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Comment cette série imaginée par Tina Fey d'après un film d'Alan Alda distille-t-elle un humour doux-amer ? Comment le film « I saw the TV glow » aborde la question du genre de manière très originale ? Quelles incroyables images d'archives propose le documentaire « La Grande-Bretagne face au Blitz ? Les découvertes musicales : Haim - Down to be wrong Lilly - L'amour est plus fort Caroline Polachek - Starburned and Unkissed Quinquis- Dec'h Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a 80 ans, le 8 mai 1945, le jour même où la France fêtait la victoire sur les nazis, des manifestations indépendantistes éclataient en Algérie. Elles furent massivement et violemment réprimées par l'armée française. Plusieurs massacres ont eu lieu à Sétif, Guelma et Kherrata, faisant des dizaines de milliers de morts. À l'occasion de la commémoration de cette répression sanglante, un collectif de chercheurs et d'historiens a lancé un appel à la reconnaissance de ces crimes. Selon les historiens de ce collectif, la France reste très en retard par rapport à la reconnaissance officielle des massacres commis en Algérie, comparativement aux autres puissances coloniales. La Grande-Bretagne a reconnu ses crimes au Kenya au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne l'a fait pour la Namibie, tout comme la Belgique, la Hollande, les États-Unis sous différentes formes, ainsi que le Canada. Il y a eu certes des reconnaissances partielles, avancent les historiens, comme pour l'assassinat des indépendantistes Ali Boumendjel, Larbi Ben M'hidi ou Maurice Audin, mais il n'y pas eu de reconnaissance « pleine, entière et circonstanciée » des crimes commis pendant cette période en Algérie.Pour l'historien Nils Andersson, le peuple français n'est pas prêt : « Je crois qu'aujourd'hui, la situation plus difficile qu'elle ne l'était en 1962 au moment de l'indépendance, affirme l'expert. L'indépendance de l'Algérie reste un traumatisme dans l'opinion publique française. On constate qu'il y a des ressentiments anti-algérien en France, pays colonisateur. Je pense que le rôle des responsables politiques est non pas de faire de la politique politicienne en exacerbant les sentiments identitaires et religieux, mais d'avoir le courage de reconnaître le fait colonial. Et cela, ce n'est nullement un acte de contrition ou de repentance, c'est simplement un acte moral de vérité. Mais il faut que les politiques aient le courage de le réaliser. » « Une discrimination mémorielle pour les héritiers de l'immigration coloniale »Selon les universitaires, la bataille pour la reconnaissance des massacres en Algérie demeure cependant nécessaire, pour des relations paisibles franco-algériennes, mais surtout pour une réconciliation des mémoires. « Assurément, une reconnaissance par les plus hautes autorités de l'État des massacres commis le 8 mai 1945 contribuerait à améliorer les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie, estime l'historien de la colonisation Olivier La Cour Grandmaison. Mais il y a un autre volet : il y a en France un nombre très important d'héritiers de l'immigration coloniale et postcoloniale qui sont français, mais qui ont des origines particulières, qui ont une histoire familiale parfois particulière, en raison des conséquences de ces massacres. Ils sont depuis maintenant très longtemps confrontés à ce refus d'une reconnaissance pleine et entière. Cette histoire demeure très peu enseignée dans les collèges, les lycées et les universités. Encore une fois, c'est perçu comme une discrimination mémorielle et commémorielle pour les héritiers de l'immigration coloniale et postcoloniale. »Cet autre 8 mai et la répression massive des indépendantistes ont longtemps été occultés en France. Les massacres ont profondément marqué le peuple algérien et ont, selon les historiens, amorcé la guerre d'indépendance en Algérie.À lire aussiFrance: le Premier ministre élargit l'indemnisation des harkis à 6000 personnes supplémentaires
« La “coalition des volontaires“, pointe Le Monde à Paris, c'est le nom de l'initiative franco-britannique qui doit réunir, aujourd'hui, une trentaine de pays alliés prêts à aider davantage l'Ukraine et à sécuriser un éventuel cessez-le-feu entre Kiev et Moscou, alors que l'administration Trump a engagé de laborieuses négociations avec la Russie, sans les Européens ».Le quotidien ukrainien Kyiv Independent s'interroge : « l'Europe, et la France en tant que l'un de ses leaders, peuvent-elles maintenir Kiev à flot alors que les États-Unis se retirent ? (…) À l'heure actuelle, les efforts diplomatiques déployés par Emmanuel Macron n'ont pas encore porté leurs fruits, le continent n'étant pas en mesure d'élaborer un plan concret sur le réarmement, les forces de maintien de la paix en Ukraine et une position unifiée à l'égard des États-Unis, de plus en plus agressifs. (…) Pour tenir les nombreuses promesses faites à l'Ukraine et à d'autres États européens et révolutionner la défense européenne avant les élections présidentielles françaises de 2027, Emmanuel Macron devra mobiliser encore les volontés et trouver plus de financement ».Incertitude…Le New York Times renchérit : « on ne sait toujours pas qui est prêt à faire quoi dans cette coalition, surtout à un moment où la faible croissance et la dette élevée compliquent l'équation pour les pays européens qui essaient de dépenser plus pour leurs armées. Le plus grand point d'interrogation est l'idée d'une éventuelle “force de réassurance“, constituée de troupes européennes qui seraient stationnées en Ukraine une fois le conflit terminé, afin d'empêcher la Russie de répéter son invasion de 2022. La Grande-Bretagne et la France ont lancé l'idée, mais jusqu'à présent, aucun autre pays n'a annoncé vouloir engager de troupes dans une telle force, qui reste largement à définir, donc, et que la Russie a qualifiée d'“inacceptable“ ».Exemple de cette incertitude : en Espagne, le Parlement traine des pieds pour augmenter les dépenses en matière de défense. Ce que déplore El Pais à Madrid : « avec une guerre aux portes de l'Europe qui dure déjà depuis trois ans, la menace expansionniste de la Russie d'envahir l'Ukraine et le virage anti-européen de la Maison Blanche, (…) il faut parvenir à des accords entre les partis. Nous avons besoin de clarté dans l'incertitude et d'une classe politique entière à la hauteur du défi ».La sécurité ou l'honneur ?Pour le Times à Londres, « l'Europe est dans une situation difficile », avec « un accord de paix bâclé » voulu par les États-Unis… Le Times qui lance cet avertissement : « nous, Européens – Britanniques, Ukrainiens et tous les autres – sommes désormais tous dans le même bateau, mal équipés et mal approvisionnés, ballottés entre Washington et Moscou. Les vœux pieux l'emportent souvent sur le réalisme, mais à mesure que la prise de conscience de notre situation critique se fait jour, la révolte se profile. Confrontés au choix entre un rapprochement lucratif avec la Russie, mené par les États-Unis, et la confrontation périlleuse qu'implique le maintien de la loyauté envers l'Ukraine, de nombreux pays pourraient privilégier la sécurité à l'honneur. À long terme, soupire le Times, ils perdront les deux ».« L'Europe doit être prête à faire la guerre »Enfin, dans une tribune publiée par Die Welt à Berlin, l'ancien champion du monde d'échec et opposant notoire à Poutine, Gary Kasparov estime que « l'Europe doit être prête à faire la guerre ».Kasparov formule plusieurs exigences en direction des chefs d'État européens : « former un bloc de défense européen totalement indépendant – une Otan parallèle qui pourrait fonctionner sans le leadership mondial des États-Unis », « exclure immédiatement la Hongrie du droit de vote et de l'aide financière de l'Union européenne », « mettre fin à l'exportation de pétrole russe via des flottes fantômes », ou encore « introduire la conscription pour le recrutement militaire ».
La Grande-Bretagne, un pont entre l'Europe et les États-Unis ? L'Allemagne sur la défensive Washington : La rencontre Macron-Trump Nouméa-Paris : un début de dialogue, enfin ! Cérémonie des Césars : la politique s'invite au cinéma
durée : 00:51:58 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Presqu'île devenue île, la Grande-Bretagne a une histoire étroitement liée au continent européen. De la Britannia romaine aux actes d'Union, entre migrations, échanges et isolement, les Britanniques sont-ils des Européens comme les autres ? - réalisation : Laurence Millet - invités : Jean-François Dunyach Maître de conférences en histoire moderne à Sorbonne Université
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La Grande-Bretagne a imposé des sanctions à plusieurs individus et organisations en Libye, en République centrafricaine et au Mali en raison de leurs liens avec des opérations de mercenaires russes, notamment des groupes successeurs de Wagner.
C'est une matière première qu'on pensait sortie du champ commercial pourtant elle surpasse déjà les exportations d'or et de charbon aux États-Unis : la demande de plasma sanguin à usage médical explose. C'est un fait : les États-Unis dominent le commerce mondial du sang. Ça n'est pas un slogan hérité des mouvements de protestation contre la guerre du Vietnam ni une manière imagée de parler du commerce des armes, on parle ici très littéralement de sang humain. D'après The Economist, en 2023, les exportations de plasma sanguin à usage médical ont représenté un peu moins de 2% du total des exportations américaines, presque quatre fois plus qu'il y a 10 ans. En valeur, cela représente 37 milliards de dollars, soit plus que les exportations américaines d'or ou de charbon. Le plasma sanguin, la partie liquide du sang, contient des protéines utilisées dans la fabrication de nombreux médicaments pour les personnes souffrant de cancer, par exemple. Il est aussi de plus en plus utilisé dans la recherche. La demande mondiale ne cesse d'augmenter et les États-Unis fournissent à eux seuls près de 70% du plasma à usage médical de la planète.Le don du sang doit rester un geste de solidarité désintéresséComme souvent quand il s'agit de l'économie américaine : l'un des facteurs explicatifs de cette domination est à chercher dans l'absence de régulation. Aux États-Unis, vous pouvez donner votre sang plus de 100 fois par ans, trois fois plus qu'en Europe. Face à la demande, en 4 ans, 400 centres privés de prélèvement de plasma ont ouvert dans le pays. Surtout, les donneurs américains sont rémunérés, à peu près 40 dollars par don alors que dans la majorité des pays du monde cette pratique est strictement interdite. Si l'Union européenne autorise depuis le printemps la rémunération des donneurs, seule une poignée de pays ont franchi le pas et les organismes ont interdiction d'en faire la publicité. Il y a un enjeu éthique : le don du sang doit rester aux yeux des États qui interdisent sa marchandisation un geste de solidarité désintéressé. L'idée étant de ne pas littéralement aspirer le sang des plus pauvres. Il y a aussi un enjeu de santé publique : un donneur qui poursuit l'objectif d'être rémunéré pourrait être tenté de dissimuler une maladie où des comportements à risque qui le disqualifieraient.Éthique à géographie variableComme souvent, les États-Unis ont une approche plus pragmatique du problème : la demande de plasma étant supérieure à l'offre, le législateur s'en remet au marché. The Economist pointe du doigt l'hypocrisie des pays qui interdisent la rémunération des donneurs à domicile mais que leurs scrupules n'arrêtent pas quand il s'agit d'importer le plasma américain. La Grande-Bretagne et le Canada sont ainsi devenus largement dépendants des importations venus des États-Unis. Les Européens aussi dans une moindre mesure. Et même la Chine qui n'autorise pourtant qu'une seule protéine sanguine à l'importation, l'albumine, se fournit très largement chez son concurrent américain.La palme de l'hypocrisie revient à la France qui a fait pression sur Bruxelles pour ne pas autoriser la rémunération des donneurs au sein de l'UE en dénonçant la « commercialisation du corps humain déjà en cours aux Etats-Unis ». Or l'Etat français est aussi le seul actionnaire du groupe LFB dont la filiale américaine opère 6 centres aux Etats-Unis, des centres dont le slogan est « earn cash, save lives », « gagnez de l'argent, sauvez des vies ». Visiblement les arguments éthiques se sont perdus quelque part au milieu de l'Atlantique.
Mickaël Dorian revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il revient sur les violents rassemblements organisés par des mouvements anti-immigration en Grande-Bretagne.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Alors que les élections législatives britanniques approchent à grand pas, le parti des travaillistes semble se détacher nettement du lot. Entrevue avec Alexander MacLeod, professeur de l'UQAM expert du Royaume Uni pour nous parler des élections en Angleterre.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans ce podcast, nous avons le grand plaisir de recevoir Christian Michel, fondateur de French London Experience – FLE, à l’occasion du 120ème anniversaire de l’Entente Cordiale entre la France et la Grande Bretagne. Christian nous parle des moments forts de sa genèse et éclaire notre lanterne sur sa signification et son héritage tout en nous régalant ... Read more
La Grande Bretagne se laisse distancer par ses pairs dans la course menée pour stimuler la croissance économique.Traduction :Britain is falling behind its peers in the race to spur economic growth. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
La Grande Bretagne se laisse distancer par ses pairs dans la course menée pour stimuler la croissance économique.Traduction :Britain is falling behind its peers in the race to spur economic growth. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Selon l'enquête Pisa de 2018 de l'OCDE, les élèves français se classent en 62ème position sur 65 des pays membres de l'enquête sur leur confiance en leurs capacités à réussir et leur niveau d'anxiété ! C'est bien la preuve que dans la vie, il n'y a pas que les diplômes ! Ce qui compte aussi pour s'épanouir et réussir sa vie professionnelle et personnelle, ce sont des aptitudes que l'école n'enseigne pas forcément : les « soft skills ». Savoir reconnaître ses émotions, faire preuve d'empathie, être résilient et patient sont aussi des compétences à maîtriser. Comment les Soft Skills incorporés dans le programme éducatif augmentent la capacité des élèves à appréhender et assimiler des connaissances ? Comment les développer chez les enfants ? Avec :• Solenne Bocquillon-Le Goaziou, présidente et fondatrice de Soft Kids, une application dédiée à l'apprentissage des soft skills et destinée aux jeunes, de l'École élémentaire au collège et autrice de Préparez aujourd'hui vos enfants au monde de demain-Cultivez leurs soft skills et assurez-leur bien-être et réussite scolaire (Éditions DBS)• Mathieu Cassotti, professeur de Psychologie à l'Université Paris-Descartes, chercheur au Laboratoire de Psychologie du développement, et de l'Éducation de l'Enfant, LaPsyDé, et co-auteur avec Grégoire Borst de C'est (pas) moi, c'est mon cerveau (Éditions Nathan).En ouverture d'émission, L'école autour du monde, notre chronique d'actualité de l'éducation avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres. La Grande-Bretagne met fin aux cours d'éducation relationnelle, sexuelle et sanitaire avant l'âge de 9 ans. Et en fin d'émission, Un parent une question. Aujourd'hui la question de Rama, à Guiglo en Côte d'Ivoire. Programmation musicale► Amanda – MechansT► Estanhadinha - Elida Almeida.
Selon l'enquête Pisa de 2018 de l'OCDE, les élèves français se classent en 62ème position sur 65 des pays membres de l'enquête sur leur confiance en leurs capacités à réussir et leur niveau d'anxiété ! C'est bien la preuve que dans la vie, il n'y a pas que les diplômes ! Ce qui compte aussi pour s'épanouir et réussir sa vie professionnelle et personnelle, ce sont des aptitudes que l'école n'enseigne pas forcément : les « soft skills ». Savoir reconnaître ses émotions, faire preuve d'empathie, être résilient et patient sont aussi des compétences à maîtriser. Comment les Soft Skills incorporés dans le programme éducatif augmentent la capacité des élèves à appréhender et assimiler des connaissances ? Comment les développer chez les enfants ? Avec :• Solenne Bocquillon-Le Goaziou, présidente et fondatrice de Soft Kids, une application dédiée à l'apprentissage des soft skills et destinée aux jeunes, de l'École élémentaire au collège et autrice de Préparez aujourd'hui vos enfants au monde de demain-Cultivez leurs soft skills et assurez-leur bien-être et réussite scolaire (Éditions DBS)• Mathieu Cassotti, professeur de Psychologie à l'Université Paris-Descartes, chercheur au Laboratoire de Psychologie du développement, et de l'Éducation de l'Enfant, LaPsyDé, et co-auteur avec Grégoire Borst de C'est (pas) moi, c'est mon cerveau (Éditions Nathan).En ouverture d'émission, L'école autour du monde, notre chronique d'actualité de l'éducation avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres. La Grande-Bretagne met fin aux cours d'éducation relationnelle, sexuelle et sanitaire avant l'âge de 9 ans. Et en fin d'émission, Un parent une question. Aujourd'hui la question de Rama, à Guiglo en Côte d'Ivoire. Programmation musicale► Amanda – MechansT► Estanhadinha - Elida Almeida.
La Russie aurait découvert une importante quantité de pétrole, l'équivalent de 511 milliards de barils sur ce continent situé autour du pôle Sud. Une convention internationale protège toute exploitation de l'Antarctique, mais cette découverte pourrait la remettre en question. L'information a été dévoilée par le magazine américain Newsweek, qui affirme que cette découverte a été faite par un navire de prospection russe, dont l'activité a été documentée notamment lors de son passage en Afrique du Sud et dont les résultats de recherche ont été présentés au comité d'audit de l'environnement de la Chambre des Communes du Parlement britannique. Les forages auraient eu lieu en mer de Weddell, un territoire que les Britanniques revendiquent au même titre que le Chili et l'Argentine.Moscou, de son côté, se défend et explique que les études conduites par le navire Alexander Karpinsky seraient uniquement scientifiques. Le bateau a pourtant été affrété par Rosgeo, l'agence chargée d'identifier de nouvelles réserves géologiques à des fins commerciales. La Grande-Bretagne questionne donc sérieusement les ambitions de Moscou. Des députés britanniques ont même affirmé que « ces études pourraient être un préalable à l'introduction d'appareils de forage » pour exploiter cette région inhabitée et vierge de 1,7 million de km2. La Russie, on le sait, a besoin de revenus pour nourrir son économie de guerre.Activité minière interditeLe traité sur l'Antarctique de 1959 interdit strictement l'exploration et l'exploitation d'hydrocarbures dans cette région du monde. De plus, la convention de Madrid de 1991 et le consensus d'interdiction de toute activité minière de 1998 interdisent jusqu'en 2048 l'exploitation du sous-sol de l'Antarctique. Mais tout État peut retirer sa signature et ne plus être soumis aux engagements du traité. La Russie pourrait donc contourner ces interdictions. La Chine pourrait aussi vouloir réclamer sa part du gâteau : Pékin vient d'ouvrir sa cinquième station en Antarctique et cherche aussi à renforcer sa présence dans cette région, officiellement, là aussi, pour des raisons scientifiques. L'enjeu commercial est vertigineux : les réserves de pétrole annoncées par les Russes pourraient permettre de produire jusqu'à 511 milliards de barils de pétrole ; à titre de comparaison, le monde entier consomme environ 36 milliards de barils par an, selon l'Energy Institute Statistical Review of World Energy de 2023. Il y aurait donc de quoi assouvir la soif de pétrole et de gaz du monde entier pendant au moins quarante ans.Catastrophe écologiqueAujourd'hui, l'Antarctique est d'abord victime du réchauffement climatique : l'ouest de la péninsule est l'une des régions connaissant le réchauffement le plus rapide de la planète et la couche de glace de l'Antarctique représente environ 61% de la totalité de l'eau douce sur Terre. Si cette couche devait fondre intégralement, cela conduirait à une élévation de 58 mètres du niveau de la mer, une catastrophe écologique.Pour dire les choses plus simplement, c'est là une très mauvaise nouvelle à tous les points de vue. Une telle réserve de carburants fossiles va, en effet, rendre d'autant plus difficile l'arrêt de la dépendance au pétrole et au gaz dont la demande et toujours aussi importante. Or, à l'issue de la dernière COP, le texte final a mis en avant la nécessaire transition hors des énergies fossiles. Ce qui reste rassurant, c'est le fait qu'exploiter des hydrocarbures en Antarctique seraient très coûteux et probablement assez peu rentable, ce qui pourrait freiner les investissements sur place.À lire aussiQuelles ambitions chinoises dans l'Antarctique?
De ce lundi jusqu'à samedi prochain, le palais des Beaux-Arts de Bruxelles va vibrer au rythme des coups d'archet. C'est la finale du prestigieux concours Reine Elisabeth. Cette année, c'est le violon qui est mis à l'honneur. Douze finalistes vont donc s'affronter à raison de deux par soir. Gaëlle Moury du pôle Culture a suivi tout le concours. Elle nous raconte pourquoi c'est une édition de haut vol.Le 30 avril dernier, le Rwanda a accueilli le premier demandeur d'asile transféré depuis le Royaume-Uni dans le cadre du Rwanda Asylum Plan. Ce partenariat hautement controversé et signé entre les deux pays en avril 2022 devrait s'accélérer au cours des prochains mois et semble inspirer d'autres gouvernements européens. Comment le Rwanda se prépare-t-il à accueillir potentiellement des milliers de demandeurs d'asile transférés via ce plan et qu'en pense-t-on en Belgique et en Europe? Igor Volt répond à ces questions avec Ugo Santkin, journaliste au pôle International et Enola Richet, correspondante du Soir à Kigali.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
La Grande Bretagne et la France vont signer une déclaration commune pour accroitre leurs efforts afin d'empêcher les migrants illégaux d'entamer un voyage périlleux en traversant la Manche.Traduction:Britain and France will sign a joint declaration to ramp up their efforts to stop illegal migrants from making perilous journeys across the Channel. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
La Grande Bretagne et la France vont signer une déclaration commune pour accroitre leurs efforts afin d'empêcher les migrants illégaux d'entamer un voyage périlleux en traversant la Manche.Traduction:Britain and France will sign a joint declaration to ramp up their efforts to stop illegal migrants from making perilous journeys across the Channel. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Le procès de Nuremberg a commencé le 29 novembre 1945. La Grande-Bretagne, l'Union soviétique, la France et les États-Unis étaient prêts à tout pour juger les responsables nazis. La doctorante en histoire Rosalie Racine nous permet de mieux comprendre ce procès historique.
durée : 00:03:08 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Margaret Thatcher avait mis en scène leur opposition - largement factice - et la presse conservatrice britannique avait embrayé : Jacques Delors était ce Français - et cet Européen - que les tabloïds adoraient détester.
durée : 00:03:08 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Margaret Thatcher avait mis en scène leur opposition - largement factice - et la presse conservatrice britannique avait embrayé : Jacques Delors était ce Français - et cet Européen - que les tabloïds adoraient détester.
Selon les chiffres rendus publics, ce lundi 4 décembre, par le préfet chargé de la sécurité et de la défense dans la zone nord, le nombre de passages clandestins dans la Manche a été réduit de 35%. Un résultat rendu possible grâce à l'augmentation des moyens et des effectifs de lutte contre les réseaux de passeurs.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
Vendredi 23 juin, la remontée de l'inflation et le ralentissement de la croissance, pour la Grande-Bretagne, ont été abordés par Emmanuel Lechypre, directeur de l'observatoire de BFM Business, Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France et professeur d'économie à la Sorbonne, et Sébastien Lalevée, directeur général de la Financière Arbevel, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:41:08 - Un jour dans le monde - Voilà maintenant sept ans que 52% des Britanniques votaient pour sortir de l'Union européenne. Après un processus de sortie laborieux, lancé par l'activation de l'article 50 du traité européen, une nette majorité de la population voterait aujourd'hui pour l'option inverse.
durée : 00:41:08 - Un jour dans le monde - Voilà maintenant sept ans que 52% des Britanniques votaient pour sortir de l'Union européenne. Après un processus de sortie laborieux, lancé par l'activation de l'article 50 du traité européen, une nette majorité de la population voterait aujourd'hui pour l'option inverse.
Comme toujours, nous commencerons notre programme en passant en revue quelques gros titres de cette semaine. Tout d'abord, nous commenterons le conflit armé entre les factions rivales du gouvernement militaire du Soudan qui a entraîné l'évacuation des étrangers et la fermeture d'ambassades. Ensuite, nous discuterons de la décision des autorités espagnoles d'exhumer lundi la dépouille du fondateur du parti de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera. Puis, dans la partie scientifique de notre émission, nous nous pencherons sur une étude publiée le 20 avril dans la revue Current Biology qui pourrait ouvrir de nouvelles voies dans le traitement de divers troubles alimentaires et de la toxicomanie. Enfin, nous parlerons de la Journée nationale du thé en Grande-Bretagne qui a eu lieu le 21 avril. Poursuivons maintenant avec la deuxième partie de notre programme, « Trending in France ». Nous parlerons du documentaire plein de tendresse sur l'univers psychiatrique qui vient de sortir en salles : Sur l'Adamant. Nous discuterons pour conclure de la création par Météo France d'une « météo des forêts », afin d'anticiper les risques d'incendie cet été. - L'ombre de la Russie plane au-dessus du Soudan, au bord d' une guerre civile - L'Espagne exhume la dépouille du fondateur de la Phalange du Valle de los caídos - Des scientifiques découvrent que des vers exposés au cannabis ont envie d'aliments riches en calories - La Grande-Bretagne célèbre la Journée nationale du thé - Sur l'Adamant, un documentaire sur la psychiatrie qui émeut la critique et le public - Lancement d'une « météo des forêts »
La Grande-Bretagne a connu plusieurs reines qui ont profondément marqué le pays, de Mary Tudor à Élisabeth II. Quel impact ont-elles eu sur leurs sujets, et plus particulièrement sur leurs sujettes? Etienne Duval reçoit Véronique Molinari, une professeure de civilisation britannique qui a beaucoup écrit sur la place des femmes en Grande-Bretagne. Photo: la reine Victoria (1819-1901). Avec son mari le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (1819-1861), Victoria a eu 9 enfants, 43 petits-enfants, 110 arrière-petits-enfants (dont Elizabeth II), 237 arrière-arrière-petits-enfants, 479 arrière-arrière-arrière-petits-enfants, etc. Par de nombreux mariages et alliances, certains de ses descendants sont aujourd'hui les monarques de la Norvège, de la Suède, du Danemark et de l'Espagne. Ces mêmes descendants ont également fourni d'anciens monarques à l'Allemagne, à la Grèce, à la Russie ainsi qu'à la Yougoslavie. Le surnom de "grand-mère de l'Europe", donné à la reine Victoria, vient de cette descendance cosmopolite. (© Alexander Bassano/wikipedia)
Le Royaume-Uni s'apprête à couronner Charles III le 6 mai prochain à l'abbaye de Westminster. C'est l'occasion de nous intéresser à l'histoire mouvementée de la couronne britannique et de retracer les débuts de cette monarchie étonnante, depuis sa naissance à l'époque des Angles et des Saxons. Etienne Duval a été correspondant pour la RTS en Grande-Bretagne pendant de longues années et a interrogé un spécialiste de la Grande Bretagne, l'historien français Philippe Chassaigne, qui a notamment signé "Histoire de l'Angleterre" (Flammarion, 2008), ainsi que "La Grande-Bretagne et le monde - De 1815 à nos jours" (Armand-Colin, 2009). Dimanche 16 avril à 22h05 sur RTS Deux vous pourrez voir "Margaret Thatcher, l'inoxydable", un documentaire de Guillaume Podrovnik (France, 2022). Disponible en ligne dès maintenant en cliquant ci-contre. Photo: statue d'Alfred le Grand à Winchester, dans le Hampshire (sud de l'Angleterre). Après l'installation des Vikings au IXe siècle, le royaume de Wessex s'impose comme le principal royaume d'Angleterre. Alfred le Grand sécurise alors son territoire et prend le titre de "roi des Anglo-Saxons". Son petit-fils Æthelstan fut le premier roi à régner sur un royaume unitaire correspondant à peu près aux frontières actuelles de l'Angleterre. (© Odejea/wikimedia)
La Grande Bretagne se laisse distancer par ses pairs dans la course menée pour stimuler la croissance économique.Traduction :Britain is falling behind its peers in the race to spur economic growth. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Grande Bretagne se laisse distancer par ses pairs dans la course menée pour stimuler la croissance économique. Traduction : Britain is falling behind its peers in the race to spur economic growth. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
EXPERTS JEAN VIARD Sociologue – Directeur de recherche au Cevipof / CNRS Auteur de « Un juste regard : Se souvenir pour changer le monde » CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » ALIX BOUILHAGUET Éditorialiste politique – « France Télévisions » EMMANUELLE ANIZON Grand reporter – « L'Obs » Faire sortir les jeunes dans la rue. C'est l'objectif aujourd'hui à Paris avec la mobilisation contre la réforme des retraites de la jeunesse de gauche, largement soutenue par la France insoumise. Aujourd'hui, si cette mobilisation parisienne n'est pas suivie par les syndicats, tous espèrent donc que les jeunes soient au rendez-vous. Sur le plan politique, LFI est accusée de vouloir profiter de la colère sociale pour tirer la couverture à elle. Un pari risqué pour Jean-Luc Mélenchon, car cette mobilisation donnera des chiffres bien moindres que celle de jeudi. La Nupes est de surcroît divisée sur cette nouvelle manifestation : EELV, PCF et PS estiment qu'il faut laisser le combat aux mains des syndicats. « Il va falloir que nous respections le calendrier des organisations syndicales sans se disperser », a averti le communiste Fabien Roussel. Une position visiblement partagée par le syndicat étudiant UNEF, qui n'a pas appelé à manifester aujourd'hui. Pendant ce temps, le gouvernement ne lâche rien, mais des doutes semblent poindre dans les rangs de la majorité. Certains députés Renaissance assument à visage découvert, comme Barbara Pompili, qu'ils n'apporteront pas leur voix à ce texte si celui-ci reste en l'état. Côté Républicains, la réforme semble aussi diviser, une douzaine de députés pourraient voter contre. Le gouvernement a pourtant besoin de quarante voix à l'Assemblée nationale, en plus de celles des 250 députés de la majorité présidentielle. La fenêtre de tir est donc étroite. Côté grévistes, c'est dans le secteur de l'énergie que les blocages peuvent avoir le plus d'impact. Le mouvement social de l'automne dernier a montré toute la force de frappe des salariés de raffineries et c'est le scénario qui est craint aujourd'hui par l'exécutif. Mais la paralysie du pays peut aussi faire basculer l'opinion publique de son côté. La fédération CGT des mines et de l'énergie va jusqu'à envisager des coupures d'électricité chez certains élus favorables à la réforme. Pendant ce temps, outre-manche, les colères sociales font rage depuis l'été dernier. Dans de nombreux services publics, les grèves se succèdent mais le gouvernement ne faiblit pas. Celui-ci souhaite même instaurer un service minimum pour contrer le mouvement. La Grande-Bretagne semble en tout cas plongée dans une crise économique dramatique qui se traduit par une angoisse généralisée du déclassement. Alors, la mobilisation de la jeunesse aujourd'hui est-elle bénéfique au mouvement syndical ? Quelle suite pour la bataille contre la réforme des retraites ? Le gouvernement peut-il céder ? Un blocage du pays peut-il retourner l'opinion publique contre les grévistes ? Comment le Royaume-Uni peut-il se sortir du marasme économique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tous les samedis et dimanches à 18h17, Pierre de Vilno reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir Alastair Campbell, ex-directeur de la Communication et de la Stratégie du Premier Ministre Tony Blair.
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce jeudi, il s'intéresse au recensement religieux et ethnique qui a eu lieu en Grande-Bretagne.
La Grande Bretagne et la France vont signer une déclaration commune pour accroitre leurs efforts afin d'empêcher les migrants illégaux d'entamer un voyage périlleux en traversant la Manche.Traduction:Britain and France will sign a joint declaration to ramp up their efforts to stop illegal migrants from making perilous journeys across the Channel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Grande Bretagne et la France vont signer une déclaration commune pour accroitre leurs efforts afin d'empêcher les migrants illégaux d'entamer un voyage périlleux en traversant la Manche. Traduction: Britain and France will sign a joint declaration to ramp up their efforts to stop illegal migrants from making perilous journeys across the Channel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Cela peut sembler anecdotique, mais c'est un chantier colossal qui s'annonce. La Grande-Bretagne va devoir remplacer ses billets et ses pièces de monnaie. La livre sterling est frappée du visage d'Elizabeth II. Or son fils lui a désormais succédé sur le trône et doit donc lui succéder sur la monnaie britannique. Un changement qui devrait se faire progressivement.
Si Le Point Afrique insiste sur la complicité qui existait entre la reine d'Angleterre et Nelson Mandela, au point qu'ils s'appelaient par leurs prénoms, Le Monde Afrique , pour sa part, relève que la disparition d'Elizabeth II a certes « déclenché un concert d'hommages et de louanges à travers le monde » mais qu'elle « a également suscité des commentaires acerbes au sein des ex-colonies britanniques. Des critiques qui rappellent les épisodes tragiques, les spoliations et la répression qui ont marqué l'histoire de l'empire colonial britannique, dont la reine est perçue à la fois comme le symbole et l'héritière. » En témoigne, pointe Le Monde Afrique, la réaction en Afrique du Sud du parti Combattants pour la liberté économique du tribun populiste, Julius Malema : « nous ne pleurons pas la mort de la reine Elizabeth, affirme ce parti, puisqu'elle nous rappelle une période très tragique dans l'histoire de notre pays et de l'Afrique. La Grande-Bretagne, sous la direction de la famille royale, a pris le contrôle permanent du territoire en 1806. A partir de ce moment, les peuples autochtones n'ont jamais connu la paix. Durant ses soixante-dix ans de règne, la reine n'a jamais reconnu les atrocités que sa famille leur a infligées. » Voix discordantes… Au Kenya, des voix se sont élevées également, relève Le Monde Afrique : « personne ne mentionne ce que les Britanniques faisaient au Kenya lorsqu'elle est devenue reine, a twitté le chroniqueur et caricaturiste kényan Patrick Gathara. Les faits ont tendance à compliquer le conte de fées. » De fait, précise le journal, « quelques mois après l'accession au trône d'Elizabeth II, débutait la révolte des Mau-Mau. Tout au long de cette rébellion anticolonialiste, violemment réprimée par les colons britanniques, quelque 100.000 Kényans ont trouvé la mort et 300.000 autres ont été emprisonnés. » Enfin, des voix discordantes aussi au Nigeria, avec le rôle joué par la Grande-Bretagne dans la guerre civile nigériane qui a suivi la décolonisation du pays en 1960. Et Le Monde Afrique de citer ce journaliste nigérian : « personnellement, je suis plus ému en pensant aux deux millions de morts igbo durant la guerre civile. On sait que les Biafrais ont été abandonnés à leur sort sans aucune intervention de la Grande-Bretagne qui voulait protéger ses intérêts économiques. » Au-delà de la reine, la monarchie en ligne de mire Autant de critiques qui, en réalité, dépassent la personnalité de la souveraine… C'est du moins ce qu'estime Matthew Smith, professeur d'histoire à l'University College de Londres, cité par Le Monde Afrique : « je pense, dit-il, que lorsque les gens expriment ces opinions, ils ne pensent pas spécifiquement à la reine Elizabeth. Ils pensent à la monarchie britannique en tant qu'institution et à la relation de la monarchie avec les systèmes d'oppression, de répression et d'extraction forcée de la main-d'œuvre, ainsi qu'à l'exploitation des ressources naturelles et aux systèmes de contrôle forcés. » Les prix explosent sur le continent… A la Une également : la hausse des prix sur le continent… Exemple au Sénégal : « On va trinquer », s'exclame le quotidien 24 Heures. « Tout flambe !, dénonce le journal. C'est l'expression consacrée d'Est en Ouest et du Nord au Sud du Sénégal ! Résultats des courses : ce mouvement des prix pourrit la vie des Sénégalais. » Le riz, le lait, et l'huile, notamment ont vu leur prix exploser… Et « dans ce contexte de hausse du coût de la vie, les salaires ne suivent pas pour les travailleurs des secteurs de l'informel et du privé », dénonce encore 24 Heures. Enfin, des mouvements de grogne contre la vie chère également au Burkina Faso… « Pour exprimer au gouvernement de Transition, leur ras-le-bol face à la flambée des prix des hydrocarbures et plus globalement des produits de première nécessité, trois associations de défense des consommateurs du Burkina Faso ont organisé un concert de casseroles dix minutes à l'heure du dîner, vendredi soir à Ouagadougou », pointe Le Pays. Le vacarme attendu a été couvert par la pluie et les participants n'étaient pas très nombreux, reconnait le journal, « pour autant, le gouvernement burkinabè ne devrait pas sous-estimer cette première alerte, estime Le Pays, depuis la double augmentation des prix des hydrocarbures de mai et d'août derniers, qui a eu des répercussions sur toute la chaîne d'approvisionnement et de consommation, car elle pourrait servir de prélude ou de catalyseur à des scènes de mécontentements. (…) A vrai dire, conclut le quotidien burkinabé, nous avons là une bombe atomique à retardement. »
durée : 00:07:57 - L'invité de 6h20 - Les Britanniques seront bientôt fixés sur leur nouveau Premier ministre: Philip Turle, journaliste britannique pour France 24 est l'invité de 6h20.
La Grande Bretagne n'a pas utilisé de charbon pour produire de l'électricité pendant 2 semaines.Traduction:Britain has not used coal to generate electricity for two weeks. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
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durée : 00:43:11 - Un jour dans le monde - par : Marie Claude PINSON - Ce soir direction le Royaume-Uni où grèves, explosion sociale, inflation galopante attendent la Première ministre qui succédera lundi à Boris Johnson. Une arrivée sur un terrain déjà miné. - réalisé par : Tristan Gratalon, Nathalie POITEVIN
durée : 00:43:11 - Un jour dans le monde - par : Marie Claude PINSON - Ce soir direction le Royaume-Uni où grèves, explosion sociale, inflation galopante attendent la Première ministre qui succédera lundi à Boris Johnson. Une arrivée sur un terrain déjà miné. - réalisé par : Tristan Gratalon, Nathalie POITEVIN
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
durée : 00:15:08 - Journal de 8 h - La Grande-Bretagne fête les 70 ans de règne pour Elizabeth II. Ce jubilé de platine est fêté en grande pompe par tous les Britanniques ces quatre prochains jours.
durée : 00:15:08 - Journal de 8 h - La Grande-Bretagne fête les 70 ans de règne pour Elizabeth II. Ce jubilé de platine est fêté en grande pompe par tous les Britanniques ces quatre prochains jours.
durée : 00:51:46 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Presqu'île devenue île, la Grande-Bretagne a une histoire étroitement liée au continent européen. De la Britannia romaine aux actes d'Union, entre migrations, échanges et isolement, les Britanniques sont-ils des Européens comme les autres ? - invités : Jean-François Dunyach Maître de conférences en histoire moderne à Sorbonne Université, spécialiste de la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle; Sabrina Juillet Garzon Maîtresse de conférences en civilisation britannique à l'Université Sorbonne Paris Nord