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Revue de presse Afrique
À la Une: l'opposant guinéen Abdoul Sacko retrouvé «dans un état critique»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 4:18


La photo d'Abdoul Sacko est à la Une de Ledjely, Guinée 7 ou encore Aminata. La presse guinéenne revient largement sur la libération de l'opposant, retrouvé vivant mais « dans un état critique » après avoir été enlevé tôt mercredi matin à son domicile. Africa Guinée s'en fait aussi l'écho, publiant le communiqué rédigé hier par les avocats d'Abdoul Sacko. « Notre client », disent-ils, « a été retrouvé par des paysans dans un état critique, torturé et abandonné par ses ravisseurs en brousse près le camp 66, dans la préfecture de Forecariah ». Guinée 7 reprend également les propos des avocats d'Abdoul Sacko, selon lesquels « en raison de son état critique, des dispositions ont été prises afin qu'il reçoivent les premiers soins dans une clinique de Conakry. En attendant le rapport médical complet de cette clinique », Abdoul Sacko a nous dit-on été « placé en lieu sûr pour des raisons de santé et de sécurité ». Les avocats d'Abdoul Sacko rappellent également qu'avant d'être enlevé, il avait été l'objet de menaces, qui les avaient conduits à porter plainte contre X.Réfugiés congolais au BurundiÀ la Une également, la guerre dans l'est de la République démocratique du Congo. Selon Afrik.com, plusieurs centaines de policiers congolais ont « quitté l'est de la RDC, ces derniers jours, pour se réfugier au Burundi, fuyant les violences et l'insécurité ». Ce qu'a confirmé le ministre burundais de l'intérieur, Martin Niteretse. Le ministre a dans le même temps précisé « que le Burundi avait accueilli un total de 20 000 réfugiés congolais dans la province de Cibitoké et 5000 dans la commune de Gihanga ». D'où une situation humanitaire « préoccupante », nous dit Afrik.com, le ministre burundais de l'intérieur a précisé que son pays « mobilisait actuellement des ressources pour apporter son aide à ces réfugiés, notamment en termes d'hébergement, de nourriture et d'assistance sanitaire ». « Le Burundi » remarque Afrik.com, « se trouve à un carrefour diplomatique difficile. Il a signé un accord de coopération militaire avec la RDC en septembre 2023, et se retrouve désormais en première ligne de cette crise migratoire ».Liste noireLa presse congolaise revient également sur les sanctions américaines imposées à un ministre rwandais et un responsable congolais de l'Alliance du Fleuve Congo -M23. « Les États-Unis sanctionnent James Karabere et Lawrence Kanyuka », titre Actualité.cd, « ils sont ajoutés à la liste noire du Bureau de contrôle des avoirs étrangers, pour leurs activités liées à la rébellion dans l'est du pays ». « Notre objectif », précisent les États-Unis, « est de demander des comptes à ces responsables qui permettent les activités déstabilisatrices des RDF et du M23 dans l'est de la RDC ». De son côté, Objectif-infos.cd, s'attarde sur le profil de « James Kabarebe, le ministre rwandais de la coopération régionale, au cœur du soutien du Rwanda au M23 ». Les États-Unis sanctionnent également Lawrence Kanyuka, « porte-parole du M23 et de l'Alliance du Fleuve Congo et deux de ses sociétés enregistrées au Royaume-Uni et en France ». « À en croire le département américain du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier », conclut Objectif-infos.cd, « les États-Unis restent déterminés à garantir une solution pacifique de ce conflit ».RévisionEnfin en Côte d'Ivoire, « la France rétrocède le camp militaire de Port-Bouët ». C'est à la Une de Média Afrique News. Le site d'information précise que la cérémonie organisée hier « s'inscrit dans le cadre d'une révision de la présence militaire française en Afrique ». « Le 20 janvier dernier », poursuit Média Afrique News, « un bataillon de 90 parachutistes ivoiriens a pris ses quartiers dans le camp, bénéficiant d'infrastructures modernes pour améliorer leur préparation opérationnelle », Koaci de son côté, rend compte de la cérémonie organisée hier, lors de laquelle le ministre français de la défense Sébastien Lecornu, a estimé que « la France ne disparaissait pas mais qu'elle transformait sa présence ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: l'opposant guinéen Abdoul Sacko retrouvé «dans un état critique»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 4:18


La photo d'Abdoul Sacko est à la Une de Ledjely, Guinée 7 ou encore Aminata. La presse guinéenne revient largement sur la libération de l'opposant, retrouvé vivant mais « dans un état critique » après avoir été enlevé tôt mercredi matin à son domicile. Africa Guinée s'en fait aussi l'écho, publiant le communiqué rédigé hier par les avocats d'Abdoul Sacko. « Notre client », disent-ils, « a été retrouvé par des paysans dans un état critique, torturé et abandonné par ses ravisseurs en brousse près le camp 66, dans la préfecture de Forecariah ». Guinée 7 reprend également les propos des avocats d'Abdoul Sacko, selon lesquels « en raison de son état critique, des dispositions ont été prises afin qu'il reçoivent les premiers soins dans une clinique de Conakry. En attendant le rapport médical complet de cette clinique », Abdoul Sacko a nous dit-on été « placé en lieu sûr pour des raisons de santé et de sécurité ». Les avocats d'Abdoul Sacko rappellent également qu'avant d'être enlevé, il avait été l'objet de menaces, qui les avaient conduits à porter plainte contre X.Réfugiés congolais au BurundiÀ la Une également, la guerre dans l'est de la République démocratique du Congo. Selon Afrik.com, plusieurs centaines de policiers congolais ont « quitté l'est de la RDC, ces derniers jours, pour se réfugier au Burundi, fuyant les violences et l'insécurité ». Ce qu'a confirmé le ministre burundais de l'intérieur, Martin Niteretse. Le ministre a dans le même temps précisé « que le Burundi avait accueilli un total de 20 000 réfugiés congolais dans la province de Cibitoké et 5000 dans la commune de Gihanga ». D'où une situation humanitaire « préoccupante », nous dit Afrik.com, le ministre burundais de l'intérieur a précisé que son pays « mobilisait actuellement des ressources pour apporter son aide à ces réfugiés, notamment en termes d'hébergement, de nourriture et d'assistance sanitaire ». « Le Burundi » remarque Afrik.com, « se trouve à un carrefour diplomatique difficile. Il a signé un accord de coopération militaire avec la RDC en septembre 2023, et se retrouve désormais en première ligne de cette crise migratoire ».Liste noireLa presse congolaise revient également sur les sanctions américaines imposées à un ministre rwandais et un responsable congolais de l'Alliance du Fleuve Congo -M23. « Les États-Unis sanctionnent James Karabere et Lawrence Kanyuka », titre Actualité.cd, « ils sont ajoutés à la liste noire du Bureau de contrôle des avoirs étrangers, pour leurs activités liées à la rébellion dans l'est du pays ». « Notre objectif », précisent les États-Unis, « est de demander des comptes à ces responsables qui permettent les activités déstabilisatrices des RDF et du M23 dans l'est de la RDC ». De son côté, Objectif-infos.cd, s'attarde sur le profil de « James Kabarebe, le ministre rwandais de la coopération régionale, au cœur du soutien du Rwanda au M23 ». Les États-Unis sanctionnent également Lawrence Kanyuka, « porte-parole du M23 et de l'Alliance du Fleuve Congo et deux de ses sociétés enregistrées au Royaume-Uni et en France ». « À en croire le département américain du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier », conclut Objectif-infos.cd, « les États-Unis restent déterminés à garantir une solution pacifique de ce conflit ».RévisionEnfin en Côte d'Ivoire, « la France rétrocède le camp militaire de Port-Bouët ». C'est à la Une de Média Afrique News. Le site d'information précise que la cérémonie organisée hier « s'inscrit dans le cadre d'une révision de la présence militaire française en Afrique ». « Le 20 janvier dernier », poursuit Média Afrique News, « un bataillon de 90 parachutistes ivoiriens a pris ses quartiers dans le camp, bénéficiant d'infrastructures modernes pour améliorer leur préparation opérationnelle », Koaci de son côté, rend compte de la cérémonie organisée hier, lors de laquelle le ministre français de la défense Sébastien Lecornu, a estimé que « la France ne disparaissait pas mais qu'elle transformait sa présence ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC, le M23 progresse vers le sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:40


