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Fini les recrutements massifs de main-d'œuvre à l'étranger. Il y a quelques mois, les règles ont changé, ce qui affecte durement les travailleurs étrangers et les secteurs qui en bénéficient. Pendant, de longues années, le Canada et des provinces comme le Québec ont recruté de la main-d'œuvre aux quatre coins du monde. Objectif : combler les emplois que n'occupe plus la population vieillissante. Une partie des visas de salariés dépend d'employeurs bien précis, et ils ne peuvent pas aller travailler ailleurs. C'est ce qu'on appelle les permis fermés.Sauf que les règles ont changé il y a quelques mois. Désormais, une même entreprise ne peut plus employer plus de 10% d'étrangers à bas salaire, et d'autres mesures font qu'il devient difficile de demander une résidence permanente au Québec. Ces règlements ont donc beaucoup de répercussions sur le personnel immigrant et l'industrie qui les emploie. Le reportage de Pascale Guéricolas. Salvador : le gouvernement de Bukele réactive les minesNayib Bukele, le très médiatique président du Salvador, a une idée pour relancer l'économie de son pays, où plus d'un quart des habitants vivent dans la pauvreté. Il a indiqué sur X que les Salvadoriens étaient assis sur une quantité phénoménale d'or, qu'il souhaite bien exploiter. Le Parlement avait pourtant banni toute extraction minière en 2017 pour protéger les faibles ressources nationales en eau. Une décision historique pour l'environnement sur laquelle le chef d'État entend bien revenir. Le dossier de Lila Olkinuora.Le réalisateur haïtien Raoul Peck revient avec un nouveau film sur l'apartheidIl revient sur les écrans avec un biopic déjà consacré par L'Œil d'Or 2024 de Cannes – sur le photographe sud-africain Ernest Cole, l'un des premiers à avoir documenté de l'intérieur l'Apartheid. Un artiste mort en exil 1990, sans avoir pu rentrer dans son pays.Le réalisateur haïtien Raoul Peck est passé par les studios de RFI pour évoquer ce film en salle en France depuis le 25/12. Né à Port-au-Prince, ministre de la Culture dans les années 1990 sous Aristide, Raoul Peck suit de près l'actualité haïtienne et ses tourments, comme il l'explique à Sophie Torlotin, qui en a profité pour l'interroger aussi sur son projet de film atour de l'assassinat de l'ex-président Jovenel Moïse.Journal de la 1ʳᵉNous partons en Guadeloupe et en Martinique pour parler du retour du scorbut et du don de sang.
Guillermo Guiz s'auto-analyse sur scène dans son spectacle “La formidable ascension sociale temporaire de Guy Verstraeten”. Le Guy Verstraeten en question c'est bien le véritable prénom et nom de l'humoriste belge bien sûr.Tous les soirs, du lundi au vendredi à 20h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
Le dernier épisode de l’année. Pour fêter ce non-événement je vous emmène faire un tour de manège. Cet épisode rempli de pleins de nouveautés s’écoute comme un bonne descente dans un parc d’attraction et une bonne montée dans un... Continue Reading →
L'interdiction du mariage temporaire,...,ce qui égare la Umma - Dr. Mouhammad Ahmad LO by XamSaDine
durée : 00:59:27 - Être et savoir - par : Louise Tourret - Le stress lié aux notes, à Parcoursup et aux emplois du temps chargés touche un nombre croissant d'adolescents : comment faire baisser la pression ? - réalisation : Peire Legras - invités : Aline Vansoeterstede Docteure en Psychologie et Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER) au Conservatoire des Arts et Métiers; Manes Nadel Président de l'Union syndicale lycéenne; Jean-Charles Ringard Inspecteur général de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) honoraire
Jusqu'au 31 décembre, l'exposition "La fabrique des statues" est toujours visible au musée Bartholdi de Colmar. L'objectif de cette dernière est de montrer les différentes méthodes de fabrication à l'époque du sculpteur colmarien.Juliette Chevée, directrice du musée en dit plusInfos pratiques :Jusqu'au 31 décembreColmar, Musée BartholdiTarif plein : 5€ / Tarif réduit : 4€https://www.musee-bartholdi.fr/Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:36 - Dr Thierry Godard, psychiatre à l EPSM d'Allonnes, président de la commission médicale de l'etablissement public de santé mentale à Allonnes. L'hopital psychiatrique ouvre une unité temporaire d'hospitalisation pour soulager les urgences de l'hôpital du M
