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Madagascar a obtenu début juillet un décaissement de 107 millions de dollars du Fonds monétaire international. Il s'agit de soutenir la Grande île confrontée aux cyclones, à la diminution de l'aide au développement et à l'augmentation des droits de douane américains. Le FMI appuie également une réforme, centrale pour Madagascar, mais délicate, celle du secteur de l'énergie, alors que le pays subit depuis des mois des délestages prolongés. La réforme du secteur malgache de l'énergie tient sur deux pieds. D'abord une diminution des subventions sur les prix à la pompe, mais une diminution progressive. « L'idée, ce n'est pas d'aller à la vérité des prix soudainement, souligne Kodjovi Eklou, le représentant résident du FMI à Madagascar. On garde encore une part de subventions, mais on les maîtrise. C'est une formule, donc chaque mois, les prix changent à la pompe dans une limite de -200 et +200 ariarys le litre. » Développer le solaire Autre versant de la réforme, le plan de redressement de la compagnie publique malgache, la Jirama, vient d'être publié. Il vise, explique le représentant du FMI, à diminuer le prix de revient de l'électricité, près de deux fois plus élevé que le prix de vente… « En ce moment, l'énergie est produite essentiellement par du heavy fuel et du diesel, précise Kodjovi Eklou. Donc, ça coûte extrêmement cher. On sait que les grands projets hydroélectriques vont prendre du temps. Mais avant d'arriver là, avec les panneaux solaires, on va produire de l'énergie à moindre coût. » Graves dysfonctionnements pas résolus L'amélioration du service devrait, espère le FMI, permettre d'imposer des tarifs « confort » et « super confort » pour, par exemple, les bureaux et les grands hôtels, afin de renflouer les caisses, tout en préservant des tarifs sociaux. Cette réforme de la Jirama ne remédie pourtant pas aux dysfonctionnements graves de la compagnie, estime Serge Zafimahova, consultant malgache en risque d'investissement. « Les services de l'État ne paient pas. Or, ces montants sont bel et bien consommés. Où va cet argent ? Deuxième point, comment se fait-il que le coût du litre de gasoil de la Jirama soit supérieur au coût du litre pour le consommateur à la pompe, fournie par Total, Shell ou Esso ? Il y a quand même quelque chose d'anormal. » Vers une privatisation de la Jirama ? Si la Jirama est désormais une société anonyme à participation de l'État, sa structure n'est pas réformée, souligne cet expert. « En gardant la Jirama dans sa forme actuelle, c'est-à-dire une société qui s'occupe de la partie électricité, de la partie eau et de la partie logistique, les mêmes maux vont produire les mêmes soucis demain. Si ça passe entre les mains du privé, ça va faire flamber les cours du kilowattheure. » Inquiet d'une possible privatisation, le personnel de la Jirama a déjà organisé des sit-in à travers Madagascar et prévoit d'amplifier le mouvement.
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'écosystème naturel paie aussi un lourd tribut. Un cinquième des zones boisées du pays ont été détruites. Les exportations de bois ont aussi souffert au début de la guerre, mais sont de nouveau en hausse. Selon le Centre mondial de surveillance des incendies, une ONG financée par le gouvernement allemand, deux millions d'hectares de forêt sont partis en fumée depuis février 2022, soit environ 20% des zones boisées du pays. Ces massifs se trouvent dans l'est de l'Ukraine, sur un territoire occupé par les Russes ou proche de la ligne de front. Les tirs de missiles et d'obus y provoquent de nombreux incendies, impossibles à éteindre à cause des combats. À cela s'ajoutent des millions de grenades et de mines disséminées dans la région, qui rendent les forêts dangereuses et constituent une autre source de départs de feu. Secteur à fort potentiel La guerre, c'est aussi moins de bras et de compétences disponibles pour couper des arbres et faire tourner l'industrie du bois, c'est ce que notait la Commission économique pour l'Europe des Nations unies fin 2024. La participation des forêts à la création de richesse était modeste avant la guerre. Elle a encore baissé de près de 30% après le début des hostilités. Pour Kiev, le bois reste néanmoins un secteur à fort potentiel parce que la plupart des forêts se situent dans l'ouest du pays loin de l'ennemi russe et parce que, même avant la guerre, elles ont été globalement sous-exploitées. L'État, qui gère une très grande majorité des forêts, a adopté ces dernières années une série de lois pour optimiser l'exploitation de la ressource et garantir plus de transparence. Des mesures encore insuffisantes : WWF constatait l'an dernier encore d'importantes coupes illégales. Des exportations qui repartent Selon les données de l'administration ukrainienne, les exportations sont en augmentation en 2025 et l'an dernier, elles étaient déjà remontées après un fort recul suite à l'invasion russe. Ces ventes sont facilitées par la dévaluation quasi continue de la monnaie nationale depuis trois ans. L'Ukraine vend du pin, essentiellement, de l'épicéa aussi et un peu de chêne, principalement sous forme de bois d'œuvre. Si elle écoulait avant la guerre une partie de ses produits vers la Chine et la Russie, l'Ukraine se concentre désormais sur l'Europe : Pologne, Allemagne, Roumanie en tête. À lire aussiUkraine: vague d'incendies meurtriers dans le Donbass près de la ligne de front
Sur les premiers mois de 2025, les cours mondiaux du cacao ont reflué, mais ils restent à des niveaux élevés depuis deux ans et cela pèse sur les résultats des broyeurs de fèves qui ont pour clients les géants de l'agro-alimentaire comme Nestlé ou Mondelez. L'un d'eux, le groupe suisse Barry Callebaut, vient d'abaisser ses objectifs annuels. C'est la deuxième fois en trois mois que le groupe reconsidère ses prévisions. En cause des ventes qui ont diminué plus que prévu. Sur les neuf derniers mois, elles ont reculé de plus de 6% et devraient encore baisser d'ici la fin de l'exercice financier 2024/2025 qui sera clos en août, selon les estimations de Barry Callebaut, qui a vu ses actions chuter de près de 13% après sa communication. Le géant suisse du cacao dit subir les conséquences d'un environnement de marché « sans précédent » lié à la volatilité des prix du cacao et à la baisse de la demande. Cette chute de la consommation est directement liée à la hausse des cours mondiaux. Envolée du prix de la poudre de cacao Cette hausse du prix des fèves a fait bondir celui de la poudre de cacao qui se vend désormais à prix d'or : aux États-Unis, les prix ont bondi de 16% au cours de l'année écoulée, frôlant les 9 000 dollars la tonne et en Europe, la limite des 10 000 dollars la tonne a été franchie. Cette hausse s'explique en grande partie par l'envolée des prix du beurre de cacao, qui constitue environ 20% du poids d'une tablette : quand il est devenu trop cher, il a été en partie remplacé par des huiles végétales mais moins de beurre fabriqué c'est aussi moins de poudre, les deux étant, pour simplifier, produits au cours du même processus. Au premier trimestre, moins de fèves ont été broyées : la transformation de cacao a baissé de 3,7% en Europe, le plus grand marché mondial, soit la baisse la plus importante à cette période de l'année depuis 2017. À lire aussiSur les pistes du trafic de cacao Poudre de cacao et poudre de blé Le prix est un vrai frein pour les industriels, le manque de disponibilité aussi et toutes les solutions sont bonnes pour faire baisser la teneur en poudre des préparations. Des alternatives moins chères arrivent sur le marché à base de caroube, une autre plante, ou encore de blé comme Cocoa Replace, un substitut commercialisé par le plus grand minotier d'Amérique du Nord, Ardent Mills et qui permet de remplacer 25% de la poudre dans une recette. Ces records de prix confortent aussi ceux qui ont choisi d'investir dans les saveurs vanille ou caramel, deux goûts qui pourraient être de plus en plus répandus dans les préparations industrielles, à défaut de poudre de cacao abordable. À lire aussiDes alternatives au cacao pour répondre aux craintes d'approvisionnement
"J'ai une vision du marché que je n'avais pas du tout avant." - Maxime ✒️Le thème de ce nouvel épisode : construire un réseau utile à son activité, entretenir une excellente réputation … et nourrir sa vision du business ✨Mon invité pour en parler : Maxime, directeur de production événementiel indépendant depuis 12 ans. Il est aussi président d'honneur de l'asso Les freelances de l'événementiel, formateur en écoles pro et hyperactif du networking. Quand il ne bosse pas sur un événement, Maxime passe son temps à rencontrer des gens : dirigeants d'agence, prestataires, pairs, étudiants, jeunes freelances… Ce n'est pas (que) pour faire du business. C'est surtout pour se rendre visible dans sa niche, rester en veille et tisser des liens utiles à long terme. Maxime assure “ne pas faire d'effort” quand il s'agit de réseauter. Et pourtant, à force de multiplier les rencontres, il a fini par construire une stratégie solide, presque sans le vouloir.
