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Nous sommes à la prison de Landadsberg, dans le sud-ouest de la Bavière. C'est là qu'Adolf Hitler purge sa peine de prison suite au putsch manqué de Munich, sa tentative de prise du pouvoir par la force, dans la soirée du 8 novembre 1923. Emprisonné trois jours plus tard jusqu'au 20 décembre de l'année suivante, le dirigeant du Parti national-socialiste des travailleurs allemands se met à rédiger un ouvrage qu'il intitulera « Mein Kampf », « Mon combat ». L'auteur y expose, dans un style violent, sa « conception du monde », hégémonique, belliqueuse, racistes et antisémite, ultranationaliste. Hitler conçoit son texte comme un manifeste et sa rédaction est pour lui une étape obligée de son parcours politique. En quoi « Mein Kampf » nous permet-il de comprendre l'évolution du langage politique, aujourd'hui ? Un langage qui serait passé de la raison et du dialogue à une rhétorique de l'émotion et de la manipulation. La montée des discours utilisant la peur, la haine et le complotisme sont-ils l'apanage des extrêmes, uniquement ? Dévaluation de la parole politique traditionnelle, manque de cohérence, instrumentalisation des médias, perte de confiance : autant de menaces pour la démocratie Avec les Lumières de Olivier Mannoni, traducteur spécialisé dans les textes sur IIIe Reich. « Coulée brune – Comment le fascisme inonde notre langue » ; éd. Héloïse d'Ormesson. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine dans ''En toutes lettres !'', la journaliste et écrivaine Pascale Clark écrit à Antonina Favorskaya. La journaliste russe couvrait les procès d'Alexeï Navalny, mort en prison en 2024. Avec trois autres journalistes, Antonina Favorskaya vient d'être condamnée à 5 ans et demi de prison. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gérald Darmanin, ministre de la Justice répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet des attaques à l'arme de guerre que subissent de nombreuses prisons et agents pénitentiaires ces derniers jours.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il s'appelle Mahmoud Khalil. Diplômé de l'université Columbia, à New York, il est né en Syrie, dans un camp de réfugiés palestiniens, mais a le statut de résident permanent aux États-Unis. Toutefois, « il pourrait être expulsé », a estimé un juge de Louisiane, nous explique le New York Times, au motif qu'il « a mené, l'année dernière, sur le campus de Columbia, des manifestations pro-palestiniennes ». Le secrétaire d'État, Marco Rubio, a estimé que « sa présence aux États-Unis portait atteinte à l'intérêt de la politique étrangère américaine pour mettre fin à l'antisémitisme ». Le Guardian, à Londres, cite de son côté la Maison Blanche, qui a également estimé que « les croyances de Mahmoud Khalil étaient contraires aux intérêts de la politique étrangère des États-Unis ». Le militant pro-palestinien est en prison depuis un mois. L'affaire n'est pas close, car il dispose de recours juridiques, mais précise le Guardian, « son cas est le premier d'une série d'arrestations ordonnées par l'administration Trump, visant des étudiants et des universitaires pro-palestiniens vivant aux États-Unis avec un visa ou une carte verte ». Sans évoquer cette affaire, le Jérusalem Post annonce de son côté que « Donald Trump s'apprêterait à placer l'université Columbia, sous surveillance fédérale, suite à des allégations d'antisémitisme ».Arsenal nucléaireÀ la Une également, l'inquiétude qui s'amplifie autour des décisions prises par Donald Trump sur le plan international. Il y a bien sûr la question des droits de douane sur laquelle le président américain, a reculé cette semaine, excepté pour la Chine, mais ce n'est pas tout. Die Welt accuse Donald Trump « d'alimenter la plus grande course à l'armement nucléaire depuis la guerre froide ». En effet, estime le quotidien allemand, « craignant que les États-Unis ne se retirent de l'OTAN, de plus en plus de pays envisagent désormais de construire leur propre arsenal nucléaire ». Die Welt souligne toutefois que « le danger présenté par les armes nucléaires est très différent au XXIème siècle de ce qu'il était au XXème siècle. » Le journal rappelle que la « puissance destructrice de ces armes nucléaires a incité, au XX ème siècle, les États-Unis et l'Union soviétique à conclure une série d'accords de contrôle des armements qui ont finalement conduit à une réduction de leurs arsenaux ». On en est loin aujourd'hui… Die Welt fait la liste des États qui ont récemment déclaré envisager d'acquérir l'arme atomique, à commencer par l'Allemagne, mais pas seulement, il y a aussi la Pologne, la Turquie, ou même l'Arabie saoudite… Sans oublier tous les pays qui travaillent depuis longtemps sur la question, notamment l'Iran. Et puis il y a bien sûr Vladimir Poutine, « qui a, à plusieurs reprises, laissé entendre qu'il pourrait utiliser des armes nucléaires dans le conflit ukrainien », rappelle Die Welt... Sujet tabouEnfin, en France, le choc après les déclarations de l'ancien rugbyman Sébastien Chabal. Reconnaissable à sa chevelure et sa longue barbe, il confie n'avoir « aucun souvenir des matchs disputés dans sa carrière », titre le Monde. « Je ne me souviens pas d'une seule des 62 Marseillaises que j'ai vécues », a déclaré, dans l'émission Legend sur YouTube, celui qui fut international de 2000 à 2011. Sébastien Chabal a également précisé qu'il n'avait pas consulté de neurologue. « Pour quoi faire », dit-il, « la mémoire ne reviendra pas ». « Il n'utilise pas le terme de commotion cérébrale », poursuit Le Monde, mais il reconnaît avoir « pris des pets au casque » sur le terrain, « alors que de nombreux anciens joueurs sont victimes de troubles neurologiques ». Dans le journal L'Équipe, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France de rugby, Bernard Laporte, déclare : « le risque zéro n'existe pas… il y a des chocs, on a vu évoluer les règles, la sécurité des joueurs est essentielle ». Mais à Bruxelles, Le Soir estime que les commotions cérébrales dans le rugby sont, ni plus ni moins, « tabou ». Selon le journal, ces commotions « sont largement sous-déclarées dans le sport amateur, en grande partie parce qu'elles sont peu prises en charge médicalement ». Il y a aussi, ajoute Le Soir, une « culture du silence » autour de ces blessures invisibles...
Nous sommes le 3 mars 1875, à Paris. C'est ce jour-là qu'est créée, sur la scène de l'Opéra-Comique, « Carmen », l'œuvre, en quatre actes, de Georges Bizet, l'un des compositeurs les plus reconnus de la période romantique, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, adapté d'une nouvelle de Prosper Mérimée. L'action se passe à Séville et dans ses environs, au début du XIXe siècle. Carmen, qui exerce l'activité de cigarière (elle fabrique des cigarettes à la main), est une jeune bohémienne a l'âme fougueuse. Elle séduit les hommes et provoque des bagarres. Emprisonnée, elle promet son amour au brigadier Don José afin s'évader. Mais une fois libre, elle oublie le soldat et tombe sous le charme du torero Escamillo. « Carmen » est bien une histoire d'amour et de sang. Aujourd'hui, l'opéra de Bizet est l'un des plus joués au monde. A l'époque de sa création, la réception fut mitigée : une partie de la critique et du public relevèrent son côté scabreux. On commente abondamment les femmes fumant la cigarette sur les planches, la représentation d'un monde de la corrida aussi festif que mortifère, un homme tuant son ancienne maîtresse sous les yeux des spectatrices et des spectateurs, la profusion et la richesse des décors et des costumes qui offrent une vision, à la fois, fantasmée et réaliste de l'Espagne. Et puis, on prend parti : pour ou contre Célestine Galli-Marié, interprète hors normes de la scandaleuse gitane, se déhanchant et amadouant les mâles, en jouant de son regard et de sa voix. Ainsi « Carmen » s'inscrit-elle dans l'histoire des arts et de leurs scandales retentissants, elle est imprégnée de la culture visuelle et littéraire de son temps où l'on croisent Manet, Courbet, Zola et Dumas. Quelles ont été les conditions de la naissance de l'opéra de Bizet ? Peut-on reconstituer les images vues par le public des années 1870 ? En quoi l'œuvre est-elle une rupture dans la manière de raconter les histoires sur scène ? Revenons, aujourd'hui, à Carmen … Avec les Lumières de : Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l'Université Rennes 2. « Carmen à sa création – Une andalouse âpre et fauve » ; Actes Sud. Sujets traités : Carmen, Georges Bizet, opéra, Henri Meilhac, Ludovic Halévy, Prosper Mérimée, Séville , bohémienne, Célestine Galli-Marié, Manet, Courbet, Zola Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez RTL Soir avec Vincent Parizot du 29 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À 27 ans, Tamara Klink se lance dans un hivernage de huit mois en solitaire au Groenland, à bord de son bateau Sardinha II. Emprisonnée par les glaces du fjord isolé de Qitermminguit, elle plonge dans une aventure où se mêlent quête de liberté et dépassement de soi, au cœur du silence et de la solitude de la nuit boréale.Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️Retrouvez Les Baladeurs sur :Les OthersSpotifyApple PodcastsDeezerYouTubeAushaEn RSS
Cela fait quatre mois que l'écrivain a été arrêté et jeté en prison. Il n'a eu de cesse de rappeler la fragilité des intérêts vitaux et immatériels d'une nation. Avec lui, c'est l'âme de la France qui est embastillée de l'autre côté de la Méditerranée.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Donatien Alphonse François de Sade, que nous connaissons sous le nom de marquis de Sade, est un écrivain renommé, connu notamment pour une œuvre emblématique, "Justine ou les malheurs de la vertu", qu'il rédige à la Bastille en 1787.Mais si le nom de Sade est passé à la postérité, c'est davantage en raison des dérèglements de sa vie. Au point, d'ailleurs, d'avoir inspiré le mot "sadisme".Ses livres, où la pornographie et la violence, sous toutes ses formes, ont la part belle, et sa vie, émaillée de scandales, lui ont valu de très nombreux séjours en prison. Il y a en effet passé 27 ans, sur les 74 que comporte sa vie.En 1768, alors qu'il a 28 ans, Sade défraie une première fois la chronique. Il est accusé d'avoir suborné une veuve, puis de l'avoir entraînée dans une maison d'Arcueil, dans la région parisienne, où il lui aurait fait subir divers sévices.Le scandale éclate et le marquis, protégé par sa famille, n'écope que d'une peine d'emprisonnement de quelques mois, au château de Saumur.Mais quatre plus tard, en 1772, alors qu'il séjourne à Marseille, il fait encore parler de lui. La rumeur l'accuse de s'être livré, en compagnie d'un valet de cinq jeunes filles, à diverses débauches, dont la sodomie, alors passible de la peine capitale.Et, de fait, il est condamné à mort par le Parlement de Provence. Mais il échappe à la justice en s'enfuyant en Italie, en compagnie d'une belle-sœur dont il fait sa maîtresse. Il est alors arrêté sur l'ordre du duc de Savoie et incarcéré au fort de Miolans, dans l'actuel département de la Savoie.D'autres prisons suivront. En effet, Sade est emprisonné au donjon de Vincennes, en 1777, puis à la prison royale d'Aix. Son procès n'aboutira qu'au paiement d'une modeste amende.Mais il retourne à Vincennes, avant d'être transféré à la Bastille, en 1784. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, Sade est transporté à Charenton, dans un hospice pour aliénés mentaux, où il finira sa vie en 1814. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:18 - Géopolitique - Le fondateur emprisonné du Parti des travailleurs kurdes, Abdullah Ocalan, a demandé à ses partisans d'abandonner les armes et de dissoudre leur parti. Une initiative de paix qui peut avoir des répercussions au-delà de la Turquie, également en Syrie.
durée : 00:03:18 - Géopolitique - Le fondateur emprisonné du Parti des travailleurs kurdes, Abdullah Ocalan, a demandé à ses partisans d'abandonner les armes et de dissoudre leur parti. Une initiative de paix qui peut avoir des répercussions au-delà de la Turquie, également en Syrie.
Dans cet épisode captivant de "La Voix et Livre", le journaliste Nicolas Carreau reçoit l'artiste aux multiples talents, Mahi Binebine. Ce dernier se confie sur son parcours singulier, empreint d'un destin familial digne d'un roman de Shakespeare.Originaire du Maroc, Mahi Binebine raconte son enfance marquée par l'absence de son père, instituteur et poète, qui a quitté le foyer de manière abrupte. Son grand frère, officier militaire, devient alors la figure paternelle idéalisée par le jeune Samy, le narrateur du roman autobiographique de Mahi Binebine intitulé "La nuit nous emportera".Mais ce destin familial prend une tournure tragique lorsque le frère de Mahi Binebine participe à un coup d'État manqué contre la monarchie marocaine. Emprisonné pendant 18 ans, il disparaît mystérieusement, plongeant sa mère dans un désespoir absolu. Cette dernière, surnommée "Mamaya", continue d'espérer son retour, gardant une part de son repas quotidien pour lui.Au-delà de cette histoire familiale captivante, l'épisode explore également les multiples talents de Mahi Binebine, qui se révèle être un artiste accompli, peintre, plasticien et romancier. Il évoque notamment la création du Festival de littérature de Marrakech, qu'il a fondé afin de promouvoir la littérature africaine.À travers le récit de cette vie hors du commun, Nicolas Carreau et ses invités offrent aux auditeurs un voyage passionnant au cœur du Maroc, entre tragédie familiale et créativité artistique. Un épisode riche en émotions et en rebondissements, qui prouve que la réalité peut parfois dépasser la fiction.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Fraudes: c’est au tour de Charles Lafortune de voir son identité usurpée. Entrevue avec Charles Lafortune.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
REDIFF - Casanova a vécu mille vies, toutes plus rocambolesques les unes que les autres : homme d'église, violoniste, espion, magicien, franc-maçon, escroc brillant et cultivé, excellent conteur... Emprisonné , il réussit à s'évader. Et toutes ses vies ramènent toujours à une seule quête insatiable : celle du plaisir ! "Quel Casanova !" dit-on pour désigner un coureur de jupons. Mais attention : le véritable Casanova, grand jouisseur devant l'éternel, était plus qu'un trousseur de robes à paniers. Sa philosophie de vie hédoniste est une grande leçon de liberté dans un monde corseté, où les destins semblent tout tracés... Chaque samedi en exclusivité, retrouvez en podcast un épisode des saisons précédentes de « Entrez dans l'Histoire ».
REDIFF - Casanova a vécu mille vies, toutes plus rocambolesques les unes que les autres : homme d'église, violoniste, espion, magicien, franc-maçon, escroc brillant et cultivé, excellent conteur... Emprisonné , il réussit à s'évader. Et toutes ses vies ramènent toujours à une seule quête insatiable : celle du plaisir ! "Quel Casanova !" dit-on pour désigner un coureur de jupons. Mais attention : le véritable Casanova, grand jouisseur devant l'éternel, était plus qu'un trousseur de robes à paniers. Sa philosophie de vie hédoniste est une grande leçon de liberté dans un monde corseté, où les destins semblent tout tracés... Chaque samedi en exclusivité, retrouvez en podcast un épisode des saisons précédentes de « Entrez dans l'Histoire ».
Ecoutez L'invité de RTL Matin Week-end avec Stéphane Carpentier du 01 février 2025.
durée : 02:29:35 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Laurence Defranoux, journaliste à Libération, spécialiste des ouïghoures / Elise Huilery, économiste et professeure à l'université Paris-Dauphine / Jean Jouzel, Climatologue, ancien vice-président du GIEC et Hélène Soubelet, directrice de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité - réalisation : Félicie Faugère
De passage dans la matinale de Dimitri Pavlenko pour annoncer le programme de son émission, Pascal Praud revient sur la libération de centaines de détenus terroristes du Hamas en échange de la libération des otages israéliens.
Myriam Shermer : Une analyse percutante !Plongée au cœur de la loi des “bénéfices emprisonnés” : Tensions au sein de la coalition gouvernementale Fragilité politique d’Israël Comprendre ces enjeux, c’est anticiper l’avenir d’un pays en quête de stabilité. Ne manquez pas son éclairage sur KAN en français !See omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 00:14:15 - Journal de 7 h - Un reportage marquant dans cette édition. À l'hôpital, où sont transférés les détenus de la sinistre prison de Saydnaya, certains détenus ont sombré dans la folie. Témoignage des horreurs du régime Al-Assad en Syrie.
durée : 00:14:15 - Journal de 7 h - Un reportage marquant dans cette édition. À l'hôpital, où sont transférés les détenus de la sinistre prison de Saydnaya, certains détenus ont sombré dans la folie. Témoignage des horreurs du régime Al-Assad en Syrie.
"Plusieurs débats au coeur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : "Ils sont complètements cons"... Macron a-t-il dérapé ? L'écrivain Boualem Sansal emprisonné en Algérie
L'actu culture-médias de ce vendredi 22 novembre : L'écrivain Boualem Sansal aurait été arrêté et emprisonné en Algérie La sélection du 52ème festival international de la bande dessinée d'Angoulême a été dévoilée hier Une flopée de nouveaux noms s'ajoutent à l'affiche de Rock Werchter alors que les ventes de tickets s'ouvrent aujourd'hui Et puis, les Francofolies de Esch sur Alzette ont également dévoilé leurs premiers noms La longue liste du Sound of 2025 de BBC Radio 1 a été dévoilée Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Mara a été jugé, condamné et emprisonné pour une tentative d'homicide qu'il n'a pas commise. On l'accuse d'avoir tenté d'assassiner des policiers et troublé l'ordre public durant les violentes émeutes de Villiers-le-Bel en 2007. Pourtant absent au moment des faits, Mara est dénoncé par des habitants de son quartier. Il est mis en isolement médiatique dans la prison de Fresnes durant 11 mois, puis est transféré dans d'autres établissements. Cet enfer dure 3 ans, jusqu'à ce que la justice prenne conscience de son innocence totale sur les faits qui lui sont reprochés. Mara a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1 Studio. Crédits : Présentation : Olivier DelacroixProduction et rédaction : Raphaëlle MariatteRéalisation : Christophe Daviaud Promotion et distribution : Marie Corpet Graphisme : Cosa Vostra
Sylvie et Jean-Luc, un couple expatrié en Asie, mènent un combat acharné pour faire libérer leur fils Tom, accusé à tort de détention de drogue et emprisonné abusivement en Malaisie depuis août 2023... Si vous souhaitez partager votre histoire dans- "Héros", n'hésitez pas à écrire à l'adresse suivante : contact.redaction.heros@gmail.com Ecoutez Héros avec Faustine Bollaert du 14 octobre 2024.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
La directrice éditoriale de Reporters sans frontières Anne Bocandé et le rédacteur en chef de Society Thomas Pitrel présentent un numéro exceptionnel du magazine, coproduit par les deux organisations, qui est entièrement consacré à la liberté de la presse dans le monde. Ils s'appellent Jimmy Lai à Hong Kong, Maryna Zolatava en Biélorussie, Narges Mohammadi en Iran, Amadou Vamoulké au Cameroun, José Ruben Zamora au Guatemala, Irfan Mehraj en Inde, Dawit Isaak en Érythrée et Mohamed Oxygen en Égypte. Ils font partie des plus de 550 journalistes qui, quelque part dans le monde, vivent en prison.Puisqu'ils sont réduits au silence, RSF et Society ont choisi de leur redonner une voix avec ce numéro spécial paru jeudi 12 septembre. Pour en discuter, L'atelier des médias a reçu en studio à RFI la directrice éditoriale de RSF Anne Bocandé et l'un des rédacteurs en chef de Society, Thomas Pitrel.
durée : 00:05:00 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Grâce à l'analyse de billes de verres rapportées par la mission Chang'e 5, une nouvelle étude révèle que la Lune pourrait avoir hébergé des volcans il y a seulement 120 millions d'années. Cela suggère un volcanisme bien plus récent que les 2 milliards d'années précédemment estimés.
Au Sénégal, un projet inédit s'est emparé de l'escrime comme moteur de transformation positive. Depuis 9 ans, l'association Pour le sourire d'un enfant, à Thiès, à 70 km au sud de Dakar, pratique l'escrime avec des mineurs détenus en prison pour les aider à retrouver le chemin du respect d'eux-mêmes et des autres et de la réinsertion en société. De notre envoyée spéciale à Thiès,Le fleuret pointé vers le ciel, devant le visage puis en direction du sol, en pantalon de jogging et bustier blanc, à première vue, rien ne distingue les sept jeunes qui participent à l'atelier d'escrime ce jour-là. Et pourtant, il a fallu leur apprendre plus qu'à d'autres, à commencer par leur faire prendre conscience de leur corps.« Il faut leur apprendre comment se positionner, il y en a beaucoup qui ne savent pas utiliser leur corps, car ce sont des gosses qui ne sont jamais allés à l'école », explique Jacques Faye, maître d'armes et animateur de l'atelier d'escrime pour l'association Pour le sourire d'un enfant. « Ils n'ont jamais fait de sport, donc du coup, ce n'est pas facile et à la fin, il y a un produit fini qui est vraiment prêt à faire de l'escrime, c'est extraordinaire ! »Car les mineurs qui sont là sont tous détenus à la Maison d'arrêt et de correction (MAC) de Thiès, au Sénégal, accusés de crimes plus ou moins graves, comme le rappelle la présence de deux agents pénitentiaires à l'entrée de la salle. Chaque semaine, pendant 2 heures, ils sont autorisés à venir pratiquer ce sport pas comme les autres.À écouter dans 8 milliards de voisinsLe rôle social du sport Échauffement, fente, combats avec le fleuret pour Kaïs, 17 ans. En détention préventive depuis trois ans, il mesure sa chance : « Ça me fait plaisir de jouer ici avec des gens qui sont en dehors, car moi, je suis en prison. C'est bon car là-bas, tu t'assois seulement, tu dors seulement, il n'y a pas de basket et le foot, c'est rare. »L'escrime comme médiateur de changementNelly Robin, chercheuse à l'IRD et fondatrice de l'association Pour le sourire d'un enfant, a co-cré la méthode « escrime et justice réparatrice ». Elle a très vite pris conscience des avantages de ce sport très complet quand les méthodes classiques échouaient à faire sortir les jeunes de la délinquance. « L'escrime, c'est l'arme, l'arme, c'est un médiateur, c'est une manière de comprendre que l'on peut avoir une arme dans les mains, mais que l'on peut exprimer autre chose que de la violence, on peut se contrôler et on peut dialoguer avec l'autre. » Explique la chercheuse. Elle poursuit : « Ensuite, il y a la tenue blanche, on sait combien ici ce n'est pas n'importe qui, à n'importe quel moment qui porte une tenue blanche, ça participe énormément à la réhabilitation du corps, et notamment des jeunes filles ».À lire aussiEscrime: trois choses à savoir sur Manon Apithy-Brunet, championne olympique de sabreLa fondatrice de l'association détaille l'aide que peut apporter l'escrime aux jeunes filles : « Elles arrivent souvent en prison accusées d'infanticide ou d'avortement, pour la plupart, il s'agit plutôt de grossesses précoces non désirées suivies d'accouchements solitaires dramatiques et elles sont dénoncées. Et donc elles abandonnent leur corps. Or, avec l'escrime, on voit qu'il y a une réconciliation peu à peu entre leur esprit et leur corps. »Une méthode efficace qui pourrait s'exporter dans d'autres paysHabib Georges Badji est éducateur à la méthode escrime et justice. Il explique que tous les enfants qui ont fait de l'escrime n'ont pas récidivé, ils ne sont pas retournés en prison. Qui plus est : « Au sortir de prison, ils reviennent, pour refaire de l'escrime ici. »Associé au masque, le respect mutuel, le contrôle de soi et la responsabilité que l'escrime véhicule, (tout comme l'identité et la cognition), ce sport invite à un jeu de rôle positif aux résultats concrets. Serigne Fallou Diagne Gueye, ancien détenu, se rappelle des bienfaits de l'escrime : « J'ai commencé à voir des petits changements seulement grâce à l'escrime. Je me concentre, j'ai du respect envers moi même, envers les autres. C'est pourquoi je me suis dit que ce sport, dans la vie, peut beaucoup aider. »Aujourd'hui, Serigne Fallou Diagne Gueye, devenu formateur à son tour, continue à pratiquer l'escrime et rêve à terme de devenir un champion.Depuis 2015, parmi les 600 mineurs formés à cette méthode, aucun n'a récidivé, au point que du personnel pénitentiaire venu du Rwanda, de Côte d'Ivoire et du Maroc va commencer à être formé à l'académie Escrime et justice réparatrice que Nelly Robin a créé. ► Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr
Que faire des 12 000 jihadistes étrangers emprisonnés en Syrie ? Le groupe terroriste État islamique proclamé en 2014 avait attiré dans ses rangs des milliers de combattants venus de l'étranger, dont des Européens. 10 ans plus tard, leurs pays d'origine refusent de les rapatrier. Ils n'ont donc toujours pas été jugés. Aujourd'hui, c'en est trop pour les Kurdes de Syrie, leur administration a annoncé vouloir s'acquitter de cette tâche. Notre envoyé spécial à Hassaké a rencontré l'un de ces anciens jihadistes. L'interview se déroule dans les bureaux des services secrets kurdes. Mohammed Bergich arrive escorté, yeux bandés, menottes aux mains. Jihadiste marocain aux cheveux poivre et sel, il a rejoint Daech en 2013 et est devenu propagandiste pour le groupe État islamique. Il tombe en même temps que son califat à Bagouz, il y a 5 ans. Emprisonné et coupé du monde, nous lui apprenons que les Kurdes veulent le juger. Un jugement, selon le prisonnier, qui ne s'applique pas avec la charia islamique.« Pour nous, ce sont des jugements illégitimes. Dans notre religion, le fait de demander un jugement, c'est de la mécréance. C'est notre ligne. Mais, globalement, être jugé, ce serait une avancée par rapport à notre situation. Actuellement, nous n'avons ni informations, ni visites. Moi, j'étais un haut responsable de Daesh, ça ne me gêne pas si je suis condamné à 20 ou 25 ans, ou même à perpétuité, ça ne me gêne pas, c'est mon chemin », ajoute le prisonnier qui dit ne pas avoir « ce genre de sentiment ». « Le jour où j'ai laissé mon pays, je n'avais pas l'intention de revenir. J'en suis parti sans demander l'autorisation à Mohamed VI », dit-il.À lire aussiLes forces kurdes en Syrie remettent une centaine de jihadistes à l'Irak« La peine de mort n'existe pas »Les rapatriements, pourtant demandés en boucle depuis 5 ans par les autorités locales, sont restés sans réponse. C'est ce qui a conduit les Kurdes de Syrie à vouloir juger eux-mêmes ces jihadistes étrangers. « Nous avons des lois et des tribunaux pour lutter contre le terrorisme. Ils commencent tout juste la préparation de ces dossiers. Certains dossiers ont déjà été soumis aux tribunaux locaux qui ont leur propre mode de gestion. Notre objectif est de punir ces criminels et surtout de rendre justice aux victimes. C'est notre but », explique Fana Al-Gayya, chef de la diplomatie du nord-est syrien. Et d'ajouter : « La peine de mort n'existe pas ici. Les peines de prison peuvent varier jusqu'à la perpétuité. »Pour le moment, aucun procès de jihadistes étrangers n'a été programmé par l'administration autonome du nord-est syrien, dont la justice n'est reconnue par personne au sein de la communauté internationale. 12 000 jihadistes étrangers seraient emprisonnés en SyrieÀ lire aussiPrison attaquée en Syrie: « L'organisation Etat islamique n'est pas morte elle est là solidement »
REDIFF - Casanova a vécu mille vies toutes plus rocambolesques les unes que les autres : homme d'église, violoniste, espion, magicien, franc-maçon, escroc brillant et cultivé, excellent conteur... Emprisonné , il réussit à s'évader. Et toutes ses vies ramènent toujours à une seule quête insatiable : celle du plaisir ! "Quel Casanova !" dit-on pour désigner un coureur de jupons. Mais attention le véritable Casanova, grand jouisseur devant l'éternel, était plus qu'un trousseur de robes à paniers. Sa philosophie de vie hédoniste est une grande leçon de liberté dans un monde corseté, où les destins semblent tout tracés... Chaque semaine dans "Entrez dans l'Histoire", Lorànt Deutsch nous fait voyager dans le temps et trace avec sa façon inimitable, le portrait d'une grande figure de l'Histoire.
Tous les soirs de 22h15 à 1h, les auditeurs se livrent à l'écoute bienveillante de Valérie Darmon, du lundi au jeudi, et de Sana Blanger du vendredi au dimanche. Venez partager leurs questionnements, leurs doutes, mais aussi leurs joies et leurs belles histoires. Un moment d'échange en toute liberté, sans jugement ni tabous. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21. Numéro non surtaxé : 01 80 20 39 21.
Tous les soirs de 22h15 à 1h, les auditeurs se livrent à l'écoute bienveillante de Valérie Darmon, du lundi au jeudi, et de Sana Blanger du vendredi au dimanche. Venez partager leurs questionnements, leurs doutes, mais aussi leurs joies et leurs belles histoires. Un moment d'échange en toute liberté, sans jugement ni tabous. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21. Numéro non surtaxé : 01 80 20 39 21.
Tous les matins, à 6h50, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique de Nicolas Poincaré.
durée : 00:02:13 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Fredi Beleri est Gréco-Albanais et il a été condamné par la justice de son pays à deux ans de prison pour avoir acheté des voix lors d'une municipale en 2023. La Grèce réclame sa libération et pour la forcer, en a fait un député européen.
durée : 00:02:13 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Fredi Beleri est Gréco-Albanais et il a été condamné par la justice de son pays à deux ans de prison pour avoir acheté des voix lors d'une municipale en 2023. La Grèce réclame sa libération et pour la forcer, en a fait un député européen.
Lass est un chanteur attachant, ancré dans la tradition musicale de l'Afrique de l'Ouest, inspiré par les grands orchestres mais qui sait aussi teinter sa musique d'influences modernes et de rythmes électroniques. Il vient de publier son deuxième album, Passeport, l'occasion d'évoquer avec lui les attentes des nouvelles générations dans son pays, le Sénégal. À lire aussiLe juste équilibre de Lass, entre influences afro et sonorités électro
Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Ils seraient un millier dans les cellules italiennes. Les migrants présumés passeurs, surnommés les « capitaines » pour avoir participé à la traversée d'une embarcation, sont accusés d'aide à l'immigration illégale, ils passent des mois en prison en Italie. Une criminalisation systématique des exilés pour justifier la politique des frontières de l'extrême-droite, selon les défenseurs des migrants qui dénoncent un acharnement qui s'est accentué sous le gouvernement Meloni, qui a promis de pourchasser les trafiquants. L'an dernier en Europe, c'est en Italie qu'il y a eu le plus de cas de criminalisation. Ciblés, certains de ces « capitaines » décident de se faire entendre et de se battre. Le reportage de notre correspondante est à retrouver dans son intégralité dans notre podcast Accent d'Europe.À lire aussiL'Italie annonce des mesures pour dissuader les migrants en situation irrégulière
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Créatrice du soutien-gorge moderne, Herminie Cadolle s'est d'abord illustrée comme communarde ! Virginie Girod vous raconte la suite de son histoire. Son engagement lui vaut plusieurs confrontations avec la police. Emprisonnée à la suite de la Commune, Herminie dénonce un de ses geôliers, le lieutenant Marcerou. C'est un homme violent qui malmenait les détenus bien au-delà de ce que le droit et la justice permettent. Il bat les enfants, et viole les femmes. Pour les Versaillais, partisans de la IIIe République, ce témoignage est une vengeance des Communards. L'enquête administrative capote. Herminie Cadolle va rebondir d'une manière inattendue. Elle part pour l'Argentine, alors en plein essor économique. La boutique de lingerie qu'elle y ouvre fonctionne bien, mais la révolutionnaire n'est jamais loin… Herminie prend une paire de ciseaux et coupe son corset sous la poitrine. La pièce obtenue peut maintenir la poitrine si on y ajoute des bretelles. Surtout, les poumons et l'estomac sont enfin libérés ! Pour faire connaître sa création, qu'elle nomme le corselet-gorge, la corsetière rentre en France et participe à l'Exposition universelle de 1889. La reine de l'événement sera cependant la tour Eiffel. Mais Herminie Cadolle persiste, elle dépose un brevet et remporte même la médaille de bronze à l'exposition universelle de 1900, à Paris. C'est le début du succès ! Herminie Cadolle ouvre une boutique rue Cambon et emploie plusieurs dizaines d'ouvrières. La communarde est devenue une cheffe d'entreprise ! Un récit inédit que Virginie Girod vous raconte également dans les pages de Madame Figaro, en kiosques le 29 mars. https://madame.lefigaro.fr Thèmes abordés : Commune, Exposition Universelle, IIIe République, soutien-gorge "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en lignehttps://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/20h30-le-samedi/video-herminie-cadolle-communarde-et-feministe-presente-le-premier-soutien-gorge-a-l-exposition-universelle-de-1889_4024163.html https://gallica.bnf.fr/blog/14022022/sens-dessus-dessous-lhistoire-du-soutien-gorge-de-la-fin-du-xixeme-aux-annees-1950?mode=desktop https://www.retronews.fr/societe/echo-de-presse/2016/07/01/la-femme-qui-inventa-le-soutien-gorge-moderne https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/illustres-communards/560-la-saga-familiale-des-cadolle https://www.cadolle.com/fr/content/14-notre-histoire
Entre le XVe siècle et le XVIIe siècle, de nombreuses personnes, dont une grande majorité de femmes, furent accusées de sorcellerie, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis. Puis ces procès se raréfient.Ainsi, en Grande-Bretagne, une dernière "sorcière" fut brûlée vive en 1727. Mais voilà que cette accusation, qu'on croyait réservée à des temps révolus, resurgit en plein XXe siècle, plus précisément au cours de la Seconde Guerre mondiale.Elle vise une certaine Helen Duncan. Elle n'est pas accusée de pactiser avec le diable, mais de révéler des secrets militaires qui ne doivent pas tomber dans des oreilles indiscrètes.Ces informations confidentielles, Helen Duncan est censée les puiser auprès des esprits de soldats défunts. Car elle est médium de son état et prétend donc entrer en contact avec les morts.Au cours de séances de spiritisme dont elle est le centre, elle annonce ainsi le torpillage de navires britanniques. Des nouvelles qui s'avèrent exactes, et qui n'auraient jamais dû être divulguées.En fait, Helen Duncan n'aurait pas dû faire l'objet d'une accusation de sorcellerie. En effet, les autorités avaient recours, en pareil cas, à une autre loi, dont le but était de protéger les justiciables des escroqueries des médiums.Mais, en l'occurrence, Helen Duncan, qui ne faisait pas payer les services rendus, ne tombait guère sous le coup de cette loi. Si on avait retenu ce chef d'inculpation, elle aurait pu, en effet, être acquittée.C'est pourquoi la justice préfère exhumer une vieille loi, datant du début du XVIIIe siècle, qui avait pour but de sanctionner les personnes prétendant pratiquer la sorcellerie.Jugeant l'affaire très grave, les juges organisent le procès à l'Old Bailey, la principale Cour criminelle de Londres. Le 3 avril 1944, le tribunal reconnaît la culpabilité de la prévenue et la condamne à la prison.Helen Duncan est donc la dernière personne, en Grande-Bretagne, à avoir été détenue pour sorcellerie. Le procès, dénoncé par certains, dont le Premier ministre, Churchill, sera très suivi par l'opinion publique.Quant à Helen Duncan, elle sort très vite de prison, mais sans être graciée. Et elle continue ses activités de médium jusqu'à sa mort, en 1956. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Changer, c'est dangereux !Ne pas changer ? C'est pire."Parfois, on s'agrippe au siège !Emprisonné dans un CDI, une relation, une situation douloureuse.Attention : Cécile Banon, coach Ikigai en transition professionnelle, va vous provoquer le déclic...1. Prendre le contre-pied2. Vaincre les croyances limitantes3. Construire un plan d'action4. Les 4 questions magiques à se poser Cet épisode vous a plu ?Dites-le nous sur les réseaux !
Donatien Alphonse François de Sade, que nous connaissons sous le nom de marquis de Sade, est un écrivain renommé, connu notamment pour une œuvre emblématique, "Justine ou les malheurs de la vertu", qu'il rédige à la Bastille en 1787.Mais si le nom de Sade est passé à la postérité, c'est davantage en raison des dérèglements de sa vie. Au point, d'ailleurs, d'avoir inspiré le mot "sadisme".Ses livres, où la pornographie et la violence, sous toutes ses formes, ont la part belle, et sa vie, émaillée de scandales, lui ont valu de très nombreux séjours en prison. Il y a en effet passé 27 ans, sur les 74 que comporte sa vie.En 1768, alors qu'il a 28 ans, Sade défraie une première fois la chronique. Il est accusé d'avoir suborné une veuve, puis de l'avoir entraînée dans une maison d'Arcueil, dans la région parisienne, où il lui aurait fait subir divers sévices.Le scandale éclate et le marquis, protégé par sa famille, n'écope que d'une peine d'emprisonnement de quelques mois, au château de Saumur.Mais quatre plus tard, en 1772, alors qu'il séjourne à Marseille, il fait encore parler de lui. La rumeur l'accuse de s'être livré, en compagnie d'un valet de cinq jeunes filles, à diverses débauches, dont la sodomie, alors passible de la peine capitale.Et, de fait, il est condamné à mort par le Parlement de Provence. Mais il échappe à la justice en s'enfuyant en Italie, en compagnie d'une belle-sœur dont il fait sa maîtresse. Il est alors arrêté sur l'ordre du duc de Savoie et incarcéré au fort de Miolans, dans l'actuel département de la Savoie.D'autres prisons suivront. En effet, Sade est emprisonné au donjon de Vincennes, en 1777, puis à la prison royale d'Aix. Son procès n'aboutira qu'au paiement d'une modeste amende.Mais il retourne à Vincennes, avant d'être transféré à la Bastille, en 1784. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, Sade est transporté à Charenton, dans un hospice pour aliénés mentaux, où il finira sa vie en 1814. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Donatien Alphonse François de Sade, que nous connaissons sous le nom de marquis de Sade, est un écrivain renommé, connu notamment pour une œuvre emblématique, "Justine ou les malheurs de la vertu", qu'il rédige à la Bastille en 1787. Mais si le nom de Sade est passé à la postérité, c'est davantage en raison des dérèglements de sa vie. Au point, d'ailleurs, d'avoir inspiré le mot "sadisme". Ses livres, où la pornographie et la violence, sous toutes ses formes, ont la part belle, et sa vie, émaillée de scandales, lui ont valu de très nombreux séjours en prison. Il y a en effet passé 27 ans, sur les 74 que comporte sa vie. En 1768, alors qu'il a 28 ans, Sade défraie une première fois la chronique. Il est accusé d'avoir suborné une veuve, puis de l'avoir entraînée dans une maison d'Arcueil, dans la région parisienne, où il lui aurait fait subir divers sévices. Le scandale éclate et le marquis, protégé par sa famille, n'écope que d'une peine d'emprisonnement de quelques mois, au château de Saumur. Mais quatre plus tard, en 1772, alors qu'il séjourne à Marseille, il fait encore parler de lui. La rumeur l'accuse de s'être livré, en compagnie d'un valet de cinq jeunes filles, à diverses débauches, dont la sodomie, alors passible de la peine capitale. Et, de fait, il est condamné à mort par le Parlement de Provence. Mais il échappe à la justice en s'enfuyant en Italie, en compagnie d'une belle-sœur dont il fait sa maîtresse. Il est alors arrêté sur l'ordre du duc de Savoie et incarcéré au fort de Miolans, dans l'actuel département de la Savoie. D'autres prisons suivront. En effet, Sade est emprisonné au donjon de Vincennes, en 1777, puis à la prison royale d'Aix. Son procès n'aboutira qu'au paiement d'une modeste amende. Mais il retourne à Vincennes, avant d'être transféré à la Bastille, en 1784. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, Sade est transporté à Charenton, dans un hospice pour aliénés mentaux, où il finira sa vie en 1814. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
RTL se penche sur le sort des opposants russes : depuis le début de la guerre en Ukraine, près de 20.000 personnes ont été arrêtées ou sont encore détenus en Russie pour avoir protesté contre la guerre. C'est le cas de la fille de Nadiejda, une retraitée russe, que Sophie Joussellin a pu rencontrer. Sacha, sa fille donc, est en prison à Saint-Pétersbourg depuis 2 ans. Elle a été condamnée a 7 ans de colonie pénitencière et a fait appel. Nadejda, elle, s est refugiée en France chez sa fille ainée.
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Pour écouter ce podcast via:Apple Podcasts:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3Deezer:https://www.deezer.com/fr/show/51298---------------------Donatien Alphonse François de Sade, que nous connaissons sous le nom de marquis de Sade, est un écrivain renommé, connu notamment pour une œuvre emblématique, "Justine ou les malheurs de la vertu", qu'il rédige à la Bastille en 1787.Mais si le nom de Sade est passé à la postérité, c'est davantage en raison des dérèglements de sa vie. Au point, d'ailleurs, d'avoir inspiré le mot "sadisme".Ses livres, où la pornographie et la violence, sous toutes ses formes, ont la part belle, et sa vie, émaillée de scandales, lui ont valu de très nombreux séjours en prison. Il y a en effet passé 27 ans, sur les 74 que comporte sa vie.En 1768, alors qu'il a 28 ans, Sade défraie une première fois la chronique. Il est accusé d'avoir suborné une veuve, puis de l'avoir entraînée dans une maison d'Arcueil, dans la région parisienne, où il lui aurait fait subir divers sévices.Le scandale éclate et le marquis, protégé par sa famille, n'écope que d'une peine d'emprisonnement de quelques mois, au château de Saumur.Mais quatre plus tard, en 1772, alors qu'il séjourne à Marseille, il fait encore parler de lui. La rumeur l'accuse de s'être livré, en compagnie d'un valet de cinq jeunes filles, à diverses débauches, dont la sodomie, alors passible de la peine capitale.Et, de fait, il est condamné à mort par le Parlement de Provence. Mais il échappe à la justice en s'enfuyant en Italie, en compagnie d'une belle-sœur dont il fait sa maîtresse. Il est alors arrêté sur l'ordre du duc de Savoie et incarcéré au fort de Miolans, dans l'actuel département de la Savoie.D'autres prisons suivront. En effet, Sade est emprisonné au donjon de Vincennes, en 1777, puis à la prison royale d'Aix. Son procès n'aboutira qu'au paiement d'une modeste amende.Mais il retourne à Vincennes, avant d'être transféré à la Bastille, en 1784. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, Sade est transporté à Charenton, dans un hospice pour aliénés mentaux, où il finira sa vie en 1814. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le nom de Nelson Mandela est passé à la postérité comme l'un des symboles du combat pour l'égalité entre les hommes. En effet, celui qui devait devenir, en 1994, le premier Président noir d'Afrique du Sud, s'était engagé, dès le début des années 1940, dans la lutte contre l'Apartheid.C'est à la même époque que les gouvernements d'Afrique du Sud ont en effet imposé un régime fondé sur la discrimination raciale à l'encontre des Noirs. Toute une série de lois rigides restreignent leurs libertés dans tous les domaines.Des activistes noirs fondent très tôt des mouvements, comme le Congrès national africain (ANC), pour dénoncer cette situation. Dès le début des années 1960, Nelson Mandela prend la tête de la branche armée de ce parti. Elle se livre notamment à des actions de sabotage.Un procès historiqueRecherché activement par la police, Nelson Mandela est finalement arrêté en août 1962. D'autres militants de l'ANC seront appréhendés l'année suivante. Accusé de sabotages et de complot contre l'État, Mandela risque la peine de mort.C'est en effet la peine que, depuis une loi de juillet 1962, toute personne convaincue d'avoir fomenté un sabotage risque de se voir appliquer. Nelson Mandela et ses co-accusés comparaissent donc en justice, à partir du 9 octobre 1963.Le procès de Rivonia, qui devait durer jusqu'au 12 juin 1964, venait de commencer. Il devait passer à la postérité. Avocat de formation, Mandela se sert en effet de ce prétoire comme d'une tribune. Dans un long discours en forme de plaidoirie, il explique, à la barre, les raisons de son combat et son rêve d'une société égalitaire, où tous les habitants, quelle que soit leur race, auraient les mêmes droits.Le procès soulève l'émotion du monde entier. Le Conseil de sécurité de l'ONU demande au tribunal de ne pas prononcer de peines capitales pour les accusés. Le 12 juin 1964, Nelson Mandela est condamné à la prison à perpétuité. Il devait y rester 27 ans, et retrouver la liberté en 1991, l'année même de l'abolition de l'Apartheid. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le nom de Nelson Mandela est passé à la postérité comme l'un des symboles du combat pour l'égalité entre les hommes. En effet, celui qui devait devenir, en 1994, le premier Président noir d'Afrique du Sud, s'était engagé, dès le début des années 1940, dans la lutte contre l'Apartheid. C'est à la même époque que les gouvernements d'Afrique du Sud ont en effet imposé un régime fondé sur la discrimination raciale à l'encontre des Noirs. Toute une série de lois rigides restreignent leurs libertés dans tous les domaines. Des activistes noirs fondent très tôt des mouvements, comme le Congrès national africain (ANC), pour dénoncer cette situation. Dès le début des années 1960, Nelson Mandela prend la tête de la branche armée de ce parti. Elle se livre notamment à des actions de sabotage. Un procès historique Recherché activement par la police, Nelson Mandela est finalement arrêté en août 1962. D'autres militants de l'ANC seront appréhendés l'année suivante. Accusé de sabotages et de complot contre l'État, Mandela risque la peine de mort. C'est en effet la peine que, depuis une loi de juillet 1962, toute personne convaincue d'avoir fomenté un sabotage risque de se voir appliquer. Nelson Mandela et ses co-accusés comparaissent donc en justice, à partir du 9 octobre 1963. Le procès de Rivonia, qui devait durer jusqu'au 12 juin 1964, venait de commencer. Il devait passer à la postérité. Avocat de formation, Mandela se sert en effet de ce prétoire comme d'une tribune. Dans un long discours en forme de plaidoirie, il explique, à la barre, les raisons de son combat et son rêve d'une société égalitaire, où tous les habitants, quelle que soit leur race, auraient les mêmes droits. Le procès soulève l'émotion du monde entier. Le Conseil de sécurité de l'ONU demande au tribunal de ne pas prononcer de peines capitales pour les accusés. Le 12 juin 1964, Nelson Mandela est condamné à la prison à perpétuité. Il devait y rester 27 ans, et retrouver la liberté en 1991, l'année même de l'abolition de l'Apartheid. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices