Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.
ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes
C'est à première vue un sacré paradoxe. Mais à première vue seulement.La géant de l'informatique Microsoft, malgré des bénéfices record, annonce la suppression de 9 000 postes.Le secteur de la tech est en pleine mutationD'abord, le secteur de la tech est en pleine mutation avec la mise en place d'outils d'intelligence artificielle dans les entreprises. Et cette tendance lourde affecte les emplois quelque soit la santé financière des entreprises.Prenez Microsoft, un géant parmi les géants de la tech. La société affiche des résultats financiers impressionnants, avec près de 26 milliards de dollars de bénéfices nets par trimestre.Pourtant, Microsoft annonce une vague de licenciements affectant 4 % de ses effectifs, soit environ 9 000 employés. Cette réduction des effectifs, qui touche aussi bien des divisions clés comme Xbox que des fonctions administratives, est présentée comme une réorganisation stratégique.Mi-mai, le groupe de Redmond avait déjà dévoilé un plan social portant sur environ 6.000 personnes.Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humainEt par réorganisation stratégique, Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humain.Car la cause principale de ces licenciements est l'intégration de plus en plus forte de l'intelligence artificielle. Actuellement, 20 à 30 % du code interne est déjà généré par des outils IA comme GitHub Copilot.Et d'ici 2030, Microsoft estime que jusqu'à 95 % du code sera produit par des algorithmes. En somme, l'IA ne remplace pas seulement des tâches manuelles, mais aussi des fonctions plus qualifiées, comme la programmation, la documentation, et même la gestion de projet.Microsoft n'est pas le seul à faire ainsiEt dans le monde de la technologie, Microsoft n'est pas le seul à agir ainsi.D'autres géants de la tech, comme Meta, Google ou Salesforce, ont déjà entrepris des vagues de licenciements similaires en raison de la montée en puissance de l'IA.Les entreprises se réorganisent et rationalisent leurs équipes, tout en investissant massivement dans les technologies d'intelligence artificielle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une question qui fait à présent débat. Les développeurs informatique sont-ils, comme les bonobos, les pandas géants ou encore le thon rouge, une espèce en voie de disparition ?Sachez en tout cas que depuis quelques mois aux Etat-Unis les diplômés en ingénierie logicielle connaissent des taux de chômage plus élevés que des secteurs comme l'histoire de l'art.Et derrière cette statistique, plusieurs éléments méritent réflexion.Un marché en profonde mutationD'abord, on parle d'un marché en profonde mutation. L'industrie du logiciel, longtemps en croissance, semble à présent traverser une phase de recalibration.Pendant des années, la demande en développeurs a explosé, avec une montée en flèche des formations accélérées et des bootcamps pour répondre à ce besoin. Mais cette expansion a parfois conduit à des recrutements excessifs. Aujourd'hui, le marché semble moins demandeur, notamment à cause de l'évolution vers des systèmes autonomes et l'automatisation des tâches, avec des outils comme l'IA générative.Surtout, l'IA a déjà transformé une partie des tâches qui étaient autrefois l'apanage des développeurs juniors, comme la traduction de code ou l'écriture d'algorithmes simples.L'impact de l'IA sur le code est très puissantCar désormais l'impact de l'IA sur le code est très puissant. L'IA par exemple transforme le rôle des ingénieurs logiciels vers une collaboration entre l'homme et l'IA.Mais si des outils comme ChatGPT ou GitHub Copilot peuvent générer du code de manière autonome, il reste essentiel de conserver des talents capables de gérer, d'intégrer et d'améliorer ce code généré.En d'autres termes, l'avenir des ingénieurs logiciels réside dans leur capacité à travailler avec l'IA et non pas uniquement à réaliser des tâches de programmation basiques.Comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeurAlors comment renforcer sa sécurité professionnelle en tant que développeur, et ne pas finir comme le dodo de l'Ile Maurice ? La clé semble résider dans l'adaptation continue. Il ne suffit plus de maîtriser un seul langage de programmation. Il faut privilégier des certifications pratiques, et démontrer à votre employeur votre capacité à résoudre des problèmes concrets.Mais aussi, l'accent doit être mis sur la compréhension globale de l'entreprise, et non plus uniquement sur les compétences techniques.Bref, il s'agit de devenir un "ingénieur" au sens large, et pas juste un développeur. Cela pourrait bien être la voie pour assurer sa place sur le marché, et non pas dans les livres d'histoire.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici une question d'actualité qui agite désormais très fort le monde de l'éducation.Avec la montée en puissance de l'intelligence artificielle, cette technologie peut-elle sauver les enseignants d'une charge de travail écrasante ?D'après une étude états-unienne publiée la semaine dernière par Gallup et la Fondation Walton, il y a des raisons d'y croire. Voici trois points à retenir.L'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaireLe premier point c'est que pour les professeurs, l'IA bien utilisée assure un gain de temps tout à fait spectaculaire. Selon le sondage mené auprès de plus de 2200 enseignants des écoles publiques américaines, 30 % utilisent déjà l'IA chaque semaine.Résultat, ces 30 % de professeurs et d'instituteurs jugent économiser, tenez vous bien, près de six heures de travail par semaine. Oui, c'est l'équivalent de six semaines de travail par an !Ce gain, les auteurs de l'étude l'appellent le « dividende de l'IA ». Et idéalement, il permet aux enseignants d'investir ce temps dans un suivi plus personnalisé des élèves, mais aussi une meilleure communication avec les parents, ou encore un accompagnement pédagogique renforcé.L'adoption de l'IA dans le secteur de l'éducation est encore inégaleReste que l'adoption de l'IA par les professionnels de l'enseignement outre-Atlantique est encore inégale.Si 60 % de ces enseignants disent utiliser une forme d'IA, principalement pour préparer des supports, adapter les cours ou corriger des copies, 40 % ne l'utilisent pas toujours.Autre bémol, moins de 20 % d'entre eux déclarent que leur établissement dispose d'une politique claire sur l'usage de l'IA.Les chercheurs notent que sans formation et sans encadrement, ces outils risquent d'être sous-exploités, voire d'accentuer certaines inégalités entre enseignants.Mais que faire de la pensée critique ?Mais c'est peut être le troisième point qui soulève le plus d'inquiétude. Les chercheurs notent que l'usage de plus en plus répandu de l'IA dans les écoles pose la question de l'utilisation de la pensée critique par les enseignants.Si la plupart d'entre eux estiment que l'IA rend leur travail plus efficace, certains s'inquiètent en effet de son incidence sur les capacités d'analyse. Et voici concrètement pourquoi.Un récent rapport du Massachusetts Institute of Technology montre que l'IA réduit les « frictions » dans la recherche de réponses. Mais le prix de cette fluidité fort agréable, c'est la baisse de l'esprit critique des utilisateurs.En clair, les enseignants et les élèves qui utilisent l'IA ont tendance à accepter les réponses des chatbots sans les questionner.Certaines solutions comme l'outil Claude for Education d'Anthropic visent à contrer cette dérive. Mais le débat reste ouvert.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous ne l'avez peut être pas encore remarqué, mais les acteurs de la sécurité informatique sont en pleine transition des mots de passe aux clés d'accès, aussi nommées passkey.Et voici un nouvel exemple. Microsoft supprime les mots de passe de son application Authenticator.Ce changement, prévu pour août 2025, mérite toute votre attention dès maintenant. Le calendrier est serréD'abord, le calendrier est serré. Car depuis juin, il n'est plus possible d'ajouter de nouveaux mots de passe dans Authenticator.En juillet, la fonction d'auto‑remplissage sera désactivée, et en août donc, tous les mots de passe sauvegardés disparaîtront.Au final, si vous comptez encore sur l'app pour accéder à vos comptes, il est temps d'agir dès à présent.Les passkeys prennent le relaisLe second point, c'est que ce sont les passkeys qui prennent le relais.Conçues selon le standard FIDO, ces clés d'accès utilisent votre empreinte digitale, votre visage ou un code PIN pour sécuriser vos connexions.L'avantage, c'est que il n'y a plus besoin de retenir des mots de passe, ni de craindre les attaques par hameçonnage. Les passkeys sont stockées uniquement sur vos appareils, et jamais sur les serveurs, ce qui renforce la sécurité.Microsoft assure aussi que les connexions par passkeys sont 8 fois plus rapides et avec un taux de réussite de 98 %, contre seulement 32 % pour les mots de passe.Alors comment faire sereinement la transition ?Si vous avez des mots de passe dans l'application Microsoft Authenticator, exportez-les sans tarder.Microsoft recommande de les importer dans le navigateur Edge, ou dans un autre gestionnaire de mots de passe.Ensuite, ouvrez l'application Authenticator, sélectionnez votre compte, et activez l'option « Set up a passkey ». L'application vous guidera pas à pas pour adopter ce nouveau mode d'authentification.Veillez bien par exemple pour conserver l'auto‑remplissage, à configurez Edge comme fournisseur d'auto‑remplissage dans les paramètres de votre mobile.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un véritable coup de tonnerre. L'action en bourse de la société Worldline, spécialiste des paiements en ligne, s'écroule.La semaine dernière elle a chuté de près de 40 %. La raison de ce plongeon spectaculaire, ce ne sont pas des résultats financiers décevants, mais une enquête explosive menée par un consortium de journalistes européens.Le nom de cette enquête est « Dirty Payments », et il est vrai que les enquêteurs ont fait du sale.Que reproche-t-on à Worldline ?Le spécialiste français des paiements aurait fermé les yeux pendant plus de dix ans sur des clients particulièrement sulfureux.La liste de leurs activités donne le tournis. Il s'agit de casinos illégaux, de sites pornographiques très controversés, d'acteurs du blanchiment d'argent, mais également de la prostitution.Selon Mediapart et le média belge Le Soir, Worldline aurait validé des milliards d'euros de transactions impliquant des acteurs classés "à haut risque" par l'intermédiaire Visa, et ce malgré les signaux d'alerte.Des détails accablants et glaçantsEt c'est quand on rentre dans les détails que tout cela devient accablant, et glaçant.Par exemple, un commercial de Worldline aurait été informé dès 2018 d'une fraude au cannabis d'un de ses clients, et ce sans qu'il ne bouge le petit doigt.Autre exemple, un logiciel de paiement interne, conçu pour les acteurs des jeux d'argent, aurait permis à plus de cent sites interdits de continuer à fonctionner.Dernier exemple lunaire, au moins dix sites liés à la prostitution auraient bénéficié de services de paiement de Worldline, en contradiction avec les règles internes du groupe.La réaction de la société face à ces révélations fracassantesL'entreprise affirme avoir changé de cap en 2023, et ce sous la pression du régulateur allemand.Elle dit aussi avoir nettoyé son portefeuille de clients à haut risque et mis fin à des relations jugées non conformes. De quoi s'assoir sur des revenus à hauteur de 130 millions d'euros.Mais pour les marchés, le mal est fait. Les investisseurs redoutent désormais des sanctions, une rupture avec Visa et Mastercard, voire des départs en chaîne parmi les partenaires, les clients et les salariés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cap ce jour sur une décision judiciaire française qui fait déjà couler beaucoup d'encre dans les services RH et chez les Data Protection Officer.La Cour de cassation vient de trancher, dans un arrêt rendu le 18 juin 2025, que les e-mails envoyés ou reçus par un salarié via sa messagerie professionnelle sont bel et bien des données personnelles au sens du RGPD.Et cela change beaucoup de choses.Un salarié, même après son départ, peut exiger l'accès à ses e-mailsPremièrement, cela signifie qu'un salarié, et ce même après son départ de l'entreprise, peut exiger l'accès à ses e-mails professionnels. Et il peut se servir de ce droit notamment pour se défendre lors d'un contentieux aux tribunal des prud'hommes.De quoi par exemple lui permettre d'apporter la preuve d'heures de travail excessives ou pour contester un licenciement.L'employeur doit se plier à cette exigence, sauf bien sûr si l'accès à cette correspondance nuit au secret des affaires et à la propriété intellectuelle, au droit à la vie privée, ou encore au secret des correspondances. Et dans le détail, l'employeur devra donc fournir non seulement le contenu des courriels, mais aussi les métadonnées comme les dates ou les destinataires.Une décision qui fait grincer des dentsLe second point, bien sûr, c'est que cette décision fait grincer des dents.Déjà parce qu'elle va plus loin que la position de la Cour de justice de l'Union européenne sur le sujet. Cette Cour distingue données personnelles et documents.Des voix s'élèvent pour dire qu'on est en train de détourner le RGPD de son objectif initial, qui est la protection des données. Cette décision, disent-ils, fait du RGPD un cheval de Troie juridique dans les conflits du travail.Pour les employeurs cette décision est un casse-têteEnfin, troisième point, pour les employeurs, cette décision est un casse-tête. Il leur faut désormais gérer l'accès aux boîtes mail de manière bien plus méthodique.La CNIL recommande sur ce sujet d'établir un tableau de suivi des messages conservés, de demander au salarié de préciser sa requête, et de filtrer les contenus susceptibles de porter atteinte aux droits de tiers.L'autre solution, bien plus radicale, est de mettre en place une politique de suppression automatique des messageries après le départ d'un collaborateur. Mais attention, cela doit être anticipé et bien encadré dans la charte informatique de l'entreprise.