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A uma semana de lançar o quarto álbum, “Um Gelado Antes do Fim do Mundo”, Capicua regressa ao podcast da BLITZ depois de, em janeiro de 2020, ter sido a primeira convidada de sempre. A rapper do Porto falou sobre os temas que inspiram as novas canções, do estado do mundo às lutas pessoais, e a crise política que o país atravessa. O Festival da Canção, o regresso dos Dealema e o documentário sobre Peaches são outros temas da 228ª edição do Posto EmissorSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. (Rediffusion) Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus. De notre envoyé spécial en Argentine, Il faut s'armer de machette et de patience pour progresser à travers les arbustes, les ronces et les épines du Gran Chaco.« Ce n'est pas un paysage accueillant », concède Lucero Corrales. À 28 ans, cette garde forestière est membre du Proyecto Yaguareté, un projet du Ceiba et du Conicet, l'Institut de recherche scientifique national argentin.Nous sommes dans le nord de l'Argentine, la frontière avec le Paraguay est à une centaine de kilomètres. La province de Formosa où nous nous trouvons est au cœur du Gran Chaco. Cette immense région à cheval sur quatre pays abrite la deuxième plus grande forêt d'Amérique latine. Chaque mois, Lucero Corrales s'aventure à travers la végétation dense et sèche de cette forêt baptisée l'Impénétrable.L'inhospitalité de cet écosystème en fait un sanctuaire pour le jaguar, qui y trouve l'un de ses derniers refuges. En Argentine, le plus grand félin d'Amérique du Sud a perdu 95% de son territoire qui s'étendait autrefois jusqu'à la Patagonie.Mis à part l'homme, le jaguar n'a pas de prédateur. Il culmine au sommet de la chaîne alimentaire, et joue à ce titre un rôle essentiel de régulateur dans l'écosystème du Gran Chaco, où cohabitent plus de 700 espèces d'oiseaux, de mammifères, et de reptiles au milieu d'une flore composée de plus de 3 400 espèces de plantes. Une biodiversité foisonnante, actuellement menacée par la déforestation silencieuse à l'œuvre dans le Chaco qui a perdu plus de 8 millions d'hectares, au cours des 20 dernières années.Lorsque l'on traverse la forêt, le « Monte » comme on l'appelle ici, la vue encombrée par la végétation se dégage parfois subitement. On débouche alors sur un large corridor débroussaillé au bulldozer qui coupe la forêt en deux.La déforestation réduit et fragmente le territoire du jaguar et de ses proies. Selon les estimations du proyecto Yaguareté, il reste à peine une vingtaine d'individus dans la forêt chaqueña. Le travail de Lucero consiste en partie à essayer de les recenser et de cartographier leur territoire.Pour remonter la trace du jaguar, Lucero Corrales s'appuie sur ceux qui vivent et traversent la forêt au quotidien. Professeurs ruraux, policiers, agriculteurs, guides, ils sont plus de 350 à lui faire remonter des informations sur la présence du jaguar. Un réseau que la garde forestière construit et entretient patiemment au fur et à mesure de ses visites sur le terrain.Samuel Peralta, 15 ans, est l'un de ses collaborateurs. Employé agricole, il veille sur les bêtes d'un propriétaire terrien, seul au milieu de la forêt. Quelques jours auparavant, il a repéré sur le sol une empreinte qui pourrait bien appartenir à un jaguar.À notre arrivée sur place, l'empreinte a été effacée par la pluie, mais elle était non loin d'un piège photographique que Lucero Corrales a installé quelques mois auparavant.Lucero détache un boitier couleur camouflage fixé sur un arbre à une trentaine de centimètres du sol pour récupérer la carte mémoire du piège photographique.Elle contient 85 photos qu'elle révisera plus tard, dans l'espoir de voir apparaître sur l'une d'entre elles le jaguar qui a laissé l'empreinte repérée par Samuel. Chaque fois que la présence d'un jaguar est vérifiée, Lucero note les coordonnées géographiques de la photo et l'envoie à l'équipe de chercheurs du Proyecto Yaguareté. Mais la collecte de données pour la recherche scientifique n'est qu'une partie du travail de Lucero Corrales. Le Proyecto Yaguareté est également un projet de conservation et de sensibilisation auprès des populations qui vivent au contact de l'animal.Si le contact avec la population est si important, c'est parce que la déforestation n'est pas la seule menace qui pèse sur le jaguar. Bien qu'interdite, la chasse reste la première cause de mortalité pour le félin. Fin juillet 2024, un jaguar a été abattu dans la province de Formosa et ses braconniers arrêtés.Dans le Chaco, ceux qui s'en prennent au jaguar le font le plus souvent par peur. Une peur ancestrale, souvent infondée, qui se transmet de génération en génération. Le travail de Lucero Corrales consiste bien souvent à démystifier le jaguar.Aureliano Zorrilla est