ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

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Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.   

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes


    • May 7, 2025 LATEST EPISODE
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    Comment Pinterest veut lutter contre les visuels générés par IA

    Play Episode Listen Later May 7, 2025 2:52


    C'est une véritable avalanche. Les réseaux sociaux sont depuis quelques semaines envahis de visuels générés par l'IA. Qu'il s'agisse du désormais célèbre starter pack, de dessins d'humour au sens douteux, ou encore d'infographies boiteuses, tout un chacun pense être devenu un maître du prompt et devoir le montrer à ses congénères sur LinkedIn.Même les propriétaires des réseaux sociaux commencent à prendre des mesures pour vous éviter d'agoniser devant ses images insipides et trompeuses. A commencer par Pinterest, dont la valeur réside dans l'originalité des visuels qui y sont postés.Pinterest annonce dont un plan pour remettre un peu d'ordre dans son flux d'images, envahi par les contenus générés par intelligence artificielle.Deux nouvelles fonctionnalités viennent d'être lancées pour aider les utilisateurs à retrouver des épingles, les fameux pin de Pinterest, plus authentiques.L'étiquette "AI Modified"Désormais, Pinterest appose une mention "AI modified" sur les images qu'il détecte comme ayant été générées ou modifiées par une IA.Cette étiquette apparaît en bas à gauche lorsqu'on ouvre une épingle en grand. Pour identifier ces images, la plateforme analyse les métadonnées et utilise des classificateurs internes capables de repérer les contenus générés par IA, même sans marqueurs évidents.L'option "Voir moins"Une nouvelle fonctionnalité permet aux utilisateurs de réduire la quantité de contenus générés par IA qu'ils voient dans certaines catégories, comme la beauté et l'art.En cliquant sur le menu à trois points en bas à droite d'une épingle, on peut choisir de voir moins de contenus similaires, ce qui ajustera les recommandations futures.Rassurer sur la recherche de créativitéCes mesures répondent aux critiques des utilisateurs, notamment des artistes et designers, qui trouvent que les images générées par IA rendent difficile la recherche d'inspiration.Les nouvelles fonctionnalités visent aussi à offrir plus de transparence et de contrôle aux utilisateurs, tout en maintenant Pinterest comme une source fiable d'inspiration.Souhaitons que cela limite aussi la fougue des rois du prompt !Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Oura remporte une première victoire juridique contre deux concurrents

    Play Episode Listen Later May 6, 2025 3:07


    Aujourd'hui, focus sur une décision judiciaire qui pourrait bouleverser le marché des bagues intelligentes. Enfin moi je préfère parler des bagues connectées.Voici que l'entreprise finlandaise Oura vient de remporter une première victoire juridique contre ses concurrents Ultrahuman et RingConn aux États-Unis.Et je vous explique tout cela en trois points.Pourquoi cette décision judiciaire ?Le 26 avril dernier, un juge de la Commission américaine du commerce international a conclu que les entreprises qui commercialisent les bagues connectées Ultrahuman et RingConn avaient enfreint les brevets déposés par Oura.Il faut dire que Oura est particulièrement regardant sur l'utilisation par la concurrence de ses technologies. L'an passé au lancement de la bague connectée de Samsung, la Galaxy Ring, un porte-parole de l'entreprise finlandaise avait commenté en disant être extrêmement vigilant sur les technologies utilisées par l'acteur coréen.Les technologies sous brevet en question incluent notamment le design à double coque, la batterie incurvée, ou encore l'intégration de capteurs de santé de nouvelle génération. Mais ce n'est pas tout.Le juge accuse Ultrahuman d'avoir falsifié des preuvesOui, au-delà de l'infraction aux brevets, le juge a pointé des pratiques douteuses de la part d'Ultrahuman. Il a notamment été révélé que l'entreprise avait falsifié des preuves concernant une usine de fabrication au Texas, en apposant son logo sur des installations tierces et en modifiant des documents internes.Cette tentative de tromperie a été sévèrement critiquée par le juge, qui a qualifié le PDG d'Ultrahuman de "non crédible" et a souligné un "manque de véracité" de l'entreprise.Quelles sont les conséquences de cette première décision pour le marché ?Si la décision finale, attendue dans les prochains mois, confirme cette décision de première instance, Ultrahuman et RingConn pourraient se voir interdire l'importation et la vente de leurs bagues aux États-Unis.Cela représenterait un coup dur pour ces entreprises, alors qu'Ultrahuman est en pleine levée de fonds de 120 millions de dollars pour soutenir son expansion.Et cela arrive même aux entreprises les plus puissantes. En janvier 2024, Apple avait du retirer le capteur d'oxygène sanguin de ses Apple Watch afin d'éviter qu'elles soient interdites à la vente. La raison ? Une violation de brevet revendiquée par l'entreprise Masimo. Depuis cette date, la fonctionnalité n'est pas reparue sur les montre d'Apple.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Tim Cook incapable de prévoir au delà de juin prochain

    Play Episode Listen Later May 5, 2025 2:52


    La publication des résultats trimestriels d'Apple la semaine dernière permet de faire le point sur la nouvelle politique douanière des Etats-Unis.Son PDG Tim Cook tire la sonnette d'alarme.L'entreprise s'attend à un choc de 900 millions de dollars dès le trimestre prochain. Voici ce qu'il faut retenir.Révision de la stratégie industrielleD'abord, les tensions commerciales entre les États-Unis et plusieurs pays, notamment la Chine, poussent Apple à revoir sa stratégie industrielle.Pour limiter les coûts liés aux droits de douane, Apple relocalise une partie de sa production. Résultat, la majorité des iPhones vendus aux États-Unis seront désormais fabriqués en Inde. Les iPads, Mac et AirPods viendront eux principalement du Vietnam.Cette relocalisation de la production des produits Apple a pour objectif de contourner les surtaxes imposées par les Etats-Unis aux produits importés de Chine.Une incertitude à partir de juin 2025Le second point, c'est que malgré cette réorganisation, l'incertitude reste grande. Tim Cook a indiqué ne pas pouvoir prédire l'évolution des tarifs douaniers au-delà du mois de juin.Car au mois de juin 2025, la suspension actuelle des « droits de douane réciproques » doit prendre fin.Ce flou complique les prévisions à moyen terme pour Apple, qui par ailleurs continue pourtant d'investir massivement sur le territoire américain. En 2025, plus de 19 milliards de dollars de puces seront achetés par Apple aux États-Unis, notamment en Arizona.Des doutes en Europe et la recherche de l'autonomie technologiqueEnfin, et c'est le troisième point, au-delà du commerce international, Apple fait aussi face un environnement économique et réglementaire incertain au-delà des foucades de Donald Trump.C'est le cas avec des changements réglementaires, notamment en Europe, du fait de la mise en place de la loi sur les marchés numériques, dite loi DMA. Elle impose plus d'ouverture à Apple, notamment sur l'App Store.Mais Apple travaille fort pour rester compétitif. Apple mise sur l'intelligence artificielle avec son service Apple Intelligence, qui semble stimuler les ventes de l'iPhone 16.Et la marque à la pomme développe aussi ses propres modems et puces pour gagner toujours plus en autonomie technologique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Doctolib joue enfin la carte de la transparence

    Play Episode Listen Later May 2, 2025 3:03


    Aujourd'hui, direction la French Tech, avec une annonce importante.La startup française Doctolib à encore réduit ses pertes en 2024 et vise la rentabilité cette année assure Les Echos.Voici ce qu'il faut retenir de la situation de la licorne française en trois points.La carte de la transparencePremier point, Doctolib joue enfin la carte de la transparence en publiant pour la première fois ses résultats financiers.Avec un revenu annuel récurrent de 348 millions d'euros, en hausse de 22,5 % sur un an, l'entreprise parvient à réduire son Ebitda négatif, passant de 87 à un peu moins de 54 millions d'euros.Il faut dire que Doctolib a levé beaucoup d'argent ces dernières années. Son dernier tour de table connu remonte à 2022 et s'élevait à 500 millions d'euros.Mais l'objectif est affiché. La société compte bien devenir rentable cette année. Il s'agirait d'une première depuis sa création en 2013.Le modèle économique reste centré sur les professionnels de santé99 % du chiffre d'affaires provient de la vente de logiciels aux soignants, médecins, kinés, chirurgiens, et seulement 1 % de la promotion de campagnes de santé publique.Alors pourquoi les praticiens achètent autant Doctolib ? Et bien parce que grâce à sa suite logicielle, Doctolib promet de réduire de 50 % le temps administratif des soignants. Et aussi d'augmenter de 20 à 30 % le nombre de rendez-vous possibles.Des chiffres qui permettent à Pierre Vergnes, le directeur financier de Doctolib, de, je cite, « tordre le cou à quelques fantasmes. Certains nous voient déjà comme l'équivalent d'un Gafam ou n'ont jamais compris exactement comment nos revenus sont créés ».Oui, Doctolib ce sont des revenus récurrents d'abonnement logiciel, pas de la publicité.L'innovation reste au cœur de la stratégie de la startupDoctolib investit massivement dans l'intelligence artificielle, avec une équipe de plus de 100 spécialistes, et prévoit de lancer une dizaine d'outils d'IA cette année.Par exemple, la société travaille sur la génération automatique de courriers médicaux ou encore un assistant téléphonique intelligent.En parallèle, la société souhaite aussi devenir un véritable compagnon de santé pour les patients grâce à des contenus personnalisés et vérifiés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Huawei lance ses puces d'IA dans un contexte géopolitique très tendu

    Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 3:15


    Aujourd'hui, on s'intéresse à une annonce stratégique de l'entreprise chinoise Huawei.Elle s'apprête à lancer ses propres alternatives aux cartes graphiques de Nvidia pour alimenter les infrastructures d'IA.Le travail de Huawei est fait sous contrainteD'abord, il faut bien comprendre que le travail de Huawei est fait sous contrainte. De nombreuses entreprises internationales subissent en effet des restrictions imposées par les Etats-Unis contre le marché chinois.Par exemple, le géant de l'infrastructure d'IA Nvidia ne peut pas véritablement vendre ses puces d'IA en Chine. C'est dans ce contexte que Huawei riposte.Dès ce mois de mai, l'entreprise lance ses propres serveurs et cartes équipés du processeur maison Ascend 910C.Cette puce est moins puissante que la puce H100 de Nvidia, donc la commercialisation est interdite en Chine par les Etats-Unis.Mais intégré dans des superclusters de calcul, ces puces sont capables de dépasser les performances des derniers modèles de Nvidia.Mieux, cet été, Huawei prévoit de frapper encore plus fort avec une nouvelle puce, nommée Ascend 920. Et cette puce est censée rivaliser directement avec le célèbre H100 de Nvidia.Des performances impressionnantes. mais une consommation élevéeSecond point, il faut noter que la puce Ascend 910C propose des performances impressionnantes. Mais sa consommation est élevée.Le GPU Ascend 910C atteint une puissance de 780 TeraFLOPS. C'est environ 60 % des capacités d'une puce H100. Mais Huawei compense en multipliant le nombre de processeurs dans ses serveurs AI CloudMatrix 384. Résultat : une vitesse de calcul 1,7 fois supérieure au dernier cluster Nvidia !Petit bémol, la consommation électrique explose, avec 559 kilowatt heure, contre seulement 145 pour Nvidia.Le mystère de la fabricationEnfin, il faut noter que la manière dont Huawei est parvenu à fabriquer cette nouvelle puce est un mystère.En effet, une question intrigue. Comment Huawei parvient-il à produire des puces aussi avancées malgré l'embargo imposé par les américains sur les équipements européens de fabrication de puces, dont le néerlandais ASML.Une enquête révèle que des circuits auraient été fabriqués en secret via l'entreprise TSMC, à Taïwan, à travers un réseau complexe de courtiers et d'intermédiaires. Washington menace même TSMC d'une amende record de 1 milliard de dollars pour avoir indirectement travaillé pour Huawei.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Qui va croquer Chrome ?

    Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 3:07


    C'est un développement important dans le procès Google qui a lieu en ce moment aux Etats-Unis. La grande question est qui donc va croquer Chrome, le navigateur internet de l'entreprise accusée de position monopolistique.Yahoo, OpenAI et Perplexity sont désormais dans les starting blocks pour racheter le navigateur de bureau et mobile, qui domine le marché.Alors pourquoi cet intérêt soudain pour l'une des technologies les plus dominantes du web ? Voici les trois points à retenir.Des conséquences majeures pour GoogleL'entreprise fait face à un procès antitrust aux États-Unis pour abus de position dominante dans la recherche en ligne.Le ministère de la Justice estime que Google empêche la concurrence en entretenant un monopole. Une des solutions envisagées par les autorités, une solution radicale, serait de forcer Google à vendre Chrome.Bien sûr, cette décision pourrait avoir des conséquences profondes sur l'ensemble du secteur. A commencer par aiguiser les appétits d'OpenAI et de Yahoo.Plusieurs acteurs intéressés par un rachat de ChromeFace à cette possibilité de démantèlement, plusieurs acteurs du secteur se montrent en effet intéressés par un éventuel rachat de Chrome.Yahoo a exprimé son intérêt pour acquérir le navigateur, le qualifiant de "stratégique" pour l'avenir du web. Et si Yahoo met la main sur Chrome, il s'agirait d'une très surprenante revanche. Il y a des années en effet, c'est Yahoo qui dominait le monde de la recherche en ligne, avant de se faire damer le pion par Google.Mais OpenAI, la société derrière ChatGPT, est aussi intéressée. Lors du procès, son directeur des produits, Nick Turley, a confirmé sa volonté d'acquérir Chrome, afin d'intégrer davantage de capacités d'intelligence artificielle à l'expérience de navigation.Si OpenAI s'empare de Chrome, il s'agirait alors d'une véritable passation de pouvoir. Jugez plutôt : la jeune pousse s'emparerait du joyau de Google alors que ce même Google patine depuis des mois dans ses efforts de concurrencer ChatGPT sur l'IA générative.Une véritable bataille à venir pour dominer le webMais le plus important, c'est que ces manœuvres préfigurent d'une véritable bataille à venir pour dominer le web dans les années à venir. Cette affaire n'est pas qu'une simple question financière. Les ambitions derrière ce rachat sont énormes.Perplexity, une autre startup d'IA qui rêve de s'emparer de Chrome, et OpenAI voient le navigateur un vecteur essentiel pour distribuer leurs technologies de recherche à base d'IA.La concurrence pour ce rachat sera rude, surtout que Google n'a pas dit son dernier mot.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Allez-vous héberger vos données d'entreprise dans les gares RER du Grand Paris Express ?

    Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 2:31


    Et si vos données et vos serveurs étaient hébergées dans le métro parisien et le RER ?Connect Grand Paris, une filiale de la RATP, la Régie autonome des transports parisiens, lance une nouvelle offre d'hébergement nommée Edge Hosting.Qu'est-ce que cette solution a à offrir ? Voici trois points clés à retenir.65 gares du Grand Paris Express deviennent des datacentersD'abord, la promesse du fournisseur est d'assurer proximité et donc optimisation des performances. Et voici comment.Les salles serveur qui vont accueillir les données des clients sont situées dans 65 gares du Grand Paris Express, c'est à dire les 5 nouvelles lignes de RER qui doivent être construites pour 2030.Par ailleurs, l'« Edge Hosting » repose sur une infrastructure réseau reliée par la fibre optique.De quoi réduire la latence et donc de garantir une meilleure réactivité. Oui parce que le terme Edge fait référence à la notion de mise à proximité des clients de la puissance de calcul.Souveraineté et sécurité des donnéesEnsuite, la RATP promet souveraineté des données et sécurité.L'« Edge Hosting » est 100 % français et conforme aux normes européennes assure l'hébergeur.Au delà de la sécurité physique et de l'hébergement sur le territoire national, ce modèle garantit, dit la RATP, une disponibilité continue, et avec une garantie de rétablissement, on dit GTR, en moins de 4 heures.Flexibilité et sur-mesureEnfin, la promesse est aussi de faire de la flexibilité et du sur-mesure.L'offre s'adapte aux besoins spécifiques des opérateurs Télécom, des PME et ETI, des ESN et des collectivités locales d'Île-de-France, promet la RATP.Côté flexibilité, l'hébergeur promet des des solutions modulables, comme des baies personnalisables et des alimentations flexibles, mais aussi côté réseau des services complémentaires comme la Fibre Optique Noire ou la connectivité Ethernet.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Quand les agents d'IA poussent les portes des salles de classe

    Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 2:30


    Ça y est, les agents d'intelligence artificielle entrent dans la salle de classe.Aux Etats-Unis, la société Kira AI vient de lancer une toute nouvelle plateforme d'apprentissage personnalisée pour les élèves du primaire et du secondaire.Alors l'IA va-t-elle devenir un assistant à part entière dans les écoles. Je vous explique tout ceci en trois points.Une plateforme 100 % IAD'abord, l'initiative dont je vous parle est une plateforme 100 % IA, mais conçue spécifiquement pour l'école.Contrairement à d'autres outils qui ajoutent de l'IA sur des systèmes déjà existants, Kira intègre l'intelligence artificielle directement dans chaque étape du parcours éducatif.Planification des cours, gestion administrative, aide à la notation ou encore suivi des progrès des élèves, l'ensemble de la vie pédagogique est pris en compte par la plateforme. Le but est d'accompagner les élèves sur mesure, et de libérer du temps pour les enseignants.Une réponse aux défis des enseignantsCar cette IA se veut avant tout une réponse aux défis des enseignants.Kira promet d'aider les enseignants à éviter l'épuisement professionnel. Comment ? Grâce à des agents capables de corriger automatiquement les devoirs, de vérifier le plagiat, et même de détecter les élèves en difficulté.L'enseignant peut alors intervenir plus rapidement, sans se noyer dans la paperasse. Le résultat espéré est de parvenir à des classes plus équilibrées et donc à des élèves mieux suivis.Cette technologie est déjà à l'essaiEnfin, et c'est peut être le plus intéressant, cette technologie est déjà à l'essai.Kira est déjà utilisée dans certaines écoles du Tennessee, un état des Etats-Unis.Des enseignants en informatique, la première discipline ou la solution a été déployée, affirment y gagner des heures précieuses tout en améliorant les résultats de leurs élèves. Et Kira n'en reste pas là. La plateforme s'ouvre désormais aux matières littéraires et aux sciences humaines.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Pourquoi les européens s'entichent de ChatGPT Search

    Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 3:11


    Aujourd'hui, nous explorons l'ascension spectaculaire de ChatGPT Search en Europe et les défis réglementaires qui l'accompagnent.D'abord, il faut noter une croissance fulgurante pour ChatGPT Search, qui est l'outil de recherche en ligne du chatbot d'IA générative d'OpenAI, le très célèbre ChatGPT.L'engouement des EuropéensJugez plutôt : en l'espace de six mois, ChatGPT Search a quadruplé son nombre d'utilisateurs actifs mensuels dans l'Union européenne. Ces utilisateurs sont passés d'un peu plus de 11 millions à un peu plus de 41 millions en à peine deux trimestres.Cette progression rapide reflète l'engouement des Européens pour une recherche en ligne plus naturelle et conversationnelle, contrastant avec les méthodes traditionnelles surchargées de publicités et sont les résultats sont souvent illisibles.Mais cette appétence des européens pour ce nouvel outil de recherche intéresse désormais les régulateurs européens qui encadrent les activités numériques en Europe dans le cadre du Digital Services Act.ChatGPT Search s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuelsCar avec l'explosion de l'usage de cet outil de recherche en France et en Europe, ChatGPT Search s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels. Et au-delà de ce seuil, ce service numérique serait classé en Europe comme une "très grande plateforme en ligne".Cette catégorie définie par le Digital Services Act de l'UE implique des obligations, comme des audits externes, de la transparence algorithmique, ou encore le partage de données avec les chercheurs.Et en cas de non-conformité, OpenAI pourrait faire face à des amendes allant jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires mondial.La fiabilité des résultats reste un défi majeurEnfin, il faut noter que la fiabilité des résultats reste un défi majeur pour l'outil de recherche en ligne d'OpenAI.Oui, malgré sa popularité, ChatGPT Search présente des lacunes en matière de précision. Une étude récente montre que 67 % des résultats de recherche sont incorrects ou mal attribués.Cette tendance à fournir des réponses erronées, souvent avec assurance, soulève des préoccupations quant à la fiabilité de l'outil, en particulier dans un contexte où la désinformation prospère.Malgré cela, ChatGPT Search grignote des parts de marché. En septembre 2024, 8 % des internautes préféreraient utiliser ChatGPT plutôt que Google comme moteur de recherche principal. Mais pour le moment, Google reste le roi incontesté de la recherche en ligne. Simplement, on peut se demander maintenant jusque à quand.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Pour l'instant Trump ne rend pas la monnaie de leurs pièces au Gafam

    Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 3:06


    C'est un petit mystère qui nous vient des Etats-Unis. Souvenez-vous. En janvier dernier, lors de la prise de pouvoir du nouveau président Donald Trump, tout le gratin des Gafam était présent, de Jeff Bezos à Mark Zuckerberg. Ils avaient même payé pour être là. Et leur espoir bien sûr était de voir la nouvelle administration se montrer bienveillante à leur endroit.Et patatra, rien ne se passe comme prévu. Les autorités américaines mettent la pression en ce moment même via des procès contre Google et Meta. Ces entreprises font face à des procès antitrust majeurs. Commençons par ce qui arrive à Google.Google sous le risque d'un démantèlementLe Département de la Justice américain accuse l'entreprise d'entretenir un monopole illégal sur la recherche en ligne. Et les mesures envisagées pour faire cesser cela sont tout à fait radicales.Il pourrait s'agir de la vente forcée du navigateur Chrome, qui génère environ 35 % des recherches. Ou encore la fin des accords d'exclusivité avec des fabricants d'appareils qui mettent en avant le moteur de recherche de Google sur leurs machines.Car le ministère de la justice américain estime que ces pratiques renforcent indûment la position dominante de Google.Meta sous pressionEt dans le même temps, Meta est mis sous pression pour ses acquisitions passées dans le monde des réseaux sociaux.Meta est en effet poursuivi par la Federal Trade Commission pour ses rachats d'Instagram en 2012 et de WhatsApp en 2014.La FTC argue que ces acquisitions visaient surtout à éliminer la concurrence. Là aussi de quoi créer un monopole sur les réseaux sociaux. Et des courriels de Mark Zuckerberg, cité par l'accusation, révèlent des préoccupations sur la cannibalisation de Facebook par Instagram, et une volonté de contrôler ces plateformes pour construire un monopole.Les Gafam se sont-ils acheté de l'influence pour rien ?Alors, tout cet argent dépensé par les Gafam pour soutenir Trump n'a-t-il servi à rien ?Malgré des dons importants des dirigeants de la tech au comité d'investiture de Donald Trump, force est de constater que l'administration actuelle maintient une ligne dure contre les monopoles technologiques.Andrew Ferguson, le président de la FTC, a déclaré que son rôle est de je cite "protéger les Américains des monopoles et des fraudes", et ce indépendamment des affiliations politiques des entreprises concernées. De plus, Gail Slater, nommée à la tête de la division antitrust du Département de la Justice, a exprimé son intention de s'attaquer aux pratiques anticoncurrentielles, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Free va permettre de transformer une carte SIM en carte eSIM, qu'est ce que ça change ?

    Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 2:42


    Aujourd'hui, on parle d'une petite révolution attendue du côté de l'opérateur Free Mobile avec l'arrivée imminente de la version du système d'exploitation iOS 18.5 sur iPhone.Une mise à jour qui pourrait bien simplifier la vie de nombreux abonnés. Elle permettra enfin de transformer une carte SIM physique en carte SIM virtuelle et embarquée, que l'on nomme eSIM. Et ce en quelques clics seulement. Je vous explique tout cela en trois points.Free Mobile a pris son tempsPremier point, Free Mobile a pris son temps.À partir de l'iPhone 14, commercialisé en 2022, Apple a complété l'emplacement de la carte nano SIM par la technologie eSIM.Mais côté Free, si l'eSIM est proposée aux nouveaux clients depuis fin 2020, il fallait jusqu'ici débourser 10 € pour passer de la SIM physique à sa version dématérialisée.Conversion automatique d'une carte SIM en eSIMMais ça, c'était avant. Avec iOS 18.5, Apple introduit deux fonctionnalités clés que Free semble prêt à activer.D'une part, le transfert rapide d'eSIM. Mais surtout la conversion automatique d'une carte SIM en eSIM, et ce directement depuis les réglages de l'iPhone.La promesse de l'opérateur, c'est que l'opération sera ultra simple. Il suffira d'aller dans la section Réglages puis Données cellulaires pour choisir l'option “Convertir en eSIM”.Plus besoin donc de passer par le service client ou de patienter pour recevoir une nouvelle carte. Le tout sera fait en quelques secondes, de manière fluide, directement sur l'appareil.Démocratiser l'eSIMEt enfin, troisième point, cette nouveauté pourrait bien démocratiser l'eSIM.Elle permet non seulement un gain de place dans les smartphones – un avantage crucial pour intégrer des composants plus performants – mais elle rapproche aussi Apple de son objectif : proposer un jour des iPhone 100 % eSIM à l'échelle mondiale, comme c'est déjà le cas aux États-Unis.D'ailleurs, Free Mobile rejoint Orange et SFR qui offrent déjà ces options, laissant Bouygues comme le dernier opérateur majeur à ne pas encore suivre le mouvement.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Alliance forcée pour Apple avec Samsung pour construire un iPhone pliable

    Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 2:56


    Aujourd'hui, on parle d'un tournant décisif pour les iPhones d'Apple.La marque à la pomme serait enfin prête à se lancer dans le grand bain des smartphones pliants.Un projet qui mijote depuis des années, mais qui semble avoir franchi une étape clé avec l'aide inattendue de son concurrent Samsung.Une décision rare pour AppleApple aurait en effet choisi Samsung Display comme fournisseur exclusif pour les écrans OLED pliables de son futur iPhone.Une décision rare pour Apple, qui aime en général diversifier ses partenaires pour éviter toute dépendance.Mais là, pas le choix. Samsung serait tout simplement le seul à avoir réussi à produire des écrans pliables avec un pli presque invisible. Et c'est justement sur ce défi technique qu'Apple s'est longtemps cassé les dents dans la course au smartphone pliable.Les premiers prototypes fabriqués en févrierLe pli disgracieux au centre de l'écran, longtemps pointé du doigt sur les Galaxy Z Fold, les smartphones pliables de Samsung, aurait été quasiment éliminé grâce à des mois de travail entre Samsung Display et Amphenol, un spécialiste des charnières qui collabore aussi avec Apple.Résultat, les premiers prototypes fabriqués en février auraient enfin convaincu Cupertino.Apple mise donc sur une fiabilité technologique maximale… quitte à écarter des partenaires historiques comme LG ou BOE.Un prix hors norme, même pour un produit ApplePour le reste, l'iPhone pliable viserait clairement le très très haut de gamme. Et serait disponible en 2026.Sur la partie caractéristique, le smartphone serait équipé d'un écran OLED de 7,8 pouces une fois ouvert, et d'un écran secondaire de 5,5 pouces. Le capteur Face ID sous l'écran serait lui encore en phase de test.Côté prix, accrochez-vous. Il pourrait grimper entre 2 100 et 2 300 dollars. C'est environ 1 000 dollars de plus qu'un iPhone Pro Max, et 400 dollars au-dessus d'un Galaxy Z Fold 6. Surtout, Apple vendant ses smartphones bien plus cher en Europe qu'aux Etats-Unis, le prix des iPhones dans les Apple Store français devrait taquiner sans peine les 3000 euros.Un tarif qui s'explique par le positionnement ultra premium d'Apple, et par l'espoir que l'intégration logicielle avec iOS fasse la différence.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Voici les grandes tendances qui redessinent l'expérience bancaire numérique

    Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 2:37


    Aujourd'hui, focus sur la numérisation des services bancaires avec une plongée dans le tout nouveau rapport Digital Banking Experience Report 2025 signé Sopra Steria.Cette étude permet de mieux comprendre les grandes tendances qui redessinent l'expérience bancaire numérique.Le levier stratégique de la gestion des finances des clients en ligneLe document met avant tout l'accent sur une idée simple mais puissante. La capacité d'une banque à faciliter en ligne la gestion des finances de ses clients est devenue un levier stratégique et un avantage concurrentiel.Par exemple, Plus d'une banque sur deux enrichit ses services numériques pour aider les clients à mieux piloter leur budget.Ce sont ces actions stratégiques qui permettent aux banques de renforcer l'engagement et de fidéliser ses clients.Les modalités de paiement évoluent rapidement vers le numériqueLe second point c'est que les modalités de paiement évoluent rapidement vers le numérique.Le digital gagne du terrain partout en Europe, avec des taux d'adoption records, comme en Allemagne ou en Italie.Les banques misent sur les portefeuilles numériques, les offres de Buy Now, Pay Later, mais doivent aussi affronter des enjeux croissants de fraude. Et c'est cela qui les pousse à augmenter leurs budgets de cybersécurité.L'IA générative s'invite dans les parcours clientsEnfin, le troisième élément clé, c'est que l'IA générative s'invite dans les parcours clients.Elle permet aux banques d'améliorer leurs processus de conformité, de lutter contre la fraude et de personnaliser l'expérience utilisateur.Ainsi, plus de 60% des établissements bancaires s'attendent à augmenter de 10% ou plus leurs investissements dans l'IA générative. Mais attention, des questions éthiques et réglementaires subsistent.Parmi les autres enseignements du rapport, on trouve aussi la montée en puissance de offres de crypto-monnaies, surtout les stablecoin et le bitcoin, l'importance critique de la protection des données dans un contexte d'Open Banking, et l'intégration des critères ESG dans les offres bancaires.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Chaque métier va pouvoir évaluer ses modèles d'IA spécialisés

    Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 2:35


    Aujourd'hui, on s'intéresse à une initiative d'OpenAI qui pourrait bien redéfinir la manière dont on évalue les modèles d'intelligence artificielle dans les secteurs professionnels.Il s'agit du programme OpenAI Pioneers.Des évaluations de modèle pour l'instant trop généralistesPremier point, OpenAI fait le constat que les évaluations actuelles de la performance des IA sont bien trop généralistes.Jusqu'ici, chaque lancement de modèle d'IA comme Llama de Meta, ChatGPT d'OpenAI ou Claude d'Anthropic s'accompagne de tests de performance standardisés.Mais ces tests ne reflètent pas les besoins spécifiques des industries comme la santé, le droit ou la finance.OpenAI veut donc combler ce vide en créant, avec l'aide des entreprises clientes, des critères d'évaluation sur mesure pour chaque secteur.Co-construction de benchmarks sectorielsVous l'aurez compris, OpenAI ne va pas faire cela tout seul. Le programme Pioneers implique une collaboration directe entre les chercheurs de la société et les entreprises participantes.Ensemble, ils vont co-construire des benchmarks sectoriels et adapter les modèles d'IA aux besoins métiers. Il s'agit donc d'un double objectif. D'une part instaurer une meilleure confiance du public envers ces systèmes, et aussi affiner la technologie.Le Reinforcement Fine-Tuning comme outil d'affinageEt ce travail sur la technologie est le troisième point important. Car le programme va utiliser une technique nommée le Reinforcement Fine-Tuning. Cette technique, abrégée en RFT, permet d'ajuster les modèles en fonction de cas d'usage bien précis.OpenAI aidera les entreprises à mettre en œuvre cette méthode, puis les accompagnera dans leur déploiement à grande échelle.En clair, OpenAI veut passer d'une IA généraliste à une IA vraiment utile pour les professionnels, en mettant en place un cadre d'évaluation robuste et adapté à chaque métier.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment l'IA va faire exploser la consommation des centres de données

    Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 2:49


    Aujourd'hui, on parle d'un sujet aussi crucial que technique.Il s'agit de l'explosion de la consommation électrique des centres de données dopée par l'intelligence artificielle.Le premier rapport de l'Agence internationale de l'énergie sur l'IA, publié le 10 avril, tire la sonnette d'alarme.La demande électrique est en train d'exploserPremier point, la demande électrique est en train d'exploser.En 2024, les datacenters représentaient environ 1,5 % de la consommation mondiale d'électricité.Mais d'ici 2030, ce chiffre pourrait grimper à près de 3 %. Oui c'est le double, mais surtout il s'agit de l'équivalent de la consommation actuelle du Japon.L'essor fulgurant de l'IA générativeEt la raison de cette croissance incroyable, c'est l'essor fulgurant de l'IA générative, qui demande des capacités de calcul gigantesques.Résultat, la consommation d'électricité des datacenters pourrait passer d'un peu plus de 400 à près de 950 térawattheures en six ans. C'est tout à fait colossal.Les États-Unis, l'Europe et la Chine représentent déjà 85 % de cette consommation, et la croissance se concentrera surtout aux États-Unis.Un défi énergétique mais également écologiqueBien sûr, il s'agit d'un défi énergétique mais également écologique.Jugez plutôt, un seul centre de données de 100 mégawatts consomme autant qu'une agglomération de 100 000 foyers. Et demain, les plus grands centres de données atteindront une consommation vingt fois supérieure.Cela pose aussi un vrai problème de capacité du réseau électrique.Et côté émissions, la facture grimpe aussi. On passerait de 180 à 300 millions de tonnes de CO2 produites d'ici à 2035.Attention aux "effets rebond"Reste que cette explosion de l'IA pourrait aussi être porteuse d'opportunités.Si l'intelligence artificielle risque de faire bondir la demande d'énergie, elle pourrait aussi améliorer l'efficacité des réseaux. Et également réduire d'autres émissions. Comment ? Grâce à l'optimisation des systèmes.Mais l'AIE reste prudente. L'IA n'est pas une baguette magique dit l'organisation. Sans politiques publiques ambitieuses, les gains pourraient être annulés par les fameux "effets rebond", comme une surconsommation liée à la baisse des coûts.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment l'IA rencontre ses premiers cas d'usages dans les territoires connectés

    Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 4:29


    Il y a quelques années le monde du numérique bruissait d'un terme anglo-saxon qui faisait saliver fournisseurs, société de services informatique et responsables de collectivités territoriales. Ce terme, c'était celui de smart city. La promesse de ces villes intelligentes étaient multiples, allant d'une meilleure sécurité urbaine à une meilleure efficacité de la dépense publique.Séduite, la ville de Toronto a confié en 2019 les clés du camion à Google. De quoi refroidir le secteur un an plus tard. Pourquoi ? Parce que Google avait fait main basse sur les données de la ville. Depuis, les promoteurs de la smart city se font plus discrets.Sauf Jacques Priol. Cet expert de la donnée publique conseille les collectivités territoriales sur leurs projets de territoires connectés. Des projets que l'on croise en France dans des villes comme Dijon ou Angers.Nous l'avons rencontré.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Visa, Mastercard, PayPal ou encore AliPay remis en question en Europe

    Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 3:05


    C'est un projet ambitieux de l'Union européenne.Il s'agit de se libérer des géants américains et chinois du paiement, comme Visa, Mastercard, PayPal ou encore AliPay du côté de l'Empire du Milieu.Se passer des réseaux de paiement non européensPremier point, à l'heure de la guerre commerciale et tarifaire, il semble que les autorités européennes jugent que la dépendance aux entreprises étrangères spécialisées dans l'intermédiation du paiement est problématique.Et voici un exemple très concret pour comprendre ce qui chiffonne l'Europe.À chaque fois que vous utilisez votre carte Visa ou que vous réglez un achat via PayPal, vous passez par des réseaux qui ne sont ni européens ni souverains.Ces services sont américains, ou chinois dans le cas d'AliPay.C'est cette situation qui commence sérieusement à inquiéter Bruxelles, surtout dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales.La BCE prend les devantsEt c'est plus précisément la BCE, la Banque Centrale Européenne, qui prend les devants.Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale, a exprimé clairement sa volonté de bâtir une alternative européenne.L'objectif est de proposer un système de paiement local, sécurisé et indépendant, capable de concurrencer les géants actuels. Ce serait, selon ses mots, "un pas de plus vers l'indépendance économique de l'Europe".Vers un portefeuille numérique unifié en EuropeMais, et c'est le troisième point, se passer de Visa ou Mastercard n'est qu'un aspect de cette volonté d'indépendance européenne.Concrètement, l'Union européenne planche aussi sur un portefeuille numérique unifié.Celui-ci pourrait centraliser, sur nos smartphones, des documents comme la carte d'identité, le permis de conduire, mais aussi des moyens de paiement.Cette dynamique est déjà à l'œuvre en France où il est désormais possible de dématérialiser sur son smartphone sa carte d'identité, sa Carte Vitale, et prochainement son permis de conduire.Mais portée à l'échelle européenne, cette brique technologique pourrait accélérer l'intégration économique au niveau du Vieux Continent. Et rendre plus indépendant encore les européens des entreprises américaines et chinoises, qui proposent déjà des outils de stockage de documents dématérialisés.D'après les estimations du service de recherche du Parlement européen, une telle initiative pourrait générer jusqu'à 2800 milliards d'euros de PIB d'ici 2032.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    GPMI, la nouvelle norme chinoise à l'assaut du HDMI

    Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 2:58


    Voici une nouvelle norme de connectique qui pourrait rebattre les cartes des ports cachés derrière vos écrans et sur le côté de vos ordinateurs portables. Oui, ce nouveau câble pourrait bien faire de l'ombre aux protocoles HDMI et DisplayPort, voire même au Thunderbolt.Son nom ? Le GPMI, pour General Purpose Media Interface. Et c'est la Chine qui le propose. Mais au delà de ce nouveau nom, c'est sa fiche technique qui impressionne.Le couteau suisse de la connectiqueLe GPMI, c'est un peu le couteau suisse de la connectique. Il propose une bande passante allant jusqu'à 192 Gigabits par seconde, soit quatre fois celle du HDMI 2.1. Et sa puissance peut grimper jusqu'à 480 watts.Conséquence, il pourrait remplacer à lui seul le HDMI, le USB-C, le DisplayPort et le Thunderbolt.Concrètement, il peut faire transiter de la vidéo 8K, alimenter un ordinateur portable haut de gamme, et transférer des données. Et tout cela avec un seul et même câble.Deux formats pour deux usagesMais le GPMI est tout de même décliné en deux formats pour correspondre à deux usages.La première version, appelée GPMI Type-C, utilise le même connecteur que l'USB-C. Il a une bande passante de 96 Gigabits par seconde et une puissance jusqu'à 240 watts.La seconde version, le GPMI Type-B, mise lui sur un connecteur propriétaire. Il sera probablement destiné aux usages professionnels ou industriels. Mais avec ses 192 Gigabits par seconde et ses 480 watts de puissance, c'est une véritable autoroute pour les données et l'énergie qui alimente les machines.Des ambitions géopolitiquesEnfin, et c'est peut être le plus important dans cette annonce, ce nouveau standard chinois affiche clairement des ambitions géopolitiques. Car derrière ce câble se cache aussi une stratégie.En développant leur propre norme, plus de 50 entreprises chinoises, réunies au sein de l'alliance SUCA, cherchent à se libérer de la domination des standards occidentaux. C'est aussi un moyen de soutenir leur industrie de la vidéo 8K.Mais attention, si le GPMI est prometteur, il reste aujourd'hui cantonné à la Chine. Et avec des normes européennes de plus en plus strictes, son adoption à l'international est loin d'être assurée.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les taxes douanières vont-elles faire exploser le prix de votre prochain iPhone ? Sûrement

    Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 2:47


    Aujourd'hui, penchons-nous sur l'impact potentiel des nouvelles taxes douanières américaines sur le prix de votre prochain iPhone.La récente annonce de l'administration Trump concernant l'imposition de droits de douane supplémentaires inquiète en effet les clients grand public mais aussi les professionnels du secteur technologique.Explosion des taxes douanièresLes États-Unis ont instauré des tarifs de 54 % sur les importations en provenance de Chine.Et c'est en Chine que 90 % des produits Apple sont assemblés.Des droits de douane supplémentaires de 26 % et 46 % ont également été imposés respectivement à l'Inde et au Vietnam. Et ces deux autres pays sont très importants dans la chaîne de production d'Apple.Une hausse significative des coûts de production pour AppleCes augmentations tarifaires pourraient entraîner une hausse significative des coûts de production pour Apple.Si l'entreprise décide de répercuter ces coûts sur les clients, le prix de l'iPhone 16 Pro Max pourrait atteindre jusqu'à 2 300 dollars, selon certaines estimations.La tentation du VietnamPour atténuer l'impact de ces tarifs, Apple envisage plusieurs stratégies. Notamment le transfert d'une partie de sa production vers l'Inde et le Vietnam.Pourquoi ? Parce que ces pays sont plus susceptibles d'obtenir des exemptions tarifaires.L'analyste spécialisés dans l'économie d'Apple Ming-Chi Kuo estime que si la production en Inde atteint 30 % de l'approvisionnement mondial d'Apple, l'impact négatif sur les marges brutes d'Apple pourrait être réduit à environ 1 à 3 %.Guerre de tranchée commerciale entre américains et européensReste une très grande inconnue pour les clients français et européens d'Apple. Des clients qui sont d'ors et déjà fort maltraités par Apple. Jugez plutôt : l'iPhone 15 est vendu aux Etats-Unis, conversion effectuée, à 637 euros. En France il vous est vendu au tarif de 869 euros, soit 232 euros en plus.Et la guerre de tranchée commerciale qui débute entre américains et européens pourrait encore renchérir ce prix.De quoi faire véritablement exploser le prix des smartphones en France. A moins d'un retournement spectaculaire de situation. Un de plus.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment SAP est devenu l'entreprise la plus valorisée du vieux continent

    Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 2:58


    C'est un petit événement qui marque l'histoire économique et technologique de l'Europe.L'entreprise allemande SAP devient l'entreprise la plus valorisée en bourse du vieux continent.L'éditeur de logiciels de gestion vient de détrôner le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk.Une capitalisation recordIl y a deux semaine, la valeur des actions de SAP en bourse ont grimpé à la hauteur de 313 milliards d'euros.Et cette valorisation place aussi SAP devant des poids lourds de l'économie européenne, comme LVMH, qui est troisième avec un peu plus de 300 milliards d'euros.Comment expliquer ce succès ?SAP a pris un virage stratégique vers le cloud et l'IA. Et cela est payant aujourd'hui.Oui, SAP a amorcé depuis plusieurs années une transformation de son modèle économique. Exit les licences perpétuelles, bonjour l'abonnement cloud. Cette transition, couplée à une stratégie ambitieuse dans l'intelligence artificielle, a séduit les investisseurs.Résultat ? Une hausse de 40 % de l'action SAP en 2024. Pour les analystes, SAP est même aujourd'hui considéré comme le seul représentant européen de poids dans le monde particulièrement explosif de l'IA.La défaite cinglante de la concurrenceSi SAP grimpe, c'est aussi parce que d'autres chutent. Novo Nordisk, par exemple, accuse une baisse de 17 % depuis le début de l'année. Des essais médicaux décevants et le ralentissement des ventes de son antidiabétique vedette, l'Ozempic, ont refroidi les marchés.Et la chute est sévère aussi dans le secteur de la tech. L'an passé, la valorisation du fabricant néerlandais de machines pour l'industrie des semi-conducteurs ASML était de 320 milliards d'euros. Elle n'est plus aujourd'hui de 265 milliards d'euros.Et pendant ce temps, SAP profite de l'intérêt croissant pour les valeurs technologiques allemandes, dopant l'indice DAX à des niveaux records.A noter que le champion français de la tech, l'éditeur Dassault Systèmes, capitalise en bourse près de 52 milliards d'euros. C'est donc 6 fois moins que SAP.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Nettoyage de printemps pour Google Maps face aux escroqueries

    Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 2:42


    Vous ne l'avez peut être pas encore perçu, mais Google Maps est déjà en pleine opération de nettoyage de printemps.Plus de 10 000 fausses entreprises ont été supprimées de la plateforme, et donc ne sont plus visibles sur les cartes de l'application mobile ou du site internetCe grand nettoyage doit mettre fin à une escroquerie bien rodée qui visait à tromper les utilisateurs et à leur soutirer de l'argent.L'escroquerie était très bien huiléeL'arnaque est basée sur la vieille méthode de l'appât et de l'échange.Des escrocs créent de faux profils d'entreprises ou piratent des comptes existants sur Google Maps.Par exemple, un serrurier qui avait positionné son entreprise sur Google Maps se retrouvait remplacé par un faux profil, avec bien sûr un numéro de téléphone modifié.Résultat, quand un client appelait, il tombait sur un escroc qui lui facturait des sommes astronomiques pour un service non ou mal rendu.Je vous parle de l'exemple du serrurier parce que ce type d'arnaque cible souvent des secteurs où les clients sont en situation d'urgence, comme lorsqu'ils sont enfermés dehors ou qu'ils ont besoin d'un dépannage rapide suite à une perte de clés.La réaction de Google a été massiveFace à cette fraude, Google a supprimé ces faux profils et engagé des poursuites contre les auteurs de ces arnaques.L'entreprise a aussi mis en place des systèmes pour détecter ces escroqueries plus rapidement et éviter que de nouvelles arnaques n'apparaissent.Deux astuces pour éviter de tomber dans ces piègesReste que dans les faits, il est très facile de tomber dans les pièges des escrocs qui placent des appâts sur Google Maps.  Alors voici deux astuces pour éviter de tomber dans ces pièges.D'abord, vérifiez le site web de l'entreprise et son URL. Une adresse bizarre ou remplie de fautes d'orthographe est un mauvais signe.Ensuite, méfiez-vous des entreprises qui demandent des paiements par carte-cadeau ou virement bancaire.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Pour en savoir plus sur Google MapsZD Tech : Google Maps veut sonder l'âme de nos villes !ZD Tech : Quand Google Maps se mue en indic de luxeGoogle booste Maps à l'IA générativeGoogle Maps : six astuces à essayerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    De l'IA aux urgences pour mieux trier les patients

    Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 3:11


    Aujourd'hui, parlons d'une avancée majeure dans le domaine de la santé.L'intelligence artificielle est testée dans les urgences des hôpitaux américains.Une étude menée par l'université de Yale a utilisé un programme d'IA dans trois hôpitaux afin d'aider les infirmières et infirmiers à classer plus rapidement et précisément les patients en fonction de leur état. Et les résultats sont impressionnants.Cette intelligence artificielle réduit le temps d'attente des patientsEn trois ans, l'expérience a porté sur plus de 176000 admissions. Et le temps moyen passé aux urgences a diminué de 82 minutes.Les patients les plus graves ont été pris en charge plus rapidement, réduisant ainsi leur attente avant d'être hospitalisés ou dirigés vers une unité de soins intensifs.Imaginez par exemple arriver aux urgences avec une douleur thoracique et être immédiatement identifié comme prioritaire grâce à l'IA. C'est un gain de temps potentiellement vital.L'IA a affiné le tri des patientsElle analyse des critères comme l'âge, le mode d'arrivée, les antécédents médicaux et les signes vitaux pour attribuer une note de priorité.Ce système a augmenté de 50 % le nombre de patients classés comme cas bénins, permettant ainsi aux infirmières de concentrer leur attention sur les cas plus graves.Concrètement, un jeune adulte avec une douleur abdominale légère sera peut-être classé différemment qu'une personne âgée avec des antécédents cardiaques, ce qui optimise la gestion des ressources médicales.L'assistance plus que le remplacementEnfin, l'IA n'est pas là pour remplacer les soignants, mais pour les assister.L'étude a montré que les personnels soignants qui suivaient les conseils de l'IA obtenaient de meilleurs résultats en termes d'identification des patients à haut risque.Cela souligne l'importance du travail en binôme entre l'humain et l'intelligence artificielle.L'IA peut mieux trier, elle ne peut pas augmenter le nombre de médecinsMais tout n'est pas résolvable par les progrès de l'IA. En novembre dernier en France, la Cour des comptes mentionnait dans un rapport que les urgences sont devenues le dernier recours face au manque de médecins, avec un nombre de passages en hausse depuis 1996.Conséquence, la durée des passages aux urgences s'allonge pour toutes les catégories de patients, notamment pour ceux dont l'état est le plus critique.Et de fait, si l'IA peut mieux trier, elle ne peut pas augmenter le nombre de médecins.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La VoNR, une nouvelle manière de passer des appels en 5G

    Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 2:59


    Avec l'arrivée de la 5G, les opérateurs télécoms vont absolument vouloir vous vendre une nouvelle manière de téléphoner. Il s'agit de la VoNR, ou Voice over New Radio. Cette nouvelle technologie permet de passer des appels vocaux directement sur le réseau 5G.Sur la 4G, cette technologie était nommée VoLTE pour Voice over LTE, LTE étant le terme anglais pour 4G.La VoNR promet une meilleure qualité audio et une connexion plus rapide. Mais bien sûr cela soulève aussi des défis techniques.D'abord, comment fonctionne la VoNR ?Actuellement, même en 5G, nos appels passent souvent par la 4G.Avec la VoNR, tout le trafic voix transite exclusivement via le réseau 5G, sans basculement vers des technologies plus anciennes.Cela signifie un temps d'établissement d'appel réduit et une meilleure qualité sonore, notamment avec des codecs plus performants.Quels sont les avantages et les défis de la VoNR ?La VoNR propose une architecture plus simple et plus efficace pour les opérateurs, et ce en évitant de maintenir des infrastructures mixtes 4G et 5G.Mais son déploiement reste pour l'heure limité. Car pour utiliser la VoNR, il faut une couverture 5G Standalone, c'est à dire la 5G Plus qui commence à peine à être déployée par les opérateurs télécom.De plus, tous les smartphones ne sont pas compatibles avec cette technologie. La plupart des smartphones haut de gamme sortis depuis 2021 intègrent toutefois le modem et le support logiciel pour cette 5G.Quand la VoNR sera-t-elle une réalité en France ?Actuellement, les opérateurs privilégient la 5G en mode Non-Standalone, sur la fréquence 700 Mhz. Il s'agit en réalité d'une 5G qui fonctionne sur l'infrastructure réseau de la 4G. Le 4G reste donc nécessaire pour passer des appel en passant par le protocole IP.Mais avec l'évolution récente de la vraie 5G, sur la fréquence 3,5 Ghz, et l'arrivée de nouveaux smartphones compatibles, la VoNR pourrait s'imposer progressivement.Et cela devrait d'abord bénéficier aux applications critiques nécessitant une latence ultra-faible et une qualité de service garantie.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Lip-Bu Tan, l'homme qui doit ressusciter Intel

    Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 2:53


    C'était l'une des surprises de la fin de l'année dernière. Pat Gelsinger, le boss du fondeur Intel, était mis sur la touche par les actionnaires de la société.Et jusqu'alors, nul ne savait qui allait prendre sa place. Et voici que la semaine dernière le géant des semi-conducteurs a nommé Lip-Bu Tan, 65 ans, au poste de directeur général.Penchons nous sur l'homme, et sa stratégie pour refaire partir la machine Intel.Alors qui est Lip-Bu Tan ?C'est un vétéran de l'industrie des semi-conducteurs, avec à son actif plus de deux décennies d'expérience.Il est connu pour la croissance sous sa direction des revenus et de la marge de la société de logiciel Cadence Design Systems. Mais il est aussi le fondateur d'une société de capital-risque. Son expertise repose donc sur le logiciel, et l'investissement. Bref, ce n'est pas un spécialiste des processeurs et de l'infrastructure informatique.Néanmoins, l'homme propose une rupture stratégique avec la direction précédente.Changement de cap stratégique pour IntelSous la direction de Pat Gelsinger, Intel avait développé une stratégie d'expansion de ses capacités de fabrication. L'idée était de concurrencer des géants comme le taïwanais TSMC en produisant des puces pour des tiers.Cependant, cette approche a rencontré des obstacles, notamment à cause de retards dans la technologie de fabrication. La conséquence a été une perte de parts de marché au profit de concurrents comme Nvidia. Et donc l'éviction de Pat Gelsinger.Lip-Bu Tan adopte lui une approche différente. Il envisage de recentrer Intel sur l'innovation produit et l'ingénierie, en mettant l'accent sur le développement de produits de pointe. De plus, il évalue la possibilité de séparer les divisions de conception et de fabrication de puces. Et cela marquerait un changement significatif par rapport à l'intégration verticale traditionnelle d'Intel.Lip-Bu Tan bien accueilli, pour l'instantC'est donc un pari risqué. Mais pour l'instant, le marché réagit plutôt bien.L'annonce de la nomination de Lip-Bu Tan a été bien accueillie, avec une augmentation de 15 % du cours de l'action Intel.Surtout, les analystes sont optimistes quant à sa capacité à redresser l'entreprise.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    CoreWeave, l'as dans la manche d'OpenAI pour contrer Microsoft

    Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 2:42


    Aujourd'hui, on parle d'un contrat colossal de près de 12 milliards de dollars signé entre OpenAI et CoreWeave. Un contrat qui pourrait nettement secouer la main mise de Microsoft sur OpenAI.Mais avant d'aller plus loin, je suis sûr que vous avez déjà entendu parler d'OpenAI. C'est l'éditeur de la solution d'intelligence artificielle générative ChatGPT.Mais c'est surement la première fois que vous entendez le nom de CoreWeave.Alors qui est CoreWeave ?Cette startup américaine, soutenue par Nvidia, est en pleine ascension.Elle fournit des infrastructures cloud optimisées pour l'IA. Et donc elle concurrence directement Azure de Microsoft et AWS d'Amazon.Son chiffre d'affaires a explosé en un an, passant de 229 millions à près de 2 milliards de dollars en 2024. Et elle prépare une entrée en Bourse très attendue.Un petit caillou dans la chaussure de MicrosoftEnsuite, pourquoi ce contrat entre OpenAI et CoreWeave est un véritable petit caillou dans la chaussure de Microsoft ?Jusqu'ici, OpenAI s'appuyait principalement sur Microsoft Azure pour faire tourner ses modèles d'IA. Mais avec cet investissement sur 5 ans dans CoreWeave, OpenAI affirme son indépendance. Un signal fort alors que les relations entre Microsoft et OpenAI semblent se tendre, notamment sur le marché des IA destinées aux entreprises.L'entrée de CoreWeave dans l'écosystème OpenAI réduit donc sa dépendance vis-à-vis de Microsoft.La phénoménale course à la puissance de calculMais plus largement, ce deal reflète une tendance plus large, celle de la course à la puissance de calcul.L'explosion de l'IA générative booste la demande en GPU et en infrastructures cloud, et les acteurs de l'IA cherchent à sécuriser leurs ressources en trouvant des alternatives aux infrastructures des hyperscalers comme Microsoft, Amazon ou Google.En misant sur CoreWeave, qui est un proche partenaire de Nvidia, OpenAI s'assure un accès privilégié à ces nouvelles infrastructures, et fait d'une pierre deux coups en soutenant un concurrent potentiel de Microsoft.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Free remporte une victoire contre la loi "anti-Huawei"

    Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 2:44


    Voici une décision juridique inédite qui risque de modifier en profondeur le marché des équipementiers télécoms en France. Les équipementiers télécoms ce sont les entreprises qui fournissent les machines qui permettent à Orange, SFR ou encore Bouygues Télécom et Free de faire fonctionner leurs réseaux.Et ces grands équipementiers se nomment Ericsson, Alcatel-Lucent, ou encore Huawei.Et voici donc que Free vient de remporter une victoire contre la loi "anti-Huawei" devant le Conseil d'État, rapporte le journal Les Echos.L'activité de Huawei restreinte en FranceD'abord, un peu de contexte. Votée en 2019, cette loi vise à protéger la sécurité nationale française en restreignant l'usage des équipements Huawei dans les réseaux télécoms français.Et cela a eu des conséquences concrètes. Si Bouygues et SFR avaient obtenu des autorisations limitées, Free s'était vu refuser par l'Anssi quasi systématiquement l'installation d'antennes Huawei sur ses sites, à l'exception des grands stades.Au final, les services du Premier ministre avaient empêché l'entreprise de Xavier Niel d'installer des équipements Huawei sur près de 4000 sites de son réseau mobile. L'opérateur avait évidemment contesté cette interdiction. Mais sa requête avait été rejetée par la cour administrative d'appel en 2023.Une décision du Conseil d'État nuance la situationEt voilà qu'une décision récente du Conseil d'État nuance cet état de fait.Ce dernier n'annule pas la loi, mais il rappelle que la sécurité nationale ne doit pas automatiquement primer sur la liberté du commerce et les règles de concurrence.Le dossier est donc renvoyé en appel. Et son issue pourrait avoir des implications importantes pour l'ensemble du secteur.Contexte défavorableSi la cour d'appel confirme la décision du Conseil d'État, cela pourrait obliger les autorités à revoir leur position et accorder à Free des autorisations similaires à celles de Bouygues et SFR.Hasard du calendrier, cette analyse tombe au moment où le Parlement s'empare d'un texte visant à renforcer la résilience de la France face aux attaques et à l'ingérence étrangère sur les réseaux.Surtout Huawei est accusé depuis cette semaine de corruption au niveau du parlement européen.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    La France se dote d'une usine d'IA, regardons à l'intérieur

    Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 2:31


    Focus aujourd'hui sur une belle reconnaissance pour la France dans le domaine de l'intelligence artificielle et du calcul haute performance.Le projet AI Factory France, c'est à dire la création d'une usine pour fabriquer de l'intelligence artificielle, a été sélectionné dans le cadre du programme européen EuroHPC.Le programme EuroHPC vise à doter l'Union Européenne d'infrastructures de calcul ultra-puissantes, optimisées pour l'IA. Oui parce que le véritable moteur de l'intelligence artificielle, c'est une énorme puissance de calcul. Mais quand on ouvre la porte d'une usine d'IA, qu'est ce que l'on y trouve ?Des partenairesPremièrement, on y trouve des partenaires.Et dans la liste de ces partenaires, on trouve des noms prestigieux comme l'INRIA, le CNRS, le CEA ou encore Station-F.Leur rôle est de fédérer un écosystème IA décentralisé. Et ce en mettant à disposition des ressources de calcul, des données, de la formation et du financement.Des ordinateurs énormesEnsuite, et on trouve d'énormes ordinateurs, capables de faire du calcul haute performance.Le supercalculateur Jean Zay, déjà en service depuis 2019, sera mobilisé. Mais aussi le futur super ordinateur Alice Recoque, qui portera le nom d'une célèbre informaticienne française.Il doit entrer en production en 2026. Et il doit permettre à la France de franchir un cap décisif en termes de puissance de calcul.Garantir une souveraineté européenne en IAEnfin, l'ambition derrière ce projet est de garantir une souveraineté européenne en IA.L'UE prévoit 13 usines d'IA réparties sur le continent, avec un investissement global de 1,5 milliard d'euros.Ces infrastructures bénéficieront prioritairement à des secteurs stratégiques comme la santé, l'énergie, la défense ou encore l'aéronautique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'IA peut-elle stimuler la créativité sans voler les artistes ?

    Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 3:06


    Attaquons-nous aujourd'hui à une question brûlante. L'IA peut-elle stimuler la créativité sans voler les artistes ? Oui c'est un vrai sujet parce que depuis l'explosion des modèles d'IA générative, le débat fait rage entre ceux qui utilisent l'IA pour créer et ceux qui pensent que l'IA volent leurs créations. Entre opportunité et menace, où se situe donc l'équilibre ?D'abord, il faut bien le dire, le modèle économique de l'IA générative est souvent prédateur.Les outils d'IA générative, comme DALL-E ou Stable Diffusion, sont fascinants parce qu'ils permettent de créer une image, une chanson ou même un poème en quelques secondes.Mais d'où viennent donc les capacités de l'IA ?Souvent, les modèles ont été entraînés sur des millions d'œuvres d'artistes, et ce sans leur consentement.Et le résultat donne par exemple des images générées par de l'IA qui imitent des styles d'artistes bien connus. Et c'est cela qui provoque un sentiment d'injustice chez les créateurs.Ed Newton-Rex, compositeur et expert en IA musicale, a même quitté son poste chez Stability AI pour dénoncer cela.Il souligne que les géants de l'IA dépensent des milliards d'euros pour concurrencer directement les artistes, et ce sans jamais les rémunérer.Un cadre juridique est très flouCe qui est certain, c'est que le cadre juridique est très flou.Aux États-Unis, les entreprises d'IA s'appuient sur le concept d'usage équitable pour justifier l'exploitation d'œuvres protégées par le droit d'auteur.Mais cette exception, censée favoriser la création de nouvelles œuvres, et pensée avant l'ère de l'IA, est aujourd'hui critiquée par les créateurs.En France, plusieurs syndicats d'éditeurs et d'auteurs viennent de déposer plainte contre la société Meta, accusée d'avoir entraîné ses IA sur des créations protégées par le droit d'auteur.Certaines entreprises vertueuses ?Il faut noter enfin que des alternatives émergent.Et certaines entreprises commencent à montrer l'exemple. Getty Images par exemple a lancé une IA générative entraînée uniquement sur sa propre base de données. Et elle rémunère les artistes dont les œuvres ont été utilisées. De son côté, Adobe a développé Firefly, un modèle d'IA basé sur des images sous licence.Mais le défi reste immense. Car créer des bases de données légales prend du temps et coûte cher. Mais comme le dit Newton-Rex : « Cela vous ralentit, mais vous finissez par arriver au même résultat, sans enfreindre la loi ni vous mettre les artistes à dos ».Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les revendeurs informatiques français face au mur du cloud

    Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 3:05


    Aujourd'hui, on parle des revendeurs informatiques en France et de leur transition vers le marché du cloud computing.Une transition nécessaire puisque le marché du cloud pour les entreprises explose en France. Il a généré plus de 20 milliards d'euros en 2024 selon Numeum, avec une croissance de 27 %, et ce alors que en conséquence d'autres secteurs comme le stockage d'entreprise ou l'équipement réseau reculent fortement.L'intérêt pour le cloud est bien làPrès de 70 % des revendeurs français veulent accélérer sur le cloud note une étude du distributeur Westcon-Comstor.Pourquoi ? Parce que leurs clients professionnels le demandent.Deux tiers des entreprises recherchent des compétences spécialisées dans ce domaine.Le vrai défi, c'est le manque d'expertise35 % des revendeurs disent ne pas avoir les compétences nécessaires, notamment sur deux aspects clés.Il s'agit de la gestion du cloud d'une part, et de l'optimisation des coûts, aussi appelée FinOps.Autre difficulté est de parvenir à mieux exploiter les programmes des fournisseurs comme AWS ou Microsoft Azure. 67 % des revendeurs français disent avoir du mal à s'y retrouver, et c'est un frein pour conseiller efficacement leurs clients.La concurrence n'est pas le principal souci sur le marché françaisSeuls 28 % des revendeurs ressentent une forte pression concurrentielle, contre 40 % à l'international.Leur priorité, c'est plutôt le recrutement et la formation pour répondre aux attentes des clients, notamment en cybersécurité et gestion des coûts du cloud.Comment fonctionne l'articulation entre les distributeurs et les revendeurs informatiques ?Le distributeur achète directement aux fabricants et revend aux revendeurs et intégrateurs. Il gère les stocks, la logistique et la distribution à grande échelle.Le revendeur, lui, vend aux entreprises utilisatrices, souvent en plus petites quantités, en apportant en plus du conseil, de la maintenance et du support technique.En résumé, si les revendeurs veulent profiter du boom du cloud, ils devront investir massivement dans la formation et mieux tirer parti des programmes des fournisseurs, notamment avec l'appui des distributeurs.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Une visio via satellite avec un smartphone basique, c'est possible !

    Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 3:05


    Aujourd'hui, on parle d'un appel vidéo entre deux smartphones dont le relais a été effectué… depuis l'espace !Oui, l'opérateur de télécommunication américain AT&T et la société AST SpaceMobile ont réussi à passer un appel vidéo en utilisant un simple smartphone, et ce grâce à un satellite.Et cette avancée technologique pourrait bien changer la donne en matière de connectivité mobile.Le smartphone a tout simplement reconnu le satellite comme un réseau mobilePremièrement, cette prouesse technique repose sur les satellites BlueBird d'AST SpaceMobile, lancés en septembre 2024. L'appel vidéo a été passé depuis le Texas avec une application WhatsApp classique. Le smartphone a tout simplement reconnu le satellite comme un réseau mobile ordinaire. Vous avez bien entendu ! Aucun matériel spécifique n'a été utilisé, et il n'y a pas eu d'adaptation logicielle particulière pour réaliser cette petite prouesse.Et dans le ciel, les satellites de la société fonctionnent ensemble pour orienter et modeler électroniquement les faisceaux de communication sans fil. Il s'agit en gros de la même technologie que celle utilisée dans les tours de téléphonie cellulaire, mais dans l'espace.Mais la société reste assez discrète sur son savoir faire. "Nous utilisons une technologie brevetée pour fournir des connexions transparentes à partir de presque n'importe quel endroit" résume AST SpaceMobile.Une couverture réseau bien plus étendueDeuxièmement, cette avancée ouvre la voie à une couverture réseau bien plus étendue.Aujourd'hui, même les meilleurs opérateurs mobiles laissent derrière eux des zones blanches. Où ça ? Et bien là où les antennes terrestres ne peuvent pas être installées, pour des raisons techniques, ou bien sûr de retour sur investissement.Avec ce type de connexion satellite, il donc devient envisageable de couvrir ces zones, qu'il s'agisse de régions isolées ou de lieux touchés par des catastrophes naturelles. Il s'agit donc d'un véritable atout pour les communications d'urgence.Aller vers 120 mégabits par secondeEnfin, ce n'est qu'un début. AST SpaceMobile prévoit de lancer des satellites encore plus performants, capables d'offrir des débits allant jusqu'à 120 mégabits par seconde.De plus, plusieurs opérateurs, dont Orange en France, s'intéressent de près à cette technologie.À terme, on pourrait voir arriver un service commercial qui permettrait aux utilisateurs d'accéder à un réseau satellite directement depuis leur smartphone, et ce sans passer par un équipement spécialisé.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    DeepSeek, la pépite chinoise de l'IA refuse les investisseurs

    Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 2:55


    DeepSeek, la startup chinoise d'intelligence artificielle générative fait sensation depuis quelques semaines. Son titre de gloire est rien de moins que d'avoir détrôné ChatGPT du podium de l'IA générative la plus efficace.Mais le fondateur de DeepSeek, Liang Wenfeng, fait désormais face à une énorme pression. Les investisseurs du monde entier veulent monter au capital de la société pour espérer eux aussi croquer dans le gâteau !Mais pour l'instant, selon un article du Wall Street Journal, Liang Wenfeng refuse pour l'instant d'ouvrir la porte aux investisseurs. Alors voyons ensemble d'où vient cette résistance acharnée.Une prouesse technologique due à la carence de puces d'IAD'abord, DeepSeek, c'est une prouesse technologique. Ses modèles d'IA rivalisent avec ceux des géants occidentaux, malgré, ou grâce, à des contraintes matérielles très fortes.L'entreprise a notamment réussi à entraîner des IA très efficaces sur des puces Nvidia pas très performantes. Pourquoi pas très performantes ? Et bien parce que la Chine subit des restrictions très fortes de la part de Etats-Unis, qui restreignent les exportations de technologie vers la Chine.Donc DeepSeek ne peut travailler qu'avec du matériel moins performant que ses concurrents internationaux. Son exploit est donc un véritable tour de force.Victime d'un phénoménal engouementMais ce succès a un prix. DeepSeek est désormais victime d'un phénoménal engouement. Avec des millions d'utilisateurs, son chatbot subit des pannes fréquentes.Et des régulateurs internationaux s'inquiètent des risques liés à la sécurité des données.Aux États-Unis, l'administration Trump envisage même d'interdire DeepSeek sur les appareils gouvernementaux.Garder la main sur le projetFace à cette situation, de grands noms de la tech chinoise, comme Tencent et Alibaba, ont approché Liang Wenfeng pour esquisser une coopération. Mais lui préfère temporiser. Son objectif ? Garder la main sur son projet et éviter les pressions des investisseurs, notamment ceux liés au gouvernement chinois, qui pourraient freiner son adoption internationale.Et pourtant, DeepSeek ne manque pas d'ambition.En avril, la startup prévoit de lancer un nouveau modèle capable de résoudre des problèmes complexes. Une façon de prouver que la recherche passe avant la rentabilité immédiate.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    A quoi ressemble l'internet des agents d'IA ?

    Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 3:02


    Aujourd'hui, nous allons parler d'une seconde "explosion cambrienne". Il ne s'agit évidemment pas de celle survenue il y a 500 millions d'années. Mais la comparaison est intéressante.A cette époque sur les fonds marins, de très nombreuses espèces de vers, coquillages, crustacés, mollusques mais aussi de groupes d'animaux disparus depuis, comme les trilobites et les radiodontes, se sont soudain développés.La seconde explosion cambrienne, elle, promet tout autant de diversité. C'est celle des agents d'intelligence artificielle. Et cette soudaine évolution de l'IA, attendue dès cette année, pourrait bien redéfinir notre façon d'utiliser l'intelligence artificielle. Voici comment et pourquoi.Une multiplication foudroyante des agents d'IAD'abord, nous allons assister à une multiplication foudroyante des agents d'IA.Certes, l'IA générative a connu une ascension fulgurante. Mais aujourd'hui, les experts parlent d'une explosion cambrienne des agents d'IA.Ces entités autonomes sont conçues pour réaliser des tâches spécifiques, souvent en traversant différents systèmes et infrastructures informatiques. Un consortium d'experts, incluant Cisco, LangChain et Galileo, s'inquiète cependant d'un manque d'interopérabilité entre ces agents. En d'autres termes, chacun travaille dans son coin, et cela pourrait poser problème à terme.Remédier au risque de fragmentationCes acteurs viennent donc de mettre sur pied une initiative à l'intitulé imprononçable. Enfin j'essaie. Il s'agit de l'initiative AGNTCY. L'idée est de créer au final un internet des agents d'IA.Pour remédier au risque de fragmentation, ce collectif open source doit structurer la collaboration entre agents IA. Cet internet des agents d'IA doit donc permettre aux différentes IA de communiquer et de coopérer efficacement.Trois outils viennent d'être lancés pour démarrer les travaux. Il s'agit d'un répertoire d'agents, d'un framework pour construire des agents ouverts et enfin d'un protocole de communication.Reproduire un modèle inspiré de l'écosystème WordPressAu final, il s'agit pour les fondateurs de reproduire un modèle inspiré de l'écosystème WordPress.Le succès de cette plateforme repose en partie sur son immense répertoire de plugins. Ce sont ces plugins qui permettent à chaque site web d'être enrichi de nouvelles fonctionnalités en quelques clics.Ce nouveau consortium veut suivre cette logique en créant un écosystème où les agents IA peuvent être facilement identifiés, installés et interconnectés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Prix Turing 2025, les pionniers de l'apprentissage par renforcement récompensés !

    Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 3:00


    Aujourd'hui, on parle des lauréats du prix Turing 2025, la plus haute distinction en informatique. Il vient d'être décerné à deux chercheurs pionniers de l'intelligence artificielle. Il s'agit de Andrew Barto et Richard Sutton.Mais alors, quelle est leur contribution au monde de l'informatique ? Il s'agit d'une technique dite d'apprentissage par renforcement. C'est cette une approche clé qui a permis à des IA comme AlphaZero et AlphaStar d'exceller dans des jeux complexes, comme les échecs.Mais avant d'aller plus loin, penchons nous sur ce qu'est l'apprentissage par renforcement.Qu'est ce que l'apprentissage par renforcement ?Imaginez une souris dans un labyrinthe. À chaque décision, à chaque direction qu'elle prend, elle peut être récompensée ou non en fonction de son avancée vers la sortie.Et bien l'apprentissage que peut effectuer un ordinateur fonctionne de la même manière. Il explore différentes options, apprend de ses erreurs et ajuste sa stratégie pour maximiser ses gains.Et cette méthode est devenue essentielle pour entraîner des systèmes intelligents, oui tout le monde dit intelligence artificielle désormais. Et elles sont à présent capables de prendre des décisions autonomes.Echecs, go et shogi comme terrains d'entraînementConcrètement, l'apprentissage par renforcement est devenue une technique clé pour réaliser les promesses de l'IA moderne.C'est cette approche qui a permis à AlphaZero, le programme de Google DeepMind, d'apprendre à jouer aux échecs, au go ou encore au shogi, qui est un jeu de société traditionnel japonais.Et le tout sans connaissance préalable. L'IA s'est en effet entraînée contre elle même sur ces trois jeux, jusqu'à devenir experte en la matière. De la même manière mais cette fois dans le domaine des jeux vidéos, le programme AlphaStar a atteint un niveau de "grand maître" dans le jeu Starcraft 2.La première véritable théorie computationnelle de l'intelligenceMais évidemment, la puissance de l'apprentissage par renforcement à désormais un impact bien au-delà des jeux.Richard Sutton et Andrew Barto affirment que leur vision de l'apprentissage par renforcement repose sur une idée plus profonde. Ils expliquent que l'apprentissage par renforcement pourrait être la première véritable théorie computationnelle de l'intelligence.Mais au-delà des algorithmes, ils insistent sur l'importance du jeu et de la curiosité comme moteurs fondamentaux de l'apprentissage, et ce aussi bien pour les humains que pour les machines.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Agent d'IA et SLM, voici les grandes tendances 2025 pour l'analyse de données

    Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 2:52


    Quelles sont les grandes tendances en matière de données et d'analyse pour 2025 ? Le cabinet d'analyse Gartner prétend répondre à cette question. Et sans surprise, l'intelligence artificielle est au cœur des enjeux. Mais pas n'importe quelle IA. La priorité, c'est l'IA agentique.L'émergence des agents d'IACette année sera celle de l'émergence des agents d'IA affirme le Gartner. Et ces outils intelligents commencent à s'imposer dans tous les secteurs.Le Gartner recommande aux entreprises de les utiliser pour accéder aux données et les partager entre applications. Mais aussi pour automatiser des processus complexes.Par exemple, une banque pourrait déployer un agent IA pour surveiller les transactions en temps réel et bloquer celles qui semblent frauduleuses. Et ce sans intervention humaine.La montée en puissance des SLMLe Gartner identifie ensuite comme seconde tendance forte la montée en pgent uissance des petits modèles de langage, dits aussi SLM pour small langage model.Alors que les grands modèles, les LLM, comme ChatGPT, dominent le marché, les SLM gagnent du terrain car ils sont plus légers, plus rapides et mieux adaptés à des usages précis.Par exemple, une entreprise pourrait développer un SLM pour répondre aux questions des employés sur les ressources humaines. Et ce sans avoir besoin d'une IA surpuissante et bien sûr très coûteuse. Il suffirait d'entraîner cette petite IA uniquement sur les données de l'entreprise.La diversification des techniques d'IAPlutôt que de se limiter à l'IA générative, le Gartner recommande d'explorer d'autres approches, comme l'apprentissage automatique, on dit aussi le machine learning, et la science des données. Cette stratégie, appelée IA composite, permet d'optimiser les résultats et d'améliorer la prise de décision.Et ce n'est pas tout ! D'autres tendances indirectement liées à l'IA se dégagent, comme l'essor des données synthétiques, qui permettent de combler les lacunes dans les bases de données. Et ce tout en garantissant la protection de la vie privée.Les solutions de gestion des métadonnées et les plateformes d'intelligence décisionnelle figurent également parmi les priorités.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Voici comment Mickey s'est fait piquer vos données

    Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 3:16


    Voici une véritable mésaventure arrivée à un ingénieur de chez Disney. Il s'est retrouvé bien malgré lui au cœur d'une cyberattaque.Mais surtout, quel rôle son gestionnaire de mots de passe a-t-il joué dans cette affaire ?Voici ce que l'on peut dire de cette rocambolesque et dramatique histoire.Une petite erreur qui au final a coûté très très cherTout a commencé en février 2024. Matthew Van Andel, un ingénieur logiciel de Disney, télécharge un outil d'IA gratuit sur son ordinateur personnel.Problème : ce programme cache un malware qui permet à des pirates d'accéder à toutes ses données pendant plusieurs mois.Résultat, ils mettent la main sur ses identifiants stockés dans 1Password, son gestionnaire de mots de passe. Mais ils consultent également des fichiers de session qui leur donnent un accès direct aux outils internes de l'employeur de Matthew Van Andel, c'est-à dire la Walt Disney Company.Une très importante fuite de donnéesL'ampleur des dégâts est en effet impressionnante. Les pirates ont publié en ligne un téraoctet de messages internes en provenance de Disney. Des messages qui contiennent des informations sensibles comme des numéros de passeport, des données financières et des échanges confidentiels.Pire encore, ils ont rendu publiques les données personnelles de l'ingénieur dont l'ordinateur a été piraté. Et comme si cela ne suffisait pas, l'ingénieur à perdu son emploi. Alors quand vos données d'identification sont stockées dans un gestionnaire de mot de passe, sont-elles vraiment en sécurité ?Dans cette histoire, le gestionnaire de mot de passe 1Password n'a pas été piraté en tant que tel. Mais comme le logiciel malveillant des pirates avait un accès total au PC de la victime, les attaquants ont tout de même pu récupérer les informations. C'est un rappel de prudence essentiel. Un gestionnaire de mots de passe est un excellent outil de sécurité, mais il doit être protégé par une authentification forte, et surtout, il ne remplace pas une bonne hygiène numérique.Comment éviter un tel scénario catastropheD'abord, ne téléchargez jamais de logiciels inconnus, surtout sur un appareil qui stocke des données sensibles.Ensuite, activez toujours l'authentification à deux facteurs, idéalement avec un appareil séparé ou une clé physique.Et enfin, ne sous-estimez pas les règles de sécurité mises en place par votre entreprise. Elles existent pour éviter ce genre de catastrophe.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    3 changements majeurs apportés par Alexa+ à l'IA générative

    Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 2:48


    Amazon semblait à la traîne côté intelligence artificielle générative depuis des mois. Mais la semaine dernière la société américaine à annoncé l'arrivée sur le marché des assistants personnels d'Alexa Plus, soit l'intégration de l'IA générative dans l'IA d'Amazon.Alors cette nouvelle technologie du géant du cloud et du commerce en ligne peut-elle donner un bon coup de vieux aux pourtant tout jeunes assistants vocaux de Google, Apple et même ChatGPT.Voici donc pourquoi Alexa Plus change la donne.Une intégration transparente dans l'écosystème AmazonD'abord, Alexa Plus aura une intégration transparente dans l'écosystème Amazon.Contrairement à Apple et Google, qui nécessitent souvent du nouveau matériel pour profiter de leurs avancées en matière d'IA, Amazon mise sur la compatibilité.Alexa Plus fonctionne sur les appareils Alexa existants, et ce sans mise à jour matérielle. Mieux encore, les abonnés Amazon Prime bénéficient directement de la nouvelle expérience d'IA générative, et ce sans surcoût. A l'inverse, des services comme ChatGPT Advanced Voice nécessitent un abonnement distinct à 20 dollars par mois.Un assistant vocal vraiment agentiqueAlexa Plus ne se contente pas de répondre aux questions, il agit. Grâce à des capacités d'agent d'IA, il peut effectuer des tâches de bout en bout, comme réserver la prestation d'un technicien pour réparer un appareil défectueux, et ce sans supervision humaine.Google Gemini et ChatGPT de leur côté peuvent analyser des données et suggérer des solutions.Mais au final ils ne vont pas jusqu'à exécuter des actions en votre nom. Cette capacité d'aciton est donc un avantage de taille pour Amazon.Des partenariats stratégiques avec des acteurs des services numériquesEnfin, Amazon a noué des partenariats stratégiques avec des acteurs du monde des services numériques.Alexa Plus s'intègre directement avec des services comme UberEats ou Ticketmaster.Vous pouvez commander un repas ou acheter des billets pour un spectacle à l'aide d'une simple commande vocale. Amazon transforme donc Alexa Plus en un véritable assistant personnel, là où ses concurrents restent encore très limités dans les actions qu'ils peuvent effectuer pour l'utilisateur.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    80 % des professionnels n'ont pas recours à l'IA

    Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 3:00


    Voici une étude récente de Pew Research qui met en lumière un constat surprenant.La majorité des professionnels aux États-Unis n'utilisent pas encore l'intelligence artificielle dans le cadre de leur travail.Surtout, ceux qui le font restent plutôt sceptiques quant à ses avantages.Une adoption encore très faiblePremier point, l'adoption est encore très faible. D'après l'étude, près de 80 % des professionnels outre-Atlantique n'ont pas recours à l'IA dans leur activité professionnelle. Et parmi ceux qui l'utilisent, rares sont ceux qui trouvent qu'elle leur apporte un réel bénéfice.En fait, moins d'un tiers des personnes interrogées se disent enthousiastes à l'idée d'intégrer l'IA dans leur quotidien professionnel.Ce constat est d'autant plus important pour nous français que les américains sont véritablement des pionniers de l'IA générative. Les nouveaux produits d'IA viennent le plus souvent d'entreprises américaines. Elles les lancent en premier sur le marché américain avant de les décliner ensuite pays par pays. Donc si l'on extrapole cette étude américaine, on peut aisément en déduire que l'usage de l'IA par les pros en France est encore très très faible également.Un manque de formation et de vision claire sur l'IA en entrepriseLes répondant à l'étude soulignent, et c'est notre deuxième point, un manque de formation et de vision claire sur l'IA en entreprise.Une des raisons avancées par l'étude à la faible utilisation est que peu d'employés ont reçu une formation sur l'IA.Seuls 24 % des sondés disent avoir été formés à son usage. Sans formation, difficile d'adopter une technologie et d'en comprendre le potentiel. De plus, les entreprises elles-mêmes semblent manquer de stratégie quant à l'intégration de l'IA dans le travail au quotidien.De fortes inquiétudes sur les emploisTroisième point enfin, il semble que le peu d'enthousiasme provienne aussi des fortes inquiétudes que l'IA fait peser sur les emplois.L'étude montre que 52 % des professionnels se disent plus inquiets qu'optimistes quant à l'impact de l'IA sur leur emploi.Cette peur est particulièrement forte chez les employés aux revenus faibles et moyens, qui redoutent que l'IA réduise leurs opportunités professionnelles.En revanche, ceux qui travaillent dans la technologie, la finance ou l'assurance sont plus enclins à penser que l'IA peut leur offrir de nouvelles opportunités.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Couper Internet sur son smartphone peut vraiment vous faire du bien

    Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 2:57


    Et si le secret du bien-être était simplement… de couper Internet sur son smartphone ? C'est en tout cas ce que suggère une nouvelle étude qui montre des bénéfices surprenants sur la santé mentale après seulement deux semaines de sevrage numérique.Voyons cela en trois points.Moins de stress et plus de concentrationL'expérience a été menée sur près de 500 volontaires âgés de 18 à 74 ans.Pendant deux semaines, ils ont dû désactiver l'accès à Internet mobile sur leur téléphone, mais tout en gardant la possibilité de passer des appels et d'envoyer des SMS.Le résultat, c'est que 91 % des participants ont déclaré se sentir mieux mentalement, éprouver un sentiment plus important de satisfaction au quotidien, et ressentir une meilleure capacité d'attention.Une baisse radicale du temps d'écranEn clair, la durée quotidienne d'utilisation des écrans des gens qui ont réalisé l'étude a fortement chuté. Il est passé de plus de 5 heures à environ 2 heures et demie par jour.Cette réduction du temps d'écran a permis aux participants de consacrer plus de temps à des activités comme les rencontres physiques, la pratique du sport ou encore les balades en plein air.Mais attention, ils n'ont pas ressenti les effets positifs de manière immédiate. Les effets positifs se sont accentués jour après jour. Et cela prouve que le cerveau a besoin d'un temps d'adaptation.La désintoxication numérique n'est pas si simpleÉvidemment, tout le monde n'a pas réussi à tenir le défi jusqu'au bout.Seules 120 personnes sur les 500 ont respecté l'expérience sans jamais rallumer Internet sur leur téléphone.Mais même ceux qui ont partiellement suivi les règles ont ressenti des bénéfices.Car soyons honnêtes, couper complètement Internet mobile est compliqué. On en a besoin pour le travail, la navigation routière, ou simplement écouter un podcast comme celui-ci.Alors quelle est la leçon principal à retenir de cette étude ? Et bien qu'il n'est pas nécessaire de tout couper pour se sentir mieux. Une simple réduction de l'usage du smartphone peut déjà faire la différence. Alors, la prochaine fois que vous vous sentez dépassé, pourquoi ne pas essayer une mini-détox numérique ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Pourquoi le port Lightning d'Apple n'est pas prêt de disparaître

    Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 2:11


    Et voici qu'Apple dit officiellement adieu au port Lightning d'Apple.Introduit en 2012 avec l'iPhone 5, il aura marqué plus d'une décennie d'appareils Apple.Mais maintenant, place à l'USB-C ! Voici ce qui change.Une disparition annoncée, mais progressiveL'iPhone 16 marque la fin de la production de nouveaux appareils avec Lightning.Mais ce connecteur ne disparaîtra pas du jour au lendemain.Avec des milliards d'appareils en circulation avec des ports Lightning, les câbles Lightning auront encore leur utilité pendant plusieurs années. Alors, avant de les jeter, réfléchissez bien !Un port révolutionnaire, mais pas sans défautConçu pour remplacer l'ancien dock à 30 broches, il était compact, réversible et plus pratique que le microUSB de l'époque.Pourtant, il avait ses faiblesses, notamment des câbles qui s'effilochaient facilement et des problèmes de corrosion.Apple a amélioré la situation en autorisant les câbles fabriqués par des tiers, mais la qualité restait très variable.Pourquoi l'USB-C prend le relaisPlus rapide, plus puissant, compatible avec une large gamme d'appareils, l'USB-C était un choix logique.Mais ce qui a forcé la main d'Apple, c'est la réglementation européenne de 2022 qui impose un port de charge universel.Avec l'iPhone 16, la transition est désormais actée.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Apple désactive le chiffrement d'iCloud au Royaume-Uni, une conséquence mondiale

    Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 2:24


    C'est une décision lourde de conséquences.Apple a désactivé le chiffrement d'iCloud au Royaume-Uni.Pourquoi est-ce une mauvaise nouvelle pour tout le monde ? On voit ça ensemble en trois points.C'est une décision prise par Apple sous la contrainte du gouvernement britanniqueDepuis 2016, la loi britannique Investigatory Powers Act impose aux entreprises de la tech d'accorder un accès aux données chiffrées aux autorités sous certaines conditions.Apple, refusant de créer une porte dérobée, on dit aussi une backdoor, a préféré désactiver l'option de chiffrement d'iCloud pour ses utilisateurs britanniques.Résultat, toute personne essayant d'activer cette protection reçoit un message d'erreur.Un impact sur la vie privée et la sécurité des données des utilisateurs d'iCloudEt cela a un impact sur la vie privée et la sécurité des données des utilisateurs d'iCloud, qui est le service de stockage en ligne d'Apple.Le chiffrement de bout en bout garantit que seuls les utilisateurs ont accès à leurs données. Sans cette protection, les risques de fuite ou d'accès non autorisé augmentent.Pour l'instant, certaines catégories de données, comme les mots de passe ou les infos de santé, restent sécurisées. Mais la suppression de la fonctionnalité Advanced Data Protection affaiblit la protection globale du stockage dans le cloud d'Apple.Un précédent à l'échelle mondialeEnfin, et c'est peut-être le plus inquiétant, il s'agit d'un précédent à l'échelle mondiale.Ce qui se passe au Royaume-Uni pourrait inciter d'autres pays à exiger les mêmes concessions. Si Apple cède ici, pourquoi ne le ferait-il pas ailleurs ?Comme le souligne David Ruiz, expert en cybersécurité, cette décision a des implications bien au-delà du Royaume-Uni et pourrait affaiblir la confidentialité des données dans le monde entier.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Effet Trump, le prix des ordinateurs va augmenter aux Etats-Unis

    Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 2:45


    C'est donc le fabricant d'ordinateur Acer qui a décidé de tirer en premier. La marque vient d'annoncer une hausse des prix de ses ordinateurs portables aux États-Unis. Et ce n'est peut-être que le début…Les produits électroniques et les machines représentent la moitié des exportations chinoises vers les États-Unis, soit environ 207 milliards de dollars. En fait, 80 % de tous les ordinateurs portables importés aux États-Unis sont fabriqués en Chine.Alors voyons ce qui bouleverse le commerce international des ordinateurs.Pourquoi cette augmentation ?Le président américain Donald Trump a récemment imposé un droit de douane de 10 % sur toutes les importations chinoises.Or, la majorité des ordinateurs portables vendus aux États-Unis sont fabriqués en Chine. Acer a donc décidé d'augmenter ses prix pour compenser ce surcoût.Concrètement, un modèle vendu aujourd'hui à 1 300 dollars pourrait passer à 1 430 dollars une fois ces nouveaux tarifs mis en place.Quel est l'impact de cette décision pour l'industrie informatique ?Et bien d'autres fabricants pourraient suivre l'exemple d'Acer, comme Dell ou Asus.Certaines entreprises avaient anticipé en stockant des composants pour retarder l'augmentation des prix.Mais une fois ces stocks épuisés, les hausses seront inévitables. L'effet pourrait se répercuter sur l'ensemble du marché des PC portables aux États-Unis.Quelles sont les solutions étudiées par les fabricants d'ordinateur pour diminuer leurs prix ?Le PDG d'Acer, Jason Chen, a évoqué la possibilité de déplacer la production hors de Chine, et peut-être même aux États-Unis. Et Microsoft aurait demandé à ses fournisseurs de "quitter les pays qui seront frappés par les droits de douane".Si de telles décisions sont prises, elles seraient une victoire pour Donald Trump. Mais de tels changements ne se font pas en un jour. Délocaliser une ligne de production, c'est coûteux, complexe et ça prend du temps.En attendant, ce sont les clients américains qui devront mettre la main au portefeuille.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    YouTube, voici les nouveautés pour 2025

    Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 2:39


    YouTube vient de souffler ses 20 bougies. Pour nombre d'entre vous ça doit leur faire tout drôle ! Et la société rachetée par Google il y a bien longtemps à présent en profite pour annoncer une pluie de nouvelles fonctionnalités pour cette année.Bien sûr, ces nouveautés sont largement portées par l'intelligence artificielle.Si vous créez du contenu ou simplement aimez regarder des vidéos, ces changements pourraient donc bien vous intéresser. Voici trois points pour mieux les comprendre.L'IA pour le processus créatifPremièrement, YouTube mise sur l'IA pour accompagner les créateurs de contenus dans leur processus créatif.L'entreprise annonce des outils d'aide à la génération d'idées, de titres et de vignettes pour vidéos. Mais aussi un système de doublage automatique en plusieurs langues accessible à tous les créateurs du YouTube Partner Program.C'est une véritable aubaine pour ceux qui veulent toucher un public international sans avoir à enregistrer leur propre voix dans différentes langues.Du machine learning pour estimer l'âge de l'audienceDeuxièmement, la plateforme cherche à mieux protéger ses utilisateurs, et ce grâce à l'apprentissage automatique, on dit aussi Machine Learning en anglais.Par exemple, un système d'estimation d'âge permettra d'adapter le contenu aux jeunes spectateurs.En parallèle, YouTube déploie un programme pilote pour permettre aux influenceurs de contrôler la manière dont l'IA les représente dans les vidéos, et ce avec des outils de détection avancés. L'idée bien évidemment est de lutter contre les deepfakes.La TV a dépassé le smartphone comme principal écran pour YouTubeEnfin, YouTube adapte son produit aux nouvelles habitudes des spectateurs.Aux États-Unis, la télévision a dépassé le smartphone comme principal écran de visionnage de YouTube.En réponse, YouTube améliore ses fonctionnalités télé, avec notamment une expérience second écran qui permet d'interagir via le smartphone tout en regardant la vidéo sur grand écran.Autre nouveauté, la fonction "Watch With" qui permettra aux créateurs de commenter en direct des événements comme des matchs ou des spectacles.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Comment les pros commencent à utiliser l'IA générative

    Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 2:38


    Ce n'est que le début mais voici que les professionnels commencent véritablement à s'emparer de l'IA au quotidien.La société Anthropic vient à ce titre de donner quelques chiffres sur comment son IA Claude est utilisée à des fins professionnelles.Je vous explique tout ça en trois points.Quelles sont les professions qui utilisent le plus Claude ?Selon l'étude d'Anthropic, les ingénieurs en logiciel arrivent en tête de liste. Plus de 37 % des requêtes portent sur du débogage de code, du dépannage réseau ou des tâches de développement. Vient ensuite le domaine de la rédaction et de l'édition, avec plus de 10 % des requêtes.Ce qui est intéressant, c'est que ces professions ne représentent qu'une petite partie du marché de l'emploi. Mais elles sont les plus enclines à adopter l'IA.Mais il est difficile à partir de l'étude des requêtes et des prompts d'avoir une idée précise des emplois, note cependant Anthropic. "Les emplois ont souvent certaines tâches et compétences en commun : par exemple, la reconnaissance visuelle des formes est une tâche effectuée par les designers, les photographes, les agents de sécurité et les radiologues", mentionne l'étude.S'agit-il d'une augmentation ou d'une automatisation du travail des professionnels ?L'étude montre que dans près de 60 % des cas, l'IA est utilisée pour augmenter les capacités humaines.Cela signifie qu'elle aide les professionnels à valider leur travail, à apprendre de nouvelles compétences ou à améliorer leurs idées.En revanche, dans un peu plus de 40 % des cas, l'IA prend directement en charge une tâche, ce qui s'apparente à de l'automatisation.Les perspectives d'évolution de l'utilisation de l'IAQuelles sont les perspectives d'évolution de l'utilisation de l'IA par les professionnels ? Anthropic estime que plutôt que de remplacer complètement des emplois, l'IA pourrait transformer en profondeur certaines professions en modifiant les tâches qu'elles impliquent.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    IA en entreprise, tout le monde en veux mais personne ne sais comment faire !

    Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 2:51


    C'est un paradoxe étonnant.97 % des dirigeants d'entreprise prévoient d'intégrer l'intelligence artificielle dans leur stratégie, mais seulement 1,7 % se sentent réellement prêts à franchir le pas mentionne une étude de Cisco.Alors pourquoi un tel décalage entre ambition et préparation ?Manque de connaissances techniquesPremièrement, si 80 % des dirigeants reconnaissent le potentiel de l'IA dans leur métier, beaucoup sont freinés par leur manque de connaissances techniques.Près de 70 % redoutent que ce déficit ne leur fasse perdre du terrain face à leurs concurrents.Et pour cause : plus de la moitié d'entre eux estiment déjà avoir perdu en compétitivité en raison d'un sous-investissement technologique.Les trois priorités des chefs d'entreprise face à l'IADeuxièmement, les chefs d'entreprise ne comptent pas rester passifs. Pour combler ce retard, ils ont défini trois priorités.D'abord investir dans les compétences de leurs équipes.Ensuite moderniser leur infrastructure informatique.Et enfin surtout renforcer la cybersécurité.Mais ils ne veulent pas agir seuls. 96 % des dirigeants s'appuient sur des partenaires de confiance pour accompagner cette transformation.Une inaction destructriceEnfin, Cisco souligne que l'inaction pourrait coûter cher.Selon l'étude, le manque d'investissement dans les nouvelles technologies pourrait entraîner une hausse des coûts d'exploitation, une baisse de la productivité et au final une perte de parts de marché.À l'inverse, les dirigeants qui osent adopter l'IA dès maintenant peuvent en espérer des bénéfices clairs.Ils citent sur le podium :Des gains d'efficacitéLa stimulation de l'innovationLe fait d'être en avance sur la concurrenceEn résumé, les entreprises doivent agir vite et de manière stratégique, en misant sur des infrastructures modernes et des réseaux résilients pour rester compétitives à l'ère de l'IA. C'est en tout cas le souhait de Cisco qui est, rappelons le, un vendeur de matériel réseau et informatique.Jeetu Patel, le Chief Product Officer de Cisco en est lui persuadé. « À terme, il n'y aura plus que deux types d'entreprises : celles qui sont des entreprises d'IA, et celles qui ne sont plus pertinentes » dit-il.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les Etats-Unis mettent la sécurité de l'IA à la poubelle, cap sur la domination du secteur

    Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 3:01


    Aujourd'hui je vous explique pourquoi les Etats-Unis ont décidé de mettre le concept de sécurité de l'IA à la poubelle au profit de la domination du secteur de l'IA.Et cela passe tout d'abord par de grands changements réglementaires. L'administration Biden avait mis en place plusieurs mesures de sécurité et de surveillance du développement de l'IA. Mais avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, ces mesures sont suspendues au profit d'une approche bien plus offensive.Que prévoyait le décret de Joe Biden ?Signé en octobre 2023, il imposait des obligations aux entreprises qui fabriquent de l'IA. L'idée était de garantir plus de transparence et de sécurité pour les utilisateurs. Un organisme, l'Institut américain de sécurité de l'IA, avait été créé pour superviser ces tests et collaborer avec des entreprises comme OpenAI et Anthropic.De plus, des agences de protection des consommateurs travaillaient à limiter les risques d'abus dans l'utilisation de l'IA dans le secteur financier.Mais avec Trump, tout à changé !Quelles sont les décisions de l'administration Trump en matière d'IADès le premier jour de son mandat, Donald Trump a annulé le décret de Biden et mis en place un nouveau texte visant à renforcer, je cite, la "domination" des États-Unis en matière d'IA.Contrairement à son prédécesseur, ce texte ne mentionne ni protection des données, ni obligations pour les entreprises, ni même la question de la sécurité.Il cherche surtout à lever les "contraintes réglementaires" pour accélérer le développement de l'IA.Quelles sont les conséquences directes du remplacement par ce texte de celui de Joe Biden ?L'administration Trump a ordonné l'arrêt de certaines initiatives de régulation, et l'Institut américain de sécurité de l'IA a perdu sa directrice, laissant planer le doute sur son avenir.Cela signifie que les entreprises de l'IA vont pouvoir développer leurs technologies avec moins de restrictions.Mais cela pose une question essentielle : la priorité donnée à l'innovation ne risque-t-elle pas de se faire au détriment de la sécurité et des droits des citoyens ? Certains experts redoutent un "moment Tchernobyl" pour l'IA, une crise majeure qui pourrait secouer tout le secteur si ces nouvelles libertés entraînaient des dérives.A noter tout de même, en France et en Europe, l'entrée en application toute récente de l'IA Act, un texte censé encadrer la fabrication et les usages de l'intelligence artificielle sur le vieux continent.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les Gafam vont claquer 300 milliards de dollars dans l'IA cette année

    Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 2:57


    Plus de 300 milliards de dollars ! C'est la somme que les géants de la tech prévoient d'investir dans l'intelligence artificielle en 2025.Une frénésie qui soulève autant d'enthousiasme que d'inquiétudes.Pourquoi une telle course effrénée aux investissements ?Microsoft, Alphabet, Amazon et Meta ont explosé leurs budgets pour construire toujours plus de centres de données et acquérir les fameuses puces spécialisées en IA.Amazon, en tête de file, prévoit plus de 100 milliards de dollars d'investissement cette année, suivi de près par Microsoft et Google, avec respectivement 80 et 75 milliards de dollars.Le but ? Rester leader sur le marché en pleine expansion de l'IA générative et des grands modèles de langage. Mais cette course à l'innovation a un coût, et tous les investisseurs ne sont pas convaincus.Concurrence et douteCar oui le marché est secoué par la concurrence et le doute. A commencer par les banques.Car si ces investissements sont stratégiques, ils inquiètent aussi les marchés financiers. En cause, la rentabilité encore incertaine de certaines solutions d'IA. Microsoft et Google ont ainsi perdu 200 milliards de dollars en valeur boursière après des résultats mitigés dans le cloud, et des dépenses toujours plus élevées.Autre source d'inquiétude, la montée de nouveaux acteurs, comme la start-up chinoise DeepSeek. Son modèle d'IA performant et bien moins coûteux a fait chuter l'action de Nvidia de 17 % en une seule journée. C'est tout simplement une preuve que l'IA se démocratise et pourrait devenir un marché plus compétitif que prévu.Cramer toujours plus de cashEntre risques et opportunités, la stratégie des géants est donc de cramer toujours plus de cash. Et ils en ont !Face aux doutes des investisseurs, Sundar Pichai, chez Google, parle d'une opportunité gigantesque. Satya Nadella, chez Microsoft, refuse de ralentir. "Nous allons investir massivement, et nos clients pourront compter sur nous" claironne t-il.Seule exception, Meta, qui a su prouver que ses investissements en IA généraient déjà des revenus concrets via l'optimisation de la publicité sur Facebook et Instagram.Résultat, alors que les autres voient leur cours chuter, Meta gagne la confiance des investisseurs et grimpe en bourse.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    E-commerce chinois, comment l'Europe veut sévir

    Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 3:09


    Aujourd'hui, nous allons parler de décisions importantes prises en Europe, et qui vont toucher le commerce électronique en provenance de Chine.La Commission européenne veut donc mieux contrôler ces flux en provenance d'Asie.L'Europe annonce le renforcement des contrôles douaniersConcrètement, cela signifie que les autorités vont multiplier les vérifications aux frontières de l'Europe. Elles chercheront à repérer non seulement des produits défectueux ou contrefaits, mais également tout ce qui ne respecte pas les règles commerciales en vigueur dans l'Union Européenne.Bref, c'est un peu comme quand on vérifie la validité d'un billet à l'entrée d'un concert.Dans ce cas précis, le but est de s'assurer que les produits qui arrivent sur le marché européen respectent les normes de qualité et de sécurité en vigueur.Une nouvelle taxe !Et le financement du renforcement de ces contrôles passera, je vous le donne en mille, par la mise en place d'une nouvelle taxe.Oui, pour aider les douanes à faire leur travail, la Commission propose d'introduire une nouvelle taxe sur ces importations. Elle doit toucher des plateformes de commerce électronique bien connues comme AliExpress, Shein ou encore Temu.Prenons l'exemple de Shein. Cette plateforme connaît un succès fou en Europe et en France en vendant des vêtements à moins de 10 euros. Avec l'arrivée de cette taxe, les autorités espèrent non seulement mieux surveiller ces échanges, mais aussi créer un environnement commercial plus équitable pour tous les acteurs du marché.Car ces décisions européennes doivent avoir un impact sur le marché du commerce électronique.Les chiffres ne mentent pas. L'année dernière, environ 4,6 milliards d'articles d'une valeur inférieure à 22 euros ont été importés directement en Europe. Et 91 % de ces colis venaient de Chine.Ce volume colossal pose des défis en termes de sécurité, de respect des règles et d'équité pour les commerçants européens.Reprendre les discussions sur la réforme douanièrePour répondre à ces enjeux, la Commission veut aussi accélérer les discussions sur une réforme douanière, qui traînent depuis 2023.L'objectif de cette réforme est de supprimer une exonération fiscale qui existe depuis longtemps sur les colis de faible valeur.Ce changement pourrait rapporter un milliard d'euros par an aux douanes.Par ailleurs, des enquêtes sont déjà en cours, notamment contre Shein et Temu, suspectés de ne pas respecter les normes européennes.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Ce qui est crucial dans l'IA open source ce sont les poids !

    Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 3:01


    Aujourd'hui, on parle de l'Open Weight Definition, une initiative qui veut clarifier ce que signifie vraiment une IA open source. Vous avez peut-être entendu parler des efforts pour définir l'IA open source, mais des désaccords persistent. C'est pourquoi l'Open Source Alliance propose sa propre vision à travers ce nouveau framework.Alors, en quoi consiste cette Open Weight Definition ? Voici trois points clés à retenir.Accessibilité des poids des modèlesPremièrement, elle met l'accent sur l'accessibilité des poids des modèles.Pour rappel, les poids sont ces valeurs numériques cruciales qui définissent comment un modèle d'IA fonctionne après son entraînement.L'OWD, c'est à dire l'Open Weight Definition, veut garantir que ces poids soient accessibles aux chercheurs et aux développeurs.Transparence des donnéesDeuxièmement, elle introduit une notion de transparence des données.Pas besoin de rendre publics tous les jeux de données d'entraînement, mais il faut au moins documenter leur origine et les méthodes de collecte.Cette exigence vise à renforcer la confiance sans forcément exposer des données sensibles.Transparence de l'architectureTroisièmement, la transparence de l'architecture.L'idée est de permettre aux experts d'analyser, modifier et améliorer les modèles sans devoir partir de zéro.Mais cette définition a aussi une dimension politique. L'Open Source Alliance cherche à s'imposer face à une autre organisation, nommée Open Source Initiative, en proposant une sorte d'"Open Source 2.0". C'est à dire une nouvelle version de la définition traditionnelle de l'open source pour mieux englober les spécificités de l'IA. Enfin quand je dis définition traditionnelle, il faut relativiser. Car la première version de l'IA open source date d'il y a à peine... trois mois.Reste que certains experts, comme l'avocate Heather Meeker, soulignent que les poids des modèles d'IA ne sont pas du code source. Et que donc ils ne peuvent pas être traités de la même manière. D'où son idée d'une licence spécifique, l'Open Weights Permissive License, pour encadrer leur usage.En clair, l'Open Weight Definition est une tentative de normalisation qui reflète les défis uniques de l'IA. Mais dans un marché dominé par quelques grands acteurs et des réglementations encore floues, reste à voir si cette initiative prendra vraiment racine.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Voici le smartphone qui a cartonné en 2024

    Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 3:24


    Et bien c'est l'iPhone 15 d'Apple qui a été en tête des ventes mondiales l'an passé.Cette appétence pour le haut de gamme a un impact direct sur le chiffre d'affaires mondial des ventes de smartphones. Il a progressé de 5 % par rapport à 2023. Même le prix moyen de vente de smartphone a atteint un prix record de 345 euros.Ce sont des signes forts qui montrent que malgré tout, l'innovation et la qualité continuent d'attirer le regard des acheteurs de smartphone.La performance d'AppleL'iPhone 15, suivi de près par l'iPhone 15 Pro et l'iPhone 15 Pro Max, domine donc les ventes 2024.Oui, les clients veulent du haut de gamme. Mais par ailleurs, les livraisons mondiales de smartphones ont connu une hausse de 4 % pour la première fois depuis 2021. C'est donc un peu comme si, après une longue période de ralentissement, le secteur du smartphone retrouvait le sourire.Les clients ne se contentent pas du minimum. Ils veulent de meilleurs appareils photo, des processeurs plus rapides et, bien sûr, les dernières technologies comme la 5G pour rester connectés.Apple au royaume des early adoptersPour aller plus loin dans l'analyse des ventes d'iPhone, les données montrent que, sur le dernier trimestre 2024, c'est bien l'iPhone 16 Pro qui a dépassé les ventes des modèles standards.Cela prouve que dès leur lancement, les acheteurs passionnés se précipitent sur les derniers modèles Pro, souvent dès le mois de septembre où sont vendus les nouveaux iPhone, afin de profiter des toutes dernières innovations.Et une fois que l'engouement initial diminue, c'est au tour des modèles classiques de gagner du terrain. Ils sont plus accessibles pour un public soucieux de son budget. Cette dynamique crée une alternance dans la demande et contribue à la stabilité des ventes d'Apple.La concurrence est forte sur le marché mondialApple n'est pas le seul à innover. Samsung, par exemple, continue de marquer des points grâce à sa série Galaxy S24. Le Galaxy S24 Ultra a même réussi à entrer dans le top 10 mondial des meilleures ventes. Une première pour la série S de Samsung depuis 2018.L'intégration précoce de fonctionnalités d'intelligence artificielle dans ses smartphones est la cause de ces bonnes ventes.Et ce n'est pas tout. D'autres marques comme Vivo et Xiaomi montrent une croissance significative.Cela prouve que la compétition est rude et que l'innovation, surtout autour de l'IA et des capacités de la 5G, est désormais un facteur clé pour séduire les clients.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Pourquoi Zuckerberg engloutit des tonnes d'argent dans la réalité virtuelle

    Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 3:19


    Et voici que la semaine dernière Meta, l'entreprise de Mark Zuckerberg, a décidé lors de la présentation de ses résultats financiers de communiquer sur ses investissement en matière de réalité virtuelle et de réalité augmentée.Cela fait des années à présent que Zuckerberg a décidé de miser gros, très gros, sur la réalité virtuelle et augmentée.Au total, plus de 100 milliards de dollars d'investissement ont été engloutis dans cette tentative dont le résultat espéré n'est rien de moins que de dépasser l'ère du smartphone.20 milliards de dollars cramés en 2024Reality Labs, la division de Meta consacrée à ces technologies, a englouti près de 20 milliards de dollars de cash rien qu'en 2024. C'est un record. Et ce gouffre financier n'est pas prêt de s'arrêter.Oui, l'entreprise prévoit d'investir encore plus en 2025.Tout cela pour développer des lunettes connectées comme les Ray-Ban Meta, qui commencent à trouver leur public. Les casques de réalité virtuelle Quest eux peinent encore à convaincre le grand public.Créer une nouvelle plateforme informatiqueDeuxièmement, la stratégie de Meta n'est pas juste un coup de poker.L'objectif est de créer une nouvelle plateforme informatique qui pourrait, à terme, remplacer les smartphones.Ce changement de plateforme serait aussi un moyen pour Meta de se libérer de la domination qu'exercent Apple et Google sur l'univers des smartphones et donc de la technologie mondiale.Oui, ce sont ces deux entreprises qui contrôlent aujourd'hui les systèmes d'exploitation mobiles. Et tant que cela sera le cas, Meta n'aura pas son mot à dire sur l'avenir de la technologie. Zuckerberg mise donc sur des lunettes de r"alité augmentée de plus en plus avancées pour rebattre les cartes. Il a déjà présenté un prototype, appelé Orion, en septembre derniers. Et oui, là aussi, Meta est en compétition directe avec des projets similaires portés par Apple et Google.La course aux milliards touche tout le mondeTroisièmement, ce type d'investissement massif n'est pas un cas isolé dans le monde de la tech. La différence ici est que Meta a choisi de communiquer sur les chiffres.Mais sans le dire, Microsoft a mis des milliards sur son moteur de recherche Bing. Sans le dire, Amazon à fait de même avec son assistant Alexa. Et Google a mis des milliards d'investissement dans son cloud. Toujours sans le dire.Meta joue donc la carte de la transparence en annonçant ces chiffres, quand ses concurrents restent plus discrets sur leurs propres investissements.Peut être parce que si Reality Labs enregistre des pertes record de 17,7 milliards de dollars en 2024, Meta reste très rentable grâce à son business publicitaire.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les objets connectés à l'assaut des mutuelles de santé

    Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 2:52


    Comme souvent, c'est un changement qui se produit en ce moment même aux Etats-Unis, et qui arrive en France. Ce bouleversement nous vient des objets connectés de santé.Écoutez bien. Nous sommes passés en moins de deux décennies du simple suivi de notre activité physique à des dispositifs capables de nous mettre directement en relation avec des professionnels de santé. Mais pour bien comprendre, revenons en 2007.Oui, 2007 c'était le tout début des appareils connectés de santé, que l'on appelle aussi des wearables. Tout a commencé avec le bracelet connecté Fitbit. Ce bracelet comptait nos pas et les calories que nous brulions. À l'époque, il fallait synchroniser les données avec un ordinateur pour les consulter. Aujourd'hui, c'est bien différent.Temps réel et miniaturisationNos montres et bagues connectées suivent en temps réel notre fréquence cardiaque, notre stress et notre sommeil. Elles nous conseillent même sur notre santé et notre bien-être.Et surtout, les facteurs de forme des appareils connectés sont en train de radicalement changer. La nouvelle tendance ? Les bagues connectées. Elles offrent des données précises sans l'encombrement d'une montre. Mais surtout, elles sont bien plus endurantes en termes d'autonomie.Mais la vraie révolution ne vient pas de la nouvelle forme des appareils connectés. Oui, le vrai changement c'est la connexion directe de vos appareils connectés aux professionnels de santé. C'est la grande nouveauté qui pourrait rapidement transformer notre manière de nous soigner.Explorer la relation objet connecté et praticien de santéPar exemple, Withings a lancé la fonctionnalité "Cardio Check-Up". Cette fonctionnalité envoie les données cardiaques collectées à un cardiologue, qui les analyse et renvoie un diagnostic sous 24 heures.Autre exemple, le fabricant de bague connectée Oura s'est associé à une mutuelle de santé américaine pour fournir ses bagues aux assurés. L'objectif ? Transmettre des données de santé aux médecins afin d'améliorer le suivi des patients.Avec un marché qui devrait passer de 91 milliards de dollars en 2024 à plus de 324 milliards en 2032, la santé connectée a encore de beaux jours devant elle. La question est maintenant de savoir si ces objets deviendront des outils indispensables pour notre suivi médical.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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