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Les violences dans les universités ne sont pas des phénomènes nouveaux. On connaît les agitations et perturbations qui remontent au Comité Vietnam des années 60 et 70. Mais ce qui est inquiétant, c'est qu'on est passé de la violence des mots à la violence physique et qu'on s'attaque à des directions, à l'autorité professorale. Ruth Elkrief, en évoquant l'exemple du blocage de Sciences Po à Strasbourg, estime qu'on passe un cap encore plus clair aujourd'hui. Et pour elle, face à ces intolérances dans les Facultés, nous devons faire preuve de fermeté. Impact négatif sur la bourse américaine, mécontentement des entreprises, grogne des consommateurs... Quelles sont les vraies raisons de la volte-face de Donald Trump, celles qui ont fait basculer le président américain et l'ont fait revenir en arrière ? Pascal Perri a donné deux informations importantes qui annonçaient, mercredi, une vraie crise de la dette souveraine américaine. Et selon lui, c'est beaucoup plus sérieux que les difficultés enregistrées à Wall Street. L'une concerne le 30 ans américain qui passe au-dessus du 30 grec, l'autre est liée aux menaces qui planent sur le financement de la dette souveraine des États-Unis. Abnousse Shalmani a décerné un satisfecit à la gauche britannique. Elle estime que cette dernière prend le mur de la réalité et ne se met pas à courir en sens inverse. Et cela lui fait plaisir. Elle rappelle que depuis le retour des Travaillistes au pouvoir en Grande-Bretagne en juillet 2024, le Premier ministre Keir Starmer, chef du Labour, a adopté une approche centriste. Abnousse Shalmani estime que le parti travailliste de Starmer a un programme équilibré, mettant en avant des projets concrets. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chronique de Lynn Zimmermann & Viktoria Mesecke, étudiantes à Sciences Po Strasbourg. Réalisé en direct sur RBS le 30/01/25 avec Pierre Liermann
En 1922, les premières sambas résonnent dans les boîtes de Pigalle, interprétées par les musiciens noirs des Batutas, qui évoluent entre les jazzmen et les formations tziganes. A la Madeleine, les avant-gardes artistiques se bousculent au Bœuf sur le toit, un cabaret au nom carnavalesque inspiré d'un ballet brésilien de Darius Milhaud. Le Brésil, chanté par Blaise Cendrars et Tarsila do Amaral, est aussi celui des sambistas, des danseurs mondains et des black's step qui font vibrer le Paris Noir des Années folles. Conférence présentéé parAnaïs Fléchet, professeure d'histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg.
Chronique de Kamilia Guiza, étudiante à Sciences Po, pour parler du fonctionnement des initiatives citoyennes européennes. Réalisé en direct sur RBS le 16/01/25 avec Pierre Liermann
Chronique de deux étudiantes en Sciences Po, Tara Ghazi et Sophie Lemaire, pour parler de l'actualité des institutions européennes. Réalisé en direct sur RBS le 05/12/24 avec Pierre Liermann
Chronique de deux étudiants en Sciences Po, Charline et Paul, pour parler de l'actualité des institutions européennes. Réalisé en direct sur RBS le 14/11/24 avec Pierre Liermann
Philippe Val déconstruit avec véhémence la décision de Sciences Po Strasbourg de suspendre son partenariat avec l'université Reichman de Tel Aviv. Selon lui, ce boycott, initié par le syndicat étudiant Solidarité, traduit une forme d'hypocrisie et de contradiction de la part de la gauche antifasciste.L'éditorialiste soulève en effet plusieurs questions dérangeantes : comment des étudiants en sciences politiques peuvent-ils prôner le dialogue et la compréhension mutuelle tout en refusant de collaborer avec des étudiants israéliens qu'ils jugent insuffisamment pro-palestiniens ? Quelle est l'origine politique de ces syndicats étudiants qui, paradoxalement, défendent des valeurs en totale contradiction avec celles de l'islam politique qu'ils semblent pourtant soutenir ?À travers une analyse mordante, Philippe Val dénonce les incohérences de cette gauche qu'il juge « raciste », prête à faire des concessions à l'islam politique au détriment de ses propres principes fondateurs, tels que l'égalité homme-femme, la liberté d'expression ou encore la laïcité. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Philippe Val déconstruit avec véhémence la décision de Sciences Po Strasbourg de suspendre son partenariat avec l'université Reichman de Tel Aviv. Selon lui, ce boycott, initié par le syndicat étudiant Solidarité, traduit une forme d'hypocrisie et de contradiction de la part de la gauche antifasciste.L'éditorialiste soulève en effet plusieurs questions dérangeantes : comment des étudiants en sciences politiques peuvent-ils prôner le dialogue et la compréhension mutuelle tout en refusant de collaborer avec des étudiants israéliens qu'ils jugent insuffisamment pro-palestiniens ? Quelle est l'origine politique de ces syndicats étudiants qui, paradoxalement, défendent des valeurs en totale contradiction avec celles de l'islam politique qu'ils semblent pourtant soutenir ?À travers une analyse mordante, Philippe Val dénonce les incohérences de cette gauche qu'il juge « raciste », prête à faire des concessions à l'islam politique au détriment de ses propres principes fondateurs, tels que l'égalité homme-femme, la liberté d'expression ou encore la laïcité. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Philippe Val déconstruit avec véhémence la décision de Sciences Po Strasbourg de suspendre son partenariat avec l'université Reichman de Tel Aviv. Selon lui, ce boycott, initié par le syndicat étudiant Solidarité, traduit une forme d'hypocrisie et de contradiction de la part de la gauche antifasciste.L'éditorialiste soulève en effet plusieurs questions dérangeantes : comment des étudiants en sciences politiques peuvent-ils prôner le dialogue et la compréhension mutuelle tout en refusant de collaborer avec des étudiants israéliens qu'ils jugent insuffisamment pro-palestiniens ? Quelle est l'origine politique de ces syndicats étudiants qui, paradoxalement, défendent des valeurs en totale contradiction avec celles de l'islam politique qu'ils semblent pourtant soutenir ?À travers une analyse mordante, Philippe Val dénonce les incohérences de cette gauche qu'il juge « raciste », prête à faire des concessions à l'islam politique au détriment de ses propres principes fondateurs, tels que l'égalité homme-femme, la liberté d'expression ou encore la laïcité. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 30/10/2024, il revient sur la suspension d'un partenariat de Sciences Po Strasbourg avec une université israélienneavec une université israélienne.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Chronique de deux étudiants en Sciences Po, Sihem et Gatien, pour parler de l'actualité des institutions européennes. Réalisé en direct sur RBS le 17/10/24 avec Pierre Liermann
Chronique de deux étudiants en Sciences Po, Rémy et Pierre, pour parler de l'actualité et du fonctionnement des institutions européennes. Réalisé en direct sur RBS le 03/10/24 avec Pierre Liermann.
