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Auditeurs : - Nicolas, propose des solutions aux soins psy en dehors du secteur privé - Liliana, reviens sur la perte de son logement, qui l'a conduite à vivre dans la rue - Conductrice de bus agressée à Marseille, Dany, revient sur son traumatisme qui a suivi Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Maroc est le plus important producteur de cannabis au monde. Problème : une grande partie de cette filière échappe aujourd'hui à tout contrôle. En 2021, une loi a permis la légalisation de la production à des fins industrielles et médicales. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs... Un nouveau secteur se déploie autour du cannabis licite. Avec notre envoyé spécial dans les montagnes du Rif, À flanc de montagnes, dans le nord du Maroc, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. « La plante que vous voyez ici, elle va servir à fabriquer des médicaments. On ne va plus la vendre aux trafiquants. Elle sera vendue à une coopérative, de manière officielle, sous la supervision de l'État », se réjouit Najib, 38 ans. Il cultive du cannabis légal depuis 2022. « Tu sais ce que tu vas gagner désormais. C'est un travail officiel, sûr. Ce n'est pas comme avant. On avait affaire à des gens qu'on ne connaissait pas, explique-t-il. On était à leur merci, ils pouvaient nous voler la récolte, le fruit d'une année de travail, et à qui pouvait-on se plaindre ? » La filière légale profite d'un réel engouement. En 2024, plus de 3 000 autorisations ont été délivrées par l'Anrac aux agriculteurs marocains, contre seulement 430 l'année précédente. L'Anrac, pour Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, est le garde-fou du secteur. « Les prix sont fixés par contrat au départ. Donc l'agriculteur sait très bien ce qu'il va toucher. Il y a des avantages économiques, des subventions, des aides, un accompagnement de l'État. Être un agriculteur avec des documents, avec une carte, avec la possibilité d'aller chez le médecin... Tout change ! L'agriculteur, il existe. Alors qu'avant, il n'existait pas », détaille Jaber El Hababi, cofondateur de la coopérative de transformation Biocannat. Selon le ministère de l'Intérieur, le cannabis illégal fait vivre 400 000 personnes au Maroc. Les cultivateurs sont loin d'être tous passés au légal : « Il y a ce qu'il y a depuis des décennies. On ne peut pas non plus venir et changer tout d'un seul coup. Cela ne changera jamais d'un seul coup. Il faut du temps. Ce qui est difficile dans ce secteur, c'est la logistique. Comment pénétrer un marché ? Comment arriver à un marché ? Mais le Maroc a un avantage indéniable, c'est le produit roi dans le monde. » Quatre ans après la légalisation de la culture du cannabis au Maroc, le secteur en est encore à ses débuts. Les autorités voient en lui la base d'un nouveau modèle de développement pour cette région marquée par un sentiment persistant de marginalisation. À lire aussiMaroc: des températures qui dépassent les 40 degrés, le pays frappé par une vague de chaleur
Écoutez les nouvelles économiques avec François Gagnon au micro de Jean-Sébastien Hammal.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
durée : 00:01:11 - Deux offres pour une entreprise travaillant dans la dépollution des sites et un autre dans le secteur de l'automobile pour la Dordogne - Voici trois nouvelles offres pour la Dordogne, à destination des profils techniques, notamment dans le désamiantage et le secteur automobile. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le FMI. S'il contribue de 25 à 65% du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. Au Tchad, l'extraction d'or est une activité encore artisanale et souvent informelle. Mais les autorités de Ndjamena souhaitent que le secteur se professionnalise. L'objectif est de multiplier par cinq la contribution du secteur minier à la richesse nationale d'ici quelques années. Et si le Tchad devenait le nouvel Eldorado ? Si pour l'instant, la production d'or du Tchad reste largement informelle, les autorités s'autorisent à rêver en grand. L'extraction d'or est en effet considérée par ce pays du Sahel comme l'un des vecteurs majeurs de croissance dans son nouveau Plan national de développement. Actuellement, le Tchad exporte déjà « dix tonnes au moins par an » d'or, et ce uniquement par le biais de l'orpaillage artisanal, rappelle le ministre tchadien des Finances, Tahir Hamid Nguilin. Mais pour passer à la vitesse supérieure, le pays devra attirer les investisseurs. « En donnant des permis, en suivant les règles de l'art, à des multinationales et à des sociétés qui répondent à un certain nombre de critères et de standards, nous pensons que nous pouvons au moins faire passer le poids du secteur minier dans notre PIB de 1% – ce qui est encore très bas aujourd'hui – à 5% à horizon 2030 », explique Tahir Hamid Nguilin. Les revenus de l'or sont en hausse au Tchad, confirme Charles Bouessel, analyste Afrique centrale pour International Crisis Group (ICG), même s'ils restent compliqués à estimer. « La plupart de l'or est exporté vers les Émirats », affirme l'expert, qui note néanmoins « un delta important entre ce qui est déclaré à la sortie du Tchad et ce qui est déclaré à l'entrée des Émirats ». Faire contribuer l'or aux finances publiques Le secteur de l'or au Tchad « gagnerait à être formalisé pour qu'il apparaisse davantage – et de manière plus fidèle – dans les finances publiques », poursuit Charles Bouessel. De son côté, la Société financière internationale, partenaire de la Chambre de commerce et du patronat tchadiens, souligne l'importance de formaliser toutes les activités économiques, y compris les activités minières. « L'inclusion des orpailleurs pour leur accès au financement » est centrale pour y parvenir. Selon cette antenne de la Banque mondiale chargée des entreprises privées, il est crucial de « préparer les PME et PMI tchadiennes à explorer les possibilités d'affaires » dans le secteur aurifère, de sorte que les entreprises locales puissent « participer à cette chaîne de valeur », souligne Sylvain Kakou, représentant au Sahel de l'organisation. Pour plus de clarté et mieux accompagner le secteur privé, la Société financière internationale encourage notamment les autorités tchadiennes à rendre effective la loi sur le Code minier. À lire aussiTchad: un séminaire national sur la décentralisation pour réfléchir à un nouveau projet de société