Ecoutez L'angle éco de Martial You du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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En juin 2024, le gouvernement éthiopien annonçait l'ouverture du secteur bancaire aux acteurs étrangers. Pour la première fois depuis les nationalisations de 1975, les banques internationales étaient autorisées à créer des filiales locales en Éthiopie. Le point sur un an de libéralisation bancaire. L'annonce de l'ouverture du secteur bancaire, il y a un an, a sonné comme une petite révolution en Éthiopie. Pour Tsegay Tekleselassie, économiste et enseignant au Wellesley College de Boston, ce changement était attendu : « Il était temps d'ouvrir le secteur bancaire pour que le secteur privé ait plus de liberté, que la population ait plus facilement accès aux banques, mais aussi pour stimuler la compétitivité des services bancaires ». Depuis la chute de l'empereur Haile Selassié Ier en 1975 et la nationalisation des banques du pays, l'Éthiopie n'a plus jamais autorisé de banque internationale sur son sol. La loi de juin 2024 autorise donc désormais les banques étrangères à créer des filiales, à ouvrir des succursales, mais aussi à prendre des participations dans des banques locales. Un changement qui s'inscrit dans une politique globale d'ouverture prônée par le gouvernement. « D'autres réformes ont été lancées en ce sens, rappelle Tsegay Tekleselassie. Récemment, le marché des devises a été en partie libéralisé. Il existe aussi depuis peu une bourse éthiopienne. Cela fait partie d'une tendance forte dont le but est de libéraliser l'économie ». Une banque kényane est candidate Mais un an après cette annonce, les résultats se font attendre. Jusqu'à maintenant, seule la banque kényane KCB, qui possède des filiales au Rwanda, en Ouganda, ou en Tanzanie, a engagé des discussions avec le gouvernement éthiopien. Certains usagers attendent pourtant avec impatience de pouvoir faire appel aux services d'une banque étrangère. « J'aimerais que les banques me proposent des services qui facilitent nos opérations quotidiennes et nous rendent la vie plus facile, observe Ashenafi Mulugeta, PDG d'une société de production agricole basée à Addis-Abeba. Je veux pouvoir me concentrer sur mon activité principale, qui est de faire de l'agriculture et de la transformation. Je ne veux pas avoir à traiter des problèmes de paiements, de recettes, de dépenses. J'aimerais qu'une banque le fasse pour moi ». Il va pourtant falloir s'armer de patience. L'installation de banques étrangères en Éthiopie pourrait prendre encore du temps. « Certaines banques peuvent refuser d'investir le marché éthiopien à cause de l'instabilité, remarque l'économiste Tsegay Tekleselassie. La proclamation a par ailleurs fixé des restrictions, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose quand on ouvre son secteur bancaire. La loi limite par exemple la participation des investissements étrangers dans une banque à 40% ». Trente-deux banques opèrent actuellement en Éthiopie, avec un capital combiné de 2,4 milliards de dollars.
Dans un contexte où l'organisation d'événements culturels implique une multitude d'acteurs, l'idée d'un One Stop Shop représente une solution pour les professionnels de l'événementiel. Ce concept leur permet de déposer l'ensemble de leurs demandes administratives, techniques et logistiques auprès d'un seul interlocuteur, plutôt que de jongler entre plusieurs prestataires. Selon Varaden Vengaroo, directeur du Jamrock Reggae Festival, les atouts d'un tel dispositif sont nombreux. D'abord, il simplifie la communication : un seul point de contact réduit les risques d'erreurs et de retards. Ensuite, la coordination logistique est optimisée grâce à des offres groupées souvent plus avantageuses.
E Mëttwoch ass et souwäit - eng Sozialkris, déi eng Zäsur fir d'Regierung duerstellt, kéint op en Enn kommen - oder och net. Op d'mannst d'Gewerkschafte schwätze vun enger akuter Kris. D'Patronat seet, datt hire ganze Secteur hippt an och an der Kris ass. An d'Regierung? Jo, d'Regierungsekipp ass den Hond am Keelespill - an op dee kënnt et e Mëttwoch un - seet sech de Roy Grotz a sengem Commentaire.
Face à des résultats en chute libre, les grands groupes automobiles peinent à redresser la barre. Entre inflation, transition énergétique et baisse de la demande, une partie de la crise échappe à leur contrôle. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A 10h45, ce lundi 30 juin 2025, les GG : Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, Charles Consigny, avocat, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de : Secteur touristique recherche saisonniers désespérément !
Au menu de la deuxième heure des GG du lundi 30 juin 2025 : "Faut-il privatiser l'audiovisuel public ?", "Une plaque commémorative pour Nahel, mérité ou aberrant ?" et "Secteur touristique recherche saisonniers désespérément !", avec Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, Charles Consigny, avocat, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur.
Du lundi au jeudi, de 16h35 à 17h, Amaury de Tonquédec reçoit dans BFM Bourse experts et acteurs du monde des cryptomonnaies pour tout savoir des actualités et des tendances de ce secteur.