Discussion avec Stéphanie Villeneuve.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Cette épisode 16 de la Zone Audiophile Temporaire est consacré à un moment presque précis de l’histoire de la musique électronique (et surtout de la techno) avec cette année millésimée qui est celle de 1994. 2h30 de musique... Continue Reading →
Voici le lancement de la deuxième saison de la Zone Audiophile Temporaire ! Un épisode autour du violoncelle et des bourdons ou drone comme on dit dans la langue de Shakespeare, avec des créations contemporaines, de la techno toujours... Continue Reading →
Rencontre avec Guillermo Guiz pour son spectacle "La formidable ascension sociale temporaire de G.Verstraeten" en tournée en Belgique et en France en ce moment. Merci pour votre écoute N'héistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de MAtin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQ Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWME Les Clés : https://audmns.com/DvbCVrH Le Tournant : https://audmns.com/moqIRoC 5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssr Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Bienvenu.e dans l’épisode 14 de la Zone Audiophile Temporaire, un épisode comme on aime à en faire, c’est à dire avec pleins de choses différentes. On commence avec de l’ambient et on finit en musique de danse en... Continue Reading →
C’est l’été, il fait chaud. On navigue à travers les sons comme on voyagerait dans l’auto, en faisant défiler les paysages par la fenêtre de notre oreille. C’est l’épisode 13 de la Zone Audiophile Temporaire ! Avec comme... Continue Reading →
Faites une plongée au cœur de 2 parcours d'immigration vers le Canada
Ce jeudi 18 juillet, les enseignements à tirer du forum des Rencontres Économiques d'Aix-en-Provence, qui s'est déroulé au début du mois de juin, ainsi que la question de savoir si l'augmentation des taux d'intérêt par les banques centrales est le moyen le plus efficace pour maîtriser l'inflation, ont été abordés par Jean-Pierre Petit, président des Cahiers Verts de l'Economie, Jean-Hervé Lorenzi, fondateur du Cercle des Economistes, et Christian Parisot, économiste, conseiller auprès d'Aurel BGC, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Dans cet épisode, j'aborde les relations amicales et leur temporalité. Pourquoi certains quittent nos vies, d'autres non, les raisons et les explications à tout cela. Bonne écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On fête l’arrivée de l’été avec un épisode aux goûts divers et variés, on aura le droit à de la création contemporaine, du field-recording, des reprises d'œuvres classiques par des compositeurs contemporains, des musiques traditionnelles d’ici et d’ailleurs... Continue Reading →
François Legault et Justin Trudeau ne s'entendent pas sur la question de l'immigration temporaire. La saga de la fermeture des terrasses à la F1 fait toujours réagir. Le SPVM satisfait de sa lutte contre le profilage racial, mais pas les organismes. L'actualité racontée autrement également sur: Noovo Info : https://www.noovo.ca/noovoinfo Facebook : https://www.facebook.com/noovo.info Instagram : https://www.instagram.com/noovo.info Twitter : https://twitter.com/NoovoInfo
La cohabitation est-elle réellement possible entre une maison de ce type et la population qui vit à proximité? François Legault et Justin Trudeau vont se rencontrer LUNDI à Québec pour aborder les enjeux liés à l’immigration. Peut-on espérer des résultats concrets suite à ce tête-à-tête?Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee/fr/ pour notre politique de vie privée
Depuis le 30 novembre dernier, la frontière terrestre entre la Finlande et la Russie est totalement fermée et le gouvernement ne donne plus aucune échéance. Au contraire, avec le retour du printemps, Helsinki, qui accuse Moscou de pousser des migrants vers sa frontière pour déstabiliser le pays, durcit encore les restrictions. RFI s'est rendu au poste-frontière de Raja-Jooseppi, en Laponie, le dernier à avoir fermé. De notre envoyée spéciale en Finlande,Au bout de la route qui serpente tranquillement vers l'est, au milieu des pins, un portail barre l'entrée du poste-frontière de Raja-Jooseppi. Les lieux semblent avoir été désertés, mais les 1 340 km de la plus longue frontière extérieure de l'Union européenne restent bien gardés : patrouilles en motoneige, en quad ou à pied, et vidéosurveillance. Depuis le début de la guerre de la Russie contre l'Ukraine et surtout l'entrée de la Finlande dans l'Otan, la tension est montée d'un cran entre les deux pays.Le 30 novembre 2023, ce point de passage, le plus au nord du pays, a été le dernier à fermer dans la foulée des autres. Finis les contrôles de passeports et le ballet des barrières automatiques. Avant les restrictions et la fermeture, des dizaines de personnes et véhicules transitaient par ici chaque jour. Désormais, à l'exception des quelques gardes-frontières, personne ne peut plus entrer ici, explique Vesa Arffman, le chef des gardes-frontières de Raja-Jooseppi.