Écoutez le chroniqueur François Gagnon discuter des impacts économiques des droits de douane récemment imposés, à l'émission de Jean-Sébastien Hammal.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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En Tunisie, la hausse des tarifs douaniers imposée par les États-Unis va entrer en vigueur jeudi 7 août. Ce serrage de vis tarifaire s'inscrit dans le cadre d'une vague de surtaxes douanières qui touchent près d'une soixantaine de pays. Une augmentation de 25 % qui va surtout affecter l'artisanat tunisien dont les États-Unis sont les premiers importateurs. Avec notre correspondante à Tunis, À l'Office national de l'artisanat, dans le quartier de La Manouba à Tunis, Karim Bairam supervise la découpe des pierres pour ses mosaïques. 80% de la production de cet artiste mosaïste et sculpteur part à l'export, une grande partie vers les États-Unis. « Je travaille avec des particuliers, des clients qui ont des maisons et qui veulent acheter une pièce souvenir d'ici comme une grande table ou un tableau », détaille-t-il. Il prend l'exemple de sa dernière pièce d'une valeur d'environ 3 000 dinars. Les taxes et les frais d'envois appliqués s'élèvent actuellement à environ 1 200 dinars, peut-être 1 600 environ après l'application des nouvelles taxes, explique l'artisan. Des coûts de douane et de livraison qui sont aux frais du client. Pour l'instant, la différence n'est pas trop importante pour les commandes à l'unité des particuliers, mais Karim redoute les conséquences sur le long terme : « Avec une grande commande, ils vont calculer tout ça, tu vois, c'est sûr. » Mesures pour une baisse des coûts d'envoi, diversification des marchés Karim explore déjà de nouveaux marchés comme la Chine. Aux États-Unis, Kenza Fourati co-fondatrice de la marque Osay the Label, qui vend des babouches traditionnelles en cuir importées de Tunisie, craint de devoir augmenter ses prix pour ne pas diminuer sa marge déjà petite. « L'impact sur les artisans avec lesquels on travaille sera forcément qu'il y aura moins de production, le volume de production va forcément diminuer un peu si les prix changent », anticipe-t-elle. « C'est ça qui nous inquiète un peu, car notre travail est à échelle très humaine. Il y a des compagnies plus grandes qui peuvent absorber ces coûts et sont donc moins impactées. Mais des compagnies à petite taille comme les nôtres, ce sont elles qui en souffrent le plus. Les gens vont souffrir sur toute la ligne de production de ces tarifs », poursuit l'entrepreneuse. À Tunis, à l'office de l'artisanat, Leila Maslati, la directrice, veut rassurer les 350 000 artisans qui travaillent dans le pays. Elle prévoit la relance d'un projet avec le ministère du Commerce pour faire baisser le coup d'envoi et de livraison vers les États-Unis, mais aussi une diversification des marchés. « L'Afrique, c'est important pour nous, cette année, on a eu deux participations qui étaient bénéfiques pour le secteur de l'artisanat, au Cameroun et aussi au Nigeria. Et on aura en 2026 une participation importante en Côte d'Ivoire », précise-t-elle. En 2024, le volume des exportations de l'artisanat représentait 160 millions de dinars tunisiens – environ 55 millions de dollars – plus d'un tiers destiné au marché américain.
Au Nigeria, le milliardaire Aliko Dangote semble avoir réussi son pari : d'ici à la fin de l'année, sa raffinerie de Lekki estime pouvoir produire jusqu'à 700 000 barils de pétrole raffiné par jour, au-delà même de son objectif initial. C'est assez pour couvrir entièrement la demande locale, au Nigeria. Ce projet titanesque, chiffré à 20 milliards de dollars, est en train de faire bouger les lignes dans tous les secteurs de l'industrie pétrolière. Fin février, un peu plus d'un an après le début des opérations de sa méga-raffinerie de Lekki, Aliko Dangote annonçait que celle-ci produisait déjà jusqu'à 57 millions de litres d'essence par jour. Suffisamment pour répondre à la demande domestique totale au Nigeria, où la consommation de carburant a bien baissé depuis la levée d'une partie des subventions sur l'essence en 2023. Mais le succès fulgurant de ce projet titanesque crée beaucoup de tensions avec les acteurs historiques du secteur, qui redoutent qu'Aliko Dangote ne verrouille totalement le marché pour asseoir son monopole. Le milliardaire a, de son côté, beaucoup dénoncé les agissements des importateurs, accusés d'acheter du carburant de mauvaise qualité à l'étranger, afin de dégager des marges plus importantes lors de la revente au Nigeria, le tout avec la complicité du régulateur. Aliko Dangote milite désormais pour que les carburants raffinés localement soient tout simplement exclus de la liste des produits importables au Nigeria. À lire aussiNigeria: la raffinerie de pétrole Dangote se lance dans la distribution de carburants Accord « Pétrole brut contre Naira » En réalité, le magnat mène une offensive bien plus large, qui vise au réaménagement du secteur pétrolier aval au Nigeria. Aliko Dangote a notamment annoncé le déploiement, dès la mi-août, de 4 000 camions-citernes roulant au gaz naturel comprimé, pour livrer de l'essence et du diesel en direct à ses clients nigérians. L'homme d'affaires a aussi obtenu le soutien de l'exécutif pour continuer à acheter une partie du pétrole brut qui fournit sa raffinerie en nairas, la devise locale, plutôt qu'en dollars, malgré les résistances initiales de la compagnie nationale pétrolière, la NNPCL. Mais le gouvernement fédéral risque tout de même de devoir tempérer pour préserver ses revenus en dollars, alors que le groupe Dangote annonce déjà vouloir se fournir exclusivement en brut nigérian d'ici à la fin de l'année. Pour l'instant, la production locale reste encore insuffisante pour répondre aux besoins de la méga-raffinerie. Ambitions globales Les ambitions d'Aliko Dangote dépassent de toute façon largement le marché nigérian et même ouest-africain. Le groupe projette de construire en Namibie des réservoirs de stockage pouvant contenir au moins 1,6 million de barils d'essence et de diesel, afin de fournir du carburant raffiné à l'Afrique Australe. Fin juin, 90 000 tonnes de carburant produit sur le site de Lekki ont été embarqués à destination du marché asiatique. C'est la première exportation de carburant du groupe Dangote en dehors du continent africain. À lire aussiNigeria: la méga raffinerie Dangote exporte désormais son pétrole jusqu'aux États-Unis