Ce mardi 24 juin, les métiers du spectacle se retrouve face à des coupes budgétaires qui vont impacter négativement le secteur. La fédération des employeurs des arts de la scène cherchent des solutions pour que la culture belge puisse continuer à vivre. Embuild a publié ses perspectives pour le secteur de la construction qui risque de continuer de stagner jusqu'en 2027 si des décisions ne sont pas prises en matière de rénovation et de nouvelles constructions. Du côté de la tech, Vincent Genot vient présenter les avantages de Whatsapp pour faire sa publicité, notamment pour les PME. Du côté des marchés, Erik Joly revient sur le conflit entre l'Iran et Israël et l'impact qu'il a sur le prix du pétrole et sur l'économie mondiale. Les Trends-Tendances podcasts rassemble tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone. Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société.Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir.
A l'occasion de la Journée mondiale de la fonction publique, le président de la National Trade Union Confederation (NTUC) Narendranath Gopee, déplore l'absence de progrès dans ce secteur depuis 2014 et insiste sur la nécessité d'un vrai dialogue social. Selon lui, ce n'est pas une question de nouvelles lois, mais d'échanges constructifs entre le ministère, les syndicats et les agents publics.
Plusieurs producteurs de diamants africains ont décidé de s'unir pour promouvoir le diamant naturel. Une déclaration de principe a été signée mercredi à Luanda, en Angola. Les pays s'engagent à verser 1% de leurs revenus annuels liés à la vente de diamants bruts au Conseil du diamant naturel (NDC). Le Conseil du diamant naturel (NDC) est une structure à but non lucratif qui a, depuis plusieurs années, pour mandat de faire la promotion du diamant. Mais avec les sanctions contre la Russie, les financements russes, qui étaient parmi les plus importants avec ceux du géant De Beers, se sont taris. L'accord de Luanda qui vient d'être signé vise donc à relancer la dynamique en collectant des fonds pour une campagne marketing mondiale en faveur des pierres naturelles exclusivement, par opposition à celles fabriquées en laboratoire. Ces opérations de promotion se veulent « génériques », a priori donc sans mention d'origine précise ou de marque, et cibleront « les principales régions consommatrices », selon le texte de l'accord. Les signataires sont les principaux producteurs du continent africain, à savoir le Botswana, l'Afrique du Sud, l'Angola, la Namibie et la République démocratique du Congo. L'innovation, c'est que les acheteurs de diamants bruts d'Anvers regroupés au sein de l'AWDC et ceux de Dubaï (DMCC) ainsi que d'autres organisations professionnelles (GJEPC en Inde, ADPA) se sont associés à eux dans cette démarche. D'autres pays tels que la Centrafrique, le Liberia, le Zimbabwe ou encore la Côte d'Ivoire, et hors Afrique, le Canada pourraient plus tard rejoindre cette initiative. La Russie n'a volontairement pas été conviée par les organisateurs de la rencontre de Luanda. Réaction à une crise de deux ans Cela fait deux ans que l'ambiance n'est pas à la fête dans la filière. Après la reprise des affaires post-Covid, le marché a été miné par le ralentissement économique général, par la concurrence des diamants synthétiques vendu à des prix toujours plus bas, par l'absence de dynamisme sur le marché chinois et par la guerre commerciale initiée par Donald Trump qui a paralysé la demande aux États-Unis, le pays où l'on achète le plus de pierres précieuses. « Même si la consommation reprend petit à petit, l'incertitude sur les taxes douanières pèse toujours sur la demande américaine, d'autant qu'il y a aussi dans le pays d'énormes stocks de diamants importés par crainte qu'ils soient taxés et qu'il faut maintenant écouler », explique un représentant de l'industrie. Face à la chute des prix du diamant, qui ont perdu entre 25 et 30% selon leur qualité et leur taille, plusieurs sociétés ont réduit leur production. La dernière en date, n'est autre que De Beers qui a baissé mi-juin ses objectifs de 2025 à 15 millions de carats, soit 5 millions de carats de moins que le dernier chiffre qui avait déjà été révisé. « Il a fallu que la crise devienne vraiment aigüe pour que les pays et les industriels se réunissent et décident de débloquer des fonds », résume notre interlocuteur pour qui cette volonté est le signe d'une prise de conscience de l'urgence qu'il y a à agir en faveur de la promotion des diamants naturels. L'intérêt de l'Angola L'Angola, qui a chapeauté la signature de l'accord, est en passe de prendre la troisième place des producteurs mondiaux derrière les deux géants que sont le Bostwana et la Russie. « C'est quasiment le seul pays où la prospection est active et où l'on découvre encore de nouvelles mines, à l'instar de celle très prometteuse de Luele inaugurée il y a un an et demi », précise un expert de la filière. L'Angola a donc tout intérêt à ce que la demande reparte et à ce que les prix remontent. Tout comme De Beers, la compagnie minière d'État angolaise a annoncé, sans attendre, une contribution de 8 millions de dollars au pot commun – soit 1% de ses exportations de pierres brutes du 1er semestre, preuve de volonté de relancer rapidement le secteur, pour les géants miniers. À lire aussiBotswana: la production de diamants au ralenti freine l'économie du pays
Alors que s'ouvre le Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, la puissance spatiale française et européenne montre des signes de décrochage. Moins de lancements, moins de financements et une dépendance croissante aux technologies étrangères. Une situation critique à l'heure où l'espace devient un enjeu économique et de souveraineté majeur. Comme souvent, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Selon un rapport de l'Institut Montaigne, l'Europe ne représente plus que 5% de la masse orbitale mondiale lancée chaque année. Pis encore, elle investit six fois moins que les États-Unis dans ce domaine stratégique. Ce recul est d'autant plus saisissant qu'il y a quinze ans à peine, l'Europe visait le leadership global sur l'ensemble des compétences spatiales. Aujourd'hui, elle subit de plein fouet la domination américaine, incarnée notamment par SpaceX, qui a réalisé 138 des 145 lancements américains en 2024 grâce à ses fusées réutilisables. L'Europe, elle, n'a enregistré que trois tirs, en raison du retrait d'Ariane 5, du retard d'Ariane 6 tout comme de sa petite sœur Vega-C et de la perte de l'accès aux fusées Soyouz. La France, un moteur fragilisé de l'espace européen Au sein de l'Europe, la France voit son rôle moteur mis à mal. Malgré sa place de premier contributeur, avec l'Allemagne, à l'Agence spatiale européenne (ESA), elle est confrontée à de multiples retards dans des domaines clés, notamment militaires. Cette lenteur renforce sa dépendance aux systèmes américains : GPS pour la navigation, Starlink pour la connectivité. Certes, des alternatives européennes existent, comme Galileo ou One Web, mais leur déploiement est encore trop lent. Le marché spatial mondial, singulièrement celui des constellations de satellites, connaît une croissance fulgurante de 4,3 milliards de dollars en 2024 à 27,3 milliards attendus d'ici à 2032. Or, dans ce secteur d'avenir, les acteurs français peinent à s'imposer face aux géants américains et chinois. À lire aussiL'Europe affine sa stratégie pour retrouver le chemin de l'espace Une industrie stratégique en quête de souveraineté L'enjeu n'est pas seulement technologique, il est aussi économique et géopolitique. L'industrie spatiale française représentait 70 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023, et elle contribue positivement à la balance commerciale du pays. C'est pourquoi le gouvernement s'apprête à dévoiler une nouvelle stratégie spatiale nationale. Cette stratégie vise à soutenir les industriels, stimuler l'innovation et renforcer l'autonomie stratégique de la France. Car si le pays dispose d'atouts majeurs – base industrielle solide, excellence scientifique, expertise reconnue –, son avenir spatial dépendra aussi de la capacité de l'Europe à retrouver une dynamique collective, malgré les turbulences qu'elle traverse. À lire aussiEutelsat, pilier de la souveraineté numérique européenne face à Starlink
Caritas-Affär: Wéi eng Follgen huet se fir de Sozialsekteur? Froen un de Generalsekretär vun der FEDAS, der Federatioun vun den Acteure vum soziale Secteur zu Luxembourg
durée : 00:06:03 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le secteur maritime est responsable de 3% des émission de gaz à effet de serre. Sa décarbonation est un enjeu gigantesque pour le climat. C'est aussi un défi économique et financier pour le secteur.
