Podcasts about marrons

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Best podcasts about marrons

Latest podcast episodes about marrons

La Main verte
Marrons ou Châtaignes ?

La Main verte

Play Episode Listen Later Dec 28, 2024 4:43


durée : 00:04:43 - La main verte - par : Alain Baraton - .

Les Grosses Têtes
ARCHIVE NOËL - Quand Arielle Dombasle découvre les marrons glacés

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Dec 23, 2024 1:21


La princesse des "Grosses Têtes" a pour la première fois de sa vie, mangé des marrons glacés. Elle partage son expérience gustative ! Même en vacances, les "Grosses Têtes" sont avec vous ! Retrouvez tous les jours, une archive de l'émission sur les fêtes de fin d'années !

OVT
1e uur: Amerikaanse kiesmannen, rijst van Marrons, Mayastad, 03-11-2024

OVT

Play Episode Listen Later Nov 3, 2024 52:33


(01:14) Het zal niemand ontgaan zijn, komende week kiezen de Verenigde Staten een nieuwe president. Uiteindelijk bepaalt het kiescollege wie de winnaar is. Maar hoe is dit vreemde systeem ontstaan? Te gast is Kenneth Manusama.  (12:20) Al eeuwenlang verbouwen de Marrons rijst in Suriname. Onderzoek heeft aangetoond dat de rijst afkomstig is uit Afrika en Azië. Wat vertelt dat over de koloniale geschiedenis van Suriname? Etnobotanicus Nicholaas Pinas werkte aan het onderzoek en is te gast.  (21:49) Deze week is de column van Sana Valiulina.   (26:39) Per toeval vond een promovendus een enorme Maya-stad. Het complex was honderden jaren onder de jungle verdwenen, maar is nu dankzij technologie gevonden. Hoe kan dat, en wat weten we over deze stad? Alex Geurds vertelt over deze jaloersmakende ontdekking.  (39:07) Het pamflet 'Aan het volk' leverde kritiek op de politieke cultuur. Het was de start van de strijd tussen de patriotten en de prinsgezinden. Pas een eeuw later bleek Joan Derk van der Capellen de schrijver. Luc Panhuysen schreef zijn biografie en is te gast.  Meer info: https://www.vpro.nl/programmas/ovt/luister/afleveringen/2024/03-11-2024.html#    (https://www.vpro.nl/programmas/ovt/luister/afleveringen/2024/03-11-2024.html)

OVT Fragmenten podcast
#1905 - De rijst van Marrons vertelt een ongeschreven geschiedenis van Suriname - De rijst van Marrons vertelt een ongeschreven geschiedenis van Suriname

OVT Fragmenten podcast

Play Episode Listen Later Nov 3, 2024 9:41


Wat vertellen rijstkorrels over de koloniale geschiedenis van Suriname? Veel, bleek uit een onderzoek van de Universiteit Wageningen en Naturalis dat deze week werd gepubliceerd. Al eeuwenlang verbouwen de Marrons, afstammelingen van Afrikanen die de slavernij ontvluchtten, rijst in Suriname. Nieuw DNA-onderzoek heeft aangetoond dat deze rijstvariëteiten oorspronkelijk afkomstig zijn uit West-Afrika en voormalig Nederlands-Indië. Nicholaas Pinas, etnobotanicus en zelf afkomstig uit de Marrongemeenschap, werkte mee aan het onderzoek en is te gast.

Si loin si proche
Marrons de Guyane #2 : les enfants du fleuve

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Nov 3, 2024 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary initialement diffusée en décembre 2023. En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Si loin si proche
Marrons de Guyane #2 : les enfants du fleuve

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Nov 3, 2024 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary initialement diffusée en décembre 2023. En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Si loin si proche
Marrons de Guyane #1 : le temps des résistances

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary initialement diffusée en décembre 2023.En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Si loin si proche
Marrons de Guyane #1 : le temps des résistances

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary initialement diffusée en décembre 2023.En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Le Réveil Chérie
La Vogue Des Marrons, une fête foraine historique de Lyon, fait polémique depuis quelques jours ! Pourquoi ? - Le Dimiquiz du 18 octobre 2024

Le Réveil Chérie

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 2:28


Tous les matins à 7h50 sur Chérie FM, Dimitri pose 3 questions sur l'actualité insolite ou légère des dernières 24 heures !

Vous ne ratez rien
La Vogue Des Marrons, une fête foraine historique de Lyon, fait polémique depuis quelques jours ! Pourquoi ? - Le Dimiquiz du 18 octobre 2024

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Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 2:28


Tous les matins à 7h50 sur Chérie FM, Dimitri pose 3 questions sur l'actualité insolite ou légère des dernières 24 heures !

Le Bret du Faux
David Jenkins, le tricheur au championnat du monde de marrons

Le Bret du Faux

Play Episode Listen Later Oct 17, 2024 2:21


Caroline Ithurbide nous raconte l'histoire surprenante de David Jenkins, un homme de 82 ans soupçonné d'avoir triché lors du prestigieux championnat du monde de marrons.Imaginez-vous, un championnat du monde de marrons ! Oui, vous avez bien entendu. Il s'agit d'un jeu britannique qui consiste à faire tourner un marron au bout d'une ficelle, le but étant de briser celui de son adversaire. David Jenkins, un passionné du jeu, y participe depuis 1977 sans jamais avoir remporté le titre. Jusqu'à cette année, où il décide de passer à l'action.Lors de la finale, son adversaire remarque que son marron s'est désintégré d'un coup, ce qui est extrêmement rare. Les juges mènent alors une enquête et découvrent une réplique de marron en métal dans la poche de David. La tricherie est avérée, et le pauvre David est destitué de son titre tant convoité.