durée : 00:01:13 - On recrute dans le secteur du bois à Négrondes, en mécanique auto à Montpon et dans l'entretien des bureaux à Bergerac - En Dordogne, on recrute dans le secteur du bois à Négrondes, en mécanique auto à Montpon-Ménestérol et dans l'entretien des bureaux à Bergerac. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'hydrogène se décline en vert, gris, noir, blanc… Pourtant, il reste toujours incolore. Ces couleurs, c'est pour désigner sa provenance. Et surtout, son impact environnemental. Vert, il est produit par électrolyse de l'eau, avec de l'électricité décarbonée : propre. Noir ou gris, il vient du charbon ou du gaz fossile : polluant. Quant à l'hydrogène blanc, lui, il dort sous terre, encore très peu exploité.Problème : 95 % de l'hydrogène produit dans le monde en 2023 est encore gris ou noir. Seulement 1 million de tonnes d'hydrogène vert, sur 97 au total. La faute au prix. Produire de l'hydrogène propre coûte entre 1,5 et 6 fois plus cher que sa version fossile. Et pourtant, l'hydrogène est présenté comme la solution pour décarboner l'industrie lourde, le transport aérien, ou la chimie. À condition qu'il soit vraiment propre. Sinon, on déplace juste le problème.Malgré tout, la production d'hydrogène vert décolle. En 2021, la capacité mondiale d'électrolyse n'était que de 0,6 gigawatt. En 2024, on est passé à 5,2. Et si les projets annoncés se concrétisent, ce sera 520 GW d'ici 2030. Une multiplication par cent. L'enjeu est immense. Et dans cette course mondiale, un leader s'impose : la Chine. Fin 2024, elle assurait 70 % de la production mondiale d'hydrogène vert. Loin devant l'Europe (15 %) et les États-Unis (6 %). Pire : la Chine fabrique aussi 60 % des électrolyseurs de la planète. Elle contrôle donc la matière et la machine. L'Europe, elle, est en retard. En 2020, elle visait 6 GW de capacité installée dès 2024. Résultat : à peine 0,8. Objectif corrigé pour 2030 : 40 GW et 10 millions de tonnes d'hydrogène vert produit. Autant que la production totale actuelle… mais encore très majoritairement fossile.Et pendant que la Chine avance, l'Europe parle. Mais l'enjeu est crucial. Car derrière l'hydrogène, il y a une bataille industrielle. Un enjeu stratégique. Qui maîtrisera la production, contrôlera une partie de l'énergie de demain. Hydrogène vert ou gris, ce n'est pas qu'une affaire de chimie. C'est une affaire de souveraineté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:16 - Le vrai ou faux - Alors que le gouvernement cherche à réduire les dépenses de l'Assurance maladie dans le cadre du budget 2026, la CFTC pointe du doigt la radiothérapie. Le syndicat dénonce "des marges énormes". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Suivre son intuition pour créer un nouveau modèle n'est jamais simple.Le faire dans le secteur de la presse, ça semble presqu'impossible.C'est pourtant ce qu'on fait Clémentine et l'équipe de Contexte.Pour se tailler une place, ils ont misé sur deux différentiateurs : leur vision de l'info, et leur culture d'entreprise. Et là aussi, Clémentine a suivi son intuition. Ca donne une foule de pratiques uniques et emblématiques de la culture de Contexte, comme par exemple :Le principe de subsidiarité : la meilleure personne pour réaliser une tâche, c'est la plus proche du terrainLa sollicitation d'avis : tout le monde peut décider sous réserve d'avoir consulté les bonnes personnesLe recrutement collectif : l'équipe choisit ses représentants pour participer aux entretiensLes 5 rôles du manager : éditeur, leader, animateur, organisateur et accompagnateurChacune de ces pratiques est venue répondre à un enjeu de la croissance de Contexte, tout en préservant sa culture.De quoi permettre à Contexte de prendre sa place en préservant son indépendance, dans un secteur en pleine concentration. Et de quoi nourrir de belles ambitions pour le futur.Merci Clémentine pour tes partages, et bonne écoute à tous !________Harmony Inside est le podcast du collectif B-Harmonist. Notre raison d'être : favoriser le développement harmonieux des entreprises !Notre métier ? Vous y accompagner, en mettant votre culture d'entreprise en action.Vous souhaitez faire de votre culture un atout pour le développement de votre entreprise ? Venez nous les poser directement :Via le site web de B-Harmonist Ou en m'écrivant directement sur vincent@b-harmonist.com Crédit photo : Edouard DucosHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Secteur du travail : 198 cas reçus et 62 cas résolus à La Commission de Conciliation et de Médiation (CCM) by TOPFM MAURITIUS
De President vun der Landwirtschaftskammer iwwer déi aktuell Wiederkonditiounen, d'Zefriddenheet vum Secteur mat der neier Regierung an den nächsten EU-Budget
L'ambassade des États-Unis, en collaboration avec la Chambre de commerce américaine (AmCham), a organisé une discussion de haut niveau sur l'avenir du secteur énergétique mauricien. Cette rencontre stratégique s'est tenue, hier, en présence de l'ambassadeur des États-Unis, Henry V. Jardine, qui a animé les échanges aux côtés du ministre de l'Énergie et des Services publics, Patrick Assirvaden. Cette table ronde, qualifiée d'opportune par les parties, a permis d'aborder les grandes priorités et les défis pressants dans les secteurs de l'énergie, de l'eau et des services publics à Maurice. Invité à s'exprimer sur les solutions concrètes pour faire face à la pression croissante sur le réseau électrique national, le ministre Patrick Assirvaden a souligné l'urgence de la situation. Il a indiqué que d'ici la fin décembre 2025 ou janvier 2026, le Central Electricity Board (CEB) devra impérativement ajouter 100 mégawatts au réseau afin d'éviter des délestages. Tout en mentionnant plusieurs projets en cours, le ministre a insisté sur l'importance du soutien des États-Unis pour relever ces défis.
Tous les matins à 7h20, les petits secrets de l'actualité, les infos que vous n'avez pas vues ailleurs. Les journalistes des rédactions de RMC et RMC Sports se mobilisent pour vous raconter les coulisses de l'actualité.
