POPULARITY
durée : 00:19:57 - Journal de 18h - Fragilisé par les critiques de son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron. Mais le chef de l'Etat lui a demandé de mener "d'ultimes négociations" pour sortir de la crise d'ici 48 heures.
durée : 00:03:25 - Le monde à l'endroit - Remaniements, démissions, motions de censure : Paris s'expose à une perte d'influence auprès de ses partenaires européens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Depuis minuit (heure de Washington), les États-Unis sont officiellement entrés en shutdown. Faute d'accord budgétaire entre Républicains et Démocrates, 750 000 fonctionnaires sont mis au chômage technique, les services fédéraux tournent au ralenti, et les marchés s'inquiètent.
Fragilisé par ses problèmes, Éric a été victime d'une escroquerie par un marabout qui a profité de sa détresse émotionnelle. Il a perdu de l'argent en croyant aux promesses de ce charlatan, mais a finalement trouvé la force de porter plainte, bien que l'affaire ait été classée sans suite. Éric partage son expérience pour alerter sur les dangers de la manipulation mentale. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Suisse fragilisée: comment éviter la chute? Face à face Sophie Michaud Gigon (Verts-VD) - Damien Cottier (PLR-NE)Notre pays est encore sous le choc, après une pause estivale marquée par la fessée tarifaire administrée par le président Donald Trump et des incertitudes géopolitiques croissantes. Quelle stratégie pour la suite ? Face à face entre conseillers nationaux: l'écologiste Sophie Michaud Gigon et le libéral-radical Damien Cottier. Notre journaliste Romain Clivaz et David Biner de la Weltwoche ont aussi abordé l'actualité plus immédiate: le français en danger dans les écoles primaires alémaniques ainsi que le décès subit du conseiller national UDC zurichois Alfred « Fredi » Heer qui a ému l'ensemble de l'Assemblée fédérale. Un échange vif, toujours respectueux, parfois un brin indiscipliné. Bonne écoute! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le quatrième constructeur mondial annonce l'arrêt temporaire de plusieurs sites européens, alors même que ses ventes repartent légèrement à la hausse. Une décision qui illustre les difficultés profondes de l'automobile européenne, confrontée à la concurrence chinoise, aux coûts élevés et aux incertitudes réglementaires. Stellantis, qui réunit Peugeot, Citroën, Fiat et Opel, a décidé de suspendre la production dans plusieurs de ses usines européennes pendant trois semaines cet automne. Une annonce paradoxale, intervenue quelques jours avant la publication de chiffres de vente encourageants : en août, le groupe a enregistré une hausse, la première depuis plus d'un an. Mais sur un an, les ventes restent en recul de 10 %. Les stocks s'accumulent, et leur maintien coûte cher. D'où cette suspension temporaire, symbole des turbulences qui frappent toute l'industrie automobile européenne. À lire aussiComment l'UE peut relancer son économie face à la Chine et les États-Unis Un marché européen fragilisé et incertain Les constructeurs souffrent d'un marché en perte de vitesse. Les consommateurs conservent plus longtemps leurs véhicules et hésitent au moment d'acheter : faut-il choisir l'électrique, l'hybride ou rester au thermique ? L'interdiction programmée des moteurs essence et diesel en 2035, que Bruxelles vient de décider de réexaminer, entretient ce flou. À cela s'ajoutent des coûts de production élevés en Europe – énergie, charges sociales, réglementation stricte – et un retard considérable sur les batteries. Selon un rapport des équipementiers, l'industrie européenne accuse un désavantage de 15 % à 35 % face à ses concurrents chinois. À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne? La percée chinoise et le risque social Ce handicap se traduit directement dans les ventes : le constructeur chinois BYD a vu ses immatriculations bondir de 200 % en un an sur le continent. Moins chères, mieux équipées et intégrées dans un écosystème efficace, les voitures chinoises séduisent de plus en plus de consommateurs. Un contraste amer pour l'Europe, pourtant riche en brevets et en savoir-faire. Si rien ne change, 350 000 emplois seraient menacés, selon une étude du cabinet Roland Berger. Faute de champion unique à l'échelle européenne, chaque pays défendant ses marques nationales, l'industrie automobile se retrouve à un carrefour. Comme le résume Antonio Filosa, patron de Stellantis : c'est désormais « une bataille pour la survie » et pour la place de l'Europe dans le secteur.