D'après le site d'information congolais Actualité CD, qui s'appuie sur des sources locales, les rebelles de l'AFC/M23 se rapprochent de la ville d'Uvira dans le Sud-Kivu.Des colonnes de rebelles sont passées à Sange, sur la RN5, qui a connu des scènes de panique : « des habitants ont préféré se réfugier dans les montagnes après avoir constaté l'avancée des rebelles. Sange est à 35 kilomètres d'Uvira où des affrontements ont lieu entre des militaires congolais et les miliciens Wazalendo depuis avant-hier ».En effet, précise Actualité CD, les militaires congolais et les miliciens Wazalendo se sont repliés à Uvira face à l'avancée des rebelles du M23 et des combats ont éclaté entre eux. « À la base de ces altercations, les Wazalendo ne digèrent pas le départ de certaines troupes congolaises avec leur matériel de guerre vers Kalemie, dans le Tanganyika », plus au sud. Bilan de ces affrontements : au moins 17 morts hier et avant-hier.Dans le même temps, poursuit Actualité CD, « Uvira s'est vidée de la majorité de ses habitants. Ceux qui restent sont terrés dans leurs maisons. De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi (voisin), tandis que d'autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans le Tanganyika. Hier mercredi, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux montrant des centaines de militaires congolais dans une embarcation au port de Kalundu à Uvira à destination de Kalemie ».Le Burundi dans l'expectative…« Les défaites s'enchaînent pour l'armée congolaise », constate également Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Hier, la rébellion a continué sa progression éclair vers le sud avec, en ligne de mire, la ville d'Uvira sur les bords du lac Tanganyika. L'offensive du M23 ne semble plus rencontrer de résistance de l'armée congolaise et de l'armée burundaise, censée la soutenir ».En effet, relève Afrikarabia, les soutiens des alliés de Kinshasa, Burundi, Afrique du Sud, Ouganda, semblent de plus en plus « incertains ».Pour ce qui est du Burundi, précise le site « sans appui suffisant des FARDC, les soldats burundais ont dû décrocher et abandonner la ville avant de se replier vers le sud. Après ce nouveau revers, l'armée burundaise a décidé de retirer une partie de ses troupes. Sur les 10 000 soldats burundais déployés en RDC, combien en reste-t-il aujourd'hui ? Difficile de le dire. Le Burundi est désormais dans l'attente d'un sursaut de Kinshasa et veut des assurances sur une nouvelle mise en place au sein du commandement des FARDC ».L'Afrique du Sud échaudée…Et puis, « même son de cloche chez un autre allié de Kinshasa : l'Afrique du Sud, pointe encore Afrikarabia. L'armée sud-africaine a perdu 14 soldats dans la prise de Goma et le président Cyril Ramaphosa est fortement chahuté en interne par son opposition sur son engagement militaire auprès de la RDC. L'Afrique du Sud a écrit au Ministère des Affaires étrangères congolais pour se plaindre de l'attitude des soldats congolais sur le champ de bataille. Pretoria a également conditionné le niveau de son assistance militaire à des changements importants au sein des FARDC. Félix Tshisekedi se doit donc de rassurer ses deux alliés pour obtenir un engagement militaire plus fort. Le souci, relève le site, c'est que le président congolais a déjà remanié plusieurs fois sa chaîne de commandement, sans résultat sur le terrain. La recherche d'un nouveau casting vire au casse-tête ».Le Tchad à la rescousse ?En attendant, Félix Tshisekedi continue de frapper « à toutes les portes », s'exclame Le Pays au Burkina. Le Pays qui croit savoir, qu'après le Burundi, l'Afrique du Sud et l'Ouganda, le président congolais demande maintenant l'assistance militaire du Tchad.Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « ne gagnerait-il pas à descendre de son piédestal et à accepter enfin de dialoguer avec toutes les parties, y compris le M23 qu'il ne peut pas voir même en peinture ? C'est l'option que de nombreux médiateurs, de Nairobi à Dar es Salam, en passant par les hommes d'Eglise en RD Congo, ont proposée pour espérer sortir le pays de l'ornière ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC, le M23 progresse vers le sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:40


D'après le site d'information congolais Actualité CD, qui s'appuie sur des sources locales, les rebelles de l'AFC/M23 se rapprochent de la ville d'Uvira dans le Sud-Kivu.Des colonnes de rebelles sont passées à Sange, sur la RN5, qui a connu des scènes de panique : « des habitants ont préféré se réfugier dans les montagnes après avoir constaté l'avancée des rebelles. Sange est à 35 kilomètres d'Uvira où des affrontements ont lieu entre des militaires congolais et les miliciens Wazalendo depuis avant-hier ».En effet, précise Actualité CD, les militaires congolais et les miliciens Wazalendo se sont repliés à Uvira face à l'avancée des rebelles du M23 et des combats ont éclaté entre eux. « À la base de ces altercations, les Wazalendo ne digèrent pas le départ de certaines troupes congolaises avec leur matériel de guerre vers Kalemie, dans le Tanganyika », plus au sud. Bilan de ces affrontements : au moins 17 morts hier et avant-hier.Dans le même temps, poursuit Actualité CD, « Uvira s'est vidée de la majorité de ses habitants. Ceux qui restent sont terrés dans leurs maisons. De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi (voisin), tandis que d'autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans le Tanganyika. Hier mercredi, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux montrant des centaines de militaires congolais dans une embarcation au port de Kalundu à Uvira à destination de Kalemie ».Le Burundi dans l'expectative…« Les défaites s'enchaînent pour l'armée congolaise », constate également Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Hier, la rébellion a continué sa progression éclair vers le sud avec, en ligne de mire, la ville d'Uvira sur les bords du lac Tanganyika. L'offensive du M23 ne semble plus rencontrer de résistance de l'armée congolaise et de l'armée burundaise, censée la soutenir ».En effet, relève Afrikarabia, les soutiens des alliés de Kinshasa, Burundi, Afrique du Sud, Ouganda, semblent de plus en plus « incertains ».Pour ce qui est du Burundi, précise le site « sans appui suffisant des FARDC, les soldats burundais ont dû décrocher et abandonner la ville avant de se replier vers le sud. Après ce nouveau revers, l'armée burundaise a décidé de retirer une partie de ses troupes. Sur les 10 000 soldats burundais déployés en RDC, combien en reste-t-il aujourd'hui ? Difficile de le dire. Le Burundi est désormais dans l'attente d'un sursaut de Kinshasa et veut des assurances sur une nouvelle mise en place au sein du commandement des FARDC ».L'Afrique du Sud échaudée…Et puis, « même son de cloche chez un autre allié de Kinshasa : l'Afrique du Sud, pointe encore Afrikarabia. L'armée sud-africaine a perdu 14 soldats dans la prise de Goma et le président Cyril Ramaphosa est fortement chahuté en interne par son opposition sur son engagement militaire auprès de la RDC. L'Afrique du Sud a écrit au Ministère des Affaires étrangères congolais pour se plaindre de l'attitude des soldats congolais sur le champ de bataille. Pretoria a également conditionné le niveau de son assistance militaire à des changements importants au sein des FARDC. Félix Tshisekedi se doit donc de rassurer ses deux alliés pour obtenir un engagement militaire plus fort. Le souci, relève le site, c'est que le président congolais a déjà remanié plusieurs fois sa chaîne de commandement, sans résultat sur le terrain. La recherche d'un nouveau casting vire au casse-tête ».Le Tchad à la rescousse ?En attendant, Félix Tshisekedi continue de frapper « à toutes les portes », s'exclame Le Pays au Burkina. Le Pays qui croit savoir, qu'après le Burundi, l'Afrique du Sud et l'Ouganda, le président congolais demande maintenant l'assistance militaire du Tchad.Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « ne gagnerait-il pas à descendre de son piédestal et à accepter enfin de dialoguer avec toutes les parties, y compris le M23 qu'il ne peut pas voir même en peinture ? C'est l'option que de nombreux médiateurs, de Nairobi à Dar es Salam, en passant par les hommes d'Eglise en RD Congo, ont proposée pour espérer sortir le pays de l'ornière ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Au Sénégal, des victimes demandent des comptes à Macky Sall

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 14, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la crise économique au Burundi, sur l'Euro 2024 de football et sur le programme économique du nouveau gouvernement congolais.  Sénégal : des victimes demandent des comptes à Macky Sall  Au Sénégal, le collectif des victimes du régime de Macky Sall réclame qu'un mandat d'arrêt soit lancé contre l'ancien président. Le gouvernement d'Ousmane Sonko pourrait-il y répondre positivement ? Les victimes ont-elles été indemnisées ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente à Dakar.  Burundi : la pénurie de pétrole s'aggrave Le Burundi traverse depuis deux ans une grave crise d'approvisionnement en produits pétroliers. Comment expliquer que la situation ne cesse de s'aggraver ? Le gouvernement pourrait-il mettre en place des mesures pour limiter les dégâts ?  Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI.  Euro 2024 : qui sont les outsiders ?  L'Euro 2024 débute avec une première rencontre entre l'Allemagne, le pays hôte, et l'Ecosse. Quelles sélections pourraient créer la surprise ? Quels joueurs pourraient voler la vedette aux grands noms ?  Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.  RDC : le gouvernement chiffre son programme à 93 milliards de dollarsLe programme d'action présenté par la Première ministre Judith Suminwa a été budgété à près de 93 milliards de dollar sur cinq ans. Quelles sont les priorités de ce budget ? Comment le gouvernement compte-t-il concrétiser sa mesure phare, créer 6,4 millions d'emplois ?  Avec AL Kitenge, stratège et analyste économiste.  

Radio foot internationale
CAN 2024: on connaît tous les qualifiés

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 48:30


Au sommaire de l'émission ce mercredi à 16h10 - 21h10 T.U.: Éliminatoires CAN 2024 : tous les qualifiés connus ! Les filets ont bien tremblé à Garoua, même s'il a fallu attendre 3/4 d'heure pour que l'attaquant de Brentford, Bryan Mbeumo, débloque la situation pour le Cameroun. Le Burundi battu 3-0, une poule C où la Namibie se qualifie également. -- Enseignements de cette phase de qualification. Les nations majeures du continent seront bien présentes en Côte d'Ivoire. Des retours en phase finale : ceux de la Mauritanie, de l'Afrique du Sud, de la Zambie, ou encore les Taifa Stars tanzaniens. Rencontres amicales : Maroc/Burkina Faso, émotion et solidarité à LensLe Marseillais Ounahi a inscrit le but victorieux, mais l'essentiel était ailleurs. Les Lions de l'Atlas rejouaient pour la première fois après le séisme qui a frappé leur pays, il y a 4 jours. Un moment de communion, recette et primes de joueurs seront reversés aux fonds de solidarité aux victimes. -- Sénégal/Algérie, les Lions surpris par les Fennecs ! Égypte/Tunisie, départ fulgurant du 11 de Jamel Kadri, les Pharaons ne s'en sont pas remis ! Côte d'Ivoire/Mali, un derby tombé à l'eau ! Match interrompu par les pluies diluviennes. Pas vraiment rassurant à quelques mois de la tenue de la compétition phare du continent.Éliminatoires Euro 2024, l'Italie se donne de l'air !1ère victoire de Spalletti, et 3 points pris aux dépens de l'Ukraine qui permettent aux Azzurri de se hisser à la 2è place du classement du groupe C, derrière l'Angleterre. Le coach toscan privé de Tonali, Chiesa et Pellegrini, mais avec Frattesi, Locatelli et Barelli. Un milieu gagnant ? Matteo Cioffi était dans les tribunes.Annie Gasnier accueille Yoro Mangara, Frank Simon et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
CAN 2024: on connaît tous les qualifiés

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Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 48:30