Le Réveil Chérie
Incroyable découverte au Championnat du Monde de Cassage de Marrons ! - L'incroyable histoire d'Alex du 16 octobre 2024

Le Réveil Chérie

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 2:21


Tous les matins à 7h10, Alex nous fait faire le tour du monde avec des histoires incroyables et vraies !

L'incroyable histoire d'Alex
Incroyable découverte au Championnat du Monde de Cassage de Marrons ! - L'incroyable histoire d'Alex du 16 octobre 2024

L'incroyable histoire d'Alex

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 2:21


Tous les matins à 7h10, Alex nous fait faire le tour du monde avec des histoires incroyables et vraies !

T'as qui en Histoire ?
106. Le commerce triangulaire

T'as qui en Histoire ?

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 15:58 Transcription Available


C'est l'une des périodes les plus sombres et marquantes de l'histoire économique mondiale : le commerce triangulaire.Une histoire de richesses immenses, de traversées océaniques périlleuses, mais surtout de souffrances humaines. Elle a façonné les relations entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques entre les XVIIe et XVIIIe siècles, basé principalement sur le commerce des esclaves, la traite atlantique. Ce commerce tire son nom de la forme géométrique créée par les routes empruntées par les navires négriers, comme on appelait ceux transportant les esclaves africains : un triangle donc entre ces trois régions du globe.Comment fonctionnait-il et pourquoi est-il resté gravé dans l'histoire comme l'une des plus grandes tragédies humaines ?#4ème #2nde***T'as qui en Histoire ? * : le podcast qui te fait aimer l'Histoire !Pour rafraîchir ses connaissances, réviser le brevet, le bac, ses leçons en général, apprendre et découvrir des sujets d'Histoire (collège, lycée, université)***✉️ Contact: tasquienhistoire@gmail.com*** Sur les réseaux sociaux ***Facebook : https://www.facebook.com/TasQuiEnHistoireTwitter : @AsHistoire Instagram : @tasquienhistoireTiktok : @tasquienhistoire *** Crédits sonores ***Freesoundon a wooden ship at sea 02.wav by LXX.70 -- https://freesound.org/s/91072/ -- License: Attribution 4.0 Sad_Drama_Romantic_Stinger.mp3 by SoundFlakes -- https://freesound.org/s/413732/ -- License: Attribution 4.0YoutubeKounta Kinte sur le pont du navire négrier / @Thierry Agostinihttps://www.youtube.com/watch?v=quQ9yOkeUhU Des statues d'esclavagistes déboulonnées / @France TV Londres - 10 juin 2020https://www.youtube.com/watch?v=7QpQPkq6D8E NI CHAÎNES NI MAÎTRES – Bande-annonce Officielle (2024)https://www.youtube.com/watch?v=Rr3QFNoLXuo Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nova Club
Le Rnb de JADE et le rap new school de GRUNT avec Jean Morel

Nova Club

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 110:01


En vrai c'est Jäde et Grünt ! Talkings Heads - Warning Sign Pa Salieu - Belly Tinashe - Nasty (match My Chic Remix) Floating Points - Fast Forward Neg' Marrons & Frankie Paul - Le bilan Jäde - Diabolo Grenadine Diams - Jeune demoiselle Lil Wayne - Lillopop (feat. Static Major) TIF - Hinata Hologram Lo' & Huntrill - le biff et moi Adele - Someone Like you PNL - Je vis je visser The Weekend - Repeat after me Jolagreen23 - Maybach FLOZinée - Mezzel (feat. chilly gonzales) Pink Pantheress - Turn it up Wallace Cleaver - xénon First Choice - Dr. Love George Delerue - Radioscopie

new school grunt le rap marrons jean morel nova club david blot
Tous au jardin FB Orléans
Pourquoi les branches des Tuyas deviennent marrons ? Quel remède ?

Tous au jardin FB Orléans

Play Episode Listen Later Aug 26, 2024 2:20


durée : 00:02:20 - Pourquoi les branches des Tuyas deviennent marrons ? Quel remède ?

Un bonbon sur la langue
ORTHOGRAPHE - Faut-il écrire "J'ai les yeux marrons" ou "les yeux marron" ?

Un bonbon sur la langue

Play Episode Listen Later Jul 20, 2024 2:32


Si votre sœur a les yeux bleus et que vous avez les yeux marron, comment écrivez-vous bleu et marron ? Avec ou sans S ? Et bien, figurez-vous que votre sœur a les yeux bleus avec un S à bleus, tandis que vous, vous avez les yeux marron sans S. Pourquoi cette injustice orthographique, qui s'ajoute à celle des lois de la génétique ? Ce podcast est extrait du livre de Muriel Gilbert, "Les 99 fautes que tout le monde fait... sauf vous, maintenant !" (édité chez Vuibert).