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici donc un nouveau concept qui pourrait bien redéfinir ce que signifie “développer un logiciel”.Selon Andrej Karpathy, cofondateur d'OpenAI et ex-directeur de l'IA chez Tesla, nous sommes à l'aube d'un nouveau paradigme de programmation, piloté par les modèles de langage comme ChatGPT.Et ce nouveau paradigme porte un nom, ou en tout cas Andrej Karpathy lui en a donné un, il s'agit du Software 3.0.Les LLM deviennent des systèmes d'exploitationD'abord, les LLM, ces modèles de langage géants, ne sont plus juste des outils. À l'image de Windows ou Linux, ils deviennent une forme de système d'exploitation. Oui parce que ces IA sont capables d'orchestrer de la mémoire, de la puissance de calcul et même des interfaces. Pour par exemple créer ou modifier une photo, ou encore du code informatique. La différence avec un OS classique, c'est qu'au lieu d'une souris ou d'un clavier, on dialogue avec elles en langage naturel.Et s'il n'y a pas encore de véritable interface graphique pour communiquer avec les IA, juste pour l'instant une espèce de ligne de commande très sophistiquée sous la forme de prompt, de nombreux chercheurs planchent déjà sur une meilleure manière de communiquer avec les IA.Mais passé ce constat, il faut faire un léger retour en arrière dans l'histoire de l'informatique pour comprendre pourquoi Andrej Karpathy parle de Software 3.0.Les trois temps du développement logicielCette révolution s'inscrit pour lui en effet dans une évolution en trois temps. D'abord, il y a eu le Software 1.0, fait de code classique. Puis est venu le temps du Software 2.0, dominé par les réseaux neuronaux et l'internet des objets."À un moment donné, il y avait une tonne de code C++ dans le pilote automatique, et c'était du code de l'ère Software 1.0", explique l'ancien employé de Tesla. "Et il y avait quelques réseaux neuronaux qui faisaient de la reconnaissance d'images. Au fur et à mesure que nous améliorons le pilote automatique, le réseau neuronal s'est développé en capacité et en taille, tandis que tout le code C++ a été supprimé. Une grande partie des capacités et des fonctionnalités écrites à l'origine à l'ère du Software 1.0 ont été transférées dans du logiciel de l'ère Software 2.0".Et maintenant, annonce l'ingénieur, voici donc l'ère du Software 3.0, où l'on “programme” en rédigeant des prompts, c'est-à-dire des instructions en langage naturel. Plus besoin de tout coder, il suffit de savoir formuler.Comment le nouveau code va manger l'ancien codeEnfin, le troisième point, c'est que tout cela reste très centralisé. Comme dans les années 60 avec les premiers ordinateurs partagés, l'utilisation des LLM actuels est bien trop chère pour être personnalisée.On y accède via le cloud, comme on se connecte à un gros cerveau distant.Mais la vitesse de progression est folle, et Karpathy pense que ce nouveau paradigme va littéralement “manger” les anciens, comme les réseaux neuronaux ont supplanté des milliers de lignes de code dans la conduite autonome de Tesla.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Partons aujourd'hui à Hollywood, où Disney lance une véritable croisade juridique pour défendre ses personnages emblématiques contre les attaques de l'intelligence artificielle.Et en première ligne de ce combat, on retrouve un grand méchant bien connu, j'ai nommé Dark Vador.Oui, vous avez bien entendu, le seigneur Sith est au centre de toutes les attentions. Et je vous explique tout ça en trois points.Un distributeur automatique de contenus piratésEt pour bien comprendre, commençons par le commencement. Disney et Universal viennent d'attaquer en justice Midjourney, une entreprise spécialisée dans la génération d'images et de vidéos par IA. En ligne de mire, l'utilisation non autorisée de dizaines de personnages sous copyright, comme Dark Vador donc, mais aussi Elsa, de La Reine des Neiges, ou encore Shrek et les Minions.Pour les studios Disney, Midjourney agit comme une sorte de distributeur automatique de contenus piratés, engrangeant des centaines de millions de dollars de revenus, et ce sans jamais demander la moindre autorisation à quiconque.Mais quand on élargit la focale, il s'avère que cette plainte n'est que la première étape d'un plan plus large.Etablir un précédent juridique pour obliger les entreprises d'IA à respecter les droits d'auteurSelon Bloomberg, Disney veut établir un précédent juridique pour obliger les entreprises d'IA comme Midjourney, mais aussi Open AI, le leader du secteur, à respecter les droits d'auteur et à payer des licences.Le temps presse parce que il ne s'agit plus seulement de la génération d'images. Disney surveille aussi de près l'usage des voix synthétiques de ses personnages. Et ce suite à une polémique survenue sur Fortnite. Récemment, dans ce jeu vidéo en ligne, une IA de Dark Vador parlait avec la voix imitée de l'acteur, sans son accord.Mais surtout, la génération de vidéo commence à être proposée par les acteurs de l'IA. De quoi fabriquer des dessins animés et des films façon Disney, sans que Disney n'ait son mot à dire.Utiliser l'IA et se défendre de l'IA en même tempsEnfin, le troisième point, c'est que au-delà de la simple protection d'actifs, c'est toute l'industrie du divertissement qui cherche un nouvel équilibre.Les studios veulent tirer parti de l'IA pour réduire les coûts, mais sans provoquer la colère des syndicats et des artistes.Résultat, ils posent les bases d'un encadrement éthique et juridique de l'IA, où licences et droits des comédiens devront être respectés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mais quel est le vrai prix de l'intelligence artificielle qui infuse désormais dans les progiciels et les logiciels pour les professionnels ?Microsoft a déjà commencé à répondre. L'éditeur facture 30 euros par mois pour Copilot dans Microsoft 365. Et voici que c'est présent à Salesforce de donner sa réponse.De quoi certainement faire grincer quelques dents chez les grandes entreprises utilisatrices. Je vous explique tout ça en trois points.Augmentation de prix à tous les étagesD'abord, à partir d'août prochain, Salesforce appliquera une hausse moyenne de 6 % sur les éditions Enterprise et Unlimited de ses principales solutions de cloud à destination des grandes entreprises.Oui parce que cette augmentation ne concerne pas les offres Starter, Pro et Foundations de Salesforce. Et cela montre bien que Salesforce cible surtout ses clients grands comptes.Même Slack, la messagerie d'entreprise rachetée en 2021, est concernée. Son abonnement Business Plus passera de 12,50 à 15 dollars par utilisateur et par mois. En contrepartie, et c'est la moindre des choses, des fonctions d'IA sont intégrées.Quel bénéfice concret pour les utilisateurs ?Le second point donc, c'est que Salesforce justifie cette hausse par l'intégration massive de l'intelligence artificielle dans ses services.L'éditeur lance en effet ses modules Agentforce, qui remplacent les anciens modules Einstein. Mais pour quel bénéfice concret pour les utilisateurs ?À partir de 125 dollars par utilisateur, les professionnels bénéficient d'un accès illimité aux fonctions d'IA générative et prédictive, avec des assistants préconfigurés pour chaque secteur d'activité. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, l'édition Agentforce 1, à 550 dollars par mois, regroupe de nouvelles fonctions de cloud et offre des millions de crédits de traitement de données et d'actions IA.Le début de la polémiqueMais bien sûr, et c'est le troisième point, cette nouvelle politique tarifaire suscite déjà la polémique. Des utilisateurs sur les forums critiquent déjà le timing et l'efficacité des modèles d'IA. Surtout que la nuance sur la performance de l'IA en entreprise vient de Salesforce elle-même.Une étude publiée en mai par un chercheur de Salesforce indique en effet que les agents d'IA basés sur des modèles de langage réussissent une tâche simple dans seulement 58 % des cas. Et que ce taux tombe à 35 % quand plusieurs étapes sont nécessaires pour réaliser une tâche.Bref, pas de quoi rassurer ceux qui verront leur facture grimper dans les mois à venir.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un sujet des plus brûlants dans l'univers de l'intelligence artificielle. La guerre des talents fait rage. Une étude toute fraîche sur le marché des ESN françaises souligne que les compétences en IA est désormais au même niveau de demandes que les compétences en Cloud et en DevOps.Et si les entreprises de service numérique hexagonales cravachent pour recruter les petits génies de l'IA, imaginez un peu le bras de fer démentiel qui opposent sur ce point précis deux géants du secteur, à savoir OpenAI et Meta. Je vous explique tout cela en trois points.Meta propose désormais des primes astronomiquesC'est Sam Altman, le patron d'OpenAI, qui a lâché l'info. Selon lui, Meta aurait proposé à certains ingénieurs de son entreprise des primes à la signature de 100 millions de dollars.Oui, vous avez bien entendu. Ces montants sont dignes des plus grands transferts de stars du football par exemple.Et c'est sans compter les salaires annuels, qui pourraient bien sûr dépasser ces chiffres vertigineux.Pourquoi de telles sommes ?Mais alors, pourquoi de telles sommes sont proposées ? Et bien parce que nous sommes à l'ère de la ruée non pas vers l'or, mais vers l'IA.Surtout, Meta veut désormais rattraper son retard sur OpenAI.L'entreprise de Mark Zuckerberg mise gros sur la super intelligence et vient de créer une unité dédiée, confiée à Alexander Wang, fondateur de Scale AI. Il a d'ailleurs investi dans cette startup à hauteur de plus de 14 milliards de dollars.Autant dire que la bataille est lancée pour attirer les meilleurs cerveaux. Mais cela signifie aussi que nous sommes dans un secteur où un seul ingénieur de très haut niveau peut faire toute la différence.Des débauchages pas si fructueux pour le secteurLe troisième point, c'est que très paradoxalement les débauchages à coups de millions de dollars nuisent au bout du compte au développement de l'IA elle-même.La concurrence est telle que les talents de l'IA sont désormais chassés comme des stars hollywoodiennes. Et ce climat ralentit certains projets, comme le développement de modèles open source chez Meta, déjà confrontée à des départs de personnel.Et pendant ce temps, des acteurs comme Google, DeepSeek ou Anthropic tentent d'attirer les meilleurs dans leurs filets.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, cap sur une révolution silencieuse mais décisive dans notre manière de nous informer.Pour la première fois, les réseaux sociaux dépassent la télévision comme principale source d'information aux États-Unis.C'est ce que révèle le très sérieux Digital News Report 2025, publié cette semaine par le Reuters Institute d'Oxford. Et nul doute que ce mouvement devrait rapidement toucher la France. Et je vous explique tout ça en trois points.La prime aux réseaux sociauxPremier point marquant, les chiffres. 54 % des Américains déclarent s'être informés via les réseaux sociaux au cours de la semaine écoulée, contre 50 % pour la télévision traditionnelle.Les sites d'information en ligne suivent de près avec 48 %. La presse écrite elle est en chute libre depuis dix ans. Elle ne pèse plus que 14 %.Reste que ce basculement s'explique en partie par la méthodologie de l'étude. Oui parce que pour recueillir les données, Reuters c'est appuyé sur un questionnaire en ligne, donc un public plus jeune. Mais la tendance est claire et globale.Alors pourquoi ce changement ?Et bien il y a trois grandes raisons principales.D'abord, le paysage médiatique américain est très fragmenté et souvent partisan, sans grande chaîne nationale de référence. Ce paysage favorise donc l'atomisation au profit des réseaux sociaux.Ensuite, les grands médias traditionnels outre-Atlantique ont tardé à investir dans les formats vidéo adaptés aux plateformes sociales comme TikTok ou YouTube Shorts. Et comme la nature à tout bonnement horreur du vide, ils sont laissé la place aux créateurs indépendants, qui se sont engouffrés dans la brèche.Enfin, les réseaux offrent un accès instantané, personnalisé et souvent plus divertissant à l'info que la bonne vieille télé. Et cela séduit particulièrement les jeunes générations, qui en plus n'ont pas eu le temps de prendre l'habitude de la télé.Des conséquences majeures dans la confiance dans les médiasOn observe une montée en puissance des “influenceurs de l'information”. Il s'agit de personnalités suivies parfois par des millions de personnes pour leur point de vue bien plus que pour leur rigueur journalistique.Le résultat, c'est que la confiance dans les sources classiques s'effrite, tandis que les inquiétudes sur la véracité des contenus explosent.En clair, plus de la moitié des sondés craignent de ne plus savoir ce qui est vrai ou faux en ligne.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Donald Trump est certes le président des Etats-unis, pour la seconde fois, mais il reste peut être avant tout un homme d'affaires. Et en plus de ses activités dans le domaine des cryptomonnaies, voici donc qu'il se lance dans le très concurrentiel marché des télécommunications et des smartphones.Car voici qu'est annoncé un nouveau service aux Etats-Unis un service de télécommunication nommé Trump Mobile, et la mise en vente prochaine d'un smartphone totalement doré, appelé T1, et vendu au prix de 500 dollars.Reste que cette annonce très bling bling soulève de sérieuses interrogations, même chez les partisans de Donald Trump. Je vous explique tout cela en trois points.Les spécifications techniques du smartphone sont tout à fait incohérentesSur le site officiel, on trouve de sacrés perles. Par exemple il existe un écran nommé “Punch-Hole AMOLED”, qui n'existe pas. Ou encore une “long life camera” de 5 000 milliampère heure. Mais que viennent faire des milliampère heure avec une camera ?Par ailleurs, aucune mention du processeur, l'un des composants les plus importants d'un smartphone.Même la taille de l'écran varie entre 6,7 et 6,8 pouces selon les documents présentés. Quant à la RAM et au stockage, ils sont inversés. Bref, difficile de faire confiance à cette fiche produit.La promesse d'un smartphone “Made in USA” parait plus que douteuseCar oui le téléphone est annoncé comme conçu et fabriqué aux États-Unis. Sauf que les composants du smartphone ne sont pas produits à l'heure actuelle sur le sol américain.Des experts estiment qu'une fabrication nationale nécessiterait plusieurs années et des milliards de dollars d'investissement.En réalité, le T1 semble être un modèle chinois qui existe déjà. Il a simplement été rebrandé aux couleurs de Trump, avec du doré dessus.Le service mobile annoncé est bien flouTrump Mobile propose un unique forfait à moins de 50 euros, avec des données illimitées, une assistance routière ou encore des services de télémédecine.Mais personne ne sait qui est l'entreprise de télécom derrière ce service, ou encore quelles sont les politiques de remboursement. Par ailleurs, aucun remboursement n'est possible.En attendant, le lancement le lancement est prévu en août ou en septembre prochain. On ne sait pas trop. Et quand vous savez que les visuels présentés sur le site sont des rendus 3D douteux, le parfum de vaporware flotte obstinément sur ce produit.