Podcasts about sergue lavrov

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C dans l'air
Trump s'impatiente, Poutine joue la montre - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 64:01


C dans l'air du 28 avril 2025 - Trump / Zelensky : ce qu'ils se sont dit...Vladimir Poutine a annoncé ce lundi un cessez-le-feu sur le front en Ukraine du 8 au 10 mai, à l'occasion des 80 ans de la victoire contre l'Allemagne nazie, tout en prévenant que Moscou répliquera "en cas de violation" par Kiev de cette trêve. "À partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué. "En cas de violation du cessez-le-feu par la partie ukrainienne, les forces armées russes fourniront une réponse adéquate et efficace", a-t-il ajouté. Parallèlement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a posé, comme condition – à toute discussion – avec Kiev la reconnaissance par la communauté internationale de l'annexion russe de la Crimée et d'autres régions ukrainiennes. Ces déclarations surviennent au moment où les négociations sur l'Ukraine entrent dans une "semaine cruciale" selon Washington. La veille le président américain avait exhorté son homologue russe avec qui il a effectué un rapprochement spectaculaire depuis son retour à la Maison-Blanche, d'"arrêter de tirer". "Asseyez-vous et signez l'accord", avait déclaré dimanche soir Donald Trump sur le tarmac de l'aéroport de Morristown, à Bedminster, dans le New Jersey. Dans le même temps, Donald Trump avait estimé que Volodymyr Zelensky était prêt à céder sur le sujet de la Crimée, annexée illégalement par la Russie en 2014. "Je pense que oui. La Crimée, c'était il y a douze ans", a-t-il affirmé, en réponse à la question de savoir s'il pensait que Volodymyr Zelensky, avec qui il s'est entretenu samedi en marge des obsèques du pape François au Vatican, était prêt à "abandonner" ce territoire.Même si Kiev s'est jusqu'ici refusé à l'idée d'abandonner la péninsule et à faire des concessions territoriales, Washington continue à avancer cette possibilité comme prémices à un plan de paix avec Moscou, largement défavorable à Kiev. Dans une interview accordée au magazine Time, Donald Trump a également une fois de plus accusé Kiev d'avoir déclenché la guerre, citant ses ambitions de rejoindre l'Otan et indiquant : "La Crimée restera sous la domination de la Russie". Le plan de paix, selon les projets de l'administration américaine, comprendrait également un gel avec la ligne de front. Une nouvelle fois, Washington fait donc preuve d'un biais pro-Poutine flagrant, avec des arrière-pensées économiques puisque les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre la Russie : à savoir reprendre le business. Côté russe, la Crimée représente le trophée que Vladimir Poutine voudrait pouvoir brandir le 9 mai prochain, pour le 80eme anniversaire de la victoire de l'Armée rouge dans la grande guerre patriotique. Inacceptable jusqu'à présent pour Kiev pour qui la Crimée est, comme pour Moscou, un enjeu aussi bien stratégique que symbolique. Alors le président des États-Unis qui souffle le chaud et le froid entend-il forcer la main de son homologue ukrainien ? Qu'en pensent les Européens ? Si l'Ukraine veut poursuivre la guerre sans le soutien américain, que fera l'Europe ? Enfin alors que la Corée du Nord a confirmé avoir envoyé des forces armées en Ukraine, avec pas moins de 14 000 soldats nord-coréens mais aussi des millions de munitions, quelle est la puissance militaire de l'armée de Kim Jong-un ? Que sait-on du déploiement des troupes nord-coréennes aux côtés des Russes ? Et quelle est la situation sur le front ?Nous avons rencontré des soldats ukrainiens qui reviennent du front.LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique- Sciences Po Paris, auteur de La guerre mondiale n'aura pas lieu- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense

Les histoires de 28 Minutes
Colonisation algérienne / Est-on à un tournant après la rencontre Trump-Zelensky à Rome ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 45:33


L'émission 28 minutes du 28/04/2025 "Le pain des Français” réveille la douloureuse histoire entre la France et l'Algérie“Ici on ne vend pas le pain des Français aux bougnoules !", dit un jour un boulanger au père du jeune Hamid. Hamid, qui s'appelle maintenant Xavier Le Clerc, entame ainsi son dernier roman, "Le pain des Français", publié en avril chez Gallimard. Un livre né de cette expérience du racisme ordinaire et d'une macabre découverte qui témoigne "d'un profond sentiment de supériorité" : des centaines de crânes d'Algériens stockés sous le musée de l'Homme, à Paris. Amenés au gré des massacres lors de la colonisation de l'Algérie, comme trophées ou pour des expériences scientifiques, Xavier Le Clerc y trouve le crâne d'une fillette de 7 ans, acheminé dans un baril en 1845. Il la nomme Zohra et s'empare de son histoire, qu'il raconte dans son livre en s'appuyant sur des sources historiques. Son personnage est hanté par la mémoire coloniale. Xavier Le Clerc lui promet la réconciliation : "Zohra, tu seras tôt ou tard loin de ces sous-sols." Rien n'est occulté, ni les atrocités ni les élans d'humanité. Car pour l'auteur, il faut voir l'histoire en face pour se réconcilier.Guerre en Ukraine : est-on à un tournant après la rencontre Trump-Zelensky à Rome ?C'est une des images fortes des obsèques du pape François. Samedi 26 avril, Donald Trump et Volodymyr Zelensky étaient assis face à face, une première depuis leur rencontre dans le bureau ovale en février dernier, qui avait tourné à l'altercation. Cette fois-ci, la discussion a semblé plus concluante pour l'Ukraine. "Peut-être qu'il ne veut pas arrêter cette guerre et qu'il me balade", s'est questionné le locataire de la Maison Blanche au sujet de Vladimir Poutine. Un revirement en faveur de l'Ukraine qui contraste avec les récentes déclarations de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, qui impose comme prérequis à toute négociation la reconnaissance de l'annexion de la Crimée et d'autres régions ukrainiennes par la Russie. Ce revirement de la diplomatie américaine signe-t-il la fin de l'idylle entre Trump et Poutine ? Xavier Mauduit fait un bond dans le passé pour nous parler du tout premier vote des femmes en France, il y a 80 ans. Marie Bonnisseau alerte face à l'omniprésence du GPS qui égare de plus en plus de randonneurs. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Est-on à un tournant après la rencontre Trump-Zelensky à Rome ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 22:54


L'émission 28 minutes du 28/04/2025 Guerre en Ukraine : est-on à un tournant après la rencontre Trump-Zelensky à Rome ?C'est une des images fortes des obsèques du pape François. Samedi 26 avril, Donald Trump et Volodymyr Zelensky étaient assis face à face, une première depuis leur rencontre dans le bureau ovale en février dernier, qui avait tourné à l'altercation. Cette fois-ci, la discussion a semblé plus concluante pour l'Ukraine. "Peut-être qu'il ne veut pas arrêter cette guerre et qu'il me balade", s'est questionné le locataire de la Maison Blanche au sujet de Vladimir Poutine. Un revirement en faveur de l'Ukraine qui contraste avec les récentes déclarations de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, qui impose comme prérequis à toute négociation la reconnaissance de l'annexion de la Crimée et d'autres régions ukrainiennes par la Russie. Ce revirement de la diplomatie américaine signe-t-il la fin de l'idylle entre Trump et Poutine ?On en débat avec Nathalie Loiseau, député européenne, présidente de la commission sur le "bouclier européen de la démocratie" ; Gallagher Fenwick, éditorialiste, spécialiste des questions internationales à LCI et Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Trump/ Poutine : leur "deal" pour l'Ukraine - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 64:15


C dans l'air du 25 avril 2025 : Trump/ Poutine : leur "deal" pour l'UkraineDonald Trump veut un cessez-le-feu, mais à quel prix ? Alors que la guerre se prolonge en Ukraine, le président américain veut imposer son plan de paix "cette semaine", mais semble perdre patience. “Vladimir, ARRÊTE !” s'est agacé jeudi le locataire de la Maison-Blanche sur sa plateforme Truth Social, après une nouvelle vague de frappes russes meurtrières sur l'Ukraine. C'est un "très mauvais timing", a écrit le républicain, qui annonçait quelques heures plus tôt qu'un accord avec la Russie était "très proche". Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov avait lui aussi assuré jeudi que la Russie était prête à un accord pour mettre fin au conflit "mais certains éléments spécifiques doivent encore être peaufinés", avait-il nuancé à la veille d'une nouvelle rencontre au kremlin entre Vladimir Poutine et l'émissaire de Trump Steve Witkoff.S'agit-il du sort de la Crimée, territoire ukrainien annexé par Moscou en 2014 ? Le président ukrainien le répète : il n'est pas question de céder sur la souveraineté ukrainienne. Accusé par Donald Trump de bloquer les négociations, Volodymyr Zelensky a répondu aux critiques en publiant sur Telegram une déclaration de l'administration Trump de 2018 s'opposant à l'annexion de la Crimée par Moscou. "L'Ukraine agira toujours en respectant sa Constitution et nous sommes absolument sûrs que nos partenaires, en particulier les États-Unis, agiront en suivant leurs décisions fortes", a écrit le président ukrainien. Mercredi, après la défection de Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine, de la rencontre de concertation prévue entre les États-Unis l'Ukraine et l'Europe à Londres, Donald Trump avait publié un long message dans lequel il avait fait porter la responsabilité du blocage actuel des tractations à Volodymyr Zelensky, dénonçant des positions incendiaires de son homologue ukrainien sur la Crimée "perdue depuis des années". Le même jour des fuites, dans la presse, ont révélé que Donald Trump serait prêt à reconnaître juridiquement la cession de la Crimée à la Russie, et peut-être aussi des régions de l'est de l'Ukraine, tout en refusant son entrée dans l'OTAN. Parallèlement Moscou a rappelé son opposition au maintien d'une armée ukrainienne forte et au déploiement de forces européennes comme garanties de sécurité. L'envoi de "forces de maintien de la paix" occidentales sur "des terres historiques russes» est un scénario qui "pourrait conduire à une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme", a mis en garde le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou ce jeudi 24 avril.Et ce vendredi, dans une interview accordée au TIME, Donald Trump a déclaré que la Crimée "restera sous contrôle russe", tout en accusant l'Ukraine d'avoir déclenché la guerre lorsqu' "ils ont commencé à parler d'adhésion à l'Otan". Une nouvelle fois, Washington fait donc preuve d'un biais pro-Poutine flagrant, avec des arrière-pensées économiques puisque les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre la Russie : à savoir reprendre le business. Côté russe, la Crimée représente le trophée que Vladimir Poutine voudrait pouvoir brandir le 9 mai prochain, pour le 80eme anniversaire de la victoire de l'Armée rouge dans la grande guerre patriotique. Inacceptable pour Kiev pour qui la Crimée est, comme pour Moscou, un enjeu aussi bien stratégique que symbolique. Pour l'heure les Européens demeurent silencieux. Mais si l'Ukraine veut poursuivre la guerre sans le soutien américain, que fera l'Europe ? Quel est le plan de Donald Trump pour l'Ukraine mais aussi en Iran ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU- Pierre HAROCHE - Maître de conférence en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux - Marie JEGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le MondePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
Héloïse Fayet - Peut-on partager l'arme nucléaire?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 10:34


C dans l'air l'invité du 6 mars 2025 : Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri et responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération.Face au risque de désengagement américain, Emmanuel Macron a indiqué mercredi 5 mars vouloir "ouvrir le débat" sur la protection de l'Europe par le parapluie nucléaire français. La France possède environ 300 têtes nucléaires pouvant être lancées par l'aviation ou les sous-marins nucléaires.L'Europe sous la protection du parapluie nucléaire français ? Lors de son allocution télévisée mercredi 5 mars, Emmanuel Macron a annoncé son intention d'"ouvrir le débat stratégique" sur la protection du continent européen par l'arme nucléaire de la France, à l'heure où les États-Unis et la Russie se rapprochent aux dépens de l'Europe et de l'Ukraine.La tension monte entre Paris et Moscou. Les propos d'Emmanuel Macron sur la dissuasion nucléaire sont "une menace" pour la Russie, a estimé Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse à Moscou, jeudi 6 mars. "Bien sûr, [ces propos sont] une menace contre la Russie. S'il nous voit comme une menace" et "dit qu'il est nécessaire d'utiliser l'arme nucléaire, de se préparer à utiliser l'arme nucléaire contre la Russie, c'est une menace", a-t-il ajouté, comparant Emmanuel Macron à Hitler et Napoléon, qui ont tous deux voulu "conquérir" et "vaincre" la Russie.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] UA : le président Ruto a-t-il saboté la candidature de Raïla Odinga ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 19:30


Ce matin du mardi 18 février 2025, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur la médiation de l'Arabie saoudite entre les Américains et les Russes, l'affaire Bétharram en France et l'hypothèse d'un contingent européen en Ukraine. UA : le président Ruto a-t-il saboté la candidature de Raïla Odinga ?  Au Kenya, plusieurs observateurs accusent le président William Ruto d'être responsable de la défaite de l'opposant Raïla Odinga à l'élection de la présidence de la Commission de l'Union africaine. Comment expliquer de telles accusations ? Cette défaite peut-elle avoir des conséquences politiques pour le président ?Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.   Guerre en Ukraine : pourquoi l'Arabie saoudite joue-t-elle les intermédiaires ?  Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se sont rencontrés mardi en Arabie saoudite afin d'entamer des pourparlers sur le conflit en Ukraine. Pourquoi cette rencontre s'est-elle tenue à Riyad ? Quels sont les intérêts de Mohammed ben Salmane dans cette médiation ?Avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.  France : que reproche-t-on à François Bayrou dans l'affaire Bétharram ?  Le Premier ministre français est mis en cause après les révélations de violences physiques et sexuelles sur mineurs commises dans l'établissement scolaire de Notre-Dame de Bétharram. Pourquoi François Bayrou est-il accusé d'avoir fermé les yeux sur ces violences ? Cette affaire peut-elle provoquer son départ de Matignon ?Avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.  Guerre en Ukraine : vers le déploiement d'un contingent européen ?  Lors d'une réunion informelle d'urgence organisée à Paris, les chefs d'État européens ont évoqué l'hypothèse d'envoyer des troupes en Ukraine. Comment un tel projet pourrait-il s'organiser ? Quel serait le rôle des soldats européens ?Avec Gesine Weber, experte en sécurité et défense européennes au German Marhsall Fund of United States (GMF).