Chronique de Adrien & Axelle, deux étudiants en master Sciences Po Strasbourg, pour parler de l'actualité européenne. Réalisé en direct sur RBS dans Le 16-18 de Pierre Liermann le 28/03/24
durée : 00:34:05 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Alors que l'Ukraine est entrée dans sa troisième année de guerre et que le conflit Israël-Hamas s'intensifie, le sentiment d'une guerre aux portes de l'Europe est vif. La guerre qui semblait irréelle, lointaine, occupe désormais le débat public. - invités : Stéphane Audoin-Rouzeau Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de la Grande Guerre; Emmanuel Droit Professeur d'histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg, et spécialiste de l'Histoire de l'Allemagne et notamment de la RDA; Céline Spector Philosophe, professeure de philosophie politique à Sorbonne Université
Interview avec les 3 créateurs ( Annaïg, Romain et Max) de Strasplug, média rap lié à Sciences Po Strasbourg. https://www.instagram.com/strasplug/ Réalisé en direct sur RBS dans Le 16-18 de Pierre Liermann le 27/02/24
durée : 00:57:59 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Tandis que le régime se durcit en Biélorussie à la veille des prochaines élections législatives, comment Alexandre Loukachenko, président frauduleusement réélu en 2020, est-il devenu le vassal de Moscou et son meilleur allié dans son offensive contre l'Ukraine ? - invités : Olga Gille-Belova Maître de Conférences au Département d'Etudes Slaves de l'Université Michel de Montaigne Bordeaux 3.; Ronan Hervouet Professeur de sociologie à l'Université de Bordeaux, en séjour de recherche au CEFRES (centre français de recherches en sciences sociales) de Prague; Yauheni Kryzhanouski Docteur en sciences politiques, enseignant-chercheur à Sciences Po Strasbourg, spécialiste des mouvements contestataires en Biélorussie
durée : 00:59:01 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - En France, le nombre de procédures judiciaires visant les entreprises a augmenté de quasiment 35% en 2023. Dans quelle mesure les tribunaux de commerce, qui existent depuis près de 500 ans, se sont-ils adaptés aux mutations de l'économie ? - invités : Régis Blazy Professeur des universités en économie à Sciences Po Strasbourg et à l'EM Strasbourg; Virginie Blum Chercheuse post-doctorante en sociologie à l'EM Lyon Business School
Chronique de Thomas et Estelle, deux étudiants en master à Sciences Po Strasbourg, viennent parler de l'actualité des affaires européennes. Réalisé en direct sur RBS dans Le 16-18 de Pierre Liermann le 14/12/23
Chronique de Niko et Tom, deux étudiants en master à Sciences Po Strasbourg, pour parler de l'actualité européenne. Réalisé en direct sur RBS dans Le 16-18 de Pierre Liermann le 23/11/23
durée : 00:59:58 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Après des films accompagnés d'une critique sociale forte, Rainer Werner Fassbinder se tourne vers le mélodrame. Avec des codes connus et inspirés d'Hollywood, le cinéaste aspire à toucher le plus grand nombre : comment ses films questionnent-ils les dessous du miracle économique allemand ? - invités : Alban Lefranc Romancier, traducteur allemand, auteur notamment de l'ouvrage "Fassbinder, la mort en fanfare" (Editions Rivages, 2012); Emmanuel Droit Professeur d'histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg, et spécialiste de l'Histoire de l'Allemagne et notamment de la RDA
durée : 00:58:58 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Après des films accompagnés d'une critique sociale forte, Rainer Werner Fassbinder se tourne vers le mélodrame. Avec des codes connus et inspirés d'Hollywood, le cinéaste aspire à toucher le plus grand nombre : comment ses films questionnent-ils les dessous du miracle économique allemand ? - invités : Alban Lefranc Romancier, traducteur allemand, auteur notamment de l'ouvrage "Fassbinder, la mort en fanfare" (Editions Rivages, 2012); Emmanuel Droit Professeur d'histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg, et spécialiste de l'Histoire de l'Allemagne et notamment de la RDA
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un sondage d'opinion au Mali, sur l'avenir de l'Olympique Lyonnais après la départ de son président historique Jean-Michel Aulas et sur le souhait de la Jamaïque et du Belize de quitter la couronne britannique. RDC : la SADC promet de déployer des troupes La SADC, la Communauté de développement de l'Afrique australe, a annoncé le déploiement de ses soldats dans l'est de la RDC pour combattre notamment le M23. Pourquoi les autorités congolaises font-elles encore appel à des forces étrangères ? Le mandat de cette nouvelle force sera-t-il plus offensif que celui de l'EAC ? Comment les troupes de la SADC vont-elles se coordonner avec celles de l'Afrique de l'Est ? Avec Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'Université de Kisangani, spécialiste des questions de sécurité de la République démocratique du Congo. Mali : 9 personnes sur 10 satisfaites des autorités de transition Selon une enquête d'opinion de la fondation allemande Friedrich Ebert, parue le 3 mai 2023, une grande majorité des Maliens se disent satisfaits de la gestion de la transition par les autorités et de leur partenariat avec la Russie. Comment peut-on expliquer cette popularité dans un contexte d'insécurité ? Comment cette étude a-t-elle été menée ? Avec Christian Klatt, représentant résidant au Mali de la fondation Friedrich Ebert. Foot : après le départ d'Aulas, quel avenir pour l'OL ? Après le départ de Jean-Michel Aulas, John Textor, propriétaire de l'Olympique lyonnais, a été nommé président du club. Pourquoi Textor a-t-il décidé de se séparer d'Aulas qui était à la tête du club depuis 36 ans ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI. Royaume-Uni : la Jamaïque et le Belize prêts à quitter la couronne Deux jours avant le couronnement de Charles III, la Jamaïque et le Belize ont annoncé vouloir devenir des Républiques. Pour quelles raisons ces deux pays souhaitent quitter la monarchie britannique ? Quelles en seraient les conséquences ? Avec Virginie Roiron, maître de conférence à Sciences Po Strasbourg, spécialiste du Commonwealth.