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et voici que la très populaire messagerie instantanée WhatsApp, très utilisée par les professionnels, amorce un tournant stratégique majeur.L'application, propriété de Meta, va introduire ses premières véritables fonctionnalités publicitaires.C'est une décision forte pour une plateforme longtemps préservée de la pub.La publicité ne devrait pas envahir tous les messages de WhatsAppLa publicité ne devrait pas envahir tous les messages de WhatsApp, du moins dans un premier temps.Ces nouveautés publicitaires seront cantonnées à l'onglet « Mises à jour », qui regroupe les « Statuts » et les « Chaînes », utilisés chaque jour par plus de 1,5 milliard de personnes.On y verra apparaître des messages sponsorisés, des propositions d'abonnements à des chaînes payantes, ainsi qu'un système de promotion dans le répertoire Discovery. À noter que les messages privés, eux, resteront inchangés.La confidentialité préservée ?Meta assure que la confidentialité restera au cœur de l'expérience, même avec l'arrivée de la publicité.Par exemple, les messages personnels restent chiffrés de bout en bout, sans accès possible pour les annonceurs, et même pour WhatsApp lui-même. De plus, aucun numéro de téléphone ne sera communiqué à des tiers.Alors, vous demandez-vous, comment va fonctionner le ciblage publicitaire ? Et bien Meta assure que ce ciblage s'appuiera uniquement sur des informations générales comme la localisation approximative ou la langue utilisée par le possesseur du smartphone. Personnellement, je ne suis pas sûr que cela rassure forcément les utilisateurs.Monétiser l'énorme base d'utilisateurs de WhatsAppCette évolution vise bien sûr à monétiser l'énorme base d'utilisateurs de WhatsApp. Ouvrez bien vos oreille. Tous les mois, l'application est fréquentée par plus de deux milliards d'usagers actifs.Jusqu'ici, la diffusion de la publicité sur la plateforme se limitait à WhatsApp Business.Avec ce changement, Meta aligne enfin WhatsApp sur la stratégie de rentabilisation de ses autres services, comme Facebook ou Instagram.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parfois les menaces portent leurs fruits.C'est en tout cas avec cette arme qu'Elon Musk semble avoir pour l'heure convaincu certains annonceurs de revenir sur le réseau social X.Une tactique musclée qui commence à porter ses fruitsD'abord, voyons comment cette tactique musclée commence à porter ses fruits.Elon Musk a mis en œuvre une stratégie jusque ici inédite. Il a directement menacé d'engager des poursuites judiciaires contre les annonceurs qui ont décidé de boycotter X, anciennement Twitter.Selon le Wall Street Journal, des entreprises comme Verizon et Ralph Lauren, entre autres, ont cédé et se sont engagés à dépenser plusieurs millions de dollars en publicités pour éviter d'être poursuivis.Chez Verizon, l'engagement initial de 10 millions de dollars pourrait même grimper à 25 millions si les campagnes performent et restent à l'écart de contenus non conformes à leurs critères de marque.Mais tout le monde ne se plie pas aux injonctions de Musk.Lego et Pinterest, les résistantsLego et Pinterest par exemple ont refusé de plier et en conséquence leurs noms ont été ajoutés à une plainte déposée en février aux Etats-Unis par le réseau social.X exigeait de Pinterest de maintenir ses dépenses publicitaires pré-rachat pendant deux ans, sous peine de poursuites.Pinterest a jugé les performances publicitaires sur d'autres plateformes plus convaincantes et a donc choisi de ne pas céder.Cela souligne les limites d'une stratégie fondée sur la contrainte, surtout face à des annonceurs qui disposent de solutions alternatives efficaces.Un des derniers leviersReste que la stratégie de la menace portée désormais par Elon Musk est peut être un des derniers leviers que peut activer le milliardaire.Car sur le plan financier, les revenus publicitaires de X sont passés de d'un peu plus de 4,5 milliards de dollars en 2022 à un peu plus de 2,5 milliards en 2024.D'après les cabinets d'analyse, une première hausse des revenus est enfin attendue cette année, sans toutefois retrouver les niveaux d'avant-rachat.Mais la pression légale et réglementaire s'intensifie également. Une enquête des autorités américaines cherche à démontrer de possibles ententes illicites entre annonceurs dans le cadre du boycott.Enfin, l'évolution des relations politiques de Musk, notamment avec l'administration américaine, pourrait modifier la donne.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, une défaite inattendue… et franchement cocasse : ChatGPT, le célèbre chatbot d'OpenAI, s'est fait battre aux échecs. Pas par un grand maître. Ni même par un autre modèle d'intelligence artificielle. Non, par… une console Atari 2600 datant de 1977.C'est l'ingénieur Robert Caruso, de chez Citrix, qui a orchestré cette expérience. Il a utilisé un émulateur pour faire tourner un jeu d'échecs développé en 1979 pour la mythique console Atari. Le but ? Voir comment ChatGPT, censé incarner le futur de l'intelligence artificielle, se débrouille face à un moteur de jeu aussi basique. Et je vous explique tout ça en trois points.La partie ne s'est pas bien passée pour ChatGPTPremier point à retenir, la partie ne s'est pas bien passée pour ChatGPT.Il a confondu les pièces, prenant des tours pour des fous, manqué des opportunités stratégiques simples et perdu le fil de la partie à plusieurs reprises.Il a même accusé les graphismes Atari d'être trop abstraits, avant de faire les mêmes erreurs… en notation d'échecs classique.Cette défaite s'explique techniquementDeuxième point, cette défaite s'explique techniquement.ChatGPT est un modèle de langage. Il est conçu pour comprendre et générer du texte, pas pour analyser des positions sur un échiquier en temps réel.À l'inverse, le jeu d'Atari, aussi vieux soit-il, a été programmé exclusivement pour ça. Même avec une mémoire ridicule, 128 octets, il est plus performant que l'IA d'OpenAI dans ce contexte précis.Une leçon importanteTroisième point enfin, cette expérience nous rappelle une leçon importante.Tous les outils d'IA ne se valent pas pour toutes les tâches. Ce n'est pas parce qu'un modèle peut briller dans des conversations ou expliquer des concepts complexes qu'il saura jouer aux échecs comme un pro.Il existe d'ailleurs des extensions spécialisées comme ChessGPT ou des moteurs comme Stockfish, bien plus adaptés à ce genre de défi.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caramba ! Encore raté ! Il a renommé son entreprise Meta il y a quelques années, pensant le temps du metaverse venu. Mais le metaverse n'est jamais venu. Puis il a tout misé sur l'intelligence artificielle, comme l'ensemble de ses petits copains des Gafam. Mais à ce jour, Mark Zuckerberg n'est toujours pas satisfait de la manière dont son entreprise oriente ses recherches dans ce domaine.Et il prend les choses en main personnellement pour faire de Meta un champion de l'intelligence artificielle générale. Je vous explique tout cela en trois points.Frustré par les performances de Llama 4D'abord, Zuckerberg est surtout frustré par les performances qu'il juge décevantes de Llama 4, le dernier grand modèle de langage de Meta.Il a donc décidé de créer une équipe secrète qui travaille sur le concept de « superintelligence ».Son objectif est rien de moins que de développer une intelligence artificielle aussi performante que l'humain, tout au moins sur une large gamme de tâches. Pour cela, il recrute personnellement et à sa main une cinquantaine d'experts en IA.Une flopée de dollars pour le financementReste que repose sur cette petite équipe une ambition industrielle colossale. Avec une flopée de dollars pour le financement.Meta prévoit en effet de dépenser des dizaines de milliards de dollars pour cette initiative, avec l'appui d'un partenariat massif avec Scale AI. Cette entreprise fournit des données pour entraîner les modèles et crée des applications personnalisées pour le secteur public et privé.Le fondateur de Scale AI, Alexandr Wang, devrait même intégrer la nouvelle équipe une fois l'accord finalisé.Un repositionnement stratégique de la part de ZuckerbergEnfin, il faut bien voir dans cette initiative un repositionnement stratégique de la part de Zuckerberg. Ce nouveau « groupe de superintelligence » pourrait en effet redéfinir la place de Meta dans la course à l'IA face à Google, OpenAI ou Anthropic.L'ambition est claire. Il s'agit de dépasser la concurrence et intégrer ces avancées dans les produits maison, du chatbot Meta aux fameuses lunettes Ray-Ban connectées.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on se penche sur une question bien intrigante.Les grands modèles de langage, ou LLM, sont-ils en train de devenir les nouveaux influenceurs ?Une récente étude d'Accenture apporte des éléments de réponse fascinants. Et je vous explique tout cela en trois points.Une relation émotionnelle avec l'IAD'abord, de plus en plus de personnes développent une relation émotionnelle avec l'IA. Selon l'enquête menée auprès de 18 000 personnes dans 14 pays, plus de 35 % des utilisateurs de l'IA générative considèrent cette technologie comme, je cite, "un bon ami".En conséquence, près de 95 % d'entre eux ont déjà sollicité ou envisageraient de solliciter l'IA pour les aider à atteindre leurs objectifs personnels. Et l'on parle ici de conseils relationnels ou sociaux.Cette connexion émotionnelle est si forte que près de 35 % des utilisateurs déclarent qu'ils changeraient de chatbot si un autre leur faisait se sentir plus spéciaux.Un conseiller d'achat de confianceEt c'est là où le commerce en ligne pointe le bout de son nez. Car l'IA dans ce contexte pourrait tout à fait être un conseiller d'achat de confiance.Vous me suivez, l'IA générative devient une source majeure de recommandations d'achat, chiffres à l'appui.Près de la moitié des consommateurs interrogés ont pris une décision d'achat basée sur les suggestions de l'IA. Et 75 % seraient ouverts à l'utilisation d'un "personal shopper" alimenté par l'IA. Pour les répondants de l'étude, l'IA est désormais la deuxième source de recommandations d'achat, juste après les magasins physiques.L'IA pourrait au final prendre des décisions pour son utilisateurMais comment ce personnal shopper va t-il muter dans les mois qui viennent ? Et bien l'IA pourrait au final prendre des décisions pour son utilisateur.Oui, Accenture explique que l'IA évolue en ce moment d'un simple outil de recommandation vers une entité capable de prendre des décisions de manière autonome.Et cela touche des tâches en ligne telles que la comparaison des produits, le paiement et l'assistance après l'achat.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'écosystème de la technologie est régulièrement secoué par des scandales, et en voici un nouveau. Il s'agit de la faillite retentissante de Builder.ai, une start-up britannique autrefois valorisée à plus d'un milliard de dollars.Cette prétendue licorne a littéralement berné Microsoft comme le turc mécanique avait en 1809 berné Napoléon.Et en guise d'automate féru de jeu d'échecs, ici, c'est une armée de développeurs indiens qui ont été déguisés en intelligence artificielle.La promesse était très séduisanteBuilder.ai s'était fait connaître grâce à Natasha, une plateforme soi-disant pilotée par IA, qui permettait de créer des applications sur mesure « aussi facilement que commander une pizza » promettait la société.Microsoft y a cru, au point d'intégrer Natasha à Azure en 2023. Et plusieurs fonds de pays du Golfe persique ont également misé sur cette pépite britannique.Mais derrière cette belle façade technologique, la réalité était bien plus artisanale.Cette IA était en réalité très humaineCar oui, cette IA était en réalité très humaine.Car ce n'est pas l'IA qui produisait le code, mais environ 700 développeurs basés en Inde. Des employés qui travaillaient jour et nuit pour livrer les projets informatiques vendus comme des prouesses d'intelligence artificielle par leurs dirigeants.Dans le détail, l'interface de Natasha servait à générer un cahier des charges, qui était ensuite envoyé à des équipes basées dans les villes indiennes de Gurugram et de Bengalore. Résultat, une production manuelle, camouflée sous le label de l'intelligence artificielle. Et c'est une audit interne qui a révélé que seule la gestion des tickets était automatisée.La société s'est effondréeLa supercherie n'a toutefois pas duré. Et la société s'est effondrée.Les incohérences techniques et les retards de livraison ont alerté les clients dès 2024.Et en juin 2025, tout s'écroule. Un créancier important gèle 37 millions d'euros d'actifs après avoir découvert que les revenus réels de l'entreprise étaient quatre fois inférieurs à ceux annoncés.Builder.ai ne disposait plus que de 5 millions sur ses comptes, avec une procédure d'insolvabilité enclenchée et des centaines de licenciements à venir.Ce naufrage rappelle une vérité brutale. Dans la course effrénée à l'IA, certaines start-up n'hésitent pas à maquiller leurs limites techniques pour capter des fonds.Les investisseurs, eux, commencent à réclamer plus de transparence. Et cela passe par la documentation du code, la traçabilité des données, ou encore la vérification des flux financiers.