Podcasts about faune

  • 282PODCASTS
  • 876EPISODES
  • 27mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Nov 18, 2025LATEST
faune

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about faune

Show all podcasts related to faune

Latest podcast episodes about faune

Autour de la question
Comment se mettre dans la tête d'une baleine ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 48:29


Plongée dans l'univers sonore, sensoriel et tactile des baleines avec Olivier Adam qui étudie sur tous les océans du globe, les vocalises, les chants et le langage des baleines. Bleues, à bosse ou boréales que nous racontent les baleines et sur quelles longueurs d'ondes ?  Mettons-nous à l'écoute des baleines, de leurs chants et de leurs vocalisations, ou plus exactement de leur langage : une communication longue distance, hypersophistiquée que tente de décrypter notre invité le bio-acousticien Olivier Adam. Que racontent les baleines bleues à bosse ou boréales sur leur monde océanique et sur le nôtre ? Comment peuvent-elles faire face à nos bruits humains et à nos activités industrielles assourdissantes ? Avec Olivier Adam, professeur à La Sorbonne et spécialiste des sons émis par les cétacés pour son ouvrage Dans la tête d'une baleine, paru chez Humensciences.

Autour de la question
Comment se mettre dans la tête d'une baleine ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 48:29


Plongée dans l'univers sonore, sensoriel et tactile des baleines avec Olivier Adam qui étudie sur tous les océans du globe, les vocalises, les chants et le langage des baleines. Bleues, à bosse ou boréales que nous racontent les baleines et sur quelles longueurs d'ondes ?  Mettons-nous à l'écoute des baleines, de leurs chants et de leurs vocalisations, ou plus exactement de leur langage : une communication longue distance, hypersophistiquée que tente de décrypter notre invité le bio-acousticien Olivier Adam. Que racontent les baleines bleues à bosse ou boréales sur leur monde océanique et sur le nôtre ? Comment peuvent-elles faire face à nos bruits humains et à nos activités industrielles assourdissantes ? Avec Olivier Adam, professeur à La Sorbonne et spécialiste des sons émis par les cétacés pour son ouvrage Dans la tête d'une baleine, paru chez Humensciences.

C'est dans ta nature
Les pigeons voyageurs, des oiseaux aux performances de haut niveau

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 2:29


Ces oiseaux parcourent plusieurs centaines de kilomètres pour rejoindre leur pigeonnier, à plus de 70km/h de moyenne. Leurs capacités d'orientation sont aussi exceptionnelles. « Voilà, c'est parti ! » Rémi Seimpère est colombophile, éleveur de pigeons voyageurs, et il vient de lâcher l'un de ses 130 oiseaux qui logent dans le pigeonnier situé au fond de son jardin de la banlieue sud de Paris. « C'est parti, il va faire son petit sport quotidien, et les autres ont compris que c'est l'heure du petit entraînement, donc ça va partir comme des fusées ! », s'exclame-t-il. Les pigeons trépignent dans le pigeonnier, agitent leurs ailes, jusqu'à ce que Rémi Seimpère ouvre la trappe. Alors les uns après les autres, à la queue leu leu, les oiseaux s'envolent dans le ciel. Sauf une femelle, qui préfère rester sur le toit de l'autre pigeonnier, celui où sont placés les mâles. « Elle a été séparée, il n'y a pas très longtemps, de son mâle qui se trouve dans le pigeonnier d'à côté. Elle a moins envie de voler que de rejoindre son conjoint », rigole Rémi Seimpère. Voyageur et sédentaire Les pigeons voyageurs, aux pattes beaucoup plus musclées que les pigeons biset – ceux qu'on rencontre en ville –, sont de véritables sportifs. À chaque course, l'oiseau est lâché loin de son pigeonnier, à 500, 600 ou même 1 000 kilomètres, et il rentre à toute vitesse, à 70 km/h au moins, avec des pointes qui peuvent atteindre les 120km/h pour les plus performants quand le vent est favorable.  C'est le paradoxe du pigeon voyageur, comme le souligne le colombophile : « Il est voyageur avant tout parce qu'il est sédentaire. Il est attaché à son pigeonnier. Il ne faut pas croire que le pigeon voyageur part de son pigeonnier, va quelque part et revient. Ce n'est pas un migrateur. » Mais comme les oiseaux migrateurs, le pigeon possède quelques qualités d'endurance et des capacités pour se repérer dans l'espace et s'orienter. Les sens de l'orientation Au-dessus de nos têtes, les pigeons libérés tout à l'heure continuent leur vol groupé. Ils se dégourdissent les ailes, et ça fait partie de leur entraînement. « Ils vont tourner autour de leur pigeonnier pendant 30, 40, 50 minutes, voire une heure, et c'est ainsi qu'ils repèrent les lieux autour de leur pigeonnier. Donc on peut supposer qu'ils ont une mémoire visuelle, détaille Rémi Seimpère. Ensuite, quand on les éloigne à un ou deux kilomètres, pour les premiers entraînements, on suppose qu'ils ont une bonne vue qui leur permet de revenir. Certainement qu'ensuite, ils repèrent les lieux par leur odorat, par d'autres moyens, avec des entraînements qui se déroulent à dix, vingt, trente ou cinquante kilomètres. Le pigeon s'oriente alors avec le champ magnétique terrestre, grâce à une sorte de boussole qui se trouve sous les narines. C'est le cumul de plusieurs sens qui leur permet de revenir chez eux. » Pigeons dopés Longtemps, dans l'armée, les pigeons voyageurs ont été utilisés pour transmettre des messages. Un pigeon héroïque avait même été décoré de la Croix de guerre 14-18. La technologie les a supplantés, mais la colombophilie perdure, avec 8 300 éleveurs en France. « Je compare souvent notre passion aux chevaux de course : le fait de faire de l'élevage, d'améliorer continuellement la race et de les faire participer à des concours ou des courses. » Mais la passion peut rendre fou. En 2020, un colombophile chinois a acheté un pigeon belge plus d'1,5 million d'euros. Et il y a même des cas de dopage, avec « de l'EPO, de la cortisone, des choses qui permettent au pigeon d'aller au-delà de ses capacités naturelles », regrette Rémi Seimpère. Si un jour, un pigeon remporte l'ascension de l'Alpe d'Huez à vélo, on se sera vraiment fait pigeonner ! À lire aussiInde: un pigeon voyageur, soupçonné d'être un «espion chinois», relâché après huit mois d'enquête

Darrers podcast - Ràdio Arenys
La Taverna del Faune del 14/11/2025

Darrers podcast - Ràdio Arenys

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 60:00


A la Taverna del Faune trobaràs cada setmana una selecció feta pel Faune dels millors grups de tots els temps i de totes les variants del hevy metal. Dirigit i produït per David Alba. Els divendres a les 23:00h. podcast recorded with enacast.com

Reportage Afrique
Centrafrique: dans le parc Dzanga Sangh, l'harmonie entre l'homme, les animaux et la nature

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:41


Alors que la COP30 a démarré  lundi 10 novembre, cap sur le sud-ouest de la République centrafricaine. Niché dans l'immense bassin du Congo, le parc de Dzanga-Sangha incarne l'espoir et la réussite d'une conservation harmonieuse entre la nature et l'humanité. Véritable sanctuaire de biodiversité, cette réserve abrite des espèces emblématiques et menacées : éléphants de forêt, gorilles, léopards, girafes, lions et beaucoup d'autres. Grâce à un modèle de gestion partagée entre le gouvernement centrafricain, l'ONG WWF et les populations locales, le parc prouve qu'il est possible d'allier conservation, développement durable et valorisation des savoirs autochtones.  Une vingtaine d'éléphants de forêt s'avancent lentement vers la saline de Zangaba, vaste espace dégagé où la terre, gorgée de minéraux, attire chaque jour des centaines d'animaux. À quelques mètres, un jeune mâle joue avec sa trompe dans l'eau. Puis, les femelles forment un cercle protecteur autour des éléphanteaux, tout en arrachant de longues herbes humides qu'elles mâchent lentement. Yoann Galleran, le directeur de l'aire protégée de Dzanga Sangha, nous sert de guide. « Tous les jours, une centaine d'éléphants se rassemblent régulièrement dans cette saline. Les éléphants de forêt, le pangolin et les gorilles sont les espèces emblématiques de notre parc. Le bassin du Congo regorge d'espèces de poissons, d'insectes, de champignons, de végétaux, de produits forestiers non ligneux. La gestion de ces ressources est très importante et elle doit être directement opérée par les communautés locales elles-mêmes. La gestion de la chasse durable, de la cueillette durable sont des questions clés pour le futur des aires protégées de Dzanga Sangha », nous apprend Yoann Galleran.  Le parc de Dzanga-Sangha, en Centrafrique, n'est pas seulement un refuge pour les animaux. C'est aussi le berceau d'un peuple autochtone : les Ba'Aka, gardiens de la forêt. Leur connaissance intime des plantes et des pistes invisibles fait d'eux les véritables maîtres des lieux. Firmin est l'un d'eux. « Depuis toujours, nous vivons en lien étroit avec la terre, l'eau et les forêts. Pour nous, la nature n'est pas une ressource à exploiter, mais une partie de notre famille. Quand la Terre souffre, nous souffrons aussi. Les anciens nous enseignent que chaque décision doit être prise en pensant aux sept prochaines générations », explique-t-il.  Grâce à son modèle de conservation participative, où la protection de la faune et la flore rime avec le développement des communautés locales, Dzanga Sangha est en phase d'atteindre tous ses objectifs, selon Firmin : « La gestion se déroule de façon participative, avec une implication totale de notre part en tant qu'autochtones. Il existe une véritable prise de conscience collective quant aux méthodes de gestion durable des ressources naturelles. Des formations régulières nous sont dispensées sur l'importance de la préservation des ressources. Nous avons mis en place une zone de chasse communautaire que nous respectons scrupuleusement. » Plusieurs projets sont également conçus pour garantir une conservation durable, selon Yoann Galleran : « L'important, c'est de continuer à faire de Dzanga Sangha une destination d'écotourisme qui va bénéficier aux communautés locales. C'est également de promouvoir les nouvelles techniques d'agriculture responsable. C'est de maintenir un équilibre entre conservation et développement sans que l'un prenne le dessus sur l'autre, tout en s'assurant que les communautés locales puissent continuer de bénéficier d'opportunités économiques qui sont liées directement à la préservation de l'environnement. » Cependant, les responsables du parc ont identifié plusieurs menaces potentielles pour la faune et la flore, telles que l'exploitation illégale des ressources forestières, le trafic d'armes et surtout le braconnage visant les éléphants, les gorilles et les pangolins. Ces risques doivent être pris au sérieux, disent-ils, pour assurer la protection du bassin du Congo. À lire aussiCentrafrique: comment les pygmées Ba'Akas préservent et valorisent leur mode de vie traditionnel

C'est dans ta nature
Le Brésil, pays hôte de la COP30 et de la plus grande biodiversité au monde

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 2:39


Le cinquième pays le plus vaste de la planète abrite plus de 10% des espèces vivantes sur Terre. Du capybara à l'hévéa, petit tour d'horizon des plantes et des animaux les plus emblématiques du Brésil. Il s'appelle le Curupira, et c'est la mascotte officielle de la COP30, le sommet mondial sur le climat qui s'ouvre officiellement ce lundi 10 novembre à Belém, aux portes de l'Amazonie. Mais le Curupira n'est ni une plante, ni un animal ; c'est un personnage légendaire et folklorique, aux cheveux roux, qui hante la forêt amazonienne et la protège, en chassant les braconniers et les bûcherons. Le Brésil abrite 10% de toutes les espèces vivantes sur Terre, grâce à son climat tropical et l'immensité de ses forêts où on pourrait croiser le jaguar, le plus gros félin du continent. Il n'a aucun prédateur, à part l'Homme, évidemment. En 15 ans, la population des jaguars a chuté de 80%, en particulier à cause de la déforestation. Gros rongeur et araignée géante Tant qu'il y aura des arbres, il y aura des paresseux, qui passent une grande partie de leur temps à dormir et le reste à manger. Il leur faut avaler beaucoup de feuilles, parce que celles-ci ne sont pas très caloriques. Elles ne sont pas très faciles à digérer non plus ; les paresseux ont parfois besoin de plusieurs semaines pour y parvenir. Chez ces animaux, même le système digestif est paresseux. Parmi les animaux mignons du Brésil, il y a aussi le capybara, devenu star des réseaux sociaux. C'est le plus gros rongeur au monde. C'est aussi au Brésil qu'on trouve la plus grande araignée : la mygale goliath, 30 centimètres d'envergure. Elle est aussi grosse qu'un gros rat, a des griffes à ses huit pattes, et on l'entend même marcher ! Record de plantes Le Brésil abrite aussi plus de 50 000 espèces de plantes. Aucun pays n'en a autant. Et le tiers est endémique et ne pousse qu'au Brésil. C'est le cas d'un arbre, le pernambouc, emblème national, en voie d'extinction, surexploité depuis la colonisation parce qu'on en tire de la teinture rouge. On en fait aussi des archets pour jouer du violon. Depuis des années, des musiciens pétitionnent pour que le pernambouc échappe à l'interdiction totale de son commerce. L'hévéa, lui, produit du latex, un liquide blanc, toxique, pour dissuader les herbivores et tuer les pathogènes. L'hévéa, endémique en Amazonie, a ensuite été planté partout en Afrique et en Asie, dans les colonies françaises ou britanniques, pour en tirer du caoutchouc et fabriquer des pneus. Sur toutes routes de la planète, il y a donc un peu d'hévéa, mais ce n'est pas très naturel. La question de la semaine

Darrers podcast - Ràdio Arenys
La Taverna del Faune del 31/10/2025

Darrers podcast - Ràdio Arenys

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 60:00


A la Taverna del Faune trobaràs cada setmana una selecció feta pel Faune dels millors grups de tots els temps i de totes les variants del hevy metal. Dirigit i produït per David Alba. Els divendres a les 23:00h. podcast recorded with enacast.com

C'est dans ta nature
Quand la pluie réveille la sexualité

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 4:28


Les premières gouttes tombées du ciel sont un signal vital. Dans les déserts le plus souvent, des plantes et des animaux reprennent vie pour donner la vie. Quelques gouttes de pluie, et c'est la vie qui repart. À la première averse, les escargots sortent de leur coquille, où ils s'étaient mis en sommeil, parfois pendant trois ans dans certains déserts, pour attendre un taux d'humidité satisfaisant. Se terrer, s'enterrer, c'est le lot de toutes ces plantes et ces animaux accros au bulletin météo. Pour eux, la pluie est une bonne nouvelle, parce qu'elle réveille leur libido. C'est le cas pour un crapaud du désert australien, qui peut s'enterrer pendant deux ans. « Quand il pleut, ils vont sortir et se reproduire, explique Anthony Herrel, chercheur au Muséum national d'histoire naturelle à Paris. On connait tous le développement des têtards. Chez nous, cela prend un ou deux mois. Eux vont réduire ce cycle de vie. Le développement des têtards et leur métamorphose prennent seulement une semaine ou dix jours. Les petits vont se métamorphoser avant d'entrer dans le sable, pour attendre la prochaine pluie. » Agents dormants Quand la pluie tombe enfin, c'est une course contre la montre qui démarre, et c'est la même stratégie pour les dipneustes, des poissons « préhistoriques » dotés d'un poumon pour survivre hors de l'eau, planqués dans la boue. « Dans les périodes où l'eau n'est pas disponible, il va s'enterrer dans la boue et va créer un cocon autour de lui qui évite de perdre de l'eau. Il va attendre en état de dormance, jusqu'à ce qu'il y ait une nouvelle pluie. Il va alors sortir de son cocon et se reproduire », décrit Anthony Herrel. Des plantes aussi attendent la pluie. La rose de Jéricho se met en boule, avant de s'ouvrir et de reverdir dès les premières gouttes. Un symbole de résurrection. Comme la mousse, qui se dessèche complètement, ne respire plus, arrête la photosynthèse, en hibernation totale, et retrouve des couleurs quand la pluie revient. Il y a aussi des graines, de vrais agents dormants, enterrées dans le sable du désert d'Atacama au Chili. « C'est un désert où il y a très peu de pluie, rappelle Anthony Herrel. En revanche, au moment où la pluie arrive, le désert va se transformer complètement, avec des fleurs partout, issues de ces graines présentes dans le sol. Elles vont se reproduire dans un temps très court, et ensuite elles vont attendre que la pluie arrive. » Le cycle de la pluie est aussi celui de la vie. La question de la semaine

C'est dans ta nature
Le «propre» n'est pas le propre de l'homme: ces animaux champions de la toilette

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 3:20


Stop aux idées reçues ! L'humain n'a pas le monopole de l'hygiène. Certaines espèces animales peuvent même parfois être plus propres que nous… « Sale bête ! » Qui n'a jamais juré ainsi ? Au sens propre, pourtant, un animal n'est pas si sale. Il y en a même qui battent des records de propreté. Prenez le chat. Il dort beaucoup, mais il se lèche aussi beaucoup : plus d'un tiers de son temps à faire sa toilette. Et quand Minou se lèche, ça le calme. Les rats, qui symbolisent pourtant la crasse et les maladies, sont peut-être plus propres que les chats, se lavent fréquemment et transmettent moins de maladies que nos félins adorés. S'ils font les poubelles, c'est pour se nourrir. D'ailleurs sans eux, nos rues seraient beaucoup plus sales. Propres cousins Lui aussi a une triste réputation : le cochon. Et pourtant, il est sûrement l'animal le plus propre de la ferme. S'il se roule dans la boue, c'est pour protéger sa peau sensible. Et son caca, il le fait loin de là où il dort. Les chimpanzés sont nos plus proches cousins dans le règne animal, plus propres aussi par certains égards. Une étude a montré que leurs lits étaient plus hygiéniques que les nôtres remplis de bactéries. Il est vrai que leur lit, ils le refont chaque jour. Les chimpanzés, et de nombreux singes, enlèvent aussi les parasites de leurs congénères. C'est bon pour le lien social, la cohésion du groupe.  A​u Japon, une colonie de macaques est célèbre pour prendre des bains dans un onsen, une source thermale chaude, et cela fait baisser leur taux de glucocorticoïde, l'hormone du stress. Le spa, ça détend, n'est-ce pas ? Sa propre peau Le gecko lui n'aime pas l'eau. Mais le petit lézard n'en a pas besoin : sa peau est hydrophobe, ce qui lui évite de servir de refuge aux microbes. Le raton-laveur, comme son nom l'indique, trempe dans l'eau sa nourriture avant de la manger, moins pour la laver que pour la ramollir. Chez les poissons, il y a le rémora, qui s'accroche au requin et se délecte de ses parasites. C'est du mutualisme, chacun y trouve son compte. Le dauphin, lui, n'en a pas besoin. Les parasites ont bien du mal à s'accrocher à sa peau, si lisse et si brillante, aux aspérités de l'ordre du nanomètre (1 million de millimètres...). Le propre n'est pas le propre de l'homme. La question de la semaine

Vraiment Nature FB Vaucluse
Entretenir ses nichoirs pour une faune vauclusienne prête pour l'hiver

Vraiment Nature FB Vaucluse

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 2:23


durée : 00:02:23 - Entretenir ses nichoirs pour une faune vauclusienne prête pour l'hiver - par : Nathalie Mazet - L'automne est le moment parfait pour nettoyer, réparer et étanchéifier les nichoirs. Un bon entretien garantit un abri sain et durable pour les mésanges, rouges-gorges et autres petits hôtes du jardin, même pendant la saison froide. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C'est dans ta nature
La taille des feuilles est importante

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 3:19


Pourquoi certains arbres et plantes ont-ils de grandes feuilles ? Et d'autres plus petites ? Il est ici notamment question de soleil et d'eau. Finalement, la taille, ça compte. Et ça s'explique. La dimension des feuilles des arbres et des plantes dépend d'abord de la génétique, mais l'environnement a aussi son mot à dire, l'eau et le soleil en particulier. Les feuilles des plantes tropicales, en sous-bois, sont ainsi souvent très larges. « Quand on est une plante en sous-bois, on vit dans l'ombre des grands, des géants. Il y a donc très peu de lumière qui arrive au sol. Donc, plus la feuille est grande, plus la surface de capture de la lumière est grande. Ce qui va donc permettre à cette feuille de capturer plus facilement le peu de lumière qui arrive au sol », explique la biologiste Catherine Lenne, enseignante chercheuse à l'université de Clermont-Ferrand. Ici de grandes feuilles pour pallier le manque de soleil, alors que sous climat aride, les feuilles, elles, sont plus petites, adaptées au manque d'eau. Une petite feuille, c'est moins de stomates, et donc moins de fuites. « Les stomates sont les bouches d'aération qui se trouvent sous la feuille, poursuit Catherine Lenne. Elles se ferment et s'ouvrent pour permettre à la feuille de puiser de l'air, du dioxyde de carbone ou de l'oxygène pour respirer. C'est aussi par là que l'eau de la feuille sort, sous forme de vapeur. Donc en climat sec, une petite feuille perd moins d'eau qu'une grande feuille. C'est donc moins dangereux pour l'arbre d'avoir de petites feuilles que de grandes feuilles ». Feuilles à poils Ces feuilles, en zone aride, sont aussi souvent à poils. « La feuille d'un olivier est très velue sur sa face inférieure. La feuille de chêne vert également ; elle est toute blanche en face inférieure. Ses poils vont retenir de l'air comme une fourrure. Cet air retenu par les poils n'est pas soumis au vent. Il est donc plus humide que l'air sec autour de l'arbre. La vapeur d'eau va donc moins sortir de la feuille », précise Catherine Lenne, qui travaille aussi sur la biomécanique des arbres au sein du laboratoire Piaf. Et puis il y a des feuilles encore plus petites, à tel point qu'on les appelle des aiguilles : ce sont les feuilles des conifères, des sapins, qu'on trouve surtout là où il fait froid. Ces feuilles sont vernissées, plus épaisses. « Elles sont aussi très riches en tissus lignifiés – elles deviennent dures comme du bois finalement. Ces tissus lignifiés sont des tissus morts, il y a donc finalement moins de cellules vivantes à l'intérieur de l'aiguille qui risquent de geler », détaille Catherine Lenne. Chez les végétaux, la taille des feuilles est une adaptation, pas un complexe. La question de la semaine

Chronique Transports
Le transport illicite d'animaux sauvages en hausse, des mesures face au trafic de viande de brousse

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 2:30


Savez-vous quels sont les animaux sauvages ou protégés les plus transportés ? Réponse : les coquillages et les coraux. Or, ce ne sont pas les seules espèces que les douaniers trouvent chaque année. En 2024, ce trafic illégal était en hausse de 4%. Porteurs de maladies et virus, les cadavres de rongeurs ou de gros mammifères sauvages restent interdits de transport, ou strictement contrôlés. Un groupe de sénateurs français vient de publier un rapport riche de nouveautés africaines, comme le trafic de viande de brousse. 

Invité de la mi-journée
Mort de Jane Goodall: «Elle vous écoutait, elle n'était pas là pour vous donner de leçons»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 9:58


La primatologue britannique Jane Goodall, ambassadrice inlassable de la protection de la faune sauvage, est décédée mercredi 1er octobre à l'âge de 91 ans. Infatigable, elle parcourait encore la planète pour défendre la cause des chimpanzés, ces grands singes qu'elle était venue étudier en Tanzanie, il y a plus de 60 ans. Ses travaux menés dans la réserve de Gombe ont chamboulé la compréhension des comportements des animaux et révolutionné le monde de la science. Les explications du paléoanthropologue Pascal Picq, auteur de L'IA, le philosophe et l'anthropologue (Klara, Raphaël et Pascal), éditions Odile Jacob. À lire aussiMort de Jane Goodall, la pionnière qui a révolutionné notre compréhension des chimpanzés

Very Belge Trip
Mexique : focus sur l'incroyable faune du pays

Very Belge Trip

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 3:11


Bienvenue dans Very Belge Trip, le podcast NRJ qui explore le monde à travers nos yeux curieux et parfois un peu maladroits. Dans cet épisode, direction le Mexique ! Tout est parti d'une rencontre imprévue – et légèrement effrayante – avec un scorpion. De quoi nous inspirer un focus sur la richesse incroyable de la faune mexicaine.Le Mexique est un pays de contrastes, et sa nature reflète cette diversité. Saviez-vous qu'il abrite à la fois des jaguars, des pumas et des singes hurleurs ? Qu'on peut croiser des flamants roses au Yucatán, des colibris minuscules dans les jardins, ou encore des iguanes géants lézardant au soleil ? Dans la jungle, sur les côtes ou dans le désert, chaque région possède son cortège d'animaux surprenants.On s'amuse à décrypter les légendes, à partager nos anecdotes et à s'émerveiller devant ces créatures parfois dangereuses, souvent magnifiques, toujours fascinantes. Entre frissons, rires et découvertes, cet épisode est une plongée au cœur d'un Mexique sauvage et inattendu.Alors, attachez vos ceintures : notre Very Belge Trip vous emmène cette fois dans une aventure pleine de piqûres d'adrénaline, d'histoires croustillantes et de rencontres animalières qui ne laissent jamais indifférent.

Les dents et dodo
Le jardin des ratons laveurs

Les dents et dodo

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 3:04


[REDIFF] Tu veux que je te raconte l'histoire du jardin des ratons laveurs? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti!

C'est dans ta nature
Le brame du cerf, une téléréalité en forêt

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 3:37


C'est un moment exceptionnel de la nature, et ce sont des moyens exceptionnels que France Télévisions a déployé en région parisienne pour filmer la période de reproduction des cervidés 24 heures sur 24, quand le mâle devient fou d'amour. « Le brame du cerf, c'est un peu la finale de la Champions League de la nature ! Même les gens qui ne sont pas passionnés par la nature vont voir au moins une fois dans leur vie le brame du cerf », assure Pierre Singer, le président de l'Espace Rambouillet, une forêt des Yvelines, près de Paris, qui accueille pendant trois semaines le tournage d'une émission de télévision inédite en France. Produite par France Télévisions, Le Brame du cerf, calquée sur le modèle de la slow télé inventée en Scandinavie, où des millions de téléspectateurs suivent en temps réel, 24 heures sur 24, les pérégrinations des élans par exemple. Une téléréalité sans bellâtre ni cagole, mais avec des animaux. L'Espace Rambouillet, créé en 1972 par l'Office national des forêts, concentre quelque 70 cervidés sur 250 hectares, et organise chaque année des sorties pour aller entendre le raire, le célèbre cri d'amour déchirant la forêt que le cerf émet. Cette fois, plus besoin de sortir de chez soi : bien calé devant son écran, et grâce à sept caméras et micros installés à des endroits stratégiques, comme les points d'eau, on peut assister à l'un des plus saisissants spectacles de la nature : quand commence le brame, la période de reproduction des cervidés. À lire aussi«Slow TV» en France: «C'est très important de parler du cerf, mais aussi de son écosystème de plus en plus menacé» Un énorme désir Excepté l'ours, le cerf est le plus grand mammifère des forêts françaises, et c'est en ce moment, au début de l'automne, qu'il entre en action. En tout cas, il aimerait bien. « Les mâles vont tout à coup avoir une voix qui va apparaitre, pas comme on le raconte parfois de façon un peu romantique et un peu anthropomorphique pour séduire les femelles, mais plutôt pour exprimer une énorme frustration et un énorme désir. Leur taux de testostérone est multiplié par mille, la pression des vaisseaux sanguins dans les testicules est devenue considérable. Ces animaux sont en recherche de très nombreuses femelles. Il faut attendre, patiemment, et le cerf n'a pas de patience. Il va donc détruire des fougères, de petits arbres, se rouler dans la boue... Il ne mange plus, il ne boit plus, il ne dort plus. Il va perdre jusqu'à 25 % de sa masse corporelle », détaille Pierre Singer. Comportement fou Le cerf violent impressionne les humains, beaucoup moins les autres habitants de la forêt. « Ce comportement complètement fou du cerf laisse quand même beaucoup les femelles dans l'indifférence », précise Pierre Singer, comme on peut le voir sur les images. Un cri long et puissant a beau résonner dans la forêt, les biches continuent de brouter tranquillement… La période est exceptionnelle, mais la nature vit sa vie : « On voit un blaireau passer, on voit un renard se faufiler... La vie continue autour du cerf ! » Toute cette agitation du cerf n'a qu'un but, mais le clou du spectacle n'a pas été filmé. Il se révèle finalement assez décevant, comme le raconte Pierre Singer : « Le cerf est dans un tel état de pression sexuelle que les choses sont très rapides. On n'a pas pu y assister, c'est tellement rare. On dit que le cerf fait la chandelle, parce que pour s'accoupler, il va monter sur la femelle et va s'en extraire très vite, en étant presque comme un I, comme une chandelle. » Vite fait, bien fait, l'essentiel est là, pour le cerf, qui doit perpétuer son espèce ; le jeu en vaut la chandelle. La question de la semaine

Darrers podcast - Ràdio Arenys
La Taverna del Faune del 26/9/2025

Darrers podcast - Ràdio Arenys

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 60:00


A la Taverna del Faune trobaràs cada setmana una selecció feta pel Faune dels millors grups de tots els temps i de totes les variants del hevy metal. Dirigit i produït per David Alba. Els divendres a les 23:00h. podcast recorded with enacast.com

Reportage International
États-Unis: les baleines de retour dans la baie de New York

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 2:40


Les baleines sont de plus en plus nombreuses dans la baie de New York. Leur retour a commencé il y a une dizaine d'années, mais il surprend encore les scientifiques. Ce sont surtout des baleines à bosse qui dévient de leur route estivale, vers le Grand Nord. En 2011, elles étaient cinq, aujourd'hui près de 500 ont été identifiés. Elles font le bonheur des touristes et des habitants de la région, qui peuvent partir en mer les observer. Les naturalistes de l'association Gotham Whale, qui étudient, répertorient et protègent les baleines et les dauphins de la baie, sont tous les jours à bord de l'American Princess, au départ de Brooklyn.  De notre correspondante aux États-Unis, Après une heure de navigation, la joie éclate : une baleine plonge et fait claquer ses nageoires tachetées de blanc à quelques mètres de l'American Princess. C'est la deuxième excursion pour Reysonia Owens qui vit à 200 km de New-York. L'assistante dentaire confirme, le phénomène est encore peu connu : « J'en parle à tout le monde ! Quand je demande à mes patients : "devinez où je suis allée observer les baleines", ils répondent : "Alaska ? Maine ?". Et quand je leur dis : "eh non, Brooklyn, New York", ils n'en reviennent pas ! » Les baleines de l'Atlantique nord passent l'hiver dans les eaux tropicales et l'été dans les eaux froides. Mais comme sur toute la planète, leurs migrations sont en train de changer, explique le jeune naturaliste Chris St Lawrence, de l'association Gotham Whale : « Avant, ces baleines allaient directement dans le Maine sans passer par New York. Mais à présent, certaines s'arrêtent pour se nourrir. Surtout des jeunes. Parfois, elles ne vont pas plus loin et passent tout l'été avec nous ici, où elles se nourrissent du poisson, appât local, une sorte de petit hareng. » Le changement du climat est l'un des facteurs en jeu, selon le naturaliste : « Le golfe du Maine se réchauffe relativement plus vite que le reste de l'océan. Et ça influence la répartition des proies préférée des baleines. » À lire aussiÉtats-Unis: les baleines à bosse de retour dans la baie de New York Mais sans eaux propres, pas de poissons. La loi sur la protection de l'eau de 1972 a donc joué un rôle essentiel à New York, explique le photographe animalier Jason Denesevitch : « Avec une eau plus propre, on a davantage de poissons appâts, qui attirent à leur tour les grands animaux comme les baleines. Depuis vingt ans, les pêcheurs voient revenir des espèces plus variées, comme les ombrines et les sars, qui avaient disparu tellement l'eau était polluée. Aujourd'hui, en juin et juillet, on voit même des esturgeons ! » Gotham Whale a identifié 463 baleines à bosse dans la baie de New York, dont certaines sont devenues familières des naturalistes. Mais des espèces plus rares font parfois leur apparition. « L'an dernier, on a repéré un regroupement de plus de cinquante baleines noires dans le canyon de l'Hudson, à environ 160 km de New York. Et on a pu alerter les autorités compétentes pour assurer leur protection », raconte Chris St Lawrence. À bord de l'American Princess, les naturalistes sensibilisent le grand public : sur treize espèces de baleines, six sont menacées. Or ces mammifères régulent l'ensemble de l'écosystème marin, et piègent de grandes quantités de CO2. Baptisées ingénieurs des océans, les baleines sont essentielles à la santé de la planète. À lire aussiLa chasse à la baleine, histoire d'une surexploitation mondiale

C'est pas du vent
Le boom silencieux des crimes environnementaux

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 48:30


Trafic d'espèces sauvages, de plantes rares, de déchets dangereux et de bois exotiques… Depuis quelques années, la criminalité environnementale explose, menaçant notre planète et nos vies. Qui en profite ? Qui se bat pour l'arrêter ? Plongeons au cœur d'un des trafics les plus lucratifs et les plus destructeurs de la planète : la criminalité environnementale. Un fléau qui ne connaît pas de frontières, qui tue des espèces et ravages des écosystèmes terrestres et marins. Sans que vous le sachiez, vous êtes peut-être directement concerné… Par exemple, vous êtes-vous demandé d'où venaient les métaux qui composent votre téléphone, le bois de vos meubles ou l'or de vos bijoux ? Le trafic illicite de ressources naturelles est en pleine explosion : +40% en 10 ans, selon Interpol. Qui en profite ? Qui se bat pour l'arrêter ? Nous en parlons avec nos invités qui ont tous enquêté ! Avec - Louis Rochard (enquêteur en criminalité environnementale) pour son livre Crime contre nature paru chez Arthaud - Marc Lomazzi, journaliste, spécialiste des sujets liés à l'environnement pour son livre Le livre noir de la criminalité verte(enquête sur l'incroyable business des crimes contre l'environnement) paru chez Calmann-Levy - Jérôme Pensu, gérant et fondateur de plusieurs centres de soins de la faune sauvage. Il est l'un des rares experts mandatés par les tribunaux, les douanes et la police dans les affaires de trafics d'animaux pour Sauvage, la vraie nature du trafic d'animaux paru chez Max Milo. Musiques diffusées dans l'émission - Caballero Reynaldo - Bungalow Bill  - Lila Iké - Scatter. 

Reportage international
États-Unis: les baleines de retour dans la baie de New York

Reportage international

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 2:40


Les baleines sont de plus en plus nombreuses dans la baie de New York. Leur retour a commencé il y a une dizaine d'années, mais il surprend encore les scientifiques. Ce sont surtout des baleines à bosse qui dévient de leur route estivale, vers le Grand Nord. En 2011, elles étaient cinq, aujourd'hui près de 500 ont été identifiés. Elles font le bonheur des touristes et des habitants de la région, qui peuvent partir en mer les observer. Les naturalistes de l'association Gotham Whale, qui étudient, répertorient et protègent les baleines et les dauphins de la baie, sont tous les jours à bord de l'American Princess, au départ de Brooklyn.  De notre correspondante aux États-Unis, Après une heure de navigation, la joie éclate : une baleine plonge et fait claquer ses nageoires tachetées de blanc à quelques mètres de l'American Princess. C'est la deuxième excursion pour Reysonia Owens qui vit à 200 km de New-York. L'assistante dentaire confirme, le phénomène est encore peu connu : « J'en parle à tout le monde ! Quand je demande à mes patients : "devinez où je suis allée observer les baleines", ils répondent : "Alaska ? Maine ?". Et quand je leur dis : "eh non, Brooklyn, New York", ils n'en reviennent pas ! » Les baleines de l'Atlantique nord passent l'hiver dans les eaux tropicales et l'été dans les eaux froides. Mais comme sur toute la planète, leurs migrations sont en train de changer, explique le jeune naturaliste Chris St Lawrence, de l'association Gotham Whale : « Avant, ces baleines allaient directement dans le Maine sans passer par New York. Mais à présent, certaines s'arrêtent pour se nourrir. Surtout des jeunes. Parfois, elles ne vont pas plus loin et passent tout l'été avec nous ici, où elles se nourrissent du poisson, appât local, une sorte de petit hareng. » Le changement du climat est l'un des facteurs en jeu, selon le naturaliste : « Le golfe du Maine se réchauffe relativement plus vite que le reste de l'océan. Et ça influence la répartition des proies préférée des baleines. » À lire aussiÉtats-Unis: les baleines à bosse de retour dans la baie de New York Mais sans eaux propres, pas de poissons. La loi sur la protection de l'eau de 1972 a donc joué un rôle essentiel à New York, explique le photographe animalier Jason Denesevitch : « Avec une eau plus propre, on a davantage de poissons appâts, qui attirent à leur tour les grands animaux comme les baleines. Depuis vingt ans, les pêcheurs voient revenir des espèces plus variées, comme les ombrines et les sars, qui avaient disparu tellement l'eau était polluée. Aujourd'hui, en juin et juillet, on voit même des esturgeons ! » Gotham Whale a identifié 463 baleines à bosse dans la baie de New York, dont certaines sont devenues familières des naturalistes. Mais des espèces plus rares font parfois leur apparition. « L'an dernier, on a repéré un regroupement de plus de cinquante baleines noires dans le canyon de l'Hudson, à environ 160 km de New York. Et on a pu alerter les autorités compétentes pour assurer leur protection », raconte Chris St Lawrence. À bord de l'American Princess, les naturalistes sensibilisent le grand public : sur treize espèces de baleines, six sont menacées. Or ces mammifères régulent l'ensemble de l'écosystème marin, et piègent de grandes quantités de CO2. Baptisées ingénieurs des océans, les baleines sont essentielles à la santé de la planète. À lire aussiLa chasse à la baleine, histoire d'une surexploitation mondiale

C'est pas du vent
Le boom silencieux des crimes environnementaux

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 48:30


Trafic d'espèces sauvages, de plantes rares, de déchets dangereux et de bois exotiques… Depuis quelques années, la criminalité environnementale explose, menaçant notre planète et nos vies. Qui en profite ? Qui se bat pour l'arrêter ? Plongeons au cœur d'un des trafics les plus lucratifs et les plus destructeurs de la planète : la criminalité environnementale. Un fléau qui ne connaît pas de frontières, qui tue des espèces et ravages des écosystèmes terrestres et marins. Sans que vous le sachiez, vous êtes peut-être directement concerné… Par exemple, vous êtes-vous demandé d'où venaient les métaux qui composent votre téléphone, le bois de vos meubles ou l'or de vos bijoux ? Le trafic illicite de ressources naturelles est en pleine explosion : +40% en 10 ans, selon Interpol. Qui en profite ? Qui se bat pour l'arrêter ? Nous en parlons avec nos invités qui ont tous enquêté ! Avec - Louis Rochard (enquêteur en criminalité environnementale) pour son livre Crime contre nature paru chez Arthaud - Marc Lomazzi, journaliste, spécialiste des sujets liés à l'environnement pour son livre Le livre noir de la criminalité verte(enquête sur l'incroyable business des crimes contre l'environnement) paru chez Calmann-Levy - Jérôme Pensu, gérant et fondateur de plusieurs centres de soins de la faune sauvage. Il est l'un des rares experts mandatés par les tribunaux, les douanes et la police dans les affaires de trafics d'animaux pour Sauvage, la vraie nature du trafic d'animaux paru chez Max Milo. Musiques diffusées dans l'émission - Caballero Reynaldo - Bungalow Bill  - Lila Iké - Scatter. 

Vraiment Nature FB Vaucluse
Canicule précoce en Vaucluse : les conséquences sur notre faune

Vraiment Nature FB Vaucluse

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 3:00


durée : 00:03:00 - Canicule précoce en Vaucluse : les conséquences sur notre faune - par : Nathalie Mazet - La canicule de juin en Vaucluse a surpris la faune locale. En exemple frappant, le martinet noir, oiseau migrateur nichant sous nos toits, a subi une mortalité inquiétante. Comprendre ces impacts permet d'agir pour mieux le protéger. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

On refait la planète
Impact de la canicule sur la faune : rencontre avec Cassandra L'Hôte

On refait la planète

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 6:42


41,6° à Bordeaux, 42° à Bergerac, 41,4° à Cognac... 78% des 140 stations météo ont connu cet été leur record de température sur les 10 dernières années. Quel a été l'impact pour l'environnement et la faune ? Quels ont été les animaux les plus touchés par la canicule ? Allain Bougrain-Dubourg a rencontré Cassandra Lhote, responsable du centre de soins pour la faune sauvage d'Audenge, du côté d'Arcachon, en Gironde. Ecoutez On refait la planète avec Allain Bougrain-Dubourg du 21 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C'est dans ta nature
Comment des animaux apprennent à se méfier des humains

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 3:24


Éléphants, pigeons, sangliers et même chiens ont appris à se méfier de l'espèce humaine quand elle lui veut du mal. Parlez-vous l'éléphant ? Les éléphants, eux, reconnaissent les langues et dialectes humains. L'expérience a été menée au Kenya auprès de dizaines de troupeaux. On diffusait par haut-parleur des phrases du peuple des Massaï, et d'autres de l'ethnie des Kamba. Pas de changement notable de comportement avec les Kamba, pacifistes. En revanche, face aux voix des Massaï, les éléphants devenaient nerveux, avant de se regrouper, identifiant un danger, celui des Massaïs qui tuent régulièrement des pachydermes. Un éléphant se trompe rarement. À lire aussiLes barrissements des éléphants comparables à des noms pour se désigner, selon une récente étude Les pigeons, eux, gardent la mémoire des visages. C'est ce qu'ont montré deux chercheurs français. L'un, bienveillant, donnait à manger aux pigeons, alors que l'autre s'amusait à leur faire peur, à les chasser. Un mois plus tard, les deux scientifiques sont revenus. Les pigeons se sont tout de suite approchés du gentil, en évitant le méchant. La corneille, l'un des oiseaux les plus intelligents, est aussi capable de se souvenir de ceux qui leur font du mal, ou les dérangent, comme nous le racontait le biologiste Frédéric Jiguet, qui a l'habitude d'attraper des corneilles pour les baguer. « Je capture des corneilles, ici, au Jardin des plantes depuis quelques années, et des individus me reconnaissent et sonnent l'alarme auprès de leurs congénères pour signaler que le méchant monsieur est là, témoigne le chercheur au Museum national d'histoire naturelle. En 2020, on a eu un confinement assez long, je suis revenu début juin, avec un masque. J'étais à peine entré dans le jardin qu'une corneille donnait l'alerte à toutes les autres en disant : "Cette personne est là, elle est revenue !" » Il y a aussi le cas des Bernaches, des oies migratrices, qui comprennent très bien le sens d'un coup de fusil. On s'est aperçu qu'elles avaient appris à contourner les zones de chasse. C'est aussi pour éviter de croiser des humains que des mammifères sont devenus nocturnes, comme les cerfs, les sangliers. Un apprentissage collectif. Mais quand la chasse est interdite, on les voit plus souvent le jour. On termine avec une histoire de pizza et de chien, « le meilleur ami de l'homme ». Un chien agressif en présence de certains humains, mais pas tous, sans qu'on sache pourquoi. Jusqu'à ce qu'on comprenne que chaque personne à ses yeux indésirables venait de manger de la pizza. Les chiens sentent très bien les odeurs, et pas seulement celle de la mozzarella : leur odorat est 40 fois plus développé que le nôtre. Mais pourquoi une telle phobie de la pizza chez ce chien ? C'est un traumatisme lié à l'enfance ; le jeune chiot avait reçu un coup de pied d'un livreur de pizza. Et depuis, il associait l'odeur de la pizza à un danger. La question de la semaine

Journal d'Haïti et des Amériques
Amazonie : comment sauver les dauphins roses et gris

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 30:00


Ces mammifères sont en danger d'extinction dans les sept pays que compose la vaste région amazonienne. La situation particulièrement préoccupante en Équateur, malgré des initiatives régionales et locales mises en place pour sauver les dauphins. Reportage de notre correspondant Eric Samson. Dans la communauté indigène de Martinica, en Amazonie équatorienne, les dauphins roses sont au cœur d'un projet d'écotourisme appelé Yaku Warmi. Les habitants attirent les dauphins en frappant l'eau pour permettre aux visiteurs d'observer ces animaux rares, dont seulement 22 spécimens vivent dans cette zone, soit près de 10% de la population nationale. Les biologistes alertent sur la fragilité extrême de l'espèce : il ne resterait que 200 à 250 dauphins roses dans tout le pays, auxquels s'ajoutent une vingtaine de dauphins gris encore plus rares. Le chercheur Víctor Utreras dénonce la multiplication des menaces, qui vont des rejets d'eaux usées aux marées noires liées au pétrole, en passant par la pollution minière et le mercure qui s'accumule dans les tissus des dauphins. Il met aussi en garde contre les croyances traditionnelles qui encouragent leur chasse, comme l'usage de leurs dents ou de leur graisse.   États-Unis : après l'assassinat de Charlie Kirk, la presse condamne un climat de violence politique Charlie Kirk lui-même avait mis en garde contre la montée d'une « culture de l'assassinat », rappelle le Washington Post. Il citait la tentative de meurtre contre le président Donald Trump ainsi que l'assassinat du dirigeant d'une compagnie d'assurance santé. Et il semble désormais plus que probable qu'il soit lui-même devenu victime de cette frénésie violente. Des témoins décrivent une sécurité insuffisante lors de l'événement dans l'Utah. Mais, poursuit le Washington Post, pourquoi aurait-il fallu prévoir une protection renforcée ? Kirk avait parfaitement le droit de s'attendre à pouvoir s'exprimer sans craindre pour sa vie. Sa voix s'est tue, mais ses millions de partisans feront en sorte que son message ne le soit jamais. Le New York Times s'inquiète d'un climat de violence qui se généralise et qui menace le Premier amendement, celui qui garantit la liberté d'expression. « Notre pays repose sur le principe selon lequel nous devons accepter de ne pas être d'accord, mais de manière pacifique. Trop d'Américains s'éloignent de cet idéal », écrit le journal. 34% des étudiants interrogés récemment ont même déclaré soutenir l'usage de la violence, dans certaines circonstances, pour empêcher un discours sur un campus, selon un sondage publié hier (10 septembre 2025). Cette violence se poursuit aussi sur le plan verbal, à en juger par certains propos tenus par des Trumpistes. Le site Mother Jones constate que de nombreuses personnalités de la droite américaine ont immédiatement accusé « la gauche » d'être responsable, sans qu'aucune preuve n'ait été avancée sur l'identité ou les motivations du tireur. Ainsi, des figures comme Elon Musk, Laura Loomer ou Nancy Mace ont affirmé que les démocrates ou les organisations progressistes constituaient une menace pour la sécurité nationale. D'autres personnalités médiatiques de droite ont même évoqué une « guerre civile » en cours, souligne Mother Jones. Des figures du christianisme nationaliste, comme Joel Webbon et William Wolfe, sont même allées jusqu'à déclarer qu'il fallait écraser complètement la gauche et détruire le Parti démocrate.  À écouter aussiAssassinat de Charlie Kirk aux États-Unis: Trump va s'en servir «pour démontrer que l'Amérique est assiégée» Kamala Harris règle ses comptes avec l'ancien président Joe Biden Dans un livre qui sera publié le 23 septembre 2025, l'ancienne vice-présidente et candidate à la présidence revient sur sa courte campagne électorale de l'année dernière. 107 jours, c'est d'ailleurs le titre de son ouvrage. Le magazine The Atlantic publie quelques extraits dans lesquels elle estime, entre autres, que le fait d'avoir laissé le président vieillissant se représenter en 2024 relevait, je cite, de « l'inconscience ». Kamala Harris revient aussi sur les tensions internes à la Maison Blanche face à sa montée en popularité. Elle décrit, avec « une franchise inhabituelle », selon le Washington Post, comment l'équipe du président l'a marginalisée et rarement défendue lorsqu'elle était attaquée. Elle explique qu'ils voulaient à tout prix éviter qu'elle fasse de l'ombre à Joe Biden.  À écouter aussiPrésidentielle américaine: au Congrès, Kamala Harris acte sa propre défaite face à Donald Trump Haïti : saisie d'équipements anti-drones au port de Port-au-Prince Avec le rédacteur en chef du Nouvelliste Frantz Duval, nous revenons sur la saisie de deux appareils de brouillage de fréquences utilisés contre les systèmes de drones, ainsi qu'une antenne. C'est inquiétant, commente Frantz Duval, car cela signifie que les gangs sont en train de s'équiper pour se défendre contre les drones qui commencent à être utilisés par la police haïtienne. Le rédacteur en chef du Nouvelliste évoque aussi la création d'un nouveau centre de gestion de déchets solides à Cap Haïtien, un projet financé par la Banque interaméricaine du développement censé réduire l'insalubrité qui touche la deuxième ville du pays.   À écouter aussiEn Haïti, les gangs appellent les habitants de Port-au-Prince à rentrer chez eux Journal de la 1ère Le manque de pompiers à Pointe-Noire inquiète les habitants en Guadeloupe.

Autour de la question
Comment les animaux perçoivent la mort ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 47:34


Enquête renversante de la biologiste Emmanuelle Pouydebat, spécialiste des comportements animaux. Des éléphants aux otaries, des chimpanzés aux corneilles et jusqu'aux fourmis. Comment tous les animaux terrestres et marins réagissent à la mort de leurs congénères ? Et qu'est-ce que ça implique ? Comment les animaux perçoivent la mort ? Des éléphants aux otaries, des chimpanzés aux corneilles et jusqu'aux fourmis, pourquoi et comment tous ces animaux terrestres et marins réagissent face à la mort de leurs congénères ? Et qu'est-ce que ça implique ? Comment la comprennent-ils ? Comment la gèrent-ils ? Et qu'est-ce que cela nous apprend à nous les humains ? Avec Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche CNRS, spécialiste dans l'évolution des comportements et des performances animales, pour l'ouvrage Les oiseaux se cachent-ils pour mourir ? paru chez Delachaux et Niestlé.  Musiques diffusées dans l'émission Rois de la Suède - « Les animaux c'est des cons » Bertrand Belin - « L'inconnu en personne »

Autour de la question
Comment les animaux perçoivent la mort ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 47:34


Enquête renversante de la biologiste Emmanuelle Pouydebat, spécialiste des comportements animaux. Des éléphants aux otaries, des chimpanzés aux corneilles et jusqu'aux fourmis. Comment tous les animaux terrestres et marins réagissent à la mort de leurs congénères ? Et qu'est-ce que ça implique ? Comment les animaux perçoivent la mort ? Des éléphants aux otaries, des chimpanzés aux corneilles et jusqu'aux fourmis, pourquoi et comment tous ces animaux terrestres et marins réagissent face à la mort de leurs congénères ? Et qu'est-ce que ça implique ? Comment la comprennent-ils ? Comment la gèrent-ils ? Et qu'est-ce que cela nous apprend à nous les humains ? Avec Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche CNRS, spécialiste dans l'évolution des comportements et des performances animales, pour l'ouvrage Les oiseaux se cachent-ils pour mourir ? paru chez Delachaux et Niestlé.  Musiques diffusées dans l'émission Rois de la Suède - « Les animaux c'est des cons » Bertrand Belin - « L'inconnu en personne »

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: la réussite de la relance du parc de la Comoé [1/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 2:22


Le parc de la Comoé, au nord de la Côte d'Ivoire s'étend sur près d'un million d'hectares. Cette réserve de la biosphère est une des zones protégées les plus vastes d'Afrique de l'Ouest, où se mêlent savane arborée et des ilots de forêt. Ce parc avait un temps été classé patrimoine en péril, en raison des activités illicites qui ont mis en danger sa faune et sa flore. Par ailleurs, l'insécurité à la frontière avec le Burkina Faso et les attaques à caractère terroriste qui ont affecté Kafolo en 2020 et en 2021, ont entamé l'image de la région, classée zone rouge par les chancelleries occidentales. Mais depuis trois ans, les autorités ont sécurisé le nord du pays. La relance de ce parc illustre cette reprise progressive des activités. En 2023, l'Unesco l'a d'ailleurs sorti de sa liste du patrimoine en péril, estimant que les objectifs de conservation de sa faune avaient été dépassés.  De notre envoyée spéciale à Bouna, La voiture de touriste roule au pas sur une piste qui traverse le parc. Très rapidement, une famille de bubales fait son apparition. Jean-Luc est impressionné : « Je n'ai jamais été aussi proche d'animaux sauvages, en liberté comme ça quoi… En plus, elles ne sont même pas apeurées. J'ai l'impression que je peux descendre, aller les toucher. » Au moment des différentes crises politiques qui ont secoué le pays, le parc de la Comoé a perdu une grande partie de ses animaux, à cause notamment du braconnage. En 2012, l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), a lancé une reprise en main de ce site. Grâce à plusieurs financements de l'État et de la coopération allemande, l'OIPR a acquis deux ULM et des avions pour assurer une surveillance du parc. « On salue cette présence forte de la coopération allemande, qui dès la survenue de la crise, après la décision du patrimoine mondial, a mis en place un fonds de dotation, pour nous permettre d'avoir les effectifs, d'avoir le matériel, d'avoir les équipements et de tout de suite, faire les activités de surveillance, explique le colonel Roger Kouadio, le directeur du parc de la Comoé. Les gens comprenant que l'autorité de gestion était sur place, les activités illégales ont commencé à régresser. Et cela s'est vérifié avec tous les inventaires aériens qu'on a pu faire et qui ont montré que les activités illégales étaient réduites. » À lire aussiTourisme en Afrique: la Côte d'Ivoire mise sur le tourisme vert [4/5] Résultat : les espèces qui avaient disparu, comme les chimpanzés et les éléphants, ont recolonisé le parc de la Comoé. Grâce à des caméras, les chercheurs ont pu constater leur présence. « En 2013, on n'a même pas pu observer l'éléphant. J'utilise maintenant les caméras trappe. En 2016, on était autour de 60 individus. Et lorsque nous avons fait l'inventaire l'année passée, on était autour de 150 individus, raconte Colonel Amara Ouattara, le chef du service du suivi écologique. Les résultats de 2022 montrent que nous sommes passés de 8 000 individus pour les bibales, à 17 000 individus. Pour les cobes de Buffon, on est passé de 9 000 individus, à près de 10 000 individus. Donc, vous voyez, presque toutes les espèces phares du parc sont passées du simple au double. »  Pour réduire les activités illicites, il a fallu surtout impliquer les populations environnantes. Mamadou Koné est animateur rural : « On sensibilise plus sur la pratique de l'orpaillage clandestin, qui favorise la délinquance juvénile et l'utilisation du mercure et du cyanure, qui sont des produits très toxiques pour la santé. »  Parmi ses projets phare, le parc de la Comoé compte réintroduire des lions, à partir de 2027, pour attirer des touristes et dynamiser la recherche.  À lire aussiEn Côte d'Ivoire, le trafic de grands félins alimenté par la médecine traditionnelle

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 24 août 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Irak où il y a 37 ans, plus de 180 000 Kurdes ont été assassinés par l'armée de Saddam Hussein. En deuxième partie, direction le Pakistan, où la tendance est de posséder des fauves domestiques et, plus couramment, au sein de familles aisées. (Rediffusion) Génocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens Il y a 37 ans, en Irak, l'armée de Saddam Hussein lance une rafle contre les Kurdes du nord du pays, c'est l'opération Anfal. En quelques semaines, la population de villages entiers est décimée, 180 000 Kurdes sont alors assassinés. Après des années d'attente, la Cour suprême irakienne a reconnu le caractère génocidaire de cette campagne meurtrière, ce qui ouvre la voie à un travail de fouille et de mémoire. Et c'est ce que nous allons illustrer aujourd'hui. En janvier 2025, en effet, un charnier a été exhumé dans le désert du sud du pays, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes. Pour les rescapés d'Anfal, cette découverte ravive l'espoir de retrouver les corps de leurs proches. Un Grand reportage de Lucas Lazo qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. Un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali (avec la collaboration de Talha Saeed) qui s'entretient avec Sébastien Farcis.  

Grand reportage
Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 19:30


Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. (Rediffusion) « Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise », un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali, avec la collaboration de Talha Saeed.

Les dents et dodo
Les orques qui se massent

Les dents et dodo

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 2:38


Tu veux que je te raconte l'histoire des orques qui se massent ? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti !

Les dents et dodo
La tortue à deux têtes

Les dents et dodo

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 2:27


Tu veux que je te raconte l'histoire de la tortue à deux têtes ? Alors attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et c'est parti ! 

Reportage International
Sécheresse en Irak: le sud du pays à l'épreuve du climat et des restrictions d'eau

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 2:56


L'Irak fait face à l'une des sécheresses les plus graves de son histoire. Les terres du Croissant fertile de la Mésopotamie antique se détériorent et s'appauvrissent année après année sous les effets du changement climatique et de l'activité humaine. Cet été, les apports en eau venus des principaux fleuves irakiens sont trop faibles – peu de pluie cet hiver, et peu de délestage d'eau depuis la Turquie. C'est tout un patrimoine environnemental et historique qui souffre chaque année, et disparaît petit à petit, particulièrement dans le sud de l'Irak. À l'approche d'une écluse fermée qui sépare les marais de Chibayish du fleuve Euphrate, des mouches et une odeur nauséabonde emplissent l'air. Raed Al-Assadi, directeur de l'organisation pour l'Écotourisme de Chibayish : « Des centaines de tortues sont mortes. » La main sur le nez, Raed el-Assadi, constate la catastrophe. L'Euphrate a été coupé du réseau de canaux des marais pour conserver le plus d'eau possible pour la consommation humaine, ces tortues ont été prises au piège. « Ce sont des tortues qui migrent depuis les marais vers l'Euphrate parce que les eaux de l'Euphrate sont un peu meilleures que celles des marais qui sont très salées. Tu peux voir tout le long des marais de grands nombres d'animaux morts. Bien sûr, c'est un dérèglement clair et extrêmement grave de la chaîne de l'équilibre écologique en Irak. » Ces marais, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016, dépérissent. Seules 20% des zones marécageuses restent en eau cet été. Près d'une rive dénudée, dix buffles se baignent paisiblement, semble-t-il, mais l'eau des marais est devenue trop salée et la végétation change. Leur survie, à présent, dépend de ressources acheminées par bateau. Restriction de l'eau Leurs éleveurs, Kadhem et Razzaq, peinent à maintenir ces élevages traditionnels dans les marais : « Tous les jours, une bête meurt. Tout le monde est endetté à hauteur de 10, 15 ou 30 millions de dinars, pour du fourrage. Mais on ne peut pas abandonner. » Pour Razzaq Ismaël, un autre éleveur : « C'est notre culture, celle de nos ancêtres, c'est notre mode de vie et on le perpétue. » Mais la majorité des éleveurs est partie. Et même si certains reviendront lors de saisons plus clémentes, pour le directeur de l'Écotourisme de Chibayish, Raed el-Assadi, ce déplacement de population a déjà un effet sur le patrimoine local : « Tout change chez eux. Même leur manière de parler, on n'entend plus les mots ou les expressions propres aux habitants des marais. » Les éleveurs partent souvent vers le nord, mais la situation n'y est pas meilleure. Dans la province de Najaf à Mishkhab, connue pour l'odeur de ses plantations de riz ambre, depuis des siècles, il n'y a pas d'eau non plus et donc pas l'ombre d'une rizière. Abdel Ali al-Kuraity est agriculteur, ancien cultivateur de riz ambre : « Où peut-on encore trouver l'odeur du riz "ambre" ? Il n'y a plus d'eau. » L'agriculteur le reconnaît, l'irrigation par inondation pour cultiver ce riz, emblématique de la cuisine irakienne, n'est plus une option en ces temps de pénurie. Mais les restrictions sont sévères. Les canaux du village sont fermés depuis des mois : « La population dépendait de la culture du riz ambre, comme moyen de subsistance et source alimentaire principale. On a accepté de ne plus cultiver du riz, mais qu'on nous donne de l'eau ! » Les cultures alternatives se meurent elles aussi. Fouad, porte-parole de ces agriculteurs, s'emporte : « Nous ne sommes pas indemnisés. Que faire ? Émigrer ? Partir ? » D'année en année, les migrations vers les villes se multiplient Un exode qui complique la gestion des ressources en eau potable qui doivent être toujours plus réorientée vers les grandes agglomérations au détriment des zones rurales.   À lire aussiIrak: la sécheresse provoque la disparition des marais du sud du pays, joyaux du patrimoine de l'Unesco

Priorité santé
Médiation animale: les animaux au service du soin

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 48:30


On appelle «médiation animale» ou «zoothérapie» le fait d'intégrer l'animal au parcours de soins du patient. Mise en place pour la première fois dans une unité psychiatrique à l'Université d'État d'Ohio en 1977, la zoothérapie peut permettre de réduire le stress, l'anxiété et la dépression, et de réduire l'isolement social. Dans quel cadre cet accompagnement peut-il être bénéfique pour le patient ? Quels sont les bienfaits de cette thérapie pour le patient et son traitement ? Isabelle Fromantin, infirmière et docteure en sciences. Responsable de l'unité « plaies et cicatrisation » de l'Institut Curie à Paris. Co-auteure de l'ouvrage Snoopy, un chien qui fait du bien, aux éditions Solar  Ermelinda Hadey, infirmière-zoothérapeute de l'Unité fonctionnelle de zoothérapie de l'EPS de Ville-Évrard, en Seine-Saint-Denis, en région parisienne, et créatrice de l'association « les Z'amis de Nono » Elodie, patiente de l'EPS de Ville-Évrard et bénévole de l'association « les Z'amis de Nono ». Un reportage de Raphaëlle Constant. ► En fin d'émission, nous parlons de la plus importante épidémie de diphtérie qu'ait connue l'Europe occidentale depuis 70 ans, selon une étude parue dans le New England Journal of Medicine. Interview du Pr Sylvain Brisse, responsable du Centre national de la diphtérie et responsable de l'Unité biodiversité et épidémiologie des bactéries pathogènes à l'Institut Pasteur.  Programmation musicale :  ► Queen – Cool cat  ► Daara J family – Cosaan.

Priorité santé
Médiation animale: les animaux au service du soin

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 48:30


On appelle «médiation animale» ou «zoothérapie» le fait d'intégrer l'animal au parcours de soins du patient. Mise en place pour la première fois dans une unité psychiatrique à l'Université d'État d'Ohio en 1977, la zoothérapie peut permettre de réduire le stress, l'anxiété et la dépression, et de réduire l'isolement social. Dans quel cadre cet accompagnement peut-il être bénéfique pour le patient ? Quels sont les bienfaits de cette thérapie pour le patient et son traitement ? Isabelle Fromantin, infirmière et docteure en sciences. Responsable de l'unité « plaies et cicatrisation » de l'Institut Curie à Paris. Co-auteure de l'ouvrage Snoopy, un chien qui fait du bien, aux éditions Solar  Ermelinda Hadey, infirmière-zoothérapeute de l'Unité fonctionnelle de zoothérapie de l'EPS de Ville-Évrard, en Seine-Saint-Denis, en région parisienne, et créatrice de l'association « les Z'amis de Nono » Elodie, patiente de l'EPS de Ville-Évrard et bénévole de l'association « les Z'amis de Nono ». Un reportage de Raphaëlle Constant. ► En fin d'émission, nous parlons de la plus importante épidémie de diphtérie qu'ait connue l'Europe occidentale depuis 70 ans, selon une étude parue dans le New England Journal of Medicine. Interview du Pr Sylvain Brisse, responsable du Centre national de la diphtérie et responsable de l'Unité biodiversité et épidémiologie des bactéries pathogènes à l'Institut Pasteur.  Programmation musicale :  ► Queen – Cool cat  ► Daara J family – Cosaan.

Autour de la question
Comment se mettre dans la tête d'une araignée ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 48:30


Comment se mettre dans la tête d'une araignée ? Elles nous font peur et nous fascinent, habitent nos mythes et nos maisons, mais qui sont vraiment les araignées ? Suivez le fil pour découvrir leur monde minuscule, mais aussi leurs impressionnantes capacités cognitives et même leur vie sociale encore plus riche que leurs toiles. (Rediffusion du 16/12/24). Faisons enfin connaissance avec des bestioles aussi mal aimées que méconnues, qui habitent nos mythes et nos maisons dans lesquelles elles tissent leurs toiles : j'ai nommé les araignées, mais qui sont-elles vraiment ? Il est temps de tordre le coup à nos peurs et à nos préjugés pour porter un autre regard sur les quelque 52 000 espèces d'araignées décrites à ce jour (plus de 99% d'entre elles sont totalement inoffensives pour les humains et 100% indispensable à la biodiversité). Saviez-vous que ces ingénieuses et redoutables prédatrices d'insectes, tisseuses du fil de soie le plus fin et le plus robuste au monde ont des capacités cognitives surprenantes, et même une vie sociale ? Avec Raphaël Jeanson, éthologue, directeur adjoint du Centre de recherche sur la cognition animale à Toulouse. Pour son ouvrage Dans la tête d'une araignée, paru chez HumenSciences.

Autour de la question
Comment se mettre dans la tête d'une araignée ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 48:30


Comment se mettre dans la tête d'une araignée ? Elles nous font peur et nous fascinent, habitent nos mythes et nos maisons, mais qui sont vraiment les araignées ? Suivez le fil pour découvrir leur monde minuscule, mais aussi leurs impressionnantes capacités cognitives et même leur vie sociale encore plus riche que leurs toiles. (Rediffusion du 16/12/24). Faisons enfin connaissance avec des bestioles aussi mal aimées que méconnues, qui habitent nos mythes et nos maisons dans lesquelles elles tissent leurs toiles : j'ai nommé les araignées, mais qui sont-elles vraiment ? Il est temps de tordre le coup à nos peurs et à nos préjugés pour porter un autre regard sur les quelque 52 000 espèces d'araignées décrites à ce jour (plus de 99% d'entre elles sont totalement inoffensives pour les humains et 100% indispensable à la biodiversité). Saviez-vous que ces ingénieuses et redoutables prédatrices d'insectes, tisseuses du fil de soie le plus fin et le plus robuste au monde ont des capacités cognitives surprenantes, et même une vie sociale ? Avec Raphaël Jeanson, éthologue, directeur adjoint du Centre de recherche sur la cognition animale à Toulouse. Pour son ouvrage Dans la tête d'une araignée, paru chez HumenSciences.

Cryptoast - Bitcoin et Cryptomonnaies
Le Bitcoin est-il de droite ? (pourtant né dans la gauche libertarienne) Avec FauneRadio ​– Pair à pair #31

Cryptoast - Bitcoin et Cryptomonnaies

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 108:39


Découvrez Faune, de la chaine FauneRadio.⁨ Ensemble, nous avons parlé de la politisation récente de Bitcoin, notamment de sa récupération par le Rassemblement National et Reconquête. Nous avons également tenté d'expliquer comment, malgré sa neutralité, Bitcoin pourrait devenir un atout pour la gauche.Rediffusion de l'émission du 22 juillet 2025.

Reportage International
Au Mexique: des éleveurs accueillent des loups dans leur ranch

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 2:22


Au Mexique, le loup bénéficie aussi d'une protection. Depuis les années 2000, quelques individus ont été réintroduits dans les montagnes de l'État de Chihuahua. Là-bas, c'est une région de « rancheros ». Dans ces montagnes et ces grandes plaines, l'élevage de bovin est l'une des activités principales. On pourrait croire que le loup n'y serait donc pas le bienvenu, mais au lieu de s'opposer à la présence du prédateur, quelques « rancheros » s'impliquent. Ils l'encouragent et participent aux efforts de conservation. « Ici, il y a une trace de loup. » Seulement repérables par des yeux aguerris, quelques empreintes se dessinent dans la poussière brune. « Là, regarde ici, la trace est fraîche. Il est allé par là. Et là, il y a d'autres traces de biches. » Jaime Ruffo est vacher. Dans ce grand ranch perché à 2 300 mètres d'altitude, il garde 300 bovins qui évoluent en semi-liberté entre des roches abruptes et la foret. Ici, il fait partie des « pro loups ». « Ils ont été libérés ici et il ne s'est rien passé. Vraiment, ça n'a rien changé ! J'ai passé toute ma vie ici avec ces animaux, donc personne ne peut me raconter des histoires. Le loup n'a pas fait tant de mal. Je vous dis qu'il y a d'autres animaux qui attaquent beaucoup plus les troupeaux comme les pumas et les coyotes. » « Rapprocher les loups et les éleveurs » Un peu plus bas dans la plaine, le biologiste Cristian Aguilar a fait le pari de rallier les éleveurs à la cause du loup. En créant une coopérative, il les aide à vendre une viande biologique deux fois plus cher. Ainsi, quand ils gagnent correctement leur vie, ils sont davantage disposés accepter la présence du prédateur. « On est arrivés avec l'idée romantique de sauver le loup, mais on ne voyait pas les problématiques des producteurs. On leur disait :  « Vous devez protéger les loups, car c'est une espèce en voie d'extinction… » Et eux, ils nous répondaient : " Oui, mais tu te rends compte que je n'ai pas déjeuné et que mes enfants ont le ventre vide parce que l'élevage est en crise ! " Donc, nous devons régler les problèmes de chacun pour trouver le moyen de conserver les loups et que ce soit un succès. Avant, on faisait en sorte d'éloigner les loups des troupeaux. Aujourd'hui, on travaille pour rapprocher les loups et les éleveurs. » Nostalgique de la faune disparue, et convaincu que le loup a sa place sur ce territoire, Alonso Olivas a même décidé de libérer des loups sur ses propres terres : « Moi, je suis très content, car les loups aiment mon ranch. Ils viennent souvent me rendre visite. Bien sûr, j'ai eu quelques problèmes au début, mais maintenant, c'est bon. J'ai tout mis en ordre. J'aime bien aller voir les images des pièges photographiques. J'adore voir d'où ils sortent, où ils sont et combien. » L'espèce du loup mexicain Canis lupus baileyi, présent aux États-Unis et au Mexique s'était complètement éteinte au sud de la frontière dans les années 1980, victime des campagnes d'extermination. Aujourd'hui, on estime qu'une cinquantaine d'individus arpentent les montages du nord du Mexique. À lire aussiY a-t-il trop de loups en Europe ?

7 milliards de voisins
Les chats à la conquête du monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:30


Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines.     Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.

7 milliards de voisins
Les chats à la conquête du monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:30


Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines.     Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.

Autour de la question
Comment donner la parole aux animaux ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 48:30


Comment décoder le croassement des corbeaux, les dialectes des bonobos ou le chant des baleines ? Quand les animaux prennent la parole… Un formidable voyage au cœur de la communication et de la conscience animale qui risque de vous surprendre... Donnons la parole aux animaux : oiseaux, singes, dauphins, éléphants ou grenouilles font bien plus que communiquer entre eux leur localisation ou leurs émotions. Ils ont des langages ou protolangages qui ont un sens, des règles de syntaxe et même de la conversation qu'il s'agit d'apprendre à décoder, avec un œil neuf et les oreilles grandes ouvertes. Mais comment ? Comment décoder le sens du croassement des corbeaux, les différents dialectes des bonobos ou les chants variés des baleines ? Avec Alban Lemasson (professeur à l'Université de Rennes, il étudie la communication vocale et la vie sociale des mammifères) et Mael Leroux (maitre de conférences à l'Université de Rennes), il s'intéresse à l'évolution du langage. Pour leur ouvrage Quand les animaux prennent la parole, aux Éditions Apogée Benoit Grison, docteur en Sciences cognitives, biologiste et sociologue des sciences, pour son ouvrage Le sourire du chimpanzé, voyage autour de la conscience animale (Delachaux et Niestlé).

Autour de la question
Comment donner la parole aux animaux ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 48:30


Comment décoder le croassement des corbeaux, les dialectes des bonobos ou le chant des baleines ? Quand les animaux prennent la parole… Un formidable voyage au cœur de la communication et de la conscience animale qui risque de vous surprendre... Donnons la parole aux animaux : oiseaux, singes, dauphins, éléphants ou grenouilles font bien plus que communiquer entre eux leur localisation ou leurs émotions. Ils ont des langages ou protolangages qui ont un sens, des règles de syntaxe et même de la conversation qu'il s'agit d'apprendre à décoder, avec un œil neuf et les oreilles grandes ouvertes. Mais comment ? Comment décoder le sens du croassement des corbeaux, les différents dialectes des bonobos ou les chants variés des baleines ? Avec Alban Lemasson (professeur à l'Université de Rennes, il étudie la communication vocale et la vie sociale des mammifères) et Mael Leroux (maitre de conférences à l'Université de Rennes), il s'intéresse à l'évolution du langage. Pour leur ouvrage Quand les animaux prennent la parole, aux Éditions Apogée Benoit Grison, docteur en Sciences cognitives, biologiste et sociologue des sciences, pour son ouvrage Le sourire du chimpanzé, voyage autour de la conscience animale (Delachaux et Niestlé).

RTL2 : Made In France
L'intégrale - Diva Faune, Sinsemilia, Mickey 3D dans RTL2 Made In France (24/06/25)

RTL2 : Made In France

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 106:45


Diva Faune - Get Up Les Rita Mitsouko - Andy Rori - Vérité Gaëtan Roussel - Inoubliable Hoshi - Nouveau Jour Helena - Mauvais Garçon Daniel Balavoine - Vivre Ou Survivre Cœur De Pirate - Cavale DaSilva - De là-haut Marc Lavoine & Valerie Lemercier - La Grande Amour Etienne Daho - Le premier jour (du reste de ta vie) Gérald De Palmas - J'en rêve encore Navii - J'ecoute Du Miles Davis Gamine - Voilà les anges Sinsemilia - Tout Le Bonheur Du Monde Mani - Bang Bang Zazie - Zen Feu! Chatterton - Allons Voir Indochine - La belle et la bête Calogero - X Téléphone - Un autre monde Pierre Garnier - Ce Qui Me Va Marine - Coeur Maladroit Niagara - J'ai Vu Josef Salvat - Open Season (Une Autre Saison) Renan Luce - La lettre Jean-Jacques Goldman - On ira Andy Grammer Ft. Mélissa NKonda - Keep Your Head Up (Relève la tête) Loi & Robin - Gold Mickey 3D - Respire Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

CQFD - La 1ere
L'IA et la faune sauvage, un satellite pour mesurer l'eau et les origines de l'univers

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 55:47


1) MammAlps: l'IA au service de la protection de la faune sauvage en Suisse Le projet MammAlps utilise l'IA et des caméras infrarouges dans le Parc national suisse pour analyser 43 heures de vidéos. Il identifie et étudie les comportements de la faune, comme les chevreuils et les loups, en lien avec l'environnement. L'objectif est de mieux protéger la faune, malgré des questions éthiques. CQFD reçoit Devis Tuia, responsable du laboratoire de sciences computationnelles appliquées à lʹenvironnement, ECEO, EPFL. 2) SWOT, un satellite pour la gestion mondiale de l'eau Le satellite SWOT, lancé en décembre 2022 par le CNES et la NASA, révolutionne l'hydrologie spatiale en mesurant avec précision les niveaux d'eau des fleuves, lacs et océans de notre planète. Ses données publiques aident à gérer les ressources hydriques et à prévoir inondations et sécheresses. Un documentaire, "Un rêve en eau pour 2100", explore son impact. Sarah Dirren s'entretient avec lʹingénieur, Nicolas Picot, chef de projet au CNES et Thierry Gentet, ancien ingénieur au CNES et auteur-réalisateur du documentaire. 3) 2000 ans de découvertes de l'univers: l'évolution de la cosmologie L'astrophysicienne Françoise Combes retrace 2 000 ans de cosmologie dans son livre "Petite histoire de la cosmologie", publié aux éditions du CNRS. De la Terre plate des Mésopotamiens à l'expansion de l'univers, en passant par Ptolémée, Copernic, Newton et le Big Bang, elle explore les grandes étapes de notre compréhension de l'univers. Stéphane Délétroz interroge l'autrice et astrophysicienne Françoise Combes.

Reportage Afrique
Quand l'Afrique du Sud donne ses rhinocéros à ses voisins africains [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 2:21


L'Afrique du Sud a signé en 2014 un accord avec le Mozambique, pour s'accorder sur la stratégie de conservation du parc Kruger qui chevauche la frontière, et fait partie, avec le Zimbabwe, du nouveau parc transfrontalier du Grand Limpopo. Ce genre d'accord permet notamment de s'accorder sur les standards de sécurité face au braconnage. Une collaboration qui permet aussi le déplacement d'animaux sauvages d'un pays à un autre, pour repeupler des parcs dans le besoin, et rééquilibrer l'écosystème. C'est dans ce contexte que l'Afrique du Sud vient ce mois de juin de donner dix rhinocéros noirs au Mozambique qui en manque cruellement. Billie est un rhinocéros sud-africain. Une femelle d'environ une tonne placée dans un box en métal, direction le Mozambique. « Normalement, on ne donne pas de noms à nos animaux, mais ils en auront un pour le transport. Si quelque chose se passe mal sur la route, on doit pouvoir les identifier », explique Vuyiswa Radebe, qui travaille pour Ezemvelo KZN Wildlife, l'organisation qui gère les parcs publics de la région. Elle est venue assister à cette opération hors norme. « Le déplacement en lui-même est très éprouvant, mais on sait pourquoi on le fait, c'est pour leur survie. Nous avons besoin d'avoir plein de petites Billie partout dans le monde, et j'ai hâte d'entendre leurs histoires », confie-t-elle. Et c'est tout l'objectif. L'Afrique du Sud, et particulièrement ce parc Hluhluwe, est le berceau des rhinocéros africains. Antony Alexander et la fondation Peace Park coordonnent donc des relocalisations d'animaux sauvages. « Peace Parks n'a commencé à soutenir le gouvernement mozambicain qu'il y a dix ans. On devait d'abord prendre le temps de rétablir des bons systèmes de sécurité là-bas. Et de s'assurer que l'environnement était adapté pour faire venir des animaux sauvages », raconte-t-il. Des transferts qui se multiplient ces dernières années, notamment grâce à des techniques qui évoluent, explique Kester Vickery, de la fondation Conservation Solution. Il rentre à peine du Rwanda, où il a déplacé 70 rhinocéros sud-africains en avion. « Nous pouvons maintenant déplacer des animaux en gros groupes sur une durée de 48 heures, en toute sécurité. C'est plus ou moins le temps qu'il faudra pour déplacer ces rhinos jusqu'à Zinave », détaille-t-il. Zinave, c'est le parc mozambicain qui s'apprête à recevoir Billie et les autres. Pendant près de 40 ans, ce parc n'avait plus aucun rhinocéros. Ils sont de retour depuis peu grâce à une autre opération de ce genre. Drapeau mozambicain brodé sur sa veste, le vétérinaire Hagnasio Chiponde s'apprête à prendre la route : « Je représente la Wildlife Mozambique Alliance, et le pays en général. Nous cherchons à développer notre population de rhinos. Je suis fier de faire partie de l'équipe. » Les dix rhinocéros sont arrivés sains et saufs à Zinave. L'objectif, c'est donc de faire grandir cette population, pour ensuite en envoyer dans d'autres parcs du Mozambique, et ainsi repeupler le pays entier.  À lire aussiRéintroduction de dix rhinocéros au Mozambique: une opération à haut risque [2/3]

CQFD - La 1ere
L'IA et la faune sauvage, un satellite pour mesurer l'eau et les origines de l'univers

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 55:44


MammAlps: l'IA au service de la protection de la faune sauvage en Suisse Les brèves du jour SWOT, un satellite pour la gestion mondiale de l'eau 2000 ans de découvertes de l'univers: l'évolution de la cosmologie

Reportage Afrique
Réintroduire les rhinocéros en Afrique du Sud: Amos, le protecteur de rhinos [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:25


Le braconnage est un problème majeur en Afrique du Sud. Et il touche particulièrement les rhinocéros, qui, selon le mythe bien répandu en Asie, ont des cornes aux propriétés aphrodisiaques. Résultat : des centaines de rhinocéros sont tués chaque année. Le célèbre parc Kruger a ouvert la voie récemment en décidant de couper préventivement les cornes, une stratégie payante, puisque le braconnage a chuté. Un autre parc fait régulièrement les frais de cette chasse illégale, le parc Hluhluwe dans le KwaZulu Natal. Là-bas aussi, on écorne depuis peu, en plus de se doter de nouveaux équipements ultra-modernes. Portrait du responsable sécurité du parc avec notre journaliste Valentin Hugues. À notre droite, dans la voiture, le volant entre les mains, Amos Tembe : « Vous voyez ces arbres ici ? On a de grandes chances de trouver un rhinocéros noir pas loin ».   Lunettes noires, une voix qui porte et une énergie débordante, c'est un spécialiste des rhinocéros : « Regardez sur la route, vous voyez cet amas de terre ? C'est le signe de leur passage. Ils ont marqué leur territoire. Je peux vous assurer qu'ils vont revenir ici aujourd'hui ». Chez lui, à la maison, il a deux enfants, et à Hluhluwe parc… des milliers d'autres : « Quand un rhinocéros se fait braconner, j'ai l'impression de perdre un membre de ma famille. Parce qu'avec le temps, je me sens connecté à eux. Vous savez, j'ai commencé ici avec l'unité anti-braconnage. Je me souviens d'un jour où on était tombé sur six braconniers. Et on n'était que deux. Il n'y avait aucun signal ! Aucun moyen d'appeler des renforts… On a pu en arrêter deux. Les quatre autres ont été neutralisés. Ce n'était pas notre objectif, mais ces gars-là veulent vous tuer ! ». Quinze ans plus tard, Amos a rangé son fusil pour rejoindre l'équipe de direction. Il est monsieur sécurité. Et pour mettre fin aux affrontements dangereux avec les braconniers, le parc a une nouvelle stratégie : « On met en place une clôture connectée autour du parc. On a aussi des drones et des caméras. Comme celles-ci, regardez, vous pouvez à peine la voir, elle est entièrement camouflée ».  Sifiso, assis dans la salle de contrôle : « Si vous cliquez sur “léopard”, vous avez les photos de tous les léopards détectés par les caméras. Et vous pouvez aussi sélectionner “humain”. Là par exemple, c'est un braconnier repéré hier ». Mais face à l'urgence, le parc a aussi pris une décision drastique : couper les cornes des rhinocéros, pour prévenir le braconnage. « Regardez celui-ci. On lui a coupé la corne, mais elle va repousser. On s'assure de couper au bon endroit. On espère qu'après trois ou quatre ans, on n'aura plus à faire ça. C'est simplement le temps de stabiliser notre stratégie de défense ». Pour l'instant, grâce à l'écornage, le parc n'a perdu qu'un seul rhinocéros au mois de juin. « Quand on fera un mois sans braconnage. Ce jour-là, croyez-moi, je ferai un gros barbecue, et je boirai un bon coup ! ». Une trentaine ont été braconnés depuis janvier, c'est trois fois moins que l'année dernière à la même période.  À lire aussiAfrique du Sud: l'écornage des rhinocéros contribue à réduire fortement le braconnage, selon une étude

Reportage International
Océans-Mexique: quand les pêcheurs de la baie de Kino tentent de mieux gérer les ressources

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:44


Au nord du Mexique, dans l'État de Sonora, la petite baie de Kino est ouverte sur la mer de Cortés. La région abrite une importante biodiversité et faune marine, mais l'équilibre a été bouleversé ces dernières décennies par la surpêche et des mauvaises pratiques. Alors, depuis quelques années, la petite communauté d'environ 10 000 habitants s'organise. Les pêcheurs, celles et ceux qui vivent de la mer tentent de prendre en main eux-mêmes au mieux la gestion de leurs ressources. De notre envoyée spéciale de retour de la baie de Kino« Là, il faut malaxer. » À marée basse, les femmes remuent les limons pour déterrer et compter les palourdes : « Regarde, il y en a de toutes les tailles. Ça nous fait plaisir de voir cela. Avant, quand on venait, il n'y en avait pas une seule. » De jeunes coquillages élevés en laboratoire ont été semées quelques mois plus tôt dans l'estuaire par une coopérative de femmes : « La palourde grandit et donc on peut la récolter en toute saison. »Ce jour-là, Felice Campo et Delfina Mendoza ne les ramassent pas. Puisque les quantités extraites dépassent la capacité de l'animal à se reproduire, elles préfèrent repeupler : « On a vu que des pêcheurs venaient et sortaient des palourdes. C'est pour cela que je dis que le bénéfice est pour toute la communauté. »À Kino, une dizaine d'associations civiles s'investit dans la préservation de l'écosystème de la baie. La surpêche de la part de certains locaux est souvent pointée du doigt pour expliquer la disparition des espèces. Mais pour Edgar Magdaleno, professeur au Prescott collège, elle ne doit pas servir à faire oublier la responsabilité des grands intérêts privés. Notamment l'élevage de crevettes, très présent dans la région, qui domine la production nationale. « Le secteur a dévasté l'estuaire et la lagune. Et il y a aussi tous ces grands bateaux de pêche aux crevettes et à la sardine qui viennent ici dans le golfe. Ils utilisent des chaluts et détruisent les fonds marins. Pour une seule espèce, ils en détruisent quarante et cela affectent toute l'activité de subsistance de nos pêcheurs. On est une communauté abandonnée par les autorités. »À lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserverProtéger les ressourcesSans contrôle et face à l'impuissance des institutions mexicaines, les habitants de Kino s'organisent entre eux pour protéger leurs ressources. Un peu plus au nord, une coopérative s'est vu confier 25 hectares de bas fond. Daniel Torre explique qu'en échange de sa protection, il a le droit de plonger pour pêcher des pétoncles géants : « On fait du monitoring sous-marin pour surveiller les quantités de biomasse à l'intérieur de la zone. »À l'aide d'un tube alimenté en air par un compresseur, il descend à une douzaine de mètres profondeur. Depuis plus de 20 ans. Il est issu de la troisième génération de plongeurs dans sa famille et n'imagine pas faire autre chose : « huit personnes sur dix vivent de la pêche ici. Si une espèce s'effondre, on trouvera des alternatives. Que ce soit la raie manta, le requin, le crabe ou bien les bulots. Il s'agit de pouvoir nourrir sa famille. Mais j'espère qu'avec ce qu'on fait là, les futures générations pourront continuer à pêcher comme nous. »À lire aussiPourquoi faut-il combattre la pêche illégale?

Reportage International
Australie: les forêts millénaires de Tasmanie en péril pour des copeaux de bois

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 2:34


C'est l'un des pays qui déforeste le plus au monde. Si aujourd'hui, l'essentiel de la production de bois est assurée par des plantations, certains États autorisent toujours la coupe de bois endémique. Et en la matière, c'est la Tasmanie, un État très peu peuplé et dont les forêts sont, pour partie, classées au patrimoine mondial de l'Unesco en raison de la richesse de la biodiversité qu'elles abritent, qui bat tous les records. Une activité menaçant certaines espèces animales, de plus en plus critiquée, et qui par ailleurs crée au final très peu d'emplois. Reportage en forêt où les arbres tiennent encore debout. De notre correspondant en Tasmanie,« Non à la coupe des arbres endémiques », c'est le cri de ralliement de plus de 4 000 personnes qui ont défilé à la fin mars 2025, dans les rues de Hobart, la capitale de la Tasmanie. Cet État australien est non seulement l'un des derniers à autoriser l'abattage des forêts endémiques, il est aussi celui qui le pratique le plus massivement. Près de 20% de la production de bois en Tasmanie est issue de ces forêts. Une situation qui choque Sue, l'une des manifestantes : « Pourquoi détruire ces magnifiques écosystèmes, indispensables pour les animaux (qui y vivent), pour purifier notre air et l'eau, toutes les choses dont nous avons besoin, simplement pour en faire des copeaux de bois. Les forêts, c'est la vie, et nos forêts les plus anciennes doivent être protégées. »Plus de 70% des arbres endémiques coupés sont en effet transformés en simples copeaux de bois, qui sont ensuite exportés vers la Chine et le Japon, pour fabriquer du papier et du carton. Une activité qui provoque par ailleurs beaucoup de gâchis. C'est ce que nous montre Jenny Weber, de la Fondation Bob Brown, en nous emmenant sur une zone de coupe. Au milieu d'une zone entièrement rasée, trône une énorme souche, de plus de trois mètres de diamètre : « Nous nous tenons sur la souche d'un arbre qui avait plus de 500 ans… Et ce qui est tragique, c'est qu'après avoir été coupé, les bûcherons se sont rendu compte qu'il était trop gros pour être débité et chargé sur un camion. »Des espèces animales menacées d'extinctionUn immense tronc git juste à côté de cette souche, à l'orée d'une forêt pour l'instant encore intacte. Elle abrite de nombreuses espèces animales, qui pour certaines sont menacées d'extinction par les bûcherons. C'est notamment le cas de la perruche de Latham, le perroquet le plus rapide du monde, comme nous l'explique Charley Gros. Il est Français et conseiller scientifique de la fondation Bob Brown : « Ces oiseaux ont besoin des cavités dans les arbres pour se reproduire et les exploitations forestières détruisent ces forêts. Donc s'il n'y a pas de cavités, il n'y a pas de nid, il n'y a pas d'enfants, il n'y a pas d'espèces. »L'organisme chargé de la gestion des forêts pour l'État de Tasmanie assure pour sa part exploiter de façon raisonnée les forêts, et replanter systématiquement des arbres là où il y a eu abattage. Mais ces fameuses cavités, indispensables pour la reproduction de ces perruches, prennent, elles, plusieurs siècles à se former. L'impact économique de cette activité est par ailleurs très limité : la coupe d'arbres endémiques a rapporté moins de 50 millions d'euros en 2023, et l'ensemble de la filière bois fait travailler moins de 1% de la population active en Tasmanie.À lire aussiAustralie: près de 400 «dauphins-pilotes», coincés dans une baie en Tasmanie, sont morts