François Bayrou joue aujourd'hui son avenir politique, et celui de son gouvernement. Fragilisé par son pari risqué de solliciter la confiance des députés avant le budget, le Premier Ministre devrait être contraint de quitter Matignon. Quelle est sa popularité réelle ? Que disent les enquêtes d'opinion sur l'état de la vie politique ? Frédéric Dabi, directeur général opinion du groupe Ifop, et auteur de "Parlons-nous tous la même langue ?" aux Editions de l'Aube est l'invité de la matinale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Prévu pour durer trois mois, le conclave sur les retraites s'est éternisé pendant six, pour finalement se solder par un échec. François Bayrou en ressort affaibli, tandis que le PS relance l'idée d'une motion de censure contre le Premier ministre. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un édito aiguisé d'Arthur Chevallier, chaque matin à 7h10. Un parti-pris assumé sur une question d'actualité. D'accord ou pas, vous ne resterez pas indifférent. La chronique qui permet de réfléchir et aide à forger son opinion chaque matin du lundi au vendredi sur RMC et RMC Story.
Eutelsat, le concurrent européen de Starlink, traverse une zone de turbulence. Fragilisée mais stratégique, la France s'apprête à devenir le premier actionnaire, avec 43% du capital. L'entreprise s'inscrit dans un contexte de militarisation croissante de l'espace, avec des enjeux de souveraineté technologique et spatiale. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le président américain multiplie les gros moyens pour tenter d'éteindre le mouvement de protestation qui dure depuis une dizaine de jours à Los Angeles. 4 000 soldats de la garde nationale ont été déployés, ainsi que 700 militaires des Marines. Des mesures rares et contestées en justice. Sur le plan international, Donald Trump est critiqué pour ne pas s'être opposé à l'offensive israélienne en Iran. Et ces dernières semaines ont vu la Chine prendre l'ascendant dans la guerre commerciale chère au locataire de la Maison Blanche. Jusqu'où la contestation de Donald Trump peut-elle aller ? Après trois mois d'exercice du pouvoir, comment le mandat du président américain peut-il évoluer ? Pour en débattre : - Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions politiques et juridiques aux États-Unis. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus - Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.
Le président américain multiplie les gros moyens pour tenter d'éteindre le mouvement de protestation qui dure depuis une dizaine de jours à Los Angeles. 4 000 soldats de la garde nationale ont été déployés, ainsi que 700 militaires des Marines. Des mesures rares et contestées en justice. Sur le plan international, Donald Trump est critiqué pour ne pas s'être opposé à l'offensive israélienne en Iran. Et ces dernières semaines ont vu la Chine prendre l'ascendant dans la guerre commerciale chère au locataire de la Maison Blanche. Jusqu'où la contestation de Donald Trump peut-elle aller ? Après trois mois d'exercice du pouvoir, comment le mandat du président américain peut-il évoluer ? Pour en débattre : - Anne Deysine, professeure émérite de l'Université Paris-Nanterre. Spécialiste des questions politiques et juridiques aux États-Unis. Autrice du livre Les juges contre l'Amérique, éditions Libellus - Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.
Investi dans un contexte politique tendu, le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung hérite d'un pays en pleine tourmente. Entre crise économique, tensions commerciales internationales et difficultés démographiques, les chantiers prioritaires ne manquent pas. Décryptage. L'élection de Lee Jae-myung intervient au terme de plusieurs semaines de crise politique profonde, provoquée par la destitution de l'ancien président Yoon Suk-yeol. Ce dernier avait tenté sans succès d'imposer la loi martiale, plongeant le pays dans une instabilité institutionnelle majeure. Sur le plan économique, les effets se font déjà sentir. Le PIB sud-coréen s'est contracté de 0,2 % au premier trimestre 2025, une première depuis la pandémie de Covid-19. Le won a perdu 14 % de sa valeur face au dollar et les investisseurs étrangers ont fui massivement, retirant plus de sept milliards de dollars du pays. Autant de signaux alarmants auxquels le nouveau président doit rapidement répondre.À lire aussiCorée du Sud: une crise politique aux accents économiquesUne stratégie industrielle sous pressionPour soutenir l'économie, un plan de relance de 45 000 milliards de wons (soit 2,8 % du PIB) a été lancé par le gouvernement intérimaire. Il vise en priorité les petites et moyennes entreprises exportatrices, un pilier de la croissance sud-coréenne. En effet, selon le Fonds monétaire international, plus de la moitié de la richesse nationale repose sur les exportations. Mais ce modèle, longtemps porté par les géants industriels tels que Samsung, Hyundai ou LG, montre aujourd'hui ses limites. La guerre commerciale relancée par l'administration Trump, notamment avec de nouvelles taxes sur les semi-conducteurs (qui représentaient une exportation sur cinq en 2024), pourrait coûter jusqu'à 2,3 points de PIB à la Corée du Sud cette année. Face au découplage entre la Chine et les États-Unis, Lee Jae-myung pourrait accélérer la diversification des partenariats économiques du pays, y compris vers le Japon.À lire aussiCorée du Sud: le nouveau président Lee Jae-myung prête serment et veut «panser les plaies» avec le NordLe défi démographique : une urgence silencieuseAu-delà de l'économie immédiate, Lee Jae-myung devra affronter une autre menace à long terme : le vieillissement accéléré de la population. Le taux de fécondité sud-coréen est tombé à 0,75 enfant par femme, l'un des plus bas au monde. Si cette tendance se maintient, la population active pourrait diminuer de moitié d'ici 2070, compromettant le financement du système de retraite et la capacité de production du pays. C'est donc à la croisée des chemins que se trouve le nouveau président. Restaurer la confiance des citoyens comme des investisseurs, rééquilibrer le modèle économique, tout en assurant une meilleure cohésion sociale, voilà le triple défi qui l'attend. L'avenir de la Corée du Sud en dépend.À lire aussiCorée du Sud: de l'usine à la présidence, l'ascension de Lee Jae-myung
durée : 00:05:46 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Garde d'enfant, insertion, sport : les coopératives, associations, mutuelles ou fondations salarient 2,4 millions de personnes en France. Fragilisées par les arbitrages budgétaires de l'État et des collectivités, les missions qu'elles exercent sont pourtant au cœur du quotidien de tous.
durée : 00:58:12 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alors qu'elle n'est qu'une entité de la Bosnie-Herzégovine, la République serbe de Bosnie de leader Milorad Dodik mène une bataille politico-juridique pour contester l'autorité de l'Etat central, au risque de voir le pays imploser. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Aline Cateux Anthropologue, documentariste; Neira Sabanovic Doctorante en sciences politiques à l'université libre de Bruxelles (ULB); Joël Le Pavous Journaliste indépendant
durée : 00:58:37 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis son retour au pouvoir en 2023, Donald Tusk tente de rétablir l'ordre constitutionnel et juridique polonais, mis à mal par 8 années de gouvernance du parti Droit et Justice (PiS). Mais le Premier ministre se heurte aux nombreux alliés du PiS placés au sein des institutions polonaises. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Jérôme Heurtaux Maître de conférences en sciences politiques à l'Université Paris-Dauphine, ancien directeur du Centre français de recherche en sciences sociales (CEFRES) à Prague; Jaroslaw Kuisz Rédacteur en chef de l'hebdomadaire polonais "Kultura Liberalna"; Dorota Dakowska Professeure des universités en sciences politiques à Sciences Po Aix et spécialiste d'Europe centrale
durée : 00:57:56 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis novembre 2024, un mouvement en faveur du respect de l'état de droit, d'une ampleur et constance inédites, perdure en Serbie. Mais ces revendications ne semblent pas être entendues par le président serbe Aleksandar Vučić, qui tente au contraire de décrédibiliser le mouvement. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Ana Otašević Doctorante à l'EHESS, documentariste, journaliste collaboratrice au Monde Diplomatique, spécialiste des mouvements sociaux et étudiants aux Balkans; Florent Marciacq Directeur de l'observatoire des Balkans à la fondation Jean Jaurès et chercheur à l'IFRI; Florian Bieber Professeur à l'Université de Graz et coordinateur de BiEPAG (Balkans in Europe policy advisory group)
durée : 00:59:01 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 4 mai, le candidat d'extrême droite George Simion est arrivé en tête du premier tour des élections présidentielles roumaines. Un premier tour qui se joue une deuxième fois, après celui de novembre dernier annulé sur fond d'ingérence russe, plongeant le pays dans une grave crise politique. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Silvia Marton Maîtresse de conférence à l'université de sciences politiques de Bucarest; Ramona Coman Professeure de sciences politiques à l'Université Libre de Bruxelles (ULB); Florent Parmentier Secrétaire général du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), chercheur associé à l'Institut Jacques Delors
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
Une bonne nouvelle pour l'Église catholique de France. Selon un rapport de la Conférence des évêques, le nombre d'adultes qui se sont fait baptiser pour Pâques a quasiment doublé par rapport à 2024. Ils sont plus de 10 000 à franchir le pas cette année. Et ce alors que l'Église catholique de France est en difficulté, en proie à de nombreux scandales de pédocriminalité. D'où vient cet intérêt soudain des jeunes adultes pour le catholicisme ? RFI est allée poser la question aux premiers concernés à Paris. La paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, dans le XVe arrondissement de Paris, se réjouit. Une vingtaine d'adultes se préparent au baptême. Une première depuis très longtemps. Cinq d'entre eux sauteront le pas à Pâques. Gabriel est l'un d'entre eux. À 20 ans, il est étudiant en école de commerce. Son chemin vers le baptême commence il y a quatre ans. À l'époque, il traverse des difficultés. « Ça m'a apporté une stabilité, beaucoup de calme, beaucoup d'apaisement. C'est comme si on était accompagné d'un guide qui nous aide à faire le bien autour de nous. Cela m'aide à être une meilleure personne », estime-t-il.