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aldebaran Robotics, la société française qui a créé les célèbres robots Nao et Pepper, a été placée en liquidation judiciaire.Voici trois points pour comprendre cette annonce tonitruante.Une liquidation inévitablePremier point donc, cette liquidation semble bien inévitable.Le tribunal de commerce de Paris a prononcé en début de semaine la fin d'Aldebaran.Fondée en 2005, la société a longtemps été considérée comme une pépite de la French Tech.Son petit robot Nao, apparu en 2006, avait fait le tour du monde et même salué Emmanuel Macron ou la reine d'Angleterre !Mais faute d'un modèle économique pérenne et de financements suffisants, la société a été placée en redressement judiciaire en février. Deux offres de reprise ont été examinées, mais aucune n'a offert de garanties sur l'emploi.Les projets de reprise jugés insuffisantsLà aussi c'est très surprenant, mais les projets de reprise de l'activité ont été jugés insuffisants par le tribunal.Un entrepreneur canadien et un homme d'affaires suisse avaient manifesté leur intérêt. Le premier a jeté l'éponge, et le second, bien qu'appuyé par des fonds émiratis, n'a pas su convaincre. Le tribunal a jugé son projet insuffisant, d'autant plus qu'il ne prévoyait pas de reprendre les 106 salariés restants en France.Conséquence : tous les employés vont être licenciés et les actifs de l'entreprise mis aux enchères.Comment comprendre cette débandade ?Alors comment comprendre cette débandade et alors que jamais la robotique n'a été aussi à la mode ?Aldebaran, rachetée en 2014 par le géant japonais SoftBank, puis revendue en 2022 à United Robotics Group, n'a pas su retrouver son éclat.En cause, une succession d'échecs, notamment le robot Plato destiné à la logistique. À l'été 2024, les équipes françaises ont accusé leur actionnaire URG de les avoir « lâchées », faute de nouveaux financements.Cette liquidation, à quelques jours du salon VivaTech, assombrit un peu plus l'horizon d'une French Tech déjà sous pression.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous allons parler des dix téléphones les plus vendus dans le monde depuis le début de l'année 2025. Selon le cabinet de recherche Counterpoint Research, sans surprise, Apple domine le classement. Mais quelques bouleversements méritent notre attention.Tout d'abord, donc, c'est vrai, Apple règne en maître, mais Samsung maintient sa position de challenger.Apple règne en maîtreLa marque à la pomme occupe les quatre premières places du classement mondial, avec l'iPhone 16, l'iPhone 16 Pro Max, l'iPhone 16 Pro et enfin l'iPhone 15.C'est la première fois depuis deux ans que le modèle de base de l'iPhone prend la tête des ventes. Mais les modèles Pro continuent de représenter près de la moitié des ventes d'Apple.Samsung place aussi quatre modèles dans le top 10, avec les modèles Galaxy A16, Galaxy A06, Galaxy S25 Ultra et enfin le Galaxy A15.Le Galaxy A16 se distingue particulièrement, avec une croissance des ventes de 17 % par rapport à l'année précédente, et ce grâce à sa popularité en Amérique et en Asie-Pacifique.Xiaomi s'invite dans le classementMais la petite nouveauté de ce classement, c'est que Xiaomi s'invite dans le classement.Le Redmi 14C est même le seul modèle non Apple ou Samsung à figurer dans le top 10, occupant la huitième place. Ce téléphone abordable connaît un succès notable au Moyen-Orient et en Amérique latine.Surtout, ce smartphone est la tête de proue des smartphones d'entrée de gamme, un segment qui est en plein développement.Le segment des smartphones à moins de 100 euros a de fait connu la plus forte croissance au premier trimestre 2025, représentant près de 20 % des ventes mondiales.Pourquoi ? Et bien cette tendance s'explique par le fait que les clients recherchent des modèles plus économiques dans un contexte économique incertain.L'iPhone 16e connaît un démarrage surprenantEnfin, pour souligner cette tendance, il faut noter que le dernier modèle d'Apple, l'iPhone 16e, connaît un démarrage surprenant, même s'il coûte bien plus que 100 euros.Lancé fin février 2025, ce smartphone a rapidement atteint la sixième place des ventes mondiales en mars. Bien que ses ventes soient inférieures à celles des précédents modèles SE en Europe, il représente 8 % des ventes d'Apple et 2 % des ventes totales de smartphones dans la région.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, retour sur les annonces faites par Google la semaine dernières côté commerce électronique.Le géant de la recherche en ligne s'apprête à transformer la façon dont vous faites vos achats en ligne. De quoi bouleverser aussi tout l'écosystème du shopping en ligne.Le Shopping Graph devient plus intelligentPremier point, le Shopping Graph devient plus intelligent.Il s'agit d'une base de données en temps réel alimentée par apprentissage automatique. Elle embarque des informations spécifiques telles que la disponibilité des produits, les avis d'autres acheteurs, les avantages et les inconvénients, les matériaux, les couleurs et les tailles.Google met à jour cet outil, qui regroupe désormais plus de 50 milliards d'annonces de produits, actualisé en permanence.En clair, quand vous cherchez un produit, l'IA de Google va lancer plusieurs recherches à la fois, prenant en compte vos besoins précis.Résultat, des suggestions plus pertinentes, des prix et des promotions à jour. Bien sûr, ces nouveautés pourraient tailler des croupières dans les services apportés par les sites de commerce électronique eux-même. Et faire de Google un véritable physionomiste, capable de dire aux internautes s'il faut rentrer ou pas dans telle ou telle boutique en ligne.Le suivi des prix automatiséL'idée pour l'internaute, c'est qu'il ne devrait plus avoir besoin de surveiller les promotions manuellement. Vous pourrez définir vos critères, comme la taille, la couleur, et le prix, et Google s'occupera du reste.Et vous serez alerté dès qu'une bonne affaire se présente. Et mieux encore, Google ajoutera l'article à votre panier et vous proposera de finaliser l'achat avec Google Pay. De quoi gagner du temps et ne plus rater les bons plans.Là aussi, que vont devenir les acteurs du commerce en ligne qui pratiquent l'affiliation, le retargeting publicitaire, ou encore la comparaison de produits ?L'essayage virtuel intelligentVous hésitez à commander cette robe ou cette paire de jeans ? Grâce à la nouvelle cabine d'essayage virtuelle de Google, vous pourrez visualiser le vêtement sur votre propre photo avant de l'acheter.Cette technologie, alimentée par un modèle d'IA dédié à la mode, prend en compte la morphologie, les textures et les couleurs pour un rendu réaliste.A noter que toutes ces nouveautés devraient rapidement débarquer dans un premier temps aux Etats-Unis, avant de partir à la conquête du reste du monde.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mais comment Google va t-il négocier l'arrivée de l'intelligence artificielle dans son cœur de métier, à savoir la recherche en ligne.Et bien l'entreprise prend les devants et redéfinit sa célèbre page de recherche pour l'adapter à l'ère de l'IA. Et sous le capot, le géant californien fait évoluer son moteur vers un véritable assistant IA. Bien sûr, tout ceci ressemble à un virage stratégique dont les implications sont majeures. Je vous explique tout ceci en trois points.L'« AI Mode » débarqueLe premier point, c'est l'introduction de l'« AI Mode ».Lancé d'abord aux États-Unis, ce nouveau mode va bien au-delà des simples résumés générés par l'intelligence artificielle que vous avez peut-être déjà vus sur vos écrans.Il s'agit ici de réponses complètes, enrichies parfois de graphiques, et dans certains cas personnalisées selon votre historique de recherche… voire votre boîte mail, si vous en donnez l'accès.L'objectif est clair, il s'agit de gagner en pertinence et en utilité.La publicité s'adapte à l'arrivée de l'IALe second point bien sûr, c'est que le business de Google, la publicité, s'adapte à l'arrivée de l'IA.Pour Google, numéro un mondial de la publicité numérique, il est impératif de monétiser ces nouvelles expériences. Les annonces vont donc apparaître directement dans les réponses générées par l'IA.Par exemple, un tutoriel IA pourra inclure une publicité en lien avec votre recherche. L'idée est de proposer des "clics de meilleure qualité"selon Google, c'est-à-dire des visiteurs plus engagés sur les sites partenaires.L'équation très délicate avec les éditeurs de sites webEnfin le troisième point c'est que l'équation est très délicate avec les éditeurs de sites web.Beaucoup s'inquiètent en effet de voir leur trafic s'effondrer, puisque l'IA répond directement aux questions sans inciter à cliquer sur les liens.Le taux de clic sur les premiers résultats est déjà passé de près de 6 % à 3 %. Pour Google, il s'agit donc de concilier innovation et écosystème, tout en rassurant sur la distinction entre contenus sponsorisés et contenus naturels, sous l'œil vigilant des régulateurs, notamment en Europe.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Focus aujourd'hui sur une nouveauté majeure annoncée par Google lors de sa conférence Google I/O 2025 la semaine dernière.Le navigateur Chrome va bientôt pouvoir changer automatiquement vos mots de passe compromis.Et cela pourrait bien révolutionner notre sécurité en ligne.L'utilisation des mots de passe qui ont fuité est une véritable problème de sécuritéPremièrement, l'utilisation des mots de passe qui ont fuité est une véritable problème de sécurité.Vous le savez, les cyberattaques et les fuites de données se multiplient, et souvent, on reçoit des alertes indiquant qu'un mot de passe que nous utilisons pour nous connecter à une service web est vulnérable.Mais avouons le, ces alertes ne suffisent pas toujours à nous pousser à changer nos mots de passe que nous avons mémorisé. Bref, la flemme quoi. Et bien Google a identifié ce frein. Et l'éditeur de Chrome propose une solution radicale.Quelle est la solution ?Le navigateur va désormais intégrer une fonctionnalité de modification automatique des mots de passe compromis. Quand vous vous connecterez à un site, Chrome détectera si votre mot de passe a fuité ou est faible. Ensuite, au lieu de simplement vous alerter, Chrome proposera de le changer automatiquement pour vous, en s'appuyant sur son gestionnaire de mots de passe.Vous serez informé de l'avancée de ce travail via la barre d'adresse. Et une fois le changement effectué, une fenêtre pop-up vous montrera le nouveau mot de passe. Voilà, c'est simple, rapide, et surtout efficace.Cette innovation repose sur la coopération des développeurs webPour que cette fonctionnalité marche, les sites doivent adapter leur interface pour que Chrome puisse gérer ce changement automatiquement.Google a déjà partagé les outils nécessaires aux développeurs pour faciliter cette intégration. Il reste maintenant à voir quelle sera la vitesse d'adoption par les sites web. Mais la perspective est claire, il s'agit d'améliorer la sécurité tout en simplifiant l'expérience utilisateur.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on parle de la célèbre chaîne de grande distribution britannique Marks & Spencer, qui vient de révéler les conséquences colossales d'une cyberattaque en cours.Son impact financier est estimé à plus de 355 millions d'euros, et cela bien sûr pèse très très lourd sur son résultat opérationnel pour l'exercice en cours.Une attaque massive aux conséquences durablesD'abord, il s'agit d'une attaque massive aux conséquences durables.Depuis mi-avril, Marks & Spencer subit une attaque informatique majeure, probablement un rançongiciel. Et les conséquences sont terribles. Les ventes en ligne sont suspendues, les paiements sans contact sont bloqués, et les problèmes de réapprovisionnement vident les rayons alimentaires des magasins.Et la reprise de la vie normale de l'entreprise est espérée pour au minimum juillet prochain. D'où évidemment la perte abyssale de chiffre d'affaires attendue par l'entreprise, pas moins de 355 millions d'euros.Alors qui en veut à ce point à Marks & Spencer ?Les enquêteurs soupçonnent un groupe de cybercriminel appelé Scattered Spider. Ce groupe est connu pour ses attaques sophistiquées et sa communication très coordonnée en ligne. Mais pour l'instant, rien n'est confirmé.L'unité nationale de lutte contre la cybercriminalité britannique évoque plusieurs autres pistes. Cependant, l'heure est surtout au sauvetage d'une entreprise désormais très proche du naufrage.« Nous nous concentrons désormais sur la reprise, visant à restaurer nos systèmes, nos opérations et notre offre client au cours du premier semestre », mentionne l'entreprise par communiqué.Des impacts financiers et réputationnels inédits et très conséquentsSurtout, les impacts financiers et réputationnels sont inédits et très conséquents.D'une part, l'entreprise reconnaît que des données personnelles de clients ont été dérobées. Elle assure toutefois que les mots de passe et les infos de paiement n'ont pas fuité.Reste que la réputation de la société auprès des clients et des fournisseurs pâtit de cette situation.Mais en plus des coûts directs, Marks & Spencer pourrait faire face à une amende du régulateur de la protection des données. Des grandes entreprises britanniques, comme British Airways ou Tesco Bank, ont déjà été sanctionnées ainsi par le passé.Heureusement, l'enseigne est assurée à hauteur de 120 millions d'euros, et sa division alimentaire, elle, reste très performante.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un constat préoccupant : pourquoi l'Europe est-elle à la traîne dans la révolution technologique mondiale ?« C'est un défi existentiel » a même écrit Mario Draghi, l'ancien président de la Banque centrale européenne, chargé de diagnostiquer la stagnation de l'économie européenne dans un rapport publié en septembre dernier.Une longue enquête du Wall Street Journal fait le point, et je vous la résume en trois points.Une absence criante de géants technologiques européensLe premier point, c'est qu'il y a une absence criante de géants technologiques européens. De fait, l'Europe n'a pas d'équivalent à Google, Amazon ou Meta. Pire, la capitalisation boursière d'Apple dépasse celle de toute la bourse allemande.Et en tout, seules quatre des 50 plus grandes entreprises tech du monde sont européennes. C'est un véritable décrochage puisque jusqu'à présent le continent européen représente 21 % du PIB mondial.Pourtant l'Europe a connu des débuts prometteurs. Dans les années 1990, l'Europe comptait plusieurs grandes entreprises dans le domaine des semi-conducteurs; comme ASML aux Pays-Bas ou ARM au Royaume-Uni. Mais aussi des géants du logiciel avec l'allemand SAP et côté telco le finlandais Nokia.Cette absence est donc un véritable signal d'alarme pour la compétitivité et la croissance européenne.Comment comprendre ce retard ?Alors comment comprendre ce retard ? D'abord on trouve des obstacles structurels au développement de la tech en Europe.Les investisseurs pointent une culture d'entreprise frileuse, un droit du travail bien trop rigide, une réglementation bien trop lourde, et enfin un marché trop morcelé.Bref, il est difficile d'embaucher, de licencier, ou même de proposer un système de stock-options attractif. Et l'une des conséquences de tout cela, c'est que les startups peinent à lever des fonds. Un chiffre illustre cette difficulté. Le capital-risque européen ne représente qu'un cinquième de celui des États-Unis.La fuite vers les Etats-UnisEnfin le troisième point c'est que de nombreux entrepreneurs américains qui ont tenté l'aventure en Europe sont repartis échaudés. Et même les stars européennes de l'IA, comme Mistral ou DeepMind, finissent par signer avec les géants américains pour assurer leur avenir.Et Deliveroo, l'une des plus grandes startups du Royaume-Uni, a récemment accepté de vendre ses activités à l'américain DoorDash pour 3,9 milliards de dollars.Le bilan, c'est que au cours des 50 dernières années, les États-Unis ont créé plus de 240 entreprises avec une capitalisation boursière de plus de 10 milliards de dollars, tandis que l'Europe n'en a créé que 14.