Sujets traités : La mobilisation contre la réforme des retraites continue aujourd'hui. Des perturbations avaient déjà commencé hier matin, au Palais universitaire de Strasbourg, où plusieurs manifestants ont bloqué l'accès au bâtiment. Dès 09h aujourd'hui, c'est une opération « Université ouverte » qui se tiendra à Sciences Po Strasbourg, selon le syndicat Alternative Etudiante. Conférences, tables rondes et échanges sur les thèmes de la réforme, la répression et la révolution sont notamment prévus avec des professeurs d'histoire, de sociologie et de droit. Cantines et transports en commun sont eux aussi perturbés, mais moins que lors de la précédente mobilisation jeudi dernier avec par exemple 3 TGV sur 5 et 1 TER sur 2. A 14h, des rassemblements sont prévus à Strasbourg et Sélestat. A Mulhouse, le rendez-vous sera lui donné dès 13h30. Azur FM vous propose cette semaine une série de portraits de femmes et d'hommes politiques engagés à l'échelle régionale. Après Claude Sturni hier, place aujourd'hui à Nadège Hornbeck, vice-présidente de la région Grand Est depuis 2021. L'élue originaire de Sélestat est en charge de la Santé, la Prévention et le Handicap. Elle nous détaille quelques exemples d'actions, aussi bien à l'échelle régionale, qu'à l'échelle locale du Centre-Alsace. Vous pouvez retrouver cet entretien dans son intégralité, sur notre site azur-fm.com. Le prochain rendez-vous de cette série sera demain, avec la Metzeraloise Denise Buhl, vice-présidente en charge de la Montagne, la Ruralité et du Patrimoine Local. Une aide gouvernementale de 380 000 euros pour le projet de réhabilitation et de rénovation énergétique de la mairie de Mussig. Mauvaise isolation, chauffage vétuste, ou encore fuites dans les toitures : des travaux sont aujourd'hui plus que nécessaires dans ce bâtiment datant de 1892. Les précisions du Maire de la commune, Philippe Wotling. A la fin de ces travaux, les gains attendus en matière d'économie d'énergie sont supérieurs à 80%. Au niveau des prix, plus d'un million d'euros hors taxes ont été budgétés. Mais pour son financement, ce projet va bénéficier d'une aide de 380 000 euros dans le cadre du dispositif gouvernemental Fonds vert. Josiane Chevalier, préfète du Bas-Rhin, s'est montrée particulièrement enthousiaste à la découverte de ce projet. Sur un budget total de 2 milliards d'euros pour le Fonds vert, 165 millions ont été délégués à la préfète de la Région Grand Est pour financer différents projets présentés par les collectivités territoriales en matière de transition écologique. Retrouvez notre article complet sur azur-fm.com. La mairie de Wintzenheim s'attaque aux déjections canines. Les propriétaires de chien qui ne ramasseront pas les crottes de leur animal sur le trottoir vont dès maintenant se risquer à une amende de 335€. Une campagne d'affichage va être lancée et de nouvelles caméras vont aussi être installées.
