Jamais une espèce vivante n'a eu sur la Terre autant d'impact que l'Homme, pourtant nous n'avons qu’une planète. Aujourd’hui, le monde prend conscience que nos modes de développement ne sont pas durables et que nous allons devoir profondément changer notre rapport à la nature pour préserver la vie sur terre. Anne-Cécile Bras vous propose de rendre compte de cette actualité sur tous les continents, pour décrypter les avancées ou les reculs de nos actions face à notre environnement en devenir. Une émission réalisée par François Porcheron.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Marie Bellan, journaliste environnement Les Echos : l'exploitation des hydrocarbures en Afrique, qui continuent d'attirer la majeure partie des investissements sur le continent, malgré le boom des renouvelables - Raphaël Moran du service espagnol : sur l'histoire d'un collectif d'autochtones de l'Amazonie péruvienne qui ont fait reconnaitre la responsabilité d'une entreprise hollandaise dans un cas de pollution massive aux hydrocarbures - Simon Rozé du service environnement de RFI revient sur le sommet Afrique Climat - Stefanie Schüler du service environnement de RFI sur la difficile gestion transfrontalière. des eaux. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Amina Beya Hissein (Tchad) pour son film L'arche des inondés. Chronique culture de Caroline Filliette sur la troisième édition de la biennale PHOTOCLIMAT et les Rencontres de la photographie d'Arles. Page Instagram de PHOTOCLIMAT. À écouter aussiAux Rencontres d'Arles, l'éloge de la photographie anonyme Musiques diffusées dans l'émission Plumtree - In the Sink SAHAD - Vultures.
C'est un rapport qui est passé quasiment inaperçu alors que c'est peut-être le début d'une véritable révolution. En juin dernier, le président des éleveurs bovins bulgares a rendu un rapport au nom du comité économique et social européen dans lequel il préconise de créer de nouveaux indicateurs clés qui conditionneraient les aides européennes aux agriculteurs. Ces indicateurs comme l'évolution des achats d'intrants ou de la composition du sol ont pour objectif de favoriser le développement de l'agriculture régénératrice à grande échelle. Cela ne vous dit sans doute rien, pourtant l'agriculture régénératrice permet non seulement de faire des économies de temps et d'argent, mais aussi d'augmenter la fertilité des sols et donc leur rendement. Voilà pourquoi, des agriculteurs du monde entier s'y intéressent ! Pour comprendre de quoi il s'agit, nous vous emmènerons en Bretagne, dans l'ouest de la France, sur l'île de Groix où elle est pratiquée... Avec l'éclairage de Sébastien Roumegous, agronome spécialisé dans la santé des sols. Vous avez fondé le groupe Biosphères il y a 15 ans. Aujourd'hui, il accompagne des projets d'agriculture régénératrice dans une vingtaine de pays. La bière de Groix est produite à partir d'orge cultivée sur place selon les principes de l'agriculture du vivant (pas de fertilisant, pas de labour, semis direct sur couvert végétal). Musiques diffusées pendant l'émission Chinese Man & La Yegros – Agüita Oracle Sisters – Hoagy's place
Aujourd'hui, comme chaque premier jeudi du mois, vous aurez désormais le plaisir de pouvoir écouter Le Petit Atlas. C'est une chronique imaginée par le cosmographe Maxime Blondeau. Maxime est professeur dans des écoles prestigieuses et très suivi sur les réseaux. Son travail part du constat que les cartes et les planisphères ne suffisent pas à éveiller notre conscience sur la richesse historique, géologique, culturelle et naturelle des territoires dans lesquels nous vivons. Or, nous ne protégeons bien que ce que nous connaissons et que nous aimons. C'est sur ce terrain que nous nous sommes rencontrés. À la fin de cette émission, Maxime vous racontera Gibraltar, un territoire et delta entre l'Europe et l'Afrique, la Méditerranée et l'Atlantique, un véritable voyage dans l'espace et dans le temps… Mais avant ce moment que vous attendez tous, nous vous proposons de nous intéresser à un phénomène qui a ravagé 1 million d'hectares en Europe cet été et qui menace de larges parties du monde : les méga-feux. À lire aussiCinq questions sur les méga-feux Avec : La philosophe Joëlle Zask Christelle Hely (directrice d'études à l'EPHE-ISEM), elle mène des études sur les incendies et la dynamique des écosystèmes passés et actuels face aux changements globaux pour l'ouvrage Feux de végétation : comprendre leur diversité et leur évolution, paru aux Éditions Quae. Eric Rigolot, ingénieur de recherche au sein de l'équipe physique et écologie du feu (Inrae) Et diffusion en fin d'émission du premier épisode du Petit Atlas de Maxime Blondeau : le détroit de Gibraltar (nouvelle chronique mensuelle). Musiques diffusées dans l'émission Diamond Platnumz – Katam (Playlist RFI - Tanzanie) The Cure – A Forest
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Chaymaa Debb rédactrice en chef de la revue Iceberg : est-ce que le voyage peut entretenir une forme de colonialisme en Afrique, en particulier au Sénégal ? Avec Abdoulaye Diallo de la rédaction fulfulde à Dakar : Sénégal, l'érosion côtière à Djifer dans le centre du pays, un drame écologique. Simon Rozé du service environnement de RFI Lucile Gimberg du service environnement de RFI ♦ Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Thomas Hiahiani avec Aboubacar Bello Diallo du Burkina Faso pour son film Nous n'irons plus au bois ♦ Chronique Club RFI d'Audrey Iattoni sur une BD conçue par l'équipe du Club RFI Bukavu qui s'intitule Les amis de la nature et raconte l'histoire d'une mobilisation citoyenne face à l'opération d'un groupe industriel au sein d'un parc naturel protégé. Cette BD (du scénariste Benjamin Bahati Mweze et du dessinateur Emmanuel Kajibwami) sert d'outil de sensibilisation en faveur de l'engagement pour la défense de la biodiversité. ► Musiques diffusées dans l'émission : The Hormonauts – Staying Alive (reprise des Bee Gees) June Freedom – Fé (Playlist RFI - USA)
C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. (Rediffusion du 24 janvier 2025) Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux, dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux tiers des réserves mondiales de cobalt. Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC.
