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Le rock est mort, vive ROCKLAND ! Mardi 21h-22h sur Attitude Spank – Mon amour Cyclope – L’Hymne À L’Amour Skin Of Tears – Love is […]
Bienvenue dans ce 47ème épisode de LDNS ! LDNS, c'est quoi ?Ce sont les initiales de LA NUIT DES SORTIES mais aussi de LES NEWS DE LA SEMAINE, LNDS c'est le format news de la nuit des sorties.Disney, Netflix, Warner, Paramount, Universal, on analyse l'actualité de l'industrie du cinéma sous toutes ces coutures !Au programme :Infos Marvel (Le trailer des 4 Fantastiques, le casting de Cyclope…): 0:00Infos HBO/Warner (Superman en danger, TLOU 2 en 3 parties ?): 12:19Infos plateformes (Sandman annulé, le revival de Buffy…): 14:43Le casting final du film de Christopher Nolan ?: 23:28Une pluie d'adaptations (Just Cause, Sleeping Dogs, Gundam): 24:37 Anna Sawai chez les Beatles ?: 29:24Les tueurs revienent dans Scream 7 !: 30:55Ari Aster à Cannes ?: 34:24Jake Gyllenhaal avec M. Night Shyamalan: 35:59La présidente de Cannes !: 37:33Chronique Box-Office !: 38:24Acast: https://shows.acast.com/650efd10f66c690011960c1aSpotify: https://open.spotify.com/show/1UydxAKx8fGt2v8dHbPtLUApple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/la-nuit-des-sorties/id1709018669Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/1000297301Youtube: https://www.youtube.com/@LaNuitDesSortiesTwitch: https://www.twitch.tv/lanuitdessortiesTwitter/X: https://x.com/LanuitdesortiesBlueSky: https://bsky.app/profile/lanuitdessorties.bsky.socialTiktok: https://www.tiktok.com/@la.nuit.des.sorties Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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La victoire de Donald Trump n'a pas fait réagir outre mesure les cours des matières premières. Une preuve peut-être que l'influence des États-Unis sur les principaux marchés n'est peut-être plus si grande. Comme il l'a promis, Donald Trump devrait ouvrir les vannes de la production pétrolière et gazière, une fois de retour au pouvoir, et renforcer la position du pays en tant qu'exportateur d'énergies fossiles. Mais ira-t-il jusqu'à inonder le marché mondial pour chercher à mettre fin à la guerre en Ukraine, comme cela a été évoqué dans son entourage ? Difficile à imaginer, car faire couler le pétrole à flot ferait certes baisser les prix et pénaliserait Vladimir Poutine, mais les producteurs américains seraient tout aussi impactés, rappelle Philippe Chalmin, économiste, professeur émérite à l'Université Paris Dauphine et éditeur du rapport CyclOpe sur les marchés mondiaux.En revanche, il est fort probable que l'appétence de Donald Trump pour les énergies fossiles pèse sur la transition environnementale. La consommation américaine de pétrole pourrait alors baisser moins vite que prévu, voire augmenter, ce qui compenserait peut-être alors la hausse de la production : « L'effet sur les prix du pétrole pourrait au final être quasi-neutre », estime l'expert en matières premières.À lire aussiPrix du pétrole: une tendance de fond à la baisse malgré la guerreÉnergies fossiles versus batteries électriquesMais ce n'est là qu'une hypothèse. Car ce scénario pourrait être bousculé par le positionnement d'Elon Musk, le patron de Tesla, aux côtés de Donald Trump durant cette campagne.Après avoir été soutenu par le milliardaire, le futur président pourra difficilement ne pas appuyer le développement d'unités industrielles de fabrication de batteries. Si la dynamique se poursuit, elle tirera la demande américaine pour les énergies fossiles vers le bas. Un soutien au secteur des batteries devrait logiquement s'accompagner d'aides au développement du secteur minier. Mais sur les métaux, dans l'immédiat, c'est beaucoup plus la Chine que les États-Unis qui est scrutée à la loupe. La réunion de l'organe suprême du Parlement chinois — le Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire — qui se termine vendredi 8 novembre pourrait être l'événement qui aura un impact durable sur les cours s'il confirme la mise en place d'un solide plan de relance économique.À lire aussiPrésidentielle américaine: la victoire de Donald Trump, pari gagnant d'Elon MuskLe dollar, devise des matières premièresPour l'heure, ce qui retient l'attention des partenaires commerciaux des États-Unis, c'est l'évolution du dollar. La monnaie américaine est devenue La devise des matières premières. Historiquement, lorsque le dollar monte, mécaniquement le prix des matières premières a tendance à baisser, même si régulièrement cette règle est contredite par les faits.L'autre point de vigilance, c'est la perspective de nouvelles taxes douanières. À en croire l'augmentation des achats chinois de céréales et de soja américain qui ont précédé le scrutin, la Chine s'y prépare. Tout en sachant que si elle ne peut plus acheter aux États-Unis, elle pourra se fournir au Brésil, le nouveau grenier du monde.Donald Trump pourra-t-il imposer des tarifs douaniers aussi élevés que ceux qu'il a annoncés ? Philippe Chalmin en doute, et rappelle que de telles hausses pourraient avoir des conséquences négatives sur la croissance américaine.À lire aussiÉlection de Donald Trump: Wall Street à la hausse aux États-Unis, les Bourses européennes dans le rouge en Europe
Rubrique:contes Auteur: jean-giraudoux Lecture: Christiane-JehanneDurée: 10min Fichier: 10 Mo Résumé du livre audio: Les Contes d'un matin Le Cyclope Ulysse et Le Cyclope, revu, avec humour, par Jean Giraudoux. « Alors l'astucieux Ulysse et ses compagnons crièrent : - Il a raison. Piaillons à l'envi ! L'enfant de Troyen qui affirmera que la cuisinière alerte n'est pas la meilleure amie des poules, nous lui enfoncerons dans sa bouche menteuse, à coups de maillet, une énorme betterave de Smyrne." Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
En Russie, les opérateurs céréaliers veulent renforcer leur mainmise sur les exportations et souhaitent mettre hors-jeu les négociants étrangers qui commerçaient encore du blé russe. Depuis le retrait des principaux négociants occidentaux de Russie, Cargill, Viterra et Louis Dreyfus, le 1ᵉʳ juillet 2023, ce sont désormais des sociétés implantées dans le pays, pour certaines très proches du Kremlin, qui ont repris leurs activités, à savoir acheter les grains auprès des agriculteurs russes, les acheminer et les stocker dans les ports avant leur expédition. Mais les groupes occidentaux qui ont quitté le pays continuent d'acheter et de vendre du blé russe sur les marchés mondiaux et assurent même aussi son transport depuis les ports russes, s'ils en ont la capacité logistique. Suppression des intermédiairesMais c'est encore trop pour l'Union des exportateurs russes qui souhaite que ces transactions se fassent entre intermédiaires russes seulement, jusqu'aux acheteurs finaux. Ce qui veut dire qu'un négociant suisse ou français qui aurait gagné un appel d'offres égyptien, par exemple, ne pourrait plus y répondre avec du blé russe. Or la pratique est encore largement d'actualité, tant il est difficile de se priver des céréales de la mer Noire. La Russie est en effet devenue un fournisseur majeur du marché.L'idée, qui n'est pas officiellement affichée, est probablement de « maximiser les revenus des opérateurs russes », explique Damien Vercambre d'Inter Courtage, dans un contexte où les récoltes de blé et de maïs sont moins bonnes que prévu et alors qu'on annonce des retards dans les semis de blé d'hiver.À lire aussiLe marché mondial du blé rassuré malgré les pertes européennesPrix plancher sur le blé russeEn parallèle du plaidoyer des exportateurs, le ministère de l'Agriculture a d'ailleurs mis en place un prix plancher à l'exportation de 250 dollars la tonne de blé - prix hors transport - pour là aussi peut-être tenter de tirer le meilleur profit possible des dernières récoltes.Autant d'annonces et de mesures qui vont dans le sens d'un contrôle plus fort de la filière et des prix et qui cachent peut-être une crainte de la Russie de ne pas rester le maître du jeu, selon François Luguenot, expert en marché céréalier et co-auteur du rapport Cyclope sur les matières premières.À lire aussiLe blé russe, point «d'attention» des marchés céréaliers
En este episodio #47 de No es tema (mando), Nitro Goyri y Charly Galleta platicamos con Cyclope sobre vida nocturna, historias, los antros, los tipo de personas: el aferrado, el intenso, el depresivo, los hippies que vibran alto, entre muchas cosas más. Recuerda que no necesariamente somos expertos, es una platica entre compas. Producido por Cracker Agency
Après le germanium, le gallium, et le graphite, Pékin a durci ses modalités d'exportation d'antimoine depuis le 15 septembre. Le métal gris argenté résistant au feu, aussi prisé par l'industrie automobile que par le secteur de la Défense, a vu, depuis l'annonce mi-août des nouvelles mesures chinoises, ses prix s'enflammer. Dans la famille des minéraux essentiels, c'est l'antimoine qui est désormais dans le viseur de Pékin. Officiellement, il s'agit de maintenir des prix bas pour les raffineries chinoises. Mais de durcissement des modalités d'exportation est aussi vu comme une réponse de Pékin aux mesures commerciales américaines qui cherchent à empêcher la Chine de prendre le dessus dans la fabrication de puces électroniques haute-technologie. Résistant à la chaleur et aux flammes, l'antimoine est utilisé dans l'industrie automobile – pour fabriquer plaquettes de frein et batteries au plomb –, dans le secteur des énergies propres – pour améliorer la transparence des verres de protection des cellules solaires et donc leur performance –, et dans celui de la Défense, où il entre dans la compositions d'équipements militaires.25 000 dollars la tonne C'est un minerai stratégique à plusieurs titres et c'est ce qui explique l'envolée des prix. Ils avaient déjà presque doublé entre janvier et juillet, en raison d'un déficit mondial. Celui-ci était évalué à 10 000 tonnes au mois de mai, selon le cabinet de conseil Project Blue. « Depuis 2010, la Chine fait face à des difficultés sur le plan minier, avec des réserves et des teneurs en baisse, et des impacts environnementaux importants », précisent les auteurs du rapport Cyclope 2024 sur le matières premières. L'entrée en vigueur des restrictions a continué d'enflammer les cours. Sur le marché spot, ils ont atteint 25 000 dollars la tonne.La crainte des importateurs, c'est que la décision de la Chine alimente un peu plus le fossé entre l'offre et la demande. Le pays est le plus grand producteur et assure près de la moitié de l'approvisionnement mondial, derrière le Tadjikistan et la Turquie. Il dispose également des plus grosses réserves mondiales d'antimoine prouvées à ce jour, selon l'United States Geological Survey (UGS) et domine aussi le secteur du raffinage.Des restrictions à l'exportation à l'impact limitéLe stress qui s'est emparé du marché a fait grimper les actions des miniers : selon le Financial Times, celles de Hunan Gold Corporation, l'un des plus gros producteurs d'antimoine, ont gagné 35% cette année. Celles de Perpetua Resources, qui attend la validation d'un nouveau projet de mine d'or et d'antimoine aux États-Unis, ont augmenté à leur plus haut niveau depuis plus de trois ans. La bonne nouvelle pour tous les acheteurs, c'est que la Chine n'a finalement pas tant limité ses exportations depuis la mise en place de sa dernière politique de restriction sur des minerais critiques en 2023. Selon l'agence Bloomberg, qui s'appuie sur les chiffres des douanes chinoises, les ventes de gallium surtout, mais aussi dans une moindre mesure celles de germanium et de graphite, ont retrouvé des niveaux quasi-normaux.
Des perturbations dans l'approvisionnement annoncent un marché de l'étain toujours tendu d'ici à la fin de l'année. Et ce d'autant plus que la demande en étain, métal très prisé pour les soudures, est de plus en plus tirée par le secteur photovoltaïque et celui de l'intelligence artificielle. L'Association internationale de l'Étain le qualifie de métal oublié, mais on pourrait ajouter aussi malmené, car l'approvisionnement en étain a été très perturbé depuis un an. Au cours du premier semestre, l'Indonésie a ainsi expédié moitié moins d'étain raffiné par rapport à 2023. On parle de retards pris notamment dans la délivrance de permis d'exportation.L'autre perturbation vient de la Birmanie, principal fournisseur de minerai d'étain à la Chine (le pays a fourni en 2023 plus de 70 % du minerai d'étain importé par la Chine), l'activité de la mine principale du pays est gelée depuis plus d'un an. Et n'a pas été relancée par l'autorité militaire de l'État de Wa qui a pourtant levé les sanctions visant l'ensemble des autres mines. Déficit annoncé sur le marchéCes obstacles, chez les gros exportateurs, pèsent sur les prix. Les analystes de Fitch Solutions, une branche de l'agence de notation financière, ont revu leurs prévisions et tablent désormais pour 2024 sur un étain à 30 000 dollars la tonne au lieu de 28 000. Avant l'été, l'Association chinoise de l'industrie des métaux non ferreux avait, elle aussi, fait part de son sentiment haussier en annonçant des « augmentations extrêmes » au second semestre.Ces perspectives qui font d'ores et déjà de l'étain, le métal coté en bourse le plus performant de l'année pour les experts. Cette hausse des prix pourrait encore durer. L'agence Fitch voit venir un étain à 45 000 dollars la tonne d'ici à 2033 dans un marché qui dès 2028 pourrait devenir déficitaire.Utilisations « infinies »Les prix sont tirés par la demande qui est plein essor : on trouve de l'étain dans les soudures des appareils électroniques, que ce soit les ordinateurs, les téléphones portables ou les voitures électriques. Son utilisation a plus que triplé en cinq ans pour la fabrication de panneaux solaires selon l'International Tin Association, le métal étant présent dans les soudures, mais aussi dans des rubans reliant, avec le cuivre, les cellules solaires entre elles, précisent les auteurs du rapport Cyclope 2024 sur les matières premières.L'étain est aussi de plus en plus recherché pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle, grande consommatrice de puces électroniques.À écouter aussiBirmanie, menace sur la production d'étain
C'est une bonne surprise car il y en a en cette rentrée : le prix du fioul domestique est au plus bas, autour de 1,10 euro le litre lundi 26 août pour 1.000 litres achetés. Écoutez les explications de Philippe Chalmin, économiste, fondateur de CyclOpe, spécialiste des marchés de matières premières, et Nathan Bocard, journaliste à RTL.
C'est une bonne surprise car il y en a en cette rentrée : le prix du fioul domestique est au plus bas, autour de 1,10 euro le litre lundi 26 août pour 1.000 litres achetés. Écoutez les explications de Philippe Chalmin, économiste, fondateur de CyclOpe, spécialiste des marchés de matières premières, et Nathan Bocard, journaliste à RTL.
D'importatrice nette, la Russie est devenue exportatrice de viande ces dernières années. L'élevage est en plein essor dans le pays et intéresse de plus en plus le grand voisin chinois. Devenue en quelques années une puissance céréalière, la Russie est en train de se faire, progressivement mais sûrement, une place sur le marché de la viande. Pendant des décennies, le pays a été importateur net mais produit désormais près de 11 millions de tonnes de viande et en exporte 700 000 tonnes environ.Une dynamique qui a dix ansLe coup d'accélérateur de cette stratégie a été l'invasion de la Crimée. L'embargo occidental imposé à Moscou a poussé le Kremlin à limiter ses importations agricoles, viande comprise, venant des pays occidentaux, et donc à produire plus sur le territoire national.Dix ans plus tard, la Russie est devenue le premier exportateur mondial de blé et a développé l'élevage intensif de porc et de volaille. Résultat, ses achats de viande ont baissé de 80 %, pour tomber à 40 000 tonnes, selon le dernier rapport Cyclope sur les marchés mondiaux, essentiellement en provenance du Brésil, membre comme la Russie du groupe des BRICS+.Deux pays aux intérêts complémentairesLa Russie ne se hisse pas encore dans le top 10 des exportateurs de viande, mais cela ne l'empêche pas de chercher à renforcer sa position. Dans le contexte actuel, le pays a besoin de devises et donc de renforcer les liens avec ses pays amis, au premier rang desquels la Chine, pays voisin et surtout pays importateur majeur et à long terme de viande. D'où les deux accords commerciaux signés en décembre 2023 et ce mois de mai, entre les autorités russes et les douanes chinoises, pour favoriser les importations de porc et de bœuf russe.« La production de bœuf en Russie n'est pas énorme pour l'instant, mais elle pourrait le devenir s'il y a un appel d'air chinois », précise Jean-Paul Simier, expert de la filière viande. Une illustration de la recomposition en cours des marchés, guidée par les bouleversements géopolitiques.
Le trader Trafigura annonce des bénéfices en chute de plus de 70% au premier semestre, soit un plus bas depuis 2020. Un signe du ralentissement de l'essor des bénéfices sur le négoce de matières premières, même si les résultats des multinationales du trading restent historiquement élevés. C'est un nouveau signe de l'atterrissage qui se dessine depuis plusieurs mois sur les marchés des matières premières, signe que la période la plus rentable de tous les temps pour les traders arrive peut-être à sa fin. Après trois années de fluctuations spectaculaires, alimentées par une pandémie, puis par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les auteurs de l'édition 2024 du rapport Cyclope sur les marchés mondiaux font eux-mêmes le constat de « l'éclatement d'un certain nombre de bulles », en particulier celles du gaz et du blé.Pour Trafigura, cela s'illustre par une baisse de 73 % des bénéfices pour le semestre qui se termine en mars avec un bénéfice net de 1,47 milliard de dollars, contre 5,5 milliards de dollars, il y a un an, selon le rapport publié ce 5 juin.« Un environnement moins stressé »Les résultats annoncés restent élevés par rapport aux normes historiques, le directeur financier parle lui-même d'un semestre qui reste « très fort » en 31 ans d'histoire, mais ils témoignent « d'un environnement moins stressé », selon les mots du PDG, Jeremy Weir. Un environnement qui a notamment fait chuter les bénéfices de la division énergie du groupe pétrole, gaz, électricité et énergies renouvelables.Plusieurs autres facteurs ont aussi contribué aux résultats de la maison de négoce. C'est le cas de l'augmentation des factures non payées depuis deux mois : fin mars, 16 % des factures étaient concernées, contre 5 % en septembre dernier. Trafigura continue par ailleurs d'éponger les conséquences d'une immense fraude au nickel pour laquelle le groupe a dû provisionner près de 580 millions de dollars.À écouter aussiTrafigura éponge une fraude «systématique» au nickelUne baisse prévisibleLe géant suisse doit aussi absorber d'importantes pertes liées à ses activités pétrolières en Mongolie et s'est engagé également à payer plus de 120 millions de dollars de pénalités dans le cadre d'une affaire de corruption au Brésil.Les performances en demi-teinte de Trafigura, qui restent exceptionnelles, ne sont pas une surprise. Comme d'autres de ses concurrents, le groupe avait prévenu qu'il n'atteindrait pas cette année les sommets de 2022 ni de 2023, les deux meilleures années de tous les temps pour l'industrie du négoce. À lire aussiLe négociant Trafigura poursuivi par la justice suisse pour corruption en Angola
La Chine vient de lever les interdictions sur les importations de bœuf australien, un des derniers produits du pays qui était encore soumis partiellement aux restrictions imposées entre 2020 et 2022 par Pékin. La décision est le signe d'une détente politique qui se poursuit et pourrait faire baisser les prix du bœuf en Chine. Deux abattoirs australiens sont encore soumis à des interdictions, mais huit ont retrouvé leur visa pour la Chine, signe d'un dégel qui se confirme : l'amélioration des relations entre Canberra et Pékin s'est déjà traduite ces derniers mois par la levée des restrictions imposées notamment aux orges australiennes et au charbon. Le homard australien est un des derniers produits à être encore banni en Chine.La Chine, deuxième acheteur de bœuf australienLa quasi-pleine reprise des exportations australiennes de bœuf, qui n'avaient jamais totalement été interrompues, était prévisible et attendue : quand tout va bien sur le plan diplomatique, la Chine est le deuxième acheteur de viande bovine du pays.Si l'Australie revient pleinement sur le marché chinois, un autre fournisseur devra s'inquiéter, relève Jean-Paul Simier, expert de la filière viande et auteur du chapitre consacré à la viande dans le dernier rapport Cyclope sur les marchés mondiaux : il s'agit du Brésil qui a vu ses parts de marché augmenter et qui exporte désormais 40 % de sa viande bovine en Chine.Mais l'inconnue est aujourd'hui de savoir si l'Australie va pouvoir répondre à la demande chinoise en bœuf : entre 2018 et 2023, la production australienne de viande bovine a chuté d'un tiers, selon les données compilées dans l'édition 2024 du rapport Cyclope, en raison de sècheresses récurrentes qui ont obligé les éleveurs à réduire leur cheptel.Des prix chinois en baisseLe retour d'un fournisseur majeur sur le marché chinois devrait faire baisser les prix du bœuf localement. Le marché européen ne devrait pas être impacté par la décision annoncée cette semaine, les prix dans ces deux régions du monde étant grosso modo déconnectés.En revanche, les États-Unis – premier producteur mondial, deuxième exportateur et importateur de viande bovine – qui sont dans la zone d'influence commerciale de l'Australie et de la Chine, vont probablement devoir composer avec cette nouvelle donne qui pourrait les contraindre à ajuster leur prix à l'exportation. Mais aussi à moins compter sur la viande australienne et donc à diversifier un peu plus leurs fournisseurs.
On avait annoncé l'année dernière qu'il serait l'arbitre d'une partie de la production mondiale : ces derniers mois, le phénomène climatique El Niño a eu effectivement un impact sur plusieurs matières premières, mais son effet a été aussi beaucoup moins dévastateur que prévu sur d'autres, le riz et l'huile de palme par exemple. Les premières récoltes touchées ont été celles de l'hémisphère sud - Australie, Argentine, Brésil - puis, depuis ce printemps, celles de l'hémisphère nord. Il n'est donc pas exclu qu'El Niño ait encore un impact sur plusieurs grandes familles de culture.Selon le dernier rapport Cyclope sur les matières premières, l'inquiétude demeure, par exemple, pour la récolte de poivre au Vietnam, premier producteur et exportateur mondial. Le poivrier est particulièrement sensible aux aléas climatiques. Les arbres ont été épargnés l'année dernière en raison du calendrier agricole, mais la récolte de cette année pourrait être fortement perturbée, selon les auteurs du rapport.Plus de peur que de mal ?Les perspectives restent aussi incertaines pour l'huile de palme, car la récolte a lieu toute l'année. La situation pourrait très bien encore se dégrader, confie un expert, mais, à ce stade, El Niño a eu un effet beaucoup moins dévastateur que prévu alors même que des régions de production d'huile de palme ont été affectées par des périodes de sècheresse au second semestre 2023.Le constat est du même ordre sur le marché du riz, où l'impact de la perturbation climatique n'aurait finalement pas été si important. La récolte 2024 qui est en cours ne suscite pas de crainte majeure. Si l'avenir reste incertain dans la filière, c'est plutôt pour des raisons géopolitiques : « On ne sait pas encore quand l'Inde reviendra pleinement sur le marché, après plusieurs mois de restrictions à l'exportation », explique Patricio Mendez del Villar, économiste de la filière et auteur de la lettre mensuelle Osiriz, éditée par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).Après El Niño, la NiñaParmi les matières premières affectées par El Niño mais qui semblent tirées d'affaire, on peut citer les anchois. La perturbation climatique a provoqué l'année dernière une baisse importante des captures au large du Pérou, le phénomène éloignant les stocks d'anchois des côtes, mais la production devrait revenir à des niveaux normaux cette année, selon le rapport Cyclope.Sur le marché du coton, El Niño n'apparaît plus non plus comme la préoccupation principale aujourd'hui. Même s'il a fait des dégâts aux États-Unis l'année dernière, au Texas en particulier, les dernières estimations pour la récolte australienne sont plutôt rassurantes.Ce qui inquiète aujourd'hui, explique un négociant, c'est désormais le pendant d'El Niño, la Niña, un phénomène associé à une baisse des températures des océans et qui pourrait avoir un impact important au Brésil, pays dont la production cotonnière a explosé ces dernières années.
On en parle peu, mais la Chine, qui guide les prix de nombreuses matières premières, est aussi incontournable sur le marché mondial des pommes, des poires et du raisin de table. La production pour ces trois fruits est en pleine expansion, et exportée essentiellement en Asie. Les vergers chinois sont en repli depuis cinq ans, la stratégie des autorités étant de réorienter les parcelles vers les céréales, le coton, les oléagineux ou encore le fourrage. Mais la baisse de surface n'empêche pas la production de fruits d'être en pleine croissance, comme le détaille le dernier rapport Cyclope sur les marchés mondiaux, dans un chapitre intitulé « Fruits et légumes tempérés : le poids de la Chine »La récolte de pommes a ainsi augmenté de 500 000 tonnes cette année dans le pays, pendant qu'elle a reculé de presque autant en Europe. La prouesse chinoise est due à une politique agricole de densification des vergers, explique l'auteur : près de 20% des surfaces sont désormais plantées de pommiers nains, plus rapprochés et de meilleure qualité, capables de produire des pommes commercialisables sur le marché du frais, et mieux valorisées que les fruits « low cost » qui servent à faire du jus concentré. 79% des poires sont chinoisesAvec une production estimée à 45 millions de tonnes pour cette campagne, la Chine devrait fournir 54% de l'offre mondiale de pommes et exporter plus de 800 000 tonnes sur le marché pour cette campagne. Le marché de la poire connait la même dynamique dans le pays avec une récolte qui augmente et qui compense le repli constaté en Europe où la récolte a atteint son niveau le plus bas en près de 19 ans. La récolte pourrait être supérieure de 600 000 tonnes par rapport à la précédente, en dépit d'une diminution des vergers, là aussi, compensée par la plantation de variétés plus productives. Le résultat tient en un chiffre : la Chine produit aujourd'hui près de 80% des poires cultivées dans le monde.Un raisin chinois de meilleure qualité qui se conserve mieuxLe raisin de table chinois est, lui aussi, en pleine expansion, grâce à plusieurs années d'investissements aussi bien dans les techniques de culture que sur le plan phytosanitaire. Avec une production attendue de 13,5 millions de tonnes, l'Empire du Milieu est le principal contributeur à la hausse de la récolte mondiale. Le pays est de loin le premier producteur de raisin de table, devant l'Inde, le numéro 2 et la Turquie, le numéro 3. Ses exportations, essentiellement à destination du Vietnam et de l'Indonésie, pourraient connaître un bond de 23% cette année. Les fruits chinois sont en effet pour la plupart absorbés par les marchés asiatiques, comme le pointe le rapport Cyclope.À lire aussiLa Chine augmente sa production de concentré de tomate
Le boom des biocarburants nouvelle génération est tel que la bible française des matières premières, le rapport Cyclope, qui vient de sortir, y consacre cette année pour la première fois un chapitre. L'essor de ces carburants plus verts a provoqué l'explosion du marché des huiles de cuisson usagées. Le développement des biocarburants n'est pas récent, mais le secteur est en train de « se réinventer complètement » explique Jean-Benoît Deloron consultant pour S&P Global Agribusiness, auteur du chapitre sur les biocarburants dans la dernière édition du rapport Cyclope publiée ce mois de mai 2024, avec l'émergence d'une nouvelle génération de produits à base d'huile, végétale ou animale -contrairement au bioéthanol issu de l'alcool de plantes telles que la canne à sucre.Le moteur de ce marché est l'essor du diesel renouvelable en Europe, au Canada et aux États-Unis - dont la production a vraiment démarré en 2028/2019 - et l'essor des carburants à faible émission de CO2, pour l'aviation, les SAF en anglais, pour Sustainable Aviation Fuel. « Presque tous les pays qui ont des compagnies aériennes développées s'y mettent » explique l'expert, soit volontairement, soit parce qu'elles sont poussées par des obligations réglementaires d'incorporation d'un pourcentage de carburant durable, à l'image de la réglementation qui a été votée fin 2023 au Parlement européen et qui fixe un quota graduel de SAF à incorporer à compter de 2025 pour atteindre un objectif 70 % à l'horizon 2050.À lire aussiEnergie: une nouvelle alliance pour les biocarburants voit le jour, sous la houlette de l'IndeCourse aux matières premières « bas carbone »La tendance de la filière est de valoriser de plus en plus l'utilisation de déchets et de résidus. Pendant longtemps, les huiles végétales étaient la matière principale des biocarburants : aujourd'hui, transition environnementale et énergétique oblige, on valorise de plus en plus les produits comme l'huile de cuisson usagée, mais aussi des co-produits de l'huile de palme comme le PFAD (Palm Fatty Acid Distillate) ou le POME (Palm Oil Mill Effluent), détaille le rapport Cyclope.Il y a trois ans, moins d'un million de tonnes d'huile de friture étaient commercialisées dans le monde, aujourd'hui, on parle de trois à quatre millions de tonnes. La demande est telle que les États-Unis n'arrivent plus à répondre à leurs propres besoins, et importent désormais des huiles usagées de Chine pour produire des biocarburants en Californie.Rapprochement stratégique entre négociantsL'engouement est le même pour les graisses animales, qui répondent plus au qualificatif de co-produit que de déchets. Elles sont considérées comme « le nouvel or des biocarburants ». Dans le secteur, le Brésil et la Nouvelle-Zélande sont devenus des exportateurs qui comptent.Ces matières premières, dites bas-carbone, sont de plus en plus demandées, d'autant qu'elles bénéficient de subvention aux États-Unis. Mais faute d'offre suffisante, les fabricants de biocarburants nouvelle génération sont toujours dépendants des huiles végétales conventionnelles, que ce soit le colza, le soja ou l'huile de palme. C'est d'ailleurs ce qui justifie le rapprochement entre négociants en hydrocarbures et négociants en produits agricoles afin de garantir l'approvisionnement des uns grâce aux matières premières des autres. Les États-Unis en sont la parfaite illustration, avec plusieurs partenariats signés entre Bunge, un négociant en grains, et Chevron la deuxième compagnie pétrolière du pays.À lire aussiLe bioéthanol séduit les automobilistes français
Tous les ans, le rapport Cyclope fait le point sur le marché des matières premières. Et suivant les périodes il y a des matières premières plus ou moins stars. Celles qui focalisent plus l'attention des industriels, des traders et des médiasMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Anglo American a refusé la deuxième offre de rachat de l'australien BHP qui mettait 43 milliards de dollars sur la table. Le groupe britannique fondé en Afrique du Sud décide d'entamer seul sa restructuration interne, en se séparant de ses filières diamants et platine d'Afrique du Sud. Anglo American est plus que jamais à un tournant de son histoire. C'est son directeur général lui même qui l'écrit dans un communiqué. Le groupe britannique vient d'annoncer un recentrage sur son activité cuivre, le métal de la transition bas carbone, dont les cours s'envolent et dépassent les 10 000 dollars la tonne. Une manière de reprendre pour son compte, les ambitions de son concurrent BHP, qui espérait, avec sa deuxième offre de rachat, refusée, devenir un mastodonte de l'or rouge, devant le Chilien Codelco.« La problématique du marché n'est pas du coté de la métallurgie mais du minerai, ce sont les miniers qui ont aujourd'hui le pouvoir », explique Yves Jegourel co-directeur de l'édition 2024 du rapport Cyclope sur les marchés mondiaux et professeur titulaire de la chaire « Économie des matières premières et transitions durables » au Conservatoire national des Arts et Métiers, pour illustrer l'intérêt grandissant pour le contrôle du minerai de cuivre. Recentrage sur le cuivre et le minerai de ferEn plus du cuivre, Anglo American garderait ses actifs dans le minerai de fer haut de gamme et sa place aussi sur le marché des nutriments pour les cultures. En revanche, il cèderait ses activités platine et diamants en Afrique du Sud, et se désengagerait de la production de charbon pour la métallurgie. BHP avait conditionné son OPA à un désengagement préalable d'Anglo American d'une partie de ses activités sud-africaines, mais finalement le groupe britannique a décidé d'agir lui-même et de se restructurer, avant que d'autres ne le lui demandent. Ce qui pose désormais un certain nombre de questions, qu'elles soient relatives à l'avenir du groupe, une fois dégraissé, mais aussi à l'avenir des branches dont il veut se séparer.De Beers sur la selletteOutre les milliers d'emplois qui sont concernés en Afrique du Sud, l'incertitude touche aussi la filiale De Beers qui pourrait être « scindée ou vendue » selon le communiqué du groupe : Anglo American a déjà diminué en février d'1,6 milliard de dollars la valeur du géant du diamant en raison de mauvais résultats. Quel que soit le scénario choisi, il ne laissera pas indifférent le Botswana qui possède 15% du numéro un mondial du diamant, le reste étant détenu par Anglo American.Sans présager de l'avenir qui serait réservé à l'entreprise, le président Masisi avait récemment confié suivre de près les offres de BHP en assurant que son gouvernement agirait de manière à protéger les intérêts.
C'est le premier importateur de porc français hors Union européenne : la Chine est un débouché crucial pour la filière porcine, avec 140 000 tonnes exportées en 2022. En marge de la visite en France de Xi Jinping le 6 mai 2024, des discussions ont eu lieu. L'objectif est d'augmenter les exportations françaises dans l'Empire du milieu. Au terme de la visite d'État, plusieurs accords ont été annoncés. Dès la fin de la rencontre bilatérale avec Xi Jinping, le ministre français de l'Agriculture s'est empressé de saluer la « vitalité » de la relation franco-chinoise, et d'annoncer deux accords importants pour la filière porcine. Désormais, les éleveurs français pourront exporter des abats blancs en Chine (des parties comme l'intestin ou l'estomac, issus du système digestif du cochon), mais aussi ce que l'on appelle des protéines transformées de porc.Deux mesures saluées par l'interprofession. Anne Richard, la directrice de l'Inaporc souligne des engagements « très positifs ». Elle estime que ce nouveau débouché augmentera de 10% les exportations françaises de porc vers la Chine, soit environ 26 millions d'euros.« C'est déjà ça de pris »Mais est-ce vraiment un pas important pour le commerce franco-chinois ? « Oui et non » répond Jean-Paul Simier, co-auteur du rapport Cyclope sur les matières premières. « Ce sont quelques petites avancées, c'est déjà ça de pris » estime l'expert, pour qui la vraie question est ailleurs. Car ce que tout le monde attend, ce sont des progressions sur le dossier de la viande bovine.Le bœuf, très prisé par les Chinois les plus aisés, fait l'objet d'une dispute entre la Chine et la France. Depuis plus de 20 ans, Pékin a décrété un embargo sur le bœuf français après la crise de la vache folle. Malgré les multiples tentatives, cet embargo n'a toujours pas été levé.« Ça, cela aurait été une vraie concession », souligne Jean-Paul Simier, qui note que Pékin fait le choix de « diviser pour mieux régner » en matière commerciale. La Chine a en effet levé l'embargo similaire imposé à l'Allemagne lors de la dernière visite d'Olaf Scholz le mois dernier, mais refuse toujours de le faire pour la France. Pour l'expert, c'est simple, « le jour où les pays européens négocieront d'un seul bloc, ils seront plus forts et obtiendront de vraies avancées commerciales ».À lire aussiPourquoi la filière du porc ne profite-t-elle pas du Nouvel An chinois?
Est-on en train s'assister à un déclin de la demande en charbon ? Le G7 a décidé la semaine dernière de supprimer progressivement d'ici à 2035 les centrales à charbon. C'est la première fois que des pays industrialisés se fixent un agenda commun relatif à l'énergie fossile la plus polluante. Mais le charbon a encore de belles années devant lui : l'Asie s'illustre toujours par une demande record. Les pays du G7 ne représentent, « que » 21% des émissions de gaz à effet de serre, selon des chiffres pour 2021 de l'institut d'analyse du climat. Aussi importante soit-elle, la décision prise la semaine dernière est donc à relativiser. Le marché est aujourd'hui essentiellement tiré par l'Asie qui a consommé en 2022 plus de 80% du charbon mondial, selon une étude de la société de conseil Global Sovereign Advisory. Un marché lui-même dominé par la Chine à hauteur de 55% suivie de l'Inde avec 13%. La Chine proche de son pic de consommation mais pas l'IndeCet état des lieux pourrait évoluer rapidement : la Chine - dont la consommation a triplé en deux décennies - serait proche de son pic de consommation, avec une baisse qui pourrait se concrétiser dès cette année selon les scénarios les plus optimistes, et ce, grâce notamment à la croissance exponentielle des énergies renouvelables alors que la demande indienne - qui a aussi triplé en deux décennies - reste sur une pente ascendante.Cette dépendance du pays au charbon est susceptible de durer encore jusqu'en 2040, selon l'institution BloombergNEF citée par Global Sovereign Advisory, tout simplement parce que le charbon est la principale source de production d'électricité en Inde et que s'en passer trop vite pourrait compromettre la croissance économique du pays.Mais le géant indien ne sera pas seul à alimenter la demande asiatique dans les prochaines années. L'Indonésie devrait bientôt dépasser le Japon pour devenir le quatrième consommateur mondial. Son appétit est tiré par la production de nickel, utilisé dans les batteries : l'industrie a besoin de grandes quantités de charbon pour le processus chimique de fabrication du métal, mais aussi sous forme d'électricité.D'autres pays de l'Asean affichent également une demande en hausse, le Vietnam, les Philippines et la Malaisie. Des prix plus élevés en Asie qu'en EuropeDans cette reconfiguration à venir de la demande asiatique, difficile d'anticiper quel sera demain l'équilibre entre l'offre et la demande et donc quels seront les niveaux de prix. Publiées en janvier, les prévisions 2024 du rapport Cyclope sur les matières premières annonçaient un prix à la baisse au vu de la diminution de la demande européenne, avec des prix qui resteraient plus élevés en Asie.
Selon les données américaines, les importations chinoises de bœuf devraient chuter de 4% cette année. Une diminution liée notamment au ralentissement de l'économie chinoise. De notre correspondant à Pékin,La viande de bœuf est une viande de riches en Chine, et sa consommation avait jusqu'alors résisté à la crise des années Covid, alors que celle du porc, que l'on retrouve pourtant à toutes les tables chinoises, avait au contraire diminué. Les importations de bœuf en Chine ont atteint un record en 2023. Les différentes estimations parlent de volumes allant entre 2,7 millions à près de 3,7 millions de tonnes importées, contre plus de 1,5 million de tonnes importées en 2018.Le Mercosur inquietSeulement voilà, aujourd'hui, les importations chinoises marquent le pas, selon l'agence Bloomberg qui s'appuie sur les données américaines. La consommation reste en berne dans la deuxième économie du monde et le volume des importations devrait continuer de chuter, mettant fin à douze années consécutives de hausse.« En 2024, les importations chinoises de bœuf devraient diminuer de 4% », dit l'USDA dans son dernier rapport, « les consommateurs recherchant des protéines moins chères », notent encore le ministère de l'Agriculture aux États-Unis, ce qui inquiète forcément les pays exportateurs du Mercosur qui produisent 70% du bœuf consommé en Chine, dont 40% en provenance du Brésil. Viennent ensuite les États-Unis, le Canada et l'Australie. Baisse de la demande et de l'offre avec la décapitalisation des cheptels dans les grands pays d'élevage affectés par les changements climatiques, relève également Jean-Paul Simier.Baisse provisoireCe spécialiste du marché des viandes au Crédit agricole relativise toutefois la décrue. À long terme, la Chine restera, dit-il, un moteur de croissance important pour les exportateurs de bœuf.« En 2024, il y a une petite baisse, mais je vous rappelle qu'on n'est qu'au mois d'avril. Mais effectivement, les Américains vendent moins de bœuf aux Chinois, et leurs données sont fiables. Et donc, tout le monde prévoit un petit tassement en 2024, mais cela baisse par rapport à un record », poursuit l'auteur du chapitre viandes du rapport Cyclope.« On parle de 100 000 tonnes en moins, comparé à plus de 3,5 millions de tonnes, donc on est sur le trait et dans ce que les statisticiens appellent l'intervalle. Ce qu'il faut bien voir, c'est la tendance : les Chinois n'ont jamais autant acheté de bœuf qu'en 2023. Il y a une classe supérieure chinoise qui est capable d'acheter du bœuf, qui est cher, malgré les soubresauts économiques, alors que les Chinois de classes plus modestes ont diminué leur consommation de viande, notamment de porc », ajoute Jean-Paul Simier.Troisième cheptelSelon les données chinoises, il existe un certain écart entre la consommation de bœuf par habitant en Chine et la moyenne mondiale. En 2022, la consommation de bœuf par habitant était d'environ 6,99 kilogrammes, alors que la taille du marché approchait les 864,49 milliards de yuans dans un pays qui compte 69 races bovines, selon les données McKinsey.En 2023, la consommation de viande bovine a encore augmenté, cela en relation avec la baisse des prix (77,88 yuans le kilo en janvier 2023 contre 73,72 yuans le kilo en juin de la même année) et la hausse des importations. Outre l'augmentation du volume des importations, la production nationale de viande bovine a également augmenté. En 2022, le cheptel chinois de bovins de boucherie a dépassé les 100 millions de têtes, avec un taux de croissance annuel de 4,1%. Ce qui fait de la Chine le troisième plus grand pays d'élevage bovin au monde, après l'Inde et le Brésil.Stocks de viande bovineAlors que l'offre n'a cessé d'augmenter, la consommation montre quelques signes de fatigue. Comme dans le vin, les distributeurs de viande bovine ont fait beaucoup de stocks. Et le secteur de la restauration ne s'est pas redressé comme espéré, après la sortie du Covid-19, ce qui a affecté les ventes. Autre facteur : le fait que les différentes viandes puissent se substituer pour le consommateur.En 2023, les prix du porc ont ainsi atteint des niveaux historiquement bas et le porc à bas prix a dans une certaine mesure empiété sur la part de marché des autres viandes. Pour tenter de relever les prix du porc, les éleveurs ont abattu moins de cochons. Résultat : en dehors d'une baisse des importations de bœuf, la production porcine a également ralenti et la Chine a enregistré sa première baisse trimestrielle en près de quatre ans, selon l'agence Reuters.
Le porc est l'un des aliments fétiches du Nouvel An chinois. Pourtant, en Chine, la filière ne profite pas de cet événement phare. Les consommateurs ne sont pas au rendez-vous, ce qui inquiète le marché. Sur le papier, tout semble aller pour le mieux sur le marché chinois du porc. Le pays a reconstitué ses cheptels après la crise de la peste porcine africaine, en 2018. Elle avait décimé un tiers des cochons du pays et Pékin avait alors dû importer des bêtes en masse, notamment venues d'Europe et d'Amérique du Sud.Mais cette période est révolue. Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, la FAO, les chiffres sont revenus à la normale : 58 millions de tonnes de viande de porc produites en 2023 en Chine. Les prix, eux, ont chuté. De 37 yuans le kilo vif, le porc est redescendu à 17 yuans environ. Des prix légèrement à la hausse en ce moment, en raison des fêtes du Nouvel An chinois, où le cochon est l'un des aliments privilégiés.Le spectre de la peste porcineÀ première vue, donc, la situation est stabilisée. Mais est-ce vraiment le cas ? Selon Jean-Paul Simier, co-auteur du rapport Cyclope sur les matières premières, « il faut être très prudent lorsque l'on regarde les chiffres évoqués par la Chine ». Selon lui, la peste porcine est loin d'être de l'histoire ancienne, « on ne connaît pas l'état sanitaire réel des cheptels chinois ».La Chine pourrait en fait, faire face à une baisse de production. Si les autorités ne communiquent pas les chiffres officiels, une autre donnée est, elle, fiable : les importations chinoises de soja brésilien. La plante est utilisée pour nourrir les cochons dans le pays. Et Pékin en importe de moins en moins. L'hypothèse avancée par notre expert : la consommation de porc en Chine est en berne.Et la situation pourrait même être encore pire. On ne sait pas combien de viande Pékin achète pour soutenir la filière. C'est ce que les autorités ont l'habitude de faire lorsque le marché est déprimé.À lire aussiFlambée des prix: la Chine puise dans ses réserves de porc
Le marché de l'huile de palme a été fortement ébranlé par la pandémie puis la guerre en Ukraine. Il va maintenant devoir dans les prochains jours s'adapter à la nouvelle règlementation européenne sur la déforestation. Une contrainte supplémentaire qui pourrait accélérer l'émergence d'un marché à deux vitesses. L'huile de palme au coude à coude avec l'huile de soja et l'huile de tournesol, voire plus chère, ça n'arrive pas souvent, alors forcément les importateurs qui passent commande en ce moment, changent leurs habitudes pour aller vers les prix les plus bas. En janvier, les importations indiennes d'huile de palme sont ainsi tombées à leur plus faible niveau depuis trois mois, au profit des autres huiles végétales. Mais ces fluctuations sont néanmoins très conjoncturelles, les cours étant globalement stables depuis des mois, avec des prix deux fois moins élevés qu'en 2022.Règlementation européenne contraignanteCela pourrait cependant changer à l'approche de l'entrée en vigueur de la règlementation européenne sur les produits importés. Un texte qui interdira, à compter de la fin de l'année, l'arrivée sur le sol européen de matières premières issues de régions déforestées après 2020. Une loi contraignante qui pourrait scinder le marché de l'huile de palme en deux, selon plusieurs experts. En Malaisie, mais peut-être encore plus en Indonésie, on pourrait ainsi trouver demain une huile de palme traçable, produite par les plus grandes plantations capables de répondre à la règlementation européenne, et une huile déclassée, produite par une majorité de plus petits acteurs, qui sera vendue en dehors de l'Union européenne, « une huile non labellisée dont les prix pourraient chuter », c'est une des hypothèses émise par les auteurs du rapport Cyclope qui ont publié en janvier leur prévision pour 2024.La fin d'un modèle de production ?En Indonésie et en Malaisie, les deux géants du secteur, les petites exploitations se sont multipliées ces dernières années. La pandémie a mis à l'épreuve le modèle des grandes plantations très dépendantes d'une main d'œuvre étrangère ou bon marché, dont la valeur ajoutée repose essentiellement sur des économies d'échelle. De nombreux travailleurs jusque-là exploités se sont convaincus qu'ils pouvaient gagner plus en quittant les plantations industrielles.C'est une des raisons qui explique le manque cruel de main d'œuvre dans la filière industrielle qui voit s'envoler chaque jour des milliers de dollars, faute de trouver des bras pour récolter les fruits qui pourrissent sur les arbres.Pour Jean-Marc Roda, directeur régional du Cirad en Asie du Sud-Est insulaire, l'émergence d'un marché à double vitesse est l'illustration de mutations plus profondes. Il n'hésite pas à parler de « la fin d'un modèle », voire d'un « tournant séculaire » dans le secteur de l'huile de palme.À lire aussiLe marché des huiles sous la pression du tournesol
durée : 00:34:53 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le prix des matières premières en Europe connait une forte baisse en 2023 selon le rapport de la société d'étude CyclOpe après deux années d'inflations, que cela dit-il de la situation géopolitique en Europe ?
durée : 00:11:27 - L'invité d'un jour dans le monde - Le prix des matières premières en Europe connait une forte baisse en 2023 selon le rapport de la société d'étude CyclOpe après deux années d'inflations, que cela dit-il de la situation géopolitique en Europe ?
durée : 00:34:53 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le prix des matières premières en Europe connait une forte baisse en 2023 selon le rapport de la société d'étude CyclOpe après deux années d'inflations, que cela dit-il de la situation géopolitique en Europe ?
Les matières premières sont réputées pour être des caisses de résonnances géopolitiques et ce sera encore vrai en 2024. Leur prix sera encore très influencé par les crises du moment, et les incertitudes climatiques. C'est ce qui ressort des prévisions de Cyclope pour l'année qui commence, rapport qui fait référence dans le domaine. « Si l'on parvient souvent à anticiper l'ordinaire, l'extraordinaire nous échappe », écrivent les auteurs du rapport Cyclope dans leur note publiée cette semaine. En ce début 2024, leur exercice de prévision s'est révélé « bien difficile », concèdent-ils, tant les incertitudes sont nombreuses, sur la scène géopolitique et sur le front du climat, l'autre inconnue étant la reprise économique de la Chine devenue le moteur de nombreux marchés des matières premières. À part quelques exceptions, comme le cacao, le sucre, le riz, ou l'or pour les métaux précieux, l'année qui vient de se terminer a été marquée par une baisse des cours sur des marchés excédentaires. La tendance devrait se poursuivre en 2024 selon Cyclope.Les excédents pèseront encoreL'année s'annonce très mauvaise pour le nickel, par exemple avec une offre toujours supérieure à la demande. C'est aussi la déprime dans la famille des platinoïdes. La disparition programmée des pots catalytiques, ne devrait pas faire repartir la demande en palladium et platine, « 1 000 dollars l'once sera un plafond plus qu'un plancher », selon Cyclope. Pour les métaux électriques, cobalt et lithium en tête, les excédents, là aussi, sont tels que les prix ne devraient connaitre qu'un rebond très limité. En cause, une transition énergétique qui n'est pas allée aussi vite que prévu.Dans ce paysage, seul le cuivre devrait voir avec certitude ses prix s'envoler. Cyclope n'exclut pas le retour à une tonne à 10 000 dollars. Le cuivre est même élu au rang des matières premières les plus stratégiques à venir avec un déficit qui pourrait se faire jour dès cette année. Dans le secteur agricole, beaucoup d'inconnues aussi, car El Nino sera toujours l'arbitre d'une partie de la production mondiale. Comme sur les marchés des minerais, l'influence de la Chine, que ce soit par sa production ou ses importations, restera également majeure dans plusieurs filières, celle du maïs et du soja notamment.L'énergie, le secteur « presque le plus stable »Le coton affiche des stocks historiquement hauts et ne devrait pas voir ses prix s'envoler tant la demande reste timide. Le prix du blé en revanche pourrait connaitre un léger rebond, alors que ceux du riz resteront élevés jusqu'à ce que l'Inde relance ses exportations.Le secteur le plus stable, pourrait bien être en 2024 celui des énergies, selon les experts de Cyclope qui font l'hypothèse d'un baril entre 70 et 90 dollars, d'une baisse du prix du charbon et d'un retour à la « normale » pour le gaz naturel « sauf peut-être aux États-Unis, un marché soutenu par l'augmentation en cours des capacités de liquéfaction et donc d'exportation », précise Cyclope.À lire aussiMatières premières en 2023: le calme avant la tempête
En este episodio #31 de No es tema (mando), Nitro Goyri y Charly Galleta platicamos con Cyclope sobre los corridos en tijuana, la música que puede hacer daño, México vs Estados Unidos, como Nitro y Cylope estaban en peligro, entre muchas cosas más. Recuerda que no necesariamente somos expertos, es una platica entre compas. Producido por Cracker Agency
En este episodio #21 de No es tema (mando), Nitro Goyri y Charly Galleta junto a Cyclope platicamos sobre cosas de la escuela, estafas y nuevas estafas, un pan que habla, entre muchas cosas más. Recuerda que no necesariamente somos expertos, es una platica entre compas Producido por Cracker Agency
Surprise ! Le Land Rider fait son retour avec un petit hors-série qui fait le point sur ces derniers mois comme les prochains. Embarquez avec nous dans cette nouvelle aventure en écoutant ce HS #2 avant de passer au #23 ! Bonne écoute, et que l'Esprit de la Machine vous protège.
Pour ce premier épisode au format "Cyclope" on vous propose de remonter le temps pour parler du célèbre organigramme d'armée qui a fait les beaux jours de Warhammer 40,000 : le fameux 1 QG, 2 Troupes ! Bonne écoute, et que la troisième édition soit avec vous.
Depuis bientôt deux ans, le coût des matières premières liées au secteur de l'énergie a explosé. Le monde de l'élevage n'échappe pas à cette crise majeure : alors quel avenir se profile pour l'ensemble de ses filières sur le plan énergétique ? Réponse avec Philippe Chalmin, professeur d'histoire économique à l'Université Paris-Dauphine et président du cercle Cyclope, spécialisé dans l'analyse des matières premières et de leurs coûts.
Les poésies d'Isabelle - Une émission d'Isabelle BONEU, réalisée par Emmanuel Favreau. Odyssee-5 : Ulysse et ses compagnons rencontrent le Cyclope. Nous comprendrons alors les raisons de la colère de Poséidon contre ULysse. Accompagnement musical, Liszt "ce qu'on entend sur la montagne".