Sujets traités : La mobilisation contre la réforme des retraites continue aujourd'hui. Des perturbations avaient déjà commencé hier matin, au Palais universitaire de Strasbourg, où plusieurs manifestants ont bloqué l'accès au bâtiment. Dès 09h aujourd'hui, c'est une opération « Université ouverte » qui se tiendra à Sciences Po Strasbourg, selon le syndicat Alternative Etudiante. Conférences, tables rondes et échanges sur les thèmes de la réforme, la répression et la révolution sont notamment prévus avec des professeurs d'histoire, de sociologie et de droit. Cantines et transports en commun sont eux aussi perturbés, mais moins que lors de la précédente mobilisation jeudi dernier avec par exemple 3 TGV sur 5 et 1 TER sur 2. A 14h, des rassemblements sont prévus à Strasbourg et Sélestat. A Mulhouse, le rendez-vous sera lui donné dès 13h30. Azur FM vous propose cette semaine une série de portraits de femmes et d'hommes politiques engagés à l'échelle régionale. Après Claude Sturni hier, place aujourd'hui à Nadège Hornbeck, vice-présidente de la région Grand Est depuis 2021. L'élue originaire de Sélestat est en charge de la Santé, la Prévention et le Handicap. Elle nous détaille quelques exemples d'actions, aussi bien à l'échelle régionale, qu'à l'échelle locale du Centre-Alsace. Vous pouvez retrouver cet entretien dans son intégralité, sur notre site azur-fm.com. Le prochain rendez-vous de cette série sera demain, avec la Metzeraloise Denise Buhl, vice-présidente en charge de la Montagne, la Ruralité et du Patrimoine Local. Une aide gouvernementale de 380 000 euros pour le projet de réhabilitation et de rénovation énergétique de la mairie de Mussig. Mauvaise isolation, chauffage vétuste, ou encore fuites dans les toitures : des travaux sont aujourd'hui plus que nécessaires dans ce bâtiment datant de 1892. Les précisions du Maire de la commune, Philippe Wotling. A la fin de ces travaux, les gains attendus en matière d'économie d'énergie sont supérieurs à 80%. Au niveau des prix, plus d'un million d'euros hors taxes ont été budgétés. Mais pour son financement, ce projet va bénéficier d'une aide de 380 000 euros dans le cadre du dispositif gouvernemental Fonds vert. Josiane Chevalier, préfète du Bas-Rhin, s'est montrée particulièrement enthousiaste à la découverte de ce projet. Sur un budget total de 2 milliards d'euros pour le Fonds vert, 165 millions ont été délégués à la préfète de la Région Grand Est pour financer différents projets présentés par les collectivités territoriales en matière de transition écologique. Retrouvez notre article complet sur azur-fm.com. La mairie de Wintzenheim s'attaque aux déjections canines. Les propriétaires de chien qui ne ramasseront pas les crottes de leur animal sur le trottoir vont dès maintenant se risquer à une amende de 335€. Une campagne d'affichage va être lancée et de nouvelles caméras vont aussi être installées.
Les licornes, entreprises valorisées à plus d'un milliard d'euros, sont devenues des indicateurs pour déterminer la bonne santé d'une économie. Plusieurs exemples de fraudes montrent pourtant que ces chiffres peuvent parfois être gonflés juste pour obtenir cette appellation, rassurer les investisseurs et réaliser de nouvelles levées de fonds. Adrien Schwyter s'intéresse au fonctionnement économique des licornes au côté d'Anaïs Hamelin, professeur des Universités en Sciences de Gestion à Sciences Po Strasbourg et à l'Université de Strasbourg.Est-ce qu'avoir plein d'entreprises qui valent plusieurs milliards d'euros, c'est signe d'une économie plus performante ? Comment calcule-t-on la valeur d'une entreprise ? Faut-il forcer artificiellement la création d'entreprises valorisées des milliards ?Sources : La Théorie générale, John Maynard Keynes, 1936Splash est un podcast de Nouvelles ÉcoutesÉcrit et animé par moi, Adrien Schwyteren compagnie d'Emmanuel MartinPrise de son, montage, et mixage : Adrien Beccaria à l'Arrière Boutique StudioRéalisé par Adrien Beccaria et Mathilde JoninProduit par Julien NeuvilleDirectrice Générale Adjointe : Nora HissemDirectrice Des productions : Marion GourdonDirectrice artistique : Aurore MahieuChargée de production : Mathilde Joninavec l'aide de Neïla HakmiVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Une fois par mois, des étudiants de Sciences Po Strasbourg viennent parler de l'actualité des affaires européennes sur RBS. Réalisé en direct dans le 16-18 de Pierre Liermann
Laïcidade #S02Ep5 - Quelle réforme pour quelle retraite? Pour aborder cette question et en examiner les enjeux nous recevons: Olivier NOBILE, Délégué national aux questions sociales et familiales de l'UFAL.: cadre dirigeant du Régime Général de Sécurité sociale, enseignant à Sciences Po Strasbourg et auteur de l'ouvrage : "Pour en finir avec le Trou de la Sécu" éd. Eric Jammet. Entretien : Dominque Papon, président UFAL Limoges Technique : Sébastien Colin, Président UFAL Orléans Retrouvez nous sur le site de l'ufal : ufal.org .
durée : 00:58:49 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Après des films accompagnés d'une critique sociale forte, Rainer Werner Fassbinder se tourne vers le mélodrame. Avec des codes connus et inspirés d'Hollywood, le cinéaste aspire à toucher le plus grand nombre : comment ses films questionnent-ils les dessous du miracle économique allemand ? - invités : Alban Lefranc Romancier, traducteur allemand, auteur notamment de l'ouvrage "Fassbinder, la mort en fanfare" (Editions Rivages, 2012); Emmanuel Droit Professeur d'histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg, et spécialiste de l'Histoire de l'Allemagne et notamment de la RDA
Avec : Bruno Pomart, maire et ex-policier du Raid. Etienne Liebig, éducateur. Et Sarah Saldmann, avocate. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
Une fois par mois, des étudiants de Sciences Po Strasbourg viennent parler de l'actualité des affaires européennes sur RBS Réalisé en direct dans le 16-18 de Pierre Liermann
Laïcidade #3 Retraites, Sécu, allocations familiales, la protection sociale sous haute-tension Faisons un tour d'horizon d'une institution à laquelle les citoyens français sont très attachés, la protection sociale. Pour nous aider à y voir plus clair, nous recevons deux spécialistes : - Olivier NOBILE, délégué national aux questions sociales et familiales de l'UFAL, cadre dirigeant du Régime Général de Sécurité sociale, enseignant à Sciences Po Strasbourg et auteur de l'ouvrage : "Pour en finir avec le Trou de la Sécu" éditions Eric Jammet. - Nicolas Pomiès, membre du bureau national de l'UFAL et 1er vice-président de Mutuale, la mutuelle familiale. Présentation : Dominique PAPON Technique par Sébastien Colin Retrouvez nous sur le site de l'ufal : ufal.org .