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici donc que Revolut, la néobanque britannique, a décidé de faire de la France son nouveau hub européen.Et l'entreprise a choisi de faire cette annonce dans le cadre de l'événement Choose France, organisé en début de semaine à Paris pour attirer les investisseurs étrangers.Revolut prévoit d'investir un milliard d'euros sur trois ansD'abord, Revolut prévoit d'investir un milliard d'euros sur trois ans, de recruter 200 personnes et d'ouvrir des bureaux à Paris pour piloter ses activités en Europe occidentale.Ce projet ambitieux montre l'importance croissante du marché français pour le secteur de la fintech.Une demande d'agrément bancaire en FranceLe second point, c'est que Revolut a aussi l'intention de déposer une demande d'agrément bancaire en France.So objectif ici est de renforcer son image de banque institutionnelle face à une concurrence intense, notamment avec BoursoBank, la filiale de Société Générale, qui compte déjà 8 millions de clients.Avec cet agrément, Revolut pourra proposer des produits bancaires spécifiques au marché français et solidifier sa présence sur le secteur.Une offre de crédit immobilier en FranceEnfin, Revolut souhaite lancer une offre de crédit immobilier en France.Ce produit est déjà disponible en Lituanie, mais le lancement en France est retardé à 2026. En attendant, la fintech va tester sa solution auprès de quelques clients afin d'ajuster son offre.Mais il ne s'agit pas de la seule innovation. Comme sa concurrente allemande N26, Revolut se lance sur le marché des forfaits télécoms mobiles depuis quelques semaines.Alors que signifie cette frénésie d'annonces et de diversification ? Et bien tout simplement que le marché des néobanques en Europe se tend, et qu'il faut désormais trouver des revenus après la période faste des levées de fonds et des objectifs d'acquisition de base utilisateur quels qu'en soit le coût!Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, focus et retour sur un voyage qui a fait beaucoup parler. Il s'agit de la tournée de Donald Trump au Moyen-Orient la semaine dernière.Il était accompagné par les plus grands patrons de la tech américaine, comme Elon Musk, Sam Altman ou Jensen Huang, le patron de Nvidia.Ce déplacement stratégique pourrait déboucher sur des contrats colossaux, surtout autour de l'intelligence artificielle. Je vous explique tout cela en trois points.Transformer la richesse pétrolière en investissements dans les technologies de pointePremier point, cette délégation prestigieuse illustre la volonté des pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, de transformer leur richesse pétrolière en investissements colossaux dans les technologies de pointe.L'intelligence artificielle est donc forcément au cœur de leurs ambitions. A donc été annoncé la création d'une nouvelle structure baptisée « Humain », et dédiée au développement d'infrastructures d'IA et de cloud computing.Humain n'est rien d'autre qu'une émanation du Fonds public d'investissement de l'Arabie saoudite, qui gère plus de 900 milliards de dollars d'actifs.L'objectif de cette société placée sous le patronage de l'influent prince Mohammed Ben Salmane est d'investir dans des data centers, des infrastructures d'IA et des capacités de cloud pour développer l'IA made in Arabie saoudite.Cette annonce n'est donc pas qu'une question de mots. Il s'agit aussi de chiffres très impressionnants.1 000 milliards de dollars de contrats signésOn parle d'un total d'environ 1 000 milliards de dollars de contrats signés par ces pays du Golfe Persique au profit des géants américains de la technologie. Des contrats qui couvrent les secteurs économiques de la défense et de la technologie.Nvidia s'est ainsi déjà allié avec « Humain » pour déployer des « usines IA » équipées de 18 000 puces GPU Blackwell. AMD de son côté a signé un contrat de 10 milliards pour fournir ses propres processeurs.Amazon enfin prévoit un investissement de 5 milliards pour construire des data centers dans la région.Un changement politique majeur aux États-UnisEnfin, troisième point, ce grand mouvement a été rendu possible par un changement politique majeur aux États-Unis.L'administration Trump a levé certaines restrictions sur l'exportation de semi-conducteurs de dernière génération, auparavant très strictes sous l'ère Biden, permettant à ces entreprises américaines de vendre leurs technologies de pointe au Moyen-Orient.De quoi attirer même OpenAI, dirigée par Sam Altman. L'entreprise est sur le point d'annoncer des investissements aux Émirats arabes unis, via MGX, le fonds de la famille royale émiratie.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on parle de l'essor fulgurant des agents d'intelligence artificielle dans les entreprises technologiques, une tendance confirmée par le dernier sondage du cabinet Ernst and Young.Selon cette étude menée en avril 2025 auprès de plus de 500 dirigeants du secteur technologique, près de la moitié des entreprises ont déjà commencé à déployer des agents d'IA. Et plus de 50 % prévoient que la majorité de leurs opérations internes seront entièrement autonomes d'ici deux ans.L'agent d'IA devient un outil stratégique pour l'automatisationContrairement aux chatbots traditionnels, les agents d'IA sont conçus pour prendre des décisions et exécuter des tâches de manière autonome.Ils sont particulièrement adaptés aux processus complexes comme la conformité fiscale ou la gestion financière.Par exemple, le cabinet comptable a récemment lancé une plateforme numérique qui mobilise 150 agents pour assister 80 000 professionnels dans le domaine fiscal, en collaboration avec NVIDIA.Mais son optimisme reste mesuré face aux défis de l'IA.Malgré l'enthousiasme, des préoccupations subsistentPrès de 50 % des dirigeants interrogés citent la confidentialité et la sécurité des données comme principales inquiétudes liées à l'IA.De plus, 83 % estiment que l'adoption de l'IA serait plus rapide avec une infrastructure de données plus solide.Mais au delà des inquiétudes, l'IA est surtout perçu comme un moteur de transformation du travail.Un moteur de transformation du travailContrairement aux craintes de suppression d'emplois, largement relayées dans les médias ces derniers mois, 84 % des leaders technologiques prévoient d'embaucher davantage de personnel dans les six prochains mois.L'objectif est de renforcer les compétences internes pour accompagner l'intégration de l'IA, en mettant l'accent sur la formation à l'utilisation responsable de ces technologies.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on parle du compteur Linky, le compteur connecté vert fluo que tous les français connaissent bien, et dont certains ne veulent absolument pas entendre parler.Car si 95 % des foyers français sont désormais équipés de ce compteur connecté, plus de 2 millions de personnes en France continuent de le refuser. Mais pour eux, la facture d'électricité va bientôt très rapidement exploser. Je vous explique tout cela en trois points.Le prix fortPour commencer, à partir du 1er août 2025, ces réfractaires vont en effet devoir payer le prix fort.La Commission de régulation de l'énergie a validé une majoration de près de 6,5 euros tous les deux mois pour ceux qui refusent le Linky. Cela représente une somme de près de 39 euros par an.Alors comment est calculé ce montant ? Et bien il est censé compenser les coûts de relève manuelle et le maintien des anciens compteurs bleus avec la fameuse roue qui tourne à l'horizontale.Mais ce n'est pas tout.Ceux qui refusent également de communiquer leur index de consommation à Enedis verront leur facture augmenter de 4,14 euros supplémentaires tous les deux mois.En tout, le surcoût pourrait donc grimper à un peu moins de 64 euros par an.Ces tarifs sont le résultat d'une longue batailleCar cette décision fait suite à un arrêt de la Cour de cassation rendu en avril dernier.La Cour a donné raison à Enedis, confirmant ainsi le droit du gestionnaire de réseau d'énergie à imposer le compteur Linky.Depuis 2015 et les premiers déploiements, la loi française autorise l'entreprise à installer ces compteurs chez tous ses clients.Pourquoi refuser le compteur Linky ?Reste que les opposants au Linky n'en démordent pas. Ils ne veulent pas du compteur connecté.Dans le détail, les opposants au Linky avancent plusieurs arguments, dont les risques pour la santé, la surfacturation ou encore la protection des données personnelles.Pourtant, l'Anses et la CNIL ont déjà écarté ces craintes. Les autorités affirment que les niveaux d'exposition aux ondes sont faibles et que la collecte et l'analyse des données restent strictement encadrées.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une décision qui fait grand bruit dans le monde de la tech. SAP, le géant allemand des progiciels, spécialiste de l'ERP, vient d'annoncer l'abandon de son objectif d'atteindre un effectif de 40% de femmes d'ici à 2030.Et cette décision intervient dans un contexte de pression venue d'outre-Atlantique. L'administration Trump est en effet vent debout contre les politiques de diversité dans les entreprises. Au point que l'entreprise allemande courbe l'échine. Je vous explique tout cela en trois points.Un revirement stratégique pour SAPSAP a en effet longtemps été considéré comme un pionnier en matière de diversité. Depuis 2011, l'entreprise s'était fixée des objectifs ambitieux pour augmenter la représentation des femmes dans ses effectifs et ses postes de direction.Ces efforts ont porté leurs fruits, avec plus de 35 % de femmes dans l'entreprise fin 2024.Cependant, sous la pression des nouvelles directives américaines, SAP a décidé de ne plus appliquer ces quotas. Aux États-Unis, l'entreprise emploie environ 17 000 personnes, soit 16 % de sa masse salariale. Et elle réalise là bas près d'un tiers de son chiffre d'affaires en 2024.Le business de SAP est donc touché par les nouvelles règles en matière d'emploi professées par la nouvelle administration américaine.La fin de la politique de diversité en entrepriseDès son retour à la Maison-Blanche, le président Donald Trump a en effet signé plusieurs décrets visant à interdire aux entreprises travaillant avec le gouvernement fédéral la mise en oeuvre de politiques de discrimination positive ou de diversité.Pour des entreprises comme SAP, qui collaborent étroitement avec l'administration américaine, il faut donc se conformer ou risquer de perdre des contrats importants.Cette tendance à la fin de l'équité s'étend au-delà des États-UnisD'autres grandes entreprises, tant américaines qu'européennes, revoient actuellement leurs politiques de diversité.Par exemple, le laboratoire suisse Roche a supprimé les objectifs de diversité au sein de sa filiale américaine. Et le groupe pharmaceutique Novartis a mis fin à ses « panels de diversité » pour les embauches aux États-Unis.Bien sûr, ces changements de politique de ressource humaine des entreprises soulève des questions sur leurs engagements réels envers la diversité et l'inclusion. A croire que ce qui compte, en définitive, c'est le sens du vent !Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une véritable avalanche. Les réseaux sociaux sont depuis quelques semaines envahis de visuels générés par l'IA. Qu'il s'agisse du désormais célèbre starter pack, de dessins d'humour au sens douteux, ou encore d'infographies boiteuses, tout un chacun pense être devenu un maître du prompt et devoir le montrer à ses congénères sur LinkedIn.Même les propriétaires des réseaux sociaux commencent à prendre des mesures pour vous éviter d'agoniser devant ses images insipides et trompeuses. A commencer par Pinterest, dont la valeur réside dans l'originalité des visuels qui y sont postés.Pinterest annonce dont un plan pour remettre un peu d'ordre dans son flux d'images, envahi par les contenus générés par intelligence artificielle.Deux nouvelles fonctionnalités viennent d'être lancées pour aider les utilisateurs à retrouver des épingles, les fameux pin de Pinterest, plus authentiques.L'étiquette "AI Modified"Désormais, Pinterest appose une mention "AI modified" sur les images qu'il détecte comme ayant été générées ou modifiées par une IA.Cette étiquette apparaît en bas à gauche lorsqu'on ouvre une épingle en grand. Pour identifier ces images, la plateforme analyse les métadonnées et utilise des classificateurs internes capables de repérer les contenus générés par IA, même sans marqueurs évidents.L'option "Voir moins"Une nouvelle fonctionnalité permet aux utilisateurs de réduire la quantité de contenus générés par IA qu'ils voient dans certaines catégories, comme la beauté et l'art.En cliquant sur le menu à trois points en bas à droite d'une épingle, on peut choisir de voir moins de contenus similaires, ce qui ajustera les recommandations futures.Rassurer sur la recherche de créativitéCes mesures répondent aux critiques des utilisateurs, notamment des artistes et designers, qui trouvent que les images générées par IA rendent difficile la recherche d'inspiration.Les nouvelles fonctionnalités visent aussi à offrir plus de transparence et de contrôle aux utilisateurs, tout en maintenant Pinterest comme une source fiable d'inspiration.Souhaitons que cela limite aussi la fougue des rois du prompt !Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, focus sur une décision judiciaire qui pourrait bouleverser le marché des bagues intelligentes. Enfin moi je préfère parler des bagues connectées.Voici que l'entreprise finlandaise Oura vient de remporter une première victoire juridique contre ses concurrents Ultrahuman et RingConn aux États-Unis.Et je vous explique tout cela en trois points.Pourquoi cette décision judiciaire ?Le 26 avril dernier, un juge de la Commission américaine du commerce international a conclu que les entreprises qui commercialisent les bagues connectées Ultrahuman et RingConn avaient enfreint les brevets déposés par Oura.Il faut dire que Oura est particulièrement regardant sur l'utilisation par la concurrence de ses technologies. L'an passé au lancement de la bague connectée de Samsung, la Galaxy Ring, un porte-parole de l'entreprise finlandaise avait commenté en disant être extrêmement vigilant sur les technologies utilisées par l'acteur coréen.Les technologies sous brevet en question incluent notamment le design à double coque, la batterie incurvée, ou encore l'intégration de capteurs de santé de nouvelle génération. Mais ce n'est pas tout.Le juge accuse Ultrahuman d'avoir falsifié des preuvesOui, au-delà de l'infraction aux brevets, le juge a pointé des pratiques douteuses de la part d'Ultrahuman. Il a notamment été révélé que l'entreprise avait falsifié des preuves concernant une usine de fabrication au Texas, en apposant son logo sur des installations tierces et en modifiant des documents internes.Cette tentative de tromperie a été sévèrement critiquée par le juge, qui a qualifié le PDG d'Ultrahuman de "non crédible" et a souligné un "manque de véracité" de l'entreprise.Quelles sont les conséquences de cette première décision pour le marché ?Si la décision finale, attendue dans les prochains mois, confirme cette décision de première instance, Ultrahuman et RingConn pourraient se voir interdire l'importation et la vente de leurs bagues aux États-Unis.Cela représenterait un coup dur pour ces entreprises, alors qu'Ultrahuman est en pleine levée de fonds de 120 millions de dollars pour soutenir son expansion.Et cela arrive même aux entreprises les plus puissantes. En janvier 2024, Apple avait du retirer le capteur d'oxygène sanguin de ses Apple Watch afin d'éviter qu'elles soient interdites à la vente. La raison ? Une violation de brevet revendiquée par l'entreprise Masimo. Depuis cette date, la fonctionnalité n'est pas reparue sur les montre d'Apple.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La publication des résultats trimestriels d'Apple la semaine dernière permet de faire le point sur la nouvelle politique douanière des Etats-Unis.Son PDG Tim Cook tire la sonnette d'alarme.L'entreprise s'attend à un choc de 900 millions de dollars dès le trimestre prochain. Voici ce qu'il faut retenir.Révision de la stratégie industrielleD'abord, les tensions commerciales entre les États-Unis et plusieurs pays, notamment la Chine, poussent Apple à revoir sa stratégie industrielle.Pour limiter les coûts liés aux droits de douane, Apple relocalise une partie de sa production. Résultat, la majorité des iPhones vendus aux États-Unis seront désormais fabriqués en Inde. Les iPads, Mac et AirPods viendront eux principalement du Vietnam.Cette relocalisation de la production des produits Apple a pour objectif de contourner les surtaxes imposées par les Etats-Unis aux produits importés de Chine.Une incertitude à partir de juin 2025Le second point, c'est que malgré cette réorganisation, l'incertitude reste grande. Tim Cook a indiqué ne pas pouvoir prédire l'évolution des tarifs douaniers au-delà du mois de juin.Car au mois de juin 2025, la suspension actuelle des « droits de douane réciproques » doit prendre fin.Ce flou complique les prévisions à moyen terme pour Apple, qui par ailleurs continue pourtant d'investir massivement sur le territoire américain. En 2025, plus de 19 milliards de dollars de puces seront achetés par Apple aux États-Unis, notamment en Arizona.Des doutes en Europe et la recherche de l'autonomie technologiqueEnfin, et c'est le troisième point, au-delà du commerce international, Apple fait aussi face un environnement économique et réglementaire incertain au-delà des foucades de Donald Trump.C'est le cas avec des changements réglementaires, notamment en Europe, du fait de la mise en place de la loi sur les marchés numériques, dite loi DMA. Elle impose plus d'ouverture à Apple, notamment sur l'App Store.Mais Apple travaille fort pour rester compétitif. Apple mise sur l'intelligence artificielle avec son service Apple Intelligence, qui semble stimuler les ventes de l'iPhone 16.Et la marque à la pomme développe aussi ses propres modems et puces pour gagner toujours plus en autonomie technologique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, direction la French Tech, avec une annonce importante.La startup française Doctolib à encore réduit ses pertes en 2024 et vise la rentabilité cette année assure Les Echos.Voici ce qu'il faut retenir de la situation de la licorne française en trois points.La carte de la transparencePremier point, Doctolib joue enfin la carte de la transparence en publiant pour la première fois ses résultats financiers.Avec un revenu annuel récurrent de 348 millions d'euros, en hausse de 22,5 % sur un an, l'entreprise parvient à réduire son Ebitda négatif, passant de 87 à un peu moins de 54 millions d'euros.Il faut dire que Doctolib a levé beaucoup d'argent ces dernières années. Son dernier tour de table connu remonte à 2022 et s'élevait à 500 millions d'euros.Mais l'objectif est affiché. La société compte bien devenir rentable cette année. Il s'agirait d'une première depuis sa création en 2013.Le modèle économique reste centré sur les professionnels de santé99 % du chiffre d'affaires provient de la vente de logiciels aux soignants, médecins, kinés, chirurgiens, et seulement 1 % de la promotion de campagnes de santé publique.Alors pourquoi les praticiens achètent autant Doctolib ? Et bien parce que grâce à sa suite logicielle, Doctolib promet de réduire de 50 % le temps administratif des soignants. Et aussi d'augmenter de 20 à 30 % le nombre de rendez-vous possibles.Des chiffres qui permettent à Pierre Vergnes, le directeur financier de Doctolib, de, je cite, « tordre le cou à quelques fantasmes. Certains nous voient déjà comme l'équivalent d'un Gafam ou n'ont jamais compris exactement comment nos revenus sont créés ».Oui, Doctolib ce sont des revenus récurrents d'abonnement logiciel, pas de la publicité.L'innovation reste au cœur de la stratégie de la startupDoctolib investit massivement dans l'intelligence artificielle, avec une équipe de plus de 100 spécialistes, et prévoit de lancer une dizaine d'outils d'IA cette année.Par exemple, la société travaille sur la génération automatique de courriers médicaux ou encore un assistant téléphonique intelligent.En parallèle, la société souhaite aussi devenir un véritable compagnon de santé pour les patients grâce à des contenus personnalisés et vérifiés.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on s'intéresse à une annonce stratégique de l'entreprise chinoise Huawei.Elle s'apprête à lancer ses propres alternatives aux cartes graphiques de Nvidia pour alimenter les infrastructures d'IA.Le travail de Huawei est fait sous contrainteD'abord, il faut bien comprendre que le travail de Huawei est fait sous contrainte. De nombreuses entreprises internationales subissent en effet des restrictions imposées par les Etats-Unis contre le marché chinois.Par exemple, le géant de l'infrastructure d'IA Nvidia ne peut pas véritablement vendre ses puces d'IA en Chine. C'est dans ce contexte que Huawei riposte.Dès ce mois de mai, l'entreprise lance ses propres serveurs et cartes équipés du processeur maison Ascend 910C.Cette puce est moins puissante que la puce H100 de Nvidia, donc la commercialisation est interdite en Chine par les Etats-Unis.Mais intégré dans des superclusters de calcul, ces puces sont capables de dépasser les performances des derniers modèles de Nvidia.Mieux, cet été, Huawei prévoit de frapper encore plus fort avec une nouvelle puce, nommée Ascend 920. Et cette puce est censée rivaliser directement avec le célèbre H100 de Nvidia.Des performances impressionnantes. mais une consommation élevéeSecond point, il faut noter que la puce Ascend 910C propose des performances impressionnantes. Mais sa consommation est élevée.Le GPU Ascend 910C atteint une puissance de 780 TeraFLOPS. C'est environ 60 % des capacités d'une puce H100. Mais Huawei compense en multipliant le nombre de processeurs dans ses serveurs AI CloudMatrix 384. Résultat : une vitesse de calcul 1,7 fois supérieure au dernier cluster Nvidia !Petit bémol, la consommation électrique explose, avec 559 kilowatt heure, contre seulement 145 pour Nvidia.Le mystère de la fabricationEnfin, il faut noter que la manière dont Huawei est parvenu à fabriquer cette nouvelle puce est un mystère.En effet, une question intrigue. Comment Huawei parvient-il à produire des puces aussi avancées malgré l'embargo imposé par les américains sur les équipements européens de fabrication de puces, dont le néerlandais ASML.Une enquête révèle que des circuits auraient été fabriqués en secret via l'entreprise TSMC, à Taïwan, à travers un réseau complexe de courtiers et d'intermédiaires. Washington menace même TSMC d'une amende record de 1 milliard de dollars pour avoir indirectement travaillé pour Huawei.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un développement important dans le procès Google qui a lieu en ce moment aux Etats-Unis. La grande question est qui donc va croquer Chrome, le navigateur internet de l'entreprise accusée de position monopolistique.Yahoo, OpenAI et Perplexity sont désormais dans les starting blocks pour racheter le navigateur de bureau et mobile, qui domine le marché.Alors pourquoi cet intérêt soudain pour l'une des technologies les plus dominantes du web ? Voici les trois points à retenir.Des conséquences majeures pour GoogleL'entreprise fait face à un procès antitrust aux États-Unis pour abus de position dominante dans la recherche en ligne.Le ministère de la Justice estime que Google empêche la concurrence en entretenant un monopole. Une des solutions envisagées par les autorités, une solution radicale, serait de forcer Google à vendre Chrome.Bien sûr, cette décision pourrait avoir des conséquences profondes sur l'ensemble du secteur. A commencer par aiguiser les appétits d'OpenAI et de Yahoo.Plusieurs acteurs intéressés par un rachat de ChromeFace à cette possibilité de démantèlement, plusieurs acteurs du secteur se montrent en effet intéressés par un éventuel rachat de Chrome.Yahoo a exprimé son intérêt pour acquérir le navigateur, le qualifiant de "stratégique" pour l'avenir du web. Et si Yahoo met la main sur Chrome, il s'agirait d'une très surprenante revanche. Il y a des années en effet, c'est Yahoo qui dominait le monde de la recherche en ligne, avant de se faire damer le pion par Google.Mais OpenAI, la société derrière ChatGPT, est aussi intéressée. Lors du procès, son directeur des produits, Nick Turley, a confirmé sa volonté d'acquérir Chrome, afin d'intégrer davantage de capacités d'intelligence artificielle à l'expérience de navigation.Si OpenAI s'empare de Chrome, il s'agirait alors d'une véritable passation de pouvoir. Jugez plutôt : la jeune pousse s'emparerait du joyau de Google alors que ce même Google patine depuis des mois dans ses efforts de concurrencer ChatGPT sur l'IA générative.Une véritable bataille à venir pour dominer le webMais le plus important, c'est que ces manœuvres préfigurent d'une véritable bataille à venir pour dominer le web dans les années à venir. Cette affaire n'est pas qu'une simple question financière. Les ambitions derrière ce rachat sont énormes.Perplexity, une autre startup d'IA qui rêve de s'emparer de Chrome, et OpenAI voient le navigateur un vecteur essentiel pour distribuer leurs technologies de recherche à base d'IA.La concurrence pour ce rachat sera rude, surtout que Google n'a pas dit son dernier mot.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si vos données et vos serveurs étaient hébergées dans le métro parisien et le RER ?Connect Grand Paris, une filiale de la RATP, la Régie autonome des transports parisiens, lance une nouvelle offre d'hébergement nommée Edge Hosting.Qu'est-ce que cette solution a à offrir ? Voici trois points clés à retenir.65 gares du Grand Paris Express deviennent des datacentersD'abord, la promesse du fournisseur est d'assurer proximité et donc optimisation des performances. Et voici comment.Les salles serveur qui vont accueillir les données des clients sont situées dans 65 gares du Grand Paris Express, c'est à dire les 5 nouvelles lignes de RER qui doivent être construites pour 2030.Par ailleurs, l'« Edge Hosting » repose sur une infrastructure réseau reliée par la fibre optique.De quoi réduire la latence et donc de garantir une meilleure réactivité. Oui parce que le terme Edge fait référence à la notion de mise à proximité des clients de la puissance de calcul.Souveraineté et sécurité des donnéesEnsuite, la RATP promet souveraineté des données et sécurité.L'« Edge Hosting » est 100 % français et conforme aux normes européennes assure l'hébergeur.Au delà de la sécurité physique et de l'hébergement sur le territoire national, ce modèle garantit, dit la RATP, une disponibilité continue, et avec une garantie de rétablissement, on dit GTR, en moins de 4 heures.Flexibilité et sur-mesureEnfin, la promesse est aussi de faire de la flexibilité et du sur-mesure.L'offre s'adapte aux besoins spécifiques des opérateurs Télécom, des PME et ETI, des ESN et des collectivités locales d'Île-de-France, promet la RATP.Côté flexibilité, l'hébergeur promet des des solutions modulables, comme des baies personnalisables et des alimentations flexibles, mais aussi côté réseau des services complémentaires comme la Fibre Optique Noire ou la connectivité Ethernet.