par le Financial Times.Volonté d'exporter malgré toutTrès attentif à la situation et au moral des « farmers » américains, le dirigeant de la Maison Blanche affiche, malgré la baisse du cheptel, sa volonté d'exporter plus de bœuf. Donald Trump l'a prouvé encore ces derniers jours en demandant au Royaume-Uni d'importer du bœuf américain – et d'autres produits agricoles – en contrepartie d'un allègement des tarifs douaniers.Cette volonté risque cependant de ne pas suffire, car au-delà du bétail qui baisse, les prix sont un autre frein. Début 2025, le bœuf brésilien était 54 % moins cher que le bœuf américain – avec un prix de gros, à la sortie de l'abattoir, à trois euros en moyenne au Brésil contre 6,80 aux États-Unis.Les États-Unis arrivent encore à exporter des morceaux très chers, comme l'entrecôte, ou l'aloyau, au Japon et en Corée du Sud. C'est plus compliqué, en revanche, pour les morceaux de seconde catégorie sur lesquels la concurrence est plus rude. « Les Américains ne sont plus dans la compétition mondiale » résume Jean-Paul Simier.Canada et Mexique, des partenaires indispensables La filière bovine américaine pourrait souffrir, encore plus, si les tensions commerciales avec le Canada, et le Mexique devaient à nouveau se tendre. « Se fâcher avec le Canada serait tout simplement se tirer une balle dans le pied », résume Jean-Paul Simier. Les États-Unis aspirent 80 % de la production canadienne, ils achètent aussi bien la viande que des animaux vivants. Autrement dit, c'est le Canada qui permet de faire tourner les abattoirs américains. Le Mexique est lui devenu depuis quelques années un fournisseur de bêtes à engraisser des États-Unis. Début 2025, les flux ont baissé de 75 % en raison de restrictions sanitaires, résultat en février, les arrivées dans les usines d'engraissement américaines ont baissé de 19 % par rapport à l'année dernière. La mesure est progressivement en train d'être levée, les besoins d'alimenter le marché américain sont trop grands. À lire aussiÉtats-Unis : la viande de bœuf s'arrache à prix d'or
Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
Ulysse et ses compagnons s'échappent de la grotte du Cyclope en se glissant sous le ventre de ses béliers.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ulysse et ses compagnons s'échappent de la grotte du Cyclope en se glissant sous le ventre de ses béliers.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cachés dans la grotte du Cyclope, Ulysse et ses compagnons retiennent leur souffle en attendant le moment de fuir.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
Cachés dans la grotte du Cyclope, Ulysse et ses compagnons retiennent leur souffle en attendant le moment de fuir.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Prisonniers du Cyclope, Ulysse imagine un plan audacieux pour tromper le monstre et sauver ses compagnons.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Prisonniers du Cyclope, Ulysse imagine un plan audacieux pour tromper le monstre et sauver ses compagnons.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment y voir clair sur les marchés mondiaux dans une période de ruptures géopolitiques et de tensions ? C'est le défi auquel ont dû faire face les auteurs du rapport Cyclope, la bible annuelle des matières premières, dont l'édition 2025 vient d'être publiée avec pour sous-titre Le piétinement sourd des légions en marche. Les matières premières restent à l'origine des grandes dynamiques économiques et restent sources de convoitises, que l'on parle des terres rares ukrainiennes, du cobalt congolais, du pétrole russe ou du cacao africain, c'est ce qui ressort du nouveau rapport CyclOpe. En 2024, malgré les conflits, le commerce a finalement continué, comme dans « une année presque normale », résume Philippe Chalmin le président-fondateur de CyclOpe, en revanche le choc provoqué par le retour de Donald Trump au pouvoir, en 2025, a ajouté une dimension imprévisible à une accumulation de situation géopolitiques déjà complexes.Les niveaux de taxation entre la Chine et les États-Unis sont aujourd'hui toujours très élevés. relèvent les auteurs du rapport. Plus que jamais, c'est l'incertitude qui domine et cela se traduit par une grande nervosité sur les marchés des matières premières. Une plus grande place pour les métaux Les métaux sont devenus une quasi-obsession de Donald Trump et ont été directement pris dans la tempête des taxes américaines et des contre-mesures chinoises. Les cours de plusieurs d'entre eux se sont illustrés par une forte volatilité ces dernières semaines. Un facteur important, qui peut avoir un impact sur le choix des miniers à engager de nouveaux investissements.Les tensions politiques ont aussi entraîné une réduction de l'offre et fait flamber le prix de l'étain, du germanium ou encore du gallium. « Ils ne sont pas plus demandés, mais simplement moins disponibles », explique un contributeur.La fin des tabousPlus que jamais, les métaux sont devenus un enjeu majeur de souveraineté et de puissance, un élément de survie autant qu'un outil de domination. Maîtriser les minerais et métaux est essentiel pour aller vers la transition énergétique, mais aussi le rayonnement industriel, les États l'ont intégré mais « on assiste aux États-Unis à un changement de méthode », explique Yves Jegourel, codirecteur de CyclOpe et titulaire de la chaire Économie des matières premières au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).Si la question des mines et des métaux pose pour tous la question de territoires, et de régions à valoriser, elle devient pour le président américain une question de zones à conquérir, voire à annexer. Donald Trump n'a aucune limite, comme l'a encore prouvé son décret destiné à autoriser l'extraction de minerais dans les fonds océaniques, y compris les eaux internationales.