Une fois par mois, des étudiants de Sciences Po Strasbourg viennent parler de l'actualité des affaires européennes sur RBS. Réalisé en direct dans le 16-18.
Une fois par mois, des étudiants de Sciences Po Strasbourg viennent parler de l'actualité des affaires européennes sur RBS. Réalisé en direct dans Le 16-18
Aujourd'hui, Simon Desplanque et Vincent Gabriel reçoivent Sylvain Schirmann, historien, professeur au Collège d'Europe et à Sciences Po Strasbourg. Commémoration de l'Armistice oblige, ils reviennent sur le mythe qui sous-tend l'argument "il ne faut pas humilier la Russie", recyclé à l'envie en cette période de guerre en Ukraine : le traité de Versailles portait en lui les germes de la Seconde Guerre mondiale. Avant de nuancer ce récit très "mécanique", ils analysent tout d'abord les conditions de l'armistice de 1918 et tordent le cou à un autre mythe, celui du "coup de poignard dans le dos". Ils détaillent ensuite les intérêts des puissances signatrices du Traité de Versailles avant d'examiner dans quelle mesure ce traité tant décrié, loin d'acculer l'Allemagne, lui offrait au contraire de réelles opportunités politiques et économiques. Pour aller plus loin : Sylvain Schirmann, Weimar : de l'instabilité fondatrice à une stabilité illusoire? 1918-1924, in François Cochet (dir.), Les guerres des Années folles : 1919-1925, Paris : Passés composés, 2021, pp. 223-252. Avec Vincent Gabriel & Simon Desplanque Vous souhaitez nous rejoindre sur Facebook ? C'est ici : https://www.facebook.com/20MPC/. Nous sommes aussi sur Twitter : @20MPC_podcast Générique : www.musicscreen.org/Royalty-free/Mu…esla-Jingle.phpHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cartes sur table, l'émission d'actualité géopolitique de Sciences Po Strasbourg fait son retour. Pour cette première émission, on vous propose une trentaine de minutes de décryptage des midterms qui se tiendront le 8 novembre. Maya Kandel a répondu aux questions de Propos et SPF. L'invitée : Maya Kandel, historienne, spécialisée dans la politique étrangère américaine et chercheuse associée au CREW, le Center for Research on the English-speaking World de l'Université Sorbonne Nouvelle. Diplômée de Columbia University (SIPA) et de Sciences Po Paris, elle est titulaire d'une thèse sur le Congrès américain et les déterminants intérieurs de la politique étrangère. Elle partage son expertise sur la politique étrangère des États-Unis depuis Paris sur son blog froggy bottom. Elle a publié un livre appelé Les Etats-Unis et le monde paru en 2018 et une tient une chronique bimensuelle sur la vie politique américaine dans Médiapart.
Une fois par mois, deux étudiants de Sciences Po Strasbourg viennent parler de l'actualité des affaires européennes sur RBS. Réalisé en direct dans "Le 16-18" avec Pierre Liermann
C'est avec plaisir que Radio Propos vous retrouve pour la rentrée : Au programme, découverte de deux associations de Sciences Po Strasbourg avec les mots de rentrée de leurs présidents, quelques interventions de premières années avec notamment une immersion à l'aprem d'inté, et surtout une interview avec Jen et Martina, étudiantes internationales. Nous terminerons en beauté avec nos recommandations culturelles automnales.
Alors que le Royaume Uni s'apprête à faire ses adieux à Elizabeth II et que sa mort suscite une vague d'émotion dans le monde, en Afrique des voix s'élèvent pour rappeler certaines atrocités de l'époque coloniale commises sous son règne. Que vous inspire ce débat ? Charles III devra-t-il demander pardon ? Invitée : Virginie Roiron, maître de conférences à Sciences Po Strasbourg, spécialiste du Commonwealth. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
La reine Elizabeth II, décédée le 8 septembre à l'âge de 96 ans en Écosse, sera inhumée ce lundi 19 septembre 2022 à Windsor. La souveraine s'est parfois engagée, notamment au sein du Commonwealth, la grande organisation intergouvernementale composée de 56 États membres, dont 21 Africains, presque tous d'anciens territoires de l'Empire britannique. La reine s'est notamment opposée à la ségrégation raciale, appliquée en Rhodésie du Sud et en Afrique du Sud avec l'apartheid. Pour en parler, Virginie Roiron, maîtresse de conférences à Sciences Po Strasbourg. RFI : Quel rôle la reine a-t-elle joué dans la lutte contre la ségrégation et notamment au sein du Commonwealth ? Virginie Roiron : Elle a joué un rôle que beaucoup maintenant estiment assez crucial. Dans son souci de garder le Commonwealth uni, elle a embrassé la cause anti-apartheid, donc de la lutte contre ces régimes, ces derniers vestiges du colonialisme, que ce soit la Rhodésie du Sud ou l'Afrique du Sud. Une étape importante a été notamment le sommet du Commonwealth de 1979 en Zambie, où on a vu une opposition entre la reine Elizabeth et sa Première ministre Margaret Thatcher sur le dossier de la Rhodésie du Sud, le futur Zimbabwe, qui appliquait la ségrégation… C'était une zone qui était peu sûre puisqu'il y avait des combats, notamment puisque la Zambie accueillait les mouvements de lutte contre le régime rhodésien et les soutenait, etc. Le gouvernement Thatcher était très opposé au fait que la reine se déplace. Mais la reine a résisté et y est allée pour ouvrir cette conférence qui s'annonçait cruciale dans le destin de la Rhodésie du Sud, qui est ensuite devenue le Zimbabwe. On sait que la reine n'a pas à exprimer ses opinions