Baltic country in Northern Europe
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Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'est de l'Europe. Chaque jour, la Russie est à l'offensive contre l'Ukraine. Missiles, drones, artillerie, le nombre des victimes, le plus souvent des civils, ne cesse d'augmenter et pour l'Europe, le risque d'une extension du conflit au-delà de l'Ukraine est très prégnant. L'Estonie est déjà en position défensive, mais pour s'armer, il faut de l'argent, la part du PIB réservée à l'armement va donc passer de 3 à 5%. En seconde partie, direction le Cameroun, à Buea, dans l'ouest du pays non loin de la zone côtière, dans l'une des 2 régions anglophones. Buea tangente la zone chaude du conflit séparatiste. Estonie : la Défense à tout prix C'est une ex-République de l'URSS située au nord de l'Europe : l'Estonie, l'un des trois pays baltes vit avec la crainte de subir à son tour une attaque de son grand voisin russe. Le pays qui dépense déjà beaucoup pour sa défense - plus de 3% de son PIB - a décidé d'aller encore plus loin. Dès l'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5% de son PIB à la défense. C'est d'après le gouvernement, le prix à payer pour assurer sa sécurité, tout en gardant le soutien de l'allié américain.Un Grand Reportage de Nicolas Feldmann qui s'entretient avec Jacques Allix.Buea, les échos d'une crise oubliée au Cameroun anglophone Au Cameroun, les autorités viennent de célébrer (le 20 mai) la Fête de l'Unité nationale. Mais dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée. Face à face : groupes séparatistes réclamant l'indépendance du Cameroun anglophone et forces gouvernementales. En 8 ans, la nature de la crise a changé. Les mouvements armés se sont fragmentés. Le front s'est dilué en diverses zones d'insécurité.Les civils restant les premières victimes.L'impact est réel, même dans les zones calmes des régions anglophones.En cette année électorale au Cameroun, Amélie Tulet s'est rendue fin février 2025 à Buea, capitale du Sud-Ouest, relativement sûre et terre d'accueil de nombreux déplacés. La population y souffre de la crise en termes de santé, de sécurité, ou d'économie.Un Grand reportage d'Amélie Tulet, avec Alphonse Tebeck. Entretien avec Jacques Allix.
C'est une ex-République de l'URSS située au nord de l'Europe : l'Estonie, l'un des trois pays baltes vit avec la crainte de subir à son tour une attaque de son grand voisin russe. Le pays qui dépense déjà beaucoup pour sa défense - plus de 3% de son PIB - a décidé d'aller encore plus loin. Dès l'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5% de son PIB à la défense. C'est d'après le gouvernement, le prix à payer pour assurer sa sécurité, tout en gardant le soutien de l'allié américain. « Estonie : la Défense à tout prix », un Grand Reportage de Nicolas Feldmann. Réalisation : Pauline Leduc.
« Locked Shields » est le plus grand exercice de cybersécurité au cours duquel les pays de l'Otan et leurs alliés s'entraînent. Quatre mille participants, répartis dans plusieurs pays, cherchent à trouver la parade pour contrer des attaques informatiques visant les États, les infrastructures et les services aux citoyens. Il s'agit de la 15ᵉ édition, imaginée par le Centre d'excellence de l'Otan à Tallinn, en Estonie, premier pays à avoir subi une cyberattaque de grande ampleur en 2007. Marielle Vitureau, notre correspondante, a pu se rendre en Estonie avant le début de l'exercice. De notre correspondante à Tallinn,Dans la salle où se trouve l'équipe estonienne, la centaine de participants porte un T-shirt bleu, un casque audio sur les oreilles et garde les yeux rivés sur un écran grand format. Dans quelques heures, avec des collègues de Lituanie, d'Ukraine et du Monténégro, tous à distance, ils devront répondre aux attaques lancées par l'équipe rouge. Le lieutenant-colonel Nino Rodrigues, du centre d'excellence de l'Otan, a élaboré le scénario qui se déroule dans des pays imaginaires : « Les gentils viennent de "Berylia", et les méchants de "Crimsonia". Les tensions augmentent autour de ressources naturelles situées dans les eaux internationales. C'est la racine du problème. Nous sommes partis de ce simple scénario pour créer un contexte qui justifierait une cyberattaque ».À écouter aussiLes cyberattaques pro-russes s'intensifient en France et dans l'UEUne menace bien présenteL'entrée pour aller voir l'équipe rouge, les attaquants, est filtrée. Il est interdit de photographier ou d'interviewer ceux qui mèneront les attaques contre les infrastructures et les services de communication de Berylia. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les cyberattaques augmentent en Estonie. En 2024, les autorités en charge de la protection des réseaux en ont dénombré 6 515 ayant eu un impact. Récemment, l'Estonie a officiellement attribué l'une de ces attaques au renseignement militaire russe. Tanel Sepp, ambassadeur estonien pour la cybersécurité, explique : « Ces attaques sont souvent liées à des déclarations politiques. Dès que le Parlement ou le gouvernement fait certaines déclarations, il y a immédiatement des attaques qui mettent hors ligne les serveurs. C'est récurrent ». Dans la salle de l'équipe bleue estonienne, la pression monte. Tous les systèmes sont vérifiés avant le lancement de l'attaque.Pas de retour possible au papierUko Valtenberg dirige l'équipe estonienne. Cet exercice, pour lui, est plus que nécessaire : « L'Estonie est un pays complètement numérisé. Nous n'avons pas de solutions de repli, nous ne pouvons pas revenir au papier, ce n'est plus possible. Si quelqu'un nous ciblait, nous attaquait, les conséquences pourraient être dramatiques ». À l'avenir, les équipes devraient jouer 24 heures sur 24, comme si elles contraient une offensive dans la vraie vie. Et peut-être même que le scénario prévoira des morts, conséquence possible de cyberattaques.À écouter aussiLe cyber, une «arme d'emploi» pour la Russie
« Locked Shields » est le plus grand exercice de cybersécurité au cours duquel les pays de l'Otan et leurs alliés s'entraînent. Quatre mille participants, répartis dans plusieurs pays, cherchent à trouver la parade pour contrer des attaques informatiques visant les États, les infrastructures et les services aux citoyens. Il s'agit de la 15ᵉ édition, imaginée par le Centre d'excellence de l'Otan à Tallinn, en Estonie, premier pays à avoir subi une cyberattaque de grande ampleur en 2007. Marielle Vitureau, notre correspondante, a pu se rendre en Estonie avant le début de l'exercice. De notre correspondante à Tallinn,Dans la salle où se trouve l'équipe estonienne, la centaine de participants porte un T-shirt bleu, un casque audio sur les oreilles et garde les yeux rivés sur un écran grand format. Dans quelques heures, avec des collègues de Lituanie, d'Ukraine et du Monténégro, tous à distance, ils devront répondre aux attaques lancées par l'équipe rouge. Le lieutenant-colonel Nino Rodrigues, du centre d'excellence de l'Otan, a élaboré le scénario qui se déroule dans des pays imaginaires : « Les gentils viennent de "Berylia", et les méchants de "Crimsonia". Les tensions augmentent autour de ressources naturelles situées dans les eaux internationales. C'est la racine du problème. Nous sommes partis de ce simple scénario pour créer un contexte qui justifierait une cyberattaque ».À écouter aussiLes cyberattaques pro-russes s'intensifient en France et dans l'UEUne menace bien présenteL'entrée pour aller voir l'équipe rouge, les attaquants, est filtrée. Il est interdit de photographier ou d'interviewer ceux qui mèneront les attaques contre les infrastructures et les services de communication de Berylia. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les cyberattaques augmentent en Estonie. En 2024, les autorités en charge de la protection des réseaux en ont dénombré 6 515 ayant eu un impact. Récemment, l'Estonie a officiellement attribué l'une de ces attaques au renseignement militaire russe. Tanel Sepp, ambassadeur estonien pour la cybersécurité, explique : « Ces attaques sont souvent liées à des déclarations politiques. Dès que le Parlement ou le gouvernement fait certaines déclarations, il y a immédiatement des attaques qui mettent hors ligne les serveurs. C'est récurrent ». Dans la salle de l'équipe bleue estonienne, la pression monte. Tous les systèmes sont vérifiés avant le lancement de l'attaque.Pas de retour possible au papierUko Valtenberg dirige l'équipe estonienne. Cet exercice, pour lui, est plus que nécessaire : « L'Estonie est un pays complètement numérisé. Nous n'avons pas de solutions de repli, nous ne pouvons pas revenir au papier, ce n'est plus possible. Si quelqu'un nous ciblait, nous attaquait, les conséquences pourraient être dramatiques ». À l'avenir, les équipes devraient jouer 24 heures sur 24, comme si elles contraient une offensive dans la vraie vie. Et peut-être même que le scénario prévoira des morts, conséquence possible de cyberattaques.À écouter aussiLe cyber, une «arme d'emploi» pour la Russie
Face à l'inquiétude du désengagement américain et d'un affaiblissement de l'Otan devant la Russie, les pays baltes poursuivent la consolidation de leur défense. Après l'Estonie en première ligne du fait de sa forte minorité russophone, c'est laLituanie qui redoute une déstabilisation, voire une agression russe à la suite d'un futur cessez-le-feu en Ukraine. À Vilnius, la population civile se prépare à un éventuel conflit, notamment en installant des abris dans lesquels les habitants pourraient trouver refuge. Un reportage signé Marielle Vitureau.La traduction littéraire dans l'ère de l'intelligence artificielleAlors que l'Union européenne impose aux fournisseurs d'Intelligence artificielle de veiller au respect du droit d'auteur, au Royaume-Uni, le gouvernement envisage de permettre l'accès aux contenus artistiques et créatifs aux entreprises de nouvelles technologies. Il y aurait tout-de même, la possibilité pour chaque auteur d'y opposer une clause de non-participation. Néanmoins, le débat inquiète les professions créatives, dont la traduction littéraire fait partie. Reportage à Londres, Marie BillonKneecap remet à la mode le GaéliqueSi l'IA facilite la traduction et les échanges, elle n'efface pas la dimension culturelle, affective et même politique des langues vivantes. L'exemple de l'Irlande en témoigne : à peine 2% de la population a une pratique quotidienne du Gaélique et pourtant il est aujourd'hui en plein renouveau. L'irlandais, comme on l'appelle aussi, est d'ailleurs l'une des 27 langues officielles de l'Union européenne. Cet engouement se remarque surtout dans les arts. Kneecap, qui connait une ascension fulgurante, en est le parfait exemple, mêlant dans leurs textes anglais et irlandais. On en parle avec Clémence Pénard.L'arnaque à la cryptomonnaie toujours d'actualité en BulgarieLes cryptomonnaies ne font pas recette partout. Ces dernières ont donné lieu à de retentissantes arnaques. Depuis le début de l'année, les clients bulgares de la société Betl ne reçoivent plus leurs dividendes. En tout, 250 millions de dollars sont partis en fumée dans un scandale qui a fait 20 000 victimes. Après l'affaire Onecoin, c'est une nouvelle fraude financière à grande échelle. Une de plus dans un pays, la Bulgarie, aux prises avec une puissante mafia. À Sofia, Damian Vodenitcharov nous explique pourquoi.
Face à l'inquiétude du désengagement américain et d'un affaiblissement de l'Otan devant la Russie, les pays baltes poursuivent la consolidation de leur défense. Après l'Estonie en première ligne du fait de sa forte minorité russophone, c'est laLituanie qui redoute une déstabilisation, voire une agression russe à la suite d'un futur cessez-le-feu en Ukraine. À Vilnius, la population civile se prépare à un éventuel conflit, notamment en installant des abris dans lesquels les habitants pourraient trouver refuge. Un reportage signé Marielle Vitureau.La traduction littéraire dans l'ère de l'intelligence artificielleAlors que l'Union européenne impose aux fournisseurs d'Intelligence artificielle de veiller au respect du droit d'auteur, au Royaume-Uni, le gouvernement envisage de permettre l'accès aux contenus artistiques et créatifs aux entreprises de nouvelles technologies. Il y aurait tout-de même, la possibilité pour chaque auteur d'y opposer une clause de non-participation. Néanmoins, le débat inquiète les professions créatives, dont la traduction littéraire fait partie. Reportage à Londres, Marie BillonKneecap remet à la mode le GaéliqueSi l'IA facilite la traduction et les échanges, elle n'efface pas la dimension culturelle, affective et même politique des langues vivantes. L'exemple de l'Irlande en témoigne : à peine 2% de la population a une pratique quotidienne du Gaélique et pourtant il est aujourd'hui en plein renouveau. L'irlandais, comme on l'appelle aussi, est d'ailleurs l'une des 27 langues officielles de l'Union européenne. Cet engouement se remarque surtout dans les arts. Kneecap, qui connait une ascension fulgurante, en est le parfait exemple, mêlant dans leurs textes anglais et irlandais. On en parle avec Clémence Pénard.L'arnaque à la cryptomonnaie toujours d'actualité en BulgarieLes cryptomonnaies ne font pas recette partout. Ces dernières ont donné lieu à de retentissantes arnaques. Depuis le début de l'année, les clients bulgares de la société Betl ne reçoivent plus leurs dividendes. En tout, 250 millions de dollars sont partis en fumée dans un scandale qui a fait 20 000 victimes. Après l'affaire Onecoin, c'est une nouvelle fraude financière à grande échelle. Une de plus dans un pays, la Bulgarie, aux prises avec une puissante mafia. À Sofia, Damian Vodenitcharov nous explique pourquoi.
Les drapeaux des pays scandinaves – Danemark, Suède, Norvège, Finlande et Islande – partagent une caractéristique commune : une croix nordique décalée vers la gauche. Cette croix, appelée croix scandinave ou croix nordique, symbolise leur héritage culturel et historique commun. Mais d'où vient-elle et pourquoi s'est-elle généralisée ?Une origine danoise : le Dannebrog, le plus vieux drapeau du mondeLe premier drapeau à arborer cette croix fut celui du Danemark, connu sous le nom de Dannebrog. Selon la légende, ce drapeau rouge frappé d'une croix blanche serait apparu miraculeusement lors d'une bataille en Estonie en 1219, aidant le roi Valdemar II à remporter la victoire.Même si cette histoire relève du mythe, des documents historiques attestent l'usage du Dannebrog dès le XIIIᵉ siècle, en particulier par les croisés chrétiens. Il est aujourd'hui reconnu comme le plus ancien drapeau national encore en usage.La croix, un symbole chrétien adopté par la ScandinavieLa croix nordique symbolise la chrétienté, reflétant l'influence du christianisme sur la Scandinavie dès le Moyen Âge. L'évangélisation du nord de l'Europe, entre le VIIIᵉ et le XIIᵉ siècle, a profondément marqué les royaumes scandinaves, qui ont ensuite intégré cette croix dans leurs emblèmes nationaux.L'influence danoise sur les autres pays nordiquesAvec la puissance du Danemark au Moyen Âge, son drapeau a influencé ses voisins :La Suède a adopté son drapeau bleu à croix jaune dès le XVIᵉ siècle, sous le règne de Gustave Vasa, inspiré du Dannebrog et des couleurs des armoiries suédoises. La Norvège, longtemps sous domination danoise, a repris ce modèle en y ajoutant le bleu (inspiré du drapeau français) après son indépendance en 1821. La Finlande, anciennement sous domination suédoise et russe, a adopté en 1918 un drapeau blanc et bleu, inspiré du modèle scandinave. L'Islande, historiquement rattachée au Danemark, a repris la croix nordique en l'adaptant aux couleurs du pays. Un symbole d'unité et d'héritage nordiqueAujourd'hui, la croix scandinave représente l'héritage historique et l'identité commune des nations nordiques. Elle témoigne de leur passé chrétien, de leur proximité culturelle et de leur influence mutuelle à travers l'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Institut français a confié à l'entreprise de sondage IPSOS une enquête sur la perception de la langue française à l'étranger. Ce sont près de 25.000 personnes dans douze pays qui ont été sondées. Les résultats de cette enquête ont été publiés à l'occasion de la semaine de la francophonie qui a eu lieu fin mars. Réalisée dans douze pays pilotes (États-Unis, Colombie, Nigeria, Liban, Maroc, Pologne, Corée du Sud, Chine, Ouzbékistan, Vietnam, Arabie Saoudite et Allemagne), elle avait pour objectif de percevoir comment les habitants non francophones des pays sondés percevaient la langue française afin de susciter davantage « l'envie d'apprendre en français » et d'attirer de nouveaux publics. Selon l'enquête, une personne sur trois estime que la maîtrise de la langue française est "essentielle". Quant à la langue française, elle est bien perçue par huit sondés sur dix mais elle est perçue comme une langue plutôt difficile à apprendre. L'aspect utilitariste de la langue (partir travailler ou étudier en France, voyager plus facilement) est mis en avant par les personnes interrogées. Invités : Fédérico Vacas, directeur du Département Opinion chez IPSOS, et Stéphane Ré, directeur du Réseau à l'Institut français. L'Institut français est l'établissement public chargé des relations culturelles extérieures de la France. Connaissez-vous le lien entre la langue française, le numérique et l'Estonie ? La chronique "Ailleurs" nous emmène aujourd'hui à Tallinn en Estonie et c'est Emmanuel RIMBERT directeur de l'Institut français d'Estonie et conseiller de coopération et d'action culturelle qui nous parlera de la conférence de Mathieu Goux, Numérique et langue française. Programmation musicale : L'artiste Weekend Affaire avec le titre Ton appel
L'Institut français a confié à l'entreprise de sondage IPSOS une enquête sur la perception de la langue française à l'étranger. Ce sont près de 25.000 personnes dans douze pays qui ont été sondées. Les résultats de cette enquête ont été publiés à l'occasion de la semaine de la francophonie qui a eu lieu fin mars. Réalisée dans douze pays pilotes (États-Unis, Colombie, Nigeria, Liban, Maroc, Pologne, Corée du Sud, Chine, Ouzbékistan, Vietnam, Arabie Saoudite et Allemagne), elle avait pour objectif de percevoir comment les habitants non francophones des pays sondés percevaient la langue française afin de susciter davantage « l'envie d'apprendre en français » et d'attirer de nouveaux publics. Selon l'enquête, une personne sur trois estime que la maîtrise de la langue française est "essentielle". Quant à la langue française, elle est bien perçue par huit sondés sur dix mais elle est perçue comme une langue plutôt difficile à apprendre. L'aspect utilitariste de la langue (partir travailler ou étudier en France, voyager plus facilement) est mis en avant par les personnes interrogées. Invités : Fédérico Vacas, directeur du Département Opinion chez IPSOS, et Stéphane Ré, directeur du Réseau à l'Institut français. L'Institut français est l'établissement public chargé des relations culturelles extérieures de la France. Connaissez-vous le lien entre la langue française, le numérique et l'Estonie ? La chronique "Ailleurs" nous emmène aujourd'hui à Tallinn en Estonie et c'est Emmanuel RIMBERT directeur de l'Institut français d'Estonie et conseiller de coopération et d'action culturelle qui nous parlera de la conférence de Mathieu Goux, Numérique et langue française. Programmation musicale : L'artiste Weekend Affaire avec le titre Ton appel
L'Intime Connection Shamelessplug Hackfest Swag Join Hackfest/La French Connection Discord Join Hackfest us on Mastodon CYBERTECH Global Tel Aviv - Israël - 24-26 mars 2025 InCyber Europe - Lille, France - 1-3 avril 2025 Conference CYBERECO - Montréal - 8-9 avril 2025 ALTSECCON - Halifax - 10-11 avril 2025 World Summit AI - Montréal - 15-16 avril 2025 Conférence NorthSEC - Montréal - 10-18 mai 2025 17th International Conference on Cyber Conflict - Tallinn, Estonie - 27-30 mai 2025 ITSEC Devolution - St-Hyacinthe - 9 juin 2025 Les 101 mots de la cybersécurité : Exporter la cybersécurité et valoriser nos entreprises. Invité en direct d'Israel Bernhards Blumbergs Nouvelles GPS interférence Aéroport YUL défaillance TI Panne CIUSSS Signal: nouvelle plateforme de briefing militaire? Faille de sécurité majeure: quand la médiocrité devient une valeur organisationnelle Crew Patrick Mathieu Steve Waterhouse Francis Coats Gabrielle Joni Verreault Crédits Montage audio par Hackfest Communication Music par Ecometric – Archetypal Architecture - Blackberry Locaux virtuels par Streamyard
Focus sur l'enseignement et plus particulièrement sur l'enseignement estonien. Ce petit Pays balte d'1,3 million d'habitants dispose du meilleur système éducatif du monde. Quand on dit qu'ils sont les meilleurs, Mais Meilleur de quoi ? Notre journaliste Thi Diêm QUACH revient d'un déplacement là-bas. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(00:00:33) La tentation d'une communication plus facile mais moins sécurisée au sommet des Etats (00:08:24) Les start-ups informatiques en Estonie se mobilisent pour protéger le pays (00:12:32) Burger Nation: la route du fast food | Episode 3
La Vinaigre Connection Shamelessplug Hackfest Swag Join Hackfest/La French Connection Discord Join Hackfest us on Mastodon CYBERTECH Global Tel Aviv - Israël - 24-26 mars 2025 InCyber Europe - Lille, France - 1-3 avril 2025 Conference CYBERECO - Montréal - 8-9 avril 2025 ALTSECCON - Halifax - 10-11 avril 2025 World Summit AI - Montréal - 15-16 avril 2025 Conférence NorthSEC - Montréal - 10-18 mai 2025 17th International Conference on Cyber Conflict - Tallinn, Estonie - 27-30 mai 2025 ITSEC Devolution - St-Hyacinthe - 9 juin 2025 Les 101 mots de la cybersécurité : Exporter la cybersécurité et valoriser nos entreprises. Sujet d'opinion Les licornes, les farfadets, dieu et le Cloud n'existent pas!!! Nouvelles Une vulnérabilité critique (CVE-2025-27840) affectant la puce Bluetooth ESP32 d'Espressif Systems expose plus d'un milliard d'appareils IoT à des attaques d'usurpation d'identité et d'accès non autorisé, nécessitant des mises à jour urgentes. Ransomware gang encrypted network from a webcam to bypass EDR US seizes $23 million in crypto linked to LastPass breaches Microsoft Warns of Malvertising Campaign Infecting Over 1 Million Devices Worldwide Apple patches 0-day exploited in “extremely sophisticated attack” About the security content of iOS 18.3.2 and iPadOS 18.3.2 Ballista Botnet Exploits Unpatched TP-Link Vulnerability, Infects Over 6,000 Devices PowerSchool previously hacked in August, months before data breach X hit by ‘massive cyberattack' amid Dark Storm's DDoS claims Swiss critical sector faces new 24-hour cyberattack reporting rule Undocumented commands found in Bluetooth chip used by a billion devices Crew Patrick Mathieu Steve Waterhouse Francis Coats Jacques Sauvé Crédits Montage audio par Hackfest Communication Music par Ecometric – Archetypal Architecture - Clearing Locaux virtuels par Streamyard
