Jamais une espèce vivante n'a eu sur la Terre autant d'impact que l'Homme, pourtant nous n'avons qu’une planète. Aujourd’hui, le monde prend conscience que nos modes de développement ne sont pas durables et que nous allons devoir profondément changer notre rapport à la nature pour préserver la vie sur terre. Anne-Cécile Bras vous propose de rendre compte de cette actualité sur tous les continents, pour décrypter les avancées ou les reculs de nos actions face à notre environnement en devenir. Une émission réalisée par François Porcheron.
Vous savez que l'environnement de notre planète se dégrade, mais cela vous semble compliqué à comprendre. Ou, au contraire, vous êtes surinformés mais vous ne savez plus comment en parler autour de vous. Dans les deux cas, cette émission est pour vous. Nos invités réfléchissent depuis des années aux solutions pour former efficacement sur ces enjeux écologiques qui conditionnent l'avenir de l'humanité. (Rediffusion du 23/01/25) Car oui, c'est bien de cela qu'il s'agit. Il ne suffira pas de décarboner une économie mondialisée avec un développement supposé durable grâce à des technologies incertaines. C'est bien plus complexe, mais aussi beaucoup plus enthousiasmant. Nous commençons par un rendez-vous dans la librairie d'une maison d'édition Wild Project, en plein cœur de Marseille, dans le sud de la France. - Sarah Marniesse, directrice exécutive du Campus AFD qui est une partie peu connue de l'Agence française de développement - Baptiste Lanaspeze, fondateur de la maison d'éditions Wildproject. Pour suivre le cours Vers les sociétés écologiques de demain proposé par le Campus AFD et Wildproject, 10 cours de 1h30 à suivre en visio ou à réécouter en replay, c'est ici.
C'est le côté obscur de la lutte contre le changement climatique. Pour émettre moins de gaz à effet de serre, nous éliminons dans de nombreux secteurs la combustion du pétrole, du gaz et du charbon en la remplaçant par l'électrification. Mais cette électrification de nos économies nécessite l'extraction de minerai dans des quantités massives avec des conséquences environnementales catastrophiques. (Rediffusion du 30 mai 2025) Nous parlons souvent du cuivre et du cobalt, mais il y a aussi le nickel. Ce minerai est essentiel à la fabrication de l'acier inoxydable, mais aussi désormais à celle des batteries de véhicules électriques. Son extraction a donc massivement augmenté ces dernières années. Avec 21 millions de tonnes, l'Indonésie détient la moitié des réserves mondiales de nickel. Le pays a fait de ce secteur la clé de son programme de développement national, mais à quel prix environnemental et social ? Yann Chavance est allé enquêter ! Reportage de Yann Chavance en Indonésie.
Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ? Vous sentez-vous comblé ? Débordé ? Ou vidé ? Ces mots que nous utilisons quotidiennement ne sont pas anodins car nous passons notre vie à essayer de nous remplir : de nourriture, de relations, de travail, d'objets, de divertissements... (Rediffusion du 29/05/2025) Plus toujours plus ! Nos sens sont accaparés : la vue par les écrans, l'ouïe par les bruits incessants, le goût par la malbouffe, l'odorat par les parfums ou la pollution et le toucher par la promiscuité dans les villes. Bref : nous sommes saturés parce que nous avons accès à tout et nous en voulons plus, toujours plus ! Mais est-ce que cela nous rend heureux ? Pas sûr… Et surtout, cela nous rend indisponible au monde qui nous entoure, sur lequel nous débordons en permanence. C'est la thèse de notre invité qui vient de publier un livre magistral. Avec Renaud Hétier, professeur en Sciences de l'éducation, il travaille sur les médiations culturelles de l'enfance et sur la condition humaine contemporaine pour son ouvrage Saturation paru chez Puf. Musiques diffusées pendant l'émission : - Sleepwalking du Jamaïcain Clinton Fearon - Mame pèle sour de la Ghanéenne Florence Adooni.
Si vous regardez autour de vous, il y a sûrement de l'acier quelque part. Même si vous êtes loin de la tour Eiffel ou du pont de San Francisco, cet alliage est devenu indispensable pour fabriquer nos transports, nos bâtiments, nos machines industrielles, mais aussi des prothèses médicales, des ciseaux ou des couverts… Résultat : 1,8 milliard de tonnes d'acier sont produites dans le monde chaque année. (Rediffusion du 05/07/2024) Le problème, c'est que produire de l'acier émet beaucoup de dioxyde de carbone. 8% des émissions mondiales de CO2 en 2023 pour être précis. Alors comment faire ? En utiliser moins ? Cela va être compliqué, car la demande est croissante. Le recycler ? C'est déjà le cas pour ¼ de l'acier mondial. La Suède est le premier pays au monde à se lancer dans la production d'acier vert. Même si elle ne produit que 1% de l'acier mondial, elle montre la voie. Cela se passe dans le nord du pays, à 200 km au-delà du Cercle polaire. Dans la ville de Kiruna pour l'extraction du minerai de fer qui fournit 80% des besoins européens. Et dans celle de Lulea pour les aciéries. C'est donc là que nous vous emmenons aujourd'hui. Dans la région de Norrbotten connue pour ses aurores boréales et ses forêts à perte de vue. Nous allons commencer par la ville de Kiruna où, en ce moment, la nuit ne tombe jamais… Reportage réalisé par François Porcheron. Financé par l'Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n'engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou de l'Agence exécutive européenne pour l'éducation et la culture (EACEA). Ni l'Union européenne ni l'EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.
Le Groenland est devenu un enjeu géopolitique important ces derniers mois. En effet, si les appétits s'aiguisent, c'est parce que c'est l'une des rares régions inexploitées de la planète. Or, ses formidables réserves en terres rares sont connues et sa position est rendue éminemment stratégique par l'accélération de la fonte des glaces. C'est une très mauvaise nouvelle pour la hausse du niveau de la mer qui nous impacte tous. Donald Trump a promis que cette possession danoise serait un jour américaine. Mais la réponse des 57 000 Groenlandais ne se fait pas attendre, « Nous ne sommes pas à vendre ! ». En mai 2025, à cause d'une canicule inédite en Islande, les glaces de l'inlandsis ont fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique ! Et la fonte de la calotte glaciaire qui recouvre cette île-continent du pôle Nord pourrait devenir irréversible à partir de 2030. D'ailleurs, le fait que l'Arctique se réchauffe 4 fois plus vite que le reste de la planète est aussi terrifiant pour les populations qui y vivent. Ils sont les témoins des impacts concrets du dérèglement climatique. Une évolution que suit de près le projet français Greenlandia qui a emmené des journalistes dans ces zones reculées. Ittoqqortoormiit est le village le plus isolé du Groenland. Ses 350 habitants vivent à l'entrée du plus grand fjord du monde. C'est ici, sur la côte Est du continent gelé, que l'initiative Greenlandia a emmené cet été des chercheurs français et groenlandais pour étudier comment les changements climatiques impactent la biodiversité fragile de ce fjord. Le journaliste scientifique Yann Chavance nous emmène à bord du voilier polaire Kamak pour suivre le travail de ces chercheurs, mais aussi à terre dans les rues d'Ittoqqortoormiit à la rencontre de ses habitants, qui voient leur mode de vie traditionnel bousculé par la fonte de la banquise, compliquant la chasse et ouvrant la porte au tourisme polaire. Avec le journaliste scientifique Yann Chavance à Ittoqqormiit, où le projet Greenlandia étudie l'impact du dérèglement climatique sur l'ensemble du vivant.
Analyser les modes de vie de nos ancêtres pour mieux nous adapter aux changements à venir, c'est l'objectif des paléo-environnementalistes. Car si aujourd'hui, le climat se réchauffe à une vitesse inédite à cause des activités humaines, il a énormément fluctué auparavant mais pour des raisons naturelles. En quoi ce savoir sera précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons ? Nous vous emmenons dans le sultanat d'Oman, à l'est de la péninsule d'Arabie. Aujourd'hui ce pays est désertique, mais cela n'a pas toujours été le cas et les populations se sont adaptées. Les scientifiques de plusieurs disciplines fouillent, sondent, carottent les sols pour retrouver les traces de cette adaptation. Ce genre de recherches se déroule actuellement dans de nombreux endroits du monde, et leurs résultats sont précieux pour nous aider à nous adapter aux évolutions du climat que nous connaissons. Nous partons à la découverte des paléo-environnementalistes pour comprendre les évolutions des relations entre l'homme et son environnement dans le passé. Avec Stéphanie Thiebault, directrice de recherche au Laboratoire Trajectoire Paris 1 Panthéon Sorbonne-CNRS. Reportage de Camille Lafrance, elle a suivi des membres du programme de recherche Néoarabia sur leur terrain. Entamé en 2017, ce projet se termine cette année. Ses équipes interdisciplinaires regroupent près d'une cinquantaine de chercheurs. Les archives du réseau de sites archéologiques ainsi que les prélèvements effectués dans les paléo-environnements environnants ont pu montrer comment la mousson arabo-indienne qui touchait la région au néolithique, s'est effondrée au cours des millénaires.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Marine Lamoureux, journaliste pour le journal La Croix pour sa série sur le Togo et le changement climatique. Kseniya Zhornokley nous parle de l'Ukraine. Dans le contexte de guerre, beaucoup d'écoles n'ont pas d'abris contre les bombes. Depuis 2022, certaines villes en construisent sous terre, près des écoles. La région de Vinnytsia est touchée par un problème conséquent, le sol contient du granite rouge, une roche naturelle qui peut émettre de la radioactivité. Certains abris ont donc montré des niveaux de radiation trop élevés. Ces lieux, faits pour protéger, peuvent finalement mettre en danger les enfants. Simon Rozé et Aurélien Devernois du service environnement de RFI. Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Maria Gabriel Zurita Benavides, ethnoécologiste, basée à Tena en Équateur, qui travaille sur les systèmes agroécologiques pour le film « Les échos de la Culture ». La Chronique médias d'Anne-Sophie Novel. Musiques diffusées dans l'émission The Clash - I fought the law Issac Delgado - Tù pensabas
Nous les retrouvons partout, lubrifiants, peintures, imperméabilisants, mousses anti-incendie, emballages alimentaires, fils dentaires, cosmétiques, ustensiles de cuisine, etc. Les PFAS des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées ou plus simplement les polluants éternels. Pour autant, beaucoup d'entre eux sont cancérogènes et deviennent un véritable fléau dans le monde. Les PFAS ou polluants éternels sont une classe de produits chimiques synthétiques présentant la particularité de posséder dans leur structure une chaîne d'atomes de carbone et de fluor plus ou moins longue. C'est d'ailleurs, en raison de leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes, mais aussi de leur résistance à la chaleur qu'ils entrent aujourd'hui dans la composition de très nombreux produits du quotidien. Pourtant ces polluants représentent un véritable problème de société. Ils ont été classés cancérogènes pour les humains en 2023 par le Centre de recherche international sur le cancer. Et ce sont aujourd'hui, 10 à 15% de la population qui présente une concentration sanguine en PFAS qui dépasse la valeur seuil. Avec Robert Barouki, spécialiste des effets des polluants de l'environnement sur la santé humaine. Directeur à l'Institut pour la Recherche en Santé Publique. Reportage de Juliette Pietraszewski qui nous parle d'une loi qui a été votée en février dernier pour interdire les cosmétiques, les vêtements ou les chaussures qui contiennent des PFAS à partir de 2026. Une législation bien loin de satisfaire les habitants de la « vallée de la chimie ». Dans la région, près de 220 000 personnes sont concernées par cette pollution. Une action judiciaire de masse a été lancée par Notre Affaire à Tous pour aider les riverains. Musiques diffusées dans l'émission Planète Boum Boum - C'est nous les PFAS.
Le consensus scientifique est clair : l'activité humaine a un impact direct sur le climat. En émettant des gaz à effet de serre, l'humanité réchauffe la planète. Nous ressentons tous les effets de ce réchauffement avec la hausse des températures, le bouleversement du cycle des saisons, les inondations qui alternent avec les sécheresses, elles-mêmes à la base d'incendies gigantesques ! La racine de tout cela, ce sont donc les gaz à effet de serre que nous émettons : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote, gaz fluorés… Essentiellement en brûlant du bois, du charbon, du pétrole et du gaz et en coupant les forêts. Alors OUI il faut réduire ces émissions mais comment s'y prendre. Il y a plusieurs stratégies et pour résumer, nous avons besoin de tout le monde ! Mais c'est évidemment bien plus compliqué et si l'effort est immense, il peut être enthousiasmant comme vont vous l'expliquer nos invités : Avec Pierre Gilbert, prospectiviste spécialisé sur les sujets environnementaux et climatiques pour son livre Les nouvelles voies du géomimétisme, paru chez Odile Jacob François Gemmene spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement, professeur à HEC, spécialiste de la gouvernance du climat, directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne Julie Gosalvez présidente de l'AFEN, L'Association Française pour les Émissions Négatives. Musiques diffusées dans l'émission Isaac Gill - Take two stones (or love is not geology) Daara J Family - Cosaan.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. - Olivia Recasens pour We Demain nous parlera de son article sur les villes éponges - Oudom Heng du service cambodgien sur l'extraction de sable dans le Mékong - Simon Rozé du service environnement de RFI sur l'empreinte carbone de la FIFA pour les futures coupes du monde - Jeanne Richard du service environnement de RFI reviendra sur le rapport de l'OCDE sur les perspectives agricoles 2025-2034 avec un focus sur l'analyse de scénarios sur les conséquences que la croissance de la production et les technologies de réduction des émissions peuvent avoir sur l'éradication de la faim et sur l'action climatique. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Ferdinand Bahwa pour le film « l'inquiétante montée des eaux » réalisé au Burundi. Chronique entrepreneur avec Wissal Ben Moussa cofondatrice de Sand to green. Musiques diffusées dans l'émission François Pé - Socca Dance Frenna - ZAAZAA.
Dans de nombreux pays du monde, juillet et août sont les mois des grandes vacances ! Et même si le contexte économique ne permet pas à tout le monde de se déplacer, c'est tout de même la période où l'activité touristique est la plus intense… 1 milliard et demi de touristes ont parcouru le monde en 2024, ce chiffre augmente chaque année et ceux qui n'ont pas la chance d'en faire partie en rêvent ! Mais en 2025, selon l'Organisation mondiale du tourisme, 95% des vacanciers ont visité moins de 5% de la planète. Cette concentration a des impacts environnementaux et sociaux sur les lieux visés comme à l'est du Brésil dans la magnifique baie de Jericoa-coara où Emma Garboud nous emmènera dans un instant. Et est-ce que voyager, ce n'est pas autre chose que partir en quête de la plus belle photo sur Instagram ? Par exemple prendre le temps d'aller à la rencontre des populations locales comme dans le nord de la Thaïlande où une agence a créé des gites avec l'ethnie Karen ? Et faut-il aller au bout du monde pour déconnecter ? Avec Rodolphe Christin, sociologue pour Peut-on voyager encore ? Réflexions pour se rapprocher du monde publié chez Ecosociété. L'agence Thaïlande Autrement travaille depuis de nombreuses années avec l'ethnie Karen. Musiques diffusées dans l'émission - Samba de Raiz - Conselho - Sergio Mendes & Black Eyed Peas - Mas Que Nada.
Les 2/3 des Européens s'inquiètent des conséquences du changement climatique, mais sont de moins en moins motivés pour lutter à l'échelle individuelle, ils attendent des politiques publiques fortes. Transitions écologiques, mode d'emploi ! C'est un paradoxe qu'il est urgent de résoudre. D'un côté, il y a les sondages qui démontrent que les 2/3 des Européens s'inquiètent des conséquences de la dégradation de l'environnement et qu'ils attendent des politiques publiques fortes. De l'autre, il y a des décideurs politiques qui piétinent et même reculent face aux décisions structurantes à prendre pour réellement installer la transition écologique. Pourtant, l'observatoire Copernicus vient d'annoncer que le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, jusqu'à 46 degrés en Espagne et au Portugal. L'Europe brûle avec des feux de forêts précoces amplifiés par une sécheresse inédite, les scientifiques alertent sur l'ampleur des polluants éternels dans notre alimentation... « Gouverner, c'est prévoir, et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte », disait Emile de Girardin. - Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project - Théodore Tallent, chercheur et enseignant en Science politique, doctorant au Centre d'études européennes et de politique comparée à Sciences Po (Paris) Ses recherches portent sur l'acceptabilité de la transition écologique, le backlash écologique et les raisons qui peuvent mener les citoyens – notamment dans certains territoires – à exprimer du mécontentement à l'égard des politiques climatiques - Lucas Verhelst, architecte-urbaniste et Fondateur du think tank LUSEA, un laboratoire d'idées sur le sol et la transition pour Manuel d'un monde en transition (s) paru aux Éditions de l'Aube. Musiques diffusées dans l'émission - ALA.NI - Summer Meadows - Badjero - Aï Ménina.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Audrey Garric, journaliste environnement au Monde nous parle de la baisse des émissions de gaz à effet de serre qui marque le pas en France, avec les chiffres 2025, le rapport du Haut Conseil pour le climat Thuy Duong Nguyen (service vietnamien) sur la salinisation du delta du Mekong, dans le sud du Vietnam, une des régions du monde les plus menacées par le changement climatique Simon Rozé (service environnement) sur la réunion de l'Onu à Séville (qui s'est tenue la semaine dernière) sur le financement du développement Géraud Bosman (service environnement de RFI) revient sur une étude australienne financée par The Metals Company qui confirme les impacts de l'exploitation minière des fonds marins. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette Avec Alice Bauchat (Bolivie) pour son film « La sécheresse s'amplifie en Amazonie» Chronique culture de Caroline Filliette sur le Festival Avignon. Musiques diffusées pendant l'émission - TriggerFinger - I follow rivers - Brian Sigu - Dudu.
Avez-vous déjà pensé à manger une forêt ? Imaginer des salades de feuilles d'arbres, des fleurs en légumes, des baies, des fruits, des noix, des tubercules, des graines que vous pouvez récolter à même le sol, à taille humaine ou en hauteur. C'est le principe de la forêt gourmande qui s'inspire des pratiques des peuples forestiers des pays du Sud. C'est une agriculture verticale qui peut pousser sous tous les climats, sur des petites ou des grandes surfaces qui nécessitent très peu d'entretien et d'eau. Reforester, c'est aussi refertiliser les sols et créer un abri pour la biodiversité. Ces oasis nourricières prennent racine un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, nous vous emmenons à la découverte de la Forêt Gourmande plantée par Fabrice Desjours en Bourgogne, dans le sud-est de la France. Avec l'éclairage de Geneviève Michon, ethnobotaniste et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le Développement, Geneviève Michon est spécialiste des relations entre sociétés et forêts.
Le progrès a-t-il un avenir ? Je parle de la poussée de fièvre technologique des dernières décennies qui ne tient pas compte des ressources limitées de notre planète et qui entretient l'illusion que nous allons tout résoudre avec des algorithmes. Réponses avec nos invités. Ce matin en venant à la radio, je suis passée devant la vitrine d'un opticien. J'ai été attirée par un panneau géant qui vantait les performances de nouvelles lunettes intelligentes connectées. Je vous explique, ces lunettes de soleil connectées à votre téléphone répondent à vos ordres. Vous pouvez passer des appels, envoyer des messages, filmer ou prendre des photos grâce à une caméra placée à côté de vos yeux, écouter de la musique avec des hauts parleurs directement connectés à la boîte crânienne, tout simplifier grâce à l'intelligence artificielle. Et là, vous vous dites génial, ça s'achète où ? ça coûte combien ? Car toutes ces nouvelles technologies nous fascinent ! Mais est-ce que nous ne pourrions pas, au moins le temps d'une émission, nous interroger sur les conséquences de cette accélération de l'innovation dans tous les domaines ? Est-ce vraiment le juste chemin du progrès pour l'humanité ? C'est ce dont nous allons parler avec nos invités. Avec le philosophe et économiste sénégalais Felwine Sarr en duplex depuis Dakar. - Philippe Bihouix en duplex depuis Bordeaux pour le livre L'Insoutenable Abondance. Faut-il croire les prophètes du progrès ? paru chez Tracts Gallimard - Hervé Krief du collectif Écran Total dont le but est de développer des résistances à l'informatique et à sa logique gestionnaire pour son ouvrage Internet ou le retour à la bougie paru chez Écosociété. Musiques diffusées dans l'émission - Damon Albarn & The Orchestra of Syrian Musicians - Out of time - White Corbeau - Libère.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Mickael Correia de Médiapart nous présentera son reportage sur la canicule vécue sur une aire de gens de voyages - Vasile Damian sur les demandes/souhaits des ONG environnementales de Roumanie formulées au nouveau gouvernement - Pauline Gleize du service environnement de RFI nous parlera de la question de la protection des travailleurs face à la chaleur (y compris en Afrique). - Igor Strauss. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abubakar Sadiki de RDC pour son film De pâturages en déchets De pâturages en déchets • ePOP Network Chronique Clubs Rfi de Sébastien Bonijol : Cette semaine, l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, au nord-ouest du pays plus précisément dans la ville de Ouaké à la frontière avec le Togo, située à 500 kilomètres de Cotonou, la capitale économique du pays. Les membres de ce club se sont lancés dans un projet ambitieux : celui de reboiser leur ville... Musiques diffusées pendant l'émission B.B King - Summer in the city Dj Pimp & Bejo - Tutti Frutti PLRFI.
Comment êtes-vous habillé aujourd'hui ? Où ont été fabriqués vos vêtements et dans quelles conditions ? Ces questions prennent de plus en plus de place dans nos têtes avec la multiplication des reportages sur les coulisses de la fast fashion, ces enseignes de mode éphémère qui mettent en vente des milliers de modèles différents à des prix très bas. Nous avons tous vu ces montagnes de vêtements usagés aux abords de certaines villes africaines ou asiatiques… Oui mais acheter un vêtement, c'est un plaisir et quand il n'est pas cher, c'est accessible à tous ! En plus une véritable économie s'est développée dans les pays du Sud autour de ces surplus de vêtements occidentaux, comme vous le verrez dans un instant au Cameroun. Alors, les ONG multiplient les rapports, les pouvoirs publics tentent de légiférer, des entreprises développent des alternatives en France. Nous vous emmènerons en région Rhône Alpes découvrir la marque 1083 qui fabrique des jeans 100% français et l'usine Nouvelles fibres qui fabrique du tissu à partir de vêtements recyclés. Reportage de Clémentine Méténier. Avec l'éclairage de Hatem Sedkaoui, membre fondateur de la Fédération de la mode circulaire. Musique diffusée pendant l'émission BabySolo33 - Fashion Victime.
Alors que l'été approche et que les plus chanceux programment leurs vacances, nous avons pensé que c'était le bon moment pour s'interroger sur le voyage. Il y a les chiffres bien sûr : 1,4 milliard de personnes ont quitté leur pays avec un objectif de loisirs en 2024. Le Moyen-Orient et l'Afrique ont attiré plus de monde qu'avant la pandémie de Covid. Mais c'est l'Europe qui reste la destination préférée des touristes puisqu'elle en accueille la moitié ! Chaque année, nous sommes de plus en plus nombreux à prendre l'avion et à partir vers des destinations qui nous font rêver… C'est un luxe, bien sûr, car l'essentiel de l'humanité ne voyage pas mais n'a pas qu'un coût financier, il y a aussi un prix environnemental et social à payer même s'ils sont cachés… Avec Nassira El Moadem, journaliste pour son livre Et si on rentrait au bled en train ? et la philosophe Juliette Morice pour son ouvrage Renoncer aux voyages (PUF). Musiques diffusées pendant l'émission Chris de Burgh - Tourist Attraction Kokoroko - Sweetie.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec : - Célia Quilleret de France Inter - Amanda Morrow de la rédaction anglophone de RFI - Simon Rozé du service environnement de RFI - Igor Strauss du service environnement de RFI. Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Elodie Fache, anthropologue de l'environnement (IRD) pour le film Du poisson, du plastique et des hommes, réalisé aux Iles Fidji par Guilhem Chamboredon. Des poissons, du plastique et des hommes • ePOP Network. Chronique médias d'Anne-Sophie Novel Musiques diffusées pendant l'émission Scremin Jay Hawkins - I shot the sheriff Obongjayar - Sweet Danger.
« Nous devons guérir nos terres et nos sols. Partout dans le monde, la restauration des terres jette les bases de la sécurité alimentaire et de l'emploi, soutient l'action en faveur du climat et de la biodiversité, et est essentielle pour consolider la paix et la démocratie. » Ces mots de la ministre colombienne de l'Agriculture, Martha Carvajalino ont résonné au niveau international mercredi dernier à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse organisée cette année à Bogota sur le thème « Restaurer les terres. Libérer les opportunités ». Ou plutôt ces mots auraient dû résonner au niveau mondial, mais l'actualité internationale a éclipsé cet événement pourtant vital pour chacun d'entre nous. 40% des sols de la planète sont dégradés, c'est-à-dire qu'ils ne retiennent plus l'eau et ne sont plus cultivables. Les causes sont diverses, nous allons en parler avec notre invité Patrice Burger (Fondateur et président de CARI, association de lutte contre la désertification et pionnière de l'agroécologie et les solutions multiple). Nous vous emmènerons au Cameroun où un ambitieux plan de restauration des terres s'appuie sur la volonté des agriculteurs. Un reportage de Richard Onanera. → le site de Alliance, biodiversity & CIAT Musique diffusée pendant l'émission Francis Biyong & Massak - Dance life (Cameroun).
Vous avez peut-être bu un café ce matin ? Mais vous êtes-vous demandé d'où venaient les grains ? Arabica, robusta ? Comment a-t-il été fermenté et torréfié ? Cette boisson mondiale a une histoire et son avenir aujourd'hui s'écrit à l'ombre de nombreuses contraintes... Avez-vous bu un café aujourd'hui ? Peut-être même plusieurs ? Vous êtes sûrement nombreux dans ce cas, car le café est la troisième boisson la plus consommée au monde après l'eau et le thé. Vous êtes-vous demandé où il avait été cultivé ? Était-ce de l'arabica ou du robusta ? Comment les cerises qui renferment les grains de café ont été fermentées ? Qui a torréfié les grains ? Voici un indice : tous les caféiers poussent en zone tropicale. Mais c'est peut-être là leur faiblesse car entre changement climatique, déforestation, hausse de la consommation et nouvelles normes internationales, la culture du café se retrouve à l'ombre de nombreuses menaces. Avec Christophe Servell pour son livre Les goûts du café. Cultiver ses sens. Meilleur torréfacteur français 2015 et vice-président de Collectif Café, Christophe Servell a créé Terres de Café en 2009. Il est l'un des pionniers et leaders du café de spécialité en France avec une vision analytique du marché, de son évolution et de son avenir. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont À l'Origine, Voyages en terres de café et Les Goûts du Café paru en 2023 et 2025 aux éditions Apogée Et Guillaume David, entomologiste, écologue du CIRAD basé à l'UMR PHIM (Plant Health Institute of Montpellier) à Montpellier, spécialiste des insectes ravageurs du café, correspondant de la filière café au Cirad Christophe Montagnon, docteur en génétique des plantes et ancien directeur de la recherche café au Cirad. Il est expert international en agronomie et en génétique des caféiers et dirige la société RD2 Vision (par téléphone). Café, la grande épopée Mamy Dioubaté, fondateur de Macenta Beans, marque de café guinéenne. Musiques diffusées pendant l'émission - Manna Dey - Coffee Houser Sei Addata - ADB & Yujio - Wa wa wa.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec : Coralie Schaub de Libération : les bienfaits pour la santé (physique et mentale) du chant des oiseaux Yang Mei, du service chinois de RFI, sur la pêche illégale Simon Rozé, chef du service environnement de RFI, reviendra sur l'épisode de pluie une nouvelle fois meurtrier en RDC, événement rarissime dans cette ampleur en pleine saison sèche Lucile Gimberg, du service environnement de RFI, nous parlera du plus gros démantèlement d'un trafic d'oiseaux de France. Jeudi 19 juin, 13 personnes impliquées dans un trafic international d'oiseaux en bande organisée seront jugées au tribunal correctionnel de Cahors. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Jethro Claudel Jeanty d'Haïti pour son film La rivière Canari ne chante plus. ► La rivière Canari ne chante plus. Chronique culture de Caroline Filliette sur la bande dessinée Et soudain le futur, parue aux Éditions Rue de Sèvres avec l'interview du physicien François Graner. Musiques diffusées pendant l'émission : Trinix & Mariana Froes – Vaitimbora Patti Smith – Smell Like Teen Spirit.
Pollution, pêche, aménagement du littoral, les jeunes du réseau ePOP ont filmé la réalité de ces enjeux dans leurs pays. Ils viennent nous en parler. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui se termine aujourd'hui. Pendant une semaine, environ 20 000 personnes de 180 pays ont échangé pour faire progresser la protection de cet immense espace qui recouvre les 2/3 de la planète. L'océan régule le climat, il fabrique plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons et il abrite une biodiversité fantastique. Il est vital pour notre espèce mais nous le maltraitons. Voilà pourquoi les jeunes se sont mobilisés pour se faire entendre durant cette conférence. Hier, ils étaient des centaines dans les stands et les auditoriums du palais des expositions, renommé la Baleine, où notre studio est installé. Émission spéciale ePOP depuis l'Unoc à Nice avec plusieurs jeunes ePOPERS. Adrien Poupard de Vannes, étudiant en ingénierie et gestion des ressources côtières pour le film La plage sauvée par ses amis Marine Berthelet, étudiante en géographie à l'Université de la Réunion pour le film Vague à l'âme du Port de Sainte-Marie Mariame Ndimblane, du Sénégal, étudiante en Économie Bleue à Brest pour le film Sur le quai de pêche de Rufisque Et la chercheuse Pascale Chabanet, chercheuse en écologie récifale à l'IRD, Marie-Eve Migueres Chargée de médiation scientifique à l'IRD Max Bale de Rfi Planète Radio. Musiques diffusées pendant l'émission Elida Almeida - Mar Sagrado João Selva - Banho De Mar (Brésil).
Des représentants de plus de 180 pays sont à Nice, cette semaine, pour échanger sur les enjeux de l'océan. Les pays du Sud seront particulièrement attentifs aux discussions sur la ratification du traité mondial sur la haute mer, la problématique de l'industrie minière en haute mer, les questions de pêche durable et de gestion des zones côtières. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui réunit plus de 20 000 personnes de 180 pays. Notre studio est installé dans le palais des expositions rebaptisé pour l'occasion La Baleine. Un immense ventre de 17 000 m2 occupés cette semaine par des stands et des auditoriums bleus dans lesquels se succèdent les événements que vous entendez derrière nous. Les pays du Sud sont bien représentés car les sujets qui sont traités ici conditionnent le quotidien de ceux qui vivent là-bas. Par exemple, en Afrique de l'Ouest, plus de 7 millions de personnes dépendent directement de la pêche artisanale, mais 40% des stocks de poissons dans la région sont déjà surexploités ou épuisés, ce qui compromet non seulement la biodiversité marine, mais aussi la sécurité alimentaire de millions de personnes. Alors que peuvent attendre les pays du Sud de cette conférence ? - Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM) est une coalition d'acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest africain et couvrant sept pays : le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone - Aliou Ba, responsable principal de la campagne océan pour Greenpeace Afrique - Vincent Doumeizel, fondateur de la Global Seaweed Coalition, spécialiste des algues et du plancton - Sophie Lanco, chercheuse en écologie marine à l'IRD. Elle s'intéresse à la façon dont les oiseaux, les poissons, les mammifères et les pêcheurs occupent l'espace en mer, en utilisant notamment des techniques de biologging et des modèles d'écologie du mouvement - Diaba Diop, présidente du Réseau des Femmes de la Pêche Artisanale (REFEPAS). Musiques diffusées pendant l'émission - Bembeya Jazz National - Mami Wata - Touré Kunda - Bay Pa Mar.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Émission en direct depuis l'UNOC (la troisième Conférence des Nations unies sur les océans) qui se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025. Avec Marie Bellan, journaliste environnement pour les Échos : la pollution plastique dans les océans qui est aussi un des enjeux de ce sommet avant la reprise des négos à Genève cet été. - Hortense Chauvin, journaliste environnement pour Reporterre: la haute mer - Jean-Marie Cunin, responsable de la rubrique Mer chez Ouest-France sur les aires marines protégées et le chalutage de fond - Raphaël Moran du service Amérique latine de RFI : les pêcheurs artisanaux chiliens qui souffrent de surpêche chinoise dans leurs eaux - Jeanne Richard du service environnement de RFI : la pêche et son impact (notamment la pêche européenne) en Afrique de l'Ouest - Géraud Bosman du service environnement de RFI : le fléau des sargasses dans le bassin caribéen, ses causes, ses conséquences, ses solutions... Musiques diffusées pendant l'émission - Celia Cruz - Baila Yemaya - Minyo Crusaders - Kaigara Bushi.
Aujourd'hui, nous vous emmenons en Colombie assister, avec un peu de décalage, à la quatrième édition colombienne du festival Agir pour le vivant. Ces rencontres nées à Arles, dans le sud de la France, réunissent chaque année des militants environnementaux, des ONG, des politiques, des scientifiques, des artistes, des entrepreneurs et des universitaires avec un but commun : réfléchir à une vie plus harmonieuse avec tout ce qui vit sur cette planète. Pour vivre «avec la nature» et non pas «contre la nature», comme le dit Luz Mosquera, la représentante d'une communauté afro-colombienne que nous entendrons dans cette émission.Un reportage de Raphaël Moran.Le site de Agir pour le Vivant.Musique diffusée pendant l'émissionJOSE CARDENAS (EL MONARCA DE LA CANTINA) - Tarde Te Conoci.
La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. - Concepcion Alvarez de Novethic : la place des récits dans la transition. Des chercheurs de l'Iddri notamment mènent un travail sur le sujet depuis plusieurs années et viennent de publier une étude qui explique pourquoi il ne faut pas attendre LE récit unique et magique sur la transition...- Baba Wattara de la rédaction mandenkan à Dakar sur des femmes sénégalaises qui ont pris l'initiative d'aménager un dépôt d'ordures en jardin pour y faire du maraîchage- Simon Rozé du service environnement de RFI nous parlera de la couverture de l'UNOC 3 sur RFi- Juliette Pietraszewski du service environnement de RFI - Audrey Iattoni nous présentera une action des Clubs RFI : l'initiative du Club RFI Abidjan en faveur de la protection de l'Océan via une vidéo de sensibilisation sur les dangers du plastique et sur l'engagement de l'association 350 Côte d'Ivoire dans le nettoyage des plages.Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Aude Salanon du Bénin pour son film À l'arrière des filets.Musiques diffusées pendant l'émissionMonophonics - Bang BangPupkulies & Rebecca - Saude.
C'est le côté obscur de la lutte contre le changement climatique. Pour émettre moins de gaz à effet de serre, nous éliminons dans de nombreux secteurs la combustion du pétrole, du gaz et du charbon en la remplaçant par l'électrification. Mais cette électrification de nos économies nécessite l'extraction de minerai dans des quantités massives avec des conséquences environnementales catastrophiques. Nous parlons souvent du cuivre et du cobalt, mais il y a aussi le nickel. Ce minerai est essentiel à la fabrication de l'acier inoxydable, mais aussi désormais à celle des batteries de véhicules électriques. Son extraction a donc massivement augmenté ces dernières années. Avec 21 millions de tonnes, l'Indonésie détient la moitié des réserves mondiales de nickel. Le pays a fait de ce secteur la clé de son programme de développement national, mais à quel prix environnemental et social ? Yann Chavance est allé enquêter !Reportage de Yann Chavance en Indonésie.
Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ? Vous sentez-vous comblé ? Débordé ? Ou vidé ? Ces mots que nous utilisons quotidiennement ne sont pas anodins car nous passons notre vie à essayer de nous remplir : de nourriture, de relations, de travail, d'objets, de divertissements… Plus toujours plus ! Nos sens sont accaparés : la vue par les écrans, l'ouïe par les bruits incessants, le goût par la malbouffe, l'odorat par les parfums ou la pollution et le toucher par la promiscuité dans les villes. Bref : nous sommes saturés parce que nous avons accès à tout et nous en voulons plus, toujours plus ! Mais est-ce que cela nous rend heureux ? Pas sûr… Et surtout, cela nous rend indisponible au monde qui nous entoure, sur lequel nous débordons en permanence. C'est la thèse de notre invité qui vient de publier un livre magistral. Avec Renaud Hétier, professeur en sciences de l'éducation, il travaille sur les médiations culturelles de l'enfance et sur la condition humaine contemporaine pour son ouvrage Saturation paru chez Puf.Musiques diffusées pendant l'émission :- Sleepwalking du Jamaïcain Clinton Fearon- Mame pèle sour de la Ghanéenne Florence Adooni
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. - Justine Prados de Vert, le média qui annonce la couleur : les agriculteurs disent non à la loi Duplomb - Simon Rozé du service environnement de RFI- Igor Strauss du service environnement de RFI.Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec l'écologue IRD Lydie Lardy pour le film « L'éclosion verte » réalisé au BéninEt la chronique médias de Anne-Sophie Novel sur l'éco-anxiété et l'idée reçue selon laquelle l'écologie est un sujet anxiogène.Musiques diffusées pendant l'émissionMalka Family - Sava SavaPoster Moderne - Monnaie for nothing.
Nous sommes au Maroc cette semaine. Ce pays de 37 millions d'habitants est confronté depuis 7 ans à la pire sécheresse de son histoire. Selon le ministère de l'Eau et de l'Équipement, le déficit pluviométrique est de 70% par rapport à la moyenne des 30 dernières années. Avec le changement climatique, les perspectives sont inquiétantes pour ce pays qui est la 5ème puissance économique du continent africain. Mais, à l'occasion de la Semaine de la synergie verte organisée à Rabat, nous avons rencontré de nombreux acteurs mobilisés pour affronter ce défi immense : bâtir un futur désirable dans un pays aride. Cet événement est organisé par le PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte. C'est un programme intéressant qui fédère 22 pays. Le Burkina Faso, le Sénégal, le Rwanda, l'Afrique du Sud, le Ghana, l'île Maurice et donc le Maroc en font partie. L'objectif est de comprendre comment projeter son économie en tenant compte des risques environnementaux comme la raréfaction des ressources, les pollutions et le changement climatique. Les initiatives marocaines sont inspirantes...Émission enregistrée dans le cadre du forum de l'économie verte qui s'est tenu à Rabat au Maroc les 19 et 20 mai.avec Moulay Driss Hasnaoui, chargé de mission à la direction générale de l'hydraulique au ministère marocain de l'équipement et de l'eauBrahim Jaafar travaille avec plusieurs organismes étatiques marocains pour tenter de préserver les oasisMoha Haddouch, écologue, il a travaillé sur un projet d'intégration de la biodiversité dans les systèmes agro-alimentaires dans la région Souss-Massa dans le centre du paysAbderrahim Ksiri, président de l'Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du MarocNadir Sinaceur, président association Zero Waste SkhiratMeriem Houzir présidente de l'Initiative climat Afrique francophone PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte.
Nous sommes au Maroc, dans le théâtre de l'Institut français de Casablanca devant un public chaleureux ! Nous sommes ici à l'occasion de la 9ème édition du Challenge App Afrique, un prix organisé par RFI et France 24 qui récompense chaque année des innovateurs africains qui présentent leurs applications numériques pour résoudre des problématiques qui s'inscrivent dans les Objectifs de Développement Durable des Nations unies. Cette année, le thème était « le numérique au service de l'or bleu ». Il y a eu plus de 450 candidatures en provenance de 18 pays du continent. Les trois finalistes sont avec nous et le lauréat va être désigné dans un instant. Et si nous sommes au Maroc, ce n'est pas un hasard, c'est un pays aride confronté surtout dans le sud au stress hydrique et cela va s'aggraver avec le changement climatique. Les défis sont immenses mais il y a beaucoup de solutions pour y faire face...Challenge App AfriqueAvecLaila Mandi, secrétaire générale de l'Institut international de la transition durable en Afrique, coordinatrice nationale du Pôle de Compétences Marocain en Eau et Environnement et directrice du Centre National d'Études et de Recherches sur l'Eau et l'Énergie à l'Université Cadi Ayyad de MarrakechHicham Kalisse, co-gérant de la société Concamine spécialisée dans le traitement des déchets miniers, ce qui lui a donné l'occasion de découvrir un fertilisant à partir de déchets métalliques qui permet aux agriculteurs de réduire leurs besoins d'eauSeif Kousmate, photographe dont l'exposition Waha qui signifie oasis en arabe, vient d'être inaugurée à l'IF de CasablancaMamitina Rolando Randriamanarivo de Madagascar, lauréat 2025 : son application s'appelle Inomawa, c'est une plateforme numérique qui connecte les travailleurs indépendants locaux aux habitants d'une commune pour des services liés à l'eau.
Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, La Communauté terrestre, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l'intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, « c'est cette intelligence qu'il faudra réveiller, nourrir et accompagner. C'est ainsi que pourront émerger de nouveaux horizons de sens, puisque la démocratie, en cette ère planétaire, n'a de sens que si elle est ordonnée à un dessein plus élevé, qui est la réparation et le soin du vivant ». Achille Mbembe est notre invité.Rediffusion du 8 septembre 2023. Pour en savoir plus sur la Fondation de l'innovation pour la démocratie.
L'eau, nous la buvons évidemment mais nous la mangeons aussi. Savez-vous par exemple que pour produire 1kg de bœuf, nous avons besoin de 15 000 litres d'eau, au passage, c'est 150 fois plus que pour faire pousser un kilo de légumes ! L'eau : nous la portons aussi : la fabrication d'un jean, du champ à nos jambes, consomme 11 000 litres. La production de notre smartphone absorbe aussi de l'eau : de l'extraction des matières premières à son assemblage, ce petit objet nécessite en moyenne 13 000 litres !!! Nos besoins ne cessent d'augmenter mais la ressource, elle n'est pas illimitée. Et en 2025 : 2,5 mds de personnes n'ont toujours pas accès à une eau potable de qualité et 5 milliards à un assainissement sain.Il va donc falloir apprendre à optimiser nos consommations et à faire des choix car déjà dans certaines régions, chaque goutte compte. Nous vous emmènerons en Colombie où malgré des ressources en eau généreuse la consommation d'eau pour les 8 millions d'habitants de sa capitale Bogota a été rationnée pendant 1 an. La situation est revenue à la normale mais il a fallu faire preuve d'ingéniosité comme vous le découvrirez avec le reportage de Najet Benrabaa dans un instant.Reportage de Najet Benrabaa sur les pénuries d'eau en Colombie. Avec l'éclairage de Yves Tramblay, hydrologue à l'IRD.
Pourquoi les personnes les plus vulnérables aux dégradations environnementales sont celles que nous entendons le moins ? Femmes, pauvres, et personnes non blanches semblent éloignées de l'écologie politique alors qu'elles ne sont ni absentes ni muettes, elles sont juste invisibilisées. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à un paradoxe : pourquoi les personnes les plus vulnérables aux dégradations environnementales sont celles que nous entendons le moins ? Je veux parler des pauvres, des femmes et des personnes non blanches qui sont les plus touchées par les pollutions et les conséquences du changement climatique. Pourtant ils ne sont pas muets, ils s'organisent en collectif pour défendre des territoires ou obtenir des réparations, mais ils sont comme invisibilisés sur la scène de l'écologie politique. C'est le principe du racisme environnemental que nous allons vous expliquer dans cette émission. Et c'est un paradoxe car justement l'écologie pourrait et devrait être une formidable approche pour une réconciliation postcoloniale car nous avons tous intérêt à préserver notre maison commune !Avec- Fatima Ouassak, politologue, militante écologiste - Micheline Pham du collectif Vietnam-dioxine- Maya Mihindou, plasticienne (par téléphone)Pour l'ouvrage Terre et Liberté : manifeste antiraciste pour une écologie de la libération, paru aux Éditions Les Liens qui libèrent.Juliette Renaud de l'ONG les Amis de la Terre concernant les projets de Total en Ouganda et au Mozambique.Musiques diffusées pendant l'émission- Jason Isabel - White Man's World- Groundation & Alpha Blondy - The Youth (Playlist RFI).
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Gabrielle Maréchaux de The Conversation Serpents, araignées… D'où viennent nos peurs de certains animaux ?- Cristiana Soares du service lusophone de Rfi sur le rapport sur l'état du climat du Mozambique – 2024, qui vient d'être publié- Simon Rozé, du service environnement de RFI nous parlera du trou de la couche d'ozone- Pauline Gleize du service environnement de RFI sur le sens du rythme observé chez les chimpanzés.- La chronique ePOP/ (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Damarus Tshinyam pour son film Le Cri du Lac Kapaso réalisé en RDC. - La chronique culture de Caroline Filliette sur les festivals d'été et plus précisément le Festival We Love Green qui se tiendra au Bois de Vincennes du 6 au 8 juin. Musiques diffusées pendant l'émissionCheikh Ibra Fam - Xam Xam (Playlist RFI)Parcels - Overnight (Live Paris)Groupe australien qui est dans la programmation de We Love Green.
Avez-vous déjà entendu parler de la Sartidia perrieri ? C'est ou plutôt c'était une espèce d'herbe gracieuse d'une cinquantaine de centimètres qui se terminait par une jolie touffe gracile. Elle a été vue pour la dernière fois à Madagascar en 1914 à 1 900 mètres d'altitude dans une savane arborée près d'Antsirabe. Depuis, plus de nouvelles... Les scientifiques l'ont pourtant cherchée, ils ont ratissé les collines et les montagnes malgaches, mais partout où elle aurait pu être, il y avait du bétail en train de brouter, des feux pour défricher ou des gens qui faisaient pousser du riz… La Sartidia perrieri a disparu et ne reviendra jamais. Ce n'est qu'une herbe, me direz-vous, mais il y a des centaines d'espèces végétales qui ont disparu à cause des activités humaines, or les plantes soutiennent toute la vie sur Terre.Un sanctuaire pour les espèces végétales menacées du monde entier à BrestOn associe les espèces disparues au monde animal, beaucoup moins aux plantes. Pourtant, le changement climatique, les activités humaines ou l'urbanisation mettent en péril la biodiversité végétale. À Brest, dans l'ouest de la France, un conservatoire botanique s'est donné pour mission à sa création au début des années 1970 de sauvegarder les espèces menacées d'extinction. On trouve dans sa banque de graines 2 200 espèces menacées, venues de partout dans le monde, notamment des plus hauts lieux de biodiversité comme les îles Maurice, Madère, les Canaries, Juan Fernandez... Certaines plantes éteintes dans la nature ont pu être réintroduites grâce au savoir-faire pointu de l'établissement. Virginie de Rocquigny a pu visiter ce jardin unique au monde. Reportage.À lire aussiPlantes : disparition ? Action !Les gardiens de la biodiversité en ColombieOn les appelle semences traditionnelles, anciennes, créoles, natives ou locales. Les paysans ont su, au fil des siècles et des millénaires, les sélectionner pour les adapter aux maladies et aux climats locaux. En Colombie, comme dans plusieurs pays du monde, elles sont aujourd'hui menacées et n'assurent plus la souveraineté alimentaire du pays.Et c'est pour conserver la diversité exceptionnelle de ces variétés que se met en place un réseau national de semences avec l'appui de l'ONG Swissaid. L'objectif : recenser, valoriser et défendre les semences traditionnelles et les savoir-faire qui leur sont associés avec la création de 15 maisons des semences réparties dans tout le pays. Nous suivons Pierre Lefèvre qui est allé enquêter en Colombie.À lire aussiLes semences : un enjeu de souveraineté alimentaire !
En ces temps troubles, il est essentiel de se rassembler pour s'informer et échanger, notamment sur la transition écologique qui semble être entravée par un grand renoncement depuis le retour de la guerre en Europe et la prise de fonction de Donald Trump. Pourtant, les conséquences du changement climatique et de la dégradation globale de notre environnement sont ressenties de plus en plus violemment par chacun d'entre nous partout sur la planète. C'était le 17 mars dernier au Théâtre des Abbesses à Paris. Plus d'une centaine de personnes sont venues assister à ce Débat singulier organisé par le Théâtre de la ville de Paris et l'université de la Sorbonne. Où en sommes-nous ? Qu'est-ce qui bloque ? Et quels sont les chemins à emprunter pour mettre réellement en mouvement les sociétés vers la transition écologique ? L'originalité de ces échanges est que non seulement vous allez entendre les points de vue d'éminents experts sur ces questions, mais ils seront ponctués par des textes lus par des comédiens accompagnés d'un musicien. Diffusion du débat singulier enregistré au Théâtre des Abbesses : Transition écologique, petits pas ou grande rupture avec : Xavier Desjardins, urbanisme et auteur de La révolution obligée (Allary Éditions, 2024) David Djaïz, auteur de La révolution obligée (Allary Éditions, 2024) Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche, CEA, responsable du Centre climat société, IPSL Lecture de textes par Marie-France Alvarez et Valérie Dashwood, de la Troupe du Théâtre de la Ville. Accompagnement musical, Alexandre Choiselat. Rencontre organisée en partenariat avec Sorbonne Université et RFI.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec : Camille Sarazin de entR : Copenhague, ville autoproclamée de la mode durable, mais qui ne l'est pas tant que ça Kseniya Zhornokley du service ukrainien : « Exportation des risques écologiques » : l'accord entre les États-Unis et l'Ukraine sur les ressources naturelles Igor Strauss du service environnement de RFI Géraud Bosman du service environnement de RFI : le pape François et son héritage écologiqueSébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI : cette semaine, l'actualité des clubs nous emmène au Tchad, plus précisément dans la ville de Moundou, la capitale économique du pays, située à 470 kilomètres au sud de N'Djamena. Les membres du club RFI Moundou se sont lancés dans un projet ambitieux visant à sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'importance de la préservation de l'environnement à travers diverses actions.La chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Yvette Floria Raherinirina pour le film Les prairies sous la mer se dépeuplent réalisé à MadagascarProgrammation musicale :Mélissa Laveaux – Nan Fon BwaRachid Taha – Rock-El-Casbah
C'est un phénomène planétaire, les villes s'étendent, car elles attirent de plus en plus de monde. Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine, bientôt les deux tiers, annoncent les experts de l'ONU ! Mais qu'est-ce qui nous donne envie de vivre en ville ? L'accès facilité à l'eau, à l'électricité, aux infrastructures de santé et d'éducation et aux emplois qui peuvent permettre une ascension sociale. Mais les mégapoles qui abritent plus de 10 millions d'habitants ont aussi leur face sombre : leur gigantisme consomme énormément de ressources planétaires qui ne sont pas illimitées et elles sont au quotidien oppressantes, minérales et polluées. D'ailleurs, d'autres modèles du vivre ensemble émergent.Avec Guillaume Faburel,géographe et professeur à l'Université Lyon 2, auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Flammarion, 2023). Et le reportage de Côme Bastin sur le plus ancien et le plus grand éco-village du monde : Auroville, en Inde :L'expérience singulière d'Auroville naît en 1968 dans le sud-est de l'Inde, dans l'État du Tamil Nadu, près de Pondichéry. Des centaines de volontaires d'Inde et du monde entier ont répondu à l'appel d'une mystique franco-indienne : Mira Alfassa, qui rêve d'une ville dédiée à la spiritualité et l'écologie, où l'argent, la propriété et la nationalité n'ont pas d'importance. Avec des hauts et des bas, ces pionniers vont transformer un plateau désertique en un havre de verdure et expérimenter de nouvelles formes d'architecture et de vivre ensemble, sous la protection bienveillante de l'État indien. Enfin, ça, c'était jusqu'en 2021. Car depuis trois ans, l'État indien a entrepris de reprendre en main Auroville et sa communauté, jugées un peu trop cosmopolites et baba cool. Cette émission est une rediffusion du 21 février 2025.
Le numérique est entré dans nos vies à une vitesse vertigineuse. Plus de la moitié de la population mondiale possède désormais un smartphone. Selon le dernier Digital report, cinq milliards de personnes utilisent internet quotidiennement et quatre milliards et demi sont actifs sur les réseaux sociaux. Véritables prolongements de nos vies, nos téléphones, nos tablettes et/ou nos ordinateurs dictent notre quotidien : photo, musique, finance, travail, itinéraire... Nous ne pouvons plus nous en passer ! Et ce n'est qu'un début, car avec la révolution que représente l'IA, l'intelligence artificielle, c'est l'ensemble de nos activités qui va être concerné. Les capacités de ce nouveau cerveau technologique capable de synthétiser beaucoup de facteurs simultanément sont immenses. Nos consommations d'énergie, nos modes de transports, nos choix agricoles et alimentaires, la production industrielle sont en train d'être bouleversés par ce nouvel outil... Mais est-ce pour le meilleur ou pour le pire ? Est-ce que déléguer à des machines des fonctions jusqu'ici réservées aux humains est une bonne idée ? Et surtout, est-ce compatible avec l'urgence climatique et écologique ?Avec Gilles Babinet, coprésident du Conseil national du numérique. Il est le cofondateur d'UrbanTech Ventures, un fonds de capital-risque dédié aux enjeux de l'intelligence artificielle et de l'environnement dans le domaine des infrastructures pour son ouvrage Green IA, l'intelligence artificielle au service du climat paru chez Odile Jacob et Lorraine de Montenay experte chez Green It.Cette émission est une rediffusion du 16 mai 2024.