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ça y est, les agents d'intelligence artificielle entrent dans la salle de classe.Aux Etats-Unis, la société Kira AI vient de lancer une toute nouvelle plateforme d'apprentissage personnalisée pour les élèves du primaire et du secondaire.Alors l'IA va-t-elle devenir un assistant à part entière dans les écoles. Je vous explique tout ceci en trois points.Une plateforme 100 % IAD'abord, l'initiative dont je vous parle est une plateforme 100 % IA, mais conçue spécifiquement pour l'école.Contrairement à d'autres outils qui ajoutent de l'IA sur des systèmes déjà existants, Kira intègre l'intelligence artificielle directement dans chaque étape du parcours éducatif.Planification des cours, gestion administrative, aide à la notation ou encore suivi des progrès des élèves, l'ensemble de la vie pédagogique est pris en compte par la plateforme. Le but est d'accompagner les élèves sur mesure, et de libérer du temps pour les enseignants.Une réponse aux défis des enseignantsCar cette IA se veut avant tout une réponse aux défis des enseignants.Kira promet d'aider les enseignants à éviter l'épuisement professionnel. Comment ? Grâce à des agents capables de corriger automatiquement les devoirs, de vérifier le plagiat, et même de détecter les élèves en difficulté.L'enseignant peut alors intervenir plus rapidement, sans se noyer dans la paperasse. Le résultat espéré est de parvenir à des classes plus équilibrées et donc à des élèves mieux suivis.Cette technologie est déjà à l'essaiEnfin, et c'est peut être le plus intéressant, cette technologie est déjà à l'essai.Kira est déjà utilisée dans certaines écoles du Tennessee, un état des Etats-Unis.Des enseignants en informatique, la première discipline ou la solution a été déployée, affirment y gagner des heures précieuses tout en améliorant les résultats de leurs élèves. Et Kira n'en reste pas là. La plateforme s'ouvre désormais aux matières littéraires et aux sciences humaines.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous explorons l'ascension spectaculaire de ChatGPT Search en Europe et les défis réglementaires qui l'accompagnent.D'abord, il faut noter une croissance fulgurante pour ChatGPT Search, qui est l'outil de recherche en ligne du chatbot d'IA générative d'OpenAI, le très célèbre ChatGPT.L'engouement des EuropéensJugez plutôt : en l'espace de six mois, ChatGPT Search a quadruplé son nombre d'utilisateurs actifs mensuels dans l'Union européenne. Ces utilisateurs sont passés d'un peu plus de 11 millions à un peu plus de 41 millions en à peine deux trimestres.Cette progression rapide reflète l'engouement des Européens pour une recherche en ligne plus naturelle et conversationnelle, contrastant avec les méthodes traditionnelles surchargées de publicités et sont les résultats sont souvent illisibles.Mais cette appétence des européens pour ce nouvel outil de recherche intéresse désormais les régulateurs européens qui encadrent les activités numériques en Europe dans le cadre du Digital Services Act.ChatGPT Search s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuelsCar avec l'explosion de l'usage de cet outil de recherche en France et en Europe, ChatGPT Search s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels. Et au-delà de ce seuil, ce service numérique serait classé en Europe comme une "très grande plateforme en ligne".Cette catégorie définie par le Digital Services Act de l'UE implique des obligations, comme des audits externes, de la transparence algorithmique, ou encore le partage de données avec les chercheurs.Et en cas de non-conformité, OpenAI pourrait faire face à des amendes allant jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires mondial.La fiabilité des résultats reste un défi majeurEnfin, il faut noter que la fiabilité des résultats reste un défi majeur pour l'outil de recherche en ligne d'OpenAI.Oui, malgré sa popularité, ChatGPT Search présente des lacunes en matière de précision. Une étude récente montre que 67 % des résultats de recherche sont incorrects ou mal attribués.Cette tendance à fournir des réponses erronées, souvent avec assurance, soulève des préoccupations quant à la fiabilité de l'outil, en particulier dans un contexte où la désinformation prospère.Malgré cela, ChatGPT Search grignote des parts de marché. En septembre 2024, 8 % des internautes préféreraient utiliser ChatGPT plutôt que Google comme moteur de recherche principal. Mais pour le moment, Google reste le roi incontesté de la recherche en ligne. Simplement, on peut se demander maintenant jusque à quand.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un petit mystère qui nous vient des Etats-Unis. Souvenez-vous. En janvier dernier, lors de la prise de pouvoir du nouveau président Donald Trump, tout le gratin des Gafam était présent, de Jeff Bezos à Mark Zuckerberg. Ils avaient même payé pour être là. Et leur espoir bien sûr était de voir la nouvelle administration se montrer bienveillante à leur endroit.Et patatra, rien ne se passe comme prévu. Les autorités américaines mettent la pression en ce moment même via des procès contre Google et Meta. Ces entreprises font face à des procès antitrust majeurs. Commençons par ce qui arrive à Google.Google sous le risque d'un démantèlementLe Département de la Justice américain accuse l'entreprise d'entretenir un monopole illégal sur la recherche en ligne. Et les mesures envisagées pour faire cesser cela sont tout à fait radicales.Il pourrait s'agir de la vente forcée du navigateur Chrome, qui génère environ 35 % des recherches. Ou encore la fin des accords d'exclusivité avec des fabricants d'appareils qui mettent en avant le moteur de recherche de Google sur leurs machines.Car le ministère de la justice américain estime que ces pratiques renforcent indûment la position dominante de Google.Meta sous pressionEt dans le même temps, Meta est mis sous pression pour ses acquisitions passées dans le monde des réseaux sociaux.Meta est en effet poursuivi par la Federal Trade Commission pour ses rachats d'Instagram en 2012 et de WhatsApp en 2014.La FTC argue que ces acquisitions visaient surtout à éliminer la concurrence. Là aussi de quoi créer un monopole sur les réseaux sociaux. Et des courriels de Mark Zuckerberg, cité par l'accusation, révèlent des préoccupations sur la cannibalisation de Facebook par Instagram, et une volonté de contrôler ces plateformes pour construire un monopole.Les Gafam se sont-ils acheté de l'influence pour rien ?Alors, tout cet argent dépensé par les Gafam pour soutenir Trump n'a-t-il servi à rien ?Malgré des dons importants des dirigeants de la tech au comité d'investiture de Donald Trump, force est de constater que l'administration actuelle maintient une ligne dure contre les monopoles technologiques.Andrew Ferguson, le président de la FTC, a déclaré que son rôle est de je cite "protéger les Américains des monopoles et des fraudes", et ce indépendamment des affiliations politiques des entreprises concernées. De plus, Gail Slater, nommée à la tête de la division antitrust du Département de la Justice, a exprimé son intention de s'attaquer aux pratiques anticoncurrentielles, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on parle d'une petite révolution attendue du côté de l'opérateur Free Mobile avec l'arrivée imminente de la version du système d'exploitation iOS 18.5 sur iPhone.Une mise à jour qui pourrait bien simplifier la vie de nombreux abonnés. Elle permettra enfin de transformer une carte SIM physique en carte SIM virtuelle et embarquée, que l'on nomme eSIM. Et ce en quelques clics seulement. Je vous explique tout cela en trois points.Free Mobile a pris son tempsPremier point, Free Mobile a pris son temps.À partir de l'iPhone 14, commercialisé en 2022, Apple a complété l'emplacement de la carte nano SIM par la technologie eSIM.Mais côté Free, si l'eSIM est proposée aux nouveaux clients depuis fin 2020, il fallait jusqu'ici débourser 10 € pour passer de la SIM physique à sa version dématérialisée.Conversion automatique d'une carte SIM en eSIMMais ça, c'était avant. Avec iOS 18.5, Apple introduit deux fonctionnalités clés que Free semble prêt à activer.D'une part, le transfert rapide d'eSIM. Mais surtout la conversion automatique d'une carte SIM en eSIM, et ce directement depuis les réglages de l'iPhone.La promesse de l'opérateur, c'est que l'opération sera ultra simple. Il suffira d'aller dans la section Réglages puis Données cellulaires pour choisir l'option “Convertir en eSIM”.Plus besoin donc de passer par le service client ou de patienter pour recevoir une nouvelle carte. Le tout sera fait en quelques secondes, de manière fluide, directement sur l'appareil.Démocratiser l'eSIMEt enfin, troisième point, cette nouveauté pourrait bien démocratiser l'eSIM.Elle permet non seulement un gain de place dans les smartphones – un avantage crucial pour intégrer des composants plus performants – mais elle rapproche aussi Apple de son objectif : proposer un jour des iPhone 100 % eSIM à l'échelle mondiale, comme c'est déjà le cas aux États-Unis.D'ailleurs, Free Mobile rejoint Orange et SFR qui offrent déjà ces options, laissant Bouygues comme le dernier opérateur majeur à ne pas encore suivre le mouvement.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on parle d'un tournant décisif pour les iPhones d'Apple.La marque à la pomme serait enfin prête à se lancer dans le grand bain des smartphones pliants.Un projet qui mijote depuis des années, mais qui semble avoir franchi une étape clé avec l'aide inattendue de son concurrent Samsung.Une décision rare pour AppleApple aurait en effet choisi Samsung Display comme fournisseur exclusif pour les écrans OLED pliables de son futur iPhone.Une décision rare pour Apple, qui aime en général diversifier ses partenaires pour éviter toute dépendance.Mais là, pas le choix. Samsung serait tout simplement le seul à avoir réussi à produire des écrans pliables avec un pli presque invisible. Et c'est justement sur ce défi technique qu'Apple s'est longtemps cassé les dents dans la course au smartphone pliable.Les premiers prototypes fabriqués en févrierLe pli disgracieux au centre de l'écran, longtemps pointé du doigt sur les Galaxy Z Fold, les smartphones pliables de Samsung, aurait été quasiment éliminé grâce à des mois de travail entre Samsung Display et Amphenol, un spécialiste des charnières qui collabore aussi avec Apple.Résultat, les premiers prototypes fabriqués en février auraient enfin convaincu Cupertino.Apple mise donc sur une fiabilité technologique maximale… quitte à écarter des partenaires historiques comme LG ou BOE.Un prix hors norme, même pour un produit ApplePour le reste, l'iPhone pliable viserait clairement le très très haut de gamme. Et serait disponible en 2026.Sur la partie caractéristique, le smartphone serait équipé d'un écran OLED de 7,8 pouces une fois ouvert, et d'un écran secondaire de 5,5 pouces. Le capteur Face ID sous l'écran serait lui encore en phase de test.Côté prix, accrochez-vous. Il pourrait grimper entre 2 100 et 2 300 dollars. C'est environ 1 000 dollars de plus qu'un iPhone Pro Max, et 400 dollars au-dessus d'un Galaxy Z Fold 6. Surtout, Apple vendant ses smartphones bien plus cher en Europe qu'aux Etats-Unis, le prix des iPhones dans les Apple Store français devrait taquiner sans peine les 3000 euros.Un tarif qui s'explique par le positionnement ultra premium d'Apple, et par l'espoir que l'intégration logicielle avec iOS fasse la différence.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, focus sur la numérisation des services bancaires avec une plongée dans le tout nouveau rapport Digital Banking Experience Report 2025 signé Sopra Steria.Cette étude permet de mieux comprendre les grandes tendances qui redessinent l'expérience bancaire numérique.Le levier stratégique de la gestion des finances des clients en ligneLe document met avant tout l'accent sur une idée simple mais puissante. La capacité d'une banque à faciliter en ligne la gestion des finances de ses clients est devenue un levier stratégique et un avantage concurrentiel.Par exemple, Plus d'une banque sur deux enrichit ses services numériques pour aider les clients à mieux piloter leur budget.Ce sont ces actions stratégiques qui permettent aux banques de renforcer l'engagement et de fidéliser ses clients.Les modalités de paiement évoluent rapidement vers le numériqueLe second point c'est que les modalités de paiement évoluent rapidement vers le numérique.Le digital gagne du terrain partout en Europe, avec des taux d'adoption records, comme en Allemagne ou en Italie.Les banques misent sur les portefeuilles numériques, les offres de Buy Now, Pay Later, mais doivent aussi affronter des enjeux croissants de fraude. Et c'est cela qui les pousse à augmenter leurs budgets de cybersécurité.L'IA générative s'invite dans les parcours clientsEnfin, le troisième élément clé, c'est que l'IA générative s'invite dans les parcours clients.Elle permet aux banques d'améliorer leurs processus de conformité, de lutter contre la fraude et de personnaliser l'expérience utilisateur.Ainsi, plus de 60% des établissements bancaires s'attendent à augmenter de 10% ou plus leurs investissements dans l'IA générative. Mais attention, des questions éthiques et réglementaires subsistent.Parmi les autres enseignements du rapport, on trouve aussi la montée en puissance de offres de crypto-monnaies, surtout les stablecoin et le bitcoin, l'importance critique de la protection des données dans un contexte d'Open Banking, et l'intégration des critères ESG dans les offres bancaires.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on s'intéresse à une initiative d'OpenAI qui pourrait bien redéfinir la manière dont on évalue les modèles d'intelligence artificielle dans les secteurs professionnels.Il s'agit du programme OpenAI Pioneers.Des évaluations de modèle pour l'instant trop généralistesPremier point, OpenAI fait le constat que les évaluations actuelles de la performance des IA sont bien trop généralistes.Jusqu'ici, chaque lancement de modèle d'IA comme Llama de Meta, ChatGPT d'OpenAI ou Claude d'Anthropic s'accompagne de tests de performance standardisés.Mais ces tests ne reflètent pas les besoins spécifiques des industries comme la santé, le droit ou la finance.OpenAI veut donc combler ce vide en créant, avec l'aide des entreprises clientes, des critères d'évaluation sur mesure pour chaque secteur.Co-construction de benchmarks sectorielsVous l'aurez compris, OpenAI ne va pas faire cela tout seul. Le programme Pioneers implique une collaboration directe entre les chercheurs de la société et les entreprises participantes.Ensemble, ils vont co-construire des benchmarks sectoriels et adapter les modèles d'IA aux besoins métiers. Il s'agit donc d'un double objectif. D'une part instaurer une meilleure confiance du public envers ces systèmes, et aussi affiner la technologie.Le Reinforcement Fine-Tuning comme outil d'affinageEt ce travail sur la technologie est le troisième point important. Car le programme va utiliser une technique nommée le Reinforcement Fine-Tuning. Cette technique, abrégée en RFT, permet d'ajuster les modèles en fonction de cas d'usage bien précis.OpenAI aidera les entreprises à mettre en œuvre cette méthode, puis les accompagnera dans leur déploiement à grande échelle.En clair, OpenAI veut passer d'une IA généraliste à une IA vraiment utile pour les professionnels, en mettant en place un cadre d'évaluation robuste et adapté à chaque métier.