politiques. Est-ce qu'on sait ce qu'elle pensait de ces régimes ségrégationnistes et de ces apartheids ? On ne peut pas le savoir réellement. Ce qu'on sait, c'est ce qu'elle a fait. Elle a voulu être présente à ce sommet pour symboliser le soutien du chef du Commonwealth à ce qui était en train de se passer, à la volonté d'amener tout le monde à la table des négociations et de résoudre le problème de l'indépendance du futur Zimbabwe. Son souci premier à elle, c'était de maintenir l'unité du Commonwealth. Maintenir l'unité du Commonwealth, c'était aller dans le sens de ce que la majorité des membres souhaitaient, à savoir mettre un terme à ces régimes qui étaient des vestiges du colonialisme. ►À écouter aussi : Invité Afrique - Décès d'Elizabeth II : « De nombreux territoires africains ont eu des réactions contrastées » D'ailleurs, cette opposition entre Margaret Thatcher et la reine Elizabeth a continué et a même empiré sur le dossier sud-africain. Quelle était la situation du Commonwealth sur cette affaire et les actions menées par la reine ? Là, on a eu une opposition sur le fond. Le gouvernement Thatcher était contre l'apartheid, mais n'était pas d'accord avec les sanctions économiques. Or, le Commonwealth entendait imposer des sanctions économiques. On a eu une très grosse tension, des menaces de quitter le Commonwealth de la part d'un certain nombre d'États, le boycott des jeux du Commonwealth de 1986 par 32 États. Des articles sont sortis dans la presse sur les tensions entre Downing Street et le palais. Il y avait vraisemblablement une intention de montrer que la reine, chef du Commonwealth, était au-dessus de la mêlée et que les décisions du gouvernement britannique n'étaient en aucun cas des décisions qu'elle cautionnait. Et en tant que chef du Commonwealth, la reine a fait ce qui était dans ses possibilités, on va dire, pour faire passer le message. Elle était surtout inquiète pour l'unité du Commonwealth avec les menaces de boycott et de quitter le Commonwealth d'un certain nombre d'États. Vous pensez, comme l'a dit le président zambien Kenneth Kaunda, que la reine a quelque part sauvé le Commonwealth de l'explosion dans ces années-là ? D'une certaine manière, oui. Elle a montré que, en tant que chef du Commonwealth, elle n'était pas le gouvernement britannique et qu'elle était capable d'avoir des positions qui pouvaient être à l'opposé de ce que le gouvernement considérait comme étant l'intérêt du Royaume-Uni. La reine a aussi évité une division du Commonwealth sur un plan racial, c'est-à-dire les Blancs d'un côté et les autres de l'autre. Et sur ces positions de la reine Elizabeth, il y a quand même eu son refus de se rendre en Rhodésie du Sud et en Afrique du Sud où elle n'est pas allée pendant plus de 40 ans… On a cette figure de la reine qui n'est jamais allée en Afrique du Sud surtout, et qui n'y est retournée qu'en 1995, qui en 1991, au sommet de Harare [Zimbabwe], quand Nelson Mandela est arrivé, il n'était pas prévu au banquet qu'elle donnait, elle a demandé qu'on lui fasse une place à côté d'elle. Certes, elle était dans son rôle, mais elle a incarné ce rôle et, par des petits gestes effectivement, elle a montré son engagement dans la lutte contre les discriminations et pour l'égalité. Mais elle l'a fait aussi parce qu'elle était chef du Commonwealth, garante de l'unité du Commonwealth. ►À lire aussi : Elizabeth II, témoin privilégié de la fin de l'empire britannique et des indépendances africaines
Elizabeth II s'est éteinte le 8 septembre 2022. Pendant des décennies, la reine a présidé le Commonwealth, la grande organisation intergouvernementale composée de 56 États membres, dont 21 africains, presque tous d'anciens territoires de l'Empire britannique. Le Commonwealth va-t-il survivre à sa disparition ? Virginie Roiron, maître de conférences à Sciences Po Strasbourg, revient sur l'avenir de l'organisation. ► À lire aussi : Mort d'Elizabeth II: le long règne pas si tranquille d'une reine populaire
Hello ! Le podcast Nouvelle Conscience accompagne votre été avec la rediffusion de quelques épisodes du podcast. L'occasion de redécouvrir des voix, inspirations et échos du monde dans la lenteur et la répétition... Je vous retrouve à la rentrée prochaine avec un tout nouveau format ! D'ici là, je vous souhaite un magnifique été, beaucoup de douceur et de joie... REDIFFUSION 02 : Pour ce cinquième épisode du Podcast, j'ai la chance de recevoir Monsieur URIBE CARREÑO, Professeur de sciences politiques et de langues et civilisations hispaniques à Sciences Po Strasbourg et à l'ENA. En dehors des salles de cours, nous abordons le rôle de l'éducation supérieure dans l'épanouissement des élèves et le réveil de leur plein potentiel. Nous réfléchissons ensemble au rôle de "l'inutile" dans le processus d'apprentissage, en croisant les savoirs autour de la question métaphysique : le système éducatif permet - il de répondre aux besoins de l'âme ? Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La fin du jubilé de la reine d'Angleterre, 70e anniversaire de l'accession au trône d'Elizabeth II, ça fait aussi 70 ans qu'elle dirige le Commonwealth, l'organisation mise en place par le Royaume-Uni au moment de la décolonisation. 54 pays membres aujourd'hui, et pas que d'anciennes colonies britanniques... Entretien avec Virginie Roiron, maître de conférences à Sciences Po Strasbourg, spécialiste du Commonwealth.