Au sommaire de l'émission ce mercredi à 16h10 - 21h10 T.U.: Éliminatoires CAN 2024 : tous les qualifiés connus ! Les filets ont bien tremblé à Garoua, même s'il a fallu attendre 3/4 d'heure pour que l'attaquant de Brentford, Bryan Mbeumo, débloque la situation pour le Cameroun. Le Burundi battu 3-0, une poule C où la Namibie se qualifie également. -- Enseignements de cette phase de qualification. Les nations majeures du continent seront bien présentes en Côte d'Ivoire. Des retours en phase finale : ceux de la Mauritanie, de l'Afrique du Sud, de la Zambie, ou encore les Taifa Stars tanzaniens. Rencontres amicales : Maroc/Burkina Faso, émotion et solidarité à LensLe Marseillais Ounahi a inscrit le but victorieux, mais l'essentiel était ailleurs. Les Lions de l'Atlas rejouaient pour la première fois après le séisme qui a frappé leur pays, il y a 4 jours. Un moment de communion, recette et primes de joueurs seront reversés aux fonds de solidarité aux victimes. -- Sénégal/Algérie, les Lions surpris par les Fennecs ! Égypte/Tunisie, départ fulgurant du 11 de Jamel Kadri, les Pharaons ne s'en sont pas remis ! Côte d'Ivoire/Mali, un derby tombé à l'eau ! Match interrompu par les pluies diluviennes. Pas vraiment rassurant à quelques mois de la tenue de la compétition phare du continent.Éliminatoires Euro 2024, l'Italie se donne de l'air !1ère victoire de Spalletti, et 3 points pris aux dépens de l'Ukraine qui permettent aux Azzurri de se hisser à la 2è place du classement du groupe C, derrière l'Angleterre. Le coach toscan privé de Tonali, Chiesa et Pellegrini, mais avec Frattesi, Locatelli et Barelli. Un milieu gagnant ? Matteo Cioffi était dans les tribunes.Annie Gasnier accueille Yoro Mangara, Frank Simon et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Yaga
Et ce jour-là..., Ep.23 : Le Burundi se dote de son premier Ombudsman

Yaga

Play Episode Listen Later Dec 1, 2022 5:49


Pour cet épisode, nous allons faire un retour en arrière dans le temps et nous arrêter à la date du 12 Novembre 2010, le jour où le premier Ombudsman a été élu par le parlement burundais.

Invité Afrique
Élections en RDC en décembre 2023: «J'y crois», affirme le président Félix Tshisekedi