Fisher German Talks
What you can and can't do with listed buildings

Fisher German Talks

Play Episode Listen Later Jul 19, 2024 41:55


Many of the buildings in the UK are classified legally as ‘listed' – which means they're legally protected due to their historic or architectural significance. Managing, preserving and improving these listed buildings requires adherence to strict regulations surrounding something called LBC (Listed Building Consent). Thomas Blake, Partner at Fisher German, is joined by Scott O'Dell, Associate Partner at Fisher German and guest Hannah Hamilton-Rutter, Heritage Director at Marrons, to explore the unique set of challenges and complexities that listed buildings can present for owners, sellers and developers. Hannah and Scott discuss the importance of talking with local authorities before applying for planning permission to handle challenges better and build good relationships with conservation officers. How do government policies and economic factors affect listed buildings? Where should property owners go to get the best advice? What's the best use of a heritage property to ensure its long-term maintenance and preservation? Listen to find out.

Tous au jardin FB Orléans
Pourquoi nos jeunes palmiers ont les feuilles marrons en ce début du printemps ?

Tous au jardin FB Orléans

Play Episode Listen Later Mar 21, 2024 1:54


durée : 00:01:54 - Pourquoi nos jeunes palmiers ont les feuilles marrons en ce début du printemps ?

SEN League
Off The Bench NRL | All the big league stories of the week | James Maloney

SEN League

Play Episode Listen Later Jan 19, 2024 44:16


Scott Sattler and Jason Matthews discuss the big league stories of the week as Payne Haas goes down at Broncos training | Cowboys assistant coach James Maloney is loving his new role and working closely with Tom Dearden | Who will be the Marrons next captain? | How will the Panthers spend their spare $850k from Luai? | Where do the Bulldogs finish this season? | Michael Kasprowicz touches on Shamar Joseph dream Test debut | Chris Nelson from Racing Queensland has all the oil for the weekend in racing Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

L'astuce du chef
Le bœuf Rossini au butternut et aux marrons de Kevin Le Mouroux

L'astuce du chef

Play Episode Listen Later Dec 22, 2023 4:43


Direction l'Auvergne et plus exactement la commune du Cendre dans le Puy-de-Dôme pour un plat de fête qui sent bon Noël : le fameux bœuf Rossini accompagné de butternut et de marrons tout juste poêlé dans du beurre. Cette poésie gastronomique, Guillaume Frixon est allé la chercher chez le chef Kevin Le Mouroux, qui vient toujours juste d'intégrer les Toques d'Auvergne et son restaurant a le nom d'une promesse : Le Terroir des Bons Vivants. Ecoutez La spécialité du vendredi du 22 décembre 2023 avec Guillaume Frixon.

Si loin si proche
Marrons de Guyane #2 : les enfants du fleuve

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Dec 10, 2023 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.   En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Si loin si proche
Marrons de Guyane #2 : les enfants du fleuve

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Dec 10, 2023 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.   En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Papilles
Pièce 6 - La fabrique de Marrons Glacés

Papilles

Play Episode Listen Later Dec 6, 2023 41:48


Entrez dans la fabrique de Marrons Glacés. L'objectif du jour ? Découvrir toutes les coulisses de la fabrication de ces petites douceurs de Noël. Et pour cela, qui de mieux qu'Alexandre Corsiglia qui incarne la 6ème génération à la tête de la maison Corsiglia ? Depuis 1896, Corsiglia fait raisonner son expertise dans le monde entier et peaufine son savoir faire pour vous offrir des marrons glacés absolument délicieux. Alors dans cet épisode, Alexandre nous explique :

Si loin si proche
Marrons de Guyane #1 : le temps des résistances

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Dec 3, 2023 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.   En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Si loin si proche
Marrons de Guyane #1 : le temps des résistances

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Dec 3, 2023 48:30


Pendant l'esclavage, les résistances et les visages du marronnage en Guyane française ont été multiples. Celui des Bushinengué, descendants de marrons réfugiés en forêt et venus du Suriname voisin, interpelle par la force de leur destin et la vitalité de leur culture, si singulière. Voyage entre l'Ouest guyanais et le littoral, entre passé et présent à la rencontre d'une histoire vivante.  En route sur les traces du marronnage dans ce qui est aujourd'hui un département français grand de 83 000 km2, situé entre le Suriname et le Brésil et recouvert à plus de 95% par la forêt amazonienne, on comprend très vite à quel point cette géographie de montagnes et de marécages, de fleuves tumultueux et de forêts denses, a pu constituer un refuge -hostile mais possible- pour ces fugitifs, ces marrons au temps de l'esclavage qui a duré en Guyane près de 200 ans. Marronner, c'est résister à l'oppression esclavagiste. C'est à la fois user de ruse à l'intérieur du système mais aussi fuir l'habitation pour constituer, parfois, des sociétés parallèles, marronnes, en marge. Une marge entre le littoral et l'intérieur des terres, immense en Guyane, où s'enfuyaient les marrons mais aussi les Amérindiens qui trouvaient ici refuge loin du joug colonial esclavagiste. Une marge aussi entre la Guyane et le Suriname voisin, où se sont établis le long du fleuve Maroni des communautés marronnes venues du Suriname. Et c'est justement dans cette marge, passée mais aussi présente, que nous allons naviguer. Guidés par des associations culturelles marronnes, des militants et artistes de la tradition Tembé mais aussi des historiens guyanais qui s'attachent à mettre en lumière toutes les résistances à l'esclavage, et pas seulement le grand marronnage des Bushinengué. Il faut dire qu'en Guyane française, si les marrons des habitations situées sur la bande côtière ont jadis lutté, fui, pillé, constitués en bandes emmenées par les chefs Simon, Linval, Gabriel ou encore Pompée..., tôt ou tard, ils ont été rattrapés par les milices esclavagistes lancées à leurs trousses. Par contre, dans le cas du Suriname voisin, les Bushinengué littéralement « noirs de la forêt » ont eux, réussi à maintenir des sociétés originales, autonomes ; certains signant des traités de paix avec les autorités néerlandaises, d'autres comme les Bonis fuyant de l'autre côté du fleuve Maroni pour s'installer durablement sur les rives françaises. Aujourd'hui, les Bushinengué, ces descendants de marrons venus du Suriname, vivent encore majoritairement le long du Maroni, dans les fiefs historiques de Papaïchton, Maripasoula, Grand Santi ou encore Apatou situé bien plus bas sur le fleuve. De plus en plus, ce peuple fier, qui a su maintenir ses traditions dans l'isolement et la relégation, rejoint les villes et la côte. Aussi, il continue d'enjamber le fleuve Maroni du Suriname vers la Guyane, comme il l'a toujours fait à travers le temps. Ce qui vient poser des questions de reconnaissance et de papiers de ce peuple décidément transfrontalier. Au XXIème siècle, dans une société guyanaise métissée, mais souvent divisée entre les Créoles, les Bushinengué et les Amérindiens, les « Bushi » sortent du bois et revendiquent fièrement leur histoire, leurs cultures ou leur art Tembé, cet art de la fuite qui, jadis, servait de langage codé pour s'échapper et communiquer dans les grands bois. Aujourd'hui, cette tradition, sculptée au départ et désormais peinte, fascine le monde avec ses entrelacs colorés et magnétiques. Et comme les Autochtones, longtemps marginalisés avec les Bushinengué dans la zone dite tribale, ils revendiquent désormais leurs droits. Les Bushinengué représentent de nos jours près d'un ⅓ de la population guyanaise.Une série en 2 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.   En savoir plus :- Sur le marronnage en Guyane. Un document pédagogique illustré et synthétique. En PDF- Sur les différentes résistances à l'esclavage en Guyane. L'ouvrage édité par le Jeune Historien Guyanais aux Éditions Ibis Rouge- « Maroons in Guyane, Past, Present, Future », l'ouvrage de référence des historiens Richard et Sally Price. Il a été réédité dans une version actualisée en 2022 aux Éditions « University of Georgia Press »- Le centre culturel « Mama Bobi » œuvre depuis des décennies pour la connaissance et le partage des cultures des gens du fleuve, des Bushinengué- Sur l'Ouest guyanais, ses peuples et ses enjeux, actuels comme passés :  le blog « Un témoin en Guyane » animé par Joël Roy, militant associatif et ancien enseignant installé en Guyane.- Sur l'art Tembe et les marrons de Guyane : deux expositions s'étaient tenues en 2022 et 2023 à Paris. À la Maison de l'Amérique Latine et à la Galerie Dominique Fiat- Sur le travail de l'artiste Tembe Franky Amete. Un article récent sur son travail et sa trajectoire- Sur l'odyssée des Boni, un groupe Bushinengué venu du Surinam jusqu'en Guyane française : le livre de référence : « Le Monde des Marrons du Maroni en Guyane (1772-1860). La naissance d'un peuple : les Boni », paru aux Éditions Ibis Rouge, 2004. Par l'historien Jean Moomou- Les Bushinengue, en images. À travers le travail du photographe italien Nicola Lo Calzo.

Sur le pouce
Châtaignes ou marrons, comment ne pas se tromper ? - Sur le pouce, les questions pas si bêtes

Sur le pouce

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 2:10


Tous les soirs, retrouvez la question pas si bête par l'édition du soir de Ouest-France. Crédit musique : Universalmusicproductions Photo d'illustration : Marina07 /Istock

Le billet d'humeur de JP Pierre France Bleu Alsace
La saison des marrons et des châtaignes

Le billet d'humeur de JP Pierre France Bleu Alsace

Play Episode Listen Later Nov 13, 2023 2:43


durée : 00:02:43 - L'Alsace de JPP - Le procès du conseiller régional Jacques Cattin pour faits de violences sur un de ses collègues a inspiré Jean-Philippe Pierre qui déclare ainsi ouverte la saison des marrons et des châtaignes...

E=M6... au carré !
Châtaignes ou marrons ? Mac Lesggy vous explique la différence

E=M6... au carré !

Play Episode Listen Later Oct 29, 2023 2:56


Ce dimanche, Mac Lesggy vous dit tout ce qu'il faut savoir sur les châtaignes et marrons, incontournables fruits d'automne, qui ne doivent pas être confondus.

노준영의 트렌드로 요즘 세상 읽기
편저트의 시대가 왔다고요?

노준영의 트렌드로 요즘 세상 읽기

Play Episode Listen Later Oct 5, 2023 5:19


이마트24가 ‘크렘드마롱(Creme de Marrons)'을 소재로 한 디저트 3종을 순차적으로 출시하고 있습니다. 상세 내용과 함께 이 사실이 말하는 트렌드를 정리해봅니다. 강연 및 마케팅 컨설팅 문의 : nohy@naver.com 유튜브 : https://www.youtube.com/@trendwhy

Le Chérie Kids
Quelle est la différence entre les marrons et les châtaignes ? - Les chérie kids du 21 septembre 2023

Le Chérie Kids

Play Episode Listen Later Sep 21, 2023 2:07


Tous les matins à 8h50, les Chérie Kids répondent aux questions.

Grand reportage
Les Marrons du Suriname, des peuples en lutte

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 21, 2023 19:30


Au Suriname, petit pays d'Amérique du Sud, vivent plusieurs peuples marrons. Leurs ancêtres ont fui l'esclavage des plantations coloniales pour se réfugier en forêt et y créer des sociétés libres. Ils étaient alors désignés par le terme de « marron » -, désignant les fugitifs. Trois siècles après leur fuite, les sociétés noires-marronnes du Suriname continuent de se battre pour leurs droits. Longtemps discriminés, les Marrons affirment aujourd'hui leur place au sein de la société surinamaise.  «Les Marrons du Suriname, des peuples en lutte», un Grand reportage d'Hélène Ferrarini. (Rediffusion)

Un bonbon sur la langue
Faut-il écrire "j'ai les yeux marrons" ou "les yeux marron" ?

Un bonbon sur la langue

Play Episode Listen Later Jul 29, 2023 2:32


Si votre sœur a les yeux bleus et que vous avez les yeux marron, comment écrivez-vous bleu et marron ? Avec ou sans S ? Et bien, figurez-vous que votre sœur a les yeux bleus avec un S à bleus, tandis que vous, vous avez les yeux marron sans S. Pourquoi cette injustice orthographique, qui s'ajoute à celle des lois de la génétique ? Ce podcast est extrait du livre de Muriel Gilbert, "Les 99 fautes que tout le monde fait... sauf vous, maintenant !" (édité chez Vuibert).

Bienvenue à Bord
Panneaux marrons : Au cœur des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne !

Bienvenue à Bord

Play Episode Listen Later Jun 23, 2023 2:40


54 nouveaux panneaux marrons vont vous guider vers des lieux à ne pas manquer aux abord des axes autoroutiers ! Ces nouveautés concernent l'A4 et l'A26 entre l'Aine, l'Aube et la Champagne ! Visite avec Laurine Desfargeas ! 

Bienvenue à Bord
A4/A26 :Une nouvelle jeunesse pour les panneaux marrons !

Bienvenue à Bord

Play Episode Listen Later Jun 20, 2023 2:31


Vous les croisez régulièrement le long de l'autoroute ! Ils vous indiquent des lieux remarquables ou historiques, et vous incitent à partir à la découverte de nos belles régions ! Saviez-vous que certains d'entre eux s'étaient offert une nouvelle jeunesse dans le Grand-Est ? Stéfanie Fontana  

Sportsday QLD
FULLSHOW | Sportsday QLD Wednesday May 31 2023 | Origin Special

Sportsday QLD

Play Episode Listen Later May 31, 2023 32:38


Origin special featuring Queenslander Brent Tate, Blues enforcer Greg Bird, Marrons legend Steve ‘Boxhead' Walters and NSW great Brett ‘Noddy' Kimmorely Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Weekend Africain
Concert Johndoe / Kissilâ Kay

Weekend Africain

Play Episode Listen Later Apr 9, 2023 68:07


JOHNDOE de son vrai nom Gouléhi ZAHI est un artiste éclectique à la voix soul rnb. D'origine ivoirienne et Guadeloupéenne, il combine deux cultures. Victime d'un kidnapping à l'âge de 6 ans, il est hanté par mille et une question sur l'acte de son père. Tel un scénario Hollywoodien, sa mère le récupère en Côte d'Ivoire après 5 ans. De retour en France, ils s'installent à Sarcelles. A 20 ans, Johndoe se lance dans la musique; influencé par son oncle mélomane. Avec un ami « Gédéon Frito » ils forment un duo qui se nomme Hold Up Zouk. Par le biais d'une connaissance, ils signent leurs premiers albums chez « Moradisc» le plus grand label de l'époque. « Sexual Healing » de Marvin Gaye bouleverse son univers musical. Soif d'apprendre la musique, il se produit en live avec les groupes DINANTHOLOGIE et LA SOUNALIGHTA et dans tous les bars parisiens en guitare/voix. (+ de 200 dates) Après cette période de live, l'amour du Zouk est plus forte que tout. En 2012, Johndoe revient avec un album solo « Don't panik, je suis un zoukeur » et crée le style Zoukgame (Déf : mélodies zouk alliés à des textes à consonance rap). Johndoe a soif d'évolution, il signe 4 singles avec le label Crescendo music. Du rêve à la réalité, il crée son propre label « UmoyaLMrecords » en 2016. Et là ! Jackpot... 2 singles, 1 Ep de 6 titres « NEGUS » sortie en 2017, 6 clips (+ de 900 000 vues). L'on notera, particulièrement, « Roméo must die », son premier succès avec son clip à + de 410 000 vues. Autre « Top Hit » de l'EP, « Mwen Lèw », titre « coup de cœur » sur Tropiques FM. Mr DEDE SAINT-PRIX (le Mickaël Jackson de la Caraïbes, comme dirait Johndoe lol), nous fait l'honneur de participer dans le clip « NEGUS » un titre qui parle de son amour de la musique. Un heureux événement dans la vie de Johndoe, lui révèle une nouvelle façon de voir les choses. Il décide de s'ouvrir à son public et raconte son passé au travers d'une chanson « CELITA » le prénom de sa maman. Facebook : Johndoe Umoya Instagram : @johndoe_umoya Youtube : UmoyaLM Records KISSILÂ KAY est une artiste britannico-camerounaise, originaire de l'ouest Cameroun. Elle est à la fois Auteur-compositrice, interprète, actrice et productrice de musique. C'est dans les années 90 qu'elle entame sa carrière professionnelle en tant qu'interprète de blues de Chicago. Cette native Bana (Bafang) n'a alors rien perdu de ses racines, qu'elle met d'ailleurs merveilleusement en avant. Son nom d'artiste Kissilâ vient alors de Guyzela son patronyme, qu'elle découpe en deux expressions : « Kissi » (la cuisine) et Lâ (le calme). On peut ainsi déjà croire en son humilité, son sens de patriotisme non dissipé, et son attachement indubitable à ses racines dans l'Ouest Cameroun profond. Authentique dans ses œuvres, cette beauté venue d'Afrique a su nipper ses titres d'originalités locales et d'ailleurs, non sans verser dans le plurivoque qui parfois joue à la défaveur de certains artistes avides d'aventures ou adeptes du mimétisme. C'est à l'âge de 7 ans qu'elle se permet d'immerger dans ce monde pourtant mal perçu par certains parents. Les siens quant à eux, ayant décelé cette pépite de talent, l'encourageront dans son élan. C'est ainsi qu'elle intégrera diverses chorales des églises de la ville de Yaoundé. La petite surprend plus d'une ; elle chante non seulement au sein des chorales Bétis mais aussi avec celle de l'église des Douala ou encore avec celle des jeunes, en français. Elle ne s'arrêtera jamais, la musique étant devenue une obsession, elle s'y prête sous la douche, au réveil, dans la rue, lors des anniversaires en famille ou pendant ceux des amis. Adolescente, elle côtoie de grands musiciens professionnels en chantant notamment du blues pour les cabarets l'Equateur' et Le Pacific Palissade à Akwa (Douala) au Cameroun. Recherchant avidement une plus-value à sa carrière artistique et surtout à ses études universitaires, c'est de l'autre côté de l'océan qu'elle se posera et se mettra véritablement au travail. Une fois en Angleterre, elle poursuit ses études universitaires et accompagne, en parallèle, plusieurs artistes en studio et sur scènes. On vous l'a dit, elle n'en démord pas, la musique est une obsession pour elle : « Je ne passe pas une seule journée sans chantonner. Quitter la musique pour moi serait mettre fin à ma joie de vivre »… Elle va par ailleurs faire la première partie des Neg' Marrons en 2008 au festival de musique de la ville de Meaux en France, écumera plusieurs festivals de blues dans la région Parisienne. On ressent une très forte influence de gospel (du negro spirituals) dans sa musique. Parmi ses modèles : Tina Turner, Myriam Makeba ou encore James Brown … Allier études et musique n'était alors qu'une simple formalité, nous rassure-t-elle : « Certains diront, non. Mais me concernant, ça a été une évidence. J'ai pu concilier ma vie d'artiste à mes études sans beaucoup de difficultés, car la musique est plus qu'une passion pour moi. Même en rédigeant mes mémoires de fin d'études, je m'arrêtais de temps en temps pour écrire un nouveau texte et composer, dans les minutes qui suivaient, la mélodie qui va avec. Pour moi, le chant est indispensable ». Aujourd'hui et plus que jamais, KISSILÂ chante, oui elle chante en anglais, en patois, en pidgin, en zulu et en français, pour le grand plaisir de tous ses fans à travers le monde. Ce public le lui rend bien, de quoi booster sa détermination : « Je suis fière de ma progression », se réjouira-t-elle. Du blues (surtout celui de Chicago, qu'elle maitrise parfaitement), passant par l'Afro-house à la musique urbaine, les thèmes sont l'amour, la trahison, la joie et la déception. Après son premier EP «REVEALED», Elle annonce sous le label EARLYKISS son deuxième album intitulé «arc en ciel» en 2020. Cet album est riche en sonorités et colorations actuelles. C'est un nouveau visage de la QUEEN DU HAUT-NKAM (encore connue sous le nom de Funky Mama Kay) qui est ainsi dévoilé. C'est de l'Afrobeat, du Bikuturbain, du Rap, du RnB, de la Soul du Blues et même du Slam. Ses origines sont fortement représentées, car KISSILÂ nous sert là un plat aux épices des rythmes Africains. Pour KISSILÂ, «Arc en Ciel» c'est des couleurs artistiques, mais surtout c'est un condensé de sa vie et de ses multiples expériences», cet album est une partie d'elle. Facebook :  Kissilâ Kay Youtube : Kissilâ Kay

GeopolitiekNu Verkiezingsjaar 2024
13. Suriname na de bestorming van het parlement: een gefaalde staat?

GeopolitiekNu Verkiezingsjaar 2024

Play Episode Listen Later Feb 24, 2023 61:04


#Suriname staat op het belangrijkste kruispunt in de geschiedenis. Wordt het een gefaalde staat of is het op weg naar een gouden toekomst? Wat is er aan de hand met Suriname?!Neem afscheid van je ongeïnformeerde zelf, beluister onze podcast en laat een review achter.Op het programma staan:Welkomstwoord en bestorming van het parlement (00:00)De staat van de Surinaamse economie en het IMF (01:56)Wie waren de demonstranten en de rol van etniciteit (08:32)Politieke geschiedenis en de rol van Bouterse (15:08)De weg uit de dictatuur (24:23)De impact van de slavernij (32:08)Afschaffing van de slavernij en de Aziatische mensenhandel (40:52)De gouden jaren en de shock van de onafhankelijkheid (46:32)In februari 2023 vond de bestorming van het #parlement plaats, een uitzonderlijke en absoluut angstaanjagende gebeurtenis in de geschiedenis van het land. Waar komt de onvrede vandaan? Wie protesteren er? Wat willen zij?Toen VHP-leider #Santokhi in 2020 verkozen werd tot president, trof hij Suriname in erbarmelijke staat aan. Ministeries waren leeggeroofd: computers, dienstauto's, bureaus, stoelen en telefoons waren gestolen.De staatsschuld was volstrekt onbetaalbaar (meer dan 150% van het BBP) en het begrotingstekort buiten alle proporties. Een faillissement dreigde. Met #ABOP-leider #Brunswijk en #NPS-leider Van Rusland stonden zij voor de immense uitdaging Suriname er weer bovenop te helpen. Zware onderhandelingen met het #IMF volgden.Grote hervormingen en bezuinigingen moeten worden doorgevoerd, in een land waar de helft (!) van de beroepsbevolking in de ambtenarij werkt. Ook de sociale zekerheid wordt sterk afgebouwd. De armoede neemt fors toe. De vraag die opkomt, is natuurlijk: Hoe heeft het ooit zover kunnen komen in #Suriname?Dit land heeft een ongekend potentieel met slechts 500.000 inwoners in zo'n groot land, met overal vruchtbare grond, met alle grondstoffen zoals bauxiet, hout en goud, toegang tot alle wereldzeeën, gematigd klimaat en geen natuurrampen. Daarbovenop komt de florerende diaspora in #Nederland.Onder meer het desastreuse en corrupte beleid van NDP-leider Desi #Bouterse, die aan de macht was als president tussen 2010 en 2020, bracht het land aan de rand van de afgrond. maar dat is niet de enige verklaring voor de erbarmelijke staat van Suriname.Op dit kruispunt in de geschiedenis is er reden voor hoop en grote vrees. In het land waar megareserves #olie ontdekt zijn, is de vraag: wordt Suriname een Noorwegen of Koeweit, of een Venezuela? Leer de etnische samenstelling, onder meer de Hindoestanen, Marrons en Javanen, en de invloed daarvan op de politiek kennen.Neem afscheid van je ongeïnformeerde zelf, beluister onze podcast en abonneer je!

Légendes urbaines
Nèg' Marrons, l'union fait la force

Légendes urbaines

Play Episode Listen Later Feb 17, 2023 17:08


Rendez-vous avec Jacky Brown et Ben-J du groupe mythique Nèg' Marrons à l'occasion de leur concert à la Cigale de Paris, le 4 mars prochain. Retour sur 30 ans de carrière : leurs débuts, leurs projets solo – Bisso Na Bisso, émissions sur OKLM Radio, Skyrock et Trac –, les secrets de leur union indéfectible ainsi que leurs anecdotes incroyables de tournées. Pour cet épisode Patrick Ebongue offre la vidéo surprise.

Grand reportage
Les Marrons du Suriname, des peuples en lutte

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 7, 2023 19:30


Au Suriname, petit pays d'Amérique du Sud, vivent plusieurs peuples marrons. Leurs ancêtres ont fui l'esclavage des plantations coloniales pour se réfugier en forêt et y créer des sociétés libres. Ils étaient alors désignés par le terme de « marron » -, désignant les fugitifs. Trois siècles après leur fuite, les sociétés noires-marronnes du Suriname continuent de se battre pour leurs droits. Longtemps discriminés, les Marrons affirment aujourd'hui leur place au sein de la société surinamaise. Rediffusion du 3 octobre 2022 «Les Marrons du Suriname, des peuples en lutte», un Grand reportage d'Hélène Ferrarini.

Featuring
Featuring Neg' Marrons

Featuring

Play Episode Listen Later Jan 31, 2023 139:05


Garges-Sarcelles, la rencontre avec le hip-hop, la formation du groupe, les influences musicales, les 1eres scènes, la B.O du film Raï et le classique "La Monnaie", Kenzy et le Secteur Ä, le 1er album "Rue Cas Nègres", l'aventure Bisso Na Bisso pour Ben-J, l'aventure "Couvre Feu" sur Skyrock pour Jacky, le label "Première Classe" monté avec Patou, Stéphane et Pit Baccardi, le 2ème album "Le Bilan", le clash Jacky Vs Lord Kossity, le projet "Noyau Dur", l'album "Héritage" avec la participation de Mr Vegas, "Les Liens Sacrés", le groupe La Mc Malcriado, la passion pour la scène et le live. Parce que l'heure du bilan n'est pas encore venue...

Radio Cuisine
Les marrons

Radio Cuisine

Play Episode Listen Later Jan 27, 2023 6:41


Les marrons / Radio Cuisine par Édouard de Pomiane Lu par Laurent Seminel - Menu Fretin

L'oeil de...
"Une passoire thermique, c'est comme Joe Biden : des tâches marrons et de l'humidité"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Nov 17, 2022 6:16


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 17 novembre 2022

Un jour dans le monde
Pas sûr que Trump tire les marrons du feu des élections de mi-mandat aux Etats-Unis

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 4:24


durée : 00:04:24 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Le parti républicain part grand favori des élections de mi-mandat demain aux États-Unis. Il pourrait reprendre le contrôle des deux Chambres. Ce serait un sérieux revers pour Joe Biden et les démocrates. Et un vrai succès pour Donald Trump. Pourtant le retour de l'ancien président n'est pas assuré.

InterNational
Pas sûr que Trump tire les marrons du feu des élections de mi-mandat aux Etats-Unis

InterNational

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 4:24


durée : 00:04:24 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Le parti républicain part grand favori des élections de mi-mandat demain aux États-Unis. Il pourrait reprendre le contrôle des deux Chambres. Ce serait un sérieux revers pour Joe Biden et les démocrates. Et un vrai succès pour Donald Trump. Pourtant le retour de l'ancien président n'est pas assuré.

Grand reportage
Les Marrons du Suriname, des peuples en lutte

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 3, 2022 19:30


Au Suriname, petit pays d'Amérique du Sud, vivent plusieurs peuples marrons. Leurs ancêtres ont fui l'esclavage des plantations coloniales pour se réfugier en forêt et y créer des sociétés libres. Ils étaient alors désignés par le terme de « marron » -, désignant les fugitifs. Trois siècles après leur fuite, les sociétés noires-marronnes du Suriname continuent de se battre pour leurs droits. Longtemps discriminés, les Marrons affirment aujourd'hui leur place au sein de la société surinamaise. «Les Marrons du Suriname, des peuples en lutte», un Grand reportage d'Hélène Ferrarini.

Single Jungle
Ep.43

Single Jungle

Play Episode Listen Later Sep 14, 2022 29:41


J'emprunte les mots de la chanson des Nèg' Marrons pour faire le point. J'ai lancé Single Jungle en janvier 2020, il y a 2 ans et 9 mois, il était temps, non ? C'est un épisode interactif, je vous pose des questions, hâte d'avoir vos réponses (via les réseaux sociaux). Bonne écoute et merci de votre fidélité ! Références citées dans l'épisode (ou en bonus)Podcasts Single Suspect, de Julia Faure, collectif Transmission https://podcast.ausha.co/transmission/single-suspect Sologamie, de Marie Albert https://anchor.fm/sologamie Célibataire, de Isis Latorre https://open.spotify.com/show/6fRm6J5u4DukosbE5AaAhW Un podcast à soi, de Charlotte Bienaimé (Arte Radio), épisode "trouble dans le couple" https://www.arteradio.com/son/61673642/trouble_dans_le_couple Vivons heureux avant la fin du monde, de Delphine Saltel (Arte Radio), épisode "Qu'est-ce qui pourrait sauver le couple ?" https://www.arteradio.com/son/61664867/qu_est_ce_qui_pourrait_sauver_le_couple Comment tu dates ? de Marie de Brauer (studio Trois jours de marche, avec le soutien du CNC) https://open.spotify.com/show/3p4s3zc4zbJVBhlVS8yZbJ?si=QGwLZL2ZSpGTucAcFNjTSw&nd=1 "Le célibat, pourquoi pas ?" sur France Inter, avec Marianne James, Marie Kock, autrice du livre "Vieille fille" (éd. La Découverte) https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-ete-comme-jamais/l-ete-comme-jamais-du-mardi-23-aout-2022-6117352 ép.34 de Single Jungle avec Lucile Quillet, autrice du livre "Le prix à payer, ce que le couple hétéro coûte aux femmes" (éd. Les liens qui libèrent). Je vous recommande aussi la newsletter et le compte Instagram "Plan cash" de Léa Lejeune et Morgane Dion https://www.instagram.com/plancash_media/ Episodes de Single Jungle cités (sans spoiler/divulgacher/déflorer l'ordre du classement Top 10) :Episodes avec des invitées femmes ép 25, Rosa Bursztein, comédienne, créatrice du podcast "Les mecs que je veux ken". Et bientôt sur Téva, dans sa propre émission "Orgasmiq". ép 29, Lydie, bisexuelle

Moonman In The Morning Catch Up - 104.9 Triple M Sydney - Lawrence Mooney, Gus Worland, Jess Eva & Chris Page

The countdown to an epic State Of Origin decider continues as Marrons selections get way too much attention & MG can't see a thing after a horror night battling Sydney's airport chaos.  Triple M Breakfast Headlines: A look at the front and back page with everything happening in Sydney.  See omnystudio.com/listener for privacy information.