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Au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, un étrange et macabre commerce prospère dans les rues sombres de Londres, d'Édimbourg ou même de Paris : celui des résurrectionnistes, aussi appelés pilleurs de tombes. À la faveur de la nuit, ces hommes s'introduisent dans les cimetières fraîchement remplis, creusent en silence et volent les cadavres, qu'ils revendent ensuite aux écoles de médecine.Mais pourquoi un tel trafic ? Et surtout, pourquoi la médecine en avait-elle besoin ?Le besoin pressant de cadavres pour la scienceÀ cette époque, la médecine connaît un tournant décisif. Les chirurgiens et anatomistes cherchent à mieux comprendre le corps humain. Les dissections deviennent essentielles à l'enseignement médical, mais un obstacle majeur se dresse : la rareté des corps disponibles légalement.En effet, seules les dépouilles des criminels exécutés étaient autorisées à être disséquées. Or, les pendaisons deviennent de moins en moins fréquentes, tandis que les écoles de médecine, elles, se multiplient. Résultat : une pénurie de corps qui pousse les établissements à se tourner vers le marché noir.C'est là qu'interviennent les résurrectionnistes. Ils étaient souvent des ouvriers pauvres, parfois même des fossoyeurs complices, qui échangeaient les cadavres contre quelques livres sterling. Et attention : il ne s'agissait pas de voler les cercueils ou les objets de valeur — un crime puni sévèrement — mais bien les corps eux-mêmes. Étrangement, le vol de cadavre n'était pas considéré comme un crime en soi, car le corps n'était pas juridiquement "une propriété".Une activité à haut risqueLes résurrectionnistes travaillaient vite, souvent en moins d'une heure. Ils creusaient juste au-dessus du cercueil, brisaient le couvercle, passaient une corde sous les aisselles du cadavre et l'extrayaient. Parfois, ils le dénudaient sur place pour éviter toute accusation de vol d'effets personnels.Mais ce trafic ne tarda pas à scandaliser l'opinion publique. Les familles s'indignaient à l'idée que leurs proches puissent être profanés. Certaines prenaient les devants en coulant les cercueils dans du béton, en embauchant des gardes de cimetière, ou en installant des cages de fer autour des tombes.La fin des résurrectionnistesLe scandale atteint son apogée avec des affaires comme celle de Burke et Hare, en Écosse, qui, pour éviter le creusement, passèrent directement… au meurtre.Face à l'indignation, les autorités réagirent. En Grande-Bretagne, le Anatomy Act de 1832 légalisa la dissection de cadavres non réclamés, mettant fin au trafic.Les résurrectionnistes ont donc, paradoxalement, joué un rôle central dans le progrès médical. Mais leur activité rappelle les tensions éthiques entre science, légalité… et respect des morts. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:21 - La planète des sciences - par : Daniel FIEVET - Au sommaire cette semaine : la découverte d'un trésor datant de l'âge du fer au Royaume-Uni, un implant cérébral pour traduire les pensées en paroles presque instantanément et une guêpe préhistorique présentant une particularité jamais observée chez un insecte jusqu'à présent...
La stratégie économique de Donald Trump passe par les taxes douanières : 25% sur l'acier, menace de 200% sur le vin et les spiritueux européens. En Grande-Bretagne, l'industrie de la boisson se fait discrète pour ne pas attirer le courroux américain, grand consommateur de gin et de whisky. En Écosse, le whisky single malt, le scotch, repose en partie sur les exportations outre-Atlantique. Une guerre économique pourrait être fatale pour les distilleries indépendantes. Un reportage de notre correspondant à Aberdeen à retrouver dans la longueur dans Accents d'Europe.À lire aussiLe whisky écossais peut-il devenir un modèle de transition écologique?
La stratégie économique de Donald Trump passe par les taxes douanières : 25% sur l'acier, menace de 200% sur le vin et les spiritueux européens. En Grande-Bretagne, l'industrie de la boisson se fait discrète pour ne pas attirer le courroux américain, grand consommateur de gin et de whisky. En Écosse, le whisky single malt, le scotch, repose en partie sur les exportations outre-Atlantique. Une guerre économique pourrait être fatale pour les distilleries indépendantes. Un reportage de notre correspondant à Aberdeen à retrouver dans la longueur dans Accents d'Europe.À lire aussiLe whisky écossais peut-il devenir un modèle de transition écologique?
durée : 00:03:41 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Jamiroquai, Annie Lennox, Damon Albarn, Hans Zimmer, et des centaines d'autres artistes britanniques sortent un album vide pour faire entendre leurs voix contre un projet de réforme du droit d'auteur initié par le gouvernement.
