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Dans un récent livre-enquête, deux journalistes du Elle reviennent sur "l'affaire Miller" : les accusations de viols et violences sexuelles à l'encontre de l'un des personnages préférés du PAF : Gérard Miller.Omniprésent sur les plateaux télé depuis une quarantaine d'années, il a cumulé les casquettes - psychanalyste, essayiste, éditorialiste politique sur LCI, réalisateur, homme de gauche (caviar), cofondateur du Média... - comme il a écumé les espaces de pouvoir. Le ...
Dans cette nouvelle chronique de « L'œil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a mis en préambule deux faits jugés gravissime. L'un concerne l'idée totalement lunaire de traiter la faisabilité du projet de Donald Trump qui souhaite transformer Gaza en une riviera (France Info) ; l'autre, la mort violente de la petite Louise et la manière dont les charognards de la revue d'extrême droite Frontières.Son premier « Top » est allé à Daniel Schneidermann qui a fait, pour Arrêt sur Images, une remarquable interview de son confère Guillaume Erner (France Culture). Puis un « Top paradoxal » décerné à l'inénarrable Géraldine Woessner dont les informations bidonnées agissent telle une boussole indiquant le Nord. Dans cette même sous-rubrique, il reprend le passage du député RN Jacobelli qui a osé, sur Europe 1, taxer France Inter de chaîne officielle de La France Insoumise. Le premier « Flop » a été décoché au Figaro pour un sujet proprement raciste et un brin faux-perche. Après Zemmour et un parallèle douteux sur le plateau de Praud, Mourad Guichard a démontré que Gauthier Le Bret raconte des âneries avec un aplomb remarquable.La partie « Au microscope » a laissé la parole au journaliste et producteur Claudy Siar qui est revenu sur son passage mouvementé sur la plateau des Grandes gueules de la chaîne communautariste I24News, une sorte de cirque médiatique où l'on entend régulièrement des outrances.▶ Soutenez Le Média :
Le 7 janvier 2015, la France était frappée en plein cœur. L'attaque terroriste contre Charlie Hebdo a marqué une rupture historique et déclenché une vague d'émotion sans précédent. Des millions de personnes ont brandi le slogan “Je suis Charlie”, mais que signifiait-il vraiment ? Dix ans plus tard, où en sommes-nous ? Dans cette nouvelle édition de “L'invité de Moumou”, Mourad Guichard et Théophile Kouamouo reçoivent Daniel Schneidermann, journaliste et auteur, fondateur du média spécialisé “Arrêt sur Images” et célèbre critique télé. Dans son livre Le Charlisme raconté à ceux qui ont jadis aimé Charlie, il analyse l'évolution de Charlie Hebdo, de son lectorat et du phénomène sociologique qu'il nomme “Charlisme”. Ce concept dépasse aujourd'hui le journal lui-même : il incarne un rapport assez particulier, voire problématique, aux valeurs républicaines, à la liberté d'expression et aux fractures de notre société. Comment le "Charlisme" s'est-il transformé en dix ans ? Charlie Hebdo est-il encore fidèle à son esprit originel ou devenu autre chose ? Dans cet échange passionnant, entrecoupé d'extraits télévisés qui “racontent” comment la commémoration des attentats a été “récupérée” par des factions conservatrices voire islamophobes, nous revenons sur l'héritage de Charlie Hebdo, les débats qu'il suscite toujours, et la mémoire collective de ces événements tragiques. ▶ Soutenez Le Média :
Dans cet épisode riche en révélations, on revient sur une vidéo devenue un mème, dans laquelle l'activiste Arnaud Gauthier-Fawas explique à Daniel Schneidermann que sa non-binarité ne se lit pas sur son visage. L'occasion de parler de joie non binaire, de faire un coming out et de dire au revoir.ArticlesPodcastsSur les applis de rencontre, ça ne matche toujours pas pour les non binairesSur les applis de rencontre, ça ne matche toujours pas pour les non binairesUn mercredi sur deux, Mansplaining s'interroge sur les hommes, le genre, la société, tout cela à travers des œuvres culturelles, des travaux de spécialistes et des faits d'actualité. Si vous aimez Mansplaining, pensez à l'exprimer en lui donnant la note maximale sur iTunes et ailleurs, en en parlant autour de vous, et en laissant plein de commentaires bienveillants sur les réseaux sociaux.Références:- Gary Assouline, HuffPost, 2018, Qui est Arnaud Gauthier-Fawas, le non binaire interrogé par Daniel Schneidermann et devenu la cible des homophobes- Ben Pechey, The Book of Non-Binary Joy- Travis Alabanza, None of the Above- Martin Page, NonbinairesMansplaining est un podcast de Thomas Messias, produit par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage et réalisation: Mona DelahaisMusiques: «Warm Sea», de Savvier et «On My Way», de GhostrifterSuivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram (retrouvez-y aussi le compte de Mansplaining).
(Durée 03 : 24 : 48) Télécharger l'Audio du Live AVERTISSEMENT : Tous les premiers mardi du mois, à 21h, vous pouvez aussi nous retrouver en live sur ma chaîne Twitch. Pour les nombreuses personnes qui n'ont pas de compte Twitch et qui souhaitent seulement écouter ces émissions en podcast, je propose de rediffuser chacune d'entre elles, ici même, sur La Cellule. Puisqu'il s'agit de l'audio d'un live, vous n'aurez hélas pas accès aux visuels proposés le jour J. Au cas où vous auriez besoin du visuel, sachez que ces émissions sont également rediffusées sur ma chaîne YouTube. Exceptionnellement, ce live n'a pas été enregistré le premier mardi du mois, il s'agit d'un live spécial consacré à un thème précis. En l'occurrence, il s'agit de la présentation d'un livre de Camille Lefebvre intitulé : "Des Pays au Crépuscule". *** Entre 1898 et 1906, sur les routes du Sahel et du Sahara, à Agadez ou à Zinder, des êtres humains venus d'horizons très divers se rencontrent. Ce sont des européens convaincus de la supériorité de leur civilisation, des esclaves pluriel(e)s, puissant(e)s ou soumis(es), des marchands avisés, fins connaisseurs des routes et des prix en vigueur dans le désert... Tous et toutes ignorent encore que ce qu'ils sont en train de construire collectivement, c'est une situation coloniale... Nous sommes au crépuscule d'une "grande nuit" et le jour, hélas, semble bien loin de se lever. Comment en est-on arrivé là ? Comment est-on passé d'une situation de "rencontre" à une situation d'occupation, une situation coloniale ? C'est le sujet du passionnant livre de Camille Lefebvre que je vous présente dans ce live : "Des Pays Aux Crépuscule".Regarder sur YouTube Quand j'ai découvert ce livre, grâce à ma lecture de "Cinq Têtes Coupées" de Daniel Schneidermann, je culpabilisais d'être moi-même aux origines d'une telle situation. J'avais écrit un jeu de rôle "Vade+Mecum" dont le sujet était justement la culpabilité d'un occidental, la mienne, vis-à-vis des populations "opprimées". Je n'avais rien compris ! « Culpabiliser de la colonisation » quand on est un occidental comme moi, c'est encore faire montre de mépris à l'égard des populations colonisées… en écrasant, une fois de plus, la complexité de leurs propres cultures et en niant leurs propres intérêts et impacts dans ce mécanisme complexe. Nous n'avons pas soumis ces peuples, seuls, grâce à une supériorité technologique, magique ou étrange. Nous n'avons même pas soumis ces peuples du tout… Non. Nous avons mêlé nos histoires et, ce faisant, nous avons créé de nouveaux rapports de domination entre nous ; entre eux et nous ; et, pour finir, entre eux-mêmes. Les choses se sont "précipitées" au sens chimique du terme et nul ne pouvait envisager l'issue de la rencontre avant qu'elle n'ait lieu... Bonne écoute !
Faut-il supprimer Cnews ? La question se pose avec encore plus d'acuité depuis mardi, jour où le Conseil d'État a demandé à l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (l'Arcom) de passer encore une fois à la moulinette, la politique éditoriale de CNews, la chaîne d'information du groupe Canal +. En novembre 2021, Reporter Sans Frontières avait demandé à l'ARCOM (le CSA à l'époque) de mettre en demeure CNews afin que celle-ci respecte ses obligations légales relatives à l'honnêteté, à l'indépendance et au pluralisme de l'information. Selon RSF l'antenne du Groupe Canal+ n'était plus une chaîne d'information mais une chaîne d'opinion largement acquise aux idées d'extrême droite. Face au refus d'agir de l'ARCOM, RSF avait saisi le Conseil d'État d'un recours « pour contester le refus de l'Arcom d'agir contre les manquements de CNews à ses obligations ». Ce qui aboutit donc à cette décision du Conseil d'État qui a pour vocation à s'étendre à tous les les médias, notamment dans le contrôle de la pluralité… On en parle donc avec vous Sophie Taillé-Polian, députée Génération.S du Val de Marne, et vous Daniel Schneidermann, journaliste, fondateur d'arrêt sur Images.
(Durée 01 : 45 : 01) Télécharger l'Audio du Live AVERTISSEMENT : Tous les premiers mardi du mois, à 21h, vous pouvez aussi nous retrouver en live sur ma chaîne Twitch. Pour les nombreuses personnes qui n'ont pas de compte Twitch et qui souhaitent seulement écouter ces émissions en podcast, je propose de rediffuser chacune d'entre elles, ici même, sur La Cellule. Puisqu'il s'agit de l'audio d'un live, vous n'aurez hélas pas accès aux visuels proposés le jour J. Au cas où vous auriez besoin du visuel, sachez que ces émissions sont également rediffusées sur ma chaîne YouTube. Ce mois-ci, le live était très dense, trop dense. J'ai donc fait le choix de découper cet audio en trois parties. Vous vous trouvez ici dans la dernière partie du live. Si vous appréciez ces émissions et ces rediffusions, n'hésitez pas à les partagez, à vous abonner à la chaîne, à souscrire à mon Patreon et/ou à soutenir mes invitées en achetant leurs livres, leurs jeux, leurs œuvres. Bonne écoute ! *** Pour finir ce long live, je vous présente le dernier livre de Daniel Schneidermann : Cinq têtes coupées. Stupéfié par une photo nichée dans un coin du Musée de l'Armée, Daniel Schneidermann remonte le temps jusqu'en 1891, date de sa publication dans le magazine l'Illustration. Au moyen d'une étude rigoureuse des articles de la presse française à l'époque coloniale, le journaliste s'interroge sur notre aveuglement collectif... Regarder sur YouTube Quelle méthode employer pour décrire les exactions commises par la France en Afrique ? Et s'il suffisait simplement de nommer les choses, sans chercher à les romancer ? Et si la couverture médiatique avait aussi servi de couverture à des opérations politiques et militaires en créant des stars, des icônes à même de rendre la colonisation plus acceptable ? "L'Afrique est une histoire d'ailleurs", nous dit Camille Lefebvre, et cette exotisme est certainement l'un des plus grands facteurs de notre aveuglement. Avec le cas de la Reine Sorcière, nous verrons comment notre pop-culture et nos imaginaires, s'ils peuvent contribuer à faire connaître certains événements historiques, peuvent aussi et surtout contribuer à les rendre plus fantaisistes et plus... sexy.Bonne écoute !