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 23, 2022 19:11


« Attention aux manipulations de la part de certains opposants. Je n'ai pas de raison de douter que les élections auront lieu, comme prévu, en décembre 2023  », affirme le président congolais Félix Tshisekedi ce vendredi soir dans une interview exclusive accordée à New York à RFI et France 24. Le chef de l'État congolais s'exprime aussi sur sa rencontre surprise de jeudi à New York avec son homologue rwandais Paul Kagamé et sur le retrait à venir des rebelles du M23 de la ville de Bunagana. Quand l'état de siège sera-t-il levé dans l'Est ? Pourquoi le général Philémon Yav vient-il d'être arrêté ? À quand la libération du député Jean-Marc Kabund ? Félix Tshisekedi répond aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24. Marc Perelman : Monsieur le président, ici à New York devant l'Assemblée générale des Nations unies, vous avez prononcé un discours dans lequel vous avez dénoncé sans détours l'agression militaire directe du Rwanda contre votre pays. Vous avez aussi demandé à l'ONU d'être plus transparente sur ce qu'elle sait à ce propos. Pourquoi ce cri d'alarme. Est-ce que vous avez l'impression que vous n'êtes pas écouté ? Félix Tshisekedi :C'est plutôt un cri de vérité. Pas d'alarme, parce que les alarmes ont été données à plusieurs reprises dans la région à travers les ONG et autres organisations. Il fallait absolument ce cri de vérité pour que le monde entier sache ce qui se passe réellement et qu'on arrête avec cette hypocrisie, cette cécité et qu'on voit le problème dans son entièreté. Et c'est ce que j'ai fait. Christophe Boisbouvier : Ce mercredi, à New York, vous avez accepté de rencontrer votre homologue rwandais, Paul Kagame, en présence du président français, Emmanuel Macron. Vous étiez réticent apparemment, mais vous l'avez fait quand même. Le principe d'un retrait des rebelles de Bunagana [ville située dans le Nord-Kivu, près des frontières ougandaise et rwandaise] a été acté. Mais on se souvient que la rencontre précédente avec Paul Kagame - c'était à Luanda en Angola le 6 juillet -, n'avait donné aucun résultat. Est-ce que cette fois-ci, vous avez un calendrier pour ce retrait ? F.T. : D'abord, il faut que je précise par rapport à l'initiative française, vous savez que c'est la France qui préside le Conseil de sécurité en ce moment et le président Macron avait pris contact avec les deux chefs d'État, donc avant l'Assemblée générale, pour qu'on prenne rendez-vous ici à New York et qu'on parle de ce sujet. De ce côté-là, il n'y avait aucune objection de ma part. Et puisque je vous ai dit que mon but ici était de venir lancer un cri de vérité, j'ai continué sur cette même lancée dans cette réunion que nous avons eue autour du président Macron, le but étant d'obtenir dans un premier temps le cessez-le-feu et le retrait inconditionnel de Bunagana des M23, mais ensuite de rentrer dans le processus de paix tel que nous l'avons décidé à Nairobi, c'est-à-dire avec la fin, mais fin totale, des violences à l'est de mon pays. Et en termes de calendrier, il n'y a pas vraiment un calendrier précis, mais il dépendra du déploiement de la force régionale qui est en train d'arriver. Le Burundi est déjà là, le Kenya c'est pour bientôt. Et la situation se clarifiera à ce moment-là. M.P. : Alors évidemment, la question qui se pose aussi, qui a été abordée lors de cette réunion, ce sont les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Le Rwanda dit depuis des années : attention, c'est un danger pour nous, c'est une menace pour nous, et l'armée congolaise laisse faire, voire plus. Est-ce que vous vous êtes engagé sur ce problème ou est-ce que vous pensez que c'est une fausse excuse du Rwanda ? F.T. : C'est une fausse excuse. Par rapport à ces accusations, je trouve que le Rwanda est de mauvaise foi et qu'il utilise souvent ce prétexte pour justifier ses incursions en République démocratique du Congo. Depuis que je suis à la tête de mon pays, vous avons rapatrié à deux reprises des centaines de combattants des FDLR. C'est quand même une preuve de bonne foi. Et aujourd'hui, les FDLR, c'est une force résiduelle qui ne menace plus la sécurité du Rwanda. M.P. : « Fantomatique », vous avez dit… F.T. : Elle ne menace plus la sécurité du Rwanda en tout cas. Les FDLR sont plus un problème pour nous, Congolais, que pour les Rwandais. J'en veux pour preuve l'assassinat de l'ambassadeur d'Italie en République démocratique du Congo au mois de février 2021, monsieur Luca Attanasio, qui avait été tué par des FDLR, qui sont devenus aujourd'hui des coupeurs de route, des bandits de grand chemin et qui n'ont plus d'idéologie politique visant à regagner le pouvoir à Kigali. Donc, c'est un faux prétexte. La vérité, elle est ailleurs et c'est cela que le Rwanda doit dire. M.P. : Pour contrer les groupes armés qui sévissent dans l'est de la RDC, vous l'avez abordé tout à l'heure, vous avez accepté avec l'accord de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est le déploiement d'une force multinationale dans la région. Quand est-ce que cette force sera totalement déployée et combien d'hommes seront sur votre sol ? F.T. : Je vous ai dit que la force est en train d'être déployée. Les Burundais sont là déjà dans le Sud-Kivu. Pour les Kenyans, à mon avis, c'est une question de jours. Ils vont d'ailleurs, pour votre information, entrer par Bunagana. Donc, ça se déploie petit à petit, en fonction des moyens aussi. C'est pour cela que nous étions ici aussi et que nous avons pris des contacts, c'était pour sensibiliser les bailleurs de fonds afin d'accompagner cette force régionale. M.P. : Et donc, si les Kenyans tombent sur le M23 à Bunagana ? F.T. : Eh bien, voilà. Vous savez ce qui va arriver au M23. C.B. : Depuis plusieurs mois, dans l'est du Congo, les casques bleus de la Monusco sont violemment pris à partie par les populations qui les accusent de ne pas les protéger. Il y a eu des morts en juillet. Dimanche, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a reconnu sur nos antennes que la Monusco était moins armée que le M23. Est-ce que vous demandez un retrait accéléré de cette Monusco avant l'année 2024 ? F.T. : Nous devons regarder le rôle que la Monusco doit jouer, parce qu'il lui reste très peu de temps, et pour ainsi faire partir la Monusco sur une note beaucoup plus gaie, beaucoup plus honorable que celle à laquelle nous avons assisté en ce moment. C.B. : Donc, pas de départ accéléré… F.T. : Pas encore de calendrier de départ comme tel, mais je pense bien que la Monusco devra partir avant le délai prévu, c'est-à-dire 2024. À mon avis, au-delà des élections de décembre 2023, je crois qu'il n'y aura plus de raison que la Monusco reste. C.B. : Donc, la Monusco resterait jusqu'à la fin des élections et partirait après… F.T. : À mon avis. Mais ça, je mentirais si je vous disais que c'est quelque chose qui a été convenue. Il n'y a pas encore eu de discussion sur la question. Mais je crois que, de part et d'autre, on a compris qu'il faut réfléchir très sérieusement à la question. Et c'est dans ce sens qu'il faut aller. C.B. : En 6 mois, vous avez mis à l'écart deux hommes clé de votre dispositif : votre conseiller sécurité François Beya et tour récemment, le général Philémon Yav. Tous deux sont soupçonnés d'intelligence avec l'ennemi. S'agit-il d'intelligence avec le Rwanda ? F.T. : François Beya, c'est une autre histoire. D'ailleurs, son procès n'est pas terminé comme vous le savez, parce qu'il a eu des problèmes de santé et il fallait qu'il aille se faire soigner. Nous restons humains malgré le besoin de réprimer, de faire dire la justice. Tandis que le général Philémon Yav, c'est arrivé pendant mon séjour ici à l'étranger, j'ai cru comprendre qu'il était accusé par certains de ses collèges de les avoir contactés au nom du Rwanda pour qu'ils puissent lever le pied et permettre au M23 de passer aisément et de prendre la ville de Goma. C'est ce que j'ai cru comprendre, mais bon. Les enquêteurs sont à pied d'œuvre pour le moment. J'en saurai plus quand je serai rentré au pays. M.P. : On parle de trahison, là ? F.T. : Bien sûr. C.B. : Et François Beya, ce n'est pas le Rwanda… F.T. : À mon sens, non. Son procès n'est pas terminé, je vous ai dit, donc il faut attendre la fin. M.P. : L'état de siège… Il a été instauré en mai 2021. Si on regarde bien, les résultats ne semblent pas là. En tout cas, il se prolonge… F.T. : Pourquoi ? Qu'est-ce que vous attendiez comme résultats ? M.P. : Qu'il y ait moins de violence, que les groupes armés sévissent moins… F.T. : Cela fait une vingtaine d'années qu'il y a de la violence. Est-ce que vous avez, vous, un baromètre comme ça sur lequel vous savez mesurer quand est-ce qu'il y a eu plus ou moins de violence ? Non, je ne crois pas. M.P. : Est-ce que vous avez un premier bilan à nous donner ? F.T. : Oui. Mais je crois déjà que les groupes mafieux ont été pour la plupart neutralisés. Je crois que vous avez quand même appris que les recettes de ces provinces ont fait un bond en avant. Donc, cela veut dire que l'état de siège a eu du bon au moins de ce côté-là, celui de sensibiliser les ressources pour pouvoir maintenant les injecter dans des programmes de prise en charge de ces groupes armés afin de les désintéresser de cette question, parce qu'il y a aussi le côté pauvreté, chômage qui les avait amenés dans ces activités. Il y a en Ituri par exemple plusieurs groupes armés mono-ethniques qui se battaient justement pour des raisons ethniques, qui ont fait la paix et qui sont prêts à complétement sortir de ces activités. Donc, il y a une lueur d'espoir. Mais évidemment, je ne dis pas que tout est parfait. Ça ne pouvait pas non plus l'être. Moi, je ne me faisais pas d'illusion. On est dans une zone où il y a eu une vingtaine d'années de violence et de mafia, tout ce que vous voulez, ce n'est pas en un an qu'on allait mettre fin à tous ces fléaux. Et en plus, cela a été interrompu par le M23 qui est arrivé comme un cheveu dans la soupe pour encore compliquer les choses. M.P. : C'est peut-être lié, non ? F.T. : Oui, sûrement. Mais tout cela, il faut le démêler, il faut le comprendre. Mais la détermination est là… M.P. : Combien de temps, monsieur le président. Jusqu'à quand l'état de siège ? [cessera-t-il] Avant la présidentielle quand même ? F.T. : Oui, bien sûr. Il faut. M.P. : Il faut que les gens sachent. F.T. : Je vous ai parlé d'élections tout à l'heure quand j'évoquais le départ de la Monusco. Je crois que les élections seront... En tout cas, je n'ai aucune raison et je ne suis pas la Céni [Commission électorale nationale indépendante], mais je rencontre souvent, enfin quelquefois, le président de la Céni [Denis Kadima] parce que je veille à ce que l'accompagnement de l'État soit là, surtout au niveau des finances. Et à chaque rencontre que j'ai avec lui, je lui pose toujours la même question que j'appelle maintenant la question traditionnelle, c'est-à-dire est-ce que les élections seront organisées dans les délais ? Il m'a dit : « Il n'y aura aucun problème ». Donc, je n'ai pas de raison de douter de lui, c'est lui l'expert. S'il le dit jusqu'ici, moi mon travail, c'est juste de veiller à ce que le ministre des Finances fasse le sien aussi en donnant les ressources nécessaires pour faire avancer le processus. Je pense que ça devrait aller. C.B. : Oui. Mais tout de même, monsieur le président, il y a ce rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), révélé par Africa Intelligence, qui dit que le scénario d'un report est désormais probable, il y a le fait qu'il n'y a pas de calendrier électoral encore pour l'instant… F.T. : Faites très attention à ce qui a été publié. Faites très attention parce qu'i y a eu beaucoup de manipulations. J'ai vérifié auprès des responsables du Pnud eux-mêmes, ils n'ont pas affirmé cela. Ils m'ont dit très clairement qu'ils n'ont jamais émis d'avis pessimiste, jamais. Donc, cela est une récupération qui est sûrement l'œuvre de nos opposants. Et aujourd'hui, on sait comment on peut manipuler les médias et tout cela. Donc, voilà, c'était ça le but. Parce qu'il y a des forces obscures en République démocratique du Congo qui ne veulent pas de ces élections. Si vous voyez ce qui se passe par exemple à l'Ouest aujourd'hui, qui ressemble presque comme deux gouttes d'eau aux violences qu'on voit à l'Est.. C.B. : Dans le Maï-Ndombe… F.T. : Oui. C'est clair. Il y a une main noire qui veut saboter…  C.B. : Mais il n'y a pas de calendrier... F.T. : Le calendrier viendra. On est à plus d'un an encore des élections. Ce n'est pas le calendrier qui va faire les élections. Ce sont les électeurs. Il faut les enrôler. C'est cela qui est le plus important pour moi. Le calendrier, on peut le faire en dernier lieu, à la dernière minute. M.P. : L'opposition vous accuse d'avoir placé à la tête de la Commission électorale, la Céni, et à la tête de la Cour constitutionnelle des hommes à votre main, et donc de vouloir verrouiller le scrutin et être sûr d'être réélu parce qu'on sait que vous allez vous représenter… F.T. : Je trouve que c'est une insulte à l'intelligence de ces deux grands hommes et je ne suis pas le seul à le dire. Le background de Denis Kadima par exemple en termes d'élections, c'était le meilleur d'ailleurs. Il avait le meilleur profil de tous les candidats présidents. Je ne suis pas seul à le dire. Et je crois qu'aujourd'hui, cette question est vidée parce que même cette fameuse opposition reconnait en lui sa valeur. Et tous nos partenaires ont aussi adoubé l'individu. Donc, il n'y a plus de raison de douter de cela. Quant au président de la Cour constitutionnelle [Dieudonné Kamuleta Badibanga], il a été choisi par ses pairs. Ce n'est pas moi. Donc, c'est un faux procès que l'on me fait en m'accusant d'avoir placé quelqu'un. D'abord, ce n'est pas mon homme de main, je ne le connaissais pas. Avant qu'il soit président, je ne le connaissais pas du tout. Je l'ai connu juste au moment où il a été nommé à la Cour constitutionnelle. Avant cela, je n'avais jamais eu de contact avec lui. On peut le vérifier. C.B. : Votre bilan depuis 3 ans et demi est fortement critiqué par l'opposition… F.T. : C'est ça la démocratie. C.B. : L'arrestation il y a quelques semaines de votre ancien compagnon de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le député Jean-Marc Kabund, suscite beaucoup d'interrogations. F.T. : Des interrogations sur ? C.B. : Il a été arrêté pour offense au chef de l'État, mais beaucoup s'interrogent sur le fait qu'il soit en prison pour ce délit. Et est-ce qu'il ne faudrait pas qu'il soit éventuellement placé en résidence surveillée ? F.T. : C'est à la justice de voir, je ne suis pas cette affaire. C.B. : Vous êtes donc candidat en 2023. Mais est-ce que des opposants, des personnalités, comme Martin Fayulu qui continue de revendiquer la victoire de 2018, comme Moïse Katumbi, comme qui sait un candidat pro Kabila, sans parler de Matata Ponyo... Est-ce que ces hommes-là ne risquent pas de vous mettre en difficulté sur le thème : il faut sortir le sortant, il faut un changement ? F.T. : C'est le peuple qui décidera. Pourquoi voulez-vous que je me mette à spéculer. Je ne suis pas dieu le père. Je ne connais pas l'avenir. Moi, je vis au quotidien et j'écoute mes compatriotes et essaye dans la mesure du possible de répondre à leurs besoins, à leurs revendications. Le reste appartient justement à ce peuple. C'est lui qui décidera le moment venu de qui peut présider… C.B. : Mais vous semblez confiant. Vous pensez que… F.T. : Moi, je suis très confiant. C.B. : Mais qu'est-ce qui vous rend confiant justement face à toutes ces critiques ? F.T. : Mais les réalisations, nous en avons fait énormément. Regardez notre budget. Regardez la gratuité de l'éducation. Aujourd'hui, nous sommes à la gratuité de la santé. Les infrastructures sont en train d'être construites. Et il y a ce fabuleux et ambitieux plan programme de développement à la base, c'est-à-dire du développement des 145 territoires,  qui fera date. Et nous sommes convaincus que les choses, le moment venu, vont être appréciées par nos compatriotes et ils nous renouvelleront leur confiance. Donc, il n'y a vraiment pas d'inquiétude de ce côté-là. C'est pour cela que l'opposition a peur d'aller aux élections d'ailleurs. M.P. : Juste une petite question sur quelque chose que vous avez dit et qui m'a intrigué. Vous avez parlé « d'une main noire »… F.T. : Oui, bien sûr. M.P. : Mais vous parlez de quoi, de possible coup d'État, de déstabilisation ? F.T. : Oui, bien sûr. Il y a ça. M.P. : Des puissances étrangères ? F.T. : Oui et non. On est en train d'élucider la question. Les arrestations que vous voyez, dont on a parlé dans l'armée, ne sont pas le fait du hasard. Il y a réellement une main noire. C.B. : Et d'où l'arrestation de François Beya… F.T. : Ah, non, non. François Beya, c'est arrivé avant. Cela n'a rien à voir avec. D'où l'arrestation peut-être du général Yav. On verra quels liens ça a avec ces évènements-là.

ONU Info

Au menu de l'actualité : Le Burundi a encore un long chemin à faire dans la lutte contre l'impunité, selon un expert de l'ONU Au Bélarus, la situation des droits de l'homme continue de se détériorer A Lisbonne, la Conférence sur les océans a examiné le rôle que peuvent jouer les femmes pour les sauver.   Présentation : Jérôme Bernard

Archives d'Afrique
Avec la guerre civile burundaise, le retour de Pierre Buyoya (5&6)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 17, 2021 49:00


Cent jours seulement après que Pierre Buyoya ait remis le pouvoir à son successeur issu des urnes, le pays est à nouveau le théâtre de tueries de masse. Plus personne ou presque ne contrôle la situation. Les militaires Tutsis, en réaction aux violences commises sur les leurs par les Hutus au lendemain de l'assassinat du président Melchior Ndadaye par l'armée, vont massacrer des milliers de Hutus. Le Burundi s'enfonce dans la guerre civile.

Invité Afrique
Invité Afrique - Agathon Rwasa: «Le dialogue avec l'UE risque de soutenir un régime qui tord le cou à ses citoyens»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2021 8:30


Il y a un peu plus d'une semaine, le président burundais Evariste Ndayishimiye était l'invité exclusif de RFI et France 24. Une première pour de grands médias internationaux depuis son accession au pouvoir, il y a un peu plus d'un an. Ouverture, dialogue politique avec l'Union européenne, opposition, économie... le général Ndayishimiye s'était exprimé sur plusieurs sujets. Aujourd'hui, son principal opposant et président du parti CNL, Agathon Rwasa, réagit au micro de RFI et prend le contre-pied de Ndayishimiye sur tous les sujets. RFI : Une année après l'élection de 2020 qui a porté à la tête de l'État burundais le général Évariste Ndayishimiye, le pays est en train de sortir de son isolement. C'est, aux yeux des autorités burundaises, le signe que le pays a déjà tourné la page de la crise de 2015 -c'est ce qu'ils disent- quelle est votre avis ? Agaton Rwasa : Mon avis est que la crise de 2015 perdure, parce que la répression et la persécution de l'opposition battent toujours leur plein. L'enjeu étant que, pour se maintenir au pouvoir, il faut entretenir une violence d'État. À ce propos, justement, le président Ndayishimiye a engagé un dialogue politique avec l'Union européenne, en vue de la levée des sanctions budgétaires qui ont été prises au plus fort de la crise. Qu'est-ce que vous attendez de ce dialogue ? Oui, c'est à encourager… Mais on se pose la question de savoir quelle sera l'aboutissement, lorsqu'il n'y a pas de dialogue entre les Burundais eux-mêmes. Nous avons peur que la résultante de ce dialogue entre l'Union européenne et le Burundi ne risque de devenir ou de soutenir un régime qui tord le cou à ses citoyens. Selon vous, en l'état, est-ce l'Union européenne doit lever ou maintenir les sanctions contre le gouvernement du Burundi ? Si les sanctions ont été prises pour des raisons liées à la violation des droits de l'homme, qu'est-ce qui se passe actuellement lorsque les disparitions sont toujours monnaie courante… Les gens sont tués ici et là comme si de rien n'était et sans qu'il n'y ait justice pour les victimes. Le Burundi a été classé pays le plus pauvre du monde en 2020, selon la Banque mondiale. Les chiffres que le président Évariste Ndayishimiye a balayé d'une main, en dénonçant une manipulation par les détracteurs du pays. Que lui répondez-vous ? Si les chiffres placent le Burundi dernier, il faudrait les réfuter par des chiffres. Je me dis que, si le général Ndayishimiye pouvait se mettre dans la peau des citoyens Lambda, il aurait tourné la langue deux fois, trois fois - je ne sais pas combien de fois - avant de répondre à cette question. En fait, lui il a tout, il n'a aucun souci… Cependant, deux millions de Burundais croupissent dans une misère abjecte. L'une des exigences de l'Union européenne, c'est le respect des droits de l'homme. Est-ce que, selon vous, la situation a évolué dans le bon sens, depuis une année que le général Évariste Ndayishimiye est au pouvoir ? Pas du tout. La situation n'a pas du tout évolué dans le bon sens et le général Ndayishimiye le sait très bien. Dans une lettre que lui a adressée la Ligue Iteka - une ligue des droits de l'homme -le 18 juin dernier, il est fait mention de 554 tués, dont 250 cadavres retrouvés ici et là et enterrés à la va-vite, sans enquête, ni identification des victimes depuis qu'il est au pouvoir. De plus, Ndayishimiye, dans sa gestion de la chose publique, discrimine le parti du CNL, comme si on n'était pas des Burundais comme les autres. Interrogé sur les arrestations arbitraires qui viseraient les militants de votre parti, le CNL, Évariste Ndayishimiye a expliqué qu'il faut plutôt parler de criminels qui se cachent derrière les partis politiques. Quelle est votre réaction ? Les pseudo-criminels, militants et sympathisants, ainsi que tous citoyens qui sont victimes des abus et qui disparaissent comme ça, cache très mal le sadisme et le cynisme de celui qui a tenu ces propos. Quand bien même le président est le magistrat suprême de par la Constitution, il ne devrait pas oublier que tout citoyen a droit à un procès équitable devant les juridictions compétentes. Or, tous ceux qui disparaissent ne comparaissent nulle part. Ils sont arrêtés, certains au grand jour, d'autres dans des circonstances obscures et par des personnes non habilitées, et on ne les retrouve plus. Donc, dire que ce sont des criminels, alors que la culpabilité n'a pas été établie par une cour ou un tribunal, c'est quand même quelque chose de révoltant ! Le Burundi est également pointé du doigt pour un niveau de corruption très élevé. A ce propos, Évariste Ndayishimiye a déjà pris quelques mesures, des mesures qui ont été saluées. Mais la société civile s'est inquiétée du fait que, ceux qui sont arrêtés pour corruption, sont ensuite relâchés, après avoir payé les sommes qu'on leur réclame dans des circonstances plutôt opaques. C'est ce que Ndayishimiye a confirmé sur RFI. Quel est votre avis ? Nous semblons plutôt assister à une scène où nous avançons d'un pas, alors qu'on recule de deux pas. Pourquoi est-ce que le général Ndayishimiye a cautionné la violation de la Constitution de la République du Burundi, notamment en ses articles relatifs à la déclaration de patrimoine ? Lui-même n'a pas fait cette déclaration, alors que c'est une exigence constitutionnelle. Et plus tard, il a dit que le patrimoine de tout un chacun est un secret et que cela n'avait aucun sens que les uns et les autres déclarent le patrimoine. C'est une exigence constitutionnelle. Il est le garant de la Constitution et des lois burundaises. Pourquoi il est le premier à violer cela et dire maintenant qu'il va combattre la corruption ? Comment est-ce que l'on va savoir si la richesse de tel ministre est une richesse qu'il a acquis honnêtement ou pas ?

Invité Afrique
Invité Afrique - Evariste Ndayishimiye: «Il est temps de revoir les sanctions européennes contre le Burundi»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 14, 2021 14:08