éleveur. Il vit avec sa famille au milieu de la forêt, dans une maison sans eau courante ni électricité. Comme beaucoup de chaquenos, il parle du tigre pour désigner le jaguar.Dans le Chaco, les histoires et les rumeurs sur les attaques de jaguar vont bon train. Ces récits sont le plus souvent faux, ou vieux de plusieurs décennies. Il arrive en revanche que le félin s'en prenne au bétail.Quand elle est prévenue d'un conflit entre le jaguar et des éleveurs, Lucero Corrales tente de se rendre sur place le plus vite possible pour désamorcer la situation, et éviter que les éleveurs ne cherchent à tuer l'animal. C'est aussi souvent le point de départ d'une relation.Pour Lucero Corrales, les pièges photographiques sont aussi une excuse pour venir rendre visite aux habitants du Chaco, établir un lien de confiance avec eux, les impliquer dans la conservation de l'espèce. Mais changer leur perception du jaguar requiert de la patience et de l'empathie.La tâche est compliquée, mais pas impossible. Au fur et à mesure de ses visites et de ses missions sur le terrain, Lucero a réussi à transformer certains habitants du Chaco en véritables alliés dans la conservation du jaguar.Don Pica Jaime est l'un de ces octogénaires qui ont passé toute leur vie dans le monte chaqueño. Lui aussi a craint le jaguar pendant de longues années.Don Pica est le propriétaire de l'exploitation où nous sommes allés relever un piège photographique avec Samuel Peralta en début de reportage. Il a laissé ses jeunes années de déforestation derrière lui pour faire de ses terres une sorte de réserve naturelle pour « son » jaguar. Lucero Corrales ne le reconnaitra pas au micro, mais Don Pica fait partie de ses chouchous au sein du groupe de collaborateurs, car il incarne mieux que personne la réussite de ce projet.Le lien presque affectif entre Don Pica et le jaguar est l'objectif final de la stratégie de conservation du Proyecto Yaguareté. Et c'est aussi à cela que servent les pièges photographiques : faire connaitre l'animal à ceux qui le côtoient. D'autant que chaque individu est reconnaissable aux taches de son pelage, qui lui sont propres comme des empreintes digitales. Chaque fois qu'elle rend visite à quelqu'un, Lucero Corrales montre les clichés du jaguar qui vit dans la zone.Lorsque Lucero Corrales arrive devant l'école de la colonie Union Escuela, une nuée d'enfants en blouse blanche se rue dans ses bras.La garde forestière est déjà venue réaliser des activités d'éducation environnementale dans cette école à plusieurs reprises. La dernière en date avait à voir avec son projet de donner un nom au jaguar qui vit dans la zone.Après cinq jours de porte à porte au milieu de la forêt pour faire voter plus de 127 personnes, le moment est venu d'annoncer le résultat du scrutin et le nom du jaguar.En tout, les enfants avaient fait six propositions de nom :Pavao, en référence à la rivière dans laquelle se désaltère le jaguar qui vit dans la zone. Tucha, qui signifie « grand » en guarani. Chirete, qui veut dire enfant dans la même langue. AMB Guardian, pour gardien de la forêt. Yenu, qui signifie Ami en langue Pilaga, et enfin, le grand gagnant. Capicua, un mot espagnol qui désigne un palindrome numérique, en référence à l'une des taches caractéristiques du jaguar de la zone, qui dessine le nombre 808.La journée continue ensuite avec des activités de sensibilisation environnementale pour les enfants.Pour l'aider à organiser et animer les ateliers, Lucero Corrales a fait venir une autre garde forestière, Mermela Martinez, qui fait un volontariat pour le Proyecto Yaguareté.Des ateliers sur la biodiversité donc, sur la faune et la flore de la forêt, et bien sûr, sur le jaguar.Griselda Gamarra, institutrice, se félicite de l'enthousiasme que génère le félin chez les enfants.Autant de concepts que les enfants vont pouvoir intégrer dès le plus jeune âge, et qu'ils vont également pouvoir transmettre à leurs parents en rentrant chez eux, estime l'institutrice.Lucero Corrales espère elle aussi que les enfants pourront être une courroie de transmission, une manière de faire arriver son message jusque dans les familles qu'elle ne peut pas aller rencontrer. Selon elle, commencer l'éducation environnementale dès le plus jeune âge est essentiel.Mais même avec les enfants, les peurs et les croyances sont difficiles à déconstruire. Lucero Corrales se réjouit du chemin parcouru depuis la première fois qu'elle est venue les voir pour leur parler du jaguar.La journée se termine, et les enfants rentrent chez eux avec un cahier de coloriage sur les animaux qui vivent dans le Gran Chaco. Sur les rotules, Lucero Corrales peut enfin souffler, épuisée mais satisfaite. «Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine», un Grand reportage de Théo Conscience, réalisation : Ewa Piedel.