A punto estuvo de entrar a preguntar al encargado por ese cartel de prohibido fumar a ocho metros del edificio cuando pasaba hoy por Diagonal, pero se contuvo. Llegó excitado y quiso, para empezar, enseñarle a Idafe Martín Pérez las cosas que decía Daniel Schneidermann, el verdadero inventor de fachosphère, hace nada menos que veinte años. Está cansado de todo ese asunto del terrorismo en la causa contra el independentismo. Nadie habló de terrorismo hasta hace muy pocos meses, como nadie habló de amnistía. El verdadero terror no lo sintió el ciudadano en 2019, sino en 2017, cuando el gobierno de la Generalidad se le puso en contra. Igual que no podría considerarse terrorismo a la kale borroka sin considerar terrorismo a ETA, si Tsunami es terrorismo, todo el Proceso lo es. Protestó por haber visto los tractores por la ciudad, como tanques, y reiteró lo que había escrito sobre Bukele, dejando de nuevo la pregunta al aire: ¿hay democracia en un país con una tasa de asesinatos como la que tenía El Salvador en 2015? Recordó a Luis Racionero y lamentó, con melancolía, que sus cosas estén vendiéndose al peso en los Encantes. Y fue así que Espada yiró. Bibliografía: - Daniel Schneidermann, Le Cauchemar médiatique - Luis Racionero, Del paro al ocioSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Cette semaine, la chronique des médias parle du double discours d'Elon Musk, le propriétaire de X, à propos de la lutte contre l'antisémitisme et l'expression de la haine en ligne. Le 22 janvier, on a pu voir le milliardaire en visite à Auschwitz, tenant son enfant sur les épaules, comme dans un parc d'attraction. Comme le relate Daniel Schneidermann, auteur de Berlin 1933 et fondateur d'Arrêt sur Images, il donne ensuite une interview dans laquelle il estime qu'à l'époque du nazisme, son réseau X, l'ancien Twitter, aurait sauvé des Juifs, voire les Juifs, suivant la traduction.Selon la Jewish Telegraphic Agency, il répondait à une vidéo qui imaginait un message d'alerte sur X après un massacre dans une synagogue. Impossible alors de cacher le crime de masse, les nazis n'auraient pas pu empêcher la transmission de l'information par leur censure de la presse. Seulement, comme le note cette même agence, « les nazis étaient passés maîtres dans l'art d'utiliser les médias existants pour faire valoir leurs arguments contre les Juifs ». Nul doute, pour pousser l'uchronie jusqu'au bout, qu'un Goebbels se serait délecté de nos réseaux sociaux.La déclaration d'Elon Musk entre en contradiction avec ses actes. Et pas seulement parce que Musk est l'auteur d'un tweet, en novembre, approuvant un discours ouvertement complotiste et antisémite. Pas seulement parce que le nombre de messages contre les Juifs a doublé sur X depuis qu'il en a pris le contrôle, ce qui a d'ailleurs valu au réseau la désertion de grands annonceurs. Non, si Musk ne peut pas se prévaloir d'un rôle de vigie contre la barbarie, c'est parce qu'il refuse de mettre un frein au déversement de la haine en ligne. Rappelons qu'il a n'a pas souscrit aux règles sur l'information de l'Union européenne, ce qui a déclenché une enquête de Bruxelles, et qu'il a joué un rôle crucial dans la prolifération de fausses nouvelles pendant le conflit Israël-Hamas.Elon Musk propose aussi de payer les frais de justice des internautes qui seraient poursuivis par une loi contre la haine en ligne en Irlande. Cette loi irlandaise a été décidée après des émeutes, en novembre, alimentées en particulier par des comptes d'extrême droite. Son but est d'obliger les plateformes à retirer les messages haineux ou incitant à la violence, comme le prévoit d'ailleurs le règlement numérique européen. Mais pour Musk, c'est là une censure intolérable. Au nom de la liberté d'expression, il propose donc de payer les recours contre les poursuites engagées.Alors, pour revenir au nazisme, on peut douter avec Schneidermann que le monde sous X soit plus sûr. D'ailleurs, le massacre des Palestiniens à Gaza est su et documenté par les réseaux sociaux. Au mieux, il suscite l'indignation.
▶ Daniel Schneidermann, journaliste, fondateur du site d'info spécialisé Arrêt sur Images, est sur le plateau de Théophile Kouamouo pour parler des médias, des grands médias, et de leur positionnement . C'est l'entretien d'actu. La situation au Proche-Orient, on l'a vu, sert au règlement des comptes politiques et médiatiques… en France. Et les médias dominants, plus que jamais, se sont mis au service de ce qu'on pourrait considérer la ligne… dominante. BFMTV n'échappe pas à la règle. BFM, de Patrick Drahi, qui contrôle aussi I24, la chaine d'info ouvertement pro-israélienne a analysé de manière assez particulière, on va dire, les propos que Dominique de Villepin avaient tenu sur le plateau de Quotidien pour parler du poids de la finance sur le journalisme, l'art et la culture. Pour analyser ce positionnement médiatique sur le conflit au Proche-orient, poussé jusqu'à son paroxysme dans cette séquence, mais également sur les derniers événements de Romans-sur-Isère, dans la Drôme, eux mêmes consécutifs au meurtre du jeune Thomas, 16 ans, à Crépol, quelques kilomètres plus loin. ▶ On est là ! Jamais un média populaire et indépendant, qui n'est détenu ni par de riches oligarques ni par l'Etat, n'avait arraché le droit d'être diffusé à la TV ! Nous si ! RDV sur le canal 350 de la freebox, et toujours sur Youtube et sur notre site internet !
