Baltic country in Northern Europe
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C'est sans doute dans cette partie de l'Union européenne que la menace russe est vécue avec le plus de violence et de complexité. Tout au nord de l'Europe, Narva, troisième ville d'Estonie, juste à la frontière avec la Russie, est peuplée à 90% de russophones, héritage de la période soviétique. Des habitants qui sont désormais Estoniens et donc citoyens européens. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la frontière avec la Russie n'est ouverte qu'aux seuls piétons... C'est un des nombreux changements qui bouleverse ce territoire. Et qui oblige les citoyens à se positionner. Reportage à Narva de Marielle Vitureau. Le Groenland face au changement climatique On n'a jamais autant parlé du Groenland depuis que Donald Trump a fait part des visées expansionnistes sur ce territoire arctique... mais si cette région autonome du Danemark intéresse tant, c'est aussi parce que la fonte des glaciers, qui a doublé ces 20 dernières années, pourrait dégager de nouvelles routes commerciales. Le réchauffement climatique est aussi soudain que violent et contraint la population à une adaptation climatique tambour battant. C'est le reportage sur place d'Ottilia Ferey. Aux Canaries, le dessalement pour fournir de l'eau potable 2024, année la plus chaude jamais enregistrée. Et partout en Europe, le stress hydrique impacte désormais 30% de la population. Aux Canaries, l'archipel espagnol situé au large du Maroc, on a parié sur 250 usines de dessalement pour faire face aux besoins en eau potable. La technique pointue, est coûteuse, elle n'est pas non plus neutre pour l'environnement. Reportage à Gran Canaria de notre correspondant Nicolas Kirilowits. Sur les traces d'Edna O'Brien en Irlande Si les Irlandais ne devaient citer qu'une écrivaine contemporaine, ce serait elle : Edna O'Brien. Un monument de la littérature. Elle est décédée l'année dernière (2024). C'est aussi une figure de la contestation d'une Irlande du XXème siècle figée dans le conservatisme et le catholicisme. Un documentaire intitulé «Blue Road, the Edna O'Brien Story» lui a rendu hommage cette année... et il dresse en creux un portrait de l'Irlande d'hier, Clémence Pénard. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe
C'est sans doute dans cette partie de l'Union européenne que la menace russe est vécue avec le plus de violence et de complexité. Tout au nord de l'Europe, Narva, troisième ville d'Estonie, juste à la frontière avec la Russie, est peuplée à 90% de russophones, héritage de la période soviétique. Des habitants qui sont désormais Estoniens et donc citoyens européens. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la frontière avec la Russie n'est ouverte qu'aux seuls piétons... C'est un des nombreux changements qui bouleverse ce territoire. Et qui oblige les citoyens à se positionner. Reportage à Narva de Marielle Vitureau. Le Groenland face au changement climatique On n'a jamais autant parlé du Groenland depuis que Donald Trump a fait part des visées expansionnistes sur ce territoire arctique... mais si cette région autonome du Danemark intéresse tant, c'est aussi parce que la fonte des glaciers, qui a doublé ces 20 dernières années, pourrait dégager de nouvelles routes commerciales. Le réchauffement climatique est aussi soudain que violent et contraint la population à une adaptation climatique tambour battant. C'est le reportage sur place d'Ottilia Ferey. Aux Canaries, le dessalement pour fournir de l'eau potable 2024, année la plus chaude jamais enregistrée. Et partout en Europe, le stress hydrique impacte désormais 30% de la population. Aux Canaries, l'archipel espagnol situé au large du Maroc, on a parié sur 250 usines de dessalement pour faire face aux besoins en eau potable. La technique pointue, est coûteuse, elle n'est pas non plus neutre pour l'environnement. Reportage à Gran Canaria de notre correspondant Nicolas Kirilowits. Sur les traces d'Edna O'Brien en Irlande Si les Irlandais ne devaient citer qu'une écrivaine contemporaine, ce serait elle : Edna O'Brien. Un monument de la littérature. Elle est décédée l'année dernière (2024). C'est aussi une figure de la contestation d'une Irlande du XXème siècle figée dans le conservatisme et le catholicisme. Un documentaire intitulé «Blue Road, the Edna O'Brien Story» lui a rendu hommage cette année... et il dresse en creux un portrait de l'Irlande d'hier, Clémence Pénard. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe
C dans l'air du 18 août 2025 - Trump / Zelensky : la paix... ou le clash ?Faire bloc. C'est le but des dirigeants accompagnant aujourd'hui Zelensky à la Maison blanche. Le président ukrainien fera entendre sa position face à Trump, qui cherchera à lui faire accepter des concessions après sa rencontre avec Poutine. Personne n'a toutefois oublié la scène d'humiliation dans le bureau ovale en février dernier, et c'est pour éviter que celle-ci se reproduise qu'Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Giorgia Meloni, Keir Starmer, mais aussi le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l'Otan Mark Rutte et Ursula von der Leyen, l'escorteront. Il faut dire que Trump semble soutenir le plan du chef du Kremlin : la paix contre les territoires conquis par les Russes. Le président américain a affirmé que la balle était donc dans le camp du président ukrainien. « Ce n'est pas encore un accord conclu... mais l'Ukraine doit l'approuver ! » Quelles garanties de sécurité obtiendrait toutefois l'Ukraine ?Pendant ce temps, certains pays proches de la Russie craignent pour leur sécurité. Ils pourraient être les prochains dans le viseur de Poutine, ils se tiennent donc sur leurs gardes. C dans l'air est allé en Estonie, où le budget de la défense augmente. Avec une armée composée de 7 700 soldats, le pays compte aussi sur le soutien de 40 000 volontaires civils de la Ligue de défense estonienne.Du côté de l'Ukraine, un mouvement de contestation inédit voit le jour depuis le début de la guerre. Après le vote au Parlement d'une loi supprimant l'indépendance de deux organes anticorruption, des manifestations ont eu lieu, soutenues par de nombreuses ONG. Les partenaires européens de l'Ukraine ont eux aussi exprimé leur consternation. Zelensky a dû reculer, et annoncer un nouveau texte de loi. Il faut dire que l'entrée dans la Communauté européenne est conditionnée à la lutte contre la corruption.Alors, que peut donner la visite de Zelensky à Washington ? Comment l'Estonie se prépare-t-elle à un éventuel conflit avec la Russie ? Comment expliquer le faux pas politique du président ukrainien au sujet de la lutte contre la corruption ? LES EXPERTS :Nicole Bacharan - Historienne, politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest France Marie Jégo - Journaliste spécialiste de la Russie pour Le Monde, ancienne correspondante à MoscouGallagher Fenwick - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sangBertrand Gallicher - Grand reporter, spécialiste des questions internationales PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
L'invitée culture de ce 18 août est une artiste sénégalaise à la fois musicienne virtuose et chanteuse aux textes engagés, Senny Camara. Son instrument de prédilection : la kora, instrument traditionnel africain. Elle est d'ailleurs l'une des rares femmes à en jouer, car il est généralement réservé aux hommes si l'on se réfère à la tradition. RFI : Vous êtes l'une des rares femmes à jouer de la kora. Mais vous êtes venue tardivement à cet instrument. Avez-vous été freinée dans votre élan à une époque ? Senny Camara : « Freinée », c'est vraiment le mot. On m'a dit que c'est interdit, que c'était sacré, que la femme ne devait pas en jouer. On ne m'a jamais vraiment expliqué pourquoi c'était interdit. Comme je n'ai pas eu ma réponse, je suis allée prendre la kora et assumer. Je suis allée en jouer, tout simplement. Je ne suis pas allée chez un maître parce que j'avais peur d'aller chez un maître, mais au conservatoire, car là-bas, il n'y avait pas d'interdit. Tout le monde pouvait jouer de n'importe quel instrument. On a l'impression que de plus en plus de femmes commencent à se mettre à la kora. Est-ce votre impression aussi ? Il y en a de plus en plus. Il y a beaucoup de femmes qui en jouent désormais. C'est un instrument qui est très accessible à tout le monde parce que c'est un instrument. On touche une corde, cela nous touche. Je ne veux pas dire que c'est un instrument de femme, mais uniquement parler de la beauté de cet instrument. Entendre cette beauté, pour moi, c'est la place de l'instrument. Et sa place est aussi chez la femme. Sur ce disque, l'une des chansons parle du sort des tirailleurs sénégalais, ces hommes qui ont combattu pour la France. Vous vous sentez très concernée par leur histoire ? Cela me concerne directement parce que mon grand-père fait partie des tirailleurs, des plus jeunes tirailleurs sénégalais. Les tirailleurs sénégalais n'étaient pas que des Sénégalais, d'ailleurs. Ils sont venus combattre sans demander leur dû. Pas de reconnaissance, ni un pardon. Il faut que l'on en parle. Il ne faut pas qu'on les oublie. Que raconte justement cette chanson ? Cela raconte que nos guerriers sont partis mener une guerre qu'ils ne connaissaient pas. Ils ne savaient pas où ils allaient, ils ne connaissaient pas le terrain. Ils sont partis. Certains y sont restés, d'autres sont revenus. Je parle de l'histoire que mon grand-père m'a raconté, tout simplement. Votre voix et votre kora se marient de manière très naturelle avec le blues et le jazz. Ce sont des styles qui vous ont beaucoup influencé ? J'adore le blues, le folk, le jazz. J'ai beaucoup écouté les Ladies of Jazz des années 1930. Je mélange cela à ma musique. Le blues, c'est pleurer, se révolter, dire ce que personne ne veut entendre. Senny Camara est actuellement en tournée en Europe avec les titres de son premier album Yéné, paru il y a quelques mois. En concert le 16 août à Polva en Estonie, elle sera aussi le 18 à Vilnius en Lituanie, le 19 à Riga en Lettonie, puis de retour en France en septembre pour une série de nouvelles dates. À écouter aussiSenny Camara et sa kora, les cordes sensibles du Sénégal
