POPULARITY
Categories
“Christofle” Une brillante histoireau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 14 novembre 2024 au 20 avril 2025Entretien avec Astrid Grange, assistante de conservation Collections XIXe siècle – Art nouveau, et co-commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 16 décembre 2024, durée 30'04,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/22/3583_christofle_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaire :Audrey Gay-Mazuel, conservatrice du patrimoine Collections XIXe siècle – Art nouveauassistée de Astrid Grange, assistante de conservation Collections XIXe siècle – Art nouveauDu 14 novembre 2024 au 20 avril 2025, le musée des Arts décoratifs met à l'honneur les créations et le savoir-faire d'excellence de la prestigieuse maison d'orfèvrerie Christofle en organisant une grande exposition dédiée à cette manufacture française riche de près de deux cents ans d'histoire. Des années 1830 à nos jours, cette lignée d'orfèvres, initiée par Charles Christofle et Henri Bouilhet, a métamorphosé les formes et les décors de l'argent pour les diffuser dans la vie quotidienne. Associé aux plus grands designers et créateurs de mode tels que Gio Ponti, Andrée Putman, Karl Lagerfeld et Pharrell Williams, Christofle est un laboratoire artistique qui révolutionne l'orfèvrerie traditionnelle en renouvelant ses usages et en la parant de couleurs et de décors inédits.De la petite cuillère de table aux vases monumentaux des expositions universelles, près de 1000 pièces d'orfèvrerie, bijoux, tableaux, dessins et affiches, retracent l'extraordinaire destin de cette maison patrimoniale. « Christofle. Une brillante histoire », dont le commissariat est assuré par Audrey Gay-Mazuel, conservatrice du patrimoine en charge des collections XIXe siècle – Art nouveau, est présentée dans les galeries Christine & Stephen A. Schwarzman, dans une scénographie spectaculaire mettant en lumière les coulisses du métier d'orfèvre et les fastueuses tables de légende.Bijoutier de formation, Charles Christofle a révolutionné l'orfèvrerie dès 1842 en développant des techniques novatrices alliant chimie et électricité pour argenter ou dorer des métaux non précieux. Grâce à ces nouveaux procédés, il a pu rendre accessibles des services de table autrefois réservés aux élites. Près de deux siècles plus tard, Christofle continue de bousculer les codes, s'immisçant dans notre quotidien pour transformer les objets les plus communs, comme des consoles de jeux vidéo, des gobelets à café ou des boîtes à chaussures, en véritables pièces de design.L'exposition s'ouvre sur une mise en scène spectaculaire de l'apport de Christofle au monde des arts décoratifs. Restituant l'atmosphère des manufactures Christofle, successivement installées à Paris, à Saint Denis, et aujourd'hui en Normandie, le visiteur est ensuite plongé dans les coulisses des secrets des procédés d'argenture et de dorure, mais aussi de la fabrication d'une fourchette. La reconstitution d'un atelier d'orfèvre, mêlant outils traditionnels et dispositifs numériques, dévoile la virtuosité de ce métier d'art.Trois salles sont dédiées aux chefsd'œuvre que Christofle a présentés aux Expositions universelles, de 1851 à 1925. Couronnée de médailles d'or à chaque événement, la maison n'a cessé d'innover, créant des pièces monumentales et spectaculaires ornées de couleurs vives et de motifs incarnant les tendances les plus avant-gardistes, du japonisme à l'Art déco.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec Corentin Stemler, créateur du spectacle La Dame de Pierre et Michel Palmer, Monsieur Loyal du Cirque d'Hiver Bouglione de Paris Du lundi au vendredi, de 21 heures à 22 heures 30. 1h30 de partage, d'échanges et de confidences. Une libre antenne pour vous chers auditeurs, rejoignez nous au 01 56 56 44 00 ou par mail auditeurs@radionotredame.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Corinne Mercadier” Une borne à l'infinià la galerie binome, Parisdu 5 décembre 2024 au 25 janvier 2025Entretien avec Corinne Mercadier,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 décembre 2024, durée 14'39,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/22/3584_corinne-mercadier_galerie-binome/Communiqué de presse Les oeuvres de Corinne Mercadier sont comme des brèches dans le réel. Elles nous happent instantanément, nous transportent en des territoires incertains où réel et merveilleux s'entendent bien. Des lieux insondables, primitifs, faits de pénombre et de faisceaux de lumière, très proches et très lointains. Ils résonnent en nous sans que l'on sache exactement pourquoi.L'exposition Une Borne à l'infini réunit trois corpus de photographies et de dessins, des pièces parmi les plus anciennes de l'artiste produites en 1986 aux plus récentes dans les séries en cours Rêves et La Nuit Magnétique. S'ils relèvent de gestes et de recherches bien différents, ils ont pourtant en commun de vouloir faire surgir à la surface du papier des mondes flottants, aussi fugaces que persistants. Par ses constructions visuelles, aux confins de la mémoire et des sensations, Corinne Mercadier nous livre des visions, donne figure à des hallucinations passagères. Comme un antidote à la pesanteur ambiante, chaque œuvre bouleverse en douceur l'ordre des choses, nous propose une expérience visuelle et mentale presque mystique. Un rêve éveillé en état stationnaire. Ici le jour et la nuit n'existent plus. Ici, l'idée de paysage ou d'architecture vacille au profit d'espaces plus impénétrables, de situations irrationnelles. Dans le silence de l'atelier les oeuvres s'élaborent par strates, depuis ses carnets de recherches et d'esquisses, en laissant sa part au hasard. Elles s'ancrent dans l'Histoire de l'art occidental, des fresques de Giotto, du fond d'or médiéval à la représentation du paysage et des lointains à la Renaissance.Au coeur des préoccupations de l'artiste, transcender par la lumière la puissance discrète et latente des matériaux. Pigments, pixels, émulsions, propriétés mêmes du papier, peinture sur verre, confèrent à chaque image une aura singulière. Mais également langage, titres, accessoires et décors de ce théâtre intérieur. Dans ces atmosphères cristallines et ouatées, nous nous glissons. Et c'est comme si quelqu'un avait subitement rallumé la lumière dans le noir, une lumière astrale et sacrée. Ondulations, morsures, lignes floues et nettes libèrent le grain, comme des flambées, elles ravivent les souvenirs tout en faisant surgir de nouvelles projections. Nous nous tenons au seuil de ces étuves froides et dorées, devant ces êtres de pure illusion qui frôlent les murs, devant ces bornes à l'infini.Les images de Corinne Mercadier sont aussi sophistiquées qu'expérimentales. A la part mécanique du photographique, elle adjoint toujours la part fantasque et inconsciente de la main. Chaque image dans sa fausse quiétude émet un signal comme une réponse intermittente à l'inexprimable situation du monde. Si un fond d'inquiétante étrangeté persiste, toujours un rayon de lune, un signe viendra piquer notre curiosité, réinjecter de l'étonnement et du plaisir là où on ne l'attend pas.Géraldine Bloch, commissaire d'expositions et auteure indépendante Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez RTL Soir - Edition spéciale réouverture de Notre Dame de Paris avec Vincent Parizot du 07 décembre 2024.
“Edi Dubien” S'éclairer sans finau musée de la Chasse et de la Nature, Parisdu 10 décembre 2024 au 4 mai 2025Entretien avec Rémy Provendier-Commenne, historien de l'art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature, et commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 décembre 2024, durée 12'50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/11/3580_edi-dubien_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/Communiqué de presse Commissaire de l'exposition :Rémy Provendier-Commenne, historien de l'art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la NatureDu 10 décembre 2024 au 5 mai 2025, le Musée de la Chasse et de la Nature consacre une grande exposition monographique à Edi Dubien. Réunissant plus de 200 dessins, ainsi que des peintures, des sculptures et des installations, oeuvres pour la plupart inédites, l'exposition se déploiera dans tout le musée, dans un dialogue intime avec la collection permanente, les animaux naturalisés et le grand décor de l'hôtel particulier du XVIIIe siècle qui abrite l'institution parisienne.Edi Dubien, artiste autodidacte français né en 1963, est connu pour ses oeuvres d'une profonde poésie et d'une émouvante humanité, qui explorent des thèmes liés à l'identité, à l'enfance et à la relation entre l'Homme et la nature. Dans ses oeuvres, humains au regard mélancolique, animaux souvent fardés et végétaux développent des relations d'échanges, de coopération, de métamorphose, et certainement de consolation.Tout en douceur – ce dont nous avons assurément le plus besoin face à un monde de plus en plus normalisant et clivant -, Edi Dubien célèbre l'altérité et la liberté d'être soi-même.Les thématiques abordées dans l'expositionLes oeuvres d'Edi Dubien explorent des thèmes liés à l'enfance, l'identité, la fragilité, l'intimité, et la nature.1. L'enfance réparée : La figure de l'enfant revient sans cesse dans l'oeuvre d'Edi Dubien. « Évidemment, elle est centrale ; il s'agit aussi de l'Homme qui se réalise venant du chaos », explique-t-il, offrant ainsi une clé de sa propre biographie, celle d'une enfance empreinte de violence intrafamiliale. Cependant, ses oeuvres ne doivent pas se lire uniquement comme des autoportraits. Dans une démarche plus universelle, il dénonce les violences faites à l'enfance. Ainsi, de nombreux modèles proviennent de photographies d'enfants des années 1940, souvenirs oubliés qu'il glane dans les vide-greniers et autres brocantes. En dessinant ces anonymes, ces enfants de la guerre, qu'il entoure d'une faune et d'une flore protectrice, Edi Dubien « répare ». Avec son trait, il soigne ces enfances cassées.2. L'identité en mouvement : Dans ses portraits, Edi Dubien aborde la question de l'identité et de la transition. Son travail exprime un intime questionnement sur le genre, l'assignation et la construction de soi, et refléte son parcours personnel. Par ses oeuvres, il se réapproprie son propre corps et son identité.3. La force de la fragilité : Autre thème central dans les oeuvres d'Edi Dubien, la fragilité humaine, en particulier la vulnérabilité de l'enfance et de l'adolescence. Ses personnages incarnent la pureté et la délicatesse de celles et ceux qui doutent et qui avancent en silence. « Faisons de la fragilité une force, n'ayonspas peur de nos fragilités » aime à répéter l'artiste. Ce n'est qu'en acceptant nos fragilités, en renonçant à la brutalité et aux postures de domination que nous pourrons vivre en paix, trouver ensemble notre place dans le monde[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Modigliani / Zadkine” Une amitié interrompueau musée Zadkine, Parisdu 14 novembre 2024 au 30 mars 2025Entretien avec Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée Zadkine, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 14'48,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3578_modigliani-zadkine_musee-zadkine/Communiqué de presse Commissariat :Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée ZadkineThierry Dufrêne, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université Paris NanterreAvec la collaboration d'Anne-Cécile Moheng, attachée de conservation au musée ZadkineAprès l'exposition dédiée à Chana Orloff, le musée Zadkine continue d'explorer les liens artistiques tissés par Zadkine au cours de sa vie. Cette exposition est la première à s'intéresser à une amitié artistique jamais explorée jusqu'alors, celle qui unit le sculpteur Ossip Zadkine au peintre Amedeo Modigliani.À travers près de 90 oeuvres, peintures, dessins, sculptures mais également documents et photographies d'époque, elle propose de suivre les parcours croisés de Modigliani et Zadkine, dans le contexte mouvementé et fécond du Montparnasse des années 1910 à 1920. Bénéficiant de prêts exceptionnels de grandes institutions – le Centre Pompidou, le musée de l'Orangerie, les musées de Milan, Rouen et Dijon – ainsi que de prêteurs privés, le parcours fait se confronter, comme au temps de leurs débuts artistiques, deux artistes majeurs des avant-gardes, et permet de renouer les fils d'une amitié interrompue.Ossip Zadkine rencontre Amedeo Modigliani en 1913 : les deux artistes, fraîchement débarqués à Paris, rêvent chacun de devenir sculpteurs et partagent alors le « temps des vaches maigres » comme l'écrira Zadkine dans ses souvenirs. Cette amitié, aussi brève que féconde sur le plan artistique, est interrompue par la Première Guerre mondiale. Modigliani abandonne la sculpture pour la peinture, sur le conseil de marchands. Zadkine s'engage comme brancardier en 1915, avant d'être gazé et d'entamer une longue convalescence. Les deux artistes se retrouvent brièvement au sortir de la guerre, avant que leurs voies ne divergent à nouveau. Modigliani connaît un succès croissant avec ses peintures, mais il meurt prématurément à 35 ans, en 1920, tandis que Zadkine entame une longue et fructueuse carrière de sculpteur. Zadkine n'oubliera pas Modigliani et conservera précieusement le portrait fait par son ancien camarade, dont la gloire posthume ne fait que croître, à tel point que « Modi » devient l'une des figures mythiques de l'art moderne.L'exposition fait dialoguer, pour la première fois, les oeuvres de Modigliani et de Zadkine, mettant en évidence leur parenté d'inspiration mais également leurs divergences. Le parcours retrace, en cinq sections, les étapes d'une amitié d'exception, depuis les débuts parisiens des deux artistes jusqu'à la mort de Modigliani en janvier 1920. Il met en avant les cercles de sociabilité communs des deux artistes à Montparnasse, ainsi que le rôle pris par Zadkine dans l'édification posthume du mythe Modigliani. La dernière section interroge le rapport des deux artistes à l'architecture et offre une évocation spectaculaire du projet de temple à l'Humanité, rêvé par Modigliani. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Figures du fou”Du Moyen Age aux romantiquesau Louvre – Hall Napoléon, Parisdu 16 octobre 2024 au 3 février 2025Entretien avec Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d'art – musée du Louvre, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 27'55,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3577_figures-du-fou_le-louvre/Communiqué de presseCommissariat :Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d'art, musée du LouvrePierre-Yves Le Pogam, conservateur général au département des Sculptures, musée du LouvreLes fous sont partout. Mais les fous d'hier sont-ils ceux d'aujourd'hui ? Le musée du Louvre consacre cet automne une exposition inédite à ces multiples figures du fou, qu foisonnent dans l'univers visuel du XIIIe au XVIe siècle. Manuscrits enluminés, livres imprimés et gravures, tapisseries, peintures, sculptures, objets précieux ou du quotidien : entre Moyen Âge et Renaissance, le fou envahit littéralement tout l'espace artistique et s'impose comme une figure fascinante, trouble et subversive dans une époque de ruptures, pas si éloignée de la nôtre.L'exposition interroge cette omniprésence des fous dans l'art et la culture occidentale à la fin du Moyen Âge : que signifient ces fous, qui paraissent jouer un rôle-clé dans le passage aux temps modernes ? Si le fou fait rire et amène avec lui un univers plein de bouffonneries, apparaissent également des dimensions érotiques, scatologiques, tragiques et violentes. Capable du meilleur comme du pire, le fou est tour à tour celui qui divertit, met en garde, dénonce, inverse les valeurs, voire même renverse l'ordre établi.Réunissant dans l'espace du hall Napoléon entièrement rénové plus de trois cents oeuvres, prêtées par 90 institutions françaises, européennes et américaines, l'exposition propose un parcours exceptionnel dans l'art de l'Europe du Nord (mondes flamand, germanique, anglo-saxon et français surtout) et met en lumière un Moyen Âge profane, passionnant et bien plus complexe qu'on ne le croit. Elle explore également la disparition du fou lorsque triomphent la Raison et les Lumières, avant une résurgence à la fin du XVIIIe siècle et pendant le XIXe siècle. Le fou devient alors la figure à laquelle les artistes s'identifient : « Et si le fou, c'était moi ?»[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Giacometti / Morandi”Moments immobilesà l'Institut Giacometti, Parisdu 15 novembre 2024 au 2 mars 2025Entretien avec Françoise Cohen, directrice artistique de l'Institut Giacometti, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 27'51,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/28/3576_giacometti-morandi_institut-giacometti/Communiqué de presse Commissaire de l'exposition :Françoise Cohen, directrice artistique de l'Institut GiacomettiL'exposition Giacometti / Morandi. Moments immobiles propose la rencontre inédite des oeuvres de deux artistes majeurs de l'après-guerre. Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964), bien que contemporains, ne se sont jamais croisés, cependant de nombreux traits essentiels les rapprochent. Cette exposition est la première occasion d'interroger ces proximités : leur pratique singulière de l'atelier, l'attachement à un environnement et des modèles familiers, et une recherche originale née de l'attention portée au réel.Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964) sont des contemporains. Tous deux ont fait de leur atelier, chambre-atelier Via Fondazza à Bologne pour Morandi, atelier de la rue Hippolyte-Maindron dans le quartier du Montparnasse pour Giacometti, la matrice d'une oeuvre dominée par la continuité d'une seule et même recherche dont le développement exprime le sens même de leur vie. Ils partagent la récurrence des mêmes modèles : les objets collectés par Morandi pour être peints, les figures centrales d'Annette et Diego, parmi un cercle étroit de personnalités qui va s'élargissant pour Giacometti.Ils ont volontairement peu voyagé. La vie de Morandi se répartit entre Bologne, sa ville natale et Grizzana, village des Apennins où il va principalement l'été. Giacometti, installé à Paris depuis 1922, se rend presque chaque année à Stampa et Maloja, les maisons de son enfance dans le Val Bregaglia.Artistes majeurs du xxe siècle, ils apparaissent comme des voix singulières qui, ayant traversé les avant-gardes, renouvellent des formes classiques : la nature morte et le paysage pour Morandi, la figure humaine pour Giacometti, l'un et l'autre incarnant dans les années de l'après-guerre une vision de la condition humaine universelle.Au moment où les débats entre figuration et abstraction font rage, où les artistes sont sommés de se ranger dans un camp ou l'autre, tous deux développent un art relié au réel, mais non réaliste et qui, à partir de la transcription du monde visible, vise à l'essence.Cette exposition réunit les collections de la Fondation Giacometti à des prêts du Museo Morandi, Bologne et de collections privées européennes.Elle propose une traversée de leurs carrières de 1913 à 1965 en quatre chapitres : L'Atelier ; Le Familier ; La traversée des avant-gardes ; Regarder le réel.La Fondation Giacometti remercie chaleureusement Franck Giraud et la Ruth Stanton Foundation pour leur généreux soutien.#catalogue #GiacomettiMorandi co-édité par la Fondation Giacometti et FAGE éditions, Lyon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La Chine des Tang”Une dynastie cosmopolite (7e-10e siècle)au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 20 novembre 2024 au 3 mars 2025Entretien avec Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée – musée Guimet, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 29'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/27/3575_la-chine-des-tang_musee-guimet/Communiqué de presseCommissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée, musée GuimetHuei-Chung Tsao, chargée de collections Chine, musée GuimetLuo Lijun, chef du service des Expositions, Art Exhibitions ChinaDu Zeyu, responsable de projets, Art Exhibitions ChinaXu Yunyan, chargée de projets, Art Exhibitions ChinaPoint d'orgue de l'année Guimet x Chine 2024 et entièrement consacrée à l'une des plus brillantes dynasties chinoises, l'exposition La Chine des Tang (618-907) constitue un événement exceptionnel tant par son envergure que par les oeuvres qu'elle présente.Organisée en partenariat avec Art Exhibitions China, l'exposition accueille 207 ensembles d'oeuvres provenant de plus d'une trentaine d'institutions muséales chinoises. Elle raconte 300 ans de rayonnement des arts et des lettres, l'épanouissement d'une population cosmopolite et l'essor d'une administration centralisée.Parmi les pièces maitresses, présentées pour la première fois au public français, figurent les trois plus importants trésors d'orfèvrerie Tang, de remarquables peintures murales, des oeuvres issues de découvertes archéologiques récentes ou encore de rares rouleaux de peintures et de calligraphies.Bien que souvent représentée dans les productions de la culture populaire actuelle –comme dans les séries télévisées ou encore les roman des aventures du Juge Ti de Robert van Gulik adaptés au cinéma– la période des Tang reste relativement mal connue du public occidental. L'exposition La Chine des Tang au musée Guimet brosse un panorama large et dynamique de cette période qui a marqué de son empreinte les fondements culturels et administratifs de la Chine contemporaine.Les Tang, une dynastie fondatriceNous sommes un siècle et demi avant le sacre de Charlemagne (800) lorsque, succédant à la dynastie Sui (581-618) parvenue à unifier la Chine après près de quatre cents ans de divisions, les premiers souverains Tang installent la paix intérieure, réorganisent l'État et contribuent à faire de leur vaste territoire une terre de prospérité économique et culturelle qui marquera les fondements culturels et administratifs de la Chine pendant plus de mille ans. Alors que la production agricole et artisanale s'y développe, sur le plan des arts, la peinture, la sculpture, la musique et la danse n'auront jamais été aussi florissants. La poésie, la littérature et la calligraphie Tang inspireront même parmi les plus belles créations littéraires des périodes ultérieures. Multiculturelle et ouverte sur le monde, la période Tang a vu l'essor d'une vie matérielle raffinée.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Faire parler les pierres”Sculptures médiévales de Notre-Dameau musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Parisdu 19 novembre 2024 au 16 mars 2025Entretien avec Damien Berné, conservateur en chef au musée de Cluny, responsable des sculptures, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 novembre 2024, durée 11'23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/19/3574_faire-parler-les-pierres_musee-de-cluny-musee-national-du-moyen-age/Communiqué de presseCommissariat #SculpturesNotreDameDamien Berné, conservateur en chef au musée de Cluny, responsable des sculptures. Du 19 novembre 2024 au 16 mars 2025, le musée de Cluny – musée national du Moyen Âge présente, en partenariat avec l'Inrap, une exposition autour du décor sculpté médiéval de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les sculptures de la cathédrale conservées au musée n'avaient pas fait l'objet d'étude approfondie depuis le début des années 1980. L'exposition « Faire parler les pierres. Sculptures médiévales de Notre-Dame » promet de renouveler la connaissance sur ces collections, en révélant les résultats de l'important programme d'étude et de restauration mené depuis 2022.Depuis sa création, le musée de Cluny est le principal lieu de conservation de sculptures de Notre-Dame de Paris. La « salle Notre-Dame » présente les principaux fragments sculptés de la cathédrale découverts en 1977 sous un hôtel particulier parisien, dont les célèbres têtes de rois, aux côtés des autres pièces provenant du décor de l'édifice déjà conservées dans des musées.Ces sculptures n'avaient pas été étudiées ni restaurées depuis près de 40 ans. Le chantier actuel de restauration de la cathédrale et la forte activité scientifique associée ont créé l'opportunité pour le musée de réinterroger ses propres collections. Il a donc lancé en 2022 un programme d'étude et de restauration d'une sélection de pièces mené en partenariat avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) et le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH).L'exposition apporte un nouvel éclairage sur les oeuvres emblématiques de la collection du musée de Cluny. Aux oeuvres habituellement présentées dans la salle des sculptures de Notre-Dame s'ajoutent des pièces encore jamais montrées au public. Une sélection de fragments permet d'évoquer les corps disparus des statues colossales de la galerie des rois. Un dossier consacré à la statue d'Adam, chef-d'oeuvre de la sculpture gothique, déroule son parcours mouvementé jusqu'à nos jours. La scénographie restitue la disposition des fragments restaurés du portail Sainte-Anne et des linteaux du portail du Jugement dernier. Les traces de polychromie retrouvées de ces oeuvres sont également mises en valeur.Cet événement est l'occasion de dévoiler pour la première fois au public une trentaine de fragments du jubé des années 1230 mis au jour lors des recherches archéologiques préventives conduites par l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) depuis le printemps 2022. Grâce au prêt de l'Inrap et au soutien scientifique de la Drac Île-de-France, la présentation inédite de ces fragments est rendue possible grâce aux travaux de stabilisation des éléments fragiles financés par l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d'ouvrage du chantier de restauration. Elle permet d'en apprécier l'iconographie comme la polychromie d'origine remarquablement préservée. Cette sélection est mise en regard des fragments découverts par Viollet-le-Duc au XIXesiècle et prêtés par le musée du Louvre et par la Drac Île-de-France.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Lê Phô, Mai-Thu, Vu Cao Dam”Pionniers de l'art moderne vietnamien en Franceau musée Cernuschi, Parisdu 11 octobre 2024 au 9 mars 2025Entretien avec Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée Cernuschi, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2024, durée 22'14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/15/3573_vietnam_musee-cernuschi/Communiqué de presse .Commissaire :Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée CernuschiLe musée Cernuschi propose cet automne la première grande rétrospective en France de trois pionniers de l'art moderne vietnamien, Lê Phô (1907-2001), Mai-Thu (1906-1980) et Vu Cao Dam (1908-2000). L'exposition rassemble 150 œuvres des trois artistes retraçant leurs trajectoires depuis leur formation à l'École des beaux-arts de Hanoï jusqu'à la fin de leur longue carrière menées en France à partir de 1937.Cette exposition coïncide avec le centenaire de l'École des beaux-arts de Hanoï qui a permis, pour la première fois, la rencontre de l'art occidental et des traditions vietnamiennes. Les échanges intenses entre élèves et professeurs ont donné naissance à un nouveau style, proprement indochinois.Conçue en étroite collaboration avec les familles des artistes qui ont ouvert leurs fonds d'archives, l'exposition retrace le parcours audacieux de ces trois amis, aimant leur pays natal tout autant que la France, avec pour toile de fond les changements politiques et les relations entre les deux pays tout au long du XXe siècle. Photographies anciennes, dessins datant des années de formation ou croquis préparatoires côtoient leurs oeuvres sur soie, huiles sur toile, paravent laqué, sculptures en plâtre ou en bronze. L'association de techniques et matières issues des traditions occidentales et asiatiques est emblématique de leurs oeuvres qui, depuis une trentaine d'années, connaissent, sur le marché de l'art, un engouement croissant.Une occasion unique de voir rassemblées 150 oeuvres issues de 25 collections différentes.Première exposition sur ces artistes emblématiques de l'évolution de l'art vietnamien du XXe, elle rassemble 150 œuvres en provenance de fonds divers, prêteurs publics ou privés, familles des artistes, amis proches ou simples amateurs. C'est une occasion unique de retracer l'évolution du style de Lê Phô, Mai-Thu et Vu Cao Dam depuis le début jusqu'à la fin de leur carrière.Parmi les prêteurs publics, la Cité internationale universitaire de Paris, Maison des étudiants de l'Asie du Sud-Est, prête pour la première fois une grande huile sur toile de Lê Phô datant de 1929 (210 x 450 m), première commande passée au peintre alors qu'il était encore étudiant. Le musée du quai Branly – Jacques Chirac prête un bel ensemble de sculptures de Vu Cao Dam, et un ensemble de peintures des trois artistes est issu des collections du Centre national des arts plastiques ; sont également prêteurs le Mobilier national ou encore le ministère de la Justice.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“RIBERA (1591-1652)” Ténèbres et lumièreau Petit Palais, Parisdu 5 novembre 2024 au 23 février 2025Entretien avec Maïté Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit Palais, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2024, durée 18'31,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/06/3572_ribera_petit-palais/Communiqué de presse Commissariat :Annick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisMaïté Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit PalaisLe Petit Palais présente la première rétrospective française jamais consacrée à Jusepe de Ribera (1591-1652), l'héritier terrible du Caravage, celui que ses contemporains considéraient comme « plus sombre et plus féroce » encore que le grand maître italien. D'origine espagnole, il fit toute sa carrière en Italie, à Rome puis à Naples.Pour Ribera, toute peinture – qu'il s'agisse d'un mendiant, d'un philosophe ou d'une Pietà – procède de la réalité, qu'il transpose dans son propre langage. La gestuelle est théâtrale, les coloris noirs ou flamboyants, le réalisme cru et le clair-obscur dramatique. Avec une même acuité, il traduit la dignité du quotidien aussi bien que des scènes de torture bouleversantes. Ce ténébrisme extrême lui valut au XIXe siècle une immense notoriété, de Baudelaire à Manet.Avec plus d'une centaine de peintures, dessins et estampes venus du monde entier, l'exposition retrace pour la première fois l'ensemble de la carrière de Ribera : les intenses années romaines, redécouvertes depuis peu, et l'ambitieuse période napolitaine, à l'origine d'une ascension fulgurante. Il en ressort une évidence : Ribera s'impose comme l'un des interprètes les plus précoces et les plus audacieux de la révolution caravagesque, et au-delà comme l'un des principaux artistes de l'âge baroque.Le parcours de l'exposition suit le fil de la carrière de Ribera au coeur de l'Italie du Caravage, tout en explorant son originalité, son audace, ses motifs récurrents et ses métamorphoses. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Josephsohn” vu par Albert Oehlenau Musée d'Art moderne de Parisdu 11 octobre 2024 au 16 février 2025Entretien avec Jessica Castex, commissaire d'exposition au Musée d'Art Moderne de Paris, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 octobre 2024, durée 22'25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/30/3571_josephsohn_musee-d-art-moderne-de-paris/Communiqué de presseCommissaire artistique :Albert Oehlen, artisteCommissaires :Jessica Castex, commissaire d'exposition au Musée d'Art Moderne de ParisCornelius Tittel, rédacteur en chef de Blau InternationalPour la première rétrospective en France consacrée au sculpteur suisse Hans Josephsohn (1920-2012), le Musée d'Art Moderne de Paris confie le commissariat artistique à Albert Oehlen qui propose une exploration centrée sur la matérialité de l'oeuvre, libre de toute narration.Albert Oehlen, né en 1954, est un artiste majeur qui a contribué au renouvellement de la peinture allemande dans les années quatre-vingt. Une exposition lui a été consacrée au Musée d'Art Moderne en 2009. Admirateur de Hans Josephsohn, il découvre son travail au Kesselhaus Josephsohn de Saint-Gall où il réside. Ce lieu dédié aux œuvre du sculpteur est à la fois un espace de monstration et de conservation d'où provient la majeure partie des sculptures prêtées pour l'exposition. En interrogeant le processus créatif de Hans Josephsohn – le dialogue avec la matière, l'expérience du geste, le détail et l'inlassable recherche – en résonance avec ses propres investigations, Albert Oehlen livre une expérience artistique et vivante de sa sculpture.L'œuvre de Hans Josephsohn fascine les artistes par la puissance de son langage plastique, Peter Fischli et David Weiss figurent parmi ses premiers soutiens, et, en 2007, Ugo Rondinone montre plusieurs us couchés au Palais de Tokyo dans son exposition The Third Mind. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“L'Or des Ming”Fastes et beautés de la Chine impériale (14e – 17e siècle)au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 18 septembre 2024 au 13 janvier 2025Entretien avec Hélène Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles – musée Guimet, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 21 octobre 2024, durée 20'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/29/3569_l-or-des-ming_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée, musée GuimetHélène Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles, musée GuimetCette exposition est organisée par le musée Guimet et le musée des Beaux-Arts de Qujiang (Xi'an, Shaanxi, Chine) dans le cadre de l'année franco-chinoise du tourisme culturel et de la célébration du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine.Les oeuvres présentées dans l'exposition appartiennent à la collection exceptionnelle de M. Kwok.Cet automne, le musée Guimet vous invite dans le faste de la cour impériale des Ming (1368-1644), à la découverte de l'art, aussi codifié que raffiné, de la parure féminine. Une exposition inédite qui révèle le luxe et la délicatesse de certaines des plus belles créations de l'orfèvrerie d'or chinoise. Son esthétique foisonnante, à la fois singulière et baroque, se retrouvait à la Cité Interdite aussi bien que dans les plus riches palais des élites fortunées. Grâce aux prêts du musée des Beaux-arts de Qujiang (Xi'an, Chine) et à son exceptionnelle collection de parures et de vases, le musée Guimet offre un éblouissant témoignage de la splendeur de l'orfèvrerie traditionnelle et de l'art du bijou, durant une période aujourd'hui considérée comme l'un des âges d'or de la civilisation chinoise.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes”à la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 16 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Victoria Aresheva, commissaire à la MEP, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 octobre 2024, durée 12'07,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/25/3567_science-fiction_maison-europeenne-de-la-photographie/Communiqué de presseCommissaires :Clothilde Morette, directrice artistique, MEPVictoria Aresheva, commissaire, MEPInitiée en 2020, l'exposition Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes propose de retracer une histoire visuelle des plantes reliant l'art, la technologie et la science du XIXe siècle à nos jours. Réunissant plus de 40 artistes de différentes époques et nationalités, cette exposition met en regard des oeuvres photographiques historiques telles que les cyanotypes d'Anna Atkins, l'inventaire des formes végétales de Karl Blossfeldt ou encore les expérimentations au microscope de Laure Albin-Guillot avec des créations d'artistes contemporain·es comme Sam Falls, Pierre Joseph, Jochen Lempert, Angelica Mesiti ou encore Agnieszka Polska.Conçue en six chapitres, cette exposition emprunte sa construction au roman de science-fiction : débutant sur l'idée d'un monde stable et identifiable, elle plonge progressivement dans des paysages incertains et inattendus. Les deux premiers chapitres intitulés respectivement « L'agentivité des plantes » et « Symbiose & contamination » sont consacrés à des approches dites objectives, liées à la science. Les quatre autres chapitres, dénommés « Audelà du réel », « Les plantes vous observent », « Les plantes comme fiction politique » et « Fiction(s) spéculative(s) » abordent les accointances entre la science et la science-fiction, deux domaines qui ont fait de la flore un terrain d'expérimentation. Dépassant les clivages normatifs entre fiction et réalité, science et art, les artistes présent·es dans cette exposition s'affranchissent des catégories figées afin de capturer la complexité de la vie des plantes et de nos rapports aux êtres végétaux.Cette exposition est l'occasion de plonger au coeur de la relation privilégiée qu'entretiennent la photographie et la vidéographie avec les plantes, deux techniques de captation de l'image dont l'utilisation première fut mise au service de la recherche scientifique. Paradoxalement, tout en s'interposant entre nous et le monde naturel, ces procédés photographiques et cinématographiques, au lieu de créer une distance, ont mis en lumière la subjectivité, l'intelligence et les capacités expressives des plantes, en palliant notre « myopie anthropocentriste ».En interrogeant les projections et les représentations humaines des plantes, cette exposition intègre des narrations issues de la science et de la sciencefiction comme un moyen de fabriquer de nouveaux imaginaires. Les récits proposés, non centrés sur l'idée de progrès et de modernité, pensent avec les limites planétaires. Ces histoires émancipatrices, dépassant une vision anthropocentrique du monde, donnent aux plantes une place et une voix. Elles deviennent ainsi un espace de réparation de notre lien au monde végétal. Pour penser les mutations écologiques, il est nécessaire de prendre en considération le pouvoir politique de l'imaginaire, d'accepter nos espoirs et d'explorer nos peurs les plus intimes, afin de poursuivre ensemble l'écriture d'un futur commun. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“CORPS IN·VISIBLES”au Musée Rodin, Parisdu 15 octobre 2024 au 2 mars 2025Entretien avec Marine Kisiel, conservatrice du département mode XIXe siècle du Palais Galliera – musée de la Mode de Paris, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris,14 octobre 2024, durée 16'30,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/19/3565_corps-in-visibles_musee-rodin/Communiqué de presseCommissariat #corpsinvisiblesMarine Kisiel, conservatrice du département mode XIXe siècle du Palais Galliera, musée de la Mode de ParisIsabelle Collet, conservatrice générale, cheffe du département scientifique et des collections du musée Rodin.Une exposition organisée avec la collaboration exceptionnelle du Palais Galliera, musée de la Mode de Paris, et avec le concours de l'Institut de France. À l'automne 2024, le musée Rodin met à l'honneur une pièce méconnue de ses collections, l'Étude de robe de chambre pour Balzac d'Auguste Rodin. Conçue à partir d'une sélection de sculptures issues des collections du musée, de pièces de mode du XIXe siècle du Palais Galliera et d'archives inédites de la bibliothèque de l'Institut de France, l'exposition intitulée Corps In·visibles déplie, à partir de la singulière Robe de chambre, une enquête sur la recherche d'un corps de Balzac par Rodin. Cette investigation est un véritable prélude à une réflexion sur les corps — réels, idéalisés, statufiés et occultés – dans la statuaire monumentale du XIXe siècle qui peuplent toujours notre monde contemporain.Le corps de Balzac, tel que Rodin l'appréhende par le vêtement, lorsqu'il fait refaire un costume du romancier disparu par le tailleur de Balzac, révèle de l'homme son physique considéré comme peu avantageux par les commanditaires du monument : Balzac, en un mot, était gros. Faisant dialoguer couture et sculpture, et rapprochant la pratique des tailleurs de celle des statuaires, l'exposition observe comment la perception des corps influence la fabrique de leur image de bronze, fortement idéalisée. Elle révèle combien le mythe de Balzac écrivant en robe de chambre permet finalement à Rodin de cacher sous d'amples plis un corps refusé en raison de sa corpulence. L'exposition « Corps In·visibles » invite, ce faisant, à réfléchir à la représentation des corps dans l'espace public, et au nécessaire élargissement contemporain de ces représentations.Retrouver un corpsChoisi par la Société des Gens de Lettres en 1891 pour sculpter un monument à Balzac, Auguste Rodin se lance dans la quête du romancier disparu depuis près d'un demi-siècle : de l'étude de l'image de Balzac à Bruxelles chez un collectionneur de reliques balzaciennes, à la recherche de son corps dans la Touraine natale de l'écrivain où Rodin trouve pour modèle un charretier corpulent, les étapes de cette enquête sont restituées au fil de l'exposition. Fait largement inconnu, Rodin retrouve même le tailleur de Balzac et lui fait refaire un costume de l'écrivain pour mieux en comprendre la physionomie. Les visiteurs pourront ainsi découvrir la redingote de Balzac, retaillée pour l'occasion à partir des mesures réelles et inédites de son corps.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“目 Chine, une nouvelle génération d'artistes”au Centre Pompidou, Parisdu 9 octobre 2024 au 3 février 2025Entretien avec Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux médias, Centre Pompidou – Musée national d'art moderne,avec Paul Frèches, directeur délégué du Centre Pompidou x West Bund Museum, Shanghai,et avec Gu Youyou, directrice du département des expositions, West Bund Museum, Shanghai, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 octobre 2024, durée 36'21,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/09/3564_chine_centre-pompidou/Communiqué de presseCommissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux médias, Centre Pompidou – Musée national d'art modernePaul Frèches, directeur délégué du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du département des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s'associent autour d'un commissariat franco-chinois pour présenter une exposition collective consacrée à la jeune scène contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle réunit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la première fois en France, le portrait subjectif d'une nouvelle génération d'artistes.Commissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux médias, Centre Pompidou – Musée national d'art modernePaul Frèches, directeur délégué du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du département des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s'associent autour d'un commissariat franco-chinois pour présenter une exposition collective consacrée à la jeune scène contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle réunit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la première fois en France, le portrait subjectif d'une nouvelle génération d'artistes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Caillebotte” Peindre les hommesau Musée d'Orsay, Parisdu 8 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections – musée d'Orsay, commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 octobre 2024, durée 16'22,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/08/3563_gustave-caillebotte_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat :Au musée d'Orsay : Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections, musée d'Orsay ; avec la collaboration de Fanny Matz, chargée d'études documentaires au musée d'Orsay, Paris.Au J. Paul Getty Museum : Scott Allan, curator of Paintings, The J. Paul Getty Museum.À l'Art Institute of Chicago : Gloria Groom, Curator of Painting and Sculpture of Europe and chair and David and Mary Winton Green, The Art Institute of Chicago ; avec la collaboration de Megan True, curatorial assistant, Department of Painting and Sculpture of Europe, The Art Institute of Chicago.Exposition présentée au J. Paul Getty Museum du 25 février au 25 mai 2025 et à l'Art Institute of Chicago du 29 juin au 5 octobre 2025.Alors qu'en 2024 nous commémorons le 130ème anniversaire de la mort de Gustave Caillebotte (1848-1894), cette exposition explore la prédilection de l'artiste impressionniste pour les figures masculines et les portraits d'hommes, et ambitionne d'éclairer d'un nouveau jour la vie et l'oeuvre d'un des plus grands peintres du XIXe siècle. En 2021 et 2022, le J. Paul Getty Museum et le musée d'Orsay ont acquis respectivement deux chefs-d'œuvre de Caillebotte, Jeune homme à sa fenêtre et Partie de bateau (ce dernier classé « trésor national » et acquis grâce au mécénat exclusif de LVMH). Au centre de ces deux tableaux, proches du spectateur, deux figures d'hommes, l'un représenté de dos, dominant et observant le nouveau Paris d'Haussmann, l'autre, face à nous, ramant énergiquement dans un canot de promenade. Ces oeuvres sont emblématiques du travail de l'artiste, dont près de 70% des tableaux de figures représentent exclusivement des hommes, et qui semble s'être intéressé surtout au côté masculin de la modernité, à la différence de Manet, Degas ou Renoir par exemple, pour qui la « vie moderne » s'est incarnée plutôt dans des figures féminines ou des scènes de sociabilités mixtes.Fidèle au programme du « réalisme », Caillebotte ne prend ses modèles que dans son environnement le plus immédiat : ses frères, ses amis, les passants des rues de son quartier, des ouvriers ou domestiques travaillant pour sa famille, les canotiers avec qui il navigue sur l'Yerres ou sur la Seine. Il ne peint pas l'Homme, mais des hommes, c'est-à-dire des individus et des existences particulières. Si l'identité de plusieurs d'entre eux nous échappent toujours, le travail préparatoire à l'exposition a permis d'apporter des informations nouvelles quant à la biographie de ceux qui furent les modèles de prédilection de Caillebotte. « Chroniqueur pictural de l'existence moderne » (selon les mots du critique Gustave Geffroy), le peintre met au coeur de son oeuvre une certaine « condition masculine » qui est aussi la sienne, celle d'un jeune bourgeois parisien, peintre d'avantgarde mais aussi « amateur » de sport ou d'horticulture, célibataire (c'est-à-dire non marié et sans enfant) épris de liberté, de modernité et de fraternité(s). [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“All the Messages Are Emotional”25e Prix Fondation Pernod Ricardà la Fondation Pernod Ricard, Parisdu 10 septembre au 31 octobre 2024Entretien avec Arlène Berceliot Courtin, chercheuse, enseignante, curatrice et autrice indépendante, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 septembre 2024, durée 18'00,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/22/3555_25e-prix-ricard_fondation-pernod-ricard/Communiqué de presse Commissaire : Arlène Berceliot Courtin, chercheuse, enseignante, curatrice et autrice indépendanteAvec Clémentine Adou, Madison Bycroft, Charlotte Houette, Lenio Kaklea, HaYoung, Paul Maheke et Mona VarichonLa première image qui m'est apparue à la suite de l'invitation afin d'assurer le commissariat du vingt-cinquième Prix Fondation Pernod Ricard, c'est une émoticône inscrit sur un mur du métro new-yorkais. Il s'agit d'un smiley avec un sourire vers le bas et des yeux en spirale annonçant la fin des conflits émotionnels à travers ces quelques mots : « Emotional conflicts, last day here! » Dans quelles mesures, l'étude des conflits et plus généralement des émotions au coeur de ces tensions permettraient de mieux appréhender notre monde en mutation. Si le conflit n'est pas une agression(1), alors comment défaire ce noeud qui se forme à chaque fois que nous rencontrons une dissonance affective ou que nous devons affronter une aggravation brutale de notre état chronique perpétuellement en crise ? Voilà en partie les questions qui m'ont traversé l'esprit à ce moment-là et qui continuent de m'habiter en ce début d'année.Selon Ann Cvetkovich (CA, 1957), le terme « affect » désigne autant un problème conceptuel qu'une chose tangible. En tant que tel, il est mieux compris comme un terme générique qui inclut des mots apparentés et plus familiers tels que « sentiment » ou « émotion », induisant par ailleurs le mouvement ainsi que les efforts déployés pour établir une distinction entre eux(2). L'émotion impliquerait donc l'idée de mouvement et ce dès son origine linguistique jusqu'à sa réalité plastique. Pour autant, elle semble échapper à toute tentative de définition institutionnelle ou académique afin de circuler librement entre les corps. L'affect comme l'émotion n'est à l'intérieur de rien, il n'est pas non plus à l'extérieur. L'émotion comme l'affect repose sur une exploration sociale qui efface la distinction privé/public et annonce à travers cette disparition, une forme d'élocution voire d'émancipation à venir. Les affects tout comme les émotions et même les sentiments sont des faits(3). Ils sont par-là même aussi denses que complexes, car toujours situés, interpersonnels et incarnés. De telle sorte qu'ils existent à travers un phénomène de transmission ou plutôt un ensemble de transferts opérés d'un corps à un autre, d'un mouvement à un autre, d'un objet à un autre.Figure incontournable de la phénoménologie queer, Sara Ahmed (UK, 1950) hésite à utiliser le terme « affect » tant celui-ci est au coeur d'un tournant scientifique à la fin des années 1990. Elle s'intéresse davantage à l'émotion en tant que synonyme de mouvement mais aussi en tant que mot largement utilisé au quotidien(4). Elle ajoute que ce sont les objets de l'émotion qui circulent, plutôt que l'émotion en tant que telle(5). Alors, comment reconnaître ces objets dérivés de l'émotion ? Et dans quelle mesure les réunir pourrait constituer et/ou motiver le point de départ d'une exposition ? [...] Arlène Berceliot Courtin, Commissaire du 25e Prix Fondation Pernod Ricard Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Surréalisme”au Centre Pompidou, Parisdu 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025Entretien avec Marie Sarré, attachée de conservation au service des collections modernes – Centre Pompidou, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 septembre 2024, durée 14'44,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/09/06/3553_surrealisme_centre-pompidou/Communiqué de presseCommissariat :Didier Ottinger, directeur adjoint du Musée national d'art moderne, Centre PompidouMarie Sarré, attachée de conservation au service des collections modernes, Centre PompidouRetraçant plus de quarante années d'une exceptionnelle effervescence créative, de 1924 à 1969, l'exposition « Surréalisme » célèbre l'anniversaire du mouvement, né avec la publication du Manifeste du surréalisme d'André Breton.Adoptant la forme d'une spirale ou d'un labyrinthe, l'exposition rayonne autour d'un « tambour » central au sein duquel est présenté le manuscrit original du Manifeste du surréalisme, prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France. Une projection audiovisuelle immersive en éclaire la genèse et le sens. Chronologique et thématique, le parcours de l'exposition est rythmé par 13 chapitres évoquant les figures littéraires inspiratrices du mouvement (Lautréamont, Lewis Carroll, Sade…) et les mythologies qui structurent son imaginaire poétique (l'artiste-médium, le rêve, la pierre philosophale, la forêt…).Fidèle au principe de pluridisciplinarité qui caractérise les expositions du Centre Pompidou, l'exposition « Surréalisme » associe peintures, dessins, films, photographies et documents littéraires. Elle présente les oeuvres emblématiques du mouvement, issues des principales collections publiques et privées internationales : Le Grand Masturbateur de Salvador Dalí (Musée Reina Sofía, MAdrid), Les Valeurs personnelles de René Magritte (SFMoMA, San Francisco), Le Cerveau de l'enfant (Moderna Museet, Stockholm), Chant d'amour (MoMA, New York) de Giorgio de Chirico, La Grande Forêt de Max Ernst (Kunstmuseum, Bâle), Chien aboyant à la lune de Joan Miró (Philadelphia Museum of Art), etc.L'exposition accorde une part importante aux nombreuses femmes qui ont pris part au mouvement, avec entre autres, des oeuvres de Leonora Carrington, Remedios Varo, Ithell Colquhoun, Dora Maar, Dorothea Tanning… et rend compte de son expansion mondiale en présentant de nombreux artistes internationaux tels que de Tatsuo Ikeda (Japon), Helen Lundeberg (États-Unis), Wilhelm Freddie (Danemark), Rufino Tamayo (Mexique), entre autres.La contestation surréaliste d'un modèle de civilisation seulement fondé sur la rationalité technique, l'intérêt du mouvement pour les cultures qui ont su préserver le principe d'un monde unifié (culture des Indiens Turahumaras découverte par Antonin Artaud, celle des Hopis étudiée par André Breton), attestent de sa modernité.La dissolution officielle du surréalisme n'a pas marqué la fin de son influence sur l'art et la société. Il continue d'inspirer biennales d'art contemporain, productions cinématographiques, mode, bande dessinée, etc.Publications – Le catalogue et l'albumLe catalogue Surréalisme sous la direction de Didier Ottinger et Marie Sarré, avec deux couvertures « tête-bêche » pour deux entrées de lecture, aux éditions du Centre Pompidou.L'album Surréalisme, autrice : Marie Sarré, aux éditions du Centre Pompidou. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez Bilan des Jeux Olympiques avec Le Service des Sports du 12 août 2024.
Ecoutez Bilan des Jeux Olympiques avec Le Service des Sports du 12 août 2024.
Créatrice du magazine de sports pour enfant "À fond", Myriam Alizon répond aux questions des jeunes auditeurs de RTL. Léo se demande pourquoi Kylian Mbappé et Antoine Griezmann ne seront pas présents dans l'équipe de France de foot masculine aux Jeux olympiques de Paris ?
“Alberto Giacometti”Ne pas parler de sculptures peintesà l'Institut Giacometti, Parisdu 2 juillet au 3 novembre 2024Entretien avec Inès de Bordas, attachée de conservation Fondation Giacometti et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 1er juillet 2024, durée 19'53,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/07/04/3549_giacometti-sculptures-peintes/Communiqué de presseCommissaire :Inès de Bordas, attachée de conservation Fondation GiacomettiL'Institut Giacometti présente pour la première fois l'essentiel de sa collection de plâtres peints, révélant ainsi au public une part émouvante et secrète de l'oeuvre de l'artiste. À toutes les étapes de sa carrière, Alberto Giacometti (1901-1966) a manifesté son désir de relier intimement sculpture et peinture, en peignant certaines de ses sculptures en plâtre et en bronze. De ses premières oeuvres à sa mort, il a ainsi réalisé une centaine de plâtres peints, dont 55 appartiennent à la Fondation Giacometti, et une soixantaine de bronze peints.C'est la volonté de faire des figures « vivantes », qui pousse l'artiste à s'emparer de sa palette et de ses pinceaux pour « animer » ses sculptures, de petite ou de grande taille, Giacometti allant même parfois jusqu'à peindre sur des œuvres achevées installées dans une exposition. Il y est encouragé par son goût de l'art de l'Antiquité archaïque, de l'art des Primitifs italiens et des arts non-occidentaux.« Il ne faut pas parler de sculptures peintes seulement de sculptures », expliquait Giacometti à son galeriste, Pierre Matisse, en 1950, « la couleur fait partie de la sculpture, elles sont peintes à l'huile comme les tableaux ». Les sculptures de bronze peintes dont il parle ici, déconcertantes et fragiles, ont cependant peu de succès, et la réticence des collectionneurs viendra à bout de son engouement. Plusieurs de ces sculptures ont d'ailleurs perdu l'intensité, voire l'intégralité, de leurs couleurs avec le temps. Les plâtres peints, par contre, pour la plupart exécutés sur des oeuvres restées à l'atelier, ont été conservés par l'artiste jusqu'à sa mort, ce qui a préservé la fraîcheur des couleurs.Procédant dans ses premières expérimentations durant sa période pré-surréaliste par aplats de peinture, avec une palette assez libre et plutôt naturaliste s'agissant des portraits (Flora Mayo), les oeuvres de l'après-guerre voient plutôt la peinture remplacer ou compléter les incisions que l'artiste inscrit dans la matière pour « dessiner » la surface de ses figures. Les interventions colorées sont alors faites au moyen de hachures et de traits réalisés dans une gamme colorée limitée au rouge-brun-noir. Giacometti reviendra aux aplats de peinture dans sa dernière période, notamment dans les grands bronzes peints qu'il installe dans la cour de la Fondation Maeght, sans prendre garde à l'effet prévisible des intempéries.L'exposition réunit un corpus exceptionnel de plâtres peints, dont Stèle (1958), les Femmes de Venise (1956-1957), plusieurs très grandes figures ; deux versions de La Cage (1949-1950) dont un bronze peint ; plusieurs peintures sur toile et un ensemble de dessins pour la plupart inédits.#GiacomettiSculpturespeintes – Un catalogue coédité par la Fondation Giacometti, Paris, et FAGE éditions, Lyon, accompagne l'exposition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Marceau refait l'info, c'est du lundi au vendredi à 7h30, 8h30 et 9h30 dans le Morning du rire avec Bruno Roblès
Marceau refait l'info, c'est du lundi au vendredi à 7h30, 8h30 et 9h30 dans le Morning du rire avec Bruno Roblès
Nous sommes le 2 mars 1880, à Paris. Il est onze heures du matin. L'une des grandes mondaines qui fit les beaux jours du Second Empire vient tire sa révérence. Elle a 71 ans et elle se nomme Fanny Mosselman, épouse du comte Charles Lehon. Dans l'article nécrologique du journal « Le Figaro », qui paraît déjà à cette époque, on peut lire : « … une reine dont la majesté reçut, trente années durant, les hommages qui lui furent jamais infidèles et dont le pouvoir ne fut jamais contesté. Elle vient de s'éteindre obscurément après avoir tenu au temps de sa souveraineté tout un monde, le monde parisien à ses pieds. Elle avait une triple couronne : la beauté, la grâce, l'esprit. Elle sut si bien faire prospérer ses affaires en roi de pique, mais réussit aussi à les gâcher en dame de cœur… » Mosselman, un nom qui sonne bien de chez nous… Et en effet, Fanny est l'une des pièces maitresses d'une famille belge qui a infiltré les plus hautes sphères du pouvoir économique et politique de la France du dix-neuvième siècle. Argent, intrigues, scandales et trahisons parcourent la saga des Mosselman… Invité : Eric Meuwissen, journaliste. « Les Mosselman, une famille belge au cœur du pouvoir, dans le Paris du dix-neuvième siècle" ; éd. Belgo belges Sujets traités : Mosselman, Fanny Mosselman, Second Empire, famiile, saga, Paris, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
“Yasuhiro Shimoto” Des lignes et des corpsLE BAL, Parisdu 19 juin au 17 novembre 2024https://francefineart.com/2024/06/18/3547_yasuhiro-ishimoto_le-bal/Communiqué de presse Entretien avec Diane Dufour, directrice du BAL, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 juin 2024, durée 33'30,© FranceFineArt.Commissariat :Diane Dufour, directrice du BALavec Mei Asakura, conservatrice au Ishimoto Yasuhiro Photo Center.« … Yasuhiro Ishimoto est visuellement bilingue : japonais par sa culture, oriental dans sa manière de voir et occidental par sa formation au Chicago Institute of Design (centre de la tradition Bauhaus), il parle anglais avec un accent allemand ». — Minor WhiteDu 19 juin au 17 novembre 2024, LE BAL présente une figure remarquable de l'histoire de la photographie japonaise méconnue en France : Yasuhiro Ishimoto (1921-2012). Pour la première fois en Europe, l'exposition, organisée en étroite collaboration avec le Ishimoto Yasuhiro Photo Center au Museum of Art, Kochi au Japon, rassemblera 169 tirages d'époque. Le parcours de l'exposition se concentrera sur les premières décennies de l'oeuvre d'Ishimoto, entre Chicago et le Japon. Figure clé des années 1950 et 1960, Ishimoto sera considéré comme « visuellement bilingue » par sa capacité à allier l'approche formelle du Nouveau Bauhaus à la quintessence de l'esthétique japonaise, sans jamais renoncer à un regard critique sur les questions sociales de son époque.Cette alchimie singulière est le fruit d'un parcours unique : né de parents japonais en 1921 à San Francisco, puis élevé jusqu'à l'âge de 17 ans au Japon, Ishimoto retourne aux États-Unis en 1939. Interné dans les camps regroupant les américains d'origine japonaise après l'attaque de Pearl Harbor, il est libéré et intègre l'Institute of Design de Chicago en 1948. Cinq ans plus tard, il retourne au Japon et devient une figure majeure de la scène photographique japonaise, incarnant « un modernisme intellectuel et austère qui nous a largement inspirés… Ses chemins de pierre évoquaient des sculptures de Brancusi….. Ishimoto jetait sur le monde un regard radicalement nouveau » (Ikko Tanaka). Au cours de la même période, il ouvre la voie à de nouvelles façons de concevoir le livre de photographie avec la parution d'un des ouvrages les plus importants de l'histoire de la photographie japonaise : Someday, Somewhere (1958).[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bonne nouvelle : Rembobinette se transforme en exposition sonore ! L'exposition s'appelle "La voix des derniers, écouter pour se souvenir” et elle reprend 14 témoins du podcast, les plus emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Vous retrouverez Mathilde, l'orpheline de guerre, Etienne, le malgré-lui, Jean et Claude qui ont survécu aux camps, Léon et Aliette, les résistants mais aussi Christa, Michelle et Hiloïse, qui sont nées pendant la guerre et ont grandi dans un pays libre grâce aux sacrifices des générations précédentes. Ils sont La voix des derniers. Transformer mon podcast en expo a été un véritable défi. Par définition, les voix, ça ne se voit pas. Alors j'ai créé le concept d'exposition sonore avec Le Souvenir Français, partenaire de l'expo mais aussi du podcast depuis 3 ans. Une exposition sonore, c'est quoi ?Tout d'abord, elle reprend les codes d'une exposition traditionnelle avec des panneaux explicatifs illustrés grâce à des photos d'époque, des archives et des dessins. Nous en avons 13. Et pour que cela soit possible d'entendre les voix des derniers pendant la visite, j'ai utilisé deux formats.Le premier est un audioguide : vous voyez des symboles de casques audios numérotés sur les panneaux, vous activez l'audio correspondant. Le deuxième est bien plus original : il s'agit d'un téléphone ancien programmé pour déclencher des souvenirs audios selon le numéro composé. Une véritable boîte à histoires, ludique et vintage assortie d'un annuaire des souvenirs, créé spécialement pour l'occasion. Par exemple, si vous tapez le 05, vous entendrez Georges vous raconter la bataille de Royan. Après plus d'un an de travail pour préparer cette exposition, je suis ravie de vous y inviter officiellement et jusqu'au 2 juillet au siège du Souvenir Français à Paris, dans le 17ème. Infos pratiques :
“Picasso Iconophage”au Musée national Picasso, Parisdu 11 juin au 15 septembre 2024Entretien avec Cécile Godefroy, responsable du Centre d'Études Picasso au Musée national Picasso-Paris, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 juin 2024, durée 16'36,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/12/3545_picasso-iconophage_musee-national-picasso/Communiqué de presseCommissariat :Cécile Godefroy, responsable du Centre d'Études Picasso au Musée national Picasso-Paris, docteure en histoire de l'art et membre de l'Association Internationale des Critiques d'art.Anne Montfort-Tanguy, conservatrice au cabinet d'Art graphique du Musée national d'art moderne et professeure en histoire de l'art moderne à l'École du Louvre.Le Musée national Picasso-Paris présente sa nouvelle exposition temporaire intitulée « Picasso Iconophage » du 11 juin au 15 septembre 2024 dans les espaces du rez-de-chaussée. L'exposition analyse la modernité de la conception de l'image de Pablo Picasso en explorant les sources artistiques et extra-artistiques de son oeuvre et leurs modes d'appropriationParcours de l'expositionMultiréférencée, l'oeuvre de Pablo Picasso frappe par la richesse de sa culture visuelle. L'artiste, célébré par les avant-gardes comme le pourfendeur de l'académisme, n'a eu pourtant de cesse de se présenter comme l'héritier d'une longue tradition picturale. Son rapport ambigu à l'histoire de l'art pose à la fois la question des sources et celle de leurs modes d'appropriation. Visiteur assidu du Louvre, Picasso a accumulé sa vie durant photographies, cartes postales, reproductions, affiches, revues et livres illustrés auxquels il faut encore ajouter les oeuvres de sa collection personnelle. Cet amoncellement qui constitua pour l'artiste un riche répertoire iconographique est symptomatique d'une nouvelle façon de penser l'image, affranchie du champ artistique et du temps historique. Il n'existe néanmoins aucune citation littérale dans son oeuvre : ses variations sur les tableaux des grands maîtres sont avant tout des déconstructions ; ses formes et ses compositions sont toujours hybrides. L'exposition propose de mettre en évidence l'inscription des peintures, des sculptures et des dessins de Picasso dans un réseau complexe d'images sources à travers quatre thèmes qui traversent son oeuvre : le héros, le Minotaure, le voyeur, le mousquetaire.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Objets de luxe en Chine” Printemps asiatique 2024au MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 6 juin au 24 novembre 2024Entretien avec Béatrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et islamiques – MAD, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 juin 2024, durée 19'10,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/11/3544_objets-de-luxe-en-chine_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissariat :Béatrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et islamiquesassistée de Marie Oulès, assistante de conservation, bourse de la Fondation du Japon Le musée des Arts décoratifs célèbre le 60e anniversaire des relations culturelles entre la Chine et la France et présente à l'occasion de la 7e édition du Printemps asiatique, du 6 juin au 24 novembre 2024, « Objets de luxe en Chine ». Ce nouvel accrochage des collections asiatiques est composé de 200 pièces d'arts décoratifs, d'objets divers et accessoires de mode. Ces objets, disposés dans plusieurs galeries, mettent en lumière le caractère exceptionnel de certaines matières et les nombreux savoir-faire chinois utilisés pour la réalisation d'objets de luxe dès l'Antiquité.L'excellence des techniques employées en Chine, permet de sublimer de nombreux matériaux tels que le jade et d'autres pierres dures, la porcelaine, les émaux cloisonnés ou peints, le bronze, mais aussi le bois laqué, les plumes et le verre. Les nombreuses pièces exposées illustrent les productions réalisées du XIIIe siècle et la fin du XIXe siècle pendant les dynasties Yuan (1279-1368), Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912), incluant quelques objets antiques. La présentation vient aussi raconter l'histoire de la collection du musée, et les sources d'inspiration que ces objets ont pu constituer pour les artistes, créateurs et industriels depuis plus de 150 ans, de la période de la Chinoiserie au XVIIIe siècle à la seconde moitié du XIXe siècle jusqu'à l'Art nouveau.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Taïnos et Kalinagos des Antilles”au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 4 juin au 13 octobre 2024Entretien avec André Delpuech, conservateur général du patrimoine, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 juin 2024, durée 16'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/06/03/3543_tainos-et-kalinagos_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissariat :André Delpuech, conservateur général du patrimoine au Centre Alexandre Koyré de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales.Taïnos et Kalinagos des Antilles rend hommage à l'exposition présentée il y a trente ans au Petit Palais à l'initiative de Jacques Chirac – exposition considérée comme un prélude à la naissance du musée du quai Branly. Indissociables, Les Taïnos, dans les Grandes Antilles, et les Kalinagos, dans les Petites Antilles, sont deux sociétés autochtones qui peuplaient les Caraïbes avant l'arrivée de Christophe Colomb en 1492. Premiers témoins de cette rencontre des deux mondes, ces peuples amérindiens de la mer des Caraïbes ont aussi été les premiers à subir la conquête européenne. Largement anéantis par la colonisation, les guerres et les maladies, ils continuent aujourd'hui d'être présents dans quelques îles comme les Kalinagos à la Dominique et les Garifunas à Saint-Vincent, ou des descendants taïnos à Porto Rico. À travers 70 oeuvres, dont une cinquantaine issue des collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac, l'exposition revient sur l'histoire longue de ces premiers Antillais et sur l'empreinte et les nombreux héritages laissés dans les sociétés créoles contemporaines.« L'art des sculpteurs taïnos ». Retour sur l'exposition de 1994De février à mai 1994 s'est tenue au musée du Petit Palais l'exposition L'art des sculpteurs taïnos. Chefs-d'oeuvre des Grandes Antilles précolombiennes dont le commissaire était Jacques Kerchache. L'initiative en revenait à Jacques Chirac, alors maire de Paris, qui, en rendant hommage aux sociétés amérindiennes de la Caraïbe victimes de la conquête européenne, entendait répondre aux célébrations polémiques des 500 ans de la « découverte de l'Amérique » par Christophe Colomb, en 1992. La suite de l'histoire est connue : en 1995, Jacques Chirac est élu président de la République et décidera de la création du musée du quai Branly. Il est coutume de considérer l'exposition de Jacques Kerchache sur les Taïnos de 1994 comme une sorte de prélude à ce nouveau musée qui allait transformer le paysage muséal national.Taïnos et Kalinagos des AntillesLa première partie de l'exposition s'attache à démontrer combien les recherches depuis l'exposition de 1994 ont permis de transformer notre connaissance et notre vision des Taïnos et Kalinagos, sociétés amérindiennes de la mer des Caraïbes – dernières d'une longue histoire qui débute il y a plus de deux millénaires sur le littoral de l'actuel Venezuela, d'où sont originaires leurs ancêtres. Grands marins et pêcheurs habiles, cultivateurs et jardiniers remarquables, Taïnos et Kalinagos ont développé des sociétés complexes et diversifiées s'étendant du continent sud-américain aux Grandes Antilles. Entre les 12e et le 15e siècles, la culture taïno s'épanouit dans les Grandes Antilles et les Bahamas, avec comme épicentre les îles d'Hispaniola (Haïti et République dominicaine) et de Puerto Rico. Les chefferies taïnos étaient organisées de manière hiérarchique. L'exercice effectif d'un pouvoir centralisé, associé à une importante démographie, permettait de réaliser de grands travaux d'aménagement. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Bande dessinée, 1964-2024”au Centre Pompidou, Parisdu 29 mai au 4 novembre 2024Entretien avec Emmanuèle Payen, directrice du département développement culturel et cinéma, Bibliothèque publique d'information, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 27 mai 2024, durée 23'12,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/29/3541_bande-dessinee_centre-pompidou/Communiqué de presseCommissariat :Anne Lemonnier, attachée de conservation, Musée national d'art moderne, Centre Pompidouet Emmanuèle Payen, directrice du département développement culturel et cinéma,Bibliothèque publique d'informationConseillers scientifiquesThierry Groensteen, historien de la bande dessinée, ancien directeur du Musée de la bandedessinée à la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image à Angoulêmeet Lucas Hureau, directeur de MEL Compagnie des arts et du label MEL Publisher Pour la première fois en France, le Centre Pompidou, en partenariat avec le Fonds Hélène & Edouard Leclerc, met en dialogue les trois principaux foyers d'expression de la bande dessinée – la création européenne, les mangas asiatiques et les comics américains – et propose une immersion exceptionnelle dans les multiples univers du 9e art. Véritable traversée de l'histoire moderne et contemporaine du médium, elle convie les visiteurs à découvrir ses évolutions au fil des décennies, des foisonnements graphiques de l'underground aux styles contemporains les plus abstraits.L'exposition s'ouvre sur le tournant des années 1960, marqué par l'avènement de la contre culture. Partout dans le monde, alors que la bande dessinée est encore perçue comme un divertissement pour la jeunesse, des initiatives éditoriales s'adressent résolument a un public adulte. En France, Hara-Kiri, magazine « bête et méchant », offre a l'humour graphique de nouveaux territoires, tandis que les aventures de Barbarella de Jean-Claude Forest sont éditées en albums par Éric Losfeld. L'année 1964 voit le lancement au Japon du mensuel d'avant-garde Garo, qui décline sur différents modes le concept de bande dessinée d'auteur. En 1968, Robert Crumb s'impose avec Zap Comix comme le chef de file du mouvement underground aux États-Unis. Posant les jalons des mondes multiples que cette révolution graphique a engendrés, un ensemble de planches d'auteurs majeurs de cette période, ainsi que de spectaculaires publications sont présentés dans la toute première salle. Autour d'un espace central, une scénographie en rayon déploie ensuite en douze thématiques le parcours de l'exposition, convoquant les imaginaires de la bande dessinée, les émotions qu'elle suscite, ainsi que la diversité des techniques artistiques employées. Plusieurs salons de lecture offrent au visiteur un temps de pause et d'approfondissement.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Paris 1924. La publicité dans la ville”à la Bibliothèque Forney – Hôtel de Sens, Parisdu 28 mai au 28 septembre 2024 Entretien avec Catherine Granger, directrice adjointe de la bibliothèque Forneyet avec Séverine Montigny, conservatrice du département des documents éphémères de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 27 mai 2024, durée 20'28,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/29/3542_paris-1924_bibliotheque-forney/Communiqué de presseCommissaires de l'exposition :Catherine Granger, directrice adjointe de la bibliothèque ForneySéverine Montigny, conservatrice du département des documents éphémères de la Bibliothèque historique de la Ville de ParisLa publicité et Paris au début des années 1920 sont au coeur de cette exposition : publicité institutionnelle et propagande, publicité commerciale des boutiques, des grands magasins et des marques, promotion des lieux de spectacle et de divertissement. Le but est de faire découvrir aux visiteurs de l'exposition le Paris tel qu'il existait lors de la tenue des Jeux olympiques de 1924 et de leur faire vivre une véritable immersion dans la capitale à un siècle d'intervalle, grâce aux fonds conservés par les bibliothèques de la Ville de Paris. Le développement de la publicité accompagne le renouveau culturel et artistique et l'essor économique des années 1920. Si elle reste très présente sous ses formes traditionnelles (affiche, presse), la publicité se professionnalise, touche de nouveaux supports et explore de nouvelles voies, grâce notamment aux enseignes lumineuses et à la radio, incarnant ainsi l'image de modernité qu'on associe aux Années folles. Au travers de la publicité, il est d'ailleurs possible d'appréhender la ville de 1924, son actualité, sa physionomie, son ambiance, ses grands magasins, ses boutiques, ses restaurants, ses salles de spectacles… L'exposition présente cette diversité de formes et de thèmes, y compris la place du sport dans la société de l'époque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Les chevaux de Géricault”au Musée de la Vie Romantique, Parisdu 15 mai au 15 septembre 2024Entretien avec Bruno Chenique, historien de l'art, spécialiste de Géricault, et co-commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2024, durée 40'46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/15/3540_les-chevaux-de-gericault_musee-de-la-vie-romantique/Communiqué de preseCommissariat :Gaëlle RIO, directrice du musée de la Vie romantiqueBruno CHENIQUE, historien de l'art, spécialiste de GéricaultÀ l'occasion du bicentenaire de la mort du peintre Théodore Géricault (1791-1824), le musée de la Vie romantique présente une exposition inédite qui explore le thème du cheval, un motif puissant et omniprésent dans l'oeuvre de l'artiste. Réunissant une centaine d'oeuvres exceptionnelles, l'exposition propose un nouveau regard sur ce peintre romantique qu'est Géricault.Cheval antique, cheval anglais, cheval militaire, courses de chevaux, portraits de têtes, de croupes, portraits équestres… Les multiples visages du cheval seront abordés dans cette exposition. Une centaine d'œuvres exceptionnelles, provenant de collections publiques et privées, permettent la redécouverte picturale de cet animal intrinsèquement associé à Géricault. À ce propos, le poète Théophile Gautier écrira en 1848 « depuis les frises du Parthénon, où Phidias a fait défiler ses longues cavalcades, nul artiste n'a rendu comme Géricault l'idéal de la perfection chevaline. »Depuis sa formation chez Carle Vernet puis dans l'atelier de Pierre Guérin, Géricault observe ces équidés, les monte et réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore l'anatomie, le mouvement, l'expressivité, sans jamais oublier les émotions de l'animal.Cette exposition bénéficie du label « Olympiade culturelle » Une programmation culturelle pluridisciplinaire associée à l'exposition sera mise en place en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.Le catalogue de l'exposition #ExpoGericault – Les chevaux de Géricault sous la direction de Gaëlle Rio et Bruno Chenique aux éditions Paris Musées.Peintre consacré du Radeau de la Méduse, Théodore Géricault (1791-1824) n'a cessé d'observer les chevaux. Pendant sa courte vie, il réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore, de son pinceau virtuose, l'anatomie, le mouvement, l'expressivité et l'émotion de l'animal. Du champ de bataille ou de courses à l'écurie, le monde équestre témoigne, chez l'artiste, d'une véritable passion développée depuis l'enfance. Sujet de prédilection de la génération romantique, le cheval a été, pour lui, le lieu de toutes les expériences esthétiques. Au-delà du motif, l'obsession de Géricault s'inscrit dans un large contexte, géographique, économique, politique, militaire et social. Suivre, observer, scruter ses chevaux sont une formidable manière de comprendre les profondes mutations de la société napoléonienne vers la révolution industrielle. Commissaires de l'exposition «Les chevaux de Géricault», Bruno Chenique, docteur en histoire de l'art, expert de l'artiste, et Gaëlle Rio, docteure en histoire de l'art, spécialiste du XIXe siècle, directrice du musée de la Vie romantique, invitent à une lecture ambitieuse et renouvelée d'un des plus grands peintres français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Luxe de poche”Petits objets précieux au siècle des Lumièresau musée Cognacq-Jay, Parisdu 28 mars au 29 septembre 2024Entretien avec Sixtine de Saint Léger, attachée de conservation au musée Cognacq-Jay, et co-commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 avril 2024, durée 23'43,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/06/3537_luxe-de-poche_musee-cognacq-jay/Communiqué de presseCommissariat généralSixtine de Saint Léger, attachée de conservation au musée Cognacq-JayGabrielle Baraud, assistante de conservationComité scientifiqueVincent Bastien, collaborateur scienti»que au Château de VersaillesAriane Fennetaux, professeure des universités, Université Sorbonne NouvellePascal Faracci, conservateur en chef du patrimoineL'exposition Luxe de poche au musée Cognacq-Jay présente une collection exceptionnelle de petits objets précieux et sophistiqués, en or, enrichis de pierres dures ou de pierres précieuses, couverts de nacre, de porcelaine ou d'émaux translucides, parfois ornés de miniatures. Les usages de ces objets varient, mais ils ressortent tous des us et coutumes d'un quotidien raffiné, signe de richesse, souvenir intime. Au siècle des Lumières comme aux suivants, ils suscitent un véritable engouement en France d'abord puis dans toute l'Europe.Luxe de poche a pour ambition de renouveler le regard que l'on porte sur ces objets, en adoptant une approche plurielle, qui convoque à la fois l'histoire de l'art et l'histoire de la mode, l'histoire des techniques, l'histoire culturelle et l'anthropologie en faisant résonner ces objets avec d'autres œuvres : des accessoires de mode, mais aussi les vêtements qu'ils viennent compléter, le mobilier où ils sont rangés ou présentés et enfin des tableaux, dessins et gravures où ces objets sont mis en scène. Ce dialogue permet d'envisager ces objets dans le contexte plus large du luxe et de la mode au XVIIIe et au début du XIXe siècle.Point de départ de cette nouvelle exposition, la collection remarquable d'Ernest Cognacq est enrichie de prêts importants – d'institutions prestigieuses comme le musée du Louvre, le musée des Arts décoratifs de Paris, le Château de Versailles, le Palais Galliera, les Collections royales anglaises ou le Victoria and Albert Museum à Londres et des collections particulières – afin d'offrir une nouvelle lecture de ces accessoires indispensables du luxe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“Tamara Kostianovsky” la chair du mondeau musée de la Chasse et de la Nature, Parisdu 23 avril au 3 novembre 2024Entretien avec Rémy Provendier-Commenne, historien de l'art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature, et commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 14'17,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/30/3535_tamara-kostianovsky_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/Communiqué de presseCommissaire de l'exposition :Rémy Provendier-Commenne, historien de l'art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la NatureDu 23 avril au 03 novembre 2024, le Musée de la Chasse et de la Nature présente la première grande exposition en France de l'artiste Tamara Kostianovsky.L'upcycling comme expression du monde.Avec subtilité et force, son travail artistique explore des thèmes complexes tels que la mémoire, la violence, la colonisation, l'évanescence de la vie, les connexions entre le corps humain et la nature. Son travail de sculptrice s'exprime dans des installations qui utilisent des matériaux inhabituels, notamment des vêtements usagés et des textiles mis au rebut, pour explorer des idées liées à la fragilité de l'existence et à la relation entre la chair et notre environnement. Elle conçoit de véritables trompe-l'oeil d'une beauté saisissante, mais trompeuse, où l'oeuvre oscille entre fascination et répulsion. En explorant des thèmes profonds et universels à travers une utilisation innovante de matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky a gagné une place singulière dans le monde de l'art contemporain, captivant les spectateurs avec ses oeuvres chargées de sens et d'émotion. Pour sa première exposition personnelle dans un musée français, près de trente oeuvres ont été soigneusement sélectionnées et intégrées au sein de la salle d'exposition et du parcours permanent, mettant en lumière toute la diversité de son oeuvre.Entre souches d'arbre, oiseaux exotiques et carcasses de textile…La salle d'exposition est une carte blanche offerte à l'artiste. Elle invite le visiteur à une balade en forêt, où les arbres et les souches qui y ont pris racine sont faits de vêtements recyclés, métamorphosés. Pour cette installation exceptionnelle, Tamara Kostianovsky a créé une oeuvre monumentale inédite. Dans le salon de compagnie, entre les toiles de Chardin et de Desportes, des oiseaux de tissus se posent sur les murs de damas de velours prune. Dans l'antichambre, le visiteur découvre d'imposantes carcasses de textiles, troublantes et dérangeantes par les tensions qu'elles produisent, agissant entre beauté et violence, entre raffinement et férocité. L'artiste explique : « La série représente des carcasses qui se transforment en végétation, devenant des capsules qui hébergent des oiseaux et des plantes exotiques. Je conçois ces oeuvres en termes de métamorphose. L'idée est de transformer l'image de la carcasse, qui, de lieu de carnage, devient une matrice où la vie prend racine – à la manière d'un environnement utopique. » Un peu plus loin, tout naturellement, la salle des oiseaux offre ses murs à des panneaux décoratifs végétalisés enrichis d'oiseaux qui traitent de manière implicite de la colonisation. Des recherches sur les papiers peints français du siècle des Lumières, empreints de l'imaginaire colonial d'un ailleurs exotique et fantasmé, sont les sources de cette série à la végétation presque féerique et aux oiseaux parés – voire saturés – de milliers de couleurs. Enfin, dans la salle de la forêt, là encore, d'autres panneaux – dont des triptyques – permettent aux visiteurs de s'approcher de plus près et d'effleurer du regard toute la minutie et la poésie de son travail. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a cinq ans, le 15 avril 2019, la France retient son souffle. La cathédrale de Notre-Dame de Paris brûle. Pendant 15 heures les flammes s'attaquent aux pierres et au bois qui constituent ce bâtiment emblématique de Paris et de l'Hexagone. Après une âpre bataille des soldats du feu, le bilan est sans appel : le toit et la charpente sont détruits, la voûte est partiellement effondrée et l'emblématique coq doré qui trônait au sommet de la flèche est au sol.Mais le mouvement de restauration ne se fait pas attendre, et rapidement le sauvetage de ce trésor du patrimoine tricolore commence. Cinq ans plus tard, alors que la réouverture est prévue pour la fin de l'année, Europe 1 consacre une journée exceptionnelle à "la vieille dame".À cette occasion, découvrez, Notre-Dame de Paris, du brasier à la renaissance, un podcast Europe 1 inédit autour de témoignages et archives exceptionnelles de la station.
Il y a cinq ans, le 15 avril 2019, la France retient son souffle. La cathédrale de Notre-Dame de Paris brûle. Pendant 15 heures les flammes s'attaquent aux pierres et au bois qui constituent ce bâtiment emblématique de Paris et de l'Hexagone. Après une âpre bataille des soldats du feu, le bilan est sans appel : le toit et la charpente sont détruits, la voûte est partiellement effondrée et l'emblématique coq doré qui trônait au sommet de la flèche est au sol.Mais le mouvement de restauration ne se fait pas attendre, et rapidement le sauvetage de ce trésor du patrimoine tricolore commence. Cinq ans plus tard, alors que la réouverture est prévue pour la fin de l'année, Europe 1 consacre une journée exceptionnelle à "la vieille dame".À cette occasion, découvrez, Notre-Dame de Paris, du brasier à la renaissance, un podcast Europe 1 inédit autour de témoignages et archives exceptionnelles de la station.
Il y a cinq ans, le 15 avril 2019, la France retient son souffle. La cathédrale de Notre-Dame de Paris brûle. Pendant 15 heures les flammes s'attaquent aux pierres et au bois qui constituent ce bâtiment emblématique de Paris et de l'Hexagone. Après une âpre bataille des soldats du feu, le bilan est sans appel : le toit et la charpente sont détruits, la voûte est partiellement effondrée et l'emblématique coq doré qui trônait au sommet de la flèche est au sol.Mais le mouvement de restauration ne se fait pas attendre, et rapidement le sauvetage de ce trésor du patrimoine tricolore commence. Cinq ans plus tard, alors que la réouverture est prévue pour la fin de l'année, Europe 1 consacre une journée exceptionnelle à "la vieille dame".À cette occasion, découvrez, Notre-Dame de Paris, du brasier à la renaissance, un podcast Europe 1 inédit autour de témoignages et archives exceptionnelles de la station.
Il y a cinq ans, le 15 avril 2019, la France retient son souffle. La cathédrale de Notre-Dame de Paris brûle. Pendant 15 heures les flammes s'attaquent aux pierres et au bois qui constituent ce bâtiment emblématique de Paris et de l'Hexagone. Après une âpre bataille des soldats du feu, le bilan est sans appel : le toit et la charpente sont détruits, la voûte est partiellement effondrée et l'emblématique coq doré qui trônait au sommet de la flèche est au sol.Mais le mouvement de restauration ne se fait pas attendre, et rapidement le sauvetage de ce trésor du patrimoine tricolore commence. Cinq ans plus tard, alors que la réouverture est prévue pour la fin de l'année, Europe 1 consacre une journée exceptionnelle à "la vieille dame".À cette occasion, découvrez, Notre-Dame de Paris, du brasier à la renaissance, un podcast Europe 1 inédit autour de témoignages et archives exceptionnelles de la station.
durée : 00:03:47 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Revisiter le Paris du 19e siècle permet de déconstruire les stéréotypes fixés par les images d'Épinal et de saisir les discordances sociales qui ont marqué la période. Comment ces transformations urbaines et sociales ont-elles façonné la capitale française ?
Un assaillant, connu pour islamisme radical, a fait un mort et deux blessés dans une attaque au couteau à Paris, samedi 2 décembre au soir près de la Tour Eiffel. Que s'est-il passé ? Qui est ce suspect ? Ses motivations sont-elles terroristes ? A-t-il déjà été condamné auparavant ? Explications de Maxime Lévy, journaliste au service police-justice de RTL. "Tout savoir sur" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
durée : 00:25:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 2004, "Les Chemins de la connaissance" se penchent sur les graffitis d'hier et d'aujourd'hui. Est évoqué notamment dans cette émission la figure de Restif de La Bretonne, typographe, écrivain érotomane et longtemps graffitiste impénitent au fil de ses errances nocturnes dans Paris. - invités : Béatrice Fraenkel Directrice d'études de la Chaire « Anthropologie de l'écriture » à l'École des hautes études en sciences sociales.
Chaque samedi, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité. Aujourd'hui, Cédric Villani.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Narendra Modi est cette année l'invité d'honneur du 14 Juillet. Une partie de la diaspora indienne critique fermement cette initiative d'Emmanuel Macron. Pour eux, c'est une gifle aux défenseurs d'une Inde respectueuse de tous ses citoyens. Un article de Gwenaelle Lenoir publié mercredi 12 juillet 2023, lu par Christine Pâris.
durée : 00:54:21 - La librairie francophone - par : Emmanuel Kherad - Cette semaine, la librairie francophone est au Festival du livre de Paris
Nicole (Lady Wray) - Make It Hot ft. Missy ElliottAndy Shauff - Wasted on YouLana Del Dey - A&WLB aka LABAT - Lose You In The DarkBigXthaPlug - ThickSexion d'Assaut - Ça vient de Paname Prince Waly, Hologram Lo, Alpha Wann - Rov or Benz Jazzy Bazz - 64 mesures de spleenConnie Case - Get DownKaaris - ZooMHD - Afro Trap Pt.3 Nick Straker Band - A Little Bit Of Jazz (Shep Pettibone Mastermix)Kim Wilde - Cambodia Patrice Rushen - Remind MePNL - SimbaKekra - Intermission Lomepal - Oyasumi Yvnnis - Soleil PluvieuxDonna Summer - I Feel Love (Patrick Cowley mix) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ruby Boukabou, reporter, écrivaine et claquettiste nous parle du cabaret show “Promenade à Paris” qui aura lieu le 25 janvier à Sydney.
durée : 00:25:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Sur les traces de Restif de La Bretonne, graffitiste impénitent dans le Paris du 18ème siècle...