Le mercredi 18 mai, il y a un peu plus d'une semaine, la Finlande envoyait sa candidature pour intégrer l'Otan, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord. Une décision historique pour ce pays qui était jusqu'ici neutre et qui était très attaché à cette neutralité. Et c'est le président Sauli Niiniströ, qui dirige la République de Finlande depuis 2012, qui restera dans l'histoire comme étant celui qui a opéré ce virage. Il est né à Salo, une petite localité du sud-ouest de la Finlande située à moins de cent kilomètres de la capitale Helsinki. Sauli Niinistö vient d'un milieu plutôt modeste. C'est le petit dernier d'une fratrie de quatre enfants et c'est dans sa ville natale qu'il entame en 1977 une carrière politique après y avoir ouvert son cabinet d'avocat. Député de la Diète nationale, le Parlement finlandais, depuis 1987, Sauli Niinistö a toujours été affilié au Parti de la coalition nationale, une formation conservatrice et libérale détaille Louis Clerc, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université de Turku en Finlande. « C'est un homme politique qui vient du parti de la droite conservatrice, le Kokoomus, "le Rassemblement". Il a été longtemps député, puis ensuite il a été élu président du Parlement. Dans ses prises de position au Parlement, Sauli Niinistö était plutôt dans le camp conservateur en matière de valeur en particulier. Il s'est par exemple prononcé contre le mariage homosexuel. » Un conservateur ouvert d'esprit Un conservatisme que le futur chef d'État a su mettre de côté précise Louis Clerc : « Une fois devenu président, il a réussi à se présenter au-delà de son parti, comme un représentant de la population finlandaise au sens large. C'est un homme politique extrêmement expérimenté qui a une longue carrière derrière lui, qui vient donc de ce fond assez conservateur, mais qui en même temps a su se placer au-dessus des querelles de parti. » Sauli Niiniströ est un animal politique estime même Maurice Carrez. « Il aime bien se mettre en scène », précise ce professeur d'histoire à Sciences Po Strasbourg et grand spécialiste de la Finlande. « Il aime bien parler de lui. Il aime beaucoup la notoriété. C'est quelqu'un qui est dans la moule moderne du politicien d'aujourd'hui ». Toujours partisan pour intégrer l'Otan Le système politique en Finlande est différent de celui que l'on connait en France. Le président partage en quelque sorte le pouvoir exécutif avec le gouvernement, ce qui est également le cas en matière de politique étrangère. Et c'est donc avec son gouvernement que Sauli Niiniströ a pris la décision de demander l'adhésion de son pays à l'Otan après un vote à une écrasante majorité au Parlement : 188 voix pour et seulement 8 contre. La guerre en Ukraine menée depuis le 24 février par la Russie, pays avec qui la Finlande partage plus de 1 300 kilomètres de frontière terrestre commune, a totalement changé la donne. La décision semble logique aujourd'hui estime Maurice Carrez : « L'adhésion à l'Otan, on ne la voyait pas venir, parce que pendant très longtemps, une très grosse majorité de l'opinion avait la plus vive méfiance vis-à-vis de l'Alliance militaire atlantique, parce que les gens ne voulaient pas risquer d'avoir de mauvais rapports avec la Russie. Et puis là, la brutalité de Poutine a fait le reste. » Cette décision, Sauli Niiniströ y était depuis toujours favorable, « Niinistö vient d'un parti qui, depuis longtemps, a été de cet avis que la Finlande devrait rentrer dans l'Otan », détaille Louis Clerc. « Niinistö lui-même, une fois devenu président, a quand même adopté la ligne de politique étrangère finlandaise qui était de se maintenir en dehors de l'Otan, mais en ayant les relations les plus cordiales et les plus avancées possible. » ► À lire aussi : Otan: la Finlande officialise sa demande d'adhésion à l'Alliance atlantique Une place dans les livres d'histoire ? Avec cette demande d'adhésion à l'Otan et après l'entrée de la Finlande dans l'Union européenne en 1995, la boucle est bouclée estime Maurice Carrez. Et Sauli Niiniströ restera à coup sûr dans les livres d'histoire comme celui qui mit un terme à la neutralité de son pays selon Louis Clerc. « Cette équipe gouvernementale et ce président vont rentrer dans l'histoire pour avoir pris une des plus importantes décisions de politique étrangère de la Finlande indépendante. » Un avis que partage Maurice Carrez, même si d'après cet historien, Sauli Niinistö n'est pas un président qui aura marqué son époque. « Sans doute dans les livres d'histoire parlera-t-on de tel ou tel discours ou prise de position. Maintenant ça n'est ni Pasitivi, ni Kekkonen. Niinistö, je ne veux pas non plus le dévaloriser, mais il m'apparaît quand même nettement en dessous. Je ne crois pas qu'il puisse être considéré comme quelqu'un d'incontournable dans l'histoire de la Finlande. » Sauli Niinistö restera pourtant bien dans l'histoire à l'issue de son second et dernier mandat présidentiel, même s'il n'est pas directement responsable de ce changement historique pour la Finlande.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a encore renouvelé, ce week-end, son opposition à une entrée de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN. Depuis le début du conflit en Ukraine, la Turquie tente un numéro d'équilibriste, ayant des intérêts politiques et économiques à la fois avec Kiev et Moscou. Pourquoi cette prise de position du dirigeant turc ? Jusqu'où cette opposition peut-elle aller ? Avec quelles conséquences ? Pour en débattre : - Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS, spécialiste de la Turquie, auteur du livre « La Turquie, un partenaire incontournable », éditions Eyrolles (2021) - Carole Grimaud Potter, chargée de cours de géopolitique de la Russie à l'Université Paul Valéry de Montpellier et fondatrice du think tank Center for Russia and Eastern Europe Research - Alexis Vahlas, enseignant à Sciences Po Strasbourg et à l'INSP (l'Institut National du Service Public) et ancien conseiller politique pour l'OTAN et l'Union européenne.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a encore renouvelé, ce week-end, son opposition à une entrée de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN. Depuis le début du conflit en Ukraine, la Turquie tente un numéro d'équilibriste, ayant des intérêts politiques et économiques à la fois avec Kiev et Moscou. Pourquoi cette prise de position du dirigeant turc ? Jusqu'où cette opposition peut-elle aller ? Avec quelles conséquences ? Pour en débattre : - Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS, spécialiste de la Turquie, auteur du livre « La Turquie, un partenaire incontournable », éditions Eyrolles (2021) - Carole Grimaud Potter, chargée de cours de géopolitique de la Russie à l'Université Paul Valéry de Montpellier et fondatrice du think tank Center for Russia and Eastern Europe Research - Alexis Vahlas, enseignant à Sciences Po Strasbourg et à l'INSP (l'Institut National du Service Public) et ancien conseiller politique pour l'OTAN et l'Union européenne.