L'invitée culture de ce 18 août est une artiste sénégalaise à la fois musicienne virtuose et chanteuse aux textes engagés, Senny Camara. Son instrument de prédilection : la kora, instrument traditionnel africain. Elle est d'ailleurs l'une des rares femmes à en jouer, car il est généralement réservé aux hommes si l'on se réfère à la tradition. RFI : Vous êtes l'une des rares femmes à jouer de la kora. Mais vous êtes venue tardivement à cet instrument. Avez-vous été freinée dans votre élan à une époque ? Senny Camara : « Freinée », c'est vraiment le mot. On m'a dit que c'est interdit, que c'était sacré, que la femme ne devait pas en jouer. On ne m'a jamais vraiment expliqué pourquoi c'était interdit. Comme je n'ai pas eu ma réponse, je suis allée prendre la kora et assumer. Je suis allée en jouer, tout simplement. Je ne suis pas allée chez un maître parce que j'avais peur d'aller chez un maître, mais au conservatoire, car là-bas, il n'y avait pas d'interdit. Tout le monde pouvait jouer de n'importe quel instrument. On a l'impression que de plus en plus de femmes commencent à se mettre à la kora. Est-ce votre impression aussi ? Il y en a de plus en plus. Il y a beaucoup de femmes qui en jouent désormais. C'est un instrument qui est très accessible à tout le monde parce que c'est un instrument. On touche une corde, cela nous touche. Je ne veux pas dire que c'est un instrument de femme, mais uniquement parler de la beauté de cet instrument. Entendre cette beauté, pour moi, c'est la place de l'instrument. Et sa place est aussi chez la femme. Sur ce disque, l'une des chansons parle du sort des tirailleurs sénégalais, ces hommes qui ont combattu pour la France. Vous vous sentez très concernée par leur histoire ? Cela me concerne directement parce que mon grand-père fait partie des tirailleurs, des plus jeunes tirailleurs sénégalais. Les tirailleurs sénégalais n'étaient pas que des Sénégalais, d'ailleurs. Ils sont venus combattre sans demander leur dû. Pas de reconnaissance, ni un pardon. Il faut que l'on en parle. Il ne faut pas qu'on les oublie. Que raconte justement cette chanson ? Cela raconte que nos guerriers sont partis mener une guerre qu'ils ne connaissaient pas. Ils ne savaient pas où ils allaient, ils ne connaissaient pas le terrain. Ils sont partis. Certains y sont restés, d'autres sont revenus. Je parle de l'histoire que mon grand-père m'a raconté, tout simplement. Votre voix et votre kora se marient de manière très naturelle avec le blues et le jazz. Ce sont des styles qui vous ont beaucoup influencé ? J'adore le blues, le folk, le jazz. J'ai beaucoup écouté les Ladies of Jazz des années 1930. Je mélange cela à ma musique. Le blues, c'est pleurer, se révolter, dire ce que personne ne veut entendre. Senny Camara est actuellement en tournée en Europe avec les titres de son premier album Yéné, paru il y a quelques mois. En concert le 16 août à Polva en Estonie, elle sera aussi le 18 à Vilnius en Lituanie, le 19 à Riga en Lettonie, puis de retour en France en septembre pour une série de nouvelles dates. À écouter aussiSenny Camara et sa kora, les cordes sensibles du Sénégal
« Objectif Mars », « Mars, la nouvelle frontière de la conquête spatiale », titre le Nouvel Obs, avec en Une, une splendide photo, celle d'une planète où se mêlent harmonieusement l'orange et le rouge. Un peu comme dans un rêve, mais ne rêvons pas trop longtemps, car la réalité se mesure en termes de puissance et d'argent. « La planète Mars est aujourd'hui le Graal intersidéral, nous dit le Nouvel Obs, le terrain des grandes puissances, avec la Chine comme nouvel acteur. L'Amérique de Trump en a fait son nouveau fétiche, promettant les premiers pas de l'homme sur Mars d'ici à 2029, avant la fin du mandat du président. » Qu'importe si tous les scientifiques s'accordent à dire que c'est parfaitement impossible. Donald Trump y croit-il lui-même ? En tout cas, il mène le jeu comme n'importe quelle autre affaire commerciale. « Trump et ses amis de la tech mettent en danger les programmes de la Nasa basés sur la coopération internationale, pour privilégier les progrès strictement nationaux, nous explique le Nouvel Obs. « Derrière les accents triomphants annonçant la colonisation de Mars pour les prochaines années (…) se cache la captation des crédits publics par quelques "entreprises amies", celles des barons de la tech qui ont soutenu la campagne de Trump, avec en tête Elon Musk avec Space X et Jeff Bezos avec Blue Origin. ».Les passionnés, qui regardent la planète rouge avec des yeux d'enfant, en seront pour leurs frais. À lire aussiIl y a 60 ans, la sonde Mariner 4 révélait à l'humanité le vrai visage de Mars La fin de la guerre ? Après l'annonce d'une rencontre entre Trump et Poutine le 15 août en Alaska, le Journal du Dimanche (JDD) pose la question : « Et si la guerre se terminait la semaine prochaine ? », question faussement innocente, car l'analyse qui suit tend plutôt à démontrer le contraire. « Personne ne peut croire que la paix soit l'issue de ce tête-à-tête », estime le JDD. La Tribune Dimanche, de son côté, met l'accent sur ce qu'elle estime être l'ambition première de Donald Trump : « le président américain se rêve en prix Nobel de la paix, et multiplie les initiatives pour y parvenir. Le sommet du 15 août avec Vladimir Poutine est un pas de plus sur le chemin de son ambition ». À la question « le sommet du 15 août pourrait-il accoucher du plus grand succès diplomatique de la seconde présidence Trump ? David Salvo, analyste au German Marshall Fund, interrogé par la Tribune dimanche, répond : « Washington sous-estime à quel point le Kremlin veut continuer à mener cette guerre, la légitimité et le sort du régime poutinien ne dépendent pas seulement de la fin de ce conflit aux conditions dictées par la Russie, mais à sa prolongation jusqu'à nouvel ordre, avec une économie entièrement consacrée à cette guerre ». Bref, personne ne croit vraiment à un miracle pour le 15 août. À lire aussiUkraine: «Il n'y a qu'au prix de conditions favorables à la Russie que Poutine pourrait mettre fin au conflit» L'appétit du géant russe La guerre en Ukraine que les pays baltes suivent avec une attention particulière. L'Express s'est rendu en Estonie, le plus petit des trois pays baltes qui comptent aussi la Lettonie et la Lituanie. L'Estonie (avec moins d'1,35 million d'habitants) qui partage « 300 kilomètres de ligne de démarcation avec la Russie », « une frontière de tous les dangers, explique le Nouvel Obs, face à ce grand voisin avide de conquêtes. » « L'Otan pourrait être testée sur sa capacité à réagir "d'ici à cinq ans", répète son secrétaire général Mark Rutte », nous rappelle l'Express, qui a aussi consulté une récente étude de la Revue nationale stratégique française, « jugeant plausible une guerre majeure de haute intensité en Europe ». Cette étude souligne aussi « que le renforcement de l'armée russe se poursuit de façon accélérée pour recompléter de nombreux matériels détruits en Ukraine, mais également pour développer de nouvelles capacités et renforcer son arsenal d'ici à 2030 ». L'Estonie, elle, ne peut guère compter que sur ses 4 000 militaires de métier et ses appelés. Et puis bien sûr, il y a l'Otan. Un officier américain, dont le régiment s'entraîne en Estonie, témoigne : « Nous sommes ici pour changer les calculs de l'adversaire, le dissuader d'une agression et respecter notre engagement de l'article 5 de l'Otan. » Article qui stipule « qu'une attaque contre un État appartenant à l'Alliance atlantique est une attaque contre tous. Et qu'elle ne restera pas sans réponse. » Mais cette perspective arrêtera-t-elle Vladimir Poutine ? Rien n'est moins sûr. « À quelle échéance les Russes pourraient-ils passer à l'action ? », interroge l'Express, qui cite une source sécuritaire, selon laquelle « les Russes n'ont pas besoin d'arrêter la guerre en Ukraine, il leur suffit d'amasser des unités à la frontière, puis de prendre une décision politique ». Une perspective effrayante pour l'Estonie, mais aussi la Lettonie et la Lituanie. À lire aussiUkraine: «Il n'y a qu'au prix de conditions favorables à la Russie que Poutine pourrait mettre fin au conflit»
Dans le bras de fer économique qui oppose Pékin à Washington, la Chine tient une carte maîtresse : les terres rares. Elle en extrait 70 %, assure 90 % du raffinage mondial et détient un quasi-monopole sur les terres rares lourdes : 99,9 %. Une domination qui inquiète l'Europe, à l'heure où les ressources stratégiques deviennent des leviers de pression géopolitique. Pour réduire cette dépendance, l'Union européenne s'organise. Au centre de cette stratégie, un site français : La Rochelle. Ici, le groupe chimique belge Solvay exploite l'un des deux seuls centres de traitement européens – l'autre est en Estonie. Particularité de l'usine rochelaise : c'est le seul site au monde, hors Chine, capable de traiter les 17 terres rares.Cette importance stratégique lui vaut un soutien public conséquent, avec 20 millions d'euros de crédits d'impôt. En avril, Solvay a inauguré une nouvelle ligne de recyclage, qui devrait accroître nettement ses capacités. Son PDG, Philippe Kehren, se veut optimiste : « Nous pensons pouvoir produire environ 30 % des terres rares dont l'Europe a besoin simplement en recyclant les moteurs et autres équipements en fin de vie ».Mais il reste un problème de taille : l'approvisionnement en matières premières. Aucune mine n'existe aujourd'hui sur le sol européen, même si des projets sont en cours en Norvège et en Suède. En attendant, Bruxelles regarde ailleurs. L'année dernière, l'UE a signé un accord avec le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay pour sécuriser ses approvisionnements. En clair, si l'Europe veut vraiment peser face au monopole chinois, elle devra non seulement recycler et raffiner, mais aussi trouver ses propres sources d'extraction. La bataille des terres rares ne fait que commencer… et La Rochelle pourrait bien en être l'un des champs décisifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis le 1er juillet, le Danemark occupe la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. Le 58ème épisode de « Nourrir l'Europe » s'intéresse aux priorités du Danemark pour l'agriculture européenne, et se penche sur une agriculture danoise en plein tournant écologique. Dans les années à venir, le pays de 6 millions d'habitants va en effet s'atteler à mettre en œuvre un plan ambitieux pour réduire les émissions carbonées du secteur agricole : l'accord vert tripartite. De quoi s'agit-il ? Comment a-t-il été possible de dégager un compromis dans un contexte où la compétitivité devient un impératif ? En quoi cette initiative danoise peut-elle inspirer les autres Etats-membres ? Pour en débattre, « Nourrir l'Europe » donne la parole à Christian Orthmann Andersen, agriculteur danois et président de LandboUngdom, une organisation de jeunesse rurale, à Niels Peter Nørring, directeur climat du Conseil danois de l'agriculture et de l'alimentation qui représente tous les acteurs de la chaîne agro-alimentaire, ainsi qu'à Neda Skakelja, chef de l'unité chargée des États membres nordiques et baltes (Danemark, Suède, Finlande, Estonie, Lettonie et Lituanie) à la direction générale de l'agriculture et du développement rural de la Commission européenne.
durée : 00:04:21 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
durée : 00:04:21 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense. De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense. « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis
À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense. De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense. « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis
Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.
Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.
Depuis le 30 juin 2025, les automobilistes français peuvent désormais stocker leur carte grise sur leur smartphone via l'application France Identité. Une avancée vers la dématérialisation des documents officiels, mais qui soulève encore de nombreuses questions pratiques et techniques.Dans cet épisode, je vous explique comment fonctionne ce nouveau service, qui peut en bénéficier, et quelles sont les limites actuelles. Vous découvrirez aussi pourquoi la carte grise numérique — comme les autres documents dématérialisés — n'est pas encore acceptée partout, malgré son caractère officiel.Je fais également un point sur l'écosystème de l'identité numérique en France, en comparant France Identité et l'identité numérique de La Poste, et en évoquant les modèles étrangers (Estonie, Suède, Belgique…). Enfin, je vous parle du futur « portefeuille d'identité européen » prévu par le règlement EIDAS 2.Au programme :Comment ajouter sa carte grise à l'application France Identité ;Les restrictions : types de véhicules concernés, conditions d'éligibilité ;Pourquoi tous les organismes ne l'acceptent pas encore ;La différence entre France Identité et l'identité numérique de La Poste ;Tour d'horizon des modèles internationaux ;Le futur portefeuille d'identité européen prévu pour 2026.-----------
Pour ce sommet de l'Otan en tous points historique, Accents d'Europe se penche sur les différentes initiatives prises sur le continent pour répondre à la nouvelle demande de Donald Trump : dépenser plus dans la défense. L'objectif à atteindre est chiffré : 5% du PIB. Le maintien du parapluie américain est à ce prix... La Bundeswehr essaie de recruter des soldats L'Allemagne a pour sa part opéré une véritable révolution, son fameux Zeitenwende, son changement d'époque. Des sommes colossales sont désormais dédiées à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé... Mais ce n'est pas tout. L'armée n'est plus un tabou et l'on assiste à un véritable changement de mentalité avec la Bundeswehr qui vient faire sa promotion auprès du public... car si l'argent est bien là, il manque beaucoup d'hommes et de femmes dans les rangs de l'armée. Il faut trouver de nouvelles recrues. Reportage à Berlin signé Delphine Nerbollier. L'Espagne refuse de dépenser autant pour la défense Et la situation est bien différente en Espagne qui se démarque en refusant de consacrer 5% de son produit intérieur brut à la défense. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a envoyé un courrier la semaine dernière au secrétaire général de l'Alliance atlantique Mark Rutte pour lui faire part de cette décision, que celui-ci ne le voit pas d'un bon œil... À Madrid, Diane Cambon. Les femmes dans des groupes de défense dans les pays baltes Des soldats prêts à défendre les frontières mais aussi les valeurs européennes, avec en arrière-plan la menace russe... C'est exactement la situation dans les pays baltes, qui ont rejoint l'alliance il y a un peu plus de 20 ans au moment où ils rejoignaient aussi l'Union européenne. On parle de soldats mais aussi beaucoup de soldates... car le concept de défense est en Lituanie et en Estonie très imbriqué dans la société civiles, avec des groupes de défense liés à l'armée où les femmes tiennent des rôles-clé. C'est le reportage de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau. Russie et Chine: une même détestation de l'Otan Et cet élargissement de l'Otan aux pays de l'ancien bloc soviétique est régulièrement vilipendé par le président russe Vladimir Poutine qui dénonce un encerclement. Dans son narratif, l'invasion de l'Ukraine est d'ailleurs brandie comme la réponse à une possible adhésion de l'Ukraine à l'Otan qui n'a toujours pas eu lieu. Aujourd'hui, le Kremlin a dénoncé «une militarisation effrénée de l'OTAN». Sylvie Bermann a été diplomate à Moscou et Pékin, et publie aux éditions Tallandier : L'ours et le dragon Russie Chine, histoire d'une amitié sans limites ? Dans ce nouvel ordre mondial, bien loin des organisations multilatérales qui sont nées après la Seconde Guerre mondiale, peut-on dire que Pékin et Moscou partagent cette même détestation des instances que sont l'Onu et l'Otan ?
Pour ce sommet de l'Otan en tous points historique, Accents d'Europe se penche sur les différentes initiatives prises sur le continent pour répondre à la nouvelle demande de Donald Trump : dépenser plus dans la défense. L'objectif à atteindre est chiffré : 5% du PIB. Le maintien du parapluie américain est à ce prix... La Bundeswehr essaie de recruter des soldats L'Allemagne a pour sa part opéré une véritable révolution, son fameux Zeitenwende, son changement d'époque. Des sommes colossales sont désormais dédiées à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé... Mais ce n'est pas tout. L'armée n'est plus un tabou et l'on assiste à un véritable changement de mentalité avec la Bundeswehr qui vient faire sa promotion auprès du public... car si l'argent est bien là, il manque beaucoup d'hommes et de femmes dans les rangs de l'armée. Il faut trouver de nouvelles recrues. Reportage à Berlin signé Delphine Nerbollier. L'Espagne refuse de dépenser autant pour la défense Et la situation est bien différente en Espagne qui se démarque en refusant de consacrer 5% de son produit intérieur brut à la défense. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a envoyé un courrier la semaine dernière au secrétaire général de l'Alliance atlantique Mark Rutte pour lui faire part de cette décision, que celui-ci ne le voit pas d'un bon œil... À Madrid, Diane Cambon. Les femmes dans des groupes de défense dans les pays baltes Des soldats prêts à défendre les frontières mais aussi les valeurs européennes, avec en arrière-plan la menace russe... C'est exactement la situation dans les pays baltes, qui ont rejoint l'alliance il y a un peu plus de 20 ans au moment où ils rejoignaient aussi l'Union européenne. On parle de soldats mais aussi beaucoup de soldates... car le concept de défense est en Lituanie et en Estonie très imbriqué dans la société civiles, avec des groupes de défense liés à l'armée où les femmes tiennent des rôles-clé. C'est le reportage de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau. Russie et Chine: une même détestation de l'Otan Et cet élargissement de l'Otan aux pays de l'ancien bloc soviétique est régulièrement vilipendé par le président russe Vladimir Poutine qui dénonce un encerclement. Dans son narratif, l'invasion de l'Ukraine est d'ailleurs brandie comme la réponse à une possible adhésion de l'Ukraine à l'Otan qui n'a toujours pas eu lieu. Aujourd'hui, le Kremlin a dénoncé «une militarisation effrénée de l'OTAN». Sylvie Bermann a été diplomate à Moscou et Pékin, et publie aux éditions Tallandier : L'ours et le dragon Russie Chine, histoire d'une amitié sans limites ? Dans ce nouvel ordre mondial, bien loin des organisations multilatérales qui sont nées après la Seconde Guerre mondiale, peut-on dire que Pékin et Moscou partagent cette même détestation des instances que sont l'Onu et l'Otan ?
Alors que la poursuite de la guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'en finissent pas d'ébranler l'architecture de sécurité européenne, 20 Minutes pour Comprendre se penche sur les États qui se retrouveraient en première ligne en cas d'escalade : les pays baltes. Estonie, Lettonie, Lituanie : trois républiques au passé tourmenté, coincées entre mer Baltique et Russie, et devenues en trois décennies des membres exemplaires de l'OTAN et de l'Union européenne.Dans cette nouvelle série, Céline Bayou décrypte comment ces pays, trop souvent considérés comme périphériques à l'ouest de l'Europe, sont devenus un épicentre stratégique pour la sécurité de notre continent. Après avoir passé en revue l'histoire tourmentée de ces Etats, elle revient cette fois sur les enjeux sécuritaires auxquels ils sont confrontés en cette période de tumulte géopolitique.Invitée : Céline Bayou (INALCO)Avec Simon DesplanqueSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins, 8h50 sur Chérie FM, Alex et Tiffany l'équipe du Réveil Chérie vont chacun vous donner une info ! Une seule est vraie ! L'autre est complètement fausse !" A vous de trouver qui dit vrai !
Tous les matins, 8h50 sur Chérie FM, Alex et Tiffany l'équipe du Réveil Chérie vont chacun vous donner une info ! Une seule est vraie ! L'autre est complètement fausse !" A vous de trouver qui dit vrai !
Des tueurs à gages de 12 ans, engagés par des gangs ou élevés dans des familles mafieuses : le crime organisé implique des adolescents de plus en plus jeunes. Pour lutter contre cet inquiétant phénomène auquel l'Europe fait face, des initiatives voient le jour. Sortir les enfants des filets du crime organisé « Libres de choisir » En Italie, la Sicile emboîte le pas à la Calabre dans la lutte contre la criminalité organisée. Le Parlement régional de l'île, berceau de Cosa Nostra, a voté fin mai une loi intitulée « Libres de choisir ». Ce nom est celui d'un protocole mis sur pied par le juge pour enfants Roberto Di Bella. Il permet aux enfants issus des familles mafieuses de vivre une nouvelle vie, loin de leur famille et/ou de leur région d'origine. Car le destin des jeunes qui grandissent avec les règles de la mafia comme seuls repères est souvent scellé d'avance. Collaborateur de la justice, Luigi Bonaventura en a fait l'expérience. Ancien chef de clan de la 'Ndrangheta, la mafia calabraise, il est désormais engagé auprès des jeunes pour leur éviter une vie tracée par leurs parents. Cécile Debarge l'a rencontré. Europol lance une vaste opération En Europe, des tueurs à gages de 12, 13 ou 14 ans ont été interpellés par la police ces dernières années. Et ils n'ont pas forcément grandi dans des familles mafieuses. La criminalité organisée recrute, en effet, de très jeunes adolescents en masse sur les réseaux sociaux pour leur faire faire du trafic ou des actes violents. L'agence de police criminelle Europol s'est récemment saisie de cet inquiétant problème : elle a mis en place une structure dédiée qui réunit huit capitales européennes et lancé une opération d'envergure pour tenter de démanteler ces réseaux de recrutement. Les explications d'Elena Louazon. La chronique musique Vincent Théval Duo Ruut – Hobusemäng (Estonie) Quelle place pour les femmes dans les cultes ? L'Espagne est un pays en pointe dans la défense des droits des femmes ; c'est également un pays très catholique, où le féminisme s'exprime jusqu'au sein de l'Église. Le pape François avait favorisé l'accession des femmes à des postes à responsabilité au Vatican ; l'action de son successeur sera scrutée de près par les associations. L'une d'elles, dénommée « Révolte des femmes dans l'Église », réunit clercs et laïques pour exiger plus d'égalité avec les hommes religieux. Le reportage de Diane Cambon. Peu de religions laissent les femmes célébrer les offices. Il y a en Europe de nombreuses femmes pasteurs – les femmes rabbins ou les femmes imames sont beaucoup plus rares, mais elles existent. L'Allemagne, par exemple, compte une petite poignée de femmes imames. La plus connue est Seyran Ates, avocate de profession, qui a co-fondé une mosquée libérale à Berlin en 2017. Elle y accueille des couples interconfessionnels ou des croyantes homosexuelles. Mais cela a un coût : elle vit depuis des années sous protection policière. Un portrait signé Delphine Nerbollier.