« Aucun mouvement »Le silence qui règne est presque parfait, alors que le printemps peine encore à percer dans ce décor capitonné de blanc. Depuis six mois, c'est le calme plat : « L'hiver est si rude par ici, on n'a noté aucun mouvement », note Vesa Arffman, bonnet sur la tête et arme réglementaire à la ceinture. Seuls quelques ours alléchés par les troupeaux de rennes finlandais se risquent à ignorer les panneaux jaunes signalant la zone frontalière. Au total, une trentaine d'entrées illégales ont été recensées depuis la fermeture de la frontière.Temporaire au départ, la fermeture de la frontière semble se pérenniser. Le 4 avril, le gouvernement a annoncé une nouvelle prolongation « jusqu'à nouvel ordre ». Selon la coalition au pouvoir (droite et extrême droite), la situation n'a pas changé. Helsinki accuse toujours Moscou de vouloir déstabiliser son pays en « instrumentalisant l'immigration » et en facilitant l'accès à la frontière à des migrants sans visa. Des allégations que la Russie dément.À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre»« Les Russes laissaient passer des migrants qui n'avaient pas de visa, explique le chef des gardes-frontières. Pourtant, jusque-là, on avait un accord : ils n'étaient censés laisser passer personne sans visa. Mais quelque chose a changé. Donc, oui, d'une certaine façon, on peut presque dire que les Russes poussaient les demandeurs d'asiles vers la frontière. »Mais pense-t-il que la Russie soit allée plus loin en aidant des migrants à aller jusqu'à la frontière ? « Les demandeurs d'asiles arrivaient à Raja-Jooseppi avec un vélo parce que c'est interdit de passer à pied. Mais la grande ville la plus proche, c'est Mourmansk, à 300 km ! », rappelle-t-il. « Donc, je ne peux pas imaginer qu'ils soient venus jusqu'ici à vélo, avec ce temps, par -20°C, et si peu de vêtements ! C'est inimaginable. »Syriens, Irakiens, Afghans… Le dernier jour d'ouverture du point de passage de Raja-Jooseppi, 56 migrants venus de pays tiers ont traversé la frontière ici, rapporte Vesa Arffman. « Nous étions le dernier poste-frontière ouvert, donc bien sûr, on a ressenti une certaine pression. » Au total, entre août et fin novembre 2023, plus de 1 300 personnes sans visa sont entrées en Finlande. Un nombre qui peut sembler modeste, mais qui reste inhabituel pour ce pays de moins de 6 millions d'habitants.Une façon de « bloquer l'asile »Avec le retour du printemps, la ministre finlandaise de l'Intérieur, Mari Rantanen, membre du parti d'extrême droite des Vrais Finlandais » disait craindre de voir « la pression s'accroître sur la Finlande » alors que des « centaines, voire des milliers de personnes [seraient] près de la frontière finlandaise du côté russe ». Les restrictions ont donc été étendues au trafic maritime pour éviter des entrées par le golfe de Finlande. « La loi autorise la fermeture de la frontière dans une situation de risque aigu pour une courte période. Mais au bout de six mois, on est en droit de se demander si six mois constituent une courte période », s'inquiète Jussi Laine, professeur à l'Université de l'Est de Finlande et spécialiste de la frontière russo-finlandaise. « De plus, la législation stipule qu'il doit y avoir une preuve concrète que le risque est “aigu” et que la fermeture de la frontière constitue un dernier recours. Pour l'heure, les risques sont surtout de l'ordre du potentiel », estime-t-il. Il ajoute : « Fermer la frontière ne résout pas le problème, mais c'est un moyen d'envoyer un message à la fois aux Finlandais et à la Russie. »Et Helsinki veut aller plus loin. Pour s'armer face à une éventuelle réouverture de la frontière, le gouvernement a présenté le 21 mai un projet de loi qui prévoit d'autoriser les refoulements de migrants. De nouveaux instruments légaux sont nécessaires, a déclaré le Premier ministre Petteri Orpo. Le texte prévoit en particulier que dans certaines zones frontalières, la Finlande pourrait refuser de réceptionner les demandes d'asile pendant une durée d'un mois maximum, afin d'endiguer l'arrivée de migrants sans papiers. Seuls certains groupes de demandeurs d'asile, tels que les mineurs ou les personnes handicapées, seraient alors autorisés à déposer leur dossier dans ces zones, et ce, à la discrétion des garde-frontières.