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“Objets en question” Archéologie, ethnologie, avant-gardeau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 11 février au 22 juin 2025PODCAST – Entretien avec :Alexandre Farnoux, Professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à Sorbonne Université,Polina Kosmadaki, Conservatrice d'art moderne et contemporain et Conservatrice en chef du Département des Peintures au musée Benaki d'Athènes,Philippe Peltier, Conservateur général du patrimoine, ancien responsable de l'Unité patrimoniale Océanie-Insulinde au musée du quai Branly – Jacques Chirac,et Effie Rentzou, Professeure de littérature française à Princeton University, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 février 2025, durée 24'03,© FranceFineArt.Communiqué de presse CommissariatAlexandre Farnoux, Professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à Sorbonne UniversitéPolina Kosmadaki, Conservatrice d'art moderne et contemporain et Conservatrice en chef du Département des Peintures au musée Benaki d'AthènesPhilippe Peltier, Conservateur général du patrimoine, ancien responsable de l'Unité patrimoniale Océanie-Insulinde au musée du quai Branly – Jacques ChiracEffie Rentzou, Professeure de littérature française à Princeton UniversityLe commissariat de l'exposition a été conçu en partenariat scientifique avec le musée Benaki d'Athènes et l'École française d'Athènes. Avec le soutien de la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière.Qu'est-ce qu'un objet d'art ? Qu'en dire ? Comment le présenter ? Objets en question présente le dialogue fertile et dynamique entre recherche scientifique et art d'avant-garde autour de ces questions pendant la période de l'entre-deux guerres en France.En présentant des oeuvres d'art, des notes, des croquis, des publications, l'exposition évoque cette approche expérimentale et rend compte des croisements entre archéologie, ethnologie, anthropologie et pratique artistique, en mettant l'accent sur le surréalisme.À partir des années 1930, plusieurs revues liées aux avant-gardes artistiques sont les supports d'une nouvelle dynamique. Cahiers d'art (1926-1965), Minotaure (1933-1939) et Documents (1929-1930) en particulier, créent un décloisonnement sans précédent des disciplines en mettant en dialogue des reproductions photographiques d'oeuvres antiques, modernes et extraeuropéennes. Galeries, musées, collections accompagnent ce mouvement. Cette mise en regard inédite soustrait oeuvres et objets à l'autorité de l'histoire de l'art classique, tout en en faisant naître des nouveaux sens.Parmi les collaborateurs et intervenants de ces revues, Pablo Picasso, Georges Henri et Thérèse Rivière, André Breton, Michel Leiris, Charles Ratton, Joan Miró, Brassaï, Claude Cahun ou encore Georges Bataille, aux côtés d'archéologues, d'ethnologues et de conservateurs de musées ou galeristes, partagent une curiosité commune pour l'art appartenant à un passé lointain, l'art non-occidental, mais aussi pour l'art populaire et l'art du quotidien. Leur approche expérimentale donne naissance à une nouvelle perception des objets, des lieux, des époques. Ils interrogent le concept même de musée en posant ces questions fondamentales : Qu'est-ce que l'objet ? Qu'est-ce que l'art ?Composée de quatre sections thématiques, conçues comme des constellations où oeuvres et archives manuscrites dessinent une figure et produisent du sens, l'exposition crée des interactions, parfois dissonantes, entre univers et cultures différents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il est le lauréat du prix Marc Ladreit de Lacharrière, décerné tous les deux ans par l'Académie des Beaux-Arts à un photographe professionnel. Son travail récompensé s'intitule Notre famille afghane, souvenirs d'une vie envolée. Olivier Jobard a suivi pendant dix ans l'exil de Ghorban jeune mineur afghan arrivé clandestinement en France et devenu français. Après le rapatriement de ses quatre frères et sœurs au moment de la prise de pouvoir des talibans à l'été 2021, il a documenté leur nouvelle vie en France, et est retourné photographier en Afghanistan les anciens lieux de vie de la fratrie pour leur reconstituer une sorte d'album de famille.À lire aussiVisa pour l'image: Ghorban, une histoire d'humanitéPour en aller plus loin :Exposition Notre famille afghane, souvenir d'une vie envolée Olivier Jobard
Il est le lauréat du prix Marc Ladreit de Lacharrière, décerné tous les deux ans par l'Académie des Beaux-Arts à un photographe professionnel. Son travail récompensé s'intitule Notre famille afghane, souvenirs d'une vie envolée. Olivier Jobard a suivi pendant dix ans l'exil de Ghorban jeune mineur afghan arrivé clandestinement en France et devenu français. Après le rapatriement de ses quatre frères et sœurs au moment de la prise de pouvoir des talibans à l'été 2021, il a documenté leur nouvelle vie en France, et est retourné photographier en Afghanistan les anciens lieux de vie de la fratrie pour leur reconstituer une sorte d'album de famille.À lire aussiVisa pour l'image: Ghorban, une histoire d'humanitéPour en aller plus loin :Exposition Notre famille afghane, souvenir d'une vie envolée Olivier Jobard
“Myriam Mihindou” Ilimb, l'essence des pleursau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 6 février au 10 novembre 2024Interview de Sarah Ligner, Conservatrice du patrimoine, responsable de l'unité patrimoniale mondialisation historique et contemporaine au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 5 février 2024, durée 16'34 »,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/02/09/3511_myriam-mihindou_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissariat :Sarah Ligner, Conservatrice du patrimoine, responsable de l'unité patrimoniale mondialisation historique et contemporaine au musée du quai Branly – Jacques Chirac, ParisNathalie Gonthier, commissaire d'expositionsInvitation à l'artiste contemporaine Myriam Mihindou, pour une nouvelle série d'oeuvres visuelles et sonores en hommage aux pleureuses punu du Gabon.Invitée à investir l'espace d'exposition de la galerie Marc Ladreit de Lacharrière, l'artiste franco-gabonaise Myriam Mihindou propose une installation inédite qui « réactive » les collections d'instruments de musique et les archives sonores conservées au musée. Sa réflexion prend pour point de départ la tour de verre qui abrite et donne à voir sur 6 niveaux la collection des 10 000 instruments de musique conservés au musée. Dans une démarche introspective, en référence à sa propre expérience du deuil, elle y associe la larme comme sujet et comme matériau.Aussi par le biais d'un travail collaboratif, notamment avec le concepteur acousticien Didier Blanchard et la compositrice Annie-Flore Batchiellilys, Myriam Mihindou imagine une mise en présence sonore des pleureuses punu. L'artiste a notamment conçu une sculpture végétale traversant l'exposition qui, activée par le public, émet un champ vibratoire. OEuvres en céramique, vanneries, dessins, sculptures de sel et de bois font ainsi résonner les mémoires et interrogent les manières de les transmettre.À travers cette exposition, Myriam Mihindou rend hommage aux pleureuses punu, accompagnatrices d'âmes qui guident les défunts vers l'au-delà et les vivants dans leur deuil. Elle réinterroge une pratique ancestrale ainsi que les récits et les mythes qui l'accompagnent et, par son oeuvre plurielle, « totale, performative, organique et corporelle », comme elle aime à le souligner, met en évidence la vertu cathartique des chants et des larmes de ces femmes sur le corps social et individuel.#Publication aux Édition musée du quai Branly – Jacques Chirac Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le milliardaire français Marc Ladreit de Lacharrière a fait alliance avec un autre milliardaire, le Tchèque Daniel Kretínsky et ils sont en passe de racheter le Groupe Casino. Cet homme de 48 ans, discret francophile, est à la tête d'une fortune estimée à 9,4 milliards de dollars. Un empire fondé sur l'énergie, la presse, l'industrie culturelle et la grande distribution. Retour sur les multiples acquisitions de l'homme d'affaires, à travers les yeux de celles et ceux qui travaillent pour lui. Il a mis ses premiers œufs dans le panier du transport de gaz russe il y a plusieurs années. Aujourd'hui, Daniel Kretínsky possède le cinquième énergéticien d'Europe : EPH. Sa filiale française s'appelle GazelEnergie. Six parcs éoliens, deux centrales solaires – deux au gaz et deux à charbon – qu'il rachète en 2019 à l'Allemand Uniper, en perte de vitesse. À sa tête, il y place Jean-Michel Mazalerat, une vieille connaissance rencontrée en République tchèque il y a 20 ans. « C'était un jeune juriste qui avait assez tôt identifié que certaines choses allaient bouger dans l'énergie. Il y avait donc des actifs qui étaient vendus à la casse. C'est quelqu'un qui avait un bel avenir. Il fait partie de ces gens qui ont vécu le communisme des années 60, 70 et 80. Pour eux, la France c'était l'exemple d'un pays libre, moderne et européen. Ça les a fait rêver et pour beaucoup, ils en sont tombés amoureux. »Un investissement sur un marché risquéSon arrivée sur le marché français a de quoi poser question. Le gouvernement vient en effet de confirmer l'arrêt progressif des centrales à charbon d'ici à 2022. Jean-Pierre Damm, délégué syndical Force ouvrière, travaille sur le site de la centrale de Saint-Avold depuis 50 ans. L'arrivée du milliardaire tchèque est une surprise.« Nous savions en France, et en Europe – et donc Daniel Kretínsky devait le savoir – que les centrales à charbon n'avaient plus d'avenir. Mais quand un patron achète quelque chose, quand il investit, c'est qu'il sait qu'il va gagner de l'argent. »Guerre en Ukraine ou retard dans le calendrier de transformation des usines ? Cette centrale de l'est de la France est relancée en 2022 pour satisfaire les besoins en électricité du pays. Une aubaine pour le nouvel actionnaire majoritaire, qu'il n'a pas manqué de redistribuer, reconnait Jean-Pierre : « Aujourd'hui, les salariés ont des primes qui sont assez conséquentes. Daniel Kretínsky gagne beaucoup d'argent, certes, mais je reconnais qu'il a partagé le bénéfice comme jamais quelqu'un ne l'a partagé sur le site ». Le salarié attend toutefois qu'il mette ses projets à l'œuvre, car l'avenir du site est toujours aussi incertain. Un empire médiatique eurocentréDaniel Kretínsky est aussi à la tête d'un empire médiatique qui grossit. À travers le groupe Czech Media Invest (CMI), il rachète plusieurs titres de presse français comme Elle, Télé 7 jours, ou encore Marianne. C'est d'ailleurs dans cet hebdomadaire d'actualité qu'il commet son premier faux-pas. En 2022, en pleine élection présidentielle française, il est accusé d'ingérence par les rédacteurs. Il serait « intervenu directement » pour modifier la Une du magazine, afin d'édulcorer un titre jugé trop sévère envers Emmanuel Macron. En 2018, il s'offre aussi des parts du journal Le Monde, premier quotidien national en termes de tirage. Son entrée au capital pose questions. Sur le plateau de Canal+ l'année suivante, il explique que son investissement est une démarche citoyenne : « Je suis tout simplement que la presse est absolument fondamentale aujourd'hui pour protéger les grandes valeurs de notre société, pour protéger la démocratie libérale en Europe. »L'industrie culturelle dans sa ligne de mireOn le retrouve également au capital de la Fnac dont il détient un quart des actions. Sa présence chez le premier vendeur de livres en France pourrait poser problèmes à l'avenir. Daniel Křetínský a signé plus tôt dans l'année un accord avec Vivendi pour lui racheter Editis (deuxième groupe d'éditions en France avec une cinquantaine de maisons). Vicent Bolloré doit impérativement s'en séparer puisqu'il convoite Hachette, le premier groupe d'édition du pays. La Commission européenne le lui a imposé pour éviter le monopole de ces gros acteurs du marché. Du côté de Kretínsky, Bruxelles pourrait au même titre lui demander de renoncer à Editis pour éviter une hyperconcentration et des échanges d'informations entre distributeurs et éditeurs. Un acquéreur solide pour CasinoSon dossier du moment est surtout le rachat du groupe Casino dans lequel on retrouve les magasins Monoprix, Franprix, ou encore la plateforme Cdiscount. Avec son associé Marc Ladreit de Lacharrière, autre milliardaire mais français, ils sont les derniers en lice. À eux seuls, ils détenaient déjà 12% des actifs du groupe. Pour en obtenir 100%, ils proposent d'injecter 1,1 milliard d'euros pour relancer les enseignes, en sécurisant les emplois et en développant de nouveaux magasins. Alida Melizi, déléguée syndicale Force Ouvrière, accueille la proposition de manière favorable. « De notre côté, il nous parait solide, car il en a la capacité financière. On a eu des échanges avec des collaborateurs proches de Daniel Kretinsky et ils nous ont assuré qu'il y aurait des investissements sur des embauches, sur de la rénovation. En tout cas, on est face à quelqu'un qui tient à avoir Casino et qui fait les démarches nécessaires dans ce sens-là. »Un amoureux du ballon rondGrand amateur de football, la galaxie Kretínsky compte aussi le club le plus titré de République tchèque, l'AC Sparta Prague, qu'il acquiert en 2004. Depuis, il s'est aussi offert une part du club anglais West Ham. Selon le journal L'Équipe, une clause lui permettrait même de prendre le contrôle du club à moyen-terme. Son nom a également circulé plus tôt dans l'année au sujet d'une éventuelle reprise de l'ASSE, le club de Saint-Étienne, en difficulté financière. Une rumeur fondée principalement sur une coïncidence : le partenaire historique des Verts n'est autre que Casino.
Le milliardaire français Marc Ladreit de Lacharrière a fait alliance avec un autre milliardaire, le Tchèque Daniel Kretínsky et ils sont en passe de racheter le Groupe Casino. Cet homme de 48 ans, discret francophile, est à la tête d'une fortune estimée à 9,4 milliards de dollars. Un empire fondé sur l'énergie, la presse, l'industrie culturelle et la grande distribution. Retour sur les multiples acquisitions de l'homme d'affaires, à travers les yeux de celles et ceux qui travaillent pour lui. Il a mis ses premiers œufs dans le panier du transport de gaz russe il y a plusieurs années. Aujourd'hui, Daniel Kretínsky possède le cinquième énergéticien d'Europe : EPH. Sa filiale française s'appelle GazelEnergie. Six parcs éoliens, deux centrales solaires – deux au gaz et deux à charbon – qu'il rachète en 2019 à l'Allemand Uniper, en perte de vitesse. À sa tête, il y place Jean-Michel Mazalerat, une vieille connaissance rencontrée en République tchèque il y a 20 ans. « C'était un jeune juriste qui avait assez tôt identifié que certaines choses allaient bouger dans l'énergie. Il y avait donc des actifs qui étaient vendus à la casse. C'est quelqu'un qui avait un bel avenir. Il fait partie de ces gens qui ont vécu le communisme des années 60, 70 et 80. Pour eux, la France c'était l'exemple d'un pays libre, moderne et européen. Ça les a fait rêver et pour beaucoup, ils en sont tombés amoureux. »Un investissement sur un marché risquéSon arrivée sur le marché français a de quoi poser question. Le gouvernement vient en effet de confirmer l'arrêt progressif des centrales à charbon d'ici à 2022. Jean-Pierre Damm, délégué syndical Force ouvrière, travaille sur le site de la centrale de Saint-Avold depuis 50 ans. L'arrivée du milliardaire tchèque est une surprise.« Nous savions en France, et en Europe – et donc Daniel Kretínsky devait le savoir – que les centrales à charbon n'avaient plus d'avenir. Mais quand un patron achète quelque chose, quand il investit, c'est qu'il sait qu'il va gagner de l'argent. »Guerre en Ukraine ou retard dans le calendrier de transformation des usines ? Cette centrale de l'est de la France est relancée en 2022 pour satisfaire les besoins en électricité du pays. Une aubaine pour le nouvel actionnaire majoritaire, qu'il n'a pas manqué de redistribuer, reconnait Jean-Pierre : « Aujourd'hui, les salariés ont des primes qui sont assez conséquentes. Daniel Kretínsky gagne beaucoup d'argent, certes, mais je reconnais qu'il a partagé le bénéfice comme jamais quelqu'un ne l'a partagé sur le site ». Le salarié attend toutefois qu'il mette ses projets à l'œuvre, car l'avenir du site est toujours aussi incertain. Un empire médiatique eurocentréDaniel Kretínsky est aussi à la tête d'un empire médiatique qui grossit. À travers le groupe Czech Media Invest (CMI), il rachète plusieurs titres de presse français comme Elle, Télé 7 jours, ou encore Marianne. C'est d'ailleurs dans cet hebdomadaire d'actualité qu'il commet son premier faux-pas. En 2022, en pleine élection présidentielle française, il est accusé d'ingérence par les rédacteurs. Il serait « intervenu directement » pour modifier la Une du magazine, afin d'édulcorer un titre jugé trop sévère envers Emmanuel Macron. En 2018, il s'offre aussi des parts du journal Le Monde, premier quotidien national en termes de tirage. Son entrée au capital pose questions. Sur le plateau de Canal+ l'année suivante, il explique que son investissement est une démarche citoyenne : « Je suis tout simplement que la presse est absolument fondamentale aujourd'hui pour protéger les grandes valeurs de notre société, pour protéger la démocratie libérale en Europe. »L'industrie culturelle dans sa ligne de mireOn le retrouve également au capital de la Fnac dont il détient un quart des actions. Sa présence chez le premier vendeur de livres en France pourrait poser problèmes à l'avenir. Daniel Křetínský a signé plus tôt dans l'année un accord avec Vivendi pour lui racheter Editis (deuxième groupe d'éditions en France avec une cinquantaine de maisons). Vicent Bolloré doit impérativement s'en séparer puisqu'il convoite Hachette, le premier groupe d'édition du pays. La Commission européenne le lui a imposé pour éviter le monopole de ces gros acteurs du marché. Du côté de Kretínsky, Bruxelles pourrait au même titre lui demander de renoncer à Editis pour éviter une hyperconcentration et des échanges d'informations entre distributeurs et éditeurs. Un acquéreur solide pour CasinoSon dossier du moment est surtout le rachat du groupe Casino dans lequel on retrouve les magasins Monoprix, Franprix, ou encore la plateforme Cdiscount. Avec son associé Marc Ladreit de Lacharrière, autre milliardaire mais français, ils sont les derniers en lice. À eux seuls, ils détenaient déjà 12% des actifs du groupe. Pour en obtenir 100%, ils proposent d'injecter 1,1 milliard d'euros pour relancer les enseignes, en sécurisant les emplois et en développant de nouveaux magasins. Alida Melizi, déléguée syndicale Force Ouvrière, accueille la proposition de manière favorable. « De notre côté, il nous parait solide, car il en a la capacité financière. On a eu des échanges avec des collaborateurs proches de Daniel Kretinsky et ils nous ont assuré qu'il y aurait des investissements sur des embauches, sur de la rénovation. En tout cas, on est face à quelqu'un qui tient à avoir Casino et qui fait les démarches nécessaires dans ce sens-là. »Un amoureux du ballon rondGrand amateur de football, la galaxie Kretínsky compte aussi le club le plus titré de République tchèque, l'AC Sparta Prague, qu'il acquiert en 2004. Depuis, il s'est aussi offert une part du club anglais West Ham. Selon le journal L'Équipe, une clause lui permettrait même de prendre le contrôle du club à moyen-terme. Son nom a également circulé plus tôt dans l'année au sujet d'une éventuelle reprise de l'ASSE, le club de Saint-Étienne, en difficulté financière. Une rumeur fondée principalement sur une coïncidence : le partenaire historique des Verts n'est autre que Casino.
Enquanto o futuro do poderoso Grupo Casino está em jogo na França, no Brasil a expectativa é para onde vai o Grupo Pão de Açúcar (GPA), tirado das mãos do empresário Abílio Diniz há 11 anos, quando foi adquirido pela gigante francesa do varejo. A negociação mobiliza potenciais compradores no Brasil e no exterior, incluindo concorrentes e o próprio Diniz. Lúcia Müzell, da RFIAfundado em dívidas, o Casino começou a se desfazer de ativos espalhados pelo mundo desde 2014, mas a crise gerada pela pandemia e em especial na América Latina só piorou o quadro, que o contexto inflacionário e de juros na Europa terminou de sepultar. No fim de junho, a companhia anunciou a intenção de vender as suas parcelas no GPA, do qual é acionista controlador, com 40,9% dos papéis. Em todo o Brasil, são quase mil lojas em jogo – é o segundo maior pilar do grupo francês no mundo.Em março, a companhia já se desfez de 12% do seu capital da rede Assaí, com a qual levantou € 600 milhões para conseguir respirar até o fim do ano, em conjunto com medidas de emergência negociadas com os credores e o governo francês. Na América Latina, o Casino ainda tem forte presença na rede colombiana Éxito – que também será cedido, como parte do plano de reestruturação da gigante do varejo.“Estamos todos empolgados com essa mudança. A gente tem visto todos os agentes envolvidos nessa cadeia de valor muito atentos e querendo no mínimo analisar a oportunidade – seja outras redes, fundos de investimentos ou de mercado de alimentação dentro do lar”, observa Eduardo Yamashita, COO da consultoria especializada em varejo Gouvêa Ecosystem. "Essa operação do Casino está menos conectada com a operação brasileira e mais com os negócios internacionais do grupo. É por isso que a gente tem visto essa quantidade de interessados no ativo GPA, que é realmente único.”Revanche de Diniz?Na época da venda do Grupo Pão de Açúcar, a família Diniz enfrentou uma longa batalha para evitar a aquisição pelo CEO e acionista majoritário do Casino, Jean-Charles Naouri – que acabou vencendo a disputa. Abílio levou anos para superar a perda do controle da rede varejista fundada pelo seu pai, Valentim, no fim dos anos 1940. Desde então, uniu-se à rival francesa Carrefour, da qual é vice-presidente do conselho de administração no Brasil e um dos principais acionistas no grupo global.O mercado especula se teria chegado a hora da revanche do empresário brasileiro face a Naouri – pessoalmente ou via Carrefour. "Essa história é icônica e o Abílio e a família falam abertamente sobre esse tema nos livros que já foram escritos. Foi um capítulo importantíssimo na história do varejo brasileiro”, destaca Yamashita.O analista salienta que "obviamente o Abílio e o seu family office são grandes candidatos” para retomar o GPA, assim como o Carrefour – mas estão longe de serem os únicos. "Fundos de investimentos nacionais e internacionais estão com um apetite muito grande. A negociação de um bloco tão relevante de um varejista com uma presença tão grande, principalmente no sudeste, que já consolidado e é o maior mercado do Brasil, com marcas próprias e os avanços tecnológicos que eles fizeram, são ativos que chamam muita atenção”, insiste.Jean-Charles Naouri, um 'tubarão' devorado pela própria ganânciaO empresário francês foi apelidado de “lobo”, “tubarão” ou “predador”, depois de consolidar o método de entrar aos poucos no capital de empresas familiares em apuros, mas sempre com opção de compra futura – que na maioria dos casos, se tornava fatal, como no Grupo Pão de Açúcar. Era o auge da expansão fulminante do Casino por mercados emergentes, sob o comando de Naouri.“Toda a vez que entra um player como o Casino, relevante globalmente, o mercado brasileiro amadurece muito. Isso aconteceu em todos os episódios, de uma maneira geral, e não só no segmento alimentar”, relembra Yamashita. "Foi assim com a entrada do WalMart no Brasil – que depois saiu, mas isso faz com que o mercado no Brasil elevasse a barra. Hoje o varejo no Brasil tem o nível de sofisticação e desenvolvimento muito simular aos grandes mercados globais, como o norte-americano, europeu e até mesmo asiático”, constata.A fama de Naouri de 'gênio das finanças', porém, caiu por terra depois que os balanços do Casino se anunciavam cada vez mais deficitários – seriam € 6,5 bilhões em dívidas. No último fim de semana, os três bilionários reunidos na holding 3F – Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari – decidiram não reapresentar a proposta de resgate do grupo porque “a situação financeira [do Casino] está mais deteriorada do que o previsto”, e num contexto em que as previsões de receitas não param de ser revistas para baixo.A ironia do destino é que um estrangeiro, o tcheco Daniel Kretinsky – apoiado pelo francês Marc Ladreit de Lacharrière e o fundo de investimentos britânico Attestor – representa a única oferta sobre a mesa para salvar o Casino do buraco, com um aporte de € 1,2 bilhão. Kretinsky atualmente é o segundo maior acionista do Grupo Casino e já advertiu que, se o negócio for fechado até o fim do mês, como previsto, não haverá demissões na empresa – à exceção de Naouri.O jornal Le Monde antecipa que o poderoso CEO "deve deixar o mundo do varejo como entrou: sozinho e sem fortuna, depois de protagonizar uma fábula darwinista em que devorou a todos até ser ele próprio devorado”. Nos próximos dias, ele deve deixar para trás um império com 200 mil funcionários no mundo, dos quais a maioria estão na América do Sul e um quarto na França, espalhados por supermercados como Monoprix, Franprix, Géant e Spar.
Deux grands patrons européens affichent de grandes ambitions dans les médias : Rodolphe Saadé, de CMA CGM, et Daniel Kretinsky qui vient de signer un accord d'exclusivité avec Vivendi pour négocier le rachat d'Editis. C'est un signe qui ne trompe pas. Rodolphe Saadé et Daniel Kretinsky ont eu droit chacun, cette semaine, à leur portrait dans Les Échos ou Le Figaro. Des portraits où Xavier Niel est cité, avec des mots qui valent adoubement. Niel voit dans le Tchèque Daniel Kretinsky, 47 ans, un homme jeune qui n'est pas prêt à jouer « le pigeon de service », un compliment pour lui. Et à propos du Franco-Libanais Rodolphe Saadé, 53 ans, « je l'apprécie, c'est quelqu'un de clair, droit, on peut évoquer tous les sujets », dit le fondateur de Free, actionnaire du Monde et nouveau parrain du capitalisme français. Il n'en disait pas autant l'an dernier lorsqu'il disputait au patron de CMA-CGM le contrôle du quotidien La Provence. Saadé l'avait alors emporté dans sa bataille judiciaire pour contrôler le journal en proposant quatre fois le prix de son rival.Aujourd'hui, cinquième fortune en France, Saadé a fait tripler le chiffre d'affaires de CMA-CGM en cinq ans, à 75 milliards de dollars, après l'explosion des prix du transport maritime. Ce n'est plus un boss que l'on chagrine, mais que l'on courtise. Le gouvernement ne s'en prive pas, et ce, alors que son groupe enregistre de superprofits que certains veulent taxer. Car Saadé affiche des ambitions dans les médias. L'an dernier, il a cherché à racheter M6 avec Stéphane Courbit et Marc Ladreit de Lacharrière. Et il regardera le dossier dès que Bertelsmann voudra de nouveau s'en dessaisir. Après tout, il possède déjà 9% du capital de la chaîne, il est actionnaire du groupe de production de Stéphane Courbit (FL Entertainment), et – tiens – il vient de s'entendre avec Xavier Niel pour investir 40 millions d'euros dans le média en ligne Brut. Est-ce que cette entente s'arrêtera quand Saadé repartira à la conquête de M6 que convoite Niel ? C'est toute la question.De son côté, Daniel Kretinsky, coactionnaire passif du groupe Le Monde, propriétaire de Marianne, de Elle, de Télé 7 Jours ou de Franc-Tireur, possède 8% du groupe TF1. Pour cet industriel de l'énergie qui a fait fortune en pariant sur les centrales à charbon en fin de vie, l'investissement dans les médias entend compenser son lourd bilan carbone. Il est en passe de racheter Editis, le numéro 2 de l'édition en France, que Vivendi doit revendre pour ne garder que Hachette. Avec des maisons aussi célèbres que Nathan, Bordas, Julliard, Plon ou Robert Laffont, Daniel Kretinsky va porter son empire de papier près du milliard d'euros de chiffre d'affaires. Et l'édition est peut-être mieux que la presse en termes d'influence. Il n'est pas un journaliste, un politique qui ne songe pas à publier un livre…
Sommes-nous un jour arrivée quand on est une femme entrepreneure ? D'une petite voix aigüe pourtant très affirmée, Véronique Morali répond “Non, non, non”. Énarque passée par l'inspection des finances, figure respectée dans le monde du business, à l'origine de Terrafemina et aujourd'hui à la tête de Webedia (allo ciné, 750 grammes, jeuxvideo.com), cette bosseuse qui se réveille à l'aube a même un temps dirigé la Maison Chanel. À un âge où certains envisagent une retraite où ils s'occuperaient de leurs fleurs, elle vient de créer un fonds d'investissement avec l'une de ses filles. Cultivant son indépendance, la compagne de l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, fondatrice du réseau féminin Force Femmes et fille et petite-fille de “déracinés” ne s'arrête pas à ce qu'elle a acquis. L'insatisfaction devient alors lieu de satisfaction permanente et l'entrepreneuriat une joie sisyphéenne.
Dans la STORY, présentée par Tamron, pionnier de l'industrie optique, qui propose une gamme unique de zooms et focales fixes pour montures Sony E, FE, Fujifilm X et Nikon Z, Benjamin nous propose un échange avec le photographe Pascal Maitre sur l'exposition de son travail Peuls du Sahel qui a reçu en 2020 le Prix Marc Ladreit de Lacharrière - Académie des Beaux-Arts. Cette STORY est issue de l'épisode " S512 - Les meilleures optiques hybrides 2022 " diffusé le 1 décembre 2022. Aux micros de cette émission : Arthur Azoulay, Benjamin Favier, Nicolas Morvan, Jean-Nicolas Lehec et Foucauld Prové, Jean-Christophe Thiry, Xavier De La Tullaye.
Dans l'épisode S512 du podcast Faut Pas Pousser les ISO, nous recevons Nicolas Morvan de la boutique spécialisée Miss Numérique et le journaliste Jean-Nicolas Lehec du magazine en ligne Phototrend pour notre grand guide de fin d'année des meilleures optiques hybrides 2022. Pour enrichir la discussion, nous avons également le plaisir d'écouter les témoignages de Foucauld Prové de Sigma France, de Jean-Christophe Thiry de Tamron France et du journaliste spécialisé Xavier De La Tullaye. Cette émission est présentée par SIGMA, fabriquant indépendant d'objectifs et d'appareils photos 100% fabriqués au Japon. Cette émission reçoit également le soutien de MPB, la première plateforme mondiale d'achat, de vente et d'échange de kit photo et vidéo d'occasion. Dans le FLASH ACTU présenté par PHOX.FR, nous faisons un focus sur le nouveau TTArtisan 35 mm f/0,95; sur les nouvelles optiques Tokina 300, 600 et 900 mm SZ Pro et sur l'ouverture prochaine du Quai de la Photo. Dans la STORY, présentée par Tamron, pionnier de l'industrie optique, qui propose une gamme unique de zooms et focales fixes pour montures Sony E, FE, Fujifilm X et Nikon Z, Benjamin nous propose un échange avec le photographe Pascal Maitre sur l'exposition de son travail Peuls du Sahel qui a reçu en 2020 le Prix Marc Ladreit de Lacharrière - Académie des Beaux-Arts. Découvrez également le DÉBRIEF du grand débat et le QUIZ qui fait la part belle aux questions des auditeurs. Aux micros de cette émission : Arthur Azoulay, Benjamin Favier, Nicolas Morvan, Jean-Nicolas Lehec et Foucauld Prové, Jean-Christophe Thiry, Xavier De La Tullaye.
Le photojournaliste Pascal Maitre, fin connaisseur de l'Afrique et du Sahel, est le lauréat du prix Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts en 2020. Un travail de deux ans pour documenter une communauté millénaire, les Peuls, prise dans les tensions climatiques et jihadistes qui étreignent le Sahel. Peuls du Sahel fait l'objet d'une exposition gratuite à Paris, à voir jusqu'au 4 décembre à l'Institut de France.
Le photojournaliste Pascal Maitre, fin connaisseur de l'Afrique et du Sahel, est le lauréat du prix Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts en 2020. Un travail de deux ans pour documenter une communauté millénaire, les Peuls, prise dans les tensions climatiques et jihadistes qui étreignent le Sahel. Peuls du Sahel fait l'objet d'une exposition gratuite à Paris, à voir jusqu'au 4 décembre à l'Institut de France.
L'Académie des beaux-arts accueille jusqu'au 4 décembre, l'exposition « Peuls du Sahel » du photographe Pascal Maitre, lauréat de l'édition 2022 du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière - Académie des beaux-arts. Organisée autour de trois thématiques - Les fêtes, La vie quotidienne, Le conflit et ses conséquences - cette exposition offre un témoignage sensible et rigoureux sur le peuple peul. Du Sahara occidental à Kinshasa, du Berry au Bénin, en passant par le Nigéria, ou encore la Somalie, Pascal Maître a déroulé des kilomètres et des kilomètres de pellicules photo pour capturer la vie des hommes et des femmes de ce monde. Alors que tous les yeux sont rivés sur l'Ukraine, il rallume la lumière dans la zone des trois Frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, où militaires et groupes djihadistes s'affrontent au quotidien et où la population civile est bien souvent prise en étau. Une région ou insécurité et changement climatique se dispute les victimes. Parmi elles : les Peuls, Fulani, Halpulaar, appelez-les comme vous voulez. C'est ce peuple nomade qu'il a suivi, pendant deux ans, au grès de leur difficile combat pour préserver leur identité. Son travail, honoré du prestigieux prix de la photographie Marc Ladreit de la Charrière, est exposé à l'Académie des beaux-arts, en plein cœur de Paris jusqu'au 4 décembre. Le photojournaliste Pascal Maître présente l'exposition « Peuls du Sahel » Reportage : Daphné Gastaldi a visité Marseille avec des militants anti-colonialistes, artistes et intellectuels, qui viennent de publier « Le guide du Marseille colonial » aux éditions Syllepse et La courte échelle/Transit.
Un nouveau patron à TF1, un nouvel actionnaire pour M6 et RTL, le paysage audiovisuel français est en pleine recomposition depuis l'échec du projet de fusion TF1-M6. Si on avait imaginé en 2012 une chaîne dont Rodolphe Belmer serait le patron dix ans plus tard, dont Ara Aprikian serait le directeur des programmes, dont Yann Barthès et Alain Chabat seraient des animateurs quotidiens et dont la série phare du moment s'appellerait Les Combattantes, on aurait immédiatement pensé à Canal+. Or c'est bien sur TF1 que ce programme et tous ces anciens de Canal se produisent ou vont se produire. Avant d'être le patron d'Eutelsat, Rodolphe Belmer, c'est d'abord le directeur général historique de Canal+, celui qui a lancé les séries de création originales comme Le Bureau des Légendes ou Engrenages, celui qui a assuré le lancement de l'application MyCanal ou qui a contribué au développement international de Canal+, en particulier en Afrique. Plan B S'il vient à TF1, c'est pour incarner le « plan B » de Bouygues depuis l'échec de son projet de fusion avec M6, faute d'accord de l'Autorité de la concurrence. À eux deux, les groupes TF1 et M6 auraient eu les trois quarts du marché publicitaire de la télévision. Rodolphe Belmer, qui arrivera fin octobre à TF1 remplacera ensuite Gilles Pélisson à la tête du groupe en février. Sa feuille de route est simple : il devra montrer comment résister aux géants du streaming que sont Netflix, Disney+ ou Amazon Prime. Les deux premiers arrivent dans la publicité. Le troisième a déjà pris les droits de la Ligue 1 en France. Il devra donc développer les contenus originaux de TF1 pour mieux les diffuser sur les plateformes avec cet avantage qu'il a été pendant quatre ans administrateur de Netflix. M6 remis en vente Face à lui, il retrouvera sans doute l'an prochain un nouvel actionnaire du groupe M6, qui possède aussi RTL. Le groupe allemand Bertelsmann a remis en vente M6 dès cette semaine et il doit faire vite, car son autorisation d'émettre arrive à échéance en mai. Si la réglementation ne change pas, il devra très vite dire la solution qu'il retient. Si Vincent Bolloré et Patrick Drahi vont étudier le dossier, ils sont déjà présents dans la télévision en France avec Canal+ et BFM et un rachat de leur part supposerait un nouvel examen concurrentiel. C'est pourquoi d'autres prétendants sont regardés de très près. C'est le cas en particulier de CMA-CGM de Rodolphe Saadé qui s'est allié au producteur Stéphane Courbit et au financier Marc Ladreit de Lacharrière. Mais il y a aussi Xavier Niel et surtout Mediaset, le groupe de Silvio Berlusconi qui est présent en Italie, en Espagne et en Allemagne, où il possède 25% de la chaîne Prosieben. Bertelsmann pourrait choisir de faire alliance avec en lui cédant une grosse part de M6. ► À lire aussi : Les groupes TF1 et M6 abandonnent leur projet de fusion
Deux heures trente de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
“FLORE” L'odeur de la nuit était celle du jasminLauréate 2018 Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l'Académie des beaux-artsau Pavillon Comtesse de Caen, Palais de l'Institut de France, Parisdu 28 octobre au 29 novembre 2020HOME | AGENDA CULTUREL | “FLORE” L'ODEUR DE LA NUIT ÉTAIT CELLE DU JASMIN, LAURÉATE 2018 PRIX DE PHOTOGRAPHIE MARC LADREIT DE LACHARRIÈRE, AU PALAIS DE L'INSTITUT DE FRANCE, PARIS, DU 28 OCTOBRE AU 29 NOVEMBRE 2020 “FLORE” L'odeur de la nuit était celle du jasmin, Lauréate 2018 Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière, au Palais de l'Institut de France, Paris, du 28 octobre au 29 novembre 2020Partage“FLORE” L'odeur de la nuit était celle du jasminLauréate 2018 Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l'Académie des beaux-artsau Pavillon Comtesse de Caen, Palais de l'Institut de France, Parisdu 28 octobre au 29 novembre 2020Académie des beaux-artsFLOREPODCAST – Interview de FLORE,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 octobre 2020, durée 30'51, © FranceFineArt.© Anne-Frédérique Fer,visite de l'exposition avec FLORE, le 29 octobre 2020.Couverture L'odeur de la nuit était celle du jasmin de FLOREaux éditions Maison CF. . © FLORE, courtesy Galerie Clémentine de la Féronnière.FLORE,L'odeur de la nuit était celle du jasmin.© FLORE, courtesy Galerie Clémentine de la Féronnière.FLORE,L'odeur de la nuit était celle du jasmin.© FLORE, courtesy Galerie Clémentine de la Féronnière.FLORE,L'odeur de la nuit était celle du jasmin.© FLORE, courtesy Galerie Clémentine de la Féronnière.FLORE,L'odeur de la nuit était celle du jasmin.© FLORE, courtesy Galerie Clémentine de la Féronnière.Extrait du communiqué de presse :commissaire de l'exposition : Sylvie HuguesPrésentation de l'exposition L'Académie des beaux-arts accueille du 28 octobre au 29 novembre 2020 l'exposition L'odeur de la nuit était celle du jasmin de FLORE, lauréate du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l'Académie des beaux-arts en 2018.Indochine, mousson, moiteur, beauté du Mékong et dangers de la nuit… les récits des grands-parents de l'artiste photographe FLORE, ayant vécu à la même époque et sur les mêmes lieux que Marguerite Duras, ont baigné son enfance d'insondables mystères qui nourrissent aujourd'hui un imaginaire commun entre elle et l'écrivaine. Après Lointains souvenirs, sa première série autour de l'adolescence de Marguerite Duras, FLORE continue à « inventer photographiquement » une Indochine mythifiée. Elle propose ici un voyage dans le temps et agrandit le monde d'espaces insoupçonnés, en saisissant quelque chose qui n'a pas nécessairement existé mais dont on accepte le postulat, cette vie qui aurait été vécue il y a presque 100 ans et que Marguerite Duras raconte dans ses livres. Cette exposition sera constituée d'une cinquantaine de tirages argentiquesréalisés par l'artiste en chambre noire, teintés au thé et cirés, ainsi que d'héliogravures, de tirages pigmentaires couleur sur papier japonais et de pièces uniques sur feuille d'or.L'odeur de la nuit était celle du jasmin – Extraits du texte d'Héloïse Conésa* pour le hors-série de la Revue des Deux Mondes consacré au travail de FLORE, publié en octobre 2020.C'est un retour au pays natal de Duras, l'Indochine française, c'est aussi à travers l'omniprésence du Mékong une image héraclitéenne du temps qui s'écoule sans retour. Une fois le décor posé, celui d'un éden que la modernité n'est pas parvenue à altérer, apparaît l'image d'une robe. Elle n'est pas verte comme dans le récit durassien mais présente des motifs de branches de cerisiers en fleurs, des rinceaux ondoyant sur l'étoffe, enchevêtrés comme les vaisseaux palpitants du corps qui l'a désertée. (…)Les images de l'artiste-photographe FLORE, comme les écrits de Duras, contiennent cette mélancolie immédiate de ce qui est vécu et la tentative de le garder là, inscrit dans le texte ou à la surface d'une photographie. Face à ces paysages immémoriels des bords du Mékong, le présent et le passé se superposent sans se confondre dans une communauté de sensation avec l'écrivaine où le noir des photos se fait gardien de secrets. Avec ce travail sur les traces de l'auteure de L'Amant, d'une jeunesse indochinoise que les grands-parents de la photographe avaient en partage et qu'évoquaient les Lointains souvenirs, FLORE ne pratique pas une remémoration biographique mais réintègre fugitivement toutes les formes d'être de la jeune Duras. (…)L'ensemble de ce récit photographique est porté par des images aux contours embués qui rappelle la moiteur des rives. L'atmosphère vibrante qui s'en dégage pousse la photographe à « charbonner » le noir et à émousser le piqué de l'image par le choix d'un tirage argentique dense. La couleur apparaît parfois qui convoque la granulation picturale des premiers autochromes et s'affirme comme une tentative d'associer davantage de sens encore et de temporalités. Sous l'objectif de FLORE, les paysages glissent dans un mouvement ample et doux à la rencontre de silhouettes, de buffles, de jonques et d'arbres qui scandent son voyage afin de saisir le « substantialisme féminin de l'eau » cher à Bachelard et la tonalité de ce monde évanoui.* Héloïse Conésa est conservatrice du patrimoine, chargée de la collection de photographie contemporaine à la Bibliothèque nationale de France.Le Livre – FLORE L'odeur de la nuit était celle du jasmin aux éditions Maison CF https://www.maisoncf.fr/produit/florenuit/Photographies de FLORE / Écrits de Marguerite DurasL'odeur de la nuit était celle du jasmin s'inscrit dans la continuité du livre de FLORE, Lointains souvenirs (Éditions Contrejour, 2016) qui proposait une variation autour de la jeunesse indochinoise de Marguerite Duras. Dans ce nouvel opus, elle puise dans ses souvenirs d'enfance, dans les récits de ses grands-parents qui ont vécu à la même période et aux mêmes endroits que Marguerite Duras d'insondables mystères nourrissant ce qu'elle ressent aujourd'hui comme une part d'imaginaire commun entre elle et l'écrivaine. Elle continue ainsi à « inventer photographiquement » une Indochine presque mythique. De courts extraits de textes de Marguerite Duras forment un contrepoint aux photographies en noir et blanc virés au thé. Par ces procédés techniques, l'artiste façonne tout autant qu'elle restitue le monde déployé sous ses yeux pour en extraire des images qui se confrontent à la fragilité des souvenirs et à la capacité de la photographie de créer de la vérité plus vraie qu'une réalité. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Matthieu Belliard prend les commandes de la matinale d'Europe 1 pour trois heures d’infos, accompagné d’Ombline Roche et de toute la rédaction. Un point complet sur l'actualité pour l'observer sous tous les angles et mieux la comprendre avec de nombreux entretiens, sans oublier l'interview politique de Sonia Mabrouk. Les auditeurs retrouvent les chroniques de Nicolas Barré, Vincent Hervouët, Nicolas Beytout, Fanny Agostini, Virginie Phulpin et Anicet Mbida.La “Revue de presque” de l'infatigable Nicolas Canteloup, accompagné de Julie, apporte une touche d'humour. Information, convivialité et proximité rythmeront cette matinale !
Grande nouveauté cette année, chaque matin, Nicolas Canteloup offre ses précieux conseils aux invités de l'interview politique. Ce vendredi, Sonia Mabrouk reçoit Marc Ladreit de Lacharrière, milliardaire français et dirigeant d’entreprises. Roselyne Bachelot lui conseille de programmer son one woman show dès la fin de son quinquennat pour récupérer l'argent qu'il aura perdu à cause du couvre-feu.
Serait-ce le confinement, la crise de la publicité qui a suivi, les ventes erratiques du fait de la faillite du distributeur Presstalis ? En une semaine, en tout cas, ce sont plus de 700 suppressions d’emplois dans les médias qui ont été annoncées. Outre les 500 ou 550 déjà attendus à BFMTV et RMC, dont près de 380 en CDI, il faudra compter une soixantaine de postes en moins à Paris Normandie, journal en liquidation racheté par le groupe belge Rossel. De son côté, Le Parisien s’apprête à supprimer 30 postes et neuf éditions départementales en Île-de-France, au grand dam des élus locaux, pour les remplacer par un gros cahier régional. Reworld, spécialiste du digital low cost, renonce à l’hebdomadaire papier Grazia pour se concentrer sur cette marque de presse essentiellement déclinée désormais sur Internet. Il laisse 31 emplois sur le carreau. Et il faudrait aussi citer Paris Turf qui se cherche un repreneur, L’Équipe qui met dans la balance des emplois un plan de performance collective impliquant de réduire les salaires de 10% et d’augmenter la durée du travail ou encore Webedia, le propriétaire d’Allo Ciné ou de Pure Media, qui veut se séparer de 90 postes. Alors bien sûr, on peut incriminer Presstalis. Ses difficultés pèsent sur de petits titres comme Le 1 d’Éric Fottorino qui voient leur équilibre menacé par ce que leur doit l’entreprise de distribution. Malgré une pétition de 200 chercheurs, le magazine La Recherche projette par exemple de fusionner avec un titre beaucoup plus grand public, Science et Avenir. Avec la chute des recettes publicitaires, c’est une réalité : les petits titres ont été pénalisés par Presstalis et ils cherchent à rejoindre son concurrent, les MLP, les Messageries lyonnaises de presse. Presstalis connaîtra lundi son sort, mais l’on sait déjà qu’elle devra se passer des 512 salariés de deux dépôts de province qui vont être liquidés. Alors que faire ? On pourrait attendre de la part d’actionnaires comme Patrick Drahi, à BFM et RMC, Bernard Arnault, au Parisien, Marc Ladreit de Lacharrière à Webedia ou la famille Amaury à L’Équipe qu’ils renflouent leurs médias. Mais selon l’économiste Julia Cagé, c’est surtout à l’État de s’emparer du sujet, en payant leur dû aux éditeurs, en accompagnant les départs ou en conditionnant les aides à la presse. Surtout, il faut selon elle garantir le travail des journalistes en les intégrant dans la gouvernance des médias. En attendant le gouvernement, dont on attendait un plan global sur la presse, reste silencieux. Comme s’il était dangereusement impuissant.
Nous parlons de Banijay, un champion tricolore de la production audiovisuelle qui est en passe de racheter le groupe Endemol Shine en 2020. À sa tête, c’est un homme très discret, Stéphane Courbit, qui tient les rênes de ce nouveau géant du paysage. Black Mirror, Versailles, Millenium, Peaky Blinders, Big Brother, Masterchef, Star Academy, L’île de la tentation… Toutes ces séries ou ces émissions ont une même origine, Endemol Shine, du nom de John de Mol, l’inventeur néerlandais de la téléréalité, et de Shine, le producteur britannique. Pour mettre la main sur ce groupe pour plus de 2 milliards d’euros, un Français, un Lyonnais, Stéphane Courbit s’est allié à Vivendi, et donc à Vincent Bolloré, ainsi qu’à Marc Ladreit de Lacharrière. Les trois hommes sont d’ailleurs membres du très élitiste réseau Le Siècle et ont en commun d’être catholiques. Mais, c’est lui, Stéphane Courbit qui veillera sur le nouveau géant de la production en apportant la société qu’il contrôle, Banijay connue en France pour produire les émissions de Cyril Hanouna sur C8, Nagui ou Fort Boyard sur France 2, Koh-Lanta sur TF1 ou 28 Minutes sur Arte. ►À lire aussi : TV : le groupe français Banijay rachète le géant Endemol Le groupe Banijay va ainsi tripler de taille pour atteindre 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, ce qui en ferait, selon Les Échos, le premier producteur audiovisuel au monde, devant ITV. Une trajectoire à la fois éblouissante pour Stéphane Courbit, ancien stagiaire de l’animateur Christophe Dechavanne, et assez périlleuse. Éblouissante d’abord, car le Lyonnais réussit à racheter Endemol dont il avait vendu la partie française à l’Espagnol Telefonica pour 240 millions d’euros au début des années 2000. Éblouissante toujours, car le Français a toujours rencontré le succès avec l’audiovisuel. Depuis son rachat de la société Zodiak, en 2016, il ne cesse de dire qu’il faut être numéro 1 dans ce qui est, rappelle-t-il, une industrie de talents et de franchises. Ses investissements dans l’énergie avec Direct Energie ou dans les jeux en ligne avec Betclic se sont révélés beaucoup moins fructueux. Et en même temps, Stéphane Courbit ne peut pas ignorer quelques périls. EndemolShine, déjà, est très endetté, à 1,6 milliard d’euros, et c’est ce montant qui avait fait fuir ITV qui avait regardé le dossier. Ensuite, et surtout, le groupe a surtout concentré son développement sur les émissions de flux, donc en direct, alors que ce qui plaît aux plateformes comme Netflix ou Amazon, c’est au contraire la fiction et en particulier les séries qui peuvent se stocker. Stéphane Courbit montre ainsi qu’il croit à la télévision, à la force de ce rendez-vous pour suivre une émission. S’il a raison, il sera vraiment le « pape du PAF », comme on le surnommait autrefois, selon Paris Match. Sinon, il coulera comme a coulé son yatch, le Yogi en mer Égée il y a huit ans.
(Sorry this is a couple of days late, there was a family situation that I had to deal with) cw: suicide mention Will and Laura talk about Annemarie Schwarzenbach, and Will recommends Kings Queens and In-Betweens: https://www.simonandschuster.com/books/Kings-Queens-and-In-Betweens/Tanya-Boteju/9781534430655 (There may be some audio issues, I tried to fix it but if it's noticeable I am sorry) [Disclaimer: some of the sources may contain triggering material.] Barbara Lorey de Lacharrière, (trans. Gabrielle Giattino), Annemarie Schwarzenbach : A Life, Retrieved April 1, 2017 https://www.swissinstitute.net/2001-2006/Exhibitions/2002_Lounge_Specials/2002_Annemarie_Schwarzenbach/SchwarzenbachBIO.htm Isobel L. (May 23, 2008) Swiss writer's life was stranger than fiction, Retrieved April 1, 2017 http://www.swissinfo.ch/eng/swiss-writer-s-life-was-stranger-than-fiction/1015688 James C. (November 15, 2011) Schwarzenbach in English, Retrieved April 1, 2017 https://strangeflowers.wordpress.com/2011/11/15/schwarzenbach-in-english/ Julia C. (November 23, 2015) A Woman to Know: Annemarie Schwarzenbach, Retrieved April 1, 2017 https://tinyletter.com/awomantoknow/letters/a-woman-to-know-annemarie-schwarzenbach Ruth P. (2015) Schwarzenbach, Annemarie (1908-1942), Retrieved April 1, 2017 https://library.macewan.ca/library-search/detailed-view/qth/110494388
Les titres du flash:- Les heures supplémentaires défiscalisées et exonérées de cotisations sociales « dès janvier prochain », a précisé la ministre du Travail.- Le Sénat a voté le dispositif proposé par le gouvernement pour accélérer la hausse de la prime d'activité.- Question: comment toucher tous les bénéficiaires du SMIC avec cette hausse de 100 euros quand la prime d'activité ne concerne qu'environ trois millions de foyers? Matignon va voir, rapporte l’AFP.- Le déficit pourrait grimper à 3,4% au lieu des 2,8% visés jusqu'ici, annonce le ministre Gérard Darmanin.- Emmanuel Macron reçoit ce soir à l'Elysée tous les parlementaires LREM et MoDem.- Affaire Fillon: Marc Ladreit de Lacharrière condamné à huit mois de prison avec sursis et 375.000 euros d'amende pour avoir accordé un emploi de complaisance à l'épouse de Penelope Fillon.- Juliette Binoche va présider le jury de la Berlinale, le festival du cinéma de Berlin.- Foot : Ligue des Champions: Paris-Belgrade ce soir…Pour accéder aux précédents flashs de « Minute Papillon ! » sur mobile, avec :AndroidiOSPar l’onglet « 20 Minutes Podcast » sur la page d’entrée de notre site.Crédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits – Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Bisquit soul de Noodgroove - Fugue Icons8.com/Looking in my eyes de Ann Abel - Fugue Icons8.com Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:01:01 - 50 millions d'euros - par : Antoine Pecqueur - 50 millions d'euros : la donation de Marc Ladreit de Lacharrière au Musée du Quai Branly
Mécène, entrepreneur et intellectuel, Marc Ladreit de Lacharrière détaille les particularités de ses investissements, à la fois financiers et personnels.
Marc Ladreit de Lacharrière dirige, entre autres, une agence de notation (Fitch Ratings). De quoi avoir un avis sur la santé économique de la France !
Ardent défenseur de la première mouture du texte de Loi soutenu par la ministre El Khomri, Lacharrière revient sur ses répercussions dans la société "ubérisée."
Mécène, entrepreneur et intellectuel, Marc Ladreit de Lacharrière commente l'actualité économique et politique.