No Dia da Eliminação da Violência Contra as Mulheres falámos com Capicua para nos contar sobre este dia.
Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus. De notre envoyé spécial en Argentine, Il faut s'armer de machette et de patience pour progresser à travers les arbustes, les ronces et les épines du Gran Chaco.« Ce n'est pas un paysage accueillant », concède Lucero Corrales. À 28 ans, cette garde forestière est membre du Proyecto Yaguareté, un projet du Ceiba et du Conicet, l'Institut de recherche scientifique national argentin.Nous sommes dans le nord de l'Argentine, la frontière avec le Paraguay est à une centaine de kilomètres. La province de Formosa où nous nous trouvons est au cœur du Gran Chaco. Cette immense région à cheval sur quatre pays abrite la deuxième plus grande forêt d'Amérique latine. Chaque mois, Lucero Corrales s'aventure à travers la végétation dense et sèche de cette forêt baptisée l'Impénétrable.L'inhospitalité de cet écosystème en fait un sanctuaire pour le jaguar, qui y trouve l'un de ses derniers refuges. En Argentine, le plus grand félin d'Amérique du Sud a perdu 95% de son territoire qui s'étendait autrefois jusqu'à la Patagonie.Mis à part l'homme, le jaguar n'a pas de prédateur. Il culmine au sommet de la chaîne alimentaire, et joue à ce titre un rôle essentiel de régulateur dans l'écosystème du Gran Chaco, où cohabitent plus de 700 espèces d'oiseaux, de mammifères, et de reptiles au milieu d'une flore composée de plus de 3 400 espèces de plantes. Une biodiversité foisonnante, actuellement menacée par la déforestation silencieuse à l'œuvre dans le Chaco qui a perdu plus de 8 millions d'hectares, au cours des 20 dernières années.Lorsque l'on traverse la forêt, le « Monte » comme on l'appelle ici, la vue encombrée par la végétation se dégage parfois subitement. On débouche alors sur un large corridor débroussaillé au bulldozer qui coupe la forêt en deux.La déforestation réduit et fragmente le territoire du jaguar et de ses proies. Selon les estimations du proyecto Yaguareté, il reste à peine une vingtaine d'individus dans la forêt chaqueña. Le travail de Lucero consiste en partie à essayer de les recenser et de cartographier leur territoire.Pour remonter la trace du jaguar, Lucero Corrales s'appuie sur ceux qui vivent et traversent la forêt au quotidien. Professeurs ruraux, policiers, agriculteurs, guides, ils sont plus de 350 à lui faire remonter des informations sur la présence du jaguar. Un réseau que la garde forestière construit et entretient patiemment au fur et à mesure de ses visites sur le terrain.Samuel Peralta, 15 ans, est l'un de ses collaborateurs. Employé agricole, il veille sur les bêtes d'un propriétaire terrien, seul au milieu de la forêt. Quelques jours auparavant, il a repéré sur le sol une empreinte qui pourrait bien appartenir à un jaguar.À notre arrivée sur place, l'empreinte a été effacée par la pluie, mais elle était non loin d'un piège photographique que Lucero Corrales a installé quelques mois auparavant.Lucero détache un boitier couleur camouflage fixé sur un arbre à une trentaine de centimètres du sol pour récupérer la carte mémoire du piège photographique.Elle contient 85 photos qu'elle révisera plus tard, dans l'espoir de voir apparaître sur l'une d'entre elles le jaguar qui a laissé l'empreinte repérée par Samuel. Chaque fois que la présence d'un jaguar est vérifiée, Lucero note les coordonnées géographiques de la photo et l'envoie à l'équipe de chercheurs du Proyecto Yaguareté. Mais la collecte de données pour la recherche scientifique n'est qu'une partie du travail de Lucero Corrales. Le Proyecto Yaguareté est également un projet de conservation et de sensibilisation auprès des populations qui vivent au contact de l'animal.Si le contact avec la population est si important, c'est parce que la déforestation n'est pas la seule menace qui pèse sur le jaguar. Bien qu'interdite, la chasse reste la première cause de mortalité pour le félin. Fin juillet 2024, un jaguar a été abattu dans la province de Formosa et ses braconniers arrêtés.Dans le Chaco, ceux qui s'en prennent au jaguar le font le plus souvent par peur. Une peur ancestrale, souvent infondée, qui se transmet de génération en génération. Le travail de Lucero Corrales consiste bien souvent à démystifier le jaguar.Aureliano Zorrilla est éleveur. Il vit avec sa famille au milieu de la forêt, dans une maison sans eau courante ni électricité. Comme beaucoup de chaquenos, il parle du tigre pour désigner le jaguar.Dans le Chaco, les histoires et les rumeurs sur les attaques