Le 16 mars 2022, le Conseil de l'Europe a officialisé l'exclusion de la Russie de l'organisation après l'invasion de l'Ukraine, trois semaines plus tôt. Décryptage de cette décision avec Birte Wassenberg, professeure en histoire des Relations Internationales à Sciences Po Strasbourg.
Pour ce cinquième épisode du Podcast, j'ai la chance de recevoir Monsieur URIBE CARREÑO, Professeur de sciences politiques et de langues et civilisations hispaniques à Sciences Po Strasbourg et à l'ENA. En dehors des salles de cours, nous abordons le rôle de l'éducation supérieure dans l'épanouissement des élèves et le réveil de leur plein potentiel. Nous réfléchissons ensemble au rôle de "l'inutile" dans le processus d'apprentissage, en croisant les savoirs autour de la question métaphysique : le système éducatif permet - il de répondre aux besoins de l'âme ? Bonne écoute ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette fois, la campagne est bien lancée en Allemagne et le décor est planté avant les élections de septembre 2021 pour succéder à Angela Merkel. C'est un duel avec, peut-être quelques arbitres, qui s'annonce. D'un côté, il y a le conservateur Armin Laschet qui a eu toutes les peines du monde à se débarrasser de son rival bavarois Markus Söder, plus populaire et qui n'a sans doute pas fini de faire parler de lui. De l'autre, l'écologiste Annalena Baerbock, 40 ans et qui a été désignée, de manière beaucoup plus paisible, par un parti en tête des sondages depuis quelques jours. Le renouvellement politique en Allemagne annonce-t-il un vrai changement ? C'est la question du jour. Pour en débattre : - Anne Salles, maître de conférences en Études germaniques à l'Université Paris-Sorbonne - Hans Stark, conseiller pour les relations franco-allemandes à l'Ifri, professeur de Civilisation allemande à La Sorbonne. Co-auteur, du livre «L'Allemagne sur la scène internationale. En quête de stabilité dans un monde qui change», Presses Universitaires du Septentrion - Emmanuel Droit, professeur d'Histoire contemporaine à Sciences-Po Strasbourg, ancien directeur adjoint du Centre Marc Bloch et auteur du livre «24h de la vie en RDA», éditions PUF.
Laure Solé, journaliste en alternance chez Rue89Lyon revient sur son parcours à Sciences Po Strasbourg, au CUEJ et sur ses différents stages. Un entretien riche en expériences et raconté avec passion. Un podcast de Maxime Emmell.
e Pour ce deuxième jour, nous nous penchons sur le profil de Jérôme Flury. Diplômé du CUEJ et de Sciences Po Strasbourg, Jérôme est en CDI à l'Eveil Normand, mais aussi rédacteur en chef chez Le Taurillon et fondateur du site Footeuses.com. Un podcast de Maxime Emmell.
Emmanuel Droit est Professeur d'histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg. Ancien directeur adjoint du Centre Marc Bloch, il fut fellow du centre d'histoire du temps présent de Potsdam et de l'Institut d'Études Avancées de Nantes. Spécialiste de la RDA et de la guerre froide, il vient de publier récemment une synthèse sur l'histoire quotidienne de la RDA au PUF. Il présente ici la série Deutschland 86, suite à sa présentation de Deutschland 83 dans l'épisode 13. Il analyse les thèmes principaux de la série : - La RDA au bord de la banqueroute - Le terrorisme sponsorisé par la Libye de Khadafi - L'accident de Tchernobyl - La médiatisation de l'épidémie de Sida - L'adoption d'enfants de parents jugés indignes par l'État d'élever leurs enfants - La volonté de Martin de retrouver son fils Max La dernière partie, Deutschland 89 est prévue pour 2021. Plus d'infos sur https://www.histoireenseries.com
Emmanuel Droit, professeur d'histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg, spécialiste des polices politiques dans le Bloc de l'Est, analyse ici la série Deutschland 83. Après avoir abordé le contexte de la guerre froide, Emmanuel Droit présente le HVA, branche de la Stasi destinée à espionner à l'Ouest. Ensuite, il compare les modes de vie en RDA et RFA tel que l'on peut les voir dans la série. A la fin de l'épisode, il montre comment la série réussi à bien recréer l'ambiance des années 80, grâce à la bande son.