À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la RussieUn « migrant instrumentalisé » entré en Finlande « serait expulsé du pays sans délai », a en outre souligné le gouvernement. Pour ce cas spécifique, le gouvernement devra prendre une décision basée sur la « situation tout à fait exceptionnelle », à partir de « la connaissance ou de soupçons justifiés » sur le fait qu'un État étranger tente de menacer la souveraineté et la sécurité nationale de la Finlande, a-t-il ajouté. Cela nécessiterait également l'aval du président du pays.« Cette nouvelle loi, pour laquelle le gouvernement pousse, est en totale violation avec nos engagements internationaux, elle est en contradiction avec notre propre Constitution », s'insurge Jussi Laine. Pour lui, c'est une façon de « bloquer l'asile ». Pour être adoptée, la loi doit obtenir la majorité des votes (les cinq sixièmes) au Parlement finlandais.Une population qui se range du côté du gouvernementDans la ville la plus proche, Ivalo, à 50 km de là, les habitants semblent s'être habitués à voir la frontière fermée. Les quelques touristes russes de passage qui venaient un peu toute l'année ont disparu, ils ne viennent plus remplir leurs caddies dans les supermarchés de la ville. Les travailleurs qui faisaient la navette entre les deux pays ont dû trouver un autre boulot. « On utilisait aussi beaucoup de bois venant de Russie, et c'était primordial pour notre système de chauffage dans la commune d'Inari, la centrale étant alimentée par du bois venant de Russie chaque jour », précise Tommi Kasurinen, le maire de la municipalité. « Depuis que la frontière est fermée, ça a été compliqué de trouver une solution alternative. » Malgré tout, la population ici semble se ranger à l'avis du gouvernement et ne pas être si pressé de voir la frontière rouverte. « Comme beaucoup de gens ici à Ivalo, avec la guerre en Ukraine, on n'a pas envie de voir de Russes ici tant qu'ils n'auront pas arrêté d'attaquer l'Ukraine, estime Tina Friman, qui gère une agence de tourisme locale. Au début de la guerre, quand il y avait encore des Russes ici, certains collaient des autocollants « Ukraine » sur leur pare-brise au supermarché. » « De manière générale, on espère que la situation revienne à la normale. Mais on ne peut pas rouvrir la frontière si ce n'est pas le moment », souligne le maire d'Ivalo. « On doit être réaliste et on doit être préparés à toute éventualité. »
Depuis le 30 novembre dernier, la frontière terrestre entre la Finlande et la Russie est totalement fermée et le gouvernement ne donne plus aucune échéance. Au contraire, avec le retour du printemps, Helsinki, qui accuse Moscou de pousser des migrants vers sa frontière pour déstabiliser le pays, durcit encore les restrictions. RFI s'est rendu au poste-frontière de Raja-Jooseppi, en Laponie, le dernier à avoir fermé. De notre envoyée spéciale en Finlande,Au bout de la route qui serpente tranquillement vers l'est, au milieu des pins, un portail barre l'entrée du poste-frontière de Raja-Jooseppi. Les lieux semblent avoir été désertés, mais les 1 340 km de la plus longue frontière extérieure de l'Union européenne restent bien gardés : patrouilles en motoneige, en quad ou à pied, et vidéosurveillance. Depuis le début de la guerre de la Russie contre l'Ukraine et surtout l'entrée de la Finlande dans l'Otan, la tension est montée d'un cran entre les deux pays.Le 30 novembre 2023, ce point de passage, le plus au nord du pays, a été le dernier à fermer dans la foulée des autres. Finis les contrôles de passeports et le ballet des barrières automatiques. Avant les restrictions et la fermeture, des dizaines de personnes et véhicules transitaient par ici chaque jour. Désormais, à l'exception des quelques gardes-frontières, personne ne peut plus entrer ici, explique Vesa Arffman, le chef des gardes-frontières de Raja-Jooseppi.