Revue de presse internationale
À la Une: un revirement diplomatique spectaculaire

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 4:06


C'est un dessin publié par le Times à Londres : on y voit Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe brandissant une hache ensanglantée et demandant à Marco Rubio, son homologue américain, assis en face de lui : « quel morceau de l'Ukraine voulez-vous ? »La rencontre entre les deux ministres des Affaires étrangères, américain et russe, hier à Ryad en Arabie saoudite et les propos tenus au même moment par Donald Trump sont à la fois, surréalistes, inédits et historiques…« Le revirement de Trump vers la Russie de Poutine bouleverse des décennies de politique étrangère américaine », s'exclame le New York Times. En effet, précise-t-il, « alors que les pourparlers de paix s'ouvraient en Arabie saoudite hier, le président Trump a clairement indiqué que l'époque de l'isolement de la Russie était révolue et a suggéré que l'Ukraine était responsable de son invasion. D'après lui, les dirigeants ukrainiens sont responsables de la guerre parce qu'ils n'ont pas accepté de céder des territoires à la Russie, et, par conséquent, ils ne méritent pas de participer aux pourparlers de paix. “Vous n'auriez jamais dû commencer, vous auriez pu conclure un accord“, a déclaré Trump, en direction des dirigeants ukrainiens qui, de fait, souligne le New York Times, n'ont pas commencé ».Bref, remarque encore le quotidien américain, « Trump a en quelque sorte a fait savoir qu'il était prêt à abandonner les alliés de l'Amérique pour faire cause commune avec le président russe Vladimir Poutine. Il semble désormais considérer la Russie comme un partenaire potentiel et en faire l'un des meilleurs amis de l'Amérique ».Accusé de crimes de guerre et maintenant artisan de la paix…Le Wall Street Journal, plutôt clément envers Trump, n'en revient pas non plus… « En l'espace d'un mois, le guerrier russe est devenu un prétendu artisan de la paix, aux yeux de Trump. (…) Une soudaine réhabilitation difficile à concevoir ».Et le Wall Street Journal de rappeler « qu'il y a trois ans, le seigneur du Kremlin a déclenché la plus grande guerre terrestre en Europe depuis Hitler, et son “opération militaire spéciale“ a entrainé la mort de centaines de milliers de Russes et d'Ukrainiens. Ses missiles ont visé des immeubles d'habitation, des gares et des centrales électriques. Ses troupes ont enlevé des centaines d'enfants ukrainiens à leurs parents pour les emmener dans de nouveaux foyers en Russie. Elles ont torturé et exécuté des soldats ukrainiens, en violation de toutes les règles internationales. (…) Poutine a été accusé de crimes de guerre par un tribunal international et les États-Unis ont sanctionné son ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en 2022, comme l'un des “architectes de la guerre de la Russie contre l'Ukraine“ ».Et pourtant, pointe le Wall Street Journal, « Sergueï Lavrov était assis hier à la même table que Marco Rubio ».Pourquoi ?Comment expliquer ce revirement spectaculaire ? D'après Le Figaro à Paris, « pour Donald Trump, l'Ukraine est une nuisance qui a coûté trop cher aux États-Unis et qui interfère dans les relations d'intérêts “ normales“ entre grandes puissances. Cela explique que la présence de tiers l'encombre et qu'il ait abattu ses cartes avant même de négocier : il veut la paix au sens qu'on lui fiche la paix, et il est pressé. Poutine, lui, poursuit Le Figaro, s'inscrit dans le temps long de l'histoire russe : il voit l'occasion de reprendre sa juste place internationale, d'alléger les sanctions et de poursuivre le découpage du monde en rééquilibrant le poids de l'Ouest ».Dégâts…Alors, enchaîne Le Monde, « difficile de présager de la suite des négociations, mais à ce stade, la victoire est déjà claire pour Moscou. La Russie est réhabilitée par ce révisionnisme américain que désapprouvent de nombreux élus au Congrès ».Le Monde qui souligne qu'il s'agit là d'une belle revanche pour les Russes : « pour Moscou, une phrase prononcée par Barack Obama en 2014 est demeurée impardonnable. Ce dernier avait qualifié la Russie de “puissance régionale qui menace certains de ses voisins immédiats, non par force mais par faiblesse“. Ce que Donald Trump propose aujourd'hui, c'est une reconnaissance de la zone d'influence russe et une réparation historique de ce camouflet, comme si les crimes de guerre massifs commis par l'agresseur depuis 2022 étaient de simples circonstances périphériques ».Et Le Temps à Genève de conclure ainsi : « les États-Unis ont acté la fin de l'ordre international qu'ils ont porté à bout de bras. Un revirement dont on peine à mesurer encore les dégâts qu'il va occasionner parmi ceux qui se pensaient encore alliés de l'Amérique ».

C dans l'air
Trump-Poutine : les nouveaux alliés ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 64:31


C dans l'air du 18 février 2025 - Trump-Poutine : les nouveaux alliés ?À chaque jour son lot de surprises sur l'Ukraine. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré ce matin que Vladimir Poutine était prêt à négocier avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky "si nécessaire". Une déclaration encore impensable il y a quelques semaines. Pendant ce temps, les chefs de la diplomatie russe et américain, Sergueï Lavrov et Marco Rubio, se réunissaient aujourd'hui à Riyad, en Arabie Saoudite, pour parler des négociations de paix en Ukraine. "L'Union européenne devra être à la table à un moment donné parce qu'ils ont aussi des sanctions [contre la Russie]", a déclaré Marco Rubio à la presse. Hier, une dizaine de chefs de gouvernement européens se sont réunis à l'Élysée pour discuter de l'Ukraine, mais les Européens avancent encore en ordre dispersé. Si la présidente de la Commission européenne s'est dite prête, hier, "à faire plus" dans l'aide militaire à l'Ukraine, d'autres comme le Royaume-Uni et la Suède envisagent déjà d'envoyer des troupes au sol en cas de cessez-le-feu, tandis que le chancelier allemand Olaf Scholz, a affirmé qu'il était opposé à une "paix de diktat imposée" à Kiev.Dimanche, Marco Rubio s'est aussi déplacé à Jérusalem où il a rencontré le Premier ministre Netanyahou et défendu le projet de Donald Trump de transformer la bande de Gaza en "riviera", et de déplacer ses habitants vers l'Égypte et la Jordanie. "Nous nous efforcerons de faire en sorte que cette vision devienne réalité", a déclaré l'Israélien. De leur côté, la Jordanie, dont plus de la moitié de la population est d'origine palestinienne, et l'Égypte sont vent debout contre cette proposition. Lors d'une rencontre au Caire, le roi jordanien Abdallah II et le président égyptien al-Sissi ont redit leur soutien à la création d'un état palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-est comme capitale. Un sommet d'urgence entre les pays arabes doit se tenir en Égypte le 27 février pour poursuivre les discussions sur Gaza.Aux Etats-Unis, un vent de contestation commence doucement à souffler contre la nouvelle administration américaine. Hier, des milliers de personnes ont manifesté à travers le pays contre le limogeage des employés fédéraux, le non-respect de l'équilibre des pouvoirs et l'influence grandissante d'Elon Musk. L'appel avait été lancé par le collectif "50501", né fin janvier sur le réseau social Reddit. Le 5 février, plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient participé aux premiers rassemblements dans une quarantaine d'états. "La révolution contre Donald Trump et Elon Musk commence ici", a déclaré depuis Boston le sénateur du Massachusetts Ed Markey.Quel avenir pour Volodymyr Zelensky si les négociations pour la paix en Ukraine aboutissent ? Les pays arabes peuvent-ils contrarier les plans de Donald Trump pour Gaza ? Et les manifestations contre Trump et Musk aux Etats-Unis peuvent-elles inquiéter la nouvelle administration américaine ?Les experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - Auteur de "D'un monde à l'autre"- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Patricia ALLEMONIÈRE - Grand reporter – Spécialiste des questions internationales- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie – Le MondePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le journal de 18h00
L'Ukraine assiste impuissante aux retrouvailles américano-russes

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 20:26


durée : 00:20:26 - Journal de 18h - Quand les Américains et les Russes parlent de l'Ukraine sans les Ukrainiens. C'était aujourd'hui à Ryad lors du sommet entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov. Aucune avancée tangible pour le moment, mais Volodymyr Zelensky dénonce déjà cette rencontre dans le dos de son peuple.

Le débat
États-Unis - Russie, le tournant ?

Le débat

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 40:26


Marco Rubio et Sergueï Lavrov se sont entretenus en Arabie saoudite. Une rencontre entre les chefs de la diplomatie américaine et russe qui prépare celle de Donald Trump et Vladimir Poutine afin d'évoquer la guerre en Ukraine et la sécurité en Europe. Ce sont les premières discussions sur un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. Elles se font sans représentants ukrainiens ou européens.

Les journaux de France Culture
L'Ukraine assiste impuissante aux retrouvailles américano-russes

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 20:26


durée : 00:20:26 - Journal de 18h - Quand les Américains et les Russes parlent de l'Ukraine sans les Ukrainiens. C'était aujourd'hui à Ryad lors du sommet entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov. Aucune avancée tangible pour le moment, mais Volodymyr Zelensky dénonce déjà cette rencontre dans le dos de son peuple.

Face à  Duhamel
Face à Duhamel : Thomas Legrand - Trump et Poutine veulent-ils la peau de l'Europe ? – 18/02

Face à Duhamel

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 16:50


Donald Trump et Vladimir Poutine sont à Riyad, en Arabie Saoudite, pour régler leurs contentieux et travailler sur le règlement du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Ce qui a été confirmé par la prise de parole de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, et de Marco Rubio, secrétaire d'État américain. Les deux présidents veulent-ils la peau de l'Europe ? Ce mardi 18 février 2025, Alain Duhamel, éditorialiste à BFMTV, a débattu avec Thomas Legrand, éditorialiste politique à Libération et producteur à France Inter, dans l'émission BFM Story présentée par Olivier Truchot et Alain Marschall sur BFMTV.

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] L'Arabie saoudite, incontournable ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 23:19


L'émission 28 minutes du 18/02/2025 Trump et Poutine bientôt à Ryad : l'infréquentable Arabie saoudite est-elle incontournable ?Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, doivent se rencontrer ce mardi 18 février à Ryad, en Arabie saoudite. C'est dans la capitale saoudienne que démarrent les négociations pour mettre un terme au conflit entre l'Ukraine et la Russie, après le long échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine la semaine dernière. L'Arabie saoudite joue un rôle de médiateur et se place au centre de l'échiquier international, notamment grâce à une diplomatie active mise en œuvre par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Le pays a longtemps été perçu comme le sanctuaire d'un islam rigoriste, berceau de jihadistes à l'instar d'Oussama ben Laden et de la majorité des terroristes du 11 septembre, et peu soucieux des droits humains. MBS s'est donné pour mission d'hisser son pays au rang des grandes puissances et de le conduire sur la voie de la modernisation via son projet “Vision 2030”.On en débat avec Georges Malbrunot, grand reporter au "Figaro", spécialiste du Moyen-Orient ; Farid Vahid, chercheur à la fondation Jean-Jaurès, spécialiste du Moyen-Orient et Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Un mental de combattante / Arabie saoudite, infréquentable mais incontournable ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 45:51


L'émission 28 minutes du 18/02/2025 Agressée par son beau-père, placée en foyer, Nismet se relève à chaque foisDans la périphérie de Lille, Nismet, 16 ans, vit avec sa mère, Najoua, qui se prostitue pour gagner de l'argent et entretenir son beau-père, Denis, un homme autoritaire et violent. Un jour, ce dernier agresse l'adolescente. Elle fugue et se retrouve dans un premier foyer. Lorsque sa mère apprend ce qui s'est passé, elle assassine son compagnon et se retrouve en prison. Ce récit, adapté en mini-série de quatre épisodes diffusés sur Arte à partir du 27 février, est une histoire vraie : celle de Nismet Aoubagui Hrehorchuk (qui interprète à l'écran la directrice d'un foyer). L'histoire d'une émancipation, au sens propre comme au sens figuré, qu'elle a racontée au réalisateur Philippe Faucon, rencontré sur un tournage. L'occasion pour Nismet de rendre hommage à sa mère, condamnée à 15 ans de prison, ainsi qu'aux professionnels de l'ASE (Aide sociale à l'enfance) rencontrés tout au long de son parcours.Trump et Poutine bientôt à Ryad : l'infréquentable Arabie saoudite est-elle incontournable ?Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, doivent se rencontrer ce mardi 18 février à Ryad, en Arabie saoudite. C'est dans la capitale saoudienne que démarrent les négociations pour mettre un terme au conflit entre l'Ukraine et la Russie, après le long échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine la semaine dernière. L'Arabie saoudite joue un rôle de médiateur et se place au centre de l'échiquier international, notamment grâce à une diplomatie active mise en œuvre par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Le pays a longtemps été perçu comme le sanctuaire d'un islam rigoriste, berceau de jihadistes à l'instar d'Oussama ben Laden et de la majorité des terroristes du 11 septembre, et peu soucieux des droits humains. MBS s'est donné pour mission d'hisser son pays au rang des grandes puissances et de le conduire sur la voie de la modernisation via son projet “Vision 2030”.Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire de la ville de Biarritz, arrivée en première position du classement des villes et villages de France où il fait bon vivre. Marie Bonnisseau nous raconte comment la ville d'Athènes a réhabilité un aqueduc antique pour répondre à sa demande en eau pour l'été.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Face à  Duhamel
Face à Duhamel : Thomas Legrand - Trump et Poutine veulent-ils la peau de l'Europe ? – 18/02

Face à Duhamel

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 16:50


Donald Trump et Vladimir Poutine sont à Riyad, en Arabie Saoudite, pour régler leurs contentieux et travailler sur le règlement du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Ce qui a été confirmé par la prise de parole de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, et de Marco Rubio, secrétaire d'État américain. Les deux présidents veulent-ils la peau de l'Europe ? Ce mardi 18 février 2025, Alain Duhamel, éditorialiste à BFMTV, a débattu avec Thomas Legrand, éditorialiste politique à Libération et producteur à France Inter, dans l'émission BFM Story présentée par Olivier Truchot et Alain Marschall sur BFMTV.

Revue de presse internationale
À la Une: l'Europe contre-attaque sur le terrain de l'Ukraine

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 4:21


« Au lendemain d'une conférence de Munich tumultueuse et d'une semaine diplomatique parmi les plus douloureuses de leur existence, les dirigeants européens tentent d'esquisser une sortie de crise, relève le Figaro à Paris. Celle-ci prend la forme d'une conférence sur la "sécurité européenne" convoquée ce lundi à Paris par Emmanuel Macron. Le chef de l'État a invité dans la capitale française les dirigeants des "principaux" États membres de l'Union européenne, le Royaume-Uni, ainsi que le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte. Avec pour but de renforcer la sécurité du continent et d'accroître son influence diplomatique dans une négociation de paix ukrainienne qui semble leur échapper. »Il y a urgence à réagir face à l'attitude des américains, souligne El Pais à Madrid. « L'Union européenne est confrontée à une crise stratégique sans précédent en raison du changement de politique étrangère des États-Unis, qui sont passés du statut de partenaire fiable à celui de partenaire hostile envers leurs alliés du Vieux continent. (…) Les contacts de Trump avec Poutine pour négocier la paix en Ukraine dans le dos de Kiev et de Bruxelles – légitimant ainsi l'expansionnisme russe et portant atteinte au droit international – constituent non seulement un mépris pour les Ukrainiens et les Européens, mais marquent également un tournant qui exige une réponse décisive et, surtout, unie face au nouvel ordre mondial promu agressivement par les États-Unis. »Tirer d'abord, discuter ensuiteLe Soir à Bruxelles reprend la balle au bond et s'interroge : « Les États-Unis se sont-ils mués en adversaire de l'Europe ? Peut-on encore appeler "allié" un État qui remet en cause, unilatéralement, ses engagements au sein de l'Otan ? Voire menace de s'en prendre à l'intégrité territoriale d'un État (l'Ukraine), pour piller ses ressources naturelles ? Tout cela au pire moment de fragilité pour l'Europe, confrontée à la menace existentielle posée par Vladimir ­Poutine ? »Le Corriere Della Sera à Rome analyse que « Donald Trump, en moins d'un mois, nous a fait comprendre ce qu'il avait en tête : choquer le monde, et voir ce qui se passe. Exclure l'Europe des négociations sur l'Ukraine est une insulte à l'Otan. Récompenser l'agression de Poutine revient à accorder à la Russie le rôle de puissance dominante sur le continent. Venir à Munich et se moquer des libertés européennes, comme l'a fait le vice-président J.D. Vance, est offensant. »Trois salvesLe Temps à Genève précise qu'« en une semaine, l'administration Trump a envoyé trois signaux aux Européens : les États-Unis sont prêts à abandonner l'allié ukrainien si ce dernier n'accepte pas de céder des territoires à l'ennemi et de livrer ses ressources pour rembourser sa dette (c'était mardi); Washington va négocier directement avec Moscou (c'était jeudi); et la Maison-Blanche embrasse l'extrême droite, notamment en Allemagne, et s'immisce dans les processus électoraux (c'était vendredi) ».Alors, « pour tenter de sauver le lien transatlantique, l'Europe doit à son tour user du langage de la force pour formuler un nouveau deal avec les États-Unis, affirme Le Temps. C'est dans ce but qu'Emmanuel Macron convoque en urgence un sommet ce lundi à Paris. Il s'agira d'abord de s'assurer de l'union des Européens face à ces nouveaux défis existentiels. »« Mauvais signe »Le Washington Post, pas franchement favorable au nouvel occupant de la Maison-Blanche, pointe également la brutalité et même l'incohérence de la diplomatie américaine : « l'administration Trump a entamé sa première semaine de négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine avec un ensemble étourdissant de signaux contradictoires qui ont déconcerté et inquiété les alliés européens de l'Amérique et qui ont semblé récompenser principalement le président russe Vladimir Poutine. (…) Des négociations pour le moins anarchiques, pointe encore le Post : le message et les messagers ont changé presque quotidiennement ; des concessions à Poutine ont été proposées, puis retirées. L'administration américaine a semblé exclure le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis le courtiser, avant de l'écarter à nouveau. (…) Il est probable que Trump ne sache pas trop où il va. Dans les négociations, il aime bombarder et lorsque les obus explosent, il redirige les tirs. »Alors, conclut le Washington Post, « les négociations devraient s'accélérer cette semaine avec la rencontre prévue en Arabie Saoudite entre le secrétaire d'État Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. À l'heure où nous écrivons ces lignes, il semble qu'aucun représentant ukrainien de haut rang ne sera présent. C'est un très mauvais signe. »

Journal en français facile
Emmanuel Macron cherche un nouveau Premier ministre / Sergueï Lavrov est en Europe / L'attiéké au patrimoine mondial...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 10:00


Le Journal en français facile du jeudi 5 décembre 2024, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BDQ3.A

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Niger : le désespoir de migrants sénégalais

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 7, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la courte majorité de Modi à l'issue des élections législatives indiennes, les tensions qui persistent entre le Bénin et le Niger et la visite de Sergueï Lavrov au Tchad. Niger : des migrants sénégalais livrés à eux-mêmes en plein désertDes migrants sénégalais sont bloqués au Niger en plein milieu du désert après avoir été refoulés par l'Algérie. Quel était l'itinéraire de ces migrants ? Aujourd'hui, dans quelles conditions vivent-ils ? Les autorités sénégalaises comptent-elles prendre des mesures pour les rapatrier ? Avec Charlotte Oberti journaliste à Infomigrants   Bénin-Niger : aucun accord en vue ?Les déclarations du Premier ministre nigérien et du président béninois ne semblent pas laisser entrevoir une réouverture de la frontière entre les deux pays. Pourquoi ne trouvent-ils pas de terrain d'entente ? Comment la situation pourrait-elle s'apaiser ?  Avec Seidik Abba, journaliste, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES) Tchad-Russie : renforcement des liens diplomatiquesLe ministre des Affaires étrangères russe Serguei Lavrov était en visite à N'Djamena ce mercredi.  Au début de l'année, Mahamat Idriss Deby s'était rendu à Moscou afin de rencontrer Vladimir Poutine. Ce rapprochement ne complique-il pas les relations franco-tchadiennes ? Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI Elections en Inde : victoire en demi-teinte pour l'alliance de ModiNarendra Modi et ses alliés sont sortis vainqueurs des élections, mais avec une courte majorité. Comment expliquer cette baisse de popularité alors que les sondages le donnaient largement gagnant ? Avec une majorité plus limitée, comment s'annonce le 3e mandat de Narendra Modi ? Avec Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS et chercheur senior à Asia Centre     

Le débat africain
Tournée africaine de Lavrov, sommet Afrique-Corée et Européennes… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jun 7, 2024 38:57


Au sommaire : Congo, Tchad, Burkina Faso, Guinée… Que retenir de la tournée africaine du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ? 48 délégations africaines étaient à Séoul, cette semaine, à l'occasion du premier sommet Afrique-Corée du Sud. Enfin les Européens voteront du 6 au 9 juin 2024. Favoris dans les sondages, les partis d'extrême droite pourraient-ils véritablement impacter les priorités de l'Union européenne ? Qu'est-ce que cela dit de l'Europe aujourd'hui ?    Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Moussa Yero Bah, journaliste et présidente de l'ONG Femmes développement et droits humains en Guinée- Jean-Marie Kassamba, président de l'Union nationale de la presse du Congo et directeur général de la chaîne télévisée Télé 50- Fatim Djédjé, journaliste ivoirienne, présentatrice du magazine d'information « Ailleurs dans le monde » de la RTI.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Offensive diplomatique Russe en Afrique

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 7, 2024 32:21


Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a conclu mercredi (05 juin) au Tchad une mini-tournée en Afrique de l'Ouest et centrale. Pourquoi est-ce que la diplomatie Russe s'intéresse à ces pays? Eric Topona a posé la question à ses invités sous l'Arbre à palabres.

24H Pujadas - Les partis pris
Les partis pris : "Élections, les 3 chiffres à surveiller", "Démographie, vrai handicap de l'Europe" et "Moscou à la conquête de l'Afrique"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 24:43


Les élections européennes auront lieu le dimanche 9 juin. Cette fois, les résultats sont encore plus attendus en raison d'un possible basculement du rapport de force. Dimanche soir, il faudra scruter avec attention particulière les chiffres de l'abstention, le score du Rassemblement National et le score de LFI, souligne Ruth Elkrief. L'année 2024 marque le début du déclin démographique de l'Europe. La France enregistre le plus faible nombre de naissances depuis l'après-guerre. Ce déclin s'illustre également à travers le vieillissement de la population qui a des impacts significatifs sur la productivité et la croissance. Selon les observations de François Lenglet, le nombre d'enfants, c'est la base. Pourtant, durant les campagnes électorales, il n'a pas été question de politique nataliste. Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a récemment effectué une tournée en Afrique, visitant notamment la Guinée, le Congo, le Burkina Faso, et enfin le Tchad. La Russie veut promouvoir une coopération militaire et technique avec ces pays africains. "Il ne fallait pas qu'on disparaisse, car la première chose que feront les Russes, c'est de prendre la place des Occidentaux", réagit Abnousse Shalmani. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Journal de l'Afrique
Suite et fin de la mini-tournée de Sergueï Lavrov en Afrique

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 5, 2024 14:22


Serguei Lavrov et son imposante délégation ont atterri à N'Djamena au Tchad en milieu d'après-midi. C'est la dernière escale du chef de la diplomatie russe, qui tente d'étendre l'influence de son pays sur le continent. Pour en parler, nous recevons Djenabou Cissé, chargée de recherche pour la Fondation pour la recherche stratégique.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Russie-Afrique: la tournée de Sergueï Lavrov

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 5, 2024 20:00


Pour la sixième fois en deux ans, Sergueï Lavrov est en Afrique pour renforcer l'influence de Moscou sur le continent. Après la Guinée et le Congo-Brazzaville, le chef de la Diplomatie russe est attendu au Tchad. Sécurité, exploitation minière, énergie, que vous inspire la coopération russo-africaine ?   

Journal de l'Afrique
Sergueï Lavrov poursuit sa tournée africaine en République du Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2024 14:40


En visite en République du Congo, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rencontré ce mardi le Président Denis Sassou Nguesso. Les deux hommes ont discuté des perspectives de paix et de stabilité en Afrique et notamment la crise inter-libyenne.

Revue de presse Afrique
À la Une: la tournée africaine de Sergueï Lavrov

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2024 4:00


« Le ministre russe des Affaires étrangères a bouclé hier sa visite en Guinée, pointe le site Africa Guinée. Lors de son séjour éclair, poursuit-il, Sergueï Lavrov a eu deux entretiens avec le Président Mamadi Doumbouya et le chef de la diplomatie guinéenne, Morissanda Kouyaté. (…) Nous n'avons pas omis de discuter de la coopération militaire et technique et du renforcement de la capacité de défense de la Guinée, surtout compte tenu de la menace terroriste croissante », a indiqué Sergueï Lavrov avant de quitter la Guinée. « Conakry et Moscou, précise encore Africa Guinée, comptent étendre et enrichir leur partenariat vieux de "65 ans" sur la santé, la lutte antiterroriste, la défense, le renforcement de la présence de sociétés russes en Guinée. »Guinée : intérêts miniers…La Guinée était la « première étape de la sixième visite de Sergueï Lavrov sur le continent africain en l'espace de deux ans. » C'est ce que relève Le Monde Afrique : « en se posant, pour la première fois depuis 2013, sur le tarmac de l'aéroport Ahmed Sékou Touré – du nom du premier président du pays, fortement inspiré par le modèle socialiste –, le chef de la diplomatie russe n'est arrivé ni en pays conquis ni en terre hostile, pointe Le Monde Afrique. Comme la République du Congo et le Tchad, les deux prochaines étapes annoncées de son voyage, la Guinée affiche une position neutre vis-à-vis de la guerre en Ukraine, et se tient à l'écart de la lutte d'influence avec la France sur le continent. (…) La relation entre Moscou et Conakry repose aujourd'hui en premier lieu sur des intérêts miniers, remarque encore le journal. La bauxite extraite de Guinée représente 40 % de l'approvisionnement du géant russe Rusal, deuxième producteur mondial d'aluminium derrière la Chine. Pour conserver cet acquis, Moscou mène sur place une diplomatie des plus amicales avec les dirigeants successifs. En janvier 2019, son ambassadeur Alexandre Bredgazé, aujourd'hui à la tête de Rusal-Guinée, avait ouvertement encouragé le président de l'époque, Alpha Condé, à modifier la Constitution pour briguer un troisième mandat. »En effet, complète Aujourd'hui à Ouagadougou, « la Guinée n'est pas politiquement alignée sur le Burkina-Niger-Mali, même si elle est dirigée par un putschiste constitutionnalisé. Mais c'est un pays économiquement qui intéresse et qui pèse sur l'échiquier de la sous-région en termes de besoins en matières premières. C'est le cas de l'aluminium qu'exploite Rusal, présent sur trois sites et qui emploie 3 000 personnes. »Burkina Faso : « ici on ne jure que par Poutine… »Après le Congo-Brazzaville et le Tchad, Sergueï Lavrov est attendu au Burkina Faso. Là, le ministre russe des Affaires étrangères arrive en terrain conquis… « Ce sera pour exalter une coopération qui est au pinacle, s'exclame Aujourd'hui, d'ailleurs, dès l'aéroport, il se rendra compte, et tout au long du chemin qui mène à la présidence, de la floraison de drapeaux russes. La Russie a remplacé la France, et ici, on ne jure que par Poutine ! Normal, armes, drones, blés, soutien, la Russie est aux petits soins avec les nouvelles autorités (burkinabés). »Au Tchad, un tropisme moscovite ?Toutefois, « l'étape la plus importante de cette tournée sera sans nul doute celle du Tchad », relève L'Observateur Paalga. « Présenté comme le dernier bastion de la France dans le Sahel, le pays de François Tombalbaye (premier président du Tchad) nourrit les convoitises de l'Ours russe qui ne cesse de faire son trou dans l'ancienne basse-cour du Coq gaulois, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Il faut dire que l'actuel homme fort du Tchad, Mahamat Idriss Déby, ne cache pas son tropisme moscovite, contrairement à son géniteur de président, feu Idriss Déby Itno, dont le gouvernement avait condamné l'invasion russe en Ukraine. En janvier dernier, rappelle L'Observateur Paalga, Déby-fils avait effectué une visite officielle à Moscou où il avait été reçu avec tous les honneurs dus à un chef de l'État d'un "pays frère", selon Vladimir Poutine. Les deux hommes avaient évoqué des questions liées à la coopération agricole et minière, mais aussi à la situation sécuritaire de la sous-région. Le maître du Kremlin avait alors rassuré son hôte de son engagement à œuvrer à la stabilisation de la zone. »

Soft Power
Le modèle économique des théâtres privés / Qui est Sergueï Lavrov, l'idéologue diplomate de Poutine ?

Soft Power

Play Episode Listen Later Mar 31, 2024 109:54


durée : 01:49:54 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Quatre ans après le Covid, comment se porte le théâtre privé en France ? // Qui est véritablement Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères qui veut le retour en influence de la Russie ? - invités : Fabio Gambaro Directeur de l'Instituto Italiano di Cultura Parigi et directeur du Festival Italissimo, ancien correspondant à Paris de La Repubblica; Jean-Marc Dumontet Président des Molières, propriétaire de plusieurs théâtres parisiens et producteur de spectacles; Adam Shatz Journaliste, éditeur pour les États-Unis de la London Review of Books; Cécile Vaissié Historienne, professeure d'études russes et soviétiques à l'Université Rennes-II et chercheuse au CERCLE à l'Université Nancy II

C dans l'air
Russie-Afrique : le sommet qui défie l'Occident - 27/07/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 27, 2023 59:56


C dans l'air du 27 juillet - Russie-Afrique : le sommet qui défie l'Occident LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales France Inter - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI - VINCENT HUGEUX - Grand reporter - Spécialiste du Moyen-Orient et de l'Afrique, auteur de "Tyrans d'Afrique" - Général PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse Isolé sur la scène internationale, le maître du Kremlin peut toujours compter sur le soutien, ou la neutralité, de nombreux pays africains. Une quarantaine de délégations et dix-sept chefs d'État ont fait le déplacement à Saint-Pétersbourg pour participer aujourd'hui et demain au sommet Russie-Afrique. Une deuxième édition, près de quatre ans après la précédente à Sotchi, qui doit avant tout permettre à la Russie d'approfondir ses relations sur le continent et de jauger ses alliés sur fond de guerre en Ukraine et d'inquiétudes pour la sécurité alimentaire du continent. Moscou a décidé récemment de ne pas renouveler sa participation à l'accord qui permettait à l'Ukraine d'exporter ses céréales via la mer Noire, malgré le blocus russe. Ce retrait pourrait avoir de lourdes conséquences sur l'inflation et l'alimentation des populations de nombreux pays africains qui affichent une forte dépendance au blé russo-ukrainien. Pour faciliter ses exportations de céréales, de matériel agricole et surtout d'engrais, la Russie réclame notamment un allègement des sanctions économiques qui la visent. En parallèle, Vladimir Poutine vient d'annoncer en ouverture du sommet la livraison gratuite de 25 000 à 50 000 tonnes de céréales à six pays africains : Burkina Faso, au Zimbabwe, au Mali, à la Somalie, à la République centrafricaine et à l'Érythrée. Moscou avait déjà procédé ces derniers mois à des dons stratégiques d'engrais à destination de certains pays africains qui rencontrent des difficultés d'approvisionnement, en faisant de son engrais un nouvel outil diplomatique. La Russie, qui souhaite étendre son influence sur le continent, s'est imposée ces dernières années comme le premier exportateur d'armes en Afrique subsaharienne, devant la Chine. Et, si ces exportations ne représentent que 12 % des ventes d'armes du pays, elles sont significatives sur le plan stratégique. En revanche, le coup d'Etat avorté du groupe Wagner à la fin du mois de juin a jeté un certain trouble dans les esprits. Repris en main par Moscou après la mutinerie, la question de l'avenir du groupe paramilitaire milice russe sur le continent, particulièrement au Mali et en Centrafrique, mais aussi au Soudan ou en Libye reste posée. Dès le 26 juin, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait indiqué que le travail d'"instructeurs" des "militaires" russes présents en République centrafricaine (RCA) et au Mali "continuerait", une manière rassurer ces deux Etats avec lesquels la coopération avec Wagner est la plus poussée. Mais sous quelle forme ? Et que se passe-t-il au Niger ? Des militaires putschistes du Niger ont annoncé mercredi à la télévision nationale avoir renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis 2021, et désormais retenu à la présidence, à Niamey. "Nous, Forces de défense et de sécurité (FDS), réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez", a déclaré le nouvel homme fort du pays, le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en tenue. Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger semble avoir basculé à son tour. Un coup d'Etat dénoncé ces dernières heures par l'Union africaine, Washington et Paris. "Cette instabilité, c'est un drame pour la population nigérienne", a déclaré ce jeudi sur franceinfo le président du groupe Renaissance à l'Assemblée. Sylvain Maillard a également fait part de son inquiétude pour les "intérêts" de la France sur place, et plus particulièrement "nos intérêts économiques". "Vous savez très bien que l'uranium fait partie aussi de l'équation, et donc nous regardons avec grande attention ce qui va se passer" a-t-il ajouté. La France dispose également au Niger d'une base militaire importante d'au moins 1500 hommes, engagés avec l'armée nigérienne dans la lutte contre les djihadistes au Sahel. Un redéploiement des forces françaises opéré récemment après avoir été chassées du Mali et du Burkina Faso sous l'influence de la Russie. Armes, céréales, nucléaire... Quels sont les enjeux du sommet Russie-Afrique qui se déroule à Saint-Pétersbourg ? Quelle est la situation au Niger ? Quelles conséquences pour la France ? Enfin où en est la contre-offensive en Ukraine ? Et quel est l'impact de la destruction du barrage sur le Dniepr dans le pays et au-delà ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Journal de l'Afrique
Fin du dilemme pour l'Afrique du Sud : Vladimir Poutine ne se rendra pas au sommet des Brics

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 19, 2023 21:21


Le président russe Vladimir Poutine n'assistera pas au sommet des Brics (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Russie) fin août à Johannesburg, a annoncé mercredi la présidence sud-africaine, mettant fin à des mois de spéculations sur le sujet et à un épineux dilemme pour Pretoria. En tant que membre de la CPI, l'Afrique du Sud est théoriquement censée arrêter le président russe, visé par un mandat d'arrêt par la Cour pénale internationale, s'il entrait sur son territoire. Une position délicate pour Pretoria qui affirme adopter une position neutre. La Russie sera représentée par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] À Sfax, les migrants subsahariens livrés à leur sort

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 11, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les livraisons d'armes à sous-munitions des États-Unis à l'Ukraine, sur le départ de plusieurs centaines de mercenaires de Wagner de Bangui et sur la pollution du lac Rose au Sénégal. Guerre en Ukraine : les États-Unis prêts à livrer des armes à sous-munitions Les États-Unis envisagent de fournir des armes à sous-munitions à l'Ukraine. Ce qui suscite les critiques de ses alliés occidentaux. Pourquoi ces armes sont-elles autant contestées ? Que peuvent-elles changer pour la contre-offensive ukrainienne ? Comment expliquer cette décision de Joe Biden ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense.Tunisie : à Sfax, la détresse des migrants subsahariens   La ville de Sfax connaît une flambée de violences depuis le meurtre d'un Tunisien par trois migrants subsahariens. Pourquoi le climat est-il particulièrement tendu à Sfax et pas dans d'autres villes ? Quel sort est réservé aux migrants chassés de chez eux ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Centrafrique : vers un retrait des mercenaires de Wagner ? Deux semaines après le coup de force avorté d'Evgueni Prigojine en Russie, des mercenaires de Wagner ont quitté la Centrafrique. Quelles pourraient être les raisons de ce départ alors que Sergueï Lavrov avait assuré du maintien de la présence russe ? La sécurité du référendum constitutionnel, censée être assurée par le groupe paramilitaire, est-elle compromise ? Avec Charles Bouëssel, analyste senior pour la Centrafrique à l'International Crisis Group.Sénégal : le lac Rose menacé ? Au Sénégal, le lac Rëtba, bien connu pour sa couleur rose devient de plus en plus vert. Quelle est l'origine de ce changement de couleur ? Comment expliquer son odeur nauséabonde ? Les autorités ont-elles pris des mesures pour sa sauvegarde ? Avec Ibrahima Mbaye, président de l'association Aar Lac Rose. 

C dans l'air
Mais où est donc passé Evgueni Prigojine? - 07/07/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 7, 2023 59:09


C dans l'air du 7 juillet - Mais où est donc passé Evgueni Prigojine? LES EXPERTS : - Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement, auteur de "Au commencement était la guerre" - Guillaume ANCEL - Ancien officier de l'armée française - écrivain - Sergueï JIRNOV - Expert en relations internationales et en renseignement, ancien officier supérieur du KGB - Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de "Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance" Mais où est donc passé Evgueni Prigojine ? On le pensait réfugié en Biélorussie depuis sa tentative de coup d'Etat, mais le président Alexandre Loukachenko a affirmé hier que le chef du groupe Wagner serait en liberté à Saint-Pétersbourg et que ses hommes seraient dans leurs camps en Russie. Des révélations qui tranchent avec les images diffusées depuis mercredi par les médias russes et sur les réseaux sociaux. Les services du FSB ont perquisitionné le domicile de Evgueni Prigojine à Saint-Pétersbourg. Une vaste et luxueuse maison, avec un hélicoptère stationné dans le jardin, de nombreuses armes, des liasses de dollars et de roubles, des lingots d'or mais aussi plusieurs passeports avec des noms différents, une armoire remplie de perruques et même des photos de Prigojine déguisé. Selon le site Fontanka, basé en Russie, une photo avec des "têtes tranchées" aurait également été retrouvée au domicile de Prigojine, alors que ses mercenaires sont régulièrement accusés d'exactions sanglantes. Si la légende de l'ancien "cuisinier" du Kremlin n'est plus à faire, ces images interviennent dans un contexte bien spécifique en Russie. Depuis plusieurs jours, de grandes voix des médias publics russes présentent Evgueni Prigojine comme un homme d'affaires avide de pouvoir, qui a perdu la raison après avoir fait fortune grâce à de juteux contrats passés avec l'État russe au cours des dernières années. Une présentation bien différente de celle dépeignant il y a encore quelque mois un homme providentiel qui a conquis Bakhmout avec ses hommes. Très présent depuis le début de la guerre en Ukraine dans les médias russes et sur Telegram, le patron des Wagner n'est plus apparu en public depuis son coup de force avorté. Un flou persistant entoure désormais Evgueni Prigojine tombé en disgrâce, autant pour son avenir personnel que pour celui du groupe Wagner. À cette heure, aucune sanction n'a été annoncée contre les mutins, mais de nombreuses interrogations entourent l'avenir de ses entreprises, de son empire médiatique et de ses opérations d'influence, autant en Russie qu'à l'étranger, notamment en Afrique. Sur le continent africain, la milice privée, fer de lance du nouvel expansionnisme russe, a depuis 2018 tissé sa toile du Soudan à la Centrafrique, en passant par le Mali et la Libye. Moscou dès le 26 juin dernier a assuré que les "événements" ne changeront rien aux activités du groupe sur le continent. Les membres de Wagner travaillent au Mali et en République centrafricaine "comme instructeurs. Ce travail va bien sûr continuer", a déclaré Sergueï Lavrov dans un entretien à la chaîne RT. Mais sous quelle forme ? Et jusqu'à quand ? La politique africaine russe devrait sûrement être redéfinie lors du sommet Russie-Afrique prévu à Saint-Pétersbourg du 26 au 29 juillet 2023. Parallèlement sur le front ukrainien, la Russie doit désormais combler le vide laissé par les soldats de Prigojine. Selon le site d'information Bloomberg, les services de renseignement européens pensent que Moscou se prépare à envoyer davantage de combattants tchétchènes et de prisonniers en Ukraine, notamment vers la ville de Bakhmout où la Russie risque d'être débordée par la contre-offensive ukrainienne. "Ralentie" en raison de la solidité des défenses russes, la contre-attaque n'est "pas rapide" mais les troupes de Kiev avancent, a déclaré de son côté le président Volodymyr Zelensky sur CNN. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Lorrain Sénéchal REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le Nouvel Esprit Public
La Russie après la marche de Wagner / Mayotte

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jul 2, 2023 65:11


N°304 / 2 juillet 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 30 juin 2023. Avec cette semaine : Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova. LA RUSSIE APRÈS LA MARCHE DE WAGNER La prise de la grande base arrière russe de l'opération militaire en Ukraine, à Rostov-sur-le-Don, par les 5.000 mercenaires du groupe paramilitaire privé Wagner d'Evgueni Prigojine, a été réalisée sans le moindre coup de feu. Le lancement d'un raid armé vers Moscou ne s'est arrêté qu'à 200 kilomètres de la capitale et n'a été entravé par aucune force militaire substantielle. Juste avant de se lancer dans sa marche forcée Prigojine a brisé le tabou du mensonge, révélant que les généraux russes (et donc Poutine) avaient menti sur la guerre, sur les pertes humaines, les territoires reconquis par les Ukrainiens et même sur les buts de guerre, qu'il a déclarés « infondés ». Construisant son empire médiatique et industriel à visage couvert, niant le moindre lien avec la milice Wagner spécialisée dans la guerre hybride, déployée là où la Russie défend ses intérêts sans vouloir apparaître - Ukraine, Syrie, Libye, République centrafricaine, Mali - Progojine n'a reconnu en être le créateur qu'en septembre 2022. Après l'avoir utilisé, puis l'avoir laissé recruter des prisonniers de droit commun ayant commis des crimes de sang, sans la moindre base légale, l'armée russe a interdit ces pratiques pour les reprendre à son compte. Une compétition avec Wagner s'est ensuite engagée, alors même que les deux forces faisaient face à la contre-offensive ukrainienne. Tandis que Prigojine insultait le commandement militaire russe pour son incompétence et appelait à sa démission, ses troupes ont été privées de vivres et de munitions. L'armée russe a demandé à intégrer la milice. L'incursion des groupes armés en provenance d'Ukraine dans la région de Belgorod, l'attaque de drones à Moscou puis l'avancée de Wagner vers la capitale ont posé la question de la capacité de l'Etat russe à défendre son territoire. Cependant, l'élite politique a fait corps : toute la journée du samedi, députés, gouverneurs ou élus locaux ont diffusé des messages de soutien au président. Lundi, sans le nommer, Vladimir Poutine a qualifié Evgueni Prigojine de « traître » − une désignation qui vaut en théorie condamnation à mort. Au lieu de cela, dans la soirée le chef du Kremlin a offert à Prigojine des garanties de sécurité. Il a réaffirmé que ces combattants - ayant joué un rôle essentiel dans la guerre en Ukraine - ne feraient l'objet d'aucune poursuite. Ils pourront, au choix, signer un contrat avec le ministère de la Défense pour intégrer l'armée régulière russe, rentrer chez eux, ou rejoindre la Biélorussie, où doit s'exiler Prigojine. Lundi, l'homme d'affaires a réaffirmé que le but de sa « marche » n'était pas « la prise du pouvoir », mais seulement « d'empêcher le démantèlement » de Wagner. Certes, il « regrette » la mort de militaires russes. Mais M. Prigojine continue de se présenter en chef du groupe et assure qu'Alexandre Loukachenko, le président de la Biélorussie, lui aurait proposé une solution permettant « la poursuite du travail dans un cadre légal ». Lundi, le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré que la société allait « poursuivre » son travail en Afrique et ailleurs. *** MAYOTTE A Mayotte, 101e département français, marqué par de récurrents épisodes de violences et de tensions sociales, l'opération Wuambushu ("reprise en main") a été lancée le 24 avril. Il s'agit selon le ministre de l'Intérieur et des outre-mer de lutter contre la délinquance et l'insécurité, en détruisant certains bidonvilles et en expulsant des étrangers en situation irrégulière, principalement des Comoriens. Les autorités ont l'intention d'expulser entre 10.000 et 20.000 sans-papiers : Mayotte compte 310.000 habitants, dont on estime que la moitié sont étrangers. L'opération s'est rapidement heurtée à deux obstacles majeurs : le refus des Comores voisines d'accueillir leurs ressortissants expulsés, et les multiples recours judiciaires déposés par des familles de clandestins. Dès le deuxième jour, l'opération était suspendue par le tribunal judiciairequi considérait la démolition des bidonvilles « illégale », avant que le tribunal administratif de Mayotte ne tranche finalement en faveur de l'État. Plus de 400 policiers et gendarmes supplémentaires sont sur l'île, portant à 1.800 les effectifs des forces de l'ordre présents sur place. Malgré la multiplication des « plans » pour Mayotte, les services publics dans l'île sont en déshérence : pas assez d'écoles pour scolariser tous les enfants (6.000 à 7.000 enfants sont déscolarisés) ; peu d'accès à la santé, et un manque flagrant de personnels soignants ; l'accès à l'eau potable est une problématique majeure marquée par des coupures d'eau quatre fois par semaine. La situation de mal-logement est massive : 57 % des ménages vivent en surpeuplement, 40 % des logements sont en tôle, 30 % des logements ne sont pas raccordés à l'eau, 10 % n'ont pas l'électricité. « Musulmane à 95 % », Mayotte a voté à 59,10 % pour Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2022. Les 24 et 25 juin, deux mois après le début de l'opération, le ministre de l'intérieur a effectué un déplacement pour défendre un premier bilan de l'opération soutenue localement, mais dénoncée par plusieurs associations, dont la Cimade et Médecins du monde, comme « tout sécuritaire ». Gérald Darmanin a précisé que l'intervention sera rallongée de « plus d'un mois » puis qu'un « deuxième type d'opération » débuterait en septembre, ciblant, par des procédures judiciaires, l'agriculture et la pêche illégales, ainsi que les marchands de sommeil. Il a affirmé qu'en deux mois, « les violences contre les personnes ont été réduites de 22 % » et les cambriolages, vols et atteintes aux biens, « de 28 % », revendiquant aussi avoir « divisé par trois le flux entrant de clandestins ». Le dernier objectif de « Wuambushu », la lutte contre la criminalité, pose des problèmes de surpopulation carcérale : dans l'unique prison de l'île le taux d'occupation est passé à 230 %. La construction d'une nouvelle prison et d'un nouveau centre de rétention est envisagée, mais aucun terrain n'a encore été identifié pour les bâtir. Le ministre a promis de « revenir en septembre prochain ». Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Quel avenir pour Wagner en Afrique?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 28, 2023 20:00


Après le coup de force avorté d'Evgueni Prigojine en Russie, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, assure que le groupe paramilitaire va continuer d'opérer au Mali et en Centrafrique. Que vous inspire ce partenariat avec Moscou ? Comment avez-vous perçu les évènements de samedi (24 juin 2023)?  

Journal de l'Afrique
Rébellion de Wagner : le groupe paramilitaire va continuer ses opérations au Mali et en Centrafrique

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 26, 2023 14:47


Le groupe paramilitaire Wagner va continuer d'opérer au Mali et en Centrafrique, a assuré lundi Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe. Il affirme en outre que la rébellion de cette organisation en Russie n'affectera pas la relation entre Moscou et ses alliés. Pour en parler, Thierry Vircoulon, chercheur associé Afrique à l'IFRI.

Le Nouvel Esprit Public
Après la décision du Conseil Constitutionnel, fin de partie, mais pour qui ? / Lula en Chine : le Sud global contre l'Occident ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 23, 2023 68:25


n°294 / 23 avril 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 avril 2023.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.APRÈS LA DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL, FIN DE PARTIE, MAIS POUR QUI ?La loi réformant les retraites et portant l'âge légal de départ à 64 ans a été promulguée au « Journal Officiel » dans la foulée de son approbation par le Conseil constitutionnel. Cette approbation n'a pas calmé la colère de l'intersyndicale, qui a décliné l'invitation d'Emmanuel Macron à le rencontrer, le 18 avril. Le secrétaire national de la CFDT, Laurent Berger, a réclamé un « délai de décence », ajoutant que l'intersyndicale s'était donnée comme horizon pour entamer les discussions l'« après 1er mai », date d'une nouvelle journée de mobilisation des opposants à la réforme des retraites. Les treize organisations de salariés et de défense de la jeunesse, réunies en intersyndicale, ont diffusé, dès la décision du Conseil constitutionnel connue, une déclaration commune titrée : « Ce n'est pas fini ! ». L'intersyndicale promet un 1er mai « unitaire et populaire ». Un 1er mai unitaire serait une première depuis 2002, quelques jours après le fameux 21 avril qui avait vu Jean-Marie Le Pen accéder au second tour de l'élection présidentielle.Lors de son allocution télévisée, lundi, le président de la République a listé trois chantiers prioritaires : le travail, la « justice et l'ordre républicain et démocratique » et « le progrès pour mieux vivre ». Il a donné rendez-vous dans « cent jours », au 14 juillet, pour « faire un premier bilan ». Elisabeth Borne, confortée à son poste, détaillera sa feuille de route la semaine prochaine. Pour Laurent Berger, il n'en ressort « rien de concret », il s'est agi d'un « énième discours de la méthode » qui « ne nous a rien appris et ne met pas fin au ressentiment des gens ».D'après une enquête pour Libération, réalisée par l'institut Viavoice, 76 % des personnes interrogées estiment que la démocratie française est actuellement « en mauvaise santé », tandis que 39 % sont encore plus critiques, la jugeant même « en très mauvaise santé ». 74 % pensent que la mauvaise santé de la démocratie est due au moins en partie au fait que les élus sont « déconnectés des réalités des Français ». Selon un sondage de l'institut Elabe réalisé les 15 et 16 avril, l'image du président de la République s'est fortement dégradée, en France comme à l'étranger. Avec seulement 25 % d'opinions positives, Emmanuel Macron est proche du taux d'impopularité où l'avait plongé la crise des Gilets jaunes (23% en novembre/décembre 2018) observe Bernard Sananès, président d'Elabe. Loin du Président « protecteur » des années Covid, ou du Président « chef de guerre » du premier semestre 2022, c'est aujourd'hui l'image d'un chef d'État autoritaire, voire brutal qui domine dans l'opinion.Figure de la lutte contre la réforme des retraites, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, dont l'organisation a gagné 31.000 adhérents dans les dernières semaines, a annoncé mercredi qu'il quittait ses fonctions en juin au profit de Marylise Léon, actuellement numéro deux du syndicat. Elle se décrit elle-même comme « pas facile, surtout dans les négociations » et veut, elle aussi, un 1er mai « historique » face à la « surdité de l'exécutif ».***LULA EN CHINE, LE SUD GLOBAL CONTRE L'OCCIDENT ? Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a effectué du 13 au 14 avril une visite officielle en Chine. Il a rencontré le président Xi Jinping. Objectif affiché : permettre à la première puissance d'Amérique latine de revenir au centre de la géopolitique mondiale, consolider son rôle au sein des pays émergents et sécuriser ses exportations, alors que la situation économique du pays est précaire. Avant de rejoindre Pékin, Lula s'est arrêté à Shangaï où il a assisté à la cérémonie d'investiture de Dilma Rousseff, en tant que présidente de la Nouvelle Banque de développement, la banque des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), appelé le « G7 des émergents ». Cette banque vise à « aider à financer les économies en développement, en particulier dans les infrastructures et la transition énergétique durable ». Le dirigeant brésilien en a profité pour fustiger le Fonds monétaire international, qu'il a accusé d'« asphyxier les économies de pays comme l'Argentine » et estimé que la banque des Brics « a un grand potentiel de transformation », car elle « libère les pays émergents de la soumission aux institutions financières traditionnelles ».Les échanges entre le Brésil et la Chine ont atteint en 2022 un record de 152 milliards de dollars, loin devant les États-Unis (89 milliards). Un chiffre multiplié par vingt depuis la première visite de Lula, en 2004, avec un excédent de 28 milliards en faveur du Brésil. Le géant sud-américain vend des matières premières et achète des produits manufacturés à haute valeur ajoutée. La Chine est le premier partenaire commercial du Brésil, qui est également le premier récipiendaire des investissements chinois dans la région, avec 6 milliards de dollars en 2021, dans des secteurs stratégiques, comme les routes, les usines hydroélectriques et les télécommunications, en particulier en déployant le réseau 5G de Huawei malgré l'hostilité de Washington. Au terme de sa visite à Pékin, le président brésilien a signé quinze accords économiques couvrant des domaines tels que la technologie des satellites, l'économie numérique, les énergies renouvelables, l'industrie automobile et l'agro-industrie.Tant sur le plan diplomatique qu'économique, les deux pays ont décidé de développer leurs relations pour « se débarrasser de règles injustes et réaliser un développement plus juste et plus équilibré », selon les termes de Lula. Comme la Chine et la plupart des pays émergents, le Brésil n'a pas imposé de sanctions à l'encontre de la Russie. Le président Brésilien qui se refuse toujours à envoyer des munitions à l'Ukraine « au nom de la paix » a affirmé à Pékin que « les Etats-Unis doivent cesser d'encourager la guerre et parler de paix, l'Union européenne doit commencer à parler de paix ». Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain a observé que « dans ce cas précis, le Brésil se fait l'écho de la propagande russe et chinoise sans prendre en compte les faits ». En revanche, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, avant sa rencontre lundi avec le président Lula à Brasilia a déclaré : « Nous sommes reconnaissants envers nos amis brésiliens pour l'excellente compréhension de la genèse de cette situation » en Ukraine.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

C dans l'air
CDLA L'INVITÉ – CHRISTOPHE DELOIRE – 03/04/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 3, 2023 11:23


RUSSIE : UN JOURNALISTE AMÉRICAIN ARRÊTÉ CHRISTOPHE DELOIRE Secrétaire général de Reporters sans Frontières Reporters sans frontières (RSF) publie un rapport, lundi 3 avril, sur les conditions d'exercice de plus en plus difficiles du métier de journaliste dans cette région d'Afrique avec des "menaces croissantes" sur la liberté d'informer.L'ONG craint que cette région d'Afrique ne devienne bientôt "une zone de non-information". Malgré "l'heureuse libération" d'Olivier Dubois après 711 jours de captivité au Mali, le directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, rappelle en préambule que "pas moins de cinq journalistes ont été assassinés et six autres portés disparus" au Sahel sur la période 2013-2023. Parallelement , Evan Gershkovich, journaliste pour le "Wall Street journal" en Russie, a été arrêté le 30 mars et accusé d'espionnage. Trois jours après son placement en détention les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et Antony Blinken, ont échangé à son sujet « à l'initiative » de Washington, selon Moscou. L'arrestation d'Evan Gershkovich intervient dans un contexte de répression accrue en Russie contre la presse depuis l'offensive contre l'Ukraine, qui a fortement tendu les rapports entre Moscou et Washington. Son cas est sans précédent dans l'histoire récente du pays et a provoqué un vif émoi en Occident. Christophe Deloire reviendra sur tous les combats en cours de RSF, au nom du droit à l'information

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Des rires (Laughs)

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Play Episode Listen Later Mar 15, 2023 3:24


Lingoda Sign up link: https://try.lingoda.com/FrenchwithDaily_SprintDiscount code: FRENCHWITHDAILY----------------------------------Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été ridiculisé par des rires à Delhi après avoir déclaré que la guerre en Ukraine avait été "lancée contre nous".Traduction :Russian foreign minister, Sergei Lavrov, was laughed at in Delhi after saying the Ukraine war was "launched against us". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Des rires (Laughs)

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Play Episode Listen Later Mar 15, 2023 3:24


Lingoda Sign up link: https://try.lingoda.com/FrenchwithDaily_Sprint Discount code: FRENCHWITHDAILY ---------------------------------- Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été ridiculisé par des rires à Delhi après avoir déclaré que la guerre en Ukraine avait été "lancée contre nous". Traduction : Russian foreign minister, Sergei Lavrov, was laughed at in Delhi after saying the Ukraine war was "launched against us". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Journal de l'Afrique
Sergueï Lavrov poursuit le numéro de charme russe en Afrique

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 10, 2023 11:21


C'est à Khartoum, au Soudan, que le chef de la diplomatie russe a terminé sa tournée africaine, après des escales au Mali et en Mauritanie. Sergueï Lavrov garantit aux pays du Sahel et du Golfe de Guinée le soutien de Moscou dans leur lutte contre le terrorisme. La Russie promet également d'intensifier son engagement sur le continent. Invité de cette édition, Adrien Poussou, ancien ministre centrafricain de la Communication, pense que l'Afrique n'a pas besoin de la Russie.

Journal de l'Afrique
Les ministres des Affaires étrangères du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso se rencontrent

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 10, 2023 14:28


Les chefs de la diplomatie des trois pays d'Afrique de l'Ouest dirigés par des militaires issus de coups d'État - Mali, Guinée et Burkina Faso - se sont rencontrés, jeudi 9 février, à Ouagadougou. Ils ont appelé à la levée de leur suspension de la Cédéao et de l'Union africaine. Cette rencontre intervient après la visite au Mali du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a promis son aide "à la région sahélo-saharienne et même aux pays riverains du Golfe de Guinée".

Journal de l'Afrique
Sergueï Lavrov au Mali : Moscou promet son aide aux pays du Sahel face aux jihadistes

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 7, 2023 13:25


Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a promis, mardi 7 février, l'aide de Moscou aux pays du Sahel et du Golfe de Guinée face aux jihadistes. Il a également laissé présager une implication accrue en Afrique, confrontée selon lui aux "approches néocoloniales" des Occidentaux. La visite à Bamako est présentée par les deux parties comme une première "historique" de la part d'un chef de la diplomatie russe.

Un jour dans le monde
Lavrov à Bamako : la Russie avance désormais à visage découvert en Afrique

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Feb 7, 2023 4:11


durée : 00:04:11 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Le ministre russe des affaires étrangères est au Mali aujourd'hui. Cette visite de Sergueï Lavrov officialise l'implantation de Moscou dans un pays qui a rompu son alliance militaire avec la France. La Russie ne cache plus ses ambitions : elle avance désormais à visage découvert en Afrique.

InterNational
Lavrov à Bamako : la Russie avance désormais à visage découvert en Afrique

InterNational

Play Episode Listen Later Feb 7, 2023 4:11


durée : 00:04:11 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Le ministre russe des affaires étrangères est au Mali aujourd'hui. Cette visite de Sergueï Lavrov officialise l'implantation de Moscou dans un pays qui a rompu son alliance militaire avec la France. La Russie ne cache plus ses ambitions : elle avance désormais à visage découvert en Afrique.

C dans l'air
« ÉLIMINER POUTINE » : LES ACCUSATIONS DU KREMLIN – 29/12/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 29, 2022 62:37


EXPERTS GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS Ancien chef d'état-major / Ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Auteur de « Les voies de la puissance » Jean-Christophe PLOQUIN Rédacteur en chef et éditorialiste – « La Croix » L'Ukraine à nouveau sous le feu russe. Kiev a rapporté ce jeudi matin une nouvelle vague de frappes de missiles russes dans tout le pays. 69 missiles ont été tirés. Ce nombre impressionnant s'explique par la nécessité de déborder le dispositif de défense aérienne ukrainienne. Kiev affirme d'ailleurs que 54 de ces missiles russes tirés ont été abattus. Mais les autres ont provoqué des coupures d'électricité et fait des blessés dans les villes de Kiev, Lviv et Kherson. Moscou cible toujours les infrastructures énergétiques, en plein hiver. Dans la capitale, ce sont ainsi 40 % des résidents qui se retrouvent sans électricité. Lviv, la grande ville de l'ouest de l'Ukraine, en est, elle, privée à 90%. Pas de trêve hivernale donc, comme Poutine l'avait annoncé. Dans les zones les plus disputées du conflit, les armées s'enlisent et s'enterrent dans des tranchées. Pour l'Ukraine, l'impératif est la fourniture d'armes et de munitions pour son armée. C'est dans ce contexte que le ministre des Armées Sébastien Lecornu s'est rendu à Kiev, hier, pour la première fois depuis le début du conflit. L'occasion pour Paris de réaffirmer son soutien à l'Ukraine. Devant la presse, le ministre français a également évoqué "un fonds innovant de 200 millions d'euros", qui permettra à l'Ukraine d'acheter directement du matériel auprès d'industriels français, en fonction des priorités de Kiev pour faire face à l'armée russe. Le 21 décembre dernier, Volodymyr Zelensky s'était également rendu en visite à Washington pour réclamer des armes. Vladimir Poutine, lui, ne veut rien céder, ni à Kiev, ni à ses alliés occidentaux. Afin de priver Moscou de revenus importants pour financer son intervention militaire en Ukraine, un prix plafond avait été fixé début décembre à 60 dollars par baril par l'UE, le G7 et l'Australie. En réponse, la Russie va interdire à partir du 1er février la vente de son pétrole aux pays qui utilisent le prix plafond. Le bras de fer se poursuit donc. « Patience » et « entêtement » sont les clés de la victoire russe, a affirmé hier le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le chef de la diplomatie russe s'est dit « convaincu » que la Russie atteindra ses objectifs en Ukraine. Pour ce faire, Moscou soigne ses relations avec ses alliés. Lors d'un récent sommet de la Communauté des Etats indépendants, une alliance qui réunit plusieurs ex-républiques soviétiques, le Kremlin a remis neuf anneaux d'or portant l'inscription "Bonne année 2023" aux huit chefs d'Etats étrangers qui étaient présents ainsi qu'à Vladimir Poutine. Avec la Biélorussie, les liens sont plus étroits que jamais. Lors d'une conférence de presse avec son homologue biélorusse à Minsk, Vladimir Poutine a annoncé un accord pour renforcer leur coopération dans "tous les domaines", notamment dans le secteur de la défense. De quoi redouter l'ouverture d'un nouveau front au nord de l'Ukraine ? Kiev renforce en tout ses positions face à une éventuelle offensive qui pourrait changer le cours de la guerre. Ce conflit aura permis de voir l'évolution spectaculaire de Dimitri Medvedev. L'ancien président russe (de 2008 à 2012), était considéré comme plus libéral que Vladimir Poutine. Il entretenait du temps de son mandat de bonnes relations avec l'Europe et les Etats-Unis. Il est aujourd'hui l'un des dirigeants russes qui tient les propos les plus véhéments à l'encontre des Occidentaux. Récemment, il s'est autorisé des prédictions très farfelues sur l'année 2023 à venir. Il dit notamment envisager la fondation d'un "IVème Reich" en Allemagne et son entrée en guerre contre la France ou encore l'accession d'Elon Musk à la présidence des Etats-Unis... La population ukrainienne pourra-t-elle tenir, privée d'électricité dans la rigueur de l'hiver ? Poutine est-il prêt à ouvrir un troisième front en Ukraine ? Qui est vraiment Dimitri Medvedev ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
UKRAINE : L'ALERTE DES SERVICES AMÉRICAINS – 23/08/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 23, 2022 68:25


UKRAINE : L'ALERTE DES SERVICES AMÉRICAINS – 23/08/22 Invités ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » ISABELLE MANDRAUD Cheffe adjointe du service international - « Le Monde » Auteure de « Poutine, la stratégie du désordre » CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique - Université Paris 1-Sorbonne Auteure de « Influences et manipulations » IRYNA DMYTRYCHYN Maîtresse de conférences à l'Inalco Institut National des Langues et Civilisations Orientales C'est une explosion qui a des répercussions jusqu'au Kremlin. Un attentat à la voiture piégée survenu dimanche près de Moscou a couté la vie à Daria Douguina, la fille de l'idéologue ultranationaliste russe Alexandre Douguine. Le FSB, les services secrets russes, attribue cette attaque à l'Ukraine, ce que Kiev dément formellement. La victime était une journaliste et politologue de 29 ans, habituée des plateaux de télévision où elle affichait un soutien ouvert à l'offensive russe en Ukraine. Son père est décrit comme l'une des "éminences grises" de Vladimir Poutine. Pour les proches de cet extrémiste, c'est d'ailleurs lui qui était la principale cible de l'attentat. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a appelé aujourd'hui à n'avoir « aucune pitié » pour les meurtriers. Quel que soit le commanditaire, cet acte pourrait entrainer un durcissement du régime russe, notamment contre les opposants à la guerre en cours en Ukraine. La Russie essuie dans ce conflit des pertes humaines importantes, qu'il est toutefois difficile de chiffrer précisément. Demain, cela fera six mois jour pour jour que l'invasion russe aura commencé. Le pays pourrait à cette occasion "faire quelque chose de particulièrement dégoûtant" et "cruel", a averti samedi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Car la date du 24 août est un symbole. L'Ukraine célèbrera en effet ce jour-là son indépendance, proclamée en 1991. Indépendance jamais digérée par Vladimir Poutine. Alors que la fin du conflit semble très loin de se profiler, le sort de la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, toujours occupée par l'armée russe, reste au centre de l'attention des dirigeants occidentaux. Les chefs d'État américain, français, allemand et britannique ont demandé ce dimanche l'envoi "rapide" sur place d'une mission des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Emmanuel Macron a appelé aujourd'hui au cours d'un sommet à n'avoir "aucune faiblesse, aucun esprit de compromission" face à la Russie. En Ukraine, l'enthousiasme et le volontarisme qui existaient au début du conflit autour de la reconstruction des villes et des villages, a perdu de sa vigueur. Après plusieurs mois, il reste tant à faire. Le matériel et l'argent manquent. Une épée de Damoclès pèse sur la population. Même dans les zones libérées, la crainte de l'ennemi russe n'a pas disparu. Comme s'il pouvait toujours resurgir. Les esprits sont fébriles, prisonniers de la guerre, de ses horreurs et de son fracas. Loin des combats mais directement impactée, l'Europe doit faire face à la crise énergétique. L'Allemagne semble plus que jamais être le maillon faible du continent. Le pays est en effet très dépendant du gaz importé de Russie, tant pour la consommation de ses ménages que pour le fonctionnement de son industrie. Or Moscou a fermé les vannes. Et les objectifs de stocks de cette précieuse matière première fixés par Berlin n'ont pas été atteints. Le chancelier Olaf Scholz se retrouve donc plus que jamais sous pression. La semaine dernière, il a même été copieusement chahuté lors d'une réunion publique. Inquiets à l'idée de ne pouvoir se chauffer cet hiver, les Allemands se ruent dans les magasins pour acheter de quoi tenir les prochains mois. D'autant qu'il n'est pas certain que tous les pays de l'Union européenne soient solidaires dans cette épreuve. L'Autriche pourrait céder au repli. Vienne avait en effet décidé fin juillet de raccorder son réservoir à gaz géant de Haidach au réseau énergétique national. Ce réservoir se trouve sur son territoire, mais était jusqu'à présent utilisé par l'Allemagne. Par ailleurs, la Norvège, premier fournisseur d'électricité du continent pourrait également manquer dans cette épreuve. Le royaume scandinave est confronté à l'assèchement des bassins de rétention d'eau de ses centrales hydroélectriques et envisage donc de suspendre ses exportations pour éviter une crise énergétique sur son sol. Quelles sont les conséquences de l'attentat qui a coûté la vie à Daria Douguina ? Combien de temps faudra-t-il pour reconstruire l'Ukraine ? La solidarité européenne sera-t-elle mise à mal par la crise énergétique ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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ITALIE, GAZ, UKRAINE : L'EUROPE EN DANGER ? – 22/07/2022

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Play Episode Listen Later Jul 22, 2022 66:25


Italie, gaz, Ukraine : l'Europe en danger ? LES INVITÉ.ES : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » - François BEAUDONNET – Rédacteur en chef de la rédaction européenne – « France Télévisions » - Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales – « France Inter » -Georgina WRIGHT - Directrice du programme Europe - Institut Montaigne Il ne manquait plus que ça ! A l'heure de la guerre en Ukraine, de la crise énergétique et de la flambée des prix, le départ de Mario Draghi arrive au plus mauvais moment. Ces derniers jours, les Européens observaient avec inquiétude ce qui se passait sur la scène politique italienne, espérant que le président du Conseil italien resterait en poste. Mais l'Union nationale de la gauche à l'extrême droite, formée par Mario Draghi il y a un an et demi, a volé en éclats. Désavoué par trois partis de sa coalition, l'ancien chef de la BCE n'avait pas d'autre choix que de démissionner. Dans la foulée, le président italien a annoncé la dissolution du Sénat et de la Chambre des députés, déclenchant la tenue d'élections législatives anticipées fixées au 25 septembre prochain. D'ici là, le gouvernement est appelé à gérer les affaires courantes d'un pays secoué par une crise politique majeure qui plonge l'Union européenne dans une période de grandes turbulences, et fait ressurgir le spectre d'une nouvelle crise de la dette souveraine dans la zone euro. Car l'Italie, troisième économie de l'Union européenne, supporte une dette publique pesant 150 % de son PIB. Ce qui en fait le maillon faible de la zone euro. Le commissaire européen à l'Economie Paolo Gentiloni a d'ailleurs immédiatement réagi en dénonçant « les irresponsables » qui ont lâché Draghi au risque de « provoquer une tempête ». La Banque centrale européenne a décidé de son côté de remonter par surprise ses taux directeurs de 0,50 point, une première depuis 2011. Dans ce contexte, les marchés financiers scrutent la situation avec attention, et ils ne sont pas les seuls. Les élections qui se tiendront à l'automne prochain pourraient faire la part belle aux partis d'extrême droite comme Fratelli d'Italia ou la Ligue, réputés proche de la Russie. Un scénario qui ne serait pas pour déplaire à Vladimir Poutine qui continue de souffler le chaud et le froid. Ainsi la Russie a remis en marche jeudi le gazoduc Nord Stream, qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l'Allemagne, et doit signer ce vendredi à Istanbul un accord sur les exportations de céréales ukrainiennes. Mais dans le même temps, les bombardements se poursuivent en Ukraine, et le chef de la diplomatie russe a affirmé mercredi que les objectifs militaires de Moscou ne se limitaient plus uniquement à l'est du pays, mais concernaient aussi « une série d'autres territoires ». Le lendemain Sergueï Lavrov s'est entretenu avec son homologue hongrois en visite à Moscou pour tenter d'augmenter sa fourniture de gaz russe, malgré les sanctions européennes. Alors pourquoi la crise politique italienne inquiète-t-elle les Européens ? Faut-il craindre une nouvelle crise de la dette souveraine en zone euro ? Pourquoi la BCE a-t-elle remonté ses taux ? Et quels sont les « autres territoires » désormais dans le viseur de la Russie ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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POUTINE : ET BIENTÔT, LES "CHOSES SÉRIEUSES"... – 11/07/22

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Play Episode Listen Later Jul 11, 2022 66:27


POUTINE : ET BIENTÔT, LES "CHOSES SÉRIEUSES"... – 11/07/22 Invités : ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU ÉLISE VINCENT Journaliste chargée des questions de défense - « Le Monde » PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance La Russie a attaqué l'Ukraine il y a déjà quatre mois et demi. Malgré la farouche résistance ukrainienne, l'étau du Kremlin se resserre lentement dans le sud-est du pays. L'armée russe, qui a annoncé début juillet avoir pris le contrôle de la région de Lougansk, vise maintenant celle de Donetsk qui est soumise à un pilonnage systématique. Le bombardement ce dimanche d'un immeuble d'habitation a fait au moins 15 morts mais « l'armée ukrainienne tient bon » a déclaré dimanche soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky alors que les Occidentaux vont accélérer la livraison d'armes à l'Ukraine. Parallèlement, sur la scène internationale le ton est encore monté d'un cran entre les Occidentaux et la Russie. Ainsi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a quitté vendredi dernier la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, réunis à Bali, avant même la fin des débats. Face aux critiques sur la guerre en Ukraine, le ministre russe a préféré claquer la porte, reprochant aux Occidentaux de gâcher une occasion d'aborder les questions économiques mondiales. La veille c'est Vladimir Poutine qui n'y était pas allé par quatre chemins. À l'occasion d'une réunion avec les chefs des groupes du Parlement, le chef de l'Etat russe avait déclaré : « Les Occidentaux veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Que dire ? Qu'ils essaient ! Les choses sérieuses n'ont pas encore commencé en Ukraine » avait-il prévenu. Le lendemain Vladimir Poutine avait également mis en garde contre de possibles conséquences « catastrophiques » des sanctions occidentales pour le marché mondial de l'énergie. Alors cette énième menace de sa part sera-t-elle suivie d'actions ou est-ce une nouvelle tentative d'intimider le président ukrainien et les États occidentaux qui le soutiennent ? Difficile à dire pour l'heure, mais par ces mots, Vladimir Poutine montre bien son intention : aller jusqu'au bout. En France, le ministre de l'Economie a d'ailleurs estimé qu'il faut se préparer à une coupure de gaz russe. « Option la plus probable » a insisté Bruno Le Maire. En matière d'approvisionnement, « on peut avoir des tensions sur le gaz cet hiver », avait aussi averti dès samedi la Première ministre Elisabeth Borne. Mais « face à ce risque, nous agissons, en diversifiant nos sources d'approvisionnement en gaz, en augmentant nos capacités avec le projet de terminal méthanier flottant au Havre, et en accélérant le stockage », a expliqué de son côté la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Reste que l'exécutif regarde d'un œil inquiet ce qui se passe, notamment en Allemagne. Le pays dépend plus que la France du gaz russe acheminé par le gazoduc Nord Stream 1, en travaux à partir d'aujourd'hui, et ce normalement pour une dizaine de jours. Mais outre-Rhin on craint qu'il ne redémarre pas. Alors des pouvoirs publics aux entreprises, on se prépare à devoir limiter la consommation d'eau chaude, la température ou même l'intensité de l'éclairage public. Le recours de nouveau à plus de télétravail et aux centrales à charbon est également envisagé. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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OTAN : LE « RIDEAU DE FER »… ET LA CHINE DANS LE VISEUR ? – 01/07/22

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Play Episode Listen Later Jul 1, 2022 66:25


OTAN : LE « RIDEAU DE FER »… ET LA CHINE DANS LE VISEUR ? – 01/07/22 Invités BRUNO TERTRAIS Politologue spécialiste de l'analyse géopolitique et stratégique Directeur adjoint de la FRS Alexandra DE HOOP SCHEFFER Politologue spécialiste des relations transatlantiques et de l'OTAN ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique - Université Paris 1-Sorbonne Auteure de « Influences et manipulations » Les difficultés rencontrées par l'armée ukrainienne face à celle de Russie la forcent à reculer et à réorganiser sa défense dans le Donbass, ces dernières semaines. Après avoir dû abandonner, vendredi dernier, la ville de Severodonetsk, les troupes ukrainiennes ont effectué un repli sur Siversk à proximité de la ville de Lyssytchansk où les bombardements « très puissants », rendent impossibles les évacuations de civils, a expliqué le gouverneur régional. « La situation dans le Donbass reste extrêmement difficile » « La supériorité de feu des occupants est encore extrêmement tangible », a affirmé le président ukrainien. Néanmoins, les forces ukrainiennes continuent également d'accumuler des opérations réussies. Dernière en date : Moscou a annoncé ce jeudi son retrait de l'île aux Serpents après avoir subi les tirs de missiles de l'armée ukrainienne - bien aidée par les livraisons d'armes occidentales. « L'île des Serpents est un point stratégique et cela change considérablement la situation en mer Noire. Cela ne garantit pas encore la sécurité, cela ne garantit pas encore que l'ennemi ne reviendra pas. Mais cela limite déjà considérablement les actions des occupants » a expliqué Volodymyr Zelensky. C'est d'ailleurs depuis le mer Noire qu'un « avion stratégique » russe a tiré cette nuit deux missiles, frappant des immeubles de la région d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine. Au moins 20 personnes ont été tuées. Alors que signifie l'abandon de l'île aux Serpents par la Russie ? Quelle est la situation dans le Donbass ? Après plus de 120 jours de conflit, et alors que d'intenses combats se poursuivent dans l'Est, la guerre en Ukraine était ces deux derniers jours au cœur du sommet de l'Otan à Madrid, où plus de 40 chefs d'Etat et de gouvernement étaient réunis pour discuter de l'avenir de l'Alliance atlantique, que Suède et Finlande vont pouvoir rejoindre ces prochaines années. D'ici là, face à la « menace directe » que représente la Russie, les pays de l'Otan ont réaffirmé leur soutien à Kiev et ont décidé de renforcer leur présence militaire sur le continent européen, et en premier lieu les Etats-Unis avec la mise en place durable d'unités et de structures pérennes. Joe Biden a ainsi indiqué que les capacités américaines vont être dopées en Espagne, en Pologne, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et dans les États baltes. Le président américain a également détaillé une nouvelle aide militaire en faveur de l'Ukraine, à hauteur de 800 millions de dollars, et promis le soutien des Etats-Unis « aussi longtemps qu'il faudra ». D'autre part, si les regards étaient largement tournés vers Kiev et Moscou, l'Alliance n'a pas épargné Pékin. « Les ambitions déclarées de la Chine et ses politiques coercitives défient nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs », écrit ainsi l'Otan dans son nouveau « concept stratégique » qui n'avait pas été révisé depuis 2010. C'est la première fois que ce document évoque la Chine qui ne relevait traditionnellement pas de la mission de l'Alliance atlantique. L'Otan dénonce en particulier « le partenariat stratégique approfondi » entre Pékin et Moscou « et leurs tentatives mutuelles de miner l'ordre international basé sur les règles ». Un « rideau de fer, de fait, est déjà en train de s'abattre », a réagi jeudi Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie, faisant écho à la célèbre phrase de Winston Churchill, lors d'une conférence de presse à Minsk avec son homologue bélarusse. « Que (les Occidentaux) fassent attention et qu'ils ne se coincent pas (les doigts) dedans. Le processus est en cours », a-t-il ironisé. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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News in Slow French #584- Best French Program for Intermediate Learners

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Play Episode Listen Later May 5, 2022 8:14


Nous commencerons notre émission en discutant de nouvelles qui ont fait les gros titres cette semaine. Tout d'abord, nous continuerons à analyser le conflit entre la Russie et l'Ukraine. Nous tenterons de répondre à la question suivante : comment la guerre entre la Russie et l'Ukraine va-t-elle se terminer ? Ensuite, nous parlerons de la condamnation par Israël des derniers propos offensants du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sur le nazisme. Puis, dans la partie scientifique, nous commenterons les résultats d'une étude publiée dans la revue Nature Aging qui a révélé quel est le nombre d'heures de sommeil optimal pour des adultes. Enfin, nous terminerons la première partie de notre émission sur une note plus légère en essayant de comprendre pourquoi l'ancien président américain Donald Trump a eu peur (very seriously) d'être tué par un lancer de tomates.    Continuons maintenant avec l'annonce de la deuxième partie de notre émission, « Trending in France ». Nous parlerons d'une consultation nationale en France sur les nouveaux systèmes de vidéosurveillance « intelligente » utilisés dans les supermarchés. Et pour finir, nous discuterons d'une nouvelle émission de télévision lancée cette semaine en France, qui fait revivre à l'écran des personnalités décédées. - Comment va se terminer la guerre en Ukraine ? - La Russie compare Zelensky à Hitler et accuse Israël de soutenir les nazis - Selon une étude, l'idéal pour les adultes serait de dormir 7 heures par nuit - Donald Trump craignait d'être tué par des tomates - La Cnil se penche sur les systèmes d'intelligence artificielle utilisés dans les supermarchés - Les stars décédées reviennent à l'écran dans une nouvelle émission de télé

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QUAND MOSCOU AGITE... LA "3e GUERRE MONDIALE" – 26/04/22

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Play Episode Listen Later Apr 26, 2022 65:39


QUAND MOSCOU AGITE... LA "3e GUERRE MONDIALE" – 26/04/22 Invités GÉNÉRAL VINCENT DESPORTES Ancien directeur de l'École de guerre Professeur de stratégie à Sciences Po FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ELENA VOLOCHINE Grand reporter – « France 24 » NICOLE BACHARAN Politologue spécialiste des États-Unis Le risque d'une Troisième guerre mondiale « est réel, il ne faut pas le sous-estimer ». C'est l'avertissement lancé par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Pour le patron de la diplomatie russe, l'Otan mène déjà une guerre par procuration avec la Russie en livrant des armes aux Ukrainiens. Cette mise en garde à peine voilée a été faite quelques heures avant une réunion ce mardi en Allemagne entre les Américains et leurs alliés pour renforcer la défense de l'Ukraine qui, selon le ministre américain de la Défense « peut gagner » face à la Russie, si on lui en donne les moyens. L'un des principaux objectifs des discussions est donc de synchroniser et de coordonner entre une quarantaine de pays l'aide militaire croissante apporté à Kiev comprenant des armes lourdes ainsi que des drones armés et des munitions alors que sur le terrain les combats se poursuivent dans l'est et le sud du pays. Parallèlement, la Moldavie a décidé de convoquer son conseil de sécurité sur fond de crainte de débordement du conflit après des explosions dans sa région prorusse de Transnistrie. Faut-il craindre l'escalade ? Après deux mois de guerre, le bilan ne cesse de s'alourdir. Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés estime qu'il y aurait plus de cinq millions de réfugiés ukrainiens. Plus de 7,7 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur de l'Ukraine, soit un Ukrainien sur six. Dans les territoires près de Kiev où les forces russes se sont retirées, les policiers ukrainiens ainsi que des enquêteurs de la Cour pénale internationale et de plusieurs ONG enquêtent pour documenter les crimes de guerre. À Borodyanka, où le bilan est « bien plus horrible » qu'à Boutcha, selon le président Zelensky, chaque jour des corps de civils continuent d'être exhumés, abattus voire torturés. « Il y a des preuves des crimes de guerre des forces russes à chaque tournant » de la ville a déclaré la procureure générale ukrainienne. Iryna Venediktova accuse les soldats russes de s'être livrés à « des meurtres, des tortures et des passages à tabac » de civils, ainsi qu'à des viols, et souligne que les forces de l'ordre recueillent des preuves pour les tribunaux locaux et internationaux. Alors quelle est la situation en Ukraine ? Le risque d'extension du conflit est-il réel ? Peut-on vraiment entrer dans une 3ème guerre mondiale ? Et que se passe-t-il en Asie ? Le dirigeant Kim Jong Un a annoncé son intention de « renforcer et développer » l'armement nucléaire de son pays. En dépit de sévères sanctions internationales, la Corée du Nord redouble d'efforts pour moderniser son armée et depuis le début de l'année a testé des armes interdites. Des analystes redoutent une possible reprise de ses essais nucléaires. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le Nouvel Esprit Public
Regards divergents du monde sur la crise ukrainienne / n°239 / 3 avril 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 3, 2022 69:29


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 3 mars 2022.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée Nationale.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Lucile Schmid, membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Regards divergents du monde sur la crise ukrainienne A Bruxelles, le 24 mars, le triple sommet (OTAN, G7 et UE) en présence de Joe Biden a rassuré sur l'engagement étatsunien de défendre l'Europe face aux appétits russes. Le nombre de soldats américains déployés sur le continent est passé de 80.000 à 100.000 en deux mois, se rapprochant du niveau de 1997, quand les États-Unis et leurs alliés entamaient le processus d'élargissement de l'Alliance à l'est. Cette guerre « a provoqué un réveil de l'Union européenne » et « réveillé l'Otan », a constaté vendredi le ministre français de l'Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Un réveil qui n'est pas pour plaire à laChine et la Russie qui se retrouvent dans la même aversion pour l'Otan et l'Occident en général, tout comme de nombreux dirigeants latino-américains qui blâment l'Occident pour la guerre en Ukraine, ou l'Inde et l'Afrique, dont la Russie est le plus important fournisseur d'armement. Pour Pékin qui ne cesse de rappeler que « les préoccupations légitimes de sécurité de tous les pays doivent être prises en compte », l'origine de la « crise ukrainienne » se trouve dans les avancées effectuées ces dernières années par l'Otan jusqu'au seuil de la Russie. Mercredi, le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, après un entretien avec son homologue russe Sergueï Lavrov a déclaré que la Chine et la Russie sont « plus résolues » à développer des relations bilatérales et renforcer leur coopération. Selon Moscou, les deux hommes ont condamné les sanctions « illégales et contre-productives » imposées à Moscou par « les États-Unis et leurs satellites » depuis le 24 février. La relation politique et économique avec Pékin s'est considérablement renforcée depuis l'invasion russe de la Crimée en 2014 et de précédentes sanctions contre le régime poutinien. L'Inde, prise en étau entre son principal fournisseur de matériel militaire, la Russie, et ses partenaires occidentaux, défend sa position diplomatique et l'achat de pétrole russe. Malgré les pressions de l'Occident, New Delhi n'a jusque-là jamais condamné explicitement l'agression russe. Pour désamorcer le conflit, le gouvernement de Narendra Modi, qui s'est déjà entretenu avec les présidents Poutine et Zelensky, préconise « la voie du dialogue et de la diplomatie ». Dans les pays pauvres, en raison du blocage de productions agricoles en Ukraine et Russie, la guerre pourrait provoquer « un ouragan de famines et un effondrement du système alimentaire mondial » a mis en garde le 14 mars le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Les régions les plus concernées seraient l'Asie-Pacifique, l'Afrique subsaharienne, le Proche-Orient et l'Afrique du Nord, selon la Fao, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Les pays les plus touchés seront à l'évidence les plus fragiles, historiquement importateurs nets de céréales pour des raisons climatiques, et souvent très endettés. « Des pays comme le Burkina Faso, l'Egypte, la République démocratique du Congo, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen », a précisé le Secrétaire général de l'ONU.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.