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faune

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C'est dans ta nature
Les céphalopodes font pieuvre d'intelligence

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later May 17, 2025 2:38


Les poulpes ont-ils vraiment neuf cerveaux ? Comment sont-ils capables de résoudre des problèmes complexes ? Gros plan sur les plus perspicaces des animaux invertébrés. C'est une expérience, réalisée par le commandant Cousteau, qui a révolutionné la compréhension des céphalopodes et suscité le plus grand intérêt pour cette famille de mollusques à laquelle appartiennent les poulpes, les sèches ou les calamars. Un poulpe est placé devant un bocal dans lequel est enfermé un crabe. « Que fait le poulpe ? Non seulement il voit qu'il y a un crabe – très bonne vision. Ensuite, il arrive à comprendre qu'il y a un couvercle. Et il arrive à trouver les moyens, avec ses bras munis de ventouses, d'ouvrir le bocal, c'est-à-dire de tourner le couvercle, raconte Laure Bonnaud-Ponticelli, professeure au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris. Quand les scientifiques se sont aperçus de cela, ils se sont dit : "Ah, mais en fait, ces bêtes ont un cerveau qui pourrait correspondre au nôtre". Et comme nous sommes intelligents, on s'est dit : "Ils sont donc intelligents." »Les poulpes ou les pieuvres (ce sont les mêmes animaux, le mot pieuvre ayant été inventé par Victor Hugo) sont les invertébrés les plus intelligents. En regardant un tuto sur une vidéo, un poulpe avait ensuite été capable de résoudre le problème auquel il était confronté. En revanche, contrairement à une idée reçue, ces céphalopodes n'ont pas neuf cerveaux. « Ils ont un gros cerveau, précise Laure Bonnaud-Ponticelli. Et puis ils ont des espèces de petits amas de cellules nerveuses à la base de chacun de leurs huit bras. Il semblerait qu'il y ait malgré tout une certaine autonomie de ces mini-centrales nerveuses qui pourraient commander les bras indépendamment. »Paul le poulpeC'est aussi ce cerveau qui commande l'incroyable capacité des poulpes à changer de forme, de texture et de couleur, pour se fondre dans le paysage, en un millième de secondes. « Ils ont dans leur peau un très grand nombre de cellules qui sont responsables de ces changements. Quand un ordre est donné par le cerveau à la vitesse de l'influx nerveux, si rapide qu'on ne le voit pas à l'œil nu, tout est interconnecté. Ce qui fait que l'animal va complètement disparaître aux yeux des prédateurs, également aux yeux des proies », explique Laure Bonnaud-Ponticelli.Un poulpe avait défrayé la chronique pendant la Coupe du monde de football en 2010. Le célèbre Paul le poulpe, une pieuvre enfermée dans un aquarium en Allemagne. Un champion des pronostics qui désignait presque toujours le drapeau du futur vainqueur. Mais ici pas d'intelligence ni de compétence sportive. C'était juste le hasard, les poulpes ne voyant pas les couleurs.La question de la semaine

Choses à Savoir TECH VERTE
Les éoliennes en mer font revenir la faune sauvage ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later May 15, 2025 1:48


Il y a quelques semaines, le Tribunal judiciaire de Montpellier faisait la une en condamnant deux parcs éoliens pour leur impact négatif sur certaines espèces d'oiseaux protégés. De quoi relancer le débat sur la compatibilité entre biodiversité et énergies renouvelables. Certains opposants aux éoliennes n'ont d'ailleurs pas attendu pour crier au scandale écologique. Pourtant, une étude venue des Pays-Bas vient tempérer ces inquiétudes.Des chercheurs de l'université de Wageningen publient dans la revue Ocean & Coastal Management des résultats intrigants : ils ont détecté la présence de raies et de requins dans les eaux de quatre parcs éoliens offshore néerlandais. Comment ? Grâce à une méthode innovante : l'analyse de l'ADN environnemental présent dans l'eau de mer. 435 échantillons ont été collectés, sans perturber les milieux naturels. Une première mondiale pour cette technique rapide, économique et non invasive.Et le constat est plutôt positif : les parcs offshore, interdits au chalutage, offrent des zones de répit aux fonds marins. Ces espaces préservés permettent à des écosystèmes fragiles de se reconstruire, offrant ainsi un habitat potentiel aux espèces vulnérables. À condition que ces zones restent protégées. L'équipe néerlandaise étudie également l'impact des champs électromagnétiques générés par les câbles sous-marins, notamment sur l'orientation des requins et des raies, très sensibles à ces signaux. Mais pour l'instant, les données d'ADN suggèrent que la faune ne fuit pas ces installations. Bien au contraire. Et si les éoliennes en mer devenaient, contre toute attente, des alliées de la biodiversité ? C'est peut-être là que se trouve l'avenir des énergies marines : dans une cohabitation intelligente entre production renouvelable et protection du vivant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C'est dans ta nature
La résurrection du cheval de Przewalski

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later May 3, 2025 2:42


Officiellement éteint dans les années 1970, le plus ancien cheval sauvage a été réintroduit avec succès 40 ans plus tard en Mongolie, sa terre d'origine, notamment grâce au travail d'une association française, Takh, installée dans le sud de la France, sur le Causse Méjean.  (Rediffusion du 22/09/2024)C'est un paysage de steppes. De rares arbustes surgissent des herbes jaunies par un été solaire, chaud et sec. Nous ne sommes pas en Mongolie, mais sur le Causse Méjean, dans les Cévennes françaises, dans le sud du Massif central, où vivent les plus anciens chevaux sauvages de la planète, des chevaux de Przewalski, une espèce pourtant portée disparue il y a une quarantaine d'années dans les steppes mongoles. « C'est un petit peu au petit bonheur à la chance de les croiser ici », prévient Pauline Jouhanno, de l'association Takh (takh, en mongol, signifie cheval sauvage), créée en 1990 pour la sauvegarde et la renaissance du cheval de Przewalski. Et on peut dire qu'on a de la chance, en ce matin du mois d'août. Devant nous, à une dizaine de mètres, se trouvent deux équidés paisibles, au gabarit proche du poney, robe beige, le bas des pattes zébré : deux chevaux de Przewalski que nous présente Julie Morisson, médiatrice scientifique au sein de l'association Takh. « Guizmo et Rouquet, deux étalons célibataires qui sont juste de l'autre côté de la clôture, en position de repos, en tête-à-queue pour que la queue de l'un chasse les mouches des yeux de l'autre. Vous ne sentez pas une différence ici qu'il n'y avait pas tout à l'heure quand on marchait ? Il y a du vent ! Il n'y a pas d'arbres, donc quand il fait très chaud, le cheval de Przewalski va chercher le courant d'air. »Steppe cévenoleEn plein été, il fait chaud sur le Causse Méjean, ce haut plateau vallonné dans le département de la Lozère, à 800 mètres d'altitude. Chaud l'été et froid l'hiver, comme en Mongolie, la terre d'origine du cheval de Przewalski. Ici, ce sont 40 chevaux qui vivent en semi-liberté, dans deux enclos de 400 hectares au total, sans contact avec l'humain, dans un paysage semblable aux steppes de Mongolie – nous sommes dans la steppe cévenole. « C'est très aride, très nu, décrit Pauline Jouhanno. On a ce qu'on appelle des pelouses calcaires. Le sol calcaire ne permet pas à l'eau de rester en surface, tout s'écoule, ce qui fait que la végétation est très rase, très sèche. »Les premiers chevaux de Przewalski (l'espèce doit son nom occidental à un colonel russe d'origine polonaise qui l'a « découverte » à la fin du XIXe siècle) sont arrivés sur le Causse en 1993. En provenance de zoos, parce qu'à l'état sauvage, le cheval sauvage avait complètement disparu – un dernier individu avait été aperçu en 1969 dans le désert de Gobi. « Lorsque les Européens sont allés chercher des poulains de Przewalski en milieu naturel pour les mettre dans des zoos au début des années 1900, la stratégie à l'époque était d'abattre la totalité des adultes accompagnant les poulains, raconte Julie Morisson. Forcément, c'est une espèce qui sait très bien se défendre. Face à un stress, elle s'organise socialement pour faire face aux prédateurs. »Unis face aux prédateursMais puisqu'on n'est pas un prédateur, peut-on le caresser, ce cheval sauvage ? « Non, pas du tout ! Socialement, ils vont tellement s'organiser de manière puissante que même si vous ne connaissez pas le comportement des chevaux, vous allez vous douter qu'il faut arrêter de s'approcher ! », sourit Julie Morisson, qui a sorti une paire de jumelles pour observer au loin d'autres chevaux, avant qu'ils ne repassent derrière la colline.En 2004, l'association Takh a envoyé en Mongolie une vingtaine de ses chevaux. Un programme de réintroduction réussi. « C'est plutôt rassurant de voir qu'en Mongolie ces chevaux arrivent à se reproduire, à survivre et à continuer de se défendre face aux attaques de loups. On a eu quatre attaques avérées de prédation de loup sur poulain en une vingtaine d'années seulement, donc c'est plutôt prometteur. » Plusieurs centaines de chevaux de Przewalski vivent aujourd'hui en Mongolie, grâce à l'association Takh et d'autres programmes de réintroduction. Officiellement déclaré « éteint à l'état sauvage » dans les années 1970, le cheval de Przewalski n'est aujourd'hui plus qu'une espèce « en danger ». Une espèce ressuscitée.

Autour de la question
Qui a domestiqué qui ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 48:30


Pourquoi refaire l'histoire de la domestication ? L'archéozoologue Jean-Denis Vigne nous entraîne aux origines des domestications animales par les humains sur toute la planète. Chien, chat, vache, chameau, lama ou cheval, qu'est-ce que ça dit de nous et des autres animaux... Qui a domestiqué qui ? Comment et jusqu'où ? (Rediffusion du 26 novembre 2024) Demandons-nous où, quand et comment nous, les humains, avons domestiqué les autres animaux ? Du loup au chien en passant par les vaches, les chameaux, les abeilles, les lamas, les rennes ou les chevaux, comment remonter aux origines de la domestication animale et pourquoi les récentes découvertes archéologiques couplées aux analyses d'ADN ancien, nous révèlent une histoire inédite bien plus complexe et singulière qu'on ne l'imaginait... Une histoire de coévolution entre humains et non humains où l'on en vient même à se demander qui a domestiqué qui ? Et pourquoi ? Même si la question du pourquoi reste la plus difficile...Avec Jean-Denis Vigne, archéo-zoologue pour son ouvrage La domestication à l'oeil nu, paru chez CNRS Éditions.

Autour de la question
Qui a domestiqué qui ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 48:30


Pourquoi refaire l'histoire de la domestication ? L'archéozoologue Jean-Denis Vigne nous entraîne aux origines des domestications animales par les humains sur toute la planète. Chien, chat, vache, chameau, lama ou cheval, qu'est-ce que ça dit de nous et des autres animaux... Qui a domestiqué qui ? Comment et jusqu'où ? (Rediffusion du 26 novembre 2024) Demandons-nous où, quand et comment nous, les humains, avons domestiqué les autres animaux ? Du loup au chien en passant par les vaches, les chameaux, les abeilles, les lamas, les rennes ou les chevaux, comment remonter aux origines de la domestication animale et pourquoi les récentes découvertes archéologiques couplées aux analyses d'ADN ancien, nous révèlent une histoire inédite bien plus complexe et singulière qu'on ne l'imaginait... Une histoire de coévolution entre humains et non humains où l'on en vient même à se demander qui a domestiqué qui ? Et pourquoi ? Même si la question du pourquoi reste la plus difficile...Avec Jean-Denis Vigne, archéo-zoologue pour son ouvrage La domestication à l'oeil nu, paru chez CNRS Éditions.

Grand reportage
Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de Cali

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 19:30


Jaguar, singe-araignée, colibri, arbre de pluie… La Colombie est l'un des pays les plus riches en biodiversité. Cet État d'Amérique du Sud a déjà atteint l'objectif international de protéger 30% de son territoire pour préserver ce monde vivant de la disparition en cours. Mais sur le terrain, après des décennies de conflit avec des guérillas, les gardes des parcs naturels font face à de nombreux défis. En octobre dernier, alors que la COP16 sur la biodiversité battait son plein à Cali, RFI a pu explorer les montagnes protégées qui surplombent la troisième ville du pays. « Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de Cali », c'est un grand reportage de Lucile Gimberg.

C'est dans ta nature
Comment les animaux trouvent de l'eau dans les déserts

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 2:40


Pour survivre dans des conditions extrêmes, marquées en particulier par le manque d'eau, la faune du désert a développé des stratégies que dévoile l'exposition Déserts au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris. C'est un paradoxe sur lequel s'appuie l'exposition Déserts qui se tient au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris (jusqu'en novembre) : il y a de la vie dans les déserts. Et s'il y a de la vie, il faut de l'eau. C'est un autre paradoxe, puisque c'est précisément le manque d'eau qui définit un désert : moins de 200 millimètres de pluie par an. Dans le désert du Sahara, il tombe même moins de 20 millimètres d'eau chaque année.Dans ces mondes aux conditions extrêmes, les animaux ont des stratégies pour survivre. L'eau, ils la trouvent d'abord dans la nourriture. C'est le cas du chameau ou du dromadaire, dont un spécimen naturalisé domine l'exposition. « L'excès de nourriture, l'excès d'énergie, va être stocké sous forme de gras, dans la bosse du dromadaire, explique notre guide, Anthony Herrel, chercheur CNRS au Muséum national d'Histoire naturelle. Le métabolisme du gras va libérer de l'eau pour l'organisme. C'est ce qu'on appelle de l'eau métabolique qui donne une ressource supplémentaire en eau. »De l'eau dans l'airLes rongeurs, eux, sont friands de graines. « Et dans les graines, il y a de l'eau, rappelle Anthony Herrel. De plus, les rongeurs vont stocker les graines dans un terrier où c'est beaucoup plus humide qu'à la surface. Donc, les graines vont se saturer en eau et c'est une ressource supplémentaire pour l'animal. »De l'eau, il peut aussi y en avoir dans l'air de certains déserts, sous forme d'humidité. C'est le cas du désert du Namib, en Afrique australe, où vit un scarabée, le ténébrion du désert, l'un des insectes les plus rapides au sol pour ne pas brûler ses pattes et rester le moins longtemps exposé au soleil. « Le Namib est un désert particulier parce que le long de la côte de Namibie passe un courant d'air froid qui passe, qui évapore de l'eau, ce qui donne de la rosée le matin. Le ténébrion va se mettre en haut des dunes avec la tête en bas et sur la carapace, il y a des microstructures qui vont faire condenser l'eau, ensuite amenée vers la bouche de l'animal. Le ténébrion peut ainsi boire de l'eau qui est présente dans l'air », souligne Anthony Herrel.Les stratégies du molochOn s'arrête enfin devant un spécimen guère avenant, couvert d'épines menaçantes. C'est un moloch, qui a l'apparence d'un gros lézard, un habitant des déserts australiens. Ses épines lui sont utiles, et pas seulement pour effrayer ses prédateurs. « L'eau va condenser sur ses épines, mais pas suffisamment pour en vivre, explique Anthony Herrel, l'un des conseillers scientifiques de l'exposition. Mais le moloch a une deuxième stratégie, assez intéressante : il arrive à remonter l'eau présente dans le sable via un réseau de capillaires jusqu'à sa bouche. Après une pluie, il va juste se poser dans le sable mouillé et l'eau va automatiquement remonter par ce réseau de petits canaux jusqu'à la bouche de l'animal. Le moloch peut ainsi boire de l'eau qui n'est plus présente sous forme liquide. » C'est l'une des leçons du désert : quand l'eau est rare, il faut prendre sur soif.

Autour de la question
Pourquoi une philosophie du végétal?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 48:30


Et si nous revenions aux racines de notre humanité, façonnée et toujours fascinée par le végétal : les plantes, les arbres et les fleurs ?  Une philosophe buissonnière qui fait feu de tout bois pour décoloniser les esprits, en nous rappelant à quel point nous, les humains, sommes à la fois façonnés et fascinés par tout ce qui sort de terre. Nous sommes tous issus d'une civilisation du végétal, mais nous avons tendance à l'oublier, notamment en Occident, en nous pensant au sommet du règne animal, et donc au-dessus du règne végétal. Comment inverser, renverser cette perspective en nous inspirant d'autres cultures ? La culture kanake de l'igname, la culture indienne du curcuma, ou encore la culture méditerranéenne du jasmin, par exemple. Autant de traditions qui n'ont pas rompu ce lien existentiel, aussi symbolique que nourrissant, aux plantes, aux tubercules, aux fleurs, à tout ce qui s'enracine, pousse et nous pousse.Inspirante et vivifiante, cette question soulève le pourquoi d'une philosophie du végétal, ce végétal qui inspire aussi les artistes, comme la chorégraphe circassienne et funambule Chloé Moglia avec son collectif Rhizome.Avec Seloua Luste Boulbina, philosophe, chercheuse et théoricienne de la décolonisation, pour son livre Sortir de terre : une philosophie du végétal (Zulma Editions).Musiques diffusées pendant l'émission :Gulaan – HmiloulouClara Luciani - Les fleurs

Autour de la question
Pourquoi une philosophie du végétal?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 48:30


Et si nous revenions aux racines de notre humanité, façonnée et toujours fascinée par le végétal : les plantes, les arbres et les fleurs ?  Une philosophe buissonnière qui fait feu de tout bois pour décoloniser les esprits, en nous rappelant à quel point nous, les humains, sommes à la fois façonnés et fascinés par tout ce qui sort de terre. Nous sommes tous issus d'une civilisation du végétal, mais nous avons tendance à l'oublier, notamment en Occident, en nous pensant au sommet du règne animal, et donc au-dessus du règne végétal. Comment inverser, renverser cette perspective en nous inspirant d'autres cultures ? La culture kanake de l'igname, la culture indienne du curcuma, ou encore la culture méditerranéenne du jasmin, par exemple. Autant de traditions qui n'ont pas rompu ce lien existentiel, aussi symbolique que nourrissant, aux plantes, aux tubercules, aux fleurs, à tout ce qui s'enracine, pousse et nous pousse.Inspirante et vivifiante, cette question soulève le pourquoi d'une philosophie du végétal, ce végétal qui inspire aussi les artistes, comme la chorégraphe circassienne et funambule Chloé Moglia avec son collectif Rhizome.Avec Seloua Luste Boulbina, philosophe, chercheuse et théoricienne de la décolonisation, pour son livre Sortir de terre : une philosophie du végétal (Zulma Editions).Musiques diffusées pendant l'émission :Gulaan – HmiloulouClara Luciani - Les fleurs

C'est dans ta nature
Au zoo de Paris, les secrets de la communication des babouins de Guinée

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 3:31


L'espèce de singe présente en Afrique de l'Ouest dispose d'une communication élaborée, qui peut être orale, tactile ou visuelle : des cris, des mimiques, ou même la couleur du postérieur des femelles. Pour ouvrir la nouvelle saison du Parc zoologique de Paris, en lisière du Bois de Vincennes, consacrée à l'Intelligence animale (IA), nous nous retrouvons au pied de l'immense rocher où s'égayent les 42 babouins de Guinée du zoo. C'est là que fut tournée l'une scènes culte du film culte Le père Noël est une ordure, où les personnages se débarrassent des morceaux de corps d'humain en les jetant aux animaux.Mais aujourd'hui, c'est un nourrissage beaucoup plus réglementaire auquel nous assistons, dispensé par les soigneurs. « La nourriture a été dispersée dans l'enclos pour éviter les conflits, donc chacun va pouvoir manger. Les animaux les plus dominants vont avoir tendance à manger en premier », précise Julie Bonnald, qui coordonne le programme européen de reproduction des babouins de Guinée.Ces singes, qu'on retrouve aussi au Sénégal, en Mauritanie ou au Mali, figurent sur la Liste rouge de l'UICN, l'Union internationale pour la conservation de la nature, au rang d'espèce quasi menacée. Le babouin de Guinée est le plus petit des cinq espèces de babouins, mais sa palette pour communiquer est très large.Une communication bien sûr orale : « On peut avoir des grognements amicaux, qu'on appelle des grunts, pour montrer ses bonnes intentions », explique Julie Bonnald, curatrice des mammifères au zoo de Vincennes. Il y a aussi des cris d'alarme, pour prévenir d'un danger les autres babouins du groupe. « Si un cri d'alarme est émis en savane, où le prédateur principal est le lion, on va observer les babouins monter dans les arbres pour se protéger. Alors que si le même cri d'alarme est émis en bordure de plan d'eau où le principal prédateur est le crocodile, on va observer à la place des postures de vigilances. Donc ça montre bien qu'ils arrivent à percevoir l'intention de celui qui a émis le signal, et ainsi d'évaluer la situation et d'agir en conséquence. »L'épouillage du bonheurEntre babouins, la communication peut aussi être visuelle, par exemple pour montrer son hostilité, par « un haussement de l'arcade sourcilière ; on voit un peu le blanc des paupières. On va avoir aussi la bouche qui va former un O. »Les femelles babouins disposent d'une communication visuelle spécifique, qui passe par la couleur de leur derrière.« Par exemple, là, vous avez une femelle, nous montre Julie Bonnald à travers la vitre qui sépare les babouins des humains. C'est rose, mais ce n'est pas très gonflé, on est soit en fin, soit en début d'œstrus (la période d'ovulation). Donc, elle n'est pas réceptive pour l'accouplement. La femelle du fond, elle est vraiment plus proche de la période de reproduction. » Elle arbore en effet un postérieur rose vif.Il y a enfin la communication tactile. « Des mâles comme des femelles peuvent sentir ou toucher la zone uro-génitale. C'est ce qu'on appelle des salutations. Je présente une zone sensible en gage du fait que je ne vais pas vous attaquer. » Et il y a bien sûr le fameux épouillage. « Là, on voit deux babouins l'un à côté de l'autre, décrit Julie Bonnald. Il y en a un qui montre son dos à l'autre qui cherche dans le pelage pour enlever les petites impuretés, les parasites. Mais l'épouillage n'a pas qu'une fonction de toilettage. On l'a comparé au phénomène de commérage chez l'humain. C'est vraiment pour renforcer les liens sociaux entre les individus. » Et ça leur fait du bien : l'épouillage stimule la production d'endorphine, l'hormone du bonheur.À lire aussiAfrique de l'Ouest: entre dérèglement climatique et conflits territoriaux, les défis du pastoralisme

7 milliards de voisins
Du caniche d'appartement aux vaches des près: que racontent les vétérinaires sur la France d'aujourd'hui?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 48:29


La France compte 75 millions d'animaux de compagnie, chats et chiens en tête, selon le fichier national d'identification I-CAD. C'est déjà plus que la population française et c'est sans compter les animaux sauvages, d'élevage, de compétition et de zoo. Des petites et grosses bêtes qu'il faut nourrir, choyer et soigner. À l'avant-poste de cette gigantesque ménagerie, on trouve, les vétérinaires. Soigneurs des animaux, ils ont aussi affaire à leurs maîtres. Du jeune célibataire urbain, aux couples d'agriculteurs de campagne, en passant par les propriétaires de haras, chasseurs ou militants du bien-être animal, les profils des propriétaires d'animaux sont à l'image de la société : multiples. En auscultant un chien, un cheval ou un lapin, les vétérinaires ont aussi un aperçu des maux qui traversent le pays, la précarité, la solitude ou encore les maltraitances. Vétérinaire, un métier aux nombreuses casquettes, parfois à risque. En un an, les agressions verbales et physiques à leur égard ont augmenté de 52%. Que disent les vétérinaires de notre rapport aux animaux ? Pourquoi ont-ils pris autant de place dans nos vies et comment en prendre soin ? Avec Julien Solonel, chef du service société au Parisien Week-End, auteur de La France vue par les vétérinaires (Editions Buchet-Chastel).Un entretien de Cléa Broadhurst, correspondante de RFI en Chine, où les habitants sont de plus en plus nombreux à adopter des animaux de compagnie alors que le pays connaît un déclin démographique.En fin d'émission, la rubriqueMondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. Le blogueur ivoirien Yves-Landry Kouamé s'inquiète de l'avenir des villes africaines face au réchauffement climatique. Louis Dorsouma, blogueur tchadien, rend hommage aux balayeuses de N'Djaména.Programmation musicale :► Touchdown – Michael Brun ► Apache – Les Innocents ► On sera là – Roseline Layo & Angélique Kidjo

7 milliards de voisins
Du caniche d'appartement aux vaches des près: que racontent les vétérinaires sur la France d'aujourd'hui?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 48:29


La France compte 75 millions d'animaux de compagnie, chats et chiens en tête, selon le fichier national d'identification I-CAD. C'est déjà plus que la population française et c'est sans compter les animaux sauvages, d'élevage, de compétition et de zoo. Des petites et grosses bêtes qu'il faut nourrir, choyer et soigner. À l'avant-poste de cette gigantesque ménagerie, on trouve, les vétérinaires. Soigneurs des animaux, ils ont aussi affaire à leurs maîtres. Du jeune célibataire urbain, aux couples d'agriculteurs de campagne, en passant par les propriétaires de haras, chasseurs ou militants du bien-être animal, les profils des propriétaires d'animaux sont à l'image de la société : multiples. En auscultant un chien, un cheval ou un lapin, les vétérinaires ont aussi un aperçu des maux qui traversent le pays, la précarité, la solitude ou encore les maltraitances. Vétérinaire, un métier aux nombreuses casquettes, parfois à risque. En un an, les agressions verbales et physiques à leur égard ont augmenté de 52%. Que disent les vétérinaires de notre rapport aux animaux ? Pourquoi ont-ils pris autant de place dans nos vies et comment en prendre soin ? Avec Julien Solonel, chef du service société au Parisien Week-End, auteur de La France vue par les vétérinaires (Editions Buchet-Chastel).Un entretien de Cléa Broadhurst, correspondante de RFI en Chine, où les habitants sont de plus en plus nombreux à adopter des animaux de compagnie alors que le pays connaît un déclin démographique.En fin d'émission, la rubriqueMondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. Le blogueur ivoirien Yves-Landry Kouamé s'inquiète de l'avenir des villes africaines face au réchauffement climatique. Louis Dorsouma, blogueur tchadien, rend hommage aux balayeuses de N'Djaména.Programmation musicale :► Touchdown – Michael Brun ► Apache – Les Innocents ► On sera là – Roseline Layo & Angélique Kidjo

Ab in die Tonne
Caprona - Das vergessene Land

Ab in die Tonne

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 56:47


Die zwei Dinosaurier-Fans unter uns gönnen sich heute mal was richtig feines. Eine Reise zurück in prähistorische Zeiten, in ein Land, von der Welt und Zeit vergessen. In welchem sich die vielfältige Faune der Urwelt eine beschauliche Insel teilt. Nur um plötzlich von einer mordlustigen und scheinbar sehr hungrigen deutsch-englischen Crew gejagt, erschossen und gekocht zu werden. Gemein.

C'est dans ta nature
Le parfum, la technique de drague des fleurs

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Apr 5, 2025 3:17


Petite balade olfactive pour sentir les fleurs. Leurs odeurs parfois surprenantes, destinées à attirer les pollinisateurs. « Essayez de vous rapprocher de quelques branches en fleurs », nous invite-t-on. On se penche et on fourre son nez partout, pour une promenade odorante organisée pour un petit groupe dans les jardins de l'École du Breuil, à Paris, par Giulio Giorgi, auteur de Botanique olfactive (éditions Nez). Une invitation à « sentir la nature ».Mais pourquoi les fleurs ont un parfum ? C'est leur technique de drague. « L'une des plus grandes différences entre les végétaux et les animaux, c'est que les plantes à fleurs ne vont pas draguer leurs semblables, souligne Giulio Giorgi. Elles ne vont pas draguer d'autres plantes comme nous le ferions en draguant un autre humain. En fait, elles draguent des intermédiaires, des pollinisateurs. Tout ça est quand même magique ! Ça veut dire qu'elles développent un langage commun, et ce langage est bien l'odeur. »Le petit groupe chemine parmi les plantes et les arbustes fleuris en ce début de printemps parisien et ensoleillé. « Vous avez tous senti cette plante ?, demande Giulio Giorgi devant un berbéris, un arbuste muni d'épines et de grappes de petites fleurs jaunes. Elle est très particulière ! Je ne sais pas ce que vous en pensez… » « Moi, je sentais l'eau de javel ! », répond une des participantes. « J'ai l'impression que le monde est divisé en deux par le berbéris, remarque Giulio Giorgi. Il y en a qui le sentent et qui le trouvent très agréable, et il y en a qui détestent parce que ça leur rappelle des émanations humaines qui commencent par "S". » Des rires s'élèvent parmi les visiteurs. « Ne soyez pas dégoûtés, parce que ce sont des odeurs faites pour attirer les pollinisateurs. Pas mal d'espèces dans le genre Berbéris ont des odeurs spermatiques. » Des parfums et des goûtsLe soleil réveille et sublime les molécules olfactives. Certaines plantes, pourtant, ne sentent que le soir, comme le jasmin de nuit, qu'on appelle aussi galant de nuit. « C'est une fleur qui sent à partir du coucher de soleil, explique l'écologue et paysagiste. Pourquoi ? Parce que ses pollinisateurs sont des papillons de nuit. Puisque dégager des molécules olfactives demande une énergie à la plante, elle va optimiser ça. Elle va dire : "Je ne vais pas le faire pendant la journée, je le fais pendant la nuit ". » Le nez repoudré par le pollen des fleurs, on poursuit la balade, au gré des fleurs que l'on rencontre et dont on essaie de deviner le parfum : une odeur de miel ici, une autre de cannabis là (mais il n'y pas de cannabis qui pousse à l'École du Breuil !)... On s'arrête devant un magnolia aux immenses fleurs blanches, très parfumées. Et quand ça sent, il y a parfois aussi du goût : « Les pétales de magnolia sont comestibles. Et ils ont un goût exceptionnel. Quand vous les mangez, vous avez l'impression de croquer dans une endive qui a été trempée dans une sauce au gingembre. » L'odorat des abeillesOn entend le chant des oiseaux. Les insectes aussi sont de la partie. « ​​​​​​​On voit qu'il y a des abeilles qui sont au travail ! Ce que nous, on sent, ce n'est pas ce que les pollinisateurs sentent. Les abeilles n'ont pas une très bonne vue, mais ont un odorat excellentissime, bien meilleur que le nôtre. Il m'arrive régulièrement de voir un arbre ou une plante qui est bourré d'abeilles et qui ne sent rien », raconte Giulio Giorgi. Dans les villes, l'odorat des humains est particulièrement en difficulté. À cause de la pollution, les parfums se font rares – à part celui des gaz d'échappement. « ​​​​​​​Les particules fines ont une propriété absorbante vis-à-vis des odeurs végétales. On va donc moins sentir les parfums des arbustes parce qu'ils sont beaucoup plus absorbés par la pollution », explique l'auteur de Botanique olfactive, un très joli guide illustré pour « sentir la nature au fil des saisons », commenté par des parfumeurs. C'est la fin de la balade. On en a plein le nez et on a pris son pied.La question de la semaine

Le Disque classique du jour
Une version inédite du Prélude à l'après midi d'un Faune, de Claude Debussy

Le Disque classique du jour

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 87:50


durée : 01:27:50 - En pistes ! du vendredi 04 avril 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - A retrouver aujourd'hui également : Un concerto pour piano de Cécile Chaminade, des pièces iconiques du répertoire de Bach et Biber à la viole de gambe, les grands airs de l'opéra napolitain du XVIIIe siècle...

En pistes ! L'actualité du disque classique
Une version inédite du Prélude à l'après midi d'un Faune, de Claude Debussy

En pistes ! L'actualité du disque classique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 87:50


durée : 01:27:50 - En pistes ! du vendredi 04 avril 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - A retrouver aujourd'hui également : Un concerto pour piano de Cécile Chaminade, des pièces iconiques du répertoire de Bach et Biber à la viole de gambe, les grands airs de l'opéra napolitain du XVIIIe siècle...

Autour de la question
Pourquoi tant de couleurs dans le vivant ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 48:29


Pourquoi les feuilles sont vertes et les flamants roses ? Les papillons multicolores et les guépards tachetés ? Et pourquoi y a-t-il des poivrons jaunes ? Saviez-vous que le colibri préfère le rouge et les abeilles les fleurs bleues ? Pourquoi une telle exubérance de couleurs et de motifs dans le monde vivant ? (Rediffusion du 5 novembre 2024). Nous allons vous en faire voir de toutes les couleurs aujourd'hui : si vous voulez comprendre pourquoi les feuilles sont vertes et les flamants roses, pourquoi les colibris préfèrent le rouge et les abeilles les fleurs bleues ? Comment le caméléon ou le poulpe changent de couleur ? Pourquoi y a t-il des poivrons jaunes, verts et rouges ? Que racontent les taches du léopard ou du jaguar ? Quels sont les mécanismes à l'origine d'une telle exubérance de couleurs et diversité de motifs dans le monde vivant ? Pistes de réponses aussi innées qu'acquises liées à la fois à la génétique et à l'environnement.Avec Jean-Michel Gibert, biologiste, chercheur au CNRS pour son livre Les couleurs du vivant,  paru chez CNRS Éditions.

Autour de la question
Pourquoi tant de couleurs dans le vivant ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 48:29


Pourquoi les feuilles sont vertes et les flamants roses ? Les papillons multicolores et les guépards tachetés ? Et pourquoi y a-t-il des poivrons jaunes ? Saviez-vous que le colibri préfère le rouge et les abeilles les fleurs bleues ? Pourquoi une telle exubérance de couleurs et de motifs dans le monde vivant ? (Rediffusion du 5 novembre 2024). Nous allons vous en faire voir de toutes les couleurs aujourd'hui : si vous voulez comprendre pourquoi les feuilles sont vertes et les flamants roses, pourquoi les colibris préfèrent le rouge et les abeilles les fleurs bleues ? Comment le caméléon ou le poulpe changent de couleur ? Pourquoi y a t-il des poivrons jaunes, verts et rouges ? Que racontent les taches du léopard ou du jaguar ? Quels sont les mécanismes à l'origine d'une telle exubérance de couleurs et diversité de motifs dans le monde vivant ? Pistes de réponses aussi innées qu'acquises liées à la fois à la génétique et à l'environnement.Avec Jean-Michel Gibert, biologiste, chercheur au CNRS pour son livre Les couleurs du vivant,  paru chez CNRS Éditions.

Terre Vivante FB Isere
Centre de sauvegarde de la faune sauvage

Terre Vivante FB Isere

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 3:26


durée : 00:03:26 - Terre Vivante

Darrers podcast - Ràdio Arenys
La Taverna del Faune del 28/3/2025

Darrers podcast - Ràdio Arenys

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 60:00


A la Taverna del Faune trobaràs cada setmana una selecció feta pel Faune dels millors grups de tots els temps i de totes les variants del hevy metal amb la participació del taverner que ens dona informació d'aquestes bandes. Dirigit i produït per David Alba. podcast recorded with enacast.com

Darrers podcast - Ràdio Arenys
La Taverna del Faune del 28/3/2025

Darrers podcast - Ràdio Arenys

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 60:00


A la Taverna del Faune trobaràs cada setmana una selecció feta pel Faune dels millors grups de tots els temps i de totes les variants del hevy metal amb la participació del taverner que ens dona informació d'aquestes bandes. Dirigit i produït per David Alba. podcast recorded with enacast.com

Le décryptage de l'actu dans les Landes
Avec l'arrivée du printemps, Paloume, le centre de suavegarde de la faune suavage de Pouydesseaux, reçoit de plus en plus d'animaux en détresse

Le décryptage de l'actu dans les Landes

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:45


durée : 00:02:45 - L'info d'ici, ici Gascogne

C'est dans ta nature
La ménopause, chez les femmes... et des cétacés

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 2:44


Continuer de vivre sans plus pouvoir se reproduire est une anomalie dans le monde animal. C'est le cas pour les humaines et cinq espèces de baleine à dents. Ces grands-mères assurent la protection des plus jeunes jusqu'à l'âge adulte.  C'est une nouvelle vie qui commence pour les femmes autour de la cinquantaine, quand elles ne sont plus capables de donner la vie, mais qu'il leur reste encore beaucoup à vivre : c'est ce qu'on appelle la ménopause. Une exception dans le monde du vivant. Mais les femmes ne sont pas complètement seules ! Sur les quelque 5 000 espèces de mammifères sur la planète, cinq d'entre elles, hors les humaines, connaissent la ménopause. Pas les primates, qui sont pourtant nos cousins les plus proches, mais des mammifères marins : des cétacés, des baleines à dents, comme les orques et les bélugas.Les orques sont fertiles jusqu'à 40 ans et peuvent vivre 90 ans, à peu près comme les femmes. Mais arrêter de se reproduire, c'est une anomalie dans le monde animal, où il s'agit d'abord de perpétuer son espèce. Sauf s'il y a des avantages, comme une moindre concurrence. « Des femelles qui ne sont plus en phase de reproduction active ne seront plus en compétition avec des femelles du groupe qui elles sont en phase reproductive, explique Jean-Luc Jung, chercheur au Muséum national d'histoire naturelle et directeur de la Station marine de Dinard, en Bretagne. On va de fait éliminer les compétitions pour les mâles, et les femelles qui ne rentrent plus dans ces compétitions sont plus disponibles pour autre chose. »À lire aussiLes baleines, anges gardiennes de la TerreL'hypothèse de la grand-mèreC'est la théorie de la grand-mère, appliquée aux cétacés. Ces grands-mères ont de l'expérience, protègent les plus faibles des prédateurs et savent où trouver la nourriture. « Pendant la ménopause, les femmes auraient plus de temps pour s'occuper des enfants et des petits-enfants, poursuit Jean-Luc Jung. Cela limiterait aussi les conflits intergénérationnels. Au final, on aurait peut-être moins d'enfants, mais des enfants qui arriveraient à l'âge adulte plus fréquemment. »Pour la grand-mère orque, c'est vrai qu'il y a du boulot dans un océan hostile. « Les cétacés ont une vie sociale extraordinairement forte. Et ça doit être particulièrement difficile d'élever des jeunes dans le milieu marin ; il n'y a pas d'endroits où se cacher, il n'y a pas d'arbres ou se réfugier, il n'y a pas de grottes… donc, il faut des organisations sociales autour des enfants, des jeunes, qui leur permettent d'arriver à l'âge adulte. »Avantage évolutifLa ménopause apparaît ainsi comme un avantage évolutif chez des espèces connues pour leur vie sociale développée : il y a un intérêt à vivre, même quand on n'est plus fertile. Les cétacés forment des sociétés matriarcales, et s'ils sont les seuls animaux non humains à connaître la ménopause, ce n'est peut-être pas un hasard. « Les sociétés des cétacés sont quasiment tout le temps organisées autour des femelles, et il est possible que le fait que l'évolution ait abouti à la ménopause dans ces groupes soit lié », conclut Jean-Luc Jung.À écouter dans Autour de la questionSommes-nous trop bêtes pour comprendre l'intelligence des animaux?

Dutrizac de 6 à 9
Ép. 21/03 | Leçon du jour : les Montréalais c'est des cochons! 

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 140:25


Affaire Stablex: le ministre de l’Environnement vient répondre aux questions de Benoit | La militante féministe française Alice Cordier dédie sa vie à dénoncer les violences faites aux femmes en France | L’intelligence artificielle s'immisce maintenant dans notre vie sexuelle…et plus encore. Dans cet épisode intégral du 21 février, en entrevue : Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs Alice Cordier, directrice du collectif Némésis Simon Dubé, professeur associé au Département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal et chercheur à la Kinsey Institute de l’Université de l’Indiana Une production QUB Mars 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Dutrizac de 6 à 9
Perdre Stablex, c'est «mettre à mal plusieurs municipalités», dit Benoit Charette

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 13:00


Affaire Stablex: le ministre de l’Environnement vient répondre aux questions de Benoit. Entrevue avec Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 16 mars 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Irak où il y a 37 ans, plus de 180 000 Kurdes ont été assassinés par l'armée de Saddam Hussein. En deuxième partie, direction le Pakistan, où la tendance est de posséder des fauves domestiques et, plus couramment, au sein de familles aisées. Génocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiensIl y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui.En janvier 2025, en effet, un charnier a été exhumé dans le désert du sud du pays, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes. Pour les rescapés d'Anfal, cette découverte ravive l'espoir de retrouver les corps de leurs proches.Un Grand reportage de Lucas Lazo qui s'entretient avec Sébastien Farcis.Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaiseAu Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive.Un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali (avec la collaboration de Talha Saeed) qui s'entretient avec Sébastien Farcis. 

Reportage International
Le Japon se réjouit de la hausse des quotas de pêche de thon rouge

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 2:32


L'année 2025 a débuté par une excellente nouvelle en ce qui concerne la biodiversité marine dans le Pacifique Nord. Désormais, le thon rouge n'y est plus considéré comme une espèce vulnérable, alors que ces colosses des mers, qui peuvent peser près de 300 kilos, avaient bien failli disparaître en raison de la surpêche. Dès lors, les quotas de prise très stricts en vigueur depuis dix ans ont été rehaussés, au bénéfice notamment du plus grand consommateur mondial de thon rouge : le Japon. De notre correspondant à Tokyo,Dans les restaurants de poissons du grand marché de Toyosu — qui sont plus bondés que jamais —, l'allègement des restrictions relatives à la pêche du thon rouge met les fins gourmets en joie. Car ces dernières années, ils avaient souvent dû se contenter de thons importés, surgelés, provenant de la Méditerranée, ou de thons d'élevage. « Les sushis et les sashimis de thon rouge, c'est merveilleux, s'exclame cette amatrice de poisson. Je me suis empiffrée. Ça fond dans la bouche… Quel bonheur ! »  Une autre surenchérit : « Pour sûr, ce sera LA bonne nouvelle de l'année. Cela me fait énormément plaisir ! »Et ce n'est pas que sur le plan gustatif que se réjouissent les clients du marché de Toyosu, ils pensent aussi à leur porte-monnaie : « Davantage de thon rouge disponible, ça veut dire qu'en vertu de la loi de l'offre et de la demande, son prix va baisser… Trop bien ! », vante ce passant. Une opinion que partage une autre cliente : « On en trouvait au supermarché, mais à des prix si élevés que je n'en achetais quasiment jamais, uniquement pour les grandes occasions. »À écouter dans 8 milliards de voisins Comment expliquer la popularité du sushi ?Des pêcheurs soulagésCette année, les pêcheurs nippons pourront capturer 13 000 tonnes de thon rouge dans le Pacifique Nord, contre 9 500 auparavant. C'est un ballon d'oxygène pour une profession qui a été terriblement impactée par l'élévation de la température des océans, due au réchauffement climatique : « J'espère que ce quota augmentera considérablement dans les années à venir parce qu'on souffre. On pêche moins de poissons qu'avant, toutes espèces confondues, car beaucoup ont migré vers le grand large, dans des eaux plus fraîches, regrette ce pêcheur. Et moins d'algues aussi, car elles dépérissent dans ces eaux devenues si tièdes. Du coup, je ne compte plus les collègues qui ont fini par jeter l'éponge et se reconvertir dans une autre activité, à force d'accumuler les déficits. »Cet autre pêcheur, plus nuancé, reconnaît l'impact de ces quotas sur sa profession : « On comprend, bien sûr, ces restrictions : il fallait à tout prix préserver la ressource maritime. Mais, en même temps, cela a été terrible pour les coopératives de pêcheurs. Le thon rouge étant le poisson préféré des Japonais, à cause de ces quotas, leur manque à gagner a été énorme. »À lire aussiLe rythme de réchauffement des océans a presque doublé depuis 2005, selon un rapport CopernicusEmbellie diplomatiqueL'augmentation du quota de pêche du thon rouge est aussi une bonne nouvelle diplomatique pour le Japon. Depuis des années, en effet, à chaque réunion de la commission internationale qui fixe ce quota, le pays bataillait sans relâche en faveur d'une telle mesure. En vain. Tous les autres pays de la région — et le puissant allié américain y compris — s'y opposaient, notamment parce que l'archipel a longtemps été accusé de sévir insuffisamment contre les coopératives de pêcheurs qui fraudent en sous-déclarant leurs prises de thon rouge.Mais depuis, soucieux de son image à l'international, Tokyo a serré la vis : plusieurs coups de filet policiers ont visé les coopératives fautives et la réglementation en la matière a été durcie.La méfiance des pays voisins à son égard s'étant amenuisée et la ressource maritime ayant fini par se reconstituer, dix ans après leur instauration, les quotas de pêche du thon rouge dans le Pacifique Nord ont donc enfin pu être augmentés.À lire aussi « Pillages » : une BD et un constat accablant sur la surpêche et la corruption en Afrique

Reportage Afrique
Au Congo, la renaissance d'un parc zoologique au cœur de Brazzaville

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 2:37


Depuis un bon moment, le parc zoologique au milieu de Brazzaville, la capitale congolaise, a engagé sa mue. Il reçoit de nouvelles espèces animales au grand bonheur de visiteurs qui reviennent en nombre.  De notre correspondant à Brazzaville,La guérite du parc est prise d'assaut par les visiteurs. La forêt comprise entre l'hôpital Mère et enfant et la cour arrière du palais du Parlement attire plus que jamais. Le parc zoologique a désormais un jardin botanique et une partie animalière. « Il s'appelle désormais Zoolandia. Quand on le décompose, ça signifie"Je suis terre de vie", explique Chems Roc, concessionnaire du parc. Le parc zoologique est un patrimoine forestier naturel. C'est l'un des seuls blocs qui reste naturel. Raison pour laquelle nous avons voulu faire de ce parc un centre de la biodiversité au centre-ville de Brazzaville ».Pourquoi cette réorganisation ? Pour le concessionnaire, il s'agissait de faire renaître un lieu de divertissement pour le public brazzavillois : « Le parc zoologique existe depuis plus de 72 ans, il existe depuis 1952. Il a connu une grande histoire, suite aux évènements douloureux du Congo (guerre civile de 1997, NDLR). Il a été délabré et a perdu une partie de sa faune. Aujourd'hui, après 20 ans, notre mission est de réhabiliter le parc, de lui redonner sa fonction éducative et pédagogique, mais aussi de divertissement pour la jeunesse. »107 espèces animales regroupéesLe long des couloirs, des sièges minutieusement aménagés. De part et d'autre du site, on peut contempler sous bonne garde : un boa, des chacals, des babouins, des antilopes noires, des crocodiles, des autruches. Au total, on y trouve 107 espèces animales, certaines sont là pour la première fois. Au fond du parc, des dromadaires captivent un public important.« Ce qui m'a plus impressionnée, c'est le boa : voir ce serpent ici plus qu'à la télé, ça m'a fait peur. J'ai même peur de dormir ce soir », partage Laudia, 20 ans, visiblement émue. « On voit qu'il y a beaucoup d'animaux et ça nous fait de la joie. On voit également des espaces aménagés pour les enfants, c'est chic. On peut dire qu'il y a innovation », affirme Rose, 22 ans.Au moins 40 agents travaillent sur ce parc qui, dans un bref avenir, pourrait accueillir un lion, selon ses gestionnaires.À écouter dans C'est pas du ventAfrican Parks : protéger quoi qu'il en coûte ...

C'est pas du vent
African Parks : protéger quoi qu'il en coûte ...

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 48:30


En 2015, les pays membres de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, soit presque tous les pays de la planète se sont fixé un objectif commun : protéger 30% des zones terrestres et marines de la planète d'ici à 2030. C'est évidemment une bonne idée à l'heure où la biodiversité s'effondre à une vitesse vertigineuse. La question est comment y parvenir ? Sur le continent africain notamment qui abrite un quart des espèces de mammifères, un cinquième des oiseaux et un sixième des végétaux de la planète ? Et bien dans ce domaine une ONG se taille, si je puis dire, la part du lion. African Parks administre 22 parcs dans douze pays africains sur un espace de 20 millions d'hectares. Et ses dirigeants ne comptent pas s'arrêter là… Il est donc intéressant de s'interroger sur leurs méthodes, leurs résultats, leurs financements…Avec le journaliste Olivier van Beemen pour son ouvrage Au Nom de la nature, enquête sur les pratiques néocolonialistes de l'ONG African Parks paru aux Éditions de l'Échiquier.

Grand reportage
Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise

Grand reportage

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 19:29


Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. « Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise », un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali, avec la collaboration de Talha Saeed.

Autour de la question
Pourquoi les chouettes effraient ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 48:29


Leur aspect fantomatique, leur vol furtif, leur chuintement nocturne allié à un regard perçant alimentent toutes les superstitions : comment mieux connaitre ces oiseaux de nuit au comportement si proche du nôtre qui n'ont d'effrayant que le nom ?  Pourquoi les chouettes effraient ? Pourquoi, sous toutes les latitudes, c'est l'animal de mauvais augure par excellence ? Bien sûr, son aspect fantomatique, son vol furtif et silencieux, son chuintement qui perce la nuit et ses grands yeux noirs au centre d'une face à l'aspect presque humain ont de quoi alimenter nos peurs. Mais qu'en est-il réellement ? Pourquoi les chouettes sont non seulement très chouettes, mais aussi très proches de nous ? Saviez-vous que ces chasseuses hors pair sont solidaires, ont l'esprit de famille, se sacrifient pour nourrir et éduquer leurs petits et sont passées maitres dans l'art de la négociation ?Avec Christine Mohr, professeur de Psychologie, spécialiste de l'analyse des comportements humains et des superstitions, et Alexandre Roulin ornithologue et professeur de Biologie à l'Université de Lausanne. Pour l'ouvrage Ma vie de chouette, moi dame blanche pas si différente de toi, paru aux Éditions Salamandre.Cette émission est une rediffusion du 9 septembre 2024.

Autour de la question
Pourquoi les chouettes effraient ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 48:29


Leur aspect fantomatique, leur vol furtif, leur chuintement nocturne allié à un regard perçant alimentent toutes les superstitions : comment mieux connaitre ces oiseaux de nuit au comportement si proche du nôtre qui n'ont d'effrayant que le nom ?  Pourquoi les chouettes effraient ? Pourquoi, sous toutes les latitudes, c'est l'animal de mauvais augure par excellence ? Bien sûr, son aspect fantomatique, son vol furtif et silencieux, son chuintement qui perce la nuit et ses grands yeux noirs au centre d'une face à l'aspect presque humain ont de quoi alimenter nos peurs. Mais qu'en est-il réellement ? Pourquoi les chouettes sont non seulement très chouettes, mais aussi très proches de nous ? Saviez-vous que ces chasseuses hors pair sont solidaires, ont l'esprit de famille, se sacrifient pour nourrir et éduquer leurs petits et sont passées maitres dans l'art de la négociation ?Avec Christine Mohr, professeur de Psychologie, spécialiste de l'analyse des comportements humains et des superstitions, et Alexandre Roulin ornithologue et professeur de Biologie à l'Université de Lausanne. Pour l'ouvrage Ma vie de chouette, moi dame blanche pas si différente de toi, paru aux Éditions Salamandre.Cette émission est une rediffusion du 9 septembre 2024.

Matin Première
Quand la faune résout des crises : saumons évadés et barrages de castors

Matin Première

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 4:19


Ce matin, un article rapporte qu'en Norvège, 27 000 saumons d'élevage se sont échappés à cause d'une tempête. L'entreprise Mowi propose une récompense de 43 euros par saumon retrouvé, mais l'impact environnemental est préoccupant, car ils pourraient interférer avec les saumons sauvages. Une autre histoire insolite évoque des castors en République tchèque qui, par hasard, ont créé un barrage, économisant ainsi 1,2 million d'euros pour le gouvernement. Leur travail a permis de restaurer une zone humide, deux fois plus grande que prévu. Présenté par Bruno Schmitz Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Grand reportage
Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 19:30


Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. (Rediffusion) Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus. De notre envoyé spécial en Argentine, Il faut s'armer de machette et de patience pour progresser à travers les arbustes, les ronces et les épines du Gran Chaco.« Ce n'est pas un paysage accueillant », concède Lucero Corrales. À 28 ans, cette garde forestière est membre du Proyecto Yaguareté, un projet du Ceiba et du Conicet, l'Institut de recherche scientifique national argentin.Nous sommes dans le nord de l'Argentine, la frontière avec le Paraguay est à une centaine de kilomètres. La province de Formosa où nous nous trouvons est au cœur du Gran Chaco. Cette immense région à cheval sur quatre pays abrite la deuxième plus grande forêt d'Amérique latine. Chaque mois, Lucero Corrales s'aventure à travers la végétation dense et sèche de cette forêt baptisée l'Impénétrable.L'inhospitalité de cet écosystème en fait un sanctuaire pour le jaguar, qui y trouve l'un de ses derniers refuges. En Argentine, le plus grand félin d'Amérique du Sud a perdu 95% de son territoire qui s'étendait autrefois jusqu'à la Patagonie.Mis à part l'homme, le jaguar n'a pas de prédateur. Il culmine au sommet de la chaîne alimentaire, et joue à ce titre un rôle essentiel de régulateur dans l'écosystème du Gran Chaco, où cohabitent plus de 700 espèces d'oiseaux, de mammifères, et de reptiles au milieu d'une flore composée de plus de 3 400 espèces de plantes. Une biodiversité foisonnante, actuellement menacée par la déforestation silencieuse à l'œuvre dans le Chaco qui a perdu plus de 8 millions d'hectares, au cours des 20 dernières années.Lorsque l'on traverse la forêt, le « Monte » comme on l'appelle ici, la vue encombrée par la végétation se dégage parfois subitement. On débouche alors sur un large corridor débroussaillé au bulldozer qui coupe la forêt en deux.La déforestation réduit et fragmente le territoire du jaguar et de ses proies. Selon les estimations du proyecto Yaguareté, il reste à peine une vingtaine d'individus dans la forêt chaqueña. Le travail de Lucero consiste en partie à essayer de les recenser et de cartographier leur territoire.Pour remonter la trace du jaguar, Lucero Corrales s'appuie sur ceux qui vivent et traversent la forêt au quotidien. Professeurs ruraux, policiers, agriculteurs, guides, ils sont plus de 350 à lui faire remonter des informations sur la présence du jaguar. Un réseau que la garde forestière construit et entretient patiemment au fur et à mesure de ses visites sur le terrain.Samuel Peralta, 15 ans, est l'un de ses collaborateurs. Employé agricole, il veille sur les bêtes d'un propriétaire terrien, seul au milieu de la forêt. Quelques jours auparavant, il a repéré sur le sol une empreinte qui pourrait bien appartenir à un jaguar.À notre arrivée sur place, l'empreinte a été effacée par la pluie, mais elle était non loin d'un piège photographique que Lucero Corrales a installé quelques mois auparavant.Lucero détache un boitier couleur camouflage fixé sur un arbre à une trentaine de centimètres du sol pour récupérer la carte mémoire du piège photographique.Elle contient 85 photos qu'elle révisera plus tard, dans l'espoir de voir apparaître sur l'une d'entre elles le jaguar qui a laissé l'empreinte repérée par Samuel. Chaque fois que la présence d'un jaguar est vérifiée, Lucero note les coordonnées géographiques de la photo et l'envoie à l'équipe de chercheurs du Proyecto Yaguareté. Mais la collecte de données pour la recherche scientifique n'est qu'une partie du travail de Lucero Corrales. Le Proyecto Yaguareté est également un projet de conservation et de sensibilisation auprès des populations qui vivent au contact de l'animal.Si le contact avec la population est si important, c'est parce que la déforestation n'est pas la seule menace qui pèse sur le jaguar. Bien qu'interdite, la chasse reste la première cause de mortalité pour le félin. Fin juillet 2024, un jaguar a été abattu dans la province de Formosa et ses braconniers arrêtés.Dans le Chaco, ceux qui s'en prennent au jaguar le font le plus souvent par peur. Une peur ancestrale, souvent infondée, qui se transmet de génération en génération. Le travail de Lucero Corrales consiste bien souvent à démystifier le jaguar.Aureliano Zorrilla est éleveur. Il vit avec sa famille au milieu de la forêt, dans une maison sans eau courante ni électricité. Comme beaucoup de chaquenos, il parle du tigre pour désigner le jaguar.Dans le Chaco, les histoires et les rumeurs sur les attaques de jaguar vont bon train. Ces récits sont le plus souvent faux, ou vieux de plusieurs décennies. Il arrive en revanche que le félin s'en prenne au bétail.Quand elle est prévenue d'un conflit entre le jaguar et des éleveurs, Lucero Corrales tente de se rendre sur place le plus vite possible pour désamorcer la situation, et éviter que les éleveurs ne cherchent à tuer l'animal. C'est aussi souvent le point de départ d'une relation.Pour Lucero Corrales, les pièges photographiques sont aussi une excuse pour venir rendre visite aux habitants du Chaco, établir un lien de confiance avec eux, les impliquer dans la conservation de l'espèce. Mais changer leur perception du jaguar requiert de la patience et de l'empathie.La tâche est compliquée, mais pas impossible. Au fur et à mesure de ses visites et de ses missions sur le terrain, Lucero a réussi à transformer certains habitants du Chaco en véritables alliés dans la conservation du jaguar.Don Pica Jaime est l'un de ces octogénaires qui ont passé toute leur vie dans le monte chaqueño. Lui aussi a craint le jaguar pendant de longues années.Don Pica est le propriétaire de l'exploitation où nous sommes allés relever un piège photographique avec Samuel Peralta en début de reportage. Il a laissé ses jeunes années de déforestation derrière lui pour faire de ses terres une sorte de réserve naturelle pour « son » jaguar.  Lucero Corrales ne le reconnaitra pas au micro, mais Don Pica fait partie de ses chouchous au sein du groupe de collaborateurs, car il incarne mieux que personne la réussite de ce projet.Le lien presque affectif entre Don Pica et le jaguar est l'objectif final de la stratégie de conservation du Proyecto Yaguareté. Et c'est aussi à cela que servent les pièges photographiques : faire connaitre l'animal à ceux qui le côtoient. D'autant que chaque individu est reconnaissable aux taches de son pelage, qui lui sont propres comme des empreintes digitales. Chaque fois qu'elle rend visite à quelqu'un, Lucero Corrales montre les clichés du jaguar qui vit dans la zone.Lorsque Lucero Corrales arrive devant l'école de la colonie Union Escuela, une nuée d'enfants en blouse blanche se rue dans ses bras.La garde forestière est déjà venue réaliser des activités d'éducation environnementale dans cette école à plusieurs reprises. La dernière en date avait à voir avec son projet de donner un nom au jaguar qui vit dans la zone.Après cinq jours de porte à porte au milieu de la forêt pour faire voter plus de 127 personnes, le moment est venu d'annoncer le résultat du scrutin et le nom du jaguar.En tout, les enfants avaient fait six propositions de nom :Pavao, en référence à la rivière dans laquelle se désaltère le jaguar qui vit dans la zone. Tucha, qui signifie « grand » en guarani. Chirete, qui veut dire enfant dans la même langue. AMB Guardian, pour gardien de la forêt. Yenu, qui signifie Ami en langue Pilaga, et enfin, le grand gagnant. Capicua, un mot espagnol qui désigne un palindrome numérique, en référence à l'une des taches caractéristiques du jaguar de la zone, qui dessine le nombre 808.La journée continue ensuite avec des activités de sensibilisation environnementale pour les enfants.Pour l'aider à organiser et animer les ateliers, Lucero Corrales a fait venir une autre garde forestière, Mermela Martinez, qui fait un volontariat pour le Proyecto Yaguareté.Des ateliers sur la biodiversité donc, sur la faune et la flore de la forêt, et bien sûr, sur le jaguar.Griselda Gamarra, institutrice, se félicite de l'enthousiasme que génère le félin chez les enfants.Autant de concepts que les enfants vont pouvoir intégrer dès le plus jeune âge, et qu'ils vont également pouvoir transmettre à leurs parents en rentrant chez eux, estime l'institutrice.Lucero Corrales espère elle aussi que les enfants pourront être une courroie de transmission, une manière de faire arriver son message jusque dans les familles qu'elle ne peut pas aller rencontrer. Selon elle, commencer l'éducation environnementale dès le plus jeune âge est essentiel.Mais même avec les enfants, les peurs et les croyances sont difficiles à déconstruire. Lucero Corrales se réjouit du chemin parcouru depuis la première fois qu'elle est venue les voir pour leur parler du jaguar.La journée se termine, et les enfants rentrent chez eux avec un cahier de coloriage sur les animaux qui vivent dans le Gran Chaco. Sur les rotules, Lucero Corrales peut enfin souffler, épuisée mais satisfaite. «Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine», un Grand reportage de Théo Conscience, réalisation : Ewa Piedel.

Si loin si proche
Le monde des rivières avec Bill François

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Jan 12, 2025 48:30


Voyage en eau douce avec le naturaliste et biophysicien français qui, très tôt, a appris à lire l'eau et entend bien, depuis, partager la voix des rivières.  Dans l'eau des rivières, se trame un spectacle insoupçonné, invisible, parmi des mulettes centenaires, des grenouilles kleptomanes, des truites voyageuses ou de féroces et patientes libellules. En regardant la surface de l'eau, rares sont ceux à deviner et interpréter cet incroyable ballet du vivant qui se joue en dessous. Bill François, lui, le sait. Depuis des années, il observe patiemment ce monde aquatique et sillonne pour cela la planète, afin de nourrir ses travaux de recherche en tant que biophysicien, mais aussi ses livres naturalistes et réjouissants.Après avoir mené de brillantes études, notamment sur la mécanique des fluides appliquée à la nage des bancs de poissons, ce pêcheur passionné a d'abord publié L'éloquence de la sardine paru en 2019 puis Le génie des mers. Mais cette fois, dans son dernier livre, il nous embarque en eau douce, à la découverte de rivières, de fleuves que l'on ne regarde plus et qui pourtant, telles des artères, irriguent nos vies terrestres, nourrissent nos sols et façonnent nos paysages intérieurs comme extérieurs.Dans La truite et le perroquet paru en France aux Éditions Albin Michel, à travers son regard et sa plume sans cesse émerveillés, Bill François raconte d'incroyables histoires de poissons migrateurs, de loyers jadis payés en aiguilles au Moyen Âge ou de peuples d'Amazonie entièrement tournés vers l'eau et détenteurs d'un fascinant savoir consistant à modifier les couleurs des plumes d'un oiseau, à partir de venins de grenouilles, de graisses de poissons-chats ou d'œufs de tortue. Mais au-delà de cette quête du tapirage, du nom de cette mystérieuse technique qui fascine Bill François et l'entraine jusqu'au Brésil, l'écrivain naturaliste français nous invite à une lecture, une écoute des cours d'eau et de ceux qui les peuplent. Une invitation au voyage, en somme… ► À lire : La truite et le perroquet. Confidences du peuple des rivières, Bill François. Éditions Albin Michel, 2024. Le génie des mers, Bill François. Éditions Flammarion, 2023.  L'éloquence de la sardine, Bill François. Éditions Fayard, 2019.  Histoire d'un ruisseau, Elisée Reclus. Édition initiale 1869, réédition dans sa version intégrale chez Actes Sud en 2005. 

C'est pas du vent
Le procès du siècle au Mucem : l'humanité face aux oiseaux

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 48:30


L'audience est ouverte ! L'accusé à la barre ? C'est l'humanité. 200 000 ans d'existence et nous voilà près de 8 milliards d'Homo sapiens à vivre à la surface de la Terre. Les victimes ? Les oiseaux ! Soyons clairs : l'ampleur du crime est inédite ! Selon BirdLife International près de la moitié des 11 000 espèces d'oiseaux répertoriées sur Terre sont actuellement en déclin. En Europe, 60% des oiseaux des champs ont disparu en 40 ans ! Je m'arrête là, car les experts qui vont témoigner au cours de ce procès dresseront un tableau détaillé de la situation et de ces causes ! Ils produiront devant vous des pièces à conviction. Car, OUI, mesdames et messieurs, nous connaissons les coupables : l'agriculture intensive, la déforestation, la chasse, le changement climatique…Mais cette quatrième saison des procès du siècle organisés chaque lundi, ici, à Marseille par le Musée des civilisations, de l'Europe et de la Méditerranée, le Mucem est malgré tout placé sous le signe de l'utopie. Car nous pouvons arrêter ce carnage. Et ceux qui s'y attellent nous montrent le chemin. Des témoins seront appelés à la barre ! Ils peuvent influencer le jury et espérer obtenir des circonstances atténuantes pour une humanité qui doit de toute façon pour assurer sa survie se réconcilier avec le vivant !Alors allons-nous aboutir à un verdict ? L'objectif est au moins que chaque spectateur et auditeur se forge son propre avis.Je déclare le procès du siècle : l'humanité face aux oiseaux ouvert !Diffusion du procès du siècle enregistré au Mucem à Marseille.Avec Frédéric Jiguet, professeur au Muséum français d'histoire naturelle, chercheur en biologie de la conservation, il a dirigé le Centre de recherche pour la biologie des populations d'oiseaux.Sébastien Blache, écologue et agriculteur. Il a aussi créé l'association Réensauvager la ferme avec le philosophe Baptiste Morizot. 

Reportage International
Lituanie: Vilnius, capitale verte européenne pour l'année 2025

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 2:16


Vilnius, en Lituanie, est la capitale verte de l'Union européenne cette année. Un titre décerné par la Commission européenne pour récompenser les efforts réalisés pour se développer de manière plus durable. Cette ville de 600 000 habitants, en constante croissance, a de grandes ambitions et veut devenir un lieu d'expérimentation. De notre correspondante à Vilnius,Vue du ciel, Vilnius est une ville verte : 61% du territoire est recouvert par la nature. On trouve même une forêt en plein centre-ville. Jekaterina Lavrinec, anthropologue, explique : « Vilnius a sa couronne verte, des plantations qui entourent la ville et qui sont visibles de nombreux endroits dans la ville. Au début du XXᵉ siècle, on plantait encore des allées à Vilnius, ce qui a incité à se déplacer à pied dans la ville. »La ville a obtenu ce titre pour les efforts faits dans différents domaines, comme la qualité de l'air, l'adaptation de la ville au réchauffement climatique ou la diversité biologique. Jurga Mikutiene, responsable du projet de capitale verte, déclare : « Nous cherchons à préserver la faune et la flore à divers endroits et notre décision de ne pas tondre tous les espaces verts comme c'est habituel a été très remarquée. »Place aux piétons et aux cyclistes La municipalité a aussi réduit la largeur de certaines voies pour faire de la place aux piétons et aux vélos. Comment mieux se déplacer dans la ville est l'une des grandes préoccupations. « Il y a cinq ans, la ville a restreint le flux de voiture pouvant circuler dans le centre. Pour moi, cela a permis aux gens de comprendre que se rendre partout en voiture n'est pas forcément un mieux », affirme Silvestras Dikcius, formateur en développement durable.Plus d'une centaine de kilomètres de pistes cyclables relient désormais les différents quartiers de Vilnius, une ville très étendue. Les transports en commun sont de plus en plus écologiques. « Les trolleybus sont des bus reliés par des antennes à un réseau électrique. Maintenant, nous avons des véhicules qui rechargent leurs batteries en roulant connecté au réseau, énonce Jurga Mikutiene, la responsable du projet de capitale verte. Ils peuvent être autonomes pendant un certain temps et ainsi, il n'y a aucune émission de CO2. »Néanmoins, tout n'est pas rose pour l'anthropologue Jekaterina Lavrinec : « Les surfaces dures augmentent dans la ville. De plus en plus d'espaces verts disparaissent pour faire place à de nouveaux quartiers. C'est dû au modèle économique. Les prêts immobiliers sont bon marché et la demande est là. »Durant cette année où Vilnius sera la capitale verte de l'Europe, l'accent sera mis sur la communication et la sensibilisation à l'écologie. En 2030, Vilnius a l'ambition de devenir neutre du point de vue climatique.À lire aussiLituanie: racheter des terres pour préserver les forêts primaires et la biodiversité

7 milliards de voisins
De la ferme à l'assiette: comment l'Europe transporte son bétail?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 48:30


Sur un marché mondial de la viande, les bovins, porcs, moutons, volailles… sont plus d'un milliard à parcourir l'Europe chaque année. Ces animaux d'élevage traversent plusieurs pays et sont aussi exportés hors des frontières européennes. Né dans un pays, engraissé dans un autre, puis abattu encore autre part, le bétail européen voyage au gré des habitudes alimentaires et de la rationalisation des coûts.Avec une consommation moyenne d'environ 70 kg par an, nul doute que les Européens aiment la viande. Mais que savent-ils vraiment de ce qui se passe de la ferme jusqu'à leur assiette ? Des kilomètres de routes, des heures dans des camions ou bateaux vétustes, les conditions de transport sont parfois loin de respecter les réglementations. L'origine « Union européenne » est-elle vraiment un gage de qualité ? Qu'en est-il de la viande européenne exportée ? Cette émission est une rediffusion du 7 octobre 2024Avec :• Emilie Fenaughty, journaliste, autrice de Carcasse – Une enquête sur les routes de sang (Éditions Marchialy, 2024).Des entretiens avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres, sur la décision du Royaume-Uni de mettre fin à l'exportation d'animaux d'élevage vivants.  et Amira Souilem, correspondante de RFI à Tunis.  Et en fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, des conseils pour les consommateurs.  Programmation musicale  : ► Mafia Bi - Samba Peuzi► Alambamento - Pongo.

7 milliards de voisins
De la ferme à l'assiette: comment l'Europe transporte son bétail?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 48:30


Sur un marché mondial de la viande, les bovins, porcs, moutons, volailles… sont plus d'un milliard à parcourir l'Europe chaque année. Ces animaux d'élevage traversent plusieurs pays et sont aussi exportés hors des frontières européennes. Né dans un pays, engraissé dans un autre, puis abattu encore autre part, le bétail européen voyage au gré des habitudes alimentaires et de la rationalisation des coûts.Avec une consommation moyenne d'environ 70 kg par an, nul doute que les Européens aiment la viande. Mais que savent-ils vraiment de ce qui se passe de la ferme jusqu'à leur assiette ? Des kilomètres de routes, des heures dans des camions ou bateaux vétustes, les conditions de transport sont parfois loin de respecter les réglementations. L'origine « Union européenne » est-elle vraiment un gage de qualité ? Qu'en est-il de la viande européenne exportée ? Cette émission est une rediffusion du 7 octobre 2024Avec :• Emilie Fenaughty, journaliste, autrice de Carcasse – Une enquête sur les routes de sang (Éditions Marchialy, 2024).Des entretiens avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres, sur la décision du Royaume-Uni de mettre fin à l'exportation d'animaux d'élevage vivants.  et Amira Souilem, correspondante de RFI à Tunis.  Et en fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, des conseils pour les consommateurs.  Programmation musicale  : ► Mafia Bi - Samba Peuzi► Alambamento - Pongo.

Autour de la question
Pourquoi Madagascar est le berceau des baobabs et la terre des lémuriens?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 48:30


Symboliques et endémiques de l'ile rouge, le destin des baobabs (dont la génétique vient de démontrer l'origine malgache) et celui des lémuriens, ces petits primates que l'on ne trouve plus qu'à Madagascar, sont liés. Pourquoi et comment ? Explications sur le terrain, du sommet des baobabs jusque dans les pas des lémuriens, de deux chercheurs malgaches qui sont les meilleurs connaisseurs et les plus ardents défenseurs des lémuriens comme des baobabs de Madagascar (rediffusion du 16 juillet 2024) Émission enregistrée à Antanarivo dans les jardins de la représentation IRD /MNHN.Avec Onja Hariveloniaina Razanamaro, enseignante chercheuse à l'Université d'Antananarivo, spécialiste des baobabs au Centre de recherche du parc botanique de Tsimbazaza.Et le professeur Jonah Ratsimbazafy, primatologue et spécialiste internationalement reconnu des lémuriens auxquels il a consacré sa vie et toutes ses recherches, au sein du Groupe d'Étude et de Recherche sur les Primates de Madagascar (GERP).

Autour de la question
Pourquoi Madagascar est le berceau des baobabs et la terre des lémuriens?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 48:30


Symboliques et endémiques de l'ile rouge, le destin des baobabs (dont la génétique vient de démontrer l'origine malgache) et celui des lémuriens, ces petits primates que l'on ne trouve plus qu'à Madagascar, sont liés. Pourquoi et comment ? Explications sur le terrain, du sommet des baobabs jusque dans les pas des lémuriens, de deux chercheurs malgaches qui sont les meilleurs connaisseurs et les plus ardents défenseurs des lémuriens comme des baobabs de Madagascar (rediffusion du 16 juillet 2024) Émission enregistrée à Antanarivo dans les jardins de la représentation IRD /MNHN.Avec Onja Hariveloniaina Razanamaro, enseignante chercheuse à l'Université d'Antananarivo, spécialiste des baobabs au Centre de recherche du parc botanique de Tsimbazaza.Et le professeur Jonah Ratsimbazafy, primatologue et spécialiste internationalement reconnu des lémuriens auxquels il a consacré sa vie et toutes ses recherches, au sein du Groupe d'Étude et de Recherche sur les Primates de Madagascar (GERP).

Le Bret du Faux
"On continue dans la faune et la flore avec Mathilde Panot !" - Le petit monde d'Antoni

Le Bret du Faux

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 3:16


Tout savoir de l'actualité people et média, c'est tous les jours à 7h35, avec Antoni Ruiz sur RFM !

Autour de la question
Comment se mettre dans la tête d'une araignée ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 48:28


Comment se mettre dans la tête d'une araignée ? Elles nous font peur et nous fascinent, habitent nos mythes et nos maisons, mais qui sont vraiment les araignées ? Suivez le fil pour découvrir leur monde minuscule, mais aussi leurs impressionnantes capacités cognitives et même leur vie sociale encore plus riche que leurs toiles . Faisons enfin connaissance avec des bestioles aussi mal aimées que méconnues, qui habitent nos mythes et nos maisons dans lesquelles elles tissent leurs toiles : j'ai nommé les araignées mais qui sont-elles vraiment ?Il est temps de tordre le coup à nos peurs et à nos préjugés pour porter un autre regard sur les quelques 52 000 espèces d'araignées décrites à ce jour (plus de 99% d'entre elles sont totalement inoffensives pour les humains et 100% indispensable à la biodiversité). Saviez-vous que ces ingénieuses et redoutables prédatrices d'insectes , tisseuses du fil de soie le plus fin et le plus robuste au monde ont des capacités cognitives surprenantes, et même une vie sociale ?Avec Raphaël Jeanson, éthologue, directeur adjoint du Centre de recherche sur la cognition animale à Toulouse. Pour son ouvrage Dans la tête d'une araignée paru chez humenSciences.

Autour de la question
Comment se mettre dans la tête d'une araignée ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 48:28


Comment se mettre dans la tête d'une araignée ? Elles nous font peur et nous fascinent, habitent nos mythes et nos maisons, mais qui sont vraiment les araignées ? Suivez le fil pour découvrir leur monde minuscule, mais aussi leurs impressionnantes capacités cognitives et même leur vie sociale encore plus riche que leurs toiles . Faisons enfin connaissance avec des bestioles aussi mal aimées que méconnues, qui habitent nos mythes et nos maisons dans lesquelles elles tissent leurs toiles : j'ai nommé les araignées mais qui sont-elles vraiment ?Il est temps de tordre le coup à nos peurs et à nos préjugés pour porter un autre regard sur les quelques 52 000 espèces d'araignées décrites à ce jour (plus de 99% d'entre elles sont totalement inoffensives pour les humains et 100% indispensable à la biodiversité). Saviez-vous que ces ingénieuses et redoutables prédatrices d'insectes , tisseuses du fil de soie le plus fin et le plus robuste au monde ont des capacités cognitives surprenantes, et même une vie sociale ?Avec Raphaël Jeanson, éthologue, directeur adjoint du Centre de recherche sur la cognition animale à Toulouse. Pour son ouvrage Dans la tête d'une araignée paru chez humenSciences.

7 milliards de voisins
Mygales, loups, crocodiles... ces animaux sauvages, nos voisins

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 48:30


Un requin qui se balade dans la Seine en plein Paris, c'est l'histoire de «Sous la Seine», première production française à atteindre les 100 millions de vues sur la plateforme Netflix. Pure fiction, cet énième film de requins n'en réactive pas moins nos fantasmes et notre peur de l'aileron. Si croiser un requin à Paris est hautement improbable, d'autres rencontres en ville avec des animaux sauvages sont nettement plus réalistes. Des ours en pleine rue à Vancouver, des crocodiles, poussés par les crues, aperçus à Ingham en Australie, des coyotes qui déambulent à New York ou encore des renards dans les parcs londoniens. À mesure que leur habitat naturel se réduit et que leur nourriture vient à manquer, la présence d'animaux sauvages en ville est de plus en plus courante. Un phénomène qui nous invite à s'interroger sur notre rapport au monde animal qu'on imagine toujours à distance. Un rapport largement alimenté par nos cauchemars d'enfants et nos phobies. On connaît finalement peu la faune qui nous entoure en ville. Pourquoi mieux connaître et comprendre les animaux qui nous entourent ? Comment mieux cohabiter avec nos voisins à plumes, écaille ou à fourrure ?  Avec :• Nicolas Gilsoul, architecte paysagiste, auteur de Peurs bêtes (Fayard, 2023) et du livre pour enfants Le renard du Père-Lachaise (Robert Laffont, 2024).Un reportage de Baptiste Madinier à La Réunion, où la population cohabite avec les requins.  Comment réapprendre à vivre avec un prédateur qui a traumatisé une île entière pendant près d'une décennie ? C'est la question qui s'est posée à La Réunion vis-à-vis du requin. Entre 2011 et 2019, 30 attaques dont 11 mortelles se sont succédé. La crise touche au tissu social de l'île, crée des divisions profondes et réduit à néant toute une économie, celle du surf. Après plus de cinq ans sans attaque, La Réunion espère tourner la page. Pour autant, cette accalmie ne marque pas la réconciliation avec le prédateur. Une pêche préventive des requins bouledogues et tigres, auteurs des attaques, a été mise en place, accompagnée d'une vigie quotidienne pour sécuriser certaines zones et de nombreuses solutions technologiques. Preuve d'une reconnexion avec les vagues, les compétitions internationales de surf reviennent à La Réunion. C'est d'ailleurs à la Coupe de surf de l'océan Indien et de la Francophonie que nous retrouvons notre reporter, Baptiste Madinier. Un entretien avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres où les renards ont gagné la capitale et parfois les foyers des Londoniens.  Et un épisode de notre série Le succès des repats, réalisée par Charlie Dupiot.À 34 ans, Jérémie Tchoua est un producteur accompli au Gabon. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontré à Libreville dans son agence « Tchoua productions » : son agence, ou plutôt, devrait-on dire, son studio… car dès qu'on entre, on aperçoit des projecteurs, des caméras... Ici, Jérémie Tchoua fait du « cinéma » au sens large. Il a notamment réalisé la série télévisée « Le chic, le choc, l'échec », une série primée en 2023 au festival camerounais « Écrans noirs », qui dénonce les inégalités hommes-femmes. Jérémie Tchoua a aussi lancé le média vidéo « Upper », un média exclusivement diffusé sur les réseaux sociaux. Et d'ailleurs, il s'apprête à enregistrer une vidéo pour ce média.Programmation musicale :► Sit Down - Lahrel feat. Afro B► Biso Mibale - Emma'a et Jungeli.

Autour de la question
Qui a domestiqué qui ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 48:30


Pourquoi refaire l'histoire de la domestication ? L'archéozoologue Jean-Denis Vigne nous entraîne aux origines des domestications animales par les humains sur toute la planète. Chien, chat, vache, chameau, lama ou cheval, qu'est-ce que ça dit de nous et des autres animaux... Qui a domestiqué qui ? Comment et jusqu'où ? Demandons-nous où, quand et comment nous, les humains, avons domestiqué les autres animaux ? Du loup au chien en passant par les vaches, les chameaux, les abeilles, les lamas, les rennes ou les chevaux, comment remonter aux origines de la domestication animale et pourquoi les récentes découvertes archéologiques couplées aux analyses d'ADN ancien, nous révèlent une histoire inédite bien plus complexe et singulière qu'on ne l'imaginait... Une histoire de coévolution entre humains et non humains où l'on en vient même à se demander qui a domestiqué qui ? Et pourquoi ? Même si la question du pourquoi reste la plus difficile...Avec Jean-Denis Vigne, archéo-zoologue pour son ouvrage La domestication à l'oeil nu, paru chez CNRS Éditions.

Autour de la question
Qui a domestiqué qui ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 48:30


Pourquoi refaire l'histoire de la domestication ? L'archéozoologue Jean-Denis Vigne nous entraîne aux origines des domestications animales par les humains sur toute la planète. Chien, chat, vache, chameau, lama ou cheval, qu'est-ce que ça dit de nous et des autres animaux... Qui a domestiqué qui ? Comment et jusqu'où ? Demandons-nous où, quand et comment nous, les humains, avons domestiqué les autres animaux ? Du loup au chien en passant par les vaches, les chameaux, les abeilles, les lamas, les rennes ou les chevaux, comment remonter aux origines de la domestication animale et pourquoi les récentes découvertes archéologiques couplées aux analyses d'ADN ancien, nous révèlent une histoire inédite bien plus complexe et singulière qu'on ne l'imaginait... Une histoire de coévolution entre humains et non humains où l'on en vient même à se demander qui a domestiqué qui ? Et pourquoi ? Même si la question du pourquoi reste la plus difficile...Avec Jean-Denis Vigne, archéo-zoologue pour son ouvrage La domestication à l'oeil nu, paru chez CNRS Éditions.

Débat du jour
Sommes-nous déconnectés de la nature ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 21, 2024 29:30


Les difficiles tractations qui se poursuivent à la COP29 illustrent le fossé qui se creuse entre les humains et la nature. L'urbanisation ne cesse de progresser : aujourd'hui, 54% de la population mondiale vit dans des villes, un taux qui devrait atteindre 66% en 2050. Quelles sont les conséquences de cette situation ? À quel point avons-nous besoin de la nature ? Comment renouer le lien ? Pour en débattre :- Tatiana Giraud, écologiste et biologiste, directrice de recherche au CNRS, membre de l'Académie des sciences, autrice du livre L'attention au vivant, aux éditions l'Observatoire - Laura Juillard, doctorante au Museum national d'histoire naturelle, autrice d'une thèse sur la mémoire environnementale au Sénégal (STUDIO)- Gilles Boeuf, professeur à Sorbonne-Université, biologiste, spécialiste de la Physiologie environnementale et de la biodiversité, il a présidé le Muséum d'Histoire naturelle (2009-2015).

Reportage International
Europe du Nord: les Samis craignent pour leurs rennes menacés par le changement climatique

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 2:34


Aux confins de l'Europe du Nord, dans la région arctique, le changement climatique met gravement en danger le mode de vie Sami, dernier peuple autochtone du continent. Leur présence sur les terres de Laponie remonte à des millénaires, mais aujourd'hui, leurs rennes, dont ils dépendent, sont grandement menacés. De notre correspondante à Stockholm,Les Samis ont plus de 300 mots pour décrire la neige qui, en ce mois de novembre, est fine, anormalement fine. Elle craque sous les pieds de Britta Unes qui va nourrir ses rennes. « Regarde là, tu vois le renne blessé ? L'hiver dernier, un lynx a tué cinq de mes rennes. Ces animaux sont toute ma vie. » À cette période de l'année, il ne devrait pas faire aussi chaud. Et cela inquiète beaucoup Britta. « Quand il fait si chaud dehors, la neige fond et devient compacte. Mais il va refaire froid et cela va former une épaisse couche de glace au sol. Les rennes n'arriveront pas à creuser pour atteindre leur nourriture. Du coup, on doit leur donner à manger pour qu'ils puissent survivre. Mais ce sont des animaux sauvages. Ils sont censés être en liberté. Il y a trois ans. On a dû les enfermer dès le mois de novembre et les nourrir tout l'hiver. Et cela coûte beaucoup d'argent. » Britta rentre se réchauffer près du feu. Dans son café fumant, elle tremble de la viande de renne séchée, une délicatesse samie, tout comme la crêpe de sang agrémentée de gras qui traîne sur le comptoir de la cuisine. Elle en découpe un morceau avant d'expliquer que le changement climatique impacte aussi grandement la migration des rennes. En décembre, ils sont censés traverser des lacs gelés pour atteindre la côte Est. Sauf que ces lacs gèlent de moins en moins, ou en tout cas de plus en plus tard. Cette année encore, Britta n'est pas certaine de pouvoir réaliser cette transhumance ancestrale.À lire aussiTerres rares en Laponie, les Samis face aux mines« Si les rennes disparaissent, ce sont toutes nos traditions qui disparaissent »« Les rennes vont là où ils trouvent à manger. Avec mes filles, on les emmène à un endroit à nous pour l'hiver. Mais des rennes d'un autre village Sami, débarquent et mangent tout sur notre terrain. Cela crée des conflits entre nous, car il n'y a pas assez de terre pour tout le monde. » Les Samis font face à de nombreux autres défis. Les terres sur lesquelles ils élèvent leurs rennes sont continuellement grignotées par l'industrie minière, l'implantation de parcs éoliens ou la déforestation. « Si on additionne tous les acteurs, ça fait beaucoup de terres qui nous sont enlevées, des terres où nos reines ne peuvent pas manger les pauvres, nos pâturages ne cessent de diminuer. Mais à l'époque, nos rennes pouvaient trouver à manger dans les forêts ancestrales. Mais de nos jours, il y a très peu de forêts, de lichens. Ce sont de jeunes forêts où rien ne pousse. Si les rennes disparaissent, ce sont toutes nos traditions qui disparaissent avec eux. Ils sont tout pour nous, ils nous donnent tant à manger, des vêtements, tout s'utilise. C'est difficile en ce moment, mais on a toujours dû se battre pour exister. »À voir aussiÉlections européennes : le regard des Samis, peuple autochtone de la zone arctique

Grand reportage
« Le supplément du dimanche » du 27 octobre 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Argentine sur la trace du plus grand félin d'Amérique, dont le territoire s'amenuise à cause de la déforestation. En deuxième partie, en Sicile, où des milliers d'hectares sont dévorés par les feux de forêt chaque année. Sur la piste des derniers jaguars d'ArgentineAlors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus.Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Jacques Allix. En Sicile, tout reconstruire après les flammes Dans le sud de l'Europe, l'été s'en est allé et a laissé derrière lui des centaines de milliers d'hectares de terres dévorées par les flammes. Ces dernières semaines, le Portugal a été particulièrement touché. Mais selon les chiffres de l'EFFIS, le Système européen d'information sur les feux de forêt, l'Italie est le pays de l'Union européenne qui compte le plus grand nombre d'incendies chaque année. En moyenne, 290 par an et près du double l'année dernière.Une région est particulièrement touchée et regroupe près de 45% de la superficie réduite en fumée depuis le début de l'année. C'est la Sicile.Comment la vie repart-elle après ces incendies ? Comment habitants et autorités locales tentent de prévenir ces feux, non sans mal ?Un Grand reportage de Cécile Debarge qui s'entretient avec Jacques Allix.