de jaguar vont bon train. Ces récits sont le plus souvent faux, ou vieux de plusieurs décennies. Il arrive en revanche que le félin s'en prenne au bétail.Quand elle est prévenue d'un conflit entre le jaguar et des éleveurs, Lucero Corrales tente de se rendre sur place le plus vite possible pour désamorcer la situation, et éviter que les éleveurs ne cherchent à tuer l'animal. C'est aussi souvent le point de départ d'une relation.Pour Lucero Corrales, les pièges photographiques sont aussi une excuse pour venir rendre visite aux habitants du Chaco, établir un lien de confiance avec eux, les impliquer dans la conservation de l'espèce. Mais changer leur perception du jaguar requiert de la patience et de l'empathie.La tâche est compliquée, mais pas impossible. Au fur et à mesure de ses visites et de ses missions sur le terrain, Lucero a réussi à transformer certains habitants du Chaco en véritables alliés dans la conservation du jaguar.Don Pica Jaime est l'un de ces octogénaires qui ont passé toute leur vie dans le monte chaqueño. Lui aussi a craint le jaguar pendant de longues années.Don Pica est le propriétaire de l'exploitation où nous sommes allés relever un piège photographique avec Samuel Peralta en début de reportage. Il a laissé ses jeunes années de déforestation derrière lui pour faire de ses terres une sorte de réserve naturelle pour « son » jaguar. Lucero Corrales ne le reconnaitra pas au micro, mais Don Pica fait partie de ses chouchous au sein du groupe de collaborateurs, car il incarne mieux que personne la réussite de ce projet.Le lien presque affectif entre Don Pica et le jaguar est l'objectif final de la stratégie de conservation du Proyecto Yaguareté. Et c'est aussi à cela que servent les pièges photographiques : faire connaitre l'animal à ceux qui le côtoient. D'autant que chaque individu est reconnaissable aux taches de son pelage, qui lui sont propres comme des empreintes digitales. Chaque fois qu'elle rend visite à quelqu'un, Lucero Corrales montre les clichés du jaguar qui vit dans la zone.Lorsque Lucero Corrales arrive devant l'école de la colonie Union Escuela, une nuée d'enfants en blouse blanche se rue dans ses bras.La garde forestière est déjà venue réaliser des activités d'éducation environnementale dans cette école à plusieurs reprises. La dernière en date avait à voir avec son projet de donner un nom au jaguar qui vit dans la zone.Après cinq jours de porte à porte au milieu de la forêt pour faire voter plus de 127 personnes, le moment est venu d'annoncer le résultat du scrutin et le nom du jaguar.En tout, les enfants avaient fait six propositions de nom :Pavao, en référence à la rivière dans laquelle se désaltère le jaguar qui vit dans la zone. Tucha, qui signifie « grand » en guarani. Chirete, qui veut dire enfant dans la même langue. AMB Guardian, pour gardien de la forêt. Yenu, qui signifie Ami en langue Pilaga, et enfin, le grand gagnant. Capicua, un mot espagnol qui désigne un palindrome numérique, en référence à l'une des taches caractéristiques du jaguar de la zone, qui dessine le nombre 808.La journée continue ensuite avec des activités de sensibilisation environnementale pour les enfants.Pour l'aider à organiser et animer les ateliers, Lucero Corrales a fait venir une autre garde forestière, Mermela Martinez, qui fait un volontariat pour le Proyecto Yaguareté.Des ateliers sur la biodiversité donc, sur la faune et la flore de la forêt, et bien sûr, sur le jaguar.Griselda Gamarra, institutrice, se félicite de l'enthousiasme que génère le félin chez les enfants.Autant de concepts que les enfants vont pouvoir intégrer dès le plus jeune âge, et qu'ils vont également pouvoir transmettre à leurs parents en rentrant chez eux, estime l'institutrice.Lucero Corrales espère elle aussi que les enfants pourront être une courroie de transmission, une manière de faire arriver son message jusque dans les familles qu'elle ne peut pas aller rencontrer. Selon elle, commencer l'éducation environnementale dès le plus jeune âge est essentiel.Mais même avec les enfants, les peurs et les croyances sont difficiles à déconstruire. Lucero Corrales se réjouit du chemin parcouru depuis la première fois qu'elle est venue les voir pour leur parler du jaguar.La journée se termine, et les enfants rentrent chez eux avec un cahier de coloriage sur les animaux qui vivent dans le Gran Chaco. Sur les rotules, Lucero Corrales peut enfin souffler, épuisée mais satisfaite. «Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine», un Grand reportage de Théo Conscience, réalisation : Ewa Piedel.