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on parle d'un sujet aussi crucial que technique.Il s'agit de l'explosion de la consommation électrique des centres de données dopée par l'intelligence artificielle.Le premier rapport de l'Agence internationale de l'énergie sur l'IA, publié le 10 avril, tire la sonnette d'alarme.La demande électrique est en train d'exploserPremier point, la demande électrique est en train d'exploser.En 2024, les datacenters représentaient environ 1,5 % de la consommation mondiale d'électricité.Mais d'ici 2030, ce chiffre pourrait grimper à près de 3 %. Oui c'est le double, mais surtout il s'agit de l'équivalent de la consommation actuelle du Japon.L'essor fulgurant de l'IA générativeEt la raison de cette croissance incroyable, c'est l'essor fulgurant de l'IA générative, qui demande des capacités de calcul gigantesques.Résultat, la consommation d'électricité des datacenters pourrait passer d'un peu plus de 400 à près de 950 térawattheures en six ans. C'est tout à fait colossal.Les États-Unis, l'Europe et la Chine représentent déjà 85 % de cette consommation, et la croissance se concentrera surtout aux États-Unis.Un défi énergétique mais également écologiqueBien sûr, il s'agit d'un défi énergétique mais également écologique.Jugez plutôt, un seul centre de données de 100 mégawatts consomme autant qu'une agglomération de 100 000 foyers. Et demain, les plus grands centres de données atteindront une consommation vingt fois supérieure.Cela pose aussi un vrai problème de capacité du réseau électrique.Et côté émissions, la facture grimpe aussi. On passerait de 180 à 300 millions de tonnes de CO2 produites d'ici à 2035.Attention aux "effets rebond"Reste que cette explosion de l'IA pourrait aussi être porteuse d'opportunités.Si l'intelligence artificielle risque de faire bondir la demande d'énergie, elle pourrait aussi améliorer l'efficacité des réseaux. Et également réduire d'autres émissions. Comment ? Grâce à l'optimisation des systèmes.Mais l'AIE reste prudente. L'IA n'est pas une baguette magique dit l'organisation. Sans politiques publiques ambitieuses, les gains pourraient être annulés par les fameux "effets rebond", comme une surconsommation liée à la baisse des coûts.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a quelques années le monde du numérique bruissait d'un terme anglo-saxon qui faisait saliver fournisseurs, société de services informatique et responsables de collectivités territoriales. Ce terme, c'était celui de smart city. La promesse de ces villes intelligentes étaient multiples, allant d'une meilleure sécurité urbaine à une meilleure efficacité de la dépense publique.Séduite, la ville de Toronto a confié en 2019 les clés du camion à Google. De quoi refroidir le secteur un an plus tard. Pourquoi ? Parce que Google avait fait main basse sur les données de la ville. Depuis, les promoteurs de la smart city se font plus discrets.Sauf Jacques Priol. Cet expert de la donnée publique conseille les collectivités territoriales sur leurs projets de territoires connectés. Des projets que l'on croise en France dans des villes comme Dijon ou Angers.Nous l'avons rencontré.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un projet ambitieux de l'Union européenne.Il s'agit de se libérer des géants américains et chinois du paiement, comme Visa, Mastercard, PayPal ou encore AliPay du côté de l'Empire du Milieu.Se passer des réseaux de paiement non européensPremier point, à l'heure de la guerre commerciale et tarifaire, il semble que les autorités européennes jugent que la dépendance aux entreprises étrangères spécialisées dans l'intermédiation du paiement est problématique.Et voici un exemple très concret pour comprendre ce qui chiffonne l'Europe.À chaque fois que vous utilisez votre carte Visa ou que vous réglez un achat via PayPal, vous passez par des réseaux qui ne sont ni européens ni souverains.Ces services sont américains, ou chinois dans le cas d'AliPay.C'est cette situation qui commence sérieusement à inquiéter Bruxelles, surtout dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales.La BCE prend les devantsEt c'est plus précisément la BCE, la Banque Centrale Européenne, qui prend les devants.Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale, a exprimé clairement sa volonté de bâtir une alternative européenne.L'objectif est de proposer un système de paiement local, sécurisé et indépendant, capable de concurrencer les géants actuels. Ce serait, selon ses mots, "un pas de plus vers l'indépendance économique de l'Europe".Vers un portefeuille numérique unifié en EuropeMais, et c'est le troisième point, se passer de Visa ou Mastercard n'est qu'un aspect de cette volonté d'indépendance européenne.Concrètement, l'Union européenne planche aussi sur un portefeuille numérique unifié.Celui-ci pourrait centraliser, sur nos smartphones, des documents comme la carte d'identité, le permis de conduire, mais aussi des moyens de paiement.Cette dynamique est déjà à l'œuvre en France où il est désormais possible de dématérialiser sur son smartphone sa carte d'identité, sa Carte Vitale, et prochainement son permis de conduire.Mais portée à l'échelle européenne, cette brique technologique pourrait accélérer l'intégration économique au niveau du Vieux Continent. Et rendre plus indépendant encore les européens des entreprises américaines et chinoises, qui proposent déjà des outils de stockage de documents dématérialisés.D'après les estimations du service de recherche du Parlement européen, une telle initiative pourrait générer jusqu'à 2800 milliards d'euros de PIB d'ici 2032.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici une nouvelle norme de connectique qui pourrait rebattre les cartes des ports cachés derrière vos écrans et sur le côté de vos ordinateurs portables. Oui, ce nouveau câble pourrait bien faire de l'ombre aux protocoles HDMI et DisplayPort, voire même au Thunderbolt.Son nom ? Le GPMI, pour General Purpose Media Interface. Et c'est la Chine qui le propose. Mais au delà de ce nouveau nom, c'est sa fiche technique qui impressionne.Le couteau suisse de la connectiqueLe GPMI, c'est un peu le couteau suisse de la connectique. Il propose une bande passante allant jusqu'à 192 Gigabits par seconde, soit quatre fois celle du HDMI 2.1. Et sa puissance peut grimper jusqu'à 480 watts.Conséquence, il pourrait remplacer à lui seul le HDMI, le USB-C, le DisplayPort et le Thunderbolt.Concrètement, il peut faire transiter de la vidéo 8K, alimenter un ordinateur portable haut de gamme, et transférer des données. Et tout cela avec un seul et même câble.Deux formats pour deux usagesMais le GPMI est tout de même décliné en deux formats pour correspondre à deux usages.La première version, appelée GPMI Type-C, utilise le même connecteur que l'USB-C. Il a une bande passante de 96 Gigabits par seconde et une puissance jusqu'à 240 watts.La seconde version, le GPMI Type-B, mise lui sur un connecteur propriétaire. Il sera probablement destiné aux usages professionnels ou industriels. Mais avec ses 192 Gigabits par seconde et ses 480 watts de puissance, c'est une véritable autoroute pour les données et l'énergie qui alimente les machines.Des ambitions géopolitiquesEnfin, et c'est peut être le plus important dans cette annonce, ce nouveau standard chinois affiche clairement des ambitions géopolitiques. Car derrière ce câble se cache aussi une stratégie.En développant leur propre norme, plus de 50 entreprises chinoises, réunies au sein de l'alliance SUCA, cherchent à se libérer de la domination des standards occidentaux. C'est aussi un moyen de soutenir leur industrie de la vidéo 8K.Mais attention, si le GPMI est prometteur, il reste aujourd'hui cantonné à la Chine. Et avec des normes européennes de plus en plus strictes, son adoption à l'international est loin d'être assurée.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, penchons-nous sur l'impact potentiel des nouvelles taxes douanières américaines sur le prix de votre prochain iPhone.La récente annonce de l'administration Trump concernant l'imposition de droits de douane supplémentaires inquiète en effet les clients grand public mais aussi les professionnels du secteur technologique.Explosion des taxes douanièresLes États-Unis ont instauré des tarifs de 54 % sur les importations en provenance de Chine.Et c'est en Chine que 90 % des produits Apple sont assemblés.Des droits de douane supplémentaires de 26 % et 46 % ont également été imposés respectivement à l'Inde et au Vietnam. Et ces deux autres pays sont très importants dans la chaîne de production d'Apple.Une hausse significative des coûts de production pour AppleCes augmentations tarifaires pourraient entraîner une hausse significative des coûts de production pour Apple.Si l'entreprise décide de répercuter ces coûts sur les clients, le prix de l'iPhone 16 Pro Max pourrait atteindre jusqu'à 2 300 dollars, selon certaines estimations.La tentation du VietnamPour atténuer l'impact de ces tarifs, Apple envisage plusieurs stratégies. Notamment le transfert d'une partie de sa production vers l'Inde et le Vietnam.Pourquoi ? Parce que ces pays sont plus susceptibles d'obtenir des exemptions tarifaires.L'analyste spécialisés dans l'économie d'Apple Ming-Chi Kuo estime que si la production en Inde atteint 30 % de l'approvisionnement mondial d'Apple, l'impact négatif sur les marges brutes d'Apple pourrait être réduit à environ 1 à 3 %.Guerre de tranchée commerciale entre américains et européensReste une très grande inconnue pour les clients français et européens d'Apple. Des clients qui sont d'ors et déjà fort maltraités par Apple. Jugez plutôt : l'iPhone 15 est vendu aux Etats-Unis, conversion effectuée, à 637 euros. En France il vous est vendu au tarif de 869 euros, soit 232 euros en plus.Et la guerre de tranchée commerciale qui débute entre américains et européens pourrait encore renchérir ce prix.De quoi faire véritablement exploser le prix des smartphones en France. A moins d'un retournement spectaculaire de situation. Un de plus.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un petit événement qui marque l'histoire économique et technologique de l'Europe.L'entreprise allemande SAP devient l'entreprise la plus valorisée en bourse du vieux continent.L'éditeur de logiciels de gestion vient de détrôner le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk.Une capitalisation recordIl y a deux semaine, la valeur des actions de SAP en bourse ont grimpé à la hauteur de 313 milliards d'euros.Et cette valorisation place aussi SAP devant des poids lourds de l'économie européenne, comme LVMH, qui est troisième avec un peu plus de 300 milliards d'euros.Comment expliquer ce succès ?SAP a pris un virage stratégique vers le cloud et l'IA. Et cela est payant aujourd'hui.Oui, SAP a amorcé depuis plusieurs années une transformation de son modèle économique. Exit les licences perpétuelles, bonjour l'abonnement cloud. Cette transition, couplée à une stratégie ambitieuse dans l'intelligence artificielle, a séduit les investisseurs.Résultat ? Une hausse de 40 % de l'action SAP en 2024. Pour les analystes, SAP est même aujourd'hui considéré comme le seul représentant européen de poids dans le monde particulièrement explosif de l'IA.La défaite cinglante de la concurrenceSi SAP grimpe, c'est aussi parce que d'autres chutent. Novo Nordisk, par exemple, accuse une baisse de 17 % depuis le début de l'année. Des essais médicaux décevants et le ralentissement des ventes de son antidiabétique vedette, l'Ozempic, ont refroidi les marchés.Et la chute est sévère aussi dans le secteur de la tech. L'an passé, la valorisation du fabricant néerlandais de machines pour l'industrie des semi-conducteurs ASML était de 320 milliards d'euros. Elle n'est plus aujourd'hui de 265 milliards d'euros.Et pendant ce temps, SAP profite de l'intérêt croissant pour les valeurs technologiques allemandes, dopant l'indice DAX à des niveaux records.A noter que le champion français de la tech, l'éditeur Dassault Systèmes, capitalise en bourse près de 52 milliards d'euros. C'est donc 6 fois moins que SAP.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous ne l'avez peut être pas encore perçu, mais Google Maps est déjà en pleine opération de nettoyage de printemps.Plus de 10 000 fausses entreprises ont été supprimées de la plateforme, et donc ne sont plus visibles sur les cartes de l'application mobile ou du site internetCe grand nettoyage doit mettre fin à une escroquerie bien rodée qui visait à tromper les utilisateurs et à leur soutirer de l'argent.L'escroquerie était très bien huiléeL'arnaque est basée sur la vieille méthode de l'appât et de l'échange.Des escrocs créent de faux profils d'entreprises ou piratent des comptes existants sur Google Maps.Par exemple, un serrurier qui avait positionné son entreprise sur Google Maps se retrouvait remplacé par un faux profil, avec bien sûr un numéro de téléphone modifié.Résultat, quand un client appelait, il tombait sur un escroc qui lui facturait des sommes astronomiques pour un service non ou mal rendu.Je vous parle de l'exemple du serrurier parce que ce type d'arnaque cible souvent des secteurs où les clients sont en situation d'urgence, comme lorsqu'ils sont enfermés dehors ou qu'ils ont besoin d'un dépannage rapide suite à une perte de clés.La réaction de Google a été massiveFace à cette fraude, Google a supprimé ces faux profils et engagé des poursuites contre les auteurs de ces arnaques.L'entreprise a aussi mis en place des systèmes pour détecter ces escroqueries plus rapidement et éviter que de nouvelles arnaques n'apparaissent.Deux astuces pour éviter de tomber dans ces piègesReste que dans les faits, il est très facile de tomber dans les pièges des escrocs qui placent des appâts sur Google Maps. Alors voici deux astuces pour éviter de tomber dans ces pièges.D'abord, vérifiez le site web de l'entreprise et son URL. Une adresse bizarre ou remplie de fautes d'orthographe est un mauvais signe.Ensuite, méfiez-vous des entreprises qui demandent des paiements par carte-cadeau ou virement bancaire.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Pour en savoir plus sur Google MapsZD Tech : Google Maps veut sonder l'âme de nos villes !ZD Tech : Quand Google Maps se mue en indic de luxeGoogle booste Maps à l'IA générativeGoogle Maps : six astuces à essayerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.