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Un an après les Jeux Olympiques de Paris 2024, l'été dans l'hémisphère nord s'annonce encore très riche en événements sportifs : mondiaux d'athlétisme au Japon, de natation à Singapour, Tour de France cycliste et avant cela Roland-Garros et le dénouement de la Ligue des Champions de football, la compétition la plus lucrative d'Europe. A l'occasion de la finale entre le Paris Saint-Germain et l'Inter Milan en Ligue des Champions, nous dressons un bilan économique du PSG version Qatar. Depuis son rachat en 2011 par le fonds souverain Qatar Investment Authority (QSI), le PSG a investi massivement pour décrocher ce titre tant convoité. A quel prix et pour quels bénéfices ?Notre invité : Jean-Pascal Gayant, économiste du sport et directeur de l'IUT de Saint-Malo :
Un an après les Jeux Olympiques de Paris 2024, l'été dans l'hémisphère nord s'annonce encore très riche en événements sportifs : mondiaux d'athlétisme au Japon, de natation à Singapour, Tour de France cycliste et avant cela Roland-Garros et le dénouement de la Ligue des Champions de football, la compétition la plus lucrative d'Europe. A l'occasion de la finale entre le Paris Saint-Germain et l'Inter Milan en Ligue des Champions, nous dressons un bilan économique du PSG version Qatar. Depuis son rachat en 2011 par le fonds souverain Qatar Investment Authority (QSI), le PSG a investi massivement pour décrocher ce titre tant convoité. A quel prix et pour quels bénéfices ?Notre invité : Jean-Pascal Gayant, économiste du sport et directeur de l'IUT de Saint-Malo :
« Trump détruit l'ordre économique mondial » selon l'invité de Stéphane Pedrazzi Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment y voir clair sur les marchés mondiaux dans une période de ruptures géopolitiques et de tensions ? C'est le défi auquel ont dû faire face les auteurs du rapport Cyclope, la bible annuelle des matières premières, dont l'édition 2025 vient d'être publiée avec pour sous-titre Le piétinement sourd des légions en marche. Les matières premières restent à l'origine des grandes dynamiques économiques et restent sources de convoitises, que l'on parle des terres rares ukrainiennes, du cobalt congolais, du pétrole russe ou du cacao africain, c'est ce qui ressort du nouveau rapport CyclOpe. En 2024, malgré les conflits, le commerce a finalement continué, comme dans « une année presque normale », résume Philippe Chalmin le président-fondateur de CyclOpe, en revanche le choc provoqué par le retour de Donald Trump au pouvoir, en 2025, a ajouté une dimension imprévisible à une accumulation de situation géopolitiques déjà complexes.Les niveaux de taxation entre la Chine et les États-Unis sont aujourd'hui toujours très élevés. relèvent les auteurs du rapport. Plus que jamais, c'est l'incertitude qui domine et cela se traduit par une grande nervosité sur les marchés des matières premières. Une plus grande place pour les métaux Les métaux sont devenus une quasi-obsession de Donald Trump et ont été directement pris dans la tempête des taxes américaines et des contre-mesures chinoises. Les cours de plusieurs d'entre eux se sont illustrés par une forte volatilité ces dernières semaines. Un facteur important, qui peut avoir un impact sur le choix des miniers à engager de nouveaux investissements.Les tensions politiques ont aussi entraîné une réduction de l'offre et fait flamber le prix de l'étain, du germanium ou encore du gallium. « Ils ne sont pas plus demandés, mais simplement moins disponibles », explique un contributeur.La fin des tabousPlus que jamais, les métaux sont devenus un enjeu majeur de souveraineté et de puissance, un élément de survie autant qu'un outil de domination. Maîtriser les minerais et métaux est essentiel pour aller vers la transition énergétique, mais aussi le rayonnement industriel, les États l'ont intégré mais « on assiste aux États-Unis à un changement de méthode », explique Yves Jegourel, codirecteur de CyclOpe et titulaire de la chaire Économie des matières premières au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).Si la question des mines et des métaux pose pour tous la question de territoires, et de régions à valoriser, elle devient pour le président américain une question de zones à conquérir, voire à annexer. Donald Trump n'a aucune limite, comme l'a encore prouvé son décret destiné à autoriser l'extraction de minerais dans les fonds océaniques, y compris les eaux internationales.
L'émission 28 minutes du 14/04/2025 Taxes Trump, concurrence chinoise : peut-on encore sauver l'acier européen ?Le Parlement britannique s'est réuni en urgence samedi 12 avril pour voler au secours des deux derniers hauts-fourneaux du pays. Leur propriétaire, le groupe chinois Jingye, était prêt à les mettre à l'arrêt. C'était sans compter sur le vote d'un projet de loi qui, pour le moment, oblige à maintenir l'activité des deux hauts-fourneaux de British Steel. Mais la sidérurgie européenne serre les rangs : les 300 000 emplois du Vieux Continent sont pris en tenaille par un coût de production élevé, les droits de douane de l'administration Trump et l'acier bon marché chinois. En 15 ans, la filière européenne a perdu 100 000 emplois dans ce secteur clé, qui a pourtant été au cœur de la fondation européenne dès 1952. Quelle marche doit prendre l'Europe pour sauver ce secteur stratégique ? Peut-on faire l'économie des considérations écologiques au profit de la souveraineté industrielle ?On en débat avec Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières ; Stéphane Flégeau, Secrétaire Général adjoint de la FTM-CGT et Adina Revol, essayiste et ancienne porte-parole de la Commission Européenne en France.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
C dans l'air l'invitée du 15 mars 2025 : Philippe Chalmin, économiste, professeur à l'université de Paris-Dauphine, spécialiste des matières premières.Hier, l'or a franchi pour la première fois le palier des 3.000 dollars l'once. Un record pour cette traditionnelle valeur refuge. Une flambée qui se fait dans le contexte de craintes géopolitiques et de guerre commerciale, après la menace de Donald Trump de surtaxer les importations de produits alcoolisés européens. Philippe Chalmin, économiste, spécialiste des matières premières, nous donnera son analyse sur la flambée du cours de l'or et sur ce que cela dit de l'état de l'économie mondiale, et plus largement de l'époque dans laquelle nous vivons.
durée : 00:13:29 - L'invité d'un jour dans le monde - Ces derniers mois le cours du café et du cacao, entre autre, a explosé. Le changement climatique s'invite dans votre tasse mais pas seulement. Gros plan avec l'économiste Philippe Chalmin sur le cours des matières premières agricoles.
C dans l'air l'invitée du 30 novembre avec Philippe Chalmin professeur d'histoire économique à l'université Paris-Dauphine et spécialiste sur le marché des matières premièresAprès le cacao qui a atteint des records de prix cette année, c'est au tour du café de toucher les sommets. Le cours de l'arabica (70 % de la production mondiale), s'est envolé à 230,10 cents la livre (0,454 kg) mercredi à New York. Jamais la matière première n'avait été aussi chère depuis 1977 ! Comme dans le cas de l'ingrédient du chocolat, le climat ravage les récoltes du premier producteur et exportateur de café, le Brésil.Philippe Chalmin reviendra sur le cours de plusieurs matières premières agricoles qui s'affole, et qui pourrait bien tirer à la hausse les prix à la consommation.
Après des années d'attente, la France amorce enfin la création d'une filière nationale du lithium, essentielle pour sa transition énergétique. Le gouvernement vient d'annoncer l'installation de trois entreprises au Havre, dont une raffinerie de lithium construite par Livista Energy. Opérationnelle d'ici 2028, cette usine devrait raffiner 40 000 tonnes de lithium par an, soit de quoi équiper 750 000 voitures électriques, selon Les Échos. Pourquoi Le Havre ? Outre les subventions et l'accompagnement de l'État, le port en eau profonde offre des infrastructures logistiques idéales pour l'importation des matières premières et l'exportation du lithium raffiné. Par ailleurs, les coûts compétitifs de l'électricité en France ont pesé dans la balance, écartant l'Allemagne, un temps envisagée par Livista. Ce projet représente un véritable rattrapage face à la domination chinoise, qui raffine aujourd'hui plus de 60 % du lithium mondial, selon un rapport australien. Philippe Chalmin, expert en matières premières, souligne : « On aurait peut-être pu agir plus tôt. » Cependant, la filière devra composer avec un marché instable. Après une flambée des prix du lithium en 2022, les cours se sont effondrés cette année, une volatilité que certains attribuent aux manœuvres chinoises pour limiter la concurrence. En réponse, Livista prévoit d'adapter ses produits à l'évolution du marché, notamment face à l'essor des batteries LFP, moins coûteuses mais moins performantes que les batteries NMC. Le projet ne se limite pas au lithium : Le Havre accueillera également un site d'importation d'hydrogène renouvelable par Air Products (1,1 milliard d'euros, 270 emplois) et une unité de production d'hydrogène et de méthanol verts pour le maritime par Qair (500 millions d'euros, 150 emplois). Avec ces initiatives, Le Havre pourrait bien devenir un pilier de la transition énergétique en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La victoire de Donald Trump n'a pas fait réagir outre mesure les cours des matières premières. Une preuve peut-être que l'influence des États-Unis sur les principaux marchés n'est peut-être plus si grande. Comme il l'a promis, Donald Trump devrait ouvrir les vannes de la production pétrolière et gazière, une fois de retour au pouvoir, et renforcer la position du pays en tant qu'exportateur d'énergies fossiles. Mais ira-t-il jusqu'à inonder le marché mondial pour chercher à mettre fin à la guerre en Ukraine, comme cela a été évoqué dans son entourage ? Difficile à imaginer, car faire couler le pétrole à flot ferait certes baisser les prix et pénaliserait Vladimir Poutine, mais les producteurs américains seraient tout aussi impactés, rappelle Philippe Chalmin, économiste, professeur émérite à l'Université Paris Dauphine et éditeur du rapport CyclOpe sur les marchés mondiaux.En revanche, il est fort probable que l'appétence de Donald Trump pour les énergies fossiles pèse sur la transition environnementale. La consommation américaine de pétrole pourrait alors baisser moins vite que prévu, voire augmenter, ce qui compenserait peut-être alors la hausse de la production : « L'effet sur les prix du pétrole pourrait au final être quasi-neutre », estime l'expert en matières premières.À lire aussiPrix du pétrole: une tendance de fond à la baisse malgré la guerreÉnergies fossiles versus batteries électriquesMais ce n'est là qu'une hypothèse. Car ce scénario pourrait être bousculé par le positionnement d'Elon Musk, le patron de Tesla, aux côtés de Donald Trump durant cette campagne.Après avoir été soutenu par le milliardaire, le futur président pourra difficilement ne pas appuyer le développement d'unités industrielles de fabrication de batteries. Si la dynamique se poursuit, elle tirera la demande américaine pour les énergies fossiles vers le bas. Un soutien au secteur des batteries devrait logiquement s'accompagner d'aides au développement du secteur minier. Mais sur les métaux, dans l'immédiat, c'est beaucoup plus la Chine que les États-Unis qui est scrutée à la loupe. La réunion de l'organe suprême du Parlement chinois — le Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire — qui se termine vendredi 8 novembre pourrait être l'événement qui aura un impact durable sur les cours s'il confirme la mise en place d'un solide plan de relance économique.À lire aussiPrésidentielle américaine: la victoire de Donald Trump, pari gagnant d'Elon MuskLe dollar, devise des matières premièresPour l'heure, ce qui retient l'attention des partenaires commerciaux des États-Unis, c'est l'évolution du dollar. La monnaie américaine est devenue La devise des matières premières. Historiquement, lorsque le dollar monte, mécaniquement le prix des matières premières a tendance à baisser, même si régulièrement cette règle est contredite par les faits.L'autre point de vigilance, c'est la perspective de nouvelles taxes douanières. À en croire l'augmentation des achats chinois de céréales et de soja américain qui ont précédé le scrutin, la Chine s'y prépare. Tout en sachant que si elle ne peut plus acheter aux États-Unis, elle pourra se fournir au Brésil, le nouveau grenier du monde.Donald Trump pourra-t-il imposer des tarifs douaniers aussi élevés que ceux qu'il a annoncés ? Philippe Chalmin en doute, et rappelle que de telles hausses pourraient avoir des conséquences négatives sur la croissance américaine.À lire aussiÉlection de Donald Trump: Wall Street à la hausse aux États-Unis, les Bourses européennes dans le rouge en Europe
C'est une bonne surprise car il y en a en cette rentrée : le prix du fioul domestique est au plus bas, autour de 1,10 euro le litre lundi 26 août pour 1.000 litres achetés. Écoutez les explications de Philippe Chalmin, économiste, fondateur de CyclOpe, spécialiste des marchés de matières premières, et Nathan Bocard, journaliste à RTL.
C'est une bonne surprise car il y en a en cette rentrée : le prix du fioul domestique est au plus bas, autour de 1,10 euro le litre lundi 26 août pour 1.000 litres achetés. Écoutez les explications de Philippe Chalmin, économiste, fondateur de CyclOpe, spécialiste des marchés de matières premières, et Nathan Bocard, journaliste à RTL.
“Lithium và đất hiếm sẽ sớm quan trọng như dầu khí” (1). Sau khi rút ra bài học bị lệ thuộc từ đại dịch Covid-19 và chiến tranh Ukraina, Pháp muốn củng cố tự chủ chiến lược trong nhiều lĩnh vực trọng điểm, đặc biệt là lithium, một trong những nguyên liệu không thể thiếu để sản xuất pin. Sau nửa thế kỷ không phát triển khai thác mỏ ngầm, chính phủ Pháp cấp phép nghiên cứu cho 7 dự án khai thác lithium, lớn nhất là dự án “Emili” ở Échassières, tỉnh Allier miền trung. Lithium đã được phát hiện ở mỏ Échassières từ cuối thập niên 1970 nhưng chỉ thực sự được chú ý trong quá trình chuyển đổi năng lượng những năm gần đây. Châu Âu muốn giảm phụ thuộc vào lithium được khai thác và sản xuất chủ yếu ở ba nước Úc, Chilê, Trung Quốc. Trong chương trình 28 Minutes (28 phút) của đài ARTE ngày 11/03/2024, ông Christophe Poinssot, tổng giám đốc điều hành Văn phòng nghiên cứu Địa chất và Khai thác mỏ (BRGM), giải thích :“Mỏ Échassières đã được công ty Imerys khai thác từ lâu, không phải khai thác lithium mà là cao lanh, loại nguyên liệu làm đồ sành sứ. Chắc là họ đã thăm dò xung quanh và phát hiện ra lớp đá granit bên dưới chứa nhiều lithium. Việc mỏ này có lithium không phải là chuyện mới nhưng thực ra thách thức về nguồn cung lithium thực sự liên quan đến quá trình chuyển đổi năng lượng và ngày càng trở nên quan trọng trong những năm gần đây. Đúng là cách đây 40 năm đã có pin lithium nhưng rất hạn chế. Còn nhận thức về vấn đề chủ quyền, thách thức chiến lược chỉ có khoảng từ 10 năm gần đây”.Tham khảo ý kiến người dân : Bước đầu tiên để khôi phục khai thác mỏViệc chính phủ cho phép mở nhiều mỏ lithium trở thành chủ đề bàn luận sôi nổi trên truyền thông và trong giới chuyên gia. Đối với Pháp, đây là đợt trắc nghiệm quy mô lớn đầu tiên sau gần nửa thế kỷ không còn khai khác quặng trong lòng đất. Còn theo tập đoàn Imerys, chủ thầu khai thác, đây là “dự án khai thác mỏ lớn nhất ở Pháp lục địa kể từ hơn một thế kỷ qua”.Với hơn 1 tỉ euro đầu tư, mỏ dự kiến được đưa vào khai thác năm 2028 với chi phí sản xuất mỗi cân lithium từ khoảng 7-9 euro. “Khoảng 34.000 tấn lithium, có nghĩa là có thể trang bị được pin cho khoảng 700.000 ô tô điện hàng năm và kéo dài 25 năm”. “Đây là một dự án rất quan trọng cho nước Pháp về mặt tái công nghiệp và tự chủ năng lượng”, tương đương với khoảng 1/3 năng suất của bốn nhà máy lớn được dự kiến xây ở miền bắc Pháp. Ngoài ý nghĩa “tự chủ chiến lược”, dự án “Emili” ở Échassières sẽ tạo thêm khoảng 1.000 việc làm trực tiếp và gián tiếp ở vùng Auvergne-Rhône-Alpes, theo khẳng định của tập đoàn Imerys, tại hai khu vực : mỏ ngầm chứa lithium, ở độ sâu từ 75-350 mét và một nhà máy tinh chế khoáng chất và chuyển đổi thành hydroxit lithium, cách mỏ khoảng 100 km.Ngày 11/03/2024, Ủy ban Tranh luận công Quốc gia (Commission nationale du débat public, CNDP) đã khởi động giai đoạn tham vấn, kéo dài bốn tháng với khoảng 15 cuộc họp cho đến ngày 07/07. Kết quả sẽ được CNDP công bố trên trang web vào tháng 09, sau đó tập đoàn Imerys có thời hạn 3 tháng để hồi đáp. Ông Mathias Bourrissoux, chủ tịch cuộc thảo luận, trấn an công luận là “mọi chuyện chưa ngã ngũ, trái với một số người vẫn tưởng. Trong 65% trường hợp, dự án sẽ có nhiều sửa đổi”.“Mỏ có trách nhiệm” : Cam kết giảm thiểu tác động môi trườngMột trong những quan ngại lớn nhất được người dân địa phương nêu trong buổi họp đầu tiên là “không ai tin là có mỏ sạch” : Khai thác mỏ sẽ gây hậu quả như thế nào đối với môi trường ? Mỏ sử dụng hóa chất không ? Rác thải, phế liệu của mỏ được xử lý ra sao ? Dự án lấy nước từ đâu vì theo kế hoạch phải cần đến ít nhất 1,2 triệu mét khối nước mỗi năm ?Phó chủ tịch tập đoàn Alan Parte, phụ trách về các dự án lithium của Imerys, trấn an mỏ sẽ chỉ sử dụng nước thải đã qua xử lý, “90% nước sẽ được tái sử dụng, các mạch nước ngầm sẽ không bị khai thác”. Nhiều bể trữ sẽ được xây trong khu mỏ để không bơm nước từ sông Sioule vào mùa khô hạn. Phó chủ tịch tập đoàn Imerys cam kết “mở một khu mỏ có trách nhiệm”, thậm chí “tăng thêm 20% trách nhiệm để đối phó với những thách thức môi trường”, vì tập đoàn hiểu rằng “khai thác mỏ không phải là không gây tác động đến môi trường”. Đây cũng là nhận định của ông Christophe Poinssot trong chương trình 28 Minutes :“Mọi hoạt động của con người dù là thế nào đều gây tác động. Không hề có mỏ hay nhà máy nào mà không gây tác động. Ngược lại, người ta có thể giảm thiểu càng nhiều càng tốt, dĩ nhiên là không phải ở Pháp vì Pháp hiện không còn mỏ. Nhưng tại một số nước, nhiều biện pháp vô cùng hiệu quả đã được áp dụng, đặc biệt là về việc tái sử dụng nước, ví dụ tại nhiều khu mỏ ở Phần Lan hoặc Áo. Đó là những biện pháp mà chúng ta biết làm, chắc chắn là tốn kém hơn. Tương tự, chúng ta có thể giảm việc sử dụng nước và đặc biệt là loại bỏ được việc thải hóa chất ra môi trường. Đó là những biện pháp hoàn toàn làm được. Không nên so sánh những biện pháp được dự định áp dụng tại châu Âu với những gì diễn ra ở một số nước ít bị ràng buộc hơn về môi trường vì châu Âu áp dụng “luật về trách nhiệm” với tiêu chuẩn có thể được bên thứ ba kiểm tra để chắc chắn chúng ta tuân thủ quy định”.Ngoài ra, để hạn chế tối đa tác động đến môi trường, tập đoàn Imerys cho biết sẽ triển khai mô hình sản xuất khép kín. Mỏ lithium được xây ngầm ngay dưới chân mỏ cao lanh đã được cấp phép hoạt động đến năm 2050 và như vậy sẽ giúp bảo tồn vài chục hecta diện tích. Đá granit được nghiền trực tiếp trong hầm để hạn chế tiếng ồn và bụi trên mặt đất. Sau đó, quặng sẽ được đưa vào hệ thống đường ống dài khoảng 15 km đến khu tập kết và từ đó sẽ được chuyển bằng tàu hỏa đến nhà máy chuyển đổi ở Montluçon để làm thành bột hydroxit lithium (Liti hydroxit).Khai thác mọi nguồn lithium để tự chủPháp đang cần “vàng trắng” để đáp ứng chiến lược sản xuất 2 triệu xe ô tô điện hàng năm từ nay đến năm 2030 để thay thế xe chạy bằng xăng dầu, sẽ bị cấm từ khoảng năm 2035. Cùng thời điểm mỏ Echassières ở tỉnh Allier được cấp phép nghiên cứu vào tháng 01/2024, sáu dự án khác cũng được phê duyệt : 3 dự án ở tỉnh Bas-Rhin (miền đông) và 3 dự án khác ở tỉnh Vienne (đông nam). Tám giấy phép khác đang được xem xét.Trong số các dự án này có loại lithium từ nước muối địa nhiệt (saumures géothermales), đặc biệt là mỏ Rittershoffen ở tỉnh Bas-Rhin. Trong chương trình 28 Minutes, giáo sư-kinh tế gia Philippe Chalmin, Đại học Paris Dauphine, giải thích về sự khác biệt giữa hai loại :“Cần phải phân biệt rõ giữa quặng và kim loại. Về quặng cũng có hai loại lớn : Thứ nhất là nước muối hoặc các hồ nằm trên cao bị khô hạn, người ta gọi đó là những bãi muối, như cả một vùng được gọi là “tam giác lithium” nằm giữa Achentina, Chilê và Bolivia. Thứ hai là mỏ quặng, đó là đá spodumene. Và Úc chiếm ưu thế về loại đá này. Ví dụ Úc xuất khẩu loại quặng này sang Trung Quốc để chế biến, do đó Trung Quốc giữ một vị trí rất quan trọng, không hẳn về khai thác mỏ, mà là về khâu chế biến”.Theo trang L'Express ngày 16/03, hai công ty Eramet và Electricité de Strasbourg (Điện lực Strasbourg) hợp tác trong dự án AgeLi (Alsace Géothermie Lithium) để sản xuất lithium từ nước muối ở xã Rittershoffen, vùng Alsace. Năm 2021, những kg lithi carbonat đầu tiên có chất lượng cao đã được sản xuất tại đây. Dự kiến đến năm 2030, liên doanh này sản xuất khoảng 10.000 tấn hàng năm.Ông Benjamin Louvet, giám đốc quản lý nhiên liệu tại OFI Invest Asset Management, cho rằng khả năng người dân chấp nhận loại lithium này khá là cao : “Lithium địa nhiệt có một lợi thế rất lớn. Tác động thấp đến môi trường và xã hội : cơ sở công nghiệp đã có và năng lượng địa nhiệt bảo đảm sản xuất điện cho khu vực. Loại lithium này gần như được tinh chế ngay lập tức, trong khi với các mỏ đá cứng không làm được như vậy”.Như vậy, với hai mỏ khai thác lithium ở Échassières và ở lưu vực sông Rhin, Pháp sẽ có chỗ đứng trong thị trường này. Hàng năm, Pháp bán gần 80 triệu xe ô tô ra thế giới. Chính phủ đặt mục tiêu xây dựng một chuỗi giá trị hoàn chỉnh, từ khâu khai thác đến sản xuất pin, cuối cùng là tái chế.Theo Cơ quan Năng lượng Quốc tế (AIE), năm 2022, thế giới cần khoảng 131.000 tấn lithium. Cho đến năm 2030, nhu cầu này sẽ tăng gấp 3,5 lần và cho đến năm 2040 sẽ tăng gấp 8 lần. Tại châu Âu, vài chục dự án khai thác đã được thống kê, như tại Phần Lan, Tây Ban Nha, Bosnia, Anh Quốc.Trước nhu cầu cấp bách, chính phủ Pháp ủng hộ các dự án khai thác lithium, trong đó có dự án “Emili”. Bộ trưởng Kinh Tế Bruno Le Maire đánh giá “dự án là một ví dụ về kế hoạch môi trường và khí hậu, sẽ làm giảm triệt để nhu cầu nhập khẩu lithium của Pháp”. Tổng giám đốc Imerys coi lithium như phương tiện “giúp châu Âu giảm phát thải cacbon”. Nhưng theo trang media Vert, cũng như nhiều nhà bảo vệ môi trường, “không thể coi thường tình trạng ô nhiễm từ việc sản xuất ô tô điện. Loại vàng trắng này không đến mức trắng (sạch) như tên gọi của nó”.*****(1) Phát biểu của chủ tịch Ủy Ban Châu Âu Ursula von der Leyen, tháng 09/2022.
Peut-on encore prévoir le prix futur des matières premières ?Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:11:27 - L'invité d'un jour dans le monde - Le prix des matières premières en Europe connait une forte baisse en 2023 selon le rapport de la société d'étude CyclOpe après deux années d'inflations, que cela dit-il de la situation géopolitique en Europe ?
Une COP à Dubaï, au pays du pétrole. Son président, Sultan Al Jaber, patron d'une société pétrolière et accusé de déni climatique. Et un record, près de 2 500 lobbyistes des énergies fossiles accrédités pour cette conférence sur le climat. A deux jours de la fin de la COP28, nul ne sait encore si les hydrocarbures seront présents dans la déclaration finale, ni si les pays s'engageront sur une réduction, voire sur la fin de l'exploitation des énergies fossiles…Mais comme depuis une cinquantaine d'années, la puissance du lobby pétrolier fait planer le doute sur les mesures que prendront les États. Comment ce lobby agit-il ? Quelles sont ses méthodes pour permettre à l'industrie pétrolière de prospérer au détriment du climat ? Et finalement, à l'issue de la COP28, le lobby pétrolier a-t-il encore gagné ? Avec : Andréa KOTARAC, Porte-parole du Rassemblement National Pierre LARROUTUROU, Député européen Nouvelle Donne Corinne LEPAGE, Avocate, ancienne ministre de l'Environnement (1995-1997) Philippe CHALMIN, Economiste, historien, spécialiste des matières premières, professeur à l'Université Paris-Dauphine et président de Cyclope Pierre-Louis CHOQUET, Sociologue, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement
Nhiều người vẫn kỳ vọng COP28 là hội nghị khí hậu quốc tế đầu tiên bàn về « tương lai năng lượng hóa thạch ». Trong năm 2022-2023, các đại tập đoàn dầu khí trên thế giới tiếp tục đầu tư hàng chục tỷ đô la để được khai thác « vàng đen » tại hơn 50 quốc gia. Venezuela muốn chiếm đoạt vùng Essequibo của Guyana bởi đây là một mỏ dầu nhiều tiềm năng và Guyana có thể trở thành một Koweit ở Nam Mỹ. Tháng 11/2023 Reclaim Finance, một tổ chức phi chính phủ chuyên quan sát về tác động của các hoạt động tài chính đối với môi trường và nhất là đời sống của con người - trụ sở tại Paris, ghi nhận vẫn không thiếu các dự án mới khai thác dầu khí trên thế giới.Trong hai năm trở lại đây, tại 58 quốc gia, 200 tập đoàn tư nhân và của nhà nước đã khởi động 437 dự án đầu tư trong ngành dầu khí. Tổng đầu tư lên tới 528 tỷ đô la chỉ riêng cho các khâu « khai thác và sản xuất ». Điểm đến của số tiền khổng lồ đó tập trung vào Qatar, Ả Rập Xê Út, Brazil, Mỹ và Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất. Riêng nước Nga, không nhận được nhiều đầu tư như các đối tác vừa nêu nhưng lại là nơi chiếm được nhiều dự án hơn cả, đứng trước Na Uy.Ai tài trợ cho 437 dự án đầu tư mới vừa nêu ? Theo Reclaim Finance, tập đoàn quốc gia Ả Rập Xê Út Aramco dẫn đầu, kế tời là ExxonMobil của Mỹ. Đứng thứ ba là Petrobras của Brazil. Cũng trong giai đoạn 2022-2023 do tác động của lạm phát đè nặng lên tăng trưởng của Hoa Kỳ, tổng thống Joe Biden, người từng đắc cử nhờ cam kết sẽ « không có thêm một giếng dầu nào khác trên đất Mỹ », đã cho phép tập đoàn ConocoPhillips khởi động một dự án « khổng lồ » tại Alaska. Tập đoàn dầu khí của Anh BP được phép thăm dò và khai thác ngoài khơi vùng Newfoundland của Canada mặc dù đấy là một vùng biển thuộc bảo tồn.Tại Luân Đôn, thủ tướng Anh Rishi Sunak tháng 7/2023 cấp giấy phép cho ít nhất 100 dự án ở Biển Bắc. Pháp cũng đang lao vào cuộc săn lùng dầu hỏa : tháng trước, tập đoàn Canada Vermilion vừa được phép khoan thêm 8 giếng dầu ở vùng Gironde, miền tây nam nước Pháp. Paris, từ 2017 đã thông qua một đạo luận dự trừ ngừng sản xuất dầu hỏa và khí đốt kể từ năm 2040.Nước Nga của tổng thống Vladimir Putin hoàn toàn không có lý do gì để ngừng lại các dự án bạc tỷ với các đối tác Trung Quốc và kể cả châu Âu -bất chấp lệnh trừng phạt phương Tây ban hành từ khi Matxcơva xâm chiếm Ukraina. Các vương quốc dầu hỏa ở Trung Đông, các nhà sản xuất ở châu Phi vẫn tiếp tục đầu tư vào công nghiệp dầu khí.Vương quốc dầu mỏ của Nam Mỹ và nguy cơ xung đột vũ trangKhông ồn ào như đại đa số các nhà sản xuất hay các quốc gia xuất khẩu dầu hỏa lâu đời của thế giới, tại Nam Mỹ, hai nước nhỏ là Surinam và Guyana sắp nổi lên như những « mỏ dầu » của thế giới. Tập đoàn dầu khí Pháp, TotalEnergies dự kiến dầu tư 9 tỷ đô la thăm dò lô 58 ngoài khơi Surinam với tiềm năng 200.000 thùng dầu/ngày.Từng là thuộc địa cũ của Hà Lan, với chừng 600.000 dân cư và là một trong những quốc gia nghèo nhất trong khu vực, Surinam kỳ vọng nhiều vào các nguồn tài nguyên ngoài khơi và đang mở rộng cửa đón tác tập đoàn của Mỹ, Trung Quốc và của châu Âu.Về phần Guyana, quốc gia duy nhất thuộc Khối Thịnh Vượng Chung của Anh Quốc ở Nam Mỹ trong hai năm vừa qua, GDP đã được nhân lên gấp 3 lần nhờ có dầu hỏa. Viễn cảnh dầu hỏa của Guyana bảo đảm 1 % nhu cầu tiên thụ cho toàn thế giới vào ngưỡng 2025 đã làm dấy lên lòng tham của Venezuela sát cạnh. Guyana có đường biên giới chung với Brazil, Surinam và Venezuela cũng chính con sông Essequibo được coi là đường biên giới tự nhiên giữa thuộc địa cũ của Anh Quốc với một mỏ dầu của thế giới tại Mỹ Latinh là Venezuela.Vào lúc Caracas không phát huy được ngành công nghiệp dầu khí để phát triển thì trong vỏn vẹn 2 năm, GDP của Guyana được nhân lên gấp ba lần nhờ phát hiện những mỏ dầu ở ngoài khơi với trữ lượng ước tính tương đương với của Koweit hay của Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất, nguồn sản xuất dầu hỏa lớn thứ 7 hiện nay trên thế giới.Ngày 03/12/2023 Caracas tổ chức trưng cầu dân ý khẳng định chủ quyền với vùng Essequibo, trải rộng trên 160.000 km vuông, tương đương với 2/3 lãnh thổ của Guyana. Hơn 95 % những người được hỏi xem Essequibo thuộc về Venezuela. Kết quả đó làm dấy lên lo ngại Caracas viện cớ để lấn chiếm Guyana, tước đoạt các nguồn tài nguyên tại Essequibo.Đây là một vùng đất với nhiều mỏ vàng, mỏ kim cường, đồng hay beauxite…. và dầu hỏa.Đầu tháng 11/2023 Chevron chi ra 53 tỷ đô la mua lại Hess, cũng một tập đoàn năng lượng của Hoa Kỳ để được quyền đồng quản lý các mỏ dầu ở Guyana, bởi đây là những mỏ « vàng đen dễ khai thác ». Theo tạp chí kinh tế Capital Economics, ngay cả trong trường hợp giá dầu dao động từ 25 đến 35 đô la một thùng, Chevron cũng đã có lãi.Trên nguyên tắc trong hai năm nữa, sản xuất dầu thô của Guyana sẽ cao hơn so với của Anh Quốc hiện nay và kể cả của Venezuela. Đương nhiên trong những điều kiện đó chính quyền Guyana đang đàm phán lại các hợp đồng với các đại tập đoàn của Mỹ và cả với CNOOC của Trung Quốc.Vấn đề gây lo ngại ở đây như giới trong ngành ghi nhận là lòng tham của Caracas, mà ai cũng biết, hai điểm tựa truyền thống của Venezuela là Trung Quốc và Nga. Bắc Kinh là chủ nợ lớn nhất của chế độ Maduro và thậm chí Venezuela thanh toán trực tiếp cho chủ nợ bằng dầu hỏa. Còn Matxcơva là nguồn cung cấp đến 75 % vũ khí cho Caracas và các hãng dầu của Nga có ảnh hưởng rất lớn tại quốc gia châu Mỹ Latinh này.Lợi nhuận và sức khỏe con người Trong cuộc chạy đua săn lùng dầu hỏa đó làm thế nào để các nhà khoa học thuyết phục được gần 200 phái đoàn tham dự hội nghị khí hậu COP28 ở Dubai từ bỏ năng lượng hóa thạch ?Một nghiên cứu được tạp chí khoa học British Medical Journal công bố trước ngày COP28 khai mạc, năng lượng hóa thạch là nguyên nhân gây tử vong cho hơn 5 triệu người trên thế giới. Tất cả là nạn nhân của hiện tượng ô nhiễm không khí, bụi và do tác hại của khí ozone. Trong cương vị chủ nhà COP28 Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất dự trù đầu tư thêm 150 tỷ đô la từ nay đến 2027 để nâng cao« khả năng cung cấp về dầu khí » quốc gia.Một tín hiệu đáng lo ngại khác được các tổ chức bảo vệ môi trường và sức khỏe con người như Reclaim Finance báo động là « ngay cả các tập đoàn năng lượng chủ yếu là của châu Âu như Shell, BP hay TotalEnergies đang thu hẹp lại những mục tiêu chống biến đổi khí hậu và những tham vọng phát triển năng lượng sạch ». Tập đoàn Ý ENI mua lại Neptune Energy của Na Uy để tiếp tục đầu tư ở Bắc Âu. TotalEnergies của Pháp không che giấu là sẽ tiếp tục đầu tư vào những giếng dầu mới, tối thiểu là đến ngưỡng 2030. Điều đó không cấm cản lãnh đạo TotalEnergies thông báo những tham vọng và nỗ lực làm sạch môi trường. Chủ tịch tổng giám đốc tập đoàn dầu hỏa Pháp Patrick Pouyanné phát biểu nhân một hội nghị quốc tế : « Chúng tôi sẽ đầu tư 40 tỷ đô la trong sáu năm sắp tới để đẩy mạnh năng lượng sạch, để giảm bớt lượng phát khi thải carbon trong các hoạt động của tập đoàn TotalEnergies. 40 tỷ đô la đó tương đương với từ 40 đến 50 % tổng đầu tư của tập đoàn với mục tiêu phát huy những công nghệ mới, cắt giảm CO2 và đóng góp cho một mô hình năng lượng mới ».Giáo sư đại học Paris Dauphine, chuyên về dầu khí Philippe Chalmin lưu ý trong một bảng xếp hạng gần đây về thiện chí của các hãng dầu khí hạn chế phát thải carbon, ENI của Ý đứng đầu, kế tới là TotalEnergies.Trái lại từ COP21 ở Paris đến nay chưa bao giờ các đại tập đoàn của Mỹ cam kết về bất kỳ điều gì về một chiến lược chuyển đổi năng lượng. Cũng giáo sư Chalmin nhắc lại rằng, sở dĩ mà các hãng dầu khí tiếp tục đầu tư vào các dự án mới, bởi nhu cầu của thế giới còn tiếp tục tăng thêm : « Theo tôi Trung Quốc đang đặt ra nhiều vấn đề hơn rất nhiều so với các nước sản xuất dầu hỏa. Nói một cách thực công bằng, thì sở dĩ mà các nước sản xuất và xuất khẩu dầu hỏa tiếp tục khai thác công nghiệp này là do nhu cầu của thế giới vẫn còn tiếp tục tăng thêm. Năm tới, mỗi ngày trung bình thế giới cần thiêu thụ khoảng từ 1,5 đến 2 triệu thùng dầu ».Trong báo cáo giữa tháng 11/2023 Cơ Quan Năng Lượng Quốc Tế AIE dự phóng nhu cầu tiêu thụ vào năm tới trên toàn cầu sẽ còn tiếp tục tăng mạnh và có thể là sẽ « phá kỷ lục ». Chỉ riêng trong tháng 9 vừa qua, Trung Quốc tiêu thụ hơn 17 triệu thùng dầu/ngày. Phải đợi đến khoảng 2030 nhu cầu chung của nhân loại mới tăng chậm lại.Marc Antoine Eyl Mazzega đặc trách về khoa năng lượng tại Viện Quan Hệ Quốc Tế Pháp - IFRI giải thích về thách thức rất lớn đặt ra cho các nền kinh tế đang phát triển và đây không phải là lúc để những nước như Ấn Độ hay Brazil, Trung Quốc chấp nhận giảm tiêu thụ về năng lượng. Những quốc gia này vẫn nghiện dầu hỏa :« Tiêu thụ dầu hỏa tại các nước phương Tây giàu có, có chiều hướng giảm đi, tuy là giảm chậm hơn nhiều so với mong đợi từ phía các nhà khoa học. Vấn đề đặt ra là ở những nơi khác trên thế giới, nhu cầu tiêu thụ dầu hỏa đã tăng rất mạnh. Đành là có những giải pháp khác nhưng tất cả đều quá đắt và ngoài tầm tay của các nền kinh tế đang phát triển. Tăng trưởng về dân số đòi hỏi tăng trưởng kinh tế phải đi theo và đây là một áp lực vô cùng to lớn đối với những nền kinh tế đang trỗi dậy. Tôi muốn nói đến trường hợp của Ấn Độ, của nhiều nước ở khu vực Đông Nam Á… Trong hoàn cảnh đó, dầu hỏa vẫn chiếm một vị trí trung tâm chi dù chúng ta đã bắt đầu nói đến đỉnh điểm vào khoảng 2030, kể từ đó tiêu thụ dầu trên thế giới sẽ bắt đầu tăng chậm lại trước khi sụt giảm ».Khó để phủ nhận những kết quả nghiên cứu khoa học báo động về nguy cơ năng lượng hóa thạch đè nặng lên sức khỏe con người. Khó để bác bỏ những kết luận dầu hỏa, khí đốt và than đá thải 80 % carbon là hâm nóng trái đất. Chấp nhận những kết quả nghiên cứu đó là một chuyện, nhưng từ bỏ năng lượng hóa thạch để đi tìm những « giải pháp thay thế » là một chuyện khác.Trước khi COP28 hạ màn, Ả Rập Xê Út, hôm 05/12/2023 báo trước sẽ « tuyệt đối » chống lại việc khai tử năng lượng hóa thạch. Lập trường này được Nga và Trung Quốc tán đồng.
Alexandre Le Mer, Ombline Roche et la rédaction d'Europe 1 vous accompagnent chaque jour de la semaine dès les premières lueurs du soleil avec de l'information et de la convivialité. L'émission parfaite pour commencer la journée du bon pied, et s'informer.
Depuis le début de l'été, les prix augmentent à la pompe. Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières et de l'énergie, revient sur les causes de cette flambée des prix. Ecoutez RTL Evenement du 09 août 2023 avec Antoine Cavaillé-Roux.
La Bourse des métaux de Londres est unique en son genre, et le procès qui s'est ouvert contre l'institution cette semaine fera peut-être date. Il porte sur la façon dont l'institution a géré une folle journée sur le marché du nickel il y a un peu plus d'un an. Un opérateur d'une plateforme boursière a-t-il le droit d'annuler des transactions légitimes ? C'est la question qui est posée cette semaine devant la justice britannique. Les plaignants qui attaquent la plus grande plateforme de négoce de métaux au monde estiment qu'elle a failli en annulant les transactions qui se sont déroulées entre le 7 et le 8 mars 2022 sur le marché du nickel.« Un abus de pouvoir »La tonne de « métal du diable » comme il est surnommé, était alors passée de 30 000 dollars à 100 000 dollars. Une hausse record des prix qui a conduit le London Metal Exchange à suspendre la cotation du nickel, et à annuler 12 milliards de dollars de transactions. « Il s'agissait d'opérations entre parties consentantes », s'indigne encore un an après un ancien trader qui résume : « Le LME propriété de la Bourse de Hong-Kong n'a fait que protéger un géant du nickel chinois, en lui évitant des milliards de dollars de perte. On a fermé le marché, on a changé les règles du jeu, c'est un abus de pouvoir inacceptable ».De fait, cette crise du nickel a provoqué une pluie de réactions. L'autorité de régulation financière britannique s'est saisie de l'affaire. Et plusieurs investisseurs ont décidé d'attaquer en justice. La plainte de deux d'entre eux – Elliott Associates et Jane Street Global Trading – est jugée cette semaine. Ils plaident un manque à gagner du fait de l'annulation des transactions et réclament à eux deux 472 millions de dollars.L'issue du procès dira à quel point le fonctionnement de la Bourse aux métaux de Londres est remis en question.Écorné, le LME reste encore incontournableL'institution, qui a toujours assuré avoir agi dans l'intérêt du marché, a, depuis les faits, proposé des réformes internes pour éviter qu'un nouvel emballement sur le marché ne se reproduise. Son seul avantage, commente Philippe Chalmin professeur émérite d'histoire économique à l'université Paris-Dauphine PSL, c'est que l'on ne peut pas s'en passer : «Le LME reste le seul lieu aujourd'hui où se forme de manière crédible le prix des principaux métaux non ferreux ».
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Depuis bientôt deux ans, le coût des matières premières liées au secteur de l'énergie a explosé. Le monde de l'élevage n'échappe pas à cette crise majeure : alors quel avenir se profile pour l'ensemble de ses filières sur le plan énergétique ? Réponse avec Philippe Chalmin, professeur d'histoire économique à l'Université Paris-Dauphine et président du cercle Cyclope, spécialisé dans l'analyse des matières premières et de leurs coûts.
durée : 00:05:12 - franceinfo junior - Les coupures d'électricité sont-elles toujours d'actualité en ce début d'année ? On en parle dans "franceinfo junior" avec le professeur Philippe Chalmin et les questions des enfants.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.
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Philippe Chalmin, historien et économiste, explique pourquoi on pouvait s'attendre à un tel revirement après le changement de trajectoire du Razoni qui ne se rend plus au Liban.
Trois heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
À 7h42, Europe 1 reçoit chaque matin un invité pour décrypter, commenter et analyser l'actu du jour. Ce mardi, Lionel Gougelot reçoit Philippe Chalmin, professeur à Dauphine et président de Cyclope.
Un navire chargé de 26 000 tonnes de maïs a quitté un port ukrainien ce lundi 1er août au matin pour le Liban. Une première depuis début de la guerre. Est-ce la fin de la crise alimentaire mondiale ? Éléments de réponse avec Philippe Chalmin, professeur à l'université Paris Dauphine, spécialiste des marchés de matières premières.
Philippe Chalmin, économiste auteur du rapport CyclOpe, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce vendredi 15 juillet. Il est revenu sur les conséquences de la visite de Joe Biden en Arabie Saoudite, notamment sur le cours du pétrole, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce vendredi 15 juillet, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Victoire de Lapasse, cofondatrice de Neptune Elements, Philippe Chalmin, économiste auteur du rapport CyclOpe, Véronique Louwagie, vice-présidente de la commission des Finances, et Pascal Durand, eurodéputé du groupe Renew, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Vendredi 15 juillet, Emmanuel Lechypre a reçu Christian Saint-Étienne, membre du Cercle des économistes et professeur au Cnam, co-auteur de "La France, déclin ou renaissance" (Economica), Olivier Klein, directeur général de la BRED, auteur de "Crises et mutations : Petites leçons bancaires" (Eyrolles), Philippe Chalmin, économiste, coordinateur du rapport CyclOpe, co-auteur de "CyclOpe - Les marchés mondiaux 2022" (Economica), et Hippolyte D'Albis, directeur de recherche au CNRS, président du Cercle des Économistes, auteur de "Les seniors et l'emploi" (Presses de Sciences Po), dans l'émission la librairie de l'éco sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
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Le gouvernement allemand organise ce vendredi 24 juin à Berlin une conférence internationale sur la crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine. Depuis son déplacement à Sotchi, le président sénégalais Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine, le répète : « Il faut faciliter l'exportation du blé ukrainien à partir du port d'Odessa parce que l'Afrique est véritablement menacée de famine ». Philippe Chalmin, spécialiste des marchés de matières premières, se déclare quant à lui surpris de ce qu'il appelle une « dramatisation » de la part de la communauté internationale. « Il n'y a, selon lui, aucune raison de supplier Moscou et de donner à Poutine une arme du blé ». Carine Frenk : Quel est selon vous l'impact du quasi-blocage de l'Ukraine sur la situation alimentaire de l'Afrique aujourd'hui ? Pour l'instant il est faible dans la mesure où certes il y a peu de céréales qui sortent aujourd'hui d'Ukraine, mais je rappelle que l'Afrique est surtout concernée par le blé et l'Ukraine avait presque terminé sa campagne d'exportation de blé. Il reste dans les silos ukrainiens, avant la nouvelle campagne, il reste peut-être 4 à 5 millions de tonnes de blé. Mais en réalité, le véritable impact de la guerre en Ukraine sur les importations africaines de blé, c'est par le biais le prix. Il faut bien reconnaître que depuis le déclenchement de la guerre, les prix mondiaux du blé ont bien pris quand même une centaine de dollars la tonne de plus. Mais quand on parle des exportations céréalières de l'Ukraine et qu'on en fait la cause majeure du problème alimentaire mondial, c'est une erreur d'appréciation, un raccourci de journalistes ? Je laisse les journalistes parler de raccourci de journalistes, mais je pense que c'est un peu beaucoup de cela. Ce qui est clair, c'est que la vraie raison des tensions sur les marchés agricoles mondiaux, et qui est antérieure à la crise ukrainienne puisqu'elle remonte à 2021, c'est l'importance des achats chinois en 2021. Il est clair qu'ensuite nous avons eu une augmentation des tensions liées à la guerre en Ukraine. Donc la crise ukrainienne a amplifié un problème qui d'abord existait déjà, qui était la dépendance alimentaire excessive de nombre de pays africains qui n'ont pas fait les efforts de politique agricole suffisante. Et d'autre part, les tensions, on les avait déjà en 2021 du fait notamment de l'importance des achats chinois. Dire que c'est l'Ukraine qui provoque une crise alimentaire mondiale, c'est une exagération. Et donc ça veut dire que vous remettez en question les analyses que font les instances européennes onusiennes ou africaines, quand elles évoquent l'urgence d'ouvrir des corridors en mer Noire pour laisser passer le blé. Le problème, c'est que pour l'instant ces corridors laisseraient plus se passer du maïs que du blé, il faut en être honnête. Ensuite va se poser le problème de l'arrivée de la nouvelle campagne, donc de la nouvelle récolte ukrainienne. Celle-ci effectivement aura du mal à sortir. Mais je pense que plutôt que d'imaginer des corridors maritimes qui seront extrêmement difficiles à mettre en place dans la mesure où une partie de la mer est minée, et que la fiabilité du partenaire turc peut-être quand même assez facilement mis en doute, il vaut probablement mieux faire tous les efforts possibles pour essayer de développer des corridors terrestres par la route et le rail pour arriver sur le Danube et sortir par les ports roumains par exemple. On n'arrivera pas à tout sortir, mais si je me cantonne au blé, on arriverait probablement à sortir une bonne part du blé ukrainien. Autre facteur inquiétant pour l'Afrique, c'est la pénurie d'engrais. Le président Macky Sall a évoqué à son retour de Sotchi le risque d'un effondrement de 20 à 50% des rendements céréaliers en Afrique si l'approvisionnement en engrais n'est pas assuré sur le continent. Partagez-vous ces inquiétudes ? Alors là je crois qu'il a parfaitement raison. Le président Macky Sall touche probablement ce qui est le talon d'Achille, à l'heure actuelle, de l'agriculture africaine. Je crois qu'il faut appeler un chat un chat : la crise alimentaire africaine, elle est avant tout une crise de la pauvreté, une crise de la mal gouvernance, une crise de la mauvaise gestion des politiques agricoles et pour certaines régions, mais aussi une crise climatique, je pense à la sécheresse qui touche la corne de l'Afrique.
Philippe Chalmin, économiste et auteur du rapport CyclOpe, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce samedi 8 juin. Ils sont revenus sur le 36e Rapport CyclOpe, notamment les matières premières et l'énergie qui définissent une grande partie les rapports de force dans le monde, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mercredi 8 juin, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Antoine Larigaudrie, journaliste BFM Business, Jean-Marc Roué, président du Conseil de surveillance de Brittany Ferries, Bénédicte Hautefort, fondatrice de Scalens, Erik Huneker, cofondateur de Diabeloop, Damien Binois, fondateur de Nossa! Fruits, et Philippe Chalmin, économiste et auteur du rapport CyclOpe, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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À quoi vont ressembler les lendemains de pandémie et guerre sur les marchés des matières premières ? L'offensive russe marque la fin d'une mondialisation heureuse selon les auteurs du 36e rapport CyclOpe, la bible française des marchés mondiaux, sortie le 7 juin 2022. Il y a eu le monde d'hier et il y aura celui d'après. Un monde qui sera marqué par une rupture fondamentale dans la géopolitique mondiale, selon les auteurs du rapport CyclOpe. « C'est un peu le rêve de la mondialisation de ces trente dernières années qui s'efface », résume Philippe Chalmin, professeur à l'Université Paris Dauphine et co-directeur. Si l'essentiel des tensions qui s'expriment aujourd'hui remontent à 2021, la guerre en Ukraine a rajouté un niveau de complexité. Elle a amplifié la crise agricole, elle a déclenché une crise pétrolière en plus d'une crise gazière, et a accentué un peu plus la crise logistique, décrivent les 65 auteurs de l'ouvrage. Sur les marchés des matières premières, deux journées, les 7 et 8 mars 2022, illustrent la panique mondiale et la volatilité des cours qui caractérisent la période : ces 48 heures là, le baril de Brent a frôlé les 140 dollars, le blé a dépassé les 400 euros la tonne, le gaz naturel en Europe est allé au-delà des 300 euros le MWh, le nickel a lui totalement déraillé et dépassé les 100 000 dollars la tonne. L'angoisse des approvisionnements dans le monde de demain « La promesse d'abondance qu'offrait le monde d'hier est terminée », résume Yves Jegourel, l'autre co-directeur du rapport CyclOpe, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire Économie des matières premières. Sur le plan agricole, le plus difficile est à venir. La prochaine campagne se fera sans beaucoup d'exportations ukrainiennes alors que le prix des engrais se fera sentir jusqu'en 2024 sur les récoltes mondiales. Avec la perspective de potentielles pénuries, la tendance est à la sécurisation des approvisionnements en particulier dans le secteur des métaux industriels. Une nouvelle géographie des échanges mondiaux Si la globalisation n'est pas remise en cause, elle suscite beaucoup d'interrogations, pointe les auteurs du rapport. Ces derniers font le constat d'un monde qui se couvre de barrières, sanitaires, logistiques et maintenant politiques, comme au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Selon les experts, l'offensive russe a approfondi la fracture entre les États-Unis et la Chine, deux camps désormais difficiles à rapprocher. La guerre a aussi renforcé l'axe Moscou-Pékin en réponse aux sanctions occidentales. Un nouveau « partage » du monde qui redessine déjà les flux de matières premières. ► « CyclOpe, les marchés mondiaux 2022 », sous la direction de Philippe Chalmin et Yves Jegourel, 722 pages, Éditions Economica.
durée : 00:53:30 - Le Grand Face-à-face - Et si la guerre en Ukraine n'était que le révélateur d'un malaise de fond dans la mondialisation? Débat avec Philippe Chalmin, économiste, spécialiste des matières premières, fondateur de Cyclope, institut de recherches européen sur les marchés des matières premières. - invités : Philippe CHALMIN - Philippe Chalmin : Professeur d'économie à l'université de Paris-Dauphine, spécialiste des questions liées aux matières premières
durée : 00:53:30 - Le Grand Face-à-face - Et si la guerre en Ukraine n'était que le révélateur d'un malaise de fond dans la mondialisation? Débat avec Philippe Chalmin, économiste, spécialiste des matières premières, fondateur de Cyclope, institut de recherches européen sur les marchés des matières premières. - invités : Philippe CHALMIN - Philippe Chalmin : Professeur d'économie à l'université de Paris-Dauphine, spécialiste des questions liées aux matières premières
durée : 00:53:30 - Le Grand Face-à-face - Et si la guerre en Ukraine n'était que le révélateur d'un malaise de fond dans la mondialisation? Débat avec Philippe Chalmin, économiste, spécialiste des matières premières, fondateur de Cyclope, institut de recherches européen sur les marchés des matières premières. - invités : Philippe CHALMIN - Philippe Chalmin : Professeur d'économie à l'université de Paris-Dauphine, spécialiste des questions liées aux matières premières
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Philippe Chalmin historien et économiste libéral français, spécialiste des marchés de matières premières. Fondateur du Cercle Cyclope, qui publie chaque année depuis 1986 un rapport complet sur l'état et les perspectives des marchés mondiaux de matières premières. Nous avons discuté de l'histoire de l'or, sa fonction et l'impact sur la joaillerie en cas de crise. Timeline
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durée : 03:00:04 - Le 6/9 - Le 6/9 du samedi 26 février, présenté par Éric Delvaux.
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durée : 00:24:32 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, et l'économiste Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, sont les invités du Grand entretien de la matinale de France Inter. - invités : Christiane LAMBERT, Philippe CHALMIN - Christiane Lambert : Première vice-présidente de la FNSEA, éleveuse de porcs dans le Maine-et-Loire, Philippe Chalmin : Professeur d'économie à l'université de Paris-Dauphine, spécialiste des questions liées aux matières premières
durée : 01:59:24 - Le 7/9 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - La réalisatrice Emmanuelle Bercot, le Dr Gabriel Sara, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA et Philippe Chalmin, président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires sont les invités de la matinale de France Inter.
Avec la reprise économique, la demande de matières premières augmente tandis que l'offre, désorganisée par la pandémie, ne suit pas. Quelles conséquences sur l'inflation ? Ce phénomène pourrait-il perdurer dans un monde sous contrainte climatique ?Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Philippe Chalmin, professeur d'histoire économique à Paris-Dauphine et directeur du rapport annuel « Cyclope » sur les matières premières.
Avec la reprise économique, la demande de matières premières augmente tandis que l'offre, désorganisée par la pandémie, ne suit pas. Quelles conséquences sur l'inflation ? Ce phénomène pourrait-il perdurer dans un monde sous contrainte climatique ? Russeurope Express Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Philippe Chalmin, professeur d'histoire économique à Paris-Dauphine et directeur du rapport annuel « Cyclope » sur les matières premières. Retrouvez tous les numéros de #RusseuropeExpress sur le site de Sputnik : https://fr.sputniknews.com/radio_sapir Abonnez-vous au podcast pour ne jamais manquer un épisode : ▶ iTunes : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/russeurope-express/id1460834246 ▶ Google Podcasts : https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9ydXNzZXVyb3BlZXhwcmVzcy5sZXBvZGNhc3QuZnIvcnNz ▶ Spotify : https://open.spotify.com/show/3myZ9T0TgFs38kWzso3mai ▶ Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/363002 ▶ SoundCloud : https://soundcloud.com/sputnik_fr/sets/russeurope-express ▶ Ou copiez l'adresse du flux RSS dans votre application de podcast : https://fr.sputniknews.com/export/itunes/rss2/radio_sapir.xml
Chaque jour, Romain Desarbres présente le journal de la mi-journée pour faire un point complet sur l'actualité.
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Un peu partout dans le monde, la reprise économique s'accompagne d'une flambée des prix dans des secteurs qui touchent directement notre vie quotidienne : l'électricité, le carburant ou encore les denrées alimentaires. En Europe, les cours du gaz et de l'électricité battent des records tandis qu'en Afrique subsaharienne, les prix des produits alimentaires de base grimpent en flèche. Comment expliquer cette flambée ? Jusqu'où peut-elle aller ? Et peut-on inverser cette tendance ? Décryptage avec : - Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste au Bureau d'Informations et de Prévisions Économiques (BIPE), docteure en Sciences économiques à l'EHESS. - Philippe Chalmin, économiste, historien, professeur à l'Université Paris-Dauphine et spécialiste du Marché des matières premières.
Philippe Chalmin, professeur à l'Université Paris-Dauphine, était l'invité de Stéphane Pedrazzi dans Good Morning Business, ce vendredi 13 août. Ils sont revenus sur la prévision de demande de pétrole de l'OPEP malgré le variant Delta, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce vendredi 13 août, Stéphane Pedrazzi a reçu Nat'Ali, Streameuse, Philippe Chalmin, professeur à l'Université Paris-Dauphine, André Chieng, vice-président du Comité France-Chine et président d'AEC, et Gilbert Cette, professeur d'économie à l'Université d'Aix-Marseille, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
L'après pandémie est marqué par une remontée spectaculaire des cours des matières premières, qui fait dire à certains que l'on est entré dans un nouveau super-cycle... c'est-à-dire une hausse des prix de l'énergie, des métaux et des produits agricoles. Laquelle hausse serait destinée à durer au moins dix ans. Super-cycle ou banal rattrapage ? Le super-cycle des années 2000 avait été marqué par l'émergence de la Chine. De quoi est-il question aujourd'hui en cette sortie de pandémie ? Avec Philippe Chalmin, professeur d'Histoire économique à l'Université Paris-Dauphine. Président de l'Observatoire de la formation des Prix et des Marges des Produits Alimentaires. Co-directeur avec Yves Jegourel du rapport « CYCLOPE », édition 2021, chez Economica. Yves Jegourel, professeur des Universités à Bordeaux. Président de Commodities for Nations. Jean-François Di Meglio, président d'ASIA CENTRE. Centre d'expertise et d'études sur l'Asie.
Interrompue par la pandémie et les mesures sanitaires qui s'imposaient, l'émission «Le grand invité de l'économie RFI Jeune Afrique» revient comme aux beaux jours. Pour l'occasion, Julien Clémençot et Jean-Pierre Boris reçoivent l'historien et économiste Philippe Chalmin. Depuis plusieurs décennies, Philippe Chalmin à la tête d'une équipe de plusieurs dizaines de spécialistes, publie tous les ans un volumineux annuaire des marchés des matières premières, Cyclope. L'édition 2021 vient de paraître. Alors que les pays développés émergent à grand peine de la pire crise sanitaire et économique connue en temps de paix, les cours des principales matières premières s'envolent. Le continent africain profite-t-il réellement de cette hausse rapide ?
Lundi 31 mai 2021, LATE & SMART reçoit Stéphane van Huffel (Fondateur, net-investissements) et Philippe Chalmin (professeur d'histoire économique, Paris-Dauphine)
Le tournant économique majeur provoqué par la pandémie n’implique pas pour autant le début d’un super-cycle des matières premières. C’est la vision partagée par les auteurs du rapport Cyclope 2021, bible annuelle française des matières premières publiée ce mercredi. Personne ne peut contester qu’un vent de folie souffle sur la planète des matières premières. Mais le niveau extrême des prix atteints par le fer, l’étain ou encore le cuivre ne doit pas être interprété comme le début d’un « super-cycle ». C’est l’analyse faite par les auteurs du rapport Cyclope. Évidemment rappelle Philippe Chalmin, le grand spécialiste français des matières premières et directeur du rapport, ce que le monde est en train de vivre, c’est bien la plus forte crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale, un grand chamboulement, qui est caractérisé aujourd’hui par une asymétrie totale de la reprise de l’activité : pour utiliser une métaphore montagnarde, depuis la sortie du premier confinement la Chine pédale et a passé le col, les États-Unis ne sont pas loin grâce à leur plan de relance, mais de nombreux pays regardent le col et les sommets sans pouvoir les atteindre. Pas de super-cycle selon le rapport Cyclope Parler de super-cycle, implique d’avoir du recul, précise Yves Jegourel professeur à l’université de Bordeaux et co-auteur du rapport Cyclope. La théorie du super-cycle s’appuie par ailleurs sur une demande très forte et une hausse durable des prix. La demande chinoise en céréales est exceptionnelle cette année, mais va-t-elle devenir structurelle, et s’inscrire dans le temps ? Personne n’a la réponse. Mais surtout, la hausse actuelle des prix ne peut pas être imputée à la seule demande. Depuis la pandémie il y a aussi une forte contrainte de l’offre. Or cette offre est en train de se reconstruire. Et pour les pénuries liées au manque d’investissements ces dernières années, elles pourraient être en partie compensées par le recyclage pour le cuivre notamment, ou par les avancées technologiques, estime Yves Jegourel. Réajustement des prix, mais marché instable dans les prochains mois La conjoncture actuelle ne doit, par ailleurs, pas faire oublier que les matières premières occupent toujours une place centrale dans les tensions géopolitiques encore plus aujourd’hui que ces dernières années insistent les experts de Cyclope. Avec une opposition de plus en plus frontale entre les États-Unis et la Chine qui n’ont pas été gommés par l’élection de Joe Biden. Oui le monde traverse donc un cycle des affaires qui est à son maximum, mais pas pour autant un super-cycle - comme celui de 2007-2012 -, résument les auteurs du rapport qui tablent sur un réajustement à la baisse des marchés au second semestre 2021 avec « un atterrissage des prix ». Malgré l’absence de recul sur la période actuelle, les experts ont cependant une certitude, les marchés mondiaux resteront marqués par une profonde instabilité dans les mois qui viennent.
Après une année 2020 chamboulée par le Covid-19, le cercle Cyclope anticipe un rebond de 19% de son indice des prix des matières premières. Une hausse déjà intégrée par les marchés, qui semblent avoir digéré la pandémie. Déjà oublié l’impact du Covid sur les prix des commodités ? « C’est un paradoxe, mais l’année 2020 n’a pas été si mauvaise que cela pour les matières premières », souligne Philippe Chalmin, directeur de Cyclope. Certes, les prix du pétrole et du gaz se sont effondrés au printemps dernier, avec l’interruption des transports. Le coton a perdu toute une saison textile. Mais les prix se sont redressés depuis. Un effet de la reprise de la Chine au second semestre, reprise « d’une ampleur que nul n’aurait pu anticiper ». Le prix du cuivre a doublé, celui du minerai de fer a presque triplé grâce aux importations chinoises. Fin 2020 et début 2021 en fanfare grâce à la Chine Rebond des prix du gaz, du coton, des céréales, restockées massivement par la Chine... « Les matières premières ont terminé l’année 2020 en fanfare » et commencé l’année 2021 avec le même enthousiasme. Paradoxalement, les métaux de la transition énergétique, cobalt et lithium, ont vu leurs prix végéter, sous le poids des excédents. À l’arrivée, l’indice Cyclope, qui regroupe les prix moyens des matières premières sur l’année, n’a finalement chuté que de 19% en 2020. Et si l’on exclut l’énergie et les métaux précieux, cet indice est resté stable par rapport à 2019. Comme si le Covid n’avait pas existé. Accalmie générale le reste de l’année ? En 2021, si la situation sanitaire s’arrange comme on l’attend, Cyclope voit son indice se redresser de 19%, 11% sans l’énergie et les métaux précieux. À part le gaz naturel liquéfié et le minerai de fer, déjà vedettes en 2020 et l’or, « qui n’aime pas les vaccins », toutes les matières premières devraient voir leur prix moyen progresser. Cependant cette hausse est déjà en grande partie actée, souligne le co-directeur de Cyclope Yves Jégourel. Les prix des métaux devraient se calmer, de même que les prix agricoles, grâce à la hausse attendue des emblavements. Cacao et sucre déprimés, café bouillant en 2021 Du côté des produits tropicaux, le cacao devrait rester déprimé, « il n’est pas certain que la stratégie des producteurs africains tourne à leur avantage, juge Cyclope, les ventes ont pris du retard. » Le sucre sera confronté à de nouveaux excédents indiens. En revanche le café devrait connaître un fort rebond des prix avec un recul de la récolte brésilienne de plus de 30%.
La France aura-t-elle bientôt son géant des céréales, du champ à l’assiette ? InVivo, le premier groupe de coopératives agricoles françaises, est entré en négociation exclusive pour racheter l’entreprise familiale Soufflet, un acteur de poids dans la meunerie, le malt et le négoce de céréales. Soufflet, l’entreprise de meunerie familiale devenue en 120 ans le premier collecteur privé de céréales en Europe, n'avait pas de successeur. Ses dirigeants Michel Soufflet, 90 ans, et son fils Jean-Michel, 63 ans, cherchaient donc depuis deux ans un repreneur. Après avoir éconduit un candidat canadien, ils sont entrés en négociation exclusive avec InVivo, la première coopérative de France, qui pourrait racheter Soufflet d'ici la fin de l'année. Sans restructuration, insistent les deux entreprises, qui soulignent plutôt leurs complémentarités. Champs, silos, transformation, négoce InVivo a effectivement des silos dans les ports de Nantes et de Bordeaux, Soufflet dans ceux de Rouen et de la Rochelle. InVivo avait développé la distribution de produits locaux et de vin, en plus des prestations aux agriculteurs, mais avait un peu délaissé le négoce à part celui des oléagineux. Avec Soufflet, elle y remettrait franchement les pieds et s'étendrait dans la transformation boulangère et la malterie, dont Soufflet est l'un des trois grands champions mondiaux. ► À écouter aussi : La stratégie de montée en gamme de Soufflet, géant français des céréales « Le mariage fait sens, estime le spécialiste des matières premières Philippe Chalmin. La France n’avait pas de grand opérateur de taille internationale pour aller sur les marchés mondiaux des grains. Avec le rachat par InVivo de Soufflet, on voit se constituer un pôle important à la fois dans la transformation de la production agricole, la meunerie et la malterie, tout en se fondant sur l’acquis du monde coopératif français. » Soufflet vendu au bon moment La nouvelle entité pèserait 10 milliards d'euros et deviendrait le deuxième opérateur agricole d'Europe. L’offre financière d’InVivo n’a pas été divulguée, mais la vente intervient au meilleur moment pour Soufflet, après une très belle année 2020 pour le négoce agricole, qui a valorisé l’entreprise familiale. L’opération n’est cependant pas acquise. Les négociations ne font que commencer et les autorités de la concurrence devront se prononcer. Même si les marques respectives des deux entreprises demeurent, ce qui posera le problème de la concurrence entre Soufflet et tout un tas de coopératives auprès des agriculteurs, dans certaines zones de France, il risque de ne plus y avoir au bout du compte qu’un seul acheteur de céréales.
Lundi 14 décembre 2020, LATE & SMART reçoit Hélène Baudchon ( Economiste, Specialiste France , BNP ) et Philippe Chalmin ( professeur d'histoire économique , Paris-Dauphine )
Vendredi 20 novembre 2020, LATE & SMART reçoit Audrey Tcherkoff (Directrice Executive, Institut de l'Économie Positive), Alexis Garatti (Directeur de la recherche économique, Euler Herme) et Philippe Chalmin (professeur d'histoire économique, Paris-Dauphine)
Trước khi dịch Covid-19 làm tê liệt toàn cầu, giá khí đốt trên thế giới đã rơi xuống mức « tệ hại nhất » từ 2011 khiến các nhà sản xuất thua lỗ nặng. Thị trường được dự báo chỉ khởi sắc trở lại trong từ 4 đến 7 năm nữa. Hiện tượng dư thừa sản xuất tuy nhiên không làm nản lòng các nguồn cung cấp chính của thế giới như là Úc hay Qatar, Nga, Mỹ. Cuộc chạy đua tranh giành thị phần ngày càng gắt gao hơn với những mặt trận mới liên tục được mở ra. Thị trường ảm đạm Trong sáu tháng đầu năm 2020 giá khí hóa lỏng (GNL) được đo lường theo đơn vị triệu BTU giảm đi mất 57 % và đã rơi xuống còn 2 đô la/1 triệu BTU, chỉ còn bằng 1 phần 10 so với thời điểm 2011. Dầu hỏa từng đi vào huyền thoại nhờ đã làm giàu cho những gia đình nổi tiếng như Rockefeller ở Hoa Kỳ hay các ông vua trên vương quốc Ả Rập Xê Út, Brunei. Nhưng tới nay chưa một ai tay không thành tỷ phú nhờ khí đốt. Dầu hỏa từng tác động đến thế cân bằng địa chính trị của thế giới trong thế kỷ 20, khí đốt mãi cho đến gần đây vẫn còn « ẩn mình trong bóng tối ». Thế nhưng nhờ các kỹ thuật khai thác mới, nhờ các « mạng ống dẫn ngày càng dày đặc » thị trường khí đốt đã được mở rộng. Năm năm trước đây có 17 quốc gia xuất khẩu khí đốt, cung cấp cho 33 khách hàng. Nhờ công nghệ khai thác khí đá phiến, Mỹ đã nhập cuộc và trở thành một nguồn cung cấp hàng đầu của thế giới. Đó là chưa kể đến một số đối tác mới, vừa « chân ướt chân ráo » bước vào thị trường như Israel, Ai Cập Hy Lạp và Síp trong vùng Địa Trung Hải. Cũng từ 2015 tới nay, các đường ống dẫn khí đốt đua nhau ra đời ở Bắc Mỹ, châu Âu và cả châu Á. Nhờ vậy các bên « cung » và « cầu » dễ « kết nối » với nhau hơn. Theo thẩm định của Cơ Quan Năng Lượng Quốc Tế (AIE) trong báo cáo được công bố đầu năm 2020, nếu như không vì đại dịch Covid-19 nhu cầu tiêu thụ của thế giới đang từ 3.900 tỷ mét khối một năm trong năm 2018 sẽ tăng lên thành 4.100 tỷ vào năm nay, trước khi đạt ngưỡng 4.450 tỷ mét khối vào khoảng 2025. Nhưng virus corona đã làm đảo lộn tình hình : giao thông hàng hải, hàng không và cả trên bộ đều giảm mạnh, các nhà máy giảm nhịp độ hoạt động, hàng loạt các hàng quán phải đóng cửa trong một thời gian … Về phía các nguồn cung cấp, các hoạt động khai thác và sản xuất khí hóa lỏng cũng đã bị chựng lại. Thêm vào đó là câu hỏi quan trọng nhất là khi nào thế giới khống chế được dịch bệnh, thì tới này chưa ai có thể trả lời. Giáo sư kinh tế Philippe Chalmin đại học Paris Dauphine, chuyên gia về năng lượng và nguyên liệu, trên đài RFI, lưu ý : thị trường khí đốt thế giới đang trong giai đoạn ảm đảm cho dù các nhà sản xuất đã giảm mức đầu tư đến 70 tỷ đô la trong giai đoạn 5 năm sắp tới với hy vọng giữ được giá thành ở mức « có thể chấp nhận được, tức là khoảng từ 8 đến 9 đô la 1 triệu BTU ». Thế nhưng hy vọng này tạm thời bị virus corona xua tan : Philippe Chalmin : « Thị trường khí đốt có hai nét đặc thù so với dầu hỏa. Thứ nhất, nhiên liệu này ít là mục tiêu của các nhà đầu cơ. Điểm thứ nhì là tới nay đã có rất nhiều khoản đầu tư vào công nghiệp khai thác khí đốt. Chẳng hạn như Úc, Qatar và cả Mỹ đã chi ra những số tiền rất lớn để sản xuất và xuất khẩu khí đốt. Giá trên thị trường lại đang rơi xuống mức thấp chưa từng thấy, thậm chí Mỹ không thể tiếp tục sản xuất và bán ra khí hóa lỏng vì không có lời. Hồi năm 2011 giá khí đốt trên thị trường, là 20 đô la đổi lấy 1 triệu BTU. Hiện thời chúng ta mua vào 1 triệu BTU với giá là 2 đô la. Đương nhiên dịch Covid-19 đã khiến tình hình thêm nghiêm trọng, thị trường thêm sa sút. Nhưng rõ ràng là thế giới đang trong cảnh dư thừa sản xuất và cung cao hơn cầu. Đây có thể là một tín hiệu tốt vì như vậy ta có thể dùng khí đốt thay cho than đá, giảm thiểu lượng CO2 thải ra ». Đọ sức Úc và Qatar Giáo sư Chalmin vừa nói đến cuộc chạy đua giữa Qatar và Úc : 2018 là một cột mốc quan trọng trên thị trường khí đốt toàn cầu. Úc qua mặt Quatar trở thành nguồn cung cấp số 1 của thế giới về khí hóa lỏng (GNL) mà hai khách hàng quan trọng nhất của Canberra, theo thứ tự, là Nhật Bản và Trung Quốc. Úc đã soán ngôi của Doha với xuất khẩu 77 triện tấn GNL trong năm 2019. Khả năng xuất khẩu của Qatar năm ngoái là 71 triệu tấn. Để đạt được mục tiêu đó Úc dự trù đẩy mạnh đầu tư vào các khu vực giàu tài nguyên ở miền bắc như dự án Ichthys, mở rộng hợp tác với tập đoàn Inpex của Nhật hay Total của Pháp để đưa khí đốt từ khu vực này đến thẳng Nhật Bản qua cảng Darwin. Gần như cùng lúc giàn khoan ngoài khơi Broome, miền đông nước Úc tăng công suất. Có điều trong cuộc chạy đua khai thác nguồn năng lượng hóa thạch này, Úc phải đối mặt với các đối thủ đáng gờm là Qatar và cả Mỹ hay Nga. Dohar phản công và đề ra kế hoạch nâng xuất khẩu lên thành 126 triệu vào năm 2027. Giáo sư Yves Jegourel, đại học Bordeaux miền nam nước Pháp, đồng điều hành tạp chí về thị trường nguyên liệu thế giới Cyclope giải thích : Yves Jegourel : « Mãi đến lúc này chúng ta mới chú ý đến yếu tố địa chính trị trên thị trường khí đốt. Tới nay người ta gắn liền dầu hỏa và địa chính trị, điều đó dễ hiểu. Nhưng theo tôi khí đốt cũng quan trọng không kém và càng ngày càng chiếm vị trí then chốt trên bàn cờ quốc tế cho dù là giá khí đốt trên thế giới giảm đi mất 57 % từ đầu năm 2020 tới nay. Đối với hồ sơ khí đốt hai mặt trận đang mở ra. Mặt trận thứ nhất là châu Á mà ở đó Trung Quốc là nguồn tiêu thụ lớn nhất. Về phía các nhà cung cấp thì Úc và Qatar là hai đối thủ chính. Cả hai đã đầu tư rất nhiều vào lĩnh vực này. Năm ngoái, lần đầu tiên xuất khẩu của Úc qua mặt Qatar. Nhưng xin phép được nói thêm là « cuộc chiến mới chỉ mở màn ». Qatar còn có những mỏ ở phía bắc với trữ lượng rất lớn và dự trù nâng khả năng sản xuất đang từ 75 triệu tấn lên thành 120 triệu vào quãng năm 2027. Về phía Úc, Canberra thông báo còn thừa sức nâng khả năng cung ứng. Nói cách khác, hai nhà sản xuất này sẵn sàng lao vào một cuộc chiến về giá cả để tranh thủ thị trường. Mặt trận thứ nhì là châu Âu. Dự án đường ống dẫn khí đốt Nord Stream 2 đang gây khó khăn cho các nhà sản xuất Mỹ. Nga đánh đường vòng, tránh né khỏi Urkaina để rót khí đốt đến tận châu Âu. Dự án này một khi đi vào hoạt động, đương nhiên xuất khẩu của Mỹ sẽ giảm mạnh. Đó là lý do vì sao Hoa Kỳ đòi ban hành các biện pháp trừng phạt ». Nga –Thổ Nhĩ Kỳ và lá bài khí đốt Bàn cờ khí đốt của thế giới đã biến động từ cuối năm năm 2019 khi mỏ Leviathan ở ngoài khơi Israel bắt đầu sản xuất ra được những tấn GNL đầu tiên song song với Tamar và Dalit. Ai Cập cũng đã trông thấy viễn cảnh kinh tế tươi sáng hơn với mỏ Zhor ở ngoài khơi Địa Trung Hải. Đầu năm nay, hai quốc gia liên quan này đã cùng với Hy Lạp và Síp họp lại nhằm cùng nhau hợp tác khai thác nguồn tài nguyên thiên nhiên này. Thổ Nhĩ Kỳ đã nhập cuộc để tranh phần. Đó là một trong những động lực chính thúc đẩy Ankra can thiệp quân sự vào Libya ngay từ những ngày đầu năm 2020, trước diễn đàn của nhóm 4 nước Ai Cập, Israel Hy Lạp và Síp khai mạc. Về phần nước Nga, mạng đường ống dẫn khí đốt được xem là « một tâm điểm trong chiến lược địa chính trị của Matxcơva » : Các dự án Nord Stream 2, Turkish Stream hay đường ống cho phép đưa khí đốt từ vùng Siberia sang đến tận Trung Quốc đều theo đuổi cùng một mục đích. Nords Stream 2 nối liền Nga với Đức đi qua biển Baltic, tránh được một điểm nhậy cảm là Ukraina một khi đi vào hoạt động cho phép Nga cung cấp trực tiếp khí đốt cho Liên Âu. Khi đó thị phần của các nhà sản xuất Mỹ tại Lục Địa Già càng bị thu hẹp lại. Đó là lý do khiến Nhà Trắng liên tục đe dọa « trừng phạt » các quốc gia và công ty liên quan đến Bắc Hải Lưu 2. Turkish Stream là đường ống 1.100 cây số cho phép các nhà sản xuất Nga tranh thủ được các nước Nam Âu. Cuối cùng dự án đường ống Siberia trải dài trên 3.000 cây số nhằm trực tiếp rót cho Trung Quốc đến 38 tỷ mét khối khí đốt một năm. Theo giới trong ngành « về mặt kinh tế » chưa hẳn đây là một bài toán khôn ngoan bởi phía Nga phải vượt qua rất nhiều những thử thách về kỹ thuật tại một vùng đất với khí hậu rất khắc nghiệt, dù vậy các tập đoàn khí đốt của Nga đã trông thấy rõ hai lợi thế nhất định : Thứ nhất là « giải tỏa bớt áp lực » trên mặt trận ở miền tây, tức là châu Âu, để cùng cấp cho các thị trường trong vùng Thái Bình Dương. Bởi như giáo sư Philippe Chalmin đại học Paris Dauphine ghi nhận, việc thế giới đã tìm thấy những nguồn cung cấp mới, đã « pha loãng ảnh hưởng của Matxcơva với các khách hàng truyền thống ». Châu Âu ít lệ thuộc hợn vào khí đốt của Nga. Đó là chưa kể những đòn trừng phạt của Âu-Mỹ sau vụ Kremlin thôn tính bán đảo Crimée hồi năm 2014 và cáo buộc Nga can thiệp vào miền đông Ukraina. Lợi thế thứ nhì hiển nhiên là thắt chặt thêm quan hệ kinh tế với ông khổng lồ Trung Quốc. Agnias Grigas chuyên gia của Mỹ về năng lượng thuộc trung tâm nghiên cứu Atlantic Council, trụ sở tại Washington tin rằng, khí đốt là nguồn năng lượng trọng yếu trong tương lai bên cạnh dầu hỏa và sẽ từng bước thay thế than đá. Nhưng đây là một thị trường còn nhiều bất trắc. Các bất trắc đó bắt nguồn từ mức tiêu thụ của châu Âu, từ khả năng đến lượt Trung Quốc làm chủ công nghệ khai thác khí đá phiến và khả năng của thế giới biến khí đốt thành khí hóa lỏng. Với ngần ấy những ẩn số, hai đồng tác giả điều hành báo cáo hàng năm Cyclope về nguyên nhiên liệu thế giới, Philippe Chalmin và Yves Jegourel cùng cho rằng, khí đốt là điểm nóng trên bàn cờ địa chính trị của thế giới. Câu lạc bộ các nhà cung cấp đang được mở rộng, cuộc đọ sức tranh giành thị phần ngày càng quyết liệt hơn.
Epidémie de Covid-19 oblige, le rapport annuel Cyclope sur les marchés des matières premières paraît avec un mois de retard. Un délai qui a été mis à profit pour consacrer un chapitre entier aux conséquences, historiques, de la crise sanitaire. Curieuse coïncidence, l’illustration de couverture de Cyclope, choisie avant la pandémie, est « l’Allégorie du mauvais gouvernement », une fresque du peintre siennois Ambrogio Lorenzetti, mort de la peste noire en 1348. Une fois n’est pas coutume, le 34e rapport Cyclope ne se penche pas uniquement sur l’année qui précède, à savoir 2019. Un chapitre additionnel expose le bouleversement qu’ont connus les marchés de matières premières depuis janvier, avec l’irruption du coronavirus. La fin des « Trente glorieuses de la mondialisation » ? Une crise sanitaire qui a servi d’étincelle à une crise économique qui pourrait avoir « un impact aussi fort que les deux grandes crises de 1929 et des années 70 », estime Philippe Chalmin, co-directeur de la publication : la fin des « nouvelles Trente Glorieuses de la mondialisation, qui avaient commencé dans les années 90 ». Cette fois, ce n’est pas à un choc pétrolier, mais à un « contre-choc pétrolier et gazier » que l’on assiste. Un contre-choc énergétique qui est dû au grand coup de frein de la demande, occasionné par le Covid-19. Mais qui a des racines antérieures à la crise sanitaire. La guerre des prix entre l’Arabie saoudite et la Russie avait commencé avant la pandémie. Crise d’excédents et guerre des prix, du pétrole à l’aluminium Tous les 20 ou 30 ans, rappelle Philippe Chalmin, il y a une crise profonde avec un choc de hausse des prix qui pousse à investir et lorsque ces investissements se concrétisent, des excédents se forment, ce que l’on observe depuis 2014, y compris sur certains marchés agricoles. La crise a amplifié le mouvement. Et « elle a mis en évidence les fragilités des uns », comme la chaine de valeur du coton, qui s’est effondrée, les filières viande et fruits et légumes, qui ont manqué de main d’œuvre, et « les difficultés des autres jusque dans le monde du négoce international ». Métaux gagnants liés aux nouvelles mobilités, comme en 2019 De la même façon la crise du Covid-19 a révélé les atouts et les faiblesses structurels de certains minerais et métaux. « Les gagnants de 2020, palladium, fer, or, argent et nickel, sont les mêmes qu’en 2019 », souligne Yves Jégourel, co-directeur de Cyclope. Le cuivre a déjà effacé une partie des pertes enregistrées depuis janvier. Ce sont des minerais et métaux dont l’offre est limitée, ou qui ont de belles perspectives dans les nouvelles mobilités. A l’inverse l’aluminium qui a pourtant le moins perdu depuis janvier, se rétablit moins vite, à cause de stocks considérables. Avec des fournisseurs du Golfe comme Bahrein, qui a doublé ses exportations, on s’achemine même vers une guerre des prix comparable à celle que se sont livrés les producteurs de pétrole.
Les prix du pétrole sont en chute libre. Les voitures, les trains, les avions, les usines sont à l’arrêt. Les besoins en fuel et en essence sont réduits à presque rien. En même temps, la production se maintient. Conséquence de la crise du Covid-19, cette situation paralyse l’industrie pétrolière. Les cours mondiaux sont parfois passés en territoire négatif, à moins quarante dollars. Plus personne ne semble vouloir de ce carburant central de l’économie mondiale. L’or noir ne mérite plus son nom. Ce n’est qu’une vulgaire mélasse dont plus personne ne veut. Pourquoi le marché pétrolier réagit-il si vivement ? Quel est l’impact sur l’économie des pays consommateurs et producteurs, est-ce une anticipation de la situation économique générale ? Voilà les questions abordées par Jean-Pierre Boris. Avec :- Gilles Chautard, ancien trader, expert du marché pétrolier- Antoine Rostand, cofondateur et président de Kayrros, entreprise d’analyse des mégadonnées du marché de l’énergie- Philippe Chalmin, professeur d’économie à l’Université Paris Dauphine, directeur de l’annuaire des matières premières, Cyclope. L’une des industries pétrolières les plus affectées par la crise économique actuelle, est l’industrie américaine, celle du pétrole de shiste. Hier florissante, créant d’énormes richesses et de multiples emplois, elle n’a plus aujourd’hui que ses yeux pour pleurer. Reportage de Thomas Harms à Houston. Autre victime de la situation du marché pétrolier, le trader singapourien Hin Leong qui a du reconnaître des pertes de quatre milliards de dollars auprès d’une vingtaine de banques, dont la Société Générale française. Son fondateur n’est plus l’une des grandes fortunes de l’île. Reportage depuis Kuala Lumpur signé Gabrielle Maréchaux.
Những cơn lốc xoáy căng thẳng trong năm 2019 gia tăng mạnh khiến cho các thị trường – tài chính, năng lượng, nông sản hay nguyên liệu đang trở nên bất ổn. Làn sóng nghi ngờ và phản đối toàn cầu hóa ngày càng nhiều. Mỗi khi có một xung đột, các thị trường, nhất là thị trường nguyên liệu là những nạn nhân đầu tiên phải gánh lấy hậu quả. « Ảo ảnh bị mất » Lấy cảm hứng từ nhà văn Pháp Honore de Balzac, hội tư vấn độc lập CYCLOPE, tập hợp nhiều chuyên gia kinh tế, công bố hồi trung tuần tháng 5/2019 một báo cáo có tiêu đề « Les illusions perdues » – tạm dịch là Ảo ảnh bị mất. Theo tập tài liệu dày 845 trang này, « Trung Quốc và Iran » là hai tâm điểm thời sự chính của năm - 2019 trong bối cảnh một « cuộc chiến thương mại » và những « căng thẳng địa chính trị ». Báo cáo còn khẳng định « thị trường nguyên liệu và các sản phẩm dùng cho chế biến là những thị trường bị liên lụy trước tiên mỗi khi có những xung đột địa chính trị. » Theo giải thích của các tác giả, « Ảo ảnh bị mất » là vì từ hai ba năm nay, ký ức về cuộc khủng hoảng tài chính năm 2008 đã nhẹ nhàng chìm dần vào quên lãng. Kinh tế toàn cầu gần như được chắp cánh trở lại. Tuy hậu quả của cuộc khủng hoảng tài chính kéo dài dai dẳng, thị trường nguyên liệu có bị chao đảo nhưng vẫn còn có thể bám trụ được. Trong vòng 10 năm này, các nước có liên quan cùng nhau nỗ lực thoát khủng hoảng. Các nước mới trỗi dậy tiếp tục vươn lên. Trung Quốc chiếm giữ một vị trí ngày càng quan trọng. Nhưng tất cả những điều đó vẫn nằm trong khả năng kiểm soát. Thế giới gần như hướng đến một mô hình điều hành chung bất kể là trong lĩnh vực môi trường, kinh tế… Một cách hơi lạc quan, người ta có thể xem đây là mười năm toàn cầu hóa « hạnh phúc », theo như cách nói của giới chuyên gia kinh tế. Thế nhưng, ông Philippe Chalmin, giáo sư trường đại học Paris – Dauphine, đồng tác giả tập báo cáo Cyclope thứ 33, trên đài RFI, khẳng định « ảo ảnh » đó đã bị tan vỡ một cách phũ phàng trong những tháng đầu năm 2019 do những xung đột địa chính trị quốc tế : « Từ vài tháng nay, sự bừng tỉnh khá là phũ phàng, bất kể là theo quan điểm kinh tế vĩ mô, biểu hiện rõ qua việc tăng trưởng trì trệ. Tuy không phải ở khắp nơi, nhưng đó là những cuộc khủng hoảng thật sự tại nhiều nước mới trỗi dậy với những cuộc khủng hoảng sâu sắc trên một số thị trường nguyên liệu, bất kể đó là đường, cao su, sản phẩm năng lượng, một số kim loại, khoáng chất… Rồi các hình thức hợp tác đa phương không còn nữa, sự trở lại của kiểu ngoại giao sức mạnh… Những căng thẳng địa chính trị, thuần địa chính trị quân sự tại vùng Vịnh và một cuộc chiến thương mại thật sự mà Donald Trump khai hỏa chống Trung Quốc, thậm chí với cả thế giới… Quả thật là chúng ta đang có một sự hạ cánh đau đớn. Người ta không còn nói đến toàn cầu hóa hạnh phúc nữa, người ta chỉ nói đến xung đột. Mà mỗi lần ở đâu đó có sôi sục, mỗi lần có căng thẳng, thì chính những nguyên liệu mà chúng ta tiêu thụ phải hứng mũi chịu sào dù đó là dầu hỏa, hay như năm nay có cả đậu nành, thịt lợn, dầu cải, nhôm, thép… Tóm lại là hầu hết tất cả các loại nguyên liệu mà chúng ta cần đến từ quả thơm cho đến zirconi ». Nguyên liệu : Công cụ đối ngoại ? Vì sao, trong lĩnh vực kinh tế, nguyên liệu luôn là nạn nhân hàng đầu của mọi cuộc xung đột thế giới ? Vẫn theo giáo sư Philippe Chalmin, trong một chương trình Địa Chính Trị năm 2018 của RFI, thị trường nguyên liệu được ví như là một tấm gương phản chiếu tình hình thế giới còn trung thực hơn là thị trường tài chính. « Đơn giản bởi vì nguyên liệu là đời sống thực, khác biệt rất nhiều với thị trường tài chính vốn dĩ đến từ thế giới ảo. Còn nguyên liệu, vào cuối ngày, cuối giờ, cuối buổi giao dịch, cung cấp cho chúng ta lúa mì, dầu hỏa… Quả thật là thị trường nguyên liệu là phần nổi của tảng băng về mọi căng thẳng địa kinh tế - địa chính trị của cả hành tinh. Ở đây, chúng ta đang trong một phạm vi cụ thể. Trong thế giới của nguyên liệu và các loại hàng hóa, đó là những sản phẩm cụ thể, những loại sản phẩm vào cuối ngày, quý vị dùng để sản xuất, để tiêu thụ hay là vận chuyển. » Nguyên liệu nói chung và một số loại hàng hóa nói riêng trên thực tế đã tạo thành một thách thức cốt lõi trong các mối quan hệ quốc tế. Chuyên gia Bernadette Mérenne-Schoumaker, giáo sư danh dự ngành Địa Lý trường đại học Liège (Bỉ), trong một hội thảo năm 2015 từng nhấn mạnh rằng « nguyên liệu thật sự là những chất liệu thiết yếu bảo đảm cho sự phát triển, ổn định của một quốc gia ». Rộng hơn nữa, đó còn có thể là « đòn bẩy » giúp một nước vươn lên thành một cường quốc. Đậu nành của Mỹ : Một ví dụ điển hình Chính từ những đặc tính chiến lược này mà nguyên liệu có thể được dùng như một công cụ đối ngoại hiệu quả trong trường hợp có xảy ra tranh chấp, mà cuộc thương chiến Mỹ - Trung đang diễn ra là một ví dụ điển hình. Cuộc so găng giữa đôi bên kéo dài gần hai năm nay, nhưng việc đo lường những hệ quả cụ thể của cuộc chiến mà Hoa Kỳ khởi xướng không phải là điều dễ dàng. Khi tố cáo Trung Quốc là « kẻ cắp », cướp nhiều việc làm của Hoa Kỳ trong cuộc cạnh tranh gian lận với ngành công nghiệp Mỹ, chính quyền Donald Trump tháng 3/2018 bất ngờ thông báo áp thêm thuế đối với nhiều mặt hàng nhập khẩu từ Trung Quốc. Bắc Kinh cũng không « khoanh tay đứng nhìn » đáp trả bằng những biện pháp tương tự, đánh thêm thuế vào nông sản Mỹ, đặc biệt là đậu nành, mà Mỹ là một trong số những nhà cung cấp lớn cho Trung Quốc và thế giới. Tuy Bắc Kinh nay đã tạm ngưng áp dụng biện pháp này, nhưng hệ quả của thông báo trên, đi kèm cùng với trận dịch tả lợn châu Phi đang hoành hành tại Trung Quốc và một số nước châu Á cũng đã có những tác động lên thị trường đậu nành trên thế giới với một con số không phải là nhỏ, ít nhất là nhiều triệu tấn. Ông Thierry Pouch, lãnh đạo cơ quan nghiên cứu kinh tế của Hội Đồng Thường Trực Phòng Nông Nghiệp Paris, trên đài France Culture, phân tích : « Ngay khi Donald Trump khai mào xung đột thương mại, người ta thấy ngay phản ứng của Trung Quốc, rồi đậu nành rớt giá trên thị trường thế giới. Đầu tiên hết, điều này trùng khớp với việc dư thừa sản xuất trên thị trường, thêm vào đó, các nhà khai thác trở nên lo lắng bởi vì lượng hàng trao đổi sẽ ít hơn với việc Trung Quốc cấm cửa thị trường đậu nành Mỹ. Do vậy, việc đậu nành rớt giá có thể nói đã gây tổn hại đặc biệt cho nông dân Mỹ, hiện đang phải nếm mùi cuộc khủng hoảng lớn chưa từng có. Thu nhập kém, xuất khẩu thấp, những gì mà chính quyền liên bang phải làm bên cạnh những khoản hỗ trợ hiện được quy định trong chính sách nông nghiệp của Mỹ, là đề ra những chương trì trợ giúp bất thường từ hồi năm 2018 cho nông gia Mỹ, đặc biệt là các nhà sản xuất đậu nành. Tính đến hôm nay, chính quyền Donald Trump đã chi ra hơn 25 tỷ đô la hỗ trợ và dĩ nhiên điều này đặt ra nhiều vấn đề cho Tổ chức Thương Mại Thế Giới (WTO). Chúng ta còn thấy rõ là có những tác động đối với giá cả thị trường, hiện đang ở mức rất thấp ». Trong bối cảnh xung đột và căng thẳng địa chính trị xảy ra dồn dập trong năm 2019, dầu thô còn là một nạn nhân khác. Căng thẳng vùng Vịnh giữa Iran và Ả Rập Xê Út không ngừng gia tăng, các lệnh trừng phạt của Mỹ nhắm vào Iran, rồi các cuộc khủng hoảng chính trị - xã hội ở Venezuela, Ecuador hay Algeri… đang làm cho nguồn cung của thế giới bị giảm mạnh. Hệ quả là tâm trạng lo lắng đè nặng lên nền kinh tế thế giới cùng với tác động của cuộc chiến thương mại Mỹ - Trung đã làm cho giá dầu thô trên thị trường thế giới không ngừng trồi sụt thất thường trong thời gian qua.
durée : 00:58:22 - Les Grandes Traversées - Débat. Sur quoi repose l'incroyable prospérité économique de la Nouvelle Calédonie et à qui profite-t-elle ? Table ronde avec Alain Christnacht, Philippe Chalmin, Max Chivot et Michel Benezit.
Philippe Chalmin, historien et économiste, professeur à Paris IX Dauphine parle des liens entre économie et politique au cours du siècle passé. Il vient de publier "Brève histoire économique d'un long XXe siècle". D'une mondialisation à l'autre 1913-2018 ( Ed. Francçois Bourin).