C dans l'air du 20 mars 2025 - Prêts à financer la défense ?Face au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. Après avoir validé le plan d'investissements "ReArm Europe" au début du mois, les Vingt-Sept se réunissent de nouveau ce jeudi pour examiner les orientations du Livre blanc sur la défense, présenté par la Commission européenne. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé par Ursula von der Leyen il y a deux semaines, avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030 ainsi que des propositions pour aider les États à augmenter leurs dépenses militaires et renforcer l'industrie de défense. Mais des divergences persistent quant au financement de ce plan.En France, le chef de l'Etat a promis mardi d'augmenter les commandes de Rafale ainsi que "d'importantes décisions pour nos armées" dans les "prochaines semaines", dans le cadre de nouveaux investissements décidés en raison de la "bascule" géopolitique. En quelques semaines, la défense est devenue la priorité du gouvernement. Son budget, de plus de 50 milliards d'euros en 2025, devrait doubler d'ici 2030 pour se rapprocher de 100 milliards d'euros, selon le ministre de la Défense. Mais comment financer le réarmement de la France ? A-t-on les moyens de nos ambitions ? Alors qu'investisseurs et entreprises sont réunis ce jeudi au ministère de l'Economie pour réfléchir à une montée en cadence, dans le contexte de la guerre en Ukraine, Eric Lombard a annoncé ce jeudi la création d'un fonds de 450 millions d'euros dans lequel les Français pourront investir pour financer le secteur de la défense. "Il ne peut pas y avoir de nouveau 'quoi qu'il en coûte'" a prévenu de son côté le gouverneur de la Banque de France. La réunion de ce jeudi répond à "une première question 'Qui va prêter au début aux industries de défense ?'""Mais la question plus difficile qui viendra ensuite, qui est plus difficile, c'est : 'Qui va payer à la fin ?'", a poursuivi François Villeroy de Galhau.Si l'exécutif exclut toute hausse d'impôts, le Premier ministre, François Bayrou, a défendu l'idée d'une "reconquête de la production" sur France Inter, sans préciser comment. En travaillant plus, dans la semaine ou dans l'année et tout au long de la vie, a expliqué de son côté Edouard Philippe alors qu'à gauche c'est l'idée d'un grand emprunt européen et d'une taxe Zucman sur les ultrariches qui est poussée. L'Observatoire européen de la fiscalité dirigé par l'économiste français Gabriel Zucman propose de taxer à hauteur de 2 % ou 3 % le patrimoine des ultrariches européens (plus de 100 millions d'euros) pour financer l'effort de défense du Vieux Continent. Cette taxe rapporterait, en fonction du taux retenu, de 67 milliards à 121 milliards d'euros par an.Parallèlement, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Olivier Faure, Mathilde Panot ou encore Marine Tondelier ont alerté l'éxécutif sur la situation de Vencorex, un sous-traitant stratégique pour la dissuasion nucléaire française, placée en redressement judiciaire en septembre dernier. "On ne peut pas laisser Vencorex fermer" a estimé le leader de la France insoumise que nous avons suivi lors de son déplacement sur le site ce mercredi. Il a également exhorté le gouvernement à cesser "son baratin sur la souveraineté".Nos journalistes sont également allés en Estonie. Ce pays frontalier de la Russie est désormais l'un des pays de l'OTAN qui investit le plus dans sa défense. Il y consacre 3,4 % de son PIB depuis l'année dernière et entend passer à plus de 5 % de son PIB à partir de 2026. "Avec la Russie, nous avons un délai de trois à cinq ans" a expliqué le ministre des Affaires étrangères estonien qui appelle les autres pays européens à investir de la défense européenne. Les experts :- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro , spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l'économie - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Dans cet épisode de Déclic Numérique, nous explorons la blockchain, une technologie souvent associée aux cryptomonnaies, mais qui va bien au-delà. Nous expliquons de manière simple et accessible ce qu'est la blockchain, ses principes fondamentaux, et surtout, ses applications dans des domaines variés comme la traçabilité alimentaire, la santé ou encore l'énergie verte.Voici quelques points clés abordés :• Traçabilité alimentaire : Carrefour utilise la blockchain pour tracer des produits comme les poulets et œufs bio, apportant transparence et confiance aux consommateurs. Selon PwC, cette application pourrait ajouter 962 milliards de dollars au PIB mondial d'ici 2030.• Santé : En Estonie, la blockchain est utilisée pour gérer les dossiers médicaux des citoyens, réduisant les erreurs et améliorant l'accès aux soins. Les dépenses mondiales dans ce secteur devraient atteindre 19 milliards de dollars d'ici 2025.• Énergie verte : Des plateformes comme Power Ledger permettent d'échanger localement l'électricité renouvelable entre particuliers, révolutionnant le marché énergétique.• Smart contracts : Ces contrats numériques automatisés simplifient des processus complexes comme la location immobilière ou les assurances. Ethereum, qui en est un acteur majeur, comptait plus de 124 millions d'utilisateurs en 2023, avec une croissance annuelle de 39 %.Nous discutons également des avantages (décentralisation, transparence, sécurité) et des limites (consommation énergétique, complexité) de cette technologie prometteuse.Sources citées dans l'épisode :PwC sur l'impact économique mondial de la blockchain dans la traçabilité alimentaire : https://www.agro-media.fr/dossier/utiliser-la-blockchain-dans-sa-chaine-logistique-41211.html/ 2.Études sur l'utilisation de la blockchain en Estonie pour les dossiers médicaux : https://crip-pharma.fr/regards-expert/dossier-la-blockchain-un-outil-numerique-qui-garantit-lintegrite-des-donnees/, https://dirox.com/fr-fr/post/tendances-majeures-tech-sante-2025 3.Données sur les plateformes énergétiques Power Ledger et WePower : https://cryptoast.fr/france-power-ledger-et-ekwateur-lancent-une-plateforme-de-trading-des-energies-renouvelables/, https://www.pv-magazine.fr/2020/04/02/ekwateur-en-route-vers-le-peer-to-peer-de-lenergie/ 4.Statistiques sur Ethereum et les smart contracts en 2023 : https://fr.cointelegraph.com/news/global-crypto-users-surpasses-half-a-billion-2023-crypto-com-report, https://journalducoin.com/economie/bitcoin-ethereum-conquete-monde-population-crypto-grimpe-2023/----------------------------------DSI et des Hommes est un podcast animé par Nicolas BARD, qui explore comment le numérique peut être mis au service des humains, et pas l'inverse. Avec pour mission de rendre le numérique accessible à tous, chaque épisode plonge dans les expériences de leaders, d'entrepreneurs, et d'experts pour comprendre comment la transformation digitale impacte nos façons de diriger, collaborer, et évoluer. Abonnez-vous pour découvrir des discussions inspirantes et des conseils pratiques pour naviguer dans un monde toujours plus digital.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:23 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
durée : 00:04:23 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
C dans l'air du 14 mars 2025 - Trump / Poutine : qui mène le jeu ?Si Volodymyr Zelensky a accepté sans conditions un cessez-le-feu de trente jours, Vladimir Poutine s'est dit "pour" la trêve proposée par Washington… tout en prévenant qu'il restait des "questions importantes" à régler concernant sa mise en œuvre. Donald Trump, qui a déjà adopté nombre des positions du Kremlin au grand dam de Kiev et de l'Europe, veut que Moscou fasse taire les armes au plus vite. Mais le maître du Kremlin semble vouloir faire durer les choses. D'autant que les troupes russes ont l'avantage sur le terrain, après avoir repris ces derniers jours des territoires contrôlés par l'Ukraine depuis l'été, dans la région russe de Koursk.Dans ce contexte, Vladimir Poutine a reçu hier soir l'émissaire américain Steve Witkoff, qu'il a chargé de remettre un message avec "des indications supplémentaires" à l'attention de Donald Trump. Quand celles-ci seront transmises, "nous déterminerons le timing pour une conversation" entre les deux présidents, a expliqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Jusqu'à présent, la Russie n'a pas renoncé à ses conditions pour mettre fin aux combats : une reddition ukrainienne, une cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, l'abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place. Sur son compte Telegram, le président ukrainien a dénoncé les "manipulations" de Vladimir Poutine, l'accusant de "faire traîner les choses". Berlin a pointé vendredi une "manœuvre dilatoire" de Poutine quand Donald Trump reste optimiste. « Nous avons eu hier des discussions très positives et productives avec le président russe, Vladimir Poutine, et il y a de fortes chances que cette guerre horrible et sanglante s'achève enfin », a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau, Truth Social.Alors une trêve est-elle proche ? Quand est-il réellement ? Quelles sont les conditions discutées entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Si les deux dirigeants doivent échanger prochainement, sur le front les combats se poursuivent et la population demeure inquiète. Car les Ukrainiens savent d'expérience que la Russie n'a jamais respecté les cessez-le-feu conclus par le passé, dans le cadre des Accords de Minsk, et qu'ils doivent rester prêts. Ils sont soutenus sur ce point par les pays européens, notamment la Pologne et l'Estonie sur le pied de guerre depuis plusieurs mois. Nos journalistes se sont rendus en Estonie rencontrer des habitants, inquiets, face à la menace russe.En France, une résolution symbolique prévoyant notamment la saisie des avoirs russes pour aider Kiev a été largement adoptée mercredi. Mais le score est loin d'afficher une union nationale : le RN et son allié ciottiste ont décidé de s'abstenir, LFI et les communistes ont voté contre.Les experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de "D'un monde à l'autre" - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance - Guillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à sciences Po- Julian COLLING (en duplex Koursk) - Journaliste indépendant
C'est sans doute dans cette partie de l'Union européenne que la menace russe est vécue avec le plus de violence et de complexité. Tout au nord de l'Europe, Narva, troisième ville d'Estonie, juste à la frontière avec la Russie, est peuplée à 90% de russophones, héritage de la période soviétique. Des habitants qui sont désormais Estoniens et donc citoyens européens. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la frontière avec la Russie n'est ouverte qu'aux seuls piétons... C'est un des nombreux changements qui bouleverse ce territoire. Et qui oblige les citoyens à se positionner. Reportage à Narva de Marielle Vitureau. Recomposition de tout l'ordre mondial hérité de la Seconde Guerre mondiale, redéfinition du rôle de l'Otan et de ses deux piliers, américain et européen, sursaut de défense européen et débat sur une autonomie stratégique, sans parler de dissuasion nucléaire à l'échelle européenne... L'analyse de Gesine Weber, spécialiste des questions de défense et de sécurité au German Marshall Fund à Paris. La revue de presse sonore de Franceline BerettiEn Italie, la présidente du Conseil Giorgia Meloni n'est plus sûre de vouloir confier ses communications sécurisées, donc y compris militaires, au réseau de satellite américain Starlink. Propriété d'Elon Musk. On en parle beaucoup dans la presse italienne... Giorgia Meloni s'interroge... Tempête sur le sexisme dans les cuisines des grands restaurants britanniquesUn chef cuisinier renommé a déclaré au Times qu'il n'avait jamais vu de sexisme en cuisine. Immédiatement, 70 femmes travaillant dans la restauration ont tenu à partager leurs expériences de misogynie et de harcèlement... À Londres, Marie Billon est allée recueillir leurs témoignages.