Secteur sucrier le prix ex syndicat du sucre pour la récolte de 2024 a été officiellement fixé à Rs 27 478 la tonne by TOPFM MAURITIUS
Dans ce nouvel épisode de L'Empreinte, Alice Vachet reçoit Judith Laloupo, Directrice RSE du Groupe JJA, spécialiste de la décoration et de l'équipement de la maison avec ses marques Atmosphera (ameublement et décoration d'intérieur), Hespéride (mobilier de jardin) et 5five (équipement de la maison). Ce groupe familial s'est engagé dans une démarche d'amélioration continue de sa responsabilité environnementale et sociétale. Pour cela, il s'appuie sur 4 piliers : l'éco-conception des produits, la conception d'outils et de démarches pour accompagner les consommateurs vers une consommation plus responsable, l'éthique au sein de la chaîne de valeur et la solidarité. Mais alors, quels sont les enjeux du secteur de la décoration et de l'équipement de la maison ? Comment produire moins mais mieux ? Comment encourager le consommateur à une consommation plus durable ? Tant de questions et bien plus, abordées dans ce nouvel épisode de L'Empreinte. Bonne écoute ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans ce nouvel épisode de L'Empreinte, Alice Vachet reçoit Judith Laloupo, Directrice RSE du Groupe JJA, spécialiste de la décoration et de l'équipement de la maison avec ses marques Atmosphera (ameublement et décoration d'intérieur), Hespéride (mobilier de jardin) et 5five (équipement de la maison). Ce groupe familial s'est engagé dans une démarche d'amélioration continue de sa responsabilité environnementale et sociétale. Pour cela, il s'appuie sur 4 piliers : l'éco-conception des produits, la conception d'outils et de démarches pour accompagner les consommateurs vers une consommation plus responsable, l'éthique au sein de la chaîne de valeur et la solidarité. Mais alors, quels sont les enjeux du secteur de la décoration et de l'équipement de la maison ? Comment produire moins mais mieux ? Comment encourager le consommateur à une consommation plus durable ? Tant de questions et bien plus, abordées dans ce nouvel épisode de L'Empreinte. Bonne écoute ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Madagascar a obtenu début juillet un décaissement de 107 millions de dollars du Fonds monétaire international. Il s'agit de soutenir la Grande île confrontée aux cyclones, à la diminution de l'aide au développement et à l'augmentation des droits de douane américains. Le FMI appuie également une réforme, centrale pour Madagascar, mais délicate, celle du secteur de l'énergie, alors que le pays subit depuis des mois des délestages prolongés. La réforme du secteur malgache de l'énergie tient sur deux pieds. D'abord une diminution des subventions sur les prix à la pompe, mais une diminution progressive. « L'idée, ce n'est pas d'aller à la vérité des prix soudainement, souligne Kodjovi Eklou, le représentant résident du FMI à Madagascar. On garde encore une part de subventions, mais on les maîtrise. C'est une formule, donc chaque mois, les prix changent à la pompe dans une limite de -200 et +200 ariarys le litre. » Développer le solaire Autre versant de la réforme, le plan de redressement de la compagnie publique malgache, la Jirama, vient d'être publié. Il vise, explique le représentant du FMI, à diminuer le prix de revient de l'électricité, près de deux fois plus élevé que le prix de vente… « En ce moment, l'énergie est produite essentiellement par du heavy fuel et du diesel, précise Kodjovi Eklou. Donc, ça coûte extrêmement cher. On sait que les grands projets hydroélectriques vont prendre du temps. Mais avant d'arriver là, avec les panneaux solaires, on va produire de l'énergie à moindre coût. » Graves dysfonctionnements pas résolus L'amélioration du service devrait, espère le FMI, permettre d'imposer des tarifs « confort » et « super confort » pour, par exemple, les bureaux et les grands hôtels, afin de renflouer les caisses, tout en préservant des tarifs sociaux. Cette réforme de la Jirama ne remédie pourtant pas aux dysfonctionnements graves de la compagnie, estime Serge Zafimahova, consultant malgache en risque d'investissement. « Les services de l'État ne paient pas. Or, ces montants sont bel et bien consommés. Où va cet argent ? Deuxième point, comment se fait-il que le coût du litre de gasoil de la Jirama soit supérieur au coût du litre pour le consommateur à la pompe, fournie par Total, Shell ou Esso ? Il y a quand même quelque chose d'anormal. » Vers une privatisation de la Jirama ? Si la Jirama est désormais une société anonyme à participation de l'État, sa structure n'est pas réformée, souligne cet expert. « En gardant la Jirama dans sa forme actuelle, c'est-à-dire une société qui s'occupe de la partie électricité, de la partie eau et de la partie logistique, les mêmes maux vont produire les mêmes soucis demain. Si ça passe entre les mains du privé, ça va faire flamber les cours du kilowattheure. » Inquiet d'une possible privatisation, le personnel de la Jirama a déjà organisé des sit-in à travers Madagascar et prévoit d'amplifier le mouvement.
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'écosystème naturel paie aussi un lourd tribut. Un cinquième des zones boisées du pays ont été détruites. Les exportations de bois ont aussi souffert au début de la guerre, mais sont de nouveau en hausse. Selon le Centre mondial de surveillance des incendies, une ONG financée par le gouvernement allemand, deux millions d'hectares de forêt sont partis en fumée depuis février 2022, soit environ 20% des zones boisées du pays. Ces massifs se trouvent dans l'est de l'Ukraine, sur un territoire occupé par les Russes ou proche de la ligne de front. Les tirs de missiles et d'obus y provoquent de nombreux incendies, impossibles à éteindre à cause des combats. À cela s'ajoutent des millions de grenades et de mines disséminées dans la région, qui rendent les forêts dangereuses et constituent une autre source de départs de feu. Secteur à fort potentiel La guerre, c'est aussi moins de bras et de compétences disponibles pour couper des arbres et faire tourner l'industrie du bois, c'est ce que notait la Commission économique pour l'Europe des Nations unies fin 2024. La participation des forêts à la création de richesse était modeste avant la guerre. Elle a encore baissé de près de 30% après le début des hostilités. Pour Kiev, le bois reste néanmoins un secteur à fort potentiel parce que la plupart des forêts se situent dans l'ouest du pays loin de l'ennemi russe et parce que, même avant la guerre, elles ont été globalement sous-exploitées. L'État, qui gère une très grande majorité des forêts, a adopté ces dernières années une série de lois pour optimiser l'exploitation de la ressource et garantir plus de transparence. Des mesures encore insuffisantes : WWF constatait l'an dernier encore d'importantes coupes illégales. Des exportations qui repartent Selon les données de l'administration ukrainienne, les exportations sont en augmentation en 2025 et l'an dernier, elles étaient déjà remontées après un fort recul suite à l'invasion russe. Ces ventes sont facilitées par la dévaluation quasi continue de la monnaie nationale depuis trois ans. L'Ukraine vend du pin, essentiellement, de l'épicéa aussi et un peu de chêne, principalement sous forme de bois d'œuvre. Si elle écoulait avant la guerre une partie de ses produits vers la Chine et la Russie, l'Ukraine se concentre désormais sur l'Europe : Pologne, Allemagne, Roumanie en tête. À lire aussiUkraine: vague d'incendies meurtriers dans le Donbass près de la ligne de front
Sur les premiers mois de 2025, les cours mondiaux du cacao ont reflué, mais ils restent à des niveaux élevés depuis deux ans et cela pèse sur les résultats des broyeurs de fèves qui ont pour clients les géants de l'agro-alimentaire comme Nestlé ou Mondelez. L'un d'eux, le groupe suisse Barry Callebaut, vient d'abaisser ses objectifs annuels. C'est la deuxième fois en trois mois que le groupe reconsidère ses prévisions. En cause des ventes qui ont diminué plus que prévu. Sur les neuf derniers mois, elles ont reculé de plus de 6% et devraient encore baisser d'ici la fin de l'exercice financier 2024/2025 qui sera clos en août, selon les estimations de Barry Callebaut, qui a vu ses actions chuter de près de 13% après sa communication. Le géant suisse du cacao dit subir les conséquences d'un environnement de marché « sans précédent » lié à la volatilité des prix du cacao et à la baisse de la demande. Cette chute de la consommation est directement liée à la hausse des cours mondiaux. Envolée du prix de la poudre de cacao Cette hausse du prix des fèves a fait bondir celui de la poudre de cacao qui se vend désormais à prix d'or : aux États-Unis, les prix ont bondi de 16% au cours de l'année écoulée, frôlant les 9 000 dollars la tonne et en Europe, la limite des 10 000 dollars la tonne a été franchie. Cette hausse s'explique en grande partie par l'envolée des prix du beurre de cacao, qui constitue environ 20% du poids d'une tablette : quand il est devenu trop cher, il a été en partie remplacé par des huiles végétales mais moins de beurre fabriqué c'est aussi moins de poudre, les deux étant, pour simplifier, produits au cours du même processus. Au premier trimestre, moins de fèves ont été broyées : la transformation de cacao a baissé de 3,7% en Europe, le plus grand marché mondial, soit la baisse la plus importante à cette période de l'année depuis 2017. À lire aussiSur les pistes du trafic de cacao Poudre de cacao et poudre de blé Le prix est un vrai frein pour les industriels, le manque de disponibilité aussi et toutes les solutions sont bonnes pour faire baisser la teneur en poudre des préparations. Des alternatives moins chères arrivent sur le marché à base de caroube, une autre plante, ou encore de blé comme Cocoa Replace, un substitut commercialisé par le plus grand minotier d'Amérique du Nord, Ardent Mills et qui permet de remplacer 25% de la poudre dans une recette. Ces records de prix confortent aussi ceux qui ont choisi d'investir dans les saveurs vanille ou caramel, deux goûts qui pourraient être de plus en plus répandus dans les préparations industrielles, à défaut de poudre de cacao abordable. À lire aussiDes alternatives au cacao pour répondre aux craintes d'approvisionnement
"J'ai une vision du marché que je n'avais pas du tout avant." - Maxime ✒️Le thème de ce nouvel épisode : construire un réseau utile à son activité, entretenir une excellente réputation … et nourrir sa vision du business ✨Mon invité pour en parler : Maxime, directeur de production événementiel indépendant depuis 12 ans. Il est aussi président d'honneur de l'asso Les freelances de l'événementiel, formateur en écoles pro et hyperactif du networking. Quand il ne bosse pas sur un événement, Maxime passe son temps à rencontrer des gens : dirigeants d'agence, prestataires, pairs, étudiants, jeunes freelances… Ce n'est pas (que) pour faire du business. C'est surtout pour se rendre visible dans sa niche, rester en veille et tisser des liens utiles à long terme. Maxime assure “ne pas faire d'effort” quand il s'agit de réseauter. Et pourtant, à force de multiplier les rencontres, il a fini par construire une stratégie solide, presque sans le vouloir.
Ecoutez L'angle éco de Martial You du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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En juin 2024, le gouvernement éthiopien annonçait l'ouverture du secteur bancaire aux acteurs étrangers. Pour la première fois depuis les nationalisations de 1975, les banques internationales étaient autorisées à créer des filiales locales en Éthiopie. Le point sur un an de libéralisation bancaire. L'annonce de l'ouverture du secteur bancaire, il y a un an, a sonné comme une petite révolution en Éthiopie. Pour Tsegay Tekleselassie, économiste et enseignant au Wellesley College de Boston, ce changement était attendu : « Il était temps d'ouvrir le secteur bancaire pour que le secteur privé ait plus de liberté, que la population ait plus facilement accès aux banques, mais aussi pour stimuler la compétitivité des services bancaires ». Depuis la chute de l'empereur Haile Selassié Ier en 1975 et la nationalisation des banques du pays, l'Éthiopie n'a plus jamais autorisé de banque internationale sur son sol. La loi de juin 2024 autorise donc désormais les banques étrangères à créer des filiales, à ouvrir des succursales, mais aussi à prendre des participations dans des banques locales. Un changement qui s'inscrit dans une politique globale d'ouverture prônée par le gouvernement. « D'autres réformes ont été lancées en ce sens, rappelle Tsegay Tekleselassie. Récemment, le marché des devises a été en partie libéralisé. Il existe aussi depuis peu une bourse éthiopienne. Cela fait partie d'une tendance forte dont le but est de libéraliser l'économie ». Une banque kényane est candidate Mais un an après cette annonce, les résultats se font attendre. Jusqu'à maintenant, seule la banque kényane KCB, qui possède des filiales au Rwanda, en Ouganda, ou en Tanzanie, a engagé des discussions avec le gouvernement éthiopien. Certains usagers attendent pourtant avec impatience de pouvoir faire appel aux services d'une banque étrangère. « J'aimerais que les banques me proposent des services qui facilitent nos opérations quotidiennes et nous rendent la vie plus facile, observe Ashenafi Mulugeta, PDG d'une société de production agricole basée à Addis-Abeba. Je veux pouvoir me concentrer sur mon activité principale, qui est de faire de l'agriculture et de la transformation. Je ne veux pas avoir à traiter des problèmes de paiements, de recettes, de dépenses. J'aimerais qu'une banque le fasse pour moi ». Il va pourtant falloir s'armer de patience. L'installation de banques étrangères en Éthiopie pourrait prendre encore du temps. « Certaines banques peuvent refuser d'investir le marché éthiopien à cause de l'instabilité, remarque l'économiste Tsegay Tekleselassie. La proclamation a par ailleurs fixé des restrictions, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose quand on ouvre son secteur bancaire. La loi limite par exemple la participation des investissements étrangers dans une banque à 40% ». Trente-deux banques opèrent actuellement en Éthiopie, avec un capital combiné de 2,4 milliards de dollars.
E Mëttwoch ass et souwäit - eng Sozialkris, déi eng Zäsur fir d'Regierung duerstellt, kéint op en Enn kommen - oder och net. Op d'mannst d'Gewerkschafte schwätze vun enger akuter Kris. D'Patronat seet, datt hire ganze Secteur hippt an och an der Kris ass. An d'Regierung? Jo, d'Regierungsekipp ass den Hond am Keelespill - an op dee kënnt et e Mëttwoch un - seet sech de Roy Grotz a sengem Commentaire.
Dans un contexte où l'organisation d'événements culturels implique une multitude d'acteurs, l'idée d'un One Stop Shop représente une solution pour les professionnels de l'événementiel. Ce concept leur permet de déposer l'ensemble de leurs demandes administratives, techniques et logistiques auprès d'un seul interlocuteur, plutôt que de jongler entre plusieurs prestataires. Selon Varaden Vengaroo, directeur du Jamrock Reggae Festival, les atouts d'un tel dispositif sont nombreux. D'abord, il simplifie la communication : un seul point de contact réduit les risques d'erreurs et de retards. Ensuite, la coordination logistique est optimisée grâce à des offres groupées souvent plus avantageuses.
A 10h45, ce lundi 30 juin 2025, les GG : Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, Charles Consigny, avocat, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de : Secteur touristique recherche saisonniers désespérément !
Au menu de la deuxième heure des GG du lundi 30 juin 2025 : "Faut-il privatiser l'audiovisuel public ?", "Une plaque commémorative pour Nahel, mérité ou aberrant ?" et "Secteur touristique recherche saisonniers désespérément !", avec Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, Charles Consigny, avocat, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur.
Alors que s'ouvre le Salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, la puissance spatiale française et européenne montre des signes de décrochage. Moins de lancements, moins de financements et une dépendance croissante aux technologies étrangères. Une situation critique à l'heure où l'espace devient un enjeu économique et de souveraineté majeur. Comme souvent, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Selon un rapport de l'Institut Montaigne, l'Europe ne représente plus que 5% de la masse orbitale mondiale lancée chaque année. Pis encore, elle investit six fois moins que les États-Unis dans ce domaine stratégique. Ce recul est d'autant plus saisissant qu'il y a quinze ans à peine, l'Europe visait le leadership global sur l'ensemble des compétences spatiales. Aujourd'hui, elle subit de plein fouet la domination américaine, incarnée notamment par SpaceX, qui a réalisé 138 des 145 lancements américains en 2024 grâce à ses fusées réutilisables. L'Europe, elle, n'a enregistré que trois tirs, en raison du retrait d'Ariane 5, du retard d'Ariane 6 tout comme de sa petite sœur Vega-C et de la perte de l'accès aux fusées Soyouz. La France, un moteur fragilisé de l'espace européen Au sein de l'Europe, la France voit son rôle moteur mis à mal. Malgré sa place de premier contributeur, avec l'Allemagne, à l'Agence spatiale européenne (ESA), elle est confrontée à de multiples retards dans des domaines clés, notamment militaires. Cette lenteur renforce sa dépendance aux systèmes américains : GPS pour la navigation, Starlink pour la connectivité. Certes, des alternatives européennes existent, comme Galileo ou One Web, mais leur déploiement est encore trop lent. Le marché spatial mondial, singulièrement celui des constellations de satellites, connaît une croissance fulgurante de 4,3 milliards de dollars en 2024 à 27,3 milliards attendus d'ici à 2032. Or, dans ce secteur d'avenir, les acteurs français peinent à s'imposer face aux géants américains et chinois. À lire aussiL'Europe affine sa stratégie pour retrouver le chemin de l'espace Une industrie stratégique en quête de souveraineté L'enjeu n'est pas seulement technologique, il est aussi économique et géopolitique. L'industrie spatiale française représentait 70 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023, et elle contribue positivement à la balance commerciale du pays. C'est pourquoi le gouvernement s'apprête à dévoiler une nouvelle stratégie spatiale nationale. Cette stratégie vise à soutenir les industriels, stimuler l'innovation et renforcer l'autonomie stratégique de la France. Car si le pays dispose d'atouts majeurs – base industrielle solide, excellence scientifique, expertise reconnue –, son avenir spatial dépendra aussi de la capacité de l'Europe à retrouver une dynamique collective, malgré les turbulences qu'elle traverse. À lire aussiEutelsat, pilier de la souveraineté numérique européenne face à Starlink
durée : 00:06:03 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le secteur maritime est responsable de 3% des émission de gaz à effet de serre. Sa décarbonation est un enjeu gigantesque pour le climat. C'est aussi un défi économique et financier pour le secteur.
Le secteur textile est en crise, on l'a assez dit, et cela inspire des sites internet à jouer sur le principe de "fermeture" pour justifier de "bonnes affaires" qui n'en sont pas nécessairement. Plongée en coulisses... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 03 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le secteur textile est en crise, et cela inspire des sites internet à jouer sur le principe de "fermeture" pour justifier de "bonnes affaires"... qui n'en sont pas nécessairement. Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Distribution alimentaire : ce que nous apprennent les signaux faiblesLa distribution alimentaire change. Lentement, parfois à bas bruit, mais profondément.À travers douze épisodes du podcast, j'ai échangé avec des dirigeants de grands groupes, de startups, de plateformes logistiques ou d'acteurs de la transition alimentaire. Chacun d'eux a livré une part du puzzle. Et ensemble, leurs paroles dessinent une nouvelle carte du commerce alimentaire en France.Digitalisation, logistique urbaine, maîtrise de la donnée, quête de sens, réinvention de la proximité… autant de mutations qui transforment la façon dont nous produisons, distribuons et consommons l'alimentaire.Dans cet épisode solo, je vous propose une lecture transversale de ces évolutions. Une mise en perspective de ce que les signaux faibles racontent déjà du paysage de demain.Ce n'est pas une synthèse, mais une analyse. Un récit structuré autour de cinq grands axes, enrichi par les paroles de celles et ceux qui font bouger les lignes.Que l'on soit distributeur, industriel, logisticien, startup ou simplement curieux de ces transformations, cet épisode est une invitation à penser le commerce autrement. À décrypter, ensemble, ce que ces mutations impliquent. Et à questionner ce que la distribution alimentaire veut ou devra devenir.