Dans une initiative sans précédent, la ministre Valérie Létard a annoncé la création d'un Conseil de l'Ordre des diagnostiqueurs, une réponse directe aux préoccupations croissantes concernant la fiabilité des diagnostics immobiliers. Ce projet, largement attendu par les professionnels du secteur, pourrait redéfinir les standards de qualité et de confiance dans un domaine où la transparence est devenue essentielle.Rétablir la Confiance des Citoyens Lors d'une interview sur Infodiag, Daniel Labaronne, député d'Indre-et-Loire, a souligné que l'objectif primordial de ce Conseil est de protéger les acquéreurs et les locataires. "Les diagnostics doivent être fiables et incontestables", a-t-il affirmé. Dans un marché où les enjeux financiers sont élevés, la nécessité de garantir la qualité des diagnostics est plus que jamais d'actualité.Une Consultation Inclusive Le député a également insisté sur l'importance d'un processus de consultation inclusif. "Tous les acteurs, y compris les diagnostiqueurs indépendants, doivent être autour de la table", a-t-il déclaré. Ce dialogue ouvert vise à s'assurer que chaque voix soit entendue, une démarche essentielle pour construire un cadre déontologique solide.Lutte Contre la Fraude Un autre enjeu majeur abordé par le député est la lutte contre les fraudes qui ternissent la réputation des diagnostiqueurs sérieux. "Il y a des manquements qui nuisent à la profession", a-t-il averti, soulignant que des mesures strictes seraient nécessaires pour éliminer les pratiques douteuses. Un Conseil de l'Ordre pourrait donc devenir un rempart contre les abus.Vers un Avenir Sécurisé Alors que la proposition doit être finalisée d'ici septembre, le projet pourrait transformer le paysage du diagnostic immobilier, en plaçant la qualité et la rigueur au cœur des pratiques professionnelles. Ce Conseil de l'Ordre pourrait bien être le souffle nouveau dont le secteur a besoin, redonnant aux diagnostiqueurs la place qu'ils méritent et assurant aux citoyens une tranquillité d'esprit dans leurs transactions immobilières.Avec cette réforme, le diagnostic immobilier pourrait entrer dans une nouvelle ère, marquée par la confiance, la transparence et l'excellence. Les yeux sont désormais rivés sur les développements à venir, car l'avenir du métier de diagnostiqueur est en jeu.bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après un mois d'avril record, le secteur touristique à Maurice poursuit sur sa lancée avec un mois de mai jugé "excellent" par le ministre du Tourisme, Richard Duval. Les chiffres de Statistics Mauritius confirment cette performance, avec une augmentation notable de 10 138 visiteurs de plus en Mai 2025, ce qui a permis à l'île de non seulement rattraper son retard cumulé, mais aussi de prendre une légère avance sur ses objectifs. Cette performance représente une hausse de 9,7 % du nombre de visiteurs pour le seul mois de mai. Le ministre Richard Duval, qui s'était montré confiant quant à la capacité du secteur à redresser la barre, se réjouit de ces résultats. Le ministre Richard Duval se dit "confiant que de bons résultats seront enregistrés dans les prochains mois." Il a également accueilli "favorablement" les mesures annoncées dans le Budget 2025-2026, destinées à dynamiser davantage le secteur touristique.
Acteur majeur de la culture en Alsace, acteur économique majeur aussi, avec ses 135 salariés, l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg est une entreprise comme les autres... ou presque! Rencontre avec sa Directrice Générale, Marie Linden. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
An der Kultur zu Lëtzebuerg sinn d'Frae nach ëmmer ënnerrepresentéiert. Dat weist den Etat des lieux, deen de CID | Fraen an Gender wärend der Saison 2022-23 gemaach huet. D'Resultat ass erschreckend. Knapp ee Véierel vun de Plazen am kulturelle Secteur si vu Frae besat. An der klassescher Musek sinn dës Zuelen esouguer nach méi extreem: 80,9 Prozent vun de Plaze si vu Männer besat. D'Marie Trussart schwätzt mat Fraen aus dem kulturellen a feministesche Beräich iwwer dës Situatioun an iwwer hir perséinlech Erfarungen. Participanteën: • Alena Baeva, Geiistin • Chloé van Soeterstède, Dirigentin • Claire Schadeck, Chargée de projets CID | Fraen an Gender • Mariana Florea, Presidentin The Network Musek: • Helen Buchholz (1877-1953): Nocturno Marco Kraus, Piano • Lou Koster (1889-1973): Toute vie Orchestre Estro Armonico Luxembourg Jonathan Kaell, Direktioun • Catherine Kontz (geb. 1976): Murmuration Cathy Krier (Piano)
Le secteur textile est en crise, on l'a assez dit, et cela inspire des sites internet à jouer sur le principe de "fermeture" pour justifier de "bonnes affaires" qui n'en sont pas nécessairement. Plongée en coulisses... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 03 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le secteur textile est en crise, et cela inspire des sites internet à jouer sur le principe de "fermeture" pour justifier de "bonnes affaires"... qui n'en sont pas nécessairement. Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Distribution alimentaire : ce que nous apprennent les signaux faiblesLa distribution alimentaire change. Lentement, parfois à bas bruit, mais profondément.À travers douze épisodes du podcast, j'ai échangé avec des dirigeants de grands groupes, de startups, de plateformes logistiques ou d'acteurs de la transition alimentaire. Chacun d'eux a livré une part du puzzle. Et ensemble, leurs paroles dessinent une nouvelle carte du commerce alimentaire en France.Digitalisation, logistique urbaine, maîtrise de la donnée, quête de sens, réinvention de la proximité… autant de mutations qui transforment la façon dont nous produisons, distribuons et consommons l'alimentaire.Dans cet épisode solo, je vous propose une lecture transversale de ces évolutions. Une mise en perspective de ce que les signaux faibles racontent déjà du paysage de demain.Ce n'est pas une synthèse, mais une analyse. Un récit structuré autour de cinq grands axes, enrichi par les paroles de celles et ceux qui font bouger les lignes.Que l'on soit distributeur, industriel, logisticien, startup ou simplement curieux de ces transformations, cet épisode est une invitation à penser le commerce autrement. À décrypter, ensemble, ce que ces mutations impliquent. Et à questionner ce que la distribution alimentaire veut ou devra devenir.