Pour la première fois depuis son entrée en fonction, Evariste Ndayishimiye accepte de donner une longue interview à des médias étrangers. Pour cela, il choisit RFI et France 24. Le président du Burundi est interrogé par l'envoyée spéciale de RFI à Kinshasa, Sonia Rolley, et par le correspondant de France 24 à Kinshasa, Clément Bonnerot. Il s'exprime notamment sur les droits de l'homme au Burundi, sur la reprise du dialogue avec l'UE et sur l'état des relations entre son pays et le Rwanda. RFI : Monsieur le président, vous venez de terminer une visite en République démocratique du Congo. Vous êtes beaucoup sorti de votre pays depuis un an, depuis le 18 juin 2020, une dizaine de fois. C'est une véritable rupture avec votre prédécesseur. En quoi est-ce important aujourd'hui pour le Burundi de s'ouvrir ? Évariste Ndayishimiye : D'abord chaque chose en son temps. Nous avons passé des moments très difficiles, des moments où le pays avait des difficultés parce qu'il lui a été imposé des sanctions injustement. Alors, à ce moment-là, quand le monde extérieur vous enferme, vous essayez de gérer la situation interne. Donc, depuis 2015, on essaie de tisser le tissu interne. Et après, quand nous avons vu la volonté d'ouverture, j'ai décidé d'organiser des dialogues avec nos partenaires extérieurs, mais aussi nous avons des amis que nous devrions visiter pour échanger pour nous harmoniser sur les points de vue de la situation politique de la région et au niveau international et aussi, nous avons des amis que nous devrions visiter pour échanger pour nous harmoniser sur les points de vue de situation politique de la région et au niveau international. Et aussi, s'inspirer de l'expérience des autres. Vous avez rencontré votre homologue Félix Tshisekedi. Vous avez notamment parlé des questions sécuritaires, il y a encore des groupes armés qui sont hostiles à votre régime, qui se trouvent dans l'est de la République démocratique du Congo. De quoi avez-vous parlé avec le président Félix Tshisekedi ? Qu'est-ce que vous avez décidé de faire ? D'abord, je me réjouis que les deux pays ne se reprochent rien. On n'a rien à reprocher au gouvernement congolais, le gouvernement congolais n'a rien à reprocher au gouvernement burundais. Ce sont des défis communs. Il est vrai qu'il y a des forces négatives qui sont même contraires au Burundi, mais nous savons les origines. Et ceux-là, comme je l'ai dit, ce ne sont pas des rejetés, ce ne sont pas des refoulés de la société burundaise, ce ne sont pas des rejetés de la société burundaise, ce sont des gens qui avaient peur d'abord en 2015, et qui ont fui vers le Rwanda, puis le Rwanda les a formés. Puis, comme ils ont échoué trois fois à attaquer le Burundi, ils ont préféré aller dans un endroit où ils sont libres, parce que, quand il y a l'instabilité à l'est du Congo, les forces négatives ont aussi l'opportunité de s'installer là. Parce que personne ne peut les attaquer. Et maintenant, avec la détermination du président congolais, qui est déterminé à ramener la paix à l'est du Congo, nous pensons que ces forces négatives pourront être anéanties et les membres pourront rejoindre leur pays, et se reformer dans leur esprit pour travailler ensemble avec les citoyens burundais. Nous avons espoir. Cela veut dire que vous envisagez une solution militaire, qu'un dialogue politique est possible avec ces groupes armés ? D'abord, ce sont des enfants de la nation. Ils n'ont pas de raisons politiques. Le Burundi est prêt à les recevoir et à les reformer dans l'esprit parce qu'ils ont besoin aussi d'être rééduqués pour avoir le même esprit que les autres citoyens honnêtes du pays. Pour ce qui est d'une solution militaire, est-ce qu'il est envisagé que l'armée burundaise participe à ces opérations ? On sait que le groupe d'experts a pointé en janvier le fait que parfois votre armée faisait des incursions. Dans quel cadre se font ces opérations ? Est-ce qu'il y a un droit de poursuite qui a été négocié ? D'abord, c'est faux, l'armée burundaise n'a jamais fait d'incursions en RDC. Je crois que ce sont des gens qui veulent discréditer le pays, qui veulent s'intercaler dans les bonnes relations entre le Burundais et la RDC. Sinon, avec l'armée burundaise qui a une expérience dans la lutte contre le terrorisme international, nous sommes prêts à aider. Mais vous n'avez pas abordé cette question avec le président Félix Tshisekedi ? On a parlé de cette question de sécurité. Mais, au niveau technique, nous devons étudier ensemble que faire pour anéantir ces forces négatives qui sont là. Sinon, on s'est entendu que nos officiers doivent travailler ensemble pour pouvoir chercher des stratégies afin de stabiliser cette région. Parmi les questions-clé, il y a aussi la question des réfugiés. Vos compatriotes, notamment ceux qui sont au Congo, mais pas seulement, ne souhaitent pas rentrer malgré des conditions qui sont très difficiles dans les camps de réfugiés et malgré des opérations de rapatriement volontaire. Que pouvez-vous faire de plus comme gestes pour restaurer la confiance avec cette population réfugiée ? La question des réfugiés dans la région des Grands Lacs est une question très complexe. Imaginez-vous, des citoyens congolais qui sont des réfugiés au Burundi et des Burundais qui sont réfugiés à l'est du Congo. J'ai vu comment les Burundais fouillaient, ils cherchaient des laisser-passer, des passeports et puis ils allaient en bus. C'est-à-dire que la forme de la question des réfugiés au Burundi n'est pas la forme normale. Ils savent que quand ils veulent retourner, ils savent qu'il n'y a pas de problèmes, comme quand ils sont partis aisément. Quand ils veulent revenir, c'est la même chose. Ce que nous faisons, c'est toujours les appeler à rejoindre leur patrie afin de vivre normalement comme les autres dans le pays. Parmi les mémorandums que vous avez signés avec le président Félix Tshisekedi, il y a celui pour la construction d'un chemin de fer entre Gitega et Kindu, qui doit mener jusqu'à la Tanzanie. Où en est ce projet ? Quand peut-on espérer voir ces travaux débuter ? Combien est-ce que ça va coûter ? Ce chemin de fer est important du fait qu'il faut qu'on désenclave l'est du Congo. Si vous voyez l'instabilité qui s'y trouve, c'est parce qu'il n'y a pas de voies de communication, les forces négatives sont libres de tout faire. S'il y a le chemin de fer, il y a la stabilisation, il y a la facilitation des échanges commerciaux, parce qu'il y a une voie de communication. Comme vous le savez, l'est du Congo depuis l'histoire, Bujumbura c'est comme leur capitale, ils s'approvisionnent à Bujumbura. Donc, ce sera très facile de faciliter ces échanges. Il y aura désenclavement de l'est du Congo, mais aussi le Burundi en profite parce que, nous aussi nous voulons être désenclavés par rapport à Dar es Salam, c'est-à-dire le pays aussi va avoir des facilités de libertés de mouvements des personnes et des biens. Et cela peut commencer quand ces travaux ? Pour les études de Uvinza à Gitega, c'est déjà terminé. Maintenant, on va ensemble finaliser les études de Gitega-Bujumbura-Uvira-Kindu. Quand on va finaliser les études, c'est là où l'on saura alors le chronogramme de mise en œuvre. Alors vous avez visité presque tous vos voisins, sauf le Rwanda. Pourtant, il y a un processus de normalisation entre vos deux pays. Où en est ce processus et quand peut-on espérer avoir une de vos visites au Rwanda ou une visite de votre homologue Paul Kagame au Burundi ? Je crois que nous avançons très bien sur cette question. D'abord, vous le savez, le Rwanda et le Burundi, je le dis souvent, nous sommes des cousins. Dans notre culture, les cousins se dérangent souvent. Alors, j'ai vu qu'il y a une évolution positive, parce que d'abord, à la frontière commune, les officiers, les commandants des unités de défense se sont rencontrés plusieurs fois maintenant. Et sur la question de sécurité, je vois que ça évolue positivement. Le Premier ministre du Rwanda est venu célébrer avec nous la fête d'indépendance nationale. Et j'ai déjà envoyé le ministre des Affaires étrangères qui est allé au Rwanda. Je vois même que les messages sont positifs ; qu'il y a espoir que dans un proche avenir, il pourrait y avoir une solution finale. Il y a un autre partenaire avec lequel vous avez repris le dialogue après cinq années d'interruption, c'est l'Union européenne. Je rappelle que l'Union européenne, c'était le plus grand bailleur du Burundi. Où est-on de ce dialogue ? Nous avons déjà avancé le dialogue avec l'Union européenne. Au niveau des ambassades, de la représentation à Bujumbura, je vois que nous évoluons très bien maintenant. Nous attendons la réunion décisive qui va être organisée en Europe et nous espérons que cela va vite se terminer. Parmi les demandes de l'Union européenne, il y a le fait que la situation des droits de l'homme s'améliore et que la bonne gouvernance s'améliore également. Qu'est-ce que vous faites concrètement pour faire avancer ces deux dossiers ? Le gouvernement a la responsabilité de protéger les droits de l'homme et la bonne gouvernance, c'est notre cheval de bataille. Donc, s'ils disent nous voulons la protection des droits humains, ils vont nous dire où sont les défauts et comme ça, on va étudier ensemble pour voir ; sinon, la vision est commune. Nous voulons tous la protection des droits de l'homme, nous voulons tous la bonne gouvernance. Alors, je ne vois pas d'où peut venir la discordance et les divergences de vue. Je pense que l'Union européenne a pris cette décision unilatéralement et maintenant, il est temps de revoir cette décision sinon je ne vois pas les raisons de ces sanctions contre le Burundi. Il y a quand même des arrestations d'opposants, notamment ceux du parti d'Agathon Rwasa, leader du Congrès national pour la liberté (CNL). Cela inquiète encore beaucoup les organisations de défense des droits de l'homme ? C'est un problème historique. Des criminels veulent toujours se cacher dans des partis politiques. Quand on est criminel, on est criminel. Il n'y a pas de parti politique, il n'y pas quoi que ce soit.  Plutôt, il faudrait dire : celui-là a été arrêté, est-ce que c'est politique, ou c'est criminel ? Donc ce que nous faisons, c'est rendre effectivement l'État de droit. Si vous êtes criminel, nous avons l'obligation de protéger les citoyens, de poursuivre et de juger les criminels. Mais parfois, ces opposants disparaissent, parfois pendant plusieurs jours, n'ont pas accès à un avocat pour les assister. C'est ça aussi l'État de droit, c'est de pouvoir être assisté d'un avocat, quand on est accusé de quelque chose. En tout cas, à ce que je sache, il n'y a pas de disparitions au Burundi. Sinon, vous me diriez : « Telle personne est disparue ». Ce que je sais aussi, c'est qu'il y a des criminels, qui, une fois commis leur crime, vont au Rwanda. Et nous n'avons pas le droit d'aller fouiller au Rwanda. Vous savez qu'il y a 19 criminels qui ont saccagé des familles et qui ont tué des personnes à Kayanza, et après, ils ont fui vers le Rwanda. Et jusqu'à présent, ils sont au Rwanda. Les gens disent qu'ils ont disparu, mais je sais qu'ils sont quelque part. D'après les derniers chiffres de la Banque mondiale de 2020, vous héritez d'un pays qui est l'un des plus pauvres. Il y a des pénuries de biens de première nécessité, des pénuries en devises. Que pouvez-vous faire pour lutter contre ces pénuries ? D'abord, je sais que c'est une chanson qui s'inscrit dans une rhétorique pour que les citoyens ne soient pas bien dans leurs esprits. Imaginez un pays qui n'importe jamais de denrées alimentaires. Est-ce un pays très pauvre ? Aujourd'hui, nous avons pu avoir la surproduction de maïs, demain nous aurons la surproduction de riz, etc. Si les gens mangent, si les gens sont soignés, si les enfants vont à l'école, si les gens sont logés, ont de l'eau potable, que nous manque-t-il ? En fait, la Banque mondiale et le FMI comptent l'argent, et nous, nous comptons les besoins. Les citoyens ont-ils des besoins élémentaires ? S'ils n'ont pas d'argent, pourvu qu'ils mangent. Vous avez vu qu'au niveau même de la maîtrise du coronavirus, le Burundi fait partie des meilleurs pays qui ont pu prévenir le Covid-19. Une des critiques des bailleurs, c'est le niveau élevé de corruption. Vous avez pris quelques sanctions, il y a eu des arrestations. Mais la société civile souligne que ces arrestations sont souvent suivies de libérations peu après. Peut-être, et sans doute avec un remboursement. C'est en tout cas ce qui est avancé. Pourquoi ne pas faire tout ça dans la transparence et faire ces procédures de manière publique pour que chacun sache ce qui est rendu ? Je crois qu'il y a des personnes qui se réjouissent quand il y a des tensions dans la société. Quand il y a beaucoup d'arrestations, ceux-là sont contents, quand ils voient que les prisons sont pleines, ceux-là sont contents. Souvenez-vous : la société civile burundaise, ce sont des gens qui ont échoué dans la politique. Qui s'enfuient pour se cacher derrière la société civile, mais ils continuent à faire de la politique, à montrer à la communauté internationale qu'ils sont des hommes honnêtes. Alors que ce sont eux même qui sont corrompus. Je connais des gens qui ont des associations de lutte contre la corruption, qui sont eux-mêmes des gens corrompus qui planifient comment voler, et, ensemble, avec certains cadres (de l'administration). Ce sont la société civile qui volent. Nous avons une histoire propre au Burundi. Nous sommes en train de rétablir la société burundaise, nous sommes en train de réconcilier. Alors dans tout cela, il y avait des mauvaises habitudes au départ. Aujourd'hui, nous sommes en train de mettre tout sur les rails, ce qui fait qu'il y a des gens qui ne sont pas contents, et d'autres qui le sont. Vous pensez vraiment qu'avec cette méthode, d'arrêter temporairement des gens responsables de détournements, et de les forcer à un remboursement, vous allez arriver à mettre fin à ces mauvaises habitudes ? C'est une stratégie qu'on a prise. Avant, les gens disaient : « Je vais détourner, si on me met en prison, à mon retour, je vais consommer ce que j'ai volé ». Mais maintenant, il est puni et il rembourse. Donc ça décourage, parce qu'il sait qu'il ne va rien gagner. Alors maintenant, vous avez vu que j'ai mis en place un système de communication, où les citoyens dénoncent. Et quand ils dénoncent, on doit savoir où ça s'est passé. Quand les gens savent qu'ils n'ont pas d'intérêt à détourner ou à être corrompus, ils vont être découragés, ils vont laisser.

AWR - La radio mondiale adventiste
La Voix de l'Espérance : Paroles solidaires ; C'est vous l'histoire

AWR - La radio mondiale adventiste

Play Episode Listen Later Dec 11, 2020 29:00


1. Paroles solidaires : "Le Burundi" avec Jonathan Lo Buglio, directeur ADRA Belgique Joyce Smith : It Is Well 2. C'est vous l'histoire : "Tel père,tel fils" avec Maurice De Larroche La Voix de l'Espérance - IEBC - BP 100 - 77193 Dammarie Les Lys C

AWR French / Français
La Voix de l'Espérance : Paroles solidaires ; C'est vous l'histoire

AWR French / Français

Play Episode Listen Later Dec 11, 2020 29:00


1. Paroles solidaires : "Le Burundi" avec Jonathan Lo Buglio, directeur ADRA Belgique Joyce Smith : It Is Well 2. C'est vous l'histoire : "Tel père,tel fils" avec Maurice De Larroche La Voix de l'Espérance - IEBC - BP 100 - 77193 Dammarie Les Lys C

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: coronavirus, l’exception africaine

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2020 3:58


Le Monde Afrique fait le bilan de la pandémie en Afrique. Et contre toute attente, la catastrophe sanitaire prévue pas certains ne s’est pas réalisée… En effet, « Le Covid-19 accélère sa progression en Afrique, mais reste bien moins mortel que sur les autres continents. Quatre mois après l’arrivée des premiers cas en Afrique, la menace d’hécatombe promise par les modèles mathématiques ne s’est pas concrétisée, pointe donc Le Monde Afrique, ce qui singularise ce continent où le nouveau coronavirus se comporte différemment. En France, 1 personne sur 4.000 a été touchée. Elles sont 3 fois plus aux Etats-Unis quand, en Afrique, les contaminations restent pour l’heure 10 fois moindres. Le cap des 370.000 malades, franchi dimanche dernier, trahit certes une nette accélération de la diffusion du virus en signant un doublement des cas en 21 jours, relève le journal. Mais cette flambée est tirée par quelques zones, dont l’Afrique du Sud. Dans ce pays qui se dissocie de la situation générale du continent, la situation s’aggrave rapidement, au point que l’Afrique du Sud cumule un tiers des contaminations du continent et un quart de ses morts. Ailleurs, constate Le Monde Afrique, le décompte est bien moins macabre : l’Afrique, qui abrite 17% de la population mondiale, ne compte que 2% des morts. Bien sûr, il faudrait ajouter à ces décomptes formels de nombreux 'cas invisibles', 'une population jeune, touchée par des formes légères, qui ne consulte pas et guérit seule après quelques jours de fièvre', décrit Moumouni Kinda, le directeur des opérations de l’Organisation non gouvernementale Alima. » On circule de nouveau en Afrique de l’Ouest En tout cas, l’Afrique de l’Ouest rouvre ses frontières… Hier, 1er juillet, pointe Le Pays au Burkina, « les pays membres de la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ont rouvert leurs frontières fermées en raison de la pandémie du Covid-19. Comme on peut s’en douter, l’évènement était des plus attendus car les déplacements des populations à l’intérieur de l’espace communautaire, répondent à de nombreux impératifs. » En effet, poursuit le quotidien burkinabé, « cette réouverture des frontières est importante aussi bien pour la reprise de l’activité économique qui reste largement tributaire de la circulation des hommes, que pour la vie sociale des populations dont certaines ont été séparées de leurs familles quand les barrières frontalières ont été érigées. Mais, tempère le quotidien ouagalais, au-dessus des sentiments de joie qui ne manqueront pas d’accompagner cette mesure de levée des barrières aux frontières, planent de gros nuages. (…) La pandémie du Covid-19 est loin d’être maîtrisée, estime le journal. (…) Il y a de sérieuses raisons d’inquiétudes de voir les efforts consentis par les pays où la situation était plus ou moins sous contrôle être anéantis par une nouvelle explosion des chiffres, liée à la reprise du trafic routier entre les différents États. » Reprise des vols internationaux en Côte d’Ivoire Pour sa part, la Côte d’Ivoire se déconfine sur le plan international, avec la réouverture de ses frontières aériennes… C’est ce que note Le Point Afrique. « Après la reprise des vols intérieurs le 26 juin, c’est au tour des vols internationaux de se remettre en place. Les voyageurs arrivant en Côte d’Ivoire font l’objet d’un 'contrôle à l’arrivée et d’un suivi pendant leur séjour grâce à un système de géolocalisation', a assuré le ministre de la Santé. Poids lourd économique francophone de l’Afrique de l'Ouest, la Côte d’Ivoire est l’un des premiers pays africains à annoncer la reprise de ses vols internationaux. » Le Burundi se décide à partir en guerre contre le Covid-19 Enfin, virage à 180 degrés au Burundi… « Lors de la prestation de serment du nouveau gouvernement avant-hier à l’hémicycle de Kigobe, relève le site d’information Iwacu, le président de la République Evariste Ndayishimiye a annoncé que, dorénavant, le gouvernement prendrait la résolution de lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus. » Commentaire du quotidien Aujourd’hui à Ouagadougou, « le nouvel élu n’a pas pris de gants pour ramer à rebrousse-poil de la propagande d’État, dont le déni du Covid-19 n’aura eu d’égal que le nombre indéterminé de contaminés. Le nouveau chef de l’État, à peine installé à Gitega, a déclaré le Covid-19 comme 'le plus grand ennemi des burundais', et dans la foulée a annoncé que l’Etat subventionnerait à 50% le prix du savon, que le prix du mètre cube d’eau serait baissé, et que les dépistages relatifs à la pandémie seraient effectués. (…) Quand on sait que jusqu’à son dernier souffle, le défunt-président Nkurunziza a toujours fait dans la dénégation, cette nouvelle posture des autorités burundaises détonne et soulage. »

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Pierre Nkurunziza : ce que le Burundi et l'Afrique retiennent de lui

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 26, 2020 25:42


Pour les uns un héros et pour les autres un mauvais dirigeant qui a refusé de dialoguer avec ses opposants. Pierre Nkurunziza dont le décès, officiellement par un arrêt cardiaque a été annoncé le 9 juin a été conduit à sa dernière demeure ce vendredi (26.06.2020). Certains de ses compatriotes jugent son oeuvre dans cette émission.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Pierre Nkurunziza mort, le Burundi peut-il repartir sur une nouvelle base ?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 12, 2020 25:14


La cour constitutionnelle du Burundi a autorisé que le nouveau président Evariste Ndayishimiye entre en fonction plus tôt que prévu, après le décès inopiné du sortant, Pierre Nkurunziza dont l'influence devait malgré tout demeurer sur le pays. Beaucoup parmi les opposants du défunt président espèrent que son absence offre l'opportunité d'un dialogue.

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - [Vos réactions] Un nouveau président pour le Burundi

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 26, 2020 19:30


Malgré les contestations de l’opposition, qui dénonce des résultats "fantaisistes" après des élections "à huis clos", le général Evariste Ndayshimiye, candidat du pouvoir, va succéder à Pierre Nkurunziza à la présidence du Burundi.   Doit-il poursuivre la politique de son prédécesseur ou s’en affranchir, après cinq années de crise politique ? Peut-il rouvrir le pays pour sauver une économie dévastée ? Pour participer à l'émission, contactez-nous :  * Par téléphone :de France : 09 693 693 70de l'étranger : 33 9 693 693 70* Par e-mail : nous écrire Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays)Pour nous suivre :* Facebook : Rfi appels sur l’actualité* Twitter : @appelsactu

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: un triple scrutin sous haute surveillance au Burundi

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2020 4:02


Une présidentielle, des législatives et des municipales :  c'est à une formule trois en un que les quelque 5 millions 100.000 électeurs burundais sont appelés à participer ce mercredi. Le vote crucial est bien sûr la présidentielle. Le président Pierre Nkurunziza ne se réprésente pas, après 15 ans de pouvoir. Son dauphin, le général Evariste Ndayishimié et le principal opposant Agathon Rwasa tiennent la corde, dans un climat plutôt tendu. Ces derniers jours, note le site d'information burundais Iwacu, « incertitude, inquiétude, suspicion et méfiance ont gagné du terrain. Le candidat du Congrès national pour la liberté, le CNL, a adressé une correspondance inquiète au président de la CENI, la Commission électorale. Agathon Rwasa dénonce notamment la mauvaise distribution des cartes d’électeur et la mise sur pied de bureaux des centres de vote constitués presque des seuls membres du parti au pouvoir CNDD-FDD. La liste n’est pas exhaustive… » Tensions... De plus, note Iwacu, « de vives tensions ont opposé durant la campagne des jeunes du parti au pouvoir à ceux du CNL. Certains militants frustrés n’hésitent pas à reprendre la tristement célèbre phrase de l’ancien Président congolais, Pascal Lissouba : "On n’organise pas les élections pour les perdre". L’heure est donc à la vigilance et à la sagesse des principaux acteurs de ce processus électoral, s'exclame Iwacu. Au premier chef, la CENI, qui doit être réellement indépendante, impartiale, compétente et crédible en appliquant et en faisant respecter la loi électorale. Ensuite, l’administration et les forces de l’ordre et de sécurité doivent tourner le dos aux sollicitations politiciennes. Et les dirigeants politiques et les candidats doivent faire en sorte que les élections aient lieu dans le calme. Leur volonté d’adopter un comportement pacifique et le respect des règles du jeu conditionnera en grande partie les actions et réactions de leurs partisans. Le Burundi, conclut Iwacu, ne peut pas se permettre une crise de plus. » Un président omnipotent Quel que soit le président qui sera élu, il aura des « pouvoirs jupitériens », note pour sa part le site Yaga Burundi : « Il aura, en effet, un droit de veto sur le législatif : toute loi adoptée au Parlement que le président ne promulguera pas dans les trente jours échouera automatiquement. Et cela sans avoir à s’expliquer sur le motif. » De plus, poursuit Yaga Burundi, « n’étant plus désormais partie intégrante des corps de défense et de sécurité, les services de renseignement seront contrôlés exclusivement par l’occupant de Ntare House. Le même occupant aura plus de liberté de nomination et de révocation des ministres du gouvernement. Bref, s’il tousse, c’est tout le gouvernement qui sera enrhumé. » Une alternance en trompe-l’œil ? Le quotidien Aujourd'hui au Burkina ne se fait guère d'illusions : on va assister, écrit-il, à une « alternance en trompe-l’œil dans un État orwellien. (…) On sait que le match est déjà plié. Avant le désistement du sortant Pierre Nkurunziza, le CNDD/FDD et l’armée se sont entendus sur le nom du général Evariste Ndayishimié. Et ce choix n’est pas fortuit. Le bien surnommé "Samuragwa", l’héritier, devrait l’emporter sans coup férir, par l’argument de la force, dans ce vote à huis-clos, les observateurs nationaux et internationaux étant aux abonnés absents. » Un risque de violences post-électorales Alors, attention « le Burundi est en danger », s'exclame La Libre Afrique. « Le régime a écarté les observateurs et sa commission électorale a montré sa partialité ; on s’attend donc à des fraudes massives, alors que la population est si désireuse d’alternance au pouvoir qu’elle risque fort de ne pas accepter une éventuelle défaite d'Agathon Rwasa. Les deux rivaux pour la Présidence étant issus de mouvements de guérilla et le régime n’hésitant pas à menacer ses adversaires, on doit craindre de graves violences, affirme encore le média belge spécialisé sur l'Afrique des Grands Lacs. (…) Tous les signaux sont au rouge au Burundi, où la vigilance est de mise. » Et La Libre Afrique de conclure : « la communauté internationale doit tourner son attention vers ce pays – même petit et pauvre, même en pleine pandémie de coronavirus – si elle ne veut pas risquer de voir se répéter une de ces tragédies après lesquelles elle redira, une fois de plus, "plus jamais ça". »

RFI - Afrique Économie
Burundi: une économie au bord du gouffre - 19/05/2020

RFI - Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 18, 2020


Le Burundi, en crise politique depuis le troisième mandat du président sortant Pierre Nkurunziza en 2015, a vu son économie s’effondrer et le taux de pauvreté exploser.

Afrique Économie
Afrique économie - Burundi: une économie au bord du gouffre

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 18, 2020 2:20


Le Burundi, en crise politique depuis le troisième mandat du président sortant Pierre Nkurunziza en 2015, a vu son économie s’effondrer et le taux de pauvreté exploser. Le troisième mandat de Pierre Nkurunziza et la crise politique qui l’a accompagné auront fait plonger l’économie burundaise. Tous les indicateurs sont au rouge et le taux de pauvreté a bondi de 10 % en cinq ans. Aujourd’hui, les trois quarts des Burundais vivent sous le seuil de pauvreté. Pour l’économiste et expert indépendant, Faustin Ndikumana, la malnutrition est devenue endémique. « Au Burundi on est à 1 600 calories par jour et par personne, alors que la moyenne normale doit être de 2 100 calories par jour. Il y a un déficit calorifique, il y a un problème de sous-alimentation. Environ 60 % des Burundais sont en insécurité alimentaire permanente », constate-t-il. Isolement et assèchement budgétaire Avec la crise politique de 2015, le pays a en partie rompu avec les bailleurs de fonds traditionnels FMI et Banque mondiale qui avaient soutenu le Burundi durant la décennie précédente. Cet isolement s’est traduit par un assèchement budgétaire. Gabriel Rufyiri dirige l’Olucome, une organisation burundaise de lutte contre la corruption. Pour lui, « En 2014, la moitié du budget était financé par les partenaires du Burundi. Avec la crise de 2015, ils ont réduit de moitié leur financement. Aujourd’hui, dans le budget général de l’Etat, il y a moins de 400 milliards de francs burundais financés par les partenaires du pays. Presque tous ont gelé l’aide budgétaire directe. »  Pression financière maintenue sur le monde rural et les commerçants Pour ne rien arranger, les relations tendues entre le Burundi et ses voisins ont freiné le commerce transfrontalier. « Il y a des fruits cultivés au Burundi comme les mangues, qui devaient être commercialisées dans la région, au Rwanda et en Ouganda. Mais le Burundi a interdit que ces produits soient commercialisés dans ces pays, donc les commerçants ont eu beaucoup de problèmes », explique Gabriel Rufyiri. Alors que les rentrées de devises s’amenuisent et que le franc burundais ne cesse de se déprécier, les agents de l’État maintiennent une pression importante sur le monde rural et les commerçants. « Tous les agents de l’administration s’arrogent le pouvoir de percevoir des contributions ou bien d’exiger des commerçants des cotisations, des cadeaux pour les agents administratifs. Tout cela est un coût. Et ce sont les commerçants et le consommateur final qui supportent ces coûts transactionnels liés à la corruption », déplore Faustin Ndikumana. Les économistes s’accordent à dire que la priorité du prochain président sera de renouer avec les institutions financières internationales, rompre l’isolement pour tenter d’enrayer la pauvreté.

Plein Feu
PLEIN FEU sur le Burundi

Plein Feu

Play Episode Listen Later Oct 3, 2019


plein le burundi
Plein Feu
PLEIN FEU sur le Burundi

Plein Feu

Play Episode Listen Later Oct 3, 2019


Pour la deuxième émission de la saison, animée par Emmanuelle LeBlond, Plein Feu sur le Burundi, un petit pays d’Afrique de l’Est qui est secoué par une crise politique et humanitaire. Éliane Gosselin ouvre le bal avec la mise en contexte afin de recenser les grandes lignes de l’histoire du pays, tout en retraçant le début de la crise. Magalie Masson prend la relève avec le reportage afin de parler des réfugiés burundais en Tanzanie. Pour la chronique libre, Roxane Trudel aborde la question des violations des droits de l’homme dans le dossier. Sarah Rahmouni fait état des restrictions de la liberté de presse au Burundi. Finalement, Mélodie Anderson fait un zoom sur l’économie du pays depuis 2015. Le tout se termine avec la traditionnelle mini-discussion. Bonne écoute!

Je t'emmène en Voyage
NOUS AVONS CRÉÉ NOTRE PROPRE PROJET HUMANITAIRE EN AFRIQUE, Loris & moi te racontons notre expérience de 2 semaines entre le Rwanda, le Burundi et la RDC.

Je t'emmène en Voyage

Play Episode Listen Later Apr 23, 2018 53:50


De retour de notre mission humanitaire, on a voulu avec mon ami vidéaste @LorisMonteux te partager notre ressenti encore à chaud de cette expérience inoubliable qui était un rêve pour nous : créer un propre projet pour apporter notre aide à notre échelle à des gens qui en ont besoin.    On t’explique tout :  - pourquoi cette mission - nos motivations - comment on a réussi à le mettre en place - ces hauts et ces bas - les problèmes rencontrées  - les objectifs    Si tu veux suivre l’avancée du court métrage avec des images en avant premières et des explications des backstage, rejoins nous sur le groupe Facebook :    https://www.facebook.com/groups/1566159060106113   Si tu veux donner de ton temps durant un voyage ou même dédié un voyage à du bénévolat, vas jeter un oeil sur la plateforme des gens qui nous ont rendu possible la réalisation de cette mission sur le terrain :    https://www.travelwithamission.org     >> AVANT DE PARTIR, ÇA ME FERAIT PLAISIR si tu prenais 1min pour LAISSER UNE NOTE & COMMENTAIRE sur le podcast ! MERCI d'avance   Suis mes aventures sur les réseaux @ALEXVIZEO > mon Instagram , Facebook , Youtube , Twitter , Snapchat   Retrouve tous mes conseils & astuces de voyage sur mon blog : Vizeo.net   Si tu as voyagé après avoir vu mes vidéos (ou si tu prévois de le faire) Laisse ton témoignage sur mon site :  https://www.vizeo.net/livre-or-voyage

Arrêt sur le monde - Saison 2018-2019 - AUDIO
Le Burundi en quête de stabilité

Arrêt sur le monde - Saison 2018-2019 - AUDIO

Play Episode Listen Later Mar 27, 2016 13:11


Le Burundi est en crise depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature à un troisième mandat en 2015. Un référendum constitutionnel controversé, qui lui permettrait de gouverner jusqu’en 2034, est prévu le 17 mai prochain. En attendant, les violences en cours depuis trois ans auraient fait au moins 1.200 morts et plus de 400.000 déplacés. Le gouvernement en place rejette toute référence à la crise, estimant que le pays va bien. Qu’en est-il ? Invités: Mamoudou Gazibo, professeur au département de science politique (Udem) et chercheur au CÉRIUM Amissi Melchiade Manirabona, professeur à la faculté de droit (Udem) Animation: Jean-Thomas Léveillé

Plein Feu
Plein Feu sur le Burundi

Plein Feu

Play Episode Listen Later Dec 2, 2015


plein le burundi
Plein Feu
Plein Feu sur le Burundi

Plein Feu

Play Episode Listen Later Dec 2, 2015


Dans cette émission animée par Isabelle Neveu, Plein Feu s’est penché sur le conflit au Burundi. David Beaulieu et Shannon Pecourt expliquent comment le président Pierre Nkurunziza, tentant de briguer un troisième mandat, a éveillé la colère de la population. Cela a aussi ravivé des tensions ethniques entre Hutus et Tutsis. Nathalie Heraud fait un portrait des actualités internationales alors que Jessica Charbonneau-Vaudeville expose une entrevue qu’elle a réalisée avec le professeur adjoint de la Faculté de Droit de l’Université de Montréal, M. Assimi Melchiade Manirabona. Élizabeth Séguin présente un reportage sur les pistes de solutions au conflit. Amélie Drasse propose un zoom sur la définition d’un génocide. Finalement, Vicky François conclut l’émission avec une chronique culturelle sur le photographe burundais et activiste, Teddy Mazina.