« Aucun mouvement »Le silence qui règne est presque parfait, alors que le printemps peine encore à percer dans ce décor capitonné de blanc. Depuis six mois, c'est le calme plat : « L'hiver est si rude par ici, on n'a noté aucun mouvement », note Vesa Arffman, bonnet sur la tête et arme réglementaire à la ceinture. Seuls quelques ours alléchés par les troupeaux de rennes finlandais se risquent à ignorer les panneaux jaunes signalant la zone frontalière. Au total, une trentaine d'entrées illégales ont été recensées depuis la fermeture de la frontière.Temporaire au départ, la fermeture de la frontière semble se pérenniser. Le 4 avril, le gouvernement a annoncé une nouvelle prolongation « jusqu'à nouvel ordre ». Selon la coalition au pouvoir (droite et extrême droite), la situation n'a pas changé. Helsinki accuse toujours Moscou de vouloir déstabiliser son pays en « instrumentalisant l'immigration » et en facilitant l'accès à la frontière à des migrants sans visa. Des allégations que la Russie dément.À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre»« Les Russes laissaient passer des migrants qui n'avaient pas de visa, explique le chef des gardes-frontières. Pourtant, jusque-là, on avait un accord : ils n'étaient censés laisser passer personne sans visa. Mais quelque chose a changé. Donc, oui, d'une certaine façon, on peut presque dire que les Russes poussaient les demandeurs d'asiles vers la frontière. »Mais pense-t-il que la Russie soit allée plus loin en aidant des migrants à aller jusqu'à la frontière ? « Les demandeurs d'asiles arrivaient à Raja-Jooseppi avec un vélo parce que c'est interdit de passer à pied. Mais la grande ville la plus proche, c'est Mourmansk, à 300 km ! », rappelle-t-il. « Donc, je ne peux pas imaginer qu'ils soient venus jusqu'ici à vélo, avec ce temps, par -20°C, et si peu de vêtements ! C'est inimaginable. »Syriens, Irakiens, Afghans… Le dernier jour d'ouverture du point de passage de Raja-Jooseppi, 56 migrants venus de pays tiers ont traversé la frontière ici, rapporte Vesa Arffman. « Nous étions le dernier poste-frontière ouvert, donc bien sûr, on a ressenti une certaine pression. » Au total, entre août et fin novembre 2023, plus de 1 300 personnes sans visa sont entrées en Finlande. Un nombre qui peut sembler modeste, mais qui reste inhabituel pour ce pays de moins de 6 millions d'habitants.Une façon de « bloquer l'asile »Avec le retour du printemps, la ministre finlandaise de l'Intérieur, Mari Rantanen, membre du parti d'extrême droite des Vrais Finlandais » disait craindre de voir « la pression s'accroître sur la Finlande » alors que des « centaines, voire des milliers de personnes [seraient] près de la frontière finlandaise du côté russe ». Les restrictions ont donc été étendues au trafic maritime pour éviter des entrées par le golfe de Finlande. « La loi autorise la fermeture de la frontière dans une situation de risque aigu pour une courte période. Mais au bout de six mois, on est en droit de se demander si six mois constituent une courte période », s'inquiète Jussi Laine, professeur à l'Université de l'Est de Finlande et spécialiste de la frontière russo-finlandaise. « De plus, la législation stipule qu'il doit y avoir une preuve concrète que le risque est “aigu” et que la fermeture de la frontière constitue un dernier recours. Pour l'heure, les risques sont surtout de l'ordre du potentiel », estime-t-il. Il ajoute : « Fermer la frontière ne résout pas le problème, mais c'est un moyen d'envoyer un message à la fois aux Finlandais et à la Russie. »Et Helsinki veut aller plus loin. Pour s'armer face à une éventuelle réouverture de la frontière, le gouvernement a présenté le 21 mai un projet de loi qui prévoit d'autoriser les refoulements de migrants. De nouveaux instruments légaux sont nécessaires, a déclaré le Premier ministre Petteri Orpo. Le texte prévoit en particulier que dans certaines zones frontalières, la Finlande pourrait refuser de réceptionner les demandes d'asile pendant une durée d'un mois maximum, afin d'endiguer l'arrivée de migrants sans papiers. Seuls certains groupes de demandeurs d'asile, tels que les mineurs ou les personnes handicapées, seraient alors autorisés à déposer leur dossier dans ces zones, et ce, à la discrétion des garde-frontières.À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la RussieUn « migrant instrumentalisé » entré en Finlande « serait expulsé du pays sans délai », a en outre souligné le gouvernement. Pour ce cas spécifique, le gouvernement devra prendre une décision basée sur la « situation tout à fait exceptionnelle », à partir de « la connaissance ou de soupçons justifiés » sur le fait qu'un État étranger tente de menacer la souveraineté et la sécurité nationale de la Finlande, a-t-il ajouté. Cela nécessiterait également l'aval du président du pays.« Cette nouvelle loi, pour laquelle le gouvernement pousse, est en totale violation avec nos engagements internationaux, elle est en contradiction avec notre propre Constitution », s'insurge Jussi Laine. Pour lui, c'est une façon de « bloquer l'asile ». Pour être adoptée, la loi doit obtenir la majorité des votes (les cinq sixièmes) au Parlement finlandais.Une population qui se range du côté du gouvernementDans la ville la plus proche, Ivalo, à 50 km de là, les habitants semblent s'être habitués à voir la frontière fermée. Les quelques touristes russes de passage qui venaient un peu toute l'année ont disparu, ils ne viennent plus remplir leurs caddies dans les supermarchés de la ville. Les travailleurs qui faisaient la navette entre les deux pays ont dû trouver un autre boulot. « On utilisait aussi beaucoup de bois venant de Russie, et c'était primordial pour notre système de chauffage dans la commune d'Inari, la centrale étant alimentée par du bois venant de Russie chaque jour », précise Tommi Kasurinen, le maire de la municipalité. « Depuis que la frontière est fermée, ça a été compliqué de trouver une solution alternative. » Malgré tout, la population ici semble se ranger à l'avis du gouvernement et ne pas être si pressé de voir la frontière rouverte. « Comme beaucoup de gens ici à Ivalo, avec la guerre en Ukraine, on n'a pas envie de voir de Russes ici tant qu'ils n'auront pas arrêté d'attaquer l'Ukraine, estime Tina Friman, qui gère une agence de tourisme locale. Au début de la guerre, quand il y avait encore des Russes ici, certains collaient des autocollants « Ukraine » sur leur pare-brise au supermarché. » « De manière générale, on espère que la situation revienne à la normale. Mais on ne peut pas rouvrir la frontière si ce n'est pas le moment », souligne le maire d'Ivalo. « On doit être réaliste et on doit être préparés à toute éventualité. »
Podcast + 22/05/2024 – Vivre en occupation temporaire
Voici l’épisode 11 de T.A.Z. la Zone Autonome Temporaire, avec un épisode plutôt axé autour des musiques de club et un tempo allant crecendo puisqu’on commence à 115 bpm et qu’on finira cette courte session à 140 bpm.... Continue Reading →
C'est parfois un choix, mais souvent une nécessité face à la crise du logement, et singulièrement à Bruxelles : vivre en occupation temporaire concerne de plus en plus de monde. Rencontres dans 2 de ces occupations en région bruxelloise... Merci pour votre écoute Transversales, c'est également en direct tous les samedis de 12h à 13h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Transversales sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/492 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
A Lausanne, le Centre dAccueil des Palmiers accueille des personnes âgées pour de multiples activités. Mais il sʹagit surtout dʹun lieu où lʹon se rencontre, ou lʹon discute, et où certains trouvent du réconfort face à la solitude. Rencontre avec deux animatrices, Ingrid Helfenstein et Kahina Ennesser. Par Karin Jorio.
A Lausanne, le Centre dʹAccueil des Palmiers accueille des personnes âgées pour de multiples activités. Mais il sʹagit surtout dʹun lieu où lʹon se rencontre, ou lʹon discute, et où certains trouvent du réconfort face à la solitude. Rencontre avec deux animatrices, Ingrid Helfenstein et Kahina Ennesser. Propos recueillis par Karin Jorio.
durée : 00:19:46 - Journal de 12h30 - Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a exigé ce matin l'arrêt de toute vente d'armes à Jérusalem. Et hier le président américain en personne, Joe Biden, a évoqué pour la première fois la possibilité de conditionner l'aide de Washington à des mesures face à la catastrophe humanitaire à Gaza.
durée : 00:19:46 - Journal de 12h30 - Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a exigé ce matin l'arrêt de toute vente d'armes à Jérusalem. Et hier le président américain en personne, Joe Biden, a évoqué pour la première fois la possibilité de conditionner l'aide de Washington à des mesures face à la catastrophe humanitaire à Gaza.
22 mars 2024 Ottawa veut réduire le nombre de résidents temporaires Le gouvernement fédéral a annoncé qu'il compte, au cours des 3 prochaines années, le réduire à 5% de la population canadienne. Il y a actuellement 2,5 millions de résidents temporaires au pays, soit 6,2% de la population. L'immigration temporaire comprend les travailleurs et étudiants étrangers, et les demandeurs d'asile.À compter du 1er mai, les employeurs canadiens devront réduire de 30% à 20% la part maximale de leur effectif constituée de travailleurs temporaires. Cette révision ne s'appliquera pas à 3 secteurs qui ont de grands besoins en main d'œuvre: la santé, la construction, et l'agriculture.Au Québec , les migrations entre régions ont diminué l'an dernierLa députée solidaire Christine Labrie a déposé un projet de loi pour permettre aux députés de l'opposition de visiter des établissements publics, comme les centres jeunesse et les hôpitaux psychiatriques. En France, le Sénat a voté contre le traité de libre-échange Europe-CanadaLes États-Unis ont soumis un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU concernant la guerre dans la bande de Gaza.Le gouvernement américain poursuit AppleLa plateforme web de discussions Reddit est entrée hier à la bourse de New York sous le symbole RDDT. Au Canada, le salaire minimum des emplois sous juridiction fédérale passera au 1er avril de 16,65$ à 17,30$ l'heure.Les entreprises font face à un nouveau type de fraude, liée aux facteurs ESGLa Maison Simons ouvre un 17e magasin, à Halifax, en Nouvelle-Écosse--- Détails sur ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com S'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref: https://infobref.com/infolettres Voir comment s'abonner au balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur la commandite de ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Retour du printemps rime avec retour des oiseaux ! Nous leur rendons hommage avec cet épisode où une fois de plus (voir épisode 1), chaque morceau incorpore des chants d’oiseaux dans sa composition. Voici la liste, dans l’ordre, des... Continue Reading →
Invité: Carlos Leitao, ancien ministre des Finances libéral sous Philippe CouillardSur l'immigration, l'ancien ministre estime que le portrait a complètement changé depuis l'époque où il défendait mordicus la hausse des seuils. Jadis, le processus était «robuste», mais en misant tout sur l'immigration temporaire, le Canada et le Québec ont fait «une erreur». «Le portrait a complètement changé», les chiffres ont explosé. Quant au retour à l'équilibre budgétaire, Carlos Leitao met en garde le gouvernement Legault: ne pas aller trop vite comme lui en 2015 dans le domaine d'Éducation, car ça peut avoir des effets délétères.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La colère gronde chez un propriétaire de bar à Montréal alors qu'un bar temporaire est installé juste devant son établissement, juste à temps pour la fin de semaine de la Nuit blanche qui rapporte beaucoup aux commerçants. Entrevue avec Michelle Ayoub, co-propriétaire du Turbo Haüs, un bar sur la rue Saint-Denis dans le Quartier latin.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans son rapport déposé aujourd'hui, le commissaire à la langue française Benoît Dubreuil recommande au gouvernement Legault d'ajouter des exigences linguistiques en français pour les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants internationaux qui s'installent dans la province. Entrevue avec Benoît Dubreuil, commissaire à la langue françaisePour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:05:09 - Camille passe au vert - par : Camille Crosnier - Le collectif qui avait lancé en 2022 une campagne de désobéissance civile, en bloquant routes et compétitions sportives, pour réclamer un grand plan de rénovation thermique annonce « tirer sa révérence », mais promet de revenir en 2024 pour des actions sur un sujet « plus systémique et ambitieux ».
durée : 00:05:09 - Camille passe au vert - par : Camille Crosnier - Le collectif qui avait lancé en 2022 une campagne de désobéissance civile, en bloquant routes et compétitions sportives, pour réclamer un grand plan de rénovation thermique annonce « tirer sa révérence », mais promet de revenir en 2024 pour des actions sur un sujet « plus systémique et ambitieux ».
Au lendemain de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, était en exclusivité l'invité de l'émission Ecorama du 15 décembre 2023, présentée par David Jacquot sur Boursorama.com.
⚽ Retrouvez-nous tous les lundis à 18H pour une émission #HorsJeu sur http://twitch.tv/BruceGrannec !
La nouvelle séquence des Grandes Gueules du Sport ! Mises dans les cordes pendant toute l'émission, les GG prennent la main : ce sont eux qui choisissent leur débat !
Faut que Québec exerce un de ses droits reconnus dans l'entente de 1991 et ça l'aidera grandement à reprendre le contrôle de l'immigration, notamment temporaire, clame Anne-Michèle Meggs. Entrevue avec Anne-Michèle Meggs, ancienne directrice de la planification et de la reddition de comptes du ministère DU MIFI (ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration).Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:13:13 - Découvrons l'exposition temporaire "Loire des villes et Loire des champs" au musée de la marine de Loire à Châteauneuf-sur-Loire
Dans cet épisode, je vous raconte l'histoire d'un jeune homme qui sera témoin de phénomènes étranges dans son nouvel appartement. N'hésitez pas à partager et noter le podcast. Instagram : @japonfaismoipeur Discord : https://discord.com/invite/Vr9zabKCdC
C'était la martingale des années 2010... Avant que le législateur ne change les règles du jeu avec l'article 13,5 du CGI.Certains ont arrêté de pratiquer l'usufruit à durée fixe pour l'immobilier d'exploitation.D'autres ont développé cette pratique en suivant les règles progressivement dessinées par la jurisprudence.
durée : 00:38:09 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le 24 février 2022, l'Occident a vécu le déclenchement de la guerre en Ukraine comme un basculement. Depuis, treize mois se sont écoulés, et l'opinion s'est accoutumée au conflit. Entre usure et attente de la contre-offensive : traversons-nous une phase d'oubli ? - invités : Florence Aubenas Grand reporter pour "Le Monde" et essayiste; Hamit Bozarslan Docteur en histoire et en sciences politiques, directeur d'études à l'École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS); Tetyana Ogarkova Journaliste et politiste, responsable du département international à l'Ukraine Crisis Media Center
Qu'ils soient étudiants étrangers, travailleurs ou demandeurs d'asile, la place qu'occupent les immigrants temporaires au Québec est de plus en plus grande. Pourtant, ils restent écartés du discours politique, dans l'ombre de la cible annuelle de 50 000 immigrants permanents maintenue par le gouvernement Legault. On explore cet angle mort du débat sur l'immigration dans la province et on met un visage sur les travailleurs essentiels venus d'ailleurs.Invitée: Sarah R. Champagne, journalisteÉquipe :Meeker Guerrier, animateurSarah R. Champagne, journalisteXavier Kronström Richard, réalisateurFélix Deschênes, recherchisteAlexis Elina, composition musicale originalePour joindre l'équipe du balado : balado@ledevoir.com
Bonjour et bienvenue dans le podcast « En mode circulaire » de la chaire Tex&Care. Dans ce podcast issu d'une recherche académique financée par l'ADEME et la région Hauts-de-France (projet Rezomodeco), nous analysons les différents business models circulaires dans la mode et leur appropriation par les consommatrices et les consommateurs. De la seconde main à la location en passant par l'upcycling et la sobriété, nous discutons des enjeux de la mode circulaire. Je suis Chloé Cohen, journaliste et créatrice du podcast Nouveau Modèle sur la mode responsable et engagée. Et pour cet épisode du podcast « En Mode Circulaire », je reçois Isabelle Robert, co-fondatrice de la chaire Tex&Care et maître de conférences en sciences de gestion à l'IAE Lille, et Maud Herbert, co-fondatrice de Tex&Care et professeure de marketing à l'Université de Lille. Au programme de ce cinquième épisode : une analyse des business model de l'upcycling. Je vous souhaite une très belle écoute ! —— Enregistrement, montage et interview : Chloé Cohen Mixage : Thomas Lenglain
Le gouvernement espagnol va mettre en place un impôt de solidarité sur la fortune temporaire pour financer la lutte contre l'inflation.
Le gouvernement espagnol va mettre en place un impôt de solidarité sur la fortune temporaire pour financer la lutte contre l'inflation.
En six mois, la seule ONG Conseil grec pour les réfugiés a porté devant la justice dix affaires de personnes coincées sur ces petites îles. Point de passage d'une grande route migratoire, la frontière terrestre entre Grèce et Turquie se situe au niveau d'un fleuve : l'Evros. Sur ce fleuve-frontière, certains îlots – entourés d'un certain flou juridique – se transforment de plus en plus souvent en terre d'accueil temporaire pour des migrants et demandeurs d'asile que la Turquie pousse au départ et dont les Grecs refusent l'arrivée. En juillet, les îlots du fleuve Evros ont d'ailleurs été particulièrement médiatisés lorsqu'une fillette de cinq ans, qui faisait partie d'un groupe de 40 personnes, a trouvé la mort sur l'un d'eux. Un reportage à retrouver en intégralité dans l'émission Accents d'Europe.
Qu'est-ce que la protection temporaire ? À la date du 22 mars 2022, selon les Nations Unies, 10 millions d'Ukrainiens ont quitté leur foyer depuis le début de l'invasion russe de fin février 2022. Et 3,4 millions ont quitté l'Ukraine. 90% d'entre eux sont des femmes et des enfants. Les réfugiés se trouvent majoritairement en Pologne et en Roumanie et seraient environ 10.000 en France. Pour faciliter leur arrivée en Europe, le Conseil de l'Union européenne a adopté le 4 mars 2022 une directive de « protection temporaire », à distinguer du droit d'asile, octroyant un statut particulier aux réfugiés ukrainiens. Ils pourront ainsi bénéficier de droits spéciaux et d'une sécurité dans les 27 pays membres. Cette mesure est-elle nouvelle ? Quels droits accorde-t-elle ? Quelles sont les conditions pour pouvoir en bénéficier ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Pauline Weiss. A écouter aussi : Qu'est-ce que la « force de dissuasion » nucléaire ? Qu'est-ce que la Crimée ? Qu'est-ce que le Donbass ? Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:24 - Café Europe - par : Stéphane Leneuf - Selon l'Organisation internationale pour les migrations, la guerre en Ukraine a provoqué l'exode de trois millions de personnes. Pour la première fois l'Union européenne a activé une directive datant de 2001 sur la protection temporaire des réfugiés.