Son discours a provoqué la stupéfaction de tous les dirigeants européens, réunis à la Conférence de Munich sur la sécurité, le 15 février. « En Grande-Bretagne et à travers l'Europe, la liberté d'expression, je le crains, est en retrait », a estimé le vice-président américain J. D. Vance. D'après lui, la plus grande menace qui plane sur le Vieux Continent n'est « ni la Russie ni la Chine », mais « le renoncement de l'Europe à certaines de ses valeurs les plus fondamentales ».Cette thèse du recul de la liberté d'expression s'ancre de plus en plus aux Etats-Unis, où Donald Trump a été réélu en partie sur son engagement de « rétablir la liberté d'expression en Amérique ». Une promesse paradoxale alors que la Cour suprême américaine préserve, depuis les années 1970, une conception très large de cette liberté fondamentale de la démocratie.Outre-Atlantique, le "free speech" a d'abord permis une conquête de droits pour les minorités, avant de se transformer progressivement en outil réactionnaire, jusqu'à permettre aujourd'hui aux réseaux sociaux d'Elon Musk ou de Mark Zuckerberg de diffuser massivement des informations non vérifiées, voire délibérément fausses.Comment cette évolution s'est-elle opérée ? De quelle manière le camp conservateur a-t-il réussi à s'emparer de la liberté d'expression pour la mettre à son service ? Les progressistes sont-ils en mesure de résister ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Washington, nous raconte son enquête.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du discours d'investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025.Cet épisode a été publié le 19 février 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 15 février : Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, auteur de "La Guerre des Mondes" (collection Alpha).Hier, à la conférence de Munich, en Allemagne, le vice-président américain, JD Vance, s'est exprimé dans un discours retentissant. Il a tenu un discours à charge contre ses alliés européens, à propos du respect de la liberté d'expression sur notre continent. « En Grande-Bretagne et à travers l'Europe, la liberté d'expression, je le crains, est en retrait », a-t-il notamment déclaré. « Ce qui m'inquiète, c'est (…) le recul de l'Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, valeurs partagées avec les Etats-Unis d'Amérique, a-t-il dit. Selon lui, « Ce à quoi la démocratie allemande », comme toutes les autres, « ne peut survivre, c'est de dire à des millions d'électeurs que leurs pensées et leurs préoccupations (…) ne méritent même pas d'être prises en considération ».Un discours sur les valeurs, dans un contexte où le dossier ukrainien est au centre des préoccupations. En effet, les présidents américain et russe se sont téléphoné mercredi et souhaitent lancer des négociations "immédiates" en vue d'un cessez-le-feu en Ukraine. Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, est notre invité. Il reviendra avec nous sur la relation transatlantique. L'alliance est-elle en danger ? Y a-t-il des désaccords fondamentaux sur les valeurs entre le Etats-Unis et l'Europe ? Et quel avenir pour l'Ukraine dans ce contexte ?
Cet été, Raphaël Costa passait en revue quelques fake news juridiques insolites autour du globe ! En Grande-Bretagne, une loi autoriserait les femmes enceintes à réquisitionner les coiffes des policiers anglais, en cas d'envie pressante... Chaque semaine, retrouvez les meilleurs moments de l'émission "Ça va faire des histoires" diffusée l'été 2024 sur RTL. Stéphane Rotenberg avait réuni les meilleurs experts de RTL pour un grand concours d'anecdotes.
Selon une étude britannique menée par le Dr Julian De Silva, chirurgien esthétique, les femmes commenceraient à ressembler à leur mère aux alentours de 33 ans. Cette ressemblance se manifeste tant sur le plan physique que comportemental. Pour parvenir à cette conclusion, le Dr De Silva a interrogé 2 000 hommes et femmes. Les résultats indiquent que 52 % des femmes ont commencé à adopter des comportements et des attitudes similaires à ceux de leur mère à partir de 33 ans. Ces comportements incluent le choix des programmes télévisés, les passe-temps et même les expressions linguistiques. Chez les hommes, un phénomène similaire a été observé, ceux-ci commençant à ressembler à leur père vers l'âge de 34 ans. Le Dr De Silva explique que ce changement survient souvent lors de la transition vers la parentalité, période où les individus cessent de se rebeller contre leurs parents et commencent à adopter des comportements similaires. Il souligne que devenir parent est un déclencheur majeur de cette transformation, bien que d'autres facteurs liés au mode de vie jouent également un rôle. En Grande-Bretagne, l'âge moyen du premier enfant pour les femmes est de 33 ans, ce qui coïncide avec l'âge identifié dans l'étude. Il est important de noter que cette tendance n'est pas universelle. Certaines femmes peuvent commencer à ressembler à leur mère plus tôt ou plus tard, en fonction de divers facteurs tels que l'âge de la maternité, les influences culturelles et les relations familiales. Par exemple, 26 % des femmes interrogées ont déclaré que ce changement s'était produit entre 35 et 40 ans, et 10 % ont affirmé que cela ne s'était pas produit avant l'âge de 40 ou 50 ans. Sur le plan psychologique, le processus d'identification commence dès le plus jeune âge, avec une tendance à s'identifier davantage au parent du même sexe. Cette identification peut être renforcée par des ressemblances physiques dues à la génétique. Cependant, la manière dont une personne se construit par rapport à sa mère peut varier : certaines peuvent se conformer au modèle maternel, d'autres s'y opposer, et d'autres encore créer leur propre modèle en intégrant et en modifiant les aspects hérités. En conclusion, bien que l'âge de 33 ans soit souvent cité comme le moment où les femmes commencent à ressembler à leur mère, ce phénomène est influencé par une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. Il est essentiel de reconnaître que chaque individu est unique et que ces tendances générales peuvent ne pas s'appliquer à tout le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode évoque le scandale des réseaux criminels d'origine pakistanaise ayant sévi pendant des décennies au Royaume-Uni. Des milliers de jeunes filles vulnérables ont été victimes de viols et de prostitution organisée dans plusieurs villes anglaises. L'affaire met en lumière l'inaction des autorités et des médias, paralysés par la crainte d'accusations de racisme. Eugénie Bastié souligne comment ce drame, moins médiatisé que #MeToo, révèle les tensions sociales britanniques et les défis de l'intégration. Elle pointe les dysfonctionnements d'une société où, selon elle, le multiculturalisme et la peur du politiquement correct ont conduit à négliger des crimes graves.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
C'est la guerre en Angleterre. Depuis plusieurs jours, la Grande Bretagne connait de violentes émeutes dans ses rues. La raison ? Trois petite filles ont été tuées au couteau à Southport, quelques jours plus tôt. Elles avaient 6, 7 et 9 ans. Le tueur, Axel Rudakubana, est un Galois d'origine rwandaise, de 17 ans. Le meurtre met le feu aux poudres et laisse place à des affrontements sans précédents partout au Royaume-uni. Curieusement, la séquence ressemble à ce que la France a connu avec Lola ou Crépol, quand le pouvoir en place, et l'espace médiatique ne pointent du doigt que ceux qui réclament l'ordre. On debriefe tout. Les fakes news, et le deux poids deux mesures.