Aujourd'hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l'indique, elles sont situées de part et d'autre de l'Équateur, entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l'Amazonie, le bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales. (Rediffusion du 10 octobre 2024) Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d'humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d'exploiter les forêts tropicales en même temps ? Avec : Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l'Embrapa, la Société brésilienne de recherche agricole Bernard Mallet, chercheur émérite Cirad sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo
Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde. (Rediffusion du 20 septembre 2025) Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ? Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis. Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.
C'est un phénomène planétaire, les villes s'étendent, car elles attirent de plus en plus de monde. Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine, bientôt les deux tiers, annoncent les experts de l'ONU ! Mais qu'est-ce qui nous donne envie de vivre en ville ? L'accès facilité à l'eau, à l'électricité, aux infrastructures de santé et d'éducation et aux emplois qui peuvent permettre une ascension sociale. (Rediffusion du 21/02/25) Mais les mégapoles qui abritent plus de 10 millions d'habitants ont aussi leur face sombre : leur gigantisme consomme énormément de ressources planétaires qui ne sont pas illimitées et elles sont au quotidien oppressantes, minérales et polluées. D'ailleurs, d'autres modèles du vivre ensemble émergent. Avec Guillaume Faburel,géographe et professeur à l'université Lyon 2, auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Flammarion, 2023). Et le reportage de Côme Bastin sur le plus ancien et le plus grand éco-village du monde : Auroville, en Inde : L'expérience singulière d'Auroville naît en 1968 dans le sud-est de l'Inde, dans l'État du Tamil Nadu, près de Pondichéry. Des centaines de volontaires d'Inde et du monde entier ont répondu à l'appel d'une mystique franco-indienne : Mira Alfassa, qui rêve d'une ville dédiée à la spiritualité et à l'écologie, où l'argent, la propriété et la nationalité n'ont pas d'importance. Avec des hauts et des bas, ces pionniers vont transformer un plateau désertique en un havre de verdure et expérimenter de nouvelles formes d'architecture et de vivre ensemble, sous la protection bienveillante de l'État indien. Enfin, ça, c'était jusqu'en 2021. Car depuis trois ans, l'État indien a entrepris de reprendre en main Auroville et sa communauté, jugées un peu trop cosmopolites et baba cool. Cette émission est une rediffusion du 21 février 2025.
Nous savions que le deuxième mandat de Donald Trump serait pire que le premier, il a eu quatre ans pour préparer sa revanche. Mais l'ensemble de ses décisions prises en un mois bouleverse non seulement l'équilibre géopolitique mondial, mais aussi notre vision du monde, de la solidarité, du respect voire de la valeur d'une vie humaine. Le business, voilà le maître mot de ce nouveau mandat ! (Rediffusion du 20/02/25) Mais est-ce que la brutalité des décisions américaines de ce dernier mois n'est pas un concentré du pire de ce que le capitalisme peut produire ? Mettre la croissance économique en haut de l'agenda politique, les profits avant les dégâts environnementaux et sociaux, la technologie au cœur de la stratégie… Cette hiérarchie des priorités va à l'encontre des besoins de l'ensemble des Vivants de cette planète, mais peu importe tant que ça rapporte ! Si vous suivez l'actualité, vous comprenez les faits, vous sentez bien qu'il y a un malaise mais comment chacun d'entre nous peut-il se positionner ? Quel sens donner à sa vie dans un monde bouleversé ? Avec : - Pascal Chabot, philosophe pour son ouvrage Un sens à la vie (PUF, 2024). - Céline Marty, philosophe pour son ouvrage Travailler moins pour vivre mieux (Dunod, 2021). - Timothée Parrique, chercheur en économie écologique à HEC Lausanne, spécialiste de la décroissance et du post-capitalisme, auteur de Ralentir ou périr (Seuil, 2022). Programmation musicale : - Gonzales - Working Together - Oscar Emch - Les moyens (Playlist RFI).
Les cinq océans : Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Austral, communiquent tous entre eux. Voilà pourquoi un jour, le biologiste Gilles Bœuf m'a dit d'arrêter de dire LES océans, il n'y en a qu'un finalement. Depuis, je dis donc «l'océan» pour parler de cette immense masse d'eau qui recouvre les 2/3 de notre planète et qui joue un rôle essentiel dans la régulation de sa température. (Rediffusion du 27 septembre 2025) C'est fascinant et nous allons tout vous expliquer dans un instant avec malheureusement une pointe d'inquiétude parce que pour résumer, c'est un peu comme si l'océan en avait marre de corriger nos erreurs. Car l'océan échange en permanence avec l'atmosphère. Il stocke et redistribue d'énormes quantités de chaleur autour du globe par l'intermédiaire des courants marins. Son rôle de régulateur commence sérieusement à être perturbé par le changement climatique. Nous vous emmènerons dans un instant aux Antilles, en Martinique, où la hausse du niveau de la mer des Caraïbes grignote ses côtes. C'est un reportage de Catherine Monnet du collectif Argos. Ce collectif de journalistes qui montre, en ce moment, à Paris à travers une exposition de photos sur les quais de la Seine, tout ce que l'homme risque de perdre et a déjà perdu à cause des conséquences du changement climatique sur l'océan. Reportage de Catherine Monnet réalisé à la Martinique sur les conséquences du réchauffement climatique sur les océans et les populations. Avec les éclairages de Françoise Gaill, biologiste, océanographe, conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la plateforme internationale Océan et Climat qui regroupe plus de 70 instituts scientifiques et ONG. Jéromine Derigny, photographe, membre du Collectif Argos.
En ces temps troubles, quel bonheur de mettre en avant celles et ceux qui agissent au quotidien pour la préservation de l'environnement. Toutes ces révolutions tranquilles, comme les appelle la journaliste Bénédicte Manier, qui changent les mentalités des petits et grands. L'association sénégalaise Nebeday que nous allons vous faire découvrir aujourd'hui en fait partie. (Rediffusion du 14 mars 2025) Nous avons découvert l'ampleur de ses activités à l'occasion des 20 ans du programme des petites initiatives qui soutient des dizaines de défenseurs de la biodiversité du continent. C'est l'association Nebeday qui a géré la logistique et qui nous a hébergés dans son camp nature dans le sine saloum en bordure du village de Soukouta. C'est une expérience à vivre : aller observer les oiseaux dans les mangroves au coucher du soleil, dormir sous la tente au milieu des baobabs en écoutant le rire des hyènes et découvrir les facéties des singes verts au petit matin. Jean Goepp, le co-fondateur et directeur de l'association Nebeday nous attend dans sa partie privée. Lui aussi dort dans une tente, mais il a créé un abri en dur pour s'abriter du soleil. C'est là qu'il nous reçoit, un café fumant nous attend sur la table basse… Reportage réalisé par François Porcheron sur l'association Nébéday, dont l'objectif est la gestion participative des ressources naturelles par et pour les populations locales.
Prenez le temps d'observer les objets autour de vous et posez-vous la question : en quoi sont-ils faits ? Quelle est la matière première de cette chaise sur laquelle vous êtes assis ? Du métal de cette table à côté ? Quels sont, par exemple, l'ensemble des matériaux nécessaires pour que vous puissiez écouter cette émission ? (Rediffusion du 17 octobre 2024). Si nous prenons le temps d'y réfléchir, tout ce qui nous entoure est le résultat d'une matière transformée, ce que nous appelons NOS « ressources » : les métaux, les minerais, le charbon, le pétrole, le gaz, le sable, etc. Et nous avons tort de considérer qu'elles nous appartiennent : d'abord parce que ce n'est pas nous les humains qui les avons fabriquées. Par exemple, les mines de phosphate du Maroc qui fournissent en engrais tout le continent africain sont le résultat de l'accumulation de milliards d'organismes marins pendant des millions d'années. Eh oui, toutes ces matières premières qui se sont formées sur des temps géologiques très longs existent en grande quantité sur notre planète, mais elles ne seront pas toutes accessibles… Car les extraire nécessite de creuser avec des grosses machines qui utilisent elles-mêmes des quantités énormes de matière et d'énergie, et il faut que cela reste rentable... Avec - Philippe Bihouix, ingénieur. Il a travaillé dans différents secteurs industriels et est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la question des ressources non renouvelables et des enjeux technologiques associés. Pour la bande dessinée Ressources, un défi pour l'humanité, paru chez Casterman - Alhassana Diallo de l'association Temps Libre, fondateur de la Recyclerie de La Noue à Bagnolet.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c'est ce que nous vous proposons avec l'écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. (Rediffusion du 3 avril 2025). Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Eh bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas, mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi... Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l'Institut national d'écologie et environnement. Il dirige à l'Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes. Musiques diffusées Hélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversité Ben L'Oncle Soul - IM GØØD.
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! (Rediffusion du 18/04/2025) Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue. Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'Histoire naturelle, à l'Université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les riches Sandàlia de Prata - Roupa de tirar. À lire aussiLe vivant est LA solution
80 000 personnes dans le monde gagnent plus de 80 000 euros par mois, ce sont les hyper-riches et ce sont eux qui, pour la plupart, ravagent la planète avec des modes de vie insoutenables. (Rediffusion du 17/04/25) Ces dernières années, les portefeuilles des hyper-riches ont violemment gonflé. Par exemple, depuis 2020, les cinq hommes les plus riches du monde ont doublé leur fortune. Résultat, selon le dernier rapport d'Oxfam sur l'état des lieux des inégalités dans le monde, les 1% les plus riches possèdent la moitié des actifs financiers mondiaux. Ce n'est plus tenable, d'ailleurs l'ONU parle d'apartheid climatique. Alors qui sont ces hyper-riches ? Pourquoi sont-ils plus responsables de la crise écologique que les autres ? Et comment faire évoluer sur cette situation ? Avec Monique Pinçon-Charlot, sociologue spécialiste des élites, pour son dernier ouvrage Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique, paru aux éditions Textuel. Elle nous dévoile comment une minorité ultra-puissante mène le monde droit dans le mur, en toute conscience. Et en duplex depuis Saint-Étienne, nous retrouvons Hervé Kempf, journaliste et écrivain, qui signe une bande dessinée aussi percutante que pédagogique : Comment les riches ravagent la planète et comment les en empêcher, publiée aux éditions Seuil. Une enquête graphique qui fait le lien entre crise écologique et inégalités sociales. Musique diffusée pendant l'émission : Manolis Aggelopoulos - O Prosfygas. À lire aussiLes 1% les plus riches de la planète ont déjà consommé leur budget carbone pour l'année 2025
Vous savez que l'environnement de notre planète se dégrade, mais cela vous semble compliqué à comprendre. Ou, au contraire, vous êtes surinformés mais vous ne savez plus comment en parler autour de vous. Dans les deux cas, cette émission est pour vous. Nos invités réfléchissent depuis des années aux solutions pour former efficacement sur ces enjeux écologiques qui conditionnent l'avenir de l'humanité. (Rediffusion du 23/01/25) Car oui, c'est bien de cela qu'il s'agit. Il ne suffira pas de décarboner une économie mondialisée avec un développement supposé durable grâce à des technologies incertaines. C'est bien plus complexe, mais aussi beaucoup plus enthousiasmant. Nous commençons par un rendez-vous dans la librairie d'une maison d'édition Wild Project, en plein cœur de Marseille, dans le sud de la France. - Sarah Marniesse, directrice exécutive du Campus AFD qui est une partie peu connue de l'Agence française de développement - Baptiste Lanaspeze, fondateur de la maison d'éditions Wildproject. Pour suivre le cours Vers les sociétés écologiques de demain proposé par le Campus AFD et Wildproject, 10 cours de 1h30 à suivre en visio ou à réécouter en replay, c'est ici.
C'est le côté obscur de la lutte contre le changement climatique. Pour émettre moins de gaz à effet de serre, nous éliminons dans de nombreux secteurs la combustion du pétrole, du gaz et du charbon en la remplaçant par l'électrification. Mais cette électrification de nos économies nécessite l'extraction de minerai dans des quantités massives avec des conséquences environnementales catastrophiques. (Rediffusion du 30 mai 2025) Nous parlons souvent du cuivre et du cobalt, mais il y a aussi le nickel. Ce minerai est essentiel à la fabrication de l'acier inoxydable, mais aussi désormais à celle des batteries de véhicules électriques. Son extraction a donc massivement augmenté ces dernières années. Avec 21 millions de tonnes, l'Indonésie détient la moitié des réserves mondiales de nickel. Le pays a fait de ce secteur la clé de son programme de développement national, mais à quel prix environnemental et social ? Yann Chavance est allé enquêter ! Reportage de Yann Chavance en Indonésie.
Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ? Vous sentez-vous comblé ? Débordé ? Ou vidé ? Ces mots que nous utilisons quotidiennement ne sont pas anodins car nous passons notre vie à essayer de nous remplir : de nourriture, de relations, de travail, d'objets, de divertissements... (Rediffusion du 29/05/2025) Plus toujours plus ! Nos sens sont accaparés : la vue par les écrans, l'ouïe par les bruits incessants, le goût par la malbouffe, l'odorat par les parfums ou la pollution et le toucher par la promiscuité dans les villes. Bref : nous sommes saturés parce que nous avons accès à tout et nous en voulons plus, toujours plus ! Mais est-ce que cela nous rend heureux ? Pas sûr… Et surtout, cela nous rend indisponible au monde qui nous entoure, sur lequel nous débordons en permanence. C'est la thèse de notre invité qui vient de publier un livre magistral. Avec Renaud Hétier, professeur en Sciences de l'éducation, il travaille sur les médiations culturelles de l'enfance et sur la condition humaine contemporaine pour son ouvrage Saturation paru chez Puf. Musiques diffusées pendant l'émission : - Sleepwalking du Jamaïcain Clinton Fearon - Mame pèle sour de la Ghanéenne Florence Adooni.
Si vous regardez autour de vous, il y a sûrement de l'acier quelque part. Même si vous êtes loin de la tour Eiffel ou du pont de San Francisco, cet alliage est devenu indispensable pour fabriquer nos transports, nos bâtiments, nos machines industrielles, mais aussi des prothèses médicales, des ciseaux ou des couverts… Résultat : 1,8 milliard de tonnes d'acier sont produites dans le monde chaque année. (Rediffusion du 05/07/2024) Le problème, c'est que produire de l'acier émet beaucoup de dioxyde de carbone. 8% des émissions mondiales de CO2 en 2023 pour être précis. Alors comment faire ? En utiliser moins ? Cela va être compliqué, car la demande est croissante. Le recycler ? C'est déjà le cas pour ¼ de l'acier mondial. La Suède est le premier pays au monde à se lancer dans la production d'acier vert. Même si elle ne produit que 1% de l'acier mondial, elle montre la voie. Cela se passe dans le nord du pays, à 200 km au-delà du Cercle polaire. Dans la ville de Kiruna pour l'extraction du minerai de fer qui fournit 80% des besoins européens. Et dans celle de Lulea pour les aciéries. C'est donc là que nous vous emmenons aujourd'hui. Dans la région de Norrbotten connue pour ses aurores boréales et ses forêts à perte de vue. Nous allons commencer par la ville de Kiruna où, en ce moment, la nuit ne tombe jamais… Reportage réalisé par François Porcheron. Financé par l'Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n'engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou de l'Agence exécutive européenne pour l'éducation et la culture (EACEA). Ni l'Union européenne ni l'EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.
Le Groenland est devenu un enjeu géopolitique important ces derniers mois. En effet, si les appétits s'aiguisent, c'est parce que c'est l'une des rares régions inexploitées de la planète. Or, ses formidables réserves en terres rares sont connues et sa position est rendue éminemment stratégique par l'accélération de la fonte des glaces. C'est une très mauvaise nouvelle pour la hausse du niveau de la mer qui nous impacte tous. Donald Trump a promis que cette possession danoise serait un jour américaine. Mais la réponse des 57 000 Groenlandais ne se fait pas attendre, « Nous ne sommes pas à vendre ! ». En mai 2025, à cause d'une canicule inédite en Islande, les glaces de l'inlandsis ont fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique ! Et la fonte de la calotte glaciaire qui recouvre cette île-continent du pôle Nord pourrait devenir irréversible à partir de 2030. D'ailleurs, le fait que l'Arctique se réchauffe 4 fois plus vite que le reste de la planète est aussi terrifiant pour les populations qui y vivent. Ils sont les témoins des impacts concrets du dérèglement climatique. Une évolution que suit de près le projet français Greenlandia qui a emmené des journalistes dans ces zones reculées. Ittoqqortoormiit est le village le plus isolé du Groenland. Ses 350 habitants vivent à l'entrée du plus grand fjord du monde. C'est ici, sur la côte Est du continent gelé, que l'initiative Greenlandia a emmené cet été des chercheurs français et groenlandais pour étudier comment les changements climatiques impactent la biodiversité fragile de ce fjord. Le journaliste scientifique Yann Chavance nous emmène à bord du voilier polaire Kamak pour suivre le travail de ces chercheurs, mais aussi à terre dans les rues d'Ittoqqortoormiit à la rencontre de ses habitants, qui voient leur mode de vie traditionnel bousculé par la fonte de la banquise, compliquant la chasse et ouvrant la porte au tourisme polaire. Avec le journaliste scientifique Yann Chavance à Ittoqqormiit, où le projet Greenlandia étudie l'impact du dérèglement climatique sur l'ensemble du vivant.
Analyser les modes de vie de nos ancêtres pour mieux nous adapter aux changements à venir, c'est l'objectif des paléo-environnementalistes. Car si aujourd'hui, le climat se réchauffe à une vitesse inédite à cause des activités humaines, il a énormément fluctué auparavant mais pour des raisons naturelles. En quoi ce savoir sera précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons ? Nous vous emmenons dans le sultanat d'Oman, à l'est de la péninsule d'Arabie. Aujourd'hui ce pays est désertique, mais cela n'a pas toujours été le cas et les populations se sont adaptées. Les scientifiques de plusieurs disciplines fouillent, sondent, carottent les sols pour retrouver les traces de cette adaptation. Ce genre de recherches se déroule actuellement dans de nombreux endroits du monde, et leurs résultats sont précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons. Nous partons à la découverte des paléo-environnementalistes pour comprendre les évolutions des relations entre l'homme et son environnement dans le passé. Avec Stéphanie Thiebault, directrice de recherche au Laboratoire Trajectoire Paris 1 Panthéon Sorbonne-CNRS. Reportage de Camille Lafrance, elle a suivi des membres du programme de recherche Néoarabia sur leur terrain. Entamé en 2017, ce projet se termine cette année. Ses équipes interdisciplinaires regroupent près d'une cinquantaine de chercheurs. Les archives du réseau de sites archéologiques ainsi que les prélèvements effectués dans les paléo-environnements environnants ont pu montrer comment la mousson arabo-indienne qui touchait la région au néolithique, s'est effondrée au cours des millénaires.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Marine Lamoureux, journaliste pour le journal La Croix pour sa série sur le Togo et le changement climatique. Kseniya Zhornokley nous parle de l'Ukraine. Dans le contexte de guerre, beaucoup d'écoles n'ont pas d'abris contre les bombes. Depuis 2022, certaines villes en construisent sous terre, près des écoles. La région de Vinnytsia est touchée par un problème conséquent, le sol contient du granite rouge, une roche naturelle qui peut émettre de la radioactivité. Certains abris ont donc montré des niveaux de radiation trop élevés. Ces lieux, faits pour protéger, peuvent finalement mettre en danger les enfants. Simon Rozé et Aurélien Devernois du service environnement de RFI. Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Maria Gabriel Zurita Benavides, ethnoécologiste, basée à Tena en Équateur, qui travaille sur les systèmes agroécologiques pour le film « Les échos de la Culture ». La Chronique médias d'Anne-Sophie Novel. Musiques diffusées dans l'émission The Clash - I fought the law Issac Delgado - Tù pensabas
Nous les retrouvons partout, lubrifiants, peintures, imperméabilisants, mousses anti-incendie, emballages alimentaires, fils dentaires, cosmétiques, ustensiles de cuisine, etc. Les PFAS des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées ou plus simplement les polluants éternels. Pour autant, beaucoup d'entre eux sont cancérogènes et deviennent un véritable fléau dans le monde. Les PFAS ou polluants éternels sont une classe de produits chimiques synthétiques présentant la particularité de posséder dans leur structure une chaîne d'atomes de carbone et de fluor plus ou moins longue. C'est d'ailleurs, en raison de leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes, mais aussi de leur résistance à la chaleur qu'ils entrent aujourd'hui dans la composition de très nombreux produits du quotidien. Pourtant ces polluants représentent un véritable problème de société. Ils ont été classés cancérogènes pour les humains en 2023 par le Centre de recherche international sur le cancer. Et ce sont aujourd'hui, 10 à 15% de la population qui présente une concentration sanguine en PFAS qui dépasse la valeur seuil. Avec Robert Barouki, spécialiste des effets des polluants de l'environnement sur la santé humaine. Directeur à l'Institut pour la Recherche en Santé Publique. Reportage de Juliette Pietraszewski qui nous parle d'une loi qui a été votée en février dernier pour interdire les cosmétiques, les vêtements ou les chaussures qui contiennent des PFAS à partir de 2026. Une législation bien loin de satisfaire les habitants de la « vallée de la chimie ». Dans la région, près de 220 000 personnes sont concernées par cette pollution. Une action judiciaire de masse a été lancée par Notre Affaire à Tous pour aider les riverains. Musiques diffusées dans l'émission Planète Boum Boum - C'est nous les PFAS.
Le consensus scientifique est clair : l'activité humaine a un impact direct sur le climat. En émettant des gaz à effet de serre, l'humanité réchauffe la planète. Nous ressentons tous les effets de ce réchauffement avec la hausse des températures, le bouleversement du cycle des saisons, les inondations qui alternent avec les sécheresses, elles-mêmes à la base d'incendies gigantesques ! La racine de tout cela, ce sont donc les gaz à effet de serre que nous émettons : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote, gaz fluorés… Essentiellement en brûlant du bois, du charbon, du pétrole et du gaz et en coupant les forêts. Alors OUI il faut réduire ces émissions mais comment s'y prendre. Il y a plusieurs stratégies et pour résumer, nous avons besoin de tout le monde ! Mais c'est évidemment bien plus compliqué et si l'effort est immense, il peut être enthousiasmant comme vont vous l'expliquer nos invités : Avec Pierre Gilbert, prospectiviste spécialisé sur les sujets environnementaux et climatiques pour son livre Les nouvelles voies du géomimétisme, paru chez Odile Jacob François Gemmene spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement, professeur à HEC, spécialiste de la gouvernance du climat, directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne Julie Gosalvez présidente de l'AFEN, L'Association Française pour les Émissions Négatives. Musiques diffusées dans l'émission Isaac Gill - Take two stones (or love is not geology) Daara J Family - Cosaan.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. - Olivia Recasens pour We Demain nous parlera de son article sur les villes éponges - Oudom Heng du service cambodgien sur l'extraction de sable dans le Mékong - Simon Rozé du service environnement de RFI sur l'empreinte carbone de la FIFA pour les futures coupes du monde - Jeanne Richard du service environnement de RFI reviendra sur le rapport de l'OCDE sur les perspectives agricoles 2025-2034 avec un focus sur l'analyse de scénarios sur les conséquences que la croissance de la production et les technologies de réduction des émissions peuvent avoir sur l'éradication de la faim et sur l'action climatique. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Ferdinand Bahwa pour le film « l'inquiétante montée des eaux » réalisé au Burundi. Chronique entrepreneur avec Wissal Ben Moussa cofondatrice de Sand to green. Musiques diffusées dans l'émission François Pé - Socca Dance Frenna - ZAAZAA.
Dans de nombreux pays du monde, juillet et août sont les mois des grandes vacances ! Et même si le contexte économique ne permet pas à tout le monde de se déplacer, c'est tout de même la période où l'activité touristique est la plus intense… 1 milliard et demi de touristes ont parcouru le monde en 2024, ce chiffre augmente chaque année et ceux qui n'ont pas la chance d'en faire partie en rêvent ! Mais en 2025, selon l'Organisation mondiale du tourisme, 95% des vacanciers ont visité moins de 5% de la planète. Cette concentration a des impacts environnementaux et sociaux sur les lieux visés comme à l'est du Brésil dans la magnifique baie de Jericoa-coara où Emma Garboud nous emmènera dans un instant. Et est-ce que voyager, ce n'est pas autre chose que partir en quête de la plus belle photo sur Instagram ? Par exemple prendre le temps d'aller à la rencontre des populations locales comme dans le nord de la Thaïlande où une agence a créé des gites avec l'ethnie Karen ? Et faut-il aller au bout du monde pour déconnecter ? Avec Rodolphe Christin, sociologue pour Peut-on voyager encore ? Réflexions pour se rapprocher du monde publié chez Ecosociété. L'agence Thaïlande Autrement travaille depuis de nombreuses années avec l'ethnie Karen. Musiques diffusées dans l'émission - Samba de Raiz - Conselho - Sergio Mendes & Black Eyed Peas - Mas Que Nada.
Les 2/3 des Européens s'inquiètent des conséquences du changement climatique, mais sont de moins en moins motivés pour lutter à l'échelle individuelle, ils attendent des politiques publiques fortes. Transitions écologiques, mode d'emploi ! C'est un paradoxe qu'il est urgent de résoudre. D'un côté, il y a les sondages qui démontrent que les 2/3 des Européens s'inquiètent des conséquences de la dégradation de l'environnement et qu'ils attendent des politiques publiques fortes. De l'autre, il y a des décideurs politiques qui piétinent et même reculent face aux décisions structurantes à prendre pour réellement installer la transition écologique. Pourtant, l'observatoire Copernicus vient d'annoncer que le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, jusqu'à 46 degrés en Espagne et au Portugal. L'Europe brûle avec des feux de forêts précoces amplifiés par une sécheresse inédite, les scientifiques alertent sur l'ampleur des polluants éternels dans notre alimentation... « Gouverner, c'est prévoir, et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte », disait Emile de Girardin. - Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project - Théodore Tallent, chercheur et enseignant en Science politique, doctorant au Centre d'études européennes et de politique comparée à Sciences Po (Paris) Ses recherches portent sur l'acceptabilité de la transition écologique, le backlash écologique et les raisons qui peuvent mener les citoyens – notamment dans certains territoires – à exprimer du mécontentement à l'égard des politiques climatiques - Lucas Verhelst, architecte-urbaniste et Fondateur du think tank LUSEA, un laboratoire d'idées sur le sol et la transition pour Manuel d'un monde en transition (s) paru aux Éditions de l'Aube. Musiques diffusées dans l'émission - ALA.NI - Summer Meadows - Badjero - Aï Ménina.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Audrey Garric, journaliste environnement au Monde nous parle de la baisse des émissions de gaz à effet de serre qui marque le pas en France, avec les chiffres 2025, le rapport du Haut Conseil pour le climat Thuy Duong Nguyen (service vietnamien) sur la salinisation du delta du Mekong, dans le sud du Vietnam, une des régions du monde les plus menacées par le changement climatique Simon Rozé (service environnement) sur la réunion de l'Onu à Séville (qui s'est tenue la semaine dernière) sur le financement du développement Géraud Bosman (service environnement de RFI) revient sur une étude australienne financée par The Metals Company qui confirme les impacts de l'exploitation minière des fonds marins. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette Avec Alice Bauchat (Bolivie) pour son film « La sécheresse s'amplifie en Amazonie» Chronique culture de Caroline Filliette sur le Festival Avignon. Musiques diffusées pendant l'émission - TriggerFinger - I follow rivers - Brian Sigu - Dudu.
Avez-vous déjà pensé à manger une forêt ? Imaginer des salades de feuilles d'arbres, des fleurs en légumes, des baies, des fruits, des noix, des tubercules, des graines que vous pouvez récolter à même le sol, à taille humaine ou en hauteur. C'est le principe de la forêt gourmande qui s'inspire des pratiques des peuples forestiers des pays du Sud. C'est une agriculture verticale qui peut pousser sous tous les climats, sur des petites ou des grandes surfaces qui nécessitent très peu d'entretien et d'eau. Reforester, c'est aussi refertiliser les sols et créer un abri pour la biodiversité. Ces oasis nourricières prennent racine un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, nous vous emmenons à la découverte de la Forêt Gourmande plantée par Fabrice Desjours en Bourgogne, dans le sud-est de la France. Avec l'éclairage de Geneviève Michon, ethnobotaniste et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le Développement, Geneviève Michon est spécialiste des relations entre sociétés et forêts.
Le progrès a-t-il un avenir ? Je parle de la poussée de fièvre technologique des dernières décennies qui ne tient pas compte des ressources limitées de notre planète et qui entretient l'illusion que nous allons tout résoudre avec des algorithmes. Réponses avec nos invités. Ce matin en venant à la radio, je suis passée devant la vitrine d'un opticien. J'ai été attirée par un panneau géant qui vantait les performances de nouvelles lunettes intelligentes connectées. Je vous explique, ces lunettes de soleil connectées à votre téléphone répondent à vos ordres. Vous pouvez passer des appels, envoyer des messages, filmer ou prendre des photos grâce à une caméra placée à côté de vos yeux, écouter de la musique avec des hauts parleurs directement connectés à la boîte crânienne, tout simplifier grâce à l'intelligence artificielle. Et là, vous vous dites génial, ça s'achète où ? ça coûte combien ? Car toutes ces nouvelles technologies nous fascinent ! Mais est-ce que nous ne pourrions pas, au moins le temps d'une émission, nous interroger sur les conséquences de cette accélération de l'innovation dans tous les domaines ? Est-ce vraiment le juste chemin du progrès pour l'humanité ? C'est ce dont nous allons parler avec nos invités. Avec le philosophe et économiste sénégalais Felwine Sarr en duplex depuis Dakar. - Philippe Bihouix en duplex depuis Bordeaux pour le livre L'Insoutenable Abondance. Faut-il croire les prophètes du progrès ? paru chez Tracts Gallimard - Hervé Krief du collectif Écran Total dont le but est de développer des résistances à l'informatique et à sa logique gestionnaire pour son ouvrage Internet ou le retour à la bougie paru chez Écosociété. Musiques diffusées dans l'émission - Damon Albarn & The Orchestra of Syrian Musicians - Out of time - White Corbeau - Libère.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Mickael Correia de Médiapart nous présentera son reportage sur la canicule vécue sur une aire de gens de voyages - Vasile Damian sur les demandes/souhaits des ONG environnementales de Roumanie formulées au nouveau gouvernement - Pauline Gleize du service environnement de RFI nous parlera de la question de la protection des travailleurs face à la chaleur (y compris en Afrique). - Igor Strauss. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abubakar Sadiki de RDC pour son film De pâturages en déchets De pâturages en déchets • ePOP Network Chronique Clubs Rfi de Sébastien Bonijol : Cette semaine, l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, au nord-ouest du pays plus précisément dans la ville de Ouaké à la frontière avec le Togo, située à 500 kilomètres de Cotonou, la capitale économique du pays. Les membres de ce club se sont lancés dans un projet ambitieux : celui de reboiser leur ville... Musiques diffusées pendant l'émission B.B King - Summer in the city Dj Pimp & Bejo - Tutti Frutti PLRFI.
Comment êtes-vous habillé aujourd'hui ? Où ont été fabriqués vos vêtements et dans quelles conditions ? Ces questions prennent de plus en plus de place dans nos têtes avec la multiplication des reportages sur les coulisses de la fast fashion, ces enseignes de mode éphémère qui mettent en vente des milliers de modèles différents à des prix très bas. Nous avons tous vu ces montagnes de vêtements usagés aux abords de certaines villes africaines ou asiatiques… Oui mais acheter un vêtement, c'est un plaisir et quand il n'est pas cher, c'est accessible à tous ! En plus une véritable économie s'est développée dans les pays du Sud autour de ces surplus de vêtements occidentaux, comme vous le verrez dans un instant au Cameroun. Alors, les ONG multiplient les rapports, les pouvoirs publics tentent de légiférer, des entreprises développent des alternatives en France. Nous vous emmènerons en région Rhône Alpes découvrir la marque 1083 qui fabrique des jeans 100% français et l'usine Nouvelles fibres qui fabrique du tissu à partir de vêtements recyclés. Reportage de Clémentine Méténier. Avec l'éclairage de Hatem Sedkaoui, membre fondateur de la Fédération de la mode circulaire. Musique diffusée pendant l'émission BabySolo33 - Fashion Victime.
Alors que l'été approche et que les plus chanceux programment leurs vacances, nous avons pensé que c'était le bon moment pour s'interroger sur le voyage. Il y a les chiffres bien sûr : 1,4 milliard de personnes ont quitté leur pays avec un objectif de loisirs en 2024. Le Moyen-Orient et l'Afrique ont attiré plus de monde qu'avant la pandémie de Covid. Mais c'est l'Europe qui reste la destination préférée des touristes puisqu'elle en accueille la moitié ! Chaque année, nous sommes de plus en plus nombreux à prendre l'avion et à partir vers des destinations qui nous font rêver… C'est un luxe, bien sûr, car l'essentiel de l'humanité ne voyage pas mais n'a pas qu'un coût financier, il y a aussi un prix environnemental et social à payer même s'ils sont cachés… Avec Nassira El Moadem, journaliste pour son livre Et si on rentrait au bled en train ? et la philosophe Juliette Morice pour son ouvrage Renoncer aux voyages (PUF). Musiques diffusées pendant l'émission Chris de Burgh - Tourist Attraction Kokoroko - Sweetie.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec : - Célia Quilleret de France Inter - Amanda Morrow de la rédaction anglophone de RFI - Simon Rozé du service environnement de RFI - Igor Strauss du service environnement de RFI. Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Elodie Fache, anthropologue de l'environnement (IRD) pour le film Du poisson, du plastique et des hommes, réalisé aux Iles Fidji par Guilhem Chamboredon. Des poissons, du plastique et des hommes • ePOP Network. Chronique médias d'Anne-Sophie Novel Musiques diffusées pendant l'émission Scremin Jay Hawkins - I shot the sheriff Obongjayar - Sweet Danger.
« Nous devons guérir nos terres et nos sols. Partout dans le monde, la restauration des terres jette les bases de la sécurité alimentaire et de l'emploi, soutient l'action en faveur du climat et de la biodiversité, et est essentielle pour consolider la paix et la démocratie. » Ces mots de la ministre colombienne de l'Agriculture, Martha Carvajalino ont résonné au niveau international mercredi dernier à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse organisée cette année à Bogota sur le thème « Restaurer les terres. Libérer les opportunités ». Ou plutôt ces mots auraient dû résonner au niveau mondial, mais l'actualité internationale a éclipsé cet événement pourtant vital pour chacun d'entre nous. 40% des sols de la planète sont dégradés, c'est-à-dire qu'ils ne retiennent plus l'eau et ne sont plus cultivables. Les causes sont diverses, nous allons en parler avec notre invité Patrice Burger (Fondateur et président de CARI, association de lutte contre la désertification et pionnière de l'agroécologie et les solutions multiple). Nous vous emmènerons au Cameroun où un ambitieux plan de restauration des terres s'appuie sur la volonté des agriculteurs. Un reportage de Richard Onanera. → le site de Alliance, biodiversity & CIAT Musique diffusée pendant l'émission Francis Biyong & Massak - Dance life (Cameroun).
Vous avez peut-être bu un café ce matin ? Mais vous êtes-vous demandé d'où venaient les grains ? Arabica, robusta ? Comment a-t-il été fermenté et torréfié ? Cette boisson mondiale a une histoire et son avenir aujourd'hui s'écrit à l'ombre de nombreuses contraintes... Avez-vous bu un café aujourd'hui ? Peut-être même plusieurs ? Vous êtes sûrement nombreux dans ce cas, car le café est la troisième boisson la plus consommée au monde après l'eau et le thé. Vous êtes-vous demandé où il avait été cultivé ? Était-ce de l'arabica ou du robusta ? Comment les cerises qui renferment les grains de café ont été fermentées ? Qui a torréfié les grains ? Voici un indice : tous les caféiers poussent en zone tropicale. Mais c'est peut-être là leur faiblesse car entre changement climatique, déforestation, hausse de la consommation et nouvelles normes internationales, la culture du café se retrouve à l'ombre de nombreuses menaces. Avec Christophe Servell pour son livre Les goûts du café. Cultiver ses sens. Meilleur torréfacteur français 2015 et vice-président de Collectif Café, Christophe Servell a créé Terres de Café en 2009. Il est l'un des pionniers et leaders du café de spécialité en France avec une vision analytique du marché, de son évolution et de son avenir. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont À l'Origine, Voyages en terres de café et Les Goûts du Café paru en 2023 et 2025 aux éditions Apogée Et Guillaume David, entomologiste, écologue du CIRAD basé à l'UMR PHIM (Plant Health Institute of Montpellier) à Montpellier, spécialiste des insectes ravageurs du café, correspondant de la filière café au Cirad Christophe Montagnon, docteur en génétique des plantes et ancien directeur de la recherche café au Cirad. Il est expert international en agronomie et en génétique des caféiers et dirige la société RD2 Vision (par téléphone). Café, la grande épopée Mamy Dioubaté, fondateur de Macenta Beans, marque de café guinéenne. Musiques diffusées pendant l'émission - Manna Dey - Coffee Houser Sei Addata - ADB & Yujio - Wa wa wa.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec : Coralie Schaub de Libération : les bienfaits pour la santé (physique et mentale) du chant des oiseaux Yang Mei, du service chinois de RFI, sur la pêche illégale Simon Rozé, chef du service environnement de RFI, reviendra sur l'épisode de pluie une nouvelle fois meurtrier en RDC, événement rarissime dans cette ampleur en pleine saison sèche Lucile Gimberg, du service environnement de RFI, nous parlera du plus gros démantèlement d'un trafic d'oiseaux de France. Jeudi 19 juin, 13 personnes impliquées dans un trafic international d'oiseaux en bande organisée seront jugées au tribunal correctionnel de Cahors. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Jethro Claudel Jeanty d'Haïti pour son film La rivière Canari ne chante plus. ► La rivière Canari ne chante plus. Chronique culture de Caroline Filliette sur la bande dessinée Et soudain le futur, parue aux Éditions Rue de Sèvres avec l'interview du physicien François Graner. Musiques diffusées pendant l'émission : Trinix & Mariana Froes – Vaitimbora Patti Smith – Smell Like Teen Spirit.
Pollution, pêche, aménagement du littoral, les jeunes du réseau ePOP ont filmé la réalité de ces enjeux dans leurs pays. Ils viennent nous en parler. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui se termine aujourd'hui. Pendant une semaine, environ 20 000 personnes de 180 pays ont échangé pour faire progresser la protection de cet immense espace qui recouvre les 2/3 de la planète. L'océan régule le climat, il fabrique plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons et il abrite une biodiversité fantastique. Il est vital pour notre espèce mais nous le maltraitons. Voilà pourquoi les jeunes se sont mobilisés pour se faire entendre durant cette conférence. Hier, ils étaient des centaines dans les stands et les auditoriums du palais des expositions, renommé la Baleine, où notre studio est installé. Émission spéciale ePOP depuis l'Unoc à Nice avec plusieurs jeunes ePOPERS. Adrien Poupard de Vannes, étudiant en ingénierie et gestion des ressources côtières pour le film La plage sauvée par ses amis Marine Berthelet, étudiante en géographie à l'Université de la Réunion pour le film Vague à l'âme du Port de Sainte-Marie Mariame Ndimblane, du Sénégal, étudiante en Économie Bleue à Brest pour le film Sur le quai de pêche de Rufisque Et la chercheuse Pascale Chabanet, chercheuse en écologie récifale à l'IRD, Marie-Eve Migueres Chargée de médiation scientifique à l'IRD Max Bale de Rfi Planète Radio. Musiques diffusées pendant l'émission Elida Almeida - Mar Sagrado João Selva - Banho De Mar (Brésil).
Des représentants de plus de 180 pays sont à Nice, cette semaine, pour échanger sur les enjeux de l'océan. Les pays du Sud seront particulièrement attentifs aux discussions sur la ratification du traité mondial sur la haute mer, la problématique de l'industrie minière en haute mer, les questions de pêche durable et de gestion des zones côtières. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui réunit plus de 20 000 personnes de 180 pays. Notre studio est installé dans le palais des expositions rebaptisé pour l'occasion La Baleine. Un immense ventre de 17 000 m2 occupés cette semaine par des stands et des auditoriums bleus dans lesquels se succèdent les événements que vous entendez derrière nous. Les pays du Sud sont bien représentés car les sujets qui sont traités ici conditionnent le quotidien de ceux qui vivent là-bas. Par exemple, en Afrique de l'Ouest, plus de 7 millions de personnes dépendent directement de la pêche artisanale, mais 40% des stocks de poissons dans la région sont déjà surexploités ou épuisés, ce qui compromet non seulement la biodiversité marine, mais aussi la sécurité alimentaire de millions de personnes. Alors que peuvent attendre les pays du Sud de cette conférence ? - Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM) est une coalition d'acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest africain et couvrant sept pays : le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone - Aliou Ba, responsable principal de la campagne océan pour Greenpeace Afrique - Vincent Doumeizel, fondateur de la Global Seaweed Coalition, spécialiste des algues et du plancton - Sophie Lanco, chercheuse en écologie marine à l'IRD. Elle s'intéresse à la façon dont les oiseaux, les poissons, les mammifères et les pêcheurs occupent l'espace en mer, en utilisant notamment des techniques de biologging et des modèles d'écologie du mouvement - Diaba Diop, présidente du Réseau des Femmes de la Pêche Artisanale (REFEPAS). Musiques diffusées pendant l'émission - Bembeya Jazz National - Mami Wata - Touré Kunda - Bay Pa Mar.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Émission en direct depuis l'UNOC (la troisième Conférence des Nations unies sur les océans) qui se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025. Avec Marie Bellan, journaliste environnement pour les Échos : la pollution plastique dans les océans qui est aussi un des enjeux de ce sommet avant la reprise des négos à Genève cet été. - Hortense Chauvin, journaliste environnement pour Reporterre: la haute mer - Jean-Marie Cunin, responsable de la rubrique Mer chez Ouest-France sur les aires marines protégées et le chalutage de fond - Raphaël Moran du service Amérique latine de RFI : les pêcheurs artisanaux chiliens qui souffrent de surpêche chinoise dans leurs eaux - Jeanne Richard du service environnement de RFI : la pêche et son impact (notamment la pêche européenne) en Afrique de l'Ouest - Géraud Bosman du service environnement de RFI : le fléau des sargasses dans le bassin caribéen, ses causes, ses conséquences, ses solutions... Musiques diffusées pendant l'émission - Celia Cruz - Baila Yemaya - Minyo Crusaders - Kaigara Bushi.
Aujourd'hui, nous vous emmenons en Colombie assister, avec un peu de décalage, à la quatrième édition colombienne du festival Agir pour le vivant. Ces rencontres nées à Arles, dans le sud de la France, réunissent chaque année des militants environnementaux, des ONG, des politiques, des scientifiques, des artistes, des entrepreneurs et des universitaires avec un but commun : réfléchir à une vie plus harmonieuse avec tout ce qui vit sur cette planète. Pour vivre «avec la nature» et non pas «contre la nature», comme le dit Luz Mosquera, la représentante d'une communauté afro-colombienne que nous entendrons dans cette émission.Un reportage de Raphaël Moran.Le site de Agir pour le Vivant.Musique diffusée pendant l'émissionJOSE CARDENAS (EL MONARCA DE LA CANTINA) - Tarde Te Conoci.
La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.