Réunis en Inde pour leur sommet annuel, les acteurs du transport aérien revoient leurs prévisions pour 2025. Entre tensions commerciales, pressions écologiques et hausse des coûts, les compagnies doivent composer avec un contexte économique nettement moins favorable, malgré une demande toujours soutenue. Décryptage. C'est dans un climat d'incertitudes que les compagnies aériennes mondiales participent, cette semaine à New Delhi, au sommet annuel de l'Association internationale du transport aérien (IATA). Première annonce majeure: les prévisions pour 2025 ont été revues à la baisse, en raison de ce que l'on qualifie de « vents contraires » pour l'économie mondiale. En première ligne, la guerre commerciale relancée par Donald Trump. Depuis avril, les États-Unis imposent une taxe de 10% sur les avions et composants aéronautiques produits hors de leurs frontières. Résultat, Airbus, le géant européen, fait face à des surcoûts lorsqu'il vend à des compagnies américaines. Et son concurrent Boeing n'est pas épargné non plus, en subissant des mesures de rétorsion similaires en Chine et en Europe. Ces tensions impactent directement les compagnies aériennes, qui absorbent ces hausses de coûts, parfois accompagnées de retards de livraison. Cela se traduit par une réduction des vols internationaux et une rentabilité mise à mal.Virage écologique contrariéAutre difficulté, la transition énergétique du secteur, essentielle pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, se trouve elle aussi freinée. Les compagnies misaient sur des subventions américaines pour les carburants d'aviation durables, un levier important pour investir dans une flotte plus écologique. Or, cette aide a été supprimée par Donald Trump. Une décision qui prive les transporteurs américains d'un avantage concurrentiel précieux, estimé à plusieurs milliards de dollars. À cela s'ajoute une forte baisse des déplacements en classe affaires, conséquence d'un climat économique peu propice aux échanges internationaux. Moins de voyages professionnels, c'est aussi moins de revenus pour les compagnies, qui voient leur modèle économique traditionnel remis en question.Une demande en croissance mais des marges sous pressionParadoxalement, la demande pour le transport aérien reste bien orientée. L'Inde, hôte du sommet, a doublé en dix ans son nombre de passagers et d'aéroports. En Afrique et au Moyen-Orient, la croissance du trafic dépasse les 14 %, là où l'Amérique du Nord plafonne à +1,6 %, malgré le fait qu'elle représente un quart du marché mondial. Même le fret aérien se porte bien, dopé par les anticipations liées aux hausses de droits de douane. Mais derrière cette dynamique, les compagnies doivent faire face à une pression accrue sur leurs revenus par siège. Résultat: des ajustements économiques nécessaires pour absorber les surcoûts. Si le chiffre d'affaires mondial du secteur devrait atteindre un nouveau record en 2025 — plus de 1000 milliards de dollars —, les marges restent stables. Illustration d'un changement d'époque pour une industrie autrefois focalisée sur la croissance des profits, désormais contrainte de maîtriser ses dépenses.À lire aussiInde: boom dans le secteur du transport aérien
Le Maroc est le premier producteur mondial de sardines et le premier producteur africain de produits de la mer. Un secteur qui connaît toutefois une crise d'ordre structurelle : les stocks de poissons dans les ports marocains diminuent, entre 20% et 30% de baisse côté Méditerranée. La hausse conséquente du prix des sardines a agité le débat public avant le Ramadan, tant le petit poisson argenté est un élément essentiel de la gastronomie marocaine. Près de 80% des captures de poissons sont effectuées dans les eaux du Sahara Occidental, où la raréfaction des ressources se fait ressentir également. De notre envoyé spécial à Boujdour et Laâyoune,Dans le port de Boujdour, au Sahara occidental, les pirogues colorées des pêcheurs artisanaux côtoient les chalutiers spécialisés dans la capture de la sardine et du maquereau. Tous les pêcheurs font le même constat : malgré l'augmentation du nombre d'unités de pêche, le poisson se fait rare.« Ce changement climatique a impacté le stock ou plutôt les conditions de pêcherie de ce type de poisson qui est le pélagique, explique Ismaïl Benazouz, chef division de développement à l'Agence nationale des ports. Le plan d'aménagement initié par le département de pêche, et l'institut de recherche halieutique, à travers les campagnes de repos, est destiné à préserver la ressource halieutique et de gérer cette rareté en espérant qu'elle soit temporaire. »Des stocks en diminution, et des facteurs de raréfaction multiplesPour Badr El Moussaoui, président de la commune d'el-Marsa Laâyoune et patron de l'une des 45 conserveries de poisson de la région, la question de la raréfaction des ressources se pose. Le volume du poisson pêché a diminué d'un tiers entre 2023 et 2024. « Cela fait deux ans maintenant que les chiffres sont en baisse, surtout dans le débarquement de la pêche, surtout dans le poisson pélagique, mais on trouve que c'est tout à fait normal, c'est à cause du changement climatique », constate-t-il.Selon les experts, le changement climatique n'est pas le seul facteur pour expliquer la raréfaction des ressources : la surpêche ou encore les effets des usines de dessalement pourraient participer à la diminution des stocks. Conserves, huile ou farine de poisson : au Maroc, 500 000 emplois directs ou indirects sont liés au secteur. Le maire de Dakhla, Erragheb Hormatollah, se veut toutefois rassurant : « Avec l'évolution de la population, avec l'évolution de la demande, c'est une question cruciale pour la pêche. Mais il y a tout un programme lancé par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche concernant la préservation de cette ressource-là. »Dans un autre registre, la situation politique du territoire, considéré comme non-autonome par l'ONU, pèse aussi sur le secteur. La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a confirmé l'année dernière l'annulation des accords de pêche entre le Maroc et l'Union européenne, estimant qu'ils avaient été établis « sans le consentement du peuple du Sahara occidental ».À lire aussiL'accord sur la pêche UE-Maroc en eaux troubles
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la chute du taux de natalité en Chine, les îlots disputés entre la Guinée équatoriale et le Gabon et l'interdiction fait à Amnesty International d'exercer ses activités en Russie. Guinée : la junte poursuit sa reprise en main du secteur minier Plus d'une cinquantaine d'entreprises minières ont perdu leur permis d'exploitation en Guinée. Pourquoi le général Mamadi Doumbouya a-t-il pris une telle décision ? Que vont devenir ces sociétés ? Que prévoit le Code minier guinéen concernant l'attribution et le retrait des permis d'exploitation ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service Économie de RFI Chine : pourquoi le taux de natalité chute-t-il ?Dix ans après la fin de la politique de l'enfant unique, la Chine peine à relancer sa natalité. Pourquoi les Chinois restent-ils réticents à avoir des enfants ? Quelles mesures les autorités chinoises mettent-elles en place pour encourager la natalité ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin Gabon / Guinée équatoriale : la CIJ attribue les trois îles disputées à la Guinée équatoriale Après plus de cinq décennies de différend territorial entre le Gabon et la Guinée équatoriale, la Cour internationale de justice a tranché. Les trois îlots disputés sont sous souveraineté équato-guinéenne. Sur quels textes se sont basés les juges pour rendre ce verdict ? Cette décision peut-elle créer des tensions diplomatiques entre les deux pays ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI Russie : Amnesty international ferme ses portesDéclarée «organisation indésirable», Amnesty international est désormais interdite d'activités en Russie. De quoi est-elle accusée ? Amnesty pourra-t-elle continuer de défendre les droits humains en Russie sans être présente sur place ? Avec Marie Struthers, directrice régionale pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale à Amnesty International.