durée : 00:02:09 - Le billet sciences - En Grande-Bretagne, un adulte sur cinq dépasse les quantités d'alcool recommandées pour la santé. Cette expérience menée dans plusieurs pubs à permis de diminuer la consommation de bière et de cidre de 10%.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
"Chêne" est un des rares mots d'origine gauloise en français, au même titre que que blaireau, brigand, chamois, car, crème, gober, luge, mouton, ruche … Les druides des Gaulois étaient très liés aux arbres. Vous vous souvenez de Panoramix qui collecte du guy avec sa serpe? L'origine la plus probable du mot “Druide” viendrait de “dru” arbre ou chêne, et de weid, sagesse. Le Druide était un “Sage Sauvage”, qui connaissait bien le Vivant autour de lui, notamment les arbres. Le chêne a une grande valeur symbolique en Europe, qui est souvent liée à la robustesse et à la justice. En France, le roi Saint Louis rendait justice sous un chêne. En Grande-Bretagne, Robin des bois avait installé son quartier général dans un chêne de la Forêt de Sherwood. Lors de son séjour en Suisse, des réunions organisées par Lénine entre 1914 et 1917, auraient été abritées par un chêne. Le chêne est aussi un symbole de pérennité et de stabilité. Les 80 ans de mariage en France sont les noces de chêne. Les monnaies en francs portaient souvent une couronne de chêne et d'olivier. Des feuilles de chêne ornent le képi des officiers généraux et certaines décorations comme la légion d'honneur. _______
La presse internationale se penche évidemment sur la cérémonie de clôture des JO et plus largement fait un bilan de ces deux semaines de jeux, à base de jeux de mots pour la presse française : « Plein les jeux » (L'Humanité), « T'as de beaux jeux » (Libération), qui relèvent « un bel engouement populaire » pour l'un, une « ferveur populaire » pour l'autre. « Ceux qui n'ont pas cru dans les Jeux se sont trompés », insiste le président français Emmanuel Macron dans une interview accordée au quotidien sportif L'Équipe, où il affirme carrément : « on a réinventé les jeux d'été ». En tout cas, estime le Süddeutsche Zeitung, « le public a rendu son verdict : les Jeux de Paris étaient fantastiques ».La cérémonie de clôtureComme pour l'ouverture, tout le monde ne semble pas avoir vu la même chose. En Grande-Bretagne, The Times parle d'une France qui « termine les Jeux en beauté avec une cérémonie énergique », estimant même – c'est ce qu'on appelle le coup de pied de l'âne – qu'elle avait été « une nette amélioration par-rapport à l'ouverture ». Le Figaro titre sur « une cérémonie de clôture joyeuse mais plus protocolaire que celle du début des Jeux » – et ne manque pas de morigéner la chanteuse Yseult, qualifiée d'« ultrawoke ». Bref, « oui mais ».Jusqu'au Soir de Bruxelles, qui dans un article se réjouit de ce « dernier moment d'enchantement », et dans un autre regrette que « sans le décor de carte postale parisien, Thomas Jolly ait eu un peu de mal à nous embarquer dans son épopée » – le quotidien parle même de cérémonie « d'abord festive puis lugubre » – « Et puis à la fin, il y a eu Tom Cruise », que le Soir présente comme « une sorte de lapin doré qui est tombé du ciel (en rappel, du toit du Stade de France) pour partir à la recherche des Jeux olympiques », qu'il a fini par retrouver, inspiré par les plus beaux moments des JO de ces dernières semaines : « cette magie du sport (…) seule capable de nous faire oublier des jours entiers la guerre aux portes de l'Europe, les enfants palestiniens et même, parfois, Donald Trump ».Direction Los Angeles« Paris éclaire la route de Los Angeles », titre El Pais, les Jeux de Paris ayant été « les Jeux de la lumière après le silence froid et pandémique de Tokyo, la réconciliation avec la passion du sport, (…) le peuple joyeux et civilisé ». Le Los Angeles Times se pose la question : entre la tour Eiffel scintillante et le luxe des jardins de Versailles, « comment Los Angeles va-t-elle bien pouvoir dépasser ça ? »Sa présentation vers la fin de la cérémonie de clôture en donne une petite idée : elle a insisté sur le talent de sa production (« nous n'avons pas de tour Eiffel mais nous avons un panneau Hollywood », a récemment dit l'organisateur de ces futurs JO) et la pop culture – Tom Cruise donc, et le groupe Red Hot Chili Peppers, entre autres. « LA28 devait marquer les esprits à Paris. En grande partie pour des raisons d'argent », explique le LA Times : « ces jeux devraient coûter 7 milliards de dollars – un chiffre qui a de fortes chances de grimper, (…) et cette séquence de la cérémonie de clôture était un moment de publicité crucial, à destination des téléspectateurs mais aussi du Big Business ».Des médaillesLa dernière médaille d'or a été reçue pendant la cérémonie de clôture par la néerlandaise Sifan Hassan, pour le marathon féminin : « le point culminant de la cérémonie, du point de vue néerlandais, a été l'hommage » qu'elle a reçu, écrit le quotidien Algemeen Dagblad. Sifan Hassan, d'origine éthiopienne, l'occasion de parler du bilan du continent africain.Au Burkina, Wakat Séra estime que les sportifs africains, « certes, n'ont pas démérité » avec 39 médailles, mais « les résultats, sans être catastrophiques, reflètent une seule vérité, l'absence de politique conséquente dans les programmes de gouvernance des dirigeants du continent noir. Pour émerger, et défendre les couleurs nationales, les athlètes africains ne peuvent que compter sur les bourses et installations occidentales. Et seulement une minorité des athlètes jouit de ce privilège. Tant qu'il n'y aura pas la volonté adéquate pour accompagner leurs efforts inlassables », estime Wakat Séra, « l'essentiel pour les athlètes africains sera toujours de participer ».À lire aussiJO 2024: organisation, records, émotions et polémiques, ce qu'il faut retenir des Jeux de Paris