Des tueurs à gages de 12 ans, engagés par des gangs ou élevés dans des familles mafieuses : le crime organisé implique des adolescents de plus en plus jeunes. Pour lutter contre cet inquiétant phénomène auquel l'Europe fait face, des initiatives voient le jour. Sortir les enfants des filets du crime organisé « Libres de choisir » En Italie, la Sicile emboîte le pas à la Calabre dans la lutte contre la criminalité organisée. Le Parlement régional de l'île, berceau de Cosa Nostra, a voté fin mai une loi intitulée « Libres de choisir ». Ce nom est celui d'un protocole mis sur pied par le juge pour enfants Roberto Di Bella. Il permet aux enfants issus des familles mafieuses de vivre une nouvelle vie, loin de leur famille et/ou de leur région d'origine. Car le destin des jeunes qui grandissent avec les règles de la mafia comme seuls repères est souvent scellé d'avance. Collaborateur de la justice, Luigi Bonaventura en a fait l'expérience. Ancien chef de clan de la 'Ndrangheta, la mafia calabraise, il est désormais engagé auprès des jeunes pour leur éviter une vie tracée par leurs parents. Cécile Debarge l'a rencontré. Europol lance une vaste opération En Europe, des tueurs à gages de 12, 13 ou 14 ans ont été interpellés par la police ces dernières années. Et ils n'ont pas forcément grandi dans des familles mafieuses. La criminalité organisée recrute, en effet, de très jeunes adolescents en masse sur les réseaux sociaux pour leur faire faire du trafic ou des actes violents. L'agence de police criminelle Europol s'est récemment saisie de cet inquiétant problème : elle a mis en place une structure dédiée qui réunit huit capitales européennes et lancé une opération d'envergure pour tenter de démanteler ces réseaux de recrutement. Les explications d'Elena Louazon. La chronique musique Vincent Théval Duo Ruut – Hobusemäng (Estonie) Quelle place pour les femmes dans les cultes ? L'Espagne est un pays en pointe dans la défense des droits des femmes ; c'est également un pays très catholique, où le féminisme s'exprime jusqu'au sein de l'Église. Le pape François avait favorisé l'accession des femmes à des postes à responsabilité au Vatican ; l'action de son successeur sera scrutée de près par les associations. L'une d'elles, dénommée « Révolte des femmes dans l'Église », réunit clercs et laïques pour exiger plus d'égalité avec les hommes religieux. Le reportage de Diane Cambon. Peu de religions laissent les femmes célébrer les offices. Il y a en Europe de nombreuses femmes pasteurs – les femmes rabbins ou les femmes imames sont beaucoup plus rares, mais elles existent. L'Allemagne, par exemple, compte une petite poignée de femmes imames. La plus connue est Seyran Ates, avocate de profession, qui a co-fondé une mosquée libérale à Berlin en 2017. Elle y accueille des couples interconfessionnels ou des croyantes homosexuelles. Mais cela a un coût : elle vit depuis des années sous protection policière. Un portrait signé Delphine Nerbollier.
Alors que la poursuite de la guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'en finissent pas d'ébranler l'architecture de sécurité européenne, 20 Minutes pour Comprendre se penche sur les États qui se retrouveraient en première ligne en cas d'escalade : les pays baltes. Estonie, Lettonie, Lituanie : trois républiques au passé tourmenté, coincées entre mer Baltique et Russie, et devenues en trois décennies des membres exemplaires de l'OTAN et de l'Union européenne.Mais que reste-t-il des héritages impériaux, soviétiques, des minorités russophones et des tensions persistantes avec Moscou ?Dans cette nouvelle série, Céline Bayou décrypte comment ces pays, trop souvent considérés comme périphériques à l'ouest de l'Europe, sont devenus un épicentre stratégique pour la sécurité de notre continent.Invitée : Céline BayouAvec Simon Desplanque & Vincent GabrielSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'est de l'Europe. Chaque jour, la Russie est à l'offensive contre l'Ukraine. Missiles, drones, artillerie, le nombre des victimes, le plus souvent des civils, ne cesse d'augmenter et pour l'Europe, le risque d'une extension du conflit au-delà de l'Ukraine est très prégnant. L'Estonie est déjà en position défensive, mais pour s'armer, il faut de l'argent, la part du PIB réservée à l'armement va donc passer de 3 à 5%. En seconde partie, direction le Cameroun, à Buea, dans l'ouest du pays non loin de la zone côtière, dans l'une des 2 régions anglophones. Buea tangente la zone chaude du conflit séparatiste. Estonie : la Défense à tout prix C'est une ex-République de l'URSS située au nord de l'Europe : l'Estonie, l'un des trois pays baltes vit avec la crainte de subir à son tour une attaque de son grand voisin russe. Le pays qui dépense déjà beaucoup pour sa défense - plus de 3% de son PIB - a décidé d'aller encore plus loin. Dès l'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5% de son PIB à la défense. C'est d'après le gouvernement, le prix à payer pour assurer sa sécurité, tout en gardant le soutien de l'allié américain.Un Grand Reportage de Nicolas Feldmann qui s'entretient avec Jacques Allix.Buea, les échos d'une crise oubliée au Cameroun anglophone Au Cameroun, les autorités viennent de célébrer (le 20 mai) la Fête de l'Unité nationale. Mais dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée. Face à face : groupes séparatistes réclamant l'indépendance du Cameroun anglophone et forces gouvernementales. En 8 ans, la nature de la crise a changé. Les mouvements armés se sont fragmentés. Le front s'est dilué en diverses zones d'insécurité.Les civils restant les premières victimes.L'impact est réel, même dans les zones calmes des régions anglophones.En cette année électorale au Cameroun, Amélie Tulet s'est rendue fin février 2025 à Buea, capitale du Sud-Ouest, relativement sûre et terre d'accueil de nombreux déplacés. La population y souffre de la crise en termes de santé, de sécurité, ou d'économie.Un Grand reportage d'Amélie Tulet, avec Alphonse Tebeck. Entretien avec Jacques Allix.
C'est une ex-République de l'URSS située au nord de l'Europe : l'Estonie, l'un des trois pays baltes vit avec la crainte de subir à son tour une attaque de son grand voisin russe. Le pays qui dépense déjà beaucoup pour sa défense - plus de 3% de son PIB - a décidé d'aller encore plus loin. Dès l'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5% de son PIB à la défense. C'est d'après le gouvernement, le prix à payer pour assurer sa sécurité, tout en gardant le soutien de l'allié américain. « Estonie : la Défense à tout prix », un Grand Reportage de Nicolas Feldmann. Réalisation : Pauline Leduc.
« Locked Shields » est le plus grand exercice de cybersécurité au cours duquel les pays de l'Otan et leurs alliés s'entraînent. Quatre mille participants, répartis dans plusieurs pays, cherchent à trouver la parade pour contrer des attaques informatiques visant les États, les infrastructures et les services aux citoyens. Il s'agit de la 15ᵉ édition, imaginée par le Centre d'excellence de l'Otan à Tallinn, en Estonie, premier pays à avoir subi une cyberattaque de grande ampleur en 2007. Marielle Vitureau, notre correspondante, a pu se rendre en Estonie avant le début de l'exercice. De notre correspondante à Tallinn,Dans la salle où se trouve l'équipe estonienne, la centaine de participants porte un T-shirt bleu, un casque audio sur les oreilles et garde les yeux rivés sur un écran grand format. Dans quelques heures, avec des collègues de Lituanie, d'Ukraine et du Monténégro, tous à distance, ils devront répondre aux attaques lancées par l'équipe rouge. Le lieutenant-colonel Nino Rodrigues, du centre d'excellence de l'Otan, a élaboré le scénario qui se déroule dans des pays imaginaires : « Les gentils viennent de "Berylia", et les méchants de "Crimsonia". Les tensions augmentent autour de ressources naturelles situées dans les eaux internationales. C'est la racine du problème. Nous sommes partis de ce simple scénario pour créer un contexte qui justifierait une cyberattaque ».À écouter aussiLes cyberattaques pro-russes s'intensifient en France et dans l'UEUne menace bien présenteL'entrée pour aller voir l'équipe rouge, les attaquants, est filtrée. Il est interdit de photographier ou d'interviewer ceux qui mèneront les attaques contre les infrastructures et les services de communication de Berylia. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les cyberattaques augmentent en Estonie. En 2024, les autorités en charge de la protection des réseaux en ont dénombré 6 515 ayant eu un impact. Récemment, l'Estonie a officiellement attribué l'une de ces attaques au renseignement militaire russe. Tanel Sepp, ambassadeur estonien pour la cybersécurité, explique : « Ces attaques sont souvent liées à des déclarations politiques. Dès que le Parlement ou le gouvernement fait certaines déclarations, il y a immédiatement des attaques qui mettent hors ligne les serveurs. C'est récurrent ». Dans la salle de l'équipe bleue estonienne, la pression monte. Tous les systèmes sont vérifiés avant le lancement de l'attaque.Pas de retour possible au papierUko Valtenberg dirige l'équipe estonienne. Cet exercice, pour lui, est plus que nécessaire : « L'Estonie est un pays complètement numérisé. Nous n'avons pas de solutions de repli, nous ne pouvons pas revenir au papier, ce n'est plus possible. Si quelqu'un nous ciblait, nous attaquait, les conséquences pourraient être dramatiques ». À l'avenir, les équipes devraient jouer 24 heures sur 24, comme si elles contraient une offensive dans la vraie vie. Et peut-être même que le scénario prévoira des morts, conséquence possible de cyberattaques.À écouter aussiLe cyber, une «arme d'emploi» pour la Russie
Face à l'inquiétude du désengagement américain et d'un affaiblissement de l'Otan devant la Russie, les pays baltes poursuivent la consolidation de leur défense. Après l'Estonie en première ligne du fait de sa forte minorité russophone, c'est laLituanie qui redoute une déstabilisation, voire une agression russe à la suite d'un futur cessez-le-feu en Ukraine. À Vilnius, la population civile se prépare à un éventuel conflit, notamment en installant des abris dans lesquels les habitants pourraient trouver refuge. Un reportage signé Marielle Vitureau.La traduction littéraire dans l'ère de l'intelligence artificielleAlors que l'Union européenne impose aux fournisseurs d'Intelligence artificielle de veiller au respect du droit d'auteur, au Royaume-Uni, le gouvernement envisage de permettre l'accès aux contenus artistiques et créatifs aux entreprises de nouvelles technologies. Il y aurait tout-de même, la possibilité pour chaque auteur d'y opposer une clause de non-participation. Néanmoins, le débat inquiète les professions créatives, dont la traduction littéraire fait partie. Reportage à Londres, Marie BillonKneecap remet à la mode le GaéliqueSi l'IA facilite la traduction et les échanges, elle n'efface pas la dimension culturelle, affective et même politique des langues vivantes. L'exemple de l'Irlande en témoigne : à peine 2% de la population a une pratique quotidienne du Gaélique et pourtant il est aujourd'hui en plein renouveau. L'irlandais, comme on l'appelle aussi, est d'ailleurs l'une des 27 langues officielles de l'Union européenne. Cet engouement se remarque surtout dans les arts. Kneecap, qui connait une ascension fulgurante, en est le parfait exemple, mêlant dans leurs textes anglais et irlandais. On en parle avec Clémence Pénard.L'arnaque à la cryptomonnaie toujours d'actualité en BulgarieLes cryptomonnaies ne font pas recette partout. Ces dernières ont donné lieu à de retentissantes arnaques. Depuis le début de l'année, les clients bulgares de la société Betl ne reçoivent plus leurs dividendes. En tout, 250 millions de dollars sont partis en fumée dans un scandale qui a fait 20 000 victimes. Après l'affaire Onecoin, c'est une nouvelle fraude financière à grande échelle. Une de plus dans un pays, la Bulgarie, aux prises avec une puissante mafia. À Sofia, Damian Vodenitcharov nous explique pourquoi.