Jueves 26 de Septiembre, Barbie Brown se suma a #Unanochesinluna y explica el porqué de los números capicuas : 393 Bienvenida Barbie!
Ofereixen activitats de lleure als infants, a més de fomentar valors i desenvolupar habilitats socials per a la vida quotidiana.
Capicua gosta de jornais desde sempre. Escrever crónicas, sendo uma linguagem distinta da música, é outra forma de intervenção. Guarda o cravo que os avós levaram para a manifestação da Avenida dos Aliados para celebrar o 1º maio de 1974. Os mesmos avós que guardaram os jornais da revolução, cientes da importância do momento histórico que estavam a viver.
Hoje vou estar à conversa com o Vasco Mendes, realizador e vencedor do Prémio Acesso Cultura - Mickaella Dantas 2024 pelo seu documentário sobre o projeto WOOL + | Arte Urbana mais acessível. Formado na Covilhã, Vasco é conhecido pela sua sensibilidade e pelos projetos de construção comunitária que realiza. O WOOL + é uma iniciativa dedicada a tornar a arte urbana mais inclusiva, promovendo acessibilidade e participação de toda a comunidade, incluindo pessoas com deficiência. Este projeto valoriza a arte como um meio de integração e expressão para todos. Nascido no Porto em 1987, Vasco cruza música, ritmo, arquitetura e cinema nos seus trabalhos. Criou videoclipes para bandas como Clã, Capicua e White Haus, e produz documentários focados na música, cidade e pessoas. Já colaborou com as Capitais Europeias da Cultura de Guimarães e Malta e filmou em diversos países, trazendo uma visão global ao seu trabalho.
Com uma vida entre a música e as letras, a rapper conversa com Jimmy P sobre a inspiração na literatura de Sophia, o feminismo e a amizade no mundo da música. Notas de uma carreira que acompanha uma vida de ativismo e deixa marca na sociedade.
The trio are back with another one for you, touch on a few topics here including a viral video about a nyc café getting vandalized and going back to a topic about tipping culture and its "controversy." if you actually read this make sure you save the date august 29th at the alamo in DTLA we'll be hosting our next live show with special guest Chef Victor Ramos from Capicua. The Industry Perspective Socials! Pod Instagram: https://www.instagram.com/theindustryperspective Nando's Instagram: https://www.instagram.com/iwult_/ P's Instagram: https://www.instagram.com/douglas_coffee Rob's Instagram https://www.instagram.com/robeenyo The Industry Perspective: Pulling back the curtain on your favorite bars and restaurants telling you what goes on behind the scenes with the establishments, the people that make it run and hopefully give you some insight into our perspective
Joana Valsassina é curadora do Museu de Arte Contemporânea de Serralves, onde coordena o Programa Nacional de Itinerâncias da Coleção de Serralves. Formada em museologia pelaNew York University e em arquitetura pela Universidade de Lisboa, trabalhou anteriormentecomo curadora independente e integrou equipas curatoriais de instituições como o MAAT, em Lisboa, o MoMA e o The Drawing Center em Nova Iorque.Ao longo do seu percurso profissional tem trabalhado com artistas portugueses e internacionais como Leonor Antunes, Julião Sarmento, Cabrita, Silvestre Pestana, Rui Chafes, Pope.L, Susana Mendes Silva, Ana Guedes, Claire Santa Coloma, Sara Chang Yan, Joanna Piotrowska, Horácio Furtuoso, Gabriela Salazar ou Jennifer May. Links: https://momsgallery67.com/whats-motherly-about-moms-gallery https://umbigomagazine.com/pt/blog/2018/06/20/remain-alert-and-have-a-safe-day/ https://www.moma.org/calendar/exhibitions/3931 https://www.youtube.com/watch?v=6dLRkjFcCcA https://www.youtube.com/watch?v=5bGpSNzIwV0 Episódio gravado a 22.03.2024 Música final: Capicua, Quadrado Perfeito, Universal Music Portugal SA http://www.appleton.pt Mecenas Appleton:HCI / Colecção Maria e Armando Cabral / A2P / MyStory Hotels Apoio:Câmara Municipal de Lisboa
Neste segundo episódio de 'Temos de Falar', o painel residente recebe a visita da cantora Capicua. Entre os temas principais de conversa, há um denominador comum - quando é que se sabe que se é, ou não, uma mulher livre? A partir do mote, a conversa espalha-se por muitos outros assuntos. Desde relacionamentos a divórcios, passando pelas rotinas do dia a dia e pelas mudanças entre o que a mulher 'do ontem' estava sujeita e as diferenças para a mulher 'do agora'. Oiça aqui o episódio completo.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Capicua é a convidada da emissão especial de 15 anos do programa Ensaio Geral, gravado no Museu Júlio Dinis, em Ovar. A rapper do Porto acaba de lançar a música "Que força é essa amiga", uma versão da canção de Sérgio Godinho, onde fala dos direitos das mulheres. A compositora e socióloga assina também todo o novo disco da fadista Aldina Duarte. "Metade-metade" tem letras de Capicua. Nesta emissão do Ensaio Geral, a artista fala sobre música, direitos das mulheres, o fado, a escrita e o espírito "rabugento" do Porto.