C'est l'été sur Radio Campus Paris ! La Matinale de 19h se transforme en Estivale et ce deuxième épisode est animé par Fabrice Tiercy. Au lendemain du second tour des élections législatives, on fait le point sur les résultats et la soirée qui s'en est suivie. L'occasion aussi d'évoquer l'issue du scrutin général britannique qui a eu lieu le 4 juillet. Pour le Zoom, nous rencontrons Tessa B., étoile montante de la pop française. Côté chroniques, Gauthier est stressé par sa première dans l'Estivale, et Philippe évoque les Histoires, grande et petite. La rédaction vous donne rendez-vous tous les lundis de juillet pour l'Estivale de 19h, et le lundi 23 septembre à 19h pour le retour de votre instant petit déjeuner pendant l'happy hour ! Bel été sur Radio Campus Paris ! Animation & interview : Fabrice Tiercy / Revue de presse : Philippe Soulier / Témoignages : Cloé Calame & Élodie Reynaud / Chroniques : Gauthier Branquet & Philippe Soulier Réalisation : Marie Leroy / Coordination : Gabrielle Bayer & Marie Leroy
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.
L'artisan de la victoire des travaillistes, Keir Starmer, fait la Une de la presse internationale. Bien sûr, le Times britannique, qui cite le nouveau Premier ministre : « Le changement commence maintenant », a-t-il déclaré. « C'est votre démocratie et votre avenir. Vous avez voté. Il est temps maintenant pour nous de passer à l'action. » Le Guardian reprend lui aussi les propos de Keir Starmer : « le parti travailliste a changé, il est prêt à servir notre pays, prêt à remettre la Grande-Bretagne au service des travailleurs ». Le visage tout sourire du nouveau Premier ministre fait la Une des journaux européens, mais pas seulement. Le Washington Post se propose de nous raconter la « véritable et fascinante histoire de Keir Starmer », un ancien « avocat de gauche, qui a défendu des anarchistes végétaliens, avant de poursuivre des terroristes au nom de la couronne britannique. Dans sa jeunesse, il fut aussi le rédacteur en chef d'un magazine trotskyste. C'est un antimonarchiste qui été anobli sous le nom de Sir Keir, et qui rencontrera désormais le roi une fois par semaine », nous dit le Washington Post. Pour le Japan Times, les résultats montrent que « les électeurs britanniques dans leur ensemble ont déplacé leur soutien vers le centre-gauche, contrairement à la France où le parti d'extrême droite du Rassemblement national de Marine Le Pen a réalisé des gains historiques lors des élections de dimanche dernier ».DédiabolisationAvant le second tour des élections législatives en France, dimanche, le journal Le Monde et Le Parisien ont eu la même idée. Ils s'intéressent aux « candidats sulfureux du Rassemblement National », selon les termes du Monde, qui précise : « Le parti d'extrême droite avait assuré s'être préparé à la perspective de législatives anticipées, en recrutant des candidats conformes à sa stratégie de dédiabolisation. Mais des dizaines d'entre eux se sont avérés racistes, antisémites ou xénophobes, signe à la fois de la radicalité intacte du parti et de son implantation territoriale toujours inégale. De simples "brebis galeuses", pour Jordan Bardella, qui maintient contre l'évidence que « dans 99,9 % des cas, il n'y a absolument aucune difficulté », poursuit le quotidien français. « Rassemblement National aux législatives, derrière les faux-semblants de la dédiabolisation », titre de son côté Libération, selon lequel Jordan Bardella « a bien tenté de minimiser les dégâts en estimant que ces candidats se comptent sur les doigts d'une main. Ils sont en réalité plusieurs dizaines », assure Libération. « Certains déjà réélus, d'autres qui pourraient l'être ce dimanche. Il n'est pas inutile de rappeler ici qu'un député élu devient un représentant de la nation toute, pas seulement de ses électeurs, de sa formation politique ou encore moins de lui-même… » conclut le quotidien français.Interview sur ABCAux États-Unis, yeux sont braqués sur Joe Biden. Il s'agit toujours des suites du débat raté de la semaine dernière, lorsque le président américain était apparu confus et désorienté, face à Donald Trump. « Lors d'une rencontre avec les gouverneurs démocrates », hier, Joe Biden aurait déclaré qu'il « devait dormir davantage et limiter les évènements après 20 heures ». Mais cela n'a semble-t-il pas convaincu tous ses interlocuteurs : « plusieurs d'entre eux d'entre eux », nous dit le New York Times, « ont ensuite exprimé leur consternation, face au peu de débat sur la question de savoir si Joe Biden doit ou non poursuivre sa campagne présidentielle ». Aucun gouverneur n'aurait toutefois déclaré « qu'il devait abandonner la course à la Maison-Blanche ». Cependant, la question semble toujours d'actualité, alors que la chaîne ABC doit diffuser ce vendredi soir, en prime time, une « interview très attendue du président américain », raconte le Wall Street Journal. Interview tellement attendue, qu'ABC a décidé de la diffuser dès ce vendredi soir, et non pas dimanche matin, comme c'était initialement prévu.
Les résultats des élections législatives en France ont provoqué une onde de choc sur les marchés financiers européens en début de semaine. Le Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen et Jordan Bardella a remporté une victoire significative au premier tour, obtenant environ 34 % des voix. Le Front Populaire de gauche, avec 28 % des voix, et le parti Renaissance du président Macron, avec 21 %, se sont classés respectivement en deuxième et troisième positions. Cette dynamique politique a des implications majeures pour l'économie française et les marchés financiers.https://www.daytradercanada.com/billet-boursier/impact-des-elections-en-france-et-en-grande-bretagne-sur-les-marches-financiers/Site web: https://daytradercanada.com/Nous joindre: https://daytradercanada.com/nous-joindre/Facebook: https://www.facebook.com/daytradercanadaYoutube: https://www.youtube.com/@DayTraderCanadaLinkedIn: https://www.linkedin.com/company/day-trader-canada/
L'actu Déclic - Élections législatives dans 10 jours en Grande-Bretagne : quels sont les enjeux principaux de ce scrutin ? Éclairage avec Himad Messoudi Merci pour votre écoute Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Au début du XXe siècle, de nombreux pays, comme la France ou le Royaume-Uni, n'accordaient pas le droit de vote aux femmes. En Grande-Bretagne, des mouvements féministes sont alors apparus, pour réclamer le droit de suffrage pour les femmes et, plus généralement, une plus grande égalité entre les deux sexes.À cet égard, l'organisation la plus résolue est fondée en 1903. Présidée par Emmeline Pankhurst, la "women's social and political union" (WSPU) sera animée par des femmes combatives, qui passeront à la postérité sous le nom de "suffragettes".Elles sont prêtes à tout pour obtenir ce qu'elles demandent. Elles tentent d'entrer dans le Parlement, perturbent les meetings des autres partis et s'enchaînent aux grilles des monuments officiels.Elles ne reculent pas devant la violence, brisant les vitres des maisons de certains députés. Leurs actions leur valent de nombreux séjours en prison, qu'elles savent utiliser pour les besoins de leur propagande.Certaines suffragettes sont plus connues que d'autres. On a cité le nom de leur inspiratrice, Emmeline Pankhurst. Mais celui d'Emily Davison est également resté dans les mémoires.Cette jeune femme téméraire emploie tous les moyens pour attirer l'attention de ses concitoyens sur la cause qu'elle défend. Elle incendie des boîtes aux lettres, observe une grève de la faim dans sa geôle et enjambe la balustrade de la prison, pour protester contre l'alimentation forcée qu'on lui a fait subir.À cette occasion, déjà, Emily Davison frôle la mort. Par contre, le 4 juin 1913, elle n'y échappe pas. Ce jour-là, durant le derby d'Epsom, une prestigieuse compétition hippique, elle s'élance sur la piste où courent les chevaux.L'un d'entre eux, qui appartient au Roi George V, la renverse. Quatre jours plus tard, elle décède de ses blessures à l'hôpital où elle a été transportée.Certains diront qu'Emily Davison s'est sacrifiée pour donner plus de résonance à la cause à laquelle elle a voué sa vie. D'autres, par contre, parlent d'un banal accident, l'intention de la militante étant simplement d'accrocher une bannière aux couleurs du WSPU au cou du cheval. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les matins à 7H10, on vous donne des bonnes nouvelles.
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Julie Hammett fait le tour des images marquantes et des déclarations fortes de la journée et fait vivre l'info du soir, entourée de chroniqueurs, d'invités et d'éditorialistes.
durée : 00:02:44 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Une enquête est ouverte contre plusieurs centaines d'infirmières nigérianes soupçonnées d'avoir fraudé à l'examen d'équivalence professionnelle avant d'émigrer au Royaume-Uni. Le scandale est énorme !
durée : 00:02:44 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Une enquête est ouverte contre plusieurs centaines d'infirmières nigérianes soupçonnées d'avoir fraudé à l'examen d'équivalence professionnelle avant d'émigrer au Royaume-Uni. Le scandale est énorme !
Les conservateurs sont nettement distancés dans les sondages alors que les élections législatives doivent se dérouler cette année en Grande Bretagne. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et Ingrid Feuerstein s'interrogent sur les chances de Rishi Sunak de se maintenir au « 10 Downing street ».La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en décembre 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Ingrid Feuerstein (correspondante des « Echos » à Londres). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Henry Nicholls/Pool/AFP. Sons : Publicité Oasis, Sky News, France 24, Euronews Ina, Bourvil «English song». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Deux associations, l'ASPAS et Un jour un chasseur, ont assigné l'État français en justice, mardi 10 octobre 2023, pour défaut de sécurisation de la pratique. 7 Français sur 10 ne se sentent pas en sécurité en période de chasse. Ces assos demandent notamment, la création d'un jour sans chasse, et une formation plus sérieuse des chasseurs. À cette occasion Combats rediffuse l'interview des responsables d'Un jour un chasseur. _______ La France, après la Norvège, est le pays européen qui compte le plus de chasseurs en proportion, soit moins d'un million pour 67 millions d'habitants. La saison de chasse commence en général à la rentrée de septembre et se finit fin février. Mais les battues administratives contre les « nuisibles » et le piégeage sont autorisés toute l'année. La France est le dernier pays d'Europe à ne pas avoir de jour sans chasse dans la semaine. En Grande-Bretagne par exemple, il n'y a pas de chasse le dimanche depuis 1831. Aux Pays-Bas, il n'y a pas non plus de chasse le dimanche. En Suisse, dans le canton de Neuchâtel, il y a trois jours sans chasse (dont le dimanche) et dans le canton de Genève, plus de chasse du tout depuis plus de quarante ans. La régulation étant confiée à des professionnels. La méthode a fait ses preuves. Et puis il y a même des pays où la logique est inversée, en faveur des promeneurs : il y a des jours de chasse ponctuels bien définis, et le reste du temps, on peut se promener dans la nature sans crainte. C'est le cas du Portugal (où l'on ne peut chasser que le jeudi et le dimanche) et de l'Espagne (seulement trois jours de chasse en Castille-et-Léon, deux en Galice), de l'Italie (seulement trois jours aussi)… Très concrètement, la France est à la traîne à ce niveau-là. Ce choix est totalement le fait du prince politique. Pour finir, un mot sur les 22 millions d'animaux tués chaque année par les chasseurs. La France autorise la chasse de près de 91 espèces, dont 64 espèces d'oiseaux. un tiers de ces oiseaux est sur la liste rouge des espèces menacées de L'UICN. La tourterelle des bois par exemple a perdu 80% de sa population et elle est toujours chassable en France!!! Pour les chasseurs tant qu'il y en a, c'est qu'il y en a assez. La France est ainsi le pays européen qui compte le plus de chasseurs, de loin, et aussi le plus grand nombre d'espèces autorisées à la chasse. Bah tiens, tantb qu'on y est... Voici le top 10 des animaux les plus chassés en France (chiffres OFB estimation déclarative 2014 = sous-évaluée aujourd'hui) : 5 millions de pigeons ramiers 3 millions de faisans 1,5 million de lapins et autant de grives 1,3 million de perdrix rouge, 1.2 de canards colverts 1 million de perdrix grises 800 000 sangliers 700 000 bécasses 600 000 lièvres et autant de chevreuils 500 000 renards et on va s'arrêter là… _______
C'est le choc en Israël. Dans une interview accordée à l'Associated Press, l'ancien patron du Mossad, Tamir Pardo, a déclaré que "dans un territoire, si deux personnes sont jugées selon deux systèmes judiciaires, il s'agit d'un État apartheid". Pour Abnousse Shalmani, "Israël n'est pas un État apartheid, d'abord pour la simple et unique raison que 20% de la population israélienne sont composés d'Arabes israéliens. En Grande-Bretagne, une ville est sur le point de se déclarer en faillite pour des raisons de gestion. Il s'agit de la ville de Birmingham. Si cette dernière est très symbolique, il y a un certain nombre de villes qui sont potentiellement en situation de cessation des paiements. Pascal Perri explique cette crise par la réduction des crédits d'État, des dépenses sociales massives et l'inflation des coûts de l'énergie. Marion Maréchal et Jordan Bardella, respectivement 33 ans et 27 ans, sont les têtes de listes de Reconquête et du Rassemblement national aux élections européennes. "C'est du jeunisme, je ne pense pas que ce soit l'avenir de la politique... Je crois juste que les électeurs demandent de la gravité, de l'expérience, de la constance, des cicatrices. Ils ne veulent pas de dinosaures qui ne comprennent pas le monde dans lequel on vit", estime-t-elle. "L'âge n'est pas un critère", ajoute-t-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Le Belge a de la chance : ses prêts hypothécaires variables sont protégés du pire. Ce qui n'est pas le cas dans d'autres pays voisins. La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer. Alors cette phrase remarquable de l'écrivain Sylvain Tesson pourrait sans problème s'appliquer aux Belges. Encore une fois, je ne dis pas qu'il n'y a pas de souffrance, pas de difficultés, mais à force de regarder le trou dans le pantalon, on en oublierait presque qu'il y a un pantalon. Alors la preuve ? Pas plus tard que cette semaine, des millions de Britanniques découvrent qu'eux vivent vraiment en enfer. Alors à cause de qui ? Ou à cause de quoi ? Mais de l'inflation, elle ne retombe pas. Elle reste trop élevée en Grande Bretagne. Et donc la Banque centrale d'Angleterre a durci cette semaine pour la 13ᵉ fois d'affilée ses taux d'intérêt. Résultat le coût du crédit hypothécaire est au plus haut depuis quinze ans. Et alors ? En Belgique, c'est à peu près la même chose, non ? Pas du tout, car en Grande-Bretagne, comme dans d'autres pays comme l'Espagne, la Suède, l'Italie ou encore la Grèce, des pays où on va aller cet été, la majorité des ménages empruntent à taux variable. Et quand les taux augmentent, comme c'est le cas actuellement, régulièrement et vite, la hausse de la mensualité, elle fait mal, elle fait très mal. En Grande-Bretagne, 1,4 million de foyers britanniques risquent de perdre 20% de leur pouvoir d'achat à cause de la seule hausse du coût des crédits immobiliers. Et comme le montrent plusieurs enquêtes sur place, les citoyens britanniques, en tout cas la classe moyenne, rognent sur toutes les dépenses discrétionnaires. Pire encore, pas mal de ménages doivent recourir au crédit à la consommation pour faire face à la hausse de leurs mensualités. Et c'est là où j'en reviens à mon histoire d'enfer en Belgique. Notre pays, comme la France d'ailleurs, protège mieux ses citoyens. D'abord, nous avons la chance d'avoir l'indexation automatique des salaires qui, à défaut de compenser la totalité de la hausse des coûts, sert au moins d'amortisseur social. Et puis la législation belge fait que le Belge qui emprunte à taux variable est nettement mieux protégé que, par exemple en Grande-Bretagne. Mots-Clés : banque, obligation, simulation, scénario, pire, candidat, acheteur, Belgique, surprise, pays, mécanisme, impose, taux variable, doubler, taux initial, protection, enfer, mécanismes, protection, résultat, hausse, saisies, immobilier, Grèce, ménages, difficulté, Espagne, mensualités, Grande Bretagne, accès, population, état, classe moyenne, saigner, veines, la Manche, Belge, diminuer, mensualité, allonger, durée, prix, hypothécaire, constat, monde, normal, rembourser, peine, prison, réflexion, marché, logement, logique, mariage, divorces, formule, Figaro, endetter, discussion, week-end. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
durée : 00:02:49 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Buckingham refuse de rendre les restes d'un jeune prince abyssinien décédé et enterré en Grande-Bretagne en 1879. Récit.
durée : 00:02:49 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Buckingham refuse de rendre les restes d'un jeune prince abyssinien décédé et enterré en Grande-Bretagne en 1879. Récit.
C'est une aubaine pour Emmanuel Macron dans le contexte actuel : selon le baromètre annuel E&Y, la France reste championne d'Europe pour les investissements étrangers. C'est le seul pays du continent qui a accueilli plus de 1.000 implantations ou extensions de sites en 2022, 1.259 pour être précis (en hausse de 3%. En Grande-Bretagne 929 dossiers, en Allemagne 832). Les explications de Martial You pour RTL.
durée : 00:06:24 - La semaine de 4 jours expérimentée en Grande-Bretagne
Il n'y a pas qu'en France que l'heure est à la gronde populaire. En Grande-Bretagne aussi, les syndicats et les travailleurs battent le pavé. Pas de réforme des retraites à l'horizon, c'est l'inflation, la vie cher et pour de meilleur salaires que la population se mobilise. Plusieurs secteurs sont à l'œuvre. Les services publics, le rail et les infirmiers sont en première ligne. Ce sont mêmes les infirmières et les infirmiers qui semblent être devenus le symbole de contestation sociale. Le 7 février, mardi, exactement comme chez nous, les rues étaient, également comme ici, noires de monde. Pour l'instant, Rishi Sunak, arrivé à la tête du gouvernement britannique après des mois d'instabilité, depuis le départ de Boris Johnson, et après avoir reçu l'aval des députés, ne cède pas pour le moment. Pour en savoir plus sur ces manifestations, leurs revendications, le coup de force syndical historique qui est en train de se jouer, Irving Magi a reçu sur le plateau du Média, Clémence Fourton. Elle est maîtresse de conférence en études anglophones à Science Po. Lille et spécialiste des mouvements sociaux. ▶ Soutenez Le Média :
durée : 00:14:49 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Ce lundi au Royaume-Uni débute une grève de deux jours des infirmières et infirmiers, à l'appel du syndicat Royal College of Nursing. Un bras de fer s'engage avec le gouvernement du conservateur Rishi Sunak qui tente de réduire le pouvoir des syndicats... - invités : Clémence Fourton Maîtresse de conférences en études anglophones à Sciences-Po Lille
durée : 00:39:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Avec "Les Malheurs de Sophie", la Comtesse de Ségur avait mis en garde les petites filles qui aimaient jouer la comédie en mettant en avant la petite Yolande qui se fit actrice et mourra à l'hôpital. Être actrice c'était manquer à la pudeur. Première diffusion les 24 et 25 mars 2005Épisode 19 : Employées, institutrices, infirmièresAujourd'hui, près de trois quart des femmes travaillent dans le tertiaire. La plupart des emplois qu'elles exercent sont marqués par la persistance d'un caractère domestique et féminin, au premier rang desquels le dévouement et le sourire. Du moins, c'était le cas jusque dans les années 1980-1990 ; depuis, la révolution informatique a changé la donne. Le travail est plus solitaire, automatique et masculin. Les femmes ont été longtemps employées de commerce dans les boutiques, ou encore serveuses dans les restaurants et auberges. La grande nouveauté du XIXe siècle a été les grands magasins. Au départ, les employés étaient des hommes. Ils firent même grève contre l'emploi des femmes qu'ils jugeaient dévalorisant. En 1936, les femmes, devenues majoritaires, occupent les grands magasins et y couchent même. Aujourd'hui, la caissière de supermarché figure un des emplois féminins types. Les employées de bureau ont été plus tardives.