C'est sans doute dans cette partie de l'Union européenne que la menace russe est vécue avec le plus de violence et de complexité. Tout au nord de l'Europe, Narva, troisième ville d'Estonie, juste à la frontière avec la Russie, est peuplée à 90% de russophones, héritage de la période soviétique. Des habitants qui sont désormais Estoniens et donc citoyens européens. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la frontière avec la Russie n'est ouverte qu'aux seuls piétons... C'est un des nombreux changements qui bouleverse ce territoire. Et qui oblige les citoyens à se positionner. Reportage à Narva de Marielle Vitureau. Recomposition de tout l'ordre mondial hérité de la Seconde Guerre mondiale, redéfinition du rôle de l'Otan et de ses deux piliers, américain et européen, sursaut de défense européen et débat sur une autonomie stratégique, sans parler de dissuasion nucléaire à l'échelle européenne... L'analyse de Gesine Weber, spécialiste des questions de défense et de sécurité au German Marshall Fund à Paris. La revue de presse sonore de Franceline BerettiEn Italie, la présidente du Conseil Giorgia Meloni n'est plus sûre de vouloir confier ses communications sécurisées, donc y compris militaires, au réseau de satellite américain Starlink. Propriété d'Elon Musk. On en parle beaucoup dans la presse italienne... Giorgia Meloni s'interroge... Tempête sur le sexisme dans les cuisines des grands restaurants britanniquesUn chef cuisinier renommé a déclaré au Times qu'il n'avait jamais vu de sexisme en cuisine. Immédiatement, 70 femmes travaillant dans la restauration ont tenu à partager leurs expériences de misogynie et de harcèlement... À Londres, Marie Billon est allée recueillir leurs témoignages.
C'est la troisième ville d'Estonie. Elle est située tout au nord, juste à la frontière avec la Russie, séparée de la ville d'Ivangorod par un pont. Plus de 90% de ses habitants sont russophones. Un héritage de la période soviétique. Aujourd'hui, comment la vie s'est-elle transformée à Narva depuis le début de la guerre de la Russie à grande échelle contre l'Ukraine ? À Narva, le grand parking était, jusqu'en 2024, le cœur battant de la ville frontalière. C'est là que transitaient toutes les voitures en partance ou de retour de Russie. Aujourd'hui, la frontière ne se traverse plus qu'à pied. Il n'y a plus que les bus qui amènent les Russes qui veulent rentrer chez eux. La ville se vide depuis le début de la guerre lancée par Moscou contre l'Ukraine. Les Russes ne peuvent plus venir en Estonie et cela affecte grandement la situation économique de Narva, comme le décrit la maire Katri Raik :« La vie à Narva avait déjà été touchée par le début du conflit en Ukraine en 2014. Depuis, il y a de moins en moins de touristes. Et maintenant, il est clair que le chiffre d'affaires commercial de Narva a diminué de près de 30%, ce qui constitue bien sûr un coup dur pour la ville. »Milan, jeune activiste politique, se présentera aux élections municipales de l'automne pour réveiller la ville. Il a donné rendez-vous en face de la mairie, un bâtiment historique à la façade rouge, un rare vestige de l'histoire à avoir survécu aux bombardements massifs de 1944 par l'armée soviétique : « La plupart des habitants de Narva sont venus pendant la période soviétique. Ils ont toujours les vieilles habitudes. Ils craignent d'être punis, déportés, tués s'ils s'expriment contre les autorités. Les gens sont très passifs ici au niveau politique. »À lire aussiLes pays baltes font face aux menaces grandissantes de la RussieLa hausse du coût de l'énergie impacte fortement les habitants de la ville. Un tiers des habitants sont des retraités. La Russie fait toujours peur. Milan se souvient de ce qui s'est passé, l'été dernier à Narva : « C'est parfois un peu effrayant ici. Il faut se souvenir que l'été dernier, les Russes ont fait voler un immense ballon d'espionnage. Les gens, ici, font parfois des blagues sur le séparatisme. Ils font un parallèle avec l'Ukraine et la République populaire de Donetsk. Ils parlent de la République populaire de Narva qui pourrait être créée. Rire de cela permet d'avoir moins peur. »Signe de la tension existante, les russophones de Narva se mettent à parler estonien dès qu'ils en ont la possibilité, preuve que la langue estonienne s'est imposée dans le pays.À lire aussiVivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses
C'est la troisième ville d'Estonie. Elle est située tout au nord, juste à la frontière avec la Russie, séparée de la ville d'Ivangorod par un pont. Plus de 90% de ses habitants sont russophones. Un héritage de la période soviétique. Aujourd'hui, comment la vie s'est-elle transformée à Narva depuis le début de la guerre de la Russie à grande échelle contre l'Ukraine ? À Narva, le grand parking était, jusqu'en 2024, le cœur battant de la ville frontalière. C'est là que transitaient toutes les voitures en partance ou de retour de Russie. Aujourd'hui, la frontière ne se traverse plus qu'à pied. Il n'y a plus que les bus qui amènent les Russes qui veulent rentrer chez eux. La ville se vide depuis le début de la guerre lancée par Moscou contre l'Ukraine. Les Russes ne peuvent plus venir en Estonie et cela affecte grandement la situation économique de Narva, comme le décrit la maire Katri Raik :« La vie à Narva avait déjà été touchée par le début du conflit en Ukraine en 2014. Depuis, il y a de moins en moins de touristes. Et maintenant, il est clair que le chiffre d'affaires commercial de Narva a diminué de près de 30%, ce qui constitue bien sûr un coup dur pour la ville. »Milan, jeune activiste politique, se présentera aux élections municipales de l'automne pour réveiller la ville. Il a donné rendez-vous en face de la mairie, un bâtiment historique à la façade rouge, un rare vestige de l'histoire à avoir survécu aux bombardements massifs de 1944 par l'armée soviétique : « La plupart des habitants de Narva sont venus pendant la période soviétique. Ils ont toujours les vieilles habitudes. Ils craignent d'être punis, déportés, tués s'ils s'expriment contre les autorités. Les gens sont très passifs ici au niveau politique. »À lire aussiLes pays baltes font face aux menaces grandissantes de la RussieLa hausse du coût de l'énergie impacte fortement les habitants de la ville. Un tiers des habitants sont des retraités. La Russie fait toujours peur. Milan se souvient de ce qui s'est passé, l'été dernier à Narva : « C'est parfois un peu effrayant ici. Il faut se souvenir que l'été dernier, les Russes ont fait voler un immense ballon d'espionnage. Les gens, ici, font parfois des blagues sur le séparatisme. Ils font un parallèle avec l'Ukraine et la République populaire de Donetsk. Ils parlent de la République populaire de Narva qui pourrait être créée. Rire de cela permet d'avoir moins peur. »Signe de la tension existante, les russophones de Narva se mettent à parler estonien dès qu'ils en ont la possibilité, preuve que la langue estonienne s'est imposée dans le pays.À lire aussiVivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses
durée : 00:04:36 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
durée : 00:04:36 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
La saga de la SAAQ! Shamelessplug Hackfest Swag Join Hackfest/La French Connection Discord Join Hackfest us on Mastodon Conférence SEQure - Québec - 26-27 février 2025 CYBERTECH Global Tel Aviv - Israël - 24-26 mars 2025 InCyber Europe - Lille, France - 1-3 avril 2025 Conference CYBERECO - Montréal - 8-9 avril 2025 ALTSECCON - Halifax - 10-11 avril 2025 World Summit AI - Montréal - 15-16 avril 2025 Conférence NorthSEC - Montréal - 10-18 mai 2025 17th International Conference on Cyber Conflict - Tallinn, Estonie - 27-30 mai 2025 ITSEC Devolution - St-Hyacinthe - 9 juin 2025 Les 101 mots de la cybersécurité : Exporter la cybersécurité et valoriser nos entreprises. Sujet d'opinion La Saga de la SAAQ Nouvelles Le modèle de catégorisation du MCN ? SAAQclic pas pantoute ! Gazette officielle du Québec (2024) – Arrêté ministériel officialisant le modèle de classification de sécurité des données numériques gouvernementales Ministère de la Cybersécurité et du Numérique (2024) – Guide d'accompagnement du modèle de classification LCP-LAG (2024) – Analyse de la mise en œuvre du modèle de classification Un IoT à plusieurs milliards de dollars : Les F-35 sous contrôle américain ? Defense Mirror (2024) – Backdoors potentielles dans les F-35 Tech Startups (2022) – Cyberattaques et vulnérabilités des F-35 Global Defence Technology (2019) – Vulnérabilités du système logistique des F-35 DORA: Le roadmap pour la nomination est publié, c'est quoi un DORA Virginia Legislature Passes High Risk AI Developer and Deployer Act Competition Bureau probes real estate companies' use of software to help set rents China: Hangzhou Internet Court: Generative AI Output Infringes Copyright Lawsuits against DOGE Canada-U.S. Cross-Border Surveillance Negotiations Raise Constitutional and Human Rights Whirlwind under U.S. CLOUD Act White House official pushes to axe Canada from Five Eyes intelligence group Australia bans all Kaspersky products on government systems Cisco Confirms Salt Typhoon Exploited CVE-2018-0171 to Target U.S. Telecom Networks PCI DSS 4.0 Mandates DMARC By 31st March 2025 La reconnaissance vocale de nos banques fait-elle le poids face à l'IA? Crew Patrick Mathieu Steve Waterhouse Francis Coats Vanessa Henri Crédits Montage audio par Hackfest Communication Music par GreatOwl – Lilia Sin Mi - Xinopua Locaux virtuels par Streamyard
C dans l'air du 25 février 2025 - Macron/ Trump : des accolades... et une rupture ?Alors que les rapprochements entre les États-Unis de Donald Trump et la Russie de Vladimir Poutine s'accentuent, Emmanuel Macron a été reçu par son homologue américain à la Maison-Blanche, ce lundi. Cet échange, trois ans jour pour jour après le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, a principalement porté sur le dossier brûlant des négociations pour un accord de paix en Ukraine, dans lequel l'Europe peine à exister.Sur la forme, la rencontre a été marquée par des sourires aux lèvres, quelques éclats de rire, des accolades et des poignées de main, mais sur l'essentiel, sur les moyens d'arrêter la guerre en Ukraine, qu'en est-il ? Si les deux dirigeants sont convaincus qu'une trêve rapide est possible, ensuite, ça se complique. Pour le chef de l'État, cette paix ne doit pas être la "capitulation" de Kiev. Emmanuel Macron dit percevoir un "chemin" commun avec Donald Trump avec la mise en œuvre de garanties de sécurité en Ukraine, par les Européens, comme l'éventuel déploiement d'une force d'observation de la paix. Un soutien essentiel, selon lui, pour dissuader la Russie de réattaquer l'Ukraine : "Le fait qu'il y ait des Européens qui soient prêts à s'engager pour apporter leur réponse à ces garanties de sécurité et qu'il y ait une clarté maintenant du message américain sur le fait que les États-Unis d'Amérique, comme alliés, étaient prêts à apporter un soutien, une solidarité à cette approche, est pour moi un tournant", a déclaré le président de la République. Mais sur ce point, le président des États-Unis n'a pas dit un mot. Pour Donald Trump, qui a fait de la "diplomatie transactionnelle" sa marque de fabrique, la fin de la guerre passe avant tout par l'accord qu'il entend conclure prochainement avec l'Ukraine sur l'exploitation de ses terres rares et de ses minerais. Il a d'ailleurs annoncé la venue prochaine de Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche.Quels sont donc les plans de Donald Trump pour l'Ukraine et l'Europe ? Lundi, les États-Unis ont pris tout le monde de court en s'alliant avec la Russie lors de votes inédits à l'ONU sur le conflit ukrainien. Ce basculement stratégique marque une rupture radicale avec la politique de soutien à Kiev menée jusqu'à présent par l'administration Biden. Tournant dans la guerre pour les uns, redistribution des cartes sur la scène diplomatique mondiale pour d'autres, l'alliance Moscou-Washington inquiète. En Allemagne, Friedrich Merz, atlantiste convaincu, juge désormais nécessaire pour l'Europe de développer des capacités de défense propres. Le futur chancelier allemand s'est même dit prêt à parler protection nucléaire avec Paris et Londres. Une révolution alors que la Pologne poursuit ses investissements au point de devenir une puissance militaire clé de l'OTAN et que les pays riverains de la mer Baltique - Lettonie, Lituanie et Estonie - intensifient leurs préparatifs en vue d'un conflit militaire, craignant que la Russie ne se prépare à une future guerre.Le maître du Kremlin a, lui, fait une apparition surprise à la télévision russe au moment de la conférence de presse de Donald Trump et Emmanuel Macron. Rappelant que les Russes aussi ont des réserves de terres rares et de métaux critiques, Vladimir Poutine a assuré qu'il allait "faire des deals avec les États-Unis" sur ce sujet. Il a redit tout le mal qu'il pensait une nouvelle fois de Volodymyr Zelensky et a appelé à un changement de régime à Kiev. Il a également salué l'approche "rationnelle" et "non émotionnelle" du dossier ukrainien adoptée par Donald Trump.Pendant ce temps aux États-Unis, le duo Trump-Musk rencontre ses premiers obstacles. Le Pentagone et d'autres agences du gouvernement américain, dont la police fédérale (FBI), ont demandé à leurs équipes de ne pas répondre au courriel exigeant des fonctionnaires fédéraux de justifier de leurs activités, après l'injonction en forme d'ultimatum d'Elon Musk, conseiller de Donald Trump, en raison de potentielles fuites de données confidentielles...Les experts :- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICK DUTARTRE - Général d'aviation, pilote de chasse, et ancien leader de la Patrouille de France- ANTHONY BELLANGER - Editorialiste et spécialiste des questions internationales à France Inter- JOSEPHINE STARON - Directrice des études & des relations internationales du think tank Synopia- SONIA DRIDI - journaliste et correspondante à Washington pour France 24 et la RTBF
Le Grand reportage week-end de ce samedi est entièrement consacré à la guerre en Ukraine. En première partie, les mauvais traitements infligés aux prisonniers ukrainiens dans les geôles russes. En seconde partie, les États baltes se sentant menacés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Prisonniers de guerre ukrainiens : un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes Dans quelques jours, le 24 février 2025, cela fera trois ans que la Russie a envahi l'est de l'Ukraine.Les vidéos des prisonniers de guerre ukrainiens, libérés à la faveur d'un échange, sont régulièrement publiées dans les médias ukrainiens et sur les réseaux sociaux. Après parfois, plusieurs années passées dans les prisons russes, hommes et femmes apparaissent le visage émacié, les yeux hagards. Perdus. Ainsi se révèlent les mauvais traitements subis en Russie, en dépit des exigences du droit international.Un Grand reportage d'Emmanuelle Chaze qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Vivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses Il y a presque trois ans, le 24 février 2022, la Russie commençait à envahir l'Ukraine. Rapidement, une partie du Donbass dans l'est du pays tombe, tandis que plus à l'ouest, missiles et drones frappent également, y compris Kiev, la capitale. L'Ukraine est en guerre. Et c'est toute l'Europe qui se retrouve dans la peur. Au nord : les trois pays baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie ont une longue frontière avec la Russie et la Biélorussie. Une frontière qui est aussi celle de l'Union européenne et de l'Otan. La menace est globale pour la sécurité des Occidentaux, dès l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Et depuis l'offensive russe de 2022, les trois frontières se blindent. Mais comment les Baltes vivent-ils cette situation ? Notre correspondante Marielle Vitureau a pris la route de Vilnius en Lituanie jusqu'à Narva en Estonie, un périple de 700 kilomètres.Un Grand reportage de Marielle Vitureau qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
Il y a presque trois ans, le 24 février 2022, la Russie commençait à envahir l'Ukraine. Rapidement, une partie du Donbass dans l'est du pays tombe, tandis que plus à l'ouest, missiles et drones frappent également, y compris Kiev, la capitale. L'Ukraine est en guerre. Et c'est toute l'Europe qui se retrouve dans la peur. Au nord : les trois pays baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie ont une longue frontière avec la Russie et la Biélorussie. Une frontière qui est aussi celle de l'Union européenne et de l'Otan. La menace est globale pour la sécurité des occidentaux, dès l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Et depuis l'offensive russe de 2022, les trois frontières se blindent. Mais comment les Baltes vivent-ils cette situation ? Notre correspondante Marielle Vitureau a pris la route de Vilnius en Lituanie jusqu'à Narva en Estonie, un périple de 700 kilomètres. ► « Vivre à l'ombre des menaces, voyage dans les États baltes, face aux Russes et Biélorusses », un Grand reportage de Marielle Vitureau.
D'année en année, le Nigeria importe de plus en plus de blé d'Europe. Plus de trois millions et demi de tonnes, sur la dernière campagne (2023/2024). Ces échanges commerciaux illustrent la difficulté du géant d'Afrique à produire plus de céréales alors que sa consommation de pain a explosé. Depuis cinq ans, les volumes de blé européen exportés vers le Nigeria ne font qu'augmenter. Plus de la moitié du blé importé l'année dernière dans le pays venait d'Europe -Lituanie, Pologne, Estonie selon des données compilées par FranceAgriMer. Cet axe du blé Europe-Nigeria confirme que l'Afrique subsaharienne est un débouché de plus en plus prometteur pour les grains cultivés en Europe, comme le relève Sebastien Abis, chercheur associé à l'Iris, directeur du club Demeter et auteur de Géopolitique du Blé aux éditions Armand Colin.Ce partenariat commercial est rendu possible par un décalage abyssal entre la consommation nigériane de blé et la production locale. Le géant d'Afrique subsaharienne ne produit qu'1 à 2% de ses besoins. « Et même si la production devait doubler ou tripler, cela ne suffirait pas », constate l'expert en alimentation.Explosion de la consommation et de la démographieCar les Nigérians ne sont pas seulement les plus nombreux du continent, ils sont aussi devenus de gros mangeurs de blé. Et ce depuis les années 1970-1980. De 6 kg par habitant en 1974, la consommation est passée à 22 kg/habitant en 1985, un niveau qui a peu évolué depuis. La très forte croissance démographique pendant cette même période a fait le reste : en à peine plus de dix ans, la consommation de blé au Nigeria a augmenté de près de 400% comme le précise Jérémy Denieulle, doctorant en géopolitique. Un boom lié notamment à l'arrivée massive de devises au moment du boom pétrolier et à l'urbanisation rapide qui a entrainé des changements d'habitudes alimentaires.Une production locale qui ne décolle pas assez vitePour nourrir sa population, l'État a fait la promotion des céréales importées, moins chères, avant finalement de les interdire pour tenter de redresser l'agriculture locale, une mesure inefficace qui a finalement été levée, rapporte l'expert dans une étude. Le problème, c'est qu'entre temps, l'industrie minotière s'est structurée près du port de Lagos, au plus près des importations, mais à 1 000 km du nord, où pousse le blé.L'éloignement entre les champs et les usines de fabrication de farine est encore aujourd'hui un vrai frein au développement de la culture, même si, dans l'absolu, les tensions de ces dernières années sur le marché des céréales, sont une incitation pour le Nigeria et d'autres grands importateurs, à renforcer leurs stratégies d'autosuffisances agricoles, relève une étude publiée par le cabinet Global Sovereign Advisory. Quelle place pour le blé russe demain au Nigeria ? En attendant de produire un peu plus sur son sol, le Nigeria, appelé à être en 2050 le troisième pays le plus peuplé du monde derrière l'Inde et la Chine, reste donc dépendant de ses fournisseurs étrangers. Si les besoins du Nigeria ont profité ces dernières années à l'Europe, rien n'est jamais acquis.La Russie, puissance mondiale du blé, ne peut que convoiter le marché nigérian, même si elle s'est jusque-là concentrée sur les marchés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, Égypte et Algérie notamment. À l'Europe d'imaginer de nouveaux schémas commerciaux, résume Sébastien Abis, si elle veut encore, demain, pouvoir exporter les deux tiers de sa production en Afrique.
En marge de la guerre en Ukraine, les pays baltes, depuis ce samedi 8 février 2025, ne dépendent plus du tout de la Russie pour leur approvisionnement en électricité. Un acte de souveraineté de ces trois anciennes républiques soviétiques. Un sujet abordé avec Thierry Bros, professeur à Sciences Po Paris, auteur de Géopolitique du gaz russe. Cette indépendance énergétique est en fait préparée depuis longtemps par les pays baltes, avant même l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Dans cet épisode de Globetucker, on met le cap sur deux joyaux du nord de l'Europe : la Finlande et l'Estonie. Entre les forêts immenses et les lacs paisibles de la Finlande, et les ruelles médiévales de Tallinn en Estonie, on explore deux cultures fascinantes, riches en histoire et en nature.Toujours en compagnie de nos 2 invitées @lesmilesdelora et @Perrine_llc, on parle de Helsinki, ville design et moderne, et des traditions saunas qui apaisent le corps et l'esprit. En Estonie, cap sur l'histoire avec une immersion dans les légendes de la vieille ville de Tallinn et une escapade vers les îles du pays.Globetucker, un programme WANAMedias proposé par l'OdioO ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode est sponsorisé par Airbnb.Pour cet épisode je me suis déplacé chez Axel près de Lille, il m'a accueilli dans sa maison qu'il avait mis sur Airbnb.C'était la première fois que je me rendais chez une personne qui se déplace en fauteuil.Et je me suis rendu compte de toutes les spécificités et contraintes du quotidien.Car la vie n'est jamais un long fleuve tranquille. Alors qu'il a seulement 20 ans, Axel Alletru avait tout du jeune prodige en motocross.Il enchaîne les titres et les couvertures de magazine. Mais lors d'une course en Estonie, son destin bascule.Il fait une lourde chute. Immédiatement il ne sent plus ses jambes et se fait rapatrié d'urgence. Un long chemin de reconstruction commence. D'abord il tente une carrière de nageur paralympique, mais après 6 ans les catégories changent et ne lui donnent plus aucun espoir. Alors il se relance dans son sport de coeur : les courses auto.Il deviendra le premier pilote Handisport à terminer le célèbre Paris Dakar. Bon épisode. Plus sur Extraterrien :
Les relations entre Adolf Hitler et Joseph Staline ont évolué au fil du temps, passant d'une alliance pragmatique à une confrontation totale. Voici un aperçu de leur dynamique complexe :1. Le Pacte de non-agression germano-soviétique (1939) :Le 23 août 1939, Hitler et Staline signent le pacte Molotov-Ribbentrop, un traité de non-agression qui surprend le monde car il unit temporairement deux puissances idéologiquement opposées : l'Allemagne nazie et l'Union soviétique communiste. Ce pacte comportait également un protocole secret qui divisait l'Europe de l'Est en zones d'influence. Staline en a profité pour annexer des parties de la Pologne, des États baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), ainsi que la Bessarabie et la Bucovine du Nord (en Roumanie).2. Une coopération pragmatique (1939-1941) :Pendant cette période, l'Allemagne et l'Union soviétique échangent des ressources, notamment du pétrole et du blé de la part de l'URSS en échange de technologies et de machines allemandes. Toutefois, cette alliance était purement opportuniste, chaque partie étant méfiante de l'autre. Staline voulait du temps pour moderniser l'armée soviétique, tandis qu'Hitler préparait secrètement l'invasion de l'URSS.3. L'invasion allemande de l'URSS (1941) :Malgré le pacte de non-agression, Hitler lance l'opération Barbarossa le 22 juin 1941, prenant Staline par surprise. Cette invasion marque le début de la guerre à l'Est, une guerre dévastatrice qui deviendra l'un des théâtres les plus sanglants de la Seconde Guerre mondiale.4. La rivalité idéologique et stratégique :Dès le départ, les deux régimes étaient profondément hostiles l'un à l'autre sur le plan idéologique. Hitler considérait le communisme comme un ennemi mortel et faisait de la conquête de "l'espace vital" à l'Est une priorité dans son programme expansionniste. De son côté, Staline méprisait le nazisme mais voyait le pacte de non-agression comme une manière de retarder la confrontation et de gagner du temps pour se préparer militairement.5. La guerre totale (1941-1945) :Après l'invasion, la relation entre les deux hommes devient une guerre totale. Staline, initialement choqué par la trahison allemande, met en place une résistance farouche, malgré des pertes colossales. Le front de l'Est deviendra l'une des clés de la défaite nazie, notamment après la bataille de Stalingrad (1942-1943) où l'armée allemande subit une défaite décisive.6. Après la guerre :Les deux dirigeants ne survivront pas longtemps après la guerre. Hitler se suicide en 1945 à la fin du conflit, tandis que Staline gouverne l'Union soviétique jusqu'à sa mort en 1953. Leurs relations, malgré un épisode d'alliance pragmatique, ont été marquées par une méfiance profonde, une trahison et une guerre acharnée.En résumé, les relations entre Hitler et Staline ont été caractérisées par un court moment de coopération opportuniste suivi d'une guerre idéologique et militaire destructrice. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
#137 - Juste avant le Jour J, je plonge au cœur de mes peurs, regrets et doutes. Je réponds à toutes tes questions sur ma préparation Ironman maintenant qu'elle est derrière moi, ainsi que comment j'appréhende la compétition. Je te livre tout : comment j'ai géré la pression mentale et physique ces derniers mois, comment j'ai dû cultiver une mentalité de professionnel pour rester appliqué pendant toutes ces heures d'entraînement, de ce que je retire de tout cela, de ma dernière semaine d'affûtage en Estonie, ainsi que de mon plan pour le Grand Jour.● Chapitres ●00:00 - Résumé de l'Épisode & Intro04:01 - Contexte de l'enregistrement de cet Épisode06:31 - Si tu avais su les implications, tu l'aurais fait quand même ?15:43 - Update du Physique, tu as perdu ta shape ?20:10 - Comment tu restes appliqué/motivé pendant ces heures d'entrainement ?26:11 - Mieux vaut s'entraîner sans Musique ni rien d'autre ?30:29 - Comment as-tu géré l'aspect Mental exténuant de la prépa ?40:11 - Combien de fois tu as eu envie d'abandonner ?40:50 - Dans lequel des 3 sports es-tu le plus fier de la progression ?42:27 - Une Leçon inattendue apprise pendant la Prépa ?45:40 - Tu dirais quoi au Éric du Début de la Prépa ?46:27 - Est-ce que cette Prépa est passée vite ?50:36 - Comment tu as fait pour en pas te Blesser ?53:36 - Quelles ont été les plus grosses séances de la Prépa ?57:15 - Un Triathlon Olympique c'est plus cool qu'un Ironman, non ?1:03:19 - Un Conseil pour ceux qui ont peur de la Natation en Triathlon ?1:07:13 - Tu retires quoi de cette Prépa en fin de compte ?1:13:32 - Encore beaucoup de séances la semaine avant le Jour J ?1:17:56 - Pourquoi faire ton Ironman à Tallinn en Estonie ?1:26:28 - Tu penses que ton Objectif de -11h sera validé ?1:37:51 - Ta plus grande Peur dans cette Épreuve ?1:47:19 - Comment tu te sens 3 jours avant ?2:02:32 - Qui sera là pour t'encourager ?2:04:35 - Quelle est ta Stratégie Nutrition ?2:08:41 - Comment tu vas gérer les Toilettes ?2:11:00 - Vas-tu continuer la Course, Vélo et Nage après ?2:13:40 - Peur de la Déprime post Ironman ?2:15:46 - Quels Objectifs en vue ? 2ème Ironman ?2:16:30 - Quels prochains sujets de Vidéos ?2:17:41 - C'est l'heure de me lancer...2:19:18 - 5 Étoiles + Abonne-toi :DBonne écoute !
Dans l'ouest de l'Ukraine, à Lviv, loin du front, le Centre national de réhabilitation Unbroken accueille depuis un an les blessés les plus graves, ceux qui ont été amputés d'un ou plusieurs membres. 90% des patients sont des militaires. Se reconstruire, retrouver une place dans la société, c'est un travail de longue haleine, et le centre a déjà accueilli plus de 15 000 personnes. Reportage, Anastasia Becchio et Boris Vichith. (Rediffusion du 22 février 2024) Kometa, N°3 :Se tourner vers l'Est pour comprendre le monde, c'est le parti pris de la belle revue Kometa, dont le troisième numéro est consacré à l'oubli - ou à la lutte contre l'oubli. On y parle des difficiles relations entre la Finlande et la Russie, du passé soviétique de l'Estonie dans une interview avec l'écrivaine Sofi Oksannen. Ce numéro présente aussi un témoignage rare sur les femmes et le goulag : 28 millions de citoyens soviétiques sont passés par l'enfer du travail forcé. Mais on parle rarement des femmes qui l'ont subi. Frédérique Lebel a demandé à Lena Mauger, rédactrice en chef de Kometa d'où venaient ces archives photos.Mineurs en exil :Les migrants mineurs non accompagnés étaient près de 18 000 en Italie l'année dernière. Leur nombre et leur prise en charge font l'objet de polémiques. Le gouvernement d'extrême-droite a décidé de débusquer les « faux mineurs ». Mais s'il arrive que des jeunes adultes essaient de faire croire qu'ils ont moins de 18 ans pour bénéficier de la protection de l'enfance, en réalité la situation de ces adolescents est beaucoup plus complexe. Par exemple, à Trieste, où ils arrivent seuls après des milliers de kilomètres sur route des Balkans, les associations constatent même le phénomène inverse : la plupart des mineurs se font passer pour des adultes. Reportage, Cécile Debarge. (Rediffusion du 29 février 2024).La chronique musique de Vincent Théval :Amour quantique, de Flèche Love. (Rediffusion du 5 juin 2024).
Dans l'ouest de l'Ukraine, à Lviv, loin du front, le Centre national de réhabilitation Unbroken accueille depuis un an les blessés les plus graves, ceux qui ont été amputés d'un ou plusieurs membres. 90% des patients sont des militaires. Se reconstruire, retrouver une place dans la société, c'est un travail de longue haleine, et le centre a déjà accueilli plus de 15 000 personnes. Reportage, Anastasia Becchio et Boris Vichith. (Rediffusion du 22 février 2024) Kometa, N°3 :Se tourner vers l'Est pour comprendre le monde, c'est le parti pris de la belle revue Kometa, dont le troisième numéro est consacré à l'oubli - ou à la lutte contre l'oubli. On y parle des difficiles relations entre la Finlande et la Russie, du passé soviétique de l'Estonie dans une interview avec l'écrivaine Sofi Oksannen. Ce numéro présente aussi un témoignage rare sur les femmes et le goulag : 28 millions de citoyens soviétiques sont passés par l'enfer du travail forcé. Mais on parle rarement des femmes qui l'ont subi. Frédérique Lebel a demandé à Lena Mauger, rédactrice en chef de Kometa d'où venaient ces archives photos.Mineurs en exil :Les migrants mineurs non accompagnés étaient près de 18 000 en Italie l'année dernière. Leur nombre et leur prise en charge font l'objet de polémiques. Le gouvernement d'extrême-droite a décidé de débusquer les « faux mineurs ». Mais s'il arrive que des jeunes adultes essaient de faire croire qu'ils ont moins de 18 ans pour bénéficier de la protection de l'enfance, en réalité la situation de ces adolescents est beaucoup plus complexe. Par exemple, à Trieste, où ils arrivent seuls après des milliers de kilomètres sur route des Balkans, les associations constatent même le phénomène inverse : la plupart des mineurs se font passer pour des adultes. Reportage, Cécile Debarge. (Rediffusion du 29 février 2024).La chronique musique de Vincent Théval :Amour quantique, de Flèche Love. (Rediffusion du 5 juin 2024).
Felix Kersten est un héros méconnu de la Seconde Mondiale. Méconnu et atypique, puisqu'il s'agit d'un... masseur ! Médecin personnel d'Himmler, Kersten a usé de son influence sur le chef des SS pour sauver plusieurs dizaines de milliers de vies. Virginie Girod vous dévoile les détails de cette incroyable histoire en compagnie de François Kersaudy, historien auteur de La Liste de Kersten. Felix Kersten n'est pas un masseur ordinaire. Né en Estonie dans une famille allemande, ce géant obtient grâce à ses mains gigantesques des guérisons miraculeuses qui font de lui un praticien très reconnu. Son talent va mettre sur sa route Himmler, le redouté Reichsführer-SS. Ce dernier souffre de terribles maux d'estomac. “Il pense mourir à chaque fois” raconte François Kersaudy. Convoqué par la Gestapo, le docteur Kersten s'aperçoit qu'il peut soulager Himmler, mais pas le guérir complètement : les consultations doivent donc être régulières. “Ils se voient à peu près 200 fois pendant la guerre, (...) Himmler devient dépendant de Kersten, c'est son sauveur” souligne l'historien. Le masseur d'Himmler n'a pas de sympathie nazie, mais il a de bonnes raisons de rester proche du haut dignitaire allemand : ses services lui permettent d'obtenir des renseignements et la libération de prisonniers. François Kersaudy estime à 350 000 le nombre de vies sauvées par le masseur d'Himmler, dont 60 000 juifs. La plupart à la fin de la guerre, lorsque que Kersten dissuade Himmler de faire sauter les camps à l'approche des troupes alliés comme l'exige Hitler. Pourtant, Felix Kersten n'est pas reconnu comme “Justes parmi les nations” par le mémorial Yad Vashem ! Thèmes abordés : Allemagne nazie, Shoah, Hitler, Himmler "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Nathan Laporte & Caroline Garnier- Réalisation : Clément Ibrahim- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
Dans les trois pays baltes, l'industrie de la Défense se met en rangs. C'est le nouveau grand chantier dans cette région limitrophe de la Russie. Le développement de ce secteur est une conséquence de la guerre en Ukraine et il va de pair avec le renforcement des capacités de défense. De notre correspondante à Vilnius,Au siège de la société estonienne Milrem, tous les véhicules autonomes qu'ils produisent sont exposés. Bientôt, la société pourra en produire 500 par an, quasiment du fait main pour chaque véhicule. Pour Raul Rikk, ancien officier, aujourd'hui directeur du développement des capacités, ils n'ont que des avantages. Quinze servent déjà en Ukraine : « Si quelqu'un te tire dessus en opération, ce qu'il reste à faire, sans véhicule autonome, c'est de sortir de la tranchée et de riposter. Avec un tel système, tu peux envoyer le robot faire le travail à ta place et ainsi les soldats sont protégés. » Cette société estonienne tire l'industrie de la Défense vers le haut. C'est d'ailleurs la spécialité du pays : les technologies autonomes et la lutte contre la cyberguerre. Mais aujourd'hui, de nouveaux besoins apparaissent. Indrek Sirp, conseiller spécial pour l'industrie au ministère de la Défense en Estonie : « Les leçons que nous tirons des actions de la Russie depuis 2008 et l'invasion de la Géorgie, c'est que nous devons être prêts, avoir une Défense nationale très forte. En ce qui concerne les munitions, nous avons compris depuis bien longtemps que nous devons posséder cet équipement de défense en plus grande quantité que jusqu'à présent. »À lire aussiGuerre en Ukraine: l'armée ukrainienne résiste difficilement dans le DonbassDes budgets de la défense en hausse en Estonie, Lettonie et LituanieDésormais, il faut produire sur place. La Lettonie vient de créer une société publique pour fabriquer des munitions. L'Estonie va lancer son parc industriel. Au Parlement lituanien, Ausrine Armonaite, la ministre de l'Économie, détaille le projet d'installation d'une usine allemande de munitions : « Nous avons signé un contrat avec Rheinmetall pour un montant de 180 millions d'euros. Au moins 150 emplois seront créés. Jusqu'à présent, nos sociétés de l'industrie de la défense étaient petites. Un investisseur comme celui-ci va entraîner tout le secteur derrière lui. »Les budgets de la Défense sont en hausse dans les trois pays, de quoi créer les conditions pour de nouvelles acquisitions. Les industriels de la Défense sont dans les starting-blocks. Vincas Jurgutis, conseiller de l'association qui les regroupe en Lituanie : « Il existe des procédures pour que les industriels lituaniens puissent venir tester leur production, obtenir des conseils de la part de l'armée et avoir un retour sur expérience. C'est aussi l'intérêt de l'armée. »On comprend donc que pour continuer à se développer, les trois pays baltes poussent à la création d'un poste de commissaire européen à l'industrie de la défense.À lire aussiDéfense: faut-il avoir peur des armes autonomes?
C'est l'Express qui nous parle cette semaine de ce qu'il appelle une « drôle de guerre ». « De plus en plus d'États mènent sur le Vieux Continent un conflit qui ne dit pas son nom », explique l'hebdomadaire. « La Russie notamment multiplie désinformation et actes de sabotage ». Et les exemples ne manquent pas : « Des milliers de fausses alertes à la bombe sèment la panique dans les écoles lituaniennes », « un mystérieux incendie dévaste l'un des plus grands centres commerciaux de Pologne » (...) « tandis qu'à Paris, trois individus déposent en plein jour, des faux cercueils au pied de la Tour Eiffel, couverts d'une banderole « Soldats français de l'Ukraine »... « Bienvenue en Europe, cible de toutes les ingérences étrangères », ajoute l'Express, qui au titre des coupables présumés, cite « la Russie, la Chine, l'Iran, le Qatar, la Turquie ou encore l'Azerbaïdjan ». « Derrière ces attaques », poursuit l'hebdomadaire, « le même dessein : affaiblir l'Europe démocratique que ces États autoritaires abhorrent et cherchent, par tous les moyens, à déstabiliser ».Le Point s'intéresse lui aussi aux ingérences étrangères... Une photo de Vladimir Poutine souriant est en Une de l'hebdomadaire. Avec ce sous-titre : « Son programme pour l'Europe : guerre, ingérence déstabilisation ». Bien placée pour en parler : la Première ministre estonienne, Kaja Kallas, que le Point a interviewée. Car « en février, elle a été placée sur la liste noire du Kremlin ». C'est à dire qu'elle est officiellement recherchée par la police russe. Quelle a été sa réaction ? « Je n'ai pas été surprise », dit-elle, « je connais les méthodes russes d'intimidation. C'est une manière pour Poutine de dire qu'il ne reconnaît pas l'Estonie comme un pays libre ». « À ce moment-là », ajoute la Première ministre estonienne, « mon nom circulait pour prendre la direction de l'OTAN, ou un haut poste à l'Union Européenne. Certains leaders occidentaux ont-ils refusé de me soutenir, car ils redoutaient que cela soit perçu comme une provocation envers Poutine ? Poutine a-t-il tué ma candidature à l'OTAN en me mettant sur cette liste noire ? J'espère que ce n'est pas le cas », répond Kaja Kallas, « car si ça l'est, cela prouve qu'il a encore beaucoup trop de pouvoir sur nos institutions et sur la façon dont nous désignons nos chefs ».Correspondance originale dans le Nouvel ObsL'hebdomadaire a eu l'idée de faire dialoguer, par écrit, Tala et Michelle. « Elles ne se sont jamais rencontrées », pourtant ces deux étudiantes « ne vivaient qu'à une dizaine de kilomètres l'une de l'autre », la première à Gaza, la seconde en Israël. Après le 7 octobre, elles ont dû quitter leur domicile « Tala habitait Gaza City avant de fuir à Deir al-Balah, dans le centre de l'enclave pour échapper aux bombardements ». « Lors de l'attaque du 7 octobre, Michelle habitait Sdérot, la ville la plus proche de la frontière avec Gaza ». Que se disent-elles ? Tala explique : « Michelle, ici on est élevées pour vous haïr. Vous n'êtes que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres.(...). Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? » Et Michelle lui répond : « J'habite à quelques kilomètres de Gaza, mais je n'ai jamais parlé avec quelqu'un de là-bas (...) Lors de l'attaque du 7 octobre, enfermés avec mon petit ami dans notre abri antimissiles, nous entendions des coups de feu et des roquettes, sans comprendre ce qui arrivait. Quand je suis sortie, j'ai vu des corps sur le sol. As-tu entendu entendu parler de ce qui s'est passé en Israël ce jour-là ? ». Dans sa réponse, Tala explique qu'elle « a eu de la peine pour les innocents tués le 7 octobre. Ni notre religion ni nos coutumes ne nous autorise à maltraiter les civils », dit-elle. Mais elle ajoute : « cela fait dix-huit ans que nous subissons un siège à Gaza. Et ces agressions inhumaines qui tuent des milliers de femmes et d'enfants, sans l'ombre d'un remord. Comment leur reprocher d'avoir commis en retour des crimes contre tes concitoyens ? ». AzahriahM, le supplément du Monde dresse le portrait d'un musicien hongrois de 22 ans, devenu une star...« Un musicien qui inquiète le pouvoir », nous dit M. « Il est devenu plus populaire que le premier ministre Viktor Orban. Elevé dans un quartier populaire, il a appris à composer seul sur Internet et incarne une jeunesse lasse d'être gouvernée depuis quatorze ans par les mêmes dirigeants nationalistes ». Azahriah vient de remplir « trois soirs de suite », le stade Puskas, à Budapest, 130 000 spectateurs sont venus l'écouter. « Azahriah », précise M, « est devenu suffisamment célèbre pour se permettre de dire ce qu'il veut, sans craindre les pressions du pouvoir ». Au point de « faire paniquer la Fidesz, le parti d'Orban, inquiet qu'il plaise tant à ses propres électeurs, à la manière du phénomène Taylor Swift avec l'électorat trumpiste aux Etats-Unis ».
(00:00:43) Le grand ménage sur l'héritage soviétique ne plaît pas à tout le monde en Estonie (00:06:50) "Caroline au pays des 27" (ep.5) : Yalchin, le lobbyiste (00:12:34) Le Guatemala pense avoir la solution pour exploiter raisonnablement la forêt tropicale (00:17:22) Extrait du podcast Heure Locale : le reportage d'un bout à l'autre des Balkans – Louis Seiller à Pristina
L'info qu'il faut - Bientôt la fin des effets du décalage horaire - Les enfants feraient davantage confiance aux robots qu'aux adultes Le winner du jour : - Il s'endort sur la banquette arrière de la voiture qu'il voulait dérober - Une chauve-souris se pose sur la jambe de Taylor Momsen en plein concert Les savoirs inutile : le ratel, le animal seul à pouvoir courir en arrière Le devinez-quoi : Depuis 2008, en Estonie, les fermiers doivent s'acquitter d'une taxe, une taxe très spéciale liée à leur activité. Laquelle ? Le Bonus : 17% des Français considéraient les photos ratées comme un motif de dispute Le jeu surprise : Clément de Manosque près d'Aix en Provence repart avec un séjour au Futuroscope pour 4 personnes. La banque RTL2 : Barbara de Lezoux près de Clermont Ferrand remporte un séjour VVF pour 4 personnes. Stéphanie de Ranzières près de Verdun repart avec 2 kilos de confiseries FINI.
Felix Kersten est un héros méconnu de la Seconde Mondiale. Méconnu et atypique, puisqu'il s'agit d'un... masseur ! Médecin personnel d'Himmler, Kersten a usé de son influence sur le chef des SS pour sauver plusieurs dizaines de milliers de vies. Virginie Girod vous dévoile les détails de cette incroyable histoire en compagnie de François Kersaudy, historien auteur de La Liste de Kersten. Felix Kersten n'est pas un masseur ordinaire. Né en Estonie dans une famille allemande, ce géant obtient grâce à ses mains gigantesques des guérisons miraculeuses qui font de lui un praticien très reconnu. Son talent va mettre sur sa route Himmler, le redouté Reichsführer-SS. Ce dernier souffre de terribles maux d'estomac. “Il pense mourir à chaque fois” raconte François Kersaudy. Convoqué par la Gestapo, le docteur Kersten s'aperçoit qu'il peut soulager Himmler, mais pas le guérir complètement : les consultations doivent donc être régulières. “Ils se voient à peu près 200 fois pendant la guerre, (...) Himmler devient dépendant de Kersten, c'est son sauveur” souligne l'historien. Le masseur d'Himmler n'a pas de sympathie nazie, mais il a de bonnes raisons de rester proche du haut dignitaire allemand : ses services lui permettent d'obtenir des renseignements et la libération de prisonniers. François Kersaudy estime à 350 000 le nombre de vies sauvées par le masseur d'Himmler, dont 60 000 juifs. La plupart à la fin de la guerre, lorsque que Kersten dissuade Himmler de faire sauter les camps à l'approche des troupes alliés comme l'exige Hitler. Pourtant, Felix Kersten n'est pas reconnu comme “Justes parmi les nations” par le mémorial Yad Vashem ! Thèmes abordés : Allemagne nazie, Shoah, Hitler, Himmler "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Nathan Laporte & Caroline Garnier- Réalisation : Clément Ibrahim- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin À lire : La liste de Kersten, un juste parmi les démons, François Kersaudy, éditions de Poche Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
Direction l'Estonie où les militaires de l'OTAN multiplient les exercices. Les soldats français s'entraînent aux côtés de leurs alliés britanniques. L'armée française en profite pour tester sur le terrain une nouvelle unité. Son rôle ? Aller au-delà des lignes ennemies sans se faire repérer. Reportage de Gautier Delhon-Bugard.
