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faune

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C'est dans ta nature
Le parfum, la technique de drague des fleurs

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 3:17


Petite balade olfactive pour sentir les fleurs. Leurs odeurs parfois surprenantes, destinées à attirer les pollinisateurs. (rediffusion) « Essayez de vous rapprocher de quelques branches en fleurs », nous invite-t-on. On se penche et on fourre son nez partout, pour une promenade odorante organisée pour un petit groupe dans les jardins de l'École du Breuil, à Paris, par Giulio Giorgi, auteur de Botanique olfactive (éditions Nez). Une invitation à « sentir la nature ». Mais pourquoi les fleurs ont un parfum ? C'est leur technique de drague. « L'une des plus grandes différences entre les végétaux et les animaux, c'est que les plantes à fleurs ne vont pas draguer leurs semblables, souligne Giulio Giorgi. Elles ne vont pas draguer d'autres plantes comme nous le ferions en draguant un autre humain. En fait, elles draguent des intermédiaires, des pollinisateurs. Tout ça est quand même magique ! Ça veut dire qu'elles développent un langage commun, et ce langage est bien l'odeur. » Le petit groupe chemine parmi les plantes et les arbustes fleuris en ce début de printemps parisien et ensoleillé. « Vous avez tous senti cette plante ?, demande Giulio Giorgi devant un berbéris, un arbuste muni d'épines et de grappes de petites fleurs jaunes. Elle est très particulière ! Je ne sais pas ce que vous en pensez… » « Moi, je sentais l'eau de javel ! », répond une des participantes. « J'ai l'impression que le monde est divisé en deux par le berbéris, remarque Giulio Giorgi. Il y en a qui le sentent et qui le trouvent très agréable, et il y en a qui détestent parce que ça leur rappelle des émanations humaines qui commencent par "S". » Des rires s'élèvent parmi les visiteurs. « Ne soyez pas dégoûtés, parce que ce sont des odeurs faites pour attirer les pollinisateurs. Pas mal d'espèces dans le genre Berbéris ont des odeurs spermatiques. » Des parfums et des goûts Le soleil réveille et sublime les molécules olfactives. Certaines plantes, pourtant, ne sentent que le soir, comme le jasmin de nuit, qu'on appelle aussi galant de nuit. « C'est une fleur qui sent à partir du coucher de soleil, explique l'écologue et paysagiste. Pourquoi ? Parce que ses pollinisateurs sont des papillons de nuit. Puisque dégager des molécules olfactives demande une énergie à la plante, elle va optimiser ça. Elle va dire : "Je ne vais pas le faire pendant la journée, je le fais pendant la nuit". »  Le nez repoudré par le pollen des fleurs, on poursuit la balade, au gré des fleurs que l'on rencontre et dont on essaie de deviner le parfum : une odeur de miel ici, une autre de cannabis là (mais il n'y pas de cannabis qui pousse à l'École du Breuil !)... On s'arrête devant un magnolia aux immenses fleurs blanches, très parfumées. Et quand ça sent, il y a parfois aussi du goût : « Les pétales de magnolia sont comestibles. Et ils ont un goût exceptionnel. Quand vous les mangez, vous avez l'impression de croquer dans une endive qui a été trempée dans une sauce au gingembre. » L'odorat des abeilles On entend le chant des oiseaux. Les insectes aussi sont de la partie. « On voit qu'il y a des abeilles qui sont au travail ! Ce que nous, on sent, ce n'est pas ce que les pollinisateurs sentent. Les abeilles n'ont pas une très bonne vue, mais ont un odorat excellentissime, bien meilleur que le nôtre. Il m'arrive régulièrement de voir un arbre ou une plante qui est bourré d'abeilles et qui ne sent rien », raconte Giulio Giorgi. Dans les villes, l'odorat des humains est particulièrement en difficulté. À cause de la pollution, les parfums se font rares – à part celui des gaz d'échappement. « Les particules fines ont une propriété absorbante vis-à-vis des odeurs végétales. On va donc moins sentir les parfums des arbustes parce qu'ils sont beaucoup plus absorbés par la pollution », explique l'auteur de Botanique olfactive, un très joli guide illustré pour « sentir la nature au fil des saisons », commenté par des parfumeurs. C'est la fin de la balade. On en a plein le nez et on a pris son pied. La question de la semaine

Autour de la question
Comment les animaux perçoivent la mort ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 47:34


Enquête renversante de la biologiste Emmanuelle Pouydebat, spécialiste des comportements animaux. Des éléphants aux otaries, des chimpanzés aux corneilles et jusqu'aux fourmis. Comment tous les animaux terrestres et marins réagissent à la mort de leurs congénères ? Et qu'est-ce que ça implique ? Comment les animaux perçoivent la mort ? Des éléphants aux otaries, des chimpanzés aux corneilles et jusqu'aux fourmis, pourquoi et comment tous ces animaux terrestres et marins réagissent face à la mort de leurs congénères ? Et qu'est-ce que ça implique ? Comment la comprennent-ils ? Comment la gèrent-ils ? Et qu'est-ce que cela nous apprend à nous les humains ? Avec Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche CNRS, spécialiste dans l'évolution des comportements et des performances animales, pour l'ouvrage Les oiseaux se cachent-ils pour mourir ? paru chez Delachaux et Niestlé.  Musiques diffusées dans l'émission Rois de la Suède - « Les animaux c'est des cons » Bertrand Belin - « L'inconnu en personne »

Autour de la question
Comment les animaux perçoivent la mort ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 47:34


Enquête renversante de la biologiste Emmanuelle Pouydebat, spécialiste des comportements animaux. Des éléphants aux otaries, des chimpanzés aux corneilles et jusqu'aux fourmis. Comment tous les animaux terrestres et marins réagissent à la mort de leurs congénères ? Et qu'est-ce que ça implique ? Comment les animaux perçoivent la mort ? Des éléphants aux otaries, des chimpanzés aux corneilles et jusqu'aux fourmis, pourquoi et comment tous ces animaux terrestres et marins réagissent face à la mort de leurs congénères ? Et qu'est-ce que ça implique ? Comment la comprennent-ils ? Comment la gèrent-ils ? Et qu'est-ce que cela nous apprend à nous les humains ? Avec Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche CNRS, spécialiste dans l'évolution des comportements et des performances animales, pour l'ouvrage Les oiseaux se cachent-ils pour mourir ? paru chez Delachaux et Niestlé.  Musiques diffusées dans l'émission Rois de la Suède - « Les animaux c'est des cons » Bertrand Belin - « L'inconnu en personne »

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: la réussite de la relance du parc de la Comoé [1/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 2:22


Le parc de la Comoé, au nord de la Côte d'Ivoire s'étend sur près d'un million d'hectares. Cette réserve de la biosphère est une des zones protégées les plus vastes d'Afrique de l'Ouest, où se mêlent savane arborée et des ilots de forêt. Ce parc avait un temps été classé patrimoine en péril, en raison des activités illicites qui ont mis en danger sa faune et sa flore. Par ailleurs, l'insécurité à la frontière avec le Burkina Faso et les attaques à caractère terroriste qui ont affecté Kafolo en 2020 et en 2021, ont entamé l'image de la région, classée zone rouge par les chancelleries occidentales. Mais depuis trois ans, les autorités ont sécurisé le nord du pays. La relance de ce parc illustre cette reprise progressive des activités. En 2023, l'Unesco l'a d'ailleurs sorti de sa liste du patrimoine en péril, estimant que les objectifs de conservation de sa faune avaient été dépassés.  De notre envoyée spéciale à Bouna, La voiture de touriste roule au pas sur une piste qui traverse le parc. Très rapidement, une famille de bubales fait son apparition. Jean-Luc est impressionné : « Je n'ai jamais été aussi proche d'animaux sauvages, en liberté comme ça quoi… En plus, elles ne sont même pas apeurées. J'ai l'impression que je peux descendre, aller les toucher. » Au moment des différentes crises politiques qui ont secoué le pays, le parc de la Comoé a perdu une grande partie de ses animaux, à cause notamment du braconnage. En 2012, l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), a lancé une reprise en main de ce site. Grâce à plusieurs financements de l'État et de la coopération allemande, l'OIPR a acquis deux ULM et des avions pour assurer une surveillance du parc. « On salue cette présence forte de la coopération allemande, qui dès la survenue de la crise, après la décision du patrimoine mondial, a mis en place un fonds de dotation, pour nous permettre d'avoir les effectifs, d'avoir le matériel, d'avoir les équipements et de tout de suite, faire les activités de surveillance, explique le colonel Roger Kouadio, le directeur du parc de la Comoé. Les gens comprenant que l'autorité de gestion était sur place, les activités illégales ont commencé à régresser. Et cela s'est vérifié avec tous les inventaires aériens qu'on a pu faire et qui ont montré que les activités illégales étaient réduites. » À lire aussiTourisme en Afrique: la Côte d'Ivoire mise sur le tourisme vert [4/5] Résultat : les espèces qui avaient disparu, comme les chimpanzés et les éléphants, ont recolonisé le parc de la Comoé. Grâce à des caméras, les chercheurs ont pu constater leur présence. « En 2013, on n'a même pas pu observer l'éléphant. J'utilise maintenant les caméras trappe. En 2016, on était autour de 60 individus. Et lorsque nous avons fait l'inventaire l'année passée, on était autour de 150 individus, raconte Colonel Amara Ouattara, le chef du service du suivi écologique. Les résultats de 2022 montrent que nous sommes passés de 8 000 individus pour les bibales, à 17 000 individus. Pour les cobes de Buffon, on est passé de 9 000 individus, à près de 10 000 individus. Donc, vous voyez, presque toutes les espèces phares du parc sont passées du simple au double. »  Pour réduire les activités illicites, il a fallu surtout impliquer les populations environnantes. Mamadou Koné est animateur rural : « On sensibilise plus sur la pratique de l'orpaillage clandestin, qui favorise la délinquance juvénile et l'utilisation du mercure et du cyanure, qui sont des produits très toxiques pour la santé. »  Parmi ses projets phare, le parc de la Comoé compte réintroduire des lions, à partir de 2027, pour attirer des touristes et dynamiser la recherche.  À lire aussiEn Côte d'Ivoire, le trafic de grands félins alimenté par la médecine traditionnelle

C'est dans ta nature
L'autruche, un oiseau d'Afrique qui ne sait pas voler, mais qui a d'autres qualités

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 2:42


L'oiseau le plus grand sur Terre est incapable de s'arracher à la terre. Un handicap compensé par une vitesse de pointe, au sol, exceptionnelle. (Rediffusion du 23 février 2025) C'est l'oiseau de tous les superlatifs. L'autruche, qu'on ne rencontre qu'en Afrique, est l'oiseau le plus grand au monde, 2,50 m environ pour le mâle. L'oiseau le plus lourd, jusqu'à 150 kg. C'est enfin l'oiseau le plus rapide, au sol : une autruche peut courir pendant une demi-heure, pour échapper aux prédateurs de la savane africaine, avec des pointes à 70 km/h. Mais on ne peut pas avoir toutes les qualités. L'autruche ne sait pas voler – c'est d'ailleurs le cas de quelque 80 espèces d'oiseaux sur Terre qui restent sur terre. C'est d'abord une question de poids. Et puis l'autruche, à la différence des oiseaux volants, ne possède pas de bréchet, au niveau du sternum, un os où sont rattachés les muscles des ailes.  À lire aussiLes derniers secrets des oiseaux migrateurs De gros œufs, de gros yeux Mais cela n'a pas toujours été le cas. L'ancêtre de l'autruche, au moment des dinosaures, savait voler. Une capacité qu'il a perdue en l'absence de prédateur, après l'extinction des dinosaures et avant que les mammifères deviennent les maîtres de la prédation. L'abandon du vol a permis à l'autruche de muscler ses pattes, lui donnant la force de pouvoir assommer un lion qui s'approcherait un peu trop près. L'autruche est aussi un oiseau qui pond les œufs les plus gros parmi tous les oiseaux : 1,5 kg, l'équivalent d'une vingtaine d'œufs de poule. L'autruche possède enfin les yeux les plus gros de tous les vertébrés : 5 cm de diamètre, des yeux plus grands que ceux de l'éléphant. L'autruche a ainsi des yeux plus gros que son cerveau. Mais n'en tirez aucune conclusion !   À lire aussiÀ quoi rêvent les oiseaux ?

Reportage France
France: une épidémie de botulisme décime les oiseaux en Loire-Atlantique

Reportage France

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 2:32


Depuis le début de l'été, une sévère épidémie de botulisme touche les oiseaux du département de la Loire-Atlantique, dans l'ouest de la France. Le botulisme est une maladie paralysante grave qui prolifère dans la vase et les eaux peu profondes, contaminant les oiseaux qui viennent s'y nourrir. Dopée par les fortes chaleurs, la bactérie responsable de la maladie a causé la mort de plus de 8 000 volatiles dans ce département. Avec ses centaines d'hectares de surface et sa profondeur moyenne de 1,60m en été, le lac de Grand-Lieu est devenu un épicentre de la contagion. Sur le lac de Grand-Lieu, règne un calme inhabituel. D'habitude on y entend les cris des canards, des aigrettes et autres hérons. Aujourd'hui, ils sont remplacés par le bruit de pas des chasseurs dans l'eau. Ils ne sont pas venus profiter de l'ouverture de la chasse, et pour cause : ils viennent ramasser les cadavres des oiseaux morts du botulisme qui jonchent les rives.   Christophe Sorin travaille à la fédération de chasse de Loire-Atlantique, qui gère une partie du lac. Il donne les instructions à Riwan et à son fils Léo, venu lui donner un coup de main : « On prend des râteaux. On met jamais la main dessus, on reste toujours à un mètre du cadavre. Avec un sac poubelle, il n'y a pas de contact. » Leur objectif : ramasser les oiseaux morts au plus vite pour éviter la propagation de la maladie. « Si le canard a consommé des spores botuliques, il meurt au bout de cinq, six jours. Les mouches viennent pondre dessus. Trois jours après, il y a des asticots. Un asticot concentre cent fois la toxine botulique. Un autre oiseau qui vient manger deux asticots est mort dans les minutes qui suivent. Après, c'est exponentiel », explique Christophe Sorin.  À lire aussiMadagascar: les autorités sous pression après la série d'intoxications alimentaires mortelles Cette année, les fortes températures ont fait exploser l'épidémie : 8 000 oiseaux sont morts dans le département, dont 4 000 sur le seul lac de Grand-Lieu. Même si le pic est passé, une dizaine de cadavres sont ramassés aujourd'hui. Tous n'ont cependant pas encore succombé. Quelques goélands et un cygne sont repêchés, mal en point mais bel et bien vivants.  Direction le centre de soins à quelques kilomètres de là. Laetitia Jochaud en est la gestionnaire : « Là, depuis le 1er juillet, on a récupéré 300 animaux. Sur les 300, il y a 100 oiseaux qui arrivent du lac de Grand-Lieu, justement suite à la crise du botulisme. »  Il faut aller vite : pendant le trajet, plusieurs goélands ont succombé. Christophe décharge le cygne qui est encore vivant : « C'est la première fois qu'on en a un », précise Laetitia Jochaud. Il est placé dans une zone de quarantaine avec les autres volatiles atteints du botulisme. Il faut y chuchoter, pour ne pas déranger les convalescents.   « Quand les animaux arrivent, on le sonder. Ils sont installés au chaud, dans un carton bien matelassé, et on va les sonder. C'est-à-dire les gaver, les forcer à manger quatre fois par jour. En fait, on nourrit, on hydrate, on nourrit, on hydrate », raconte la gestionnaire du centre de soins. Avec ces soins, les oiseaux ont seulement une chance sur deux de s'en tirer. Une cinquantaine de pensionnaires ont malgré tout été sauvés depuis le début de l'été. À l'avenir, de nouvelles épidémies sont à redouter : le changement climatique favorise le réchauffement de l'eau du lac, et donc la prolifération de la bactérie responsable du botulisme. À lire aussiPeste porcine africaine: cauchemar à la frontière franco-belge

Fréquence Plus : Le Buzz
Le Buzz du 25 août, Diva Faune en concert à Dole !

Fréquence Plus : Le Buzz

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 5:18


Lumière sur Diva Faune, groupe électro pop au tempérament Indie rock qui sévit sur scène depuis une dizaine d'années. Révélé au grand public en 2017 avec le titre “Shine on my Way” le groupe a sorti son premier album Dancing With Moonshine, en 2019 et a enchaîné les singles et les collaborations avec Léa Paci, Benoît Poher de Kyo, Emma Daumas et dernièrement Adeline Lovo avec le tube « Forever », passé en boucle cet été sur Fréquence Plus. Diva Faune est à l'affiche du concert de rentrée de la ville de Dole, avec Fréquence Plus, concert gratuit ce samedi 30 août dès 19h30 place Précipiano, Yo le leader du groupe, est notre invité.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 24 août 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Irak où il y a 37 ans, plus de 180 000 Kurdes ont été assassinés par l'armée de Saddam Hussein. En deuxième partie, direction le Pakistan, où la tendance est de posséder des fauves domestiques et, plus couramment, au sein de familles aisées. (Rediffusion) Génocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens Il y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui. En janvier 2025, en effet, un charnier a été exhumé dans le désert du sud du pays, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes. Pour les rescapés d'Anfal, cette découverte ravive l'espoir de retrouver les corps de leurs proches. Un Grand reportage de Lucas Lazo qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. Un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali (avec la collaboration de Talha Saeed) qui s'entretient avec Sébastien Farcis.  

Grand reportage
Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 19:30


Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. (Rediffusion) « Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise », un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali, avec la collaboration de Talha Saeed.

Chouette ! - La 1ere
Isabelle Germanier : Portrait d'une amoureuse de la nature et de la faune de nos montagnes

Chouette ! - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 26:27


Avec Isabelle Germanier, passionnée par la nature et la faune, photographe animalière, au bénéfice d'une formation fédérale dans le domaine canin et félin, responsable romande du Groupe Loup Suisse. Elle a la nature et les animaux chevillés au corps et à l'âme depuis l'enfance. Elle observe les animaux, apprend à les connaître, elle les piste et les photographie, et voue un amour démesuré pour le cerf. C'est aussi autour des loups qu'elle consacre une grande partie de son temps et énergie, toujours dans une quête de faire entendre une seule voix, celle du milieu

Les dents et dodo
Les orques qui se massent

Les dents et dodo

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 2:38


Tu veux que je te raconte l'histoire des orques qui se massent ? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti !

Les dents et dodo
La tortue à deux têtes

Les dents et dodo

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 2:27


Tu veux que je te raconte l'histoire de la tortue à deux têtes ? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti ! 

Reportage France
L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale: le département faune flore forensique [5/10]

Reportage France

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 2:38


Ils mettent la science au service de l'enquête : Laura Martel vous emmène durant deux semaines à la rencontre des experts de l'IRCGN, l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. L'une des spécialités des experts du Département faune flore forensique, c'est l'entomologie légale, c'est-à-dire l'utilisation des insectes dans le cadre judiciaire. Et la star du laboratoire, c'est la mouche.   À lire aussiL'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale: le département incendies explosifs [4/10]

C'est dans ta nature
Pando, l'arbre forêt

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 3:17


Le plus vieil arbre au monde, et l'un des plus grands êtres vivants de la planète, pousse aux États-Unis. Un peuplier faux-tremble qui se développe depuis 80 000 ans par reproduction végétative. (1ʳᵉ diffusion le 1/12/2024) Un grondement, des craquements… C'est un son qu'on n'avait jamais entendu : les vibrations des racines et des millions de feuilles d'un arbre, enregistrées par l'artiste américain Jeff Rice, grâce à un micro posé dans la terre, sur une racine. Et ce n'est pas n'importe quel arbre : Pando, le nom qu'on a donné à un peuplier faux-tremble qui pousse dans l'Utah, aux États-Unis. Un arbre qui est aussi une forêt. Une colonie de clones Plus de 40 000 troncs émergent sur 43 hectares, tous issus d'un seul arbre, grâce à la reproduction végétative, quand l'arbre produit ses propres clones par drageonnage. « La plante peut émettre, à partir des racines, des prolongations qui émergent du sol et font une nouvelle plante, tout à fait similaire aux précédentes, puisque c'est le même patrimoine génétique, explique André-Jean Guérin, le coauteur d'un livre dont Pando est le narrateur, Des forêts, des arbres et des hommes (éditions EDP sciences). C'est comme cela qu'un individu comme Pando peut arriver à démultiplier le nombre de ses représentants, en quelque sorte. Chacun des arbres, en réalité, ne vit pas forcément très longtemps, 100 ou 150 ans maximum. Mais au total, cette colonie dure, paraît-il, depuis 80 000 ans. » À lire aussiCOP16: ce que la biodiversité (r)apporte à l'humanité Menacé par les cervidés Pando est ainsi le plus vieil arbre au monde. Mais pas forcément immortel, menacé par l'affluence des touristes, qui piétinent le sol et empêchent l'émergence de nouveaux drageons. Menacé surtout par des prédateurs. « Les grands mammifères herbivores sauvages boulottent les jeunes troncs de Pando, parce que les grands prédateurs carnivores ont été écartés de sa proximité. Lorsque Pando était plus jeune, il y avait encore des tigres à dents de sabre, un redoutable prédateur carnivore qui faisait fuir les cerfs, les rennes et les autres animaux qui pouvaient s'en prendre aux jeunes pousses de Pando, raconte André-Jean Guérin. Aujourd'hui, ils n'y sont plus, donc les avis autorisés qui ont étudié Pando considèrent qu'il est plutôt sous la menace et plutôt dans une phase de fin de vie. Mais ça peut durer encore des milliers d'années, bien plus que nous ! » Contrairement, à nous, humains, Pando n'a besoin de personne pour se reproduire.

Reportage International
Sécheresse en Irak: le sud du pays à l'épreuve du climat et des restrictions d'eau

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 2:56


L'Irak fait face à l'une des sécheresses les plus graves de son histoire. Les terres du Croissant fertile de la Mésopotamie antique se détériorent et s'appauvrissent année après année sous les effets du changement climatique et de l'activité humaine. Cet été, les apports en eau venus des principaux fleuves irakiens sont trop faibles – peu de pluie cet hiver, et peu de délestage d'eau depuis la Turquie. C'est tout un patrimoine environnemental et historique qui souffre chaque année, et disparaît petit à petit, particulièrement dans le sud de l'Irak. À l'approche d'une écluse fermée qui sépare les marais de Chibayish du fleuve Euphrate, des mouches et une odeur nauséabonde emplissent l'air. Raed Al-Assadi, directeur de l'organisation pour l'Écotourisme de Chibayish : « Des centaines de tortues sont mortes. » La main sur le nez, Raed el-Assadi, constate la catastrophe. L'Euphrate a été coupé du réseau de canaux des marais pour conserver le plus d'eau possible pour la consommation humaine, ces tortues ont été prises au piège. « Ce sont des tortues qui migrent depuis les marais vers l'Euphrate parce que les eaux de l'Euphrate sont un peu meilleures que celles des marais qui sont très salées. Tu peux voir tout le long des marais de grands nombres d'animaux morts. Bien sûr, c'est un dérèglement clair et extrêmement grave de la chaîne de l'équilibre écologique en Irak. » Ces marais, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016, dépérissent. Seules 20% des zones marécageuses restent en eau cet été. Près d'une rive dénudée, dix buffles se baignent paisiblement, semble-t-il, mais l'eau des marais est devenue trop salée et la végétation change. Leur survie, à présent, dépend de ressources acheminées par bateau. Restriction de l'eau Leurs éleveurs, Kadhem et Razzaq, peinent à maintenir ces élevages traditionnels dans les marais : « Tous les jours, une bête meurt. Tout le monde est endetté à hauteur de 10, 15 ou 30 millions de dinars, pour du fourrage. Mais on ne peut pas abandonner. » Pour Razzaq Ismaël, un autre éleveur : « C'est notre culture, celle de nos ancêtres, c'est notre mode de vie et on le perpétue. » Mais la majorité des éleveurs est partie. Et même si certains reviendront lors de saisons plus clémentes, pour le directeur de l'Écotourisme de Chibayish, Raed el-Assadi, ce déplacement de population a déjà un effet sur le patrimoine local : « Tout change chez eux. Même leur manière de parler, on n'entend plus les mots ou les expressions propres aux habitants des marais. » Les éleveurs partent souvent vers le nord, mais la situation n'y est pas meilleure. Dans la province de Najaf à Mishkhab, connue pour l'odeur de ses plantations de riz ambre, depuis des siècles, il n'y a pas d'eau non plus et donc pas l'ombre d'une rizière. Abdel Ali al-Kuraity est agriculteur, ancien cultivateur de riz ambre : « Où peut-on encore trouver l'odeur du riz "ambre" ? Il n'y a plus d'eau. » L'agriculteur le reconnaît, l'irrigation par inondation pour cultiver ce riz, emblématique de la cuisine irakienne, n'est plus une option en ces temps de pénurie. Mais les restrictions sont sévères. Les canaux du village sont fermés depuis des mois : « La population dépendait de la culture du riz ambre, comme moyen de subsistance et source alimentaire principale. On a accepté de ne plus cultiver du riz, mais qu'on nous donne de l'eau ! » Les cultures alternatives se meurent elles aussi. Fouad, porte-parole de ces agriculteurs, s'emporte : « Nous ne sommes pas indemnisés. Que faire ? Émigrer ? Partir ? » D'année en année, les migrations vers les villes se multiplient Un exode qui complique la gestion des ressources en eau potable qui doivent être toujours plus réorientée vers les grandes agglomérations au détriment des zones rurales.   À lire aussiIrak: la sécheresse provoque la disparition des marais du sud du pays, joyaux du patrimoine de l'Unesco

Reportage international
Sécheresse en Irak: le sud du pays à l'épreuve du climat et des restrictions d'eau

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 2:56


L'Irak fait face à l'une des sécheresses les plus graves de son histoire. Les terres du Croissant fertile de la Mésopotamie antique se détériorent et s'appauvrissent année après année sous les effets du changement climatique et de l'activité humaine. Cet été, les apports en eau venus des principaux fleuves irakiens sont trop faibles – peu de pluie cet hiver, et peu de délestage d'eau depuis la Turquie. C'est tout un patrimoine environnemental et historique qui souffre chaque année, et disparaît petit à petit, particulièrement dans le sud de l'Irak. À l'approche d'une écluse fermée qui sépare les marais de Chibayish du fleuve Euphrate, des mouches et une odeur nauséabonde emplissent l'air. Raed Al-Assadi, directeur de l'organisation pour l'Écotourisme de Chibayish : « Des centaines de tortues sont mortes. » La main sur le nez, Raed el-Assadi, constate la catastrophe. L'Euphrate a été coupé du réseau de canaux des marais pour conserver le plus d'eau possible pour la consommation humaine, ces tortues ont été prises au piège. « Ce sont des tortues qui migrent depuis les marais vers l'Euphrate parce que les eaux de l'Euphrate sont un peu meilleures que celles des marais qui sont très salées. Tu peux voir tout le long des marais de grands nombres d'animaux morts. Bien sûr, c'est un dérèglement clair et extrêmement grave de la chaîne de l'équilibre écologique en Irak. » Ces marais, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016, dépérissent. Seules 20% des zones marécageuses restent en eau cet été. Près d'une rive dénudée, dix buffles se baignent paisiblement, semble-t-il, mais l'eau des marais est devenue trop salée et la végétation change. Leur survie, à présent, dépend de ressources acheminées par bateau. Restriction de l'eau Leurs éleveurs, Kadhem et Razzaq, peinent à maintenir ces élevages traditionnels dans les marais : « Tous les jours, une bête meurt. Tout le monde est endetté à hauteur de 10, 15 ou 30 millions de dinars, pour du fourrage. Mais on ne peut pas abandonner. » Pour Razzaq Ismaël, un autre éleveur : « C'est notre culture, celle de nos ancêtres, c'est notre mode de vie et on le perpétue. » Mais la majorité des éleveurs est partie. Et même si certains reviendront lors de saisons plus clémentes, pour le directeur de l'Écotourisme de Chibayish, Raed el-Assadi, ce déplacement de population a déjà un effet sur le patrimoine local : « Tout change chez eux. Même leur manière de parler, on n'entend plus les mots ou les expressions propres aux habitants des marais. » Les éleveurs partent souvent vers le nord, mais la situation n'y est pas meilleure. Dans la province de Najaf à Mishkhab, connue pour l'odeur de ses plantations de riz ambre, depuis des siècles, il n'y a pas d'eau non plus et donc pas l'ombre d'une rizière. Abdel Ali al-Kuraity est agriculteur, ancien cultivateur de riz ambre : « Où peut-on encore trouver l'odeur du riz "ambre" ? Il n'y a plus d'eau. » L'agriculteur le reconnaît, l'irrigation par inondation pour cultiver ce riz, emblématique de la cuisine irakienne, n'est plus une option en ces temps de pénurie. Mais les restrictions sont sévères. Les canaux du village sont fermés depuis des mois : « La population dépendait de la culture du riz ambre, comme moyen de subsistance et source alimentaire principale. On a accepté de ne plus cultiver du riz, mais qu'on nous donne de l'eau ! » Les cultures alternatives se meurent elles aussi. Fouad, porte-parole de ces agriculteurs, s'emporte : « Nous ne sommes pas indemnisés. Que faire ? Émigrer ? Partir ? » D'année en année, les migrations vers les villes se multiplient Un exode qui complique la gestion des ressources en eau potable qui doivent être toujours plus réorientée vers les grandes agglomérations au détriment des zones rurales.   À lire aussiIrak: la sécheresse provoque la disparition des marais du sud du pays, joyaux du patrimoine de l'Unesco

Priorité santé
Médiation animale: les animaux au service du soin

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 48:30


On appelle «médiation animale» ou «zoothérapie» le fait d'intégrer l'animal au parcours de soins du patient. Mise en place pour la première fois dans une unité psychiatrique à l'Université d'État d'Ohio en 1977, la zoothérapie peut permettre de réduire le stress, l'anxiété et la dépression, et de réduire l'isolement social. Dans quel cadre cet accompagnement peut-il être bénéfique pour le patient ? Quels sont les bienfaits de cette thérapie pour le patient et son traitement ? Isabelle Fromantin, infirmière et docteure en sciences. Responsable de l'unité « plaies et cicatrisation » de l'Institut Curie à Paris. Co-auteure de l'ouvrage Snoopy, un chien qui fait du bien, aux éditions Solar  Ermelinda Hadey, infirmière-zoothérapeute de l'Unité fonctionnelle de zoothérapie de l'EPS de Ville-Évrard, en Seine-Saint-Denis, en région parisienne, et créatrice de l'association « les Z'amis de Nono » Elodie, patiente de l'EPS de Ville-Évrard et bénévole de l'association « les Z'amis de Nono ». Un reportage de Raphaëlle Constant. ► En fin d'émission, nous parlons de la plus importante épidémie de diphtérie qu'ait connue l'Europe occidentale depuis 70 ans, selon une étude parue dans le New England Journal of Medicine. Interview du Pr Sylvain Brisse, responsable du Centre national de la diphtérie et responsable de l'Unité biodiversité et épidémiologie des bactéries pathogènes à l'Institut Pasteur.  Programmation musicale :  ► Queen – Cool cat  ► Daara J family – Cosaan.

Priorité santé
Médiation animale: les animaux au service du soin

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 48:30


On appelle «médiation animale» ou «zoothérapie» le fait d'intégrer l'animal au parcours de soins du patient. Mise en place pour la première fois dans une unité psychiatrique à l'Université d'État d'Ohio en 1977, la zoothérapie peut permettre de réduire le stress, l'anxiété et la dépression, et de réduire l'isolement social. Dans quel cadre cet accompagnement peut-il être bénéfique pour le patient ? Quels sont les bienfaits de cette thérapie pour le patient et son traitement ? Isabelle Fromantin, infirmière et docteure en sciences. Responsable de l'unité « plaies et cicatrisation » de l'Institut Curie à Paris. Co-auteure de l'ouvrage Snoopy, un chien qui fait du bien, aux éditions Solar  Ermelinda Hadey, infirmière-zoothérapeute de l'Unité fonctionnelle de zoothérapie de l'EPS de Ville-Évrard, en Seine-Saint-Denis, en région parisienne, et créatrice de l'association « les Z'amis de Nono » Elodie, patiente de l'EPS de Ville-Évrard et bénévole de l'association « les Z'amis de Nono ». Un reportage de Raphaëlle Constant. ► En fin d'émission, nous parlons de la plus importante épidémie de diphtérie qu'ait connue l'Europe occidentale depuis 70 ans, selon une étude parue dans le New England Journal of Medicine. Interview du Pr Sylvain Brisse, responsable du Centre national de la diphtérie et responsable de l'Unité biodiversité et épidémiologie des bactéries pathogènes à l'Institut Pasteur.  Programmation musicale :  ► Queen – Cool cat  ► Daara J family – Cosaan.

Autour de la question
Comment se mettre dans la tête d'une araignée ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 48:30


Comment se mettre dans la tête d'une araignée ? Elles nous font peur et nous fascinent, habitent nos mythes et nos maisons, mais qui sont vraiment les araignées ? Suivez le fil pour découvrir leur monde minuscule, mais aussi leurs impressionnantes capacités cognitives et même leur vie sociale encore plus riche que leurs toiles. (Rediffusion du 16/12/24). Faisons enfin connaissance avec des bestioles aussi mal aimées que méconnues, qui habitent nos mythes et nos maisons dans lesquelles elles tissent leurs toiles : j'ai nommé les araignées, mais qui sont-elles vraiment ? Il est temps de tordre le coup à nos peurs et à nos préjugés pour porter un autre regard sur les quelque 52 000 espèces d'araignées décrites à ce jour (plus de 99% d'entre elles sont totalement inoffensives pour les humains et 100% indispensable à la biodiversité). Saviez-vous que ces ingénieuses et redoutables prédatrices d'insectes, tisseuses du fil de soie le plus fin et le plus robuste au monde ont des capacités cognitives surprenantes, et même une vie sociale ? Avec Raphaël Jeanson, éthologue, directeur adjoint du Centre de recherche sur la cognition animale à Toulouse. Pour son ouvrage Dans la tête d'une araignée, paru chez HumenSciences.

Autour de la question
Comment se mettre dans la tête d'une araignée ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 48:30


Comment se mettre dans la tête d'une araignée ? Elles nous font peur et nous fascinent, habitent nos mythes et nos maisons, mais qui sont vraiment les araignées ? Suivez le fil pour découvrir leur monde minuscule, mais aussi leurs impressionnantes capacités cognitives et même leur vie sociale encore plus riche que leurs toiles. (Rediffusion du 16/12/24). Faisons enfin connaissance avec des bestioles aussi mal aimées que méconnues, qui habitent nos mythes et nos maisons dans lesquelles elles tissent leurs toiles : j'ai nommé les araignées, mais qui sont-elles vraiment ? Il est temps de tordre le coup à nos peurs et à nos préjugés pour porter un autre regard sur les quelque 52 000 espèces d'araignées décrites à ce jour (plus de 99% d'entre elles sont totalement inoffensives pour les humains et 100% indispensable à la biodiversité). Saviez-vous que ces ingénieuses et redoutables prédatrices d'insectes, tisseuses du fil de soie le plus fin et le plus robuste au monde ont des capacités cognitives surprenantes, et même une vie sociale ? Avec Raphaël Jeanson, éthologue, directeur adjoint du Centre de recherche sur la cognition animale à Toulouse. Pour son ouvrage Dans la tête d'une araignée, paru chez HumenSciences.

Cryptoast - Bitcoin et Cryptomonnaies
Le Bitcoin est-il de droite ? (pourtant né dans la gauche libertarienne) Avec FauneRadio ​– Pair à pair #31

Cryptoast - Bitcoin et Cryptomonnaies

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 108:39


Découvrez Faune, de la chaine FauneRadio.⁨ Ensemble, nous avons parlé de la politisation récente de Bitcoin, notamment de sa récupération par le Rassemblement National et Reconquête. Nous avons également tenté d'expliquer comment, malgré sa neutralité, Bitcoin pourrait devenir un atout pour la gauche.Rediffusion de l'émission du 22 juillet 2025.

Vet'o micro
HS ASV #12 - Romain Brouart : ASV sans limites : du CHV à la DDPP en passant par la faune sauvage

Vet'o micro

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 52:43


L'été, c'est l'occasion de profiter du soleil ☀️, de lâcher prise mais aussi d'envisager d'autres perspectives ! Ce nouvel opus de Hors-série ASV, réalisé avec le soutien de Purina Proplan, vous embarque à la rencontre de 4 ASV passionnés, qui ont su développer et valoriser des compétences spécifiques dans leurs structures. Alors que la réforme de la délégation d'actes ouvre la voie à une redéfinition des rôles, ces ASV nous montrent, par leur engagement, que la montée en compétences est déjà bien en marche. Anesthésie, nutrition, urgences… quel que soit leur domaine de prédilection, ils ont tous abordé sans langue de bois leurs formations, leurs attentes, leurs doutes et parfois même leur frustration, au

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
BEST OF D'ÉTÉ #13 : Soigner la faune sauvage 13/13

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 15:56


Manon Tissidre est la coordinatrice du Réseau Centres de Soins Faune Sauvage (25 des 100 centres français).Quelques chiffres plutôt qu'un long discours :Environ 100 000 animaux de 800 espèces différentes sont traités chaque année, avec une augmentation de 20% par an.92 % des animaux blessés rapportés arrivent pour des causes anthropiques.En moyenne 50% des animaux rapportés peuvent être relâchés, les autres meurent ou sont euthanasiés.Le coût moyen d'un animal en soin est de 0,83 € / jour / animal, contre 100 € / jour chez un vétérinaire et 1300 à 3000 € dans un hôpital humain. Ces 0,83 € sont 4 fois inférieurs aux besoins réels minimum.En tout en France, il y a moins de 150 personnes salariées pour s'occuper de la faune sauvage en détresse. Plus de 80% des effectifs des centres sont bénévoles.Dans ce tout dernier épisode, Manon évoque François Terrasson, un sage, à la fois la fois malicieux et prodigieux, qui a beaucoup travaillé et éclairé sur le rapport Homme-Nature.___

C'est dans ta nature
Des oiseaux, des renards et des avions (rediffusion)

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 3:14


L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle accueille en moyenne 250 000 avions par an et plus de 530 espèces de plantes et d'animaux. Reportage près des pistes du plus grand aéroport de France, à la rencontre d'une biodiversité parfois inattendue. (rediffusion du 25 septembre 2024) Un gros oiseau de fer passe presque au-dessus de nos têtes. C'est un avion d'Air France, à 100 mètres du sol, tout près d'atterrir à l'aéroport de Roissy, Paris-Charles-de-Gaulle (CDG), au nord de Paris, dans un vacarme assourdissant. On ne s'entend plus, à 300 mètres à peine de la piste. Mais quelques secondes plus tard, le silence (toute proportion gardée) est là, et c'est un autre oiseau qu'on entend. « C'est un pic-vert qui rigole comme ça, note Nicolas Croizé, ornithologue pour AéroBiodiversité, une association qui défend et recense la biodiversité dans les aéroports français. On peut entendre comme maintenant des moments d'accalmie où les oiseaux vont être capables de chanter, et donc de s'identifier, de retrouver leurs jeunes, de former des couples... S'ils sont ici, c'est qu'ils s'y sont adaptés et qu'ils y sont bien. » Les aéroports, d'où décollent et où atterrissent les avions émetteurs de 3% des émissions mondiales de CO2, le principal gaz à effet de serre responsable de la crise climatique, peuvent paradoxalement abriter une riche biodiversité. À CDG, on a déjà compté plus de 530 espèces végétales et animales, et donc pas mal d'oiseaux. « Je crois qu'en face il y a l'épervier », qui s'est envolé quand on l'a regardé. Autour de nous, en contrebas de la piste, de la prairie, des plantes, des arbres, et un immense bassin récupérateur des eaux de pluie qui tombent sur le tarmac. En ce matin de septembre, le niveau de l'eau est au plus bas, sécheresse oblige. Mais au loin, quelques canards barbotent. « Là-bas, près de la berge, ce sont principalement des canards colvert, décrit Nicolas Croizé. Au milieu, beaucoup plus petits, ce sont des grèbes castagneux, ce sont ceux qu'on voit plonger. » « Ah, on a eu une nidification de l'autre côté », lui répond Emmanuel Vesval, référent environnement à l'aéroport de Roissy. Nids d'oiseaux Plusieurs nids de différentes espèces d'oiseaux ont été observés depuis le printemps. « Qu'il y ait de la reproduction, c'est intéressant, souligne Nicolas Croizé. Ça veut dire que les oiseaux ne sont pas seulement de passage et qu'ils vont y passer toute la saison, donc qu'il y a de quoi s'alimenter, de quoi se reposer, de quoi faire un nid. » « Quand vous voyez des cigognes, ça peut surprendre ! Comme on a une partie humide, avec de l'eau, au niveau migratoire on peut avoir beaucoup d'oiseaux qui viennent entre novembre et février », précise de son côté Emmanuel Vesval. Les naturalistes d'AéroBiodiversité effectuent des visites régulières dans des zones où on ne pénètre que sur autorisation spéciale. « On se déplace trois fois par an sur les aéroports, explique Nicolas Croizé. On vient en avril, en juin et en septembre. Le but de notre venue, c'est de faire l'inventaire de toutes les espèces qu'on va pouvoir retrouver sur la plateforme. » Ils sont les bienvenus. Au conseil d'administration d'AéroBiodiversité siègent les patrons des aéroports parisiens, soucieux de présenter une autre image que celle véhiculée par les plateformes aéroportuaires : pollution, nuisances sonores... « Sur les 3 800 hectares de plateforme à Roissy, on a quand même 1 200 hectares de prairies aéronautiques, assure Emmanuel Vesval. On ne peut pas dire qu'elles sont polluées puisqu'on a beaucoup d'espèces qui y vivent. On a une biodiversité qui est tout de même assez impressionnante. » Un renard en bord de piste On est descendu un peu plus bas encore. Un petit ruisseau coule au milieu de saules. Les oiseaux reprennent leur chant dès qu'un avion est passé. Oiseaux et avions ne font pourtant pas bon ménage. « Ce qui va poser problème, c'est surtout la quantité, le nombre d'oiseaux qui vont se retrouver au même moment au même endroit, explique Meriem Methlouti, chargée d'études naturalistes pour AéroBiodiversité. Et c'est pour cela que les effaroucheurs essaient de les éloigner quand un avion s'approche de la piste. Sur certains aéroports, des rapaces sont dressés, mais pas à Charles-de-Gaulle. » « En général, ce sont des gens, formés, avec des véhicules, qui émettent des sons d'oiseaux, par exemple, ou qui tirent au fusil en l'air, pour que les oiseaux s'envolent de la piste. C'est à la fois pour éviter les accidents avec les avions, mais aussi pour limiter l'impact des avions sur les oiseaux, pour éviter qu'ils tuent des oiseaux lors de collision », complète Nicolas Croizé. Mais il n'y a pas que des oiseaux à CDG. On peut aussi croiser des mammifères, des lapins par exemple, que le voyageur, à travers le hublot, aperçoit parfois gambader dans la prairie que longe la piste, indifférent au bruit effrayant de l'avion. « On n'en voit pas autant qu'il y a des années, relève pourtant Emmanuel Vesval. On a l'impression que ça se régule tout seul, parce qu'on n'a pas de maladies, on n'a pas de tout ça...» Le régulateur justement, on l'a aperçu ce matin. Une patrouille de gendarmes en voiture s'arrête à notre hauteur. « Vous avez vu du renard aujourd'hui ?, leur demande Emmanuel Vesval. J'ai vu l'effaroucheur côté sud, apparemment, ils annonçaient un renard en bord de piste. » Une salade et une infusion La promenade se prolonge jusqu'à l'extrémité est de la plateforme aéroportuaire et prend des airs bucoliques. Le chant d'une bergeronnette grise. Le cri de corneilles. Des orties. Des baies d'églantiers, si rouges en cette veille d'automne. « C'est le gratte-cul ! C'est le poil à gratter !, rigole Meriem Methlouti, botaniste. On les mange en confiture. On a trouvé de la verveine et de la camomille, on peut se faire une petite infusion. Là il y a de la tomate sauvage, la morelle, et puis il y a de la mâche, du panais, de la carotte...» « On pourrait presque faire une salade au niveau de la plateforme, avec tout ce qu'on a en plantes ! », conclut dans un sourire Emmanuel Vesval. On entend encore un avion atterrir. On ne les compte plus. On se croirait presque à la campagne.

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
BEST OF D'ÉTÉ #12 : Soigner la faune sauvage 12/13

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 20:23


Manon Tissidre est la coordinatrice du Réseau Centres de Soins Faune Sauvage (25 des 100 centres français).Quelques chiffres plutôt qu'un long discours :Environ 100 000 animaux de 800 espèces différentes sont traités chaque année, avec une augmentation de 20% par an.92 % des animaux blessés rapportés arrivent pour des causes anthropiques.En moyenne 50% des animaux rapportés peuvent être relâchés, les autres meurent ou sont euthanasiés.Le coût moyen d'un animal en soin est de 0,83 € / jour / animal, contre 100 € / jour chez un vétérinaire et 1300 à 3000 € dans un hôpital humain. Ces 0,83 € sont 4 fois inférieurs aux besoins réels minimum.En tout en France, il y a moins de 150 personnes salariées pour s'occuper de la faune sauvage en détresse. Plus de 80% des effectifs des centres sont bénévoles.Ce 12e épisode détaille les raisons des arrivées des animaux blessés. Bien souvent il s'agit de problèmes de cohabitation qui ont mal tourné. Quelles ont les situations typiques ? Et les solutions ?___

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
BEST OF D'ÉTÉ #11 : Soigner la faune sauvage 11/13

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 15:18


Manon Tissidre est la coordinatrice du Réseau Centres de Soins Faune Sauvage (25 des 100 centres français).Quelques chiffres plutôt qu'un long discours :Environ 100 000 animaux de 800 espèces différentes sont traités chaque année, avec une augmentation de 20% par an.92 % des animaux blessés rapportés arrivent pour des causes anthropiques.En moyenne 50% des animaux rapportés peuvent être relâchés, les autres meurent ou sont euthanasiés.Le coût moyen d'un animal en soin est de 0,83 € / jour / animal, contre 100 € / jour chez un vétérinaire et 1300 à 3000 € dans un hôpital humain. Ces 0,83 € sont 4 fois inférieurs aux besoins réels minimum.En tout en France, il y a moins de 150 personnes salariées pour s'occuper de la faune sauvage en détresse. Plus de 80% des effectifs des centres sont bénévoles. Dans ce 11e épisode Manon nous détaille la réalité du maillage du territoire et le travail de titan des "rapatrieurs", ces ambulanciers-convoyeurs qui transportent à leurs frais les petits blessés, la plupart du temps sans clim, sans musique, pour ne pas aggraver le stress des animaux transportés...___

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
BEST OF D'ÉTÉ #10 : Soigner la faune sauvage 10/13

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 16:55


Manon Tissidre est la coordinatrice du Réseau Centres de Soins Faune Sauvage (25 des 100 centres français).Quelques chiffres plutôt qu'un long discours :Environ 100 000 animaux de 800 espèces différentes sont traités chaque année, avec une augmentation de 20% par an.92 % des animaux blessés rapportés arrivent pour des causes anthropiques.En moyenne 50% des animaux rapportés peuvent être relâchés, les autres meurent ou sont euthanasiés.Le coût moyen d'un animal en soin est de 0,83 € / jour / animal, contre 100 € / jour chez un vétérinaire et 1300 à 3000 € dans un hôpital humain. Ces 0,83 € sont 4 fois inférieurs aux besoins réels minimum.En tout en France, il y a moins de 150 personnes salariées pour s'occuper de la faune sauvage en détresse. Plus de 80% des effectifs des centres sont bénévoles.Ce 10e épisode explore les coulisses méconnues des centres de soin. Méconnues de la plupart des sympathisants voire des bénévoles...___

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
BEST OF D'ÉTÉ #09 : Soigner la faune sauvage 9/13

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 17:46


Manon Tissidre est la coordinatrice du Réseau Centres de Soins Faune Sauvage (25 des 100 centres français).Quelques chiffres plutôt qu'un long discours :Environ 100 000 animaux de 800 espèces différentes sont traités chaque année, avec une augmentation de 20% par an.92 % des animaux blessés rapportés arrivent pour des causes anthropiques.En moyenne 50% des animaux rapportés peuvent être relâchés, les autres meurent ou sont euthanasiés.Le coût moyen d'un animal en soin est de 0,83 € / jour / animal, contre 100 € / jour chez un vétérinaire et 1300 à 3000 € dans un hôpital humain. Ces 0,83 € sont 4 fois inférieurs aux besoins réels minimum.En tout en France, il y a moins de 150 personnes salariées pour s'occuper de la faune sauvage en détresse. Plus de 80% des effectifs des centres sont bénévoles.___

Reportage International
Au Mexique: des éleveurs accueillent des loups dans leur ranch

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 2:22


Au Mexique, le loup bénéficie aussi d'une protection. Depuis les années 2000, quelques individus ont été réintroduits dans les montagnes de l'État de Chihuahua. Là-bas, c'est une région de « rancheros ». Dans ces montagnes et ces grandes plaines, l'élevage de bovin est l'une des activités principales. On pourrait croire que le loup n'y serait donc pas le bienvenu, mais au lieu de s'opposer à la présence du prédateur, quelques « rancheros » s'impliquent. Ils l'encouragent et participent aux efforts de conservation. « Ici, il y a une trace de loup. » Seulement repérables par des yeux aguerris, quelques empreintes se dessinent dans la poussière brune. « Là, regarde ici, la trace est fraîche. Il est allé par là. Et là, il y a d'autres traces de biches. » Jaime Ruffo est vacher. Dans ce grand ranch perché à 2 300 mètres d'altitude, il garde 300 bovins qui évoluent en semi-liberté entre des roches abruptes et la foret. Ici, il fait partie des « pro loups ». « Ils ont été libérés ici et il ne s'est rien passé. Vraiment, ça n'a rien changé ! J'ai passé toute ma vie ici avec ces animaux, donc personne ne peut me raconter des histoires. Le loup n'a pas fait tant de mal. Je vous dis qu'il y a d'autres animaux qui attaquent beaucoup plus les troupeaux comme les pumas et les coyotes. » « Rapprocher les loups et les éleveurs » Un peu plus bas dans la plaine, le biologiste Cristian Aguilar a fait le pari de rallier les éleveurs à la cause du loup. En créant une coopérative, il les aide à vendre une viande biologique deux fois plus cher. Ainsi, quand ils gagnent correctement leur vie, ils sont davantage disposés accepter la présence du prédateur. « On est arrivés avec l'idée romantique de sauver le loup, mais on ne voyait pas les problématiques des producteurs. On leur disait :  « Vous devez protéger les loups, car c'est une espèce en voie d'extinction… » Et eux, ils nous répondaient : " Oui, mais tu te rends compte que je n'ai pas déjeuné et que mes enfants ont le ventre vide parce que l'élevage est en crise ! " Donc, nous devons régler les problèmes de chacun pour trouver le moyen de conserver les loups et que ce soit un succès. Avant, on faisait en sorte d'éloigner les loups des troupeaux. Aujourd'hui, on travaille pour rapprocher les loups et les éleveurs. » Nostalgique de la faune disparue, et convaincu que le loup a sa place sur ce territoire, Alonso Olivas a même décidé de libérer des loups sur ses propres terres : « Moi, je suis très content, car les loups aiment mon ranch. Ils viennent souvent me rendre visite. Bien sûr, j'ai eu quelques problèmes au début, mais maintenant, c'est bon. J'ai tout mis en ordre. J'aime bien aller voir les images des pièges photographiques. J'adore voir d'où ils sortent, où ils sont et combien. » L'espèce du loup mexicain Canis lupus baileyi, présent aux États-Unis et au Mexique s'était complètement éteinte au sud de la frontière dans les années 1980, victime des campagnes d'extermination. Aujourd'hui, on estime qu'une cinquantaine d'individus arpentent les montages du nord du Mexique. À lire aussiY a-t-il trop de loups en Europe ?

7 milliards de voisins
Les chats à la conquête du monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:30


Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines.     Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.

7 milliards de voisins
Les chats à la conquête du monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:30


Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines.     Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.

Autour de la question
Comment donner la parole aux animaux ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 48:30


Comment décoder le croassement des corbeaux, les dialectes des bonobos ou le chant des baleines ? Quand les animaux prennent la parole… Un formidable voyage au cœur de la communication et de la conscience animale qui risque de vous surprendre... Donnons la parole aux animaux : oiseaux, singes, dauphins, éléphants ou grenouilles font bien plus que communiquer entre eux leur localisation ou leurs émotions. Ils ont des langages ou protolangages qui ont un sens, des règles de syntaxe et même de la conversation qu'il s'agit d'apprendre à décoder, avec un œil neuf et les oreilles grandes ouvertes. Mais comment ? Comment décoder le sens du croassement des corbeaux, les différents dialectes des bonobos ou les chants variés des baleines ? Avec Alban Lemasson (professeur à l'Université de Rennes, il étudie la communication vocale et la vie sociale des mammifères) et Mael Leroux (maitre de conférences à l'Université de Rennes), il s'intéresse à l'évolution du langage. Pour leur ouvrage Quand les animaux prennent la parole, aux Éditions Apogée Benoit Grison, docteur en Sciences cognitives, biologiste et sociologue des sciences, pour son ouvrage Le sourire du chimpanzé, voyage autour de la conscience animale (Delachaux et Niestlé).

Autour de la question
Comment donner la parole aux animaux ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 48:30


Comment décoder le croassement des corbeaux, les dialectes des bonobos ou le chant des baleines ? Quand les animaux prennent la parole… Un formidable voyage au cœur de la communication et de la conscience animale qui risque de vous surprendre... Donnons la parole aux animaux : oiseaux, singes, dauphins, éléphants ou grenouilles font bien plus que communiquer entre eux leur localisation ou leurs émotions. Ils ont des langages ou protolangages qui ont un sens, des règles de syntaxe et même de la conversation qu'il s'agit d'apprendre à décoder, avec un œil neuf et les oreilles grandes ouvertes. Mais comment ? Comment décoder le sens du croassement des corbeaux, les différents dialectes des bonobos ou les chants variés des baleines ? Avec Alban Lemasson (professeur à l'Université de Rennes, il étudie la communication vocale et la vie sociale des mammifères) et Mael Leroux (maitre de conférences à l'Université de Rennes), il s'intéresse à l'évolution du langage. Pour leur ouvrage Quand les animaux prennent la parole, aux Éditions Apogée Benoit Grison, docteur en Sciences cognitives, biologiste et sociologue des sciences, pour son ouvrage Le sourire du chimpanzé, voyage autour de la conscience animale (Delachaux et Niestlé).

Le club RFI
Le Club RFI Ouaké (Bénin) à la rencontre de Nourou Soulemane Yorou, professeur en mycologie tropicale

Le club RFI

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 19:30


Les membres du Club RFI Ouaké sont partis à la rencontre de Nourou Soulemane Yorou, professeur en mycologie tropicale à l'Université de Parakou. Cette visite fut l'occasion pour les membres du Club de découvrir les travaux de ce chercheur passionné de champignons. Une rencontre inspirante pour les étudiants qui en ressortent motivés. Ce déplacement a également permis aux participants de découvrir le paysage, la faune et la flore entre Ouaké et Parakou. Avec la participation de Taoffic Tassou, président du Club RFI Ouaké. Invité/cousin : Nourou Soulemane Yorou, professeur en mycologie tropicale à l'Université de Parakou. Musique : «Le travail est le salut», DJ GG Lapino. *Mycologie : branche de la biologie qui étudie les champignons.   - Réalisation : Cécile Bonici - Collaboration service des auditeurs – Projets Clubs RFI : Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol - L'écume des mots : Myriam Guilhot - Mise en ligne internet : Sonia Borelva.

RTL2 : Made In France
L'intégrale - Diva Faune, Sinsemilia, Mickey 3D dans RTL2 Made In France (24/06/25)

RTL2 : Made In France

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 106:45


Diva Faune - Get Up Les Rita Mitsouko - Andy Rori - Vérité Gaëtan Roussel - Inoubliable Hoshi - Nouveau Jour Helena - Mauvais Garçon Daniel Balavoine - Vivre Ou Survivre Cœur De Pirate - Cavale DaSilva - De là-haut Marc Lavoine & Valerie Lemercier - La Grande Amour Etienne Daho - Le premier jour (du reste de ta vie) Gérald De Palmas - J'en rêve encore Navii - J'ecoute Du Miles Davis Gamine - Voilà les anges Sinsemilia - Tout Le Bonheur Du Monde Mani - Bang Bang Zazie - Zen Feu! Chatterton - Allons Voir Indochine - La belle et la bête Calogero - X Téléphone - Un autre monde Pierre Garnier - Ce Qui Me Va Marine - Coeur Maladroit Niagara - J'ai Vu Josef Salvat - Open Season (Une Autre Saison) Renan Luce - La lettre Jean-Jacques Goldman - On ira Andy Grammer Ft. Mélissa NKonda - Keep Your Head Up (Relève la tête) Loi & Robin - Gold Mickey 3D - Respire Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

CQFD - La 1ere
L'IA et la faune sauvage, un satellite pour mesurer l'eau et les origines de l'univers

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 55:47


1) MammAlps: l'IA au service de la protection de la faune sauvage en Suisse Le projet MammAlps utilise l'IA et des caméras infrarouges dans le Parc national suisse pour analyser 43 heures de vidéos. Il identifie et étudie les comportements de la faune, comme les chevreuils et les loups, en lien avec l'environnement. L'objectif est de mieux protéger la faune, malgré des questions éthiques. CQFD reçoit Devis Tuia, responsable du laboratoire de sciences computationnelles appliquées à lʹenvironnement, ECEO, EPFL. 2) SWOT, un satellite pour la gestion mondiale de l'eau Le satellite SWOT, lancé en décembre 2022 par le CNES et la NASA, révolutionne l'hydrologie spatiale en mesurant avec précision les niveaux d'eau des fleuves, lacs et océans de notre planète. Ses données publiques aident à gérer les ressources hydriques et à prévoir inondations et sécheresses. Un documentaire, "Un rêve en eau pour 2100", explore son impact. Sarah Dirren s'entretient avec lʹingénieur, Nicolas Picot, chef de projet au CNES et Thierry Gentet, ancien ingénieur au CNES et auteur-réalisateur du documentaire. 3) 2000 ans de découvertes de l'univers: l'évolution de la cosmologie L'astrophysicienne Françoise Combes retrace 2 000 ans de cosmologie dans son livre "Petite histoire de la cosmologie", publié aux éditions du CNRS. De la Terre plate des Mésopotamiens à l'expansion de l'univers, en passant par Ptolémée, Copernic, Newton et le Big Bang, elle explore les grandes étapes de notre compréhension de l'univers. Stéphane Délétroz interroge l'autrice et astrophysicienne Françoise Combes.

Reportage Afrique
Quand l'Afrique du Sud donne ses rhinocéros à ses voisins africains [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 2:21


L'Afrique du Sud a signé en 2014 un accord avec le Mozambique, pour s'accorder sur la stratégie de conservation du parc Kruger qui chevauche la frontière, et fait partie, avec le Zimbabwe, du nouveau parc transfrontalier du Grand Limpopo. Ce genre d'accord permet notamment de s'accorder sur les standards de sécurité face au braconnage. Une collaboration qui permet aussi le déplacement d'animaux sauvages d'un pays à un autre, pour repeupler des parcs dans le besoin, et rééquilibrer l'écosystème. C'est dans ce contexte que l'Afrique du Sud vient ce mois de juin de donner dix rhinocéros noirs au Mozambique qui en manque cruellement. Billie est un rhinocéros sud-africain. Une femelle d'environ une tonne placée dans un box en métal, direction le Mozambique. « Normalement, on ne donne pas de noms à nos animaux, mais ils en auront un pour le transport. Si quelque chose se passe mal sur la route, on doit pouvoir les identifier », explique Vuyiswa Radebe, qui travaille pour Ezemvelo KZN Wildlife, l'organisation qui gère les parcs publics de la région. Elle est venue assister à cette opération hors norme. « Le déplacement en lui-même est très éprouvant, mais on sait pourquoi on le fait, c'est pour leur survie. Nous avons besoin d'avoir plein de petites Billie partout dans le monde, et j'ai hâte d'entendre leurs histoires », confie-t-elle. Et c'est tout l'objectif. L'Afrique du Sud, et particulièrement ce parc Hluhluwe, est le berceau des rhinocéros africains. Antony Alexander et la fondation Peace Park coordonnent donc des relocalisations d'animaux sauvages. « Peace Parks n'a commencé à soutenir le gouvernement mozambicain qu'il y a dix ans. On devait d'abord prendre le temps de rétablir des bons systèmes de sécurité là-bas. Et de s'assurer que l'environnement était adapté pour faire venir des animaux sauvages », raconte-t-il. Des transferts qui se multiplient ces dernières années, notamment grâce à des techniques qui évoluent, explique Kester Vickery, de la fondation Conservation Solution. Il rentre à peine du Rwanda, où il a déplacé 70 rhinocéros sud-africains en avion. « Nous pouvons maintenant déplacer des animaux en gros groupes sur une durée de 48 heures, en toute sécurité. C'est plus ou moins le temps qu'il faudra pour déplacer ces rhinos jusqu'à Zinave », détaille-t-il. Zinave, c'est le parc mozambicain qui s'apprête à recevoir Billie et les autres. Pendant près de 40 ans, ce parc n'avait plus aucun rhinocéros. Ils sont de retour depuis peu grâce à une autre opération de ce genre. Drapeau mozambicain brodé sur sa veste, le vétérinaire Hagnasio Chiponde s'apprête à prendre la route : « Je représente la Wildlife Mozambique Alliance, et le pays en général. Nous cherchons à développer notre population de rhinos. Je suis fier de faire partie de l'équipe. » Les dix rhinocéros sont arrivés sains et saufs à Zinave. L'objectif, c'est donc de faire grandir cette population, pour ensuite en envoyer dans d'autres parcs du Mozambique, et ainsi repeupler le pays entier.  À lire aussiRéintroduction de dix rhinocéros au Mozambique: une opération à haut risque [2/3]

CQFD - La 1ere
L'IA et la faune sauvage, un satellite pour mesurer l'eau et les origines de l'univers

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 55:44


MammAlps: l'IA au service de la protection de la faune sauvage en Suisse Les brèves du jour SWOT, un satellite pour la gestion mondiale de l'eau 2000 ans de découvertes de l'univers: l'évolution de la cosmologie

Reportage Afrique
Réintroduire les rhinocéros en Afrique du Sud: Amos, le protecteur de rhinos [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:25


Le braconnage est un problème majeur en Afrique du Sud. Et il touche particulièrement les rhinocéros, qui, selon le mythe bien répandu en Asie, ont des cornes aux propriétés aphrodisiaques. Résultat : des centaines de rhinocéros sont tués chaque année. Le célèbre parc Kruger a ouvert la voie récemment en décidant de couper préventivement les cornes, une stratégie payante, puisque le braconnage a chuté. Un autre parc fait régulièrement les frais de cette chasse illégale, le parc Hluhluwe dans le KwaZulu Natal. Là-bas aussi, on écorne depuis peu, en plus de se doter de nouveaux équipements ultra-modernes. Portrait du responsable sécurité du parc avec notre journaliste Valentin Hugues. À notre droite, dans la voiture, le volant entre les mains, Amos Tembe : « Vous voyez ces arbres ici ? On a de grandes chances de trouver un rhinocéros noir pas loin ».   Lunettes noires, une voix qui porte et une énergie débordante, c'est un spécialiste des rhinocéros : « Regardez sur la route, vous voyez cet amas de terre ? C'est le signe de leur passage. Ils ont marqué leur territoire. Je peux vous assurer qu'ils vont revenir ici aujourd'hui ». Chez lui, à la maison, il a deux enfants, et à Hluhluwe parc… des milliers d'autres : « Quand un rhinocéros se fait braconner, j'ai l'impression de perdre un membre de ma famille. Parce qu'avec le temps, je me sens connecté à eux. Vous savez, j'ai commencé ici avec l'unité anti-braconnage. Je me souviens d'un jour où on était tombé sur six braconniers. Et on n'était que deux. Il n'y avait aucun signal ! Aucun moyen d'appeler des renforts… On a pu en arrêter deux. Les quatre autres ont été neutralisés. Ce n'était pas notre objectif, mais ces gars-là veulent vous tuer ! ». Quinze ans plus tard, Amos a rangé son fusil pour rejoindre l'équipe de direction. Il est monsieur sécurité. Et pour mettre fin aux affrontements dangereux avec les braconniers, le parc a une nouvelle stratégie : « On met en place une clôture connectée autour du parc. On a aussi des drones et des caméras. Comme celles-ci, regardez, vous pouvez à peine la voir, elle est entièrement camouflée ».  Sifiso, assis dans la salle de contrôle : « Si vous cliquez sur “léopard”, vous avez les photos de tous les léopards détectés par les caméras. Et vous pouvez aussi sélectionner “humain”. Là par exemple, c'est un braconnier repéré hier ». Mais face à l'urgence, le parc a aussi pris une décision drastique : couper les cornes des rhinocéros, pour prévenir le braconnage. « Regardez celui-ci. On lui a coupé la corne, mais elle va repousser. On s'assure de couper au bon endroit. On espère qu'après trois ou quatre ans, on n'aura plus à faire ça. C'est simplement le temps de stabiliser notre stratégie de défense ». Pour l'instant, grâce à l'écornage, le parc n'a perdu qu'un seul rhinocéros au mois de juin. « Quand on fera un mois sans braconnage. Ce jour-là, croyez-moi, je ferai un gros barbecue, et je boirai un bon coup ! ». Une trentaine ont été braconnés depuis janvier, c'est trois fois moins que l'année dernière à la même période.  À lire aussiAfrique du Sud: l'écornage des rhinocéros contribue à réduire fortement le braconnage, selon une étude

Reportage International
Océans-Mexique: quand les pêcheurs de la baie de Kino tentent de mieux gérer les ressources

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:44


Au nord du Mexique, dans l'État de Sonora, la petite baie de Kino est ouverte sur la mer de Cortés. La région abrite une importante biodiversité et faune marine, mais l'équilibre a été bouleversé ces dernières décennies par la surpêche et des mauvaises pratiques. Alors, depuis quelques années, la petite communauté d'environ 10 000 habitants s'organise. Les pêcheurs, celles et ceux qui vivent de la mer tentent de prendre en main eux-mêmes au mieux la gestion de leurs ressources. De notre envoyée spéciale de retour de la baie de Kino« Là, il faut malaxer. » À marée basse, les femmes remuent les limons pour déterrer et compter les palourdes : « Regarde, il y en a de toutes les tailles. Ça nous fait plaisir de voir cela. Avant, quand on venait, il n'y en avait pas une seule. » De jeunes coquillages élevés en laboratoire ont été semées quelques mois plus tôt dans l'estuaire par une coopérative de femmes : « La palourde grandit et donc on peut la récolter en toute saison. »Ce jour-là, Felice Campo et Delfina Mendoza ne les ramassent pas. Puisque les quantités extraites dépassent la capacité de l'animal à se reproduire, elles préfèrent repeupler : « On a vu que des pêcheurs venaient et sortaient des palourdes. C'est pour cela que je dis que le bénéfice est pour toute la communauté. »À Kino, une dizaine d'associations civiles s'investit dans la préservation de l'écosystème de la baie. La surpêche de la part de certains locaux est souvent pointée du doigt pour expliquer la disparition des espèces. Mais pour Edgar Magdaleno, professeur au Prescott collège, elle ne doit pas servir à faire oublier la responsabilité des grands intérêts privés. Notamment l'élevage de crevettes, très présent dans la région, qui domine la production nationale. « Le secteur a dévasté l'estuaire et la lagune. Et il y a aussi tous ces grands bateaux de pêche aux crevettes et à la sardine qui viennent ici dans le golfe. Ils utilisent des chaluts et détruisent les fonds marins. Pour une seule espèce, ils en détruisent quarante et cela affectent toute l'activité de subsistance de nos pêcheurs. On est une communauté abandonnée par les autorités. »À lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserverProtéger les ressourcesSans contrôle et face à l'impuissance des institutions mexicaines, les habitants de Kino s'organisent entre eux pour protéger leurs ressources. Un peu plus au nord, une coopérative s'est vu confier 25 hectares de bas fond. Daniel Torre explique qu'en échange de sa protection, il a le droit de plonger pour pêcher des pétoncles géants : « On fait du monitoring sous-marin pour surveiller les quantités de biomasse à l'intérieur de la zone. »À l'aide d'un tube alimenté en air par un compresseur, il descend à une douzaine de mètres profondeur. Depuis plus de 20 ans. Il est issu de la troisième génération de plongeurs dans sa famille et n'imagine pas faire autre chose : « huit personnes sur dix vivent de la pêche ici. Si une espèce s'effondre, on trouvera des alternatives. Que ce soit la raie manta, le requin, le crabe ou bien les bulots. Il s'agit de pouvoir nourrir sa famille. Mais j'espère qu'avec ce qu'on fait là, les futures générations pourront continuer à pêcher comme nous. »À lire aussiPourquoi faut-il combattre la pêche illégale?

Reportage International
Australie: les forêts millénaires de Tasmanie en péril pour des copeaux de bois

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 2:34


C'est l'un des pays qui déforeste le plus au monde. Si aujourd'hui, l'essentiel de la production de bois est assurée par des plantations, certains États autorisent toujours la coupe de bois endémique. Et en la matière, c'est la Tasmanie, un État très peu peuplé et dont les forêts sont, pour partie, classées au patrimoine mondial de l'Unesco en raison de la richesse de la biodiversité qu'elles abritent, qui bat tous les records. Une activité menaçant certaines espèces animales, de plus en plus critiquée, et qui par ailleurs crée au final très peu d'emplois. Reportage en forêt où les arbres tiennent encore debout. De notre correspondant en Tasmanie,« Non à la coupe des arbres endémiques », c'est le cri de ralliement de plus de 4 000 personnes qui ont défilé à la fin mars 2025, dans les rues de Hobart, la capitale de la Tasmanie. Cet État australien est non seulement l'un des derniers à autoriser l'abattage des forêts endémiques, il est aussi celui qui le pratique le plus massivement. Près de 20% de la production de bois en Tasmanie est issue de ces forêts. Une situation qui choque Sue, l'une des manifestantes : « Pourquoi détruire ces magnifiques écosystèmes, indispensables pour les animaux (qui y vivent), pour purifier notre air et l'eau, toutes les choses dont nous avons besoin, simplement pour en faire des copeaux de bois. Les forêts, c'est la vie, et nos forêts les plus anciennes doivent être protégées. »Plus de 70% des arbres endémiques coupés sont en effet transformés en simples copeaux de bois, qui sont ensuite exportés vers la Chine et le Japon, pour fabriquer du papier et du carton. Une activité qui provoque par ailleurs beaucoup de gâchis. C'est ce que nous montre Jenny Weber, de la Fondation Bob Brown, en nous emmenant sur une zone de coupe. Au milieu d'une zone entièrement rasée, trône une énorme souche, de plus de trois mètres de diamètre : « Nous nous tenons sur la souche d'un arbre qui avait plus de 500 ans… Et ce qui est tragique, c'est qu'après avoir été coupé, les bûcherons se sont rendu compte qu'il était trop gros pour être débité et chargé sur un camion. »Des espèces animales menacées d'extinctionUn immense tronc git juste à côté de cette souche, à l'orée d'une forêt pour l'instant encore intacte. Elle abrite de nombreuses espèces animales, qui pour certaines sont menacées d'extinction par les bûcherons. C'est notamment le cas de la perruche de Latham, le perroquet le plus rapide du monde, comme nous l'explique Charley Gros. Il est Français et conseiller scientifique de la fondation Bob Brown : « Ces oiseaux ont besoin des cavités dans les arbres pour se reproduire et les exploitations forestières détruisent ces forêts. Donc s'il n'y a pas de cavités, il n'y a pas de nid, il n'y a pas d'enfants, il n'y a pas d'espèces. »L'organisme chargé de la gestion des forêts pour l'État de Tasmanie assure pour sa part exploiter de façon raisonnée les forêts, et replanter systématiquement des arbres là où il y a eu abattage. Mais ces fameuses cavités, indispensables pour la reproduction de ces perruches, prennent, elles, plusieurs siècles à se former. L'impact économique de cette activité est par ailleurs très limité : la coupe d'arbres endémiques a rapporté moins de 50 millions d'euros en 2023, et l'ensemble de la filière bois fait travailler moins de 1% de la population active en Tasmanie.À lire aussiAustralie: près de 400 «dauphins-pilotes», coincés dans une baie en Tasmanie, sont morts

Reportage Afrique
Gabon: à la recherche des trésors botaniques des forêts du pays

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 2:24


Au Gabon, dans la perspective de One Forest Vision, un sommet sur les forêts tropicales qui se tiendra en France l'année prochaine, des chercheurs sillonnent les forêts du bassin du Congo pour collecter les espèces de plantes et de fleurs encore mal connues ou non encore étudiées. Ces espèces sont photographiées, nommées et stockées dans une application appelée PlantNet. Il y a quelques jours, une vingtaine d'étudiants gabonais ont bénéficié d'une formation théorique suivie d'une expédition dans la forêt que notre correspondant a accompagnée. De notre correspondant à LibrevilleArboretum de Sibang, une forêt située dans le nord de Libreville. Le botaniste Daniel Barthélémy et ses étudiants sont lancés à la recherche d'espèces à documenter après des cours théoriques dans une salle climatisée. Brusquement, le chercheur français basé à Montpellier s'arrête devant une plante. « Alors là, c'est intéressant parce que c'est une euphorbiacée qu'on a vu ce matin avec tous les gens de la formation. On ne sait pas exactement quelle espèce c'est, mais on a une idée du genre parce que l'on a fini par trouver les fleurs, on a trouvé les fruits. Donc, ça, ça nous indique à quel genre peut appartenir cette espèce. »Daniel Barthélémy parcourt les forêts du bassin du Congo depuis 2023 après sa participation à Libreville au One Forest Summit, un sommet sur les forêts tropicales dont les très nombreuses espèces sont encore très mal connues par rapport aux forêts européennes. « Beaucoup, beaucoup d'espèces et finalement peu de monde en comparaison qui les étudie. Et donc on connaît les espèces, bien sûr, mais la quantité d'espèces qui doit être documentée, prise en photo, etc. est considérable. »Une application participativeÀ chaque étape, les chercheurs prennent des photos qui vont enrichir l'application Pl@ntnet créée pour documenter les espèces végétales des forêts tropicales. Dady Ngueba Ikapi, doctorant à l'Université des sciences et techniques de Masuku, fait partie de l'expédition. « On est en train d'enrichir la base de données pour nous permettre de collecter plus d'images et pour pouvoir actualiser au fur et à mesure dans le temps. Lorsque la plante est bien filmée sur le terrain, elle nous permet tout de suite de pouvoir l'identifier à partir de l'application Pl@ntnet. »Pl@ntnet rêve de devenir l'encyclopédie des plantes des forêts tropicales. Il est fondé sur le principe du partage et de la gratuité, explique le docteur Murielle Simo-Droissart de l'IRD Montpellier. « La licence de partage des photos de la planète, c'est une licence libre. Ça veut dire que toutes les photos que vous partagez, vous les partagez librement. Mais chaque fois que les gens utiliseront les photos que vous avez faites, on saura qu'elles sont de vous parce qu'il y aura toujours votre nom en dessous des photos. »Loin d'un simple stockage, les photos fournies par les chercheurs doivent participer grâce à l'intelligence artificielle à mieux protéger les forêts, étudier leur capacité de stockage du carbone, mais aussi à quantifier les crédits carbones.À lire aussiLe parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon

Autour de la question
De King Kong à Queen Kong : jusqu'où nous entraineront les femelles gorilles ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later May 26, 2025 48:30


Vous connaissiez King Kong, découvrez Queen Kong ! Chez les gorilles des plaines de Centrafrique, la primatologue Shelly Masi, l'une des rares à les étudier en immersion, a mis en évidence le pouvoir insoupçonné des femelles dans ces sociétés de gorilles bien moins machistes qu'on ne l'imaginait... Partons sur les traces des gorilles de l'Ouest aujourd'hui grâce à notre invitée, la primatologue Shelly Masi, seule spécialiste des gorilles en France, qui les étudie au plus près, aux côtés de pisteurs Bayaka dans la forêt centrafricaine depuis 25 ans. Une fréquentation au long cours, une proximité qui lui a fait découvrir un autre monde, une autre réalité et surtout une société bien plus complexe que l'on ne pouvait imaginer, où les femelles ont un pouvoir insoupçonné. Vous croyez connaitre King Kong ? Nous allons découvrir Queen Kong.Avec Shelly Masi, primatologue, maitre de conférences au Muséum national d'Histoire naturelle et seule spécialiste française des gorilles pour son livre Queen Kong. La loi de la jungle au féminin, paru chez Albin Michel.Musiques diffusées pendant l'émission- Ramiro Musotto – Bayaka- Clinton Fearon – Sleepwalking [Playlist RFI].

Autour de la question
De King Kong à Queen Kong : jusqu'où nous entraineront les femelles gorilles ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later May 26, 2025 48:30


Vous connaissiez King Kong, découvrez Queen Kong ! Chez les gorilles des plaines de Centrafrique, la primatologue Shelly Masi, l'une des rares à les étudier en immersion, a mis en évidence le pouvoir insoupçonné des femelles dans ces sociétés de gorilles bien moins machistes qu'on ne l'imaginait... Partons sur les traces des gorilles de l'Ouest aujourd'hui grâce à notre invitée, la primatologue Shelly Masi, seule spécialiste des gorilles en France, qui les étudie au plus près, aux côtés de pisteurs Bayaka dans la forêt centrafricaine depuis 25 ans. Une fréquentation au long cours, une proximité qui lui a fait découvrir un autre monde, une autre réalité et surtout une société bien plus complexe que l'on ne pouvait imaginer, où les femelles ont un pouvoir insoupçonné. Vous croyez connaitre King Kong ? Nous allons découvrir Queen Kong.Avec Shelly Masi, primatologue, maitre de conférences au Muséum national d'Histoire naturelle et seule spécialiste française des gorilles pour son livre Queen Kong. La loi de la jungle au féminin, paru chez Albin Michel.Musiques diffusées pendant l'émission- Ramiro Musotto – Bayaka- Clinton Fearon – Sleepwalking [Playlist RFI].

Autour de la question
Qui a domestiqué qui ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 48:30


Pourquoi refaire l'histoire de la domestication ? L'archéozoologue Jean-Denis Vigne nous entraîne aux origines des domestications animales par les humains sur toute la planète. Chien, chat, vache, chameau, lama ou cheval, qu'est-ce que ça dit de nous et des autres animaux... Qui a domestiqué qui ? Comment et jusqu'où ? (Rediffusion du 26 novembre 2024) Demandons-nous où, quand et comment nous, les humains, avons domestiqué les autres animaux ? Du loup au chien en passant par les vaches, les chameaux, les abeilles, les lamas, les rennes ou les chevaux, comment remonter aux origines de la domestication animale et pourquoi les récentes découvertes archéologiques couplées aux analyses d'ADN ancien, nous révèlent une histoire inédite bien plus complexe et singulière qu'on ne l'imaginait... Une histoire de coévolution entre humains et non humains où l'on en vient même à se demander qui a domestiqué qui ? Et pourquoi ? Même si la question du pourquoi reste la plus difficile...Avec Jean-Denis Vigne, archéo-zoologue pour son ouvrage La domestication à l'oeil nu, paru chez CNRS Éditions.

Autour de la question
Qui a domestiqué qui ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 48:30


Pourquoi refaire l'histoire de la domestication ? L'archéozoologue Jean-Denis Vigne nous entraîne aux origines des domestications animales par les humains sur toute la planète. Chien, chat, vache, chameau, lama ou cheval, qu'est-ce que ça dit de nous et des autres animaux... Qui a domestiqué qui ? Comment et jusqu'où ? (Rediffusion du 26 novembre 2024) Demandons-nous où, quand et comment nous, les humains, avons domestiqué les autres animaux ? Du loup au chien en passant par les vaches, les chameaux, les abeilles, les lamas, les rennes ou les chevaux, comment remonter aux origines de la domestication animale et pourquoi les récentes découvertes archéologiques couplées aux analyses d'ADN ancien, nous révèlent une histoire inédite bien plus complexe et singulière qu'on ne l'imaginait... Une histoire de coévolution entre humains et non humains où l'on en vient même à se demander qui a domestiqué qui ? Et pourquoi ? Même si la question du pourquoi reste la plus difficile...Avec Jean-Denis Vigne, archéo-zoologue pour son ouvrage La domestication à l'oeil nu, paru chez CNRS Éditions.

Grand reportage
Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de Cali

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 19:30


Jaguar, singe-araignée, colibri, arbre de pluie… La Colombie est l'un des pays les plus riches en biodiversité. Cet État d'Amérique du Sud a déjà atteint l'objectif international de protéger 30% de son territoire pour préserver ce monde vivant de la disparition en cours. Mais sur le terrain, après des décennies de conflit avec des guérillas, les gardes des parcs naturels font face à de nombreux défis. En octobre dernier, alors que la COP16 sur la biodiversité battait son plein à Cali, RFI a pu explorer les montagnes protégées qui surplombent la troisième ville du pays. « Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de Cali », c'est un grand reportage de Lucile Gimberg.

Autour de la question
Pourquoi une philosophie du végétal?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 48:30


Et si nous revenions aux racines de notre humanité, façonnée et toujours fascinée par le végétal : les plantes, les arbres et les fleurs ?  Une philosophe buissonnière qui fait feu de tout bois pour décoloniser les esprits, en nous rappelant à quel point nous, les humains, sommes à la fois façonnés et fascinés par tout ce qui sort de terre. Nous sommes tous issus d'une civilisation du végétal, mais nous avons tendance à l'oublier, notamment en Occident, en nous pensant au sommet du règne animal, et donc au-dessus du règne végétal. Comment inverser, renverser cette perspective en nous inspirant d'autres cultures ? La culture kanake de l'igname, la culture indienne du curcuma, ou encore la culture méditerranéenne du jasmin, par exemple. Autant de traditions qui n'ont pas rompu ce lien existentiel, aussi symbolique que nourrissant, aux plantes, aux tubercules, aux fleurs, à tout ce qui s'enracine, pousse et nous pousse.Inspirante et vivifiante, cette question soulève le pourquoi d'une philosophie du végétal, ce végétal qui inspire aussi les artistes, comme la chorégraphe circassienne et funambule Chloé Moglia avec son collectif Rhizome.Avec Seloua Luste Boulbina, philosophe, chercheuse et théoricienne de la décolonisation, pour son livre Sortir de terre : une philosophie du végétal (Zulma Editions).Musiques diffusées pendant l'émission :Gulaan – HmiloulouClara Luciani - Les fleurs

Autour de la question
Pourquoi une philosophie du végétal?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 48:30


Et si nous revenions aux racines de notre humanité, façonnée et toujours fascinée par le végétal : les plantes, les arbres et les fleurs ?  Une philosophe buissonnière qui fait feu de tout bois pour décoloniser les esprits, en nous rappelant à quel point nous, les humains, sommes à la fois façonnés et fascinés par tout ce qui sort de terre. Nous sommes tous issus d'une civilisation du végétal, mais nous avons tendance à l'oublier, notamment en Occident, en nous pensant au sommet du règne animal, et donc au-dessus du règne végétal. Comment inverser, renverser cette perspective en nous inspirant d'autres cultures ? La culture kanake de l'igname, la culture indienne du curcuma, ou encore la culture méditerranéenne du jasmin, par exemple. Autant de traditions qui n'ont pas rompu ce lien existentiel, aussi symbolique que nourrissant, aux plantes, aux tubercules, aux fleurs, à tout ce qui s'enracine, pousse et nous pousse.Inspirante et vivifiante, cette question soulève le pourquoi d'une philosophie du végétal, ce végétal qui inspire aussi les artistes, comme la chorégraphe circassienne et funambule Chloé Moglia avec son collectif Rhizome.Avec Seloua Luste Boulbina, philosophe, chercheuse et théoricienne de la décolonisation, pour son livre Sortir de terre : une philosophie du végétal (Zulma Editions).Musiques diffusées pendant l'émission :Gulaan – HmiloulouClara Luciani - Les fleurs

7 milliards de voisins
Du caniche d'appartement aux vaches des près: que racontent les vétérinaires sur la France d'aujourd'hui?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 48:29


La France compte 75 millions d'animaux de compagnie, chats et chiens en tête, selon le fichier national d'identification I-CAD. C'est déjà plus que la population française et c'est sans compter les animaux sauvages, d'élevage, de compétition et de zoo. Des petites et grosses bêtes qu'il faut nourrir, choyer et soigner. À l'avant-poste de cette gigantesque ménagerie, on trouve, les vétérinaires. Soigneurs des animaux, ils ont aussi affaire à leurs maîtres. Du jeune célibataire urbain, aux couples d'agriculteurs de campagne, en passant par les propriétaires de haras, chasseurs ou militants du bien-être animal, les profils des propriétaires d'animaux sont à l'image de la société : multiples. En auscultant un chien, un cheval ou un lapin, les vétérinaires ont aussi un aperçu des maux qui traversent le pays, la précarité, la solitude ou encore les maltraitances. Vétérinaire, un métier aux nombreuses casquettes, parfois à risque. En un an, les agressions verbales et physiques à leur égard ont augmenté de 52%. Que disent les vétérinaires de notre rapport aux animaux ? Pourquoi ont-ils pris autant de place dans nos vies et comment en prendre soin ? Avec Julien Solonel, chef du service société au Parisien Week-End, auteur de La France vue par les vétérinaires (Editions Buchet-Chastel).Un entretien de Cléa Broadhurst, correspondante de RFI en Chine, où les habitants sont de plus en plus nombreux à adopter des animaux de compagnie alors que le pays connaît un déclin démographique.En fin d'émission, la rubriqueMondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. Le blogueur ivoirien Yves-Landry Kouamé s'inquiète de l'avenir des villes africaines face au réchauffement climatique. Louis Dorsouma, blogueur tchadien, rend hommage aux balayeuses de N'Djaména.Programmation musicale :► Touchdown – Michael Brun ► Apache – Les Innocents ► On sera là – Roseline Layo & Angélique Kidjo