NOUVEAU - Abonnez-vous à Minuit+ pour profiter de Paranormal - Histoires Vraies et de milliers d'histoires vraies sans publicité, d'épisodes en avant-première et en intégralité. Vous aurez accès sans publicité à des dizaines de programmes passionnants comme Espions - Histoires Vraies, Crimes - Histoires Vraies ou encore Catastrophes - Histoires Vraies.
Le déclenchement de la guerre en Ukraine a renforcé les chocs sur les marchés énergétiques et agricoles. L'Union européenne a compris le coût de sa dépendance aux hydrocarbures russes et cherche à accélérer la diversification de ses approvisionnements et de son mix énergétique. L'Europe devra t elle aussi réduire sa consommation au risque de freiner son économie ? Et le climat dans tout cela ? La sécurité énergétique l'emportera t-elle sur les objectifs climatiques ? Quels défis pour l'Europe et le reste du monde ? Invités : Yves Jegourel, co-directeur du cercle Cyclope, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire « Économie des matières premières » Jean-François Dimeglio, président d'Asia centre Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri François Luguenot, analyste de marchés de matières premières agricoles, directeur de FL Consultant
La guerre en Ukraine promet de durer. Les dommages et les conséquences sur le monde dans son ensemble se poursuivent, particulièrement en ce qui concerne les prix du gaz qui atteignent des sommets. Les prix alimentaires quant à eux ont commencé de retomber grâce à la réouverture du port d'Odessa sur la mer Noire. Mais ils ne sont à l'abri, ces prix alimentaires, ni des aléas climatiques ni de la spéculation. Fortes chaleurs et inondations se succèdent en Chine, Inde et Pakistan pour ne citer que quelques pays. Plus de six mois que cette guerre se poursuit en Ukraine. Alors que l'hiver pointe son nez, l'Europe commence à ressentir de manière plus sévère les effets secondaires du conflit. Garder l'Europe unie malgré des prix de l'énergie douloureusement hauts est un défi. Et l'Europe évidemment n'est pas la seule à être impactée. Tensions dans la logistique et le transport maritime, sur les marchés de l'énergie, des produits agricoles, des minerais et des métaux. Choc énergétique, crise alimentaire, pénuries. On nous le dit et on nous le répète, la promesse d'abondance est terminée alors que semble s'effacer le rêve de la mondialisation des trente dernières années. État des lieux et perspectives avec nos invités : Yves Jegourel, co-directeur du cercle Cyclope, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire « Économie des matières premières » Jean-François Dimeglio, président d'Asia centre Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri François Luguenot, analyste de marchés de matières premières agricoles, directeur de FL Consultant
En este episodio Charly y Nitro con Cyclope de invitado platican sobre almohadas vomitadas, vagabundos en inglesias, leimos comentarios de hate, conocer a tus suegros lleno de lodo, peleas de tránsito entre muchas cosas más.
Philippe Chalmin, économiste auteur du rapport CyclOpe, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce vendredi 15 juillet. Il est revenu sur les conséquences de la visite de Joe Biden en Arabie Saoudite, notamment sur le cours du pétrole, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce vendredi 15 juillet, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Victoire de Lapasse, cofondatrice de Neptune Elements, Philippe Chalmin, économiste auteur du rapport CyclOpe, Véronique Louwagie, vice-présidente de la commission des Finances, et Pascal Durand, eurodéputé du groupe Renew, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Vendredi 15 juillet, Emmanuel Lechypre a reçu Christian Saint-Étienne, membre du Cercle des économistes et professeur au Cnam, co-auteur de "La France, déclin ou renaissance" (Economica), Olivier Klein, directeur général de la BRED, auteur de "Crises et mutations : Petites leçons bancaires" (Eyrolles), Philippe Chalmin, économiste, coordinateur du rapport CyclOpe, co-auteur de "CyclOpe - Les marchés mondiaux 2022" (Economica), et Hippolyte D'Albis, directeur de recherche au CNRS, président du Cercle des Économistes, auteur de "Les seniors et l'emploi" (Presses de Sciences Po), dans l'émission la librairie de l'éco sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Philippe Chalmin, économiste et auteur du rapport CyclOpe, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce samedi 8 juin. Ils sont revenus sur le 36e Rapport CyclOpe, notamment les matières premières et l'énergie qui définissent une grande partie les rapports de force dans le monde, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mercredi 8 juin, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Antoine Larigaudrie, journaliste BFM Business, Jean-Marc Roué, président du Conseil de surveillance de Brittany Ferries, Bénédicte Hautefort, fondatrice de Scalens, Erik Huneker, cofondateur de Diabeloop, Damien Binois, fondateur de Nossa! Fruits, et Philippe Chalmin, économiste et auteur du rapport CyclOpe, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:53:30 - Le Grand Face-à-face - Et si la guerre en Ukraine n'était que le révélateur d'un malaise de fond dans la mondialisation? Débat avec Philippe Chalmin, économiste, spécialiste des matières premières, fondateur de Cyclope, institut de recherches européen sur les marchés des matières premières. - invités : Philippe CHALMIN - Philippe Chalmin : Professeur d'économie à l'université de Paris-Dauphine, spécialiste des questions liées aux matières premières
durée : 00:53:30 - Le Grand Face-à-face - Et si la guerre en Ukraine n'était que le révélateur d'un malaise de fond dans la mondialisation? Débat avec Philippe Chalmin, économiste, spécialiste des matières premières, fondateur de Cyclope, institut de recherches européen sur les marchés des matières premières. - invités : Philippe CHALMIN - Philippe Chalmin : Professeur d'économie à l'université de Paris-Dauphine, spécialiste des questions liées aux matières premières
durée : 00:53:30 - Le Grand Face-à-face - Et si la guerre en Ukraine n'était que le révélateur d'un malaise de fond dans la mondialisation? Débat avec Philippe Chalmin, économiste, spécialiste des matières premières, fondateur de Cyclope, institut de recherches européen sur les marchés des matières premières. - invités : Philippe CHALMIN - Philippe Chalmin : Professeur d'économie à l'université de Paris-Dauphine, spécialiste des questions liées aux matières premières
On discute du chef d'oeuvre du gars qu'a fait X-men. Des réactions ? @2_HDP
durée : 00:58:57 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que la Russie est le premier exportateur de cette céréale, quelle adaptation nécessaire pour l'agriculture européenne ? - invités : Caroline Dufy Maitre de conférences en économie et en sociologie à Sciences po Bordeaux, spécialiste de l'économie russe; Estelle Brack économiste, spécialiste des questions bancaires et financières à l'iReMMO.; Sébastien Abis administrateur au CIHEAM (Centre International des Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes) et analyste géopolitique sur l'espace méditerranéen, l'agriculture et l'alimentation.; Philippe Chalmin Professeur d'histoire économique à l'Université Paris-Dauphine et président fondateur de Cyclope, principal institut de recherches européen sur les marchés des matières premières
Avec la reprise économique, la demande de matières premières augmente tandis que l'offre, désorganisée par la pandémie, ne suit pas. Quelles conséquences sur l'inflation ? Ce phénomène pourrait-il perdurer dans un monde sous contrainte climatique ?Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Philippe Chalmin, professeur d'histoire économique à Paris-Dauphine et directeur du rapport annuel « Cyclope » sur les matières premières.
Salut ! Je commence une série de podcast sur l'Odyssée d'Ulysse. Ce mythe emblématique est plein de rebondissement. J'espère que tu apprécieras cet épisode. Enjoy ! Instagram : @lucie_texplique @lux_cnzr Tableau: Ulysse crevant l'oeil du Cyclope, Pellegrino Tibaldi - 1527 Crédits Musiques : Hans Zimmer - Gladiator BO James Horner - Troie BO --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app