Face à l'inquiétude du désengagement américain et d'un affaiblissement de l'Otan devant la Russie, les pays baltes poursuivent la consolidation de leur défense. Après l'Estonie en première ligne du fait de sa forte minorité russophone, c'est laLituanie qui redoute une déstabilisation, voire une agression russe à la suite d'un futur cessez-le-feu en Ukraine. À Vilnius, la population civile se prépare à un éventuel conflit, notamment en installant des abris dans lesquels les habitants pourraient trouver refuge. Un reportage signé Marielle Vitureau.La traduction littéraire dans l'ère de l'intelligence artificielleAlors que l'Union européenne impose aux fournisseurs d'Intelligence artificielle de veiller au respect du droit d'auteur, au Royaume-Uni, le gouvernement envisage de permettre l'accès aux contenus artistiques et créatifs aux entreprises de nouvelles technologies. Il y aurait tout-de même, la possibilité pour chaque auteur d'y opposer une clause de non-participation. Néanmoins, le débat inquiète les professions créatives, dont la traduction littéraire fait partie. Reportage à Londres, Marie BillonKneecap remet à la mode le GaéliqueSi l'IA facilite la traduction et les échanges, elle n'efface pas la dimension culturelle, affective et même politique des langues vivantes. L'exemple de l'Irlande en témoigne : à peine 2% de la population a une pratique quotidienne du Gaélique et pourtant il est aujourd'hui en plein renouveau. L'irlandais, comme on l'appelle aussi, est d'ailleurs l'une des 27 langues officielles de l'Union européenne. Cet engouement se remarque surtout dans les arts. Kneecap, qui connait une ascension fulgurante, en est le parfait exemple, mêlant dans leurs textes anglais et irlandais. On en parle avec Clémence Pénard.L'arnaque à la cryptomonnaie toujours d'actualité en BulgarieLes cryptomonnaies ne font pas recette partout. Ces dernières ont donné lieu à de retentissantes arnaques. Depuis le début de l'année, les clients bulgares de la société Betl ne reçoivent plus leurs dividendes. En tout, 250 millions de dollars sont partis en fumée dans un scandale qui a fait 20 000 victimes. Après l'affaire Onecoin, c'est une nouvelle fraude financière à grande échelle. Une de plus dans un pays, la Bulgarie, aux prises avec une puissante mafia. À Sofia, Damian Vodenitcharov nous explique pourquoi.
Les drapeaux des pays scandinaves – Danemark, Suède, Norvège, Finlande et Islande – partagent une caractéristique commune : une croix nordique décalée vers la gauche. Cette croix, appelée croix scandinave ou croix nordique, symbolise leur héritage culturel et historique commun. Mais d'où vient-elle et pourquoi s'est-elle généralisée ?Une origine danoise : le Dannebrog, le plus vieux drapeau du mondeLe premier drapeau à arborer cette croix fut celui du Danemark, connu sous le nom de Dannebrog. Selon la légende, ce drapeau rouge frappé d'une croix blanche serait apparu miraculeusement lors d'une bataille en Estonie en 1219, aidant le roi Valdemar II à remporter la victoire.Même si cette histoire relève du mythe, des documents historiques attestent l'usage du Dannebrog dès le XIIIᵉ siècle, en particulier par les croisés chrétiens. Il est aujourd'hui reconnu comme le plus ancien drapeau national encore en usage.La croix, un symbole chrétien adopté par la ScandinavieLa croix nordique symbolise la chrétienté, reflétant l'influence du christianisme sur la Scandinavie dès le Moyen Âge. L'évangélisation du nord de l'Europe, entre le VIIIᵉ et le XIIᵉ siècle, a profondément marqué les royaumes scandinaves, qui ont ensuite intégré cette croix dans leurs emblèmes nationaux.L'influence danoise sur les autres pays nordiquesAvec la puissance du Danemark au Moyen Âge, son drapeau a influencé ses voisins :La Suède a adopté son drapeau bleu à croix jaune dès le XVIᵉ siècle, sous le règne de Gustave Vasa, inspiré du Dannebrog et des couleurs des armoiries suédoises. La Norvège, longtemps sous domination danoise, a repris ce modèle en y ajoutant le bleu (inspiré du drapeau français) après son indépendance en 1821. La Finlande, anciennement sous domination suédoise et russe, a adopté en 1918 un drapeau blanc et bleu, inspiré du modèle scandinave. L'Islande, historiquement rattachée au Danemark, a repris la croix nordique en l'adaptant aux couleurs du pays. Un symbole d'unité et d'héritage nordiqueAujourd'hui, la croix scandinave représente l'héritage historique et l'identité commune des nations nordiques. Elle témoigne de leur passé chrétien, de leur proximité culturelle et de leur influence mutuelle à travers l'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Institut français a confié à l'entreprise de sondage IPSOS une enquête sur la perception de la langue française à l'étranger. Ce sont près de 25.000 personnes dans douze pays qui ont été sondées. Les résultats de cette enquête ont été publiés à l'occasion de la semaine de la francophonie qui a eu lieu fin mars. Réalisée dans douze pays pilotes (États-Unis, Colombie, Nigeria, Liban, Maroc, Pologne, Corée du Sud, Chine, Ouzbékistan, Vietnam, Arabie Saoudite et Allemagne), elle avait pour objectif de percevoir comment les habitants non francophones des pays sondés percevaient la langue française afin de susciter davantage « l'envie d'apprendre en français » et d'attirer de nouveaux publics. Selon l'enquête, une personne sur trois estime que la maîtrise de la langue française est "essentielle". Quant à la langue française, elle est bien perçue par huit sondés sur dix mais elle est perçue comme une langue plutôt difficile à apprendre. L'aspect utilitariste de la langue (partir travailler ou étudier en France, voyager plus facilement) est mis en avant par les personnes interrogées. Invités : Fédérico Vacas, directeur du Département Opinion chez IPSOS, et Stéphane Ré, directeur du Réseau à l'Institut français. L'Institut français est l'établissement public chargé des relations culturelles extérieures de la France. Connaissez-vous le lien entre la langue française, le numérique et l'Estonie ? La chronique "Ailleurs" nous emmène aujourd'hui à Tallinn en Estonie et c'est Emmanuel RIMBERT directeur de l'Institut français d'Estonie et conseiller de coopération et d'action culturelle qui nous parlera de la conférence de Mathieu Goux, Numérique et langue française. Programmation musicale : L'artiste Weekend Affaire avec le titre Ton appel
L'Institut français a confié à l'entreprise de sondage IPSOS une enquête sur la perception de la langue française à l'étranger. Ce sont près de 25.000 personnes dans douze pays qui ont été sondées. Les résultats de cette enquête ont été publiés à l'occasion de la semaine de la francophonie qui a eu lieu fin mars. Réalisée dans douze pays pilotes (États-Unis, Colombie, Nigeria, Liban, Maroc, Pologne, Corée du Sud, Chine, Ouzbékistan, Vietnam, Arabie Saoudite et Allemagne), elle avait pour objectif de percevoir comment les habitants non francophones des pays sondés percevaient la langue française afin de susciter davantage « l'envie d'apprendre en français » et d'attirer de nouveaux publics. Selon l'enquête, une personne sur trois estime que la maîtrise de la langue française est "essentielle". Quant à la langue française, elle est bien perçue par huit sondés sur dix mais elle est perçue comme une langue plutôt difficile à apprendre. L'aspect utilitariste de la langue (partir travailler ou étudier en France, voyager plus facilement) est mis en avant par les personnes interrogées. Invités : Fédérico Vacas, directeur du Département Opinion chez IPSOS, et Stéphane Ré, directeur du Réseau à l'Institut français. L'Institut français est l'établissement public chargé des relations culturelles extérieures de la France. Connaissez-vous le lien entre la langue française, le numérique et l'Estonie ? La chronique "Ailleurs" nous emmène aujourd'hui à Tallinn en Estonie et c'est Emmanuel RIMBERT directeur de l'Institut français d'Estonie et conseiller de coopération et d'action culturelle qui nous parlera de la conférence de Mathieu Goux, Numérique et langue française. Programmation musicale : L'artiste Weekend Affaire avec le titre Ton appel
L'Intime Connection Shamelessplug Hackfest Swag Join Hackfest/La French Connection Discord Join Hackfest us on Mastodon CYBERTECH Global Tel Aviv - Israël - 24-26 mars 2025 InCyber Europe - Lille, France - 1-3 avril 2025 Conference CYBERECO - Montréal - 8-9 avril 2025 ALTSECCON - Halifax - 10-11 avril 2025 World Summit AI - Montréal - 15-16 avril 2025 Conférence NorthSEC - Montréal - 10-18 mai 2025 17th International Conference on Cyber Conflict - Tallinn, Estonie - 27-30 mai 2025 ITSEC Devolution - St-Hyacinthe - 9 juin 2025 Les 101 mots de la cybersécurité : Exporter la cybersécurité et valoriser nos entreprises. Invité en direct d'Israel Bernhards Blumbergs Nouvelles GPS interférence Aéroport YUL défaillance TI Panne CIUSSS Signal: nouvelle plateforme de briefing militaire? Faille de sécurité majeure: quand la médiocrité devient une valeur organisationnelle Crew Patrick Mathieu Steve Waterhouse Francis Coats Gabrielle Joni Verreault Crédits Montage audio par Hackfest Communication Music par Ecometric – Archetypal Architecture - Blackberry Locaux virtuels par Streamyard
Focus sur l'enseignement et plus particulièrement sur l'enseignement estonien. Ce petit Pays balte d'1,3 million d'habitants dispose du meilleur système éducatif du monde. Quand on dit qu'ils sont les meilleurs, Mais Meilleur de quoi ? Notre journaliste Thi Diêm QUACH revient d'un déplacement là-bas. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(00:00:33) La tentation d'une communication plus facile mais moins sécurisée au sommet des Etats (00:08:24) Les start-ups informatiques en Estonie se mobilisent pour protéger le pays (00:12:32) Burger Nation: la route du fast food | Episode 3
La Vinaigre Connection Shamelessplug Hackfest Swag Join Hackfest/La French Connection Discord Join Hackfest us on Mastodon CYBERTECH Global Tel Aviv - Israël - 24-26 mars 2025 InCyber Europe - Lille, France - 1-3 avril 2025 Conference CYBERECO - Montréal - 8-9 avril 2025 ALTSECCON - Halifax - 10-11 avril 2025 World Summit AI - Montréal - 15-16 avril 2025 Conférence NorthSEC - Montréal - 10-18 mai 2025 17th International Conference on Cyber Conflict - Tallinn, Estonie - 27-30 mai 2025 ITSEC Devolution - St-Hyacinthe - 9 juin 2025 Les 101 mots de la cybersécurité : Exporter la cybersécurité et valoriser nos entreprises. Sujet d'opinion Les licornes, les farfadets, dieu et le Cloud n'existent pas!!! Nouvelles Une vulnérabilité critique (CVE-2025-27840) affectant la puce Bluetooth ESP32 d'Espressif Systems expose plus d'un milliard d'appareils IoT à des attaques d'usurpation d'identité et d'accès non autorisé, nécessitant des mises à jour urgentes. Ransomware gang encrypted network from a webcam to bypass EDR US seizes $23 million in crypto linked to LastPass breaches Microsoft Warns of Malvertising Campaign Infecting Over 1 Million Devices Worldwide Apple patches 0-day exploited in “extremely sophisticated attack” About the security content of iOS 18.3.2 and iPadOS 18.3.2 Ballista Botnet Exploits Unpatched TP-Link Vulnerability, Infects Over 6,000 Devices PowerSchool previously hacked in August, months before data breach X hit by ‘massive cyberattack' amid Dark Storm's DDoS claims Swiss critical sector faces new 24-hour cyberattack reporting rule Undocumented commands found in Bluetooth chip used by a billion devices Crew Patrick Mathieu Steve Waterhouse Francis Coats Jacques Sauvé Crédits Montage audio par Hackfest Communication Music par Ecometric – Archetypal Architecture - Clearing Locaux virtuels par Streamyard
C dans l'air du 20 mars 2025 - Prêts à financer la défense ?Face au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. Après avoir validé le plan d'investissements "ReArm Europe" au début du mois, les Vingt-Sept se réunissent de nouveau ce jeudi pour examiner les orientations du Livre blanc sur la défense, présenté par la Commission européenne. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé par Ursula von der Leyen il y a deux semaines, avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030 ainsi que des propositions pour aider les États à augmenter leurs dépenses militaires et renforcer l'industrie de défense. Mais des divergences persistent quant au financement de ce plan.En France, le chef de l'Etat a promis mardi d'augmenter les commandes de Rafale ainsi que "d'importantes décisions pour nos armées" dans les "prochaines semaines", dans le cadre de nouveaux investissements décidés en raison de la "bascule" géopolitique. En quelques semaines, la défense est devenue la priorité du gouvernement. Son budget, de plus de 50 milliards d'euros en 2025, devrait doubler d'ici 2030 pour se rapprocher de 100 milliards d'euros, selon le ministre de la Défense. Mais comment financer le réarmement de la France ? A-t-on les moyens de nos ambitions ? Alors qu'investisseurs et entreprises sont réunis ce jeudi au ministère de l'Economie pour réfléchir à une montée en cadence, dans le contexte de la guerre en Ukraine, Eric Lombard a annoncé ce jeudi la création d'un fonds de 450 millions d'euros dans lequel les Français pourront investir pour financer le secteur de la défense. "Il ne peut pas y avoir de nouveau 'quoi qu'il en coûte'" a prévenu de son côté le gouverneur de la Banque de France. La réunion de ce jeudi répond à "une première question 'Qui va prêter au début aux industries de défense ?'""Mais la question plus difficile qui viendra ensuite, qui est plus difficile, c'est : 'Qui va payer à la fin ?'", a poursuivi François Villeroy de Galhau.Si l'exécutif exclut toute hausse d'impôts, le Premier ministre, François Bayrou, a défendu l'idée d'une "reconquête de la production" sur France Inter, sans préciser comment. En travaillant plus, dans la semaine ou dans l'année et tout au long de la vie, a expliqué de son côté Edouard Philippe alors qu'à gauche c'est l'idée d'un grand emprunt européen et d'une taxe Zucman sur les ultrariches qui est poussée. L'Observatoire européen de la fiscalité dirigé par l'économiste français Gabriel Zucman propose de taxer à hauteur de 2 % ou 3 % le patrimoine des ultrariches européens (plus de 100 millions d'euros) pour financer l'effort de défense du Vieux Continent. Cette taxe rapporterait, en fonction du taux retenu, de 67 milliards à 121 milliards d'euros par an.Parallèlement, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Olivier Faure, Mathilde Panot ou encore Marine Tondelier ont alerté l'éxécutif sur la situation de Vencorex, un sous-traitant stratégique pour la dissuasion nucléaire française, placée en redressement judiciaire en septembre dernier. "On ne peut pas laisser Vencorex fermer" a estimé le leader de la France insoumise que nous avons suivi lors de son déplacement sur le site ce mercredi. Il a également exhorté le gouvernement à cesser "son baratin sur la souveraineté".Nos journalistes sont également allés en Estonie. Ce pays frontalier de la Russie est désormais l'un des pays de l'OTAN qui investit le plus dans sa défense. Il y consacre 3,4 % de son PIB depuis l'année dernière et entend passer à plus de 5 % de son PIB à partir de 2026. "Avec la Russie, nous avons un délai de trois à cinq ans" a expliqué le ministre des Affaires étrangères estonien qui appelle les autres pays européens à investir de la défense européenne. Les experts :- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro , spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l'économie - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:04:23 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
durée : 00:04:23 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
C dans l'air du 14 mars 2025 - Trump / Poutine : qui mène le jeu ?Si Volodymyr Zelensky a accepté sans conditions un cessez-le-feu de trente jours, Vladimir Poutine s'est dit "pour" la trêve proposée par Washington… tout en prévenant qu'il restait des "questions importantes" à régler concernant sa mise en œuvre. Donald Trump, qui a déjà adopté nombre des positions du Kremlin au grand dam de Kiev et de l'Europe, veut que Moscou fasse taire les armes au plus vite. Mais le maître du Kremlin semble vouloir faire durer les choses. D'autant que les troupes russes ont l'avantage sur le terrain, après avoir repris ces derniers jours des territoires contrôlés par l'Ukraine depuis l'été, dans la région russe de Koursk.Dans ce contexte, Vladimir Poutine a reçu hier soir l'émissaire américain Steve Witkoff, qu'il a chargé de remettre un message avec "des indications supplémentaires" à l'attention de Donald Trump. Quand celles-ci seront transmises, "nous déterminerons le timing pour une conversation" entre les deux présidents, a expliqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Jusqu'à présent, la Russie n'a pas renoncé à ses conditions pour mettre fin aux combats : une reddition ukrainienne, une cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, l'abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place. Sur son compte Telegram, le président ukrainien a dénoncé les "manipulations" de Vladimir Poutine, l'accusant de "faire traîner les choses". Berlin a pointé vendredi une "manœuvre dilatoire" de Poutine quand Donald Trump reste optimiste. « Nous avons eu hier des discussions très positives et productives avec le président russe, Vladimir Poutine, et il y a de fortes chances que cette guerre horrible et sanglante s'achève enfin », a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau, Truth Social.Alors une trêve est-elle proche ? Quand est-il réellement ? Quelles sont les conditions discutées entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Si les deux dirigeants doivent échanger prochainement, sur le front les combats se poursuivent et la population demeure inquiète. Car les Ukrainiens savent d'expérience que la Russie n'a jamais respecté les cessez-le-feu conclus par le passé, dans le cadre des Accords de Minsk, et qu'ils doivent rester prêts. Ils sont soutenus sur ce point par les pays européens, notamment la Pologne et l'Estonie sur le pied de guerre depuis plusieurs mois. Nos journalistes se sont rendus en Estonie rencontrer des habitants, inquiets, face à la menace russe.En France, une résolution symbolique prévoyant notamment la saisie des avoirs russes pour aider Kiev a été largement adoptée mercredi. Mais le score est loin d'afficher une union nationale : le RN et son allié ciottiste ont décidé de s'abstenir, LFI et les communistes ont voté contre.Les experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de "D'un monde à l'autre" - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance - Guillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à sciences Po- Julian COLLING (en duplex Koursk) - Journaliste indépendant
C'est sans doute dans cette partie de l'Union européenne que la menace russe est vécue avec le plus de violence et de complexité. Tout au nord de l'Europe, Narva, troisième ville d'Estonie, juste à la frontière avec la Russie, est peuplée à 90% de russophones, héritage de la période soviétique. Des habitants qui sont désormais Estoniens et donc citoyens européens. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la frontière avec la Russie n'est ouverte qu'aux seuls piétons... C'est un des nombreux changements qui bouleverse ce territoire. Et qui oblige les citoyens à se positionner. Reportage à Narva de Marielle Vitureau. Recomposition de tout l'ordre mondial hérité de la Seconde Guerre mondiale, redéfinition du rôle de l'Otan et de ses deux piliers, américain et européen, sursaut de défense européen et débat sur une autonomie stratégique, sans parler de dissuasion nucléaire à l'échelle européenne... L'analyse de Gesine Weber, spécialiste des questions de défense et de sécurité au German Marshall Fund à Paris. La revue de presse sonore de Franceline BerettiEn Italie, la présidente du Conseil Giorgia Meloni n'est plus sûre de vouloir confier ses communications sécurisées, donc y compris militaires, au réseau de satellite américain Starlink. Propriété d'Elon Musk. On en parle beaucoup dans la presse italienne... Giorgia Meloni s'interroge... Tempête sur le sexisme dans les cuisines des grands restaurants britanniquesUn chef cuisinier renommé a déclaré au Times qu'il n'avait jamais vu de sexisme en cuisine. Immédiatement, 70 femmes travaillant dans la restauration ont tenu à partager leurs expériences de misogynie et de harcèlement... À Londres, Marie Billon est allée recueillir leurs témoignages.
C'est sans doute dans cette partie de l'Union européenne que la menace russe est vécue avec le plus de violence et de complexité. Tout au nord de l'Europe, Narva, troisième ville d'Estonie, juste à la frontière avec la Russie, est peuplée à 90% de russophones, héritage de la période soviétique. Des habitants qui sont désormais Estoniens et donc citoyens européens. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la frontière avec la Russie n'est ouverte qu'aux seuls piétons... C'est un des nombreux changements qui bouleverse ce territoire. Et qui oblige les citoyens à se positionner. Reportage à Narva de Marielle Vitureau. Recomposition de tout l'ordre mondial hérité de la Seconde Guerre mondiale, redéfinition du rôle de l'Otan et de ses deux piliers, américain et européen, sursaut de défense européen et débat sur une autonomie stratégique, sans parler de dissuasion nucléaire à l'échelle européenne... L'analyse de Gesine Weber, spécialiste des questions de défense et de sécurité au German Marshall Fund à Paris. La revue de presse sonore de Franceline BerettiEn Italie, la présidente du Conseil Giorgia Meloni n'est plus sûre de vouloir confier ses communications sécurisées, donc y compris militaires, au réseau de satellite américain Starlink. Propriété d'Elon Musk. On en parle beaucoup dans la presse italienne... Giorgia Meloni s'interroge... Tempête sur le sexisme dans les cuisines des grands restaurants britanniquesUn chef cuisinier renommé a déclaré au Times qu'il n'avait jamais vu de sexisme en cuisine. Immédiatement, 70 femmes travaillant dans la restauration ont tenu à partager leurs expériences de misogynie et de harcèlement... À Londres, Marie Billon est allée recueillir leurs témoignages.
C'est la troisième ville d'Estonie. Elle est située tout au nord, juste à la frontière avec la Russie, séparée de la ville d'Ivangorod par un pont. Plus de 90% de ses habitants sont russophones. Un héritage de la période soviétique. Aujourd'hui, comment la vie s'est-elle transformée à Narva depuis le début de la guerre de la Russie à grande échelle contre l'Ukraine ? À Narva, le grand parking était, jusqu'en 2024, le cœur battant de la ville frontalière. C'est là que transitaient toutes les voitures en partance ou de retour de Russie. Aujourd'hui, la frontière ne se traverse plus qu'à pied. Il n'y a plus que les bus qui amènent les Russes qui veulent rentrer chez eux. La ville se vide depuis le début de la guerre lancée par Moscou contre l'Ukraine. Les Russes ne peuvent plus venir en Estonie et cela affecte grandement la situation économique de Narva, comme le décrit la maire Katri Raik :« La vie à Narva avait déjà été touchée par le début du conflit en Ukraine en 2014. Depuis, il y a de moins en moins de touristes. Et maintenant, il est clair que le chiffre d'affaires commercial de Narva a diminué de près de 30%, ce qui constitue bien sûr un coup dur pour la ville. »Milan, jeune activiste politique, se présentera aux élections municipales de l'automne pour réveiller la ville. Il a donné rendez-vous en face de la mairie, un bâtiment historique à la façade rouge, un rare vestige de l'histoire à avoir survécu aux bombardements massifs de 1944 par l'armée soviétique : « La plupart des habitants de Narva sont venus pendant la période soviétique. Ils ont toujours les vieilles habitudes. Ils craignent d'être punis, déportés, tués s'ils s'expriment contre les autorités. Les gens sont très passifs ici au niveau politique. »À lire aussiLes pays baltes font face aux menaces grandissantes de la RussieLa hausse du coût de l'énergie impacte fortement les habitants de la ville. Un tiers des habitants sont des retraités. La Russie fait toujours peur. Milan se souvient de ce qui s'est passé, l'été dernier à Narva : « C'est parfois un peu effrayant ici. Il faut se souvenir que l'été dernier, les Russes ont fait voler un immense ballon d'espionnage. Les gens, ici, font parfois des blagues sur le séparatisme. Ils font un parallèle avec l'Ukraine et la République populaire de Donetsk. Ils parlent de la République populaire de Narva qui pourrait être créée. Rire de cela permet d'avoir moins peur. »Signe de la tension existante, les russophones de Narva se mettent à parler estonien dès qu'ils en ont la possibilité, preuve que la langue estonienne s'est imposée dans le pays.À lire aussiVivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses
durée : 00:04:36 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
La saga de la SAAQ! Shamelessplug Hackfest Swag Join Hackfest/La French Connection Discord Join Hackfest us on Mastodon Conférence SEQure - Québec - 26-27 février 2025 CYBERTECH Global Tel Aviv - Israël - 24-26 mars 2025 InCyber Europe - Lille, France - 1-3 avril 2025 Conference CYBERECO - Montréal - 8-9 avril 2025 ALTSECCON - Halifax - 10-11 avril 2025 World Summit AI - Montréal - 15-16 avril 2025 Conférence NorthSEC - Montréal - 10-18 mai 2025 17th International Conference on Cyber Conflict - Tallinn, Estonie - 27-30 mai 2025 ITSEC Devolution - St-Hyacinthe - 9 juin 2025 Les 101 mots de la cybersécurité : Exporter la cybersécurité et valoriser nos entreprises. Sujet d'opinion La Saga de la SAAQ Nouvelles Le modèle de catégorisation du MCN ? SAAQclic pas pantoute ! Gazette officielle du Québec (2024) – Arrêté ministériel officialisant le modèle de classification de sécurité des données numériques gouvernementales Ministère de la Cybersécurité et du Numérique (2024) – Guide d'accompagnement du modèle de classification LCP-LAG (2024) – Analyse de la mise en œuvre du modèle de classification Un IoT à plusieurs milliards de dollars : Les F-35 sous contrôle américain ? Defense Mirror (2024) – Backdoors potentielles dans les F-35 Tech Startups (2022) – Cyberattaques et vulnérabilités des F-35 Global Defence Technology (2019) – Vulnérabilités du système logistique des F-35 DORA: Le roadmap pour la nomination est publié, c'est quoi un DORA Virginia Legislature Passes High Risk AI Developer and Deployer Act Competition Bureau probes real estate companies' use of software to help set rents China: Hangzhou Internet Court: Generative AI Output Infringes Copyright Lawsuits against DOGE Canada-U.S. Cross-Border Surveillance Negotiations Raise Constitutional and Human Rights Whirlwind under U.S. CLOUD Act White House official pushes to axe Canada from Five Eyes intelligence group Australia bans all Kaspersky products on government systems Cisco Confirms Salt Typhoon Exploited CVE-2018-0171 to Target U.S. Telecom Networks PCI DSS 4.0 Mandates DMARC By 31st March 2025 La reconnaissance vocale de nos banques fait-elle le poids face à l'IA? Crew Patrick Mathieu Steve Waterhouse Francis Coats Vanessa Henri Crédits Montage audio par Hackfest Communication Music par GreatOwl – Lilia Sin Mi - Xinopua Locaux virtuels par Streamyard
C dans l'air du 25 février 2025 - Macron/ Trump : des accolades... et une rupture ?Alors que les rapprochements entre les États-Unis de Donald Trump et la Russie de Vladimir Poutine s'accentuent, Emmanuel Macron a été reçu par son homologue américain à la Maison-Blanche, ce lundi. Cet échange, trois ans jour pour jour après le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, a principalement porté sur le dossier brûlant des négociations pour un accord de paix en Ukraine, dans lequel l'Europe peine à exister.Sur la forme, la rencontre a été marquée par des sourires aux lèvres, quelques éclats de rire, des accolades et des poignées de main, mais sur l'essentiel, sur les moyens d'arrêter la guerre en Ukraine, qu'en est-il ? Si les deux dirigeants sont convaincus qu'une trêve rapide est possible, ensuite, ça se complique. Pour le chef de l'État, cette paix ne doit pas être la "capitulation" de Kiev. Emmanuel Macron dit percevoir un "chemin" commun avec Donald Trump avec la mise en œuvre de garanties de sécurité en Ukraine, par les Européens, comme l'éventuel déploiement d'une force d'observation de la paix. Un soutien essentiel, selon lui, pour dissuader la Russie de réattaquer l'Ukraine : "Le fait qu'il y ait des Européens qui soient prêts à s'engager pour apporter leur réponse à ces garanties de sécurité et qu'il y ait une clarté maintenant du message américain sur le fait que les États-Unis d'Amérique, comme alliés, étaient prêts à apporter un soutien, une solidarité à cette approche, est pour moi un tournant", a déclaré le président de la République. Mais sur ce point, le président des États-Unis n'a pas dit un mot. Pour Donald Trump, qui a fait de la "diplomatie transactionnelle" sa marque de fabrique, la fin de la guerre passe avant tout par l'accord qu'il entend conclure prochainement avec l'Ukraine sur l'exploitation de ses terres rares et de ses minerais. Il a d'ailleurs annoncé la venue prochaine de Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche.Quels sont donc les plans de Donald Trump pour l'Ukraine et l'Europe ? Lundi, les États-Unis ont pris tout le monde de court en s'alliant avec la Russie lors de votes inédits à l'ONU sur le conflit ukrainien. Ce basculement stratégique marque une rupture radicale avec la politique de soutien à Kiev menée jusqu'à présent par l'administration Biden. Tournant dans la guerre pour les uns, redistribution des cartes sur la scène diplomatique mondiale pour d'autres, l'alliance Moscou-Washington inquiète. En Allemagne, Friedrich Merz, atlantiste convaincu, juge désormais nécessaire pour l'Europe de développer des capacités de défense propres. Le futur chancelier allemand s'est même dit prêt à parler protection nucléaire avec Paris et Londres. Une révolution alors que la Pologne poursuit ses investissements au point de devenir une puissance militaire clé de l'OTAN et que les pays riverains de la mer Baltique - Lettonie, Lituanie et Estonie - intensifient leurs préparatifs en vue d'un conflit militaire, craignant que la Russie ne se prépare à une future guerre.Le maître du Kremlin a, lui, fait une apparition surprise à la télévision russe au moment de la conférence de presse de Donald Trump et Emmanuel Macron. Rappelant que les Russes aussi ont des réserves de terres rares et de métaux critiques, Vladimir Poutine a assuré qu'il allait "faire des deals avec les États-Unis" sur ce sujet. Il a redit tout le mal qu'il pensait une nouvelle fois de Volodymyr Zelensky et a appelé à un changement de régime à Kiev. Il a également salué l'approche "rationnelle" et "non émotionnelle" du dossier ukrainien adoptée par Donald Trump.Pendant ce temps aux États-Unis, le duo Trump-Musk rencontre ses premiers obstacles. Le Pentagone et d'autres agences du gouvernement américain, dont la police fédérale (FBI), ont demandé à leurs équipes de ne pas répondre au courriel exigeant des fonctionnaires fédéraux de justifier de leurs activités, après l'injonction en forme d'ultimatum d'Elon Musk, conseiller de Donald Trump, en raison de potentielles fuites de données confidentielles...Les experts :- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICK DUTARTRE - Général d'aviation, pilote de chasse, et ancien leader de la Patrouille de France- ANTHONY BELLANGER - Editorialiste et spécialiste des questions internationales à France Inter- JOSEPHINE STARON - Directrice des études & des relations internationales du think tank Synopia- SONIA DRIDI - journaliste et correspondante à Washington pour France 24 et la RTBF
