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Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Après 1815, la vie politique s'organise autour du roi (Louis XVIII en l'occurence) et des deux chambres. Mais attention, la Restauration n'est pas le rétablissement de l'Ancien Régime. le roi ne dispose pas de la puissance législativeAu roi, le pouvoir exécutif avec l'initiative des lois ; aux deux chambres (les Pairs au palais du Luxembourg et les Députés au Palais-Bourbon), le vote des projets de loi et du budget. Trois problèmes dominent la période : la responsabilité des ministres, le mode de scrutin et la liberté de la presse.Ils provoqueront, en définitive, la chute de Charles X.C'est avec l'attentat de Louvel (Février 1820) et l'assassinat du Duc de Berry que le tournant ultra se fait vraiment sentir.Avec la mort de Louis XVIII, le 16 septembre 1824, disparait le dernier obstacle pouvant exister devant les ultras. Le comte d'Artois, succède à son frère sous le nom de Charles X, passe pour être le chef et l'inspirateur de la droite. Grand, mince, élégant, le nouveau roi sait plaire et veut plaire. Mais l'émigration ne lui avait rien appris. Depuis la mort de sa maîtresse, Mme de Polastron, en 1804, il est passé d'une aimable frivolité à une religion fervente. D'intelligence médiocre mais pourvu de qualités de cœur, n'ayant compris aucun des changements introduits par la Révolution mais ayant toujours le souci de bien faire son métier, tout ça fait de Charles X un personnage contradictoire mais ferme dans ses convictions. A plusieurs reprises, il a exprimé son refus du régime parlementaire. Avec lui, la droite a donc maintenant un roi selon son cœur, et peut enfin faire passer dans les faits le programme social et religieux des ultras.Deux lois en 1825 ravivent les clivages. D'abord l'indemnisation des émigrés dont les biens avaient étéconfisqués, qui touche à une mesure emblématique de la Révolution. Ensuite la répression des sacrilèges : les profanateurs d'hosties deviennent passibles de la peine de mort et ceux de vases sacrés des travaux forcés à perpétuité...Restait à Charles X une étape cruciale pour faire de lui un roi de droit divin. Le Sacre.La légitimité divine.Louis XVIII n'avait pas été sacré, empêché par le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.Charles X va lui redonner la splendeur d'antan. Selon le rite ancien.Le ton était donné.Pour en parler, je serai accompagné de Bernard Degout, Docteur en Littérature, ancien directeur de la Maison de Chateaubriand, et grand connaisseur de la période, et qui vient de sortir un livre, Le sacre de Charles X, les derniers feux des Bourbons, chez Perrin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Après 1815, la vie politique s'organise autour du roi (Louis XVIII en l'occurence) et des deux chambres. Mais attention, la Restauration n'est pas le rétablissement de l'Ancien Régime. le roi ne dispose pas de la puissance législativeAu roi, le pouvoir exécutif avec l'initiative des lois ; aux deux chambres (les Pairs au palais du Luxembourg et les Députés au Palais-Bourbon), le vote des projets de loi et du budget. Trois problèmes dominent la période : la responsabilité des ministres, le mode de scrutin et la liberté de la presse.Ils provoqueront, en définitive, la chute de Charles X.C'est avec l'attentat de Louvel (Février 1820) et l'assassinat du Duc de Berry que le tournant ultra se fait vraiment sentir.Avec la mort de Louis XVIII, le 16 septembre 1824, disparait le dernier obstacle pouvant exister devant les ultras. Le comte d'Artois, succède à son frère sous le nom de Charles X, passe pour être le chef et l'inspirateur de la droite. Grand, mince, élégant, le nouveau roi sait plaire et veut plaire. Mais l'émigration ne lui avait rien appris. Depuis la mort de sa maîtresse, Mme de Polastron, en 1804, il est passé d'une aimable frivolité à une religion fervente. D'intelligence médiocre mais pourvu de qualités de cœur, n'ayant compris aucun des changements introduits par la Révolution mais ayant toujours le souci de bien faire son métier, tout ça fait de Charles X un personnage contradictoire mais ferme dans ses convictions. A plusieurs reprises, il a exprimé son refus du régime parlementaire. Avec lui, la droite a donc maintenant un roi selon son cœur, et peut enfin faire passer dans les faits le programme social et religieux des ultras.Deux lois en 1825 ravivent les clivages. D'abord l'indemnisation des émigrés dont les biens avaient étéconfisqués, qui touche à une mesure emblématique de la Révolution. Ensuite la répression des sacrilèges : les profanateurs d'hosties deviennent passibles de la peine de mort et ceux de vases sacrés des travaux forcés à perpétuité...Restait à Charles X une étape cruciale pour faire de lui un roi de droit divin. Le Sacre.La légitimité divine.Louis XVIII n'avait pas été sacré, empêché par le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.Charles X va lui redonner la splendeur d'antan. Selon le rite ancien.Le ton était donné.Pour en parler, je serai accompagné de Bernard Degout, Docteur en Littérature, ancien directeur de la Maison de Chateaubriand, et grand connaisseur de la période, et qui vient de sortir un livre, Le sacre de Charles X, les derniers feux des Bourbons, chez Perrin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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sacre1https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Après 1815, la vie politique s'organise autour du roi (Louis XVIII en l'occurence) et des deux chambres. Mais attention, la Restauration n'est pas le rétablissement de l'Ancien Régime. le roi ne dispose pas de la puissance législativeAu roi, le pouvoir exécutif avec l'initiative des lois ; aux deux chambres (les Pairs au palais du Luxembourg et les Députés au Palais-Bourbon), le vote des projets de loi et du budget. Trois problèmes dominent la période : la responsabilité des ministres, le mode de scrutin et la liberté de la presse.Ils provoqueront, en définitive, la chute de Charles X.C'est avec l'attentat de Louvel (Février 1820) et l'assassinat du Duc de Berry que le tournant ultra se fait vraiment sentir.Avec la mort de Louis XVIII, le 16 septembre 1824, disparait le dernier obstacle pouvant exister devant les ultras. Le comte d'Artois, succède à son frère sous le nom de Charles X, passe pour être le chef et l'inspirateur de la droite. Grand, mince, élégant, le nouveau roi sait plaire et veut plaire. Mais l'émigration ne lui avait rien appris. Depuis la mort de sa maîtresse, Mme de Polastron, en 1804, il est passé d'une aimable frivolité à une religion fervente. D'intelligence médiocre mais pourvu de qualités de cœur, n'ayant compris aucun des changements introduits par la Révolution mais ayant toujours le souci de bien faire son métier, tout ça fait de Charles X un personnage contradictoire mais ferme dans ses convictions. A plusieurs reprises, il a exprimé son refus du régime parlementaire. Avec lui, la droite a donc maintenant un roi selon son cœur, et peut enfin faire passer dans les faits le programme social et religieux des ultras.Deux lois en 1825 ravivent les clivages. D'abord l'indemnisation des émigrés dont les biens avaient étéconfisqués, qui touche à une mesure emblématique de la Révolution. Ensuite la répression des sacrilèges : les profanateurs d'hosties deviennent passibles de la peine de mort et ceux de vases sacrés des travaux forcés à perpétuité...Restait à Charles X une étape cruciale pour faire de lui un roi de droit divin. Le Sacre.La légitimité divine.Louis XVIII n'avait pas été sacré, empêché par le retour de Napoléon de l'île d'Elbe.Charles X va lui redonner la splendeur d'antan. Selon le rite ancien.Le ton était donné.Pour en parler, je serai accompagné de Bernard Degout, Docteur en Littérature, ancien directeur de la Maison de Chateaubriand, et grand connaisseur de la période, et qui vient de sortir un livre, Le sacre de Charles X, les derniers feux des Bourbons, chez Perrin Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:02:24 - Le brief politique - Le jeune militant Ritchy Thibault, qui a appelé dimanche à "former des brigades d'autodéfense populaire contre l'islamophobie", est visé par une plainte de Yaël Braun-Pivet pour s'être introduit au sein du Palais Bourbon alors qu'il en a l'interdiction.
Nouvel épisode des Indiscrets, votre rendez-vous politique hebdomadaire, animé par Nils Wilcke, fin connaisseur des coulisses de la République et du landernau politique français.Rachida Dati la tornade : la ministre de la Culture fait scandale à l'Assemblée. Après une altercation avec une haute fonctionnaire du Palais Bourbon, Rachida Dati met en péril sa propre réforme de l'audiovisuel.▶ Soutenez Le Média :
C'était sa dernière question au gouvernement : le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne quitte l'Assemblée nationale après 23 années de mandat. Un départ salué par l'ensemble de l'hémicycle, et une journée particulière pour l'homme de 74 ans. Une page se tourne. Thomas Despré a pu suivre André Chassaigne lors des ses dernières heures au Palais Bourbon. Ecoutez RTL inside avec Thomas Despré du 25 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est Emmanuel Macron qui mène la contre-attaque, tambour battant, dans la Tribune Dimanche, le Parisien Dimanche, et le Journal du Dimanche, auxquels il a accordé un entretien. Reprenant une phrase du président, la Tribune Dimanche titre : « Notre sécurité est en jeu ». Malgré l'humiliation que Donald Trump a fait subir vendredi à Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale ,Emmanuel Macron estime que « la destinée manifeste des Américains est d'être du côté des Ukrainiens ». Et il ajoute : « Nous sommes tous d'accord pour faire la paix, mais il ne peut y avoir de paix juste et durable avec un abandon de l'Ukraine ». Emmanuel Macron appelle au « sursaut européen » titre de son côté le Parisien Dimanche, alors que le Journal du Dimanche précise lui aussi que Macron veut une paix « durable » et rejette toute « capitulation » « face à l'incertitude américaine ». « L'Europe cherche la parade », titre de son côté le Parisien Dimanche. Pour Emmanuel Macron, « laisser l'Ukraine sans garantie de sécurité, c'est permettre à la Russie, sans zone tampon, de dévorer la Moldavie et de venir aux frontières de la Roumanie ». De tout cela, les dirigeants européens discuteront aujourd'hui à Londres. « Après la gifle de Washington à Zelensky », ajoute la Tribune Dimanche, « les Européens font face à des défis sécuritaires inouïs ». « S'ils ne veulent pas disparaître de la scène internationale, ils se doivent de prendre conscience du moment historique que nous traversons ». Puissance mondialeFace à l'omniprésence de Donald Trump sur la scène internationale, certains croient en tout cas que la France peut tirer son épingle du jeu. C'est le cas d'Hubert Védrine. Dans Marianne, l'ancien ministre des Affaires étrangères estime que « nous sommes une puissance moyenne d'influence mondiale ». « Ce qui n'est pas rien », dit-il. « Il y a 193 pays à l'ONU dont 180 ne sont pas des puissances. Nous avons des atouts que les autres n'ont pas. Nous avons la bombe. Nous siégeons au Conseil de Sécurité, nous avons un poids fort en Europe… ». « Alors, que faire de tout cela ? » interroge Hubert Védrine. « Il faut », répond-il, « s'appuyer sur notre capacité de dissuasion et miser sur nos capacités industrielles avec la question du réarmement ». Et sur qui la France pourrait-elle s'appuyer ? Selon l'ancien ministre « il faut savoir penser au niveau français dans certains cas, et au niveau européen dans d'autres ».BattanteEn cette période mouvementée où Donald Trump est bien souvent à la Une des journaux et des hebdomadaires, le Nouvel Obs fait exception cette semaine. L'hebdomadaire fait sa Une avec un Prix Nobel de la Paix : l'iranienne Narges Mohammadi qui a lui accordé une interview, car elle bénéficie actuellement d'une liberté provisoire pour raisons de santé. Elle aurait pu se faire discrète. Mais non ! « J'utilise ma libération conditionnelle pour renouer avec mes proches », dit-elle, « pour voir un maximum de personnes qui viennent me rendre visite à la maison, et pour témoigner sur les prisons iraniennes et la répression du régime, en particulier depuis le mouvement Femme, Vie, Liberté ». Car Narges Mohammadi est une battante. « Je ressens encore les séquelles de mes années d'incarcération », raconte-t-elle. « Mais psychologiquement je suis toujours debout (…) la prison n'a jamais réussi à me briser ». Le prix est pourtant cher à payer. Narges Mohammadi n'a pas vu ses enfants, qui vivent en France, depuis dix ans. « Dès l'université », explique-t-elle, « je savais que je me battrais pour la liberté en Iran : ce combat est devenu le fil conducteur de mon existence. C'est celui qui me porte aujourd'hui, malgré la séparation avec mes enfants, malgré la prison, malgré la douleur, c'est la conviction profonde qu'il y a un avenir possible, en le fondant sur le respect de la vie humaine ».Il n'arrête pasEnfin, l'Express s'intéresse aux ambitions de François Hollande. Aux yeux de l'hebdomadaire, « l'ancien président désormais député, est redevenu un acteur central au sein du Parti socialiste et rééquilibre le rapport de force avec Jean-Luc Mélenchon ». Quel est son état d'esprit ? Selon l'Express, « François Hollande ne rêvait pas de redevenir député, mais il a vite compris que c'est au Palais Bourbon que la politique se faisait désormais, c'est surtout là que le futur de la gauche se prépare, unie ou non ». Il est souvent sollicité, consulté, écouté… « L'ex-président boit du petit lait », nous dit l'Express. « Qui se souvient qu'au printemps dernier, en pleine campagne des européennes, l'homme était encore radioactif à gauche ? ». Quant à ses éventuelles ambitions pour l'élection présidentielle de 2027, ses amis notent « qu'il n'arrête pas, voit plein de gens, enchaîne les réunions publiques », et qu'il est, selon les mots d'un sénateur, « le mieux préparé de tous ». Une petite phrase qui en dit long…
Le discours de politique générale de François Bayrou, très attendu, a tracé les grandes lignes de la feuille de route du nouveau Premier ministre. Le dossier sur lequel il était particulièrement attendu au Palais-Bourbon était celui de la réforme des retraites. Pas de grande surprise, le Béarnais a annoncé qu'il remettrait ce sujet en chantier. La France Insoumise (LFI) a d'ores et déjà annoncé le dépôt d'une motion de censure, tandis que le Parti Socialiste (PS) et le Rassemblement National (RN) n'ont pas encore pris de décision définitive. Les Insoumis ont prévenu : ceux qui ne voteront pas cette motion de censure seront considérés comme complices de la politique macroniste.Cependant, certains estiment que le mal est déjà fait et se demandent si le NUPES (Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale) n'est pas en train de voler en éclats. Pour en discuter, nous recevons nos invités : Paul Elek, analyste politique pour Le Média, Gabrielle Cathala, députée LFI de la 6ème circonscription du Val d'Oise, et Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail et fondateur de La Gauche démocratique et sociale. Au programme : un débat sur les implications de la réforme des retraites, la stratégie du PS et du NUPES, et la question de l'unité à gauche face à la politique de François Bayrou. ▶ Soutenez Le Média :
Partagez votre opinion avec la rédactionÊtre suppléante d'un député, n'est pas uniquement symbolique. Bien au contraire, il convient notamment de pouvoir s'adapter en fonction des compositions des gouvernements. C'est ce qui est arrivé à Marie-Ange Rousselot, quand Marc Ferracci est devenu Ministre de l'Industrie. Dans cette circonstance elle a dû délaisser son activité professionnelle et adapter sa vie familiale pour siéger sur les bancs de l'Assemblée nationale. Au cours de cette interview qu'elle nous a accordée, la nouvelle parlementaire représentant les Français de Suisse et du Lichtenstein nous explique comment elle s'est ainsi organisée. D'autant plus qu'elle a accouché en juin 2024 ! Elle nous partage également son parcours, ses priorités pour les expatriés, et aussi la façon dont elle continue de travailler avec Marc Ferracci, membre du gouvernement Bayrou, qu'elle remplace au Palais Bourbon. La suite sur Lesfrancais.pressSupport the show
Partagez votre opinion avec la rédactionC'est une voix forte dans la lutte contre les violences, toutes les violences, que peuvent subir les Français de l'étranger, que reçoit Lesfrancais.press. Et cette voix est celle de la députée « Ensemble pour la République » Amélia Lakrafi, représentante de la 10eme circonscription des Français établis hors de France. Un territoire électoral qui compte, entre autres, près de 50 pays répartis entre le Proche-Orient, l'Afrique et l'Océan Indien. Mais que ce soit au Palais Bourbon ou bien à la tête de son association, La Fibre (la Fédération internationale des bienfaisances et entraide des résidents à l'étranger) l'engagement de cette parlementaire ne faiblit pas et traduit une volonté profonde d'apporter des solutions concrètes et adaptées à chacun. La suite sur Lesfrancais.pressSupport the show
C dans l'air du 7 décembre - Notre-Dame s'inaugure... sans gouvernementNotre-Dame de Paris renaît de ses cendres. Après cinq ans de travaux intégralement financés par les dons, la mythique cathédrale est inaugurée aujourd'hui par une cinquantaine de chefs d'Etat, dont Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Un chantier titanesque et au calendrier respecté. Une grande réussite pour Emmanuel Macron. Mais les images du week-end ne feront pas oublier la crise politique dans laquelle se trouve la France depuis six mois, et qui a empirée cette semaine avec la chute du gouvernement Barnier. Emmanuel Macron consulte en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre. Hier, les socialistes ont été reçus à l'Elysée. Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, s'est dit prêt à discuter sur la base de « concessions réciproques. La fracture devient donc nette avec la France insoumise mais la formation d'un gouvernement allant du PS aux LR est loin d'être acté : Bruno Retailleau affirme que la droite « ne pourra faire aucun compromis avec la gauche ».Lundi, ce seront les communistes qui iront discuter à l'Elysée. André Chassaigne, le président du groupe à l'Assemblée, affirme qu'un Premier ministre de gauche est « indispensable » pour dénouer la situation. Il propose un « pacte républicain et social » pour cela. C dans l'air a suivi dans sa circonscription cette figure du Palais Bourbon, en fonction depuis vingt-deux ans.Pendant ce temps, dans la droite versaillaise, certains regrettent la chute de Michel Barnier et rejettent tous compromis avec une gauche alliée aux Insoumis. Certains préféreraient un rapprochement avec le RN mais avec quarante députés à l'Assemblée, la crainte est surtout que la droite ne tienne plus un rôle majeur. Alors, quel Premier ministre Macron va-t-il choisir ? Les communistes pourraient-ils s'associer au futur gouvernement ? Quel est la stratégie des Républicains depuis la censure ?Les experts : Richard WERLY – Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.chAlix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France TélévisionsAgathe LAMBRET - Journaliste politique à FranceinfoJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaisesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Un fronton qui n'existait pas à l'origine au Palais Bourbon, une demeure construite en 1722 pour Louise-Françoise de Bourbon, fille née des amours illégitimes entre le roi Louis XIV et Madame de Montespan. D'ailleurs avant de devenir l'Assemblée Nationale, le Palais Bourbon va servir de prison et de bâtiment pour l'école Polytechnique... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
Pour ce nouvel épisode de votre podcast politique préféré, une fois n'est pas coutume, nous allons quitter temporairement le Palais Bourbon et du Palais du Luxembourg. Direction mon la Martinique, où le nouveau ministre chargé des outre-mer, François-Noël Buffet, a séjourné pendant quatre jours, du 11 au 14 novembre. Cette visite ministérielle était très attendue en Martinique, après deux mois et demi de tensions causées par la vie chère.Qu'ils soient sénateurs, sénatrices, députés, députées, ils et elles font tous parti du Parlement Ultramarin. Mais qu'est-ce qu'ils y font ? Comment ces politiques influe sur les territoires ultramarins ? Les députés ultramarins, les sénateurs ultramarins, les députées ultramarines et sénatrices ultramarines sont les voix de nos territoires. Député.e.s outremer ou député.e.s ultramarin, le sujet sera la politique ultramarine !Député outremer ou député ultramarin, le sujet sera la politique ultramarine !Jean-Michel HAUTEVILLE nous livre une analyse de la situation.Abonnez-vous pour soutenir la production de Tann ! C'est un montant libre ! https://liberapay.com/tannaudioHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:29:35 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - Le 4 mai 2021, douze militantes d'Extinction Rébellion s'attachent par le cou aux grilles du Palais Bourbon pour appeler les parlementaires à réviser la “loi climat et résilience”, qu'elles jugent en deçà de ce qu'exige l'urgence climatique. Récit de cette journée d'action. - réalisation : Emily Vallat
durée : 00:29:35 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - Le 4 mai 2021, douze militantes d'Extinction Rébellion s'attachent par le cou aux grilles du Palais Bourbon pour appeler les parlementaires à réviser la “loi climat et résilience”, qu'elles jugent en deçà de ce qu'exige l'urgence climatique. Récit de cette journée d'action. - réalisation : Emily Vallat
durée : 00:09:42 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Le Sénat commence à examiner le budget de la Sécurité sociale ce lundi, avant de s'attaquer au budget de l'État. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, explique qu'elle a été "très déçue des débats" sur le projet de loi de finances pour 2025 au Palais Bourbon. - invités : Yaël Braun-Pivet - Yaël Braun-Pivet : Présidente de l'Assemblée nationale, ancienne députée LREM de la 5e circonscription des Yvelines et présidente de la Commission des lois de l'Assemblée nationale
durée : 00:09:42 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Le Sénat commence à examiner le budget de la Sécurité sociale ce lundi, avant de s'attaquer au budget de l'État. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, explique qu'elle a été "très déçue des débats" sur le projet de loi de finances pour 2025 au Palais Bourbon. - invités : Yaël Braun-Pivet - Yaël Braun-Pivet : Présidente de l'Assemblée nationale, ancienne députée LREM de la 5e circonscription des Yvelines et présidente de la Commission des lois de l'Assemblée nationale
durée : 00:02:19 - Le brief politique - Le pacte entre l'ex-numéro 1 du parti Les Républicains et de la patronne des députés du Rassemblement national avait provoqué un séisme à droite avant l'été. Premier test jeudi de leur nouvelle relation politique lors de la niche du RN au Palais Bourbon.
durée : 00:37:44 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - Rocard, Valls, Borne... Nombre de premiers ministres ont suscité l'ire des parlementaires et bien souvent de l'opinion en ayant recours à l'article 49.3 de la Constitution, qui engage la responsabilité du gouvernement afin de faire adopter un texte sans vote au Palais Bourbon. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Anne-Charlène Bezzina Constitutionnaliste, maîtresse de conférence à l'université de Rouen, membre de l'Observatoire des politiques en situation d'épidémie et post-épidémie; Mariama Darame Journaliste au Monde, spécialiste des questions parlementaires
C dans l'air du 28 octobre - Des impôts, des taxes …mais pas de budget !L'examen du budget est suspendu à l'Assemblée nationale, après six jours de discussions intenses dans l'hémicycle et une série de revers cinglants pour l'exécutif. Les députés ont en effet adopté, contre son avis, la création d'un nouvel impôt sur le patrimoine des milliardaires. Baptisée "taxe Zucman", du nom de l'économiste français Gabriel Zucman qui l'a conçue comme un impôt mondial sur les milliardaires, celle-ci consiste à taxer à hauteur de 2 % la fraction du patrimoine supérieure à un milliard d'euros. Elle concernerait, si elle était appliquée, tout milliardaire résidant fiscalement en France ou ayant du patrimoine en France. Les parlementaires ont également décidé de rendre pérenne la contribution exceptionnelle demandée aux entreprises de fret maritime, et plafonné à 500 millions d'euros la niche fiscale dont bénéficie ce secteur ; approuvé un rétablissement progressif de la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) ; et supprimé un article prévoyant d'alourdir le « malus » pour les voitures essence et diesel. Ils ont par ailleurs voté une taxe exceptionnelle de 10 % sur les dividendes distribués par les entreprises du CAC40 et ont étendu à l'ensemble du territoire les prêts à taux zéro pour l'immobilier, dans le neuf (comme le proposait le gouvernement), mais aussi dans l'ancien.Le tout au gré d'alliances parfois changeantes ou du fait de l'absence de nombreux députés de la coalition gouvernementale dans l'hémicycle : si le Nouveau Front populaire a obtenu seul le rétablissement progressif de la CVAE, c'est une alliance hétéroclite d'élus RN, LR, socialistes et communistes qui a eu raison du malus automobile. Le MoDem de son côté après avoir voté de nombreux amendements en commission des finances avec la gauche rejoue la même partition dans l'hémicycle en additionnant ses voix au NFP pour par exemple pérenniser la surtaxe sur les hauts revenus au nom de la « justice sociale ». Une situation qui fait grincer des dents au sein de l'aile droite de la coalition gouvernementale. De son côté le président du Modem François Bayrou a dénoncé l'absence des députés du socle commun, notamment des élus du parti Renaissance dont les rangs étaient très dégarnis notamment vendredi 25 octobre jour du vote de la "taxe Zucman".La gauche et l'extrême droite accusent, eux, le camp du gouvernement de faire de l'"obstruction" et de ralentir les débats sur le projet de loi de Finances. Près de la moitié des amendements sur la partie "recettes" du budget ont été déposés par LR et la Macronie. Le NFP et le RN redoutent un manœuvre qui permettrait de transmettre le texte au Sénat, où Michel Barnier dispose d'une majorité, sans que les députés n'aient pu se prononcer. Ce qui lui permettrait ainsi d'éviter un rejet de son texte à l'Assemblée, et même d'utiliser le 49.3.Pour l'heure, le ministre du Budget a annoncé hier que les débats sur le projet de budget 2025 allaient reprendre dans l'hémicycle le 5 novembre prochain, toujours sur la première partie, celle des recettes. D'ici là c'est le budget de la Sécurité sociale que doivent examiner à partir de cet après-midi les parlementaires. Rejeté à l'unanimité en commission, le texte promet des débats électriques notamment sur le report de six mois de l'indexation des pensions de retraite sur l'inflation, des taxes sur le sucre ou encore sur le remboursement des consultations.Autant de points qui seront scrutés par les Français qui d'après les derniers sondages placent la santé comme premier sujet de préoccupation juste devant le pouvoir d'achat. Et ce alors que ce dernier a reculé dans notre pays en 2022 et 2023 pour les ménages d'après l'INSEE. Selon deux notes publiées la semaine dernière par l'institut, sur ces années l'augmentation des salaires a été inférieure à l'inflation. Ce qui fait que "le salaire net moyen a diminué de 0,8 % en euros constants en 2023 après -1% en 2022 (…) En 2023, le pouvoir d'achat des salaires a résisté en bas de l'échelle salariale, en raison notamment des revalorisations du SMIC, puis a diminué à mesure que l'on progresse dans la distribution. En conséquence, les inégalités salariales ont continué de diminuer". Plus précisément "le salaire net moyen des cadres a baissé de -2,8 % en 2023, celui des ouvriers et des employés de -0,3 % et -0,5 %" explique l'INSEE.Alors quels enseignements peut-on tirer de ce premier round au Palais Bourbon sur le budget 2025 ? Comment Michel Barnier compte-t-il faire adopter le projet de loi de Finances ? Le pouvoir d'achat des Français va-t-il baisser en 2025 ? Enfin que sait-on sur les coups de feu qui ont touché un enfant de 5 ans à Rennes samedi soir ? Les experts :- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- FANNY GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique -France info TV- JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises"DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
L'Assemblée Nationale, également appelée "Palais Bourbon" abrite bien des secrets. Elle a connu un passé mouvementé avant de devenir la chambre des parlementaires. Cette saison dans "RTL Matin", retrouvez les réponses aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête.
C dans l'air du 8 octobre - M.BARNIER : PREMIERE MOTION DE CENSURE"Je sais que je suis dans la main du Parlement. S'il y a conjonction de la gauche et du Rassemblement national [sur une motion de censure], je quitterai mon poste", a rappelé le Premier ministre dans un entretien à La Tribune Dimanche du 6 octobre. Ce mardi après-midi, une semaine après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, les députés vont examiner la première motion de censure contre son gouvernement, déposée par le Nouveau Front Populaire et visant à mettre fin à ce qui représente, selon la coalition de gauche, "une négation du résultat des dernières élections législatives". Il s'agit d'un "gouvernement tournant le dos au Front populaire mais surtout au Front républicain, et au vote des électeurs", a expliqué le socialiste Olivier Faure, qui montera, aux alentours de 16h30, à la tribune du Palais Bourbon pour défendre la motion. Mais le Premier secrétaire du PS le reconnait lui-même. Il est "vraisemblable" que cette motion échoue, "le RN a décidé de soutenir sans participer à ce gouvernement". Ce vote, en tout cas, sera "l'occasion de dire qui est dans l'opposition et qui ne l'est pas" a-t-il estimé.Michel Barnier devrait en effet sans trop de difficultés survivre à cette première motion de censure contre son gouvernement, la 35e du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Car même si les 192 députés signataires du NFP votaient pour, avec certains indépendants de Liot, la barre des 289 voix semble inatteignable sans celles des 141 députés de l'alliance RN-Ciotti. Or les élus d'extrême droite n'ont pas l'intention de renverser le gouvernement à ce stade. "On a choisi de ne pas verser dans le chaos, de ne pas censurer immédiatement Michel Barnier pour lui donner la possibilité de développer un projet (...) si ça ne nous convient pas on censurera", a fait valoir lundi sur RMC le président-délégué du groupe Sébastien Chenu.Alors qu'est-ce qu'une motion de censure ? Quels sont les enjeux derrière le texte déposé par la gauche ? Enfin à quoi peut aboutir la réunion de crise organiser ce mardi au ministère de l'Intérieur ? Bruno Retailleau a réuni ce mardi matin, 21 préfets place Beauvau pour une réunion de travail sur l'immigration. Avec l'objectif d'améliorer le nombre d'exécutions d'obligations de quitter le territoire français (OQTF), dont le taux d'exécution demeure très faible (moins de 10 %). Mais dans nombre de cas, Paris peine à obtenir un "laissez-passer consulaire", délivré par le pays d'origine de la personne expulsée. Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra- SOAZIG QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 27 septembre - Déficit : où trouver l'argent ? Le Premier ministre réunit tous ses ministres ce vendredi après-midi à Matignon pour un séminaire gouvernemental. L'occasion pour le chef du gouvernement de ressouder son équipe et rappeler ses "méthodes de travail" après une première semaine pour le moins agitée mais aussi de définir les priorités de ces prochains mois. Un conseiller ministériel a expliqué que Michel Barnier aurait demandé à chacun de venir avec ses propositions pour l'aider à construire sa déclaration de politique générale, prévue le 1er octobre. Avec en haut des dossiers : le budget 2025 qui doit être présenté à l'Assemblée le 9 octobre prochain.Une première équation particulièrement difficile à résoudre pour le Premier ministre et son gouvernement, aussi bien sur le plan politique que sur le plan financier. "Le budget pour 2025 sera sans doute le plus délicat, ou un des plus délicats de la Ve République", a déclaré le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, en insistant sur la situation des finances publiques lors d'une récente audition à l'Assemblée nationale. Le gouvernement a reconnu hier que la situation des finances publiques est plus dégradée que prévu et que si rien n'est fait, le déficit public risque de dépasser 6 % du PIB cette année, soit deux fois le seuil autorisé par Bruxelles et près de deux points de plus que les prévisions de la précédente équipe. Dit autrement, en six ans, entre 2017 et 2023, les dépenses publiques ont augmenté de 300 milliards d'euros, les recettes publiques de 220 milliards d'euros et le déficit est désormais proche de 180 milliards d'euros. Economies, coups de rabot, hausses des impôts pour le plus fortunés et les grandes entreprises… Toutes les pistes seraient sur la table pour trouver les 30 milliards nécessaires en 2025 afin de maîtriser notre dépense publique selon une note du Trésor. Mais dépenser moins pour combler le déficit, c'est l'objectif assumé depuis quelques jours par le gouvernement Barnier. Alors quelles coupes budgétaires ? Qui va payer ? Autre dossier sur la table, celui de la réindustrialisation de la France. "Nous devons redevenir une terre de production industrielle avec des ouvriers, avec des ingénieurs, avec des chercheurs. Nous devons redevenir une terre de production agricole, il s'agit d'une question de souveraineté" avait déclaré le 12 septembre dernier le Premier ministre lors de l'un de ses premiers déplacements en Savoie. Mais comment compte-t-il faire ? Outre le contexte budgétaire particulièrement tendu, l'état des forces en présence au Palais-Bourbon, sans majorité claire, rend l'exercice incertain et périlleux pour le gouvernement Barnier, déjà menacé par le dépôt d'une motion de censure du NFP. Les chefs des quatre groupes de la coalition de gauche à l'Assemblée, LFI, PS, Ecologiste et social et Gauche démocrate et républicaine (GDR, communistes et ultramarins), se sont entendus pour qu'elle soit déposée après la déclaration de politique générale du Premier ministre et qu'elle soit défendue par un membre du groupe socialiste.Une question budgétaire qui se pose également au Royaume-Uni où le Premier ministre travailliste, Keir Starmer, est en chute libre dans les sondages après avoir évoqué des finances publiques dans un état "pire" qu'imaginé et un budget, présenté fin octobre, qui sera "douloureux", "Il n'y a pas de décisions faciles à prendre quand on a 22 milliards de livres sterling à trouver", a-t-il dit à The Observer, pointant les gouvernements conservateurs successifs qui ont laissé ce "trou noir" dans les finances publiques. Il a néanmoins promis dimanche lors de l'ouverture du congrès travailliste de protéger les services publics "à genoux" et écarté la mise en œuvre d'une politique d'austérité. Les experts :- Elie COHEN - Économiste, directeur de recherche au CNRS, auteur de Souveraineté industrielle- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Anne DE GUIGNÉ - Journaliste économique – Le Figaro - Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Hélène KOHL (en duplex de Berlin) - Journaliste, correspondante en Allemagne.PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
À l'occasion des célébrations du 64e anniversaire de l'indépendance du Mali, dimanche, le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta est sorti de son silence… Il s'est exprimé pour la première fois depuis les attaques du GSIM, mardi dernier, à l'École de la Gendarmerie et à l'aéroport Modibo-Keita, près de Bamako. D'après lui, « ces attaques mettent en lumière les actes désespérés des groupes armés qui avaient pour seul objectif de saper le moral des troupes et de briser l'élan de solidarité du peuple malien autour des Famas, les Forces armées maliennes. » Et le président de la Transition a aussi « assuré le peuple malien et celui de l'AES que ce fléau serait combattu avec la plus grande détermination pour la paix dans les 3 États ».Des propos largement repris ce matin par la presse bamakoise, notamment par le site Maliweb.Laver l'affront de TinzaouatineEt justement, l'heure est apparemment à la contre-attaque…D'après Le Monde Afrique, deux importants convois de l'armée malienne sont arrivés ces derniers jours à Kidal, dans le nord du Mali, en provenance de Gao. Au total, une centaine de véhicules, dont une vingtaine de blindés.« À bord de ces convois, des soldats maliens et des mercenaires russes du Groupe Wagner, précise Le Monde Afrique. Leur nombre, difficile à estimer, serait de quelques centaines ».Et le journal de s'interroger : « ont-ils été envoyés à Kidal dans le cadre de la célébration de la fête de l'indépendance, dimanche dernier, ou en vue d'opérations à venir ? Plusieurs sources, tant au sein de l'armée que parmi les rebelles du CSP, estiment que leur objectif pourrait être de prendre Tinzaouatine, à la frontière algérienne, et de laver l'affront qu'ils y avaient subi fin juillet. À l'époque, rappelle Le Monde Afrique, les Forces armées maliennes et leurs supplétifs russes étaient tombés dans des embuscades des rebelles du CSP, puis des djihadistes du GSIM, affilié à Al-Qaida. Le bilan avait été sanglant : au moins 47 soldats maliens et 84 mercenaires de Wagner tués, d'après un communiqué du CSP. (…)Pour le colonel Goïta et ses alliés russes, la nécessité de remporter une victoire éclatante est d'autant plus urgente qu'il faut laver une autre humiliation : le double attentat de Bamako, mardi dernier, qui a fait au moins 70 morts et 200 blessés dans les rangs des forces de défense et de sécurité – soit l'un des pires bilans de ces dernières années ».La Guinée : « nouvelle plaque-tournante de la Françafrique » ?À lire également, cette fois dans Le Point Afrique, cette tribune de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo…Une tribune intitulée « la Françafrique à l'épreuve du Palais-Bourbon ? » Tierno Monénembo revient sur la situation de son pays, la Guinée, dirigée d'une main de fer par le général Mamadi Doumbouya, et sur l'initiative de ce député français, Aurélien Saintoul, qui demande une commission d'enquête sur les liens entre Paris et Conakry. « Pour la première fois, écrit l'écrivain guinéen, le Palais-Bourbon va, peut-être, jeter un œil sur ce qui se passe en Guinée. (…) Et pour cause, ce pays (…) est en passe de devenir la plaque tournante de la Françafrique. Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont jetés dans les bras de Poutine, (…) c'est en Guinée que celle-ci vient de réorienter ses réseaux dont on connaît, depuis Foccart, la redoutable efficacité en matière de coups tordus. Pour compenser la défection des Goïta, Tiani et autres Ibrahima Traoré, c'est sur le général Mamadi Doumbouya, l'homme fort de Conakry, que Macron a jeté son dévolu, sans même prendre la peine de revêtir le masque habituel de la démocratie et des droits de l'homme. Après avoir un moment boudé, pour la forme, le putschiste de Conakry, la France a très vite repris sa coopération, y compris, la coopération militaire. La junte guinéenne a pris cela comme la délivrance d'un blanc-seing ».Et, poursuit Tierno Monénembo, « la répression déjà sévère a pris une tournure qui rappelle les heures sombres de Sékou Touré (…). Curieusement, la France, “la patrie des droits de l'homme“, est restée de marbre devant ces atrocités, alors que l'ONU, les États-Unis, l'Allemagne, et la Grande-Bretagne les ont fermement condamnées. D'où la colère de notre député qui soupçonne un deal inavouable entre l'Élysée et le putschiste de Conakry ».Et l'écrivain guinéen de s'interroger : « sera-t-il entendu ? Les représentants du peuple de France se décideront-ils enfin à briser le tabou, à ouvrir à la démocratie les mornes alcôves de la Françafrique ? À nos yeux, rien n'est moins sûr (…). »
Le Premier ministre Michel Barnier continue ses consultations en vue de la formation de son gouvernement. En début de soirée il va rencontrer les députés Ensemble pour la République qui sont liés au président. Il cherche un bloc d'appui solide au Palais Bourbon. Peut-il compter sur les macronistes ? Ce mardi 10 septembre 2024 Alain Duhamel, éditorialiste politique BFMTV, a débattu avec Anna Cabana, éditorialiste BFMTV, dans l'émission BFM Story présentée par Olivier Truchot et Alain Marschall sur BFMTV.
Le Premier ministre Michel Barnier continue ses consultations en vue de la formation de son gouvernement. En début de soirée il va rencontrer les députés Ensemble pour la République qui sont liés au président. Il cherche un bloc d'appui solide au Palais Bourbon. Peut-il compter sur les macronistes ? Ce mardi 10 septembre 2024 Alain Duhamel, éditorialiste politique BFMTV, a débattu avec Anna Cabana, éditorialiste BFMTV, dans l'émission BFM Story présentée par Olivier Truchot et Alain Marschall sur BFMTV.
REDIFF - Il existe un endroit où l'enfer de Matignon semble être plus supportable pour les premiers ministres. Il s'agit du pavillon de musique. Cette maison est située au fond du parc de Matignon et s'étend sur une centaine de mètres carrés. Le pavillon de musique a la particularité d'être à l'abri des regards. Il est possible d'y accéder en traversant Matignon et son jardin ou en empruntant une entrée dérobée. En 2022, RTL faisait une série sur les secrets des lieux de pouvoir en France : bureaux présidentiels, Palais Bourbon, fort de Brégançon... Plongée dans les dessous de ces endroits peu connus du public.
REDIFF - Plus qu'un moyen de déplacement, l'avion présidentiel est un lieu de pouvoir incontournable pour nos présidents. Ces derniers y livrent des confidences mais aussi des entretiens aux journalistes dans un contexte très singulier et loin des meetings politiques habituels. Depuis quelques années, l'A330 est au cœur de polémiques liées aux enjeux écologiques. Mais cela n'a pas empêché Emmanuel Macron, mais aussi François Hollande et Nicolas Sarkozy d'y avoir recours pour leurs déplacements. En 2022, RTL faisait une série sur les secrets des lieux de pouvoir en France : bureaux présidentiels, Palais Bourbon, fort de Brégançon... Plongée dans les dessous de ces endroits peu connus du public.
REDIFF - Comme tous les étés, Emmanuel Macron séjourne au fort de Brégançon. Le président de la République l'a modernisé et équipé des dernières technologies afin de recevoir ses homologues étrangers et d'y présider le Conseil des ministres. Résidence d'été des présidents de la Vème République, le fort de Brégançon fascine tant pour son architecture que pour son histoire. En 2022, RTL faisait une série sur les secrets des lieux de pouvoir en France : bureaux présidentiels, Palais Bourbon, fort de Brégançon... Plongée dans les dessous de ces endroits peu connus du public.
REDIFF - Quels sont les secrets de l'Assemblée nationale ? Le Palais Bourbon où se côtoient les 577 députés élus par les Français est une véritable ville, située au cœur de Paris. Coiffeur, buvette, bureau de poste, médecin et même cellule de dégrisement font partie de la vie quotidienne de nos élus. En 2022, RTL faisait une série sur les secrets des lieux de pouvoir en France : bureaux présidentiels, Palais Bourbon, fort de Brégançon... Plongée dans les dessous de ces endroits peu connus du public.
REDIFF - Une pièce au cœur du pouvoir. Depuis son arrivée à l'Élysée en 2017, Emmanuel Macron a installé son bureau dans le salon doré, occupé par tous ses prédécesseurs, sauf Valéry Giscard d'Estaing. Ce bureau a une portée politique puisqu'il s'agit du lieu où a été prise la photo officielle. Mais le chef de l'État dispose aussi d'un autre bureau, cette fois-ci plus en retrait, appelé le salon d'angle. En 2022, RTL faisait une série sur les secrets des lieux de pouvoir en France : bureaux présidentiels, Palais Bourbon, fort de Brégançon... Plongée dans les dessous de ces endroits peu connus du public.
Aujourd'hui dans "Punchline", Yoann Usaï et ses invités débattent des élections qui vont se dérouler à l'Assemblée nationale durant lesquelles les députés vont élire le président du Parlement, le vice-président et attribuer bien des postes. Mais le RN doit-il avoir des postes à responsabilités au sein du Palais Bourbon ?
durée : 00:20:14 - Journal de 18h - Au lendemain d'un nouvel horizon parlementaire issu des urnes, Rosalie Lafarge a recueilli différentes paroles d'élus au Palais Bourbon. Les élus de ces législatives anticipées qui ont bouleversé la donne et donné tort aux instituts de sondage ont retrouvé aujourd'hui leur lieu de travail.
durée : 00:20:14 - Journal de 18h - Au lendemain d'un nouvel horizon parlementaire issu des urnes, Rosalie Lafarge a recueilli différentes paroles d'élus au Palais Bourbon. Les élus de ces législatives anticipées qui ont bouleversé la donne et donné tort aux instituts de sondage ont retrouvé aujourd'hui leur lieu de travail.
Tous les observateurs s'attendaient à une victoire du Rassemblement national après la dynamique des Européennes et du premier tour des élections législatives. C'est l'inverse qui s'est produit : le RN n'arrive qu'à la troisième place des nouvelles forces politiques du Palais Bourbon avec 143 sièges, derrière le Nouveau Front populaire (182 élus) et la coalition présidentielle Ensemble (168 élus).L'explication de cette sous-performance du RN par rapport à la dynamique qui pouvait leur laisser espérer Matignon réside dans le front républicain. De nombreux désistements pour éviter des triangulaires, ainsi que des consignes de vote qui ont été respectée par les électeurs ont rendu la tâche plus difficile pour le parti d'extrême droite.Mais si le NFP arrive en tête, il n'obtient pas la majorité absolue, loin de là. Avec 182 élus sur 577, il est loin des 289 députés nécessaires, il est même bien en deça de la majorité présidentielle précédente qui comptait 250 députés et qui avait déjà du mal à faire passer des textes sans l'article 49.3 de la Constitution.Quel premier ministre Emmanuel Macron va-t-il nommer à Matignon ? Une coalition au centre fait-elle partie des hypothèses plausibles ? Comment s'annonce la prochaine année avec une Assemblée à la fois sans majorité et indissoluble puisque le président ne peut pas convoquer de nouvelles législatives avant un an ?Réponse avec le service politique du Monde dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » : Julie Carriat, Claire Gatinois, Mariama Darame, Ivanne Trippenbach et Nicolas Chapuis (directeur adjoint de la rédaction).Un épisode de Garance Munoz, Adèle Ponticelli et Jean-Guillaume Santi. Présentation : Jean-Guillaume Santi. Réalisation : Amandine Robillard. Extraits des prises de parole du 7 juillet au soir : Gabriel Attal, Jordan Bardella, Olivier Faure, Jean-Luc Mélenchon et Edouard Philippe. Episode publié le 8 juillet 2024.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr
Ecoutez L'oeil d'Alex Vizorek avec Alex Vizorek du 03 juillet 2024.
Ecoutez L'oeil d'Alex Vizorek avec Alex Vizorek du 03 juillet 2024.
Interrogations et appréhension dans la presse du continent après la percée du Rassemblement national au premier tour de scrutin dimanche. « Au-delà des frontières françaises, l'arrivée du RN au pouvoir suscite des inquiétudes, pointe le quotidien malien en ligne Malikilé, avec la perspective d'un gouvernement xénophobe et aux tendances illibérales à la tête de l'une des puissances majeures en Europe. Cette éventualité souligne l'importance des décisions à venir pour l'avenir de la France et de l'Union européenne. La semaine à venir s'annonce décisive pour la politique française, alors que le pays se trouve à un tournant historique. Les citoyens devront se prononcer entre la continuité ou le changement radical, décision qui aura des répercussions majeures sur l'avenir de la nation et de l'Europe dans son ensemble. »L'inquiétude des migrants…« Quels enjeux pour l'Afrique ? », s'interroge pour sa part Le Pays au Burkina Faso. « La question qui taraude les esprits est celle de savoir si les Français ont, cette fois-ci, et pour la première fois, décidé de donner les clefs du Palais Bourbon à l'extrême droite, dont les principales caractéristiques sont le chauvinisme, le racisme, la xénophobie et son non-respect des lois nationales et internationales de protection des droits humains, entre autres. (…) C'est un scénario fort possible quand on sait qu'ailleurs, d'autres leaders d'extrême droite comme Trump aux États-Unis, Orban en Hongrie ou Milei en Argentine, ont déjà été élus sans coup férir. »Et pointe encore Le Pays, les migrants ont de quoi être inquiets…« Il est évident que l'extrême droite, qui a toujours considéré les migrants comme les responsables de presque tous les maux qui minent la société française, devrait, une fois sa victoire confirmée au second tour, mettre la pression sur les pays qui bordent la Méditerranée pour qu'ils protègent les frontières hexagonales par tous les moyens. Ceux qui arriveront miraculeusement à échouer sur les côtes européennes et à entrer clandestinement en France feront l'objet de stigmatisation et de contrôles au faciès, avant d'être rapatriés menottes aux mains et sans ménagement. Et pour ceux qui voudront rallier Paris régulièrement et par les airs, ils doivent, d'ores et déjà, savoir que les visas seront accordés aux compte-goutte. Il sera encore plus difficile pour les Africains de se rendre en France. »L'appréhension des Algériens…Justement, le site d'information algérien TSA exprime ses craintes… « Le RN a promis de supprimer certaines aides sociales aux immigrés en situation régulière, de réserver les logements sociaux aux Français, d'expulser les immigrés légaux qui resteraient plus de six mois au chômage – même s'ils ont travaillé et cotisé pendant des années -, de réduire le nombre de visas aux étrangers, interdiction du voile islamique dans l'espace public, instauration des quotas pour l'abattage halal… Le RN promet (aussi) d'engager un bras de fer avec l'Algérie, avec suppression des visas et dénonciation de l'Accord de 1968 sur l'immigration (…). En somme, soupire encore TSA, le RN promet de croiser le fer avec les partenaires de l'autre côté de la Méditerranée. Un discours haineux et belliqueux qui semble séduire une partie de la population française. Et c'est cela le plus inquiétant. »Le premier coureur cycliste africain noir sacré sur le Tour de France…À la Une également : l'Érythréen Biniam Girmay… C'est le premier coureur cycliste africain noir à remporter une étape du Tour de France. Le sprinteur d'Intermarché-Wanty s'est adjugé hier la troisième étape de la Grande Boucle entre Plaisance et Turin en Italie. « C'est un trésor de coureur cycliste, fin d'épaules et d'esprit, d'une rapidité redoutable, qui s'est imposé, s'exclame Le Monde Afrique. L'Érythréen Biniam Girmay est un redoutable finisseur. "Pour réussir un sprint, il faut fermer les yeux et se jeter dans la mêlée", plaisante le vainqueur du jour. "Apparemment, j'ai fermé le bon œil !", ajoute le coureur de 24 ans qui avait déjà gagné une étape du Tour d'Italie en 2022 (…). La date est historique, pointe encore le journal. Le Tour de France accueille son premier vainqueur d'étape africain noir en 111 éditions. (…) Aussi Girmay brise-t-il un plafond de verre tenace : "être le premier vainqueur noir africain, c'est un message pour tout le continent". Et la promesse d'une fête à son retour à Asmara, sur les hauts plateaux à 2300 mètres d'altitude, dans la capitale de son pays, l'une des rares nations au monde où le cyclisme est roi. »
La dissolution de l'Assemblée nationale, annoncée le 9 juin par le chef de l'État, a entraîné une rapide recomposition du paysage politique. Tandis que le Président du parti Les Républicains (LR) annonçait une alliance électorale avec le Rassemblement national (RN), les partis de gauche réussissaient à former un "nouveau Front populaire".Une telle expression ne doit rien au hasard. Elle fait référence, de manière explicite, au Front populaire mis en place, dans les années 1930, par le parti socialiste, qui s'appelait alors la SFIO, les communistes et le parti radical.La situation qui a entraîné la formation du Front populaire n'est pas sans similitudes avec les événements actuels. Bien entendu, il faut se garder de tout anachronisme et ne comparer que ce qui est comparable.Ceci étant, les partis membres du Front populaire n'avaient accepté de s'unir que pour faire face à ce qu'on qualifiait alors de péril "fasciste". Il n'en fallait pas moins pour pousser à se regrouper des partis que, jusque là, presque tout opposait.Ce danger était surtout représenté, non par des partis traditionnels, mais par des ligues. Il s'agissait de mouvements composés de membres en uniforme et disposant souvent d'une milice.Cet aspect paramilitaire, les nombreux défilés et les saluts le bras tendu évoquaient avec force les régimes totalitaires installés en Allemagne et en Italie.Les trois partis déjà évoqués prennent la décision de s'unir après la manifestation du 6 février 1934. Cette marche sur le Palais Bourbon se transforme en une véritable émeute, qui fait 12 morts et des dizaines de blessés.Les partis socialiste, communiste et radical voient dans cette manifestation une véritable tentative de coup d'État. Estimant que la République est en danger, ils s'unissent le 14 juillet 1935.Cet accord, qui prend le nom de "Front populaire", comprend notamment une alliance électorale, qui remporte les élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936. Le secrétaire général de la SFIO, Léon Blum, prend alors la tête du gouvernement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La dissolution de l'Assemblée nationale, annoncée le 9 juin par le chef de l'État, a entraîné une rapide recomposition du paysage politique. Tandis que le Président du parti Les Républicains (LR) annonçait une alliance électorale avec le Rassemblement national (RN), les partis de gauche réussissaient à former un "nouveau Front populaire".Une telle expression ne doit rien au hasard. Elle fait référence, de manière explicite, au Front populaire mis en place, dans les années 1930, par le parti socialiste, qui s'appelait alors la SFIO, les communistes et le parti radical.La situation qui a entraîné la formation du Front populaire n'est pas sans similitudes avec les événements actuels. Bien entendu, il faut se garder de tout anachronisme et ne comparer que ce qui est comparable.Ceci étant, les partis membres du Front populaire n'avaient accepté de s'unir que pour faire face à ce qu'on qualifiait alors de péril "fasciste". Il n'en fallait pas moins pour pousser à se regrouper des partis que, jusque là, presque tout opposait.Ce danger était surtout représenté, non par des partis traditionnels, mais par des ligues. Il s'agissait de mouvements composés de membres en uniforme et disposant souvent d'une milice.Cet aspect paramilitaire, les nombreux défilés et les saluts le bras tendu évoquaient avec force les régimes totalitaires installés en Allemagne et en Italie.Les trois partis déjà évoqués prennent la décision de s'unir après la manifestation du 6 février 1934. Cette marche sur le Palais Bourbon se transforme en une véritable émeute, qui fait 12 morts et des dizaines de blessés.Les partis socialiste, communiste et radical voient dans cette manifestation une véritable tentative de coup d'État. Estimant que la République est en danger, ils s'unissent le 14 juillet 1935.Cet accord, qui prend le nom de "Front populaire", comprend notamment une alliance électorale, qui remporte les élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936. Le secrétaire général de la SFIO, Léon Blum, prend alors la tête du gouvernement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 10 juin - Dissolution: coup de génie ou de folie? "J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale". Prenant acte du résultat historique de l'extrême droite en France, ce dimanche 9 juin, le président de la République a décidé d'activer l'article 12 de la Constitution, celui qui lui permet de mettre fin aux mandats des députés et de convoquer de nouvelles élections. Le premier tour des législatives aura lieu le 30 juin prochain et le second tour une semaine plus tard, le 7 juillet. Un tel événement politique ne s'est produit que huit fois en plus de 100 ans, et seulement six fois sous la Ve République : Jacques Chirac en 1997, mais également François Mitterrand (1981 et 1988) et le général de Gaulle (1962 et 1968). Il survient cette fois après la secousse que représente le vote de dimanche. Jamais l'extrême droite française n'avait jusqu'ici atteint les 30 % lors d'élections européennes. Elle se rapproche des 40 % désormais, le Rassemblement national de Jordan Bardella finissant largement en tête du scrutin avec 31, 36 % des voix hier soir, selon le ministère de l'Intérieur, et la liste Reconquête ! de Marion Maréchal totalisant 5, 47 %. Au coude-à-coude il y a cinq ans avec la liste présidentielle, le RN a distancé la liste Renaissance-MoDem-Horizons portée par Valérie Hayer de 17 points, cette dernière recueillant que 14,6 % des suffrages. En outre, le RN est arrivé en tête de toutes les régions de France métropolitaine, y compris, et c'est une première, en Bretagne. "Le résultat d'un vote sanction", a affirmé Jordan Bardella quelques minutes seulement après l'annonce des résultats, estimant que les Français avaient "exprimé une volonté de changement, mais aussi un chemin pour l'avenir". "Nous sommes prêts à exercer le pouvoir si les Français nous font confiance", a réagi Marine Le Pen. Le parti "se battra pour avoir une majorité" et pour que son président, Jordan Bardella, "arrive à Matignon" comme Premier ministre à l'issue des législatives, a affirmé pour sa part Louis Aliot le vice-président du parti alors qu'en coulisse de discrètes tractations ont commencé. Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion Maréchal doivent se rencontrer ce lundi au siège du RN. Arrivée en tête des élections européennes hier soir en France, l'extrême droite est-elle pour autant en mesure de s'installer à Matignon dès cet été ? "Rien n'est acquis, on a affaire à deux scrutins différents. Ce ne sont pas les mêmes enjeux, pas les mêmes modalités de vote", a expliqué le politologue Jean-Yves Camus. Les européennes sont un scrutin à la proportionnelle à un tour. Avec les législatives, il s'agit d'un scrutin uninominal majoritaire à deux tours et pour se qualifier au second tour, un candidat doit réunir au moins 12,5 % de la totalité du nombre d'électeurs inscrits. Un mode de vote qui a été longtemps défavorable au parti à la flamme, mais en 2022, avec la disparition du "front républicain", le RN a envoyé 89 députés au Palais-Bourbon, contre huit auparavant. Qu'en sera-t-il le 30 juin et le 7 juillet ? A gauche, l'annonce inattendue de la dissolution de l'Assemblée nationale a éclipsé le score des Européennes où la tête de liste PS- Place Publique, menée par Raphaël Glucksmann a obtenu 14 % des suffrages, devant la liste LFI de Manon Aubry (10,1 %), l'écologiste Marie Toussaint (5,5 %) et le communiste, Léon Deffontaines (2,3 %). Dans son ensemble la gauche représente 32 % des suffrages exprimés. Alors depuis hier soir, de nombreuses voix se sont élevées pour appeler à un rassemblement, un "front populaire" ou le retour de la Nupes. Mais 2024 n'est pas 2022. La gauche va-t-elle parvenir à s'unir ou partira-t-elle en ordre dispersé ? Et que vont faire Les Républicains ? Les réunions vont se succéder toute la semaine. Vendredi les préfectures devront avoir toutes les candidatures. LES EXPERTS : - Dominique Reynié - Directeur général - Fondapol, fondation pour l'innovation politique - Jérôme Jaffré - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Astrid de Villaines - Cheffe du service politique - Huffington Post - Brice Teinturier - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Auditeurs de Google podcasts : Attention ! Le 23 juin, l'appli va fermer, et vous ne pourrez plus nous écouter, ni retrouver nos épisodes précédents. Vous pouvez basculer sur une autre plateforme, toujours gratuite. Le choix est ici : https://audmns.com/uSiUSLT Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 31 mai 2024. Avec cette semaine : Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique. Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. ISRAËL/PALESTINE : QUE DOIT VOULOIR ET QUE PEUT FAIRE LA FRANCE ? En 1974, la France, pionnière sur la question israélo-palestinienne, s'est prononcée en faveur de l'admission de l'Organisation de libération de la Palestine à l'ONU en tant que membre observateur. En 1982, François Mitterrand a été le premier président à exprimer devant le parlement israélien, la Knesset, le projet de création d'un État palestinien. La France a par la suite voté en faveur du statut d'État observateur non-membre aux Nations unies en 2012, et en faveur du déploiement du drapeau palestinien à l'ONU en 2015. Comme on le lit sur le site du ministère des Affaires étrangères : Paris s'en remet aux résolutions adoptées au sein de l'ONU, et défend donc « une solution à deux États (résolution 181 de l'Assemblée générale des Nations unies), une solution juste pour les réfugiés (résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations unies), la fin de l'occupation israélienne (résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies) et la préservation du statut de Jérusalem (résolutions 476 et 478 du Conseil de sécurité des Nations unies) ». La page a été mise à jour pour la dernière fois en 2020. Le 18 octobre dernier, la France a été un des seuls pays occidentaux du Conseil de sécurité des Nations unies à voter le projet porté par le Brésil, d'une résolution condamnant l'attaque terroriste du Hamas, exigeant la libération des otages, mais aussi l'ouverture urgente d'un accès humanitaire et le rappel de la perspective de la création des deux États. La France a également voté les résolutions présentées par les Émirats arabes unis pour accorder de nouveaux droits à l'État « observateur » de Palestine au sein des Nations unies. Le 21 mai, la France a apporté son soutien à la demande du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) d'un mandat d'arrêt contre le premier ministre de l'État hébreu, Benyamin Nétanyahou, et Yoav Gallant, son ministre de la Défense, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cependant, « ces demandes simultanées ne doivent pas créer d'équivalence entre le Hamas et Israël, a expliqué le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné. D'un côté, vous avez un groupe terroriste qui s'est félicité des attaques du 7 octobre. Et de l'autre côté, vous avez un état démocratique qui doit respecter le droit international ». En revanche, à l'Assemblée nationale, l'initiative du député MoDem du Loiret Richard Ramos de transformer le groupe d'études à vocation internationale France-Palestine en groupe d'amitié a été rejeté le 15 mai. Et si, le 22 mai, la Norvège, l'Irlande et l'Espagne ont reconnu l'État palestinien, rejoignant les 139 pays qui ont déjà reconnu cet État (sur les 193 que compte l'ONU), la France a refusé de se joindre à ce mouvement. Le chef de la diplomatie française a estimé que la décision, quoique « non tabou », devait « intervenir au bon moment » et « permettre une avancée décisive sur le plan politique ». Dans un tweet, il a rappelé « les priorités de la France : libération immédiate des otages, cessez-le-feu, aide humanitaire massive et deux États vivant en paix et en sécurité ». EVOLUTIONS DU TEXTE SUR LA FIN DE VIE Le projet de loi relatif à « l'accompagnement des malades et de la fin de vie » a été présenté le 10 avril 2024 en Conseil des ministres. Il est articulé autour de trois grands axes : l'aide à mourir à proprement parler, les soins palliatifs et l'accompagnement, les droits des patients et de leurs aidants. Le 17 mai, au terme d'une intense semaine de débats, le texte a été approuvé à main levée par une commission spéciale. Débattu dans l'hémicycle depuis lundi, le texte comprend des critères d'accès à l'aide à mourir élargis à la faveur d'amendements portés en commission par la gauche, mais aussi par une partie des députés de la majorité présidentielle. La formulation du critère selon lequel, le patient devra être atteint d'une pathologie incurable qui menace ses jours « à court ou moyen terme » a fait l'objet de critiques de spécialistes de la fin de vie, car jugée trop floue. Elle a été réécrite par les députés de la commission spéciale qui ont préféré la notion d'affection « en phase avancée ou terminale ». Ce changement rend éligibles à l'aide à mourir des personnes atteintes d'affections incurables dont l'espérance de vie peut être de plusieurs années. C'est le cas de certaines maladies neurodégénératives. « Cela peut conduire à inclure de nombreuses pathologies non mortelles qui sortent de la philosophie du projet de loi. Le gouvernement proposera donc d'y revenir », a indiqué le Premier ministre Gabriel Attal, dans La Tribune dimanche. En revanche, les quatre autres critères encadrant le droit à l'aide à mourir demeurent inchangés. Il faut être majeur, résider en France ou être de nationalité française, être capable d'exprimer ses dernières volontés avec discernement et souffrir de douleurs insupportables ou réfractaires au traitement. Sur l'autre volet du projet de loi, qui prévoit le développement des soins palliatifs, le gouvernement s'est voulu rassurant. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin a rappelé que 1,1 milliard d'euros supplémentaires sur dix ans seront consacrés au secteur financé à hauteur de 1,6 milliard d'euros. Plusieurs sondages décrivent des Français majoritairement favorables à la légalisation d'une forme d'aide à mourir. L'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité a salué l'avènement du projet de loi. La gauche également, ainsi que la majorité des députés macronistes. Le monde médical est divisé. Plusieurs associations de soignants se déclarent contre le texte et les opposants au projet les plus virulents demeurent les équipes de soins palliatifs. Les évêques français se sont prononcés contre le projet. Compte-tenu de la sensibilité du sujet, tous les groupes de l'Assemblée nationale laisseront à leurs membres la liberté de vote. Le Parti socialiste, les écologistes et les députés « insoumis » ont annoncé leur volonté de poursuivre l'assouplissement du texte au cours des débats, qui doivent durer quinze jours au Palais-Bourbon. La procédure d'urgence n'ayant pas été demandée, les allers-retours entre députés et sénateurs peuvent durer des mois.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les macronistes ne se sont pas opposés à la proposition de résolution, purement symbolique, déposée par le groupe communiste, visant à imposer un débat sur l'accord de libre-échange au Palais-Bourbon. Mais pour le vote sur l'accord lui-même, il faudra encore attendre. Un article de Pauline Graulle du jeudi 30 mai 2024, lu par Christine Parìs.
Depuis le début du mois d'avril, l'Assemblée nationale a inauguré les premières « questions au chef du Gouvernement », de l'histoire de la 5ème République. Cette nouvelle formule, testée officiellement pour 5 mercredis consécutifs, permet au Premier ministre de répondre, seul, aux questions des députés. Ce nouveau format ne laisse pas indifférents dans les couloirs du Palais Bourbon ! 45 minutes de questions-réponses entre les députés et Gabriel Attal en solo le lendemain de la traditionnelle séance de « Questions d'actualité au Gouvernement », celle prévue le mardi par la Constitution et à laquelle les Français étaient plutôt habitués jusqu'ici… Les députés de l'opposition l'appellent le "Attal show", la pratique divise jusqu'au sein même de la majorité. Les députés rivalisent d'expressions pour dénoncer pêlemêle : un exercice narcissique, un numéro de claquettes du Premier ministre, du grand guignol, et même un « numéro de cirque » selon les mots de Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste. Mais cette surexposition de Gabriel Attal pose en réalité une question de fond dans notre démocratie : au fond, à quoi il sert le Premier ministre ? Pour répondre à cette question, je reçois aujourd'hui notre spécialiste des institutions politiques, enseignant de culture générale à la prépa ISP : Samir Hammal.
durée : 00:14:05 - Dans les coulisses de l'Assemblée Nationale - Cette semaine, notre reporter Murielle Giordan pousse les portes les plus secrètes du Palais Bourbon où siègent les 577 députés.