Direction l'Estonie auprès des parachutistes de l'OTAN en plein entraînement. Plusieurs centaines de parachutistes britanniques sont en exercice. L'objectif est de dissuader la Russie d'envahir l'Estonie, pays membre de l'alliance depuis vingt ans maintenant, et qui craint d'être la prochaine cible de Vladimir Poutine. Reportage de Gautier Delhon-Bugard.
C dans l'air du 15 mars 2024 - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ? Un sommet pour se réconcilier. Emmanuel Macron est en visite à Berlin ce vendredi pour tenter d'apaiser les tensions qui ont émaillé son tandem avec le chancelier allemand Olaf Scholz ces dernières semaines, à la suite des déclarations du président français sur la possibilité d'envoi de troupes au sol en Ukraine. "Il n'y a pas de consensus aujourd'hui […] mais en dynamique, rien ne doit être exclu", avait-il déclaré le 26 février à l'issue d'une rencontre à l'Élysée. Réplique immédiate de son homologue : "Ce qui a été décidé entre nous dès le début continue d'être valide pour l'avenir : il n'y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé, ni par les États européens ni par les États de l'OTAN". Interrogé hier soir par les journalistes de France 2 et TF1, Emmanuel Macron a de nouveau appelé à un "sursaut stratégique" face à la Russie et assumé ses récents propos tout en précisant que "jamais nous ne mènerons l'offensive, jamais nous ne prendrons l'initiative". Des propos qui interviennent en plein week-end d'élection présidentielle en Russie. Certain de remporter ce scrutin taillé sur mesure, avec la non-qualification de 2 candidats d'opposition, Vladimir Poutine devrait continuer à régner sur la Russie jusqu'en 2026. Les combats ne se sont d'ailleurs pas arrêtés pour l'élection présidentielle russe. Bien au contraire, peu après l'ouverture des bureaux de vote ce vendredi, des missiles de croisière russes tirés sur la ville d'Odessa ont fait 14 morts et des dizaines de blessés. Sur le front, les positions sont quasi figées depuis quelques semaines. À l'Est, les soldats russes continuent de frapper à Bakhmout et Avdiïvka. Au Sud, les combats se concentrent autour de Kherson. Côté ukrainien, on revendique quelques victoires, notamment des incursions en territoire ennemi. "Du 12 au 14 mars, les troupes (...) ont déjoué toutes les tentatives des militants ukrainiens de pénétrer sur le territoire des régions de Belgorod et de Koursk en Fédération de Russie", a fait savoir le ministère de l'Intérieur russe. Mercredi, une attaque de drone avait visé le siège du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) à Belgorod tandis qu'un autre appareil avait été abattu à l'approche d'une raffinerie de pétrole dans la région de Leningrad, près de Saint-Pétersbourg. Hier, plusieurs drones ont endommagé une raffinerie de pétrole dans l'oblast de Kalouga. Vladimir Poutine accuse depuis l'Ukraine de vouloir saper son élection présidentielle. Le scrutin devrait être une simple formalité pour Vladimir Poutine, mais est-ce vraiment un vote d'adhésion ? Que pensent réellement les Russes de la situation du pays, eux qui ne peuvent même pas évoquer le mot "guerre" sans risquer la prison ? C'est aussi pour tenter de répondre à cette question que Reporters sans frontières (RSF) a lancé, mardi 5 mars au Parlement européen, le bouquet satellitaire Svoboda, qui rassemble une dizaine de chaînes et de radios russophones indépendantes. Elles émettront d'Europe vers la Russie grâce au satellite de télécommunication d'Eutelsat. "Il faut inverser la logique de la propagande et proposer à une audience russophone l'accès à des chaînes de télévision et de radio où prévaut le journalisme indépendant, sérieux, fondé sur les faits", a déclaré au journal Le Monde le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. Dernier bastion de la presse indépendante russe, la rédaction du journal Novaïa Gazeta, qui s'était exilée à Riga, en Estonie, en avril 2022, a vu son rédacteur en chef Sergueï Sokolov arrêté à Moscou fin février après une publication de son journal qui aurait "discrédité" l'armée russe. En Russie, 25 journalistes ont été tués au cours des 20 dernières années. Le tandem européen Macron-Scholz est-il en danger ? Jusqu'où soutenir l'Ukraine ? Et comment l'Union européenne veut gagner la guerre de l'information face à la Russie ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU Auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont) - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - Georgina WRIGHT - Directrice du programme Europe à l'Institut Montaigne - Pascal BONIFACE - Directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), auteur de Géostratégix 2 : Les grands enjeux du monde contemporain (Dunod)
durée : 00:38:23 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Depuis le début de l'invasion russe, l'Estonie est l'un des pays les plus mobilisés dans le soutien à l'Ukraine et consacre 3% de son PIB à la défense. De nombreux civils ont rejoint la Ligue de défense pour se préparer face à la menace russe. Quelle stratégie de défense pour l'Estonie ? - invités : Céline Bayou Chargée de cours à l'INALCO, chercheure associée au CREE (Centre de recherches Europes-Eurasie) de l'INALCO et rédactrice en chef de la revue en ligne Regard sur l'Est.; Kersti Kaljulaid Ancienne Présidente de l'Estonie, de 2016 à 2021
Maroc : Imsouane, un village de pêche et de surf face aux bulldozersNous sommes à Imsouane, une petite ville de pêcheurs et de surfeurs au sud-ouest du Maroc. Depuis une vingtaine d'années, la vague d'Imsouane attire les surfeurs du monde entier et un tourisme alternatif, idéal pour les petits budgets et les amateurs d'un tourisme plus authentiques… Le mercredi 17 janvier 2024, les habitants et les commerçants du centre historique ont reçu l'ordre de quitter les lieux. L'ensemble des habitations et commerces construits sur le domaine public maritime sont concernés.Ils n'ont pas de titre de propriété, la plupart louent les terrains auprès de la commune, certains ont réussi à légaliser leur activité, d'autres pas. Si les habitants d'Imsouane savaient qu'un jour on leur demanderait de partir, ils ne s'attendaient pas à avoir si peu de temps pour le faire. En 48h, les bulldozers arrivent et détruisent l'ensemble des habitations du village historiqueUn Grand reportage de Nadia Ben Mahfoudh qui s'entretient avec Patrick Adam. Servir son pays coûte que coûte, la ligue de défense estonienneDes exercices conjoints, c'est fréquent entre militaires… Mais quand récemment les parachutistes français se sont entraînés, avec d'autres sur l'île estonienne de Saaremaa, c'était avec des civils. Un travail en commun pour s'aider à repousser l'ennemi. Car en Estonie, il existe la ligue de défense, une organisation de civils donc, qui s'entraînent pour seconder les militaires en cas de conflit. C'est un rouage essentiel du système de défense de l'Estonie, et depuis l'invasion russe en Ukraine, elle prend de plus en plus d'importance.Un Grand reportage de Marielle Vitureau qui s'entretient avec Patrick Adam.
Des exercices conjoints, c'est fréquent entre militaires… Mais quand récemment les parachutistes français se sont entraînés, avec d'autres sur l'île estonienne de Saaremaa, c'était avec des civils. Un travail en commun pour s'aider à repousser l'ennemi. Car en Estonie, il existe la ligue de défense, une organisation de civils donc, qui s'entraînent pour seconder les militaires en cas de conflit. C'est un rouage essentiel du système de défense de l'Estonie, et depuis l'invasion russe en Ukraine, elle prend de plus en plus d'importance. « Servir son pays coûte que coûte, ou la ligue de défense estonienne », un Grand reportage de Marielle Vitureau.
Transmise par une bactérie découverte au début du XXe siècle, la syphilis est une maladie sexuellement transmissible qui, aujourd'hui encore, infecte des millions de personnes dans le monde.On a longtemps pensé que cette maladie avait été ramenée en Europe, à la fin du XVe siècle, par les marins de Christophe Colomb, qui venait de découvrir l'Amérique.Or, de nombreux faits démentent cette théorie. Il semble en effet que l'"ancêtre" de la bactérie responsable de la maladie pourrait remonter à environ 2.500 ans. Par ailleurs, le célèbre médecin grec Hippocrate, né au Ve siècle avant J.-C., a décrit les formes les plus graves de la syphilis.On en aurait aussi retrouvé des traces sur certains des corps retrouvés à Pompéi, ensevelie sous les cendres du Vésuve, lors de l'éruption survenue en l'an 79 de notre ère.Christophe Colomb n'a pas introduit la syphilis en EuropeDe nouvelles découvertes viennent encore confirmer l'ancienneté de cette maladie en Europe. En effet, des traces de la syphilis ont été retrouvées sur des corps exhumés lors de fouilles menées dans un monastère de Kingston, en Angleterre. Or, ces dépouilles remontaient aux XIIIe et XIVe siècles. D'autres chercheurs ont identifié la présence de la maladie sur des squelettes datant du début du XVe siècle et retrouvés en Finlande. De même, des ossements découverts en Estonie, et datés, au carbone 14, du début ou du milieu du XVe siècle, portaient des traces de syphilis.La preuve semble donc faite que cette terrible maladie existait sur le vieux continent bien avant que les caravelles de Christophe Colomb n'aient atteint les rivages de l'Amérique.Ce ne sont donc pas ses équipages qui ont introduit la bactérie en Europe. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne l'aient pas ramenée dans leurs bagages. Il est même probable que des marins en provenance d'Amérique aient contracté la maladie.Ils ne l'auraient donc pas apportée pour la première fois sur le vieux continent, mais ils pourraient avoir favorisé, notamment par des recombinaisons de la bactérie, une recrudescence de la syphilis en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Transmise par une bactérie découverte au début du XXe siècle, la syphilis est une maladie sexuellement transmissible qui, aujourd'hui encore, infecte des millions de personnes dans le monde. On a longtemps pensé que cette maladie avait été ramenée en Europe, à la fin du XVe siècle, par les marins de Christophe Colomb, qui venait de découvrir l'Amérique. Or, de nombreux faits démentent cette théorie. Il semble en effet que l'"ancêtre" de la bactérie responsable de la maladie pourrait remonter à environ 2.500 ans. Par ailleurs, le célèbre médecin grec Hippocrate, né au Ve siècle avant J.-C., a décrit les formes les plus graves de la syphilis. On en aurait aussi retrouvé des traces sur certains des corps retrouvés à Pompéi, ensevelie sous les cendres du Vésuve, lors de l'éruption survenue en l'an 79 de notre ère. Christophe Colomb n'a pas introduit la syphilis en Europe De nouvelles découvertes viennent encore confirmer l'ancienneté de cette maladie en Europe. En effet, des traces de la syphilis ont été retrouvées sur des corps exhumés lors de fouilles menées dans un monastère de Kingston, en Angleterre. Or, ces dépouilles remontaient aux XIIIe et XIVe siècles. D'autres chercheurs ont identifié la présence de la maladie sur des squelettes datant du début du XVe siècle et retrouvés en Finlande. De même, des ossements découverts en Estonie, et datés, au carbone 14, du début ou du milieu du XVe siècle, portaient des traces de syphilis. La preuve semble donc faite que cette terrible maladie existait sur le vieux continent bien avant que les caravelles de Christophe Colomb n'aient atteint les rivages de l'Amérique. Ce ne sont donc pas ses équipages qui ont introduit la bactérie en Europe. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne l'aient pas ramenée dans leurs bagages. Il est même probable que des marins en provenance d'Amérique aient contracté la maladie. Ils ne l'auraient donc pas apportée pour la première fois sur le vieux continent, mais ils pourraient avoir favorisé, notamment par des recombinaisons de la bactérie, une recrudescence de la syphilis en Europe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices