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durée : 02:00:08 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - À 5h45 : Clarisse Sibler, productrice d'asperges en Alsace À 6h20 : Sylvie Matelly, économiste et directrice de l'institut Jacques Delors
durée : 00:05:48 - L'invité de 6h20 - Sylvie Matelly, économiste et directrice de l'institut Jacques Delors, était l'invitée de France Inter alors que ce mercredi, le président américain doit présenter de nouveaux droits de douane. - invités : Sylvie Matelly - Sylvie Matelly : Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors
L'émission 28 minutes du 31/03/2025 Face aux droits de douane de Trump, faut-il répliquer œil pour œil dent pour dent ?Donald Trump a fait des droits de douane sur les produits importés son principal cheval de bataille économique. Le Canada, le Mexique, la Chine, l'Union européenne, ses principaux partenaires commerciaux, sont les premiers concernés par cette nouvelle politique de taxation. Depuis son entrée en fonction, de nombreuses mesures ont été mises en place comme l'instauration de taxes douanières, toujours en négociation, sur les produits mexicains et canadiens importés aux États-Unis, la taxation de produits européens et une taxe supplémentaire sur l'acier et l'aluminium européens. La dernière mesure en date est l'imposition de droits de douane sur toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis, mais Donald Trump ne s'arrête pas là. Il doit annoncer mercredi 2 avril la mise en place de droits de douane dits “réciproques” visant le monde entier, dans une journée baptisée “Liberation Day”. Face à cette offensive américaine, les consommateurs risquent d'être les grands perdants puisque le coût des produits sera plus élevé.On en débat avec Sylvie Matelly, économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors ; Dominique Carlac'h, cheffe d'entreprise, membre du conseil exécutif du MEDEF et Franck Dedieu, rédacteur en chef à "Marianne"28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 31 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 20 mars 2025 - Prêts à financer la défense ?Face au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. Après avoir validé le plan d'investissements "ReArm Europe" au début du mois, les Vingt-Sept se réunissent de nouveau ce jeudi pour examiner les orientations du Livre blanc sur la défense, présenté par la Commission européenne. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé par Ursula von der Leyen il y a deux semaines, avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030 ainsi que des propositions pour aider les États à augmenter leurs dépenses militaires et renforcer l'industrie de défense. Mais des divergences persistent quant au financement de ce plan.En France, le chef de l'Etat a promis mardi d'augmenter les commandes de Rafale ainsi que "d'importantes décisions pour nos armées" dans les "prochaines semaines", dans le cadre de nouveaux investissements décidés en raison de la "bascule" géopolitique. En quelques semaines, la défense est devenue la priorité du gouvernement. Son budget, de plus de 50 milliards d'euros en 2025, devrait doubler d'ici 2030 pour se rapprocher de 100 milliards d'euros, selon le ministre de la Défense. Mais comment financer le réarmement de la France ? A-t-on les moyens de nos ambitions ? Alors qu'investisseurs et entreprises sont réunis ce jeudi au ministère de l'Economie pour réfléchir à une montée en cadence, dans le contexte de la guerre en Ukraine, Eric Lombard a annoncé ce jeudi la création d'un fonds de 450 millions d'euros dans lequel les Français pourront investir pour financer le secteur de la défense. "Il ne peut pas y avoir de nouveau 'quoi qu'il en coûte'" a prévenu de son côté le gouverneur de la Banque de France. La réunion de ce jeudi répond à "une première question 'Qui va prêter au début aux industries de défense ?'""Mais la question plus difficile qui viendra ensuite, qui est plus difficile, c'est : 'Qui va payer à la fin ?'", a poursuivi François Villeroy de Galhau.Si l'exécutif exclut toute hausse d'impôts, le Premier ministre, François Bayrou, a défendu l'idée d'une "reconquête de la production" sur France Inter, sans préciser comment. En travaillant plus, dans la semaine ou dans l'année et tout au long de la vie, a expliqué de son côté Edouard Philippe alors qu'à gauche c'est l'idée d'un grand emprunt européen et d'une taxe Zucman sur les ultrariches qui est poussée. L'Observatoire européen de la fiscalité dirigé par l'économiste français Gabriel Zucman propose de taxer à hauteur de 2 % ou 3 % le patrimoine des ultrariches européens (plus de 100 millions d'euros) pour financer l'effort de défense du Vieux Continent. Cette taxe rapporterait, en fonction du taux retenu, de 67 milliards à 121 milliards d'euros par an.Parallèlement, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Olivier Faure, Mathilde Panot ou encore Marine Tondelier ont alerté l'éxécutif sur la situation de Vencorex, un sous-traitant stratégique pour la dissuasion nucléaire française, placée en redressement judiciaire en septembre dernier. "On ne peut pas laisser Vencorex fermer" a estimé le leader de la France insoumise que nous avons suivi lors de son déplacement sur le site ce mercredi. Il a également exhorté le gouvernement à cesser "son baratin sur la souveraineté".Nos journalistes sont également allés en Estonie. Ce pays frontalier de la Russie est désormais l'un des pays de l'OTAN qui investit le plus dans sa défense. Il y consacre 3,4 % de son PIB depuis l'année dernière et entend passer à plus de 5 % de son PIB à partir de 2026. "Avec la Russie, nous avons un délai de trois à cinq ans" a expliqué le ministre des Affaires étrangères estonien qui appelle les autres pays européens à investir de la défense européenne. Les experts :- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro , spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l'économie - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 20 mars 2025 - Prêts à financer la défense ?Les experts :- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro , spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l'économie - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille
durée : 00:05:18 - franceinfo junior - Au micro de franceinfo junior, les enfants posent leurs questions sur le réarmement de la France et de l'Europe avec Sylvie Matelly, économiste spécialisée en économie internationale et directrice de l'Institut Jacques Delors.
L'émission 28 minutes du 11/03/2025 Effort de guerre : la France doit-elle choisir “entre les canons et les pensions” ?Alors que la Commission européenne a proposé un plan pour “réarmer l'Europe” à hauteur de 800 milliards d'euros, la France a annoncé vouloir doubler son budget pour la défense, qui est de 50,5 milliards d'euros en 2025. Dans une interview accordée à “La Tribune Dimanche”, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a annoncé vouloir atteindre un budget “autour de 100 milliards d'euros par an” ce qui constituerait “le poids de forme idéal pour les armées françaises” d'ici 2030. Où trouver ces 50 milliards d'euros supplémentaires, alors que le déficit budgétaire de la France est important ? La première hypothèse serait de s'appuyer sur l'épargne des Français. Ces derniers pourraient de manière “volontaire” placer leur épargne dans des supports dédiés au financement de la défense. La seconde reviendrait à revoir à la baisse le budget des dépenses sociales. Les syndicats, en plein conclave sur la réforme des retraites, rejettent cette option.On en débat avec Sylvie Matelly, économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors ; Bastien Lachaud, député LFI-NFP de la 6ème circonscription de Seine-Saint-Denis et Anne de Guigné, Grand reporter au “Figaro économie”.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Les ministres des Finances du G20, à l'exception de celui des États-Unis, sont réunis jusqu'à demain jeudi (27 février 2025) au Cap. « L'érosion du multilatéralisme pose une menace à la croissance et à la stabilité mondiales », a d'emblée prévenu le président sud-africain Cyril Ramaphosa. En menaçant de droits de douane ses partenaires traditionnels, l'administration Trump bouleverse le commerce de la planète. Quelles sont les conséquences du protectionnisme XXL mené par le président américain ? Comment relancer les échanges tout en évitant les dérives ? Pour en débattre : - Sylvie Matelly, économiste et directrice de l'Institut Jacques Delors, autrice du livre Géopolitique de l'économie (Eyrolles, 2021) - Pauline Wibaux, économiste au CEPII au sein du programme analyse du commerce international - Nicolas Roux, membre du CA d'Attac, enseignant en commerce international à l'Université Jean Moulin Lyon 3.
Les ministres des Finances du G20, à l'exception de celui des États-Unis, sont réunis jusqu'à demain jeudi (27 février 2025) au Cap. « L'érosion du multilatéralisme pose une menace à la croissance et à la stabilité mondiales », a d'emblée prévenu le président sud-africain Cyril Ramaphosa. En menaçant de droits de douane ses partenaires traditionnels, l'administration Trump bouleverse le commerce de la planète. Quelles sont les conséquences du protectionnisme XXL mené par le président américain ? Comment relancer les échanges tout en évitant les dérives ? Pour en débattre : - Sylvie Matelly, économiste et directrice de l'Institut Jacques Delors, autrice du livre Géopolitique de l'économie (Eyrolles, 2021) - Pauline Wibaux, économiste au CEPII au sein du programme analyse du commerce international - Nicolas Roux, membre du CA d'Attac, enseignant en commerce international à l'Université Jean Moulin Lyon 3.
Il y a cinq ans. Le Brexit. La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, le 31 janvier 2020, puis du territoire douanier l'année suivante. Cet anniversaire tombe en plein retour de Donald Trump à la Maison Blanche et les interrogations autour de la relation spéciale entre le Royaume-Uni et les États-Unis sont là. Le Premier ministre travailliste britannique a essuyé des tirs à boulets rouges de la part d'Elon Musk. Keir Steimer a, de son côté, souvent accusé ses adversaires conservateurs anglais de ressembler à Donald Trump ce qui dans sa bouche n'était pas un compliment. C'est dire combien la route promet d'être un peu compliquée. Parallèlement, l'arrivée du gouvernement travailliste en juillet 2024 s'est accompagnée d'un changement de ton et de rhétorique à l'égard de l'UE qui contribue à améliorer la relation politique entre le Royaume-Uni et ses voisins et à changer progressivement la perception qu'ils ont de son rôle en Europe.USA / UE ? De quel côté le Royaume-Uni va-t-il pencher ?Invités : Sylvie Matelly, directrice de l'Institut Jacques Delors Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman Thibaud Harrois, maître de conférences en Civilisation britannique contemporaine à l'Université Sorbonne nouvelle.
Table ronde avec Pierre Haroche, Sylvie Matelly, Amélie ZimaLa BnF propose des rendez-vous réguliers qui interrogent les notions d'État et de démocratie sur tous les continents, en présence de spécialistes et d'acteurs de la politique. Le retour de la guerre sur le sol européen a mis en évidence la nécessité d'une défense européenne pour assurer la sécurité et l'autonomie du continent. Cette séance interroge les évolutions stratégiques que l'Union européenne et les États membres ont opérées depuis 2022 et l'avenir des politiques européennes de défense. Table ronde animée par Alexandre Jubelin, avec Pierre Haroche, professeur à l'École européenne des sciences politiques et sociales, Sylvie Matelly, directrice de l'Institut Jacques Delors, et Amélie Zima, responsable du Programme sécurité européenne et transatlantique au Centre des études de sécurité de l'IfriSéance enregistrée le 19 novembre 2024 à la BnF I François-Mitterrand Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En cette journée d'élections américaines, l'Europe s'interroge sur ses relations futures avec son premier partenaire commercial mais aussi avec l'Otan, en pleine guerre en Ukraine. Pour Kiev, la grande inconnue concerne le désengagement ou pas des États-Unis dans le conflit. Autant dire qu'aucun autre pays n'observe avec plus d'attention les résultats de ce scrutin. Inquiétude, mais aussi une forme de détachement tant les enjeux de la guerre à domicile mobilisent toutes les énergies. C'est le reportage à Kiev de notre correspondante Emmanuelle Chaze. Autre sujet d'inquiétude européen, la défense, alors que l'importance stratégique du continent européen est désormais passée au second plan derrière la Chine. Les États-Unis continueront-ils à être la force motrice de l'Otan, quand les appels à un sursaut de financement des Européens se multiplient. Premier concerné, le Royaume-Uni dont la politique de défense est alignée sur celle des États-Unis. Les explications depuis Londres de Marie Billon. La Trumpmania d'Orban, et l'Orbanmania de TrumpEt dans ce vaste flot d'inquiétude, un dirigeant européen se réjouit déjà d'une possible victoire du républicain Donald Trump. C'est le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Viktor Orban qui a façonné le modèle de démocratie illibérale, où l'ensemble des contre pouvoirs, de la justice à la presse en passant par la culture sont muselés. Viktor Orban au pouvoir depuis 14 ans. On peut dire qu'il y a une fascination mutuelle entre les deux hommes. Pour commencer, Viktor Orban est un grand admirateur de l'ancien locataire de la Maison Blanche... On retrouve à Budapest notre correspondante Florence Labruyère. Les États-Unis, premier partenaire commercial de l'Europe... Deux mastodontes de l'économie mondiale, dont les choix pèseront lourd. La question d'une nouvelle séquence de protectionnisme américain est dans tous les esprits. Sylvie Matelly, économiste, présidente de l'Institut Jacques Delors.
Có nguy cơ nhiều cuộc xung đột thương mại nổ ra trên thế giới. Vào lúc 240 triệu cử tri Hoa Kỳ bầu lại tổng thống cho một nhiệm kỳ 4 năm, điều chắc chắn duy nhất là thắng lợi sau cuộc bỏ phiếu ngày 05/11/2024 thuộc về bên đảng Cộng Hòa hay Dân Chủ đi chăng nữa thì nước Mỹ vẫn duy trì xu hướng bảo hộ mậu dịch. Dưới hình thức này hay hình thức khác, chủ nhân Nhà Trắng trong tương lai cũng sẽ tập trung các đòn thương mại vào Trung Quốc. 2024 sắp khép lại với cuộc bầu cử được coi là quan trọng nhất trên thế giới đang diễn ra tại Hoa Kỳ. Không một trung tâm dự báo nào dám đoán trước kết quả, nhưng giới phân tích đồng loạt cho rằng « những bất ổn về thương mại toàn cầu có khuynh hướng gia tăng sau cuộc bầu cử ngày 05/11/2024 ». Lý do, ứng cử viên bên đảng Cộng Hòa, Donald khai thác tối đa chiêu bài « tăng thuế hải quan để giữ công việc làm trên đất Mỹ, cho người Mỹ ». Ở góc đài bên kia, Kamala Harris đại diện cho đảng Dân Chủ, đã tham gia cuộc đua vào Nhà Trắng muộn màn, chỉ khi tổng thống Biden tuyên bố bỏ cuộc. Nhưng đương kim phó tổng thống Hoa Kỳ Kamala Harris được cho là sẽ « tiếp tục chính sách » của ông Biden trong khá nhiều lĩnh vực, đặc biệt là về kinh tế và thương mại. Do vậy không ít các nhà nghiên cứu vẫn so sánh cương lĩnh hành động của Trump với Biden/Harris.Trung Quốc và bảo hộ, mẫu số chung của Hoa Kỳ Một tuần trước bầu cử tổng thống Mỹ, Laurence Nardon, chủ nhiệm khoa nghiên cứu về Hoa Kỳ tại Viện Quan Hệ Quốc Tế Pháp - IFRI giải thích hai ứng cử viên Kamala Harris và Donald Trump như hai thái cực trên rất nhiều chủ đề liên quan đến xã hội của nước Mỹ, nhưng « Trung Quốc, thương mại, kinh tế » là những ngoại lệ và cả hai cùng chủ trương chấm dứt chính sách tự do mậu dịch.« Về phía Donald Trump, chính sách kinh tế tập trung vào việc ông tiếp tục khai thác giọng điệu bài Trung Quốc, chống đối các hiệp định tự do mậu dịch để mang các cơ xưởng trở lại Hoa Kỳ. Về điểm này có một sự tiếp nối giữa hai bên Dân Chủ và Cộng Hòa. Đôi bên cùng muốn khép lại thời kỳ mà chính sách tự do mậu dịch và học thuyết tân tự do lên ngôi dưới, chu kỳ đó đã kéo dài từ thời tổng thống Ronald Reagan cho đến tận chính quyền Barack Obama (…) Có nguy cơ chiến tranh thương mại sẽ lại bùng lên. Donald Trump tuyên bố ông sẽ đánh thuế 200 % vào hàng nhập từ Trung Quốc và Trump hoàn toàn có thể làm những gì ông nói như kinh nghiệm đã cho thấy hồi 2018. Tuy nhiên, đừng quên rằng cả bên đảng Dân Chủ và Cộng Hòa đều chống đối chính sách tự do mậu dịch. Donald Trump thì xoáy vào các biện pháp áp thuế. Về phía bà Kamala Harris, ứng viên đảng Dân Chủ sẽ tiếp tục áp dụng phương pháp của Joe Biden có nghĩa là nếu đắc cử chính quyền Harris sẽ ban hành các biện pháp hạn chế xuất khẩu công nghệ cao của Mỹ và đồng minh sang Trung Quốc ». Trump muốn đánh thuế « toàn thế giới »Trong các cuộc vận động tranh cử, Donald Trump thường xuyên dọa đánh thuế vào hàng nhập khẩu vào Mỹ nhưng các con số ông đưa ra thay đổi cùng với thời gian. Chuyên gia Laurence Nardon vừa nói đến 200 % đánh vào hàng Trung Quốc, nhưng chương trình vận động của bên đảng Cộng Hòa năm nay nói nhiều đến mục tiêu « áp thuế 10 % với tất cả các mặt hàng thâm nhập thị trường Mỹ, riêng với hàng của Trung Quốc thì sẽ bị đánh thuế tối tiểu 60 % ».Để kiếm phiếu của cử tri, chính sách bảo hộ của ông Trump dường như không chừa một ai. Ứng cử viên của bên đảng Cộng Hòa đã nhắm luôn cả từ Liên Hiệp Châu Âu - khối mà ông gọi là một « Trung Quốc thu nhỏ », đến các đồng minh Bắc Mỹ như Canada hay Mêhicô. Tại một cuộc vận động ở bang Bắc Carolina, ứng cử viên tổng thống của đảng Cộng Hòa hứa với cử tri ông sẽ « đánh thuế 25 % tất cả hàng nhập khẩu từ Mêhicô » sát cạnh. Ở một bang swing-state khác là Georgia, Trump thậm chí cho rằng, dưới sự dẫn dắt của ông, nước Mỹ trong thế mạnh để « giành lại » những công việc làm đã thất thoát ra nước ngoài :« Dưới sự điều hành của tôi, chúng ta sẽ cướp công việc làm của những nước khác. Tôi đề nghị chúng ta không chỉ ngăn chặn các doanh nghiệp dời cơ sở ra nước ngoài mà chúng ta còn tranh công việc của các nước khác. Có bao giờ quý vị nghe thấy điều này hay chưa ? Chúng ta sẽ giành lấy công việc làm của những nơi khác, mang về cho nước Mỹ, cho người Mỹ. (…) Chúng ta sẽ đánh thuế 100 % xe hơi sản xuất ở phía bên kia đường biên giới với Mêhicô và sẽ giải thích với Mêhicô rằng nếu muốn không bị đánh thuế hải quan, thì giải pháp duy nhất là mở nhà máy và sản xuất ngay trên lãnh thổ Hoa Kỳ, và các công dân Mỹ sẽ điều hành những nhà máy sản xuất đó. Các công xưởng sẽ phải được đặt ở đây, chứ không phải là ở Mêhicô dù chỉ cách đường biên giới một tấc đất ». Biden/Harris còn quyết liệt hơn với Trung Quốc Về phía đảng Dân Chủ sau gần 4 năm ở Nhà Trắng, chính quyền Biden/Harris không làm gì nhiều để dỡ bỏ các biện pháp bảo hộ của người tiền nhiệm Donald Trump. Chiến tranh thương mại ông Trump khởi động từ năm 2017 với Trung Quốc thậm chí có xu hướng « khốc liệt hơn » như phân tích của nhà địa chính trị François Heisbourg, cố vấn đặc biệt cho Quỹ Nghiên Cứu Chiến Lược - FRS của Pháp trên đài phát thanh France Inter (hôm 31/10/2024) :« Đối với Hoa Kỳ, kẻ thù hiện nay trước hết là Trung Quốc vì đây là một đối thủ cạnh tranh (…) Cả hai ứng viên tổng thống Mỹ có chung một tầm nhìn về Trung Quốc và cùng xem Trung Quốc là ưu tiên về mặt chiến lược của Hoa Kỳ. Đây là một sự thay đổi hết sức quan trọng trong chính sách của Washington. Thực ra, Joe Biden/Kamala Harris cứng rắn hơn Donald Trump rất nhiều với Trung Quốc và chính quyền Biden đã mạnh mẽ ủng hộ Đài Loan. Về thương mại, bất luận chính quyền sắp tới thuộc về phe nào, Mỹ cũng sẽ tập trung đánh vào Trung Quốc. Khác biệt duy nhất là nếu trở lại cầm quyền, ngoài Trung Quốc ra, Donald Trump sẽ không ngần ngại nhắm luôn cả tới châu Âu ». Trong bài tham luận trên tạp chí chuyên về địa chính trị Le Grand Continent (24/04/2024), chuyên gia kinh tế Mỹ Erica York thuộc trung tâm nghiên cứu về chính sách thuế khóa Tax Foundation, trụ sở tại Washington, thậm chí cho rằng « phần lớn các biện pháp bảo hộ chính quyền Trump ban hành, đã được củng cố thêm dưới nhiệm kỳ của ông Biden ».Chính sách bảo hộ của bên đảng Dân Chủ nguy hiểm hơnTuy nhiên có một khác biệt lớn về « phương pháp » giữa hai đời tổng thống bên Cộng Hòa và Dân Chủ : nếu như Donald Trump thiên về việc tăng thuế hải quan thì Joe Biden/Kamala Harris khéo léo hơn, viện cớ vì mục tiêu dung hòa lượng khí thải carbon, Hoa Kỳ cần chuyển đổi sang một mô hình công nghiệp xanh và sạch để vừa trợ giá cho các tập đoàn của Mỹ. Khẩu hiệu của Joe Biden là « Bye American » ngay từ khi ông bước vào Nhà Trắng. Đạo luật IRA chống lạm phát, đạo luật Chip Act năm 2022 cũng như chương trình phát triển cơ sở hạ tầng cho nước Mỹ hàng trăm tỷ đô la cũng chỉ theo đuổi một mục tiêu. Như phân tích của nguyên giám đốc Việt Quan Hệ Quốc Tế và Chiến Lược IRIS của Pháp, bà Sylvie Matelly, trong một cuộc trả lời phỏng vấn vào tháng 2/2023 :« Đối với một công ty, mở nhà máy tại châu Âu tốn kém hơn, và điều đó ảnh hưởng đến khả năng cạnh tranh của họ. Đơn giản là vì cuối 2022 chẳng hạn, giá năng lượng ở Mỹ chỉ bằng 1/4 so với tại châu Âu. Trong bối cảnh đó, mùa hè 2022, tổng thống Joe Biden ban hành đạo luật IRA - gọi là để chống lạm phát, nhưng đồng thời để giảm khí thải carbon. Trong kế hoạch này Hoa Kỳ trợ cấp cho người Mỹ mua ô tô điện, với điều kiện là xe phải được lắp ráp trên lãnh thổ Mỹ. Ngoài ngành công nghiệp ô tô điện, chính quyền Biden còn hỗ trợ để phát triển công nghệ sinh học, trợ giúp cho cả mảng công nghệ bán dẫn và rộng hơn nữa là các lĩnh vực thuộc công nghệ xanh. Các biện pháp này đã mang lại nhiều hệ quả nghiêm trọng đối với Liên Âu mà điều hiển nhiên nhất là nhiều hãng tại châu Âu có kế hoạch di dời cơ sở sản xuất hay đầu tư mạnh hơn vào Hoa Kỳ. Tất cả những quyết định của Joe Biden đặt nền tảng cho Hoa Kỳ trong một cuộc đối đầu với Trung Quốc, cho phép nước Mỹ dẫn đầu cuộc đua công nghệ so với quốc gia châu Á này ». Mỹ lo Trung Quốc thu hẹp khoảng cách về công nghệNói cách khác, hai chính quyền Mỹ liên tiếp của bên đảng Cộng Hòa và Dân Chủ sở dĩ dồn hỏa lực vào Trung Quốc cũng chỉ vì ông khổng lồ châu Á này đang thu hẹp khoảng cách với Hoa Kỳ nhất là về mặt công nghệ cao, mà « tiến gần đến biên giới công nghệ cao », Bắc Kinh coi như đe dọa nền « nền tảng » của một nước Mỹ vẫn muốn thống trị toàn cầu. Do vậy giới phân tích cho rằng, Donald Trump ở nhiệm kỳ đầu chỉ mới chỉ « mở đường », khi đòi cấm cửa những tập đoàn công nghệ cao của Trung Quốc như Hoa Vi hay ZTE, Joe Biden còn mạnh tay hơn khi giới hạn các khoản giao dịch, đầu tư giữa các hãng của Mỹ và Trung Quốc. Washington, dưới nhiệm kỳ Biden, vận động và gây áp lực với các đồng minh của Mỹ như Hà Lan, Nhật Bản để phong tỏa các công ty high-tech của Trung Quốc. Câu hỏi kế tiếp là vào lúc mà Hoa Kỳ đang tập trung đối phó với một đối thủ cạnh tranh (vừa là một sức mạnh kinh tế, và quân sự), liệu rằng chủ trương dùng chính sách bảo hộ để « trừng phạt », kể cả các đồng minh thân thiết nhất của Mỹ (như Canada hay Mêhicô ở Bắc Mỹ và châu Âu, Nhật Bản và Hàn Quốc ở châu Á) có là thượng sách hay không ? Giáo sư kinh tế Mary Lovely, đại học Syracus, bang New York, trả lời :« Để tăng cường khả năng cạnh tranh cho phép đương đầu với châu Á và nhất là Trung Quốc, thì Hoa Kỳ cần mở rộng tầm nhìn về chính sách phát triển kinh tế của toàn khối Bắc Mỹ, lôi kéo các nền kinh tế trong khu vực về phía Washington. Kinh nghiệm trong gia đoạn đại dịch vừa qua làm gián đoạn chuỗi cung ứng toàn cầu cho thấy là Mỹ lệ thuộc quá nhiều vào Trung Quốc trong khi đó, Canada có nhiều lá chủ bài trong tay, đặc biệt do đây là một quốc gia có nhiều tài nguyên, một nguồn sản xuất năng lượng và một nền công nghiệp vững chắc ».
C dans l'air du 14 octobre - Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ?Le Doliprane bientôt vendu à un fonds d'investissement américain ? Après l'annonce de Sanofi vendredi dernier, le gouvernement tente de rassurer. Le ministre de l'Economie, Antoine Armand et le ministre délégué chargé de l'Industrie, Marc Ferracci, se sont rendus ce matin à l'usine de production de Doliprane à Lisieux dans le Calvados, pour tenter de rassurer les salariés. Ils ont assuré qu'ils allaient demander des garanties sociales pour les deux sites de Sanofi et promis que le Doliprane continuerait à être fabriqué en France "car ce médicament, plébiscité par les Français, est une réussite industrielle". Une opération déminage lancée par l'exécutif alors que depuis ce week-end le débat est relancé dans la classe politique sur la question de la souveraineté industrielle. Mais jusqu'où l'Etat peut-il aller ? Faute de garanties, le gouvernement laisse entendre qu'il pourrait bloquer la cession. Il faudrait pour cela utiliser le décret Montebourg sur les investisseurs étrangers et faire la preuve que l'offre de ce fonds américain va affaiblir l'emprunte industrielle de la France. Ce que réclament nombre d'élus socialistes, écologistes, MoDem-Horizons-LR. Rappelant qu'après la crise du COVID-19 puis les pénuries récurrentes de médicaments, le président de la République avait annoncé en 2020 la relocalisation de la production de paracétamol en France avec un soutien financier massif de l'Etat, ils appellent le gouvernement à refuser "la vente de cette filiale essentielle à la protection de la santé publique de nos concitoyens".Parallèlement, à la veille du Mondial de l'automobile à Paris, l'avenir du secteur, notamment du véhicule électrique, est au centre des interrogations à l'heure où le gouvernement envisage d'augmenter le malus sur les automobiles les plus polluantes. Mais c'est surtout la concurrence des fabricants chinois de voitures électriques qui inquiète. Les constructeurs européens, qui n'ont pas anticipé suffisamment la montée en puissance de la voiture électrique, sont à la peine face aux BYD, Nio, Geely qui vendent des modèles à batterie 25 % à 30 % moins chers que les autres.Autant de sujets qui soulèvent la question de l'investissement à l'heure où le gouvernement cherche 60 milliards d'économie pour réduire le déficit de l'Etat français à 5 % du PIB en 2025. Une situation budgétaire dégradée "inédite" selon l'ex-ministre socialiste de l'Économie et des Finances Michel Sapin qui pointe dans une interview accordée aux équipes de #cdanslair une dissimulation sur les comptes de la France par Matignon et l'Elysée. Les experts :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Anne-Sophie BELLAÏCHE - Rédactrice en chef – L'Usine nouvelle - Anne-Sophie ALSIF - Cheffe économiste, BDO France - Cabinet d'analyse économique- Sylvie MATELLY (en duplex) - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors
C dans l'air du 14 octobre - Sanofi : Doliprane sous pavillon américain ?Les experts :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Anne-Sophie BELLAÏCHE - Rédactrice en chef – L'Usine nouvelle - Anne-Sophie ALSIF - Cheffe économiste, BDO France - Cabinet d'analyse économique- Sylvie MATELLY (en duplex) - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors
C dans l'air du 18 mai 2024 : Made in China, l'Amérique se barricade. Et nous ? Nos experts : • Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" • Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l'économie" • Ursula GAUTHIER - Cheffe du service international et ancienne correspondante en Chine - L'Obs • Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés"
C dans l'air du 18 mai 2024 : Made in China, l'Amérique se barricade. Et nous ? Face à la Chine, les États-Unis haussent le ton. Pour dissuader les exportations de voitures électriques chinoises à bas coût, les Américains ont annoncé mercredi une impressionnante hausse des droits de douanes contre le géant asiatique, de 25 à 100%. Joe Biden voit d'un mauvais œil l'arrivée de ces véhicules peu chers car lourdement subventionnés et reproche à la Chine des pratiques commerciales déloyales : transfert forcé de technologies, violations de la propriété intellectuelle, dumping social… "Nos travailleurs peuvent être plus compétitifs que n'importe qui tant que la concurrence est juste. Mais pour trop longtemps, elle ne l'a pas été", a déclaré mardi le président américain lors d'un discours à la Maison-Blanche. Face à cette mesure inédite, la Chine prépare ses arrières. Jeudi, le président Xi Jinping a accueilli son homologue russe Vladimir Poutine, avec qui il a annoncé renforcer son partenariat stratégique. Fragilisé par sa guerre en Ukraine et les sanctions économiques qui en découlent, le président russe s'appuie lourdement sur les importations chinoises. Les échanges commerciaux sino-russes ont ainsi dépassé les 240 milliards d'euros en 2023. En France, l'ambiance est également à la méfiance face aux pratiques commerciales chinoises, mais Emmanuel Macron n'a pas osé froisser Xi Jinping lors de sa visite à Paris la semaine dernière. Tout juste a-t-il déclaré vouloir souler "en toute amitié et confiance" les "préoccupations, pour essayer de les surmonter". Symbole de cette léthargie française, l'industrie photovoltaïque française est en train de sombrer. Mi-avril, le Tribunal de commerce de Nantes a prononcé la liquidation de Systovi, l'un des deux derniers fabricants français de panneaux photovoltaïques. L'entreprise n'a pas retrouvé de repreneurs et certains députés enragent de voir les panneaux chinois vendus quatre fois moins chers sur le marché. "La qualité était là, assure un salarié auprès du Parisien, nos produits sont performants, mais ce qui nous a tués, c'est le marché et l'écart avec les prix chinois." Le dumping a atteint son paroxysme à l'été dernier quand le prix des panneaux chinois a été divisé par deux. Résultat, l'industrie français patine et la Chine en profite : 80% des installations photovoltaïques sont actuellement fabriquées dans l'empire du milieu. Et la Chine ne risque pas de perdre son monopole de sitôt avec les tensions sur les ressources de nickel, minerai servant notamment à la fabrication de batteries. Alors que la Nouvelle-Calédonie est au bord de la guerre civile à cause de la réforme de son corps électoral, l'île est aussi victime de la crise du nickel, dont le prix a chuté de 43% en 2023. Une situation qui fragilise l'économie de la Nouvelle-Calédonie qui abrite 25% des ressources mondiales en nickel. À cause de cette crise, les trois groupes qui exploitent le minerai sur l'île font face à des pertes record. Le groupe français Eramet et sa filiale Société Le Nickel (SNL), premier employeur de l'archipel, a enregistré une chute de ses ventes de 50%. Une crise qui ne risque pas de favoriser un retour au calme sur ce territoire d'Outre-mer. Comment la Chine va-t-elle réagir à la brutale hausse des droits de douane américains ? La France est-elle trop tendre face à la guerre commerciale menée par Xi Jinping ? Et comment la crise du Nickel contribue-t-elle aux tensions en Nouvelle-Calédonie ? Nos experts : • Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" • Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l'économie" • Ursula GAUTHIER - Cheffe du service international et ancienne correspondante en Chine - L'Obs • Thomas PORCHER - Économiste, membre des "Économistes Atterrés" DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Les chocs se multiplient : Covid, guerre d'Ukraine et sanctions économiques sans précédent prises par les États-Unis et leurs alliés contre la Russie, guerre à Gaza, tensions en mer Rouge, affaiblissement de l'Organisation mondiale du Commerce dont la 13è conférence ministérielle vient de s'achever à Abu Dhabi. Les tensions commerciales continuent de s'accentuer entre les principales zones d'échanges du monde : États-Unis, Union européenne et Chine. Du multilatéralisme le monde glisse doucement sur la loi du plus fort. L'interventionnisme unilatéral est de plus en plus manifeste incompatible avec les engagements multilatéraux. Pour amorcer leur réindustrialisation, les États-Unis ont lancé l'Inflation Reduction Act, qui ressemble à un gigantesque plan de subventions. Pékin de son côté, confronté à une sérieuse crise immobilière accélère sur la production industrielle à coups d'investissements massifs et de politique de subventions publiques ciblées, créant des surcapacités qui cherchent à s'écouler à l'export. Le risque de déstabilisation de l'économie mondiale est là qui prend au dépourvu les Européens, hésitants sur la stratégie à suivre, alors que l'Union européenne est sans aucun doute la région qui a le plus à perdre dans cette confrontation mondiale. La mondialisation en grand désordre. Invités : Sylvie Matelly, directrice de l'Institut Jacques Delors Mehdi Abbas, maître de conférences en Économie à l'Université de Grenoble Alpes, chercheur au Laboratoire Pacte, Laboratoire de Sciences Sociales du CNRS et enseignant à l'IEP de Grenoble David Todd, professeur d'Histoire contemporaine au Centre d'Histoire de Sciences Po.Émission en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique « Démondialisation : Nouvelles formes de globalisation, nouvelles insécurités ».
Élections et désinformation, catastrophes climatiques, guerres (en Ukraine et au Proche-Orient), inflation, fractures sociales, intelligence artificielle : ce sont les grandes peurs de 2024, évoquées lors du Forum économique mondial de Davos. Les ruptures de chaînes d'approvisionnement, le ralentissement de l'économie chinoise, l'avènement de dirigeants adeptes du populisme économique, le creusement des inégalités : autant de sujets de réflexion pour nos invités. Et pourtant, certains veulent croire à un renouveau économique, basé sur de nouvelles pratiques, une transition écologique et sociale armée de nouveaux instruments y compris monétaires. C'est la proposition d'une économiste française de premier plan, Jézabel Couppey-Soubeyran, qui publie un ouvrage « Le pouvoir de la monnaie, transformons la monnaie pour transformer la société », aux éditions Les liens qui libèrent, avec Pierre Delandre et Augustin Sersiron. Elle s'en explique en détail dans cette émission. NOS INVITÉES : - Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences à l'Université Päris 1 Panthéon Sorbonne, conseillère scientifique à l'Institut Veblen pour les réformes économiques. - Sylvie Matelly, directrice de l'institut Jacques Delors, think tank européen et auteure de « L'économie tout simplement, mieux comprendre la complexité du monde » (Éditions Eyrolles) avec Assen Slim. Avec la participation de Blaise Kilian, directeur du Musée de l'économie et de la monnaie de Phnom Penh (Cambodge). DIAPORAMA
Élections et désinformation, catastrophes climatiques, guerres (en Ukraine et au Proche-Orient), inflation, fractures sociales, intelligence artificielle : ce sont les grandes peurs de 2024, évoquées lors du Forum économique mondial de Davos. Les ruptures de chaînes d'approvisionnement, le ralentissement de l'économie chinoise, l'avènement de dirigeants adeptes du populisme économique, le creusement des inégalités : autant de sujets de réflexion pour nos invités. Et pourtant, certains veulent croire à un renouveau économique, basé sur de nouvelles pratiques, une transition écologique et sociale armée de nouveaux instruments y compris monétaires. C'est la proposition d'une économiste française de premier plan, Jézabel Couppey-Soubeyran, qui publie un ouvrage « Le pouvoir de la monnaie, transformons la monnaie pour transformer la société », aux éditions Les liens qui libèrent, avec Pierre Delandre et Augustin Sersiron. Elle s'en explique en détail dans cette émission. NOS INVITÉES : - Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences à l'Université Päris 1 Panthéon Sorbonne, conseillère scientifique à l'Institut Veblen pour les réformes économiques. - Sylvie Matelly, directrice de l'institut Jacques Delors, think tank européen et auteure de « L'économie tout simplement, mieux comprendre la complexité du monde » (Éditions Eyrolles) avec Assen Slim. Avec la participation de Blaise Kilian, directeur du Musée de l'économie et de la monnaie de Phnom Penh (Cambodge). DIAPORAMA
15 năm sau vụ ngân hàng Mỹ Lehman Brother's phá sản gây ra một cuộc khủng hoảng tài chính toàn cầu, đến lượt Trung Quốc bị lôi vào vòng xoáy của một cuộc khoảng địa ốc âm ỉ từ 2021. Tại một quốc gia mà hơn 1/4 tín dụng ngân hàng « rót » vào các công trình xây dựng và các tập đoàn trong ngành chiếm 20 % trị giá trên sàn chứng khoán thì mối lo có lẽ lại càng lớn. Trong bài tham luận đăng trên nhật báo Le Monde hôm 22/09/2023 kinh tế gia Victor Lequillerier thuộc cơ quan tư vấn BSI Paris báo động, tại Trung Quốc, « chỉ từ nay đến 2025, 13 tỉnh thành với trọng lượng kinh tế 20 % GDP toàn quốc bị đe dọa mất khả năng thanh toán ». Đâu là liên hệ giữa khủng hoảng bất động sản với nguy cơ « vỡ nợ » ở cấp chính quyền địa phương Trung Quốc ? Nợ bất động sản tại Trung Quốc là bao nhiêu và liệu Ngân Hàng Trung Ương, dưới sự chỉ thị của đảng Cộng Sản Trung Quốc, có còn khả năng can thiệp nữa hay không, tránh một « thảm họa » về kinh tế và xã hội ?Trên kênh truyền hình Pháp Public Sénat, hôm 13/09/2023 nhà kinh tế học Sylvie Matelly, phó giám đốc Viện Quan Hệ Quốc Tế và Chiến Lược IRIS của Pháp đã giải thích về liên hệ giữa một cuộc khủng hoảng bất động sản và ngân hàng : « Các cuộc khủng hoảng tài chính thường do khủng hoảng địa ốc mà ra. Tại sao vậy ? Đơn giản là khi đi mua nhà, thường người ta phải đi vay ngân hàng. Rủi ro ở đây đối với ngân hàng là nhà đất mất giá. Điều đó có nghĩa là thị trường bất động sản mà sụp đổ thì tiếp theo đó là giới tài chính, ngân hàng bị rơi vào bẫy nợ. Hệ quả sau cùng là khủng hoảng kinh tế ». « Cá nằm trên thớt »Nợ của công ty môi giới địa ốc Trung Quốc Evergrande lớn hơn GDP của Hy Lạp. Country Garden, một cái tên lớn trong ngành trong thế « cá nằm trên thớt », vừa tạm thời thoát hiểm tránh phải tuyên bố phá sản nhưng không biết sẽ cầm cự bao lâu với số nợ gần 200 tỷ đô la. Chi nhánh ngân hàng của Zhongrong, một trong ba ông khổng lồ trong ngành tháng 8/2023 đã không thể thanh toán cho khách hàng đúng thời hạn do « thiếu tiền mặt ».Vào lúc bất động sản bị đóng băng, thì các chính quyền địa phương không biết phải làm gì với gần 650 triệu mét vuông nhà ở đã xây dựng hoàn tất nhưng bị bỏ trống vì không có người mua. Với diện tích đó, nếu tình trung bình một căn hộ 90 thước vuông, thì trên cả nước Trung Quốc có đến hơn 7 triệu căn hộ đợi chủ nhân vào ở. Theo thống kê chính thức hồi tháng 7/2023 « khoảng 20 % nhà mới xây tại các khu chung cư đang bị bỏ trống ». Vỡ bóng địa ốcHình ảnh những chung cư, thậm chí là những khu phố còn mới nguyên nhưng không có bóng người qua lại đó đang để lộ một thực tế đó là Trung Quốc đang bị vỡ bong bóng địa ốc. Bà Sylvie Matelly của viện IRS nhắc lại ba nét đặc thù lĩnh vực bất động sản ở Trung Quốc :« Đầu tiên hết, đây là một lĩnh vực được Nhà nước tài trợ một cách rất hào phóng. Điểm thứ nhì là hầu hết các nhà thầu và cơ quan môi giới địa ốc đều tham nhũng, đều phải biết chi tiền đúng chỗ và phải có những mối quan hệ tốt với các giới chức địa phương. Điểm thứ ba là Trung Quốc không có những chỉ số đáng tin cậy về những chuyển biến trên các thị trường. Thị trường địa ốc cũng vậy. Điều đó có nghĩa là dân chúng vẫn tiếp tục đi vay để mua nhà và phải mua với giá đắt trong lúc mà thị trường đã bão hòa. Các công ty xây dựng gặp khó khăn và không thể trao hàng đúng thời hạn… nhưng những điều đó thì người đi mua không được biết. Cho nên là quả bóng địa ốc vẫn được thổi lên ». Trên đài phát thanh France Culture (ngày 02/09/2023) Agatha Kratz tổng biên tập tạp chí China Analysis giải thích thêm về nguyên nhân dẫn tới hiện tượng « vỡ bong bóng địa ốc » tại Trung Quốc : « Có hai yếu tố then chốt : ngành địa ốc dư thừa tiền, đã có rất nhiều tín dụng đổ vào các tập đoàn địa ốc, vào các nhà thầu ,vào các công ty môi giới … Các công ty liên quan đã lợi dụng tiền rẻ để phát triển và cứ mở hết công trường này đến công trường khác. Cho đến khi nhu cầu không còn tăng mạnh như trước nữa thì những công ty như Evergrande hay Country Garden … vẫn tiếp tục huy động thêm vốn và mở thêm các chương trình bán nhà cho tư nhân. Quý 3 năm 2021 khi mà khủng hoảng địa ốc tại Trung Quốc bắt đầu nhen nhúm, giới trong ngành đã thẩm định là tốc độ xây dựng cao gấp đôi so với nhu cầu thực sự. Kế tới là ở Trung Quốc trung bình 80 % tài sản của một hộ gia đình là bất động sản. Họ dồn hết cả tiền tiết kiệm vào đấy. Thị trường tài chính của Trung Quốc còn rất hạn chế cho nên những người có tiền họ chỉ biết mua nhà. Họ cũng không thể giao dịch để đầu tư ở ngoại quốc như dân ở Mỹ hay châu Âu ».Kinh tế Trung Quốc là nạn nhân của chính mìnhMột số nhà bình luận của phương Tây lo ngại khủng hoảng địa ốc Trung Quốc ảnh hưởng đến kinh tế toàn cầu, bởi nếu như lĩnh vực bất động sản đẩy kinh tế Trung Quốc vào suy thoái, đương nhiên các nước xuất khẩu hàng hóa và nhất nguyên liệu, năng lượng cho Trung Quốc bị vạ lây. Trái lại, tổng biên tập tạp chí chuyên phân tích về tình hình Trung Quốc, Agatha Kratz nhấn mạnh tác động tai hại trước hết là đối với Trung Quốc ở nhiều cấp, bởi nợ của Trung Quốc là do các ngân hàng, do người dân Trung Quốc và các chính quyền địa phương nước này nắm giữ.« Bất động sản chiếm 1/4 GDP của Trung Quốc. Các chính quyền địa phương chiếm khoảng 15 % tổng đầu tư vào cơ sở hạ tầng, từ các khu chung cư hay các trung tâm thương mại … Mô hình tăng trưởng của Trung Quốc dựa trên đầu tư như vậy đã phát triển mạnh và nhất là kể từ những năm 2008-2009, sau vụ Lehman Brother's sụp đổ. Đó là thời điểm xuất khẩu bị chựng lại dưới tác động của khủng hoảng tài chính toàn cầu và Trung Quốc phải đi tìm một lực đẩy mới để bảo đảm tăng trưởng, để bảo đảm công việc làm cho người dân. Các chính quyền địa phương đã huy động vốn và ồ ạt đầu tư vào các công trình xây dựng. Điều đó giải thích vì sao hiện tại tổng nợ của Nhà nước Trung Quốc ở cấp trung ương và của các chính quyền địa phương lên tới hơn 200 % so với GDP nước này. Hơn nữa chúng ta biết đầu tư tại Trung Quốc không có hiệu quả. Cụ thể là chính quyền địa phương đi vay với lãi suất ngân hàng là 5 % để tài trợ cho những chương trình phát triển cơ sở hạ tầng. Nhưng lãi thu về được từ những chương trình đó sau nhiều năm chỉ là 1 % mà thôi. Hiện tại nhiều thành phố, tỉnh thành mất khả năng thanh toán cho các chủ nợ hay ít ra là họ không thể tiếp tục mô hình kinh tế đó ».45 % nguồn thu vào của các chính quyền địa phương là nhờ các giấy phép chuyển nhượng đất đai cho các công trình xây dựng. Theo báo cáo của Quỹ Tiền Tệ Quốc Tế hồi tháng 2/2023 nợ « không được thống kê chính thức » của các chính quyền địa phương tăng 30 % trong vòng 2 năm.Nếu tính cả nợ « Chính thức và không được thống kê chính thức » tức là của tư nhân, của cấp trung ương và các chính quyền địa phương Trung Quốc thì tính đến cuối 2022, con số này đã vượt ngưỡng 9.200 tỷ đô la, tương đương với « một nửa GDP » của nền kinh tế thứ hai toàn cầu.500 tỷ đô la để trả nợ ngân hàngMột công ty Trung Quốc chuyên nghiên cứu các dữ liệu tài chính Wind được báo Le Monde hồi tháng 3/2023 trích dẫn báo động, chỉ riêng trong năm nay các chính quyền địa phương ở Hoa Lục sẽ phải huy động 500 tỷ đô la chỉ để « thanh toán nợ ngân hàng ». Trong ba năm dịch Covid hoành hành, các hoạt động kinh tế bị đình trệ dưới tác động các đợt phong tỏa kéo dài, cùng lúc các phí tổn về y tế thì đã tăng vọt với các chương trình xét nghiệm mỗi ngày đẩy nợ ở cấp chính quyền địa phương Trung Quốc lên cao.Đầu 2023, Bắc Kinh « mở cửa » trở lại sau ba năm áp dụng chủ trương « zero Covid » Trung Quốc cũng như là cộng đồng quốc tế đã tưởng chừng tăng trưởng và thiêu thụ nhanh chóng phục hồi nhưng các chỉ số trong quý 2/2023 gây thất vọng.Bức tranh kinh tế của Trung Quốc lại càng ảm đạm hơn vào lúc mà nợ đáo hạn của các chính quyền địa phương, của các tập đoàn địa ốc càng lúc càng cận kề, thị trường bất động sản Trung Quốc vẫn tiếp tục đổ dốc. Cơ quan tư vấn BSI nghi ngờ đặt câu hỏi liệu Trung Quốc có thể huy động « từ 10 đến 22 điểm trong GDP để thanh toán nợ » hay không ?Có một điều chắc chắn là 15 năm sau Lehman Brother's, những chuyển biến trong lĩnh vực bất động sản đang đặt giới tài chính và ngân hàng Trung Quốc trong thế « ngồi trên lửa ». Ngày 17/08/2023 họp báo tại Bắc Kinh các giới chức liên quan khẳng định « làm tất cả, nhất quyết chống lại rủi ro khủng hoảng lan rộng ». Sáng lập viên quỹ đầu cơ Bridgewater tương đối lạc quan tin vào cam kết đó bởi Nhà nước Trung Quốc bắt buộc sẽ « mua lại » nợ khó đòi của ngành địa ốc.Khác hẳn với trường hợp của Hoa Kỳ 15 năm trước đây trong vụ Lehman Brother's, các chủ nợ của Trung Quốc là chính « các định chế và công dân nước này », hơn thế nữa Đảng và « trung ương » kiểm soát tất cả nên lại càng dễ dàng can thiệp bất kỳ lúc nào, tránh để xảy ra kịch bản « tệ hại nhất ». Điều đó không cấm cản « khủng hoảng địa ốc ở Trung Quốc sẽ kéo dài » như giáo sư George Magnus đại học Anh Oxford tiên đoán trên báo Hồng Kong South China Morning Post.
C dans l'air du 4 septembre - Chine/Inde : ça peut déraper ? LES EXPERTS : - ANTOINE BONDAZ - Chercheur spécialiste de la Chine, Fondation pour la recherche stratégique - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L'Obs - Emmanuel DERVILLE ( en duplex de New Delhi) - Correspondant en Asie du Sud – Le Figaro Quand l'Empire du Milieu redessine ses frontières. La semaine dernière, le gouvernement chinois a publié l'édition 2023 de la carte officielle du pays. Un nouveau tracé qui semble faire fi du droit international puisqu'il empiète sur le périmètre de certains de ses voisins asiatiques et même de son allié russe. Concrètement, ces nouvelles délimitations montrent que la Chine rogne sur les zones maritimes philippine, malaisienne et vietnamienne en Mer de Chine méridionale, sur l'État d'Arunachal Pradesh au nord-est de l'Inde – que la Chine considère comme faisant partie du Tibet – mais aussi sur l'île de Bolchoï Oussouriisk qu'elle se partage depuis 2004 avec la Russie. Sur cette nouvelle carte, Pékin s'approprie également le glacier de l'Aksai Chin, frontalier de l'Inde et qui est à l'origine de tensions entre les deux pays depuis des dizaines d'années. Taïwan, territoire qu'elle considère comme l'une de ses provinces, est également placé sur l'espace appartenant à la Chine. Pékin s'étale et s'attribue 100 000 km2 supplémentaires avec cette nouvelle carte, illustrant une nouvelle fois la volonté expansionniste du pays dirigé par Xi Jinping, au risque d'accroître les tensions avec certains de ses voisins. A commencer par l'Inde qui a adressé une "vive protestation" par voie diplomatique. "Nous rejetons ces affirmations car elles n'ont aucun fondement. De telles mesures prises par la partie chinoise ne font que compliquer le règlement de la question frontalière", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Arindam Bagchi. L'Inde dirigée par le Premier ministre nationaliste Narendra Modi joue, sans trop le clamer, le jeu d'une alternative stratégique à la Chine et se montre préoccupée par l'expansion militaire de son voisin. Leur frontière commune, longue de 3 500 kilomètres, est ces dernières années régulièrement une source d'accrochages. Les deux armées n'hésitent plus en effet à aller au contact. En décembre 2022, dix soldats indiens et quatre militaires chinois ont perdu la vie durant l'un d'eux. Le sujet sera forcément abordé lors du G20 des 9 et 10 septembre à New Delhi où se rendra le Premier ministre chinois, Li Qiang, mais pas le numéro un chinois, sauf coup de théâtre de dernière minute. Le ministre des Affaires étrangères indien a donné un aperçu de l'ambiance dans laquelle se dérouleront les prochains échanges. Il s'est exprimé mardi dernier sur le plateau de la chaîne indienne NDTV : "C'est une vieille habitude chez eux, ça a commencé dans les années 50. Nous connaissons précisément l'étendue de notre territoire, les frontières que nous devons défendre. Donc faire ce genre d'affirmations absurdes ne conduira personne à s'approprier le territoire des autres. Que les choses soient claires." Le pays a débuté ce lundi des manœuvres militaires le long de sa frontière avec la Chine. Il y a deux semaines le président Xi Jinping avait discuté avec le Premier ministre indien Narendra Modi lors d'une rare rencontre en face-à-face lors du sommet des Brics en Afrique du Sud. Les deux parties avaient convenu d' "intensifier les efforts" de désengagement et de désescalade, mais la publication de cette carte vient raviver les tensions entre les deux géants d'Asie, deux puissances nucléaires que tout oppose. Alors pourquoi la Chine a-t-elle décidé de redéfinir ses frontières au risque d'une nouvelle escalade des tensions avec l'Inde ? Un affrontement global est-il possible entre ces deux pays ? Quelles sont les ambitions de l'empire du Milieu et de l'Inde ? Enfin la stratégie de l'Arabie saoudite, mêlant soft power et autonomisation diplomatique, porte-t-elle ses fruits ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 4 septembre - Chine/Inde : ça peut déraper ? LES EXPERTS : - ANTOINE BONDAZ - Chercheur spécialiste de la Chine, Fondation pour la recherche stratégique - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement" - SYLVIE MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L'Obs - Emmanuel DERVILLE ( en duplex de New Delhi) - Correspondant en Asie du Sud – Le Figaro
C dans l'air du 23 juin : Réformes : et maintenant Macron vise le monde ! LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Sylvie MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Thomas GRJEBINE - Économiste au CEPII, Responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales" Lors du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial qu'il a organisé jeudi et vendredi à Paris, Emmanuel Macron a plaidé pour "un choc de financement public" afin d'aider les pays les plus vulnérables à faire face au changement climatique. L'argent, le nerf de la guerre… mais où trouver les fonds ? Devant un parterre de cinquante chefs d'États et des responsables d'organisations internationales, le président de la République a appelé à la "mobilisation générale" pour mettre en place des taxations internationales sur les transactions financières, les billets d'avion et le transport maritime. En France, "nous sommes numéro deux au niveau mondial en termes de niveaux" de prélèvements obligatoires. Et pourtant nous avons une taxe sur les compagnies aériennes, nous avons une taxe sur les transactions financières (TTF). Nous avons mis en œuvre les deux", a-t-il affirmé. « Aidez-nous à aller chercher tous les pays qui aujourd'hui n'ont pas de TTF et qui aujourd'hui n'ont pas de taxation sur les billets d'avion. Aidez-nous à mobiliser à l'Organisation maritime internationale en juillet pour qu'il y ait une taxation internationale", a lancé le chef de l'État. "La taxation internationale dans un seul pays, ça ne marche pas", a-t-il ajouté, juste avant la clôture du sommet. Emmanuel Macron n'a également pas totalement exclu de plaider pour un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) au niveau mondial pour financer la lutte contre le changement climatique, après l'avoir largement supprimé en France. "J'ai supprimé une partie de l'ISF en France parce qu'on était quasiment les seuls à le faire", a-t-il expliqué. Faut-il donc un "ISF climatique mondial"? "Je pense qu'il faut une taxation internationale qui finance cela", a éludé Emmanuel Macron alors que le débat sur un ISF vert pour financer la transition écologique est relancé dans l'hexagone. Proposé dans le rapport de l'économiste Jean Pisani-Ferry, mandaté par la Première ministre Elisabeth Borne, afin de financer la transition écologique, l'idée est défendue par la Nupes mais aussi par des personnalités à droite. Ainsi l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a pris position ces derniers jours pour un ISF vert, arguant que les plus riches "doivent montrer l'exemple". "Il faut accepter que ceux qui ont plus fassent davantage, et que chacun contribue à la mesure de ses capacités", a-t-il insisté. Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici a de son côté jugé que le débat avait été "trop vite" évacué par le gouvernement. Dès le lendemain de la publication du rapport Pisani-Ferry, le ministre de l'Économie et N.2 du gouvernement avait fermé le ban en affirmant que pour financer les investissements nécessaires à la transition écologique, les impôts et l'endettement n'étaient "pas de bonnes options". Selon des propos rapportés par Le Figaro, Emmanuel Macron avait ensuite évoqué le sujet en Conseil des ministres pour mieux le dénoncer, estimant qu'il fallait "éviter le piège à la con de la fiscalité des plus riches." Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, l'ISF a été supprimé et remplacé par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) en 2018. Depuis les économistes et analystes politiques sont partagés sur l'impact de cette mesure - certains y voient un outil de lutte contre l'exil fiscal et pointent l'exemple de la Norvège qui vient de voir une trentaine de milliardaires quitter le pays après avoir augmenté ses impôts de 0,1%, tandis que d'autres fustigent une baisse importante des recettes fiscales, un creusement des inégalités sociales et rappellent l'exemple des Etats-Unis où une personne possédant la nationalité américaine doit payer des impôts sur ses revenus, où qu'elle soit sur la planète. Alors comment financer la lutte contre le réchauffement climatique ? Emmanuel Macron évoque un "consensus complet" pour "réformer en profondeur" le pacte financier mondial. Quel est-il ? Enfin où en est le projet "Singapour-sur-Tamise", défendu pendant de long mois par les partisans du Brexit, à savoir faire de Londres un paradis fiscal, faiblement réglementé, aux portes de l'Europe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 23 juin : Réformes : et maintenant Macron vise le monde ! LES EXPERTS : - Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Sylvie MATELLY - Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Thomas GRJEBINE - Économiste au CEPII, Responsable du programme "Macroéconomie et finance internationales"
LES EXPERTS : - ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l'environnement - Professeur associé à Paris 1 - Sylvie MATELLY - Économiste Directrice adjointe de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) - Julie MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique - "France Info" - Bruno JEUDY - journaliste - "La Tribune" Emmanuel Macron n'est décidément pas à l'aise avec la question environnementale. Le chef de l'Etat s'est à nouveau pris les pieds dans le tapis jeudi lors d'un discours. Alors qu'il s'exprimait pour présenter sa stratégie de réindustrialisation de la France, le président de la République a dit vouloir une "pause" dans la création de règles environnementales européennes. En affirmant que l'Union européenne disposait déjà d'une réglementation exigeante et qu'elle ne devrait donc pas créer de nouvelles règles à l'avenir, il a provoqué un tollé à gauche. "Les Français demandent une pause sur la mise en œuvre de la réforme des retraites... Macron leur propose une pause sur l'écologie", a taclé Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'EELV, sur Twitter. Toujours chez les écologistes, la députée Sandrine Rousseau a fustigé vendredi sur Franceinfo des propos "absolument irresponsables". Un adjectif qui revient aussi dans les tweets de plusieurs députés de La France insoumise. La CGT n'est pas en reste. Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale du syndicat, estime que cette "pause" souhaitée par Macron est "gravissime". Au cœur de la question environnementale, le projet d'autoroute A69, qui doit relier à terme Castres à Toulouse, est toujours l'objet d'une forte opposition entre élus locaux qui réclament cette infrastructure et les contestataires, persuadés que « l'anachronisme » du projet joue pour eux. Dans les Pyrénées-Orientales, les agriculteurs sont en première ligne face à une importante sécheresse qui se poursuit. Le département manque cruellement d'eau et cela provoque des baisses de rendements agricoles. Des parcelles pourraient également être menacées par le feu cet été. Pour les producteurs d'abricots rouges du Roussillon c'est une véritable catastrophe. Certains d'entre-eux assistent, impuissants, à la mort de leurs vergers, tandis que d'autres se battent, pour récupérer un peu d'eau, pour sauver leurs récoltes. "Au-delà de la récolte, on joue la culture", confie Denis Basserie, arboriculteur dans le département. "C'est la vie des arbres, qui est en jeu, aujourd'hui." Les producteurs d'abricots ne sont pas les seuls à souffrir de la sécheresse. La culture de la pêche, l'autre produit phare du Roussillon, est elle aussi lourdement affectée. Quant à la vigne, elle pourrait également pâtir d'un climat si aride. En Espagne, la situation est plus catastrophique encore. En proie à la pire sécheresse jamais enregistrée depuis un siècle, le pays voit la répartition de la ressource en eau devenir un sujet de tension aiguë. Il pourrait même à terme devenir un désert. Au Canada, se sont près de 450 000 hectares de forêt et de broussailles qui sont parties en fumée dans la région de l'Alberta. Soixante-quatorze incendies étaient toujours actifs hier, dont 22 sont toujours considérés comme "hors de contrôle", selon le gouvernement de la province. Le réchauffement climatique fait également peser un autre risque. Cette fois-ci sur la santé humaine. Certaines espèces parasites et invasives se déplacent en effet vers des altitudes et latitudes jusque-là épargnées. Certaines d'entre-elles peuvent être vectrices de maladie. C'est le cas du moustique tigre, qui ne cesse de gagner du terrain dans l'Hexagone. Cet insecte, originaire des forêts tropicales d'Asie du sud-est et facilement reconnaissable avec ses rayures noires et blanches, progresse en effet depuis des années dans le pays. Il est aujourd'hui présent dans 67 départements. C'est trois fois plus que l'année passée. A l'avenir, il devrait couvrir toute la France. La volonté de "pause" dans la création de règles environnementales marque-t-elle la fin de l'ambition climatique d'Emmanuel Macron ? Comment s'adapter aux sécheresses plus nombreuses et intenses ? Que craindre de la migration d'espèces nuisibles due au réchauffement climatique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
La France face à la sécheresse - 13/05/23 LES EXPERTS : - ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l'environnement - Professeur associé à Paris 1 - Sylvie MATELLY - Économiste Directrice adjointe de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) - Julie MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique - "France Info" - Bruno JEUDY - journaliste - "La Tribune"
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » MARC FIORENTINO Dirigeant d'Euroland Corporate Auteur de « Les meilleurs placements pour les nuls » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques CÉLINE ANTONIN Économiste - OFCE Professeure à Sciences Po Le système bancaire américain est entré dans une zone de turbulence. En quatre jours seulement, trois défaillances bancaires sont survenues aux États-Unis. Mercredi dernier, Silvergate Bank était mise en liquidation. Mais le véritable choc est survenu deux jours plus tard, lorsque Silicon Valley Bank (SVB) a été fermée par les autorités américaines. La SVB était la seizième institution américaine, avec 210 milliards de dollars d'actifs. Il s'agit de la plus grosse faillite bancaire depuis la grande crise financière de 2008 et de la deuxième plus importante de l'histoire des États-Unis. Hier, Signature Bank, la 21e banque américaine, avec des actifs estimés à 110 milliards de dollars fin 2022 et 88 milliards de dollars de dépôts a elle aussi été placée en liquidation. Le gouvernement américain prend ces faillites très au sérieux. L'enjeu est d'éviter qu'elles ne provoquent une contagion au reste du système bancaire, a indiqué hier la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen. Le souvenir douloureux de la faillite en 2008 de Lehman Brothers, qui avait précipité les banques du monde entier dans sa chute, est dans tous les esprits. La crainte est bien de voir ces institutions financières tomber les unes après les autres. Les autorités américaines ont donc pris plusieurs mesures durant le week-end. Elles ont notamment annoncé vouloir garantir le retrait de l'intégralité des dépôts de la SVB. Joe Biden s'est aujourd'hui félicité que les autorités américaines aient réagi "rapidement". Dans une allocution, le Président des Etats-Unis a tenu à rassurer alors que la panique bancaire guette et que certains experts anticipent une crise financière : "Les Américains peuvent se rassurer, le système bancaire est solide", a-t-il répété plusieurs fois lors de sa prise de parole. Pourtant, les marchés boursiers semblent eux témoigner d'une certaine fébrilité. En France, Bruno Le Maire se veut lui aussi rassurant. La faillite des banques SVB et Signature ne met pas en danger les banques françaises, a assuré ce matin sur France info le ministre de l'économie. « Je ne vois pas de risque de contagion, donc il n'y a pas d'alerte spécifique », a-t-il déclaré. « Nous avons des banques qui sont solides », « un système bancaire qui est solide » et « un ratio de liquidités qui est élevé », a affirmé Bruno Le Maire. Mais l'inquiétude a bel et bien gagné les marchés. Après un premier décrochage des banques vendredi dernier, les bourses européennes baissent fortement ce lundi, plombées par le secteur bancaire. Il s'agit de la pire séance de l'année. Le secteur de l'immobilier était, lui, déjà victime des évolutions financières, avant l'inquiétude de ces derniers jours. Le taux moyen auquel on peut emprunter pour acheter son logement est en effet au plus haut au plus haut depuis près de sept ans. Cette hausse s'explique par la remontée des taux d'intérêts auxquels les établissements bancaires empruntent eux-mêmes auprès des banques centrales, dont la Banque Centrale Européenne. Ces dernières les augmentent pour dissuader la consommation, et ainsi tenter de limiter l'inflation. Et il ne faut pas compter sur la récente baisse des prix des biens immobiliers, trop légère, pour réussir à compenser cette flambée des taux d'intérêts. En conséquence, nombreux seront les acheteurs à voir leur capacité d'emprunt chuter. Le volume des transactions risque donc de baisser dans les mois à venir. Le secteur du neuf rencontre également des problèmes. La hausse vertigineuse du prix des matières premières freine les mises en chantier et fait exploser les prix. Tout semble donc concourir à la raréfaction du nombre de clients, de la demande donc. Un autre secteur est actuellement dans le dur, celui de l'habillement de milieu de gamme. Avec le placement en redressement judiciaire de Gap France annoncé le 1er mars et l'arrêt définitif de San Marina le 18 février, l'hécatombe se poursuit chez ces enseignes de mode. Fermeture, liquidation, plan social... Un grand nombre de marques françaises est en train de sombrer. Dans le sillage de la liquidation de Camaïeu fin 2022, les décisions judiciaires s'accumulent dans le paysage textile hexagonal. Pour Kookaï, Cop.Copine ou encore Pimkie la mauvaise passe à des airs de clap de fin. Le triomphe de l'e-commerce, la concurrence de l'ultrafast fashion, l'avènement de la seconde main, la saturation de l'offre et des erreurs de gestion semblent avoir raison du secteur, confronté à un "mur des faillites", tant redouté. Les banques françaises sont-elles menacées par une nouvelle crise financière de grande ampleur ? Va-t-il devenir très compliquer d'acheter un logement ces prochaines années ? La France va-t-elle se heurter à un "mur des faillites" ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques VALÉRIE NIQUET Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique Auteure de « La Chine en 100 questions » FRANÇOIS BOUGON Journaliste spécialiste de la Chine – « Mediapart » Coup de frein sur la mondialisation. C'est ce qui semble être dans toutes les toutes têtes du 53è Forum économique de Davos. La rencontre annuelle, qui s'est ouverte hier, est devenue un symbole de la fracture entre les tenants de la mondialisation et les protectionnistes. Le FMI alerte actuellement de la « fragmentation » des échanges mondiaux, qui pourrait faire chuter le PIB mondial de plus de 7 %. Le Fonds monétaire international s'inquiète des risques liés à un retour en arrière face à la globalisation des marchés. «Nous faisons face au spectre d'une nouvelle guerre froide qui pourrait voir le monde se fragmenter en blocs économiques rivaux». Plusieurs sujets seront sur la table dans la station alpine suisse, comme la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, et la course aux subventions pour rapatrier les usines. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déjà annoncé la création d'un « fonds de souveraineté européen ». Celui-ci soutiendrait l'industrie de l'UE face à la flambée des prix de l'énergie. Dans son viseur : l'Inflation Reduction Act de Joe Biden. Entrée en vigueur en août dernier, cette loi protectionniste cristallise les tensions avec les Européens, avec des réductions de coûts pour les Nord-Américains et des investissements massifs dans le secteur de l'énergie. Des aides d'état similaires ont été mises en place en Chine, alors que le pays fait face à une baisse de croissance importante, notamment en raison de sa politique "zéro Covid", mais aussi à cause de son déclin démographique, le premier depuis soixante ans. L'Empire du milieu n'est ainsi plus perçu comme un Eldorado aux yeux des investisseurs, et beaucoup d'expatriés en sont revenus sans intention d'y retourner. Pendant ce temps, en France, certaines entreprises trouvent des solutions face à la crise énergétique. Pour diminuer les coûts, les sites français de production de Toshiba font par exemple travailler leurs salariés la nuit. De leurs côtés, certaines start-up de l'Hexagone partent s'installer aux Etats-Unis pour bénéficier de la politique mise en place contre l'inflation. Alors, peut-on vraiment parler de fin de la mondialisation ? Quels sont les enjeux du forum de Davos ? La perte de vitesse économique de la Chine est-elle durable ? L'économie française est-elle en danger face aux mesures protectionnistes américaines ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
DÉMOGRAPHIE, CROISSANCE : À QUI PROFITE LA PANNE CHINOISE ? EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques VALÉRIE NIQUET Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique Auteure de « La Chine en 100 questions » FRANÇOIS BOUGON Journaliste spécialiste de la Chine – « Mediapart »
Économie mondiale 2023 : turbulences, tempêtes ou catastrophes ? Avec Sylvie Matelly | ENTRETIENS GÉOPO L'année 2022 a été marquée par un ralentissement généralisé de l'économie mondiale. Récession, crise de l'énergie, inflation… Les conséquences de la pandémie de Covid-19 ainsi que le déclenchement et le prolongement dans la durée de la guerre russo-ukrainienne a plongé le monde dans une grande incertitude économique. D'après les estimations du Fonds monétaire international, l'inflation mondiale aurait atteint les 8,8 % en 2022 (alors qu'elle s'établissait à 4,7 % en 2021). La Chine a fait les frais de sa politique zéro Covid. Les États-Unis ont vu leur assise sur le marché de l'économie mondiale s'affaiblir du fait notamment de la dédollarisation de certains échanges, notamment avec la Russie. Les sanctions occidentales contre Moscou se sont révélées peu efficaces, du fait notamment d'une désolidarisation du "Sud global". Elles ont eu un effet majeur sur les économies européennes, qui ont subi de plein fouet la hausse du prix de l'énergie, étant énergétiquement dépendantes de Moscou, et qui s'apprêtent à entrer en récession. En ce début d'année 2023, est-on à l'aube d'une nouvelle crise économique mondiale ? La crise européenne est-elle avant tout énergétique ? L'Union européenne sera-t-elle contrainte de choisir entre Pékin et Washington d'un point de vue économique et commercial ? Après les turbulences économiques provoquées par sa politique zéro Covid, la Chine risque-t-elle de plonger dans une crise plus profonde ? Comment le plan de relance américain peut-il favoriser la délocalisation des certaines firmes européennes ? Les pays dits du « Sud global » sont-ils en mesure de proposer un nouvel ordre économique mondial ? Que peut-on attendre de l'année 2023 d'un point de vue économique ? Tour d'horizon sur la situation économique mondiale avec Sylvie Matelly, directrice adjointe de l'IRIS. Pour aller plus loin :
Còn lại gì « giấc mộng Trung Hoa » khi « tăng trưởng đã đổ gẫy » ? Công luận Trung Quốc mòn mỏi đợi chờ Bắc Kinh chấm dứt chính sách chống Covid triệt để, cởi trói cho kinh tế. Giới chuyên gia cho rằng, zero Covid xua tan giấc mơ soán ngôi Mỹ trở thành nền kinh tế số 1 toàn cầu. Có nhiều nghi vấn về tiềm năng tăng trưởng của thị trường mà đến nay giới đầu tư vẫn xem là « năng động nhất », « hấp dẫn nhất » trên thế giới. Cuối 2019 « virus lạ » đã bùng lên tại Vũ Hán. Nhưng từ nhiều năm trước đó, đặc biệt là từ 2018 khi chiến tranh thương mại Mỹ-Trung khai mào, tăng trưởng của Trung Quốc đã chựng lại. Bước sang mùa xuân 2020 vào lúc phần lớn trên thế giới bị tê liệt vì siêu vi SARS-Cov-2 Vũ Hán và tiếp theo đó là những thành phố khác tại Hoa Lục bắt đầu dỡ bỏ phong tỏa. Dân chúng lại được đi ra ngoài, giao thương từng bước trở lại bình thường. Đó cũng là những tuần lễ của chính sách « ngoại giao khẩu trang ». Các nhà máy sản xuất tối đa để xuất khẩu sang châu Âu và kể cả Hoa Kỳ, để « viện trợ » cho các quốc gia chậm phát triển. Delta và Omicron, kẻ thủ của ông Tập Thành công rực rỡ đó là thắng lợi cá nhân của ông Tập Cận Bình đã nhanh chóng áp đặt những biện pháp nghiêm ngặt nhất để ngăn dịch lây lan. Về y tế, Bắc Kinh đã tiên phong cho ra đời những bộ xét nghiệm và đây cũng là một mặt hàng quan trọng để xuất khẩu ra thế giới, trước khi mà các hãng dược phẩm Trung Quốc tìm được vac-xin chống Covid và bắt cộng đồng quốc tế phải chú ý vào chính sách « ngoại giao vac-xin ». Cuối 2020, ông Tập Cận Bình lại càng hài lòng khi thấy kinh tế của Âu, Mỹ giảm sụt. Riêng Trung Quốc vẫn bình yên. Chẳng những thế, cỗ máy xuất khẩu năng động hơn bao giờ hết. Trung Quốc qua mặt Mỹ về FDI – đầu tư trực tiếp nước ngoài. Đó cũng là thời điểm Đảng Cộng Sản Trung Quốc và nhiều nhà phân tích phương Tây cho rằng, Bắc Kinh đang rất gần giấc mơ qua mặt nước Mỹ để trở thành nền kinh tế số 1 toàn cầu trước năm 2030. Nhưng biến thể Delta vào mùa hè 2021, rồi biến thể Omicron đầu 2022 nay phá hỏng tham vọng đó. Chuyên gia kinh tế Sylvie Matelly phó giám đốc Viện Quan Hệ Quốc Tế và Chiến Lược IRIS của Pháp giải thích : « Cần nhớ rằng cuối 2020, Trung Quốc là nền kinh tế lớn duy nhất của thế giới có tỷ lệ tăng trưởng trên 0% - chính xác hơn là GDP nước này đã tăng 3% cuối năm 2020. Trong khi đó, tại các nước phương Tây, GDP giảm từ 9 đến 11%. Bắc Kinh có thể tự hào rằng chính sách phong tỏa nghiêm ngặt của họ cho phép kềm hãm được đà lây lan và qua đó cứu vãn được một phần các hoạt động kinh tế. Cùng thời điểm này thì thế giới lao đao. Nhưng đến cuối 2021, chính sách kiểm soát dịch quá nghiêm ngặt đã bắt đầu cho thấy những giới hạn của nó. Bước sang mùa xuân năm nay thì tình hình đã xấu đi thêm. Việc kinh tế Trung Quốc suy yếu không phải là một tin vui đối với thế giới bởi vì trong lúc mà mức tiêu thụ nội địa của nước đông dân nhất địa cầu tiếp tục đổ dốc, thì trái lại xuất khẩu của Trung Quốc vẫn phát triển mạnh. Chưa khi nào thâm hụt của Mỹ so với Trung Quốc lại nặng như hiện nay, còn tệ hơn cả so với khi mà tổng thống Donald Trump khởi động chiến tranh thương mại ». Cách ly với thế giới bên ngoài Từ ba năm qua Trung Quốc vẫn là một quốc gia khép kín với bên ngoài, vẫn duy trì chính sách « chống dịch triệt để » được gọi là « zero Covid ». Chỉ cần phát hiện một ca bệnh là cũng đủ để cả tòa cao ốc, cả khu phố thậm chí là cả một quận ở những thành phố lớn hàng chục, hàng trăm triệu dân bị phong tỏa. Là cũng đủ để những khu công nghiệp với hàng trăm ngàn nhân viên bị cách ly. Tiêu thụ nội địa sụt giảm trầm trọng: chỉ nội tháng 10/2022 doanh thu của các nhà hàng tại Hoa Lục giảm 8%. Số chuyến bay nội địa giảm 33% so với hồi tháng 9. Cuối 2022 các dự phóng tăng trưởng đều cho thấy về tăng trưởng Trung Quốc đã bị các nước châu Á qua mặt và từ khi ông Đặng Tiểu Bình « mở cửa » kinh tế, chưa bao giờ Bắc Kinh phải hài lòng với tỷ lệ tăng trưởng trên dưới 3%. Giới quan sát đồng loạt quy trách nhiệm cho chính sách « zero covid » hạn chế mọi hoạt động trong xã hội, giới hạn quyền tự do đi lại của gần 1/3 dân số nước đông dân nhất địa cầu. Cuối tháng 11/2022 tại quốc gia có cỗ máy kiểm duyệt lợi hại nhất, biểu tình nổ ra tại hàng chục thành phố đòi « quyền tự do » đi lại, đòi chấm dứt các biện pháp phong tỏa triền miên. Chính quyền đã nhanh chóng « làm chủ lại tình hình » và có khuynh hướng đưa ra một số tín hiệu làm hạ nhiệt phẫn nộ của công chúng. Giáo sư kinh tế Mary Françoise Renard đại học Clermont Auvergne, thận trọng cho rằng còn quá sớm để Trung Quốc từ bỏ chính sách zero Covid. « Dân Trung Quốc không được tiếp cận với thông tin và họ sợ Covid. Kịch bản khả dĩ nhất, theo tôi là sắp tới đây Trung Quốc sẽ không còn ban hành những biện pháp phong tỏa nghiêm ngặt và cũng không áp dụng một cách đột ngột như từ hai năm qua. Có thể là sau Tết âm lịch, tình hình sẽ bớt căng hơn, Trung Quốc sẽ nới lỏng các biện pháp chống dịch. Tuy nhiên phải đợi đến khi nào Trung Quốc có vac-xin mới - có thể là ngay từ sang năm, thì chính quyền mới dám từng bước giảm nhẹ các biện pháp phong tỏa và chính sách chống dịch sẽ bớt nghiêm ngặt hơn ». Không nên bất công với một con siêu vi Câu hỏi kế tiếp là một khi Bắc Kinh dẹp bỏ các biện pháp chống dịch nghiêm ngặt và từng được áp dụng ở quy mô lớn một cách thô bạo như trong ba năm vừa qua, liệu rằng kinh tế Trung Quốc có thể quay lại với đà tăng trưởng 5 -6% một năm hay không ? Theo giới phân tích, câu trả lời là không. Sylvie Matelly viện IRIS của Pháp giải thích : « Hoa Kỳ tăng lãi suất ngân hàng khiến vốn nước ngoài ồ ạt rút khỏi Trung Quốc để chuyển sang thị trường Mỹ. Điểm đáng mừng ở đây là đồng nhân dân tệ giảm giá, nhờ đó hàng Trung Quốc hấp dẫn hơn, tạo cú hích cho xuất khẩu của nước này. Nhưng về trung hạn, kinh tế của Trung Quốc lâm vào thế kẹt và sẽ đi từ khó khăn này đến khó khăn khác. Hơn nữa, Trung Quốc có những lỗ hổng về kinh tế và tôi e rằng, ông Tập Cận Bình khi gặp khó khăn sẽ chọn giải pháp theo kiểu Mao Trạch Đông xưa kia, tức là sẽ càng lúc càng cứng rắn hơn ». Trong một nghiên cứu gần đây, Alicia Garcia Herrero, kinh tế trưởng đặc trách khu vực Châu Á - Thái Bình Dương của ngân hàng Pháp Natixis cho rằng quy tất cả trách nhiệm cho chính sách zero Covid là « bất công ». Đành rằng ba năm với các đợt phong tỏa triền miên đã « khủng bố » tinh thần của người dân Trung Quốc và đã làm thui chột những phát minh, những sáng kiến kinh doanh và tất cả những gì làm nên phép lạ kinh tế tại quốc gia này. Nhưng ngay cả trong trường hợp mà Bắc Kinh thông báo « mở cửa trở lại » như thời tiền Covid thì ba năm qua đã để lại một số những vết hằn. Trước tiên là tiêu thụ nội địa có khuynh hướng sụt giảm một cách lâu dài. Ngay trong những thời gian mà Trung Quốc đã dỡ bỏ phong tỏa tại một số nơi, các hộ gia đình cũng đã rất thận trọng về chi tiêu. Nguyên nhân chính, theo kinh tế gia của ngân hàng Natixis là khủng hoảng về địa ốc. Nhà Trung Quốc học François Godement cố vấn cho Viện Nghiên Cứu Montaigne, Paris nêu lên một nghịch lý của nền kinh tế thứ hai toàn cầu : « Kinh tế Trung Quốc đang bị kẹt trên thị trường nội địa, nhưng ngành xuất khẩu lại rất năng động. Từ đầu đại dịch đến nay, tổng kim ngạch xuất khẩu của Trung Quốc tiếp tục tăng lên. Pháp chẳng hạn đã nhập thêm những mặt hàng mà từ trước tới nay không mua vào của Trung Quốc. Nhưng về đối nội thì tiêu thụ của Trung Quốc đã chựng lại từ cuối 2019-đầu năm 2020 : Trong thời gian bị phong tỏa, dân Trung Quốc đã ít mua nhà, ít mua xe hơn. Bên cạnh đó các doanh nghiệp nợ nần. Ông Tập siết lại các hoạt động kinh tế để giới hạn rủi ro, để giảm mức độ lệ thuộc của Trung Quốc vào nước ngoài và Bắc Kinh đã chậm tung ra một chính sách kích cầu » Ngay cả cỗ máy sản xuất cũng đã bị dịch Covid thách thức Trong mắt các doanh nhân và các nhà đầu tư nước ngoài, SARS-Cov-2 để lại một bài học lớn. Trung Quốc là một mắt xích quan trọng nhất trong chuỗi cung ứng toàn cầu nhưng dây chuyền đó lại có thể bị tắc nghẽn bất cứ lúc nào. Điển hình là những « trận mưa kim loại » Trịnh Châu diễn ra trong khu vực nhà máy Foxconn, xưởng sản xuất điện thoại Apple lớn nhất thế giới vừa qua. Foxconn cho biết nhà máy Trịnh Châu chỉ hoạt động lại bình thường vào cuối tháng này. Còn Apple cố ý để lộ kế hoạch đi tìm những bãi đáp mới « ngoài Hoa Lục ». Sau cùng, như kinh tế trưởng ngân hàng Natixis Alicia Garcia Herrero nêu bật trong bài nghiên cứu : « những khó khăn về cơ bản của nền kinh tế Trung Quốc vẫn nguyên vẹn và có phần trầm trọng hơn ». Khủng hoảng địa ốc đang lan rộng cho dù chính phủ hôm 24/11/2022 vừa ban hành một gói hỗ trợ hơn 160 tỷ đô la để « dập tắt đám cháy ». Trung Quốc cũng không hy vọng nhanh chóng khép lại cuộc xung đột thương mại với Hoa Kỳ cho dù Donald Trump đã rời khỏi Nhà Trắng từ 2 năm qua. Nhìn đến những công cụ để vực dậy kinh tế : biện pháp dùng ngân sách nhà nước để kích cầu đang gặp trở ngại lớn, do nợ công của cấp trung ương, của các chính quyền địa phương và doanh nghiệp nhà nước thì đã « xấp xỉ » với mức nợ của các nước phát triển tức là hơn 80% so với GDP. Trung Quốc cũng không thể tiếp tục hạ lãi suất chỉ đạo để khuyến khích tiêu thụ và đầu tư khi mà tư bản nước ngoài ồ ạt rút khỏi Hoa Lục để chuyển hướng sang Mỹ do Cục Dự Trữ Liên Bang FED liên tục tăng lãi suất ngân hàng. Trong những điều kiện đó, rõ ràng việc Bắc Kinh xóa bỏ đường lối bài trừ Covid triệt để là điều mà cả người dân Trung Quốc lẫn cộng đồng quốc tế cùng mong đợi. Nhưng đây không là chiếc đũa thần hóa giải hết tất cả những khó khăn mà nền kinh tế thứ hai trên thế giới này đang phải đối mặt.
Washington a mis en place plus d'une dizaine de milliers de sanctions au cours des dix dernières années. Mesures pouvant s'avérer rapides et commodes, les sanctions sont aujourd'hui fréquemment utilisées pour condamner des comportements jugés "mauvais" ou encore pour éviter une guerre. Washington y a eu recours à de nombreuses reprises à l'encontre d'individus, d'entreprises, d'États, tels que l'Iran (1979-1981, puis réintroduites en 1987), la Syrie (1986) ou plus récemment la Russie (2022), ou encore pour geler certains secteurs d'activité, s'attribuant ainsi le rôle de gendarme du monde. Néanmoins, le système américain des sanctions est aujourd'hui contestée. Elles sont contournées en partie par une dédollarisation des échanges. D'autant que la non-adoption des sanctions américaines par une majorité d'États, notamment les pays du Sud, isole d'autant plus les États-Unis dans leur politique punitive. Quel bilan peut-on établir s'agissant de l'efficacité des sanctions américaines ? Washington est-elle en proie à une ivresse des sanctions ? En quelle mesure les sanctions américaines et occidentales pourraient-elles s'avérer contreproductives, voire nuisibles ? À l'occasion de la parution de son ouvrage « Backfire : How Sanctions Reshape the World Against U.S. Interests », Agathe Demarais, directrice des prévisions mondiales de l'Economist Intelligence Unit, effectue un tour d'horizon des sanctions américaines et de leurs impacts à l'échelle internationale. Pour aller plus loin :
Tiếp lãnh đạo Đức tại Bắc Kinh là một thắng lợi lớn đối với Trung Quốc : Berlin là nền kinh tế số 1 châu Âu, là đồng minh thân thiết của Mỹ. Mất đi năng lượng Nga để phục vụ cỗ máy công nghiệp, thủ tướng Đức Olaf Scholz càng trông cậy vào Trung Quốc về kinh tế, càng tin tưởng vào điểm tựa an ninh là Hoa Kỳ. Mỹ-Trung đọ sức trên nhiều lĩnh vực, Đức sẽ giữ được thế cân bằng giữa những lợi ích kinh tế với Bắc Kinh và quyền lợi an ninh với Washington trong bao lâu ? Đầu tháng 11/2022, thủ tướng Olaf Scholz là lãnh đạo phương Tây đầu tiên đến gặp ông Tập Cận Bình sau Đại Hội XX đảng Cộng Sản Trung Quốc. Đức là thành viên của Liên Minh Quân Sự Bắc Đại Tây Dương (NATO), một đồng minh thân thiết nhất của Mỹ, vừa là một trong 7 nền công nghiệp phát triển nhất thế giới, thành viên G20 và cũng là nước có trọng lượng kinh tế lớn nhất trong Liên Hiệp Châu Âu. Bất chấp mọi tiếng nói chỉ trích ở trong nước cũng như từ phía một số thành viên Liên Hiệp Châu Âu và thậm chí cả từ Washington, thủ tướng Olaf Scholz vẫn duy trì chuyến viếng thăm « chớp nhoáng » đến Bắc Kinh. Hai nền kinh tế « gắn kết » Trong 6 tháng đầu năm 2022, tổng kim ngạch nhập khẩu của Đức với Trung Quốc tăng 45 %. Bắc Kinh đã thay thế Paris và Washington để trở thành đối tác thương mại hàng đầu của Berlin. Thủ tướng Scholz biết rõ hơn ai hết xuất khẩu của Đức sang thị trường Trung Quốc bảo đảm công việc làm cho khoảng 1 triệu người lao động Đức. Về FDI, cũng chỉ trong nửa đầu năm nay các doanh nghiệp Đức đầu tư hơn 10 tỷ đô la vào Trung Quốc. 40 % xe hơi nhãn hiệu Volkswagen là để đáp ứng nhu cầu của thị trường Trung Quốc. Hiệu xe BMW vừa khai trương thêm một nhà máy thứ tư tại Hoa Lục vào mùa xuân này. Audi thì đã khánh thành nhà máy lắp ráp đầu tiên với một đối tác Trung Quốc. Theo thẩm định của ngân hàng Bundersbank trong thời gian từ 2015 đến 2020, chỉ một mình Trung Quốc thu hút 25 % tổng đầu tư của các hãng xe Đức ra ngoại quốc. Trả lời trên đài truyền hình Pháp France 5 hôm 03/11/2022 chuyên gia kinh tế Sylvie Matelly phó giám đốc Viện Nghiên Cứu về Quan Hệ Quốc Tế và Chiến Lược IRIS của Pháp gắn liền chuyến viếng thăm trong chưa đầy 24 giờ đồng hồ của thủ tướng Olaf Scholz tại Bắc Kinh với bối cảnh chính trị tại Trung Quốc : « Điều bất ngờ là trong sáu tháng đầu năm 2022, về thương mại và kinh tế, liên hệ giữa Trung Quốc và Đức đã được củng cố. Kim ngạch xuất nhập khẩu tăng mạnh. Đầu tư của Đức vào Hoa lục đã không hề giảm sụt và các hãng Đức đã dấn thân quá sâu vào thị trường này cho nên ông Olaf Scholz cần được Bắc Kinh trấn an rằng việc Tập Cận Bình thâu tóm quyền lực và siết chặt các biện pháp kiểm soát kinh tế không ảnh hưởng đến quyền lợi của các tập đoàn Đức ». Nói cách khác đây là một chuyến viếng thăm để thủ tướng Đức thăm dò ý định của Bắc Kinh. Philippe Dessertine, giám đốc Viện Nghiên Cứu Tài Chính – Institut des hautes finances IHFI cho rằng việc các tập đoàn Đức bị 18.000 tỷ đô la GDP Trung Quốc làm mê hoặc là điều dễ hiểu, tuy nhiên từ nhiệm kỳ thứ hai, ông Tập Cận Bình đã siết lại chính sách kinh tế. Đảng và Nhà nước kiểm soát chặt chẽ các hoạt động kinh tế. Các tập đoàn công nghiệp Đức thấy rõ tương lai của họ trên thị trường rộng lớn này tùy thuộc vào những lợi ích chính trị của đảng Cộng Sản Trung Quốc « tùy theo từng giai đoạn ». Berlin vì lợi ích của riêng mình Sylvie Matelly viện IRIS giải thích thêm thủ tướng Olaf Scholz đã vội vàng đến Bắc Kinh trước khi sang châu Á dự thượng đỉnh Bali bởi Scholz muốn « bằng mọi giá cữu vãn tình hình, cứu vãn quan hệ thương mại với Bắc Kinh khi đã mất một điểm tựa then chốt là khí đốt của Nga. Cỗ máy công nghiệp của Đức bị khủng hoảng năng lượng từ chiến tranh Ukraina đe dọa ». Chính vì lẽ đó mà thủ tướng Olaf Scholz đã dứt khoát từ chối đề xuất của nhiều đối tác trong Liên Âu, như Pháp hay Litva và một số nước đông Âu cùng tới gặp ông Tập Cận Bình để thảo luận với lãnh đạo Trung Quốc về những biện pháp có đi có lại, vì quyền lợi chung của Liên Hiệp Châu Âu. GDP của Đức tương đương với hơn 1/3 của toàn khối euro, Berlin mà lệ thuộc vào kinh tế Trung Quốc thì coi như Bắc Kinh có phương tiện để chi phối kinh tế của toàn khối sử dụng đồng euro và Liên Hiệp Châu Âu. Elvire Fabry chuyên gia về chính sách thương mại châu Âu, viện nghiên cứu Jacques Delors – Paris, do vậy lấy làm tiếc là cử chỉ của ông Olaf Scholz có thể bị khai thác : mọi rạn nút trong Liên Âu về chính sách chung của khối này đối với Bắc Kinh đều có lợi cho Trung Quốc « Liên Hiệp Châu Âu không có lợi ích gì khi kinh tế của Đức suy yếu. Vấn đề đặt ra là chuyến đi của thủ tướng Olaf Scholz không đúng thời điểm. Vào lúc là Bruxelles tìm kiếm đồng thuận để có tiếng nói chung trong đối thoại với Bắc Kinh, để hoạch định một chiến lược chung đối với Trung Quốc trong những thập niên sắp tới, thì Đức phá rào. Berlin đàm phán riêng với Bắc Kinh thay vì đến Trung Quốc với tư cách là một thành viên của khối Liên Âu 27 nước. Nhiều tập đoàn châu Âu năm 2021 đã ngừng các dự án đầu tư vào Hoa lục. 10 tập đoàn châu Âu thực hiện 80 % đầu tư trực tiếp nước ngoài của cả khối vào Trung Quốc, trong đó có 5 công ty là của Đức. Thủ tướng Scholz cần phải đi Trung Quốc, vào lúc công nghiệp Đức bị khủng hoảng về năng lượng thách thức và gián tiếp bị chiến tranh Ukraina đe dọa ». Mất Nga, được Trung Quốc ? Điều lạ kỳ là sau vụ Nord Stream2, không lẽ Berlin chẳng sợ rằng xung đột vũ trang có thể hủy hoại quyền lợi kinh tế của một quốc gia dù không trực tiếp tham chiến ? Đường ống dẫn khí đốt Nord Stream2 bị khai tử trước khi đi vào hoạt động kể từ khi Matxcơva tuyên bố xâm chiếm Ukraina. Tại sao các doanh nghiệp Đức vẫn ồ ạt đầu tư vào Hoa lục trong lúc Trung Quốc công khai tuyên bố mục đích giành lại Đài Loan ? Thuần túy về kinh tế, không lẽ các nhà đầu tư Đức vẫn trông thấy tiềm năng tăng trưởng ở Trung Quốc trong lúc các cơ quan quốc tế nói đến một tỷ lệ tin chỉ từ 2-3 % một năm thay vì 5-6 % như cho đến năm 2021 ? Các hãng xe hơi nổi tiếng của Đức không sợ khủng hoảng địa ốc làm chao đảo nền kinh tế thứ hai toàn cầu ? Không ai trông thấy rằng Bắc Kinh và Washington đang lao vào một cuộc tranh hùng để thống lĩnh thế giới mà trong cuộc chiến đó thì Hoa Kỳ có nhiều thủ đoạn để cô lập đối phương, để bắt chẹt các tập đoàn quốc tế muốn làm ăn với Mỹ thì phải giữ khoảng cách với ông khổng lồ châu Á này ? Cũng không ai lo ngại về cái thế yếu của Trung Quốc lệ thuộc vào năng lượng, vào nguyên liệu của thế giới như cảnh báo của bà Sylvie Matelly, nhà nghiên cứu của viện IRIS : « Nhược điểm của Trung Quốc là lệ thuộc vào nước ngoài nhiều, từ thương mại đến năng lượng, nông phẩm, công nghệ … Trong khi đó thì tiêu thụ nội địa hoàn toàn chưa đủ sức để trở thành đầu tàu, đem lại tăng trưởng cho Trung Quốc. Chính sự lệ thuộc vào các thị trường quốc tế, vào các yếu tố địa chiến lược, vào thương mại toàn cầu … đặt hệ thống tài chính của Trung Quốc trong thế bất an ». Về phần chủ tịch liên đoàn các tập đoàn công nghiệp Đức BDI, Siegfried Russwurm trên báo kinh tế Pháp Les Echos ngày 25/10/2022 ghi nhận : Nga xâm chiếm Ukraina dùng năng lượng để bắt bí châu Âu là một gáo nước lạnh đối với Berlin. Nhưng ít ra nền công nghiệp của Đức cũng có thể trông cậy vào một khoản dự trữ chiến lược về năng lượng. Trái lại, Đức tuyệt đối không có bất kỳ một khoản « dự trữ như vậy về khoáng sản ». Đức không tích trữ sắt, kẽm, đồng hay ngay cả về cát và đá vôi… và trên tất cả các lĩnh vực này Đức lệ thuộc vào Nga, nhưng còn lệ thuộc mạnh hơn nữa vào Trung Quốc. Ngoài ra như rất nhiều quốc gia phát triển khác trên thế giới Đức lệ thuộc gần như 100 % vào đất hiếm Trung Quốc. Không có đất hiếm thì các kế hoạch « chuyển đổi năng lượng », phát triển « mô hình kinh tế số hóa » hay « phi carbon hóa » của Berlin chỉ là điều viễn vông. … Chỉ một tuốc-bin quạt dùng sức gió để phát điện cần tiêu thụ từ 300 đến 500 kg đất hiếm. Đức kẹt trong xung khắc Mỹ và Trung Quốc ? Sau cùng, một điều khó hiểu khác là vào lúc Berlin ủy thác an ninh quốc gia cho Hoa Kỳ, nhưng để cứu vãn nền kinh tế và cỗ máy công nghiệp đồ sộ của mình, chính phủ Đức dưới thời thủ tướng Scholz lại đánh cược vào các tập đoàn của Trung Quốc, vào thị trường Trung Quốc hơn bao giờ hết. Bắc Kinh là đối thủ có hệ thống của Mỹ và cả Liên Âu. Trong kịch bản cực đoan nhất, chẳng hạn như một cuộc xung đột trực tiếp hay gián tiếp giữa Hoa Kỳ và Trung Quốc, Berlin liệu sẽ hy sinh kinh tế để đổi lấy an ninh hay là ngược lại ? Nhìn từ Bắc Kinh, sự vồn vã của thủ tướng Olaf Scholz với thị trường đông dân nhất thế giới này là một tín hiệu báo trước vì quyền lợi kinh tế, Berlin có thể là nhịp trung gian hòa giải khi căng thẳng tăng cao với Washington. Đức sẽ là một công cụ hiệu quả giúp Trung Quốc bảo vệ quyền lợi quốc gia trên Lục Địa Già. Việc Đức, một cột trụ của Liên Âu, chủ trương giữ thị trường Trung Quốc bằng mọi giá và dường như chỉ tin vào trang thiết bị quân sự của các tập đoàn Mỹ, gây ra nguy cơ, theo Bruxelles, là Berlin lơ là với chính mái nhà châu Âu.
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ELVIRE FAVRY Chercheure à l'Institut Jacques Delors, en charge de la politique commerciale de l'Europe ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter »
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ELVIRE FAVRY Chercheure à l'Institut Jacques Delors, en charge de la politique commerciale de l'Europe ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » Au pouvoir depuis dix ans, Xi Jinping est désormais le dirigeant chinois le plus puissant depuis Mao Tsé-toung, fondateur du régime. A l'issue du XXème congrès du parti communiste, il a été sans surprise reconduit pour un troisième mandat à la tête de la Chine. Mais il a surtout accentué son emprise sur le pays en consolidant son pouvoir au sein du comité permanent du tout-puissant Bureau politique, véritable instance dirigeante du pays. Il a en effet écarté les cadres plus modérés, remplacés par des proches dont son secrétaire particulier Deng Xuexiang. Quant à l'ancien président Hu Jintao, il a été escorté contre son gré vers la sortie durant la cérémonie de clôture. Désormais, Xi Jinping, concentre tous les pouvoirs, au point d'apparaître plus puissant que jamais Mais, paradoxe de la situation, le leader chinois est aussi confronté à des défis majeurs qui le fragilisent dont en premier lieu : l'économie. La Chine n'aura cette année que 2,8 % de croissance, la moitié de l'objectif fixé par Pékin, et surtout, inférieure à la moyenne asiatique pour la première fois depuis trente ans. En cause, les conséquences de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale, mais surtout les choix idéologiques de Pékin et la politique drastique du zéro Covid. Cette gestion de l'épidémie entraîne de nombreuses fermetures qui pèsent lourdement sur l'activité commerciale de la Chine mais le président chinois est persuadé que c'est la stratégie à mener. Lors du congrès, Xi Jinping a plaidé pour un renforcement des capacités de préservation de la sécurité nationale de la Chine, de la sécurisation des approvisionnements alimentaires et énergétiques du pays ainsi que la poursuite de la stratégie zéro Covid. Face à la multiplication des cas de coronavirus, les autorités chinoises viennent ainsi de décréter un nouveau confinement cette fois dans la zone économique autour de l'aéroport de Zhengzhou, dans l'est du pays, qui abrite, entre autres, la plus grande usine d'iPhone au monde, gérée par le groupe taïwanais Foxconn. Néanmoins la population se montre de moins en moins docile et cette guerre de Pékin contre l'épidémie est désormais contestée par les citoyens. Parallèlement, le secteur de l'immobilier, pilier de l'économie chinoise et symbole du « miracle » des trente dernières années, est en crise. Les plus grands promoteurs croulent sous des dettes colossales. Faute d'argent, la construction de centaines d'immeubles s'arrête pendant des mois, voire des années et les petits propriétaires de ces appartements non livrés sont à bout… Fragilisé économiquement, l'Empire du Milieu n'en est pas moins engagé dans une rivalité croissante avec les États-Unis, une guerre technologique qui ne cesse de monter, notamment en mer de Chine où la Corée du Nord multiplie ces dernières semaines les tirs de missiles. C'est dans ce contexte que le chancelier allemand Olaf Scholz et de plusieurs chefs d'entreprise allemands se rendent ce vendredi à Pékin. Une visite pas vraiment du goût de Paris et d'autres pays européens qui critiquent le cavalier seul de l'Allemagne. « L'ère de la naïveté, c'est terminé. Il est très important que les États fassent évoluer leur comportement vis-à-vis de la Chine dans un cadre beaucoup plus coordonné, plutôt qu'individuel. Comme la Chine, évidemment, ne cesse de vouloir le faire » a déclaré hier Thierry Breton, le commissaire au Marché intérieur, dans une interview accordée à l'agence Reuters. Plusieurs pays européens, dont la France, ont mal digéré la décision récente de l'Allemagne d'autoriser la vente d'une participation de 25 % dans une partie du port de Hambourg à un groupe chinois, Cosco. Cette cession d'actif stratégique a été désapprouvée jusqu'au sein de la coalition au pouvoir à Berlin, mais Olaf Scholz lui a néanmoins donné son feu vert, suscitant bien des interrogations outre-Rhin. « Olaf Scholz tombe-t-il dans le même piège qu'Angela Merkel avant lui ? » se demande ainsi la Frankfurter Allgemeine Zeitung, l'un des trois quotidiens les plus lus en Allemagne. Une question qui agite aussi l'ensemble de l'UE. Alors à quoi vont ressembler les cinq prochaines années au pouvoir de Xi Jinping ? L'industrie allemande est-elle trop dépendante de la Chine ? Comment les espions chinois sont-ils montés en puissance sous Xi Jinping ? L'ère de la naïveté est-elle réellement terminée en Europe, et plus particulièrement en France ? Ces dernières années, Nuctech, un fabricant chinois de scanners à rayons x et de portiques de sécurité, engrange de plus en plus de marchés publics dans les aéroports français et commence à inquiéter les autorités. Parallèlement, plusieurs députés ont été surpris de recevoir des routeurs Huawei pour fournir un accès internet dans leur permanence. Pourtant, l'équipementier chinois fait face à une certaine défiance en France… DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Phát hiện đường ống dẫn khí đốt Nord Stream 1 và 2 bị phá hoại diễn ra đúng vào lúc Ba Lan và Bulgari quay lưng lại với Nga. Các vụ tấn công này không tạo nên một « cơn sốt về khí đốt » nhưng thách thức châu Âu muốn tìm các nguồn cung cấp khác thay thế cho Nga và là một thách thức bảo đảm an ninh cho các « cơ sở hạ tầng thiết yếu » của một quốc gia. Ngày 27/09/2022 khánh thành đường ống dẫn khí đốt Baltic Pipe tại Goleniow-Ba Lan, cùng với đồng cấp Đan Mạch và bộ trưởng Năng Lượng Na Uy, trong cương vị chủ nhà, thủ tướng Mateuz Morawiecki tuyên bố : « Thời kỳ mà chúng ta bị khí đốt của Nga thống trị đã qua. Thời kỳ mà nước Nga dùng năng lượng để bắt chẹt, để đe dọa và tống tiền chúng ta đã lùi vào quá khứ ! » Baltic Pipe bắt đầu hoạt động và có công suất 10 tỷ mét khối một năm đưa khí đốt của Na Uy đến tận Ba Lan qua lãnh thổ Đan Mạch. Đây là một trong số nhiều công trình do Liên Hiệp Châu Âu đồng tài trợ nhằm « đa dạng hóa các nguồn cung cấp năng lượng » cho các thành viên trong khối. Vacxava là một trong những khách hàng đầu tiên bị Nga cắt nguồn cung cấp khí đốt từ khi Matxcơva đưa quân xâm chiếm Ukraina. Năm ngoái, Ba Lan lệ thuộc đến gần 50 % vào năng lượng của Nga nhưng với Baltic Pipe, từ nay đến 2024, khí đốt của Na Uy hoàn toàn có thể lấp vào chỗ trống mà các tập đoàn dầu khí của Nga để lại. Đến ngày 01/10/2022 nhờ IGB, đường ống kết nối Hy Lạp với Bulgari, đến lượt một thành viên khác của Liên Âu vốn cũng lệ thuộc rất nhiều vào năng lượng của Nga là Sofia đã chuyển sang mua khí đốt của Azerbaijan. Chủ tịch Ủy Ban Châu Âu, Ursula Von der Leyen không ngần ngại tuyên bố « một thời đại mới đang mở ra cho Bulgari và Đông Nam Âu » đường ống nối liền Hy Lạp với Bulgari đồng nghĩa với « tự do, giải phóng khu vực này khỏi vòng kềm tỏa về năng lượng Nga ». Từ nay đến 2027, hàng năm Azerbaijan cung cấp tối thiểu 20 triệu mét khối cho Liên Âu. Nga nhắc nhở vẫn là tâm điểm của thị trường năng lượng thế giới Liên Hiệp Châu Âu tưởng chừng tìm được hai ngõ thoát hiểm để giải tỏa bớt áp lực về năng lượng, tách rời khỏi khí đốt của các nhà cung cấp Nga, thì tại biển Baltic, hai đường ống dẫn đưa khí đốt của Nga sang châu Âu là Nord Stream 1 và 2 đã bị nổ. Không một ai tin rằng đây là một sự cố kỹ thuật hay một tai nạn. Thủ phạm các vụ phá hoại này là ai và họ theo đuổi những mục đích gì vào lúc mà giá năng lượng trên thế giới đã tăng cao ? Là khách hàng lớn nhất của Nga Liên Âu đứng trước nguy cơ cố máy công nghiệp bị tê liệt vì thiếu hụt năng lượng cho mùa đông sắp tới. Ngay sau các vụ nổ giá khí đốt trên thị trường quốc tế tăng vợt hơn 12 % trong phiên giao dịch hôm 28/09/2022 Giá một megawatt/h vượt ngưỡng 200 đô la. Nhưng theo giới quan sát, đây là mức giá còn thấp hơn nhiều so với đỉnh điểm hơn 315 đô la một megawatt/h của hồi tháng 8/2022. Nói cách khác, các vụ phá hoại hai đường ống Nord Stream đã không gây nên một « cơn sốt » trên thị trường và đã không là cơ hội cho các nhà sản xuất kiếm lời. Nhưng tác động về mặt môi trường thì lại rất tai hại : dù không hoạt động nhưng Nord Stream 1 và 2 vẫn chứa đầy khí và 90 % trong số đó là khí metan. Giới chuyên gia thẩm định các vụ nổ hồi đầu tuần trước để thất thoát khoảng 115.000 tấn metan, tương đương với 3 triệu tấn khí thải carbon ra bầu khí quyển trong vỏn vẹn vài ngày (tức là cho đến khi các nước Bắc Âu thông báo đã bịt được các vụ rò rỉ khí đốt). Để so sánh 3 triệu tấn CO2 là mức thải khí của cả Paris và vùng phụ cận trong một năm. Ngoài tác động tai hại đối với môi trường, loạt các vụ phá hoại hai đường ống ở Bắc Âu lần này là một thách thức về mặt an ninh. Emmanuel Dupuy cố vấn về an ninh quốc phòng và chủ tịch Viện nghiên cứu IPSE của châu Âu trả lời đài truyền hình Pháp France 5 giải thích : « Cả Nord Stream 1 và 2 hiện tại đều không hoạt động : Nord Stream 2 hoàn tất trước ngày Nga lùa quân xâm chiếm Ukraina, nên thực sự chưa bao giờ đi vào hoạt động. Còn Nord Stream 1 thì đã ngừng cung cấp khí đốt cho châu Âu từ tháng 9 vừa rồi sau nhiều đợt tạm dừng để sửa chữa. Nord Stream 2 do một tổ hợp nhiều công ty quản lý. Gazprom tài trợ 50 % đường ống dài hơn 1.200 km này. Nửa còn lại do 5 tập đoàn năng lượng của châu Âu đảm nhiệm, hai trong số đó là các hãng Đức. Khi chiến tranh Ukraina khai mào, đương nhiên Nord Stream 2 coi như bị khai tử. Do vậy bất luận ai là thủ phạm các vụ phá hoại này, thì đây cũng là một hành động cảnh cáo rằng các đường ống dẫn khí đốt còn đang hoạt động để cung cấp năng lượng cho châu Âu đều có thể trở thành mục tiêu tấn công, kể cả đường ống ở phía Bắc Âu-như Baltic Pipe vừa được khánh thành để đưa khí đốt của Na Uy sang Ba Lan, hay các đường ống ở Nam Âu, đưa khí đốt của Algérie sang đến Ý chẳng hạn » MedGaz nối liền Algérie với Tây Ban Nha ; Poseidon đưa khí đốt trong vùng Đia Trung Hải sang đến Hy Lạp, TransMed xuất phát từ Algérie qua ngả Tunisia trước khi dùng tại Ý… đã hoạt động trong khu vực Nam Âu. Các đường ống của Nga bị « thất nghiệp » ? Từ khi chiến tranh Ukraina bùng nổ, Bruxelles trừng phạt kinh tế Nga, Matxcơva trả đũa khóa van dầu khí với các đối tác châu Âu thì từ Bulgari đến Ba Lan, và nhất là những nền kinh tế lớn nhất trong khối Liên Âu (Đức, Pháp, Ý) đã vội vã tìm các nguồn cung cấp thay thế : Algerie, Nigeria, Mozambic hay Namibia, rồi các nước trong khu vực ở Trung Á, các vương quốc trong vùng Vịnh liên tục tiếp các lãnh đạo châu Âu. Thị phần của các doanh nghiệp Nga bị thu hẹp lại trên thị trường châu Âu. hai dự án đầu tư lớn của Nga – chính xác hơn là của tập đoàn dầu khí Gazprom bị « vô hiệu hóa ». Chẳng những thế, các nhà sản xuất khí hóa lỏng của Mỹ đã dễ dàng cắm rễ vào châu Âu, nhất là sau thỏa thuận giữa Bruxelles với Washington hồi tháng 4/2022. Tổng kim ngạch xuất khẩu khí hóa lỏng (LNG) của Mỹ sang châu Âu đã tăng lên gấp đôi trong tám tháng đầu năm 2022. Một trong những tác động phụ chiến tranh Ukraina gây nên là Nga đang nhường thị phần quan trọng nhất của mình cho Hoa Kỳ. Gazprom đầu tư gần 5 tỷ đô la (kinh phí chung là gần 10 tỷ) trong dự án đường ống dẫn khí đốt Nord Stream 2 để đưa khí đốt của Nga sang đến tận Lubmin, Đức. Cùng với Nord Stream 1 Nga sẽ cung cấp đến 110 tỷ mét khối/năm cho châu Âu. Sau khi đã vượt qua nhiều thử thách từ chính trị, đến kỹ thuật, những chống đối từ phía các nhà bảo vệ môi trường, Nord Stream 2 đã hoàn tất. Matxcơva xâm chiếm Ukraina, công sức của Gazprom và 5 đối tác châu Âu (Engie của Pháp, Uniper và Wintershall cua Đức, OMV của Áo, Shell của Anh và Hà Lan) như muốn bỏ bể : những ngày đầu năm 2022. Do vậy giới phân tích của Pháp cho rằng, các vụ phá hoại đường ống Nord Stream 1 và 2 có thể là thông điệp nhắc nhở Liên Âu rằng, không nên để Nord Stream 2 chìm vào quên lãng. Chưa thể giải đáp câu hỏi ai là thủ phạm loạt tấn công nhắm vào đường ống dẫn khí đối Nord Stream 1 và 2 Nga–Mỹ tố cáo lẫn nhau « phá hoại » cơ sở hạ tầng thiết yếu của châu Âu, mà một số quốc gia lành viên Liên Minh Bắc Đại Tây Dương, NATO. Theo kinh tế gia Sylvie Matelly, phó giám đốc Viện Quan Hệ Quốc Tế và Chiến Lược của Pháp, IRIS, vụ phá hoại này mang một thông điệp kép : « Với chiến tranh Ukraina, Mỹ ý thức được rằng Châu Âu đang từng bước cai nghiện khí đốt của Nga. Căng thẳng giữa Hoa Kỳ với các đối tác châu trên vấn đề năng lượng đã hạ nhiệt. Khả năng Mỹ phái hoại đường ống của châu Âu theo tôi rất thấp. Trái lại từ đầu cuộc chiến, Nga và tổng thống Putin luôn khai thác khí đốt như một lá chủ bài để bắt chẹt châu Âu, gây nên một sự hoảng loạn trên thị trường năng lượng của châu Âu, để gây chia rẽ trong nội bộ 27 thành viên Liên Âu. Dù vậy, tuy không dễ, nhưng khối châu Âu vẫn dứt khoát giảm mức độ lệ thuộc vào dầu khí của Nga. Thành thử đây có thể là một thủ đoạn để Matxcơva nhắc nhở rằng đã đến lúc các bên cần đàm phán với Nga về năng lượng thay vì đi tìm những những nguồn cung cấp khác để thay thế. Thêm một yếu tố lợi hại hơn thế nữa đó là những cơ sở hạ tầng thiết yếu khác của châu Âu cũng có thể trở thành mục tiêu tấn công, tôi muốn nói đến các hệ thống cáp quang dưới lòng biển, mạng phân phối điện lực ». Cơ sở hạ tầng thiết yếu, mục tiêu dễ bị tấn công ? Vẫn theo bà Sylvie Matelly viện IRIS : khái niệm « cơ sở hạ tầng thiết yếu » đối với một quốc gia đã được mở rộng theo thời gian. Trước đây trong danh sách này gồm các hải cảng lớn, sân bay quốc tế, trung tâm điện lực, các đập thủy điện nhưng trong thời đại công nghệ số, thì từ hệ thống cáp quang dưới lòng biển đến các trạm vệ tinh phát sóng, ăng ten điện thoại, các đường ống dẫn dầu và khí đốt, các bệnh viện với hệ thống tin học lưu trữ giữ thông tin cá nhân của các bệnh nhân … đều được coi là những « điểm nhậy cảm » cần được tăng cường an ninh. Emmanuel Dupuy, cố vấn về an ninh quốc phòng viện IPSE giải thích thêm : « Đây chính là những cơ sở mà Liên Âu và NATO coi là thiết yếu và cần phải được bảo vệ. Các đường ống dẫn khí đốt là những cơ sở hạ tầng, đặt trên lãnh thổ của châu Âu hay trong các vùng biển thuộc đặc quyền kinh tế của khối này, liên quan trực tiếp đến các thành viên của Liên Âu như Đan Mạch, Thụy Điển, Ba Lan, Litva … và nhiều nước trong khu vực còn là thành viên của NATO. Do vậy đợt tấn công này còn nhằm chứng minh rằng Liên Âu và NATO không đủ sức bảo đảm an ninh cho các cơ sở hạ tầng thiết yếu của chính mình ». Phần Lan đã lập tức tăng cường an ninh tại đường biên giới chung với Nga, Thụy Điển huy động quan đội bảo đảm an ninh cho hai nhà máy điện hạt nhân. Na Uy, quốc gia trở thành nguồn cung cấp khí đốt số 1 cho toàn khối châu Âu ngay từ tuần trước đã lập tức chấp nhận phối hợp với quân đội Anh, Đức và Pháp bảo đảm an toàn cho toàn bộ ngành công nghiệp dầu khí quốc gia. Thách thức trong một thế giới « kết nối » Nhìn đến bản đồ các đường ống dẫn khí đốt hiện tại đang kết nối nhiều quốc gia trên Lục Địa Già : pipeline IGB đưa khí đốt của Azerbaijan vào châu Âu nhưng Azerbaijan lại đang có xung đột vũ trang với Armenia và một lần nữa vấn đề an ninh của các « cơ sở hạ tầng thiết yếu » lại được đặt ra. Thêm vào đó như chuyên gia kinh tế Matelly viện IRIS ghi nhận trong thế giới toàn cầu hóa chỉ cần van năng lượng bị « kẹt » ở một khúc nào đó trên các đường ống dài cả trăm, thậm chí cả hơn ngàn cây số cũng đủ để gây tắc nghẽn cho hệ thống phân phối của nhiều quốc gia. Cuối cùng, tác động của các loạt phá hoại đường ống Nord Stream 1 và 2 cho thấy chiến tranh Ukraina không chỉ là một cuộc xung đột thuần túy vũ trang khoanh vùng tại một quốc gia. « Chiến tranh » dưới một hình thức khác, đã lan đến tới vùng biển Baltic, thách thức kinh tế châu Âu và một phần lớn trên thế giới khi đẩy giá năng lượng lên cao. Ngoài ra, Ukraina và Nga là những vựa ngũ cốc của thế giới, là những quốc gia xuất khẩu khoáng sản, chiến tranh Matxcơva khai mào đã lôi kéo cả một phần lớn nhân loại vào vòng xoáy của lạm phát. Chiến tranh do ông Putin khởi động hôm 24/02/2022 không thu hẹp trong lĩnh vực quân sự mà đã lan rộng tới các mảng từ ngoại giao đến thương mại, đến các mạng lưới công nghiệp của thế giới, và có nguy cơ dẫn tới một cuộc khủng hoảng nhân đạo khi một phần dân số trên thế giới bị nạn đói đe dọa. Chính vì điểm này, giới quan sát Âu Mỹ đã nêu bật trở lại khái niệm về một cuộc « chiến toàn diện » không chỉ một mình Ukraina phải hứng chịu.
MACRON RALLUME LES CENTRALES, LES FRANÇAIS DÉJÀ DANS LA SOBRIÉTÉ – 02/09/22 Experts ÉLIE COHEN Économiste - Chercheur au CNRS CÉCILE CORNUDET Éditorialiste politique - « Les Echos » MAUD DESCAMPS Journaliste en charge de l'économie - « Télématin » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques C'est "un enjeu vital pour le pays en vue de l'hiver". Signe de la gravité du moment, Emmanuel Macron a décidé d'appliquer le modèle du conseil de défense, éprouvé pendant la pandémie de Covd-19, à la crise énergétique. Cette réunion s'est tenue aujourd'hui, dans la matinée, en présence des "ministres compétents" sur ce dossier, comme la Première ministre Elisabeth Borne, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal et les ministres chargés de la Transition énergétique Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher. Des experts étaient également présents pour faire le point sur l'approvisionnement en gaz et en électricité et examiner les différents scénarios, afin d'éviter la pénurie et réaliser des économies. Car la situation se tend de plus en plus. Depuis hier, le géant Russe Gazprom a arrêté ses livraisons au groupe Engie. Pour éviter la pénurie, la France a déjà rempli à 90,06% ses stocks de gaz pour la période hivernale, selon la plateforme européenne AGSI. L'objectif du gouvernement est de parvenir à atteindre 100% des capacités de stockage d'ici novembre. Cela équivaudrait à plus de 25% de la consommation annuelle de gaz en France. Alors que l'approvisionnement énergétique en France est fragilisé à l'approche de l'automne et que les prix de l'énergie battent des records, le gouvernement, après avoir appelé à la sobriété et aux efforts de chacun, passe à la vitesse supérieure. En ligne de mire : les entreprises, poussées à réduire leur consommation énergétique de 10%. Il leur faut donc désormais explorer toutes les pistes pouvant permettre d'atteindre cet objectif. Chacune doit établir son propre plan de sobriété. Si certaines ont déjà franchi le pas, pour d'autres, notamment dans l'industrie, l'opération s'avère délicate tant la consommation énergétique est intimement liée au niveau de production. Avec le dérèglement climatique et le coût de l'énergie qui ne cesse d'augmenter, la question de l'isolation des bâtiments devient de plus en plus sensible. Les passoires thermiques, notamment, sont au coeur des enjeux. Il s'agit des logements les plus énergivores, classés F et G sur le diagnostic de performance énergétique. Selon le dernier décompte officiel, ce sont 5,2 millions de résidences principales qui sont concernées. Le Gouvernement entend les éradiquer d'ici 2028. Pour parvenir à cet objectif, l'idée est d'inciter les propriétaires de logements énergivores à réaliser les travaux de rénovation nécessaires. Des aides, comme MaPrimeRénov', sont ouvertes aux propriétaires tentés de se lancer. Des aides, mais aussi des devoirs. Une nouvelle législation vient d'entrer en vigueur. Depuis le 24 août, les propriétaires de logements classés F et G ne peuvent plus augmenter les loyers. Dès le 1er janvier 2023, la location des pires passoires classées G, qui consomment 450 kilowattheures au mètre carré par an, sera tout simplement interdite. Va-t-on grelotter cet hiver ? Comment les entreprises peuvent-elles baisser leur consommation ? Le gouvernement peut-il tenir son objectif d'élimination des passoires thermiques en 2028 ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
GAZ, SANCTIONS… POUTINE TOUT PUISSANT ? – 31/0822 Invités BRUNO TERTRAIS Politologue spécialiste de l'analyse géopolitique et stratégique Directeur adjoint de la FRS ANNE NIVAT Grand reporter SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques LUKAS AUBIN Géopolitologue, auteur de « Géopolitique de la Russie » L'Europe est à nouveau en alerte. Le géant russe Gazprom a annoncé aujourd'hui suspendre "entièrement" ses livraisons de gaz à la France, du fait du non-paiement de l'intégralité des livraisons effectuées en juillet. Le groupe français Engie n'a pas démenti les factures impayées invoquées par son homologue russe. Les flux de gaz russe vers la France seront totalement taris jeudi. La présidente de la Commission de régulation de l'énergie, Emmanuelle Wargon, s'est toutefois dite confiante "sur la capacité à passer l'hiver en France sans gaz russe", concernant l'approvisionnement. Elle a souligné l'effort de diversification des approvisionnements et le bon remplissage des stockages. Interrogée sur une possible augmentation des prix de l'énergie pour les ménages, elle a estimé qu'il était "trop tôt pour le dire". Mais Gazprom ne s'est pas limité à couper le gaz à la France. Il a également interrompu ses livraisons vers l'Europe via le gazoduc Nord Stream. Le flux de gaz est en effet tombé à zéro aux premières heures de la matinée, ont confirmé les données mises en ligne par le réseau européen de transport de gaz Entsog. Des travaux de maintenance devant durer trois jours sont la raison officielle de cette interruption, communiquée par le groupe sur son compte Telegram. Cette coupure survient alors que Gazprom a déjà réduit de 80% les quantités livrées par Nord Stream au fil des derniers mois. L'énergie est au cœur d'un bras de fer entre Moscou et les Occidentaux qui accusent régulièrement la Russie d'utiliser le gaz "comme une arme". Pour le patron de l'Agence allemande des réseaux, Klaus Müller, les travaux qui débutent sont ainsi "incompréhensibles sur le plan technique". L'expérience montre que la Russie "prend une décision politique après chaque soi-disant "maintenance'", a-t-il observé. Dans leur lutte face à Moscou, les européens envisagent une mesure radicale. Les ressortissants russes pourraient en effet se voir interdire l'entrée sur le territoire européen. La question est débattue depuis hier par les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne, réunis à Prague pour deux jours. L'idée d'un bannissement des citoyens russes, mise en avant par plusieurs pays, dont les Etats baltes, la Finlande et la Pologne, est cependant loin de faire l'unanimité. « Je crois que nous devons revoir la manière dont certains Russes obtiennent un visa. Nous devons être plus sélectifs. Mais je ne suis pas favorable à l'arrêt de délivrance des visas pour tous les Russes », a indiqué le porte-parole de la diplomatie européenne Josep Borrell. Sur le terrain en Ukraine, le lancement de la contre-offensive ukrainienne pour reprendre le sud du pays contrôlé par la Russie a été officialisée lundi par Kiev. À grands renforts d'artillerie, et avec les armes récemment envoyées par les pays occidentaux, les Ukrainiens veulent reprendre la région de Kherson, plus grande ville occupée par les Russes. Des combats intenses ont été rapportés, à différents endroits de la ligne de front. Les bombardements continuent également dans le Donbass et sur les villes proches de la centrale nucléaire de Zaporijia. D'après l'opérateur ukrainien Energoatom, « l'infrastructure de la centrale a été endommagée et il existe des risques de fuite d'hydrogène et de pulvérisation de substances radioactives ». Les autorités de l'oblast de Zaporijia ont commencé, vendredi, à distribuer des comprimés d'iode aux résidents qui vivent à proximité de la centrale nucléaire, en cas de fuite radioactive. Une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique est arrivée aujourd'hui dans la ville pour procéder à une inspection du site. "Nous avons un travail technique à faire pour évaluer la situation", a affirmé le directeur de l'AIEA à son arrivée. Rafael Grossi assure que la mission devrait prendre quelques jours. Doit-on s'attendre à une nouvelle hausse des prix du gaz en France ? Les ressortissants russes seront-ils tous interdits d'entrée sur le territoire européen ? L'Ukraine est-elle en capacité de reconquérir les territoires perdus ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
ESSENCE : ÇA BAISSE, MAIS POUR COMBIEN DE TEMPS ? – 20/08/22 Invités NABIL WAKIM Journaliste – « Le Monde » Auteur du podcast « Chaleur humaine » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques CÉLINE ANTONIN Économiste - OFCE Auteure de « Pouvoir de la destruction créatrice » YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » C'est une bonne nouvelle pour les consommateurs. Les prix des carburants continuent de baisser pour la neuvième semaine consécutive, avec un litre de gazole à 1,79 € en moyenne et à 1,73 € pour le super sans plomb 98, selon les données du gouvernement. Ils sont revenus à leur niveau de février, soit avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Ce repli devrait se poursuivre du fait de l'augmentation de la remise gouvernementale, que le Parlement a décidé de porter de 18 à 30 centimes par litre en septembre et en octobre. Mais ce recul des prix à la pompe est avant tout lié à la baisse de près de 25% des cours du pétrole depuis le début de l'été. En Europe, le baril de Brent se négociait, vendredi 19 août, autour de 96 dollars, alors qu'il avait approché les 130 dollars au début de mars, avec l'annonce des premières sanctions contre la Russie. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène. La croissance de l'économie mondiale ralentit, la demande en pétrole évolue donc à la baisse. Dans le même temps, l'offre de pétrole a un peu augmenté, d'environ 1,4 million de barils par jour en juillet, selon l'Agence internationale de l'énergie. Le cartel de l'Opep a légèrement accru ses extractions et des puits de forages qui étaient arrêtés pour maintenance sont de nouveau en service. De son côté, la Russie a retrouvé son niveau d'exportation d'avant la guerre en Ukraine, grâce à des contrats signés avec la Chine et l'Inde. À cela s'ajoute la perspective d'un accord sur le nucléaire iranien. Une éventuelle levée des sanctions occidentales permettrait à l'Iran d'exporter très vite environ 1,3 million de barils supplémentaires par jour. Les marchés, confiant, ont déjà anticipé cet accord et entrainé les prix à la baisse. Si le prix du pétrole baisse, celui du gaz poursuit sa hausse inexorable. En cause : la difficulté de l'Union Européenne à amasser des réserves suffisantes pour pouvoir se passer des exportations russes pendant l'hiver sans créer de pénurie. En Allemagne la situation est très problématique. Alors que la Russie a baissé de 60% ses livraisons de gaz au pays, l'urgence est d'économiser cette énergie encore indispensable pour faire tourner l'industrie et chauffer les habitants. Pour refaire ses stocks de gaz avant l'hiver, Berlin entend donc le remplacer là où il est facilement remplaçable : dans la production d'électricité, où il représentait l'an dernier 15 % du mix outre-Rhin. Dans ce contexte, le très polluant charbon est vu comme un recours. Plus surprenant, le nucléaire, très décrié en Allemagne, pourrait également faire partie de la solution. Le gouvernement d'Olaf Scholz envisage en effet de prolonger au-delà du 31 décembre 2022 ses trois derniers réacteurs nucléaires. En France, le nucléaire est depuis longtemps vu comme une alternative aux hydrocarbures, notamment pour la production d'électricité. Mais que faire des très encombrant déchets. Certains sont très irradiants, donc très dangereux, et aucune solution de retraitement satisfaisante n'a encore été mise au point. A côté du village de Bure, dans la Meuse, dans une des régions les plus désertiques de France, l'Etat a prévu d'enfouir les pires de ces déchets. Mais sur place, la population s'inquiète. Les agriculteurs ont peur de ne plus pouvoir vendre leur production. La baisse des prix du carburant est-elle partie pour durer ? Comment l'Allemagne va-t-elle passer l'hiver sans gaz russe ? Quelle solution pour nos déchets nucléaires ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
L'INFLATION HORS DE CONTRÔLE ? – 01/06/22 Invités Philippe DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Emmanuel DUTEIL Directeur de la rédaction – « Usine Nouvelle » Fanny GUINOCHET Éditorialiste – « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales Sylvie MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS 5,2%. C'est le nouveau record, selon les données publiées ce mardi 31 mai par l'INSEE, de l'inflation en France. Avec ce chiffre, la hausse des prix sur les douze derniers mois est à son plus haut niveau depuis septembre 1985. Interrogé ce matin, Bruno Le Maire, s'est cepenant voulu rassurant. Le ministre de l'économie maintient en effet sa prévision de croissance de 4% en 2022, un chiffre qui laissera de la marge par rapport à une récession, un risque auquel il « ne croit pas » Mais avec ce record, la pression se renforce un peu plus sur ce gouvernement qui a fait du pouvoir d'achat une de ses priorités. Ce sera d'ailleurs l'objet des premiers textes soumis à la future Assemblée nationale, comprenant notamment le maintien de la remise carburant ou encore la création d'un chèque alimentaire. L'opposition est quant à elle vent debout, et amène chaque jour ses propres propositions. Mélenchon souhaite le blocage des prix de première nécessité et un SMIC élevée à 1500 euros, Marine Le Pen propose la baisse de la TVA de 20 à 5,5% sur les produits de l'énergie, voire même une TVA nulle sur cent produits de premières nécessité. Pourtant, la France s'en sort mieux que ses voisins. En Allemagne, l'indice des prix à la consommation a atteint un nouveau record en mai, à 7,9% sur un an, son plus haut niveau depuis la Réunification du pays en 1990. Record battu également au Royaume-Uni où la hausse des prix a atteint son niveau le plus haut en 40 ans, avec 9% sur un an. En Turquie, le constat inflationniste est particulièrement palpable dans un contexte de la chute de la Livre turque. Dans ce contexte, la bataille pour les matières premières fait rage. L'exemple du bois est prégnant, la Chine achète de plus en plus de bois français et ces exportations pharamineuses inquiètent la fédération nationale du bois. Elle craint surtout pour l'approvisionnement des scieries et des transformateurs français. Alors, les chiffres tombés hier concernant l'inflation en France doivent-ils nous inquiéter ? Quelles mesures prendre pour le pouvoir d'achat ? Comment expliquer que l'inflation dans l'Hexagone soit plus modérée qu'ailleurs ? La situation dans le secteur du bois est-elle dangereuse ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
La mondialisation a plongé les entreprises dans des guerres. Rwanda, Syrie, Afghanistan, aujourd'hui l'Ukraine, attaquée par la Russie. En réponse à cette agression, un certain nombre de gouvernements occidentaux ont décidé de sanctionner la Russie et la question s'est posée, et se pose encore pour les entreprises étrangères : partir de Russie ou rester ? Depuis l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, les multinationales ont multiplié les annonces. Les premiers à le faire furent les groupes américains, suivis avec une certaine prudence des groupes européens. Selon le domaine, luxe ou alimentaire, les décisions ont été différentes, certains affichant leur volonté de ne pas pénaliser le peuple russe. La concentration et l'intensification de l'attaque russe dans la région du Donbass va peut-être accentuer la pression. Est-ce inévitable que les entreprises se soumettent à l'ordre géopolitique ? Pour cette édition en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique, dont le dernier numéro a pour titre « Géopolitique et entreprises. Évolution des des firmes, évolution du monde ». Invités : Sylvie Matelly, directrice adjointe de l'Iris. Félix Torres, historien, chercheur à Sorbonne Université et directeur-fondateur de Public Histoire. Patrick d'Humieres, chargé d'enseignement à l'IRIS, fondateur d'Eco-Learn et de l'Académie Durable.
La mondialisation a plongé les entreprises dans des guerres. Rwanda, Syrie, Afghanistan, aujourd'hui l'Ukraine, attaquée par la Russie. En réponse à cette agression, un certain nombre de gouvernements occidentaux ont décidé de sanctionner la Russie et la question s'est posée, et se pose encore pour les entreprises étrangères : partir de Russie ou rester ? Depuis l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, les multinationales ont multiplié les annonces. Les premiers à le faire furent les groupes américains, suivis avec une certaine prudence des groupes européens. Selon le domaine, luxe ou alimentaire, les décisions ont été différentes, certains affichant leur volonté de ne pas pénaliser le peuple russe. La concentration et l'intensification de l'attaque russe dans la région du Donbass va peut-être accentuer la pression. Est-ce inévitable que les entreprises se soumettent à l'ordre géopolitique ? Pour cette édition en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique, dont le dernier numéro a pour titre « Géopolitique et entreprises. Évolution des des firmes, évolution du monde ». Invités : Sylvie Matelly, directrice adjointe de l'Iris. Félix Torres, historien, chercheur à Sorbonne Université et directeur-fondateur de Public Histoire. Patrick d'Humieres, chargé d'enseignement à l'IRIS, fondateur d'Eco-Learn et de l'Académie Durable.
Le 11 janvier 2022, les membres de la commission Bronner rendaient leur rapport au président Emmanuel Macron avec pour objectif la lutte et la prévention contre les fausses informations en ligne. La période est propice : la France est en campagne électorale et le scandale de Cambridge Analytica lors de la campagne présidentielle de 2016 aux Etats-Unis est dans toutes les mémoires. Les services des GAFAM sont devenus indispensables et incontournables à des milliards de personnes avec pour conséquence un pouvoir considérable qui leur permet de rivaliser avec celui des États. Ce quasi-monopole inquiète, plus seulement les économistes, mais aussi les politiques. A ce phénomène, s'ajoute celui de l'amplification du ressentiment, de la haine, du complotisme de la désinformation qui prend également une ampleur inédite sur les plateformes numériques. Face à l'influence mondiale des grandes entreprises que sont les GAFAM sur l'information et par rebond, sur nos systèmes démocratiques, la question de la régulation des réseaux sociaux devient centrale mais pose de nombreuses questions. A travers ce 2e Dialogue de notre cycle « L'entreprise dans la géopolitique mondiale : pour le meilleur ou pour le pire ? », nous nous interrogerons sur les régulations actuellement en vigueur et celles qui peuvent être envisagées pour contrecarrer les pouvoirs exorbitants des GAFAM. En effet, imposer la régulation pour encadrer ces industries de l'information, de la connaissance, de la culture et de la communication est-t-il suffisant ? Et de protectrice de la démocratie, la régulation ne risque-t-elle pas d'être liberticide si les mesures prises mènent à une restriction de la liberté d'expression, pouvant être assimilée à la censure ? Christophe DELOIRE est journaliste français, Secrétaire Général et directeur exécutif de Reporters sans frontières (RSF) depuis 2012. Depuis 2019, il est également président du Forum sur l'information et la démocratie, organe de mise en œuvre du Partenariat international du même nom signé par 45 pays et initié par RSF. Il a dirigé l'une des principales écoles de journalisme françaises, le CFJ, de 2008 à 2012, et a été journaliste d'investigation pour les rubriques politique et société du magazine d'information français Le Point de 1998 à 2007. Il a également travaillé pour les chaînes de télévision ARTE et TF1, réalisé des films documentaires, édité plusieurs auteurs et écrit plusieurs best-sellers. Ce Dialogue s'inscrit dans le Cycle « L'entreprise en géopolitique : pour le meilleur ou pour le pire ? » Cycle de trois dialogues. Lors du premier Dialogue, nous recevions Maître William BOURDON, avocat au Barreau de Paris, fondateur de l'ONG SHERPA pour échanger sur la Responsabilité juridique des entreprises au niveau mondial. Le dernier dialogue de ce cycle a eu lieu le jeudi 10 mars 2022 avec Sylvie MATELLY, Directrice Générale adjointe de l'IRIS. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jeudi 24 février 2022, 4h35 du matin, la Russie envahit l'Ukraine, déclenchant ainsi une guerre au cœur de l'Europe. Face à cet acte, la première arme envisagée par l'Union européenne et les Etats-Unis, en soutien au peuple ukrainien, a été l'arme économique. Les jours suivants ont vu évoluer la mobilisation de l'ensemble des pays occidentaux vers un durcissement des sanctions économiques dont certaines sont inédites par leur ampleur et leur impact potentiel. Nul ne peut encore prédire la suite des évènements. Mais ce qui apparait plus criant que jamais, c'est à quel point l'interdépendance des économies est devenue forte et déterminante dans la gestion des crises géopolitiques. Avec Sylvie MATELLY, économiste, Directrice adjointe de l'IRIS et Responsable du département « Géoéconomie et Intelligence stratégique », nous tenterons de décrypter cette actualité mouvante qui bouleverse la géopolitique mondiale. L'arme économique sera-t-elle déterminante pour venir en aide aux ukrainiens et peut-elle ouvrir la voie à un cessez-le-feu voire à une issue du conflit ? Face à l'interdépendance des économies, quels seront les conséquences de ces sanctions économiques sur l'économie russe et sur les économies européenne et mondiale ? Comment la Chine se positionnera-t-elle dans ce contexte ? Au-delà des sanctions décidées par les Etats, les entreprises vont-elles (ou doivent-elles) décider de mesures complémentaires ? Enfin, plus largement, quels défis cette guerre au cœur de l'Europe pose à l'ensemble de nos démocraties et plus spécifiquement à l'Union européenne ? Sylvie MATELLY est économiste et Directrice adjointe de l'IRIS. Elle est également Responsable du département « Géoéconomie et Intelligence stratégique »eten charge des ateliers sur "La géopolitique de l'économie responsable ». Sylvie MATELLY est titulaire d'un Doctorat d'économie internationales (dépenses militaires et déterminants économiques). Elle participe à de nombreuses émissions sur les grands sujets du monde contemporain. Ce 3e dialogue clôture le Cycle « L'entreprise en géopolitique : pour le meilleur ou pour le pire ? » après deux autres Dialogues : celui mené en janvier 2022 avec Me William BOURDON, Avocat et Fondateur de SHERPA : « Responsabilité juridique des entreprises au niveau mondial : la pression monte ! » et celui organisé en février 2022 avec Christophe DELOIRE, Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières : « Les GAFAM : une menace pour la démocratie ?”. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Việt Nam không tránh khỏi những hệ quả từ chiến tranh Ukraina. Ngoài tác động trước mắt, như giá xăng dầu và nhiều mặt hàng thiết yếu tăng mạnh, thị trường chứng khoán bị xáo trộn trong những ngày đầu Nga tấn công Ukraina, Việt Nam sẽ phải tìm cách đối phó với những hệ quả lâu dài do phương Tây và nhiều nước trên thế giới áp dụng trừng phạt Matxcơva và do chuỗi cung ứng toàn cầu bị đứt gãy. Tuy nhiên, đây cũng là cơ hội để Việt Nam thúc đẩy xuất khẩu, mở rộng thị trường và đối tác thương mại. Tác động trực tiếp không nhiều bằng hệ quả gián tiếp Giới chuyên gia Việt Nam cho rằng cuộc khủng hoảng tại Ukraina, cũng như việc Nga bị phương Tây trừng phạt, “tác động trực tiếp đến tổng thể kinh tế Việt Nam không nhiều” do thương mại hai chiều của Việt Nam với Nga chỉ chiếm khoảng 1% và với Ukraina chỉ chiếm khoảng 0,1% trong tổng kim ngạch xuất khẩu. Trả lời RFI Tiếng Việt ngày 17/03/2022, ông Jean-Philippe Eglinger, một nhà quan sát Pháp, giảng viên trường Inalco về kinh tế Việt Nam và doanh nghiệp ở Việt Nam, giải thích thêm : “Kim ngạch thương mại song phương giữa Việt Nam và Nga năm 2021 đạt 5,5 tỷ đô la Mỹ, tăng 13,8% so với năm 2020, trong đó xuất khẩu đạt 3,2 tỉ đô la, tăng 13,2% và nhập khẩu đạt 2,3 tỷ đô la, tăng 14,9%. Đối với thị trường Ukraina, năm 2021, kim ngạch thương mại giữa hai nước đạt 720,5 triệu đô la tăng 50,6% so với năm 2020, trong đó xuất khẩu từ Việt Nam đạt 334,6 triệu đô la, tăng 21%, nhập khẩu từ Ukraina đạt 375,8 triệu đô la, tăng 94,2%. Những con số này khá khiêm tốn so với tổng số kim ngạch xuất nhập khẩu của Việt Nam là hơn 650 tỷ đô la Mỹ. Nhưng vì Nga đã ra khỏi hệ thống thanh toán quốc tế Swift, nếu Việt Nam không có khả năng tìm cách thanh toán khác không cần dùng đến đô la Mỹ thì Việt Nam sẽ chịu ảnh hưởng trực tiếp của xung đột này”. Hiện có bẩy ngân hàng lớn của Nga bị loại khỏi hệ thống thanh toán quốc tế Swift (1). Một số biện pháp thanh toán khác, như bằng nhân dân tệ thông qua hệ thống CIPS của Trung Quốc, được nêu lên nhưng lại bất tiện, khá tốn kém, mất thời gian, theo giải thích trên đài France Culture ngày 01/03 của kinh tế gia Sylvie Matelly, trợ lý giám đốc Viện Quan hệ Quốc tế và Chiến lược Pháp (IRIS) : “Hệ thống Swift thuận lợi cho tất cả các giao dịch thông thường, ví dụ cho các doanh nghiệp xuất khẩu sang Nga hay các doanh nghiệp Nga muốn trao đổi với phần còn lại của thế giới. Khi người ta chặn hệ thống này thì kể cả các hợp đồng lớn hay các doanh nghiệp lớn đến những doanh nghiệp vừa và nhỏ hoặc tiểu thương xuất khẩu hàng hóa… sẽ gặp rất nhiều khó khăn để lách được hệ thống thông tin này”. Tác động thứ hai là giá của nhiều sản phẩm tăng chóng mặt do chuỗi sản xuất và phân phối bị đứt gãy. Xăng dầu là mặt hàng đầu tiên có thể thấy tác động rõ nét nhất, không chỉ ở Việt Nam mà trên toàn thế giới. Dù giá dầu tăng giúp Việt Nam thu thêm hơn 57% từ dầu thô vào ngân sách trong hai tháng đầu năm 2022 nhưng ngược lại, Việt Nam cũng phải mua xăng dầu với giá cao hơn do nguồn cung trong nước chỉ đáp ứng khoảng 70-80% nhu cầu. Ngoài ra, Nga và Ukraina là hai nhà xuất khẩu lúa mỳ lớn thứ nhất và thứ tư thế giới. Nga còn là nhà cung cấp lớn nhiều hàng hóa chiến lược, như dầu khí, kim loại, phân bón, than… Đây cũng là những mặt hàng mà Việt Nam nhập khẩu chủ yếu từ Nga và Ukraina. Ông Jean-Philippe Eglinger giải thích tiếp : “Về tác động gián tiếp, tôi nghĩ rằng Việt Nam sẽ chịu nhập khẩu lạm phát vì Việt Nam nhập khẩu từ Nga một số nguyên liệu và sản phẩm, như ga, xăng, phân bón, sắt, thép, chất dẻo, vân vân. Hơn nữa, nhiều doanh nghiệp và cộng đồng người Việt đang đầu tư làm ăn ở Nga, Ukraina và các nước Đông Âu có thể chịu những thiệt hại nhất định, như khó khăn trong thanh toán ngoại hối, tăng phí chuyển tiền, thiếu hụt ngoại hối, áp lực giảm giá của đồng rúp, tăng lạm phát ở Nga”. Cụ thể, theo trang Vietnam+ ngày 02/03, tập đoàn TH (chuyên về sản phẩm sữa sạch) nằm trong số các doanh nghiệp lớn Việt Nam đầu tư vào Nga. Về các dự án dầu khí có Liên doanh RusVietPetro, một trong những dự án đầu tư ở nước ngoài thành công nhất của PetroVietnam. Tương tự, Việt Nam sẽ gặp khó khăn trong việc xuất khẩu sang thị trường Nga nhiều mặt hàng (dù thị phần rất nhỏ trong tổng số kim ngạch thương mại của Việt Nam) như điện thoại di động (chiếm 1.230 triệu đô la Mỹ trong năm 2021), sản phẩm dệt may (480 triệu) và thiết bị điện tử (640 triệu), theo thống kê của trang Diễn đàn Doanh nghiệp ngày 03/03. Nga cũng có nhiều dự án đầu tư trực tiếp vào Việt Nam, chủ yếu trong lĩnh vực dầu khí (chiếm khoảng 85% tổng sản lượng khai thác dầu và khí của Việt Nam) và điện. Ví dụ, dự án nhiệt điện Long Phú 1 do Power Machines (PM) của Nga làm tổng thầu bị chậm kế hoạch hai năm do công ty PM bị liệt vào danh sách cấm vận của Hoa Kỳ. Tiếp theo là dự án điện gió ngoài khơi Vĩnh Phong với liên doanh Zarubezhneft JSC Nga và DEME Concessions của Bỉ, đã kí biên bản ghi nhớ từ tháng 04/2021. Các biện pháp trừng phạt sẽ ảnh hưởng đến các dự án đầu tư của Nga tại Việt Nam, nhưng đến mức độ nào ? Theo ông Jean-Philippe Eglinger, “trong bối cảnh hiện nay, rất khó phân tích và dự báo” : “Kể từ khi Hiệp định Thương mại Tự do giữa Việt Nam và Liên minh Kinh tế Á-Âu (EAEU, bao gồm các nước Liên bang Nga, Cộng hòa Belarus, Cộng hòa Kazakhstan, Cộng hòa Armenia và Cộng hòa Kyrgyzstan được ký kết ngày 29/05/2015) có hiệu lực, tăng trưởng kim ngạch thương mại giữa Việt Nam và Nga đạt trung bình khoảng 30%/năm. Vào năm 2020-2021, thương mại song phương vẫn tăng trưởng hơn 8% so với cùng kỳ 2019, đạt 4,85 tỷ đô la. Nga chiếm vị trí thứ 25 trên tổng số 140 quốc gia và vùng lãnh thổ có vốn đầu tư trực tiếp vào Việt Nam với 150 dự án. Nhưng như đã nói thì hiện nay, trong bối cảnh hơi phức tạp, tôi không có khả năng dự kiến tương lai và về các dự án này sẽ ra sao”. Đa dạng hóa thị trường và đối tác thương mại Trong thời gian gần đây, các nhà phân tích không còn đơn thuần nói tới rủi ro lạm phát khi nói đến tác động của cuộc xung đột Nga-Ukraina mà nhắc đến khái niệm “lạm phát kèm suy thoái” (stagflation), nói một cách khác là lạm phát kèm sụt giảm tăng trưởng GDP. Trang VnEconomy ngày 07/03 nêu bốn giải pháp được giới chuyên gia Việt Nam khuyến cáo để ứng phó với khủng hoảng Nga-Ukraina : đa dạng hóa thị trường và nguồn cung ; đa dạng hóa đồng tiền thanh toán ; chủ động đàm phán với các đối tác về phương án vận chuyển hàng hóa, phương thức kinh doanh ; rà soát lại hợp đồng và hồ sơ pháp lý để bảo đảm chủ động trong trường hợp xảy ra tranh chấp. Về việc đa dạng hóa đồng tiền và cách thanh toán, “Việt Nam và Nga đã thiết lập kênh thanh toán song phương” sau khi Matxcơva bị cấm vận vì sáp nhập bán đảo Crimée năm 2014. Tuy nhiên, theo tiến sĩ Cấn Văn Lực, thành viên Hội đồng Tư vấn Chính sách Tài chính Tiền tệ Quốc gia, kinh tế trưởng Ngân hàng BIDV, “kênh này thời gian qua chưa hoạt động mạnh mẽ thì nay phải làm quyết liệt hơn. Về thay đổi đồng tiền thanh toán, Ngân hàng Nhà nước cũng phải sớm vào cuộc để xem xét nếu cần”. Còn theo nhà quan sát Jean-Philippe Eglinger, vấn đề mở rộng thị trường và đối tác thương mại đã được Việt Nam tích cực tiến hành trong những năm gần đây cũng giúp hạn chế tác động từ cuộc xung đột Nga-Ukraina : “Hiện nay, độ mở của nền kinh tế thường được đo bằng kim ngạch xuất nhập khẩu chia cho quy mô GDP. Hiện tại, độ mở của nền kinh tế Việt Nam là hơn 200%, được các chuyên gia kinh tế đánh giá đây là độ mở rất lớn, chứng tỏ Việt Nam đã hội nhập sâu rộng với kinh tế thế giới. Từ cách đây vài năm, kinh tế Việt Nam đã phát triển mạnh nhờ sự tăng trưởng kim ngạch xuất nhập khẩu. Ký kết hiệp định thương mại tự do đối với Việt Nam là một mục tiêu chiến lược. Đến năm 2022, Việt Nam đã ký kết hơn 15 Hiệp định Thương mại Tự do với hơn 53 quốc gia. Điều này sẽ góp phần giúp Việt Nam mở ra cơ hội tăng trưởng xuất khẩu, cân bằng cán cân thương mại, thu hút đầu tư và tham gia sâu hơn vào chuỗi cung ứng toàn cầu, cũng như tránh được tình trạng phụ thuộc vào một số thị trường xuất khẩu nhất định. Hơn nữa, việc đa dạng hóa các đối tác nước ngoài là quan trọng nhưng không nên quên việc phát triển thị trường nội địa với sản phẩm chất lượng cao tương đương với sản phẩm xuất khẩu”. Việt Nam trong thế "khó xử" giữa Nga và Ukraina Một tuần sau khi Nga tấn công Ukraina, ngày 01/03, đại sứ Việt Nam tại Nga Đặng Minh Khôi đã tiếp hai phó chủ tịch Hội đồng Liên bang Nga (Thượng Viện) để khẳng định mối quan hệ song phương chặt chẽ trong bối cảnh năm 2022 kỷ niệm 10 năm Đối tác Chiến lược Toàn diện và 72 năm thiết lập quan hệ ngoại giao giữa hai nước. Ngày 03/03, tại Đại Hội Đồng Liên Hiệp Quốc, Việt Nam nằm trong số 35 nước bỏ phiếu trắng nghị quyết lên án Nga xâm lược Ukraina và yêu cầu Matxcơva rút hết lực lượng quân sự. Dù bị chỉ trích, nhưng phải nói đây là một bước tiến bộ từ phía Việt Nam : Không trực tiếp lên án Nga nhưng ngầm phản đối chiến tranh. Giáo sư lịch sử đương đại Pierre Journoud, đại học Paul-Valéry Montpellier 3, giải thích với RFI Tiếng Việt về mối quan hệ lịch sử chặt chẽ giữa Việt Nam và Nga : “Khi quan hệ giữa Trung Quốc và Liên Xô xấu đi, xấu đến mức người ta nói đến vụ ly hôn Xô-Trung, thì đã xảy ra vụ xung đột vũ trang ngắn nhưng đẫm máu vào năm 1969 trên sông Ussuri, một nhánh của sông Amur (Amyp theo tiếng Nga, Hắc Long Giang theo tên Trung Quốc). Sự kiện này đã dẫn đến một loạt quyết định xác định lại lập trường. Trung Quốc cuối cùng đã thiên về Hoa Kỳ. Việt Nam cảm thấy phần nào bị Trung Quốc phản bội vào lúc họ bị bom của tổng thống Nixon dội xuống năm 1972. Hà Nội đã phát triển quan hệ đối tác gần như duy nhất với Liên Xô và các nước vệ tinh của Liên Xô lúc đó, trong đó có Đông Âu Cộng sản phụ thuộc vào Matxcơva. Cho nên hoàn toàn hiểu được sự gắn bó của người Việt với nước Nga khi người ta biết được phần lịch sử này vì Liên Xô vào thời kỳ đó là một đối tác bền vững, ủng hộ Việt Nam, trước tiên là trong cuộc chiến giành độc lập, sau đó là chiến tranh chống Mỹ và chống Trung Quốc”. Vẫn theo giáo sư Pierre Journoud, hoàn toàn có thể hiểu được “tầm quan trọng đối với Việt Nam là không được hủy hoại mối quan hệ này trong tình hình hiện nay”. Ngoài ra, Việt Nam cũng có mối quan hệ tốt đẹp với Ukraina xuất phát từ lịch sử quan hệ khối Cộng sản ở Đông Âu. Điều này giải thích cho việc ngoại trưởng Việt Nam Bùi Thanh Sơn đã điện đàm với đồng nhiệm Nga Serguei Lavrov tối 15/03 và hôm sau với đồng nhiệm Ukraina Dmytro Kuleba “để trao đổi về tình hình xung đột ở Ukraina”. Giáo sư Pierre Journoud nhận định : “Tôi nghĩ các cuộc điện đàm chỉ mang tính ngoại giao và chủ yếu là để “nói” với công luận trong nước. Tôi có cảm giác là người dân Việt Nam bị chia rẽ về chủ đề này. Dĩ nhiên là tôi không nắm rõ như một người Việt Nam, nhưng tôi theo dõi, nghe và đọc, và điều đáng quan tâm ở đây là ngay cả các bài báo cũng mâu thuẫn với nhau và càng cho thấy sự chia rẽ đó. Tôi không rõ đâu là xu hướng chính, có thể là phía ủng hộ Ukraina vì Việt Nam đã phải trải qua không biết bao cuộc ngoại xâm, trong đó có Pháp, Mỹ và Trung Quốc. Ví dụ về Trung Quốc cũng đáng chú ý vì đó là cuộc xung đột gần đây nhất mà Việt Nam phải đối đầu. Vụ tấn công quân sự đó cũng được cho là sẽ ngắn, gây nhiều thiệt hại nhất cho Việt Nam và cuối cùng phần nào đó lại trở thành thất bại với Trung Quốc vì họ không ngờ phải đối đầu với sức kháng cự như vậy của người Việt vào năm 1979 và Trung Quốc đã chịu rất nhiều nhiều thiệt hại. Có rất nhiều bài báo so sánh hai cuộc xung đột, dĩ nhiên là rất khác nhau, bối cảnh cũng rất khác nhau, nhưng nhìn từ quan điểm đó, có nghĩa là một Nhà nước bị một nước lớn hơn xâm chiếm, thì có những yếu tố so sánh rất đáng quan tâm. Và cũng có thể những người ủng hộ Ukraina là những người đặt mình vào khả năng có thể trở thành nạn nhân của một vụ tấn công như từng xảy ra năm 1979, nhưng ví dụ cũng có thể xảy ra ở Biển Đông chống lại các lợi ích của Việt Nam. Có thể thấy là chính phủ Việt Nam đang ở thế rất tế nhị. Chúng ta thấy rằng họ rất khó xử về cuộc xung đột này, tương tự với Bắc Kinh nhưng Trung Quốc có lời nói, sức mạnh lớn hơn nên có nhiều phạm vi hành động hơn. Việt Nam có mối quan hệ chặt chẽ với cả Nga và Ukraina nên chỉ có thể dùng đến lá bài đàm phán, đối thoại… Chúng ta chờ xem cuộc chiến có kéo dài không và có thể sẽ buộc Việt Nam phải có lập trường rõ ràng hơn. Nhưng hiện tại, Việt Nam giữ lập trường trung lập, thậm chí là trung gian hòa giải. Việt Nam có nhiều kinh nghiệm đau thương về chiến tranh, được chúng tôi phân tích trong tác phẩm Un triangle à l'épreuve. La Chine, les Etats-Unis et l'Asie du Sud-Est depuis 1947 (tạm dịch : Một tam giác chiến lược qua thử thách. Trung Quốc, Hoa Kỳ và Đông Nam Á từ năm 1947) (2), nên Việt Nam có thể nói đến hòa bình, ngoại giao vì theo tôi, những kinh nghiệm ngoại giao và hòa bình đó sẽ là giá trị của Việt Nam”. ***** (1) Bẩy ngân hàng Nga bị liệt trong danh sách có hiệu lực từ ngày 12/03 gồm VTB (ngân hàng lớn thứ hai của Nga), Bank Otkritie, Novikombank (đầu tư trong công nghiệp), Promsvyazbank, Rossiya Bank, Sovcombank và VEB (ngân hàng phát triển của chế độ). Ba ngân hàng Promsvyazbank, Rossiya Bank và VEB đã nằm trong danh sách những cá nhân và thực thể Nga bị đóng băng tài sản trong Liên Hiệp Châu Âu trong loạt trừng phạt đầu tiên của khối 27 trước đó một tuần. (2) Pierre Journoud (giám đốc), Un triangle à l'épreuve depuis 1947. La Chine, les Etats-Unis et l'Asie du Sud-Est (tạm dịch : Một Tam giác chiến lược qua thử thách. Trung Quốc, Hoa Kỳ và Đông Nam Á từ năm 1947), NXB Presses universitaires de la Méditerranée, 2022.
Việt Nam không tránh khỏi những hệ quả từ chiến tranh Ukraina. Ngoài tác động trước mắt, như giá xăng dầu và nhiều mặt hàng thiết yếu tăng mạnh, thị trường chứng khoán bị xáo trộn trong những ngày đầu Nga tấn công Ukraina, Việt Nam sẽ phải tìm cách đối phó với những hệ quả lâu dài do phương Tây và nhiều nước trên thế giới áp dụng trừng phạt Matxcơva và do chuỗi cung ứng toàn cầu bị đứt gãy. Tuy nhiên, đây cũng là cơ hội để Việt Nam thúc đẩy xuất khẩu, mở rộng thị trường và đối tác thương mại. Tác động trực tiếp không nhiều bằng hệ quả gián tiếp Giới chuyên gia Việt Nam cho rằng cuộc khủng hoảng tại Ukraina, cũng như việc Nga bị phương Tây trừng phạt, “tác động trực tiếp đến tổng thể kinh tế Việt Nam không nhiều” do thương mại hai chiều của Việt Nam với Nga chỉ chiếm khoảng 1% và với Ukraina chỉ chiếm khoảng 0,1% trong tổng kim ngạch xuất khẩu. Trả lời RFI Tiếng Việt ngày 17/03/2022, ông Jean-Philippe Eglinger, một nhà quan sát Pháp, giảng viên trường Inalco về kinh tế Việt Nam và doanh nghiệp ở Việt Nam, giải thích thêm : “Kim ngạch thương mại song phương giữa Việt Nam và Nga năm 2021 đạt 5,5 tỷ đô la Mỹ, tăng 13,8% so với năm 2020, trong đó xuất khẩu đạt 3,2 tỉ đô la, tăng 13,2% và nhập khẩu đạt 2,3 tỷ đô la, tăng 14,9%. Đối với thị trường Ukraina, năm 2021, kim ngạch thương mại giữa hai nước đạt 720,5 triệu đô la tăng 50,6% so với năm 2020, trong đó xuất khẩu từ Việt Nam đạt 334,6 triệu đô la, tăng 21%, nhập khẩu từ Ukraina đạt 375,8 triệu đô la, tăng 94,2%. Những con số này khá khiêm tốn so với tổng số kim ngạch xuất nhập khẩu của Việt Nam là hơn 650 tỷ đô la Mỹ. Nhưng vì Nga đã ra khỏi hệ thống thanh toán quốc tế Swift, nếu Việt Nam không có khả năng tìm cách thanh toán khác không cần dùng đến đô la Mỹ thì Việt Nam sẽ chịu ảnh hưởng trực tiếp của xung đột này”. Hiện có bẩy ngân hàng lớn của Nga bị loại khỏi hệ thống thanh toán quốc tế Swift (1). Một số biện pháp thanh toán khác, như bằng nhân dân tệ thông qua hệ thống CIPS của Trung Quốc, được nêu lên nhưng lại bất tiện, khá tốn kém, mất thời gian, theo giải thích trên đài France Culture ngày 01/03 của kinh tế gia Sylvie Matelly, trợ lý giám đốc Viện Quan hệ Quốc tế và Chiến lược Pháp (IRIS) : “Hệ thống Swift thuận lợi cho tất cả các giao dịch thông thường, ví dụ cho các doanh nghiệp xuất khẩu sang Nga hay các doanh nghiệp Nga muốn trao đổi với phần còn lại của thế giới. Khi người ta chặn hệ thống này thì kể cả các hợp đồng lớn hay các doanh nghiệp lớn đến những doanh nghiệp vừa và nhỏ hoặc tiểu thương xuất khẩu hàng hóa… sẽ gặp rất nhiều khó khăn để lách được hệ thống thông tin này”. Tác động thứ hai là giá của nhiều sản phẩm tăng chóng mặt do chuỗi sản xuất và phân phối bị đứt gãy. Xăng dầu là mặt hàng đầu tiên có thể thấy tác động rõ nét nhất, không chỉ ở Việt Nam mà trên toàn thế giới. Dù giá dầu tăng giúp Việt Nam thu thêm hơn 57% từ dầu thô vào ngân sách trong hai tháng đầu năm 2022 nhưng ngược lại, Việt Nam cũng phải mua xăng dầu với giá cao hơn do nguồn cung trong nước chỉ đáp ứng khoảng 70-80% nhu cầu. Ngoài ra, Nga và Ukraina là hai nhà xuất khẩu lúa mỳ lớn thứ nhất và thứ tư thế giới. Nga còn là nhà cung cấp lớn nhiều hàng hóa chiến lược, như dầu khí, kim loại, phân bón, than… Đây cũng là những mặt hàng mà Việt Nam nhập khẩu chủ yếu từ Nga và Ukraina. Ông Jean-Philippe Eglinger giải thích tiếp : “Về tác động gián tiếp, tôi nghĩ rằng Việt Nam sẽ chịu nhập khẩu lạm phát vì Việt Nam nhập khẩu từ Nga một số nguyên liệu và sản phẩm, như ga, xăng, phân bón, sắt, thép, chất dẻo, vân vân. Hơn nữa, nhiều doanh nghiệp và cộng đồng người Việt đang đầu tư làm ăn ở Nga, Ukraina và các nước Đông Âu có thể chịu những thiệt hại nhất định, như khó khăn trong thanh toán ngoại hối, tăng phí chuyển tiền, thiếu hụt ngoại hối, áp lực giảm giá của đồng rúp, tăng lạm phát ở Nga”. Cụ thể, theo trang Vietnam+ ngày 02/03, tập đoàn TH (chuyên về sản phẩm sữa sạch) nằm trong số các doanh nghiệp lớn Việt Nam đầu tư vào Nga. Về các dự án dầu khí có Liên doanh RusVietPetro, một trong những dự án đầu tư ở nước ngoài thành công nhất của PetroVietnam. Tương tự, Việt Nam sẽ gặp khó khăn trong việc xuất khẩu sang thị trường Nga nhiều mặt hàng (dù thị phần rất nhỏ trong tổng số kim ngạch thương mại của Việt Nam) như điện thoại di động (chiếm 1.230 triệu đô la Mỹ trong năm 2021), sản phẩm dệt may (480 triệu) và thiết bị điện tử (640 triệu), theo thống kê của trang Diễn đàn Doanh nghiệp ngày 03/03. Nga cũng có nhiều dự án đầu tư trực tiếp vào Việt Nam, chủ yếu trong lĩnh vực dầu khí (chiếm khoảng 85% tổng sản lượng khai thác dầu và khí của Việt Nam) và điện. Ví dụ, dự án nhiệt điện Long Phú 1 do Power Machines (PM) của Nga làm tổng thầu bị chậm kế hoạch hai năm do công ty PM bị liệt vào danh sách cấm vận của Hoa Kỳ. Tiếp theo là dự án điện gió ngoài khơi Vĩnh Phong với liên doanh Zarubezhneft JSC Nga và DEME Concessions của Bỉ, đã kí biên bản ghi nhớ từ tháng 04/2021. Các biện pháp trừng phạt sẽ ảnh hưởng đến các dự án đầu tư của Nga tại Việt Nam, nhưng đến mức độ nào ? Theo ông Jean-Philippe Eglinger, “trong bối cảnh hiện nay, rất khó phân tích và dự báo” : “Kể từ khi Hiệp định Thương mại Tự do giữa Việt Nam và Liên minh Kinh tế Á-Âu (EAEU, bao gồm các nước Liên bang Nga, Cộng hòa Belarus, Cộng hòa Kazakhstan, Cộng hòa Armenia và Cộng hòa Kyrgyzstan được ký kết ngày 29/05/2015) có hiệu lực, tăng trưởng kim ngạch thương mại giữa Việt Nam và Nga đạt trung bình khoảng 30%/năm. Vào năm 2020-2021, thương mại song phương vẫn tăng trưởng hơn 8% so với cùng kỳ 2019, đạt 4,85 tỷ đô la. Nga chiếm vị trí thứ 25 trên tổng số 140 quốc gia và vùng lãnh thổ có vốn đầu tư trực tiếp vào Việt Nam với 150 dự án. Nhưng như đã nói thì hiện nay, trong bối cảnh hơi phức tạp, tôi không có khả năng dự kiến tương lai và về các dự án này sẽ ra sao”. Đa dạng hóa thị trường và đối tác thương mại Trong thời gian gần đây, các nhà phân tích không còn đơn thuần nói tới rủi ro lạm phát khi nói đến tác động của cuộc xung đột Nga-Ukraina mà nhắc đến khái niệm “lạm phát kèm suy thoái” (stagflation), nói một cách khác là lạm phát kèm sụt giảm tăng trưởng GDP. Trang VnEconomy ngày 07/03 nêu bốn giải pháp được giới chuyên gia Việt Nam khuyến cáo để ứng phó với khủng hoảng Nga-Ukraina : đa dạng hóa thị trường và nguồn cung ; đa dạng hóa đồng tiền thanh toán ; chủ động đàm phán với các đối tác về phương án vận chuyển hàng hóa, phương thức kinh doanh ; rà soát lại hợp đồng và hồ sơ pháp lý để bảo đảm chủ động trong trường hợp xảy ra tranh chấp. Về việc đa dạng hóa đồng tiền và cách thanh toán, “Việt Nam và Nga đã thiết lập kênh thanh toán song phương” sau khi Matxcơva bị cấm vận vì sáp nhập bán đảo Crimée năm 2014. Tuy nhiên, theo tiến sĩ Cấn Văn Lực, thành viên Hội đồng Tư vấn Chính sách Tài chính Tiền tệ Quốc gia, kinh tế trưởng Ngân hàng BIDV, “kênh này thời gian qua chưa hoạt động mạnh mẽ thì nay phải làm quyết liệt hơn. Về thay đổi đồng tiền thanh toán, Ngân hàng Nhà nước cũng phải sớm vào cuộc để xem xét nếu cần”. Còn theo nhà quan sát Jean-Philippe Eglinger, vấn đề mở rộng thị trường và đối tác thương mại đã được Việt Nam tích cực tiến hành trong những năm gần đây cũng giúp hạn chế tác động từ cuộc xung đột Nga-Ukraina : “Hiện nay, độ mở của nền kinh tế thường được đo bằng kim ngạch xuất nhập khẩu chia cho quy mô GDP. Hiện tại, độ mở của nền kinh tế Việt Nam là hơn 200%, được các chuyên gia kinh tế đánh giá đây là độ mở rất lớn, chứng tỏ Việt Nam đã hội nhập sâu rộng với kinh tế thế giới. Từ cách đây vài năm, kinh tế Việt Nam đã phát triển mạnh nhờ sự tăng trưởng kim ngạch xuất nhập khẩu. Ký kết hiệp định thương mại tự do đối với Việt Nam là một mục tiêu chiến lược. Đến năm 2022, Việt Nam đã ký kết hơn 15 Hiệp định Thương mại Tự do với hơn 53 quốc gia. Điều này sẽ góp phần giúp Việt Nam mở ra cơ hội tăng trưởng xuất khẩu, cân bằng cán cân thương mại, thu hút đầu tư và tham gia sâu hơn vào chuỗi cung ứng toàn cầu, cũng như tránh được tình trạng phụ thuộc vào một số thị trường xuất khẩu nhất định. Hơn nữa, việc đa dạng hóa các đối tác nước ngoài là quan trọng nhưng không nên quên việc phát triển thị trường nội địa với sản phẩm chất lượng cao tương đương với sản phẩm xuất khẩu”. Việt Nam trong thế "khó xử" giữa Nga và Ukraina Một tuần sau khi Nga tấn công Ukraina, ngày 01/03, đại sứ Việt Nam tại Nga Đặng Minh Khôi đã tiếp hai phó chủ tịch Hội đồng Liên bang Nga (Thượng Viện) để khẳng định mối quan hệ song phương chặt chẽ trong bối cảnh năm 2022 kỷ niệm 10 năm Đối tác Chiến lược Toàn diện và 72 năm thiết lập quan hệ ngoại giao giữa hai nước. Ngày 03/03, tại Đại Hội Đồng Liên Hiệp Quốc, Việt Nam nằm trong số 35 nước bỏ phiếu trắng nghị quyết lên án Nga xâm lược Ukraina và yêu cầu Matxcơva rút hết lực lượng quân sự. Dù bị chỉ trích, nhưng phải nói đây là một bước tiến bộ từ phía Việt Nam : Không trực tiếp lên án Nga nhưng ngầm phản đối chiến tranh. Giáo sư lịch sử đương đại Pierre Journoud, đại học Paul-Valéry Montpellier 3, giải thích với RFI Tiếng Việt về mối quan hệ lịch sử chặt chẽ giữa Việt Nam và Nga : “Khi quan hệ giữa Trung Quốc và Liên Xô xấu đi, xấu đến mức người ta nói đến vụ ly hôn Xô-Trung, thì đã xảy ra vụ xung đột vũ trang ngắn nhưng đẫm máu vào năm 1969 trên sông Ussuri, một nhánh của sông Amur (Amyp theo tiếng Nga, Hắc Long Giang theo tên Trung Quốc). Sự kiện này đã dẫn đến một loạt quyết định xác định lại lập trường. Trung Quốc cuối cùng đã thiên về Hoa Kỳ. Việt Nam cảm thấy phần nào bị Trung Quốc phản bội vào lúc họ bị bom của tổng thống Nixon dội xuống năm 1972. Hà Nội đã phát triển quan hệ đối tác gần như duy nhất với Liên Xô và các nước vệ tinh của Liên Xô lúc đó, trong đó có Đông Âu Cộng sản phụ thuộc vào Matxcơva. Cho nên hoàn toàn hiểu được sự gắn bó của người Việt với nước Nga khi người ta biết được phần lịch sử này vì Liên Xô vào thời kỳ đó là một đối tác bền vững, ủng hộ Việt Nam, trước tiên là trong cuộc chiến giành độc lập, sau đó là chiến tranh chống Mỹ và chống Trung Quốc”. Vẫn theo giáo sư Pierre Journoud, hoàn toàn có thể hiểu được “tầm quan trọng đối với Việt Nam là không được hủy hoại mối quan hệ này trong tình hình hiện nay”. Ngoài ra, Việt Nam cũng có mối quan hệ tốt đẹp với Ukraina xuất phát từ lịch sử quan hệ khối Cộng sản ở Đông Âu. Điều này giải thích cho việc ngoại trưởng Việt Nam Bùi Thanh Sơn đã điện đàm với đồng nhiệm Nga Serguei Lavrov tối 15/03 và hôm sau với đồng nhiệm Ukraina Dmytro Kuleba “để trao đổi về tình hình xung đột ở Ukraina”. Giáo sư Pierre Journoud nhận định : “Tôi nghĩ các cuộc điện đàm chỉ mang tính ngoại giao và chủ yếu là để “nói” với công luận trong nước. Tôi có cảm giác là người dân Việt Nam bị chia rẽ về chủ đề này. Dĩ nhiên là tôi không nắm rõ như một người Việt Nam, nhưng tôi theo dõi, nghe và đọc, và điều đáng quan tâm ở đây là ngay cả các bài báo cũng mâu thuẫn với nhau và càng cho thấy sự chia rẽ đó. Tôi không rõ đâu là xu hướng chính, có thể là phía ủng hộ Ukraina vì Việt Nam đã phải trải qua không biết bao cuộc ngoại xâm, trong đó có Pháp, Mỹ và Trung Quốc. Ví dụ về Trung Quốc cũng đáng chú ý vì đó là cuộc xung đột gần đây nhất mà Việt Nam phải đối đầu. Vụ tấn công quân sự đó cũng được cho là sẽ ngắn, gây nhiều thiệt hại nhất cho Việt Nam và cuối cùng phần nào đó lại trở thành thất bại với Trung Quốc vì họ không ngờ phải đối đầu với sức kháng cự như vậy của người Việt vào năm 1979 và Trung Quốc đã chịu rất nhiều nhiều thiệt hại. Có rất nhiều bài báo so sánh hai cuộc xung đột, dĩ nhiên là rất khác nhau, bối cảnh cũng rất khác nhau, nhưng nhìn từ quan điểm đó, có nghĩa là một Nhà nước bị một nước lớn hơn xâm chiếm, thì có những yếu tố so sánh rất đáng quan tâm. Và cũng có thể những người ủng hộ Ukraina là những người đặt mình vào khả năng có thể trở thành nạn nhân của một vụ tấn công như từng xảy ra năm 1979, nhưng ví dụ cũng có thể xảy ra ở Biển Đông chống lại các lợi ích của Việt Nam. Có thể thấy là chính phủ Việt Nam đang ở thế rất tế nhị. Chúng ta thấy rằng họ rất khó xử về cuộc xung đột này, tương tự với Bắc Kinh nhưng Trung Quốc có lời nói, sức mạnh lớn hơn nên có nhiều phạm vi hành động hơn. Việt Nam có mối quan hệ chặt chẽ với cả Nga và Ukraina nên chỉ có thể dùng đến lá bài đàm phán, đối thoại… Chúng ta chờ xem cuộc chiến có kéo dài không và có thể sẽ buộc Việt Nam phải có lập trường rõ ràng hơn. Nhưng hiện tại, Việt Nam giữ lập trường trung lập, thậm chí là trung gian hòa giải. Việt Nam có nhiều kinh nghiệm đau thương về chiến tranh, được chúng tôi phân tích trong tác phẩm Un triangle à l'épreuve. La Chine, les Etats-Unis et l'Asie du Sud-Est depuis 1947 (tạm dịch : Một tam giác chiến lược qua thử thách. Trung Quốc, Hoa Kỳ và Đông Nam Á từ năm 1947) (2), nên Việt Nam có thể nói đến hòa bình, ngoại giao vì theo tôi, những kinh nghiệm ngoại giao và hòa bình đó sẽ là giá trị của Việt Nam”. ***** (1) Bẩy ngân hàng Nga bị liệt trong danh sách có hiệu lực từ ngày 12/03 gồm VTB (ngân hàng lớn thứ hai của Nga), Bank Otkritie, Novikombank (đầu tư trong công nghiệp), Promsvyazbank, Rossiya Bank, Sovcombank và VEB (ngân hàng phát triển của chế độ). Ba ngân hàng Promsvyazbank, Rossiya Bank và VEB đã nằm trong danh sách những cá nhân và thực thể Nga bị đóng băng tài sản trong Liên Hiệp Châu Âu trong loạt trừng phạt đầu tiên của khối 27 trước đó một tuần. (2) Pierre Journoud (giám đốc), Un triangle à l'épreuve depuis 1947. La Chine, les Etats-Unis et l'Asie du Sud-Est (tạm dịch : Một Tam giác chiến lược qua thử thách. Trung Quốc, Hoa Kỳ và Đông Nam Á từ năm 1947), NXB Presses universitaires de la Méditerranée, 2022.
C'est l'un des chevaux de bataille de Volodymyr Zelensky : face à l'‘invasion russe, le président ukrainien demande une procédure accélérée pour permettre à son pays d'intégrer l'Union européenne. Dans son sillage, la Géorgie et la Moldavie ont à leur tour déposé une candidature. Bruxelles est confronté à un problème de taille : comment protéger ces trois pays dans le contexte d'une procédure d'adhésion à l'Union européenne complexe, et alors que cinq États étaient candidats avant la guerre en Ukraine ? Une intégration d'urgence est-elle possible ou souhaitable ? Quelles solutions alternatives ? Pour en débattre : - Sébastien Maillard, directeur de l'Institut Jacques Delors, co-auteur du livre « Faire l'Europe dans un monde de brutes », éditions Fayard - Florent Parmentier, secrétaire général du CEVIPOF/ Sciences Po, Chercheur associé au Centre de Géopolitique de HEC et co-fondateur du site web Eurasia prospective - Sylvie Matelly, économiste, directrice adjointe de l'Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS).
durée : 00:58:14 - Le 13 / 14 - par : Bruno DUVIC - Les Etats-Unis ont annoncé un embargo sur les importations de pétrole et de gaz russes afin d'accentuer la pression contre Poutine. Alors qu'en parallèle Emmanuel Macron réunit tous les chefs européens demain et vendredi à Versailles, quelles seront l'efficacité de ces sanctions économiques ?
L'Ukraine est en guerre contre la Russie, officiellement depuis le jeudi 24 février 2022, et l'annonce du président russe, Vladimir Poutine, d'une opération militaire. Depuis, les quarante-quatre millions d'Ukrainiens vivent un drame humain d'une brutalité et d'une ampleur sans précédent en Europe, depuis la guerre en ex-Yougoslavie. Un drame au regard duquel les répercussions économiques peuvent paraître dérisoires. Et pourtant, le monde l'a rapidement compris, ce conflit est en train de bousculer les pays, les marchés, et de plonger des nations entières dans l'incertitude. Des producteurs de bananes africains, aux consommateurs de blé ukrainien en Égypte, ou en Algérie, par exemple, en passant par l'Europe du gaz et du pétrole, les métaux, les mines et les banques. Aucun secteur n'est à l'abri des répercussions géopolitiques engendrées par ce conflit. La crise prend des allures de « guerre économique totale » pour reprendre l'expression du ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire. Car la réaction des Occidentaux et notamment des Européens ne s'est pas fait attendre. Un blocus économique de la Russie s'est mis en place. L'Europe et les États-Unis ont réagi avec une vigueur inédite à l'invasion de l'Ukraine. Sanctions, fermeture du ciel aérien, gel des avoirs des oligarques, exclusion de certaines banques des services de paiement mondiaux. Le système financier russe est au bord de la rupture. Ces sanctions seront-elles efficaces ? L'arme économique pourra-t-elle faire plier Moscou ? Le prix à payer pour l'Europe sera-t-il supportable ? Voilà quelques-unes des questions que pose cette crise. Avec d'ores et déjà une certitude, le monde qui émergera de cette crise ukrainienne ne sera plus celui que nous connaissons. Pour en parler et évoquer les bouleversements économiques engendrés par l'aventurisme de Vladimir Poutine, nous recevons trois experts réputés. - Sylvie Matelly, directrice adjointe de l'IRIS, l'Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS). - Julien Vercueil, vice-président de l'Inalco, l'Institut national des Langues et Civilisations orientales, économiste et spécialiste du monde post-soviétique, mais aussi des pays émergents. - Didier Julienne, titulaire d'un Master Économie Internationale de l'Université d'Aix-Marseille, d'un MBA-HEC, auditeur de l'IHEDN, (Institut des hautes études en défense nationale). Président de la société de consulting en stratégie, Commodities & Resources.
durée : 02:01:10 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .
Le correspondant de guerre au journal Le Monde Rémy Ourdan, le journaliste basé à Mariopol Emmanuel Grynzpan et le correspondant de France 24 à Moscou Jean-Didier Revoin discutent de la situation en Ukraine sur le terrain; la cheffe adjointe du service international au journal Le Monde Isabelle Mandraud, la correspondante Alexandra Szacka, le président de l'Observatoire sur les États-Unis, Charles-Philippe David, et l'ancien diplomate russe sous Gorbatchev Vladimir Fédorovski analysent le conflit entre la Russie et l'Ukraine; le spécialiste de la propagande et de la désinformation Simon Thibault, le professeur de journalisme à l'UQAM Patrick White et la politologue Josée Legault discutent de propagande de guerre; l'économiste Sylvie Matelly se penche sur l'effet des sanctions contre la Russie sur l'Europe; l'économiste Pedro Antunes et le professeur en économie Arthur Silve s'intéressent aux effets des sanctions sur le Canada; et la Dre Cécile Tremblay fait le point sur la COVID-19.
Instrument de soft power et témoin d'un savoir-faire national, le luxe est un secteur d'expression des enjeux géopolitiques. Ayant largement contribué au rayonnement de la France, l'Italie ou encore le Japon, le marché du luxe voit désormais émerger de nouveaux acteurs tels que la Chine. En véritable essor, ce marché devrait atteindre plus de 1,3 trillions d'euros d'ici à 2050. Comment peut-on définir la géopolitique du luxe ? Quelle est la place du Golfe et du Proche-Orient dans la géopolitique du luxe ? Longtemps moteur de la géopolitique du luxe, le Japon est-il désormais éclipsé par la Chine ? À l'heure où le changement climatique constitue un véritable défi pour les relations internationales, le luxe n'est-il pas incompatible avec la notion de développement durable ? Tour d'horizon de la géopolitique du luxe avec Bruno Lavagna, expert international du luxe et consultant en géostratégie du luxe. Pour aller plus loin :
Inflation généralisée, pénuries de main-d'œuvre, ruptures de chaînes d'approvisionnement : la crise économique est bien installée. Après un début de reprise en 2021, la progression fulgurante du variant Omicron inquiète les grandes institutions internationales et les États, des grandes puissances aux pays en développement en passant par les émergents. Ce pessimisme est-il exagéré ? Allons-nous vers une crise financière ? Les banques centrales doivent-elles agir grâce à l'outil des taux d'intérêt ? Faut-il à tout prix viser une reprise forte de la croissance, au détriment des exigences environnementales ? Nos invitées : - Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste, maîtresse de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, enseignante en Économie monétaire et financière. Auteure de « L'Économie en BD » (Casterman) - Sylvie Matelly, économiste, directrice adjointe de l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), auteure de « Géopolitique de l'économie, 40 fiches illustrées pour comprendre le monde » (Eyrolles). Nos reportages : - Parmi les secteurs qui paient encore les pots cassés, il y a le tourisme. Même si les voyages ont repris, pour ceux qui sont vaccinés, ils sont quand même plus compliqués. On va aller au Royaume-Uni, toujours isolé. Reportage à Londres pour Éco d'ici, Éco d'ailleurs de notre correspondante, Émeline Vin. - Avec 34,9% de chômage au troisième trimestre 2021, l'Afrique du Sud a battu un nouveau record depuis le début de la mesure en 2008. Le taux s'aggrave si on ajoute les personnes découragées par la recherche d'un emploi : 46,6% de chômage. Le Covid-19 bien sûr, mais aussi les émeutes et pillages du mois de juillet 2021 ont affaibli l'économie sud-africaine. Dans son dernier rapport, la Banque mondiale prévoit pour l'Afrique du Sud un retour à un taux de croissance pré-pandémie de 2,1% en 2022, contre 4,6% en 2021. Le chômage de masse continuera de peser sur l'activité économique souligne la Banque mondiale. A leur échelle, les associations sud-africaines essaient d'absorber ces flux de demandeurs d'emploi en proposant des formations et en les mettant en relation avec des employeurs. C'est le cas de l'association SayPro qui existe depuis 2005 dans le township de Diepsloot, au nord de Johannesburg. Reportage de Romain Chanson. - Certains analystes pointent le risque d'éclatement d'une bulle immobilière, à la manière de celle qui avait éclaté en 2008. Patricia Lecompte du service économie de RFI, revient d'abord sur le cas d'Evergrande, ce géant de l'immobilier chinois qui a frôlé la faillite et aurait pu faire vaciller l'économie du pays. Notre conseil d'écoute - L'inflation devient préoccupante dans de nombreux pays, riches et pauvres. La hausse des prix alimentaires en est l'illustration la plus criante. Grand reportage en Côte d'Ivoire d'Alexis Bédu, journaliste au service Économie de RFI. Retrouvez-nous sur : - Facebook Éco d'ici éco d'ailleurs - Twitter Éco d'ici éco d'ailleurs
Ngày 08/12/1991, lãnh đạo ba chính phủ Slave – Nga, Ukraina, Belarus – họp tại Minsk tuyên bố : « Liên Bang Cộng Hòa Xã Hội Chủ Nghĩa Xô Viết, với tư cách là một chủ thể của luật quốc tế và thực thể địa chính trị, nay không còn tồn tại nữa ». Hệ quả là, ngày 25/12/1991, Liên Xô đột ngột biến mất khỏi trường quốc tế. Hoa Kỳ là bên đại thắng. Ba mươi năm sau, với đà tiến lên không gì cản được của Trung Quốc, thế thượng phong này của Mỹ có còn nguyên vẹn ? Nhìn lại sự kiện này, các chuyên gia Viện Quan Hệ Quốc Tế và Chiến Lược (IRIS), trong Tạp chí Quốc tế và Chiến lược (RIS) số 123, ấn bản Mùa thu 2021, chua chát nhận định giai đoạn « 1991-2021 : Những tan vỡ về chiến lược ». Còn với ông Pascal Boniface, giám đốc IRIS, « 1991-2021 : Chẳng có gì xảy ra như dự kiến ». Từ lưỡng cực đến đơn cực Người ta còn nhớ năm 1990, tạp chí Time Magazine từng mô tả Liên Xô như là một « siêu cường ăn xin ». Tháng 7/1991, lãnh đạo Liên Xô thời bấy giờ là Mikhail Gorbatchev thông báo với nhóm G7 rằng đây có lẽ là lần cuối cùng họ còn gặp ông ấy như là chủ tịch của Liên Xô, nếu khối này không cấp hỗ trợ kinh tế như ông mong muốn. Vô vọng. Bốn tháng sau một cuộc đảo chính tháng Tám cùng năm, ngày 08/12/1991, lãnh đạo ba nước Nga, Ukraina và Belarus chính thức tuyên bố Liên Xô không tồn tại. Boris Eltsine, lên lãnh đạo nước Nga sau cuộc đảo chính, là người được ủy thác "xử lý" sự phá sản của chủ nghĩa cộng sản. Như lời nhận xét của nhà địa chính trị Pascal Boniface trên đài RFI, vào thời điểm Liên Xô sụp đổ, giới chiến lược gia phương Tây hồ hởi tin rằng « đây là sự mở rộng các giá trị phổ quát dân chủ, của nền kinh tế thị trường, một thế giới yên bình ở đó những tranh cãi về ý thức hệ là sẽ chấm dứt. Rồi người ta còn cho là Nhật Bản sẽ qua mặt Mỹ, nhưng chẳng nói gì nhiều về Trung Quốc. Rồi người ta còn nói về một thế giới đa cực, bởi vì Nga khi rũ bỏ trang phục chủ nghĩa cộng sản cũ kỹ sẽ có được sự thịnh vượng và năng động (…) Rồi châu Âu sẽ phải trở về với vùng địa lý, lịch sử của mình và trở thành một siêu cường mới (…) ». Thái độ lạc quan này còn phản ảnh phần nào sự cao ngạo của phương Tây, của Mỹ. Bởi vì, khi quyết định bỏ rơi Gorbatchev sau khi đã đạt được những gì mình muốn từ việc rút quân khỏi Afghanistan, giải trừ vũ khí quy ước, cho đến việc chấm dứt chi phối các nước Đông Âu, nước Mỹ thích làm bên chiến thắng trong cuộc Chiến Tranh Lạnh kéo dài hơn 4 thập niên, hơn là người xây dựng một trật tự thế giới mới « đa phương » mà họ từng ca tụng. Đây thật sự là một sai lầm về chiến lược. Trên thực tế, việc Liên Xô sụp đổ đã làm nảy sinh một trật tự mới, và Hoa Kỳ không còn các đối thủ. Thế giới từ tình trạng lưỡng cực chuyển sang đơn cực, Hoa Kỳ một mình thống lĩnh thế giới. Một vị thế mà nước Nga của ông Vladimir Putin chưa bao giờ chấp nhận. Chủ nhân điện Kremlin luôn phản đối việc mở rộng khối quân sự Liên Minh Bắc Đại Tây Dương – NATO, cuộc chiến ở Kosovo hay việc triển khai một hệ thống tên lửa phòng thủ. Ba mươi năm sau ngày đế chế Liên Xô tan rã, nước Nga của ông Putin muốn gì khi những ngày gần đây ồ ạt dồn quân về biên giới với Ukraina ? Trong chương trình Địa Chính Trị của RFI, chuyên gia Pascal Boniface khẳng định những gì Nga muốn chính là sự tôn trọng và xóa tan sự sỉ nhục. Việc dồn quân ở biên giới Ukraina chỉ là hành động « khoa chân múa tay ». Mục tiêu chỉ nhằm muốn làm suy yếu Ukraina hơn là mở chiến dịch xâm lược bởi vì chính điều đó sẽ làm suy yếu nguyên thủ Nga. « Putin cũng như nhiều người dân Nga nghĩ rằng phương Tây đã lợi dụng điểm yếu của những năm 1990, xem việc mở cửa của Liên Xô như là một thế yếu. Tôi không nói là tất cả những sai lầm đều từ phía phương Tây nhưng hiện tại dường như Nga và ông Putin đã từ bỏ mối quan hệ tốt đẹp với thế giới phương Tây (…). Tôi tin là ông Putin không muốn tái lập Liên Xô. Ông ấy rất thực tế để hiểu rằng điều đó là không thể. Putin cũng không muốn xâm chiếm Ukraina, vì ông cũng biết rằng họ sẽ bị sa lầy. Nhưng Putin muốn bảo vệ các lợi ích của nước Nga nhiều nhất có thể ; bảo vệ một trật tự, bảo đảm quyền lực của mình vì điều đó bảo vệ cho chính bản thân ông ấy và những người thân cận (…). » « Hiểm họa da vàng » : Nhật Bản hay Trung Quốc ? Thế nhưng, Hoa Kỳ trong những năm cuối thập niên 1980, còn cảm nhận một mối đe dọa khác đến từ châu Á, và vấn đề ở đây chính là Nhật Bản. Được lá chắn hạt nhân của Mỹ che chở, xứ sở Hoa Anh Đào vào thời kỳ đó có một tốc độ tăng trưởng kinh tế ngoạn mục. Năm 1950, Tổng sản phẩm nội địa Nhật Bản chỉ bằng 1/3 của Anh Quốc. Ba thập niên sau, GDP của Nhật bằng của ba nước là Anh, Pháp và Đức gộp lại. Trước khi Liên Xô tan rã, người dân Mỹ xem Tokyo như là một mối đe dọa còn lớn hơn cả Matxcơva. Nhật Bản hùng mạnh về kinh tế dẫn đến nỗi lo sự trỗi dậy trở lại về quân sự. Đến mức nhà chính trị học người Mỹ George Friedman năm 1991 viết rằng Liên Xô bị « xóa sổ » có nguy cơ dẫn đến một cuộc chiến tranh Mỹ - Nhật. Những gì người ta chỉ trích Nhật Bản năm xưa giờ cũng được nghe thấy khi nhắm vào Trung Quốc ngày nay. Sử gia Pierre Grosser nhắc lại năm 1988, khi muốn ra tranh cử tổng thống Donald Trump từng chỉ trích Nhật Bản là « họ đã chiếm lấy việc làm của Mỹ, rằng Washington đã quá tử tế với Tokyo bởi vì Mỹ đã bảo vệ Nhật Bản trong suốt thời Chiến Tranh Lạnh v.v… Đúng là có những nỗi lo sợ như thế nhưng Mỹ còn có một công cụ để gây áp lực ». Cho đến khi quả bóng đầu cơ tại Nhật Bản xảy ra trong những năm cuối thập niên 1980, mối lo đó mới dần tan biến. Vào thời điểm này, những năm cuối thế kỷ XX, Hoa Kỳ bước vào giai đoạn hoàng kim. Thế bá quyền của Mỹ, sau khi bức tường Berlin sụp đổ dường như không gì tranh cãi. Giới quan sát cho rằng, không như các đế chế trước đó chỉ là những cường quốc khu vực, nước Mỹ gần như là đế chế toàn cầu hùng mạnh nhất. Washington hội tụ và thống trị mọi tiêu chí của một cường quốc từ chiến lược, kinh tế, công nghệ cho đến cả văn hóa. Đây cũng là giai đoạn Trung Quốc đang trong quá trình hiện đại hóa. Bắc Kinh đã biết tận dụng những lợi thế từ làn sóng tự do hóa nền kinh tế do Hoa Kỳ chủ xướng từ những năm 70, 80 để chống lại các cú sốc dầu hỏa và sự trỗi dậy của nhiều nước khác, một nhịp tầu mà Nga đã bỏ lỡ để công nghiệp hóa và đa dạng hóa nền kinh tế đất nước. Khi Liên Xô sụp đổ, Trung Quốc hiểu rằng thời cơ đã đến. Nhưng Đặng Tiểu Bình, lãnh đạo Trung Quốc thời bấy giờ vẫn cho rằng nên « ẩn mình chờ thời ». Khi gia nhập Tổ Chức Thương Mại Thế Giới (WTO), mức tăng trưởng GDP của Trung Quốc chỉ bằng 10% của Mỹ. Tỷ lệ này giờ tăng vọt lên đến 65% khi Tập Cận Bình lên cầm quyền. « Nếu như cách nay 30 năm, Hoa Kỳ lo lắng sức mạnh công nghệ và kinh tế Nhật Bản và sức mạnh chiến lược của Liên Xô, thì giờ đây Trung Quốc tích tụ cả hai mối đe dọa này », nhà địa chính trị Pascal Boniface viết trên tạp chí RIS. Đây cũng chính là điểm mà Hoa Kỳ và phương Tây, khi đẩy nền kinh tế đi theo hướng toàn cầu hóa, tự do hóa, đã không dự đoán được, theo như nhận định của nhà kinh tế học Sylvie Matelly, trên đài RFI : « Sự bật dậy của Trung Quốc tuy đã hỗ trợ cho nền kinh tế thế giới nhưng lại đe dọa đến thế thống trị của Mỹ ngày nay, kể cả trong lĩnh vực kinh tế và công nghệ. Đây có lẽ là điểm mà Hoa Kỳ đã sai lầm khi không nghĩ rằng hệ thống kinh tế này rất có thể có hiệu quả để hỗ trợ một nước kém phát triển và đưa quốc gia này trở thành một nước mà ngày nay chúng ta đã biết, tuy chưa hẳn là một nền kinh tế hoàn toàn tiến bộ nhưng đó là một nền kinh tế thịnh vượng cực kỳ nhanh chóng. » Mỹ - Trung và cuộc đua giành thế bá quyền ? Tuy nhiên, chưa hẳn Mỹ quan tâm muộn màng đến « hiểm họa da vàng » Trung Quốc. Sử gia Pierre Grosser nhắc lại những cuộc tranh luận đầu tiên về khả năng đối đầu với Trung Quốc đã có từ những năm 1995-1996 và bản báo cáo đầu tiên của Lầu Năm Góc trình Quốc Hội là năm 2000. Ông nói : « Trong những năm 1990, người ta đã thấy có một cuộc thảo luận. Liệu Trung Quốc sẽ là một vấn đề cho ngày mai trên bình diện quân sự hơn là kinh tế ? Giờ đây người ta cũng tự hỏi liệu chiến thuật ẩn mình chờ thời của Trung Quốc từ năm 1989, tôi cho là, một học thuyết thích ứng với thế giới hay cuối cùng đó lại là một cách che giấu tham vọng của Trung Quốc và rằng họ muốn là một đại cường thế giới ngày mai ngay từ năm 1989, thậm chí là từ những năm 1978-1979 với những chính sách cải cách mà chúng ta biết đến ? » Chính sách này của Bắc Kinh ngày càng một xác quyết hơn kể từ khi ông Tập Cận Bình lên cầm quyền. Trước đà đi lên như vũ bão trên bình diện kinh tế và quân sự, ảnh hưởng của Trung Quốc mỗi lúc một lan rộng, kể cả ở những vùng được cho là « sân sau » của phương Tây. Hoa Kỳ và các nước đồng minh ngỡ ngàng nhận ra rằng đã quá « ngây thơ » khi nghĩ rằng mở cửa kinh tế sẽ dẫn đến thay đổi thể chế chính trị và cách hành xử của Bắc Kinh. Thế nên, với nhà nghiên cứu Pascal Boniface, Thượng đỉnh vì Dân chủ mà tổng thống Joe Biden vừa tổ chức cho thấy nước Mỹ bối rối trước thách thức hiện sinh mà Trung Quốc đang đặt ra. « Ở đây có hai thực tế, đúng là có những nước dân chủ, và những nước không. Trung Quốc rõ ràng có vấn đề về dân chủ, nhưng đó không là mối bận tâm của Mỹ. Điều mà Mỹ quan tâm chính là sự đối đầu ngày một lớn, đà đi lên thành siêu cường của Trung Quốc, điều này mới làm cho Mỹ lo sợ. Khi Nixon và Kissinger ký một hiệp ước với Bắc Kinh, thì Bắc Kinh đâu có là một nền dân chủ. Sau vụ Thiên An Môn, người Mỹ đã nhanh chóng bỏ qua và vào thời đó Trung Quốc cũng không là một hình mẫu dân chủ. (…) Thế nên, ở đây có hai việc. Quả thật là có một sự đối đầu về giá trị dân chủ giữa Mỹ và Trung Quốc, không ai phủ nhận điều đó. Nhưng mối quan tâm chính yếu đối với Mỹ chính là nỗi lo sắp bị Trung Quốc vượt qua mặt. Do vậy Mỹ mới tìm cách tập hợp các nước xung quanh mình ». Lịch sử trêu ngươi, năm xưa Mỹ lôi kéo Trung Quốc để triệt hạ Liên Xô, giờ để phục hận phương Tây và Mỹ, Nga - Trung bắt tay, thành lập một trục mới để đối phó Hoa Kỳ!
Episode 2 - La crise sanitaire et la guerre commerciale qui se mène entre la Chine et les Etats-Unis ont pointé les faiblesses de l'Organisation mondiale du commerce. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités décryptent les défis de l'OMC vingt après l'adhésion chinoise et son changement de dimension en atelier du monde autant qu'en géant économique.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en décembre 2021. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Sylvie Matelly (directrice adjointe de l'IRIS et auteur de « Géopolitique de l'économie : 40 fiches illustrées pour comprendre le monde » aux éditions Eyrolles) et Richard Hiault (grand reporter aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : DENIS BALIBOUSE/POOL/AFP. Sons : France 24, Djoliba Percussions, OMC, Ina. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
La chercheuse à l'École de travail social de l'UQAM Jade Bourdages et la journaliste Nancy Audet discutent du verdict rendu dans le procès de la belle-mère de la fillette de Granby; Josée Boileau et Yves Malo commentent l'actualité; les ex-athlètes Dominick Gauthier et Jean-Luc Brassard et le député Alexis Brunelle-Duceppe se penchent sur le boycottage diplomatique des Jeux olympiques de Pékin; le ministre de l'Environnement provincial, Benoit Charette, suivi du ministre de l'Environnement fédéral, Steven Guilbeault, parlent d'environnement; les journalistes Étienne Leblanc et Alexandre Shields dressent le bilan de l'actualité environnementale de 2021; et l'ancien correspondant en Chine Jean-François Lépine, le président de l'Observatoire sur les États-Unis, Charles-Philippe David, et l'économiste Sylvie Matelly font le bilan de l'actualité politique internationale en 2021.
Il y a trente ans, le 8 décembre 1991, les présidents des trois États slaves -Russie, Ukraine et Biélorussie- réunis à Minsk déclaraient que « l'URSS en tant que sujet de droit international et réalité géopolitique n'existait plus ». Boris Eltsine fut le syndic de faillite du communisme. Avant lui, Mikhail Gorbatchev avait voulu réformer le système trop tard et sans aide. Ce fut l'implosion. Les États-Unis devenaient vainqueurs de la Guerre froide. On aurait voulu qu'ils soient bâtisseurs d'un nouvel ordre mondial. On parlait d'un monde multipolaire. Il a fallu se satisfaire d'unipolarité, moment inédit que les USA ont finalement raté. Édition en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique : «1991-2021 : RUPTURES STRATÉGIQUES». Invités : Sylvie Matelly, directrice adjointe de l'IRIS Pierre Grosser, professeur agrégé d'Histoire à Sciences Po et chercheur au Centre d'histoire de Sciences Po Pascal Boniface, directeur de l'IRIS.
BREXIT : CETTE FOIS, LA FRANCE DIT NON ! – 28/10/21 Invités PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance FLORENTIN COLLOMP Journaliste spécialiste des questions européennes - « Le Figaro » Ex-correspondant à Londres SONIA DELESALLE-STOLPER Cheffe du service international – « Libération » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS PHILIP TURLE - En direct de Rome Journaliste britannique Chroniqueur international – « France 24 » Après avoir longtemps menacé le Royaume-Uni, la France a décidé de passer à l'action. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un navire anglais qui péchait en baie de Seine sans licence a été dérouté jusqu'au port du Havre, un autre a été verbalisé pour « entrave au contrôle ». Il s'agit des premières mesures de rétorsion françaises contre les Britanniques, accusés de ne pas respecter les accords post-Brexit sur les licences accordées aux pêcheurs français. Un peu plus tôt dans la journée, à l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement avait mis en garde le gouvernement britannique : si aucun progrès n'est fait d'ici au 2 novembre dans ce dossier, Paris décidera de « l'interdiction de débarquement de produits de la mer » britanniques en France ainsi qu'un « renforcement des contrôles » des navires britanniques et des camions « à destination et en provenance du Royaume-Uni », quelle que soit leur cargaison. Gabriel Attal avait aussi évoqué une riposte graduelle, avec une possible « deuxième série de mesures », dont « notamment des mesures énergétiques qui ont trait à la fourniture d'électricité pour les îles anglo-normandes », qui dépendent d'un câble sous-marin avec la France pour leur approvisionnement. « Les menaces de la France sont décevantes et disproportionnées, et ne correspondent pas à qu'on pourrait attendre d'un allié et partenaire proche », avait immédiatement réagi le porte-parole du gouvernement britannique, affirmant qu'elles n'étaient « pas compatibles » avec l'accord post-Brexit et le droit international. Si ces menaces sont « appliquées, elles feront l'objet d'une réponse appropriée et calibrée », avait-il mis en garde. « Notre patience a des limites », avait par sa part martelé plut tôt Gabriel Attal. « Nous ne laisserons pas la Grande-Bretagne s'essuyer les pieds sur les accords du Brexit. » Selon lui, près de la moitié des demandes de licences effectuées par les pêcheurs français n'ont toujours pas été satisfaites, malgré la fourniture des documents réclamés par les autorités britanniques. « Il est important de rester calme et d'aller vers une désescalade. Notre porte reste toujours ouverte », a depuis affirmé le ministre de l'environnement britannique, George Eustice, en abordant le dossier devant le Parlement. « L'escalade n'est pas du fait de la France », lui a répondu ce jeudi le Premier ministre, Jean Castex. « Nous sommes ouverts en permanence aux discussions, matin, midi et soir », mais, a-t-il dit, « les Britanniques doivent respecter leurs engagements ». Ambiance. D'autant que le bras-de fer engagé entre Paris et Londres sur le dossier de la pêche est loin d'être le seuil sujet de contentieux. « Guerre de la saucisse », affaire des sous-marins australiens, immigration illégale... Avec le Brexit, tout semble prétexte aux coups de Trafalgar entre la France et la Grande-Bretagne. Alors jusqu'où l'escalade des tensions ? Et où en est la stratégie « Global Britain » promue par Boris Johnson ? Depuis sa sortie de l'Union Européenne, le Royaume-Uni mise beaucoup sur de nouveaux accords commerciaux lui permettant de renforcer ses échanges avec des régions en forte croissance. Londres a décroché une première victoire en juin en signant un accord avec l'Australie. L'annonce d'un partenariat de sécurité et de défense en septembre, par Washington, Londres et Canberra, a également donné une consistance au concept jusqu'alors nébuleux de « Global Britain » cher au Premier ministre britannique. Mais depuis Londres voit la perspective d'un accord commercial avec les Etats-Unis s'éloigner. Un revers pour Boris Johnson qui doit à présent convaincre les Britanniques des bienfaits de la sortie de l'Union européenne qu'il a tant vantés. Et ce alors que 59 % des britanniques sondés estiment que le Brexit se passe mal et 69 % pensent que le gouvernement a mal géré la crise des chauffeurs routiers et les nombreuses pénuries qui en découlent. Au Royaume-Uni, les grands supporters de la monarchie britannique sont également très tourmentés ces derniers jours par l'état de santé de la reine d'Elizabeth II, qui a su incarner depuis son intronisation en 1952 la stabilité du Royaume. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 02:00:08 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Pauline Chanu - . - réalisation : Vivien Demeyère
BREXIT : BORIS JOHNSON MENACE L'EUROPE - 12/06/21 Invités : ANNE-ELISABETH MOUTET Éditorialiste - « The Daily Telegraph » Auteure de « William et Harry, dernière chance pour la couronne » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS SONIA DRIDI – En direct de Washington Correspondante aux États-Unis – « France 24 » et « Europe 1 » Auteure de « Joe Biden, le pari de l'Amérique anti-Trump » PATRICK MARTIN-GENIER – En duplex Politologue – Spécialiste de l'Europe Jusqu'où iront les tensions en Irlande du Nord ? La tension ne cesse de monter entre Européens et Britanniques… Le Brexit et ses conséquences continuent en effet de peser sur les relations des Britanniques à leurs partenaires européenns. Ces derniers sont fâchés d'observer que le « protocole nord-irlandais », négocié dans le cadre du Brexit, et relatif aux contrôles douaniers entre l'Irlande du Nord britannique et la République d'Irlande, membre de l'Union Européenne (UE), n'est pas respecté. C'est notamment autour des viandes réfrigérées que se cristallisent les tensions. D'où les pronostics de la presse britannique sur une « Sausage war », une « guerre de la saucisse », à venir. « Si le protocole continue d'être appliqué de cette manière, nous n'hésiterons pas à invoquer l'article 16 » de l'accord sur l'Irlande du Nord, qui permet de passer outre certaines dispositions, a déclaré cet après-midi Boris Johnson. Une réponse claire à l'UE, qui avait prévenu ce mercredi qu'elle n'hésiterait pas à adopter une réponse « ferme » et « rapide » si le gouvernement britannique refusait de mettre en œuvre les dispositions spécifiques post-Brexit. Le bras de fer est d'ores et déjà bien engagé. Ces tensions ont lieu alors que le Royaume-Uni accueille jusqu'à dimanche, à Carbis Bay, en Cornouailles, au sud-ouest de l'Angleterre, la réunion des grandes puissances membres du G7. Le sommet est notamment marqué par les premiers pas en Europe du président américain Joe Biden. Ce dernier tient à se démarquer ostensiblement de son prédécesseur Donald Trump, à qui tout le monde semble soulagé de ne plus avoir affaire. L'objectif affiché à cette occasion est de repartir de l'avant après plus d'un an de pandémie. Le premier ministre britannique Boris Johnson compte, de son côté, profiter de la réunion en cours pour rappeler le nouveau président américain aux bons souvenirs de la relation spéciale qui lie leur deux pays. Objectif : trouver une échappatoire à la situation d'isolement que vit le Royaume-Uni depuis sa sortie de l'UE. Isolement accru avec le retour des tensions en Irlande du Nord. Mais Joe Biden, d'origine irlandaise, ne s'est pas privé de faire savoir à son homologue britannique qu'il est tout sauf ravi du problème actuellement en cours. Mais le Brexit n'est pas le seul sujet à tourmenter les Britanniques. Dans la très prestigieuse université d'Oxford, un comité étudiant du Magdalen College a voté récemment le retrait d'un portrait de la monarque britannique Elisabeth II d'une salle commune. Si cette décision suscite un tollé dans l'opinion publique, elle sème le trouble sur l'institution monarchique, quelques jours seulement après la publication d'une enquête du Guardian contenant des révélations très embarrassantes pour la couronne. On y apprend en effet que le palais de Buckingham a interdit aux minorités ethniques d'occuper des fonctions officielles. Grâce à des documents d'archives, le journal britannique détaille cette pratique discriminatoire et raciste et expose un autre fait majeur : la cour royale britannique est exemptée des lois portant sur la discrimination raciale et sexuelle. Leur publication relance les débats historique et contemporain sur le racisme au sein de cette monarchie. En mars dernier, Meghan Markle, femme du prince Harry, avait déjà accusé la famille royale de racisme à son égard. Boris Johnson va-t-il parvenir à obtenir un accord commercial d'envergue avec les Etats-Unis de Joe Biden ? Jusqu'où iront les tensions en Irlande du Nord ? L'institution monarchique britannique est-elle en crise ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : - INTERNET : francetv.fr - FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 - TWITTER : https://twitter.com/cdanslair - INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Lundi 17 mai 2021, LATE & SMART reçoit Sylvie Matelly (directrice adjointe, IRIS) et Nicolas Goetzmann (Responsable de la stratégie Macroéconomique, Financière de la Cité)
Bắc Kinh đang có 1001 lý do để phát triển nhân dân tệ điện tử. Đó sẽ là phương tiện để áp đặt đơn vị tiền tệ Trung Quốc với thế giới, để thoát khỏi ảnh hưởng của đô la Mỹ, là một vũ khí mới trong cuộc đọ sức với Washington, là công cụ thâu tóm toàn bộ hoạt động kinh tế quốc gia. Trung Quốc đang trở thành quốc gia đầu tiên trên thế giới « mã số hóa đơn vị tiền tệ quốc gia » : đồng nhân dân tệ điện tử hiện được biết dưới tên gọi DCEP (Digital Currency Electronic Paiement). Trong giai đoạn thử nghiệm, đồng tiền Trung Quốc digital đó từng bước được sử dụng kể từ năm 2021 trước khi chính thức đi vào hoạt động, có thể là nhân dịp Trung Quốc tổ chức Thế Vận Hội mùa đông 2022. Từ tháng 10/2020 đồng nhân dân tệ kỹ thuật số đã xuất hiện ở một vài thành phố như Thâm Quyến, Tô Châu và tại một số nơi ở thủ đô Bắc Kinh. Người sử dụng có một ví tiền điện tử được gài trong điện thoại thông minh. Với một số tiền nhất định trong đó để thanh toán các khoản mua sắm tại một số cửa hàng được chọn làm thí điểm. Thật ra tại Trung Quốc những ai quen dùng ứng dụng AliPay của Alibaba hay WeChatPay của Tencent thì việc dùng nhân dân tệ điện tử để mua bán không có gì khác lạ. Tuy nhiên, có một khác biệt lớn giữa nhân dân tệ kỹ thuật số với đồng tiền ảo Bitcoin chẳng hạn đã được nhiều người biết đến : tiền điện tử Trung Quốc do chính Ngân Hàng Trung Ương nước này phát hành và quản lý Một sự chuẩn bị dài hơi Tờ báo điện tử Pháp chuyên về tài chính Boursorama trích dẫn nghiên cứu của cơ quan quản lý đầu tư La Salle Investment Management, theo đó Trung Quốc đã « chuẩn bị từ lâu nay để cho ra đời đồng tiền kỹ thuật số, những nỗ lực đó đã được tăng tốc trong năm 2020 với mục đích Trung Quốc phải là quốc gia đầu tiên sử dụng một đồng tiền ảo do Ngân Hàng Trung Ương phát hành và quản lý (…) Đơn vị tiền ảo này vừa có giá trị chính thức vừa có thể thay thế tiền giấy và tiền xu đang lưu hành ». Từ năm 2014 Trung Quốc đã nhắm tới phương tiện thanh toán thời đại kỹ thuật số này và ba năm sau đó Viện Nghiên Cứu Tiền Kỹ Thuật Số và Phương Tiện Thanh Toán Điện Tử đã chào đời. Cơ quan này chịu trách nhiệm về các khâu thử nghiệm đồng nhân dân tệ digital. Ngoài ra, Viện còn phải tiếp tục tìm hiểu và quan sát phản ứng của người tiêu dùng trước một đơn vị tiền tệ mới. Tăng cường kiểm duyệt với « bên trong » Theo các nhà quan sát, Bắc Kinh theo đuổi nhiều mục tiêu cùng một lúc khi cho ra đời đồng nhân dân tệ kỹ thuật số. Mục đích thứ nhất là phá vỡ thế độc quyền của hai tập đoàn công nghệ cao Trung Quốc Alibaba và Tencent trên thị trường các dịch vụ thanh toán tài chính. Một phóng sự trên đài truyền hình Nhà nước Trung Quốc cho thấy tại siêu thị Walmart ở Tô Châu 94 % các khách hàng trả tiền bằng ứng dụng AliPay hay WeChatPay. Theo như tiết lộ của báo Le Monde thì một trong những lý do khiến ông vua của ngành mua bán trên mạng Jack Ma /Mã Vân bị thất sủng là do đã từ chối cung cấp dữ liệu cá nhân của các thân chủ cho Ngân Hàng Trung Ương. Điều này củng cố cho mục tiêu thứ hai của Bắc Kinh khi cho ra đời đồng nhân dân tệ digital : đó là theo dõi, kiểm soát các luồng chi tiêu một cách trực tiếp. Như vậy Ngân Hàng Trung Ương Trung Quốc sẽ trở thành « nhà kho cất chứa dữ liệu về các khoản giao dịch tài chính lớn nhất trên thế giới ». Điều đó cho phép chính quyền Trung Quốc và các cơ quan chức năng « kiểm soát tất cả các khoản chi tiêu của mỗi cá nhân, mỗi hộ gia đình, mỗi doanh nghiệp ». Mục tiêu thứ ba của Bắc Kinh là một khi có được công cụ tiền tệ kỹ thuật số này, thì từng bước áp đặt luật chơi với phần còn lại của thế giới. Trên đài RFI Pháp ngữ, phó giám đốc Viện Quan Hệ và Chiến Lược Quốc Tế của Pháp/ IRIS, bà Sylvie Matelly phân tích : « Đây chính là phương tiện để Trung Quốc vượt qua khó khăn trong việc đưa nhân dân tệ trở thành một đơn vị tiền tệ quốc tế. Hiện tại, cho dù đã có nhiều nỗ lực và bất chấp sức mạnh kinh tế, đơn vị tiền tệ của Trung Quốc mới chỉ chiếm có từ 4 đến 5 % khoản dự trữ ngoại tệ trên thế giới. Tỷ lệ này thấp hơn rất nhiều so với euro : đồng tiền chung châu Âu chiếm 20 % dự trữ ngoại tệ toàn cầu. Vị trí rất khiêm tốn đó của nhân dân tệ thực sự là một thất bại đối với Trung Quốc nhất là, như đã biết, Trung Quốc là cường quốc xuất khẩu số 1. Bắc Kinh muốn bằng mọi giá thoát khỏi nguyên tắc ngoài lãnh thổ do Hoa Kỳ áp đặt với các quốc gia khác trên thế giới. Trung Quốc muốn giảm mức độ lệ thuộc vào đô la Mỹ. Đó là điểm khởi đầu thúc đẩy Trung Quốc phát triển tiền ảo. Không những vậy mà Trung Quốc còn muốn đi tiên phong trong lĩnh vực này và coi đây là phương tiện, là công cụ để nhân dân tệ chiếm vị trí quan trọng trên bàn cờ tài chính quốc tế. Thực ra cũng hơi ngạc nhiên là với sức mạnh xuất khẩu như vậy và trọng lượng kinh tế đã có ngày nay, mà Bắc Kinh vẫn chưa thành công trong việc áp đặt nhân dân tệ như một phương tiện thanh toán với phần còn lại của thế giới, kể cả trong các dịch vụ mua bán hàng của Trung Quốc. Tiền ảo là cơ hội để Trung Quốc thoát khỏi bế tắc này ». Tham vọng thống lĩnh thế giới với « đằng ngoài » Để đạt được mục tiêu vừa đẩy mạnh vai trò của đồng nhân dân tệ trên bàn cờ tài chính quốc tế, vừa thoát khỏi ảnh hưởng của đồng đô la Mỹ, Trung Quốc bắt buộc phải làm chủ công nghệ mới áp dụng trong ngành tài chính. Nhà nghiên cứu Charles Thibout cũng thuộc Viện nghiên cứu IRIS của Pháp nêu lên một giả thuyết : « Từ một vài năm trở lại đây, Trung Quốc đã nhìn xa hơn cả mục đích lưu hành đồng tiền ảo và làm chủ công nghệ blockchain với những chuỗi khối chứa đựng thông tin. Đồng tiền ảo Trung Quốc dựa vào công nghệ này. Lợi ích ở đây là tiền ảo giúp Trung Quốc không cần phải đi qua trung gian các ngân hàng và định chế tài chính đa quốc gia, mà số này phần lớn chịu dưới áp lực của Hoa Kỳ và của phương Tây. Thêm vào đó tiền ảo cũng sẽ giúp Bắc Kinh không còn lệ thuộc vào đồng đô la Mỹ nữa. Trong trường hợp đó, Trung Quốc không sợ bị Mỹ nhân danh nguyên tắc ‘ngoài lãnh thổ’. Sau cùng với đồng tiền số hóa Bắc Kinh tránh né được các quy định của Quỹ Tiền Tệ Quốc Tế hay Ngân Hàng Thế Giới, mà cả hai định chế này chủ yếu nằm trong vòng kềm tỏa của Washington, qua trung gian hai định chế đa quốc gia này, Mỹ định đoạt trật tự tài chính thế giới. Thành thử tôi nghĩ rằng dưới góc độ này Trung Quốc cần khai thác công nghệ tài chính mới ». Vũ khí mới để đương đầu với Mỹ Công trình nghiên cứu của trung tâm Chính Trị Chiến Lược của Úc (Australian Strategic Policy), tháng 10/2020 cảnh báo : « một Nhà nước trong tay đảng Cộng Sản Trung Quốc sẽ khuyến khích thậm chí bắt buộc những người nước ngoài đến Trung Quốc cũng phải sử dụng đồng tiền ảo trong một số các khoản chi tiêu và đây có thể là một điều kiện để tiếp cận với thị trường Trung Quốc ». Trong trường hợp đó, cuộc đọ sức giữa nhân dân tệ và đô la sẽ mở màn. Cũng theo các chuyên gia của trung tâm nghiên cứu Úc này trên ván bài tiền kỹ thuật số, lợi thế đang thuộc về Bắc Kinh. Điều đó sẽ cho phép Trung Quốc áp đặt một số chuẩn mực với phần còn lại của thế giới. Kinh nghiệm của Trung Quốc có thể sẽ là tấm gương cho một số các quốc gia khác. Trong một chừng mực nào đó, tiền ảo sẽ là phương tiện để Trung Quốc và nhiều nước khác trên thế giới chấm dứt cảnh đồng đô la làm mưa làm gió trên thị trường tài chính toàn cầu. Hoa Kỳ nhân danh điều luật ngoài lãnh thổ để bắt các quốc gia khác phải nộp phạt khi sử dụng đồng đô la để thanh toán với bất kỳ một đối tác nào bị Washington đưa vào sổ đen như là trường hợp hiện tại của Iran hay Bắc Triều Tiên chẳng hạn. Để đồng nhân dân tệ điện tử lưu hành một cách an toàn, các giới chức tài chính và chuyên gia trong lĩnh vực kỹ thuật số của Bắc Kinh còn phải vượt qua nhiều thử thách về mặt công nghệ về khả năng đề phòng các vụ tấn công mạng, đối phó với nạn các tổ chức tội phạm sử dụng đồng tiền ảo để rửa tiền… Nhưng điều chắc chắn là qua việc mã số hóa đồng tiền, Trung Quốc không còn che giấu tham vọng phát triển một công cụ tài chính và tiền tệ mới để có thể cạnh tranh trực tiếp với đồng đô la của Hoa Kỳ, qua đó khẳng định thế thượng phong của một siêu cường kinh tế.
C'est une nouvelle étape du déconfinement. Depuis hier (1er juin 2020) dans de nombreux pays et, en particulier, depuis aujourd'hui (2 juin) en France où la vie redevient un peu plus normale avec la réouverture encadrée des cafés et des restaurants. Après une boisson chaude ou froide, c'est désormais la question du redémarrage de l'économie qui se pose. Car les choses ne reprennent pas là où elles s'étaient arrêtées brusquement au bout de deux ou trois mois. Il y a forcément des conséquences sur l'activité et sur l'emploi que les aides publiques massives ne vont pas pouvoir toutes éviter. Quelle reprise et quelles séquelles après la pandémie de Covid-19 ? C'est la question du jour. Invités : - Sylvie Matelly, économiste, directrice adjointe de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS)- Mathieu Plane, économiste, directeur adjoint du Département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques OFCE- Gaëlle Macke, grand reporter à l'hebdomadaire économique Challenges.
Reprise du podcast "Comprendre le monde" après interruption suite au Covid-19. Pascal Boniface reçoit aujourd'hui Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l'IRIS. Le thème abordé cette semaine : "L'économie mondiale après le Covid-19" L'émission est disponible sur Soundcloud, Spotify, l'app Podcast, I-Tunes, Youtube, le site internet de l'IRIS, Mediapart et le blog de Pascal Boniface.
durée : 01:00:13 - Les Petits matins - Etienne Appert et Daniel Blancou vous parlent de leur métier d'auteurs-illustrateurs, et Sylvie Matelly de la corruption au plus haut sommet de l'état à Malte. Les chroniques s'intéressent à la réflexion sur la différence des sexes et à la BBC. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Etienne Appert illustrateur; Daniel Blancou auteur de bande dessinée; Sylvie Matelly Economiste et directrice adjointe de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)
Au sommaire : Emmanuel Macron en Chine Ce fut une courte et dense visite d'État en Chine pour le président français. Emmanuel Macron a décidé de jouer la carte européenne pour ce voyage, avec dans sa délégation une ministre allemande et un commissaire européen. L'union fait-elle la force face à Pékin ? Sur fond de guerre commerciale et géostratégique entre Pékin et Washington, quelle place pour l'UE en Chine ? Commerce, culture, environnement, mais quid des droits humains ? États-Unis, à un an de la présidentielle Une Amérique ultra-polarisée a lancé le compte à rebours : dans un an, les électeurs rééliront Donald Trump ou auront un nouveau président. La campagne promet-elle d'être particulièrement violente ? Pariant sur ses fidèles, Donald Trump surmontera-t-il l'enquête en vue de sa destitution ? Les Démocrates courent-ils le risque de voir occultés les débats de leur primaire ? Avec un nombre record de prétendants et aucun grand favori, quelle stratégie adopteront-ils face à un Donald Trump très offensif ? Roumanie Soulagement à Bruxelles... En Roumanie, le gouvernement du pro-européen de Ludovic Orban a obtenu de justesse la confiance du parlement. Le vote met fin à une crise politique qui empêchait le pays de désigner un candidat à la Commission européenne. Bruxelles est échaudé par les réformes controversées du précédent gouvernement social-démocrate. Comment le nouveau Premier ministre entend-il rétablir la confiance ? 30 ans de la chute du Mur de Berlin Que sont devenus les espoirs nés de l'abolition du Rideau de fer ? Il y a trente ans, la chute du Mur de Berlin symbolisait la fin d'un monde bipolaire dont allait découler un nouvel ordre mondial. Trente ans plus tard, vit-on la fin d'une ère ? Face aux inégalités croissantes, à la montée des populismes, au changement climatique, le libéralisme politique et économique a-t-il encore un avenir ? Invités : Pierre Haski, chroniqueur à France Inter, président de Reporters sans frontières ; Sylvie Matelly, directrice adjointe de l'Institut de relations internationales et stratégiques ; Alexandra Szacka, grand reporter à Radio-Canada, ancienne correspondante à Moscou ; Dick Howard, philosophe et politologue franco-américain ; Roxana Zamfirescu, journaliste à TVR (depuis Bucarest). Présentation : Silvia Garcia.
Nouveau numéro de la saison 2 du Podcast "Comprendre le monde" avec Pascal Boniface. Il reçoit aujourd'hui Sylvie Matelly, directrice adjointe de l'IRIS. Le thème abordé cette semaine : "Géopolitique et Entreprises" L'émission est disponible sur Soundcloud, l'application Podcast, I-Tunes, Youtube, le site internet de l'IRIS, Mediapart et le blog de Pascal Boniface.
Pour ce nouveau numéro du Podcast "Comprendre le monde" avec Pascal Boniface, il reçoit Sylvie Matelly, Directrice adjointe de l'IRIS et économiste. Le thème abordé cette semaine : "Trump va t’il déclarer une guerre commerciale ?" L'émission est disponible sur Soundcloud, l'application Podcast, I-Tunes, Youtube, le site internet de l'IRIS, Mediapart et le blog de Pascal Boniface.
Ce mercredi 20 janvier, Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l'IRIS, s'est penchée sur les premières mesures de Joe Biden, Jean-Christophe Repon, président de la Capeb, est revenu sur l'impact de la crise sur l'artisanat du bâtiment, et Gontran Thüring, délégué général du Conseil National des centres commerciaux et Laurent Milchior, co-gérant et président du groupe Etam, sont revenus sur le démarrage des soldes d'hiver et l'impact du Covid-19 dans l'émission Le Grand Journal de l'Éco présentée par Hedwige Chevrillon.Support this podcast at — https://redcircle.com/le-grand-journal-de-leco/donationsAdvertising Inquiries: https://redcircle.com/brandsPrivacy & Opt-Out: https://redcircle.com/privacy
Ce mercredi 20 janvier, Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l'IRIS, Jean-Christophe Repon, président de la Capeb, Gontran Thüring, délégué général du Conseil National des centres commerciaux , Laurent Milchior, co-gérant et président du groupe Etam, Eric Woerth, ancien ministre, député LR de l'Oise et président de la commission des finances à l'Assemblée nationale, et dans On Refait L'Éco, Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste au Daily Telegraph et Thomas Philippon, économiste et professeur de finance à la Stern Business School de New-York, sont revenus sur les défis qui attendent Joe Biden, étaient les invités dans l'émission Le Grand Journal de l'Éco présentée par Hedwige Chevrillon.Support this podcast at — https://redcircle.com/le-grand-journal-de-leco/donationsAdvertising Inquiries: https://redcircle.com/brandsPrivacy & Opt-Out: https://redcircle.com/privacy