Ulysse et ses compagnons entrent dans une grotte étrange… sans savoir qu'elle appartient au redoutable Cyclope Polyphème.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ulysse et ses compagnons entrent dans une grotte étrange… sans savoir qu'elle appartient au redoutable Cyclope Polyphème.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Trump détruit l'ordre économique mondial » selon l'invité de Stéphane Pedrazzi Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le rock est mort, vive ROCKLAND ! Mardi 21h-22h sur Attitude Spank – Mon amour Cyclope – L’Hymne À L’Amour Skin Of Tears – Love is […]
Bienvenue dans ce 47ème épisode de LDNS ! LDNS, c'est quoi ?Ce sont les initiales de LA NUIT DES SORTIES mais aussi de LES NEWS DE LA SEMAINE, LNDS c'est le format news de la nuit des sorties.Disney, Netflix, Warner, Paramount, Universal, on analyse l'actualité de l'industrie du cinéma sous toutes ces coutures !Au programme :Infos Marvel (Le trailer des 4 Fantastiques, le casting de Cyclope…): 0:00Infos HBO/Warner (Superman en danger, TLOU 2 en 3 parties ?): 12:19Infos plateformes (Sandman annulé, le revival de Buffy…): 14:43Le casting final du film de Christopher Nolan ?: 23:28Une pluie d'adaptations (Just Cause, Sleeping Dogs, Gundam): 24:37 Anna Sawai chez les Beatles ?: 29:24Les tueurs revienent dans Scream 7 !: 30:55Ari Aster à Cannes ?: 34:24Jake Gyllenhaal avec M. Night Shyamalan: 35:59La présidente de Cannes !: 37:33Chronique Box-Office !: 38:24Acast: https://shows.acast.com/650efd10f66c690011960c1aSpotify: https://open.spotify.com/show/1UydxAKx8fGt2v8dHbPtLUApple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/la-nuit-des-sorties/id1709018669Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/1000297301Youtube: https://www.youtube.com/@LaNuitDesSortiesTwitch: https://www.twitch.tv/lanuitdessortiesTwitter/X: https://x.com/LanuitdesortiesBlueSky: https://bsky.app/profile/lanuitdessorties.bsky.socialTiktok: https://www.tiktok.com/@la.nuit.des.sorties Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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La victoire de Donald Trump n'a pas fait réagir outre mesure les cours des matières premières. Une preuve peut-être que l'influence des États-Unis sur les principaux marchés n'est peut-être plus si grande. Comme il l'a promis, Donald Trump devrait ouvrir les vannes de la production pétrolière et gazière, une fois de retour au pouvoir, et renforcer la position du pays en tant qu'exportateur d'énergies fossiles. Mais ira-t-il jusqu'à inonder le marché mondial pour chercher à mettre fin à la guerre en Ukraine, comme cela a été évoqué dans son entourage ? Difficile à imaginer, car faire couler le pétrole à flot ferait certes baisser les prix et pénaliserait Vladimir Poutine, mais les producteurs américains seraient tout aussi impactés, rappelle Philippe Chalmin, économiste, professeur émérite à l'Université Paris Dauphine et éditeur du rapport CyclOpe sur les marchés mondiaux.En revanche, il est fort probable que l'appétence de Donald Trump pour les énergies fossiles pèse sur la transition environnementale. La consommation américaine de pétrole pourrait alors baisser moins vite que prévu, voire augmenter, ce qui compenserait peut-être alors la hausse de la production : « L'effet sur les prix du pétrole pourrait au final être quasi-neutre », estime l'expert en matières premières.À lire aussiPrix du pétrole: une tendance de fond à la baisse malgré la guerreÉnergies fossiles versus batteries électriquesMais ce n'est là qu'une hypothèse. Car ce scénario pourrait être bousculé par le positionnement d'Elon Musk, le patron de Tesla, aux côtés de Donald Trump durant cette campagne.Après avoir été soutenu par le milliardaire, le futur président pourra difficilement ne pas appuyer le développement d'unités industrielles de fabrication de batteries. Si la dynamique se poursuit, elle tirera la demande américaine pour les énergies fossiles vers le bas. Un soutien au secteur des batteries devrait logiquement s'accompagner d'aides au développement du secteur minier. Mais sur les métaux, dans l'immédiat, c'est beaucoup plus la Chine que les États-Unis qui est scrutée à la loupe. La réunion de l'organe suprême du Parlement chinois — le Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire — qui se termine vendredi 8 novembre pourrait être l'événement qui aura un impact durable sur les cours s'il confirme la mise en place d'un solide plan de relance économique.À lire aussiPrésidentielle américaine: la victoire de Donald Trump, pari gagnant d'Elon MuskLe dollar, devise des matières premièresPour l'heure, ce qui retient l'attention des partenaires commerciaux des États-Unis, c'est l'évolution du dollar. La monnaie américaine est devenue La devise des matières premières. Historiquement, lorsque le dollar monte, mécaniquement le prix des matières premières a tendance à baisser, même si régulièrement cette règle est contredite par les faits.L'autre point de vigilance, c'est la perspective de nouvelles taxes douanières. À en croire l'augmentation des achats chinois de céréales et de soja américain qui ont précédé le scrutin, la Chine s'y prépare. Tout en sachant que si elle ne peut plus acheter aux États-Unis, elle pourra se fournir au Brésil, le nouveau grenier du monde.Donald Trump pourra-t-il imposer des tarifs douaniers aussi élevés que ceux qu'il a annoncés ? Philippe Chalmin en doute, et rappelle que de telles hausses pourraient avoir des conséquences négatives sur la croissance américaine.À lire aussiÉlection de Donald Trump: Wall Street à la hausse aux États-Unis, les Bourses européennes dans le rouge en Europe
Rubrique:contes Auteur: jean-giraudoux Lecture: Christiane-JehanneDurée: 10min Fichier: 10 Mo Résumé du livre audio: Les Contes d'un matin Le Cyclope Ulysse et Le Cyclope, revu, avec humour, par Jean Giraudoux. « Alors l'astucieux Ulysse et ses compagnons crièrent : - Il a raison. Piaillons à l'envi ! L'enfant de Troyen qui affirmera que la cuisinière alerte n'est pas la meilleure amie des poules, nous lui enfoncerons dans sa bouche menteuse, à coups de maillet, une énorme betterave de Smyrne." Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
En Russie, les opérateurs céréaliers veulent renforcer leur mainmise sur les exportations et souhaitent mettre hors-jeu les négociants étrangers qui commerçaient encore du blé russe. Depuis le retrait des principaux négociants occidentaux de Russie, Cargill, Viterra et Louis Dreyfus, le 1ᵉʳ juillet 2023, ce sont désormais des sociétés implantées dans le pays, pour certaines très proches du Kremlin, qui ont repris leurs activités, à savoir acheter les grains auprès des agriculteurs russes, les acheminer et les stocker dans les ports avant leur expédition. Mais les groupes occidentaux qui ont quitté le pays continuent d'acheter et de vendre du blé russe sur les marchés mondiaux et assurent même aussi son transport depuis les ports russes, s'ils en ont la capacité logistique. Suppression des intermédiairesMais c'est encore trop pour l'Union des exportateurs russes qui souhaite que ces transactions se fassent entre intermédiaires russes seulement, jusqu'aux acheteurs finaux. Ce qui veut dire qu'un négociant suisse ou français qui aurait gagné un appel d'offres égyptien, par exemple, ne pourrait plus y répondre avec du blé russe. Or la pratique est encore largement d'actualité, tant il est difficile de se priver des céréales de la mer Noire. La Russie est en effet devenue un fournisseur majeur du marché.L'idée, qui n'est pas officiellement affichée, est probablement de « maximiser les revenus des opérateurs russes », explique Damien Vercambre d'Inter Courtage, dans un contexte où les récoltes de blé et de maïs sont moins bonnes que prévu et alors qu'on annonce des retards dans les semis de blé d'hiver.À lire aussiLe marché mondial du blé rassuré malgré les pertes européennesPrix plancher sur le blé russeEn parallèle du plaidoyer des exportateurs, le ministère de l'Agriculture a d'ailleurs mis en place un prix plancher à l'exportation de 250 dollars la tonne de blé - prix hors transport - pour là aussi peut-être tenter de tirer le meilleur profit possible des dernières récoltes.Autant d'annonces et de mesures qui vont dans le sens d'un contrôle plus fort de la filière et des prix et qui cachent peut-être une crainte de la Russie de ne pas rester le maître du jeu, selon François Luguenot, expert en marché céréalier et co-auteur du rapport Cyclope sur les matières premières.À lire aussiLe blé russe, point «d'attention» des marchés céréaliers
En este episodio #47 de No es tema (mando), Nitro Goyri y Charly Galleta platicamos con Cyclope sobre vida nocturna, historias, los antros, los tipo de personas: el aferrado, el intenso, el depresivo, los hippies que vibran alto, entre muchas cosas más. Recuerda que no necesariamente somos expertos, es una platica entre compas. Producido por Cracker Agency
Après le germanium, le gallium, et le graphite, Pékin a durci ses modalités d'exportation d'antimoine depuis le 15 septembre. Le métal gris argenté résistant au feu, aussi prisé par l'industrie automobile que par le secteur de la Défense, a vu, depuis l'annonce mi-août des nouvelles mesures chinoises, ses prix s'enflammer. Dans la famille des minéraux essentiels, c'est l'antimoine qui est désormais dans le viseur de Pékin. Officiellement, il s'agit de maintenir des prix bas pour les raffineries chinoises. Mais de durcissement des modalités d'exportation est aussi vu comme une réponse de Pékin aux mesures commerciales américaines qui cherchent à empêcher la Chine de prendre le dessus dans la fabrication de puces électroniques haute-technologie. Résistant à la chaleur et aux flammes, l'antimoine est utilisé dans l'industrie automobile – pour fabriquer plaquettes de frein et batteries au plomb –, dans le secteur des énergies propres – pour améliorer la transparence des verres de protection des cellules solaires et donc leur performance –, et dans celui de la Défense, où il entre dans la compositions d'équipements militaires.25 000 dollars la tonne C'est un minerai stratégique à plusieurs titres et c'est ce qui explique l'envolée des prix. Ils avaient déjà presque doublé entre janvier et juillet, en raison d'un déficit mondial. Celui-ci était évalué à 10 000 tonnes au mois de mai, selon le cabinet de conseil Project Blue. « Depuis 2010, la Chine fait face à des difficultés sur le plan minier, avec des réserves et des teneurs en baisse, et des impacts environnementaux importants », précisent les auteurs du rapport Cyclope 2024 sur le matières premières. L'entrée en vigueur des restrictions a continué d'enflammer les cours. Sur le marché spot, ils ont atteint 25 000 dollars la tonne.La crainte des importateurs, c'est que la décision de la Chine alimente un peu plus le fossé entre l'offre et la demande. Le pays est le plus grand producteur et assure près de la moitié de l'approvisionnement mondial, derrière le Tadjikistan et la Turquie. Il dispose également des plus grosses réserves mondiales d'antimoine prouvées à ce jour, selon l'United States Geological Survey (UGS) et domine aussi le secteur du raffinage.Des restrictions à l'exportation à l'impact limitéLe stress qui s'est emparé du marché a fait grimper les actions des miniers : selon le Financial Times, celles de Hunan Gold Corporation, l'un des plus gros producteurs d'antimoine, ont gagné 35% cette année. Celles de Perpetua Resources, qui attend la validation d'un nouveau projet de mine d'or et d'antimoine aux États-Unis, ont augmenté à leur plus haut niveau depuis plus de trois ans. La bonne nouvelle pour tous les acheteurs, c'est que la Chine n'a finalement pas tant limité ses exportations depuis la mise en place de sa dernière politique de restriction sur des minerais critiques en 2023. Selon l'agence Bloomberg, qui s'appuie sur les chiffres des douanes chinoises, les ventes de gallium surtout, mais aussi dans une moindre mesure celles de germanium et de graphite, ont retrouvé des niveaux quasi-normaux.
Des perturbations dans l'approvisionnement annoncent un marché de l'étain toujours tendu d'ici à la fin de l'année. Et ce d'autant plus que la demande en étain, métal très prisé pour les soudures, est de plus en plus tirée par le secteur photovoltaïque et celui de l'intelligence artificielle. L'Association internationale de l'Étain le qualifie de métal oublié, mais on pourrait ajouter aussi malmené, car l'approvisionnement en étain a été très perturbé depuis un an. Au cours du premier semestre, l'Indonésie a ainsi expédié moitié moins d'étain raffiné par rapport à 2023. On parle de retards pris notamment dans la délivrance de permis d'exportation.L'autre perturbation vient de la Birmanie, principal fournisseur de minerai d'étain à la Chine (le pays a fourni en 2023 plus de 70 % du minerai d'étain importé par la Chine), l'activité de la mine principale du pays est gelée depuis plus d'un an. Et n'a pas été relancée par l'autorité militaire de l'État de Wa qui a pourtant levé les sanctions visant l'ensemble des autres mines. Déficit annoncé sur le marchéCes obstacles, chez les gros exportateurs, pèsent sur les prix. Les analystes de Fitch Solutions, une branche de l'agence de notation financière, ont revu leurs prévisions et tablent désormais pour 2024 sur un étain à 30 000 dollars la tonne au lieu de 28 000. Avant l'été, l'Association chinoise de l'industrie des métaux non ferreux avait, elle aussi, fait part de son sentiment haussier en annonçant des « augmentations extrêmes » au second semestre.Ces perspectives qui font d'ores et déjà de l'étain, le métal coté en bourse le plus performant de l'année pour les experts. Cette hausse des prix pourrait encore durer. L'agence Fitch voit venir un étain à 45 000 dollars la tonne d'ici à 2033 dans un marché qui dès 2028 pourrait devenir déficitaire.Utilisations « infinies »Les prix sont tirés par la demande qui est plein essor : on trouve de l'étain dans les soudures des appareils électroniques, que ce soit les ordinateurs, les téléphones portables ou les voitures électriques. Son utilisation a plus que triplé en cinq ans pour la fabrication de panneaux solaires selon l'International Tin Association, le métal étant présent dans les soudures, mais aussi dans des rubans reliant, avec le cuivre, les cellules solaires entre elles, précisent les auteurs du rapport Cyclope 2024 sur les matières premières.L'étain est aussi de plus en plus recherché pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle, grande consommatrice de puces électroniques.À écouter aussiBirmanie, menace sur la production d'étain
C'est une bonne surprise car il y en a en cette rentrée : le prix du fioul domestique est au plus bas, autour de 1,10 euro le litre lundi 26 août pour 1.000 litres achetés. Écoutez les explications de Philippe Chalmin, économiste, fondateur de CyclOpe, spécialiste des marchés de matières premières, et Nathan Bocard, journaliste à RTL.
C'est une bonne surprise car il y en a en cette rentrée : le prix du fioul domestique est au plus bas, autour de 1,10 euro le litre lundi 26 août pour 1.000 litres achetés. Écoutez les explications de Philippe Chalmin, économiste, fondateur de CyclOpe, spécialiste des marchés de matières premières, et Nathan Bocard, journaliste à RTL.
D'importatrice nette, la Russie est devenue exportatrice de viande ces dernières années. L'élevage est en plein essor dans le pays et intéresse de plus en plus le grand voisin chinois. Devenue en quelques années une puissance céréalière, la Russie est en train de se faire, progressivement mais sûrement, une place sur le marché de la viande. Pendant des décennies, le pays a été importateur net mais produit désormais près de 11 millions de tonnes de viande et en exporte 700 000 tonnes environ.Une dynamique qui a dix ansLe coup d'accélérateur de cette stratégie a été l'invasion de la Crimée. L'embargo occidental imposé à Moscou a poussé le Kremlin à limiter ses importations agricoles, viande comprise, venant des pays occidentaux, et donc à produire plus sur le territoire national.Dix ans plus tard, la Russie est devenue le premier exportateur mondial de blé et a développé l'élevage intensif de porc et de volaille. Résultat, ses achats de viande ont baissé de 80 %, pour tomber à 40 000 tonnes, selon le dernier rapport Cyclope sur les marchés mondiaux, essentiellement en provenance du Brésil, membre comme la Russie du groupe des BRICS+.Deux pays aux intérêts complémentairesLa Russie ne se hisse pas encore dans le top 10 des exportateurs de viande, mais cela ne l'empêche pas de chercher à renforcer sa position. Dans le contexte actuel, le pays a besoin de devises et donc de renforcer les liens avec ses pays amis, au premier rang desquels la Chine, pays voisin et surtout pays importateur majeur et à long terme de viande. D'où les deux accords commerciaux signés en décembre 2023 et ce mois de mai, entre les autorités russes et les douanes chinoises, pour favoriser les importations de porc et de bœuf russe.« La production de bœuf en Russie n'est pas énorme pour l'instant, mais elle pourrait le devenir s'il y a un appel d'air chinois », précise Jean-Paul Simier, expert de la filière viande. Une illustration de la recomposition en cours des marchés, guidée par les bouleversements géopolitiques.
Le trader Trafigura annonce des bénéfices en chute de plus de 70% au premier semestre, soit un plus bas depuis 2020. Un signe du ralentissement de l'essor des bénéfices sur le négoce de matières premières, même si les résultats des multinationales du trading restent historiquement élevés. C'est un nouveau signe de l'atterrissage qui se dessine depuis plusieurs mois sur les marchés des matières premières, signe que la période la plus rentable de tous les temps pour les traders arrive peut-être à sa fin. Après trois années de fluctuations spectaculaires, alimentées par une pandémie, puis par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les auteurs de l'édition 2024 du rapport Cyclope sur les marchés mondiaux font eux-mêmes le constat de « l'éclatement d'un certain nombre de bulles », en particulier celles du gaz et du blé.Pour Trafigura, cela s'illustre par une baisse de 73 % des bénéfices pour le semestre qui se termine en mars avec un bénéfice net de 1,47 milliard de dollars, contre 5,5 milliards de dollars, il y a un an, selon le rapport publié ce 5 juin.« Un environnement moins stressé »Les résultats annoncés restent élevés par rapport aux normes historiques, le directeur financier parle lui-même d'un semestre qui reste « très fort » en 31 ans d'histoire, mais ils témoignent « d'un environnement moins stressé », selon les mots du PDG, Jeremy Weir. Un environnement qui a notamment fait chuter les bénéfices de la division énergie du groupe pétrole, gaz, électricité et énergies renouvelables.Plusieurs autres facteurs ont aussi contribué aux résultats de la maison de négoce. C'est le cas de l'augmentation des factures non payées depuis deux mois : fin mars, 16 % des factures étaient concernées, contre 5 % en septembre dernier. Trafigura continue par ailleurs d'éponger les conséquences d'une immense fraude au nickel pour laquelle le groupe a dû provisionner près de 580 millions de dollars.À écouter aussiTrafigura éponge une fraude «systématique» au nickelUne baisse prévisibleLe géant suisse doit aussi absorber d'importantes pertes liées à ses activités pétrolières en Mongolie et s'est engagé également à payer plus de 120 millions de dollars de pénalités dans le cadre d'une affaire de corruption au Brésil.Les performances en demi-teinte de Trafigura, qui restent exceptionnelles, ne sont pas une surprise. Comme d'autres de ses concurrents, le groupe avait prévenu qu'il n'atteindrait pas cette année les sommets de 2022 ni de 2023, les deux meilleures années de tous les temps pour l'industrie du négoce. À lire aussiLe négociant Trafigura poursuivi par la justice suisse pour corruption en Angola
La Chine vient de lever les interdictions sur les importations de bœuf australien, un des derniers produits du pays qui était encore soumis partiellement aux restrictions imposées entre 2020 et 2022 par Pékin. La décision est le signe d'une détente politique qui se poursuit et pourrait faire baisser les prix du bœuf en Chine. Deux abattoirs australiens sont encore soumis à des interdictions, mais huit ont retrouvé leur visa pour la Chine, signe d'un dégel qui se confirme : l'amélioration des relations entre Canberra et Pékin s'est déjà traduite ces derniers mois par la levée des restrictions imposées notamment aux orges australiennes et au charbon. Le homard australien est un des derniers produits à être encore banni en Chine.La Chine, deuxième acheteur de bœuf australienLa quasi-pleine reprise des exportations australiennes de bœuf, qui n'avaient jamais totalement été interrompues, était prévisible et attendue : quand tout va bien sur le plan diplomatique, la Chine est le deuxième acheteur de viande bovine du pays.Si l'Australie revient pleinement sur le marché chinois, un autre fournisseur devra s'inquiéter, relève Jean-Paul Simier, expert de la filière viande et auteur du chapitre consacré à la viande dans le dernier rapport Cyclope sur les marchés mondiaux : il s'agit du Brésil qui a vu ses parts de marché augmenter et qui exporte désormais 40 % de sa viande bovine en Chine.Mais l'inconnue est aujourd'hui de savoir si l'Australie va pouvoir répondre à la demande chinoise en bœuf : entre 2018 et 2023, la production australienne de viande bovine a chuté d'un tiers, selon les données compilées dans l'édition 2024 du rapport Cyclope, en raison de sècheresses récurrentes qui ont obligé les éleveurs à réduire leur cheptel.Des prix chinois en baisseLe retour d'un fournisseur majeur sur le marché chinois devrait faire baisser les prix du bœuf localement. Le marché européen ne devrait pas être impacté par la décision annoncée cette semaine, les prix dans ces deux régions du monde étant grosso modo déconnectés.En revanche, les États-Unis – premier producteur mondial, deuxième exportateur et importateur de viande bovine – qui sont dans la zone d'influence commerciale de l'Australie et de la Chine, vont probablement devoir composer avec cette nouvelle donne qui pourrait les contraindre à ajuster leur prix à l'exportation. Mais aussi à moins compter sur la viande australienne et donc à diversifier un peu plus leurs fournisseurs.
On avait annoncé l'année dernière qu'il serait l'arbitre d'une partie de la production mondiale : ces derniers mois, le phénomène climatique El Niño a eu effectivement un impact sur plusieurs matières premières, mais son effet a été aussi beaucoup moins dévastateur que prévu sur d'autres, le riz et l'huile de palme par exemple. Les premières récoltes touchées ont été celles de l'hémisphère sud - Australie, Argentine, Brésil - puis, depuis ce printemps, celles de l'hémisphère nord. Il n'est donc pas exclu qu'El Niño ait encore un impact sur plusieurs grandes familles de culture.Selon le dernier rapport Cyclope sur les matières premières, l'inquiétude demeure, par exemple, pour la récolte de poivre au Vietnam, premier producteur et exportateur mondial. Le poivrier est particulièrement sensible aux aléas climatiques. Les arbres ont été épargnés l'année dernière en raison du calendrier agricole, mais la récolte de cette année pourrait être fortement perturbée, selon les auteurs du rapport.Plus de peur que de mal ?Les perspectives restent aussi incertaines pour l'huile de palme, car la récolte a lieu toute l'année. La situation pourrait très bien encore se dégrader, confie un expert, mais, à ce stade, El Niño a eu un effet beaucoup moins dévastateur que prévu alors même que des régions de production d'huile de palme ont été affectées par des périodes de sècheresse au second semestre 2023.Le constat est du même ordre sur le marché du riz, où l'impact de la perturbation climatique n'aurait finalement pas été si important. La récolte 2024 qui est en cours ne suscite pas de crainte majeure. Si l'avenir reste incertain dans la filière, c'est plutôt pour des raisons géopolitiques : « On ne sait pas encore quand l'Inde reviendra pleinement sur le marché, après plusieurs mois de restrictions à l'exportation », explique Patricio Mendez del Villar, économiste de la filière et auteur de la lettre mensuelle Osiriz, éditée par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).Après El Niño, la NiñaParmi les matières premières affectées par El Niño mais qui semblent tirées d'affaire, on peut citer les anchois. La perturbation climatique a provoqué l'année dernière une baisse importante des captures au large du Pérou, le phénomène éloignant les stocks d'anchois des côtes, mais la production devrait revenir à des niveaux normaux cette année, selon le rapport Cyclope.Sur le marché du coton, El Niño n'apparaît plus non plus comme la préoccupation principale aujourd'hui. Même s'il a fait des dégâts aux États-Unis l'année dernière, au Texas en particulier, les dernières estimations pour la récolte australienne sont plutôt rassurantes.Ce qui inquiète aujourd'hui, explique un négociant, c'est désormais le pendant d'El Niño, la Niña, un phénomène associé à une baisse des températures des océans et qui pourrait avoir un impact important au Brésil, pays dont la production cotonnière a explosé ces dernières années.
On en parle peu, mais la Chine, qui guide les prix de nombreuses matières premières, est aussi incontournable sur le marché mondial des pommes, des poires et du raisin de table. La production pour ces trois fruits est en pleine expansion, et exportée essentiellement en Asie. Les vergers chinois sont en repli depuis cinq ans, la stratégie des autorités étant de réorienter les parcelles vers les céréales, le coton, les oléagineux ou encore le fourrage. Mais la baisse de surface n'empêche pas la production de fruits d'être en pleine croissance, comme le détaille le dernier rapport Cyclope sur les marchés mondiaux, dans un chapitre intitulé « Fruits et légumes tempérés : le poids de la Chine »La récolte de pommes a ainsi augmenté de 500 000 tonnes cette année dans le pays, pendant qu'elle a reculé de presque autant en Europe. La prouesse chinoise est due à une politique agricole de densification des vergers, explique l'auteur : près de 20% des surfaces sont désormais plantées de pommiers nains, plus rapprochés et de meilleure qualité, capables de produire des pommes commercialisables sur le marché du frais, et mieux valorisées que les fruits « low cost » qui servent à faire du jus concentré. 79% des poires sont chinoisesAvec une production estimée à 45 millions de tonnes pour cette campagne, la Chine devrait fournir 54% de l'offre mondiale de pommes et exporter plus de 800 000 tonnes sur le marché pour cette campagne. Le marché de la poire connait la même dynamique dans le pays avec une récolte qui augmente et qui compense le repli constaté en Europe où la récolte a atteint son niveau le plus bas en près de 19 ans. La récolte pourrait être supérieure de 600 000 tonnes par rapport à la précédente, en dépit d'une diminution des vergers, là aussi, compensée par la plantation de variétés plus productives. Le résultat tient en un chiffre : la Chine produit aujourd'hui près de 80% des poires cultivées dans le monde.Un raisin chinois de meilleure qualité qui se conserve mieuxLe raisin de table chinois est, lui aussi, en pleine expansion, grâce à plusieurs années d'investissements aussi bien dans les techniques de culture que sur le plan phytosanitaire. Avec une production attendue de 13,5 millions de tonnes, l'Empire du Milieu est le principal contributeur à la hausse de la récolte mondiale. Le pays est de loin le premier producteur de raisin de table, devant l'Inde, le numéro 2 et la Turquie, le numéro 3. Ses exportations, essentiellement à destination du Vietnam et de l'Indonésie, pourraient connaître un bond de 23% cette année. Les fruits chinois sont en effet pour la plupart absorbés par les marchés asiatiques, comme le pointe le rapport Cyclope.À lire aussiLa Chine augmente sa production de concentré de tomate
Le boom des biocarburants nouvelle génération est tel que la bible française des matières premières, le rapport Cyclope, qui vient de sortir, y consacre cette année pour la première fois un chapitre. L'essor de ces carburants plus verts a provoqué l'explosion du marché des huiles de cuisson usagées. Le développement des biocarburants n'est pas récent, mais le secteur est en train de « se réinventer complètement » explique Jean-Benoît Deloron consultant pour S&P Global Agribusiness, auteur du chapitre sur les biocarburants dans la dernière édition du rapport Cyclope publiée ce mois de mai 2024, avec l'émergence d'une nouvelle génération de produits à base d'huile, végétale ou animale -contrairement au bioéthanol issu de l'alcool de plantes telles que la canne à sucre.Le moteur de ce marché est l'essor du diesel renouvelable en Europe, au Canada et aux États-Unis - dont la production a vraiment démarré en 2028/2019 - et l'essor des carburants à faible émission de CO2, pour l'aviation, les SAF en anglais, pour Sustainable Aviation Fuel. « Presque tous les pays qui ont des compagnies aériennes développées s'y mettent » explique l'expert, soit volontairement, soit parce qu'elles sont poussées par des obligations réglementaires d'incorporation d'un pourcentage de carburant durable, à l'image de la réglementation qui a été votée fin 2023 au Parlement européen et qui fixe un quota graduel de SAF à incorporer à compter de 2025 pour atteindre un objectif 70 % à l'horizon 2050.À lire aussiEnergie: une nouvelle alliance pour les biocarburants voit le jour, sous la houlette de l'IndeCourse aux matières premières « bas carbone »La tendance de la filière est de valoriser de plus en plus l'utilisation de déchets et de résidus. Pendant longtemps, les huiles végétales étaient la matière principale des biocarburants : aujourd'hui, transition environnementale et énergétique oblige, on valorise de plus en plus les produits comme l'huile de cuisson usagée, mais aussi des co-produits de l'huile de palme comme le PFAD (Palm Fatty Acid Distillate) ou le POME (Palm Oil Mill Effluent), détaille le rapport Cyclope.Il y a trois ans, moins d'un million de tonnes d'huile de friture étaient commercialisées dans le monde, aujourd'hui, on parle de trois à quatre millions de tonnes. La demande est telle que les États-Unis n'arrivent plus à répondre à leurs propres besoins, et importent désormais des huiles usagées de Chine pour produire des biocarburants en Californie.Rapprochement stratégique entre négociantsL'engouement est le même pour les graisses animales, qui répondent plus au qualificatif de co-produit que de déchets. Elles sont considérées comme « le nouvel or des biocarburants ». Dans le secteur, le Brésil et la Nouvelle-Zélande sont devenus des exportateurs qui comptent.Ces matières premières, dites bas-carbone, sont de plus en plus demandées, d'autant qu'elles bénéficient de subvention aux États-Unis. Mais faute d'offre suffisante, les fabricants de biocarburants nouvelle génération sont toujours dépendants des huiles végétales conventionnelles, que ce soit le colza, le soja ou l'huile de palme. C'est d'ailleurs ce qui justifie le rapprochement entre négociants en hydrocarbures et négociants en produits agricoles afin de garantir l'approvisionnement des uns grâce aux matières premières des autres. Les États-Unis en sont la parfaite illustration, avec plusieurs partenariats signés entre Bunge, un négociant en grains, et Chevron la deuxième compagnie pétrolière du pays.À lire aussiLe bioéthanol séduit les automobilistes français
Tous les ans, le rapport Cyclope fait le point sur le marché des matières premières. Et suivant les périodes il y a des matières premières plus ou moins stars. Celles qui focalisent plus l'attention des industriels, des traders et des médiasMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Anglo American a refusé la deuxième offre de rachat de l'australien BHP qui mettait 43 milliards de dollars sur la table. Le groupe britannique fondé en Afrique du Sud décide d'entamer seul sa restructuration interne, en se séparant de ses filières diamants et platine d'Afrique du Sud. Anglo American est plus que jamais à un tournant de son histoire. C'est son directeur général lui même qui l'écrit dans un communiqué. Le groupe britannique vient d'annoncer un recentrage sur son activité cuivre, le métal de la transition bas carbone, dont les cours s'envolent et dépassent les 10 000 dollars la tonne. Une manière de reprendre pour son compte, les ambitions de son concurrent BHP, qui espérait, avec sa deuxième offre de rachat, refusée, devenir un mastodonte de l'or rouge, devant le Chilien Codelco.« La problématique du marché n'est pas du coté de la métallurgie mais du minerai, ce sont les miniers qui ont aujourd'hui le pouvoir », explique Yves Jegourel co-directeur de l'édition 2024 du rapport Cyclope sur les marchés mondiaux et professeur titulaire de la chaire « Économie des matières premières et transitions durables » au Conservatoire national des Arts et Métiers, pour illustrer l'intérêt grandissant pour le contrôle du minerai de cuivre. Recentrage sur le cuivre et le minerai de ferEn plus du cuivre, Anglo American garderait ses actifs dans le minerai de fer haut de gamme et sa place aussi sur le marché des nutriments pour les cultures. En revanche, il cèderait ses activités platine et diamants en Afrique du Sud, et se désengagerait de la production de charbon pour la métallurgie. BHP avait conditionné son OPA à un désengagement préalable d'Anglo American d'une partie de ses activités sud-africaines, mais finalement le groupe britannique a décidé d'agir lui-même et de se restructurer, avant que d'autres ne le lui demandent. Ce qui pose désormais un certain nombre de questions, qu'elles soient relatives à l'avenir du groupe, une fois dégraissé, mais aussi à l'avenir des branches dont il veut se séparer.De Beers sur la selletteOutre les milliers d'emplois qui sont concernés en Afrique du Sud, l'incertitude touche aussi la filiale De Beers qui pourrait être « scindée ou vendue » selon le communiqué du groupe : Anglo American a déjà diminué en février d'1,6 milliard de dollars la valeur du géant du diamant en raison de mauvais résultats. Quel que soit le scénario choisi, il ne laissera pas indifférent le Botswana qui possède 15% du numéro un mondial du diamant, le reste étant détenu par Anglo American.Sans présager de l'avenir qui serait réservé à l'entreprise, le président Masisi avait récemment confié suivre de près les offres de BHP en assurant que son gouvernement agirait de manière à protéger les intérêts.
C'est le premier importateur de porc français hors Union européenne : la Chine est un débouché crucial pour la filière porcine, avec 140 000 tonnes exportées en 2022. En marge de la visite en France de Xi Jinping le 6 mai 2024, des discussions ont eu lieu. L'objectif est d'augmenter les exportations françaises dans l'Empire du milieu. Au terme de la visite d'État, plusieurs accords ont été annoncés. Dès la fin de la rencontre bilatérale avec Xi Jinping, le ministre français de l'Agriculture s'est empressé de saluer la « vitalité » de la relation franco-chinoise, et d'annoncer deux accords importants pour la filière porcine. Désormais, les éleveurs français pourront exporter des abats blancs en Chine (des parties comme l'intestin ou l'estomac, issus du système digestif du cochon), mais aussi ce que l'on appelle des protéines transformées de porc.Deux mesures saluées par l'interprofession. Anne Richard, la directrice de l'Inaporc souligne des engagements « très positifs ». Elle estime que ce nouveau débouché augmentera de 10% les exportations françaises de porc vers la Chine, soit environ 26 millions d'euros.« C'est déjà ça de pris »Mais est-ce vraiment un pas important pour le commerce franco-chinois ? « Oui et non » répond Jean-Paul Simier, co-auteur du rapport Cyclope sur les matières premières. « Ce sont quelques petites avancées, c'est déjà ça de pris » estime l'expert, pour qui la vraie question est ailleurs. Car ce que tout le monde attend, ce sont des progressions sur le dossier de la viande bovine.Le bœuf, très prisé par les Chinois les plus aisés, fait l'objet d'une dispute entre la Chine et la France. Depuis plus de 20 ans, Pékin a décrété un embargo sur le bœuf français après la crise de la vache folle. Malgré les multiples tentatives, cet embargo n'a toujours pas été levé.« Ça, cela aurait été une vraie concession », souligne Jean-Paul Simier, qui note que Pékin fait le choix de « diviser pour mieux régner » en matière commerciale. La Chine a en effet levé l'embargo similaire imposé à l'Allemagne lors de la dernière visite d'Olaf Scholz le mois dernier, mais refuse toujours de le faire pour la France. Pour l'expert, c'est simple, « le jour où les pays européens négocieront d'un seul bloc, ils seront plus forts et obtiendront de vraies avancées commerciales ».À lire aussiPourquoi la filière du porc ne profite-t-elle pas du Nouvel An chinois?
durée : 00:34:53 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le prix des matières premières en Europe connait une forte baisse en 2023 selon le rapport de la société d'étude CyclOpe après deux années d'inflations, que cela dit-il de la situation géopolitique en Europe ?
durée : 00:11:27 - L'invité d'un jour dans le monde - Le prix des matières premières en Europe connait une forte baisse en 2023 selon le rapport de la société d'étude CyclOpe après deux années d'inflations, que cela dit-il de la situation géopolitique en Europe ?
durée : 00:34:53 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le prix des matières premières en Europe connait une forte baisse en 2023 selon le rapport de la société d'étude CyclOpe après deux années d'inflations, que cela dit-il de la situation géopolitique en Europe ?