▶ On est là ! Jamais un média populaire et indépendant, qui n'est détenu ni par de riches oligarques ni par l'Etat, n'avait arraché le droit d'être diffusé à la TV ! Nous si ! RDV sur le canal 350 de la freebox, et toujours sur Youtube et sur notre site internet ! Soutenez-nous sur KissKissBankBank, et faites partie de cette aventure historique ! ▶ A la rédaction du Média, nous recevons quotidiennement de nombreux livres, que nous ne pouvons malheureusement pas chroniquer de manière exhaustive. Mais la couverture et le titre de “Cinq têtes coupées : massacres coloniaux, enquête sur la fabrication de l'oubli”, écrit par le journaliste Daniel Schneidermann, fondateur du média Arrêt sur Images, ont de quoi marquer les esprits. Daniel Schneidermann est spécialisé dans la critique des médias et bifurque depuis quelques années vers le récit historique. Il part d'une gravure datant de 1891 et qui montre des indigènes à Bakel, dans l'ancien Soudan français, actuel Sénégal, décapités et exposés au regard lors de la conquête coloniale. Qui est le barbare ? Qui est le civilisé ? Ce débat revient au premier plan avec la guerre en Israël-Palestine, alors que l'on remet au goût du jour, dans les discours, une sorte de division internationale de la vertu. Hier, on parlait de nos sociétés civilisées et des barbares à sauver de leurs vices héréditaires, aujourd'hui, on évoque “nos démocraties” qui ont le droit absolu de se défendre face aux tyrannies et aux terroristes qu'elles engendrent. Mais comment fait-on pour fabriquer l'amnésie, la bonne conscience ? Et comment en arrive-t-on à soupeser selon des normes différentes la valeur des vies humaines ? C'est un entretien avec Théophile Kouamouo.
Retour sur le rôle joué par les médias sociaux dans les émeutes urbaines qui ont touché la France alors qu'Emmanuel Macron a songé à bloquer leur accès dans les zones sinistrées. C'est devant 200 maires réunis à l'Elysée que le président a évoqué mardi une réflexion pour « réguler ou couper » les réseaux sociaux « quand les choses s'emballent », dit-il. On pense alors aux régimes autoritaires, en Iran ou ailleurs, qui coupent internet et les réseaux sociaux lors des révoltes de leur jeunesse. Techniquement, c'est tout à fait faisable, cela passe par le nom de domaine. D'ailleurs, après des images d'émeutiers se filmant avec leur mobile et appelant à la violence, des milliers de contenus et des centaines de comptes sur les réseaux sociaux ont été suspendus à la demande de l'État pendant les émeutes en France.Mais la crainte est bien de voir une démocratie lutter avec les moyens de la dictature. Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, s'est donc empressé de déminer l'idée d'une interruption généralisée en évoquant « la suspension de fonctions de géolocalisation, sur certaines plateformes, qui permettent à des jeunes de se retrouver à tel ou tel endroit ».On pense à Snapchat qui a été très utilisée pour sa capacité à géolocaliser ses amis en temps réel ou à trouver sur une carte des zones de forte viralité, qui peuvent ensuite inciter à rejoindre des émeutiers. On pense aussi à TikTok et à son algorithme de recommandation « pour toi » qui va suggérer de regarder des images qui vont faire le buzz et parfois inviter à se mettre en scène sur une action violente.Pas de vidéo, pas d'indignationLa Première ministre Elisabeth Borne estime que les réseaux sociaux « facilitent parfois l'organisation des violences et ont souvent une responsabilité dans la désinhibition des jeunes ». Mais sans réseaux sociaux, sans la vidéo partagée de la mort de Nahel, tué par un policier, pas d'indignation dans les quartiers sensibles. La victime était mineure, comme de nombreux émeutiers. Et la vidéo a permis d'invalider la version policière. Le 14 juin, près d'Angoulême, le Guinéen Alhoussein Camara a aussi été abattu après un refus d'obtempérer en voiture, comme l'a rappelé Daniel Schneidermann dans Libération. Mais il n'y a pas eu de vidéo… Donc pas d'indignation nationale. Les médias français sont souvent jugés trop proches des sources policières. Ils sont rejetés par les jeunes de quartiers qui leur reprochent de ne parler d'eux qu'en cas d'émeute. Selon Pascal Froissart, professeur au Celsa, les réseaux sociaux offrent à ces jeunes des « lieux de délibération » qui leur sont propres. Mais l'erreur serait de les imaginer dans une bulle, imperméable à l'information, « techno-déterminés », comme il dit. En réalité, les réseaux sociaux se nourrissent des médias comme les médias, et notamment les chaînes d'info, se nourrissent de leurs vidéos.
Certains journaux ont le plus grand mal à accepter la critique, voire la mise en cause en interne. C'est ce qu'on voit au Canard enchaîné, mais aussi à Paris Match et au Parisien. « Tu es dedans ou dehors ? » Il y a vingt ans, le futur fondateur de Mediapart, Edwy Plenel, alors directeur de la rédaction du Monde, posait cette question à Daniel Schneidermann, un chroniqueur du journal, qui avait écrit un livre critiquant la réaction du Monde à la sortie d'un pamphlet contre ses dirigeants, la Face cachée du Monde. Le chroniqueur fut licencié après ce livre.Dedans ou dehors, c'est aussi l'alternative que laisse Nicolas Brimo, le directeur du Canard enchaîné, en engageant une procédure de licenciement contre Christophe Nobili, un de ses journalistes qui vient de sortir un livre Cher Canard, chez JC Lattès, dans lequel il donne un sérieux coup sur le bec du volatile.Là non plus, la direction ne supporte pas que soit étalé au grand jour un comportement peu glorieux. En l'occurrence, le fait que l'épouse d'un dessinateur ait été salariée pendant 24 ans pour « assister » son mari à la retraite. Un poste qui ressemble furieusement à l'emploi fictif révélé par le Canard enchaîné sur Pénélope Fillon, et qui avait valu au candidat de la droite d'être écarté de la course à la présidentielle en 2017.Une liberté d'opinion remise en cause ?Le livre de Christophe Nobili a été précédé l'an dernier d'une plainte contre X du journaliste, par ailleurs délégué syndical CGT. Claude Angeli, 92 ans, ancien rédacteur en chef, est venu à son secours pour demander l'arrêt de ce licenciement. À Paris Match aussi, il est devenu périlleux de critiquer les décisions de la direction. Même si la Convention collective des journalistes reconnaît une « liberté d'opinion », celle-ci ne peut plus s'exercer à l'égard des choix éditoriaux de Match. La Société des journalistes le constate à ses dépens puisqu'une de ses membres vient d'être convoquée pour un licenciement. La direction n'a pas apprécié sa critique d'un éditorial favorable à Bolloré ou qu'elle dénonce l'éviction de Bruno Jeudy, ancien rédacteur en chef après son opposition à une couverture sur le cardinal Sara, ou la censure d'un article sur le financement du Vatican, tiré d'un livre de François de Labarre. L'actionnaire est tout-puissant et il n'apprécierait pas ce type de mise en cause.Au Parisien, propriété de LVMH, la société de journalistes a émis, elle, un droit d'alerte à propos du traitement de la réforme des retraites qui serait trop favorable au pouvoir alors que Bernard Arnault passe pour un allié de Macron. Aux Echos, du même Bernard Arnault, c'est une critique trop favorable du livre L'Ogre d'Eric Orsenna qui aurait entraîné l'éviction de Nicolas Barré, le patron de la rédaction. L'Ogre désigne… Vincent Bolloré et cela pourrait gêner de futures affaires du patron de LVMH.
Vingt-sept années, une fois par semaine, à affûter les questions, à gratter les séquences médiatiques, à critiquer les producteurs de l'info, à déconstruire encore et encore… Après l'annonce par Daniel Schneidermann de la fin de l'animation des émissions hebdomadaires, il était impensable de ne pas recevoir le fondateur d'Arrêt sur images en plateau, pour regarder dans le rétro ces années de déconstruction médiatique. Parce qu'il y en a eu de ...
Vingt-sept années, une fois par semaine, à affûter les questions, à gratter les séquences médiatiques, à critiquer les producteurs de l'info, à déconstruire encore et encore… Après l'annonce par Daniel Schneidermann de la fin de l'animation des émissions hebdomadaires, il était impensable de ne pas recevoir le fondateur d'Arrêt sur images en plateau, pour regarder dans le rétro ces années de déconstruction médiatique. Parce qu'il y en a eu de ...
Débat entre Daniel Schneidermann, journaliste et essayiste, et Philippe Moreau Chevrolet, professeur de communication politique à Sciences Po Paris et dirigeant d'un cabinet de conseil.
(Durée 01 : 48 : 50) Télécharger le podcast "T'es le Schneidermann du jeu de rôle" qui m'dit ! C'est une insulte ou pas ? Et bien j'ai voulu-y-aller-voir. Il est quoi ? 15h30, un truc comme ça. Paris. Deux portes. Une à gauche, une à droite. Je sonne. A l'interphone, la petite voix fluette d'un retraité de 64 ans : "On est au deuxième". Naturellement, je tente la porte de gauche... Le type est de gauche, oui ou non ? Eh bien non, c'est celle de droite. Surprenant. Enfin, je monte. J'installe mes micros. Il tente de me faire un café. Échec critique. On se rabat sur une bière... et ça commence comme ça... *** Depuis les célèbres Aventures de Tintin, le journaliste est indéniablement un objet de la pop culture. Quiconque connait le jeu de rôle sait pertinemment que, depuis 1981, il y a régulièrement des journalistes répondant à l'Appel de Cthulhu. Mais bien avant d'être un investigateur du Mythe, le journaliste est d'abord un investigateur tout court, un globe-trotteur, un reporter à la recherche de l'événement ou de la vérité... Cette semaine, je suis en compagnie de Daniel Schneidermann, journaliste critique des médias et fondateur d'Arrêt sur Image. Renvoyant aux interviews données à Thinkerview, RFL101 et David Dufresne, je fais l'impasse sur sa biographie pour l'interroger sur son rôle de journaliste. Pourquoi et comment est-il devenu journaliste ? Qu'est-ce qu'un journaliste critique des médias ? Quel sens donne-t-il au terme critique ? Quelle est sa vision de l'indépendance ? Quels sont les liens entre son travail et celui de Marc Bloch ? Quelle différence fait-il entre le fait et l'événement ?Merci à toutes et à tous ! Portez-vous bien et surtout jouez bien !
L'arrestation de Gaspard Glanz en marge d'une manifestation de Gilets jaunes en 2019 a soulevé la définition de la place du journaliste dans notre société. Profession à la fois scrutée quotidiennement par le public et cruellement méconnue, voire excessivement fantasmée, le journalisme présente des visages et des réalités multiples, parfois contradictoires.Pour faire entendre un peu de la grande diversité de ce métier, une dizaine de journalistes se prêtent à une rapide auto-analyse en tentant, chacun à leur manière, de répondre à cette question : ça veut dire quoi être journaliste ?Thomas Rozec et Caroline Fillette interrogent Olivier Truchot, Anne-Sophie Novel, Rémy Buisine, Caroline Tourbe, Denis Robert, Matilde Meslin, Benoît Gallerey, Anne Nivat, Daniel Schneidermann, et Marie TurcanCRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en avril 2019 dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Vincent Hiver. Voix : Juliette Livartowski. Chargée de production et d'édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Illustration : 20th Century Fox. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
De 1936 à 1939, comment la presse a préparé la guerre des esprits et les esprits à la guerre. Daniel Schneidermann, auteur de « La guerre avant la guerre » (Le Seuil), revient sur cette période grise, celle de la haine en mots avant la haine en actes. Toute ressemblance avec une époque actuelle ne serait pas totalement fortuite.
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La gauche est absente du second tour de l'élection présidentielle. Et maintenant ? Faut-il faire barrage à l'extrême droite et voter Macron ? S'abstenir ? Pour en débattre, Daniel Schneidermann invite sur notre plateau Zouina Meddour, du collectif "On s'en mêle", le sociologue Jérémie Moualek, la présidente du parlement de l'Union populaire Aurélie Trouvé, l'économiste et femme politique écologiste Sandrine Rousseau, et l'agriculteur et activiste pour l'aide aux migrants Cédric Her ...
L'information est un élément déterminant en démocratie car c'est sur elle que l'électorat s'appuie pour fonder son opinion. Or, depuis plusieurs années, la confiance dans les médias s'érode, jusqu'à atteindre des niveaux d'une faiblesse jamais égalée en France. Le récent vote sur les aides à la presse en Suisse semble indiquer une même tendance. Pourquoi observe-t-on un tel phénomène ? Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans ce désenchantement ? Pourquoi certains nouveaux médias, tel Brut et son offre en ligne, semblent y échapper ? Et quelles conséquences la méfiance, voire la défiance, vis-à-vis des médias peut avoir sur une élection hautement médiatisée, comme la présidentielle française qui s'annonce ? Antoine Droux est le présentateur de l'émission phare Médialogues consacrée au fonctionnement et au contenu des médias. Depuis le 10 janvier 2021, cette émission a repris un format quotidien sur les ondes de la Première, du lundi au vendredi, de 8h35 à 9h. Une nouvelle aventure pour le journaliste qui compte plus de vingt ans d'expérience à la radio. Daniel Schneidermann a été grand reporter puis chroniqueur télé au Monde (1979-2003) et à Libération depuis 2003. Il fut le créateur et l'animateur de l'émission phare Arrêt sur images sur France 5 (1995 – 2007) puis du site internet qui succéda à l'émission. En 2021, Daniel Schneidermann transfère la propriété de la plateforme Arrêt sur images à l'équipe de salariés, qui en sont désormais seuls actionnaires. Laura Amigo, d'origine française, est actuellement collaboratrice scientifique à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel. Elle travaille sur l'engagement des publics et des médias locaux. En collaboration avec la SSR Neuchâtel (société cantonale des auditeurs, téléspectateurs et internautes de la RTS) Enregistrée le 10 mars 2022 au Club 44
À la surprise générale, le sujet des derniers jours avant le premier tour de l'élection présidentielle est l'infiltration massive des cabinets privés de conseil, dont McKinsey, dans les ministères (de la Santé, de l'Éducation) et les lieux de pouvoir. Est-ce qu'on fait beaucoup de bruit pour rien, ou est-ce que ce recours était recouvert depuis des années par une omerta complice ? Pour en débattre, Daniel Schneidermann reçoit le journaliste à L'Obs Matthieu Aron, coauteur avec Caro ...
1936. La guerre civile espagnole commence. En France, les écrits de Charles Maurras et Léon Daudet pour l'Action française orientent l'opinion publique. En Europe, la violence politique est simultanément exacerbée par la guerre en Espagne et la montée des fascismes. Ce paysage devient dès lors un terreau fertile pour une société française qui, dans sa grande majorité, parviendra à s'accommoder au régime de Vichy et à la France occupée. 2022. L'extrême droite nationaliste est de nouveau omniprésente sur la scène politique. Alors que l'élection présidentielle est imminente, ce sont ces groupes d'extrême droite qui semblent dicter les contours d'un débat public phagocyté par les thématiques de l'immigration et de l'identité. Pour en parler, l'émission Chronologies reçoit Daniel Schneidermann, journaliste pour Arrêt sur Images et auteur de l'ouvrage La Guerre avant la Guerre (1936-1939) - Quand la presse prépare au pire. En se penchant sur la récente percée du polémiste et candidat Éric Zemmour, il s'interroge sur les similitudes entre le climat de violence des années 1930 et sa résurgence aujourd'hui, à l'heure où l'Europe connaît à nouveau la guerre sur son sol.
Un collectif « Stop Bolloré » a été lancé mercredi par des syndicats de journalistes, des associations, des médias indépendants et de personnalités de gauche, alors que le groupe breton a fêté jeudi ses 200 ans d'existence. Il fallait voir jeudi Vincent, Cyrille et Yannick, le père et ses deux fils, devant une petite église en costume traditionnel breton à Ergué Gabéric, près de Quimper, pour mesurer l'attachement des Bolloré à cette identité qui ferait presque oublier, au son du biniou, à qui l'on a affaire. Car Vincent Bolloré a beau rappeler la légende familiale de la petite papèterie de l'Odet créée par un ancêtre il y a 200 ans, c'est aujourd'hui une multinationale de 80 000 salariés de 24 milliards d'euros de chiffre d'affaires et qui est présente en Afrique comme dans de nombreux pays à travers Canal+, Havas, Editis et demain Hachette. Or, c'est précisément ce groupe qui commence à voir se soulever devant lui un front du refus face à ce que des personnalités et des organisations qualifient d'« empire médiatique tentaculaire » au service d'une « idéologie réactionnaire ». Le collectif « Stop Bolloré » est soutenu par des syndicats de journalistes, le SNJ et le SNJ-CGT, l'avocat Arié Halimi, mais aussi par des journalistes indépendants comme Edwy Plenel ou Daniel Schneidermann. Ce collectif met en cause CNews, en particulier, et il a saisi l'Arcom à propos des opinions qui y sont diffusées. La chaîne de l'ancien chroniqueur et actuel candidat à la présidentielle Éric Zemmour est accusée de « nourrir une obsession pour les thèmes d'extrême droite ». Une retraite en apparence Alors Bolloré, stop ou encore ? Une partie de la réponse vient de Vincent Bolloré lui-même, puisqu'il s'était donné jusqu'au 17 février 2022 pour prendre sa retraite, à la veille de son 70e anniversaire. Or, si le fils Cyrille, âgé de 36 ans, est bien depuis trois ans le PDG du groupe Bolloré, si l'autre fils Yannick est bien à 42 ans le patron d'Havas et président du conseil de surveillance de Vivendi, le patriarche reste celui qui décide de tout, ne serait-ce que parce qu'il garde la main sur la holding de contrôle du groupe, la Compagnie de l'Odet. Va-t-il peu à peu se retirer du monde des affaires pour devenir une sorte de grand chef soucieux d'apporter sa pierre à la conservation de l'édifice de son pays ? C'est sans doute son rêve, et ce qui le motive dans son soutien à Éric Zemmour, soutien non assumé puisque Vincent Bolloré continue de se dire « démocrate-chrétien », sans aucune visée idéologique et n'investissant dans les médias que pour leur rentabilité. Finalement, le faux départ de Vincent Bolloré est un peu à l'image de son groupe. Une retraite en apparence de tout ce qui a trait aux affaires du monde, mais en réalité une manière de s'y impliquer à travers des médias de façon de plus en plus prégnante et politique.
La téléréalité, les sitcoms américains, les films coupés par la pub, la toute-puissance de l'audience... Toutes ces "merveilles" de la télévision d'aujourd'hui, explique Daniel Schneidermann, sont issues d'un certain jour de 1987 : le jour de la privatisation de TF1, première chaîne française, vendue au groupe Bouygues. Elle était auparavant publique. Ce sujet capital est celui non pas d'une enquête journalistique, mais d'une pièce de théâtre qui tient aussi beaucoup de l'enquêt ...
À l'heure de la candidature Zemmour, pour un militant, un politique de gauche ou un journaliste, accepter de venir débattre sur le plateau d'une chaîne "Bolloré" (CNews, C8), est-ce servir la soupe à un agenda d'extrême droite, ou au contraire se donner la chance de contrer un discours et de convaincre certains téléspectateurs ? Pour en débattre, Daniel Schneidermann reçoit le journaliste et essayiste Aymeric Caron, la chercheuse spécialiste des médias Claire Sécail (qui était venu ...
En parallèle de l'extrême droite institutionnelle incarnée par le Rassemblement national, de nouvelles figures se revendiquant du fascisme émergent sur YouTube : Papacito, Code-Reinho... Ton à la "contre-Canal+", soif d'éducation populaire et vocabulaire plein de sous-entendus pour contourner la vigilance de plateformes comme YouTube envers les propos racistes : Daniel Schneidermann décortique ce nouvel écosystème de l'extrême droite en ligne, avec les journalistes Lucie Delaporte (Mediapart) et Paul Conge (Marianne).
En parallèle de l'extrême droite institutionnelle incarnée par le Rassemblement national, de nouvelles figures se revendiquant du fascisme émergent sur YouTube : Papacito, Code-Reinho... Ton à la "contre-Canal+", soif d'éducation populaire et vocabulaire plein de sous-entendus pour contourner la vigilance de plateformes comme YouTube envers les propos racistes : Daniel Schneidermann décortique ce nouvel écosystème de l'extrême droite en ligne, avec les journalistes Lucie Delaporte (Mediapart) et Paul Conge (Marianne).
Dans l'émission présentée par Daniel Schneidermann, l'autrice, réalisatrice et essayiste Rokhaya Diallo revient sur plusieurs séquences médiatiques, récentes et moins récentes, autour de l'image des personnes noires à la télévision, du concept de "racisation", de l'affaire Pépita et du principe militant des réunions en non-mixité.
Dans l'émission présentée par Daniel Schneidermann, l'autrice, réalisatrice et essayiste Rokhaya Diallo revient sur plusieurs séquences médiatiques, récentes et moins récentes, autour de l'image des personnes noires à la télévision, du concept de "racisation", de l'affaire Pépita et du principe militant des réunions en non-mixité.
(Durée 02 : 54 : 43) Télécharger le podcast Daniel Schneidermann est le présentateur d'Arrêt sur Image, une émission critique des médias, comme La Cellule est critique des jeux de rôle. C'est lui qui invite quiconque veut être commentateur de son temps à lire "l'étrange défaite" de Marc Bloch. Et si le journaliste conseille la lecture de l'historien, c'est parce que Marc Bloch n'est pas n'importe quel historien : c'est un historien du temps présent... Cette semaine, en compagnie d'Alice, de Fabien et de Flavie, je vous fais découvrir Marc Bloch : un historien, un résistant, un patriote, un esprit critique visionnaire. Quelle est l'histoire de Marc Bloch et quelle est l'Histoire selon Marc Bloch ? La subjectivité est-elle l'ennemie de l'objectivité ? En quoi Marc Bloch est-il un précurseur de l'idée que le système est important ? Qu'est-ce que l'étrange défaite ? Pourquoi Marc Bloch est-il si tristement d'actualité ? En Marc Bloch, La Cellule trouve un nouveau mentor et un nouvel espoir... Bonnes semaines à tous et à toutes, jouez bien et, surtout, portez-vous bien !
Cette semaine dans radio JCO quelques actus chaudes un reportage sur les nouvelles épiceries solidaires à Aix un témoignage pour mieux comprendre la grève des avocats 3 questions à… Françoise Cauwel, n°2 sur la liste du Candidat MODEM à la mairie d'Aix-en-Provence Mohamed Laqhila la conférence de Daniel Schneidermann sur la revente d'Aéroport de Paris
durée : 00:34:07 - La Grande table idées - par : Olivia Gesbert, Jean-Christophe Brianchon - Pourquoi le référendum contre la privatisation d'ADP est-il un formidable levier de démocratie participative ? On en parle avec Daniel Schneidermann, journaliste et créateur du site "Arrêt sur images", dans "Pouvoir dire stop" (Les Arènes, septembre 2019). - réalisation : Eric Lancien, Gilles Blanchard - invités : Daniel Schneidermann Journaliste, directeur de la publication d'@rrêt sur images, chroniqueur au quotidien Libération.
Et si on se replongeait dans de vieilles émissions d'ASI à la télé, distillées sur le site en calendrier de l'Avent depuis le début décembre ? Pour la fin d'année, Emmanuelle Walter prend la chaise de Daniel Schneidermann et en fait son invité, le temps d'une émission. Avec lui en plateau, André Gunthert, chroniqueur Arrêt sur images.
Et si on se replongeait dans de vieilles émissions d'ASI à la télé, distillées sur le site en calendrier de l'Avent depuis le début décembre ? Pour la fin d'année, Emmanuelle Walter prend la chaise de Daniel Schneidermann et en fait son invité, le temps d'une émission. Avec lui en plateau, André Gunthert, chroniqueur Arrêt sur images.
L’humeuriste de France Inter Charline Vanhoenacker a accepté d’être la première invitée du podcast Rêve […] L’article Charline Vanhoenacker : pour l’amour des (jeux de) mots est apparu en premier sur Rêve de Gosse.
L'arrestation de Gaspard Glanz en marge d'une manifestation de Gilets jaunes il y a quelques semaines a soulevé la question de la définition du journaliste dans notre société. Profession à la fois scrutée quotidiennement par le public et cruellement méconnue, voire excessivement fantasmée, le journalisme présente des visages et des réalités multiples, parfois contradictoires.Pour faire entendre un peu de la grande diversité de ce métier, une dizaine de journalistes se prêtent à une rapide auto-analyse en tentant, chacun à leur manière, de répondre à cette question : ça veut dire quoi, être journaliste ?Thomas Rozec et Caroline Fillette interrogent Olivier Truchot, Anne-Sophie Novel, Rémy Buisine, Caroline Tourbe, Denis Robert, Matilde Meslin, Benoît Gallerey, Anne Nivat, Daniel Schneidermann, et Marie Turcan.CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en avril 2019 dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Vincent Hiver. Voix : Juliette Livartowski. Chargée de production et d’édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Illustration : 20th Century Fox. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
En 2011, « Intouchables » explosait tous les records d’entrées. Pleine de bons sentiments, cette histoire d’un riche paraplégique et de son aide à domicile noir a propulsé Omar Sy au firmament du cinéma hexagonal. Le trio se penche sur « The Upside », le remake américain sorti en mai 2019, avec Kevin Hart dans le rôle d’Omar Sy et Bryan Cranston dans celui de François Cluzet. L’occasion de comparer les deux comédies et d’analyser comment le cinéma parle du le handicap, de la race et du genre de chaque côté de l’Atlantique.Mélanie revient sur l’héritage de John Singleton. De « Boyz N Da Hood » à « Poetic Justice » en passant par « Higher Learning », le réalisateur laisse une empreinte indélébile sur le cinéma américain.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLES RECOS DE FRANÇOIS : « The Mighty Grand Piton », un court-métrage d’animation réalisé par Louis Wesley et sorti en 2019 et « Black Game of Thrones fans have built their own universe around Westeros » sur video.vice.comLA RECO DE KÉVI : à écouter « We Don’t Say That » de l’émission Rough Translation de la radio publique américaine NPR LA RECO DE MÉLANIE : « Caster Semenya, hormones à abattre », un épisode du podcats Programme B produit par Binge AudioRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION Ancestry – Without You – Inseparable (Alter Ego Inc, Vimeo, 2019), « Le cinéma aussi est pavé de bonnes intentions » par Rafik Djoumi et Daniel Schneidermann et Delphine Chedaleux publié sur arretsurimages.net le 28 avril 2019, « Helping a White Man Relearn Joie de Vivre » écrit par A.O. Scott publié sur nytimes.com le 24 mai 2012, « Excuse My French : Hollywood’s Doomed Remakes of French Comedies » écrit par Manuela Lazic publié sur theringer.com le 11 janvier 2019, « Avec « Boyz N The Hood », John Singleton a donné la parole à la jeunesse noire d’Amérique » écrit par Michael Atlan publié sur slate.fr le 2 mai 2019CRÉDITSLe Tchip est un podcast de Mélanie Wanga, Kévi Donat et François Oulac distribué par Binge Audio. Cet épisode a été enregistré le 7 mai 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Nicolas Jean Jean. Générique : Shkyd. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Identité graphique : Sebastien Brothier (Upian). See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Episode 4: Pourquoi les journalistes sont-ils passés à côté d'Hitler? Avec le journaliste Daniel Schneidermann, auteur de "Berlin, 1933, la presse internationale face à Hitler" (Seuil). Pourquoi pendant une bonne dizaine d’années (et pour certains beaucoup plus longtemps)les journalistes n’ont-ils pas- à de très rares exceptions- alerté, dénoncé la mise en application du diabolique projet national-socialiste en Allemagne ? Pourtant tout était sous leurs yeux, de Mein Kampf jusqu’aux mesures anti-juives, la répression brutale des opposants politiques, les camps de concentration dès 1933, pour de rien dire de la remilitarisation et de l’expansionnisme territorial. Ce livre éclaire sur la fascination, l’aveuglement, la naïveté, la sympathie parfois de la plupart des journaux face à Hitler et aux nazis. Les leçons ont-elles été tirées aujourd'hui ? Et sont-elles les bonnes ? Auteur: Sylvain Attal Réalisation: Damien Somville Références: "Berlin, 1933, la presse internationale face à Hitler" (Seuil). Daniel Schneidermann. Extrait du film "Le Dictateur" de Charlie Chaplin (Charles Chaplin Productions 1940). VF Archives Ina Les Temps Modernes explorent les années 30 et les correspondances avec notre époque. Pour soutenir les Temps Modernes abonnez vous afin d'être averti des nouveaux épisodes et notez le généreusement à l'aide des étoiles, c'est primordial.
Interview de Daniel Schneidermann, en direct à 19h le 12/11/2018.
Interview de Daniel Schneidermann, en direct à 19h le 12/11/2018.
Spécial évolution des médias avec trois invités de choix : Daniel Schneidermann d'@rrêt sur image, ainsi que Xavier de La Porte et Thibault Henneton de Place de la toile. Au programme : présentation des invités, le fonctionnement des médias traditionnels, l'influences des nouvelles technologies, la transition d'@rrêt sur image sur le net et une discussion sur l'avenir des médias.