As palavras de Capicua no canto dela, num disco que une duas metades e que reforça a liberdade de tantas mulheres. Um disco de opostos e de tantas coisas novas que não cabiam no fado... até agora.
À conversa com Capicua, falamos sobre as mulheres e o trabalho - da carga das tarefas domésticas invisíveis ao lugar ainda desconfortável da liderança.
JP Simões, que acaba de lançar o álbum “JP Simões Canta José Mário Branco“, é o convidado desta semana do Posto Emissor. A admiração que sente pelo autor de ‘Inquietação'; o regresso dos Belle Chase Hotel e os dois anos que viveu, em criança, no Brasil foram alguns dos temas da entrevista. O concerto dos Depeche Mode em Lisboa, o disco de Aldina Duarte com Capicua e a atuação de Sara Correia na redação da BLITZ também passam por aqui.See omnystudio.com/listener for privacy information.
This week we're joined by Chef Victor Ramos: personal chef, caterer & co-founder of Capicua. On this episode he tells us about his family's story and what motivated him to create LA's biggest Dominican/Puerto Rican day party The Industry Perspective Socials! Chef Vic: https://www.instagram.com/chefvicramos/ Capicua: https://www.instagram.com/capicua_la/ Pod Instagram: https://www.instagram.com/theindustryperspective Goeffrey's Instagram https://www.instagram.com/geoffrey_mckinney Nando's Instagram: https://www.instagram.com/iwult_/ P's Instagram: https://www.instagram.com/douglas_coffee Rob's Instagram https://www.instagram.com/robeenyo Xia's Instagram https://www.instagram.com/xiaheartsu The Industry Perspective: Pulling back the curtain on your favorite bars and restaurants telling you what goes on behind the scenes with the establishments, the people that make it run and hopefully give you some insight into our perspective
Capicua apresentou em exclusivo a sua mais recente música, «Que Força É Essa, Amiga».
Neste episódio de ‘Abril conversas mil' juntamos a rapper e escritora Ana Matos Fernandes – Capicua – e a humorista e contadora de histórias Marta Bateira – Beatriz Gosta – com a anfitriã Alma Rivera, deputada do PCP à Assembleia da República. Capicua e Beatriz Gosta recordam o 25 de Abril de 1974 através das vivências contadas dos seus familiares e da música intervenção com que foram contactando. Capicua recorda que foi com a Revolução de Abril que se conquistou muitos dos direitos das mulheres que hoje temos, apontando que estes direitos adquiridos não podem ser tomados como garantidos e que devemos continuar vigilantes e activos na luta por mais igualdade. Beatriz Gosta revela que o seu trabalho tem uma relação disruptiva com o patriarcado e que a maioria do seu público são mulheres e LGBTQI+ e que a maternidade a consciencializou ainda mais para a importância do feminismo. 50 anos depois estarão na rua para continuar a luta e a partilhar a sua música e humor. Disponível nas redes sociais do PCP e nas plataformas:
Porque temos de recuperar a consciência histórica das conquistas e dos valores de Abril? Que lutas temos ainda que travar pelos direitos das mulheres e de igualdade de género? Alma Rivera conversa com a rapper e escritora Capicua e a humorista e contadora de histórias Beatriz Gosta sobre a conquista dos direitos das mulheres e relembram que os direitos adquiridos não podem ser tomados como garantidos.Disponível nas redes sociais do PCP e nas plataformas:
Relembremos os episódios mais ouvidos de 2023: Cronista, letrista, rapper, Ana Matos Fernandes, mais conhecida como Capicua, é uma mulher do Norte, que se assume como é e que não pede desculpas por ser o que entende ser. Da música como carreira inesperada, à maternidade, o seu “único sonho”, da “misoginia que existe no rap” ao poder terapêutico e militante das palavras, a artista abre a porta do seu mundo neste episódio do podcast Um Género de Conversa. Sigam-nos também no Instagram para mais novidades: https://www.instagram.com/podcast_umgenerodeconversa/
A cantora Capicua recorda a amiga doce e livre: "estávamos pela troca". O músico Luís Jardim destaca "o atrevimento" e recorda um momento: "a Sara confessou-me que se pacificou com a minha canção". See omnystudio.com/listener for privacy information.