Épisode 20 : Comédiennes et danseusesComédienne est-ce un "bon" métier pour une femme ? Oui, au premier abord : les femmes savent exprimer des émotions, interpréter, prêter leurs voix, se mettre dans la peau d'une autre. Mais non, d'autre part, car comme l'écrit Rousseau à D'Alembert : "une femme qui se montre se déshonore, l'audace d'une femme est le signe assuré de la honte". La comtesse de Ségur met en garde les petites filles qui aiment tant jouer la comédie, avec sa Mademoiselle Yolande qui finit par mourir à l'hôpital ; enfants prenez garde ! Le christianisme n'a pas été tendre avec les comédiens, longtemps excommuniés. Il faut attendre 1849 et le concile de Soisson pour qu'ils ne le soient plus. Les comédiens sont en marge et sous contrôle, utilisés par les monarques qui s'en méfient néanmoins. Le vocabulaire est du reste significatif, une comédienne est une "dissimulée" et une danseuse le "superflu" ! En Grande-Bretagne c'était différent, les comédiens peuvent être anoblis et les danseuses sont des "ladies".Par Michelle Perrot - Réalisation Pierrette Perrono
durée : 00:02:22 - Le monde est à nous - En Angleterre, la ville de Leicester, érigée en modèle du multiculturalisme, connaît depuis plusieurs semaines des tensions entre ses communautés hindoue et musulmane. C'est un tournoi de cricket qui a mis le feu aux poudres.
Interview de Moya Jones, professeure en civilisation britannique à l'université Michel de Montaigne - Bordeaux III.
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Jamais depuis plus de 30 ans la Grande-Bretagne n'avait connu de tels mouvements sociaux. Dans le même temps, la campagne conservatrice semble rejouer les années Tchatcher.
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Jamais depuis plus de 30 ans la Grande-Bretagne n'avait connu de tels mouvements sociaux. Dans le même temps, la campagne conservatrice semble rejouer les années Tchatcher.
durée : 00:14:45 - Journal de 18h - En Grande Bretagne, Liz Truss, qui aspire à succéder à Boris Johnson à la tête du parti conservateur et du gouvernement britannique, s'en prend à la culture du travail de ses compatriotes, qui devraient "bosser plus" selon les fuites d'une conversation révélées dans The Guardian.
durée : 00:14:45 - Journal de 18h - En Grande Bretagne, Liz Truss, qui aspire à succéder à Boris Johnson à la tête du parti conservateur et du gouvernement britannique, s'en prend à la culture du travail de ses compatriotes, qui devraient "bosser plus" selon les fuites d'une conversation révélées dans The Guardian.
Le harcèlement sexuel pourrait bien recouvrir certains concepts a priori inattendus. En Grande-Bretagne, par exemple, un homme est parvenu à criminaliser sous cette forme une remarque qui portait... sur sa calvitie ! Comme un cheveu sur la soupe La justice britannique a donc tranché : "Commenter la calvitie d'un homme sur le lieu de travail équivaut à faire une remarque sur la taille des seins d'une femme". C'est bien le verdict qui a été rendu, récemment, par des juges qui étudiaient le cas de Tony Finn. Cet électricien anglais de 64 ans avait en fait été licencié par son employeur (en 2019), après une dispute verbale. C'est précisément lors de cette altercation que l'un de ses supérieurs hiérarchiques l'avait alors traité de "co**ard de chauve". Se sentant humilié, le vieil homme avait du coup décidé de ne surtout pas rester passif face à cette attaque irrespectueuse. Celle-ci mettait, d'ailleurs, brutalement fin à 24 ans de bons et loyaux services de l'électricien ; pour le compte de la "British Bung Company". Chauve qui peut Une interrogation subsistait, cependant. En effet : bien que pouvant – sans conteste – être qualifiée d'insultante, la phrase incriminée ne semble pas pour autant être liée à quoi que ce soit de sexuel. Pour comprendre ce qualificatif, il faut donc consulter la définition officielle du terme de "harcèlement sexuel" dans la Loi. En France, par exemple, celui-ci est défini comme étant "le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste" portant atteinte à sa dignité. C'est précisément dans la notion de "connotation sexiste" que l'avocat de Tony Finn a réussi à s'engouffrer. Son homologue (qui défendait l'entreprise accusée) avait certes avancé que la calvitie pouvait "également toucher les femmes". En réponse à ce constat, l'accusateur avait cependant rétorqué que la calvitie concernait "en très grande majorité les hommes", comme pouvaient le témoigner... les trois juges (chauves) présents sur place ! Face à un tel argument-massue, l'on comprend donc que ces hommes pris à témoin se soient laissés convaincre pour délivrer leur verdict... Qui a dit que l'on ne pouvait pas "être juge et partie" ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:14 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le DJ et ancienne star britannique du hip-hop Tim Westwood a été accusé d'abus sexuels par plusieurs femmes, qui ont témoigné hier auprès de la BBC et du journal le Guardian.
durée : 00:04:14 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le DJ et ancienne star britannique du hip-hop Tim Westwood a été accusé d'abus sexuels par plusieurs femmes, qui ont témoigné hier auprès de la BBC et du journal le Guardian.