Le Grand reportage week-end de ce samedi est entièrement consacré à la guerre en Ukraine. En première partie, les mauvais traitements infligés aux prisonniers ukrainiens dans les geôles russes. En seconde partie, les États baltes se sentant menacés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Prisonniers de guerre ukrainiens : un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes Dans quelques jours, le 24 février 2025, cela fera trois ans que la Russie a envahi l'est de l'Ukraine.Les vidéos des prisonniers de guerre ukrainiens, libérés à la faveur d'un échange, sont régulièrement publiées dans les médias ukrainiens et sur les réseaux sociaux. Après parfois, plusieurs années passées dans les prisons russes, hommes et femmes apparaissent le visage émacié, les yeux hagards. Perdus. Ainsi se révèlent les mauvais traitements subis en Russie, en dépit des exigences du droit international.Un Grand reportage d'Emmanuelle Chaze qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Vivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses Il y a presque trois ans, le 24 février 2022, la Russie commençait à envahir l'Ukraine. Rapidement, une partie du Donbass dans l'est du pays tombe, tandis que plus à l'ouest, missiles et drones frappent également, y compris Kiev, la capitale. L'Ukraine est en guerre. Et c'est toute l'Europe qui se retrouve dans la peur. Au nord : les trois pays baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie ont une longue frontière avec la Russie et la Biélorussie. Une frontière qui est aussi celle de l'Union européenne et de l'Otan. La menace est globale pour la sécurité des Occidentaux, dès l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Et depuis l'offensive russe de 2022, les trois frontières se blindent. Mais comment les Baltes vivent-ils cette situation ? Notre correspondante Marielle Vitureau a pris la route de Vilnius en Lituanie jusqu'à Narva en Estonie, un périple de 700 kilomètres.Un Grand reportage de Marielle Vitureau qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Il y a presque trois ans, le 24 février 2022, la Russie commençait à envahir l'Ukraine. Rapidement, une partie du Donbass dans l'est du pays tombe, tandis que plus à l'ouest, missiles et drones frappent également, y compris Kiev, la capitale. L'Ukraine est en guerre. Et c'est toute l'Europe qui se retrouve dans la peur. Au nord : les trois pays baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie ont une longue frontière avec la Russie et la Biélorussie. Une frontière qui est aussi celle de l'Union européenne et de l'Otan. La menace est globale pour la sécurité des occidentaux, dès l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Et depuis l'offensive russe de 2022, les trois frontières se blindent. Mais comment les Baltes vivent-ils cette situation ? Notre correspondante Marielle Vitureau a pris la route de Vilnius en Lituanie jusqu'à Narva en Estonie, un périple de 700 kilomètres. ► « Vivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses », un Grand reportage de Marielle Vitureau.
Cet épisode est sponsorisé par Airbnb.Pour cet épisode je me suis déplacé chez Axel près de Lille, il m'a accueilli dans sa maison qu'il avait mis sur Airbnb.C'était la première fois que je me rendais chez une personne qui se déplace en fauteuil.Et je me suis rendu compte de toutes les spécificités et contraintes du quotidien.Car la vie n'est jamais un long fleuve tranquille. Alors qu'il a seulement 20 ans, Axel Alletru avait tout du jeune prodige en motocross.Il enchaîne les titres et les couvertures de magazine. Mais lors d'une course en Estonie, son destin bascule.Il fait une lourde chute. Immédiatement il ne sent plus ses jambes et se fait rapatrié d'urgence. Un long chemin de reconstruction commence. D'abord il tente une carrière de nageur paralympique, mais après 6 ans les catégories changent et ne lui donnent plus aucun espoir. Alors il se relance dans son sport de coeur : les courses auto.Il deviendra le premier pilote Handisport à terminer le célèbre Paris Dakar. Bon épisode. Plus sur Extraterrien :
Les relations entre Adolf Hitler et Joseph Staline ont évolué au fil du temps, passant d'une alliance pragmatique à une confrontation totale. Voici un aperçu de leur dynamique complexe :1. Le Pacte de non-agression germano-soviétique (1939) :Le 23 août 1939, Hitler et Staline signent le pacte Molotov-Ribbentrop, un traité de non-agression qui surprend le monde car il unit temporairement deux puissances idéologiquement opposées : l'Allemagne nazie et l'Union soviétique communiste. Ce pacte comportait également un protocole secret qui divisait l'Europe de l'Est en zones d'influence. Staline en a profité pour annexer des parties de la Pologne, des États baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), ainsi que la Bessarabie et la Bucovine du Nord (en Roumanie).2. Une coopération pragmatique (1939-1941) :Pendant cette période, l'Allemagne et l'Union soviétique échangent des ressources, notamment du pétrole et du blé de la part de l'URSS en échange de technologies et de machines allemandes. Toutefois, cette alliance était purement opportuniste, chaque partie étant méfiante de l'autre. Staline voulait du temps pour moderniser l'armée soviétique, tandis qu'Hitler préparait secrètement l'invasion de l'URSS.3. L'invasion allemande de l'URSS (1941) :Malgré le pacte de non-agression, Hitler lance l'opération Barbarossa le 22 juin 1941, prenant Staline par surprise. Cette invasion marque le début de la guerre à l'Est, une guerre dévastatrice qui deviendra l'un des théâtres les plus sanglants de la Seconde Guerre mondiale.4. La rivalité idéologique et stratégique :Dès le départ, les deux régimes étaient profondément hostiles l'un à l'autre sur le plan idéologique. Hitler considérait le communisme comme un ennemi mortel et faisait de la conquête de "l'espace vital" à l'Est une priorité dans son programme expansionniste. De son côté, Staline méprisait le nazisme mais voyait le pacte de non-agression comme une manière de retarder la confrontation et de gagner du temps pour se préparer militairement.5. La guerre totale (1941-1945) :Après l'invasion, la relation entre les deux hommes devient une guerre totale. Staline, initialement choqué par la trahison allemande, met en place une résistance farouche, malgré des pertes colossales. Le front de l'Est deviendra l'une des clés de la défaite nazie, notamment après la bataille de Stalingrad (1942-1943) où l'armée allemande subit une défaite décisive.6. Après la guerre :Les deux dirigeants ne survivront pas longtemps après la guerre. Hitler se suicide en 1945 à la fin du conflit, tandis que Staline gouverne l'Union soviétique jusqu'à sa mort en 1953. Leurs relations, malgré un épisode d'alliance pragmatique, ont été marquées par une méfiance profonde, une trahison et une guerre acharnée.En résumé, les relations entre Hitler et Staline ont été caractérisées par un court moment de coopération opportuniste suivi d'une guerre idéologique et militaire destructrice. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Felix Kersten est un héros méconnu de la Seconde Mondiale. Méconnu et atypique, puisqu'il s'agit d'un... masseur ! Médecin personnel d'Himmler, Kersten a usé de son influence sur le chef des SS pour sauver plusieurs dizaines de milliers de vies. Virginie Girod vous dévoile les détails de cette incroyable histoire en compagnie de François Kersaudy, historien auteur de La Liste de Kersten. Felix Kersten n'est pas un masseur ordinaire. Né en Estonie dans une famille allemande, ce géant obtient grâce à ses mains gigantesques des guérisons miraculeuses qui font de lui un praticien très reconnu. Son talent va mettre sur sa route Himmler, le redouté Reichsführer-SS. Ce dernier souffre de terribles maux d'estomac. “Il pense mourir à chaque fois” raconte François Kersaudy. Convoqué par la Gestapo, le docteur Kersten s'aperçoit qu'il peut soulager Himmler, mais pas le guérir complètement : les consultations doivent donc être régulières. “Ils se voient à peu près 200 fois pendant la guerre, (...) Himmler devient dépendant de Kersten, c'est son sauveur” souligne l'historien. Le masseur d'Himmler n'a pas de sympathie nazie, mais il a de bonnes raisons de rester proche du haut dignitaire allemand : ses services lui permettent d'obtenir des renseignements et la libération de prisonniers. François Kersaudy estime à 350 000 le nombre de vies sauvées par le masseur d'Himmler, dont 60 000 juifs. La plupart à la fin de la guerre, lorsque que Kersten dissuade Himmler de faire sauter les camps à l'approche des troupes alliés comme l'exige Hitler. Pourtant, Felix Kersten n'est pas reconnu comme “Justes parmi les nations” par le mémorial Yad Vashem ! Thèmes abordés : Allemagne nazie, Shoah, Hitler, Himmler "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Nathan Laporte & Caroline Garnier- Réalisation : Clément Ibrahim- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !