Podcasts about vieux continent

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Revue de presse internationale
À la Une: Poutine, Netanyahu et Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 29, 2025 4:03


Trois hommes, trois dirigeants influents, trois personnalités pour le moins controversées encore et toujours au centre des commentaires de la presse. Et particulièrement ce matin. D'abord ce triste constat, établi par L'Orient-Le Jour à Beyrouth : « infiniment meurtrière est la déraison dont font montre les hommes qui mènent le monde. On peut se demander si notre ronde planète n'a pas perdu la boule dans cet enchevêtrement de guerres, de chantages à l'apocalypse nucléaire et de batailles commerciales qui font désormais l'actualité internationale. Cela peut paraître absurde, poursuit le quotidien libanais, mais nul mieux que ce fantasque Trump ne pouvait en témoigner. Le chef de la Maison-Blanche n'a jamais caché en effet son admiration pour Vladimir Poutine ; mais voilà soudain qu'à ses yeux, le Russe est devenu complètement fou, pour avoir trop forcé sur les drones contre l'Ukraine. »Et L'Orient-Le Jour de s'interroger : « à partir de quel bilan en vies humaines l'œuvre de mort, accomplie avec la plus grande diligence, revêt-elle donc un caractère clinique ? Et quels nouveaux massacres dans son utopique Riviera de Gaza le président américain attend-il pour désigner du doigt cet autre fou furieux de Netanyahu, qui a largement dépassé son ancien score de 50 000 morts ? »« Bibi et Vlad : les hommes les plus recherchés au monde »Le Guardian à Londres n'hésite pas à mettre Poutine et Netanyahou dans le même sac. « Les dirigeants israélien et russe ont beaucoup en commun. Tous deux affirment toujours combattre héroïquement les nazis, respectivement à Gaza et en Ukraine. Cette fiction est utilisée pour justifier le massacre de civils, la spirale des pertes militaires et les énormes coûts économiques. Peut-être cela les aide-t-il à dormir la nuit. Bibi et Vlad : les hommes les plus recherchés au monde – et probablement les plus méprisés, s'exclame encore le Guardian. Superviser le meurtre, la mutilation et le traumatisme injustifiés de milliers d'enfants est l'un de leurs nombreux comportements communs. Ces deux “hommes forts“ autoritaires ont chacun fait de leurs pays des parias sur la scène internationale. Le conflit les maintient au pouvoir. Ils exploitent le sentiment patriotique pour intimider leurs opposants nationaux et vilipendent les critiques de l'étranger, les qualifiant d'antisémites, de sympathisants du terrorisme ou encore de russophobes. Ils font la guerre par peur de la paix. »Trump : « s'enrichir »Et Donald Trump en prend également pour son grade dans le New York Times. « Il est étrange d'observer comment Trump et Netanyahu utilisent un cahier des charges similaire pour saper leurs démocraties respectives (…), toutes les institutions qui défendent l'État de droit. Dans le cas de Trump, pointe le New York Times, il s'agit de s'enrichir personnellement et de déplacer la richesse du pays des moins privilégiés vers les plus privilégiés. Dans le cas de Netanyahu, il s'agit d'échapper aux nombreuses accusations de corruption qui pèsent sur lui et de déplacer le pouvoir et l'argent du centre démocratique et modéré d'Israël vers les colons et les ultra-orthodoxes. (…) L'année prochaine, relève encore le quotidien américain, Netanyahu devra organiser des élections nationales et Trump devra affronter les élections de mi-mandat. Les partisans de la démocratie et de la décence en Israël et aux États-Unis n'auront qu'une seule tâche à accomplir d'ici là : s'organiser, s'organiser et s'organiser pour conquérir le pouvoir. »Floué ou complice ?Trump ciblé aussi par Le Figaro à Paris. Cette fois pour son attitude ambiguë vis-à-vis du président russe. « Face à Poutine, Trump le floué consentant », c'est le titre de l'éditorial du Figaro.« N'ayant produit que des mirages, le “shérif“ de Washington menace maintenant de prendre ses cliques et ses claques et de laisser les protagonistes se débrouiller entre eux. C'est exactement ce que veut Poutine : réduire l'engagement de l'Amérique sur le Vieux Continent, abandonner les Européens à leurs lacunes sécuritaires et isoler l'Ukraine comme une proie à sa merci. On se demande, s'interroge Le Figaro, si le novice de la Maison-Blanche a été floué par le vieux briscard du Kremlin ou si une connivence entre eux s'exerce sur le dos de l'Europe, dont ils partagent la détestation. (…) Ce que le président des États-Unis ne semble pas voir, pointe encore Le Figaro, c'est que le mépris du Russe s'étend à son pays et à sa personne. De Moscou à Pékin, Trump est vu comme un accélérateur du déclin américain, ce qui en fait un homme paradoxalement ménagé par ceux qui ne lui veulent aucun bien. »

investir.ch
Le vrai début de semaine qui commence – sous le signe de Trump (comme d'habitude) – 27 mai 2025

investir.ch

Play Episode Listen Later May 27, 2025 10:00


Je ne suis pas certain que sans la volte-face du week-end, scénarisée par Donald Trump, les marchés du Vieux-Continent auraient vécu une telle journée. Bon, la bonne nouvelle c'est que je peux retourner ça dans ma tête dans tous les sens ; on ne saura jamais ce qui se serait passé si Trump avait bouclé … Continued

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Connaissez-vous Doordash ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later May 2, 2025 2:24


DoorDash, le géant américain de la livraison de repas, multiplie les manœuvres pour consolider sa position internationale. Dernier coup en date : une proposition de 3,1 milliards d'euros pour racheter Deliveroo, l'entreprise britannique bien implantée en Europe. Cette opération, révélée dimanche par Les Échos, permettrait à DoorDash d'accroître significativement sa présence sur le Vieux Continent.Fondée en 2012 à San Francisco par Tony Xu et trois associés, DoorDash est aujourd'hui le leader incontesté du secteur aux États-Unis avec 67 % de part de marché, loin devant ses concurrents Uber Eats et Grubhub. Cotée au Nasdaq depuis décembre 2020, l'entreprise a généré 10,7 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2024, en hausse de 24 % sur un an.Mais DoorDash ne se contente plus de livrer des repas. La plateforme californienne a élargi son champ d'action à la livraison de courses alimentaires, boissons alcoolisées et produits de grande consommation. Cette diversification, entamée il y a plusieurs années, s'est accélérée avec le rachat en 2021 de la start-up finlandaise Wolt pour 7 milliards d'euros, ce qui a permis à DoorDash d'étendre sa couverture à plus de 30 pays, notamment en Europe du Nord et de l'Est.La tentative d'absorption de Deliveroo s'inscrit pleinement dans cette stratégie. Déjà, en 2024, DoorDash avait exprimé son intérêt, mais les négociations avaient échoué sur des désaccords d'évaluation. Cette fois, Deliveroo reste prudent. Dans un communiqué, la société indique qu'« il n'y a aucune certitude qu'une offre ferme soit faite » et recommande à ses actionnaires de ne prendre « aucune mesure à ce stade ». DoorDash a jusqu'au 23 mai pour formaliser sa proposition.L'acquisition permettrait à DoorDash de se renforcer dans des marchés stratégiques, comme le Royaume-Uni, la France, l'Italie ou encore les Pays-Bas, où Deliveroo dispose d'une implantation solide.Toutefois, cette expansion ne se fait pas sans heurts. En 2025, Uber a déposé plainte contre DoorDash pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'imposer des clauses d'exclusivité à certains restaurants pour empêcher toute concurrence. DoorDash a rejeté ces accusations, affirmant que ses relations avec les restaurateurs reposent sur la qualité de ses services et leur propre préférence.L'avenir dira si cette offensive sur Deliveroo se concrétisera, mais une chose est sûre : DoorDash compte bien devenir un acteur incontournable du commerce local, bien au-delà des repas livrés à domicile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
Comment la tech européenne attire les talents américains ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 2:40


Face à un monde toujours plus instable — entre guerre en Ukraine, cyber-ingérences russes et incertitudes liées au retour de Donald Trump — l'Europe se réveille sur le plan strat égique. Et surprise : cette montée en puissance attire une nouvelle génération d'ingénieurs. Fini l'exode vers la Silicon Valley. Les talents de la tech européenne restent, ou même reviennent, pour mettre leur expertise au service de la défense du Vieux Continent.À Paris, la start-up Comand AI, spécialisée dans l'intelligence artificielle pour les champs de bataille, en est un exemple frappant. Elle a récemment recruté des anciens d'OpenAI et de Palantir. Et ce, malgré des salaires bien inférieurs à ceux pratiqués aux États-Unis. Pour son PDG Loïc Mougeolle, « certains ne cherchent plus seulement un gros chèque. Ils veulent avoir un impact. » Selon le rapport Zeki, les effectifs d'ingénieurs d'élite dans la défense européenne sont passés de 144 en 2014 à 1 700 en 2024. Même envolée côté financement : 626 millions de dollars injectés cette année, contre à peine 62 millions en 2022. C'est clair, la guerre en Ukraine a joué le rôle d'électrochoc.Julian Dierkes, jeune doctorant allemand, l'assume sans détour : « Mon travail vise à protéger les démocraties européennes. » Et il n'est pas seul. Michael Rowley, étudiant britannique de 20 ans, a préféré le secteur de la défense à une carrière plus classique dans l'IA. Autre figure marquante : Marie Inuzuka, 34 ans, descendante de survivants de Nagasaki. Après OpenAI et Palantir, elle rejoint Comand AI pour donner du sens à son parcours. Et les investisseurs suivent : Alpine Eagle en Allemagne a levé plus de 11 millions de dollars en mars pour neutraliser les drones autonomes.Aujourd'hui, même les réticences historiques des jeunes diplômés face à la défense s'effacent. Des initiatives comme le European Defense Tech Hub, ou les hackathons organisés à travers l'Europe, connectent jeunes talents, investisseurs et décideurs. Et à mesure que l'Union européenne s'engage dans un plan de réarmement à 800 milliards d'euros, une idée s'impose : la tech européenne veut désormais défendre sa liberté. Pas pour la gloire, mais pour le sens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Culture
Fulu Miziki: l'apocalypse sonore joyeuse de Kinshasa en tournée européenne

Invité Culture

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 5:38


Kinshasa crache des étoiles et Fulu Miziki en est l'éruption la plus folle. Collectif mutin, né en 2014 des rues et des poubelles de la capitale congolaise, casques cosmiques bricolés, basses sculptées dans le PVC, masques tribaux cyberpunk, il transforme les rebuts en art, les plastiques en percussions, les déchets industriels en sons futuristes. Plus qu'un groupe : un manifeste sonore, visuel et politique. Dans un monde saturé par le bruit et la dégradation environnementale, Fulu Miziki se fait le porte-voix d'une planète en crise tout en secouant le dance floor avec son afro-futurisme brut qui déborde les scènes et les cadres : une claque dans les codes.À la croisée du punk, du coupé-décalé et de l'avant-garde radicale, les Kinois entament une tournée européenne, après leur concert remarquable le 12 avril 2025 au festival Tremor aux Açores au Portugal. À l'heure où la planète vacille, Fulu Miziki s'apprête à contaminer le Vieux Continent avec son énergie salvatrice qui réinvente la rébellion écologique.Fulu Muziki en concert au festival The Echo à Marseille, le 22 mai, et une tournée de 34 dates en Europe jusqu'en octobre 2025.

Invité culture
Fulu Miziki: l'apocalypse sonore joyeuse de Kinshasa en tournée européenne

Invité culture

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 5:38


Kinshasa crache des étoiles et Fulu Miziki en est l'éruption la plus folle. Collectif mutin, né en 2014 des rues et des poubelles de la capitale congolaise, casques cosmiques bricolés, basses sculptées dans le PVC, masques tribaux cyberpunk, il transforme les rebuts en art, les plastiques en percussions, les déchets industriels en sons futuristes. Plus qu'un groupe : un manifeste sonore, visuel et politique. Dans un monde saturé par le bruit et la dégradation environnementale, Fulu Miziki se fait le porte-voix d'une planète en crise tout en secouant le dance floor avec son afro-futurisme brut qui déborde les scènes et les cadres : une claque dans les codes.À la croisée du punk, du coupé-décalé et de l'avant-garde radicale, les Kinois entament une tournée européenne, après leur concert remarquable le 12 avril 2025 au festival Tremor aux Açores au Portugal. À l'heure où la planète vacille, Fulu Miziki s'apprête à contaminer le Vieux Continent avec son énergie salvatrice qui réinvente la rébellion écologique.Fulu Muziki en concert au festival The Echo à Marseille, le 22 mai, et une tournée de 34 dates en Europe jusqu'en octobre 2025.

Géopolitique, le débat
L'Europe au prisme des 100 jours de présidence Trump

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 48:29


Avec le retour de Donald Trump, l'Europe éprouve un mélange ambigu d'admiration et de méfiance envers Washington. Toujours séduit par le dynamisme et l'esprit d'innovation des États-Unis, le Vieux Continent n'en redoute pas moins leurs ambitions géopolitiques et semble s'apprêter à prendre pour de bon ses distances avec l'Oncle Sam. L'imposition par l'administration Trump de droits de douane sur les produits européens et les menaces de nouvelles guerres commerciales sont en train de déstabiliser les économies du continent qui reconsidèrent leur dépendance au marché américain et explorent d'autres partenariats. Alors que la croissance mondiale est revue en forte baisse, la zone euro semble moins affectée. Au-delà, l'unité de l'OTAN est mise à rude épreuve poussant l'Europe vers la mise en œuvre d'une plus grande autonomie de défense. Reste que l'adhésion enthousiaste de certains dirigeants européens aux politiques nationalistes de Trump contrastant fortement avec le scepticisme et l'inquiétude des autres mettent en évidence des divisions.  Que peuvent faire les Européens face à Trump et laissés seuls face à Poutine ?  Invités : Françoise Thom, historienne, soviétologue, maîtresse de conférences émérite à la Sorbonne Université Alix Frangeul-Alves, coordinatrice de programmes, Risques géopolitiques et stratégie à la German Marshall Fund of the United States Guillaume Duval, conseiller auprès de l'Institut Jacques Delors. Ancien speechwriter de Josep Borrell, Haut Représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité.

Chronique Economique
Le paradoxe Trump : l'homme qui renforce l'Europe

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 3:27


À force de vociférer contre l'OTAN, de menacer l'Ukraine et de s'attaquer à la banque centrale américaine, Donald Trump a fait plus pour l'Europe que ce que vingt sommets européens n'ont jamais réussi à faire : il a réveillé un continent qui roupillait. Merci, Donald, d'avoir réussi là où la Banque centrale européenne a échoué, c'est-à-dire faire remonter l'euro. Résultat : les capitaux fuient les États-Unis pour se loger en Europe. Merci, Donald, d'avoir offert à l'Allemagne un prétexte pour abandonner son austérité. Même le sacro-saint frein à l'endettement a été mis entre parenthèses. Vous avez réussi à faire changer d'avis les Allemands. Merci, Donald, de donner un sens nouveau au mot "chaos". Car, dans le brouillard que vous créez à chaque tweet, les investisseurs cherchent des refuges. Et ils découvrent que l'Europe, malgré ses lenteurs, peut être un havre de stabilité. Merci, Donald, de nous rappeler, par la menace, l'urgence d'un vrai marché unique. Votre chaos nous redonne de la clarté. Merci, Donald, d'être un négociateur de souk. Votre art du deal, c'est surtout l'art du bruit. Mais ce bruit-là, paradoxalement, permet à l'Europe de se remettre en ordre de marche. Merci de faire tomber les masques. Votre imprévisibilité oblige l'Europe à penser à long terme, à parler souveraineté, à se projeter stratégiquement. Vous êtes donc le plus grand agent de transformation involontaire du Vieux Continent. Merci, Donald Trump. Et surtout, continuez comme ça. Mots-clés : consistance, Danemark, pro-americain, doute, Jerome Powell, président, banque centrale américaine, FED, Russie, droits de douane, dollar, fonds européen, bourse,infrastructure, défense, armée, armement, investissement, constitution, oligarque, tech, Ursula von der Leyen, règle, prévisibilité, opportunité, Mario Draghi, calcul, biens, services, apocalypse, annonce, ristourne, moteur, changement --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sur le fil
La NBA en Europe : pour quoi faire ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 11:33


La NBA, la grande ligue nord-américaine de basket, envisage de créer un championnat en Europe. C'est encore un projet un peu secret sur sa forme, mais, son existence secoue le monde du sport professionnel depuis la fin mars. Le basket à l'américaine, qui fait rêver beaucoup de jeunes européens et vendre des millions de maillots, casquettes, jeux vidéos et sneakers, va-t-il vraiment arriver en Europe ?Va-t-on voir un jour les Victor Wembanyama, LeBron James, Steph Curry ou Nikola Jokic fouler les parquets du Vieux Continent de manière régulière ?Que vient faire la NBA dans le basket européen ? Est-elle en mesure de développer ce marché potentiellement juteux ? Et comment ? Réalisation : Maxime MametInvités : Jean-François Brocard, économiste au Centre de droit et d'économie du sport de l'université de Limoges, et Nicolas Kienast, journaliste chargé de suivre le basket au service des sports de l'AFP. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Taxes Trump, concurrence chinoise : peut-on encore sauver l'acier européen ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 23:29


L'émission 28 minutes du 14/04/2025 Taxes Trump, concurrence chinoise : peut-on encore sauver l'acier européen ?Le Parlement britannique s'est réuni en urgence samedi 12 avril pour voler au secours des deux derniers hauts-fourneaux du pays. Leur propriétaire, le groupe chinois Jingye, était prêt à les mettre à l'arrêt. C'était sans compter sur le vote d'un projet de loi qui, pour le moment, oblige à maintenir l'activité des deux hauts-fourneaux de British Steel. Mais la sidérurgie européenne serre les rangs : les 300 000 emplois du Vieux Continent sont pris en tenaille par un coût de production élevé, les droits de douane de l'administration Trump et l'acier bon marché chinois. En 15 ans, la filière européenne a perdu 100 000 emplois dans ce secteur clé, qui a pourtant été au cœur de la fondation européenne dès 1952. Quelle marche doit prendre l'Europe pour sauver ce secteur stratégique ? Peut-on faire l'économie des considérations écologiques au profit de la souveraineté industrielle ?On en débat avec Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières ; Stéphane Flégeau, Secrétaire Général adjoint de la FTM-CGT et Adina Revol, essayiste et ancienne porte-parole de la Commission Européenne en France.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Voyage au cœur du palpitant / Peut-on sauver l'acier européen ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 46:11


L'émission 28 minutes du 14/04/2025 Embarquez avec le professeur Fabiani pour un voyage au cœur du palpitantJean-Noël Fabiani-Salmon a consacré sa vie à un organe : le cœur. Spécialiste de la chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, il décroche l'agrégation en 1987 et prend la direction du service de chirurgie thoracique de l'hôpital européen Georges- Pompidou en 2000. Le professeur est aussi féru d'histoire de la médecine, qu'il enseigne à l'université Paris Descartes depuis sa retraite. Un goût de la transmission qui l'a poussé à écrire de nombreux livres pour vulgariser ce qui constitue le monde médical auprès du grand public. Dernier ouvrage en date, "Votre cœur, cet inconnu" (éditions Albin Michel), paru en février. Le chirurgien y livre une anatomie complète du cœur : ses pathologies, son fonctionnement, son histoire et ses mythes.Taxes Trump, concurrence chinoise : peut-on encore sauver l'acier européen ?Le Parlement britannique s'est réuni en urgence samedi 12 avril pour voler au secours des deux derniers hauts-fourneaux du pays. Leur propriétaire, le groupe chinois Jingye, était prêt à les mettre à l'arrêt. C'était sans compter sur le vote d'un projet de loi qui, pour le moment, oblige à maintenir l'activité des deux hauts-fourneaux de British Steel. Mais la sidérurgie européenne serre les rangs : les 300 000 emplois du Vieux Continent sont pris en tenaille par un coût de production élevé, les droits de douane de l'administration Trump et l'acier bon marché chinois. En 15 ans, la filière européenne a perdu 100 000 emplois dans ce secteur clé, qui a pourtant été au cœur de la fondation européenne dès 1952. Quelle marche doit prendre l'Europe pour sauver ce secteur stratégique ? Peut-on faire l'économie des considérations écologiques au profit de la souveraineté industrielle ?Enfin, Xavier Mauduit rend hommage à l'écrivain péruvien et prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa. Et Marie Bonnisseau nous plonge dans le boom des salles de loisirs "indoor" : bowling, trampolines et karting, ça cartonne !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Reconnaissance de la Palestine, libre-échange européen, Lili Sohn : Le Club | 28 minutes | ARTE

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 45:59


L'émission 28 minutes du 11/04/2025 Ce vendredi, Jean-Mathieu Pernin décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice, Jean Quatremer, correspondant européen de “Libération”, Géraldine Woessner, rédactrice en chef au “Point”, et le dessinateur Pascal Gros.  Retour sur deux actualités de la semaine :La France doit-elle reconnaître l'État palestinien ? Emmanuel Macron a annoncé, dans l'émission "C à Vous" du mercredi 9 avril, que la France s'apprêtait à reconnaître l'État de Palestine d'ici juin. De retour d'une visite diplomatique en Égypte, le président français entend passer ce cap historique lors d'une conférence à l'ONU sur la création d'un État palestinien, coprésidée par la France et l'Arabie saoudite. La situation est dramatique dans la bande de Gaza, où Israël a repris son offensive et bloque l'aide humanitaire depuis le 18 mars. Lors d'une rencontre entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou lundi 7 avril, le président américain a réitéré sa volonté de faire partir les Gazaouis pour prendre le contrôle de la bande de Gaza, “une zone à fort potentiel immobilier”.  La possibilité d'une reconnaissance divise la classe politique française : si tous s'accordent sur le papier pour une solution à deux États, une partie de la droite juge la décision prématurée. Après la prise de parole d'Emmanuel Macron, un responsable du Hamas a salué “une étape importante”. 148 États reconnaissent la Palestine, mais la France serait le premier membre du G7 à aller dans ce sens.Guerre commerciale : et si l'Europe trouvait son salut dans le libre-échange ?La guerre commerciale devenant intenable entre les mastodontes chinois et américains, faudrait-il faire du Vieux Continent un havre de libre-échange ? Le commerce entre les deux puissances pourrait se réduire “jusqu'à 80 %” et effacer “près de 7 %” du PIB mondial sur le long terme, selon la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce. L'Europe se questionne alors sur sa place dans le libre-échange. Jeudi 8 avril, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé que l'UE allait lancer des négociations en vue d'un accord de libre-échange avec les Émirats arabes unis. L'épineuse question du Mercosur revient aussi sur le devant de la scène. Face à la contraction du PIB mondial et le retour de l'inflation présagé par les économistes, le choix du libre-échange pourra-t-il permettre à l'Europe de limiter la casse ? L'opposition française au Mercosur est-elle toujours de mise ? Lili Sohn est autrice et illustratrice de BD. Elle publie "Nos poils. Mon année d'exploration du poil féminin" aux éditions Casterman. Dans cet ouvrage, elle raconte son expérience : arrêter de s'épiler pendant un an. Un geste militant, qui met en lumière la difficulté de déconstruire le poil féminin pour celles qui désirent vivre avec. Enfermer les étrangers soumis à une OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon ? C'est la dernière proposition de Laurent Wauquiez dans un entretien au “JDNews” qui mise sur un effet dissuasif puisque qu'il y “fait cinq degrés en moyenne pendant l'année, 146 jours de pluie et de neige”. Réponse de Manuel Valls, ministre de l'Outre-mer : "C'est une méthode de colon, pas d'élu de la République. Le bagne de Cayenne, c'est loin et tant mieux." C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Agnès Pannier-Runacher a suscité l'émoi. Invitée sur BFMTV, la ministre de la Transition écologique a soutenu, pour défendre les projets de ZFE, que "les moins riches n'ont pas de voiture". Une déclaration qui n'est pas passée inaperçue. C'est le Point com de Paola Puerari.Boulogne-sur-Mer a perdu François Guennoc, emporté par un cancer. Il était auteur, féru d'histoire, mais aussi et surtout l'un des fondateurs de l'auberge des migrants. Il a dédié sa vie à aider les exilés de la Côte d'Opale. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les droits de douanes ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 avril 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Visa, Mastercard, PayPal ou encore AliPay remis en question en Europe

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 3:05


C'est un projet ambitieux de l'Union européenne.Il s'agit de se libérer des géants américains et chinois du paiement, comme Visa, Mastercard, PayPal ou encore AliPay du côté de l'Empire du Milieu.Se passer des réseaux de paiement non européensPremier point, à l'heure de la guerre commerciale et tarifaire, il semble que les autorités européennes jugent que la dépendance aux entreprises étrangères spécialisées dans l'intermédiation du paiement est problématique.Et voici un exemple très concret pour comprendre ce qui chiffonne l'Europe.À chaque fois que vous utilisez votre carte Visa ou que vous réglez un achat via PayPal, vous passez par des réseaux qui ne sont ni européens ni souverains.Ces services sont américains, ou chinois dans le cas d'AliPay.C'est cette situation qui commence sérieusement à inquiéter Bruxelles, surtout dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales.La BCE prend les devantsEt c'est plus précisément la BCE, la Banque Centrale Européenne, qui prend les devants.Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale, a exprimé clairement sa volonté de bâtir une alternative européenne.L'objectif est de proposer un système de paiement local, sécurisé et indépendant, capable de concurrencer les géants actuels. Ce serait, selon ses mots, "un pas de plus vers l'indépendance économique de l'Europe".Vers un portefeuille numérique unifié en EuropeMais, et c'est le troisième point, se passer de Visa ou Mastercard n'est qu'un aspect de cette volonté d'indépendance européenne.Concrètement, l'Union européenne planche aussi sur un portefeuille numérique unifié.Celui-ci pourrait centraliser, sur nos smartphones, des documents comme la carte d'identité, le permis de conduire, mais aussi des moyens de paiement.Cette dynamique est déjà à l'œuvre en France où il est désormais possible de dématérialiser sur son smartphone sa carte d'identité, sa Carte Vitale, et prochainement son permis de conduire.Mais portée à l'échelle européenne, cette brique technologique pourrait accélérer l'intégration économique au niveau du Vieux Continent. Et rendre plus indépendant encore les européens des entreprises américaines et chinoises, qui proposent déjà des outils de stockage de documents dématérialisés.D'après les estimations du service de recherche du Parlement européen, une telle initiative pourrait générer jusqu'à 2800 milliards d'euros de PIB d'ici 2032.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Comment SAP est devenu l'entreprise la plus valorisée du vieux continent

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 2:58


C'est un petit événement qui marque l'histoire économique et technologique de l'Europe.L'entreprise allemande SAP devient l'entreprise la plus valorisée en bourse du vieux continent.L'éditeur de logiciels de gestion vient de détrôner le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk.Une capitalisation recordIl y a deux semaine, la valeur des actions de SAP en bourse ont grimpé à la hauteur de 313 milliards d'euros.Et cette valorisation place aussi SAP devant des poids lourds de l'économie européenne, comme LVMH, qui est troisième avec un peu plus de 300 milliards d'euros.Comment expliquer ce succès ?SAP a pris un virage stratégique vers le cloud et l'IA. Et cela est payant aujourd'hui.Oui, SAP a amorcé depuis plusieurs années une transformation de son modèle économique. Exit les licences perpétuelles, bonjour l'abonnement cloud. Cette transition, couplée à une stratégie ambitieuse dans l'intelligence artificielle, a séduit les investisseurs.Résultat ? Une hausse de 40 % de l'action SAP en 2024. Pour les analystes, SAP est même aujourd'hui considéré comme le seul représentant européen de poids dans le monde particulièrement explosif de l'IA.La défaite cinglante de la concurrenceSi SAP grimpe, c'est aussi parce que d'autres chutent. Novo Nordisk, par exemple, accuse une baisse de 17 % depuis le début de l'année. Des essais médicaux décevants et le ralentissement des ventes de son antidiabétique vedette, l'Ozempic, ont refroidi les marchés.Et la chute est sévère aussi dans le secteur de la tech. L'an passé, la valorisation du fabricant néerlandais de machines pour l'industrie des semi-conducteurs ASML était de 320 milliards d'euros. Elle n'est plus aujourd'hui de 265 milliards d'euros.Et pendant ce temps, SAP profite de l'intérêt croissant pour les valeurs technologiques allemandes, dopant l'indice DAX à des niveaux records.A noter que le champion français de la tech, l'éditeur Dassault Systèmes, capitalise en bourse près de 52 milliards d'euros. C'est donc 6 fois moins que SAP.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Passage en Force - Radio Prun
#S7-E22 • Kevin Durant, la NBA en Europe, Final Four March Madness, Taylor Jenkins viré par Memphis

Passage en Force - Radio Prun

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025


Bienvenue dans l'épisode 22 de Passage en Force, le podcast qui vous plonge au cœur de l'actualité NBA et basket universitaire avec plus d'énergie qu'un dunk de Giannis ! Cette semaine, préparez-vous pour un programme aussi explosif qu'un buzzer-beater. C'est parti !

Cultures monde
Table ronde : La Turquie au secours de la défense européenne ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 37:36


durée : 00:37:36 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Alors que l'Europe cherche de nouvelles alliances face au possible retrait des États-Unis du Vieux Continent, Ankara, avec ses atouts militaires et industriels, cherche à se positionner comme un partenaire clé dans la défense du continent. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Didier Billion Directeur adjoint de l'IRIS, directeur du programme Moyen Orient-Afrique; Aurélien Denizeau Chercheur associé au Programme Turquie et Moyen-Orient de l'Ifri (Institut Français des Relations Internationales)

C dans l'air
Trump : "Il nous faut le Groenland"

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 63:52


C dans l'air du 26 mars 2025 - Trump : "Il nous faut le Groenland"C'est l'histoire d'une faille de sécurité retentissante. Le rédacteur en chef du site The Atlantic a révélé, lundi 24 mars, avoir pu assister "par erreur" à une réunion "top secrète" sur la messagerie Signal rassemblant 18 responsables américains de premier plan concernant les bombardements américains au Yémen, avant même qu'ils aient lieu le 15 mars dernier. Une révélation qui suscite depuis une onde de choc aux États-Unis, tandis que les appels à la démission se sont multipliés contre ces membres du gouvernement qualifiés "d'amateurs".Ce serait, en effet, Michael Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qui aurait ajouté par erreur Jeffrey Goldberg à un groupe sur Signal aux côtés des principaux poids lourds du gouvernement. Le vice-président J.D. Vance participait à cette conversation, tout comme Pete Hegseth, le ministre de la Défense, John Ratcliffe, le directeur de la CIA, ou encore Steve Witkoff, l'émissaire spécial du président américain pour le Moyen-Orient et l'Ukraine.Sur ce fil de discussions, le journaliste a pu prendre connaissance du détail des plans US pour bombarder les Houthis au Yémen. Il a également pu lire des échanges, crus et sans détours, critiquant les Européens, qualifiés de "profiteurs pathétiques" de l'argent et de la puissance militaire des États-Unis.Au-delà de la bourde, le recours à cette messagerie et les propos qui y ont été tenus suscitent un tollé outre-Atlantique. "C'est l'une des fuites de renseignement militaire les plus stupéfiantes que j'ai lues depuis très, très longtemps", a dénoncé le chef de la minorité démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer, appelant à une "enquête complète". "D'un point de vue de sécurité opérationnelle, c'est le plus grand foirage possible. Ces gens ne peuvent pas assurer la sécurité de l'Amérique", a critiqué pour sa part sur X Pete Buttigieg, personnalité en vue du parti démocrate. Mais une des réactions les plus commentées est venue d'Hillary Clinton, candidate malheureuse face à Donald Trump à la présidentielle de 2016. Le républicain l'avait attaquée à l'époque sans relâche pour avoir envoyé des courriers électroniques officiels via une messagerie privée quand elle était secrétaire d'Etat. "Dites-moi que c'est une blague", a-t-elle écrit sur le réseau social X, en partageant l'article de The Atlantic."Je ne sais rien de tout cela", a répondu Donald Trump, interrogé lundi sur ces révélations qui secouent Washington. Un peu plus tard, sa porte-parole, Karoline Leavitt, a assuré que le président américain "continuait d'avoir la plus grande confiance dans son équipe de sécurité nationale, y compris son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz".Une affaire et des propos qui ont provoqué également colère et consternation en Europe. "Poutine est désormais au chômage : plus besoin d'espionner, les fuites viennent des Américains eux-mêmes", a ironisé l'eurodéputée Nathalie Loiseau, avant d'enfoncer le clou : "Il n'y a plus d'adultes dans la pièce à Washington. Même mes ados sont plus responsables". Face à la polémique, certains responsables européens néanmoins appellent à l'apaisement. Mais la manière dont les États-Unis parlent de l'UE en ce moment "n'aide pas", a admis la députée danoise Christel Schaldemose, alors qu'une nouvelle visite au Groenland ce jeudi du conseiller américain à la sécurité nationale et de l'épouse du vice-président J.D. Vance relance les tensions."Nous en sommes désormais à un point où il ne s'agit plus d'une simple visite innocente de l'épouse d'un homme politique", a estimé le Premier ministre groenlandais sortant. "Il convient de souligner que notre intégrité et notre démocratie doivent être respectées sans aucune ingérence extérieure", a-t-il martelé sur Facebook. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, avait déjà déclaré au quotidien groenlandais Sermitsiaq que la visite de Usha Vance "ne peut être considérée indépendamment des déclarations publiques qui ont été faites" par le président américain. Depuis son retour à la tête des États-Unis, Donald Trump ne fait que marteler sa volonté de mettre la main sur le Groenland, sans exclure la force et de remettre en cause l'alliance des États-Unis avec le Vieux Continent. Devenu la bête noire des Européens, le président américain suscite aussi l'angoisse des Français expatriés aux États-Unis. Selon une enquête réalisée par le vice-président de l'Assemblée Roland Lescure auprès de 9 000 Français vivant en Amérique du Nord, l'inquiétude est profonde, notamment chez les scientifiques..Les experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Anne-Elisabeth MOUTET, éditorialiste - The Daily Telegraph - Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Adina Revol - spécialiste des affaires européennes, autrice de Rompre avec la Russie

Choses à Savoir TECH VERTE
Les stats hallucinantes de BYD pour balayer la concurrence ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 2:12


Recharger une voiture électrique aussi vite qu'un plein d'essence ? C'est la promesse fracassante de BYD, le constructeur chinois qui vient de dévoiler sa Super e-Platform, une technologie capable de restaurer 470 kilomètres d'autonomie en seulement cinq minutes. Chaque seconde, c'est 2 kilomètres gagnés !, s'enthousiasme Stella Li, vice-présidente exécutive du groupe, actuellement en tournée européenne pour promouvoir cette avancée.Pour accompagner cette innovation, BYD prévoit d'installer 4 000 bornes de recharge ultra-rapides, capables de délivrer jusqu'à 1 000 kilowatts de puissance. Deux modèles intégrant cette technologie sont déjà en prévente en Chine, avec des livraisons prévues dès avril. Un défi lancé aux géants du secteur, alors que BYD a déjà dépassé Tesla en nombre de véhicules vendus en 2024, avec plus de 4 millions d'unités écoulées. Si l'Europe devra patienter avant de voir ces bornes « chargeurs flash » débarquer, les ambitions de BYD sur le Vieux Continent ne faiblissent pas. Avec déjà 50 concessions en France et 120 prévues d'ici fin 2025, le constructeur muscle sa présence. Il s'appuie sur ses usines en Hongrie et en Turquie et pourrait bientôt en implanter une nouvelle, peut-être en Allemagne.Mais la recharge rapide n'est pas la seule révolution signée BYD. En février, l'entreprise annonçait le déploiement en série de son système de conduite autonome "God's Eye" sur tous ses véhicules en Chine, une stratégie opposée à celle de Tesla, qui facture ces fonctionnalités en abonnement. Les investisseurs ne s'y sont pas trompés : l'action BYD a bondi de 47% depuis le début de l'année. Le duel entre BYD et Tesla se joue aussi sur le terrain de la recharge. En Chine, la compétition est féroce, notamment avec Nio, qui mise sur le changement de batterie en cinq minutes et vient de s'associer avec CATL, leader mondial du secteur. Une chose est sûre : les cartes de la mobilité électrique se redistribuent, et BYD entend bien imposer son rythme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Réarmement: êtes-vous prêts à payer? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 63:50


C dans l'air du 20 mars 2025 - Prêts à financer la défense ?Face au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. Après avoir validé le plan d'investissements "ReArm Europe" au début du mois, les Vingt-Sept se réunissent de nouveau ce jeudi pour examiner les orientations du Livre blanc sur la défense, présenté par la Commission européenne. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé par Ursula von der Leyen il y a deux semaines, avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030 ainsi que des propositions pour aider les États à augmenter leurs dépenses militaires et renforcer l'industrie de défense. Mais des divergences persistent quant au financement de ce plan.En France, le chef de l'Etat a promis mardi d'augmenter les commandes de Rafale ainsi que "d'importantes décisions pour nos armées" dans les "prochaines semaines", dans le cadre de nouveaux investissements décidés en raison de la "bascule" géopolitique. En quelques semaines, la défense est devenue la priorité du gouvernement. Son budget, de plus de 50 milliards d'euros en 2025, devrait doubler d'ici 2030 pour se rapprocher de 100 milliards d'euros, selon le ministre de la Défense. Mais comment financer le réarmement de la France ? A-t-on les moyens de nos ambitions ? Alors qu'investisseurs et entreprises sont réunis ce jeudi au ministère de l'Economie pour réfléchir à une montée en cadence, dans le contexte de la guerre en Ukraine, Eric Lombard a annoncé ce jeudi la création d'un fonds de 450 millions d'euros dans lequel les Français pourront investir pour financer le secteur de la défense. "Il ne peut pas y avoir de nouveau 'quoi qu'il en coûte'" a prévenu de son côté le gouverneur de la Banque de France. La réunion de ce jeudi répond à "une première question 'Qui va prêter au début aux industries de défense ?'""Mais la question plus difficile qui viendra ensuite, qui est plus difficile, c'est : 'Qui va payer à la fin ?'", a poursuivi François Villeroy de Galhau.Si l'exécutif exclut toute hausse d'impôts, le Premier ministre, François Bayrou, a défendu l'idée d'une "reconquête de la production" sur France Inter, sans préciser comment. En travaillant plus, dans la semaine ou dans l'année et tout au long de la vie, a expliqué de son côté Edouard Philippe alors qu'à gauche c'est l'idée d'un grand emprunt européen et d'une taxe Zucman sur les ultrariches qui est poussée. L'Observatoire européen de la fiscalité dirigé par l'économiste français Gabriel Zucman propose de taxer à hauteur de 2 % ou 3 % le patrimoine des ultrariches européens (plus de 100 millions d'euros) pour financer l'effort de défense du Vieux Continent. Cette taxe rapporterait, en fonction du taux retenu, de 67 milliards à 121 milliards d'euros par an.Parallèlement, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Olivier Faure, Mathilde Panot ou encore Marine Tondelier ont alerté l'éxécutif sur la situation de Vencorex, un sous-traitant stratégique pour la dissuasion nucléaire française, placée en redressement judiciaire en septembre dernier. "On ne peut pas laisser Vencorex fermer" a estimé le leader de la France insoumise que nous avons suivi lors de son déplacement sur le site ce mercredi. Il a également exhorté le gouvernement à cesser "son baratin sur la souveraineté".Nos journalistes sont également allés en Estonie. Ce pays frontalier de la Russie est désormais l'un des pays de l'OTAN qui investit le plus dans sa défense. Il y consacre 3,4 % de son PIB depuis l'année dernière et entend passer à plus de 5 % de son PIB à partir de 2026. "Avec la Russie, nous avons un délai de trois à cinq ans" a expliqué le ministre des Affaires étrangères estonien qui appelle les autres pays européens à investir de la défense européenne. Les experts :- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro , spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l'économie - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Sur le fil
Le Canada devrait-il rejoindre l'UE ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 11:55


Le Canada va-t-il devenir le 28e Etat de l'Union européenne ?Si la question peut prêter à sourire pour des raisons géographiques évidentes, le Canada s'éloigne politiquement de son grand voisin américain, pour se rapprocher des démocraties du Vieux Continent.Lundi 17 mars, la visite de Mark Carney a été un signal fort: pour ses premiers déplacements à l'étranger, le nouveau Premier Ministre canadien a choisi la France et le Royaume-Uni, rompant avec une tradition qui aurait voulu qu'il se rende plutôt à la Maison Blanche.Mais Donald Trump est un repoussoir. Le président américain a manifesté son intention de faire du Canada le 51e Etat des Etats-Unis et a mis en place une hausse des droits de douane, qui peuvent atteindre 25% sur certains produits canadiens. Alors Mark Carney se tourne vers l'Europe.Réalisation : Maxime Mamet.Invités : Delphine Touitou, journaliste de l'AFP, chargée de la diplomatie à Paris; Anne-Marie Provost, journaliste au bureau de l'AFP à Montréal; Philippe Bourbeau, professeur à HEC Montréal et co-directeur de l'Institut international de diplomatie économique.Doublage : Diane Falconer et Nicolas Kienast.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
La fin de l'OTAN et l'heure de la défense européenne ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 62:59


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA FIN DE L'OTAN ET L'HEURE DE LA DÉFENSE EUROPÉENNE ?Le rapprochement russo-américain sur l'Ukraine, les « négociations de paix » amorcées sans Kyiv et le Vieux Continent et la menace de remise en question par Washington de son soutien militaire à l'Europe ont abasourdi ses alliés. Le discours du vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, lors de la Conférence de Munich le 14 février a ébranlé la relation transatlantique : les Européens ont brutalement pris conscience que la sécurité du continent ne dépend que d'eux-mêmes. Après l'annonce par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, le 12 février à Bruxelles que l'Administration Trump écarterait la possibilité pour l'Ukraine d'intégrer l'Alliance atlantique dans les négociations de paix, la course aux idées pour pallier l'absence de protection américaine a été relancée. Mais, faute d'architecture de défense ou de structure de commandement commune européennes, ces moyens sont limités. Aujourd'hui, les membres européens de l'OTAN ne dépensent que 1,9% de leur PIB dans la défense. Le sommet du 24 au 26 juin à La Haye devrait porter la cible de dépenses de défense à 3% du PIB.À Bruxelles, en attendant de présenter son Livre blanc sur la défense, le 19 mars, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déjà évoqué une première piste : les États membres pourront demander un traitement budgétaire de faveur pour leurs dépenses de défense, afin de desserrer l'étau des critères de Maastricht d'une dette publique inférieure à 60% du PIB et un déficit public de 3% du PIB maximum. Le recours à cette « clause de sauvegarde nationale » pourrait notamment intéresser les pays sous procédure pour déficit excessif, comme la France, l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, ou Malte. Pour l'heure, le débat sur la bonne utilisation des fonds communautaires se poursuit entre les États qui, comme la France, militent pour une préférence européenne et ceux qui, à l'instar de la Pologne, ne veulent pas exclure des achats aux États-Unis ou en Corée du Sud.En Allemagne, lundi, au lendemain de la victoire de l'Union chrétienne-démocrate aux législatives du 23 février, son leader le probable futur chancelier Friedrich Merz juge nécessaire pour l'Europe de se préparer « au pire scénario » en créant une défense autonome en tant qu'alternative à « l'OTAN dans sa forme actuelle ». Estimant que le temps presse, il se dit prêt ainsi à s'affranchir de 80 ans de tradition atlantiste allemande en matière de défense, allant jusqu'à déclarer vouloir « discuter avec les Britanniques et les Français pour savoir si leur protection nucléaire pourrait également s'étendre à [l'Allemagne] ».A Londres, mardi, devant la Chambre des communes, Keir Starmer a déclaré que son gouvernement porterait le budget de la défense à 2,5% du PIB en 2027. Du jamais vu « depuis la fin de la guerre froide », a précisé le Premier ministre britannique.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Revue de presse internationale
À la Une: la menace d'un retour de bâton économique aux États-Unis

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 4:06


« Qu'arrive-t-il à l'économie américaine ? », s'interroge le Corriere Della Sera à Rome. « Le président Trump a annoncé des droits de douane de 25 % contre l'Union européenne qui, selon lui, “a été créée pour nuire aux États-Unis“ ». Mais attention, pointe le journal, « tout le monde sait que l'augmentation des taxes aux frontières américaines pourrait se traduire par une hausse des prix dans les supermarchés ou chez les concessionnaires automobiles. Tout le monde comprend aussi que les usines américaines assemblent des composants chinois, qui seront désormais taxés à 10 % ». Résultat : « les investisseurs américains tout comme les ménages montrent des signes d'inquiétude ».Certes, pointe encore le Corriere Della Sera, « en Amérique, la croissance et l'investissement sont encore en progression, sans aucun doute. Mais depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, les marchés financiers et les consommateurs s'alarment. Le dollar a chuté de 2 et demi pour cent par rapport à la moyenne des six autres principales devises de réserve, signe d'une fuite de capitaux des actions américaines. Les indices boursiers sont en baisse ainsi que les indices de confiance des ménages ».  Le pouvoir d'achat : un levier politique central…« L'inflation, ce caillou dans la chaussure de Donald Trump », renchérit Le Temps à Genève. « De plus en plus d'Américains redoutent les effets de la politique de l'ancien promoteur immobilier, l'instauration de nouveaux droits de douane menaçant d'attiser une inflation que la Réserve fédérale tente d'éradiquer depuis trois ans ». Et attention, prévient le quotidien suisse, le pouvoir d'achat est un levier politique central aux États-Unis : « plus que le mouvement anti-wokiste, la guerre en Ukraine ou même la tentative d'assassinat dont il a été l'objet l'été dernier, la flambée des prix post-pandémie a été déterminante dans l'incroyable come-back réalisé par le républicain, ralliant de nombreux indécis à sa candidature. En partie à raison, l'image de son prédécesseur est restée irrémédiablement associée à une baisse de pouvoir d'achat pour une majorité d'Américains ».Et là, pointe Le Temps, « le risque que le plan de Trump déraille est loin d'être négligeable car on ne conclut pas de “deal“ avec les prix. Et même si beaucoup d'eau va couler sous le Potomac d'ici là, le sort des élections de mi-mandat dépendra en grande partie de l'évolution du renchérissement du coût de la vie ».Des voitures bien plus chères…Le Wall Street Journal donne un exemple tout à fait concret : « un droit de douane de 25 % sur les pièces détachées automobiles en provenance du Canada ou du Mexique augmenterait de 9000 dollars le coût d'un SUV de grande taille assemblé aux États-Unis ».Et, « au-delà de l'automobile, poursuit le Wall Street Journal, les droits de douane imposés par Donald Trump renforceront l'incertitude économique qui s'est emparée des marchés financiers. (…) Le président pense peut-être que les droits de douane donneront lieu à un nouvel âge d'or économique, mais les travailleurs, les entreprises et les marchés financiers risquent de ne pas apprécier cette longue marche vers cette terre promise ».Des conséquences fâcheuses pour l'Europe…Et au-delà des États-Unis, « le protectionnisme tarifaire voulu par Donald Trump est un choc sans précédent dont on mesure mal les conséquences ». C'est ce que pointe Le Monde à Paris. « Et ce, d'autant plus que les droits de douane réciproques envisagés par le président américain mettent fin à un système bâti à la fin de la seconde guerre mondiale sur le principe de non-discrimination, où tous les pays sont traités à égalité en matière de droits de douane pour justement éviter les tensions géopolitiques ».Résultat, relève Le Monde : « la nouvelle politique douanière américaine pourrait avoir deux conséquences fâcheuses pour l'Europe : elle pourrait réorienter les exportations chinoises vers le Vieux Continent, frappant davantage encore nos entreprises, et pousser les industriels européens à délocaliser vers les États-Unis ».La brouille entre la France et l'AlgérieEnfin, à la Une également, le fossé qui se creuse entre Paris et Alger…« Réexamen des accords bilatéraux, détention de l'écrivain Boualem Sansal, tensions sur l'immigration… les deux pays traversent une crise diplomatique sans précédent depuis l'indépendance », constate Libération qui dénonce « un jeu dangereux : (…) les deux gouvernements, sous la tutelle de populistes, y ont tout à perdre ».À contrario, pour Le Figaro, « le gouvernement français semble avoir pris la mesure du piège algérien. L'inacceptable a assez duré, affirme le journal. Otage de cette relation malsaine provoquée et entretenue par Alger, l'écrivain Boualem Sansal doit vite retrouver la liberté ».

Revue de presse internationale
À la Une: les Européens en ordre de bataille

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 3:56


« À peine élu chancelier d'Allemagne, relève Le Figaro à Paris, Friedrich Merz a tenu, avant-hier soir, des propos inouïs dans la bouche d'un leader du Parti chrétien-démocrate, une formation profondément atlantiste depuis trois quarts de siècle. L'ancien représentant en Allemagne du fonds d'investissement américain BlackRock a déclaré que les États-Unis étaient désormais indifférents au sort de l'Europe, et que le Vieux Continent devait de toute urgence construire sa propre défense, indépendamment de l'Amérique. Même un leader européen aussi méfiant à l'égard de la fiabilité de l'allié américain que Charles de Gaulle ne se serait pas exprimé de manière aussi tranchée. »Finalement, soupire Le Figaro, « soyons reconnaissants à Trump de nous avoir réveillés. Il est grand temps que l'Europe ne dépende plus de l'Amérique, ni militairement, ni financièrement, ni économiquement, ni diplomatiquement. »Le Süddeutsche Zeitung à Munich enchaîne : « à peine les Européens ont-ils digéré de ne plus avoir d'ami à Washington qu'ils doivent admettre l'idée que l'homme de la Maison-Blanche se révèle même être un ennemi. Dans le meilleur des scénarios, il sera possible d'empêcher Trump de détruire de facto l'OTAN. Cela coûtera alors très cher. Dans le pire des scénarios, on n'y arrivera pas. Et cela coûtera beaucoup plus cher. Dans les deux scénarios, il s'agira d'armer enfin la Bundeswehr, s'exclame le quotidien allemand. Plus Trump affiche ouvertement son désintérêt pour la défense de l'Europe, plus le risque de guerre augmente. »« Réveillez le De Gaulle qui sommeille en vous » « L'heure des décisions est venue », lance le Corriere Della Serra à Rome. « C'est au niveau européen que les dépenses peuvent être mieux coordonnées pour éviter des duplications coûteuses et superflues et pour jeter les bases d'une défense commune plus indispensable que jamais. (…) C'est ainsi que l'on défendra la paix, non pas en détournant la tête ou en déclamant des vœux pieux sans rapport avec la réalité de l'histoire et de ses accélérations. »Le Soir à Bruxelles rappelle pour sa part qu'après-guerre, « seul de Gaulle avait appelé à ne pas rester sous le parapluie américain, conduisant la France à constituer une force de dissuasion nucléaire dont les Européens redécouvrent soudain tout l'intérêt. “Réveillez le De Gaulle qui sommeille en vous“ : c'est un peu l'injonction donnée aux actuels dirigeants européens, appelés à renforcer leur dispositif défensif. (…) La mobilisation commence face à la nouvelle réalité de l'“America alone“, mais avec une pression budgétaire terrible sur les Etats pour financer – quel paradoxe – des équipements (militaires) dont tout le monde espère qu'ils ne vont jamais servir. »Sortir du déni…Le Monde à Paris renchérit : « le terrible bilan de la guerre en Ukraine est aussi un défi pour l'Europe, forcée d'envisager d'aider seule Kiev face à une Russie hostile, dont l'administration Trump semble prête à épouser les positions. Le choc est rude, mais les Européens, coupables de légèreté pour s'être trop longtemps reposés sur la puissance américaine, sortent enfin du déni, pointe Le Monde. Le président Emmanuel Macron et le premier ministre britannique, Keir Starmer, ont raison de faire le voyage à Washington pour tenter de ramener le président Trump à la raison, même si l'espoir est mince. S'ils n'y parviennent pas, les Européens les plus lucides n'auront pas d'autre choix que de se mettre en ordre de bataille. Abandonner Kiev à la Russie leur coûterait plus cher encore que de la soutenir aujourd'hui. L'Ukraine joue sa survie, l'Europe son avenir. »De la parole aux actes ?Enfin, on revient au Figaro qui estime que « l'Europe a tout à fait les moyens de se remettre d'un abandon américain. Militairement, elle peut se protéger elle-même. Le budget militaire cumulé des Européens est trois fois celui de la Russie. Les Ukrainiens ont montré que l'armée russe était tout sauf imbattable. »Reste maintenant à passer de la parole aux actes… Car, comme le souligne Le Temps à Genève, « l'unification militaire divise l'Europe : on a, d'un côté, des pays comme la France, le Royaume-Uni, la Pologne ou les pays baltes, qui craignent un conflit majeur dans les années à venir, et qui prônent une défense plus forte. De l'autre, on a des nations, comme la Hongrie, qui privilégie une approche plus conciliante avec la Russie. »

Choses à Savoir TECH VERTE
BYD trouve une technique ultime pour submerger le marché européen ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 2:35


L'Europe se prépare à sanctionner les constructeurs automobiles chinois pour concurrence déloyale liée à des subventions généreuses de Pékin. Mais en parallèle, ces mêmes constructeurs pourraient bien sauver financièrement certains fabricants européens dès la fin 2025. Tout cela à cause des normes CAFE et des sanctions environnementales qui pourraient coûter très cher à l'industrie automobile du Vieux Continent.Les normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy) imposent aux constructeurs de réduire de 15 % les émissions moyennes de CO2 par rapport à 2021. Pour y parvenir, une solution : augmenter les ventes de véhicules électriques. Certains estiment qu'il faudrait atteindre 25 % de véhicules électriques pour éviter les amendes salées de 95 euros par gramme de CO2 excédentaire par véhicule. Si les ventes restent au niveau de 2024, l'amende totale pour le secteur pourrait atteindre 13 milliards d'euros, une véritable asphyxie pour une industrie déjà en difficulté. Face à cette menace, l'Europe pourrait assouplir les réglementations, sous la pression du lobby automobile et de gouvernements européens, dont la France. Mais si aucun changement n'est apporté, il existe une porte de sortie… qui pourrait bien rapporter un milliard d'euros à Tesla. L'Europe autorise les constructeurs à former des "pools" : des alliances pour mutualiser les émissions moyennes. L'objectif ? Associer des fabricants de voitures thermiques à ceux qui ne produisent que des véhicules électriques pour faire baisser la moyenne de CO2. C'est là que Tesla et le constructeur chinois BYD deviennent des partenaires idéaux.Actuellement, deux grands pools se dessinent :-Tesla est associé avec Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat…), Toyota, Ford, Mazda et Subaru.-Mercedes fait équipe avec Smart, Volvo Cars et Polestar.BYD, de son côté, cherche à profiter de la législation européenne pour vendre des crédits carbone à des marques européennes en difficulté. Selon Alfredo Altavilla, conseiller de BYD pour l'Europe, les discussions sont bien avancées, bien que les partenaires potentiels restent inconnus. Renault, en difficulté face aux normes, pourrait être un candidat potentiel.L'ironie ? Bruxelles ne peut pas contrôler les conditions commerciales de ces accords. En clair, Tesla et BYD peuvent vendre leurs crédits carbone au prix qu'ils souhaitent. Une situation paradoxale, car ces normes risquent de profiter davantage aux constructeurs étrangers, mieux préparés à l'électrique, tandis que l'Europe sanctionne leurs importations pour concurrence déloyale. Une incohérence qui pose question. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: l'Ukraine… à la veille du 3e anniversaire de l'invasion russe

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 4:50


L'Ukraine est à la Une de l'Express, du Point et du Nouvel Obs. Le Point affiche la photo du président ukrainien Volodymyr Zelensky, surmontée d'un seul mot : « Debout ». Le Nouvel Obs et l'Express, eux, ont choisi de mettre en Une Donald Trump et Vladimir Poutine. « Le grand marchandage », titre le Nouvel Obs, « l'Europe effacée », se désole l'Express. Car c'est bien cette question qui taraude les hebdomadaires, semaine après semaine. Que peut faire l'Europe pour sauver l'Ukraine? « L'indignation des capitales européennes ne pèse pas grand-chose contre la volonté du président américain de négocier directement avec son homologue russe », nous dit l'Express. « Comment les dirigeants européens ont-ils pu à ce point se bercer d'illusions sur leur « importance » vis-à-vis de Trump ? » se demande l'hebdomadaire, qui ajoute : « Lâché par son plus grand allié, le Vieux Continent vacille. Et le temps ne joue pas en sa faveur ».  Le Point de son côté, parle de « défi historique » et ajoute : « En négociant directement avec Poutine, Trump lâche l'Ukraine et les pays de l'Otan, l'Europe fait face à une menace existentielle ».DissuasionQuel rôle l'Europe peut-elle effectivement jouer ? Avec en filigrane, ce que le Nouvel Obs appelle donc « le grand marchandage », entre Trump et Poutine. « Quel poids l'Ukraine aura-t-elle dans les discussions ? » se demande aussi l'hebdomadaire. « Quelles garanties de sécurité peut-il y avoir face à Poutine ? », renchérit le Point, qui a interrogé Michel Goya. « Historien et consultant militaire », celui-ci estime que seule la dissuasion peut « faire peur à Poutine », « une dissuasion conventionnelle », dit-il. « La meilleure garantie de sécurité de l'Ukraine », ajoute Michel Goya, « est encore son armée », qui sera toutefois « toujours d'un potentiel inférieur à l'ennemi russe. C'est donc là qu'interviennent les soutiens de l'Ukraine, et probablement seulement les Européens, afin de combler cette différence ».  L'Europe doit donc jouer sa propre carte. C'est aussi le point de vue de Camille Grand… L'ancien secrétaire général adjoint de l'Otan, estime dans l'Express que la balle est dans le camp de L'Europe : « Face à son destin, dit-il, l'Europe est poussée à faire sa révolution. N'oublions pas que la construction européenne est un projet de paix entre ses membres et avec le reste du monde ». « Longtemps, poursuit Camille Grand, l'Union a refusé d'investir dans la défense, c'était presque contraire à ses principes. Aujourd'hui, elle a tourné cette page. Elle comprend mieux le rapport de force. »Economie de guerreNéanmoins, l'optimisme n'est pas à l'ordre du jour. « Nous devons regarder l'avenir avec inquiétude », déclare même le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, dans une interview au Parisien Dimanche. Et il ajoute que la France est entrée dans « une économie de guerre ». « C'est déjà une réalité, explique-t-il, avec une augmentation des cadences de production considérable pour des matériels terrestres comme les canons Caesar ou les obus de 155 mm. »  « Le président de la République, ajoute le ministre des armées, m'a demandé de lui faire des propositions, pour accélérer encore notre réarmement et renforcer plus vite nos capacités ».  Guerre de dronesL'Ukraine de son côté « continue à résister ». Ce sont les mots utilisés par le Point qui est allé à la rencontre de jeunes gens « barbus », et « tatoués », maniant « perceuses » et « visseuses ». Des jeunes gens qui, dans un immeuble à la périphérie de Kiev, fabriquent des drones. « La guerre libère les talents, ose même le Point, le pays compte quelque 400 producteurs de drones, 5O concepteurs de robots, 200 fabricants de système de brouillage. » Mais face aux Russes, les Ukrainiens ont fort à faire. « En un mois, à Kherson, explique un agriculteur reconverti à la fabrication de drones, ils nous ont envoyé 150 000 drones, contre 10 000 de notre côté ». L'optimisme a donc ses limites : « si l'Occident nous abandonne maintenant, on ne tiendra pas plus de six mois », reconnaît Taras Ostaptchouk, 38 ans, concepteur de robots qui devraient prochainement « assumer la moitié de l'approvisionnement des troupes ».Kiev vous attend... Le Nouvel Obs s'est lui aussi rendu sur place en Ukraine… En quelques mots, l'envoyée spéciale de l'hebdomadaire nous dit ce qu'elle a vu : « des familles qui pleurent dans les gares, des vétérans amputés qui s'entraînent au club de gym, des civils qui fuient la conscription ». Là encore il est question, « des drones tueurs qui sifflent dans le ciel », « capables d'écrabouiller les chairs, de mutiler les corps ». Bref, la guerre continue mais l'espoir n'est pas mort. Dans la capitale, nous dit le Nouvel Obs, « on croise partout ce panneau optimiste adressé aux visiteurs étrangers : « Kiev vous attend après la victoire ». »

L’Heure du Monde
Comment la liberté d'expression est devenue l'arme des conservateurs américains

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 18:58


Son discours a provoqué la stupéfaction de tous les dirigeants européens, réunis à la Conférence de Munich sur la sécurité, le 15 février. « En Grande-Bretagne et à travers l'Europe, la liberté d'expression, je le crains, est en retrait », a estimé le vice-président américain J. D. Vance. D'après lui, la plus grande menace qui plane sur le Vieux Continent n'est « ni la Russie ni la Chine », mais « le renoncement de l'Europe à certaines de ses valeurs les plus fondamentales ».Cette thèse du recul de la liberté d'expression s'ancre de plus en plus aux Etats-Unis, où Donald Trump a été réélu en partie sur son engagement de « rétablir la liberté d'expression en Amérique ». Une promesse paradoxale alors que la Cour suprême américaine préserve, depuis les années 1970, une conception très large de cette liberté fondamentale de la démocratie.Outre-Atlantique, le "free speech" a d'abord permis une conquête de droits pour les minorités, avant de se transformer progressivement en outil réactionnaire, jusqu'à permettre aujourd'hui aux réseaux sociaux d'Elon Musk ou de Mark Zuckerberg de diffuser massivement des informations non vérifiées, voire délibérément fausses.Comment cette évolution s'est-elle opérée ? De quelle manière le camp conservateur a-t-il réussi à s'emparer de la liberté d'expression pour la mettre à son service ? Les progressistes sont-ils en mesure de résister ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Washington, nous raconte son enquête.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du discours d'investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025.Cet épisode a été publié le 19 février 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: le moment de vérité pour l'Europe

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 4:04


« L'avenir de l'Europe se joue en ce moment, s'exclame Libération à Paris : samedi dernier à la Conférence sur la sécurité de Munich, hier lundi au mini-sommet européen de Paris, ce mardi à Riyad lors de la première rencontre de haut niveau depuis trois ans entre responsables américains et russes. Et si, prévient Libération, à la fin de cette semaine, le rapport de force avec les États-Unis et la Russie reste défavorable au Vieux Continent, il faut se préparer à une période d'instabilité et de solitude extrêmement dangereuse, a minima pour les quatre ans à venir. En gros, l'Amérique ne peut plus être considérée comme une alliée ».Malgré tout Libération se veut optimiste :« même s'il est tard, il est encore temps pour les Européens de réagir, de serrer les rangs et bâtir enfin une défense européenne. Le britannique Keir Starmer semble prêt à regagner le giron de l'Europe, Emmanuel Macron a beaucoup de défauts mais c'est un fervent Européen, le futur chancelier allemand ne pourra pas être plus mou qu'Olaf Scholz (espérons que l'extrême droite ne fasse pas une percée surprise dimanche), et la Pologne de Donald Tusk est au taquet, militairement et économiquement ».Divisions…Reste que pour l'instant, les Européens n'arrivent pas à se mettre d'accord… C'est ce que souligne le Corriere Della Sera à Rome. « Le seul succès certain de la journée d'hier est que les onze Européens ont réussi à se réunir rapidement, invités en urgence par le président Emmanuel Macron pour répondre aux diktats américains. Mais la “réunion informelle“ de Paris semble avoir cristallisé, plutôt qu'aplani, les différences ». Notamment sur l'envoi de troupes en Ukraine. « La France et le Royaume-Uni seraient prêts à envoyer une force de 25 à 30 000 hommes, croit savoir le Corriere Della Sera.Mais de nombreux autres pays se montrent réticents : l'Espagne, la Pologne, et surtout l'Italie et l'Allemagne. “Une solution inefficace“, selon la Première ministre Giorgia Meloni, qui souligne que les discussions à Paris ne doivent pas être interprétées comme un “front anti-Trump“. Olaf Scholz est également clair sur l'envoi de soldats européens pour maintenir la paix : “Je pense qu'il est complètement prématuré et inapproprié d'en parler maintenant. Nous ne sommes pas encore en paix, mais au milieu d'une guerre que la Russie mène toujours“ ».Un accord américano-russe d'ici Pâques ?Et pendant ce temps, l'administration Trump appuie sur l'accélérateur… C'est ce que constate Le Soir à Bruxelles : « les émissaires américains, au premier rang desquels le secrétaire d'État Marco Rubio, devraient entamer, ce mardi en Arabie saoudite, des pourparlers inédits avec une délégation russe. Pour Washington, il ne s'agit encore que de poser les “prémices“ d'une future négociation ».Toutefois, « à Washington, on parle d'un accord d'ici Pâques, relève le Süddeutsche Zeitung ; deux mois seraient un délai extrêmement court pour résoudre une tâche aussi complexe, commente le quotidien allemand. Et cela nourrit à nouveau les craintes des Européens que l'administration Trump soit plus intéressée par une solution rapide que par un accord garantissant les besoins de sécurité de l'Ukraine et de l'Europe ». Autre crainte, souligne encore le Süddeutsche Zeitung : « que Trump se laisse marcher sur les pieds par Poutine, comme lors de sa première présidence ».La montée en puissance diplomatique de l'Arabie saouditeEnfin, cette question : pourquoi cette réunion américano-russe se tient à Riyad ? Réponse de La Croix à Paris : « en creux, c'est aussi la montée en puissance stratégique de l'Arabie saoudite de Mohammed Ben Salman que mettent au jour ces pourparlers. Le pays est le principal partenaire arabe des Américains : ils partagent notamment de forts intérêts économiques autour du pétrole dont ils sont, avec la Russie, les plus gros producteurs mondiaux. Mais la pierre angulaire de la relation américano-saoudienne est politique et porte un nom, relève La Croix : les accords d'Abraham. Impulsés par Donald Trump lors de son premier mandat, ils normalisent les relations entre Israël, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Maroc et le Soudan… Le président américain fait désormais de l'entente entre l'État hébreu et l'Arabie saoudite une priorité ».Toutefois, pointe le journal, « pas sans l'établissement d'un État palestinien viable et durable, répond Riyad, qui accueillera vendredi un sommet arabe pour discuter des alternatives au plan Trump pour Gaza ».

Remarquables
# 52 Alexandre Rambaud - Compter ce qui compte

Remarquables

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 44:51 Transcription Available


Alexandre Rambaud est maître de conférences à AgroParisTech et il co-dirige la chaire de comptabilité écologique.Dans l'entretien à suivre, Alexandre commence par se demander si nous allons enfin trouver collectivement les moyens de nous organiser en complexité. Il poursuit, et il montre, de manière limpide, en quoi la comptabilité, cette matière tant redoutée des étudiants en école de management, est en fait un code qui doit permettre aux êtres humains de construire de l'action collective.Devenu archiviste, Alexandre revient en 2002 et détaille les circonstances dans lesquelles de nouvelles normes comptables, produites par un organisme privé en dehors de tout contrôle démocratique, se sont rapidement imposées à travers le monde au bénéfice des actionnaires et au détriment de la souveraineté des peuples.Pour conclure, Alexandre se montre à nouveau pédagogue et nous donne des clés pour comprendre à quel point les attaques en règle en cours, en Europe, contre les efforts de normalisation des rapports extra financiers publiés par les entreprises, pourraient avoir des conséquences désastreuses pour le Vieux Continent, alors même que ce dernier a pourtant des atouts indéniables pour ouvrir une troisième voie, différente de celles proposées par les États-Unis et par la Chine.Entretien enregistré le 3 février 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
L'économie française à l'épreuve des trumponomics

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 37:46


durée : 00:37:46 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - L'économie européenne survivra-t-elle à Donald Trump ? En plein décrochage, le Vieux Continent risque de subir de plein fouet la politique commerciale et financière du président américain. - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Villeroy de Galhau Gouverneur de la Banque de France; Sylvie Matelly Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors

Débat du jour
L'Allemagne peut-elle retrouver son leadership européen ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 29:30


L'avenir proche de l'Allemagne, ce sont les élections législatives qui sont prévues le 23 février 2025. Un scrutin qui est observé de très près tant les enjeux sont importants. D'abord politiquement. Le parti d'extrême droite Afd ne cesse de monter. Il est annoncé en 2è position et cela s'inscrit dans un contexte économique très difficile puisque l'Allemagne sort de 2 ans de récession. L'Allemagne peut-elle retrouver son leadership européen ? Car historiquement, l'Allemagne est un poids lourd du Vieux Continent, mais le poids est de moins en moins lourd, donc jusqu'où ira la dérive, comment l'Allemagne peut-elle se relancer ?  Pour en débattre- Jacques-Pierre Gougeon, professeur des Universités, directeur de recherche à l'Iris, auteur de « L'Allemagne, un enjeu pour l'Europe », éditions Eyrolles- Marie Krpata, chercheuse au Comité d'études des Relations franco-allemandes (CERFA) à l'Institut français des Relations internationales de l'UE.

Débat du jour
L'Allemagne peut-elle retrouver son leadership européen ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 29:30


L'avenir proche de l'Allemagne, ce sont les élections législatives qui sont prévues le 23 février 2025. Un scrutin qui est observé de très près tant les enjeux sont importants. D'abord politiquement. Le parti d'extrême droite Afd ne cesse de monter. Il est annoncé en 2è position et cela s'inscrit dans un contexte économique très difficile puisque l'Allemagne sort de 2 ans de récession. L'Allemagne peut-elle retrouver son leadership européen ? Car historiquement, l'Allemagne est un poids lourd du Vieux Continent, mais le poids est de moins en moins lourd, donc jusqu'où ira la dérive, comment l'Allemagne peut-elle se relancer ?  Pour en débattre- Jacques-Pierre Gougeon, professeur des Universités, directeur de recherche à l'Iris, auteur de « L'Allemagne, un enjeu pour l'Europe », éditions Eyrolles- Marie Krpata, chercheuse au Comité d'études des Relations franco-allemandes (CERFA) à l'Institut français des Relations internationales de l'UE.

L’Heure du Monde
Pourquoi l'industrie automobile roule au ralenti en Europe

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 13:42


En 2024, tous les voyants étaient au rouge pour le secteur automobile européen. La France a vu les ventes de ses voitures neuves reculer de 3,2 % par rapport à 2023, tandis que les immatriculations ont chuté de 27,4 % en Allemagne, pourtant le premier marché européen.La forte baisse enregistrée outre-Rhin a fragilisé l'ensemble de la filière en Europe et dans le pays, entraînant notamment une multiplication des faillites parmi les sous-traitants et la suppression de milliers d'emplois chez des constructeurs historiques comme Volkswagen.La mutation vers le véhicule électrique, imposée par l'Union européenne, et la concurrence chinoise féroce sur ce marché ne sont pas étrangères aux difficultés rencontrées par les équipementiers du Vieux Continent. Sophie Fay, journaliste chargée des mobilités au service Economie du Monde, nous explique pourquoi dans cet épisode de « L'Heure du Monde ».Un épisode de Cyrielle Bedu, réalisé par Quentin Bresson. Suivi éditorial : Adèle Ponticelli. Présentation : Jean-Guillaume Santi.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: l'Europe face à l'ouragan Trump

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 5:00


L'Europe aurait-elle déjà renoncé ? La Tribune Dimanche, en tout cas, nous fait part de ses doutes. Les Européens sont « pétrifiés », « après cette rude semaine marquée par le retour du bulldozer Trump », observe le journal, « le langage fleuri et agressif du successeur de Joe Biden, qui a fait de l'esbroufe et du coup de menton les fondements de sa politique, aurait dû déclencher une mobilisation tous azimuts sur le Vieux Continent (…) raté, la charge attendue du nouveau maître de la Maison Blanche a laissé les Européens sans voix ou presque ». Et l'avenir n'est pas engageant, observe le journal, qui enfonce le clou : « l'Europe, si elle verse dans le défaitisme et le fatalisme, risque de perdre les valeurs qui lui ont permis de connaître 80 ans de paix et de prospérité ».PromesseQuatre-vingts ans en effet depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale… Demain, lundi 27 janvier, marquera d'ailleurs le 80ᵉ anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz… Et les rescapés des camps de la mort sont rares. Seuls 12 d'entre eux sont « encore en vie en France », nous dit le Nouvel Obs, qui a rencontré Esther Dzik-Senot, 97 ans, et Ginette Kolinka, « bientôt centenaire ». Toutes deux « continuent à transmettre la mémoire de la Shoah. » « À Birkenau », précise l'hebdomadaire, « Esther avait fait la promesse à sa grande sœur Fanny de témoigner. » « Elle était à l'infirmerie, crachait le sang. Elle m'a prise dans ses bras et elle m'a dit : "c'est fini pour moi, mais toi tu vas tenir et raconter pour qu'on ne soit pas les oubliés de l'histoire" ». TémoignerMais pour Esther, comme pour Ginette, il a fallu du temps, avant de pouvoir témoigner. « Après la guerre », raconte Esther, « on ne passait pas inaperçues avec nos têtes rasées et nos silhouettes cadavériques. J'ai commencé à tout raconter. Mais les gens pensaient que j'inventais (…) longtemps, ça n'a pas été possible de parler ».  « Ginette, elle, a d'abord voulu tout effacer », poursuit le Nouvel Obs. Elle ne dira rien, ni à son mari, ni à son fils. Jusqu'au début des années deux mille, et « l'appel de la fondation de Steven Spielberg, qui récoltait des témoignages pour le mémorial Yad Vashem, en Israël ». Aujourd'hui, malgré leur grand âge, Esther Dzik-Senot et Ginette Kolinka continuent de témoigner, de « transmettre la mémoire de la Shoah », particulièrement dans les écoles.► Notez que demain lundi, RFI vous propose une journée spéciale, avec de nombreux RDV consacrés au 80e anniversaire de la libération d'Auschwitz. Ginette Kolinka sera l'invitée d'Arnaud Pontus à 7H15 heure de Paris.Fuite en avantÀ la Une de la presse hebdomadaire également, les relations houleuses entre la France et l'Algérie. C'est tout d'abord Marianne, qui s'exclame en Une : « Algérie, le chantage ça suffit. Derrière la haine de la France, un régime aux abois », ajoute l'hebdomadaire, qui revient sur les événements de ces derniers mois, et particulièrement sur l'arrestation en Algérie, de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal. « La fuite en avant radicale contre la France du président algérien Abdelmadjid Tebboune », accuse Marianne, « ne vise qu'à susciter des réflexes nationalistes pour soutenir sa personne ». L'hebdomadaire a interrogé Chawki Benzehra, un opposant algérien. À ses yeux, « le régime algérien, devenu très fébrile, a maintenant une approche belliqueuse des relations internationales, teintée de complotisme. Le gouvernement de Tebboune utilise ces crises, notamment avec la France, ainsi que l'histoire coloniale pour détourner le regard de la population algérienne des problèmes que traverse le régime ». « Au lieu de construire un vrai état de droit, avec des institutions dignes de ce nom », ajoute l'opposant, « le régime passe son temps à dénoncer un « complot macronito-sioniste » contre l'Algérie ».  OffenseLes relations entre la France et l'Algérie, il en est aussi question dans l'Express. C'est à la Une de l'hebdomadaire : la photo du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, avec cette phrase : « rien ne donne à l'Algérie le droit d'offenser la France ». Une mise au point signée du ministre lui-même qui est longuement interrogé par l'hebdomadaire. Il revient notamment sur l'expulsion du territoire français de l'influenceur algérien Doualemn, pour des propos haineux à l'égard d'un opposant algérien, et que l'Algérie a refusé de reprendre sur son territoire, le renvoyant en France. Bruno Retailleau accuse l'Algérie « de ne pas avoir respecté le droit international. »  Quant à Boualem Sansal, « il a été arrêté injustement », poursuit le ministre de l'Intérieur, « il est détenu scandaleusement par le régime algérien. C'est inadmissible ». Bruno Retailleau qui hausse le ton et plaide pour un « meilleur contrôle des entrées sur le territoire français », « nous sommes trop généreux », dit-il, révélant par ailleurs qu'il n'a plus aucun lien « institutionnel » avec l'Algérie. Bruno Retailleau qui appelle toutefois à « normaliser » et « dépassionner » la relation diplomatique de la France avec l'Algérie.

Le Nouvel Esprit Public
De Barnier à Bayrou : un problème, deux réponses ? / La sécurité collective à l'heure du révisionnisme trumpiste

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 69:24


ISSN 2608-984XVous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École de l'air et de l'espace de Salon-de-Provence le 17 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.DE BARNIER À BAYROU : UN PROBLÈME, DEUX RÉPONSES ?Un mois après son arrivée à Matignon, François Bayrou s'est fixé « trois défis » : « Contenir » et « réduire » la dette publique, « mettre en place les conditions de la stabilité, qui impose de se réconcilier », et refondre l'action publique. Parmi les principales mesures annoncées, figure la remise en chantier de la réforme des retraites avec une ouverture majeure de la proposition du Premier ministre par rapport à celle de son prédécesseur Michel Barnier : il a fait sauter le tabou des 64 ans mais à condition de ne pas « dégrader l'équilibre financier » du système. Sur la base d'un « constat » chiffré, confié à la Cour des comptes pour une « mission flash », les partenaires sociaux auront trois mois pour dégager « un accord d'équilibre et de meilleure justice». S'il émerge, il sera soumis au Parlement à l'automne. Sinon « c'est la réforme actuelle qui continuerait à s'appliquer ».Un fonds spécial « entièrement dédié à la réforme de l'État », sera créé, financé en cédant une partie des actifs publics, notamment immobiliers. L'effort d'économie demandé aux collectivités territoriales sera réduit à 2,2 milliards d'euros au lieu des 5 milliards d'euros prévus par Michel Barnier. Le Premier ministre cherchera à protéger les entreprises de hausses d'impôts. Il est favorable au « principe proportionnel pour la représentation du peuple dans nos assemblées ». Un élément qui ouvre la porte à un « probable » retour du cumul des mandats. « L'étude des cahiers de doléances » présentés par les Gilets jaunes sera reprise. Le Premier ministre a abandonné « la mesure de déremboursement de certains médicaments et de consultations » prévue par son prédécesseur. La progression des dépenses de santé sera donc plus forte que prévu dans la copie Barnier. Elle devrait être relevé de +2,8% à +3,3 %. François Bayrou a également renoncé aux 4.000 suppressions de postes prévues dans l'éducation nationale ainsi qu'au passage d'un à trois jours de carence en cas d'arrêt maladie. Il maintient le projet de taxe sur les hauts revenus. Enfin, il a analysé l'immigration comme « d'abord une question de proportion ».Jeudi, ni les lepénistes ni les socialistes n'ont voté la motion de censure déposée par les mélenchonistes, avec des écologistes et des communistes. Elle n'a donc pas été adoptée.LA SÉCURITÉ COLLECTIVE À L'HEURE DU RÉVISIONNISME TRUMPISTEAvec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les puissances du Vieux Continent redoutent l'érosion, voire la dissolution, de leur principale alliance, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), au moment même où la Russie prend l'avantage en Ukraine. Au cours de sa précédente présidence, Trump avait envisagé de ne pas honorer l'article 5 du traité, qui prévoit que les pays signataires se portent au secours d'un allié attaqué. Or, toute la dissuasion de l'Alliance atlantique repose sur cet engagement.Cette menace voilée du président américain marquait sa volonté d'un rééquilibrage des contributions au budget de l'Otan entre les alliés et les États-Unis. Seulement les deux tiers des trente membres européens de l'Otan consacrent plus de 2 % de leur PIB à la défense. Sans les Etats-Unis, ils devront dépenser peut-être deux fois plus. Ce qui voudra dire accroître l'endettement, augmenter les impôts ou tailler dans certaines dépenses essentielles. Les Européens doivent aussi décider s'ils repensent ou non la base de leur défense collective. À l'heure actuelle, les forces armées européennes donnent priorité à l'Otan tout en veillant à élargir leurs capacités de défense et de sécurité au travers d'autres institutions, comme l'Union européenne, et des blocs militaires régionaux comme la Force expéditionnaire conjointe sous direction britannique. La victoire de Trump relance aussi le débat sur le rôle dissuasif des armes nucléaires françaises et britanniques en cas d'éventuelles attaques ailleurs en Europe.Aujourd'hui, l'Europe est bien plus vulnérable qu'elle ne l'était lorsque Trump a été élu pour la première fois en 2016. Elle est aux prises avec une guerre, une crise économique et une montée en puissance des mouvements nationalistes populistes. Actuellement, huit de ces mouvements dirigent des gouvernements ou participent à des coalitions à travers le continent. L'Europe doit se préparer, en filant la métaphore du Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, à voir son « jardin » menacé par une « jungle » peuplée de « carnivores » sans états d'âme. Un récent Eurobaromètre, qui mesure l'opinion publique européenne à l'égard de l'Union, montre que celle-ci n'a jamais été aussi favorable à l'intégration européenne. Bien que beaucoup de citoyens soient insatisfaits de leur gouvernement, plus de six personnes sur dix estiment que l'avenir de l'Europe réside dans l'Union.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Le journal - Europe 1
La bourse du 16/01/2025 à 19h

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 0:48


Nous débutons notre périple avec une nouvelle record historique pour Richemont, le géant suisse de l'horlogerie et de la maroquinerie de luxe. Ses actions s'envolent de plus de 15% à la Bourse de Zurich, une performance époustouflante qui profite grandement à ses concurrents français. En effet, le CAC 40 affiche une belle progression de 2,1%, tiré par un secteur du luxe complètement déchaîné. LVMH, Kering et Hermès, trois poids lourds de la cote parisienne, signent des bonds spectaculaires, entre 4,9% et 9%. Un véritable feu d'artifice qui témoigne de la solidité des ventes et de l'appétit des consommateurs pour ces griffes de prestige, notamment en Asie.Au-delà de ce constat réjouissant pour les investisseurs, cette séance illustre la place prépondérante qu'occupe désormais le luxe au sein des indices boursiers européens. Un secteur qui fait figure de valeur refuge dans un contexte économique incertain, porté par une demande mondiale toujours plus forte.Les autres places financières du Vieux Continent ont également le sourire, avec des progressions allant de 0,3% à 2,1%. Une belle performance d'ensemble, qui contraste avec les récentes turbulences ayant secoué les marchés. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

C dans l'air
Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 63:50


C dans l'air du 15 janvier 2025 - Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ?La dette. Le candidat François Bayrou l'avait mise au cœur de ses campagnes présidentielles, le Premier ministre l'a placé comme premier thème de sa déclaration de politique générale hier devant les députés, la comparant à une "épée de Damoclès" pour la France. "J'affirme qu'aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de notre surendettement et si elle ne se fixe pas comme objectif de le contenir et de le réduire", a débuté le Premier ministre qui a néanmoins revu à la baisse les ambitions de réduction du déficit. Ainsi alors que son prédécesseur voulait ramener le déficit public de 6,1 % du PIB fin 2024 à 5 % cette année, François Bayrou vise toujours moins de 3 % en 2029, comme la France s'y est engagée auprès de la Commission européenne, mais entend le ramener à 5,4 % cette année – soit un moindre effort d'environ 12 milliards d'euros par rapport au projet de loi de finances présenté à l'automne dernier.Néanmoins il faudra tout de même trouver de l'ordre de 50 milliards d'euros. L'objectif confirmé ce matin par la ministre des Comptes publics serait de faire 21 milliards d'euros d'augmentation des recettes, donc d'impôts et de taxes, et 32 milliards de réductions de dépenses au total. "Nous allons faire un effort historique de baisse des dépenses publiques", a expliqué Amélie de Montchalin, indiquant que le gouvernement travaille "pour qu'il y ait un accord sur le budget à l'Assemblée à la fin janvier".Mais comment compte-t-il faire ? Et quelle est la position du gouvernement sur la réforme des retraites ? Lors de son discours de politique générale François Bayrou a décidé de mettre ce sujet entre les mains des partenaires sociaux sommés de s'accorder sur une nouvelle réforme en trois mois, sous peine d'un retour à la case départ. Le PS a prévenu qu'il censurera le gouvernement demain avec les écologistes et les communistes et les insoumis sauf s'il obtient "une réponse claire" sur son exigence de soumettre quoi qu'il en soit au Parlement la question.Pendant que les discussions et les tractations se poursuivent, sur le front économique depuis plusieurs mois un vent de délocalisation souffle sur l'industrie européenne. De plus en plus d'entreprises du Vieux Continent choisissent de transférer leurs investissements de l'autre côté de l'Atlantique, attirées par les conditions avantageuses mises en place par le gouvernement américain. Cette tendance, qui s'accélère depuis l'adoption de l'Inflation Reduction Act (IRA) par l'administration Biden, suscite des inquiétudes. Nous avons suivi une entreprise française, spécialisée dans les batteries électriques qui a fait ce choix.Nos journalistes ont également interviewé Yann Algan, professeur d'économie à HEC, qui vient de dévoiler une analyse inédite de l'évolution des débats à l'Assemblée nationale entre 2007 et 2024. Avec ses collègues Thomas Renault et Hugo Subtil, il a publié une note intitulée "La Fièvre parlementaire : ce monde où l'on catche ! Colère, polarisation et politique TikTok à l'Assemblée nationale". Pour lui, nous sommes désormais confrontés à une "Assemblée spectacle", où les députés ne s'adressent plus aux autres députés ou aux journalistes pour les convaincre, mais à leur public sur les réseaux sociaux, à leurs followers.Les experts : - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Sophie FAY - Journaliste politique - Le Monde, auteur de La Conseillère- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Florence AUTRET ( en duplex) - Journaliste spécialiste des affaires européennes, correspondante à Bruxelles – La Tribune Dimanche

Le journal - Europe 1
La bourse du 09/01/2025 à 19h

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 0:42


L'ambiance est plutôt sereine sur les places boursières, avec un CAC 40 en hausse de 0,5%, atteignant les 7 490 points. Cette progression s'explique notamment par le calme observé sur le front des rendements obligataires, un facteur clé pour la santé des marchés. Bien que Wall Street soit resté fermé en raison d'une journée de deuil national en hommage à l'ancien président Jimmy Carter, les investisseurs européens ont su tirer parti de cette accalmie pour propulser les indices dans le vert. Parmi les valeurs qui ont particulièrement retenu notre attention, on note la performance de Carmat, un groupe spécialisé dans les prothèses cardiaques. Ses actions ont grimpé de 8% suite à l'annonce de 42 implantations de son cœur artificiel sur l'exercice 2024. Une belle nouvelle qui témoigne du dynamisme de cette entreprise innovante dans le domaine de la santé.Ailleurs en Europe, Londres a également enregistré une progression de 0,7%, tandis que Francfort est resté stable. Cette tendance positive sur le Vieux Continent contraste avec la fermeture des marchés américains, en signe de respect pour l'ancien président Carter.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Impact Zone Surf Podcast
Greg Rabejac, l'aventure au bout de l'objectif

Impact Zone Surf Podcast

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 176:15


Saison 5 - Episode n°60 - Enregistré à Anglet le 15 novembre 2024 Invité : Greg Rabejac, photographe de surf français. Etre photographe de surf n'est peut-être pour Greg Rabejac qu'un prétexte. Ou en tout cas un moyen de satisfaire sa soif d'aventures, de grands espaces ou de rencontres. Et évidemment de passer un maximum de temps dans ou au contact de son élément de prédilection : l'eau.

 Depuis plus de 30 ans, le Français sillonne les mers, plages, dunes, estuaires, fleuves ou rivières, appareil en main, pour saisir la substance des lieux et de l'instant. 
Mais c'est bien dans les vagues et le surf qu'il semble trouver sa plus grande inspiration. Pour le bonheur des surfeurs et des lecteurs de la presse surf qu'il a allègrement alimenté des années durant.

 Les photos de la première session à Belharra en 2002 ? C'était lui, perché sur le bord d'un hélico au-dessus du line-up. La fameuse session de Mundaka en 2006 ? Il était dans l'eau, caisson en main. C'est même lui qui initiera 15 ans plus tard le projet de documentaire sur cette journée. Les expéditions en Irlande ou en Galice pour scorer certaines des plus grosses et plus dangereuses vagues jamais vues sur le Vieux-Continent ? Greg était évidemment de la partie.
Et la liste de ses expéditions et faits d'arme est longue : Maroc et continent africain, Madère, Indonésien, Alaska, Patagonie….

 Personnage discret, Greg laisse la plupart du temps son travail parler pour lui. Il était temps de l'écouter raconter sa vie et sa carrière. Ca aurait été dommage de ne pas le faire. Comme ça aurait été dommage que le jeune banquier qu'il était dans les années 90 n'envoie pas tout voler pour suivre ses envies et vivre ses rêves. Il serait passé à côté d'une sacrée vie, et nous d'un sacré épisode.
 
 Merci pour le moment Greg.

 Excellente écoute à tous

Aujourd'hui l'économie
Grève à Volkswagen, démission de Carlos Tavares: la voiture européenne cale

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 4, 2024 2:58


Le secteur automobile européen est à la peine. Les deux premiers groupes du continent Volkswagen et Stellantis font face à de graves difficultés et ont pris des mesures radicales pour panser leurs plaies avec la démission de Carlos Tavares pour Stellantis, d'une part et d'autre part la fermeture de sites et le licenciements de salariés pour Volkswagen. Décryptage.   C'est le fleuron de l'industrie allemande mais Volkswagen souffre. En cinq ans, la production de véhicules de la marque a diminué de 22 % pour atteindre à peine les cinq millions. Le géant allemand de l'automobile a donc annoncé un plan drastique d'économie. Le groupe prévoit de fermer trois de ses dix usines en Allemagne, ce qui implique le licenciement de milliers de salariés. Une première en 87 ans d'histoire. Concernant Stellantis, ça se passe tout en haut de la hiérarchie. C'est le patron du groupe, Carlos Tavares, qui a été écarté de la direction. Raison invoquée: une différence de point de vue sur la stratégie à venir, mais dans les faits, il paie la perte de vitesse de Stellantis. Après des années de croissance à deux chiffres, les ventes sont aujourd'hui au ralenti et les prévisions pour les prochains trimestres se dégradent. Quelle stratégie pour l'électrique ? Il y a de multiples raisons à ces difficultés traversées par les deux premiers constructeurs automobiles européens. L'une d'elles, c'est la transition vers la voiture électrique, ils n'ont pas trouvé le bon tempo. Volkswagen a opté pour plusieurs changements stratégiques sans finalement trouver le bon, qu'il s'agisse du 100 % électrique à l'hydride rechargeable. Stellantis aussi a mal négocié le virage de l'électrique. Les marques du groupe, Peugeot, Citroën, Fiat ou Chrysler n'ont pas trouvé le créneau pour proposer ce type de véhicules et ont fait face à des problèmes électroniques sur certains modèles.  Marché ultra-compétitif Volskwagen est très dépendant du marché chinois. C'est là que l'entreprise a réalisé une grande partie de ses bénéfices pendant des années. Sauf que ce marché est devenu ultra-concurrentiel. Face à des producteurs nationaux comme BYD, MG Motor, Nio ou Chery, qui proposent des voitures bon marché, il est difficile d'exister. Ces mêmes concurrents d'ailleurs sont arrivés sur le sol européen, marché historiquement acquis aux groupes du continent, ce qui rebat les cartes. Pour deux modèles équivalents, la voiture électrique chinoise est actuellement 20 % à 40 % à moins chère qu'une Européenne.À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne?Les marques du Vieux Continent peinent ainsi à trouver leur clientèle. A cela, il faut ajouter les baisses voire la suppression de subventions des Etats pour passer à l'électrique, ce qui ne pousse pas l'automobiliste européen à acheter. Le pouvoir d'achat des ménages étant affecté par l'inflation, les constructeurs font ainsi face à une demande qui est en baisse. Et puis une explication réside dans les prix de l'énergie, ils sont trois à quatre fois plus élevés en Europe qu'en Chine par exemple. Par ailleurs c'est tout le secteur qui est concerné. Les fournisseurs, les équipementiers et les sous-traitants eux-mêmes souffrent de ces difficultés. Plusieurs d'entre eux comme Valeo, Bosch ou Michelin ont annoncé des fermetures de sites ou des suppressions de postes. Et pour eux, les mêmes causes finalement produisent les mêmes effets que pour les constructeurs. 

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Le siècle des Révolutions - Edmond Dziembowski

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 39:29


Vous écoutez le podcast "Les interviews Histoire", notre émission hebdomadaire gratuite pour tous. Abonnez-vous à "Timeline 5.000 ans d'Histoire" et accédez à environ 350 podcasts d'1 heure pour seulement 2€ par mois sans Pub ! Avec une nouvelle émission chaque semaine : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Naissance de la liberté : une autre histoire du XVIIIe siècle.13 février 1689. Réunis au palais de Whitehall, les membres du Parlement d'Angleterre procèdent à l'intronisation de Guillaume d'Orange et de son épouse Marie. Une révolution est à l'œuvre : lue devant le couple princier, la Déclaration des droits réaffirme solennellement les privilèges parlementaires menacés par les empiètements de la prérogative royale. Appelé à séduire l'Europe des Lumières, le modèle politique anglais a vu le jour.4 juillet 1776. Par la voie de leurs représentants au Congrès de Philadelphie, les colons britanniques rompent les amarres avec la mère patrie. L'acte de naissance des États-Unis d'Amérique, la Déclaration d'indépendance, fait voler en éclats le modèle politique conçu sur les rives de la Tamise et pose les fondements de la république.Tournée contre l'absolutisme, cette nouvelle manière d'appréhender la chose publique a tôt fait de trouver des adeptes sur le Vieux Continent. " Nulle autorité politique qui, créée hier ou il y a mille ans, ne puisse être abrogée dans dix ans ou demain ", observe Denis Diderot. Un ordre immémorial vacille. Il ne tardera pas à trouver son nom de baptême : l'Ancien Régime. Edmond Dziembowski, notre invité par téléphone, en explore les soubresauts avec talent et livre une synthèse magistrale racontant cet autre Grand Siècle, celui des révolutions, qui prit source en Angleterre et s'acheva en France, en passant notamment par les États-Unis.

Le Nouvel Esprit Public
L'élection et la situation aux Etats-Unis / Conséquences pour l'Europe et la France

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 10, 2024 64:43


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 8 novembre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.L'ÉLECTION ET LA SITUATION DES ÉTATS-UNISAux Etats-Unis, trois ans après avoir quitté le bureau ovale, Donald Trump a été élu 47ème président des 244 millions de citoyens américains. Pour la première fois depuis 2004, les Républicains ont remporté le vote populaire en plus d'une nette majorité de grands électeurs. Selon les dernières projections, 64,5% des Américains ont voté soit la deuxième plus forte participation depuis 1908, juste derrière 2020. Donald Trump a remporté la totalité des États pivots, tandis que son parti a décroché dans le même temps la majorité au Sénat. C'est la première fois qu'un candidat républicain remporte le vote populaire depuis George W. Bush en 2004, et la seconde fois qu'un président est réélu pour un second mandat non consécutif depuis Grover Cleveland en 1892. L'ampleur de cette victoire « haut la main » provoque la surprise, les sondages ayant longtemps été favorables à Kamala Harris, puis les deux candidats ayant été annoncés « au coude-à-coude » au cours des dernières semaines de la campagne.Élu une première fois en 2016, battu de justesse en 2020 par Joe Biden lors d'un scrutin dont il n'a jamais reconnu les résultats, Donald Trump a revendiqué une « victoire politique jamais vue » dans le pays, et promis un nouvel « âge d'or » aux Américains. Sa victoire, le candidat républicain la doit à une stratégie électorale risquée : miser d'abord sur l'Amérique rurale. Il a rassemblé 55% des voix chez les blancs non diplômés et 60% dans les campagnes. Un socle ultra solide qui s'est aussi élargi : Trump fait mieux qu'en 2020 dans « quasiment tous les groupes démographiques » dont certains piliers de l'électorat démocrate : les femmes (+ 2 points qu'en 2020), les Hispaniques (+6) les Afro-américains (+7) et surtout les jeunes hommes (le "bro vote", +15). A l'inverse, Kamala Harris ne progresse que chez les femmes diplômées et échoue à mobiliser sur l'avortement et la défense de la démocratie : elle réalise 80% des votes chez ceux plaçant ces deux thèmes comme priorité mais cela est compensé intégralement par les 80% de votes contraires chez ceux favorisant l'immigration ou l'économie. Au lendemain du scrutin, Kamala Harris a reconnu sa défaite. Après avoir appelé son adversaire pour le féliciter, la candidate démocrate a appelé ses soutiens à accepter les résultats.Au lendemain de la victoire de Donald Trump, la bourse américaine s'est envolée, le dollar a connu sa plus forte hausse depuis huit ans, le bitcoin - soutenu par Trump - a dépassé pour la première fois les 75.000 dollars.CONSÉQUENCES POUR L'EUROPE ET LA FRANCELe triomphe de Donald Trump impactera l'économie mondiale. Le candidat républicain souhaite augmenter les droits de douane de 10 ou 20% sur tous les produits importés aux Etats-Unis. Une surtaxe conséquente, au regard des 3,3% de droits de douane moyens pratiqués aujourd'hui. En 2023, l'Union européenne a importé 344 milliards d'euros de biens d'outre-Atlantique et lui en a exporté pour 502 milliards d'euros. Un déficit commercial de 158 milliards de dollars insupportable aux yeux de Donald Trump. Il compte aussi surtaxer de 60 % ceux qui proviennent de Chine, faisant peser sur l'Union européenne la menace de voir les industriels chinois réorienter leurs exportations vers le Vieux Continent.Parmi les Vingt Sept réunis jeudi et vendredi à Budapest, une petite minorité souhaitait la victoire de Donald Trump. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, dont le pays occupe jusqu'à fin décembre la présidence du Conseil de l'UE et qui reçoit ses homologues à ce titre, le Slovaque Robert Fico, tandis que l'Italienne, Giorgia Meloni reste ambiguë. Les Vingt-Sept sont tiraillés par des intérêts divergents. Paris, chantre de l'autonomie stratégique de l'Union, prône l'instauration d'un rapport de force musclé avec Washington, si cela se révélait nécessaire. Mais plusieurs États membres sont pour la prudence, redoutant les mesures de rétorsion. A commencer par l'Allemagne, dont la coalition est secouée par le limogeage du ministre des finances libéral, et qui, en plus de son tropisme transatlantique et de son attachement au parapluie militaire américain, a un besoin impérieux d'exporter ses voitures et ses machines-outils de l'autre côté de l'Atlantique. Comme l'Italie, pour qui le marché américain est également un débouché essentiel. L'impact de cette élection concernera aussi les secteurs secteurs énergétique, technologique, militaire et géopolitique, avec, en ligne de mire, l'avenir de la guerre russo-ukrainienne et le spectre d'une déstabilisation des pays frontaliers en cas d'affaiblissement, de l'OTAN : la Pologne et les pays baltes, notamment, ont pour obsession de conserver les garanties de sécurité américaines offertes par l'OTAN. Que ce soit parce qu'il est vital pour leurs industriels de continuer à exporter outre-Atlantique ou pour s'assurer que Washington continuera à les protéger d'éventuelles agressions extérieures, une majorité des Vingt-Sept ne semble pas spontanément disposée à engager un bras de fer avec l'allié américain.Les rapports de force que Donald Trump devrait engager avec l'Europe porteront également sur la propagation des ressorts idéologiques et stratégiques qui ont « fait » sa victoire et pourraient consolider la doxa des extrêmes droites dans des démocraties déstabilisées et sous tension.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Storiavoce
Le blé : une céréale au fondement des empires et des révolutions, avec Alessandro Stanziani

Storiavoce

Play Episode Listen Later Oct 21, 2024 51:05


Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ La guerre en Ukraine, le printemps arabe ou la montée du protectionnisme et du nationalisme au aux États-Unis : pour comprendre ces événements, la question du blé reste un impensé, alors même que son importance est déterminante. Comment expliquer le rôle stratégique occupé par cette céréale ? Pour répondre à cette question, Alessandro Stanziani offre une réflexion sur le temps long à travers le prisme du blé, en associant histoire économique, politique, sociale et environnementale. Dans cette perspective originale, l'historien démontre l'importance consubstantielle du blé dans la construction des États modernes européens et eurasiatiques. Moteur de l'expansion territoriale et des conquêtes coloniales, le blé constitue un paramètre décisif pour appréhender l'extermination des peuples autochtones aux Amériques et dans les steppes d'Eurasie entre le XVIIe et le XIXe siècle. L'impact du blé se mesure aussi dans les bouleversements politiques et économiques qui secouent le Vieux Continent. À la fin du siècle des Lumières, les spéculations et la mise en place des marchés céréaliers sont pointées comme responsables des famines et des révoltes qui aboutissent parfois à de véritables révolutions. Pourquoi certains États parviennent-ils à se maintenir tandis que d'autres s'effondrent ? Comment les conditions de travail des paysans ont-elles évolué ? Peut-on expliquer les troubles politiques grâce au climat ? Quelles ont été les conséquences de l'industrialisation et de l'accélération des échanges ? L'invité : Directeur d'études à l'EHESS et directeur de recherche au CNRS, Alessandro Stanziani est spécialiste d'histoire économique. Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, comme Les Métamorphoses du travail contraint. Une histoire longue du monde d'après (Presses de Sciences Po, 2020, 336 p., 24€) ou Capital Terre (Payot, 2021, 432 p., 24€. Au micro de Storiavoce, il présente son dernier livre : Les guerres du blé. Une éco-histoire écologique et géopolitique (La Découverte, 2024, 344 p., 22€). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce

C dans l'air
Trump/Kamala: Campagne sous haute tension

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 48:35


C dans l'air, édition spéciale du 13 octobre 2024 : Europe, la fin du rêve américain. Dans un monde où les tensions entre les grands blocs s'intensifient et où de nouveaux équilibres se dessinent, l'Occident est-il en danger ? Défense, commerce, valeurs, fondements démocratiques… Face à ces nombreux défis, l'Amérique et son allié historique, l'Europe, vont devoir faire des choix. Mais pourront-ils continuer à compter l'un sur l'autre ? À quelques semaines d'une élection décisive aux États-Unis et d'un retour possible de Donald Trump à la Maison Blanche, C dans l'air vous propose une enquête inédite sur la première puissance mondiale, plus que jamais fracturée et repliée sur elle-même. Avec quelles conséquences pour l'Europe ?6 juin 2024, sur les plages normandes, Emmanuel Macron et Joe Biden commémorent le débarquement des troupes alliées en 1944 et la libération de l'Europe par l'Amérique. Image symbole d'une alliance historique. Quatre-vingts ans plus tard, le monde a changé et la guerre qui frappe à nouveau l'Otan déstabilise les états-majors européens. Le Vieux Continent prend conscience que sa sécurité passe par un réarmement collectif et une défense commune. Mais à quel prix ? Les désaccords entre les pays membres apparaissent de plus en plus nombreux. Stratégie, industrie, équipement, budget… Les défis sont immenses et le temps presse. L'Europe forcée de réagir également sur le plan économique. Le plan d'investissement de 400 milliards de dollars mis en place par Joe Biden au lendemain de la crise sanitaire porte ses fruits. Cumulé à une politique commerciale agressive, à coup d'aides et d'America First, il dope la croissance américaine au détriment du Vieux Continent et attire de plus en plus d'entreprises européennes sur son sol. La fracture entre les États-Unis et l'Europe s'accentue également sur le terrain idéologique : IVG, droits LGBTQ+, immigration… La vague conservatrice qui déferle sur les États-Unis inquiète l'Europe, dont la France, qui vient de constitutionnaliser l'avortement. Parallèlement, l'essor des théories importées des États-Unis sur le genre, la race, l'identité a fait naître de nouveaux clivages au sein de nos sociétés. Est-ce la démocratie tout entière qui est désormais en danger ? La violence et la brutalité incarnées par Donald Trump se banalisent, en témoignent les assaillants du 6 janvier 2020 au Capitol, considérés aujourd'hui comme des héros par une majorité des Républicains. Pire, 25 % des Américains sont persuadés que le FBI est l'instigateur de cette insurrection. La démocratie américaine est-elle encore un modèle pour l'Europe ? Quel avenir pour l'Otan et l'Europe de la défense en cas de désengagement des États-Unis ? Le trumpisme peut-il faire plonger l'Amérique et l'Occident dans le chaos ?Autant de questions au centre de cette édition spéciale présentée par Caroline Roux, ce dimanche 13 octobre à 21.05 sur France 5 : un documentaire suivi d'un débat en direct avec des experts de C dans l'air, alimenté par vos questions.Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue- Claude GUIBAL - Grand reporter à la rédaction internationale - Radio France- Laurence HAÏM - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis - France Info TV- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Sonia DRIDI - correspondante aux Etats-Unis (en duplex)

C dans l'air
EUROPE : LA FIN DU RÊVE AMERICAIN

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 13, 2024 84:51


C dans l'air Spécial du dimanche 13 octobre 2024À l'approche de l'élection présidentielle américaine qui opposera le 5 novembre 2024 Kamala Harris à Donald Trump, France Télévisions propose un dispositif éditorial puissant autour de cette actualité internationale cruciale et de ses enjeux, dans un monde en proie à des tumultes et des crises majeures. Nos équipes de l'information, des programmes, du numérique, sont mobilisées, en France et aux États-Unis, pour faire vivre et comprendre les étapes et les heures décisives de cette élection historique.Sur toutes nos antennes et sur notre plateforme france.tv, éditions spéciales, reportages, magazines, documentaires inédits, prendront le temps du décryptage, de l'enquête, de la pédagogie, de la lutte contre la désinformation, pour raconter, au plus près du terrain, l'état de la société et de la démocratie américaines.Dans un monde où les tensions entre les grands blocs s'intensifient et où de nouveaux équilibres se dessinent, l'Occident est-il en danger ? Défense, commerce, valeurs, fondements démocratiques… Face à ces nombreux défis, l'Amérique et son allié historique, l'Europe, vont devoir faire des choix. Mais pourront-ils continuer à compter l'un sur l'autre ? À quelques semaines d'une élection décisive aux États-Unis et d'un retour possible de Donald Trump à la Maison Blanche, C dans l'air propose une enquête inédite sur la première puissance mondiale, plus que jamais fracturée et repliée sur elle-même. Avec quelles conséquences pour l'Europe ?6 juin 2024, sur les plages normandes, Emmanuel Macron et Joe Biden commémorent le débarquement des troupes alliées en 1944 et la libération de l'Europe par l'Amérique. Image symbole d'une alliance historique. Quatre-vingts ans plus tard, le monde a changé et la guerre qui frappe à nouveau l'Otan déstabilise les états-majors européens. Le Vieux Continent prend conscience que sa sécurité passe par un réarmement collectif et une défense commune. Mais à quel prix ? Les désaccords entre les pays membres apparaissent de plus en plus nombreux. Stratégie, industrie, équipement, budget… Les défis sont immenses et le temps presse. L'Europe forcée de réagir également sur le plan économique. Le plan d'investissement de 400 milliards de dollars mis en place par Joe Biden au lendemain de la crise sanitaire porte ses fruits. Cumulé à une politique commerciale agressive, à coup d'aides et d'America First, il dope la croissance américaine au détriment du Vieux Continent et attire de plus en plus d'entreprises européennes sur son sol. La fracture entre les États-Unis et l'Europe s'accentue également sur le terrain idéologique : IVG, droits LGBTQ+, immigration… La vague conservatrice qui déferle sur les États-Unis inquiète l'Europe, dont la France, qui vient de constitutionnaliser l'avortement. Parallèlement, l'essor des théories importées des États-Unis sur le genre, la race, l'identité a fait naître de nouveaux clivages au sein de nos sociétés. Est-ce la démocratie tout entière qui est désormais en danger ? La violence et la brutalité incarnées par Donald Trump se banalisent, en témoignent les assaillants du 6 janvier 2020 au Capitol, considérés aujourd'hui comme des héros par une majorité des Républicains. Pire, 25 % des Américains sont persuadés que le FBI est l'instigateur de cette insurrection. La démocratie américaine est-elle encore un modèle pour l'Europe ?Quel avenir pour l'Otan et l'Europe de la défense en cas de désengagement des États-Unis ?Le trumpisme peut-il faire plonger l'Amérique et l'Occident dans le chaos ?Un sujet éclairé par les experts de C dans l'air et enrichi par des entretiens exclusifs de Caroline Roux : Raphaël Glucksmann, député européenMaurice Lévy, ex président de Publicis groupeGloria Allred, avocate américaine, défenseurs des droits des femmesDouglas Kennedy, écrivainPRÉSENTATION : Caroline Roux PRODUIT PAR: Stéphanie GillonRÉALISATION : Romain BesnaiouPRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le Cours de l'histoire
Œuvrer pour la paix, histoire de la diplomatie 3/4 : Des Amériques aux Indes, diplomaties au bout du monde

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 59:16


durée : 00:59:16 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - À partir du XVIIe siècle, la diplomatie devient une affaire véritablement mondiale. Des Petites Antilles à la Nouvelle-France, l'équilibre géopolitique européen excède désormais les frontières du Vieux Continent. - réalisation : Thomas Beau - invités : Éric Schnakenbourg Professeur d'histoire moderne à l'Université de Nantes, directeur du Centre de Recherche en Histoire Internationale et Atlantique; François Ternat Professeur d'histoire à l'INSPE de l'université de Rouen

Cultures monde
La présidentielle américaine vue de... 7/8 : Bruxelles : le trauma des années Trump

Cultures monde

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 58:21


durée : 00:58:21 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Les années Trump ont laissé un souvenir amer à de nombreux dirigeants européens. Le mandat Biden, plus apaisé, n'a cependant pas changé l'orientation stratégique des États-Unis et, quel que soit le résultat du scrutin présidentiel, Bruxelles se prépare à l'éloignement américain du Vieux Continent. - réalisation : Margot Page - invités : Christian Lequesne Politiste, professeur à Sciences Po et professeur invité au Collège d'Europe, spécialiste de l'Union Européenne; Amélie Zima Docteure en science politique, responsable du programme sécurité européenne et transatlantique au Centre des Études de Sécurité de l'Ifri; Thibaud Harrois Maître de conférences en civilisation britannique à l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Au cœur de l'histoire
[1/2] Louise Weiss, pour l'Europe

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later May 27, 2024 14:48


Louise Weiss fait partie des pionnières de l'Union européenne. Journaliste et femme politique marquée par la violence du XXe siècle, elle a défendu la paix jusqu'à son dernier souffle. Virginie Girod vous raconte l'histoire d'une femme qui a marqué l'unité du Vieux Continent. Louise Weiss, issue d'une famille d'origine alsacienne, grandit consciente des conflits qui traversent l'Europe : à sa naissance, en 1893, la région est allemande depuis plus de vingt ans. Les discussions familiales sur l'affaire Dreyfus l'initient également à la politique. Mais à son époque, on ne demande pas à une femme d'avoir des avis sur le gouvernement. Le père de Louise compte d'abord trouver lui trouver un bon mari. Or, la jeune femme n'entend pas mettre un terme à ses études. Brillante, elle obtient un diplôme de l'Université d'Oxford et passe l'agrégation de lettres. La Première Guerre mondiale change son destin : Louise Weiss s'engage comme infirmière. Révulsée par la violence des combats, c'est dans le journalisme qu'elle trouve sa vocation. Avec sa plume, elle pourra promouvoir la paix. Avant même la fin du conflit, la journaliste fonde sa propre revue L'Europe Nouvelle où elle parvient à rassembler les grands intellectuels de son temps. Si Louise Weiss veut croire en la paix et contribue à diffuser l'esprit de Genève porté par la jeune Société des Nations, l'humiliation du Traité de Versailles est de bien mauvaise augure… Et pour découvrir l'histoire de Louise Weiss dans un récit pour toute la famille, écoutez les Voyages d'Amélia au cœur de l'Histoire : https://audmns.com/ppLQSjZ Thèmes abordés : Alsace-Lorraine, Affaire Dreyfus, journalisme, Première Guerre mondiale, Société des Nations "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte- Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en ligne : https://books.openedition.org/irhis/1775?lang=fr https://www.strasbourg-europe.eu/louise-weiss/ https://european-union.europa.eu/principles-countries-history/history-eu/eu-pioneers/louise-weiss_fr https://www.un.org/fr/about-us/history-of-the-un/predecessor#:~:text=Précurseur%20de%20l'Organisation%20des,la%20paix%20et%20la%20sécurité%20» . https://www.cairn.info/revue-histoire-politique-2012-2-page-51.htm Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !

LSD, La série documentaire
Europe 1979, un jeune parlement pour le vieux continent 4/4 : À Rome, des droits et des droites

LSD, La série documentaire

Play Episode Listen Later May 27, 2024 58:52


durée : 00:58:52 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Quentin Tenaud - La montée des droites nationalistes et conservatrices bat son plein en Europe. La construction européenne est bousculée au niveau de ses valeurs. L'Europe des droits humains peut-elle survivre à la montée des droites extrêmes ?

LSD, La série documentaire
Europe 1979, un jeune parlement pour le vieux continent 1/4 : À Strasbourg, Démocratie en construction

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Play Episode Listen Later May 27, 2024 58:53


durée : 00:58:53 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Quentin Tenaud - La première élection du Parlement européen suffit-elle à faire de l'UE une véritable démocratie ? Entre rêves fédéralistes et oppositions souverainistes, la démocratisation est un processus long et controversé.

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Europe 1979, un jeune parlement pour le vieux continent 2/4 : À Heidelberg, le climat au-delà des nations

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Play Episode Listen Later May 27, 2024 59:10


durée : 00:59:10 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Quentin Tenaud - Dès 1979 les enjeux environnementaux animent le Parlement européen. Pour autant, l'incapacité des Etats à mener une action commune inquiète. Comment dépasser les nationalismes pour empêcher la catastrophe écologique ?