Em busca de felicidade, Margarida decide transformar-se, tornar-se mais colorida, mais vistosa. Mas... rapidamente, percebe que, se calhar, a alegria esteve sempre ali, no conforto das suas pétalas.
«Cor-de-Margarida» é o novo livro infantil de Capicua que veio às manhãs falar dele.
Quem é Capicua na fila do pão? Ela é uma das vozes femininas mais comprometidas a elevar a sua arte a um lugar de reflexão cultural, social e política. E fá-lo sabendo que as palavras podem ser uma boa arma contra a alienação. Capicua, ou Ana Matos Fernandes, afirmou-se no rap há mais de uma década, com novas rimas e narrativas. E se o futuro do rap é dela, aos 40 anos, Capicua afirma que não é fácil para uma mulher amadurecer nos palcos. “Na música o envelhecimento das mulheres é completamente desautorizado e desaconselhável.” Autora de três álbuns de rap, lança neste episódio várias críticas à falta de diversidade de género nos cartazes dos festivais e à diferença nos cachets entre homens e mulheres artistas. E ainda conta como navegou do rap ao fado, ao escrever as 11 letras do próximo disco da fadista Aldina Duarte. No final desta primeira parte, Aldina Duarte intervém para lançar uma pergunta sobre uma certa solidão... See omnystudio.com/listener for privacy information.
Nesta segunda parte da conversa, Capicua fala de uma certa alienação em que vivemos, das suas ambições e sonhos e critica a nova ditadura do algoritmo, que perverte a validação dos artistas e os convites para festivais. "Gostava que os programadores musicais dessem mais espaço às mulheres e fossem imunes à ditadura do algoritmo. Se não és 'influencer', com muitos seguidores, 'streamings' e 'views' consegues menos concertos. A validação artística está mais quantitativa." Capicua fala também sobre a "exaustão feminina", que é todo um tratado de desigualdade de género que se perpetua. E ainda revela as músicas que a acompanham e como se projeta no futuro.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Olá belezas! Na próxima sexta feira, dia 22 de setembro, podem ouvir o primeiro episódio da nova temporada deste podcast. A convidada especial será a Ana Matos Fernandes, mais conhecida por Capicua, que regressa para mais uma conversa livre e desassombrada. E, em jeito de aperitivo para o prato principal, podem escutar aqui um breve excerto do episódio que vem aí e conhecer em primeira mão o novo génerico deste podcast, da autoria de Márcia, com a colaboração de Tomara. Boas escutas!See omnystudio.com/listener for privacy information.
Cronista, letrista, rapper, Ana Matos Fernandes, mais conhecida como Capicua, é uma mulher do Norte, que se assume como é e que não pede desculpas por ser o que entende ser. Da música como carreira inesperada, à maternidade, o seu “único sonho”, da “misoginia que existe no rap” ao poder terapêutico e militante das palavras, a artista abre a porta do seu mundo neste episódio do podcast Um Género de Conversa.
O Adeus a Jane Birkin e João Donato.
Do graffiti ao rap, do verso ao parágrafo, do teatro aos livros. Capicua foi e é pioneira, feminista e uma inspiração para muitos. Depois de uma década a lançar projetos anualmente chegou a maternidade. Uma entrevista sobre aprendizagens, rap feito por mulheres e ajudar o próximo.
A Capicua e alguns amigos criaram um Lisco e um Divro - isso mesmo, um livro-disco - chamado Mão Verde. Esta é a segunda edição deste projeto dedicado à ecologia e à sustentabilidade do Planeta. Ouçam e dancem!
"Quotas Musicais" Fernando Alvim recebe Capicua, Luísa Sobral e Benjamin para debater o tema quente das quotas para a música nacional nas rádios portuguesas.
