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“Mission Dakar-Djibouti [1931-1933] : Contre-enquêtes”au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 15 avril au 14 septembre 2025Entretien avec Eric Jolly, Directeur de recherche, CNRS, et commissaire associé de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 avril 2025, durée 26'10,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/28/3612_dakar-djibouti_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissaire générale :Gaëlle Beaujean, Responsable de collections Afrique, musée du quai Branly – Jacques ChiracCommissaires associés :Julien Bondaz, Maître de conférences, Université Lyon 2Claire Bosc-Tiessé, Directrice de recherche au CNRS, Directrice d'études, EHESSHugues Heumen, Professeur et directeur, musée national du CamerounDidier Houénoudé, Professeur, Université d'Abomey-Calavi, BéninDirecteur scientifique des collections de l'Etat de Saxe (Allemagne)Eric Jolly, Directeur de recherche, CNRSAimé Kantoussan, Chargé de recherche, musée des civilisations noires, Dakar, SénégalDaouda Kéita, Directeur général, musée national du MaliMarianne Lemaire, Chargée de recherche, CNRSMame Magatte Sène Thiaw, Chargée de recherche, musée des civilisations noires, Dakar, SénégalSalia Malé, Directeur de recherche et ancien directeur général adjoint du musée national du Mali, MaliSisay Sahile Beyene, Professeur, Université de Gondar, ÉthiopieL'exposition Mission Dakar-Djibouti (1931-1933) : contre-enquêtes explore l'une des missions ethnographiques les plus emblématiques de l'histoire de l'ethnologie française, au coeur des collections Afrique du musée de l'Homme puis du musée du quai Branly – Jacques Chirac.Cette initiative revisite, à travers un prisme contemporain, les conditions de collecte et les récits souvent ignorés de cette traversée d'ouest en est de quinze pays africains – selon leurs frontières actuelles : Sénégal, Mali (nom colonial du territoire : Soudan français), Burkina Faso (Haute-Volta), Bénin (Dahomey), Niger, Nigeria, Tchad, Cameroun, République centrafricaine (Oubangui-Chari), République Démocratique du Congo (Congo belge), Soudan du Sud et Soudan (Soudan anglo-égyptien), Éthiopie, Érythrée et Djibouti (Côte française des Somalis). En 1931, ces pays étaient sous domination coloniale européenne à l'exception de l'Ethiopie indépendante.Conduite par l'ethnologue français Marcel Griaule, la « mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti », ainsi qu'elle fut dénommée à l'époque, se voulait pionnière, introduisant des méthodes novatrices d'enquêtes ethnographiques en France avec la volonté de rapporter des informations, des images, des objets de cultures africaines censées disparaître sous l'effet de la colonisation. Cependant, ses pratiques, qui s'inscrivaient dans un cadre colonial, ont soulevé des questions éthiques, notamment sur les conditions d'acquisition d'objets ainsi que sur les relations de pouvoir entre colonisés et coloniaux.Composée de onze membres, la mission réunit pour trois institutions parisiennes – le Muséum national d'Histoire naturelle et son annexe, le musée d'ethnographie du Trocadéro, ainsi que la Bibliothèque nationale – environ 3600 objets et 6600 spécimens naturalistes, 370 manuscrits, 70 ossements humains et produit près de 6 000 photographies, des enregistrements sonores, des films et plus de 15 000 fiches d'enquête.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des roucoulades électriques italiennes (et espagnoles) à la transe malgache, sans transition ! (Rediffusion) Sophian Fanen propose sa sélection mensuelle de cinq nouveautés. En janvier 2025, les nommés sont :- Andrea Laszlo De Simone, Un momento migliore (Hamburger Records, 2024)- Soleá Morente, No temas nada (feat. Kiki Morente), tiré de l'album Mar en calma (Discos Probeticos, 2024)- Mauricio Flores, No Funcionó (Palm Street Music, 2024)- Ornella Vanoni, Sant'allegria (feat. Mahmood), tiré de l'album Diverse (BMG, 2024)- Empress of, Someone I Know, tiré de l'album Like Someone I Know : a Celebration of Margo Guryan (Sub Pop Records, 2024).Puis, nous recevons Loya dans la #Sessionlive pour la sortie de Blakaz AntandroyBlakaz Antandroy est un album innovant créé par Loya en collaboration avec la famille Remanindry, composée du père Remanindry et de ses enfants, Samba, Nindry, Isabelle et Adeline. Issus du peuple Antandroy, une communauté chamanique du sud de Madagascar, ces artistes utilisent leurs chants et instruments traditionnels pour invoquer les esprits « Kukulamp » et ainsi soigner les villageois, éloignés de toute médecine moderne. L'origine de ce projet unique remonte à une commande du Musée du quai Branly – Jacques Chirac, qui demandait à Loya de concevoir un concert pour accompagner une exposition dédiée à Madagascar, en s'inspirant des archives sonores du musée. C'est ainsi que Loya découvre la musique de Remanindry et en tombe sous le charme. En 2019, il se rend à Tuléar pour rencontrer ce musicien en personne, donnant lieu à une rencontre musicale d'une rare intensité. De cette alchimie est née l'idée de collaborer sur Blakaz Antandroy, un projet ambitieux qui marie la musique chamanique Antandroy à l'univers de la musique électronique.Remanindry, comme Loya, est né dans l'océan Indien. Tous les deux grandissent en fréquentant des cérémonies faisant appel aux esprits. Les sons, les odeurs et les couleurs intenses lors des cérémonies spirituelles imprègnent profondément tous leurs sens. Loya arrive en Europe et s'initie aux instruments électroniques qu'il va maîtriser plus tard. Remanindry commence son apprentissage de la musique Antandroy sous la direction éclairée de sa belle-mère, elle-même percussionniste et chanteuse dans les cérémonies. Ancien lutteur, il découvre sa voix puissante qui résonne dans sa carrure imposante. Il apprend le lokanga (violon malgache) et intègre tout le répertoire de sa famille. Il pratique les cérémonies dans tout le sud de Madagascar et décide d'habiter à Tuléar lorsque sa famille s'agrandit. Il fait la rencontre d'autres musiciens malgaches, notamment Régis Gizavo qui découvre tout son talent exceptionnel. Il a été aussi membre du groupe Ny Malegasy Orkestra qui a porté l'étendard de la chanson malgache à l'international. De son côté, Loya commence son apprentissage en devenant ingénieur informaticien. Il apprend à maîtriser les machines et en parallèle entame un parcours d'apprentissage dans les musiques classiques et le jazz. Autodidacte dans les musiques électroniques, il développe son propre processus pour retranscrire les musiques traditionnelles de l'océan Indien sur ses machines.Titres interprétés au grand studio- Koulé Live RFI- Be Sadia + Tokalava + Zilikala Ekarety, extraits de l'album- Kukulamp Live RFI.Line Up : Sébatien Lejeune alias Loya (machines).Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor et Camille Roch.► Album Blakaz Antandroy (LZ Records 2024).Site internet - YouTube - Facebook
“Au fil de l'or” L'art de se vêtir de l'orient au soleil-levantau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 11 février au 6 juillet 2025Entretien avec Magali An Berthon, professeure assistante en Fashion Studies, American University of Paris et membre associée, Centre for Textile Research, Université de Copenhague (Danemark), et co-commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 février 2025, durée 17'54,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/02/14/3593_au-fil-de-l-or_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissariat :Hana Al Banna – Chidiac, ancienne responsable de l'unité patrimoniale Afrique du Nord et Proche-Orient, musée du quai Branly – Jacques Chirac (Paris)Magali An Berthon, professeure assistante en Fashion Studies, American University of Paris et membre associée, Centre for Textile Research, Université de Copenhague (Danemark)L'exposition est organisée par le musée du quai Branly – Jacques Chirac avec la précieuse collaboration de la créatrice de mode chinoise Guo Pei.Du Maghreb au Japon, en passant par les pays du Moyen-Orient, l'Inde et la Chine, l'exposition retrace l'histoire millénaire de l'or dans les arts textiles. Une histoire fascinante où se marient création artistique, savoir-faire traditionnels et inventions techniques. Dès le cinquième millénaire avant notre ère, l'or agrémente les premières étoffes de luxe dédiées aux hommes de pouvoir. Au cours des siècles suivants, des tisserands et artisans chevronnés – romains, byzantins, chinois, perses puis musulmans – déploient les techniques les plus ingénieuses pour réaliser de véritables tissus d'art où les fibres de soie ou de lin s'entrelacent aux lames et filés d'or. Des premiers ornements cousus sur les vêtements des défunts aux robes flamboyantes de la créatrice de mode chinoise Guo Pei, des caftans brochés d'or du Maghreb et d'Orient et des soieries des mondes indien et indonésien aux kimonos scintillants de l'ère Edo, l'exposition propose une traversée au fil de l'or en deux sections historiques et techniques et cinq sections correspondant à cinq grandes aires géographiques et culturelles.Costumes de lumière des pays du soleil couchantLes costumes présentés dans cette première section géographique – manteau (caftan), tunique, pantalon, gilet – témoignent du métissage culturel qui marque les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie). Le goût du faste caractérise très tôt cette région. Au 10e siècle, la ville de Mahdia, en Tunisie, est réputée pour ses étoffes tissées d'or et de soie. Deux siècles plus tard, sous la dynastie des Almohades, des soieries brochées d'or sont réalisées dans les ateliers de Marrakech, au Maroc mais aussi à Malaga et à Alméria en Andalousie. Après la chute de Grenade en 1492, les pays d'Afrique du Nord accueillent de nombreux exilés andalous, juifs et musulmans, qui apportent de nouvelles modes vestimentaires mais aussi de nouvelles techniques de tissage et de broderie aux fils d'or. À partir du 16e siècle, l'expansion de l'Empire ottoman marque les costumes citadins de cette région qui s'inspirent de modèles venus de Turquie.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Objets en question” Archéologie, ethnologie, avant-gardeau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 11 février au 22 juin 2025PODCAST – Entretien avec :Alexandre Farnoux, Professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à Sorbonne Université,Polina Kosmadaki, Conservatrice d'art moderne et contemporain et Conservatrice en chef du Département des Peintures au musée Benaki d'Athènes,Philippe Peltier, Conservateur général du patrimoine, ancien responsable de l'Unité patrimoniale Océanie-Insulinde au musée du quai Branly – Jacques Chirac,et Effie Rentzou, Professeure de littérature française à Princeton University, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 février 2025, durée 24'03,© FranceFineArt.Communiqué de presse CommissariatAlexandre Farnoux, Professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à Sorbonne UniversitéPolina Kosmadaki, Conservatrice d'art moderne et contemporain et Conservatrice en chef du Département des Peintures au musée Benaki d'AthènesPhilippe Peltier, Conservateur général du patrimoine, ancien responsable de l'Unité patrimoniale Océanie-Insulinde au musée du quai Branly – Jacques ChiracEffie Rentzou, Professeure de littérature française à Princeton UniversityLe commissariat de l'exposition a été conçu en partenariat scientifique avec le musée Benaki d'Athènes et l'École française d'Athènes. Avec le soutien de la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière.Qu'est-ce qu'un objet d'art ? Qu'en dire ? Comment le présenter ? Objets en question présente le dialogue fertile et dynamique entre recherche scientifique et art d'avant-garde autour de ces questions pendant la période de l'entre-deux guerres en France.En présentant des oeuvres d'art, des notes, des croquis, des publications, l'exposition évoque cette approche expérimentale et rend compte des croisements entre archéologie, ethnologie, anthropologie et pratique artistique, en mettant l'accent sur le surréalisme.À partir des années 1930, plusieurs revues liées aux avant-gardes artistiques sont les supports d'une nouvelle dynamique. Cahiers d'art (1926-1965), Minotaure (1933-1939) et Documents (1929-1930) en particulier, créent un décloisonnement sans précédent des disciplines en mettant en dialogue des reproductions photographiques d'oeuvres antiques, modernes et extraeuropéennes. Galeries, musées, collections accompagnent ce mouvement. Cette mise en regard inédite soustrait oeuvres et objets à l'autorité de l'histoire de l'art classique, tout en en faisant naître des nouveaux sens.Parmi les collaborateurs et intervenants de ces revues, Pablo Picasso, Georges Henri et Thérèse Rivière, André Breton, Michel Leiris, Charles Ratton, Joan Miró, Brassaï, Claude Cahun ou encore Georges Bataille, aux côtés d'archéologues, d'ethnologues et de conservateurs de musées ou galeristes, partagent une curiosité commune pour l'art appartenant à un passé lointain, l'art non-occidental, mais aussi pour l'art populaire et l'art du quotidien. Leur approche expérimentale donne naissance à une nouvelle perception des objets, des lieux, des époques. Ils interrogent le concept même de musée en posant ces questions fondamentales : Qu'est-ce que l'objet ? Qu'est-ce que l'art ?Composée de quatre sections thématiques, conçues comme des constellations où oeuvres et archives manuscrites dessinent une figure et produisent du sens, l'exposition crée des interactions, parfois dissonantes, entre univers et cultures différents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment rendre la culture accessible à tous ? C'est la question au cœur des actions menées par le musée du quai Branly – Jacques Chirac, qui s'impose comme un acteur engagé en matière d'inclusion et d'accessibilité. Pour mieux comprendre cette démarche, nous avons rencontré Esther Cadiot, chargée de développement des publics - Champ social et accessibilité du musée. Dans cet échange, elle nous dévoile les initiatives mises en place pour accueillir tous les publics, et les défis qu'il reste à relever pour faire de la culture un bien universel.
Des roucoulades électriques italiennes (et espagnoles) à la transe malgache, sans transition ! Sophian Fanen propose sa sélection mensuelles de cinq nouveautés. En janvier 2025, les nommés sont :Andrea Laszlo De Simone, Un momento migliore (Hamburger Records, 2024)Soleá Morente, No temas nada (feat. Kiki Morente), tiré de l'album Mar en calma (Discos Probeticos, 2024)Mauricio Flores, No Funcionó (Palm Street Music, 2024)Ornella Vanoni, Sant'allegria (feat. Mahmood), tiré de l'album Diverse (BMG, 2024)Empress of, Someone I Know, tiré de l'album Like Someone I Know : a Celebration of Margo Guryan (Sub Pop Records, 2024)Puis, nous recevons Loya dans la #Sessionlive pour la sortie de Blakaz AntandroyBlakaz Antandroy est un album innovant créé par Loya en collaboration avec la famille Remanindry, composée du père Remanindry et de ses enfants, Samba, Nindry, Isabelle et Adeline. Issus du peuple Antandroy, une communauté chamanique du sud de Madagascar, ces artistes utilisent leurs chants et instruments traditionnels pour invoquer les esprits « Kukulamp » et ainsi soigner les villageois, éloignés de toute médecine moderne. L'origine de ce projet unique remonte à une commande du Musée du quai Branly – Jacques Chirac, qui demandait à Loya de concevoir un concert pour accompagner une exposition dédiée à Madagascar, en s'inspirant des archives sonores du musée. C'est ainsi que Loya découvre la musique de Remanindry et en tombe sous le charme. En 2019, il se rend à Tuléar pour rencontrer ce musicien en personne, donnant lieu à une rencontre musicale d'une rare intensité. De cette alchimie est née l'idée de collaborer sur Blakaz Antandroy, un projet ambitieux qui marie la musique chamanique Antandroy à l'univers de la musique électronique.Remanindry, comme Loya, est né dans l'océan Indien. Tous les deux grandissent en fréquentant des cérémonies faisant appel aux esprits. Les sons, les odeurs et les couleurs intenses lors des cérémonies spirituelles imprègnent profondément tous leurs sens. Loya arrive en Europe et s'initie aux instruments électroniques qu'il va maîtriser plus tard. Remanindry commence son apprentissage de la musique Antandroy sous la direction éclairée de sa belle-mère, elle-même percussionniste et chanteuse dans les cérémonies. Ancien lutteur, il découvre sa voix puissante qui résonne dans sa carrure imposante. Il apprend le lokanga (violon malgache) et intègre tout le répertoire de sa famille. Il pratique les cérémonies dans tout le sud de Madagascar et décide d'habiter à Tuléar lorsque sa famille s'agrandit. Il fait la rencontre d'autres musiciens malgaches, notamment Régis Gizavo qui découvre tout son talent exceptionnel. Il a été aussi membre du groupe Ny Malegasy Orkestra qui a porté l'étendard de la chanson malgache à l'international. De son côté, Loya commence son apprentissage en devenant ingénieur informaticien. Il apprend à maîtriser les machines et en parallèle entame un parcours d'apprentissage dans les musiques classiques et le jazz. Autodidacte dans les musiques électroniques, il développe son propre processus pour retranscrire les musiques traditionnelles de l'océan Indien sur ses machines.Titres interprétés au grand studioKoulé Live RFIBe Sadia + Tokalava + Zilikala Ekarety, extraits de l'albumKukulamp Live RFILine Up : Sébatien Lejeune alias Loya (machines)Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor et Camille Roch► Album Blakaz Antandroy (LZ Records 2024)Site internet - YouTube - Facebook
Des roucoulades électriques italiennes (et espagnoles) à la transe malgache, sans transition ! Sophian Fanen propose sa sélection mensuelles de cinq nouveautés. En janvier 2025, les nommés sont :Andrea Laszlo De Simone, Un momento migliore (Hamburger Records, 2024)Soleá Morente, No temas nada (feat. Kiki Morente), tiré de l'album Mar en calma (Discos Probeticos, 2024)Mauricio Flores, No Funcionó (Palm Street Music, 2024)Ornella Vanoni, Sant'allegria (feat. Mahmood), tiré de l'album Diverse (BMG, 2024)Empress of, Someone I Know, tiré de l'album Like Someone I Know : a Celebration of Margo Guryan (Sub Pop Records, 2024)Puis, nous recevons Loya dans la #Sessionlive pour la sortie de Blakaz AntandroyBlakaz Antandroy est un album innovant créé par Loya en collaboration avec la famille Remanindry, composée du père Remanindry et de ses enfants, Samba, Nindry, Isabelle et Adeline. Issus du peuple Antandroy, une communauté chamanique du sud de Madagascar, ces artistes utilisent leurs chants et instruments traditionnels pour invoquer les esprits « Kukulamp » et ainsi soigner les villageois, éloignés de toute médecine moderne. L'origine de ce projet unique remonte à une commande du Musée du quai Branly – Jacques Chirac, qui demandait à Loya de concevoir un concert pour accompagner une exposition dédiée à Madagascar, en s'inspirant des archives sonores du musée. C'est ainsi que Loya découvre la musique de Remanindry et en tombe sous le charme. En 2019, il se rend à Tuléar pour rencontrer ce musicien en personne, donnant lieu à une rencontre musicale d'une rare intensité. De cette alchimie est née l'idée de collaborer sur Blakaz Antandroy, un projet ambitieux qui marie la musique chamanique Antandroy à l'univers de la musique électronique.Remanindry, comme Loya, est né dans l'océan Indien. Tous les deux grandissent en fréquentant des cérémonies faisant appel aux esprits. Les sons, les odeurs et les couleurs intenses lors des cérémonies spirituelles imprègnent profondément tous leurs sens. Loya arrive en Europe et s'initie aux instruments électroniques qu'il va maîtriser plus tard. Remanindry commence son apprentissage de la musique Antandroy sous la direction éclairée de sa belle-mère, elle-même percussionniste et chanteuse dans les cérémonies. Ancien lutteur, il découvre sa voix puissante qui résonne dans sa carrure imposante. Il apprend le lokanga (violon malgache) et intègre tout le répertoire de sa famille. Il pratique les cérémonies dans tout le sud de Madagascar et décide d'habiter à Tuléar lorsque sa famille s'agrandit. Il fait la rencontre d'autres musiciens malgaches, notamment Régis Gizavo qui découvre tout son talent exceptionnel. Il a été aussi membre du groupe Ny Malegasy Orkestra qui a porté l'étendard de la chanson malgache à l'international. De son côté, Loya commence son apprentissage en devenant ingénieur informaticien. Il apprend à maîtriser les machines et en parallèle entame un parcours d'apprentissage dans les musiques classiques et le jazz. Autodidacte dans les musiques électroniques, il développe son propre processus pour retranscrire les musiques traditionnelles de l'océan Indien sur ses machines.Titres interprétés au grand studioKoulé Live RFIBe Sadia + Tokalava + Zilikala Ekarety, extraits de l'albumKukulamp Live RFILine Up : Sébatien Lejeune alias Loya (machines)Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor et Camille Roch► Album Blakaz Antandroy (LZ Records 2024)Site internet - YouTube - Facebook
Découverte en avant-première de la Galerie du Temps du musée du Louvre-Lens, qui sera inaugurée le 4 décembre. Plus de 200 œuvres sont exposées dans cet espace de 3000 m², prêtées par le musée du Louvre ou encore le musée du quai Branly-Jacques Chirac. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Romaric Cayet du 03 décembre 2024.
“Lê Phô, Mai-Thu, Vu Cao Dam”Pionniers de l'art moderne vietnamien en Franceau musée Cernuschi, Parisdu 11 octobre 2024 au 9 mars 2025Entretien avec Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée Cernuschi, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2024, durée 22'14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/15/3573_vietnam_musee-cernuschi/Communiqué de presse .Commissaire :Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée CernuschiLe musée Cernuschi propose cet automne la première grande rétrospective en France de trois pionniers de l'art moderne vietnamien, Lê Phô (1907-2001), Mai-Thu (1906-1980) et Vu Cao Dam (1908-2000). L'exposition rassemble 150 œuvres des trois artistes retraçant leurs trajectoires depuis leur formation à l'École des beaux-arts de Hanoï jusqu'à la fin de leur longue carrière menées en France à partir de 1937.Cette exposition coïncide avec le centenaire de l'École des beaux-arts de Hanoï qui a permis, pour la première fois, la rencontre de l'art occidental et des traditions vietnamiennes. Les échanges intenses entre élèves et professeurs ont donné naissance à un nouveau style, proprement indochinois.Conçue en étroite collaboration avec les familles des artistes qui ont ouvert leurs fonds d'archives, l'exposition retrace le parcours audacieux de ces trois amis, aimant leur pays natal tout autant que la France, avec pour toile de fond les changements politiques et les relations entre les deux pays tout au long du XXe siècle. Photographies anciennes, dessins datant des années de formation ou croquis préparatoires côtoient leurs oeuvres sur soie, huiles sur toile, paravent laqué, sculptures en plâtre ou en bronze. L'association de techniques et matières issues des traditions occidentales et asiatiques est emblématique de leurs oeuvres qui, depuis une trentaine d'années, connaissent, sur le marché de l'art, un engouement croissant.Une occasion unique de voir rassemblées 150 oeuvres issues de 25 collections différentes.Première exposition sur ces artistes emblématiques de l'évolution de l'art vietnamien du XXe, elle rassemble 150 œuvres en provenance de fonds divers, prêteurs publics ou privés, familles des artistes, amis proches ou simples amateurs. C'est une occasion unique de retracer l'évolution du style de Lê Phô, Mai-Thu et Vu Cao Dam depuis le début jusqu'à la fin de leur carrière.Parmi les prêteurs publics, la Cité internationale universitaire de Paris, Maison des étudiants de l'Asie du Sud-Est, prête pour la première fois une grande huile sur toile de Lê Phô datant de 1929 (210 x 450 m), première commande passée au peintre alors qu'il était encore étudiant. Le musée du quai Branly – Jacques Chirac prête un bel ensemble de sculptures de Vu Cao Dam, et un ensemble de peintures des trois artistes est issu des collections du Centre national des arts plastiques ; sont également prêteurs le Mobilier national ou encore le ministère de la Justice.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le musée du Quai Branly à Paris, consacre une exposition pionnière en Europe, « Zombis, la mort n'est pas une fin ? ». À travers des œuvres éclectiques et symboliques, on s'intéresse ici à une justice parallèle conduite par des sociétés secrètes, des rituels effrayants et une culture religieuse syncrétique marquée par les stigmates de l'esclavage. Loin des origines des morts-vivants qui se repaissent de la chair de leurs contemporains dans les films hollywoodiens, il y a une pratique bien réelle : la zombification. Un acte plus terrible que la mort, qui consiste à ôter l'âme d'un corps, enterré vivant, après avoir été drogué. Cette justice parallèle, conduite par des sociétés secrètes devant des tribunaux mystiques, rattachés au vaudou, la zombification crée en Haïti un corps asservi à un maître, le « bokor ». L'exposition « Zombis, la mort n'est pas une fin ? » nous entraîne au coeur des mystères qui entourent cette pratique. Un phénomène historique, ethnologique et mystique fascinant.Philippe Charlier est l'invité de VMDN. L'exposition Zombis, la mort n'est pas une fin ? ouvre ses porte au Musée du quai Branly - Jacques Chirac, à Paris, jusqu'au 16 février 2025.
Le musée du Quai Branly à Paris, consacre une exposition pionnière en Europe, « Zombis, la mort n'est pas une fin ? ». À travers des œuvres éclectiques et symboliques, on s'intéresse ici à une justice parallèle conduite par des sociétés secrètes, des rituels effrayants et une culture religieuse syncrétique marquée par les stigmates de l'esclavage. Loin des origines des morts-vivants qui se repaissent de la chair de leurs contemporains dans les films hollywoodiens, il y a une pratique bien réelle : la zombification. Un acte plus terrible que la mort, qui consiste à ôter l'âme d'un corps, enterré vivant, après avoir été drogué. Cette justice parallèle, conduite par des sociétés secrètes devant des tribunaux mystiques, rattachés au vaudou, la zombification crée en Haïti un corps asservi à un maître, le « bokor ». L'exposition « Zombis, la mort n'est pas une fin ? » nous entraîne au coeur des mystères qui entourent cette pratique. Un phénomène historique, ethnologique et mystique fascinant.Philippe Charlier est l'invité de VMDN. L'exposition Zombis, la mort n'est pas une fin ? ouvre ses porte au Musée du quai Branly - Jacques Chirac, à Paris, jusqu'au 16 février 2025.
Depuis le 17 septembre 2024, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac s'est doté d'un nouveau parcours sonore. Comment se construit une bande sonore de musée ? Comment les sons sont-ils exploités ? Anne-Solène Rolland, directrice des Collections et du patrimoine du Musée du Quai Branly- Jacques Chirac et Jihad Darwiche, conteur bilingue libanais.Un projet mis en œuvre par NARRATIVEEt la chronique de Lucie Bouteloup «La puce à l'oreille».Aujourd'hui, l'expression : « Être mal barré ».
“Taïnos et Kalinagos des Antilles”au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 4 juin au 13 octobre 2024Entretien avec André Delpuech, conservateur général du patrimoine, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 juin 2024, durée 16'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/03/3543_tainos-et-kalinagos_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissariat :André Delpuech, conservateur général du patrimoine au Centre Alexandre Koyré de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales.Taïnos et Kalinagos des Antilles rend hommage à l'exposition présentée il y a trente ans au Petit Palais à l'initiative de Jacques Chirac – exposition considérée comme un prélude à la naissance du musée du quai Branly. Indissociables, Les Taïnos, dans les Grandes Antilles, et les Kalinagos, dans les Petites Antilles, sont deux sociétés autochtones qui peuplaient les Caraïbes avant l'arrivée de Christophe Colomb en 1492. Premiers témoins de cette rencontre des deux mondes, ces peuples amérindiens de la mer des Caraïbes ont aussi été les premiers à subir la conquête européenne. Largement anéantis par la colonisation, les guerres et les maladies, ils continuent aujourd'hui d'être présents dans quelques îles comme les Kalinagos à la Dominique et les Garifunas à Saint-Vincent, ou des descendants taïnos à Porto Rico. À travers 70 oeuvres, dont une cinquantaine issue des collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac, l'exposition revient sur l'histoire longue de ces premiers Antillais et sur l'empreinte et les nombreux héritages laissés dans les sociétés créoles contemporaines.« L'art des sculpteurs taïnos ». Retour sur l'exposition de 1994De février à mai 1994 s'est tenue au musée du Petit Palais l'exposition L'art des sculpteurs taïnos. Chefs-d'oeuvre des Grandes Antilles précolombiennes dont le commissaire était Jacques Kerchache. L'initiative en revenait à Jacques Chirac, alors maire de Paris, qui, en rendant hommage aux sociétés amérindiennes de la Caraïbe victimes de la conquête européenne, entendait répondre aux célébrations polémiques des 500 ans de la « découverte de l'Amérique » par Christophe Colomb, en 1992. La suite de l'histoire est connue : en 1995, Jacques Chirac est élu président de la République et décidera de la création du musée du quai Branly. Il est coutume de considérer l'exposition de Jacques Kerchache sur les Taïnos de 1994 comme une sorte de prélude à ce nouveau musée qui allait transformer le paysage muséal national.Taïnos et Kalinagos des AntillesLa première partie de l'exposition s'attache à démontrer combien les recherches depuis l'exposition de 1994 ont permis de transformer notre connaissance et notre vision des Taïnos et Kalinagos, sociétés amérindiennes de la mer des Caraïbes – dernières d'une longue histoire qui débute il y a plus de deux millénaires sur le littoral de l'actuel Venezuela, d'où sont originaires leurs ancêtres. Grands marins et pêcheurs habiles, cultivateurs et jardiniers remarquables, Taïnos et Kalinagos ont développé des sociétés complexes et diversifiées s'étendant du continent sud-américain aux Grandes Antilles. Entre les 12e et le 15e siècles, la culture taïno s'épanouit dans les Grandes Antilles et les Bahamas, avec comme épicentre les îles d'Hispaniola (Haïti et République dominicaine) et de Puerto Rico. Les chefferies taïnos étaient organisées de manière hiérarchique. L'exercice effectif d'un pouvoir centralisé, associé à une importante démographie, permettait de réaliser de grands travaux d'aménagement. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:30:14 - Carbone 14, le magazine de l'archéologie - par : Vincent Charpentier - Conquise le 13 août 1521 par Cortez et ses conquistadors, la cité de l'empereur Moctezuma II, la fameuse Tenochtitlan, puisque tel est son nom, est alors rapidement rasée pour édifiée la Mexico hispanique. - invités : Steve Bourget Archéologue, responsable des collections Amérique au musée du quai Branly - Jacques Chirac
durée : 00:58:47 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Le musée du quai Branly présente dans son exposition "Mexica. Des dons et des dieux au Templo Mayor" les richesses et les complexités de la pensée symbolique et des rituels religieux de la civilisation mexica – plus souvent connue sous le nom aztèque. - invités : Steve Bourget Archéologue, responsable des collections Amérique au musée du quai Branly - Jacques Chirac; Anath Ariel de Vidas Anthropologue, directrice de recherche au CNRS, directrice adjointe du laboratoire Mondes américains
“MEXICA”Des dons et des dieux au Templo Mayorau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 3 avril au 8 septembre 2024Entretien avec Steve Bourget, Responsable des collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques Chirac, et commissaire associé de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, par téléphone, le 15 avril 2024, durée 35'02,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/16/3533_mexica_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissaire général :Leonardo López Luján, Directeur Proyecto Templo Mayor, INAH, MexicoCommissaires associés :Fabienne de Pierrebourg, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques ChiracSteve Bourget, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques ChiracCommissaire associée – section contemporaine :Aline Hémond, Professeure d'anthropologie, Département d'anthropologie, Université Paris Nanterre/CNRS, LESC-EREAMexica. Des dons et des dieux au Templo Mayor présente, pour la première fois en Europe, le fruit des recherches conduites au temple principal de la civilisation précolombienne mexica. Une exposition inédite dans l'histoire de l'archéologie mésoaméricaine.Le 21 février 1978, les sous-sols de la ville de Mexico livrent l'un des secrets les plus exceptionnels de la Mésoamérique : les vestiges de l'ancienne cité de Tenochtitlan, capitale de la civilisation mexica – longtemps nommée à tort aztèque-, de son enceinte sacrée et de son Templo Mayor. La découverte d'un énorme monolithe circulaire figurant la déesse de la lune Coyolxauhqui inaugure un demi-siècle de fouilles archéologiques d'une ampleur inédite. Le Projet Templo Mayor (INAH) a totalement exhumé le Templo Mayor et 14 édifices environnants sur 1,51 hectares ainsi que 209 offrandes dédiées aux divinités, déposées selon une liturgie très précise. Grâce à ces recherches, les connaissances sur l'empire et la pensée mexica se précisent de jour en jour.Organisée en collaboration avec l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire (INAH), avec la contribution du Projet Templo Mayor, l'exposition lève le voile sur ces découvertes. Parmi les plus remarquables figurent quelques-unes des 209 offrandes qui n'avaient jamais été présentées auparavant, dont certaines découvertes très récemment. Il s'agit d'agencements hautement symboliques composés de minéraux, de plantes, d'objets culturels, d'animaux et d'êtres humains que le peuple mexica offrait à ses divinités les plus vénérées, pour leur rendre hommage et tenter d'obtenir des faveurs en retour. Les offrandes, disposées dans des cavités creusées dans les sols ou à l'intérieur de coffres ou boîtes en pierre de taille, étaient déposées sous les places ou sous les édifices religieux, principalement pyramidaux.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:46 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Par leur vécu et leur position de femmes noires, l'écrivaine Zora Neale Hurston, la journaliste Eslanda Goode Robeson et la danseuse Katherine Dunham ont renouvelé l'anthropologie. En quoi le parcours de ces trois femmes africaines-américaines éclaire-t-il les évolutions de cette discipline ? - invités : Sarah Frioux-Salgas Responsable des archives et de la documentation des collections de la médiathèque du musée du quai Branly - Jacques Chirac; Sarah Fila-Bakabadio Historienne en études américaines et afro-américaines, maîtresse de conférences à CY Cergy Paris Université
“Myriam Mihindou” Ilimb, l'essence des pleursau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 6 février au 10 novembre 2024Interview de Sarah Ligner, Conservatrice du patrimoine, responsable de l'unité patrimoniale mondialisation historique et contemporaine au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 5 février 2024, durée 16'34 »,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/02/09/3511_myriam-mihindou_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissariat :Sarah Ligner, Conservatrice du patrimoine, responsable de l'unité patrimoniale mondialisation historique et contemporaine au musée du quai Branly – Jacques Chirac, ParisNathalie Gonthier, commissaire d'expositionsInvitation à l'artiste contemporaine Myriam Mihindou, pour une nouvelle série d'oeuvres visuelles et sonores en hommage aux pleureuses punu du Gabon.Invitée à investir l'espace d'exposition de la galerie Marc Ladreit de Lacharrière, l'artiste franco-gabonaise Myriam Mihindou propose une installation inédite qui « réactive » les collections d'instruments de musique et les archives sonores conservées au musée. Sa réflexion prend pour point de départ la tour de verre qui abrite et donne à voir sur 6 niveaux la collection des 10 000 instruments de musique conservés au musée. Dans une démarche introspective, en référence à sa propre expérience du deuil, elle y associe la larme comme sujet et comme matériau.Aussi par le biais d'un travail collaboratif, notamment avec le concepteur acousticien Didier Blanchard et la compositrice Annie-Flore Batchiellilys, Myriam Mihindou imagine une mise en présence sonore des pleureuses punu. L'artiste a notamment conçu une sculpture végétale traversant l'exposition qui, activée par le public, émet un champ vibratoire. OEuvres en céramique, vanneries, dessins, sculptures de sel et de bois font ainsi résonner les mémoires et interrogent les manières de les transmettre.À travers cette exposition, Myriam Mihindou rend hommage aux pleureuses punu, accompagnatrices d'âmes qui guident les défunts vers l'au-delà et les vivants dans leur deuil. Elle réinterroge une pratique ancestrale ainsi que les récits et les mythes qui l'accompagnent et, par son oeuvre plurielle, « totale, performative, organique et corporelle », comme elle aime à le souligner, met en évidence la vertu cathartique des chants et des larmes de ces femmes sur le corps social et individuel.#Publication aux Édition musée du quai Branly – Jacques Chirac Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Visions chamaniques”Arts de l'Ayahuasca en Amazonie péruvienneau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 14 novembre 2023 au 26 mai 2024Interview de David Dupuis, Docteur en anthropologie, chargé de recherche à l'INSERM (IRIS/EHESS) et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 novembre 2023, durée 12'57,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/11/16/3494_visions-chamaniques_musee-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissariat :David Dupuis, Docteur en anthropologie, chargé de recherche à l'INSERM (IRIS/EHESS).Assisté d'Elise Grandgeorge, Doctorante en Histoire de l'art contemporain, Université Paris Nanterre, Laboratoire HAR, École doctorale 395De nombreuses cultures placent les substances hallucinogènes au cœur de leur vie sociale. L'ayahuasca, un breuvage hallucinogène d'origine végétale, occupe ainsi une place centrale dans la vie des sociétés d'Amazonie occidentale, qui le mobilisent notamment à des fins esthétiques. De l'émergence d'un art visionnaire d'Amazonie péruvienne aux contre-cultures occidentales, l'exposition met en valeur la diversité des modes de représentations contemporains des « visions » induites par l'ayahuasca. Elle invite à la réflexion sur les usages sociaux de ces images, au-delà de leurs qualités esthétiques : les psychotropes se révèlent alors non seulement vecteurs d'inspiration artistique, mais aussi pratiques thérapeutiques, de lutte politique, de développement personnel ou de nouvelles formes de religiosité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bollywood superstars.Histoire d'un cinéma indienau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 26 septembre 2023 au 14 janvier 2024Interview de Hélène Kessous, Docteure en Anthropologie sociale et ethnologie,adjointe scientifique au musée départemental des arts asiatiques à Nice, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 septembre 2023, durée 26'40, © FranceFineArt.https://francefineart.com/https://francefineart.com/2023/10/01/3481_bollywood_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/communiqué de presseCommissaires :Julien Rousseau, Conservateur du patrimoine, responsable de l'unité patrimoniale Asie au musée du quai Branly – Jacques ChiracHélène Kessous, Docteure en Anthropologie sociale et ethnologie, adjointe scientifique au musée départemental des arts asiatiques à Nice.Avec plus de 1500 films produits par an, dont une partie exportée sur tous les continents, l'Inde est aujourd'hui le premier producteur de cinéma au monde. L'exposition Bollywood Superstars retrace plus d'un siècle de cinéma indien depuis ses sources mythologiques et artistiques jusqu'aux icônes du « star-system » contemporain. Une scénographie immersive fait entrer le visiteur dans les scènes de danse et les palais des films historiques, proposant un dialogue constant entre objets patrimoniaux et cinéma. Plus de 200 oeuvres - peintures, figurines d'ombres, costumes, photographies - illustrent les arts populaires, les récits et les influences artistiques qui ont donné naissance à l'univers éblouissant et infini des cinémas indiens.Le parcoursL'exposition débute avec les arts narratifs populaires qui ont précédé le cinéma et coexisté avec lui jusqu'a nos jours : spectacles de conteurs, de théâtres d'ombres et de lanternes magiques. Le coeur du parcours est consacré ensuite à deux genres indémodables que sont le film mythologique et le film historique. Dieux et princes, romances et batailles inspirent les arts indiens depuis toujours et constituent les recettes des blockbusters. Un intermède dédié au réalisateur Satyajit Ray et au cinéma social apporte un contrepoint pour évoquer la diversité des cinémas indiens qui sont loin de se réduire à l'industrie commerciale de Bombay (Bollywood) qui est la plus connue. Le parcours se termine avec une installation immersive mettant à l'honneur des acteurs ayant traversé les décennies, a partir d'une sélection de scènes cultes. Car en Inde, les acteurs et les actrices sont adorés comme nulle part ailleurs : ils sont les nouvelles icônes de la culture populaire.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
In this new episode of our podcast, our host Aisha AlAhmadi, Assistant Curator at Louvre Abu Dhabi, visits the exhibition Bollywood Superstars: A Short Story of Indian Cinema with the exhibition's curators Julien Rousseau, Head of the Asian Collection at the Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Hélène Kessous, Anthropologist, and specialist of South Asian cinema, Featuring extracts from some 40 films and more than 80 artworks, Bollywood Superstars investigates the diverse origins of Indian cinema. From 19th century traditional shadow theatre and early silent movies to the 21st century gods of the screen, the exhibition presents the richness of the India's image-making traditions alongside the influence of popular arts such as storytelling, dance, and theatre, and its close relationship with mythology and religion. The exhibition Bollywood Superstars: A Short Story of Indian Cinema is on show at Louvre Abu Dhabi from the 24th of January until the 4th of June 2023. On Show is a podcast produced by Louvre Abu Dhabi. Our warm thanks go to our guests Julien Rousseau and Hélène Kessous for their participation and the team of France Museum for their support. This podcast episode is also available in Arabic and French on the Louvre Abu Dhabi mobile app and our website: louvreabudhabi.ae Executive production: Amine Kharchach; Marine Botton.Episode Host: Aisha AlAhmadi.Preparation and scripting: Marine Botton, Aisha AlAhmadi.Recording: Amine Kharchach and Richard Haggan.Post-production, music and mix: Making Waves.Show Cover: Maysa Sultan. Artwork credits: Emperor Aurangzeb in Public Audience, Mughal Empire, India, Udaipur, 1710-1720, gouache on paper, gold highlights, Louvre Abu Dhabi (LAD 2012.092). © Department of Culture and Tourism – Abu Dhabi / APFSee omnystudio.com/listener for privacy information.
“Ouvrir l'album du monde”Photographies (1842-1911)au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 4 avril au 2 juillet 2023Interview de Christine Barthe, Responsable de l'unité patrimoniale des collections photographiques, musée du quai Branly – Jacques Chiracet de Annabelle Lacour, Responsable des collections photographiques, musée du quai Branly – Jacques Chirac, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 avril 2023, durée 20'29.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/04/04/3416_album-du-monde_musee-du-quai-branly/Communiqué de presseCommissairesChristine Barthe, Responsable de l'unité patrimoniale des collections photographiques, musée du quai Branly – Jacques ChiracAnnabelle Lacour, Responsable des collections photographiques, musée du quai Branly – Jacques ChiracPrenant comme point de départ la collection de photographies du musée du quai Branly – Jacques Chirac, collection de référence pour la représentation du monde extra-européen dans les premières années de la photographie, l'exposition s'intéresse aux trajectoires et aux géographies du médium hors Europe au 19e siècle, dès son invention. À travers une sélection de près de 300 photographies produites entre 1842 et 1911 en Asie, en Afrique, en Océanie et aux Amériques, elle cherche à mieux comprendre le phénomène de dissémination mondiale de la photographie et les histoires régionales de la photographie extra-européenne.[...]Cette exposition est une adaptation de l'exposition Ouvrir l'album du monde : Photographies 1842-1896 conçue par le musée du quai Branly – Jacques Chirac et présentée au Louvre Abu Dhabi du 25 avril au 13 juillet 2019.Publication – Mondes photographiques, histoires des débuts / Coédition musée du quai Branly – Jacques Chirac et Actes Sud Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Songlines”Chant des pistes du désert australienau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 4 avril au 2 juillet 2023Interview de Stéphanie Leclerc-Caffarel, Responsable de collections Océanie, musée du quai Branly – Jacques Chirac,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 avril 2023, durée 12'06.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/04/04/3415_songlines_musee-du-quai-branly/Communiqué de presse Commissaire généraleMargo Neale, National Museum Lead Indigenous Curator, National Museum of Australia, CanberraCommissariat collectifAînés des communautés Aṉangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara, Ngaanyatjarra et MartuRéférente scientifiqueStéphanie Leclerc-Caffarel, Responsable de collections Océanie, musée du quai Branly – Jacques Chirac, ParisPlongée au coeur du monde des premières nations australiennes, l'exposition Songlines invite à une traversée de plusieurs régions désertiques du centre et de l'ouest de l'Australie, sur la piste des Sept Soeurs, l'un des récits fondateurs les plus vastes et les plus importants de ce pays-continent. Entièrement conçue par les communautés autochtones dont les savoirs et les oeuvres sont présentés, l'exposition propose au visiteur d'expérimenter une perception aborigène du monde, scénographie immersive à l'appui.Songlines. Chant des pistes du désert australien* retrace l'une des plus grandes épopées que compte l'Australie autochtone. Une histoire dans laquelle Sept Sœurs sont poursuivies sans relâche par un sorcier ayant la capacité de se métamorphoser à tout moment. Au fil de cette course poursuite, les protagonistes parcourent plusieurs régions du centre et de l'ouest du pays, passant par trois états et trois déserts. Leur périple, sans cesse réitéré, marque les territoires. Les rencontres entre les Sept Soeurs et le sorcier se reflètent et se rejouent dans les paysages, les cours d'eau souterrains et le ciel nocturne, notamment dans la constellation d'Orion et l'amas d'étoiles des Pléiades.Avec près de vingt installations multimédia et plus de deux cents peintures, photographies et objets d'art, l'exposition s'articule autour du DomeLab, un dispositif immersif de 7 mètres de hauteur et six mètres de diamètre sous lequel les visiteurs découvrent les oeuvres d'art rupestre du site de Walinynga (Cave Hill) représentant l'histoire des Sept Soeurs et une animation de ce récit à partir d'oeuvres clés présentées dans l'exposition. Sous le dôme, conçu et développé pour offrir une expérience multidimensionnelle et multisensorielle, les visiteurs se laissent transporter. En passant d'une oeuvre et d'une installation à l'autre, comme autant de portails qui ouvrent sur les lieux ainsi racontés, ils sont invités à « suivre la piste » de chants ancestraux, qui façonnent les paysages comme le rapport au monde de l'Australie aborigène.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Senghor et les arts” Réinventer l'universelau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 7 février au 19 novembre 2023Interview de Sarah Frioux-Salgas, responsable des archives et de la documentation des collections à la médiathèque, musée du quai Branly – Jacques Chirac et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Hauterives, le 6 février 2023, durée 16'29.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/02/06/3379_senghor_musee-du-qua-branly/Communiqué de presseCommissaires :Mamadou Diouf, professeur d'études africaines et d'histoire aux départements des Études sur le Moyen-Orient, l'Asie du Sud et l'Afrique (MESAAS) et d'Histoire, Columbia University (New York).Sarah Ligner, conservatrice du patrimoine, responsable de l'unité patrimoniale mondialisation historique et contemporaine, musée du quai Branly-Jacques ChiracSarah Frioux-Salgas, responsable des archives et de la documentation des collections à la médiathèque, musée du quai Branly – Jacques ChiracLéopold Sédar Senghor (1906 – 2001) a profondément marqué l'histoire intellectuelle, culturelle et politique du 20e siècle. Poète, président du Sénégal de 1960 à 1980, il est aussi connu comme celui qui, aux côtés des intellectuels Jane et Paulette Nardal, Suzanne et Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas, a été un des animateurs du mouvement de la Négritude, ainsi qu'un défenseur de la francophonie.L'exposition revient, en six chapitres, sur le parcours de Senghor, la politique et la diplomatie culturelle qu'il a mises en place au lendemain de l'indépendance (déclarée le 20 août 1960), ses réalisations majeures dans le domaine des arts, mais aussi ses limites. La pensée de Senghor n'a pas laissé indifférentes les générations nées au lendemain des indépendances : elle fut largement discutée et commentée, parfois férocement critiquée. Mais Senghor a poursuivi sa réflexion, cherchant un nouveau sens à la notion d'universel, la réinventant et la découplant de la culture occidentale, affirmant ainsi le rôle de l'Afrique dans l'écriture de son histoire et dans son commentaire sur le monde.En 2021, Jean-Gérard Bosio, ancien conseiller diplomatique et culturel auprès des présidents Léopold Sédar Senghor (1960 – 1980) et Abdou Diouf (1972 – 1982), a fait don au musée du quai Branly – Jacques Chirac d'une partie de sa collection dont certaines pièces sont présentées dans cette exposition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:55:17 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, une histoire à la frontière de l'ethnologie, de la mythologie et du fantastique, celle de Clairvius Narcisse – l'homme qui s'est transformé en zombie ! - invités : Philippe CHARLIER - Philippe Charlier : Médecin légiste, archéologue et anthropologue, directeur de la recherche et de l'enseignement au musée du quai Branly Jacques Chirac - réalisé par : Frédéric Milano
Les Amis des Beaux-Arts organisent la masterclass de Bertrand Lavier, en dialogue avec Bernard Blistène. Né en 1949 à Châtillon sur Seine, Bertrand Lavier vit et travaille à Paris et Aignay-le-Duc, près de Dijon (France). Bertrand Lavier est aujourd'hui l'une des figures majeures de la scène artistique contemporaine. Virtuose et inventif, il ne cesse de détourner les objets de la réalité, leurs codes et leurs représentations pour les "transfigurer" en œuvres d'art. Le monde des images lui appartient. Il s'en amuse et construit avec précision une œuvre où l'humour tient d'une mécanique de précision incisive. Son travail a fait l'objet d'un nombre considérable d'expositions personnelles et collectives dans le monde entier parmi lesquelles : au Centre Pompidou, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, au Grand Palais, au Musée du Louvre, au Musée d'Orsay, au musée du quai Branly–Jacques Chirac, au Palais de Tokyo, à la Monnaie de Paris, à la Bourse de Commerce–Pinault Collection à Paris et à la Punta della Dogana–Pinault Collection à Venise, à la Fondation Louis Vuitton à Paris et à l'Espace Louis Vuitton à Tokyo, au Château de Versailles, à la Fondation Vincent van Gogh à Arles, au Consortium de Dijon, à la Tate Gallery et à la Serpentine Gallery de Londres, à la Villa Sauber à Monaco, au Palais des Beaux Arts à Bruxelles, au Musée Middelheim à Anvers, au Martin Gropius Bau à Berlin, à la Haus der Kunst à Munich, à la Kunsthalle Fridericianum à Cassel, à la Frankfurter Kunstverein à Francfort sur le Main, au MAMCO Musée d'art moderne et contemporain à Genève, à la Kunsthalle de Berne, au Macro Museo d'Arte Contemporanea di Roma et à la Villa Médicis à Rome, au mumok museum moderner Kunst stiftung Ludwig Wien à Vienne, au musée de l'Ermitage à Saint Pétersbourg, au Solomon R. Guggenheim Museum, au MoMA PS1 et au Swiss Institute à New York, au Musée d'Art Contemporain de San Diego, à la Maison Hermès Dosan Park à Séoul, au Hong Kong Museum of Art, à l'Hôtel Le Bristol, Paris, ainsi que dans le cadre de la Biennale de Venise. Son travail est actuellement l'objet d'une exposition personnelle à la Fosun Foundation à Chendgu (Chine). Sa sculpture Quelque chose de… , conçue pour rendre hommage à Johnny Hallyday, est installée sur l'esplanade Johnny Hallyday (8 boulevard de Bercy) à Paris depuis septembre 2021. Bernard Blistène, né en 1955 à Paris, est un historien de l'art, conservateur et directeur de musées français. Il a été conservateur puis directeur du Musée national d'art moderne, entre 2013 et 2021. Il avait été précédemment directeur des Musées de Marseille, Inspecteur général de la création du Ministère de la Culture et directeur du Département du développement culturel du Centre Pompidou. On lui doit plus d'une centaine d'expositions à travers le monde ainsi que la création du Nouveau festival du Centre Pompidou en 2009. En 2021, Bernard Blistène est nommé Président du programme « Mondes Nouveaux », voulu par le Président de la République et destiné aux artistes de toutes disciplines. Lundi 12 décembre 2022 Amphithéâtre des Loges Crédit photo : © Archives kamel mennour, 2022
“Kimono“ au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 22 novembre 2022 au 28 mai 2023Interview de Anna Jackson, Conservatrice en chef du département Asie du Victoria and Albert Museum, Londres, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 21 novembre 2022, durée 16'41.© FranceFineArt.(avec l'aimable traduction de Anne Geurts)https://francefineart.com/2022/11/22/3355_kimono_musee-du-quai-branly/Communiqué de presseCommissaires :Anna Jackson, Conservatrice en chef du département Asie du Victoria and Albert Museum, LondresJosephine Rout, Conservatrice au département Asie du Victoria and Albert Museum, LondresRéférent scientifiqueJulien Rousseau, Responsable de l'unité patrimoniale Asie au musée du quai Branly – Jacques Chirac, ParisAu fil d'un parcours regroupant près de 200 kimonos, vêtements inspirés du kimono et objets associés, dont certains sont exposés pour la première fois en France, l'exposition retrace l'histoire de ce vêtement depuis le début de l'époque Edo – au 17e siècle. En même temps qu'elle met en lumière l'importance esthétique, sociale et vestimentaire du kimono, l'exposition souligne le grand dynamisme d'un vêtement trop longtemps perçu comme traditionnel et immuable mais dont pourtant l'influence sur la mode contemporaine, et mondialisée, est majeure depuis le 17e siècle.Vêtement iconique, le kimono est probablement le symbole japonais ultime, vénéré au Japon comme l'incarnation de la culture et de la sensibilité nationales, et considéré internationalement comme un fascinant objet d'exotisme. Son statut symbolique et sa forme demeurée inchangée au travers de nombreux siècles lui confèrent une image d'habit traditionnel, immuable et hors du temps. Cette exposition choisit de renverser cette vision pour souligner tout à la fois sa fluidité et sa capacité à s'adapter à la mode, aussi bien au Japon qu'ailleurs. Ou comment le kimono se livre en emblème d'un Japon qui influence le monde et se laisse influencer par lui.L'exposition présente des pièces rares et remarquables, dont un kimono créé par Kunihiko Moriguchi, « trésor national vivant » au Japon, mais aussi des tenues célèbres associées à la culture populaire comme les costumes originaux des films Star Wars par Trisha Biggar. Des créations de Paul Poiret, Yohji Yamamoto et John Galliano révèlent l'importance du rôle du kimono comme source d'inspiration pour les plus grands couturiers.Le kimono au JaponLa mode des kimonos s'épanouit au Japon durant l'époque Edo (1603-1868), période marquée par une stabilité politique, une croissance économique et une expansion urbaine sans précédent. Kyoto devient le centre d'un artisanat de luxe du kimono et l'esprit créatif qui l'anime se conjugue au dynamisme commercial de sa voisine Osaka, faisant de cette région le berceau d'un style et d'un raffinement nouveaux. À l'orée du 18e siècle, l'attention se déplace sur Edo, actuelle Tokyo, où règne une bouillonnante culture entremêlant divertissements, glamour et érotisme, désignée sous l'appellation de ukiyo ou « monde flottant ». Pendant cette période, la mode constitue une force sociale et économique majeure au Japon. La plupart des kimonos conservés de l'époque Edo correspondent à des tenues de luxe, vendues dans des boutiques spécialisées. Si les clients ont la possibilité de se procurer des tissus afin de coudre eux-mêmes leur kimono, les somptueux vêtements portés par l'élite fortunée correspondent à des commandes spécifiques. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Black Indians de La Nouvelle-Orléans“au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 4 octobre 2022 au 15 janvier 2023Interview de Steve Bourget, responsable de collections Amériques au musée du quai Branly – Jacques Chirac et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 octobre 2022, durée 24'42.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2022/10/04/3312_black-indians_musee-du-quai-branly/Communiqué de presseCommissaire principal :Steve Bourget, responsable de collections Amériques au musée du quai Branly – Jacques Chirac.Commissaire associée :Kim Vaz-Deville, professeur, Xavier University of Louisiana, La Nouvelle-Orléans.Avec pour sujet principal les réalisations culturelles les plus spectaculaires de la communauté africaine-américaine dans les domaines carnavalesques, musicaux et artistiques, l'exposition Black Indians de La Nouvelle-Orléans constitue un vibrant témoignage de l'histoire et du vécu des Africains en terre louisianaise et en Amérique du Nord.Si la violence scande tous les moments saillants de l'histoire louisianaise des Africains-Américains – violence de leur capture et de leur déracinement, de la traversée et du débarquement à La Nouvelle-Orléans, de l'esclavage, de la guerre de Sécession, de la ségrégation et du racisme – elle façonne leur parcours protéiforme, entraînant des stratégies de résistance et un processus fort complexe de résilience, de réorganisation sociale et de créativité culturelle et artistique. L'exposition, conçue en collaboration avec les représentants des communautés des Black Indians, s'organise en six tableaux consécutifs selon un parcours à la fois géographique, de l'« Ancien Monde » au « Nouveau Monde », et chronologique, des débuts de la présence européenne en Louisiane à la période contemporaine. Elle vise à documenter cette histoire et célébrer cette créativité avec, pour axe central, le carnaval du Mardi gras de La Nouvelle-Orléans, l'une des plus flamboyantes démonstrations de résilience et d'affirmation culturelle et artistique.Derrière les éblouissants costumes des Africains-Américains de Louisiane, tels que ceux des Black Indians, l'exposition révèle une culture singulière, construite par plus de trois siècles de résistance contre les assauts répétés de la domination sociale et raciale, tant sous la colonisation française qu'après l'indépendance américaine.Définition de Black IndiansLes Black Indians sont des groupes d'Africains-Américains organisés en « tribes » qui défilent chaque année au carnaval du Mardi gras de La Nouvelle-Orléans avec des costumes inspirés des tenues cérémonielles amérindiennes. Une tradition qui remonte à la deuxième moitié du 19e siècle, née de la résistance aux interdits ségrégationnistes, parallèlement au carnaval officiel de La Nouvelle-Orléans dominé par la communauté blanche – et dont les Africains-Américains étaient largement exclus. Les Black Indians constituent l'expression la plus flamboyante des performances culturelles et carnavalesques de la communauté africaineaméricaine de La Nouvelle-Orléans. Ils incluent également les « Second Line », les « Baby Dolls » et les « Skull and Bone Gangs ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le jour où, tous les soirs du lundi au vendredi, le passé éclaire le présent : grâce à ses archives, la rédaction d'Europe 1 fait le récit d'un événement relié à l'actualité.
“Pouvoir et prestige“Art des massues du Pacifiqueau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 8 juin au 25 septembre 2022Interview de Stéphanie Leclerc-Caffarel, commissaire associée de l'exposition, responsable de collections Océanie au musée du quai Branly – Jacques Chirac,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 juin 2022, durée 17'32.© FranceFineArt.Communiqué de presseCommissariat :Steven Hooper, commissaire de l'exposition, professeur et directeur à la Sainsbury Research Unit for the Arts of Africa, Oceania and the Americas à l'Université d'East Anglia au Royaume-Uni.Stéphanie Leclerc-Caffarel, commissaire associée de l'exposition, responsable de collections Océanie au musée du quai Branly – Jacques Chirac.Pour la première fois, le musée du quai Branly – Jacques Chirac consacre une exposition d'envergure à l'art des massues du Pacifique et interroge les multiples facettes de ces objets ethnographiques d'exception, souvent méconnus et mésestimés. Pouvoir et Prestige. Art des massues du Pacifique met en lumière la complexité, la beauté et l'importance culturelle des massues en tant que sculptures, objets cérémoniels, emblèmes d'autorité, en plus de leur fonction d'armes. Près de 140 massues, parmi les plus belles et représentatives des différentes régions d'Océanie, offrent un point d'entrée inédit vers les cultures du Pacifique, de l'Australie à l'Île de Pâques (Rapa Nui).« Massues », « casse-têtes », « armes traditionnelles » : derrière ces appellations réductrices se niche une catégorie d'objets longtemps enfermés dans des lieux communs et des préjugés. Sans nier la dimension guerrière à laquelle renvoient les massues, l'exposition s'attache à mettre en valeur le raffinement de leur sculpture, l'élaboration de leur ornementation et l'ensemble des caractéristiques, matérielles et spirituelles, qui en font bien plus que de simples outils.Ainsi, les massues se révèlent sculptures, oeuvres d'art, objets de représentation, symboles d'autorité et de prestige, images et réceptacles du divin, objets d'échange et instruments cérémoniels. L'exposition n'omet pas la valeur historique de pièces collectées tour à tour comme des souvenirs, des trophées et des documents ethnographiques, en retraçant les trajectoires de certaines de ces oeuvres depuis leur fabrication, au 18e et 19e siècles surtout, jusqu'à leur conservation actuelle dans des musées et collections à travers le monde. Surtout, l'exposition propose un regard neuf sur leur utilisation, les cultures qui les ont produites et les images qui en ont découlé.Cette réflexion trouve son origine dans le travail et l'intérêt du commissaire Steven Hooper pour les arts océaniens. Dans les années 1970, il documenta, avant sa dispersion sur le marché de l'art, la très importante collection ethnographique de son grand-père, James Hooper, riche de nombreuses massues. Il mena ensuite un long travail anthropologique aux îles Fidji, où il fit son premier terrain, avant d'y poursuivre ses recherches ailleurs dans le Pacifique jusqu'à aujourd'hui.Deux grandes sections structurent le parcours d'exposition et explorent les différentes formes et fonctions des massues de l'art océanien. Le parcours invite les visiteurs à percevoir « au-delà de l'arme » les nombreux rôles que les massues jouaient dans leurs cultures d'origine. Des massues réunies dans l'exposition rendent aussi, et surtout, hommage aux maîtres-sculpteurs qui les ont créées, aux spécialistes, dont certains étaient investis de fonctions rituelles, qui les ont décorées et manipulées, aujourd'hui considérés comme des gardiens culturels autant que des artistes prompts à l'innovation. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Une exposition inédite intitulée Sur la route des chefferies du Cameroun. Du visible à l'invisible présente plus de 200 œuvres du patrimoine historique et vivant du XVIe siècle jusqu'à nos jours. Des masques, fétiches, totems et trônes ont été gracieusement prêtés par 24 communautés des hauts plateaux des Grassfields à l'ouest du Cameroun pour les exposer au Musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris. C'est une première - et une fierté pour les rois des chefferies du Cameroun - de présenter l'art de leurs communautés au Musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris. « Le moment est venu d'exposer notre richesse artistique parce qu'il y a ce mystère qui entoure la chefferie traditionnelle dans le Grassfield du Cameroun : l'art visible et invisible, communiquer avec les esprits, parler avec l'invisible, ça nous ramène à l'humanité pure et propre, c'est ça notre culture », déclare le roi Zofoa de la chefferie Babungo. Il a prêté des objets les plus précieux de son royaume. Il y a le trône qui est exposé ici et avant que ça ne se déplace, il y a eu des rites traditionnels afin d'apaiser ces objets qui doivent voyager hors de la chefferie. Donc, c'est une grande réunion de famille des notables et tout le monde pour décider que ça puisse traverser pour venir loin ici en France. Et il y a encore tous ces rites et toute la communauté sera là pour recevoir ces objets quand ça va rentrer dans la communauté. Un patrimoine vivant Investis de pouvoirs quasi-divins, ces chefs camerounais veillent au respect des traditions et servent de lien entre le monde des ancêtres et des vivants. « Nous avons plus de 240 œuvres qui viennent du Cameroun, dont 200 qui sont encore utilisées par des notables, des chefs traditionnels, des reines, des princes ou par des simples habitants », explique Sylvain Djache Nzefa, commissaire de l'exposition. « Ce sont des œuvres qui racontent et donc pour nous, c'était très important de présenter un patrimoine vivant et qu'il n'y a pas ou très peu de vitrines. » Un voyage au sein d'une chefferie et ses mystères Dix-huit trônes, mais aussi des coiffes et des calebasses, des masques, statues, fétiches et un totem éléphant, symbole de pouvoir et de sagesse, sèment le chemin de cette exposition conçue comme un voyage au sein d'une chefferie et ses mystères. « Tout cela se fait à travers une entrée traditionnelle composée d'une toiture à 9 pyramides symbolisant le conseil des notables », détaille le commissaire. « On a une installation architecturale qui montre les fondements de la société à travers un axe qu'on appelle axe de la vie qui relie les vivants aux ancêtres, à la forêt sacrée, la forêt totémique, la forêt qui permet aussi de se soigner. » Puis, il ajoute : « Et dans le monde de l'invisible, vous avez ces ancêtres avec qui on dialogue et qui peuvent se matérialiser par une pierre, par du bois et la troisième partie présente l'art au service des sociétés secrètes qui participent à l'équilibre du pouvoir dans la société. » Une exposition immersive et envoûtante qui dévoile derrière sa partie visible un monde nourri de l'invisible.
“Sur la route des chefferies du Cameroun“ Du visible à l'invisibleau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 5 avril au 17 juillet 2022Interview de Cindy Olohou, historienne de l'art, fondatrice de Wasanii Ya Leo et commissaire associée de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 avril 2022, durée 17'31, durée 19'14.© FranceFineArt.Communiqué de presse Commissariat :Commissaire généralSylvain Djache Nzefa, Architecte urbaniste, fondateur et coordonnateur général de la Route des Chefferies Commissaires associéesCindy Olohou, Historienne de l'art, fondatrice de Wasanii Ya LeoDr Rachel Mariembé, Enseignante-chercheur à l'Institut des Beaux-Arts de l'Université de Douala à Nkongsamba, cheffe de Département (PI) « Patrimoine et Muséologie »Sur la route des chefferies du Cameroun. Du visible à l'invisible présente l'art des communautés établies sur les hauts plateaux des Grassfields, à l'Ouest et au Nord-Ouest du Cameroun. Dans une perspective inédite portée par l'association La Route des Chefferies, l'exposition aborde la culture des communautés et la préservation d'un patrimoine unique, historique et vivant. Architecture monumentale, forge, créations perlées, sculpture sur bois, production textile, danses traditionnelles du 16e siècle à nos jours, constituent un patrimoine précieusement conservé par les chefs traditionnels. Investis de pouvoirs quasi-divins, ces derniers en sont les principaux dépositaires, garants à la fois de la tradition et du lien entre le monde des ancêtres et celui des vivants.Dans une démarche de sauvegarde et de mise en valeur des patrimoines traditionnels, soutenue par l'association La Route des Chefferies, l'exposition déploie ainsi plus de 270 oeuvres dont 230 conservées par plusieurs chefs et lignages familiaux. Si l'art ancien du Cameroun a fait l'objet de nombreuses expositions dans des musées occidentaux, Sur la route des chefferies du Cameroun aborde la culture des communautés dans une perspective inédite et immersive, une démarche collective de préservation des patrimoines traditionnels. Ponctuée d'oeuvres d'artistes contemporains camerounais, elle met en valeur l'influence culturelle des chefferies sur l'art contemporain et la dimension vivante de ce patrimoine, le long d'un parcours conçu comme une plongée au coeur de la société bamiléké.Entre la fin du 16e siècle et le 18e siècle sont fondés de nombreux royaumes définis par un territoire, une communauté et son histoire sous l'autorité d'un chef, assisté de notables réunis en conseil. Ils assurent jusqu'à ce jour le lien entre le monde des vivants et celui des ancêtres, veillent au respect des traditions et de la culture bamiléké. Depuis la fin des années 1960, l'État camerounais reconnaît aux chefferies le statut d'auxiliaire administratif. Aujourd'hui, l'association La Route des Chefferies s'est donnée pour mission de protéger et valoriser ce patrimoine historique et vivant (architecture, créations plastiques et arts intangibles). [...] Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Cette semaine, le chef multi-étoilé Alain Ducasse est l'invité du Paris des Arts. Il nous emmène découvrir quelques trésors de la collection permanente du musée du quai Branly - Jacques Chirac. Nous allons aussi au restaurant Les Ombres, à la rencontre du chef Albert Adria. Ensemble, ils nous parlent de leur projet commun, la table éphémère ADMO.
“Wampum“Perles de diplomatie en Nouvelle-Franceau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 8 février au 15 mai 2022Interview de Paz Núñez-Regueiro, Responsable de l'Unité Patrimoniale Amérique au musée du quai Branly – Jacques Chirac, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 février 2022, durée 16'24.© FranceFineArt.Communiqué de presseCommissariat :Paz Núñez-Regueiro, Responsable de l'Unité Patrimoniale Amérique au musée du quai Branly – Jacques ChiracNikolaus Stolle Chercheur invité pour le projet CROYAN, musée du quai Branly – Jacques ChiracPerle de coquillage d'Amérique du Nord, le wampum est bien plus qu'une simple matière première. Utilisé comme ornement ou symbole de prestige, échangé et offert, enfilé et tissé, il est le témoin précieux d'un chapitre de l'histoire de la Nouvelle-France des 17e et 18e siècles. À travers une cinquantaine de pièces et issue d'un dialogue avec des partenaires autochtones, l'exposition Wampum. Perles de diplomatie en Nouvelle-France propose de faire connaître au public cet élément fondamental dans les relations entre les nations autochtones et les colonies européennes établies sur ce vaste territoire.Le wampum, perle cylindrique manufacturée à partir de coquillages de la côte atlantique, a chez les groupes autochtones un usage social et politique. Il vient orner les attributs de prestige et est utilisé pour produire des objets mnémoniques tels des colliers tissés et des cordelettes. Il est utilisé dès le début du 17e siècle comme objet d'échange entre Européens et Amérindiens.Employé aux temps de la Nouvelle-France (1600-1760) dans les relations variées établies entre groupes algonquiens, iroquoiens et européens, le wampum est une entrée privilégiée pour comprendre la société profondément métisse qui se met alors en place. Il documente notamment les traditions diplomatiques autochtones, l'adaptation européenne à ces traditions et la mythologie amérindienne.Pour la toute première fois, l'exposition réunit l'ensemble des wampums conservés en France, à Paris, Chartres, Besançon et Lille, parmi les plus anciens au monde. L'étude historique et l'analyse comparative de ces spécimens arrivés sous l'Ancien Régime par le biais des représentants des rois de France et par les missionnaires catholiques offre la possibilité d'appréhender de manière inédite les valeurs, les usages et les intentions liés au wampum dans un contexte historique, politique et social précisément délimité. Objet du passé, le wampum est aussi un symbole du présent : l'exposition aborde également son rôle dans les pratiques autochtones actuelles.[...] Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
“La part de l'ombre“ Sculptures du sud-ouest du Congoau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 14 décembre 2021 au 10 avril 2022Interview de Julien Volper, conservateur des collections ethnographiques du MRAC – Musée royal de l'Afrique centrale (Tervuren, Belgique, maître de conférence en Histoire de l'art de l'Afrique à l'ULB – Université libre de Bruxelles (Bruxelles, Belgique) et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 décembre 2021, durée 20'07.© FranceFineArt.Communiqué de presseCommissaire :Julien Volper, Conservateur des collections ethnographiques du MRAC – Musée royal de l'Afrique centrale (Tervuren, Belgique) et Maître de conférence en Histoire de l'art de l'Afrique à l'ULB – Université libre de Bruxelles (Bruxelles, Belgique).Lumière sur le Bandundu, ancienne province de la République Démocratique du Congo. La Part de l'ombre. Sculptures du sud-ouest du Congo dévoile une production artistique d'une région riche mais encore méconnue, au travers de plus de 160 oeuvres datant dans leur grande majorité des années 1875 – 1950 et pour la plupart jamais exposées. L'occasion de redonner toutes ses lettres de noblesse à la statuaire en bois congolaise.Le sud-ouest congolais constitue un vaste territoire regroupant les provinces actuelles du Kwango, du Kwilu, du Mai-Ndombe et de Kinshasa où plusieurs dizaines de peuples cohabitent. Une diversité que l'on retrouve tout particulièrement dans le domaine des arts plastiques, comme en témoigne l'extraordinaire variété des formes de la statuaire, des masques et autres objets usuels de la région.Orchestrée par Julien Volper, conservateur au Musée royal de l'Afrique centrale (Tervuren, Belgique), l'exposition s'attache à dresser un panorama des arts traditionnels de cette aire culturelle. Au-delà des emblématiques masques liés au rite initiatique du mukanda (destiné aux jeunes garçons), La Part de l'ombre entend éclairer une production plus discrète, celle de la statuaire en bois, et en donner plusieurs clés d'analyses. Ce sont ainsi plus de 160 oeuvres créées par les Yaka, Pende, Tshokwe et Suku, et par des groupes plus discrets comme les Yanzi, Buma, Lyembe, Sakata ou Mbala, qui sont présentées et analysées dans cette exposition, de leurs caractéristiques typologiques, iconographiques et stylistiques aux détails de leurs usages.[...] Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
L'exposition « Ultime combat » au musée du Quai Branly-Jacques Chirac retrace l'histoire, la mythologie et l'iconographie des arts martiaux d'Asie, des temps anciens à nos jours. Le parcours fait surtout la part belle aux cinémas japonais et hongkongais qui ont popularisé l'art du combat dans le monde entier.
Faut-il restituer les œuvres d'art africain à l'Afrique ? Le musée du quai Branly - Jacques Chirac expose une dernière fois 26 œuvres d'art du Bénin avant leur restitution à leur pays d'origine. Des œuvres pillées en 1892 au palais des rois d'Abomey. Lors de son discours à Ouagadougou en 2017, le président français Emmanuel Macron avait affirmé que les conditions devaient être réunies d'ici cinq ans pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique.
"Tout obstacle renforce la détermination. Celui qui s'est fixé un but n'en change pas." Léonard de Vinci Pour voir tout ça en image, c'est là : http://arti.ps/poddaruma Le kung-fu des moines Shaolin, les samouraïs, ou encore Bruce Lee… Le musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris propose un fascinant voyage au cœur des arts martiaux asiatiques. Dès demain, du 28 septembre au 16 janvier, l'exposition Ultime combat détaille cette passionnante histoire à travers une riche sélection d'œuvres, d'armes, et d'extraits de cinéma ! Artips est une production Artly Production // Lu avec délectation par Antoine Leiris // Amoureusement mis en musique par Benoît Perret / Omnia Studio // Monté et réalisé avec talent par Khrystyna Burak // Anecdote concoctée avec le musée du quai Branly-Jacques Chirac et adaptée par Benjamin Billiet, Antoine Leiris et Delphine Peresan-Roudil // Un grand merci pour ses conseils avisés à Vivien Demeyere, et à Eve, Mathilde et Khrystyna de Artips pour avoir prêté les voix du jingle
À l’heure de la réouverture des lieux culturels tant attendue, les musées déballent une offre foisonnante. L’exposition Ex-Africa qui attendait dans le silence et la pénombre depuis longtemps, peut enfin être vue par le public au musée du Quai Branly-Jacques Chirac, à Paris. Un parcours de 150 œuvres montre comment 35 artistes contemporains de toutes générations et origines, de l'Américain Jean-Michel Basquiat au Conglolais Chéri Samba, sont en relation avec les arts anciens d’Afrique.
Podcast (2/3) – Ex Africa : un podcast conçu comme une visite dialoguée au musée du quai Branly- Jacques Chirac. Dans le cadre de l’exposition « Ex Africa. Présences africaines dans l’art d’aujourd’hui » au musée du quai Branly – Jacques Chirac à Paris, Les Inrockuptibles et Radio Nova invitent le curateur et les artistes à vous faire la visite.Rencontre chaleureuse, à distance, entre l’artiste photographe sénégalais Alun Be, en duplex de Dakar, au micro de Bintou Simporé à Radio Nova Paris, à l’occasion de sa participation à l’exposition collective Ex Africa avec sa série photographique "Edification ", série à regarder comme un roman photo ou une bande dessinée avec un ordre chronologique de lecture à moins de se laisser porter ,dans le désordre, par la beauté plastique des couleurs, des formes et de scènes qui associent statuaires du passé, l’eau, la terre, le feu, les aînés d’hier et la jeunesse d’aujourd’hui, chaque enfant photographié se jouant du visible et de l’invisible, du passé et du futur à travers des lunettes de réalité augmentée et d’autres virtualités que l’on peut imaginer.Alun Be nous remmène sur les lieux de ses photos, raconte ses mises en scène et ses visions pour l'Afrique de demain …« Ex Africa. Présences africaines dans l’art d’aujourd’hui », jusqu’au 11 juillet au musée du Quai Branly – Jacques Chirac à Paris https://quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/expositions/details-de-levenement/e/ex-africa-38922/ See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Podcast (1/3) – Ex Africa : un podcast conçu comme une visite dialoguée au musée du quai Branly- Jacques Chirac. Dans le cadre de l’exposition « Ex Africa. Présences africaines dans l’art d’aujourd’hui » au musée du quai Branly – Jacques Chirac à Paris, Les Inrockuptibles et Radio Nova invitent le curateur et les artistes à vous faire la visite. Pour le premier de ces trois podcasts, dont chacun invitera l’un des acteurs clés de l’exposition consacrée aux sources extra-occidentales des avant-gardes artistiques, nous accueillons Philippe Dagen, critique, historien de l’art et commissaire de l’exposition. Avec nous, il revient sur la présence centrale des arts africains anciens dans l’histoire de la modernité, telle que reflétée dans un parcours dont le spectre temporel court de 1984 à nos jours, et décrypte les évolutions muséologiques qui donnent naissance au projet au musée du Quai Branly d’exposer autrement une histoire de l’art reconnectée à ses sources africaines vivaces, rayonnantes et résilientes. « Ex Africa. Présences africaines dans l’art d’aujourd’hui », jusqu’au 11 juillet au musée du Quai Branly – Jacques Chirac à Paris https://quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/expositions/details-de-levenement/e/ex-africa-38922/ See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Podcast (3/3) – Ex Africa : un podcast conçu comme une visite dialoguée au musée du quai Branly- Jacques Chirac. Dans le cadre de l’exposition « Ex Africa. Présences africaines dans l’art d’aujourd’hui » au musée du quai Branly – Jacques Chirac à Paris, Les Inrockuptibles et Radio Nova invitent le curateur et les artistes à vous faire la visite. Pour le dernier de ces trois podcasts, dont chacun invitera l’un des acteurs clés de l’exposition consacrée aux sources extra-occidentales des avant-gardes artistiques, nous accueillons Myriam Mihindou, artiste franco-gabonaise à l’honneur dans le parcours de l’exposition avec deux installations, dont l’une a été produite pour l’occasion. Elle revient sur sa pratique, infusée d’une attention portée aux rituels et aux mémoires effacées, et détaille son mode de travail, marqué par le nomadisme et l’attention au territoire, au fil d’une visite de l’exposition orientée vers la réparation, pour les générations à venir, des blessures et traumas hérités. « Ex Africa. Présences africaines dans l’art d’aujourd’hui », jusqu’au 11 juillet au musée du Quai Branly – Jacques Chirac à Paris https://quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/expositions/details-de-levenement/e/ex-africa-38922/ See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Depuis janvier 2020, la nouvelle programmation conçue par Olivier Bétourné, éditeur et historien, s’ancre dans l’actualité autour de deux cycles : Où va le monde ? et Penseurs d’hier et d’aujourd’hui. Dans ce podcast, j’accueille Olivier Bétourné pour évoquer cette belle programmation, ses intentions, les axes choisis. Nous revenons sur la raison d’être de l’Université populaire en général et de celle-ci en particulier, nous parlons des thèmes de ce cycle de conférences, de leur importance dans le monde actuel et à venir. Olivier Bétourné nous présente les conférenciers et leur domaine d’excellence. Nous évoquons aussi le dispositif de ces rencontres qui a dû s’adapter en raison de la pandémie de coronavirus, toutes les conférences étant désormais accessibles en direct et en replay sur YouTube. Une invitation à la réflexion et à se mettre en mouvement !Présentation des conférences"Où va le monde ? Telle est bien, décidément, la question. Mais l’actualité, ce sont aussi et toujours, l’intolérance et l’exacerbation des identités à l’heure de la globalisation du monde, le retour de la question coloniale dans le débat politique et culturel, la pression démographique et migratoire dans le contexte du réchauffement climatique. La crise sanitaire, qui a contraint le musée du quai Branly – Jacques Chirac à suspendre certains rendez-vous du premier semestre, nourrira bien des interventions prévues cette saison. L’Université Populaire poursuit parallèlement son cycle Penseurs d’hier et d’aujourd’hui, en mettant cette fois Albert Einstein et la relativité générale à l’honneur : car si l’espace-temps est courbe, si la lumière ne va pas en ligne droite, si le temps, donc, fait aussi des virages, l’intelligence des réalités du monde doit bien tout de même en être affectée… Programmation conçue par Olivier Bétourné, éditeur et historien."Programme des conférences à venir ou déjà en ligne :(à voir sur la chaîne YouTube : https://www.youtube.com/playlist?list=PLq_kZgugXgOG6TaMfXFGiMCHMrv477yLR)La population mondiale à l’horizon 2030 Par Hervé le Bras, démographe et historien, chercheur émérite à l’INED, professeur à l’EHESS.Comment sortir du colonialisme ? Par Benjamin Stora, historien, professeur université Paris-XIII.Conflits cosmopolitiques en Amazonie Par Philippe Descola, ancien élève de l’École normale supérieure, anthropologue, professeur émérite au Collège de France.Einstein et la relativitéPar Étienne Klein, physicien et philosophe des sciences, producteur de La conversation scientifique sur France Culture, directeur du Laboratoire de Recherche sur les sciences de la matière.Les migrations en Europe à l’horizon 2030Par François Héran, démographe, professeur au Collège de France chaire « migration et société ».Les pandémies du futurPar Peter Piot, microbiologiste et virologue belge de réputation mondiale, co-découvreur du virus Ebola, aujourd’hui directeur du Centre de médecine d’hygiène de Londres, conseiller spécial de la présidente de la Commission européenne sur la crise de la Covid-19. Olivier Bétourné L’éditeur a commencé sa carrière en 1977, comme simple lecteur, aux Éditions du Seuil. Il en est devenu le Président-directeur général (2009-2018)... Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/so-sweet-planet. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Du 9 octobre 2020 au 25 juillet 2021, le musée du quai Branly - Jacques Chirac, consacre une exposition aux Olmèques et aux cultures du Golfe du Mexique. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire", Jean des Cars vous emmène à la découverte de cette civilisation mystérieuse. Véritables "Gaulois du Mexique", ils sont à l'origine de codes sociaux et de canons esthétiques longtemps attribués, à tort, à d’autres sociétés plus connues de la région comme les Mayas, ou les terribles Aztèques…
Du 9 octobre 2020 au 25 juillet 2021, le musée du quai Branly - Jacques Chirac, consacre une exposition aux Olmèques et aux cultures du Golfe du Mexique. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire", Jean des Cars vous emmène à la découverte de cette civilisation mystérieuse. Véritables "Gaulois du Mexique", ils sont à l'origine de codes sociaux et de canons esthétiques longtemps attribués, à tort, à d’autres sociétés plus connues de la région comme les Mayas, ou les terribles Aztèques…
Loisirs, gastronomie, art de vivre, culture... Chaque samedi et chaque dimanche, la rédaction d'Europe 1 se réunit et fait un tour de table pour que vous fassiez le plein d'idées sorties, en famille ou entre amis.
“Les Olmèques et les cultures du Golfe du Mexique” au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 9 octobre 2020 au 25 juillet 2021Interview de Cora Falero Ruiz, Conseillère scientifique, Museo Nacional de Antropología, Mexico, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 octobre 2020, durée 19'19, © FranceFineArt.(avec l'aimable traduction de Marie-Pierre Ellie)Extrait du communiqué de presse :Commissariat :Cora Falero Ruiz, Conseillère scientifique, Museo Nacional de Antropología, Mexico, MexiqueSteve Bourget, Responsable de collections Amériques au musée du quai Branly – Jacques ChiracL'exposition Les Olmèques et les cultures du golfe du Mexique dévoile, pour la première fois en Europe, la richesse culturelle de la civilisation olmèque (1600 – 400 av. J.-C.) et son influence au-delà de ses frontières. Plus de 300 pièces provenant en grande partie de missions archéologiques échelonnées sur plus d'un siècle, révèlent la multiplicité des traditions artistiques, des croyances, des langages de la civilisation olmèque et des civilisations qui l'ont suivie (jusqu'à 1500 ap. J.-C.).C'est dans la plaine côtière au sud des états actuels de Veracruz et de Tabasco que s'épanouit, au cours des deux millénaires qui ont précédé le début de l'ère chrétienne, la culture olmèque – du mot Olmán, « pays du caoutchouc ». Lieu des débuts de la vie villageoise et de l'urbanisation citadine, on y voit apparaître des sociétés complexes, architectes des premiers grands centres cérémoniels, dont la première pyramide au site de La Venta, vers 800 avant l'ère chrétienne.La première section de l'exposition présente ainsi certaines des réalisations les plus importantes des sites de San Lorenzo et de La Venta. Lorsque le conquistador Hernando Cortés et son équipage débarquent près de Veracruz en 1519, plus d'une vingtaine de langues sont encore parlées dans la région. Cette diversité linguistique illustre bien l'importance de ces lieux de rencontres, d'échanges et de brassage culturel que sont la côte du golfe et l'isthme de Tehuantepec.La deuxième section de l'exposition aborde l'apparition des premières formes d'écriture et de l'utilisation du calendrier du compte-long mésoaméricain, période qui marque la fin de la civilisation olmèque. Effervescente et pluraliste, la culture olmèque se caractérise par sa capacité à transmettre, au travers d'objets décoratifs et religieux, ses valeurs symboliques et idéologiques à de nombreux groupes parlant différentes langues et vivant dans des régions éloignées.Couvrant une période de près de 2500 ans, les oeuvres d'art et les objets somptuaires du musée de Xalapa et du musée national d'anthropologie du Mexique présentés dans la troisième section nous invitent à un parcours de découvertes jalonné par les plus beaux exemples de l'art statuaire préhispanique, de la civilisation olmèque aux cultures huastèques — dont près de 20 chef-d'oeuvres, notamment le superbe « Adolescent de Tamohi ».L'exposition s'attache dans la quatrième section à présenter les offrandes faites aussi bien dans des lieux naturels, que des temples ou des contextes funéraires. Ce sont peut-être l'une les formes de pratique rituelle qui reflètent le plus les processus de changements culturels et la nature profondément multiethnique de la côte du golfe.La civilisation olmèque eut une influence considérable sur une grande partie du territoire mésoaméricain, comme l'évoque la cinquième et dernière section de l'exposition. Une pensée et des influences économiques, sociales, politiques, intellectuelles et artistiques qui perdureront jusqu'à la conquête espagnole. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
“Les Arts à Paris” Monet, Cézanne, Renoir, Matisse, Modigliani, Picasso…au Musée de l'Orangerie, Parisà partir de 16 septembre 2020communiqué de pressecommissariat : Cécile Debray, directrice du musée de l'OrangerieUn musée parisien, du Musée Monet au musée de l'OrangerieInstitution parisienne ancienne et bien connue, située au cœur du Jardin des Tuileries, le musée de l'Orangerie est fondé en 1927 à l'occasion de la mise en place de l'ensemble exceptionnel des grands panneaux des Nymphéas de Monet. Au début des années 1980, la collection du marchand Paul Guillaume, de sa veuve Domenica et son époux Jean Walter, constituée de tableaux majeurs de Cézanne, Renoir, Matisse, Picasso, Derain, Modigliani, Soutine, Utrillo, Rousseau et Laurencin, est installée en étage, selon de nouveaux réaménagements. En 2006, une rénovation complète du bâtiment par l'architecte Olivier Brochet permet de redonner un éclairage zénithal aux Nymphéas, de disposer le reste de la collection en sous-sol dans des espaces modernes en béton ciré. Enfin, en 2010, le musée de l'Orangerie rejoint le musée d'Orsay dans un établissement public commun, l'Établissement public des musées d'Orsay et de l'Orangerie.Cette brève histoire place aujourd'hui le visiteur, quelques quinze ans après la rénovation, face à un musée dynamique, plébiscité – sa fréquentation a dépassé le seuil du million de visiteurs par an – et dont le succès exige une rénovation des espaces mais aussi, avec le recul de ces quelques années, un pas supplémentaire dans la construction de son identité propre.Nouveaux axes de lecture, vers une plus grande cohérenceLa collection est formée majoritairement d'oeuvres créées durant les deux premières décennies du xxe siècle depuis les Nymphéas (1914-1926), les natures mortes de 1905-1906 de Renoir, le célèbre portrait de son fils Claude en clown de 1909 ou Gabrielle couchée de 1906/08, Les Trois soeurs de Matisse de 1917, le Nu sur fond rouge de Picasso de 1906 ou la Grande Baigneuse de 1921, la série des toiles de la période blanche d'Utrillo des années 1912-1914, le portrait de Paul Guillaume par Modigliani de 1915, les paysages de Céret de Soutine de 1919-1922, etc. C'est un ensemble homogène qui dialogue avec les Nymphéas. La nouvelle présentation en souligne la cohérence chronologique, géographique et artistique.Ainsi, ont été dégagés quelques axes forts de lecture réunis sous le titre emprunté à la revue fondée par Paul Guillaume, Les Arts à Paris et qui paraît entre 1918 et 1935 .La réception des maîtres de l'Impressionnisme au XXe siècle est au coeur de la collection avec la présence remarquable du dernier Monet, du dernier Renoir redécouvert pendant l'entre-deux guerres, particulièrement par Matisse, Picasso et Derain, de Cézanne dont la relecture par les avant-gardes, notamment le cubisme, est bien connue.La vision du poète Apollinaire a présidé aux choix de Paul Guillaume et conféré une tonalité singulière que l'on pourrait qualifier de « primitivisme moderne » avec une valorisation précoce des arts extra-occidentaux mis en regard des oeuvres de Picasso, Matisse ou du Douanier Rousseau.La collection du musée de l'Orangerie présente enfin quelques grandes figures de la dite « École de Paris » à travers l'image de l'artiste « métèque », de l'artiste maudit – Soutine, Utrillo, Modigliani… – quintessence du Paris des Années Folles.Une collection enrichie et vivanteAfin d'expliciter cette vision renouvelée, le musée de l'Orangerie a enrichi sa collection de nouveaux dépôts.Un polyptique de Joan Mitchell des collections du Musée national d'art moderne/Centre Pompidou relie les deux niveaux du musée, offrant une relecture abstraite américaine des Nymphéas.Le musée du quai Branly-Jacques Chirac accorde un important dépôt d'un ensemble d'objets africains et océaniens anciennement collection Paul Guillaume. Ces oeuvres sont présentées dans une nouvelle salle spécifiquement aménagée, avec quelques tableaux de Matisse, Picasso et Derain ainsi que des pièces d'archives du musée rarement exposées (revues, lettres d'Apollinaire, ouvrage du poète « L'album nègre »).Depuis peu, le musée procède à des acquisitions d'oeuvres en rapport avec la collection Paul Guillaume : un dessin préparatoire pour le Portrait de P. Guillaume par Modigliani, une statuette du Gabon (Lega), une nature morte de 1918 de Derain ou encore un Portrait d'Apollinaire de 1908 par Marie Laurencin.Des espaces plus modulables, mieux éclairés et mieux articulésAfin de rendre l'accrochage plus souple, les cimaises sont doublées. Les salles en retour de galerie sont redessinées afin de ménager des zones plus intimistes et un parcours ménageant des surprises. Le système d'éclairage est optimisé. La galerie retrouve une nouvelle ampleur, unifiée en blanc en accord avec les parois et les colonnes en béton ciré. . La signalétique, épurée, est conçue selon des typographies inspirées des années 20, de l'esthétique Art Déco.Un parcours sous l'égide d'ApollinaireLa grande galerie met à l'honneur l'approche de l'art moderne par Apollinaire. L'accrochage est conçu à partir de ses deux « champions », Picasso et Matisse – exposés en face à face dès 1918 par Paul Guillaume – et placé sous l'invocation de « l'art nègre », vecteur, avec l'art naïf du Douanier Rousseau, d'une forme de stylisation moderne et poétique. Ainsi les tableaux de grand format se rapportant à cette forme de « primitivisme moderne » sont montrés dans la galerie : Picasso, Derain, Modigliani, Matisse et Rousseau.Dans les salles intérieures, se succèdent les ensembles monographiques, exemplaires du goût des années 20 : Renoir, Cézanne, Matisse, Laurencin, Rousseau, Utrillo et Soutine et la salle des œuvres extra-occidentales. L'accrochage devient plus sélectif, davantage diversifié et permet une meilleure mise en valeur des chefs-d'oeuvre de la collection.Des focus réguliers sur la collection sont proposés dans une salle spécifique. Le cycle qui avait débuté avec les dossiers sur l'amitié Monet/Clemenceau, les paysages de banlieue du Douanier Rousseau, se poursuit avec des focus sur Les Biches de Marie Laurencin puis les Intérieurs de Paul et Domenica Guillaume ou encore Alfred Stieglitz et Paul Guillaume. De nouveaux textes de salles et cartels développés contribuent à une meilleure médiation. De nouvelles publications – guides, chronologie de l'Orangerie – accompagneront la réouverture de la collection permanente.Une programmation cohérente et en écho pour une réouverture festiveCette nouvelle présentation conforte et complète la programmation spécifique d'expositions temporaires, de contrepoints contemporains et de focus sur la collection.À la suite de Dada Africa (2017), de Nymphéas. Le dernier Monet et l'abstraction américaine (2017) ou d'Apollinaire. Le regard du poète (2014), la réouverture des collections est accompagnée d'une exposition intimement liée à l'histoire de la collection, consacrée à Giorgio de Chirico. La peinture métaphysique, artiste découvert et soutenu par Paul Guillaume. À l'automne 2021, l'exposition Soutine / de Kooning montrera la réception de Soutine aux États-Unis et particulièrement par l'artiste expressionniste abstrait de Kooning, grâce notamment au collectionneur le Dr Barnes et Paul Guillaume, son conseiller.« Au sortir de cette parenthèse inédite, le musée de l'Orangerie ouvrira au public dès le 22 juin, avec les salles des Nymphéas, oeuvre ultime que Monet peint en riposte à la Grande Guerre et qui, selon les mots de Bachelard, “marquent l'été qui ne trahira plus”. C'est sous cet augure que je souhaite placer nos retrouvailles, et ce, avant la réouverture complète des collections selon une toute nouvelle présentation, à partir de mi-septembre. » Cécile Debray, directrice du musée de l'Orangerie Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Une émission présentées par Laurence Goldmann sur Les Juifs du Maroc 1934-1937 autour de l’exposition actuellement au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme invitées Hannah Assouline, photographe, commissaire de l’exposition et Jacqueline Meyer, témoin originaire d’Erfoud. À propos de l'exposition : «Juifs du Maroc, 1934-1937» Photographies de Jean Besancenot Au mahJ du mardi 30 juin 2020 jusqu'au dimanche 2 mai 2021 Datant des années 1934-1937, les photographies de Jean Besancenot offrent un témoignage exceptionnel sur les communautés juives rurales du Maroc, aujourd’hui disparues. Né Jean Girard, Jean Besancenot (1902-1992) fréquente l’École des arts décoratifs à Paris, entame une carrière de peintre et étudie les costumes régionaux français. À l’occasion d’un voyage d’études au Maroc, en 1934, il se met à la photographie en s’intéressant aux vêtements traditionnels. Grâce à une aide du ministère des Affaires étrangères, il y séjourne en 1935 et 1936, photographie les hommes et femmes des différentes communautés et documente avec soin leurs costumes de cérémonie. Parallèlement à ses photographies, Besancenot filme, dessine et prend de nombreuses notes, qui l’introduisent dans le milieu, alors très actif, de l’ethnologie française. En 1937, son travail est exposé au musée de la France d’outre-mer, dans le palais de la porte Dorée inauguré en 1931 lors de l’Exposition coloniale. Il y présente des photographies, un choix de peintures, ainsi que quelques costumes et bijoux. Il collabore aussi avec le musée de l’Homme, auquel il offre cinq cent cinquante clichés documentés, ainsi que des vêtements. En 1942, il publie Costumes et types du Maroc, un ouvrage reproduisant ses dessins rehaussés à l’aquarelle qui reste une référence essentielle sur le vêtement traditionnel marocain. Jean Besancenot explore en particulier les régions les plus méridionales du pays, peu touchées par l’occidentalisation, où vivent, mêlées aux populations berbères, des communautés juives présentes parfois depuis l’Antiquité. Réalisées pendant la période du protectorat français, ses images reflètent une grande proximité avec ses modèles, lui permettant de mêler enjeux esthétiques et exigence scientifique. Son œuvre documente de manière irremplaçable la culture juive au Maroc, et en particulier les costumes et les parures féminines, dont le répertoire est parfois commun avec celui des femmes musulmanes. L’exposition réunit de nombreux tirages originaux réalisés par Besancenot lui-même, provenant de collections publiques et privées, et présente, sous la forme d’un audiovisuel, un large choix d’images issues du riche fonds de ses négatifs originaux. Commissaires Hannah Assouline et Dominique Carré Coordination Nicolas Feuillie, mahJ Partenaires Avec le concours du musée du quai Branly – Jacques Chirac, de l’Institut du monde arabe et du musée berbère, fondation Majorelle, Marrakech
“À toi appartient le regard et (…) la liaison infinie entre les choses”au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 30 juin au 1er novembre 2020Musée du quai Branly – Jacques ChiracExtrait du communiqué de presse :Commissariat : Christine Barthe, responsable de l'Unité patrimoniale des collections photographiques au musée du quai Branly – Jacques Chirac, en charge des acquisitions en photographie ancienne et contemporaine. Scénographie : Pascal RodriguezÀ partir du 30 juin 2020, l'exposition « À toi appartient le regard et (…) la liaison infinie entre les choses » propose une plongée dans les univers sensibles de 26 artistes issus de 18 pays différents. Dans le sillage de son programme de résidences et des prospections menées depuis une dizaine d'années, le musée du quai Branly – Jacques Chirac a choisi de mettre en relation les pratiques d'artistes contemporains aux profils divers : jeunes et émergents comme Gosette Lubondo, Lek Kiatsirikajorn ou José Luis Cuevas, mais aussi de nombreux auteurs majeurs, parmi lesquels Guy Tillim, Dinh Q. Lê, José Alejandro Restrepo, Dayanita Singh, Sammy Baloji, Rosângela Rennó, Mario García Torrès, Yoshua Okón, Samuel Fosso ou Brook Andrew.Utilisant la photographie, l'image en mouvement, la vidéo, l'installation, ils composent des récits, interrogent notre rapport aux images, mènent des enquêtes approfondies, questionnent les héritages historiques des photographies, repensent les notions d'appropriation et de réappropriation visuelle.« À toi appartient le regard et (…) la liaison infinie entre les choses », est une évocation tirée de la littérature allemande du 19e siècle (Ludwig Hülsen) qui sert de fil conducteur à la découverte du travail des artistes, au rythme des notions évoquées dans le titre. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Pour la première fois depuis son ouverture en 2006, le musée du Quai Branly-Jacques Chirac consacre une vaste exposition à l’image sous toutes ses formes. Vingt-six artistes contemporains issus de 18 pays extra-européens sont invités à révéler leurs regards sur le monde.
Depuis la mort de George Floyd aux États-Unis, asphyxié par un policier blanc, la question du racisme provoque une véritable onde de choc à travers la planète. Avec notamment cette question : faut-il déboulonner les statues de personnages historiques qui ont joué un rôle dans l'esclavage des noirs ? Le débat s'est même porté sur le continent, note Le Pays au Burkina Faso, « en l’occurrence au Sénégal, où des voix s’élèvent pour exiger des autorités qu’elles déboulonnent la statue de Faidherbe installée à Saint-Louis. Quand on sait que nombre de personnages historiques, à qui on a rendu hommage en érigeant à leur mémoire des monuments ou des statues, traînent un lourd passif, on ne peut que comprendre la colère des manifestants, estime le quotidien burkinabè. lls sont dans leur bon droit. Surtout que c’est l’apologie d’un passé douloureux qui est faite. (…) On ose donc espérer, s'exclame encore Le Pays, que le tollé mondial suscité par la mort de George Floyd permettra une prise de conscience des suprématistes blancs et autres racistes qui restent encore nombreux aux États-Unis, en Europe et partout ailleurs. » « Il faut que quelques symboles tombent ! » Dans une tribune publiée par Jeune Afrique, l'essayiste et consultant franco-sénégalais, Karfa Diallo, estime que la France doit déboulonner les symboles du racisme. « En déclarant que "la République n’effacera aucun nom ou aucune trace de son histoire", Emmanuel Macron risque d’accroître les tensions exacerbées depuis la mort de George Floyd aux États-Unis, affirme Karfa Diallo. Oui, poursuit-il, il faut que quelques symboles tombent, que les salles de l’Assemblée nationale qui honorent Colbert soient rebaptisées et qu’une rue de négrier soit débaptisée dans chaque ancien port négrier français. Cela ouvrira la voie à une nouvelle écriture mémorielle, en France, mais aussi en Afrique, en dehors de toute diabolisation et de toute victimisation. Une nouvelle victoire contre l’oubli pour approfondir l’exigence démocratique contemporaine. » Pour une reconnaissance de l'Europe de la traite négrière Pour sa part, le député européen de la France insoumise, Younous Omarjee propose que le Parlement européen reconnaisse solennellement la traite négrière et l'esclavage comme crimes contre l'Humanité. Il le dit dans Le Point Afrique. « Les huit minutes pendant lesquelles, à Minneapolis, Georges Floyd a dit plusieurs fois qu'il ne pouvait plus respirer ont paradoxalement donné du souffle à ceux et celles qui, à travers le monde, luttent contre le racisme et les discriminations, mais aussi aux Afro-descendants en général, affirme Younous Omarjee. Comme s'ils se reconnaissaient dans cette souffrance, qu'ils ne voulaient plus être étouffés, eux aussi, et qu'ils voulaient faire entendre leur voix. Dans un moment pareil, les actes et les gestes symboliques ont toute leur importance, et le Parlement européen ne peut ni ne doit rester en dehors de ce débat. Ce serait la première fois qu'une organisation internationale reconnaîtrait l'esclavage et la traite comme des crimes contre l'humanité, mais ce ne serait que suivre l'exemple de la France, avec la loi Taubira de 2001. » À quand la restitution des objets d'art africains ? Et puis, s'interroge Le Monde Afrique, « est-ce l’effet de la mobilisation mondiale autour de George Floyd ? De la relance du débat sur le passé colonial qui partout fait tomber les statues des esclavagistes ? Vendredi dernier, relate Le Monde Afrique, cinq hommes ont été appréhendés au Musée du quai Branly–Jacques-Chirac, à Paris, alors qu’ils tentaient d’emporter un poteau funéraire Bari datant du XIXe siècle, provenant du Tchad. "Ces biens nous ont été volés sous la colonisation… Ça nous a été pris sans notre consentement, donc je rentre avec à la maison", clamait le meneur du groupe, un ressortissant congolais. » Pour le nouveau directeur du musée du Quai Branly, Emmanuel Kasarherou, interrogé par Le Monde Afrique, « il faut poursuivre le travail sur la provenance des objets. » Commentaire du journal : « Le sujet est d’autant plus inflammable que le passage à l’acte se fait attendre depuis la publication, en novembre 2018, du rapport des universitaires Felwine Sarr et Bénédicte Savoy, prônant la restitution à l’Afrique d’une partie de son patrimoine. (…) En France, les verrous politiques et légaux n’ont pas encore sauté. » Exemple : « Le retour "rapide" au Bénin, promis par Paris, de 26 totems et sceptres royaux pillés lors du sac des Palais des rois d’Abomey par les troupes coloniales françaises en 1892 a été différé. (…) Le transfert de propriété est pour l’heure dans les limbes. »
durée : 01:18:16 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Soft Power reçoit le président du musée du quai Branly - Jacques Chirac et le directeur général des Nouvelles éditions indépendantes (Les Inrocks, Radio Nova, Rock en Seine, Cheek Magazine) : politique culturelle et médias seront les deux thèmes de l'émission cette semaine. - réalisation : Véronique Vila, Lionel Quantin - invités : Emmanuel Hoog Directeur général des Nouvelles éditions indépendantes (Les Inrocks, Radio Nova, Rock en Seine, Cheek Magazine); Stéphane Martin Président du Musée du Quai Branly - Jacques Chirac
durée : 00:06:19 - L'invité de 6h20 - Stéphane Martin est le président du musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques, qui depuis 2016 porte le nom de l'ancien président : Musée du Quai Branly-Jacques-Chirac.
Éléonore Kissel, Responsable du pôle Conservation-restauration (Musée du quai Branly - Jacques Chirac)
Du 28 Mars 2017 au 23 Juillet 2017
Du 31 janvier 2017 au 12 novembre 2017
Au sein d'un musée, le conservateur du patrimoine est le responsable des collections dont il assure la gestion. Ainsi, au musée du quai Branly - Jacques Chirac, André Delpuech est en charge d'une collection de plus de 100 000 objets archéologiques et ethnographiques de toutes les Amériques. Il prépare et met en œuvre la muséographie des collections permanentes en participant à la programmation muséographique, à la sélection des œuvres, à l'installation, la rédaction de la signalétique, des publications et médias associés.