À quelques kilomètres, dans le quartier populaire de Belleville, dans le onzième arrondissement, à la paroisse Saint-Joseph-des-Nations, Ferdinand vient lui aussi d'être baptisé, après un an et demi de préparation. Pour cet étudiant à Sciences Po Paris, le baptême a été motivé par un événement bien particulier. « C'est avant tout une espèce de façon de comprendre nos vies. C'est un moyen d'accepter l'absence de réponse. Beaucoup de paradoxes aussi, explique le jeune homme de 24 ans. C'est devenu une idée concrète lorsque j'étais en échange universitaire en Amérique du Sud, au Chili. J'ai passé un an là-bas, à aller de plus en plus fréquemment à la messe. À mon retour, j'ai entamé la préparation. Ce sont des motivations très personnelles, liées à des réflexions, des lectures. »Selon Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, les baptêmes des adolescents et des adultes sont en hausse en France depuis deux ou trois ans. « Apparemment, il y a un retour un peu spontané. Alors, spontané veut dire suite à une rencontre. Une rencontre avec quelqu'un, lors d'un événement. On va à un baptême, à mariage, on va à une messe, à un pèlerinage. Des choses de ce genre-là », explique-t-il. Peu d'enquêtes ont été menées sur le sujet, mais il semble que la hausse des baptêmes relève d'abord de démarches individuelles. Il ne s'agirait donc pas d'un mouvement de société. Mais il pourrait y avoir d'autres raisons. « L'incendie de Notre-Dame n'aurait-il pas éventuellement joué un rôle ? Par l'énorme rappel que cela a été, tout de même. De la possibilité d'une catastrophe qui frapperait notre tradition religieuse, notre tradition catholique française ? » interroge-t-il. Toujours d'après Jean-Louis Schlegel, cela ne suffira pas à sortir l'Église de la crise qu'elle traverse. Aujourd'hui, seuls 2 % des Français se disent catholiques pratiquants.À lire aussiReligions du monde: Pâques 2025: l'unité des chrétiens
À la veille du week-end de Pâques, le Vatican retient son souffle : le pape François participera-t-il aux célébrations pascales, et surtout au traditionnel message urbi et orbi ? Fragilisé par de récents problèmes de santé et un long séjour à l'hôpital, le pape a repris progressivement ses activités, dans un contexte de fortes tensions internes. Certains cardinaux espèrent déjà un conclave proche, et les clans s'opposent plus que jamais. Des rumeurs alimentées par une visite symbolique du vice-président américain, représentant les catholiques conservateurs. Au sein même du Vatican, le personnel est divisé, certains critiquant ouvertement le pape jésuite et regrettant ses décisions économiques. L'absence de syndicats complique la contestation ouverte. Pourtant, François continue de signer « Francesco » et multiplie les apparitions pour montrer qu'il est toujours aux commandes. Le suspense reste entier pour Pâques. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:35 - invités : Obradovic-Tixier Duo "Juggled Juggler" - par : Nicolas Pommaret - Parution de “Jiggled Juggler” de l'Obradović-Tixier Duo chez Somewhere Beyond/Wiseband.
Emmanuel Macron, impliqué sur le dossier ukrainien et le réarmement de l'Europe, est soutenu par l'opinion et remonte dans les sondages. Son Premier ministre, en revanche, semble fragilisé après avoir estimé, en plein conclave sur les retraites, que le retour aux 62 ans était inenvisageable. La CGT a claqué la porte et le PS dénonce une "trahison". François Bayrou va-t-il être rattrapé par la censure ?
durée : 00:54:34 - franceinfo: Les informés - Du lundi au jeudi, les informés débattent de l'actualité autour de Jean-Rémi Baudot et Agathe Lambret.
L'Espagne, qui occupe la troisième place dans la production d'acier en Europe, après l'Allemagne et l'Italie, s'inquiète des répercussions des frais de douane américains sur l'acier et l'aluminium. Dans le nord de l'Espagne, du Pays basque aux Asturies, où sont implantées les principales usines de fabrication et transformation du métal, le secteur contribue à hauteur de 10% du PIB local. Une économie qui dépend du marché européen, lequel connaît un ralentissement préoccupant. Reportage à Gijon, fief de la métallurgie de la province des Asturies. De notre correspondante à Madrid,Deux hauts-fourneaux crachent jour et nuit leurs flammes et fumées au milieu d'un enchevêtrement de tuyaux et d'usines, digne d'un décor futuriste à la Mad Max. C'est la cité d'ArcelorMittal, le géant mondial de la sidérurgie situé à quelques kilomètres de la ville de Gijon dans les Asturies. Son activité contribue à 12% du PIB local et permet d'employer directement 5 000 personnes et 2 000 sous-traitants. Parmi eux, il y a Oxyplan, une entreprise de 160 salariés, spécialisée dans la transformation du fer et de l'acier. Les clients européens ne manquent pas pour l'instant comme l'assure Jorge Torres, responsable du département marketing :« Nous sommes, nous autres, actuellement dans un processus de croissance. Notre grande force est de disposer d'une gamme de machines très ample, qui nous permet de nous diversifier sur le marché et d'offrir aux clients une sécurité, car nous disposons de stocks, même s'il est vrai que le marché peut varier et qu'il existe une certaine incertitude générale. »Ce sont les répercussions des frais de douane américains sur le marché international de la sidérurgie qui font perdre le sommeil des entrepreneurs locaux. Car les Asturies exportent principalement en Europe, touchée par les hausses de droits de douane américains. Dans le vaste hangar d'Oxyplan, Jorge Torres regarde avec fierté les pièces d'acier finement coupées, dont certaines vont être exportées en Allemagne : « Tout le marché international va être touché évidemment. L'Allemagne est la locomotive de l'acier en Europe. C'est un client direct, mais aussi, l'Allemagne est impliquée dans des projets chez nous ou ailleurs avec nos partenaires. Tout se répercute. Et c'est sûr que les frais de douane ne vont rien arranger à la situation actuelle. »Des sociétés spécialisées dans le secteur de la DéfenseLa nouvelle conjoncture politique apporte toutefois quelques espoirs financiers pour la métallurgie locale, comme le souligne Bruno Lopez, le dirigeant d'Asturex, une entreprise semi-privée chargée de promouvoir les produits des Asturies à l'étranger :« Il y a une industrie, qui ne se voit pas facilement et qui a toujours été là dans les Asturies, qui est celle de l'industrie de la Défense. Ici, il existe un hub, un cluster de 40, 50 entreprises dont la majorité sont liées au métal. Et tout ce qui est en train de se préparer en Europe avec la Défense va réactiver ce secteur. Ici, on fabrique des blindés et toutes sortes de composants. C'est un secteur qui va avoir du poids dans la production en Asturies. »Le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez a assuré que l'Espagne allait passer de 1,3% à 2% de son PIB en matière de Défense, ce qui suppose un investissement de 10 milliards d'euros. Dans les Asturies, le secteur du métal se prépare déjà à accueillir de nouveaux projets militaires.À lire aussiDonald Trump annonce 25% de droits de douane sur l'acier et l'aluminium, l'UE promet de réagir
durée : 00:01:35 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - J'aimerais évoquer avec vous un long article que l'Institut Reuters, connu pour ses analyses pointues sur le journalisme et basé à Oxford, consacre aux conséquences de l'arrêt de l'aide au développement américaine.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ![REDIFFUSION] Olivier Delacroix part à la rencontre d'Isabelle. Cette mère de famille est tombée addict à son traitement médicamenteux : la codéine. À 15 ans, les médecins diagnostiquent à Isabelle la maladie de Verneuil. Pendant plusieurs années, elle souffre de cette pathologie. Les professionnels de santé décident finalement, pour la soulager, de lui prescrire de la codéine. Fragilisée par certaines blessures de son enfance, Isabelle trouve alors dans ce médicament un moyen de soulager son mal-être. Après deux mois de traitement, elle prend désormais une vingtaine de cachets par jour. Une addiction qui durera pendant des années, non sans impact sur sa santé et sa vie de famille… Isabelle a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast "Dans les yeux d'Olivier" produit par Europe 1.
La question de la fiscalité des plus-values continue d'alimenter les tensions au sein du gouvernement de Bart De Wever. Georges-Louis Bouchez, président du MR, affirme qu'un accord exonérerait les détenteurs d'actions depuis plus de dix ans, une déclaration immédiatement contestée par les autres partis de la coalition. Jan Jambon (N-VA), ministre des Finances, a nié l'existence d'un tel document, tandis que Bart De Wever reste évasif, affirmant qu'aucun document officiel ne peut être transmis au Parlement. L'opposition réclame plus de transparence, accentuant la pression sur le gouvernement. Cette controverse met en lumière la méfiance entre les partenaires de coalition, où chacun interprète différemment les accords conclus. L'existence de documents non officiels, appelés "cahiers Atoma", est une pratique courante, mais leur validité repose sur la confiance mutuelle, aujourd'hui inexistante. Cette crise renforce le climat d'instabilité politique, révélant des fractures profondes au sein de la majorité. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Tous les matins à 7h20, les petits secrets de l'actualité, les infos que vous n'avez pas vues ailleurs. Les journalistes des rédactions de RMC et RMC Sports se mobilisent pour vous raconter les coulisses de l'actualité.
Le Québec se distingue dans le monde par sa forte production de sapins de Noël, surtout le baumier, réputé pour son odeur de sapinage. Mais, cette espèce emblématique, n'est pas épargnée par le changement climatique et rencontre de plus en plus de difficultés, car elle craint les variations de températures. Les producteurs de sapins adaptent donc constamment leurs méthodes de culture pour réussir à fournir des arbres de Noël de qualité. Pascale Guéricolas a visité une plantation dans la région de Québec. De notre correspondante au Québec, Venus chercher leur sapin de Noël dans une plantation, des clients écoutent les conseils pour éviter qu'il ne sèche et ne perde ses aiguilles. Un sapin, qui a besoin d'eau, pour redevenir aussi beau qu'au printemps. Des acheteurs qui ne se doutent pas des difficultés de culture que rencontre Junior Belleville, copropriétaire de l'entreprise « Mon Bô sapin ». L'augmentation des températures nuit à ces arbres caractéristiques de Noël. Ils poussent en rangs serrés dans une série de champs enneigés non loin de la ville de Québec. « Le petit sapin a besoin de beaucoup de neige les deux premières années pour être isolé du froid. Dans le fond, on a de moins en moins de neige au Québec. Ensuite, les deux derniers hivers, on a eu de fortes pluies. Après ça, c'est suivi de grands froids. Le gel pousse le sapin hors du sol. Ici, on a un sapin mort. Il a été planté il y a environ un an. Il n'a pas réussi à survivre à l'hiver passé. Il n'y a pas assez de neige, trop de pluie. C'est vraiment compliqué », se désole Junior Belleville.Pour éviter les pertes, Junior Belleville varie les espèces de sapins selon le sol. Il lui faut aussi installer des tuyaux souterrains, et des fossés pour éviter que l'eau ne s'accumule. Les pluies hivernales, aujourd'hui plus fréquentes, ont tendance à faire pourrir les racines. « On voit les grandes flaques, conséquence des fortes pluies de cette semaine. La pluie n'est pas rentrée dans le sol. Ici, c'est une terre glaiseuse, argileuse. Alors regarde ces sapins-là, ils ont été plantés en même temps que les sapins en haut. Ils ont quoi, deux pieds de moins, ils ont de la difficulté avec les fortes pluies », constate-t-il.Certains producteurs de sapins doivent se détourner de la culture du baumier, considéré pourtant comme l'arbre caractéristique de Noël au Québec, car cette variété déteste les changements de température. Loïc d'Orangeville, professeur en écologie forestière à l'Université Laval, constate le déclin de ce sapin dans l'est du Canada. « C'est vraiment une espèce d'arbre idéale pour la culture, mais le changement climatique vient un peu brouiller les cartes. On a des sècheresses de plus en plus fréquentes, qui impactent particulièrement le sapin, qui a besoin d'un climat assez constant. Et c'est de moins en moins ce qu'on retrouve. Il est très vulnérable aux pathogènes, aux champignons. », explique l'universitaire. À entendre le chercheur, ce sapin va perdre sa position dominante dans les forêts canadiennes, laissant la place à des espèces qui apprécient davantage la hausse des températures.
durée : 00:21:03 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - L'intervention chirurgicale subie par le président Lula il y a quelques jours a relancé les débats sur l'avenir politique du leader du Parti des travailleurs, dont la popularité est en berne. Une situation dont pourrait essayer de tirer profit l'extrême droite, pourtant aux prises avec la justice. - réalisation : Margot Page - invités : Bruno Meyerfeld Journaliste, correspondant du Monde au Brésil
durée : 00:06:23 - L'invité de 6h20 - Aujourd'hui à 6h20, nous recevons Benjamin Morel, constitutionnaliste et docteur en sciences politiques, et auteur de "Le Parlement, temple de la République de 1789 à nos jours" aux éditions Passés/Composés.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des deux motions de censure déposées par la gauche et le RN et de l'intérêt qu'ils ont à forcer la démission du gouvernement.Invités: - Louis de Raguenel, journaliste politique- Rachel Khan, essayiste et juriste- Yoann Usaï, journaliste politique CNEWS- Jean-Sébastien Ferjou, directeur Atlantico- Alexandre Devecchio, journaliste- Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des deux motions de censure déposées par la gauche et le RN et de l'intérêt qu'ils ont à forcer la démission du gouvernement.Invités: - Louis de Raguenel, journaliste politique- Rachel Khan, essayiste et juriste- Yoann Usaï, journaliste politique CNEWS- Jean-Sébastien Ferjou, directeur Atlantico- Alexandre Devecchio, journaliste- Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy
Fragilité psychique, anxiété, dépressions, décrochage scolaire, auto-mutilations, suicides : le nombre de passages à l'acte et d'hospitalisations a explosé, et plusieurs études pointent désormais le fait que les filles de 10 à 19 ans sont largement plus touchées par cette souffrance psychique que les garçons, avec un pic constaté à 15 ans. Le pédiatre Arnault Pfersdorff a répondu à nos questions. ExtraitÉCOUTER L'ÉPISODE COMPLET
Une actu sportive, un débat, et deux camps : c'est le bras de fer des GG ! Nos "Grands Gueules du Sport" s'affrontent à coup d'arguments... Mais à la fin, c'est vous les auditeurs, qui choisissez l'équipe victorieuse !
durée : 00:22:24 - L'invité de 8h20 - par : Céline Asselot - C'est désormais la plus grosse industrie culturelle, devant le cinéma, devant la musique, devant les livres, avec un chiffre d'affaires de plus de six milliards d'euros en France en 2023. Le jeu vidéo a connu une croissance insolente ces dernières années, mais l'heure de la crise est-elle arrivée ?
durée : 00:03:24 - Géopolitique - Le résultat des élections françaises comme les doutes sur la santé de Joe Biden fragilisent le soutien occidental à l'Ukraine. Une étude des opinions européennes montre un soutien toujours fort à l'Ukraine face à la Russie, mais les Européens ne croient plus une victoire militaire possible.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - Le résultat des élections françaises comme les doutes sur la santé de Joe Biden fragilisent le soutien occidental à l'Ukraine. Une étude des opinions européennes montre un soutien toujours fort à l'Ukraine face à la Russie, mais les Européens ne croient plus une victoire militaire possible.
durée : 00:15:08 - Journal de 8 h - La ministre de la Culture est soupçonnée d'avoir fait du lobbying au Parlement européen pour une filiale du groupe Renault-Nissan dirigé à l'époque par Carlos Ghosn.
durée : 00:15:08 - Journal de 8 h - La ministre de la Culture est soupçonnée d'avoir fait du lobbying au Parlement européen pour une filiale du groupe Renault-Nissan dirigé à l'époque par Carlos Ghosn.
durée : 00:15:08 - Journal de 8 h - La ministre de la Culture est soupçonnée d'avoir fait du lobbying au Parlement européen pour une filiale du groupe Renault-Nissan dirigé à l'époque par Carlos Ghosn.
C dans l'air du 18 mai 2024 : Made in China, l'Amérique se barricade. Et nous ? Face à la Chine, les États-Unis haussent le ton. Pour dissuader les exportations de voitures électriques chinoises à bas coût, les Américains ont annoncé mercredi une impressionnante hausse des droits de douanes contre le géant asiatique, de 25 à 100%. Joe Biden voit d'un mauvais œil l'arrivée de ces véhicules peu chers car lourdement subventionnés et reproche à la Chine des pratiques commerciales déloyales : transfert forcé de technologies, violations de la propriété intellectuelle, dumping social… "Nos travailleurs peuvent être plus compétitifs que n'importe qui tant que la concurrence est juste. Mais pour trop longtemps, elle ne l'a pas été", a déclaré mardi le président américain lors d'un discours à la Maison-Blanche. Face à cette mesure inédite, la Chine prépare ses arrières. Jeudi, le président Xi Jinping a accueilli son homologue russe Vladimir Poutine, avec qui il a annoncé renforcer son partenariat stratégique. Fragilisé par sa guerre en Ukraine et les sanctions économiques qui en découlent, le président russe s'appuie lourdement sur les importations chinoises. Les échanges commerciaux sino-russes ont ainsi dépassé les 240 milliards d'euros en 2023. En France, l'ambiance est également à la méfiance face aux pratiques commerciales chinoises, mais Emmanuel Macron n'a pas osé froisser Xi Jinping lors de sa visite à Paris la semaine dernière. Tout juste a-t-il déclaré vouloir souler "en toute amitié et confiance" les "préoccupations, pour essayer de les surmonter". Symbole de cette léthargie française, l'industrie photovoltaïque française est en train de sombrer. Mi-avril, le Tribunal de commerce de Nantes a prononcé la liquidation de Systovi, l'un des deux derniers fabricants français de panneaux photovoltaïques. L'entreprise n'a pas retrouvé de repreneurs et certains députés enragent de voir les panneaux chinois vendus quatre fois moins chers sur le marché. "La qualité était là, assure un salarié auprès du Parisien, nos produits sont performants, mais ce qui nous a tués, c'est le marché et l'écart avec les prix chinois." Le dumping a atteint son paroxysme à l'été dernier quand le prix des panneaux chinois a été divisé par deux. Résultat, l'industrie français patine et la Chine en profite : 80% des installations photovoltaïques sont actuellement fabriquées dans l'empire du milieu. Et la Chine ne risque pas de perdre son monopole de sitôt avec les tensions sur les ressources de nickel, minerai servant notamment à la fabrication de batteries. Alors que la Nouvelle-Calédonie est au bord de la guerre civile à cause de la réforme de son corps électoral, l'île est aussi victime de la crise du nickel, dont le prix a chuté de 43% en 2023. Une situation qui fragilise l'économie de la Nouvelle-Calédonie qui abrite 25% des ressources mondiales en nickel. À cause de cette crise, les trois groupes qui exploitent le minerai sur l'île font face à des pertes record. Le groupe français Eramet et sa filiale Société Le Nickel (SNL), premier employeur de l'archipel, a enregistré une chute de ses ventes de 50%. Une crise qui ne risque pas de favoriser un retour au calme sur ce territoire d'Outre-mer. Comment la Chine va-t-elle réagir à la brutale hausse des droits de douane américains ? La France est-elle trop tendre face à la guerre commerciale menée par Xi Jinping ? Et comment la crise du Nickel contribue-t-elle aux tensions en Nouvelle-Calédonie ? Nos experts : • Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" • Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l'économie" • Ursula GAUTHIER - Cheffe du service international et ancienne correspondante en Chine - L'Obs • Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés" DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Au Japon, les climatologues sont en état d'alerte en raison de l'envolée de la température des océans qui est due au réchauffement mondial, bien sûr, mais aussi au Kuroshio : à savoir, le deuxième plus grand courant marin au monde après le Gulf Stream. Ce courant chaud qui se déplace dans le Pacifique s'attarde beaucoup plus longuement qu'auparavant à proximité des côtes de l'archipel. Et ce phénomène qui bouleverse la biodiversité marine fragilise énormément les pêcheurs. De notre correspondant à Tokyo,Carmin, pourpre, écarlate ou grenat : plus les années passent, plus Kyôji Tachibana doit ajouter des nuances de rouge dans les cartes de l'Agence météorologique relatives à la température des mers bordant le Japon qui a augmenté de plus d'un degré en 2023, pour la troisième année consécutive, et cela inquiète cet expert.« Cette moyenne nationale d'un degré de plus est trompeuse, car elle inclut la température de mers très froides : celles situées à l'extrême-nord du pays, près de la Russie. En fait, plus au sud, la hausse a été de deux, quatre… voire six degrés à certains endroits. C'est absolument sans précédent », alerte Kyôji Tachibana.Quand les pêcheurs font grise mine...Dans les allées de Toyosu, le grand marché aux poissons de Tokyo, ces professionnels font grise mine, car ils subissent tous les jours l'impact de l'envolée de la température des océans :« Regardez : tout cela, ce sont des poissons tropicaux, qui n'ont donc rien à faire dans la baie de Tokyo, et pourtant, on en trouve de plus en plus. Mais on peine à les vendre, car les consommateurs ne les connaissant pas, ils se méfient », indique un premier vendeur. « Plusieurs variétés de poissons qu'on trouvait depuis toujours à proximité des côtes ont disparu. Ils semblent avoir migré au large, à la recherche d'eaux plus fraîches. C'est vraiment inquiétant pour nous, les pêcheurs... », explique un autre.« Cette année encore, on a récolté beaucoup moins d'algues hijiki et wakamé et ça ne fait pas du tout notre affaire, car les gens en raffolent », poursuit un autre pêcheur venu vendre le fruit de son travail. « Comparé à il y a dix ans, les bancs de wakamé proches du rivage ont été réduits de moitié environ. Selon les spécialistes, ces algues s'y sont raréfiées, car l'eau tiède ne leur convient pas », ajoute un quatrième vendeur rencontré à Toyosu.... et les clients aussiDans les supermarchés, les clients, eux aussi, font la grimace : « Les poissons les plus populaires, ceux que nous préférons, semblent devenus des denrées rares. C'est effrayant », s'inquiète une cliente. « Les algues et le poisson, c'est excellent pour la santé. Ce serait si dommage de devoir s'en priver », ajoute une autre. « 650 yens pièce le balaou du Japon alors que, l'an dernier, ils étaient vendus à 300... », constate amèrement un autre client.En effet – et c'est une conséquence de la loi de l'offre et de la demande –, la ressource maritime s'amenuisant, les prix flambent, mais les pêcheurs japonais n'en profitent pas, car ils perdent des parts de marché par rapport aux poissons importés. Aussi, leurs coûts augmentent puisqu'ils doivent aller pêcher beaucoup plus au large qu'auparavant, donc dépensent davantage en carburant pour leurs chalutiers et en heures supplémentaires pour leur personnel.Ils sont de plus en plus nombreux, d'ailleurs, à jeter l'éponge et à se reconvertir dans d'autres secteurs. L'archipel ne compte plus que 160 000 pêcheurs contre 1 million dans les années 1950.
durée : 00:58:04 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Les frappes iraniennes sur Israël témoignent-elles d'un changement de doctrine du régime ? Comment se forge la stratégie de dissuasion iranienne dans la région ? Comment l'hostilité contre Israël s'est-elle construite au fil du temps en Iran ? - invités : Thierry Coville Chercheur à l'IRIS, spécialiste de l'Iran; Wendy Ramadan Alban Chercheuse associé au Cetobac (Ehess) et délégué au développement international et institutionnel de l'Irsem; Sophia Mahroug Doctorante en histoire de l'Iran contemporain à Sorbonne Université et université du Luxembourg et enseignante à Sciences Po