ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes


    • Sep 8, 2025 LATEST EPISODE
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    Et voici les faux numéros de service client générés par l'IA

    Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 2:44


    Et aujourd'hui, voici une nouvelle forme d'arnaque qui prend de l'ampleur. Il s'agit des faux numéros de service client générés par l'intelligence artificielle.Oui, vous avez bien entendu. Des personnes se sont déjà fait piéger en appelant ce qu'elles pensaient être le service client officiel d'une grande entreprise, mais qui en réalité était un numéro frauduleux proposé par Google AI ou même ChatGPT.Alors, comment ça marche ?De plus en plus de personnes font de plus en plus confiance dans l'IAQuand on cherche un numéro sur Google en mode classique, on voit plusieurs résultats, on compare, on recoupe.Mais avec les nouveaux résumés générés par l'IA, on reçoit une seule réponse présentée comme “la bonne”.Résultat, plus de chances de tomber directement dans le piège sans vérifier.La sophistication des arnaquesCar oui les victimes ne sont pas naïves, mais souvent font face à des escrocs particulièrement malins.Les escrocs ne se contentent pas de décrocher et de demander votre carte bancaire. Ils imitent à la perfection les procédures des vraies entreprises.Et voici un exemple cité par The Washington Post. Un dirigeant pensait appeler Royal Caribbean, et l'arnaqueur connaissait les bons tarifs, la bonne terminologie, et a réussi à obtenir ses coordonnées bancaires avant qu'il ne réalise la supercherie.Tout ceci repose aussi sur une faille techniqueDes experts en cybersécurité expliquent que ces escroqueries reposent parfois sur une technique dite de “prompt injection”. En clair, les pirates manipulent les modèles d'IA pour qu'ils intègrent un faux numéro dans leur réponse. Google et OpenAI assurent travailler sur des correctifs, mais le problème persiste, surtout sur des requêtes rares.La leçon à retenir, c'est qu'il ne faut jamais faire confiance aveuglément à un numéro de téléphone affiché par une IA. Si vous cherchez le service client d'une entreprise, allez directement sur son site officiel ou utilisez une recherche classique pour croiser plusieurs résultats.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Et si l'IA vous permettait de vous lancer dans le monde de l'entreprenariat ?

    Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 2:27


    Aujourd'hui, on parle de l'avenir des carrières dans l'informatique à l'heure de l'intelligence artificielle. Alors, faut-il encore miser sur les études en informatique, ou chercher ailleurs ?L'effet inquiétant de l'IA sur l'emploi commence à se faire sentirD'abord, il faut bien noter que l'effet inquiétant de l'IA sur l'emploi commence à se faire sentir.Comme le souligne un article récent du New York Times, les outils de programmation dopés à l'IA peuvent désormais générer des milliers de lignes de code en un clin d'œil.Ajoutez à cela les vagues de licenciements chez Amazon, Meta ou Microsoft, et on obtient une équation qui refroidit beaucoup d'étudiants en informatique. Bref, le fameux "golden ticket" vers une carrière tech semble un peu terni.La relation entre l'IA et le monde de l'emploi est plus complexeOui, parce que si l'IA peut tuer certains emplois, elle en crée d'autres.Les compétences liées au développement de modèles d'IA, à la gouvernance des données ou encore à l'éthique de l'IA sont très recherchées.Devenir spécialiste en supervision de l'IA, c'est aujourd'hui un pari gagnant.L'IA peut aussi être vu comme un tremplin entrepreneurialEt c'est peut-être là le plus grand bouleversement. Pour les créateurs de startups, l'IA est une arme redoutable.Elle permet de prototyper une idée en quelques semaines, d'automatiser des tâches coûteuses, et peut-être de rivaliser avec de grands groupes. Comme le dit le capital-risqueur Spiros Margaris, “devenir AI-first n'est plus une option, c'est une condition de survie”.Mais attention, IA ne rime pas avec facilité. Elle apporte aussi son lot de défis, notamment dans les domaines de la cybersécurité et de la réglementation.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Google Traduction lorgne du côté de Duolingo et Babbel grâce à l'IA

    Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 2:47


    Aujourd'hui, on parle d'un gros chantier chez Google Traduction qui devrait nous être livré sous peu.L'application de traduction s'apprête à intégrer plus largement l'IA Gemini et à vous laisser choisir votre “style” de traduction.Deux modes avec deux promesses différentesUne nouvelle option “model picker” va apparaître en haut de l'écran pour basculer entre deux modes.Le mode rapide est pensé pour la vitesse et l'efficacité.Le mode avancé s'appuie sur Gemini pour privilégier le contexte et la précision.À ce stade, le mode avancé ne fonctionnerait que pour quelques paires de langues, dont l'anglais et le français.En clair, c'est un pas vers des traductions plus naturelles.Google traduction lorgne du côté de Duolingo et BabbelEnsuite, Google Traduction va embarquer un nouveau mode qui lorgne du côté de ses désormais concurrents Duolingo et Babbel.Google teste en effet un espace d'entraînement, avec des leçons courtes, des objectifs à atteindre, et des scénarios de conversation du quotidien.Mieux, vous pouvez créer vos propres exercices. Pour l'instant, les entraînements disponibles concernent surtout l'espagnol et le français, mais la mécanique se veut extensible.A quoi s'attendre côté usage pro ?D'abord, un arbitrage assumé entre latence et qualité. Le mode rapide conviendra pour déchiffrer un mail ou un message instantané en urgence.Le mode avancé sera lui taillé pour un brief client, un support technique ou une réponse commerciale où le ton et le contexte comptent.Ensuite, l'ergonomie à lécran bouge. Le micro est plus discret et déplacé à droite, la ligne de boutons est placée en bas de l'interface pour un usage à une main.Tout cela confirme un cap, amener l'IA de compréhension du langage au cœur de l'interprétation.Mais et c'est important, Google n'a pas encore officialisé le calendrier. Et certaines fonctions pourraient évoluer avant la sortie grand public. Mais la direction est claire. Google Traduction va faire moins de traductions “mot à mot”, proposer un coach linguistique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment l'augmentation de données permet de mieux faire fonctionner des IA

    Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 2:53


    Aujourd'hui, on parle d'augmentation des données dans le monde de l'intelligence artificielle. Derrière ce terme, une idée simple. Il s'agit de créer, à partir de vos données existantes, de nouvelles variantes synthétiques pour entraîner des modèles de machine learning plus robustes.Pourquoi c'est utile ? Parce que dans la vraie vie, les jeux de données sont souvent limités, sensibles, ou pas assez variés. Alors on enrichit artificiellement le jeu d'entraînement… mais intelligemment.Je vous propose trois points pour tout comprendre avec l'aide d'une documentation AWS sur le sujet.L'augmentation de données, à quoi ça sert, concrètement ?L'augmentation des données améliore la performance et la généralisation des modèles. En multipliant les versions d'une même donnée, une image un peu plus sombre, un texte reformulé, un son avec un léger bruit, le modèle voit plus de cas et se trompe moins sur des données qu'il n'a jamais vues.Et cette augmentation des données réduit la dépendance à de très gros jeux de données, donc coûte moins cher.Elle limite également le sur-apprentissage, le fameux overfitting, où le modèle « apprend par cœur » ses exemples sans savoir généraliser.L'augmentation de données, comment ça marche, en pratique ?D'abord, les spécialistes de l'IA auditent le jeu de données et appliquent des transformations et des déclinaisons adaptées. Il peut s'agir de retournement et de changement de contraste pour une image.Mais aussi d'ajout de bruit et de variation de vitesse pour un son. Ou encore de permutation de mots et de paraphrases pour un texte.Mais attention, si vos données de départ sont biaisées, vos données augmentées hériteront de ces biais. Il faut donc les corriger à la source avant l'entraînement.Enfin troisième point, quels sont les premiers cas d'usage ?Dans le domaine de la santé, on multiplie les versions des images médicales pour mieux détecter des pathologies rares.En finance, on génère des scénarios de fraude ou des séries de risque pour entraîner la détection et le scoring.Dans la grande distribution, on varie angles, fonds et éclairages de photos de produits pour les faire reconnaître par l'IA en conditions réelles.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'apprentissage zero-shot de l'IA, qu'est ce que c'est ?

    Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 2:58


    Aujourd'hui, on parle d'« apprentissage zero-shot », ou ZSL pour zero shot learning.En clair, c'est la capacité d'un modèle d'IA à reconnaître ou classer des choses qu'il n'a jamais vues lors de son entraînement.Et voici l'essentiel en trois points sur la base d'un document d'explication d'IBM.Le ZSL, à quoi ça sert ?Alors dans un premier temps, à quoi ça sert et en quoi c'est différent des méthodes d'apprentissage classiques utilisées par les concepteurs d'intelligence artificielle.La plupart des modèles d'IA apprennent en mode supervisé. C'est à dire qu'on leur montre des milliers d'exemples étiquetés, d'un chat par exemple. Et le système apprend à reconnaître un chat avec cette méthode.Le problème, c'est que étiqueter des données coûte cher, prend du temps, et surtout que certaines classes sont rares, voire inédites, comme les nouvelles maladies, des espèces animales peu documentées, ou encore un nouveau type d'attaque informatique. Le zero-shot répond donc à cette contrainte.Le ZSL, comment ça marche ?Au lieu d'apprendre à reconnaître un oiseau en regardant des photos étiquetées, l'entraînement consiste à lire à l'IA une définition qui contient par exemple plumes, bec, et ailes. L'IA apprend ainsi à reconnaître un oiseau sans l'avoir vu auparavant.Le modèle s'appuie donc sur des connaissances auxiliaires. Le modèle ne dessine donc pas directement une frontière entre les classes qu'il a vues, mais calcule des scores de probabilité à partir des connaissances auxiliaires.À noter que les grands modèles de langage, les LLM, excellent souvent dans l'exercice de zero-shot. Pourquoi ? Parce qu'ils comprennent les étiquettes en langage naturel et peuvent classer, extraire, résumer ou suivre des instructions sans exemples, simplement via la consigne, c'est à dire le prompt.Le zero-shot a aussi ses limitesEnfin, le troisième point, c'est que le zero-shot a aussi ses limites. Et je vous donne direct un exemple pour que vous compreniez bien.En se basant sur les étiquettes et non les images étiquetées, difficile de savoir si le mot jaguar fait référence à une marque de voiture ou à un animal.Cette sensibilité sémantique fait chuter les performances si le domaine réel s'éloigne trop de ce que le modèle d'IA a appris.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Qu'est-ce que l'apprentissage automatique, dit aussi machine learning ?

    Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 3:03


    Aujourd'hui, on démêle un grand classique : l'apprentissage automatique, ou machine learning.Qu'est-ce que c'est, comment ça s'entraîne, et quels sont ses enjeux concrets en entreprise ?Voici trois points pour aller à l'essentiel, puisés dans une page d'assistance de Red Hat.Qu'est ce que c'est et comment ça marche ?L'apprentissage automatique, c'est une branche de l'IA où l'on apprend à des algorithmes à repérer des traces identiques dans des données. Il peut d'agir de chiffres, de texte, ou encore d'images. Et pour y parvenir, on prend un modèle d'IA et on le nourrit de données.Côté méthode, tout commence par un pipeline bien huilé :Collecte et préparation des donnéesSéparation de l'entraînement, des tests et de la validationEt souvent réduction des données pour ne garder que l'utileEt il faut faire face à quelques écueils, comme le surentraînement et le sous-entraînement, qui faussent les résultats attendus. Et il faut aussi surveiller la “fuite de données” quand, par erreur, des infos du test contaminent l'entraînement.Le machine learning est renforcé par les réseaux de neuronesLe second point c'est que de nos jours, le machine learning est renforcé par les réseaux de neurones. C'est ce que l'on appelle l'apprentissage profond, ou deep learning, ou s'empilent dans le réseau neuronal plusieurs couches pour apprendre des représentations de plus en plus abstraites.C'est cette évolution qui donne aujourd'hui des performances remarquables en vision, en reconnaissance vocale et en traitement du langage.L'apprentissage profond est même le socle de l'IA générative et des grands modèles de langage, qui sont désormais capables de produire du texte, de résumer, ou d'assister la recherche.Pourquoi un usage responsable est-il nécessaire ?Le troisième point c'est que la surpuissance actuelle de l'IA générative et de l'apprentissage automatique exige un usage responsable.Comme les modèles apprennent sur l'historique, ils peuvent hériter de biais présents dans les données et amplifier ces biais dans des décisions sensibles, dans les domaines du recrutement, de l'attribution de crédit bancaire, ou encore en matière de décision de justice.D'où l'importance de méthodes et d'outils d'explicabilité pour sortir l'IA de son image de “boîte noire”.En résumé, l'apprentissage automatique, c'est la capacité d'extraire des patterns des données pour décrire, prédire et recommander. Et l'apprentissage profond décuple ces possibilités.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Faut-il vraiment lutter contre l'anthropomorphisme en matière d'IA ?

    Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 2:42


    Aujourd'hui, on s'attaque à un sujet délicat : faut-il vraiment se méfier de l'anthropomorphisme avec les IA, ou bien apprendre à l'apprivoiser sans se faire piéger ?Mais avant tout, un peu de définition. Qu'est ce que l'anthropomorphisme dans le domaine de l'IA ? Et bien c'est tout simplement notre tendance naturelle à considérer les IA comme des humains.Et cela s'observe de plus en plus avec les chatbot comme ChatGPT, auxquels de plus en plus de personnes confient dans le cadre de dialogues leurs états d'âmes.L'anthropomorphisme n'est pas une faute, c'est un réflexeLe premier point, mentionne le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, c'est que l'anthropomorphisme n'est pas une faute, c'est un réflexe.Depuis longtemps, nous traitons spontanément les ordinateurs comme s'il s'agissait de personnes réelles. Et ce n'est pas de la naïveté, c'est une stratégie mentale bien pratique. Car dire « merci » à une machine ou lui parler naturellement fluidifie l'interaction et réduit notre charge cognitive.La clé est donc d'admettre ce réflexe mais de garder en tête que la machine, elle, n'éprouve rien.Une petite gymnastique à mettre en placeC'est une petite gymnastique à mettre en place, mais elle s'avère efficace. D'abord, il faut dialoguer avec une IA comme avec un collègue, parce que c'est rapide et confortable.Mais ensuite, l'analytique, doit ensuite reprendre la main pour vérifier, demander les sources, reformuler, comparer plusieurs pistes.On adopte donc une règle simple. Il faut être convivial dans la forme, et exigent dans le fond. Et si l'IA nous flatte, on lui demande aussitôt les limites de sa réponse.Ni maître, ni gourou, ni élèveEt cela pose naturellement la question de la place de l'IA dans notre vie professionnelle. Ni maître, ni gourou, ni élève, mais collègue affirme Serge Tisseron.Et surtout, on impose des garde-fous, comme lui demander de citer des sources quand c'est possible, de signaler l'incertitude, et de versionner les étapes.Utilisez la convivialité pour aller vite, et l'esprit critique pour aller juste dit le psychiatre.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Pourquoi l'alignement de l'IA devient un sujet crucial ?

    Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 3:22


    C'est un concept qui va nécessairement gagner en popularité dans les mois qui viennent.L'alignement des intelligences artificielles, en clair, tente de trouver comment faire en sorte que des systèmes d'IA très puissants restent utiles, sûrs, et surtout fidèles aux valeurs de concepteurs et des utilisateurs.Pourquoi l'alignement est crucialEt tout d'abord je vous explique pourquoi c'est crucial. Aligner une IA, c'est lui apprendre à poursuivre nos objectifs humains, et pas seulement l'objectif technique que ses concepteurs ont codé.Et c'est facile à dire, mais bien moins facile à faire mentionne IBM dans un document explicatif, parce que nous avons tendance à prêter aux modèles d'IA des intentions humaines. Cette tendance se nomme l'anthropomorphisme.Pourtant, une IA n'a ni morale ni motivations. Le but d'une IA c'est d'optimiser le résultat d'une consigne, aussi nommé prompt.Et si la consigne est trop étroite, et bien l'IA peut “réussir” sa mission d'une manière qui nous échappe complètement.Et ce comportement est désormais bien documenté. Et il a un nom, celui de “détournement de la récompense” observé dans les tâches d'apprentissage par renforcement. D'où l'importance d'un alignement pensé dès la conception, surtout quand l'IA touche des domaines sensibles comme la santé, la finance ou les transports autonomes.Robustesse, Interopérabilité, Contrôlabilité et ÉthiqueAlors quels sont les principes que les concepteurs des IA doivent garder en tête ? On peut les résumer par un acronyme, nommé RICE, et qui signifie Robustesse, Interopérabilité, Contrôlabilité et Éthique.La robustesse signifie que l'IA doit rester fiable, même dans des situations imprévues ou face à des attaques.L'interopérabilité veut dire que l'on doit pouvoir expliquer les décisions de l'IA.Dans le même esprit, la contrôlabilité signifie que l'humain doit pouvoir reprendre la main, arrêter, corriger, orienter.Enfin, je vais prendre un exemple pour définir l'éthique. Un moteur de recommandation sur Internet ne devrait pas favoriser la désinformation juste parce qu'elle génère de l'engagement.Comment faire de l'alignement ?Alors, et c'est le troisième point, comment on s'y prend concrètement pour faire de l'alignement, et où est ce que ça coince.Côté méthodes, les spécialistes l'apprentissage par renforcement à partir de retours humains. Cette méthode porte un nom, le RLHF pour Reinforcement learning from human feedback.Les données synthétiques sont aussi utilisées pour montrer aux IA ce qu'ils doivent éviter. Mais là aussi, les valeurs humaines censées corriger les IA sont plurielles et évoluent.Bref, le fameux “problème de l'alignement” reste ouvert.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Linux fait son petit bout de chemin côté grand public

    Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 2:47


    Aujourd'hui, on parle d'une tendance qui, contre toute attente, montre que le système d'exploitation Linux fait son petit bout de chemin sur les bureaux des consommateurs.Une analyse récente de Lansweeper, une société spécialisée dans la découverte d'actifs informatiques, nous révèle des chiffres étonnants sur la part de marché des desktops Linux.La part de marché de Linux grimpe !D'après Lansweeper, Linux représente désormais plus de 6 % du marché des PC de bureau, un chiffre confirmé par d'autres études récentes.Par exemple, l'analyse de la société StatCounter montre que Linux a atteint un pic de 5,24 % en juillet.On pourrait se dire que c'est marginal. Mais pour un système longtemps perçu comme réservé aux développeurs ou aux utilisateurs avancés, c'est un véritable signe de croissance.De grandes différences entre le marché entreprise et le marché grand publicMais, et c'est le second point, il existe de grandes différences entre le marché entreprise et le marché grand public.Ce qui est intéressant dans l'étude, c'est la distinction en effet entre les ordinateurs personnels et ceux gérés par des entreprises.Sur les PC grand public, Linux gagne réellement du terrain, notamment en Europe.En revanche, dans le monde des entreprises, son adoption reste plus faible, à environ 1,9 %.Mais cela est peut-être en train de changer. Les entreprises commencent en effet à adopter Linux grâce à des fonctionnalités comme l'intégration avec Active Directory, un point essentiel pour les infrastructures d'entreprise.Une croissance mondialeEnfin le troisième point c'est que ce phénomène de croissance de Linux est mondial.Mais l'adoption de Linux varie également selon les régions. En Europe, on remarque que les services aux entreprises, la grande distribution et même certains gouvernements se tournent de plus en plus vers Linux, notamment en raison des récentes décisions politiques.En revanche, en Amérique du Nord, ce sont surtout les secteurs de la technologie et des télécommunications qui montrent une plus grande adoption de Linux, notamment pour les avantages de l'open source et sa flexibilité.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La recharge sans fil pour smartphone Qi2 à 25 watts arrive !

    Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 2:39


    Aujourd'hui, parlons d'une petite révolution qui arrive tout bientôt pour vos smartphones.Il s'agit de l'arrivée de la recharge sans fil Qi2 à 25 watts.Et cette avancée pourrait bien faire oublier évidemment les bons vieux câbles USB-C.Qu'est-ce que Qi2 25 watts ?C'est une nouvelle norme développée par le Wireless Power Consortium, qui regroupe plus de 300 acteurs du secteur.Elle permet une recharge magnétique sans fil allant jusqu'à 25 watts. Et pour vous donner une idée, cela signifie que la recharge est près de 70 % plus rapide que la version précédente, limitée à 15 watts.Et surtout, cette puissance est désormais standardisée et certifiée, ce qui garantit une compatibilité fiable entre marques.Qui va pouvoir en bénéficier ?Les iPhones seront bien sûr compatibles, mais la grande nouveauté, c'est l'ouverture vers Android.Jusqu'ici, chaque constructeur Android proposait son propre protocole de recharge, souvent peu compatible avec les autres appareils.Avec Qi2, on entre dans un monde où un chargeur pourra fonctionner indifféremment avec un Google Pixel, un Samsung Galaxy ou un iPhone d'Apple, à condition que le smartphone intègre les aimants nécessaires à l'alignement magnétique.Quels smartphones Android sont d'ors et déjà prêts ?Eh bien, selon les dernières fuites, le Pixel 10, attendu pour la fin août, serait le premier Android à intégrer nativement ces aimants.Cela signifie qu'l y aura une recharge magnétique sans besoin de coque spéciale. D'autres modèles, comme les Galaxy S25, pourraient être compatibles, mais nécessiteraient encore une coque magnétique supplémentaire.Bref, c'est un vrai tournant pour Android, qui pourrait enfin rivaliser avec l'écosystème MagSafe d'Apple.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Microsoft a économisé 500 millions de dollars grâce à l'IA. Et ce tout en licenciant 9 000 employés

    Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 2:41


    Aujourd'hui, on s'intéresse à une nouvelle qui au cœur de l'été, secoue le monde du travail et de la technologie.Microsoft a annoncé en interne avoir économisé 500 millions de dollars grâce à l'intelligence artificielle. Et ce tout en licenciant 9 000 employés.Une annonce qui soulève de nombreuses questions sur l'avenir de l'emploi à l'ère de l'IA.500 millions de dollars d'économiesLe premier point, c'est que Microsoft donc a partagé en interne que ses outils d'IA avaient permis de réduire massivement les coûts de ses centres d'appel, et ce tout en augmentant la satisfaction client et employé.Résultat, un montant total de 500 millions de dollars d'économies, et ce dont grâce à une automatisation poussée dans des domaines comme les ventes, le support client et même le développement logiciel.Car oui, chez Microsoft désormais, c'est l'IA qui génère une grande partie du code.Trois vagues de licenciementsMais, et c'est le second point, malgré ces gains spectaculaires, l'entreprise a récemment procédé à trois vagues de licenciements, supprimant 15 000 postes au total en quelques mois.Beaucoup y voient un paradoxe. Pourquoi se séparer de milliers d'employés alors que les résultats financiers sont au demeurant excellents ?Certains analystes pointent une stratégie fiscale avantageuse. D'autres une volonté d'accélérer la transformation numérique, mais et c'est bien triste au prix de l'emploi humain.L'impact réel de l'IA sur le travailAu final, et c'est le troisième point, le débat est donc bel et bien lancé sur l'impact réel de l'IA sur le travail.Pour certains experts, c'est une continuité historique. Ce type de mouvement a déjà été observé avec des phénomènes comme l'arrivée du PC ou de la publication assistée par ordinateur. Bref, l'IA remplace certaines tâches mais en crée d'autres.Pour d'autres, c'est une rupture plus profonde. Car sans encadrement légal clair, rien n'empêche une entreprise de remplacer massivement ses salariés par des systèmes automatisés. Et ce sans obligation de formation ou de reclassement.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment Google Discover va se mettre aux résumés à base d'IA

    Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 2:41


    Aujourd'hui, on parle de Google Discover, le fil d'actualité mobile qui cartonne sur les smartphones Android, et que vous consultez peut-être tous les jours pour lire des articles sur ZDNET par exemple.Et bien sachez que l'IA générative va là aussi changer, pour ne pas dire bouleverser, la consultation de ce service.Voici ce qui change concrètementPour commencer, voici ce qui change concrètement. Jusqu'ici, Google Discover vous proposait des liens vers des articles qu'il pense susceptibles de vous intéresser.Désormais, une nouvelle fonctionnalité est en cours de déploiement aux États-Unis, sur Android comme iOS. Elle propose des résumés générés par intelligence artificielle, directement dans l'application Google. Fini le clic vers l'article.L'info clé est déjà résumée, avec quelques lignes extraites de plusieurs sources. Et ça c'est un véritable problème, puisque une seule source est cliquable, et les autres sont à peine visibles.De multiples inquiétudes chez les producteurs d'informationBien sûr, cela crée de multiples inquiétudes chez les producteurs d'information. Car ce type de résumé peut sembler pratique pour le lecteur, mais pour les éditeurs, c'est une autre affaire.Depuis le lancement des AI Overviews dans la recherche Google aux Etats-Unis, 37 des 50 plus grands sites d'actu américains ont vu leur trafic chuter, parfois de près de 40%.Et selon certaines études, moins de 1% des utilisateurs cliquent sur les liens après avoir lu un résumé fait avec de l'IA. Bref, il s'agit d'une véritable menace pour l'économie de la presse en ligne.Google tente de faire passer la pilule avec un système d'“Offerwall”En Europe, les craintes aussi sont très très fortes. Au Royaume-Uni, ou ce système vient d'être lancé, plusieurs groupes d'éditeurs indépendants ont déposé une plainte contre Google, accusé de siphonner leur contenu sans rémunération.De son côté, Google tente de faire passer la pilule avec un système d'“Offerwall”, pour permettre aux éditeurs de monétiser autrement ces extraits.Mais la confiance est fragile, sans compter que les inquiétudes grandissent sur la fiabilité de ces résumés automatiques.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Dans la jungle de l'IA et de la RH, des managers déboussolés

    Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 2:37


    C'est un sujet aussi fascinant que controversé dont je vous parle aujourd'hui. Il s'agit de l'utilisation croissante de l'intelligence artificielle pour prendre des décisions managériales.Vous pensez que c'est peut-être le futur ? Détrompez-vous. Je vous parle de ce qui se passe dans les entreprises dès à présent.Une récente étude menée par Resume Builder révèle en effet que 60 % des managers américains utilisent désormais l'IA pour évaluer, promouvoir… et parfois licencier leurs employés.Comment l'IA s'invite dans les décisions humaines ?Selon l'étude, près de 80 % des managers utilisent l'IA pour recommander des augmentations, ou des promotions.Mais attention, près de 70 % l'emploient aussi pour évaluer les licenciements, et les mises à pied.Et le pire, c'est que plus de 20 % d'entre eux laissent même l'IA prendre des décisions finales, sans intervention humaine. On parle donc ici d'un vrai changement de paradigme dans la gestion des ressources humaines.Le remplacement de postes par des IAEt pour aller plus loin dans les méandres de la RH dopée à l'IA, voici que les managers étudient désormais le remplacement de postes par des intelligences artificielles.Quand on leur demande d'évaluer si un poste peut être remplacé par une IA, près de la moitié des managers interrogés n'hésitent pas à remplacer un humain par une machine.Pourtant, la majorité de ces décideurs n'ont reçu aucune formation formelle à l'IA. De quoi inquiéter quand on considère les enjeux éthiques et juridiques.Un flou inquiétant autour des règles d'utilisation de l'IA dans l'entrepriseBref, et c'est le troisième point de l'étude, tout ceci met en lumière un flou inquiétant autour des règles d'utilisation de l'IA dans l'entreprise.Les outils utilisés, comme ChatGPT ou Microsoft Copilot, traitent parfois des données sensibles sans que les employés ne soient informés. Et sans cadre légal fort, les employés n'ont souvent aucun recours face à une décision automatisée.À New York, une loi impose déjà un audit annuel des algorithmes RH, mais ailleurs, la régulation reste embryonnaire.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Microsoft 365 va t-il survivre à la fin du support de Windows 10 ?

    Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 2:57


    Aujourd'hui, on parle de Microsoft 365 et de la fin de Windows 10.Car une question que beaucoup se posent à l'approche de la fin de support de Windows 10, prévue pour octobre 2025, est : "Est-ce que je pourrai encore utiliser Microsoft 365 sur cet ancien système d'exploitation ?"La réponse est oui, mais avec plusieurs restrictions.Microsoft continue à fournir des mises à jour de sécurité jusqu'en 2028Le premier point donc, c'est que Microsoft prévoit de continuer à fournir des mises à jour de sécurité pour les applications Microsoft 365 sur Windows 10 jusqu'au 10 octobre 2028.Cela signifie que, même si le système ne sera plus officiellement supporté, vous pourrez toujours utiliser Word, Excel ou Outlook sans risquer les failles de sécurité, du moins pendant trois années supplémentaires.Ces mises à jour seront disponibles via les méthodes habituelles, que vous soyez un particulier ou une entreprise.Les nouvelles fonctionnalités ne seront pas disponibles indéfinimentLe second point cependant c'est que les nouvelles fonctionnalités proposées sur Microsoft 365 elles, ne seront pas disponibles indéfiniment.Si vous êtes un utilisateur personnel ou familial de Microsoft 365, vous recevrez des mises à jour fonctionnelles jusqu'en août 2026. Pour les entreprises abonnées au canal mensuel, ce sera jusqu'en octobre de la même année. Et pour celles qui utilisent le canal semi-annuel, c'est jusqu'en janvier 2027 que vous pourrez découvrir et utiliser les nouveautés.Mais passé ces dates, plus rien de neuf, et ce même si vous continuez à payer votre abonnement.Le support technique deviendra beaucoup plus limité dès le 14 octobre 2025Enfin troisième et dernier point, ils est important de savoir que le support technique deviendra beaucoup plus limité dès le 14 octobre 2025.Vous pourrez encore contacter Microsoft, mais si le problème rencontré est lié à Windows 10 et qu'il ne se produit pas sous Windows 11, les techniciens vous inviteront tout simplement à migrer. Pas de correction, pas de rapport de bug, et encore moins de promesse d'évolution.En résumé, Microsoft vous laisse un peu de temps si vous voulez rester sur Windows 10 avec Microsoft 365. Mais tôt ou tard, pour profiter pleinement du service, il faudra faire le saut vers Windows 11.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Windows embarque un économiseur de batterie qui ne joue pas avec la luminosité de votre écran

    Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 2:35


    Aujourd'hui, on parle batterie, autonomie… et intelligence. Car Microsoft vient de lancer en phase de test une nouvelle fonctionnalité dans Windows 11 qui pourrait bien changer la donne pour nos PC portables.Et cette fonctionnalité à un nom, elle s'appelle l'Adaptive Energy Saver.Alors c'est quoi exactement ? Pourquoi est-ce important ? Et comment en profiter si vous êtes curieux ?Qu'est-ce que l'Adaptive Energy Saver ?Il s'agit d'un mode expérimental qui permet d'activer automatiquement le mode économie d'énergie en fonction de l'utilisation de votre PC.Oui alors vous vous dites que ça existe déjà. Non mais la vraie nouveauté, c'est qu'il le fait sans jamais baisser la luminosité de votre écran.Ce qui est convenez en bien plus confortable si vous travaillez dans un environnement déjà peu lumineux.Alors comment ça marche ?Pour l'instant, cette fonctionnalité est réservée aux testeurs du canal Canary du programme Windows Insider.Elle est intégrée à la build 27898.Alors si vous êtes concerné et que vous voulez essayer, direction les paramètres de Windows 11, puis "Système", "Alimentation et batterie", et enfin "Energy Saver". Là, vous devriez voir une nouvelle option baptisée "Adaptive". Activez-la, et Windows se charge du reste.Pourquoi c'est malin ?C'est malin parce que ce système s'appuie non pas uniquement sur le pourcentage de batterie, mais aussi sur la charge système et l'état d'alimentation de votre appareil indique Microsoft.Résultat, Energy Saver se déclenche quand il le faut, même si la batterie est encore bien chargée. Et surtout, vous ne perdez rien en lisibilité.Mais attention tout de même. Ce mode est en phase de test, donc il n'est pas garanti que vous y ayez accès tout de suite, même avec la bonne version. Et évidemment, on ne l'installe pas sur une machine de production.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La fusion Android et ChromeOS arrive, et pourrait faire de l'ombre à Apple

    Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 2:53


    C'est un virage majeur que Google semble enfin vouloir assumer pour enfin concurrencer Apple sur un point très particulier.Je parle de la fusion entre ChromeOS, le système d'exploitation pour ordinateur de Google, et d'Android, celui utilisé pour mobile.Ce projet est évoqué depuis longtemps. Mais il vient d'être confirmé, presque par accident, par un cadre de Google.Une déclaration bien anodine qui change toutD'abord, et c'est le premier point, c'est donc une déclaration bien anodine qui change tout. Lors d'une interview, Sameer Samat, président de l'écosystème Android chez Google, a lâché cette petite phrase, et je cite, « Nous allons combiner ChromeOS et Android en une seule plateforme. »Une annonce lancée presque en passant… avant d'être légèrement tempérée sur les réseaux sociaux.Sameer Samat a ensuite précisé qu'il ne s'agit pas d'un nouveau produit, mais d'une continuité. En clair, ChromeOS repose désormais de plus en plus sur les fondations d'Android, notamment au niveau du noyau et de sa pile logicielle.Pourquoi cette convergence ?Pour Google, il s'agit très concrètement de rattraper Apple. La marque à la pomme a réussi à créer un écosystème fluide entre iOS et macOS, grâce auquel chaque appareil se comprend naturellement.Et cette dynamique est déjà à l'œuvre. Android 16, la nouvelle version de l'OS pour smartphone de Google, introduit un mode bureau, le support des écrans externes et une meilleure gestion du multitâche, autant de fonctions que l'on retrouvait déjà sur ChromeOS.En réunissant les deux univers, Google veut créer une expérience cohérente, moderne et surtout donc compétitive face aux iPads et aux MacBooks.Qu'est-ce que cette fusion change pour vous ?Pour les utilisateurs professionnels, cette fusion promet plus de confort. Par exemple les applications Android seront optimisées pour les grands écrans, avec une meilleure intégration matérielle et logicielle, et don moins de fragmentation.Pour les développeurs, c'est la promesse d'un socle unifié, simplifiant le développement d'applications multiplateformes.Mais attention : Google n'a encore rien dit sur le calendrier, ni sur la compatibilité avec les Chromebooks actuels. Une chose est sûre cependant. La machine est en marche, et les premiers vrais produits issus de cette fusion pourraient arriver dès 2026.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment Claude automatise Canva, Asana, Figma et plus encore

    Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 2:41


    Aujourd'hui, on parle de Claude, l'intelligence artificielle d'Anthropic.Pourquoi ? Parce qu'elle vient de franchir un cap. Cette IA peut désormais automatiser le fonctionnement d'outils logiciels comme Canva, Asana, Figma, Stripe ou encore Notion.Claude devient un véritable assistant numérique capable de se connecter à vos applications du quotidien.Un véritable agent autonome d'IAD'abord, pour faire cela, Claude passe d'un simple chatbot à un véritable agent autonome d'IA.Grâce à une nouvelle fonctionnalité baptisée « Connectors », Claude peut désormais accéder à vos données professionnelles, les utiliser pour générer des contenus ou mettre à jour vos outils, tout ça en un clic.Par exemple, vous pouvez demander à Claude de créer un rapport financier à partir des données de Stripe, ou encore de générer un design Canva basé sur un brief rédigé dans Apple Notes.Alors comment cela fonctionne ?Tout repose sur ce que Anthropic appelle le protocole “Model Context Protocol”, dit aussi MCP.Ce protocole permet à Claude de se connecter à vos outils tout en respectant la sécurité de vos données. Une fois que vous avez cliqué sur “Connect” pour autoriser l'accès, Claude peut interagir avec vos documents, tâches ou fichiers en contexte, sans jamais avoir à copier-coller d'un outil à l'autre.Alors voyons maintenant quels sont les usage concrets.Quels sont les usage concrets ?Prenons un exemple simple. Un chef de projet peut demander à Claude de lire un compte-rendu de réunion, de mettre à jour les tâches Asana correspondantes, et même de générer un tableau de suivi dans Notion.Et voici un autre exemple. Un designer peut créer des maquettes dans Figma ou Canva à partir d'un prompt. Résultat, plus besoin de basculer entre les outils, tout se passe dans l'interface de Claude.Cette évolution marque donc une étape importante vers ce qu'on appelle les agents IA. C'est à dire des systèmes capables non seulement de répondre à vos questions, mais aussi et surtout d'agir à votre place dans vos environnements numériques.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Ça y est, Microsoft supprime des poste à cause de l'IA

    Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 2:38


    C'est à première vue un sacré paradoxe. Mais à première vue seulement.La géant de l'informatique Microsoft, malgré des bénéfices record, annonce la suppression de 9 000 postes.Le secteur de la tech est en pleine mutationD'abord, le secteur de la tech est en pleine mutation avec la mise en place d'outils d'intelligence artificielle dans les entreprises. Et cette tendance lourde affecte les emplois quelque soit la santé financière des entreprises.Prenez Microsoft, un géant parmi les géants de la tech. La société affiche des résultats financiers impressionnants, avec près de 26 milliards de dollars de bénéfices nets par trimestre.Pourtant, Microsoft annonce une vague de licenciements affectant 4 % de ses effectifs, soit environ 9 000 employés. Cette réduction des effectifs, qui touche aussi bien des divisions clés comme Xbox que des fonctions administratives, est présentée comme une réorganisation stratégique.Mi-mai, le groupe de Redmond avait déjà dévoilé un plan social portant sur environ 6.000 personnes.Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humainEt par réorganisation stratégique, Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humain.Car la cause principale de ces licenciements est l'intégration de plus en plus forte de l'intelligence artificielle. Actuellement, 20 à 30 % du code interne est déjà généré par des outils IA comme GitHub Copilot.Et d'ici 2030, Microsoft estime que jusqu'à 95 % du code sera produit par des algorithmes. En somme, l'IA ne remplace pas seulement des tâches manuelles, mais aussi des fonctions plus qualifiées, comme la programmation, la documentation, et même la gestion de projet.Microsoft n'est pas le seul à faire ainsiEt dans le monde de la technologie, Microsoft n'est pas le seul à agir ainsi.D'autres géants de la tech, comme Meta, Google ou Salesforce, ont déjà entrepris des vagues de licenciements similaires en raison de la montée en puissance de l'IA.Les entreprises se réorganisent et rationalisent leurs équipes, tout en investissant massivement dans les technologies d'intelligence artificielle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les développeurs informatique sont-ils une espèce en voie de disparition ?

    Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 3:01


    C'est une question qui fait à présent débat. Les développeurs informatique sont-ils, comme les bonobos, les pandas géants ou encore le thon rouge, une espèce en voie de disparition ?Sachez en tout cas que depuis quelques mois aux Etat-Unis les diplômés en ingénierie logicielle connaissent des taux de chômage plus élevés que des secteurs comme l'histoire de l'art.Et derrière cette statistique, plusieurs éléments méritent réflexion.Un marché en profonde mutationD'abord, on parle d'un marché en profonde mutation. L'industrie du logiciel, longtemps en croissance, semble à présent traverser une phase de recalibration.Pendant des années, la demande en développeurs a explosé, avec une montée en flèche des formations accélérées et des bootcamps pour répondre à ce besoin. Mais cette expansion a parfois conduit à des recrutements excessifs. Aujourd'hui, le marché semble moins demandeur, notamment à cause de l'évolution vers des systèmes autonomes et l'automatisation des tâches, avec des outils comme l'IA générative.Surtout, l'IA a déjà transformé une partie des tâches qui étaient autrefois l'apanage des développeurs juniors, comme la traduction de code ou l'écriture d'algorithmes simples.L'impact de l'IA sur le code est très puissantCar désormais l'impact de l'IA sur le code est très puissant. L'IA par exemple transforme le rôle des ingénieurs logiciels vers une collaboration entre l'homme et l'IA.Mais si des outils comme ChatGPT ou GitHub Copilot peuvent générer du code de manière autonome, il reste essentiel de conserver des talents capables de gérer, d'intégrer et d'améliorer ce code généré.En d'autres termes, l'avenir des ingénieurs logiciels réside dans leur capacité à travailler avec l'IA et non pas uniquement à réaliser des tâches de programmation basiques.Comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeurAlors comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeur, et ne pas finir comme le dodo de l'Ile Maurice ? La clé semble résider dans l'adaptation continue. Il ne suffit plus de maîtriser un seul langage de programmation. Il faut privilégier des certifications pratiques, et démontrer à votre employeur votre capacité à résoudre des problèmes concrets.Mais aussi, l'accent doit être mis sur la compréhension globale de l'entreprise, et non plus uniquement sur les compétences techniques.Bref, il s'agit de devenir un "ingénieur" au sens large, et pas juste un développeur. Cela pourrait bien être la voie pour assurer sa place sur le marché, et non pas dans les livres d'histoire.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment les profs peuvent toucher les "dividendes de l'IA"

    Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 3:18


    Voici une question d'actualité qui agite désormais très fort le monde de l'éducation.Avec la montée en puissance de l'intelligence artificielle, cette technologie peut-elle sauver les enseignants d'une charge de travail écrasante ?D'après une étude états-unienne publiée la semaine dernière par Gallup et la Fondation Walton, il y a des raisons d'y croire. Voici trois points à retenir.L'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaireLe premier point c'est que pour les professeurs, l'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaire. Selon le sondage mené auprès de plus de 2200 enseignants des écoles publiques américaines, 30 % utilisent déjà l'IA chaque semaine.Résultat, ces 30 % de professeurs et d'instituteurs jugent économiser, tenez vous bien, près de six heures de travail par semaine. Oui, c'est l'équivalent de six semaines de travail par an !Ce gain, les auteurs de l'étude l'appellent le « dividende de l'IA ». Et idéalement, il permet aux enseignants d'investir ce temps dans un suivi plus personnalisé des élèves, mais aussi une meilleure communication avec les parents, ou encore un accompagnement pédagogique renforcé.L'adoption de l'IA dans le secteur de l'éducation est encore inégaleReste que l'adoption de l'IA par les professionnels de l'enseignement outre-Atlantique est encore inégale.Si 60 % de ces enseignants disent utiliser une forme d'IA, principalement pour préparer des supports, adapter les cours ou corriger des copies, 40 % ne l'utilisent pas toujours.Autre bémol, moins de 20 % d'entre eux déclarent que leur établissement dispose d'une politique claire sur l'usage de l'IA.Les chercheurs notent que sans formation et sans encadrement, ces outils risquent d'être sous-exploités, voire d'accentuer certaines inégalités entre enseignants.Mais que faire de la pensée critique ?Mais c'est peut être le troisième point qui soulève le plus d'inquiétude. Les chercheurs notent que l'usage de plus en plus répandu de l'IA dans les écoles pose la question de l'utilisation de la pensée critique par les enseignants.Si la plupart d'entre eux estiment que l'IA rend leur travail plus efficace, certains s'inquiètent en effet de son incidence sur les capacités d'analyse. Et voici concrètement pourquoi.Un récent rapport du Massachusetts Institute of Technology montre que l'IA réduit les « frictions » dans la recherche de réponses. Mais le prix de cette fluidité fort agréable, c'est la baisse de l'esprit critique des utilisateurs.En clair, les enseignants et les élèves qui utilisent l'IA ont tendance à accepter les réponses des chatbots sans les questionner.Certaines solutions comme l'outil Claude for Education d'Anthropic visent à contrer cette dérive. Mais le débat reste ouvert.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Microsoft laisse la place aux passkeys, fini les mots de passe

    Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 2:41


    Vous ne l'avez peut être pas encore remarqué, mais les acteurs de la sécurité informatique sont en pleine transition des mots de passe aux clés d'accès, aussi nommées passkey.Et voici un nouvel exemple. Microsoft supprime les mots de passe de son application Authenticator.Ce changement, prévu pour août 2025, mérite toute votre attention dès maintenant. Le calendrier est serréD'abord, le calendrier est serré. Car depuis juin, il n'est plus possible d'ajouter de nouveaux mots de passe dans Authenticator.En juillet, la fonction d'auto‑remplissage sera désactivée, et en août donc, tous les mots de passe sauvegardés disparaîtront.Au final, si vous comptez encore sur l'app pour accéder à vos comptes, il est temps d'agir dès à présent.Les passkeys prennent le relaisLe second point, c'est que ce sont les passkeys qui prennent le relais.Conçues selon le standard FIDO, ces clés d'accès utilisent votre empreinte digitale, votre visage ou un code PIN pour sécuriser vos connexions.L'avantage, c'est que il n'y a plus besoin de retenir des mots de passe, ni de craindre les attaques par hameçonnage. Les passkeys sont stockées uniquement sur vos appareils, et jamais sur les serveurs, ce qui renforce la sécurité.Microsoft assure aussi que les connexions par passkeys sont 8 fois plus rapides et avec un taux de réussite de 98 %, contre seulement 32 % pour les mots de passe.Alors comment faire sereinement la transition ?Si vous avez des mots de passe dans l'application Microsoft Authenticator, exportez-les sans tarder.Microsoft recommande de les importer dans le navigateur Edge, ou dans un autre gestionnaire de mots de passe.Ensuite, ouvrez l'application Authenticator, sélectionnez votre compte, et activez l'option « Set up a passkey ». L'application vous guidera pas à pas pour adopter ce nouveau mode d'authentification.Veillez bien par exemple pour conserver l'auto‑remplissage, à configurez Edge comme fournisseur d'auto‑remplissage dans les paramètres de votre mobile.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Le spécialiste du paiement en ligne Worldline est au plus mal

    Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 2:53


    C'est un véritable coup de tonnerre. L'action en bourse de la société Worldline, spécialiste des paiements en ligne, s'écroule.La semaine dernière elle a chuté de près de 40 %. La raison de ce plongeon spectaculaire, ce ne sont pas des résultats financiers décevants, mais une enquête explosive menée par un consortium de journalistes européens.Le nom de cette enquête est « Dirty Payments », et il est vrai que les enquêteurs ont fait du sale.Que reproche-t-on à Worldline ?Le spécialiste français des paiements aurait fermé les yeux pendant plus de dix ans sur des clients particulièrement sulfureux.La liste de leurs activités donne le tournis. Il s'agit de casinos illégaux, de sites pornographiques très controversés, d'acteurs du blanchiment d'argent, mais également de la prostitution.Selon Mediapart et le média belge Le Soir, Worldline aurait validé des milliards d'euros de transactions impliquant des acteurs classés "à haut risque" par l'intermédiaire Visa, et ce malgré les signaux d'alerte.Des détails accablants et glaçantsEt c'est quand on rentre dans les détails que tout cela devient accablant, et glaçant.Par exemple, un commercial de Worldline aurait été informé dès 2018 d'une fraude au cannabis d'un de ses clients, et ce sans qu'il ne bouge le petit doigt.Autre exemple, un logiciel de paiement interne, conçu pour les acteurs des jeux d'argent, aurait permis à plus de cent sites interdits de continuer à fonctionner.Dernier exemple lunaire, au moins dix sites liés à la prostitution auraient bénéficié de services de paiement de Worldline, en contradiction avec les règles internes du groupe.La réaction de la société face à ces révélations fracassantesL'entreprise affirme avoir changé de cap en 2023, et ce sous la pression du régulateur allemand.Elle dit aussi avoir nettoyé son portefeuille de clients à haut risque et mis fin à des relations jugées non conformes. De quoi s'assoir sur des revenus à hauteur de 130 millions d'euros.Mais pour les marchés, le mal est fait. Les investisseurs redoutent désormais des sanctions, une rupture avec Visa et Mastercard, voire des départs en chaîne parmi les partenaires, les clients et les salariés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Vos courriels pro sont des données personnelles, ce que cela change pour votre employeur

    Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 2:55


    Cap ce jour sur une décision judiciaire française qui fait déjà couler beaucoup d'encre dans les services RH et chez les Data Protection Officer.La Cour de cassation vient de trancher, dans un arrêt rendu le 18 juin 2025, que les e-mails envoyés ou reçus par un salarié via sa messagerie professionnelle sont bel et bien des données personnelles au sens du RGPD.Et cela change beaucoup de choses.Un salarié, même après son départ, peut exiger l'accès à ses e-mailsPremièrement, cela signifie qu'un salarié, et ce même après son départ de l'entreprise, peut exiger l'accès à ses e-mails professionnels. Et il peut se servir de ce droit notamment pour se défendre lors d'un contentieux aux tribunal des prud'hommes.De quoi par exemple lui permettre d'apporter la preuve d'heures de travail excessives ou pour contester un licenciement.L'employeur doit se plier à cette exigence, sauf bien sûr si l'accès à cette correspondance nuit au secret des affaires et à la propriété intellectuelle, au droit à la vie privée, ou encore au secret des correspondances. Et dans le détail, l'employeur devra donc fournir non seulement le contenu des courriels, mais aussi les métadonnées comme les dates ou les destinataires.Une décision qui fait grincer des dentsLe second point, bien sûr, c'est que cette décision fait grincer des dents.Déjà parce qu'elle va plus loin que la position de la Cour de justice de l'Union européenne sur le sujet. Cette Cour distingue données personnelles et documents.Des voix s'élèvent pour dire qu'on est en train de détourner le RGPD de son objectif initial, qui est la protection des données. Cette décision, disent-ils, fait du RGPD un cheval de Troie juridique dans les conflits du travail.Pour les employeurs cette décision est un casse-têteEnfin, troisième point, pour les employeurs, cette décision est un casse-tête. Il leur faut désormais gérer l'accès aux boîtes mail de manière bien plus méthodique.La CNIL recommande sur ce sujet d'établir un tableau de suivi des messages conservés, de demander au salarié de préciser sa requête, et de filtrer les contenus susceptibles de porter atteinte aux droits de tiers.L'autre solution, bien plus radicale, est de mettre en place une politique de suppression automatique des messageries après le départ d'un collaborateur. Mais attention, cela doit être anticipé et bien encadré dans la charte informatique de l'entreprise.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Software 3.0, comment le nouveau code va manger l'ancien

    Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 3:33


    Voici donc un nouveau concept qui pourrait bien redéfinir ce que signifie “développer un logiciel”.Selon Andrej Karpathy, cofondateur d'OpenAI et ex-directeur de l'IA chez Tesla, nous sommes à l'aube d'un nouveau paradigme de programmation, piloté par les modèles de langage comme ChatGPT.Et ce nouveau paradigme porte un nom, ou en tout cas Andrej Karpathy lui en a donné un, il s'agit du Software 3.0.Les LLM deviennent des systèmes d'exploitationD'abord, les LLM, ces modèles de langage géants, ne sont plus juste des outils. À l'image de Windows ou Linux, ils deviennent une forme de système d'exploitation. Oui parce que ces IA sont capables d'orchestrer de la mémoire, de la puissance de calcul et même des interfaces. Pour par exemple créer ou modifier une photo, ou encore du code informatique. La différence avec un OS classique, c'est qu'au lieu d'une souris ou d'un clavier, on dialogue avec elles en langage naturel.Et s'il n'y a pas encore de véritable interface graphique pour communiquer avec les IA, juste pour l'instant une espèce de ligne de commande très sophistiquée sous la forme de prompt, de nombreux chercheurs planchent déjà sur une meilleure manière de communiquer avec les IA.Mais passé ce constat, il faut faire un léger retour en arrière dans l'histoire de l'informatique pour comprendre pourquoi Andrej Karpathy parle de Software 3.0.Les trois temps du développement logicielCette révolution s'inscrit pour lui en effet dans une évolution en trois temps. D'abord, il y a eu le Software 1.0, fait de code classique. Puis est venu le temps du Software 2.0, dominé par les réseaux neuronaux et l'internet des objets."À un moment donné, il y avait une tonne de code C++ dans le pilote automatique, et c'était du code de l'ère Software 1.0", explique l'ancien employé de Tesla. "Et il y avait quelques réseaux neuronaux qui faisaient de la reconnaissance d'images. Au fur et à mesure que nous améliorons le pilote automatique, le réseau neuronal s'est développé en capacité et en taille, tandis que tout le code C++ a été supprimé. Une grande partie des capacités et des fonctionnalités écrites à l'origine à l'ère du Software 1.0 ont été transférées dans du logiciel de l'ère Software 2.0".Et maintenant, annonce l'ingénieur, voici donc l'ère du Software 3.0, où l'on “programme” en rédigeant des prompts, c'est-à-dire des instructions en langage naturel. Plus besoin de tout coder, il suffit de savoir formuler.Comment le nouveau code va manger l'ancien codeEnfin, le troisième point, c'est que tout cela reste très centralisé. Comme dans les années 60 avec les premiers ordinateurs partagés, l'utilisation des LLM actuels est bien trop chère pour être personnalisée.On y accède via le cloud, comme on se connecte à un gros cerveau distant.Mais la vitesse de progression est folle, et Karpathy pense que ce nouveau paradigme va littéralement “manger” les anciens, comme les réseaux neuronaux ont supplanté des milliers de lignes de code dans la conduite autonome de Tesla.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    la croisade de Disney pour protéger Dark Vador de l'IA

    Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 2:55


    Partons aujourd'hui à Hollywood, où Disney lance une véritable croisade juridique pour défendre ses personnages emblématiques contre les attaques de l'intelligence artificielle.Et en première ligne de ce combat, on retrouve un grand méchant bien connu, j'ai nommé Dark Vador.Oui, vous avez bien entendu, le seigneur Sith est au centre de toutes les attentions. Et je vous explique tout ça en trois points.Un distributeur automatique de contenus piratésEt pour bien comprendre, commençons par le commencement. Disney et Universal viennent d'attaquer en justice Midjourney, une entreprise spécialisée dans la génération d'images et de vidéos par IA. En ligne de mire, l'utilisation non autorisée de dizaines de personnages sous copyright, comme Dark Vador donc, mais aussi Elsa, de La Reine des Neiges, ou encore Shrek et les Minions.Pour les studios Disney, Midjourney agit comme une sorte de distributeur automatique de contenus piratés, engrangeant des centaines de millions de dollars de revenus, et ce sans jamais demander la moindre autorisation à quiconque.Mais quand on élargit la focale, il s'avère que cette plainte n'est que la première étape d'un plan plus large.Etablir un précédent juridique pour obliger les entreprises d'IA à respecter les droits d'auteurSelon Bloomberg, Disney veut établir un précédent juridique pour obliger les entreprises d'IA comme Midjourney, mais aussi Open AI, le leader du secteur, à respecter les droits d'auteur et à payer des licences.Le temps presse parce que il ne s'agit plus seulement de la génération d'images. Disney surveille aussi de près l'usage des voix synthétiques de ses personnages. Et ce suite à une polémique survenue sur Fortnite. Récemment, dans ce jeu vidéo en ligne, une IA de Dark Vador parlait avec la voix imitée de l'acteur, sans son accord.Mais surtout, la génération de vidéo commence à être proposée par les acteurs de l'IA. De quoi fabriquer des dessins animés et des films façon Disney, sans que Disney n'ait son mot à dire.Utiliser l'IA et se défendre de l'IA en même tempsEnfin, le troisième point, c'est que au-delà de la simple protection d'actifs, c'est toute l'industrie du divertissement qui cherche un nouvel équilibre.Les studios veulent tirer parti de l'IA pour réduire les coûts, mais sans provoquer la colère des syndicats et des artistes.Résultat, ils posent les bases d'un encadrement éthique et juridique de l'IA, où licences et droits des comédiens devront être respectés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    IA pour les pros : Après Microsoft, c'est à Saleforce de vous donner le prix de l'intelligence artificielle

    Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 3:10


    Mais quel est le vrai prix de l'intelligence artificielle qui infuse désormais dans les progiciels et les logiciels pour les professionnels ?Microsoft a déjà commencé à répondre. L'éditeur facture 30 euros par mois pour Copilot dans Microsoft 365. Et voici que c'est présent à Salesforce de donner sa réponse.De quoi certainement faire grincer quelques dents chez les grandes entreprises utilisatrices. Je vous explique tout ça en trois points.Augmentation de prix à tous les étagesD'abord, à partir d'août prochain, Salesforce appliquera une hausse moyenne de 6 % sur les éditions Enterprise et Unlimited de ses principales solutions de cloud à destination des grandes entreprises.Oui parce que cette augmentation ne concerne pas les offres Starter, Pro et Foundations de Salesforce. Et cela montre bien que Salesforce cible surtout ses clients grands comptes.Même Slack, la messagerie d'entreprise rachetée en 2021, est concernée. Son abonnement Business Plus passera de 12,50 à 15 dollars par utilisateur et par mois. En contrepartie, et c'est la moindre des choses, des fonctions d'IA sont intégrées.Quel bénéfice concret pour les utilisateurs ?Le second point donc, c'est que Salesforce justifie cette hausse par l'intégration massive de l'intelligence artificielle dans ses services.L'éditeur lance en effet ses modules Agentforce, qui remplacent les anciens modules Einstein. Mais pour quel bénéfice concret pour les utilisateurs ?À partir de 125 dollars par utilisateur, les professionnels bénéficient d'un accès illimité aux fonctions d'IA générative et prédictive, avec des assistants préconfigurés pour chaque secteur d'activité. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, l'édition Agentforce 1, à 550 dollars par mois, regroupe de nouvelles fonctions de cloud et offre des millions de crédits de traitement de données et d'actions IA.Le début de la polémiqueMais bien sûr, et c'est le troisième point, cette nouvelle politique tarifaire suscite déjà la polémique. Des utilisateurs sur les forums critiquent déjà le timing et l'efficacité des modèles d'IA. Surtout que la nuance sur la performance de l'IA en entreprise vient de Salesforce elle-même.Une étude publiée en mai par un chercheur de Salesforce indique en effet que les agents d'IA basés sur des modèles de langage réussissent une tâche simple dans seulement 58 % des cas. Et que ce taux tombe à 35 % quand plusieurs étapes sont nécessaires pour réaliser une tâche.Bref, pas de quoi rassurer ceux qui verront leur facture grimper dans les mois à venir.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La course aux talents de l'IA passe désormais par des primes à la signature astronomiques

    Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 2:53


    C'est un sujet des plus brûlants dans l'univers de l'intelligence artificielle. La guerre des talents fait rage. Une étude toute fraîche sur le marché des ESN françaises souligne que les compétences en IA est désormais au même niveau de demandes que les compétences en Cloud et en DevOps.Et si les entreprises de service numérique hexagonales cravachent pour recruter les petits génies de l'IA, imaginez un peu le bras de fer démentiel qui opposent sur ce point précis deux géants du secteur, à savoir OpenAI et Meta. Je vous explique tout cela en trois points.Meta propose désormais des primes astronomiquesC'est Sam Altman, le patron d'OpenAI, qui a lâché l'info. Selon lui, Meta aurait proposé à certains ingénieurs de son entreprise des primes à la signature de 100 millions de dollars.Oui, vous avez bien entendu. Ces montants sont dignes des plus grands transferts de stars du football par exemple.Et c'est sans compter les salaires annuels, qui pourraient bien sûr dépasser ces chiffres vertigineux.Pourquoi de telles sommes ?Mais alors, pourquoi de telles sommes sont proposées ? Et bien parce que nous sommes à l'ère de la ruée non pas vers l'or, mais vers l'IA.Surtout, Meta veut désormais rattraper son retard sur OpenAI.L'entreprise de Mark Zuckerberg mise gros sur la super intelligence et vient de créer une unité dédiée, confiée à Alexander Wang, fondateur de Scale AI. Il a d'ailleurs investi dans cette startup à hauteur de plus de 14 milliards de dollars.Autant dire que la bataille est lancée pour attirer les meilleurs cerveaux. Mais cela signifie aussi que nous sommes dans un secteur où un seul ingénieur de très haut niveau peut faire toute la différence.Des débauchages pas si fructueux pour le secteurLe troisième point, c'est que très paradoxalement les débauchages à coups de millions de dollars nuisent au bout du compte au développement de l'IA elle-même.La concurrence est telle que les talents de l'IA sont désormais chassés comme des stars hollywoodiennes. Et ce climat ralentit certains projets, comme le développement de modèles open source chez Meta, déjà confrontée à des départs de personnel.Et pendant ce temps, des acteurs comme Google, DeepSeek ou Anthropic tentent d'attirer les meilleurs dans leurs filets.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Pourquoi l'information bascule de la télévision vers le social

    Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 3:02


    Aujourd'hui, cap sur une révolution silencieuse mais décisive dans notre manière de nous informer.Pour la première fois, les réseaux sociaux dépassent la télévision comme principale source d'information aux États-Unis.C'est ce que révèle le très sérieux Digital News Report 2025, publié cette semaine par le Reuters Institute d'Oxford. Et nul doute que ce mouvement devrait rapidement toucher la France. Et je vous explique tout ça en trois points.La prime aux réseaux sociauxPremier point marquant, les chiffres. 54 % des Américains déclarent s'être informés via les réseaux sociaux au cours de la semaine écoulée, contre 50 % pour la télévision traditionnelle.Les sites d'information en ligne suivent de près avec 48 %. La presse écrite elle est en chute libre depuis dix ans. Elle ne pèse plus que 14 %.Reste que ce basculement s'explique en partie par la méthodologie de l'étude. Oui parce que pour recueillir les données, Reuters c'est appuyé sur un questionnaire en ligne, donc un public plus jeune. Mais la tendance est claire et globale.Alors pourquoi ce changement ?Et bien il y a trois grandes raisons principales.D'abord, le paysage médiatique américain est très fragmenté et souvent partisan, sans grande chaîne nationale de référence. Ce paysage favorise donc l'atomisation au profit des réseaux sociaux.Ensuite, les grands médias traditionnels outre-Atlantique ont tardé à investir dans les formats vidéo adaptés aux plateformes sociales comme TikTok ou YouTube Shorts. Et comme la nature à tout bonnement horreur du vide, ils sont laissé la place aux créateurs indépendants, qui se sont engouffrés dans la brèche.Enfin, les réseaux offrent un accès instantané, personnalisé et souvent plus divertissant à l'info que la bonne vieille télé. Et cela séduit particulièrement les jeunes générations, qui en plus n'ont pas eu le temps de prendre l'habitude de la télé.Des conséquences majeures dans la confiance dans les médiasOn observe une montée en puissance des “influenceurs de l'information”. Il s'agit de personnalités suivies parfois par des millions de personnes pour leur point de vue bien plus que pour leur rigueur journalistique.Le résultat, c'est que la confiance dans les sources classiques s'effrite, tandis que les inquiétudes sur la véracité des contenus explosent.En clair, plus de la moitié des sondés craignent de ne plus savoir ce qui est vrai ou faux en ligne.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Trump lance un smartphone au doux parfum de scam

    Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 3:09


    Donald Trump est certes le président des Etats-unis, pour la seconde fois, mais il reste peut être avant tout un homme d'affaires. Et en plus de ses activités dans le domaine des cryptomonnaies, voici donc qu'il se lance dans le très concurrentiel marché des télécommunications et des smartphones.Car voici qu'est annoncé un nouveau service aux Etats-Unis un service de télécommunication nommé Trump Mobile, et la mise en vente prochaine d'un smartphone totalement doré, appelé T1, et vendu au prix de 500 dollars.Reste que cette annonce très bling bling soulève de sérieuses interrogations, même chez les partisans de Donald Trump. Je vous explique tout cela en trois points.Les spécifications techniques du smartphone sont tout à fait incohérentesSur le site officiel, on trouve de sacrés perles. Par exemple il existe un écran nommé “Punch-Hole AMOLED”, qui n'existe pas. Ou encore une “long life camera” de 5 000 milliampère heure. Mais que viennent faire des milliampère heure avec une camera ?Par ailleurs, aucune mention du processeur, l'un des composants les plus importants d'un smartphone.Même la taille de l'écran varie entre 6,7 et 6,8 pouces selon les documents présentés. Quant à la RAM et au stockage, ils sont inversés. Bref, difficile de faire confiance à cette fiche produit.La promesse d'un smartphone “Made in USA” parait plus que douteuseCar oui le téléphone est annoncé comme conçu et fabriqué aux États-Unis. Sauf que les composants du smartphone ne sont pas produits à l'heure actuelle sur le sol américain.Des experts estiment qu'une fabrication nationale nécessiterait plusieurs années et des milliards de dollars d'investissement.En réalité, le T1 semble être un modèle chinois qui existe déjà. Il a simplement été rebrandé aux couleurs de Trump, avec du doré dessus.Le service mobile annoncé est bien flouTrump Mobile propose un unique forfait à moins de 50 euros, avec des données illimitées, une assistance routière ou encore des services de télémédecine.Mais personne ne sait qui est l'entreprise de télécom derrière ce service, ou encore quelles sont les politiques de remboursement. Par ailleurs, aucun remboursement n'est possible.En attendant, le lancement le lancement est prévu en août ou en septembre prochain. On ne sait pas trop. Et quand vous savez que les visuels présentés sur le site sont des rendus 3D douteux, le parfum de vaporware flotte obstinément sur ce produit.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    WhatsApp, très utilisée par les professionnels, amorce un tournant publicitaire stratégique majeur

    Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 2:43


    Et voici que la très populaire messagerie instantanée WhatsApp, très utilisée par les professionnels, amorce un tournant stratégique majeur.L'application, propriété de Meta, va introduire ses premières véritables fonctionnalités publicitaires.C'est une décision forte pour une plateforme longtemps préservée de la pub.La publicité ne devrait pas envahir tous les messages de WhatsAppLa publicité ne devrait pas envahir tous les messages de WhatsApp, du moins dans un premier temps.Ces nouveautés publicitaires seront cantonnées à l'onglet « Mises à jour », qui regroupe les « Statuts » et les « Chaînes », utilisés chaque jour par plus de 1,5 milliard de personnes.On y verra apparaître des messages sponsorisés, des propositions d'abonnements à des chaînes payantes, ainsi qu'un système de promotion dans le répertoire Discovery. À noter que les messages privés, eux, resteront inchangés.La confidentialité préservée ?Meta assure que la confidentialité restera au cœur de l'expérience, même avec l'arrivée de la publicité.Par exemple, les messages personnels restent chiffrés de bout en bout, sans accès possible pour les annonceurs, et même pour WhatsApp lui-même. De plus, aucun numéro de téléphone ne sera communiqué à des tiers.Alors, vous demandez-vous, comment va fonctionner le ciblage publicitaire ? Et bien Meta assure que ce ciblage s'appuiera uniquement sur des informations générales comme la localisation approximative ou la langue utilisée par le possesseur du smartphone. Personnellement, je ne suis pas sûr que cela rassure forcément les utilisateurs.Monétiser l'énorme base d'utilisateurs de WhatsAppCette évolution vise bien sûr à monétiser l'énorme base d'utilisateurs de WhatsApp. Ouvrez bien vos oreille. Tous les mois, l'application est fréquentée par plus de deux milliards d'usagers actifs.Jusqu'ici, la diffusion de la publicité sur la plateforme se limitait à WhatsApp Business.Avec ce changement, Meta aligne enfin WhatsApp sur la stratégie de rentabilisation de ses autres services, comme Facebook ou Instagram.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les menaces gagnantes d'Elon Musk sur X

    Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:58


    Parfois les menaces portent leurs fruits.C'est en tout cas avec cette arme qu'Elon Musk semble avoir pour l'heure convaincu certains annonceurs de revenir sur le réseau social X.Une tactique musclée qui commence à porter ses fruitsD'abord, voyons comment cette tactique musclée commence à porter ses fruits.Elon Musk a mis en œuvre une stratégie jusque ici inédite. Il a directement menacé d'engager des poursuites judiciaires contre les annonceurs qui ont décidé de boycotter X, anciennement Twitter.Selon le Wall Street Journal, des entreprises comme Verizon et Ralph Lauren, entre autres, ont cédé et se sont engagés à dépenser plusieurs millions de dollars en publicités pour éviter d'être poursuivis.Chez Verizon, l'engagement initial de 10 millions de dollars pourrait même grimper à 25 millions si les campagnes performent et restent à l'écart de contenus non conformes à leurs critères de marque.Mais tout le monde ne se plie pas aux injonctions de Musk.Lego et Pinterest, les résistantsLego et Pinterest par exemple ont refusé de plier et en conséquence leurs noms ont été ajoutés à une plainte déposée en février aux Etats-Unis par le réseau social.X exigeait de Pinterest de maintenir ses dépenses publicitaires pré-rachat pendant deux ans, sous peine de poursuites.Pinterest a jugé les performances publicitaires sur d'autres plateformes plus convaincantes et a donc choisi de ne pas céder.Cela souligne les limites d'une stratégie fondée sur la contrainte, surtout face à des annonceurs qui disposent de solutions alternatives efficaces.Un des derniers leviersReste que la stratégie de la menace portée désormais par Elon Musk est peut être un des derniers leviers que peut activer le milliardaire.Car sur le plan financier, les revenus publicitaires de X sont passés de d'un peu plus de 4,5 milliards de dollars en 2022 à un peu plus de 2,5 milliards en 2024.D'après les cabinets d'analyse, une première hausse des revenus est enfin attendue cette année, sans toutefois retrouver les niveaux d'avant-rachat.Mais la pression légale et réglementaire s'intensifie également. Une enquête des autorités américaines cherche à démontrer de possibles ententes illicites entre annonceurs dans le cadre du boycott.Enfin, l'évolution des relations politiques de Musk, notamment avec l'administration américaine, pourrait modifier la donne.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    ChatGPT n'est vraiment pas bon aux... échecs

    Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 2:36


    Aujourd'hui, une défaite inattendue… et franchement cocasse : ChatGPT, le célèbre chatbot d'OpenAI, s'est fait battre aux échecs. Pas par un grand maître. Ni même par un autre modèle d'intelligence artificielle. Non, par… une console Atari 2600 datant de 1977.C'est l'ingénieur Robert Caruso, de chez Citrix, qui a orchestré cette expérience. Il a utilisé un émulateur pour faire tourner un jeu d'échecs développé en 1979 pour la mythique console Atari. Le but ? Voir comment ChatGPT, censé incarner le futur de l'intelligence artificielle, se débrouille face à un moteur de jeu aussi basique. Et je vous explique tout ça en trois points.La partie ne s'est pas bien passée pour ChatGPTPremier point à retenir, la partie ne s'est pas bien passée pour ChatGPT.Il a confondu les pièces, prenant des tours pour des fous, manqué des opportunités stratégiques simples et perdu le fil de la partie à plusieurs reprises.Il a même accusé les graphismes Atari d'être trop abstraits, avant de faire les mêmes erreurs… en notation d'échecs classique.Cette défaite s'explique techniquementDeuxième point, cette défaite s'explique techniquement.ChatGPT est un modèle de langage. Il est conçu pour comprendre et générer du texte, pas pour analyser des positions sur un échiquier en temps réel.À l'inverse, le jeu d'Atari, aussi vieux soit-il, a été programmé exclusivement pour ça. Même avec une mémoire ridicule, 128 octets, il est plus performant que l'IA d'OpenAI dans ce contexte précis.Une leçon importanteTroisième point enfin, cette expérience nous rappelle une leçon importante.Tous les outils d'IA ne se valent pas pour toutes les tâches. Ce n'est pas parce qu'un modèle peut briller dans des conversations ou expliquer des concepts complexes qu'il saura jouer aux échecs comme un pro.Il existe d'ailleurs des extensions spécialisées comme ChessGPT ou des moteurs comme Stockfish, bien plus adaptés à ce genre de défi.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'IA de Meta ne lui va vraiment pas, Mark Zuckerberg prend les choses en main à sa façon

    Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 2:38


    Caramba ! Encore raté ! Il a renommé son entreprise Meta il y a quelques années, pensant le temps du metaverse venu. Mais le metaverse n'est jamais venu. Puis il a tout misé sur l'intelligence artificielle, comme l'ensemble de ses petits copains des Gafam. Mais à ce jour, Mark Zuckerberg n'est toujours pas satisfait de la manière dont son entreprise oriente ses recherches dans ce domaine.Et il prend les choses en main personnellement pour faire de Meta un champion de l'intelligence artificielle générale. Je vous explique tout cela en trois points.Frustré par les performances de Llama 4D'abord, Zuckerberg est surtout frustré par les performances qu'il juge décevantes de Llama 4, le dernier grand modèle de langage de Meta.Il a donc décidé de créer une équipe secrète qui travaille sur le concept de « superintelligence ».Son objectif est rien de moins que de développer une intelligence artificielle aussi performante que l'humain, tout au moins sur une large gamme de tâches. Pour cela, il recrute personnellement et à sa main une cinquantaine d'experts en IA.Une flopée de dollars pour le financementReste que repose sur cette petite équipe une ambition industrielle colossale. Avec une flopée de dollars pour le financement.Meta prévoit en effet de dépenser des dizaines de milliards de dollars pour cette initiative, avec l'appui d'un partenariat massif avec Scale AI. Cette entreprise fournit des données pour entraîner les modèles et crée des applications personnalisées pour le secteur public et privé.Le fondateur de Scale AI, Alexandr Wang, devrait même intégrer la nouvelle équipe une fois l'accord finalisé.Un repositionnement stratégique de la part de ZuckerbergEnfin, il faut bien voir dans cette initiative un repositionnement stratégique de la part de Zuckerberg. Ce nouveau « groupe de superintelligence » pourrait en effet redéfinir la place de Meta dans la course à l'IA face à Google, OpenAI ou Anthropic.L'ambition est claire. Il s'agit de dépasser la concurrence et intégrer ces avancées dans les produits maison, du chatbot Meta aux fameuses lunettes Ray-Ban connectées.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les LLM sont-ils en train de devenir les nouveaux influenceurs ?

    Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 2:43


    Aujourd'hui, on se penche sur une question bien intrigante.Les grands modèles de langage, ou LLM, sont-ils en train de devenir les nouveaux influenceurs ?Une récente étude d'Accenture apporte des éléments de réponse fascinants. Et je vous explique tout cela en trois points.Une relation émotionnelle avec l'IAD'abord, de plus en plus de personnes développent une relation émotionnelle avec l'IA. Selon l'enquête menée auprès de 18 000 personnes dans 14 pays, plus de 35 % des utilisateurs de l'IA générative considèrent cette technologie comme, je cite, "un bon ami".En conséquence, près de 95 % d'entre eux ont déjà sollicité ou envisageraient de solliciter l'IA pour les aider à atteindre leurs objectifs personnels. Et l'on parle ici de conseils relationnels ou sociaux.Cette connexion émotionnelle est si forte que près de 35 % des utilisateurs déclarent qu'ils changeraient de chatbot si un autre leur faisait se sentir plus spéciaux.Un conseiller d'achat de confianceEt c'est là où le commerce en ligne pointe le bout de son nez. Car l'IA dans ce contexte pourrait tout à fait être un conseiller d'achat de confiance.Vous me suivez, l'IA générative devient une source majeure de recommandations d'achat, chiffres à l'appui.Près de la moitié des consommateurs interrogés ont pris une décision d'achat basée sur les suggestions de l'IA. Et 75 % seraient ouverts à l'utilisation d'un "personal shopper" alimenté par l'IA. Pour les répondants de l'étude, l'IA est désormais la deuxième source de recommandations d'achat, juste après les magasins physiques.L'IA pourrait au final prendre des décisions pour son utilisateurMais comment ce personnal shopper va t-il muter dans les mois qui viennent ? Et bien l'IA pourrait au final prendre des décisions pour son utilisateur.Oui, Accenture explique que l'IA évolue en ce moment d'un simple outil de recommandation vers une entité capable de prendre des décisions de manière autonome.Et cela touche des tâches en ligne telles que la comparaison des produits, le paiement et l'assistance après l'achat.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Scandale Builder.ai, le turc mécanique de l'IA Générative !

    Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:16


    L'écosystème de la technologie est régulièrement secoué par des scandales, et en voici un nouveau. Il s'agit de la faillite retentissante de Builder.ai, une start-up britannique autrefois valorisée à plus d'un milliard de dollars.Cette prétendue licorne a littéralement berné Microsoft comme le turc mécanique avait en 1809 berné Napoléon.Et en guise d'automate féru de jeu d'échecs, ici, c'est une armée de développeurs indiens qui ont été déguisés en intelligence artificielle.La promesse était très séduisanteBuilder.ai s'était fait connaître grâce à Natasha, une plateforme soi-disant pilotée par IA, qui permettait de créer des applications sur mesure « aussi facilement que commander une pizza » promettait la société.Microsoft y a cru, au point d'intégrer Natasha à Azure en 2023. Et plusieurs fonds de pays du Golfe persique ont également misé sur cette pépite britannique.Mais derrière cette belle façade technologique, la réalité était bien plus artisanale.Cette IA était en réalité très humaineCar oui, cette IA était en réalité très humaine.Car ce n'est pas l'IA qui produisait le code, mais environ 700 développeurs basés en Inde. Des employés qui travaillaient jour et nuit pour livrer les projets informatiques vendus comme des prouesses d'intelligence artificielle par leurs dirigeants.Dans le détail, l'interface de Natasha servait à générer un cahier des charges, qui était ensuite envoyé à des équipes basées dans les villes indiennes de Gurugram et de Bengalore. Résultat, une production manuelle, camouflée sous le label de l'intelligence artificielle. Et c'est une audit interne qui a révélé que seule la gestion des tickets était automatisée.La société s'est effondréeLa supercherie n'a toutefois pas duré. Et la société s'est effondrée.Les incohérences techniques et les retards de livraison ont alerté les clients dès 2024.Et en juin 2025, tout s'écroule. Un créancier important gèle 37 millions d'euros d'actifs après avoir découvert que les revenus réels de l'entreprise étaient quatre fois inférieurs à ceux annoncés.Builder.ai ne disposait plus que de 5 millions sur ses comptes, avec une procédure d'insolvabilité enclenchée et des centaines de licenciements à venir.Ce naufrage rappelle une vérité brutale. Dans la course effrénée à l'IA, certaines start-up n'hésitent pas à maquiller leurs limites techniques pour capter des fonds.Les investisseurs, eux, commencent à réclamer plus de transparence. Et cela passe par la documentation du code, la traçabilité des données, ou encore la vérification des flux financiers.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La débandade Aldebaran Robotics

    Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 2:47


    Aldebaran Robotics, la société française qui a créé les célèbres robots Nao et Pepper, a été placée en liquidation judiciaire.Voici trois points pour comprendre cette annonce tonitruante.Une liquidation inévitablePremier point donc, cette liquidation semble bien inévitable.Le tribunal de commerce de Paris a prononcé en début de semaine la fin d'Aldebaran.Fondée en 2005, la société a longtemps été considérée comme une pépite de la French Tech.Son petit robot Nao, apparu en 2006, avait fait le tour du monde et même salué Emmanuel Macron ou la reine d'Angleterre !Mais faute d'un modèle économique pérenne et de financements suffisants, la société a été placée en redressement judiciaire en février. Deux offres de reprise ont été examinées, mais aucune n'a offert de garanties sur l'emploi.Les projets de reprise jugés insuffisantsLà aussi c'est très surprenant, mais les projets de reprise de l'activité ont été jugés insuffisants par le tribunal.Un entrepreneur canadien et un homme d'affaires suisse avaient manifesté leur intérêt. Le premier a jeté l'éponge, et le second, bien qu'appuyé par des fonds émiratis, n'a pas su convaincre. Le tribunal a jugé son projet insuffisant, d'autant plus qu'il ne prévoyait pas de reprendre les 106 salariés restants en France.Conséquence : tous les employés vont être licenciés et les actifs de l'entreprise mis aux enchères.Comment comprendre cette débandade ?Alors comment comprendre cette débandade et alors que jamais la robotique n'a été aussi à la mode ?Aldebaran, rachetée en 2014 par le géant japonais SoftBank, puis revendue en 2022 à United Robotics Group, n'a pas su retrouver son éclat.En cause, une succession d'échecs, notamment le robot Plato destiné à la logistique. À l'été 2024, les équipes françaises ont accusé leur actionnaire URG de les avoir « lâchées », faute de nouveaux financements.Cette liquidation, à quelques jours du salon VivaTech, assombrit un peu plus l'horizon d'une French Tech déjà sous pression.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Quels sont les smartphones qui cartonnent depuis le début de l'année

    Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 2:58


    Aujourd'hui, nous allons parler des dix téléphones les plus vendus dans le monde depuis le début de l'année 2025. Selon le cabinet de recherche Counterpoint Research, sans surprise, Apple domine le classement. Mais quelques bouleversements méritent notre attention.Tout d'abord, donc, c'est vrai, Apple règne en maître, mais Samsung maintient sa position de challenger.Apple règne en maîtreLa marque à la pomme occupe les quatre premières places du classement mondial, avec l'iPhone 16, l'iPhone 16 Pro Max, l'iPhone 16 Pro et enfin l'iPhone 15.C'est la première fois depuis deux ans que le modèle de base de l'iPhone prend la tête des ventes. Mais les modèles Pro continuent de représenter près de la moitié des ventes d'Apple.Samsung place aussi quatre modèles dans le top 10, avec les modèles Galaxy A16, Galaxy A06, Galaxy S25 Ultra et enfin le Galaxy A15.Le Galaxy A16 se distingue particulièrement, avec une croissance des ventes de 17 % par rapport à l'année précédente, et ce grâce à sa popularité en Amérique et en Asie-Pacifique.Xiaomi s'invite dans le classementMais la petite nouveauté de ce classement, c'est que Xiaomi s'invite dans le classement.Le Redmi 14C est même le seul modèle non Apple ou Samsung à figurer dans le top 10, occupant la huitième place. Ce téléphone abordable connaît un succès notable au Moyen-Orient et en Amérique latine.Surtout, ce smartphone est la tête de proue des smartphones d'entrée de gamme, un segment qui est en plein développement.Le segment des smartphones à moins de 100 euros a de fait connu la plus forte croissance au premier trimestre 2025, représentant près de 20 % des ventes mondiales.Pourquoi ? Et bien cette tendance s'explique par le fait que les clients recherchent des modèles plus économiques dans un contexte économique incertain.L'iPhone 16e connaît un démarrage surprenantEnfin, pour souligner cette tendance, il faut noter que le dernier modèle d'Apple, l'iPhone 16e, connaît un démarrage surprenant, même s'il coûte bien plus que 100 euros.Lancé fin février 2025, ce smartphone a rapidement atteint la sixième place des ventes mondiales en mars. Bien que ses ventes soient inférieures à celles des précédents modèles SE en Europe, il représente 8 % des ventes d'Apple et 2 % des ventes totales de smartphones dans la région.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment Google veut bouleverser le commerce en ligne avec son IA

    Play Episode Listen Later May 28, 2025 3:07


    Aujourd'hui, retour sur les annonces faites par Google la semaine dernières côté commerce électronique.Le géant de la recherche en ligne s'apprête à transformer la façon dont vous faites vos achats en ligne. De quoi bouleverser aussi tout l'écosystème du shopping en ligne.Le Shopping Graph devient plus intelligentPremier point, le Shopping Graph devient plus intelligent.Il s'agit d'une base de données en temps réel alimentée par apprentissage automatique. Elle embarque des informations spécifiques telles que la disponibilité des produits, les avis d'autres acheteurs, les avantages et les inconvénients, les matériaux, les couleurs et les tailles.Google met à jour cet outil, qui regroupe désormais plus de 50 milliards d'annonces de produits, actualisé en permanence.En clair, quand vous cherchez un produit, l'IA de Google va lancer plusieurs recherches à la fois, prenant en compte vos besoins précis.Résultat, des suggestions plus pertinentes, des prix et des promotions à jour. Bien sûr, ces nouveautés pourraient tailler des croupières dans les services apportés par les sites de commerce électronique eux-même. Et faire de Google un véritable physionomiste, capable de dire aux internautes s'il faut rentrer ou pas dans telle ou telle boutique en ligne.Le suivi des prix automatiséL'idée pour l'internaute, c'est qu'il ne devrait plus avoir besoin de surveiller les promotions manuellement. Vous pourrez définir vos critères, comme la taille, la couleur, et le prix, et Google s'occupera du reste.Et vous serez alerté dès qu'une bonne affaire se présente. Et mieux encore, Google ajoutera l'article à votre panier et vous proposera de finaliser l'achat avec Google Pay. De quoi gagner du temps et ne plus rater les bons plans.Là aussi, que vont devenir les acteurs du commerce en ligne qui pratiquent l'affiliation, le retargeting publicitaire, ou encore la comparaison de produits ?L'essayage virtuel intelligentVous hésitez à commander cette robe ou cette paire de jeans ? Grâce à la nouvelle cabine d'essayage virtuelle de Google, vous pourrez visualiser le vêtement sur votre propre photo avant de l'acheter.Cette technologie, alimentée par un modèle d'IA dédié à la mode, prend en compte la morphologie, les textures et les couleurs pour un rendu réaliste.A noter que toutes ces nouveautés devraient rapidement débarquer dans un premier temps aux Etats-Unis, avant de partir à la conquête du reste du monde.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Recherche en ligne, Google prend le taureau de l'IA par les cornes

    Play Episode Listen Later May 27, 2025 2:41


    Mais comment Google va t-il négocier l'arrivée de l'intelligence artificielle dans son cœur de métier, à savoir la recherche en ligne.Et bien l'entreprise prend les devants et redéfinit sa célèbre page de recherche pour l'adapter à l'ère de l'IA. Et sous le capot, le géant californien fait évoluer son moteur vers un véritable assistant IA. Bien sûr, tout ceci ressemble à un virage stratégique dont les implications sont majeures. Je vous explique tout ceci en trois points.L'« AI Mode » débarqueLe premier point, c'est l'introduction de l'« AI Mode ».Lancé d'abord aux États-Unis, ce nouveau mode va bien au-delà des simples résumés générés par l'intelligence artificielle que vous avez peut-être déjà vus sur vos écrans.Il s'agit ici de réponses complètes, enrichies parfois de graphiques, et dans certains cas personnalisées selon votre historique de recherche… voire votre boîte mail, si vous en donnez l'accès.L'objectif est clair, il s'agit de gagner en pertinence et en utilité.La publicité s'adapte à l'arrivée de l'IALe second point bien sûr, c'est que le business de Google, la publicité, s'adapte à l'arrivée de l'IA.Pour Google, numéro un mondial de la publicité numérique, il est impératif de monétiser ces nouvelles expériences. Les annonces vont donc apparaître directement dans les réponses générées par l'IA.Par exemple, un tutoriel IA pourra inclure une publicité en lien avec votre recherche. L'idée est de proposer des "clics de meilleure qualité"selon Google, c'est-à-dire des visiteurs plus engagés sur les sites partenaires.L'équation très délicate avec les éditeurs de sites webEnfin le troisième point c'est que l'équation est très délicate avec les éditeurs de sites web.Beaucoup s'inquiètent en effet de voir leur trafic s'effondrer, puisque l'IA répond directement aux questions sans inciter à cliquer sur les liens.Le taux de clic sur les premiers résultats est déjà passé de près de 6 % à 3 %. Pour Google, il s'agit donc de concilier innovation et écosystème, tout en rassurant sur la distinction entre contenus sponsorisés et contenus naturels, sous l'œil vigilant des régulateurs, notamment en Europe.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Google va modifier vos mots de passe automatiquement, voici pourquoi

    Play Episode Listen Later May 26, 2025 3:13


    Focus aujourd'hui sur une nouveauté majeure annoncée par Google lors de sa conférence Google I/O 2025 la semaine dernière.Le navigateur Chrome va bientôt pouvoir changer automatiquement vos mots de passe compromis.Et cela pourrait bien révolutionner notre sécurité en ligne.L'utilisation des mots de passe qui ont fuité est une véritable problème de sécuritéPremièrement, l'utilisation des mots de passe qui ont fuité est une véritable problème de sécurité.Vous le savez, les cyberattaques et les fuites de données se multiplient, et souvent, on reçoit des alertes indiquant qu'un mot de passe que nous utilisons pour nous connecter à une service web est vulnérable.Mais avouons le, ces alertes ne suffisent pas toujours à nous pousser à changer nos mots de passe que nous avons mémorisé. Bref, la flemme quoi. Et bien Google a identifié ce frein. Et l'éditeur de Chrome propose une solution radicale.Quelle est la solution ?Le navigateur va désormais intégrer une fonctionnalité de modification automatique des mots de passe compromis. Quand vous vous connecterez à un site, Chrome détectera si votre mot de passe a fuité ou est faible. Ensuite, au lieu de simplement vous alerter, Chrome proposera de le changer automatiquement pour vous, en s'appuyant sur son gestionnaire de mots de passe.Vous serez informé de l'avancée de ce travail via la barre d'adresse. Et une fois le changement effectué, une fenêtre pop-up vous montrera le nouveau mot de passe. Voilà, c'est simple, rapide, et surtout efficace.Cette innovation repose sur la coopération des développeurs webPour que cette fonctionnalité marche, les sites doivent adapter leur interface pour que Chrome puisse gérer ce changement automatiquement.Google a déjà partagé les outils nécessaires aux développeurs pour faciliter cette intégration. Il reste maintenant à voir quelle sera la vitesse d'adoption par les sites web. Mais la perspective est claire, il s'agit d'améliorer la sécurité tout en simplifiant l'expérience utilisateur.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Cyberattaque : qui en veut à ce point à Marks & Spencer ?

    Play Episode Listen Later May 23, 2025 3:01


    Aujourd'hui, on parle de la célèbre chaîne de grande distribution britannique Marks & Spencer, qui vient de révéler les conséquences colossales d'une cyberattaque en cours.Son impact financier est estimé à plus de 355 millions d'euros, et cela bien sûr pèse très très lourd sur son résultat opérationnel pour l'exercice en cours.Une attaque massive aux conséquences durablesD'abord, il s'agit d'une attaque massive aux conséquences durables.Depuis mi-avril, Marks & Spencer subit une attaque informatique majeure, probablement un rançongiciel. Et les conséquences sont terribles. Les ventes en ligne sont suspendues, les paiements sans contact sont bloqués, et les problèmes de réapprovisionnement vident les rayons alimentaires des magasins.Et la reprise de la vie normale de l'entreprise est espérée pour au minimum juillet prochain. D'où évidemment la perte abyssale de chiffre d'affaires attendue par l'entreprise, pas moins de 355 millions d'euros.Alors qui en veut à ce point à Marks & Spencer ?Les enquêteurs soupçonnent un groupe de cybercriminel appelé Scattered Spider. Ce groupe est connu pour ses attaques sophistiquées et sa communication très coordonnée en ligne. Mais pour l'instant, rien n'est confirmé.L'unité nationale de lutte contre la cybercriminalité britannique évoque plusieurs autres pistes. Cependant, l'heure est surtout au sauvetage d'une entreprise désormais très proche du naufrage.« Nous nous concentrons désormais sur la reprise, visant à restaurer nos systèmes, nos opérations et notre offre client au cours du premier semestre », mentionne l'entreprise par communiqué.Des impacts financiers et réputationnels inédits et très conséquentsSurtout, les impacts financiers et réputationnels sont inédits et très conséquents.D'une part, l'entreprise reconnaît que des données personnelles de clients ont été dérobées. Elle assure toutefois que les mots de passe et les infos de paiement n'ont pas fuité.Reste que la réputation de la société auprès des clients et des fournisseurs pâtit de cette situation.Mais en plus des coûts directs, Marks & Spencer pourrait faire face à une amende du régulateur de la protection des données. Des grandes entreprises britanniques, comme British Airways ou Tesco Bank, ont déjà été sanctionnées ainsi par le passé.Heureusement, l'enseigne est assurée à hauteur de 120 millions d'euros, et sa division alimentaire, elle, reste très performante.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Pourquoi l'Europe est-elle à la traîne dans la révolution technologique mondiale ?

    Play Episode Listen Later May 22, 2025 3:18


    C'est un constat préoccupant : pourquoi l'Europe est-elle à la traîne dans la révolution technologique mondiale ?« C'est un défi existentiel » a même écrit Mario Draghi, l'ancien président de la Banque centrale européenne, chargé de diagnostiquer la stagnation de l'économie européenne dans un rapport publié en septembre dernier.Une longue enquête du Wall Street Journal fait le point, et je vous la résume en trois points.Une absence criante de géants technologiques européensLe premier point, c'est qu'il y a une absence criante de géants technologiques européens. De fait, l'Europe n'a pas d'équivalent à Google, Amazon ou Meta. Pire, la capitalisation boursière d'Apple dépasse celle de toute la bourse allemande.Et en tout, seules quatre des 50 plus grandes entreprises tech du monde sont européennes. C'est un véritable décrochage puisque jusqu'à présent le continent européen représente 21 % du PIB mondial.Pourtant l'Europe a connu des débuts prometteurs. Dans les années 1990, l'Europe comptait plusieurs grandes entreprises dans le domaine des semi-conducteurs; comme ASML aux Pays-Bas ou ARM au Royaume-Uni. Mais aussi des géants du logiciel avec l'allemand SAP et côté telco le finlandais Nokia.Cette absence est donc un véritable signal d'alarme pour la compétitivité et la croissance européenne.Comment comprendre ce retard ?Alors comment comprendre ce retard ? D'abord on trouve des obstacles structurels au développement de la tech en Europe.Les investisseurs pointent une culture d'entreprise frileuse, un droit du travail bien trop rigide, une réglementation bien trop lourde, et enfin un marché trop morcelé.Bref, il est difficile d'embaucher, de licencier, ou même de proposer un système de stock-options attractif. Et l'une des conséquences de tout cela, c'est que les startups peinent à lever des fonds. Un chiffre illustre cette difficulté. Le capital-risque européen ne représente qu'un cinquième de celui des États-Unis.La fuite vers les Etats-UnisEnfin le troisième point c'est que de nombreux entrepreneurs américains qui ont tenté l'aventure en Europe sont repartis échaudés. Et même les stars européennes de l'IA, comme Mistral ou DeepMind, finissent par signer avec les géants américains pour assurer leur avenir.Et Deliveroo, l'une des plus grandes startups du Royaume-Uni, a récemment accepté de vendre ses activités à l'américain DoorDash pour 3,9 milliards de dollars.Le bilan, c'est que au cours des 50 dernières années, les États-Unis ont créé plus de 240 entreprises avec une capitalisation boursière de plus de 10 milliards de dollars, tandis que l'Europe n'en a créé que 14.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La néobanque Revolut fait de la France son territoire de choix

    Play Episode Listen Later May 21, 2025 2:37


    Voici donc que Revolut, la néobanque britannique, a décidé de faire de la France son nouveau hub européen.Et l'entreprise a choisi de faire cette annonce dans le cadre de l'événement Choose France, organisé en début de semaine à Paris pour attirer les investisseurs étrangers.Revolut prévoit d'investir un milliard d'euros sur trois ansD'abord, Revolut prévoit d'investir un milliard d'euros sur trois ans, de recruter 200 personnes et d'ouvrir des bureaux à Paris pour piloter ses activités en Europe occidentale.Ce projet ambitieux montre l'importance croissante du marché français pour le secteur de la fintech.Une demande d'agrément bancaire en FranceLe second point, c'est que Revolut a aussi l'intention de déposer une demande d'agrément bancaire en France.So objectif ici est de renforcer son image de banque institutionnelle face à une concurrence intense, notamment avec BoursoBank, la filiale de Société Générale, qui compte déjà 8 millions de clients.Avec cet agrément, Revolut pourra proposer des produits bancaires spécifiques au marché français et solidifier sa présence sur le secteur.Une offre de crédit immobilier en FranceEnfin, Revolut souhaite lancer une offre de crédit immobilier en France.Ce produit est déjà disponible en Lituanie, mais le lancement en France est retardé à 2026. En attendant, la fintech va tester sa solution auprès de quelques clients afin d'ajuster son offre.Mais il ne s'agit pas de la seule innovation. Comme sa concurrente allemande N26, Revolut se lance sur le marché des forfaits télécoms mobiles depuis quelques semaines.Alors que signifie cette frénésie d'annonces et de diversification ? Et bien tout simplement que le marché des néobanques en Europe se tend, et qu'il faut désormais trouver des revenus après la période faste des levées de fonds et des objectifs d'acquisition de base utilisateur quels qu'en soit le coût!Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment les Gafam se positionnent dans les pays du Golfe Persique

    Play Episode Listen Later May 20, 2025 3:13


    Aujourd'hui, focus et retour sur un voyage qui a fait beaucoup parler. Il s'agit de la tournée de Donald Trump au Moyen-Orient la semaine dernière.Il était accompagné par les plus grands patrons de la tech américaine, comme Elon Musk, Sam Altman ou Jensen Huang, le patron de Nvidia.Ce déplacement stratégique pourrait déboucher sur des contrats colossaux, surtout autour de l'intelligence artificielle. Je vous explique tout cela en trois points.Transformer la richesse pétrolière en investissements dans les technologies de pointePremier point, cette délégation prestigieuse illustre la volonté des pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, de transformer leur richesse pétrolière en investissements colossaux dans les technologies de pointe.L'intelligence artificielle est donc forcément au cœur de leurs ambitions. A donc été annoncé la création d'une nouvelle structure baptisée « Humain », et dédiée au développement d'infrastructures d'IA et de cloud computing.Humain n'est rien d'autre qu'une émanation du Fonds public d'investissement de l'Arabie saoudite, qui gère plus de 900 milliards de dollars d'actifs.L'objectif de cette société placée sous le patronage de l'influent prince Mohammed Ben Salmane est d'investir dans des data centers, des infrastructures d'IA et des capacités de cloud pour développer l'IA made in Arabie saoudite.Cette annonce n'est donc pas qu'une question de mots. Il s'agit aussi de chiffres très impressionnants.1 000 milliards de dollars de contrats signésOn parle d'un total d'environ 1 000 milliards de dollars de contrats signés par ces pays du Golfe Persique au profit des géants américains de la technologie. Des contrats qui couvrent les secteurs économiques de la défense et de la technologie.Nvidia s'est ainsi déjà allié avec « Humain » pour déployer des « usines IA » équipées de 18 000 puces GPU Blackwell. AMD de son côté a signé un contrat de 10 milliards pour fournir ses propres processeurs.Amazon enfin prévoit un investissement de 5 milliards pour construire des data centers dans la région.Un changement politique majeur aux États-UnisEnfin, troisième point, ce grand mouvement a été rendu possible par un changement politique majeur aux États-Unis.L'administration Trump a levé certaines restrictions sur l'exportation de semi-conducteurs de dernière génération, auparavant très strictes sous l'ère Biden, permettant à ces entreprises américaines de vendre leurs technologies de pointe au Moyen-Orient.De quoi attirer même OpenAI, dirigée par Sam Altman. L'entreprise est sur le point d'annoncer des investissements aux Émirats arabes unis, via MGX, le fonds de la famille royale émiratie.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Pourquoi l'agent d'IA devient un outil stratégique pour l'automatisation en entreprise

    Play Episode Listen Later May 19, 2025 2:38


    Aujourd'hui, on parle de l'essor fulgurant des agents d'intelligence artificielle dans les entreprises technologiques, une tendance confirmée par le dernier sondage du cabinet Ernst and Young.Selon cette étude menée en avril 2025 auprès de plus de 500 dirigeants du secteur technologique, près de la moitié des entreprises ont déjà commencé à déployer des agents d'IA. Et plus de 50 % prévoient que la majorité de leurs opérations internes seront entièrement autonomes d'ici deux ans.L'agent d'IA devient un outil stratégique pour l'automatisationContrairement aux chatbots traditionnels, les agents d'IA sont conçus pour prendre des décisions et exécuter des tâches de manière autonome.Ils sont particulièrement adaptés aux processus complexes comme la conformité fiscale ou la gestion financière.Par exemple, le cabinet comptable a récemment lancé une plateforme numérique qui mobilise 150 agents pour assister 80 000 professionnels dans le domaine fiscal, en collaboration avec NVIDIA.Mais son optimisme reste mesuré face aux défis de l'IA.Malgré l'enthousiasme, des préoccupations subsistentPrès de 50 % des dirigeants interrogés citent la confidentialité et la sécurité des données comme principales inquiétudes liées à l'IA.De plus, 83 % estiment que l'adoption de l'IA serait plus rapide avec une infrastructure de données plus solide.Mais au delà des inquiétudes, l'IA est surtout perçu comme un moteur de transformation du travail.Un moteur de transformation du travailContrairement aux craintes de suppression d'emplois, largement relayées dans les médias ces derniers mois, 84 % des leaders technologiques prévoient d'embaucher davantage de personnel dans les six prochains mois.L'objectif est de renforcer les compétences internes pour accompagner l'intégration de l'IA, en mettant l'accent sur la formation à l'utilisation responsable de ces technologies.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Se passer du Linky, le compteur connecté vert fluo, va devenir beaucoup plus cher

    Play Episode Listen Later May 16, 2025 2:48


    Aujourd'hui, on parle du compteur Linky, le compteur connecté vert fluo que tous les français connaissent bien, et dont certains ne veulent absolument pas entendre parler.Car si 95 % des foyers français sont désormais équipés de ce compteur connecté, plus de 2 millions de personnes en France continuent de le refuser. Mais pour eux, la facture d'électricité va bientôt très rapidement exploser. Je vous explique tout cela en trois points.Le prix fortPour commencer, à partir du 1er août 2025, ces réfractaires vont en effet devoir payer le prix fort.La Commission de régulation de l'énergie a validé une majoration de près de 6,5 euros tous les deux mois pour ceux qui refusent le Linky. Cela représente une somme de près de 39 euros par an.Alors comment est calculé ce montant ? Et bien il est censé compenser les coûts de relève manuelle et le maintien des anciens compteurs bleus avec la fameuse roue qui tourne à l'horizontale.Mais ce n'est pas tout.Ceux qui refusent également de communiquer leur index de consommation à Enedis verront leur facture augmenter de 4,14 euros supplémentaires tous les deux mois.En tout, le surcoût pourrait donc grimper à un peu moins de 64 euros par an.Ces tarifs sont le résultat d'une longue batailleCar cette décision fait suite à un arrêt de la Cour de cassation rendu en avril dernier.La Cour a donné raison à Enedis, confirmant ainsi le droit du gestionnaire de réseau d'énergie à imposer le compteur Linky.Depuis 2015 et les premiers déploiements, la loi française autorise l'entreprise à installer ces compteurs chez tous ses clients.Pourquoi refuser le compteur Linky ?Reste que les opposants au Linky n'en démordent pas. Ils ne veulent pas du compteur connecté.Dans le détail, les opposants au Linky avancent plusieurs arguments, dont les risques pour la santé, la surfacturation ou encore la protection des données personnelles.Pourtant, l'Anses et la CNIL ont déjà écarté ces craintes. Les autorités affirment que les niveaux d'exposition aux ondes sont faibles et que la collecte et l'analyse des données restent strictement encadrées.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Pourquoi SAP recule sur les questions de diversité en entreprise

    Play Episode Listen Later May 15, 2025 3:10


    C'est une décision qui fait grand bruit dans le monde de la tech. SAP, le géant allemand des progiciels, spécialiste de l'ERP, vient d'annoncer l'abandon de son objectif d'atteindre un effectif de 40% de femmes d'ici à 2030.Et cette décision intervient dans un contexte de pression venue d'outre-Atlantique. L'administration Trump est en effet vent debout contre les politiques de diversité dans les entreprises. Au point que l'entreprise allemande courbe l'échine. Je vous explique tout cela en trois points.Un revirement stratégique pour SAPSAP a en effet longtemps été considéré comme un pionnier en matière de diversité. Depuis 2011, l'entreprise s'était fixée des objectifs ambitieux pour augmenter la représentation des femmes dans ses effectifs et ses postes de direction.Ces efforts ont porté leurs fruits, avec plus de 35 % de femmes dans l'entreprise fin 2024.Cependant, sous la pression des nouvelles directives américaines, SAP a décidé de ne plus appliquer ces quotas. Aux États-Unis, l'entreprise emploie environ 17 000 personnes, soit 16 % de sa masse salariale. Et elle réalise là bas près d'un tiers de son chiffre d'affaires en 2024.Le business de SAP est donc touché par les nouvelles règles en matière d'emploi professées par la nouvelle administration américaine.La fin de la politique de diversité en entrepriseDès son retour à la Maison-Blanche, le président Donald Trump a en effet signé plusieurs décrets visant à interdire aux entreprises travaillant avec le gouvernement fédéral la mise en oeuvre de politiques de discrimination positive ou de diversité.Pour des entreprises comme SAP, qui collaborent étroitement avec l'administration américaine, il faut donc se conformer ou risquer de perdre des contrats importants.Cette tendance à la fin de l'équité s'étend au-delà des États-UnisD'autres grandes entreprises, tant américaines qu'européennes, revoient actuellement leurs politiques de diversité.Par exemple, le laboratoire suisse Roche a supprimé les objectifs de diversité au sein de sa filiale américaine. Et le groupe pharmaceutique Novartis a mis fin à ses « panels de diversité » pour les embauches aux États-Unis.Bien sûr, ces changements de politique de ressource humaine des entreprises soulève des questions sur leurs engagements réels envers la diversité et l'inclusion. A croire que ce qui compte, en définitive, c'est le sens du vent !Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment Pinterest veut lutter contre les visuels générés par IA

    Play Episode Listen Later May 7, 2025 2:52


    C'est une véritable avalanche. Les réseaux sociaux sont depuis quelques semaines envahis de visuels générés par l'IA. Qu'il s'agisse du désormais célèbre starter pack, de dessins d'humour au sens douteux, ou encore d'infographies boiteuses, tout un chacun pense être devenu un maître du prompt et devoir le montrer à ses congénères sur LinkedIn.Même les propriétaires des réseaux sociaux commencent à prendre des mesures pour vous éviter d'agoniser devant ses images insipides et trompeuses. A commencer par Pinterest, dont la valeur réside dans l'originalité des visuels qui y sont postés.Pinterest annonce dont un plan pour remettre un peu d'ordre dans son flux d'images, envahi par les contenus générés par intelligence artificielle.Deux nouvelles fonctionnalités viennent d'être lancées pour aider les utilisateurs à retrouver des épingles, les fameux pin de Pinterest, plus authentiques.L'étiquette "AI Modified"Désormais, Pinterest appose une mention "AI modified" sur les images qu'il détecte comme ayant été générées ou modifiées par une IA.Cette étiquette apparaît en bas à gauche lorsqu'on ouvre une épingle en grand. Pour identifier ces images, la plateforme analyse les métadonnées et utilise des classificateurs internes capables de repérer les contenus générés par IA, même sans marqueurs évidents.L'option "Voir moins"Une nouvelle fonctionnalité permet aux utilisateurs de réduire la quantité de contenus générés par IA qu'ils voient dans certaines catégories, comme la beauté et l'art.En cliquant sur le menu à trois points en bas à droite d'une épingle, on peut choisir de voir moins de contenus similaires, ce qui ajustera les recommandations futures.Rassurer sur la recherche de créativitéCes mesures répondent aux critiques des utilisateurs, notamment des artistes et designers, qui trouvent que les images générées par IA rendent difficile la recherche d'inspiration.Les nouvelles fonctionnalités visent aussi à offrir plus de transparence et de contrôle aux utilisateurs, tout en maintenant Pinterest comme une source fiable d'inspiration.Souhaitons que cela limite aussi la fougue des rois du prompt !Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Oura remporte une première victoire juridique contre deux concurrents

    Play Episode Listen Later May 6, 2025 3:07


    Aujourd'hui, focus sur une décision judiciaire qui pourrait bouleverser le marché des bagues intelligentes. Enfin moi je préfère parler des bagues connectées.Voici que l'entreprise finlandaise Oura vient de remporter une première victoire juridique contre ses concurrents Ultrahuman et RingConn aux États-Unis.Et je vous explique tout cela en trois points.Pourquoi cette décision judiciaire ?Le 26 avril dernier, un juge de la Commission américaine du commerce international a conclu que les entreprises qui commercialisent les bagues connectées Ultrahuman et RingConn avaient enfreint les brevets déposés par Oura.Il faut dire que Oura est particulièrement regardant sur l'utilisation par la concurrence de ses technologies. L'an passé au lancement de la bague connectée de Samsung, la Galaxy Ring, un porte-parole de l'entreprise finlandaise avait commenté en disant être extrêmement vigilant sur les technologies utilisées par l'acteur coréen.Les technologies sous brevet en question incluent notamment le design à double coque, la batterie incurvée, ou encore l'intégration de capteurs de santé de nouvelle génération. Mais ce n'est pas tout.Le juge accuse Ultrahuman d'avoir falsifié des preuvesOui, au-delà de l'infraction aux brevets, le juge a pointé des pratiques douteuses de la part d'Ultrahuman. Il a notamment été révélé que l'entreprise avait falsifié des preuves concernant une usine de fabrication au Texas, en apposant son logo sur des installations tierces et en modifiant des documents internes.Cette tentative de tromperie a été sévèrement critiquée par le juge, qui a qualifié le PDG d'Ultrahuman de "non crédible" et a souligné un "manque de véracité" de l'entreprise.Quelles sont les conséquences de cette première décision pour le marché ?Si la décision finale, attendue dans les prochains mois, confirme cette décision de première instance, Ultrahuman et RingConn pourraient se voir interdire l'importation et la vente de leurs bagues aux États-Unis.Cela représenterait un coup dur pour ces entreprises, alors qu'Ultrahuman est en pleine levée de fonds de 120 millions de dollars pour soutenir son expansion.Et cela arrive même aux entreprises les plus puissantes. En janvier 2024, Apple avait du retirer le capteur d'oxygène sanguin de ses Apple Watch afin d'éviter qu'elles soient interdites à la vente. La raison ? Une violation de brevet revendiquée par l'entreprise Masimo. Depuis cette date, la fonctionnalité n'est pas reparue sur les montre d'Apple.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Tim Cook incapable de prévoir au delà de juin prochain

    Play Episode Listen Later May 5, 2025 2:52


    La publication des résultats trimestriels d'Apple la semaine dernière permet de faire le point sur la nouvelle politique douanière des Etats-Unis.Son PDG Tim Cook tire la sonnette d'alarme.L'entreprise s'attend à un choc de 900 millions de dollars dès le trimestre prochain. Voici ce qu'il faut retenir.Révision de la stratégie industrielleD'abord, les tensions commerciales entre les États-Unis et plusieurs pays, notamment la Chine, poussent Apple à revoir sa stratégie industrielle.Pour limiter les coûts liés aux droits de douane, Apple relocalise une partie de sa production. Résultat, la majorité des iPhones vendus aux États-Unis seront désormais fabriqués en Inde. Les iPads, Mac et AirPods viendront eux principalement du Vietnam.Cette relocalisation de la production des produits Apple a pour objectif de contourner les surtaxes imposées par les Etats-Unis aux produits importés de Chine.Une incertitude à partir de juin 2025Le second point, c'est que malgré cette réorganisation, l'incertitude reste grande. Tim Cook a indiqué ne pas pouvoir prédire l'évolution des tarifs douaniers au-delà du mois de juin.Car au mois de juin 2025, la suspension actuelle des « droits de douane réciproques » doit prendre fin.Ce flou complique les prévisions à moyen terme pour Apple, qui par ailleurs continue pourtant d'investir massivement sur le territoire américain. En 2025, plus de 19 milliards de dollars de puces seront achetés par Apple aux États-Unis, notamment en Arizona.Des doutes en Europe et la recherche de l'autonomie technologiqueEnfin, et c'est le troisième point, au-delà du commerce international, Apple fait aussi face un environnement économique et réglementaire incertain au-delà des foucades de Donald Trump.C'est le cas avec des changements réglementaires, notamment en Europe, du fait de la mise en place de la loi sur les marchés numériques, dite loi DMA. Elle impose plus d'ouverture à Apple, notamment sur l'App Store.Mais Apple travaille fort pour rester compétitif. Apple mise sur l'intelligence artificielle avec son service Apple Intelligence, qui semble stimuler les ventes de l'iPhone 16.Et la marque à la pomme développe aussi ses propres modems et puces pour gagner toujours plus en autonomie technologique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Doctolib joue enfin la carte de la transparence

    Play Episode Listen Later May 2, 2025 3:03


    Aujourd'hui, direction la French Tech, avec une annonce importante.La startup française Doctolib à encore réduit ses pertes en 2024 et vise la rentabilité cette année assure Les Echos.Voici ce qu'il faut retenir de la situation de la licorne française en trois points.La carte de la transparencePremier point, Doctolib joue enfin la carte de la transparence en publiant pour la première fois ses résultats financiers.Avec un revenu annuel récurrent de 348 millions d'euros, en hausse de 22,5 % sur un an, l'entreprise parvient à réduire son Ebitda négatif, passant de 87 à un peu moins de 54 millions d'euros.Il faut dire que Doctolib a levé beaucoup d'argent ces dernières années. Son dernier tour de table connu remonte à 2022 et s'élevait à 500 millions d'euros.Mais l'objectif est affiché. La société compte bien devenir rentable cette année. Il s'agirait d'une première depuis sa création en 2013.Le modèle économique reste centré sur les professionnels de santé99 % du chiffre d'affaires provient de la vente de logiciels aux soignants, médecins, kinés, chirurgiens, et seulement 1 % de la promotion de campagnes de santé publique.Alors pourquoi les praticiens achètent autant Doctolib ? Et bien parce que grâce à sa suite logicielle, Doctolib promet de réduire de 50 % le temps administratif des soignants. Et aussi d'augmenter de 20 à 30 % le nombre de rendez-vous possibles.Des chiffres qui permettent à Pierre Vergnes, le directeur financier de Doctolib, de, je cite, « tordre le cou à quelques fantasmes. Certains nous voient déjà comme l'équivalent d'un Gafam ou n'ont jamais compris exactement comment nos revenus sont créés ».Oui, Doctolib ce sont des revenus récurrents d'abonnement logiciel, pas de la publicité.L'innovation reste au cœur de la stratégie de la startupDoctolib investit massivement dans l'intelligence artificielle, avec une équipe de plus de 100 spécialistes, et prévoit de lancer une dizaine d'outils d'IA cette année.Par exemple, la société travaille sur la génération automatique de courriers médicaux ou encore un assistant téléphonique intelligent.En parallèle, la société souhaite aussi devenir un véritable compagnon de santé pour les patients grâce à des contenus personnalisés et vérifiés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Claim ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

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