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 20 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Focus sur le transport maritime ce matin : les ports tournent à plein régime depuis la semaine passée, particulièrement en Chine et aux États-Unis. La demande en containers explose, les prix aussi. On n'avait plus vu ça depuis la reprise post-covid. En cause cette fois-ci, la pause dans la guerre commerciale États-Unis/Chine. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:32 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - Pour parler de ces entrepreneurs ou clients de ce secteur, pris pour cible depuis plusieurs semaines par des malfaiteurs. Sont-ils plus fortunés que d'autres ? Plus vulnérables ? Et comment mieux les protéger ? Réponses à 13h30.
Bonus et Recap
durée : 00:15:26 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - Prévention et risques d'accident dans le secteur du BTP avec Yann Danion et Paul Duphil
durée : 00:59:29 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Hier, trois maçons sont morts sur un chantier en Bourgogne. Si le bilan humain est rarissime, les accidents du travail dans le BTP sont quotidiens : près de 700 000 en 2022 ce qui fait de la France l'un des mauvais élèves de l'Europe en matière de prévention. On en parle à 13h30 avec deux invités.
À Maurice, l'intelligence artificielle fait déjà partie du quotidien dans le secteur privé. Désormais le gouvernement s'attelle à la mise à jour de ses infrastructures technologiques pour mieux intégrer l'IA dans son développement économique et rattraper le retard accumulé dans la numérisation des services publics. De notre correspondant à Port-Louis,À Port-Louis, dans les locaux de Jubilee Allianz, l'intelligence artificielle a déjà changé la donne. Cette filiale du groupe d'assurances international emploie 70 personnes et l'IA est déployée pour automatiser une tâche répétitive et chronophage : la capture des données clients. « C'est une opération intensive en terme de ressources humaines et c'est de plus en plus rare d'avoir des personnes disponibles pour faire ce travail-là, reconnaît Josh Ramnarain, chef des opérations. Nous avons commencé à appliquer l'intelligence artificielle pour faire ce travail de capture. Donc là, un process qui prenait cinq jours se fait maintenant en quelques secondes ! »Ce gain de temps se traduit concrètement par des remboursements plus rapides pour l'entreprise, un avantage compétitif non négligeable sur un marché où la réactivité est devenue cruciale.Projet à la Sécurité socialeDe leur côté, les pouvoirs publics se préparent à consolider le socle numérique de Maurice : modernisation des serveurs, sécurisation des données et sensibilisation des fonctionnaires à la culture de l'IA. « On a déjà la Mauritius Revenue Authority, le fisc à Maurice, qui est utilisée par plus de 95 % des contribuables, expose Avinash Ramtohul, le ministre des Technologies, de la Communication et de l'Innovation. Et on va aussi construire des services en ligne pour la sécurité sociale, pour les services de la santé, et tous les services dédiés aux entreprises. »90 % des emplois menacésL'intégration de l'IA est l'un des chapitres d'un programme baptisé « Un pont vers le futur », un programme qui vise aussi à anticiper les défis sociaux et économiques à venir, selon la ministre des Services financiers et de la Planification économique. « Aujourd'hui on est vraiment à l'aube d'une avancée phénoménale, il faut vraiment être prêt pour ce qui nous attend, reconnaît Jyoti Jeetun. On sait très bien que 90 % des emplois qui sont là aujourd'hui, n'existeront plus demain. On n'a pas d'autres choix que de se réinventer, et de se réinventer vite ! »Maurice a lancé dès 2018 une stratégie sur l'intelligence artificielle, une stratégie marquée notamment par l'introduction de filières universitaires destinées à former les futurs spécialistes en IA et robotique. À lire aussiComment l'Afrique veut performer dans la course à l'intelligence artificielle
Omniprésente dans nos usages professionnels comme personnels, la visioconférence continue de transformer le paysage numérique. Un secteur ultraconcurrentiel qui pèse lourd et qui a même entraîné la disparition de Skype, pionnier du genre. Décryptage. Elle est aujourd'hui pratiquement omniprésente, aussi bien dans le monde professionnel que dans notre quotidien, la visioconférence.Vous vous souvenez sans doute de la fameuse sonnerie Skype, qui ne retentira plus. Si l'application née en 2003 était une vraie révolution, elle a depuis été reléguée au second plan, que ce soit pour un usage personnel ou professionnel. Son monopole a pris fin avec l'arrivée de FaceTime d'Apple, puis plus récemment avec Zoom, Google Meet ou encore Microsoft Teams. Ironie du sort : Microsoft possédait Skype, mais a préféré miser sur son autre outil, et a fini par l'abandonner. À écouter aussi8 milliards de voisins: Télétravail, fin de partie ?Un marché boosté par la pandémie et le télétravail hybride C'est pendant la pandémie de Covid-19, au printemps 2020, que le marché de la visioconférence a connu un véritable bond. Avant 2019, les logiciels Zoom et Teams étaient encore très peu utilisés par le grand public. Aujourd'hui, ces applications sont entrées dans le vocabulaire courant et le quotidien de centaines de millions de salariés.Le marché de la visioconférence est valorisé à 33 milliards de dollars. D'ici à 2033, ce chiffre pourrait doubler selon plusieurs projections. Chaque année, la croissance du secteur est estimée entre 7 % et 10 %, soutenue par l'essor du télétravail hybride, ce mélange entre présentiel et travail à domicile. Difficile, voire impossible pour les grandes entreprises de passer à côté de cette dynamique. À lire aussiTélétravail: un acquis de plus en plus remis en cause dans les entreprisesDes investissements massifs… mais aussi des limites Au-delà de l'apparente simplicité de la visioconférence, les entreprises investissent massivement, notamment en recherche et développement. L'intelligence artificielle est au cœur de ces efforts. Depuis 2023, Microsoft a investi plus de 2 milliards de dollars dans l'IA collaborative. Zoom, de son côté, rachète des start-ups spécialisées dans le traitement du langage, pour créer des assistants capables de résumer automatiquement les réunions. Certains vont encore plus loin et travaillent sur des solutions holographiques pour remplacer les écrans.La visioconférence devient ainsi un véritable outil de travail, un soutien à la productivité. Mais elle a aussi ses limites. Selon l'agence X2O Media, 9 entreprises sur 10 utilisent cet outil. Mais elle serait aussi responsable de 34 milliards de dollars de pertes par an, en raison de réunions mal gérées. Pour les salariés, cette pratique généralisée peut entraîner une certaine fatigue, voire une forme de dépendance, avec des conséquences négatives sur la productivité. Et ce n'est que le début : selon le cabinet Straits Research, d'ici à 2030 – autrement dit, demain – 60 % des interactions professionnelles pourraient être totalement dématérialisées.
Plongez dans les coulisses de Corsair avec son PDG Pascal Deizagir : flotte renouvelée, engagement écolo et ancrage local. Découvrez aussi des innovations aériennes avec Boarding Ring contre le mal des transports, et Eenuee, futur pionnier de l'avion électrique. Un épisode captivant de La France bouge, entre transition écologique et audace entrepreneuriale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition universelle des solutions pour la planète qui se tient actuellement jusqu'à samedi au Grand Palais, à Paris. Nous donnons la parole aux femmes entrepreneures engagées dans le changement écologique par et pour les femmes sur le continent africain. Car l'économie sera verte si elle est enfin inclusive. Alors que les femmes et les filles sont les premières victimes de la sécheresse ou de la pollution, elles sont pourtant les actrices clés de la transition climatique dans leur communauté sur le terrain. Comment développer le leadership féminin dans les emplois verts ? Quels sont les progrès à faire dans l'accès équitable aux ressources, à l'éducation et à la formation ? Une émission à l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition des solutions pour la planète, qui se tient du 24 au 26 avril au Grand Palais à Paris. Avec :• Cathy Latiwa, juriste, conseillère en programmes, experte en inclusion et en genre, fondatrice de l'ONG Latiwa development Foundation et co-fondatrice du projet BuildHerAfutureAfrica. Ambassadrice globale du réseau d'affaires Makutano • Sarah Kayiranga, directrice et fondatrice de JumCare, une société de conseils aux entreprises du secteur industriel• Carole Tankeu, co-fondatrice et directrice générale du Bureau d'études et de conseil Sustainable Solutions-S2 Services basé à Douala au Cameroun et spécialisé en gouvernance environnementale et sociale, genre, énergie et développement durable. Fondatrice et présidente du réseau Women for Sustainable Energy and Climate Action dont l'objectif principal est d'accompagner les femmes d'Afrique Centrale dans les industries de l'énergie et de l'environnement en participant aux activités de développement de carrière.• Clémence Betesuku, fondatrice de The uplift agency, société de conseils qui aide les TPE et PME dans l'adoption de pratiques plus durables et plus éco-responsables. Et co-fondatrice de l'association Break the mold, qui accompagne les entrepreneurs africains à impact dans leur préparation à la levée de fonds, à travers un programme de trois mois. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Premier épisode d'une nouvelle série consacrée au son de la voix humaine. Programmation musicale :► Sankara - Samira Brahmia ► Omorfo Mou – Stella.
À l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition universelle des solutions pour la planète qui se tient actuellement jusqu'à samedi au Grand Palais, à Paris. Nous donnons la parole aux femmes entrepreneures engagées dans le changement écologique par et pour les femmes sur le continent africain. Car l'économie sera verte si elle est enfin inclusive. Alors que les femmes et les filles sont les premières victimes de la sécheresse ou de la pollution, elles sont pourtant les actrices clés de la transition climatique dans leur communauté sur le terrain. Comment développer le leadership féminin dans les emplois verts ? Quels sont les progrès à faire dans l'accès équitable aux ressources, à l'éducation et à la formation ? Une émission à l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition des solutions pour la planète, qui se tient du 24 au 26 avril au Grand Palais à Paris. Avec :• Cathy Latiwa, juriste, conseillère en programmes, experte en inclusion et en genre, fondatrice de l'ONG Latiwa development Foundation et co-fondatrice du projet BuildHerAfutureAfrica. Ambassadrice globale du réseau d'affaires Makutano • Sarah Kayiranga, directrice et fondatrice de JumCare, une société de conseils aux entreprises du secteur industriel• Carole Tankeu, co-fondatrice et directrice générale du Bureau d'études et de conseil Sustainable Solutions-S2 Services basé à Douala au Cameroun et spécialisé en gouvernance environnementale et sociale, genre, énergie et développement durable. Fondatrice et présidente du réseau Women for Sustainable Energy and Climate Action dont l'objectif principal est d'accompagner les femmes d'Afrique Centrale dans les industries de l'énergie et de l'environnement en participant aux activités de développement de carrière.• Clémence Betesuku, fondatrice de The uplift agency, société de conseils qui aide les TPE et PME dans l'adoption de pratiques plus durables et plus éco-responsables. Et co-fondatrice de l'association Break the mold, qui accompagne les entrepreneurs africains à impact dans leur préparation à la levée de fonds, à travers un programme de trois mois. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Premier épisode d'une nouvelle série consacrée au son de la voix humaine. Programmation musicale :► Sankara - Samira Brahmia ► Omorfo Mou – Stella.
Près d'un milliard d'euros de chiffre d'affaire pour le secteur chips. Du jamais vu pour la star de l'apéritif qui ne connait pas la crise. Changement des modes de consommation, innovation, contexte anxiogène, tout profite aux chips. Ecoutez L'angle éco de Pierre Herbulot du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Près d'un milliard d'euros de chiffre d'affaire pour le secteur chips. Du jamais vu pour la star de l'apéritif qui ne connait pas la crise. Changement des modes de consommation, innovation, contexte anxiogène, tout profite aux chips. Ecoutez L'angle éco de Pierre Herbulot du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans un nouvel épisode de la guerre commerciale avec Washington, Pékin a ordonné à ses compagnies aériennes de suspendre les livraisons de Boeing et d'arrêter les achats de pièces d'avion fabriquées aux États-Unis. Après ce coup de tonnerre venant de Chine, c'est l'ensemble du secteur aérien et aéronautique qui retient son souffle. Car les constructeurs, les sous traitants, et les compagnies aériennes pourraient payer très cher les décisions de Donald Trump. Si c'est un véritable coup dur pour Boeing, dont un quart des exportations s'effectuent en Chine, c'est toute une filière qui pourrait se retrouver en difficulté face aux taxes douanières que veut imposer Donald Trump. Celles-ci sont en pause pour trois mois, mais les 10% en vigueur depuis le 9 avril ont déjà commencé à avoir des effets négatifs sur toute une chaine de production très mondialisée.Le risque porte notamment sur l'approvisionnement en composants aéronautiques. Les américains en importent une grande partie de l'Union européenne, et il faut en moyenne trois millions de pièces pour faire un avion. C'est le patron d'Airbus qui le rappelle et cela illustre bien la complexité de la guerre commerciale lancée par Donald Trump pour ce secteur, qui repose sur des échanges incessants entre l'Amérique du Nord et l'Europe.Les américains en première ligne Depuis 1980, un accord international exonérait de toutes taxes les produits aéronautiques civils. La politique tarifaire de Trump va surtout faire du mal aux américains, à Boeing notamment qui achète beaucoup d'équipements en Europe. Certains équipementiers ont d'ailleurs trouvé des astuces pour modifier leur circuit de livraison. Donald Trump a fait une petite concession : les composants aéronautiques importés du Canada et du Mexique ne sont pas taxés. Quant aux compagnies aériennes nord-américaines, elles pourraient, elles aussi, avoir à payer le prix fort. Certaines comme Delta Airlines ont déjà fait savoir qu'elles préfèreraient repousser leurs prochaines livraisons d'avions.Surcoût des avions La compagnie Airbus dont le marché américain représente 15% du carnet de commande, pourrait lui aussi se retrouver en difficulté. L'avionneur européen est en partie protégé, car l'avionneur assemble une proportion de ses avions aux États-Unis ce qui lui permet de contourner certaines taxes, mais l'entreprise reste vulnérable : la plupart des pièces nécessaires à la fabrication notamment de l'A320, l'appareil le plus vendu au monde, sur sa chaine d'assemblage de l'Alabama sont importées et donc taxées. Selon Goldman Sachs, chaque A320 produit aux États-Unis pourrait subir un surcoût de 5 à 6 millions de dollars.Les gros-porteurs d'Airbus sont eux assemblés en France à Toulouse, mais la taxe s'appliquera sur le prix de vente final de l'appareil et la note pourrait être encore plus salée : de 50 à 70 millions de dollars supplémentaires par appareil. C'est une bataille qui s'engage où chacun va tenter de se faire passer la facture. Pour le directeur d'Airbus, il n'y a qu'une seule voie possible : c'est au client qui importe l'avion de payer la note, a affirmé son patron. Mais avec une surtaxe de 20%, il est peu probable que cette facture soit facile à avaler pour les clients.À lire aussiGuerre commerciale: Pékin suspend toutes les livraisons d'avions Boeing
Le secteur du luxe traverse une période compliquée. Les cours boursiers des géants Kering, Hermès et LVMH ont passé leur journée de mardi dans le rouge. Cela fait suite à la publication des résultats du premier trimestre 2025 de LVMH qui sont dans le négatif, -2% de perte de chiffre d'affaires. Décryptage. Le géant français du luxe dirigé par Bernard Arnault, habitué aux bons résultats, vit un moment pour le moins complexe. En particulier, sa division phare, la mode et la maroquinerie, qui fait d'ailleurs briller Louis Vuitton ou Dior, a vu ses ventes chuter : -5%. Là où c'est d'autant plus dur pour LVMH, c'est que les analystes attendaient une légère hausse sur tout le secteur. Ce n'est visiblement pas le cas. Résultat, l'action du premier groupe mondial du luxe a dévissé en bourse. Cela a entrainé tout le secteur dans sa chute. Il s'agit là d'un vrai coup de froid. À lire aussiL'industrie du luxe à un tournant de son histoireL'explication de cette tendance tient en un prénom et un nom : Donald Trump. Car depuis son retour à la Maison Blanche, il a relancé sa guerre commerciale avec une certaine agressivité. Les droits de douane pleuvent sur les importations, y compris sur le champagne, les cosmétiques, les montres et les sacs. Face à une telle situation, le consommateur américain dépense moins. Et quand on sait que le marché outre-Atlantique est le premier débouché mondial des marques du luxe, on comprend l'impact des mesures de Donald Trump. Deux marchés en souffrance D'après une étude publiée ces derniers jours par la société de recherche Bernstein, 32% des dépenses mondiales du luxe se font aux États-Unis et 24% en Chine. À ces seuls deux pays, cela en représente plus de la moitié. Ce que l'on comprend grâce à ces données, c'est que le luxe est en première ligne dans les mesures commerciales de Donald Trump. Pourtant, un de ses représentants, Bernard Arnault est un proche du président américain. Il tente d'ailleurs en personne de dissuader l'administration Trump d'appliquer jusqu'à 200% de taxes douanières sur les vins et spiritueux français mais à quel prix. Il était justement à Washington fin mars. Le groupe LMVH comme d'autres d'ailleurs comme L'Oréal poursuivent leur stratégie pour produire sur le sol américain, comme le souhaite Donald Trump ! Pas de reprise en vue Les mines sont grises car le secteur attendait une reprise américaine pour compenser l'effondrement de la demande chinoise. On le rappelle, la consommation chinoise s'effondre. Selon le cabinet McKinsey, la demande sur le marché du luxe s'y est contractée de 18 à 20% l'an passé. C'est évidemment beaucoup. Sauf que la situation américaine n'est pas aussi bonne que l'avaient prédit les analystes, au contraire. Tous revoient leurs estimations au niveau mondial à la baisse. Toujours d'après la société Bernstein, le secteur pourrait perdre 2 % cette année, là où on s'attendait à une croissance de 5 % il y a encore quelques mois. Pour continuer d'exister, les marques devront peut-être revoir leurs chaînes d'approvisionnement et repenser leurs prix.
durée : 00:06:32 - L'invité de 6h20 - L'économiste Carine Sebi, spécialiste de l'énergie, était l'invitée de 6h20 de France Inter ce mercredi, à l'occasion de la présentation de la nouvelle stratégie de la France pour l'hydrogène.
Mercredi 9 avril, François Sorel a reçu Camille Bouget, cofondatrice et PDG de Scienta Lab, Robin Chaudret, directeur de la technologie chez Pharmaceuticals, et Alban de la Sablière, directeur général de Owkin. Ils se sont penchés sur la place qu'occupe l'intelligence artificielle dans le secteur de la santé, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Les immatriculations de voitures neuves se sont effondrées au mois de mars en France (-14,5%). Le secteur est en difficulté et les annonces de droits de douanes de Donald TRUMP dans la journée risquent de ne rien arranger. Ecoutez L'angle éco de Martial You du 02 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.