En este episodio #31 de No es tema (mando), Nitro Goyri y Charly Galleta platicamos con Cyclope sobre los corridos en tijuana, la música que puede hacer daño, México vs Estados Unidos, como Nitro y Cylope estaban en peligro, entre muchas cosas más. Recuerda que no necesariamente somos expertos, es una platica entre compas. Producido por Cracker Agency
En este episodio #21 de No es tema (mando), Nitro Goyri y Charly Galleta junto a Cyclope platicamos sobre cosas de la escuela, estafas y nuevas estafas, un pan que habla, entre muchas cosas más. Recuerda que no necesariamente somos expertos, es una platica entre compas Producido por Cracker Agency
Le déclenchement de la guerre en Ukraine a renforcé les chocs sur les marchés énergétiques et agricoles. L'Union européenne a compris le coût de sa dépendance aux hydrocarbures russes et cherche à accélérer la diversification de ses approvisionnements et de son mix énergétique. L'Europe devra t elle aussi réduire sa consommation au risque de freiner son économie ? Et le climat dans tout cela ? La sécurité énergétique l'emportera t-elle sur les objectifs climatiques ? Quels défis pour l'Europe et le reste du monde ? Invités : Yves Jegourel, co-directeur du cercle Cyclope, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire « Économie des matières premières » Jean-François Dimeglio, président d'Asia centre Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri François Luguenot, analyste de marchés de matières premières agricoles, directeur de FL Consultant
La guerre en Ukraine promet de durer. Les dommages et les conséquences sur le monde dans son ensemble se poursuivent, particulièrement en ce qui concerne les prix du gaz qui atteignent des sommets. Les prix alimentaires quant à eux ont commencé de retomber grâce à la réouverture du port d'Odessa sur la mer Noire. Mais ils ne sont à l'abri, ces prix alimentaires, ni des aléas climatiques ni de la spéculation. Fortes chaleurs et inondations se succèdent en Chine, Inde et Pakistan pour ne citer que quelques pays. Plus de six mois que cette guerre se poursuit en Ukraine. Alors que l'hiver pointe son nez, l'Europe commence à ressentir de manière plus sévère les effets secondaires du conflit. Garder l'Europe unie malgré des prix de l'énergie douloureusement hauts est un défi. Et l'Europe évidemment n'est pas la seule à être impactée. Tensions dans la logistique et le transport maritime, sur les marchés de l'énergie, des produits agricoles, des minerais et des métaux. Choc énergétique, crise alimentaire, pénuries. On nous le dit et on nous le répète, la promesse d'abondance est terminée alors que semble s'effacer le rêve de la mondialisation des trente dernières années. État des lieux et perspectives avec nos invités : Yves Jegourel, co-directeur du cercle Cyclope, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire « Économie des matières premières » Jean-François Dimeglio, président d'Asia centre Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri François Luguenot, analyste de marchés de matières premières agricoles, directeur de FL Consultant
Philippe Chalmin, économiste auteur du rapport CyclOpe, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce vendredi 15 juillet. Il est revenu sur les conséquences de la visite de Joe Biden en Arabie Saoudite, notamment sur le cours du pétrole, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce vendredi 15 juillet, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Victoire de Lapasse, cofondatrice de Neptune Elements, Philippe Chalmin, économiste auteur du rapport CyclOpe, Véronique Louwagie, vice-présidente de la commission des Finances, et Pascal Durand, eurodéputé du groupe Renew, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Vendredi 15 juillet, Emmanuel Lechypre a reçu Christian Saint-Étienne, membre du Cercle des économistes et professeur au Cnam, co-auteur de "La France, déclin ou renaissance" (Economica), Olivier Klein, directeur général de la BRED, auteur de "Crises et mutations : Petites leçons bancaires" (Eyrolles), Philippe Chalmin, économiste, coordinateur du rapport CyclOpe, co-auteur de "CyclOpe - Les marchés mondiaux 2022" (Economica), et Hippolyte D'Albis, directeur de recherche au CNRS, président du Cercle des Économistes, auteur de "Les seniors et l'emploi" (Presses de Sciences Po), dans l'émission la librairie de l'éco sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mercredi 8 juin, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Antoine Larigaudrie, journaliste BFM Business, Jean-Marc Roué, président du Conseil de surveillance de Brittany Ferries, Bénédicte Hautefort, fondatrice de Scalens, Erik Huneker, cofondateur de Diabeloop, Damien Binois, fondateur de Nossa! Fruits, et Philippe Chalmin, économiste et auteur du rapport CyclOpe, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Philippe Chalmin, économiste et auteur du rapport CyclOpe, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce samedi 8 juin. Ils sont revenus sur le 36e Rapport CyclOpe, notamment les matières premières et l'énergie qui définissent une grande partie les rapports de force dans le monde, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
On discute du chef d'oeuvre du gars qu'a fait X-men. Des réactions ? @2_HDP
durée : 00:58:57 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que la Russie est le premier exportateur de cette céréale, quelle adaptation nécessaire pour l'agriculture européenne ? - invités : Caroline Dufy Maitre de conférences en économie et en sociologie à Sciences po Bordeaux, spécialiste de l'économie russe; Estelle Brack économiste, spécialiste des questions bancaires et financières à l'iReMMO.; Sébastien Abis administrateur au CIHEAM (Centre International des Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes) et analyste géopolitique sur l'espace méditerranéen, l'agriculture et l'alimentation.; Philippe Chalmin Professeur d'histoire économique à l'Université Paris-Dauphine et président fondateur de Cyclope, principal institut de recherches européen sur les marchés des matières premières