Réunis en Inde pour leur sommet annuel, les acteurs du transport aérien revoient leurs prévisions pour 2025. Entre tensions commerciales, pressions écologiques et hausse des coûts, les compagnies doivent composer avec un contexte économique nettement moins favorable, malgré une demande toujours soutenue. Décryptage. C'est dans un climat d'incertitudes que les compagnies aériennes mondiales participent, cette semaine à New Delhi, au sommet annuel de l'Association internationale du transport aérien (IATA). Première annonce majeure: les prévisions pour 2025 ont été revues à la baisse, en raison de ce que l'on qualifie de « vents contraires » pour l'économie mondiale. En première ligne, la guerre commerciale relancée par Donald Trump. Depuis avril, les États-Unis imposent une taxe de 10% sur les avions et composants aéronautiques produits hors de leurs frontières. Résultat, Airbus, le géant européen, fait face à des surcoûts lorsqu'il vend à des compagnies américaines. Et son concurrent Boeing n'est pas épargné non plus, en subissant des mesures de rétorsion similaires en Chine et en Europe. Ces tensions impactent directement les compagnies aériennes, qui absorbent ces hausses de coûts, parfois accompagnées de retards de livraison. Cela se traduit par une réduction des vols internationaux et une rentabilité mise à mal.Virage écologique contrariéAutre difficulté, la transition énergétique du secteur, essentielle pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, se trouve elle aussi freinée. Les compagnies misaient sur des subventions américaines pour les carburants d'aviation durables, un levier important pour investir dans une flotte plus écologique. Or, cette aide a été supprimée par Donald Trump. Une décision qui prive les transporteurs américains d'un avantage concurrentiel précieux, estimé à plusieurs milliards de dollars. À cela s'ajoute une forte baisse des déplacements en classe affaires, conséquence d'un climat économique peu propice aux échanges internationaux. Moins de voyages professionnels, c'est aussi moins de revenus pour les compagnies, qui voient leur modèle économique traditionnel remis en question.Une demande en croissance mais des marges sous pressionParadoxalement, la demande pour le transport aérien reste bien orientée. L'Inde, hôte du sommet, a doublé en dix ans son nombre de passagers et d'aéroports. En Afrique et au Moyen-Orient, la croissance du trafic dépasse les 14 %, là où l'Amérique du Nord plafonne à +1,6 %, malgré le fait qu'elle représente un quart du marché mondial. Même le fret aérien se porte bien, dopé par les anticipations liées aux hausses de droits de douane. Mais derrière cette dynamique, les compagnies doivent faire face à une pression accrue sur leurs revenus par siège. Résultat: des ajustements économiques nécessaires pour absorber les surcoûts. Si le chiffre d'affaires mondial du secteur devrait atteindre un nouveau record en 2025 — plus de 1000 milliards de dollars —, les marges restent stables. Illustration d'un changement d'époque pour une industrie autrefois focalisée sur la croissance des profits, désormais contrainte de maîtriser ses dépenses.À lire aussiInde: boom dans le secteur du transport aérien
Le Maroc est le premier producteur mondial de sardines et le premier producteur africain de produits de la mer. Un secteur qui connaît toutefois une crise d'ordre structurelle : les stocks de poissons dans les ports marocains diminuent, entre 20% et 30% de baisse côté Méditerranée. La hausse conséquente du prix des sardines a agité le débat public avant le Ramadan, tant le petit poisson argenté est un élément essentiel de la gastronomie marocaine. Près de 80% des captures de poissons sont effectuées dans les eaux du Sahara Occidental, où la raréfaction des ressources se fait ressentir également. De notre envoyé spécial à Boujdour et Laâyoune,Dans le port de Boujdour, au Sahara occidental, les pirogues colorées des pêcheurs artisanaux côtoient les chalutiers spécialisés dans la capture de la sardine et du maquereau. Tous les pêcheurs font le même constat : malgré l'augmentation du nombre d'unités de pêche, le poisson se fait rare.« Ce changement climatique a impacté le stock ou plutôt les conditions de pêcherie de ce type de poisson qui est le pélagique, explique Ismaïl Benazouz, chef division de développement à l'Agence nationale des ports. Le plan d'aménagement initié par le département de pêche, et l'institut de recherche halieutique, à travers les campagnes de repos, est destiné à préserver la ressource halieutique et de gérer cette rareté en espérant qu'elle soit temporaire. »Des stocks en diminution, et des facteurs de raréfaction multiplesPour Badr El Moussaoui, président de la commune d'el-Marsa Laâyoune et patron de l'une des 45 conserveries de poisson de la région, la question de la raréfaction des ressources se pose. Le volume du poisson pêché a diminué d'un tiers entre 2023 et 2024. « Cela fait deux ans maintenant que les chiffres sont en baisse, surtout dans le débarquement de la pêche, surtout dans le poisson pélagique, mais on trouve que c'est tout à fait normal, c'est à cause du changement climatique », constate-t-il.Selon les experts, le changement climatique n'est pas le seul facteur pour expliquer la raréfaction des ressources : la surpêche ou encore les effets des usines de dessalement pourraient participer à la diminution des stocks. Conserves, huile ou farine de poisson : au Maroc, 500 000 emplois directs ou indirects sont liés au secteur. Le maire de Dakhla, Erragheb Hormatollah, se veut toutefois rassurant : « Avec l'évolution de la population, avec l'évolution de la demande, c'est une question cruciale pour la pêche. Mais il y a tout un programme lancé par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche concernant la préservation de cette ressource-là. »Dans un autre registre, la situation politique du territoire, considéré comme non-autonome par l'ONU, pèse aussi sur le secteur. La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a confirmé l'année dernière l'annulation des accords de pêche entre le Maroc et l'Union européenne, estimant qu'ils avaient été établis « sans le consentement du peuple du Sahara occidental ».À lire aussiL'accord sur la pêche UE-Maroc en eaux troubles
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la chute du taux de natalité en Chine, les îlots disputés entre la Guinée équatoriale et le Gabon et l'interdiction fait à Amnesty International d'exercer ses activités en Russie. Guinée : la junte poursuit sa reprise en main du secteur minier Plus d'une cinquantaine d'entreprises minières ont perdu leur permis d'exploitation en Guinée. Pourquoi le général Mamadi Doumbouya a-t-il pris une telle décision ? Que vont devenir ces sociétés ? Que prévoit le Code minier guinéen concernant l'attribution et le retrait des permis d'exploitation ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service Économie de RFI Chine : pourquoi le taux de natalité chute-t-il ?Dix ans après la fin de la politique de l'enfant unique, la Chine peine à relancer sa natalité. Pourquoi les Chinois restent-ils réticents à avoir des enfants ? Quelles mesures les autorités chinoises mettent-elles en place pour encourager la natalité ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin Gabon / Guinée équatoriale : la CIJ attribue les trois îles disputées à la Guinée équatoriale Après plus de cinq décennies de différend territorial entre le Gabon et la Guinée équatoriale, la Cour internationale de justice a tranché. Les trois îlots disputés sont sous souveraineté équato-guinéenne. Sur quels textes se sont basés les juges pour rendre ce verdict ? Cette décision peut-elle créer des tensions diplomatiques entre les deux pays ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI Russie : Amnesty international ferme ses portesDéclarée «organisation indésirable», Amnesty international est désormais interdite d'activités en Russie. De quoi est-elle accusée ? Amnesty pourra-t-elle continuer de défendre les droits humains en Russie sans être présente sur place ? Avec Marie Struthers, directrice régionale pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale à Amnesty International.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 20 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:32 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - Pour parler de ces entrepreneurs ou clients de ce secteur, pris pour cible depuis plusieurs semaines par des malfaiteurs. Sont-ils plus fortunés que d'autres ? Plus vulnérables ? Et comment mieux les protéger ? Réponses à 13h30.
Bonus et Recap
durée : 00:15:26 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - Prévention et risques d'accident dans le secteur du BTP avec Yann Danion et Paul Duphil
durée : 00:59:29 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Hier, trois maçons sont morts sur un chantier en Bourgogne. Si le bilan humain est rarissime, les accidents du travail dans le BTP sont quotidiens : près de 700 000 en 2022 ce qui fait de la France l'un des mauvais élèves de l'Europe en matière de prévention. On en parle à 13h30 avec deux invités.
Omniprésente dans nos usages professionnels comme personnels, la visioconférence continue de transformer le paysage numérique. Un secteur ultraconcurrentiel qui pèse lourd et qui a même entraîné la disparition de Skype, pionnier du genre. Décryptage. Elle est aujourd'hui pratiquement omniprésente, aussi bien dans le monde professionnel que dans notre quotidien, la visioconférence.Vous vous souvenez sans doute de la fameuse sonnerie Skype, qui ne retentira plus. Si l'application née en 2003 était une vraie révolution, elle a depuis été reléguée au second plan, que ce soit pour un usage personnel ou professionnel. Son monopole a pris fin avec l'arrivée de FaceTime d'Apple, puis plus récemment avec Zoom, Google Meet ou encore Microsoft Teams. Ironie du sort : Microsoft possédait Skype, mais a préféré miser sur son autre outil, et a fini par l'abandonner. À écouter aussi8 milliards de voisins: Télétravail, fin de partie ?Un marché boosté par la pandémie et le télétravail hybride C'est pendant la pandémie de Covid-19, au printemps 2020, que le marché de la visioconférence a connu un véritable bond. Avant 2019, les logiciels Zoom et Teams étaient encore très peu utilisés par le grand public. Aujourd'hui, ces applications sont entrées dans le vocabulaire courant et le quotidien de centaines de millions de salariés.Le marché de la visioconférence est valorisé à 33 milliards de dollars. D'ici à 2033, ce chiffre pourrait doubler selon plusieurs projections. Chaque année, la croissance du secteur est estimée entre 7 % et 10 %, soutenue par l'essor du télétravail hybride, ce mélange entre présentiel et travail à domicile. Difficile, voire impossible pour les grandes entreprises de passer à côté de cette dynamique. À lire aussiTélétravail: un acquis de plus en plus remis en cause dans les entreprisesDes investissements massifs… mais aussi des limites Au-delà de l'apparente simplicité de la visioconférence, les entreprises investissent massivement, notamment en recherche et développement. L'intelligence artificielle est au cœur de ces efforts. Depuis 2023, Microsoft a investi plus de 2 milliards de dollars dans l'IA collaborative. Zoom, de son côté, rachète des start-ups spécialisées dans le traitement du langage, pour créer des assistants capables de résumer automatiquement les réunions. Certains vont encore plus loin et travaillent sur des solutions holographiques pour remplacer les écrans.La visioconférence devient ainsi un véritable outil de travail, un soutien à la productivité. Mais elle a aussi ses limites. Selon l'agence X2O Media, 9 entreprises sur 10 utilisent cet outil. Mais elle serait aussi responsable de 34 milliards de dollars de pertes par an, en raison de réunions mal gérées. Pour les salariés, cette pratique généralisée peut entraîner une certaine fatigue, voire une forme de dépendance, avec des conséquences négatives sur la productivité. Et ce n'est que le début : selon le cabinet Straits Research, d'ici à 2030 – autrement dit, demain – 60 % des interactions professionnelles pourraient être totalement dématérialisées.
À l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition universelle des solutions pour la planète qui se tient actuellement jusqu'à samedi au Grand Palais, à Paris. Nous donnons la parole aux femmes entrepreneures engagées dans le changement écologique par et pour les femmes sur le continent africain. Car l'économie sera verte si elle est enfin inclusive. Alors que les femmes et les filles sont les premières victimes de la sécheresse ou de la pollution, elles sont pourtant les actrices clés de la transition climatique dans leur communauté sur le terrain. Comment développer le leadership féminin dans les emplois verts ? Quels sont les progrès à faire dans l'accès équitable aux ressources, à l'éducation et à la formation ? Une émission à l'occasion du sommet ChangeNOW, l'exposition des solutions pour la planète, qui se tient du 24 au 26 avril au Grand Palais à Paris. Avec :• Cathy Latiwa, juriste, conseillère en programmes, experte en inclusion et en genre, fondatrice de l'ONG Latiwa development Foundation et co-fondatrice du projet BuildHerAfutureAfrica. Ambassadrice globale du réseau d'affaires Makutano • Sarah Kayiranga, directrice et fondatrice de JumCare, une société de conseils aux entreprises du secteur industriel• Carole Tankeu, co-fondatrice et directrice générale du Bureau d'études et de conseil Sustainable Solutions-S2 Services basé à Douala au Cameroun et spécialisé en gouvernance environnementale et sociale, genre, énergie et développement durable. Fondatrice et présidente du réseau Women for Sustainable Energy and Climate Action dont l'objectif principal est d'accompagner les femmes d'Afrique Centrale dans les industries de l'énergie et de l'environnement en participant aux activités de développement de carrière.• Clémence Betesuku, fondatrice de The uplift agency, société de conseils qui aide les TPE et PME dans l'adoption de pratiques plus durables et plus éco-responsables. Et co-fondatrice de l'association Break the mold, qui accompagne les entrepreneurs africains à impact dans leur préparation à la levée de fonds, à travers un programme de trois mois. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Premier épisode d'une nouvelle série consacrée au son de la voix humaine. Programmation musicale :► Sankara - Samira Brahmia ► Omorfo Mou – Stella.
Près d'un milliard d'euros de chiffre d'affaire pour le secteur chips. Du jamais vu pour la star de l'apéritif qui ne connait pas la crise. Changement des modes de consommation, innovation, contexte anxiogène, tout profite aux chips. Ecoutez L'angle éco de Pierre Herbulot du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.