No mês em que celebramos o Dia da Mulher, dedicamos este episódio ao tema do feminismo e de como podemos todos e todas fazer um caminho cada vez mais consciente em direção a uma sociedade mais justa e igualitária. Numa conversa em que pretendemos desmistificar estereótipos e promover a igualdade de oportunidades, falamos do papel da mulher e das diferenças verificadas, ainda hoje, tanto em casa, como na sociedade e, também, no ambiente profissional. A esta conversa, conduzida por Cláudia Semedo, juntámos a cantora e ativista, Capicua e o colaborador IKEA Tiago Jorge. Saibam mais em IKEA.pt
Marta Bateira leva o feminismo e o belo sotaque do norte para todas as suas expressões artísticas. Quando sobe a palco para fazer rir, é Beatriz Gosta, mas também já subiu para fazer saltar, nos tempos do hip-hop, como M7. Ao chegar à comédia, passou do YouTube para a televisão, rádio e teatros do país. Está na estrada com “Resort”, o seu segundo espetáculo de stand-up a solo. Neste episódio, sublinha a importância de fazer uma comédia feminista, declara-se ao humor brasileira e explica porque podemos “fazer piadas com tudo, até com minorias”.See omnystudio.com/listener for privacy information.
In today's Team Engagement Podcast we talk with Ismael LarrosaFounder & Director, Capicua at New York, NYhttp://wearecapicua.com/Check our complimentary ebook for podcast listeners here: https://msgsndr.com/widget/form/aUJeYhw0IYTMUBdjBwBNInterested in being on the podcast? Apply here: https://blueskybizconsulting.com/guest-invitation/
falei muito, como sempre! enjoy!! porque eu adorei gravar este episódio about me: @ourosobreazulpodcast @salomelss em todo o lado :) salomels2801@gmail.com ourosobreazulpodcast@gmail.com
Dizem que a segunda-feira começa logo aos domingos à tarde, quando começa a bater aquele Sunday-blues. Mas aqui no Salt Peanuts vamos sempre buscar armas para combater esta inércia
Com um livro de crónicas acabado de editar, Capicua está no Posto Emissor desta semana. Dois anos e meio depois de ter sido a primeira convidada do podcast da BLITZ, a rapper falou sobre o que “a tribo” do hip-hop do Porto, nos anos 90, lhe ensinou; a importância do feminismo e a experiência da maternidade, revelando ainda a primeira rima que fez, em criança. A homenagem a Taylor Hawkins, a estreia do Meo Kalorama e o novo disco de Salvador Sobral são outros temas.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Capicua dá ao leitor uma caixa de bombons em forma de livro. Crónicas, pequenos textos, poemas e algumas letras, para rir, chorar e acenar com a cabeça em jeito de concordância.
Joana Bértholo, Capicua, Arturo Pérez-Reverte, Annie Ernaux e Caetano Veloso: são estes os protagonistas das sugestões literárias da semana.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Depois da Feira do Livro de Lisboa, as Manhãs da 3: "Aquário", à venda desde 29 de agosto, é o primeiro livro de Capicua.
01 - José Afonso - Trovas Antiga 02 - Madredeus - viagens interditas 03 - Fond - Amityville theme 04 - josé Afonso - a morte saiu a rua 05 - Fond - Hunter music 06 - Manuel Freire - pedra filosofal 07 - Capicua - amigos imaginarios 08 - Fond - camille saint saens danse macabre 09 - Luis vivi Hernandez - Monsters Mash
El episodio de la semana es con Jorge Martinez. El episodio de la semana es con JORGE MARTINEZ, director creativo y fundador de la marca de kombucha Capicua. Hoy hablamos de su trayectoria, como llego al mundo creativo, como regreso con todo después una enfermedad de 8 meses y la importancia de cuidar a si mismo. Author : Abraham Hicks Instagram Jorge : @jorge_mar - https://www.instagram.com/jorge_mar/ En espera del siguiente episodio, puedes seguirme en Instagram @lafuerteimparable. https://www.instagram.com/lafuerteimparable/
No vigésimo quinto episódio do TEATRA, Mariana Oliveira recebe a rapper e letrista Capicua.
Jeremiah and Steph argue over doing commercials. We spared you another hour of us arguing over this. Then we talk about our love of Enya and Before Sunrise. We do another poem/song wombo combo. We love you, though.
On Capicua Comrade Cafe, Steph goes red as Jeremiah finds things intriguing.
Jeremiah and Steph reminisce about school daze and break down the horrors of single sex education in New York.
Behold, Jeremiah and Stephen stare into the void, and then they discuss some Moonstruck.
A Capicua é uma encantadora de palavras. Trata a língua por tu e dança por entre trocadilhos, aliterações e metáforas com a destreza e elegância de uma bailarina do Bolshoi.
Ana Matos Fernandes, de seu nome artístico Capicua, nasceu na cidade do Porto nos anos 80. Foi lá que na década de 90 descobriu o rap através do graffiti. A segunda convidada fala de como se iniciou no rap, sobre o que é o hip-hop, e como essa cultura americana se desenvolveu em Portugal. A rapper que também é otimista, fala ainda como ativista, do feminismo e de como, na sua opinião, o debate sobre o assédio sexual não aconteceu em Portugal.