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Inspiré par la SAAQ, Richard Martineau devient un expert en contenu. Journée des Patriotes. La rencontre Martineau-Dutrizac avec Richard Martineau. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cet épisode du CKB Show, on fait le point sur l'arrivée surprise d'Android 16 avec toutes ses nouvelles fonctionnalités pour votre smartphone . On analyse aussi le nouveau logo de Google, symbole d'un virage stratégique vers l'intelligence artificielle et Gemini. On se demande également quel est l'avenir de Google Chrome et Google Search face à ces changements. Accrochez-vous pour une discussion tech passionnante !00:00: Introduction et présentation des sujets de l'épisode (Android 16 et le nouveau logo de Google)01:00: Partage sur l'utilisation de l'Intelligence Artificielle au quotidien01:50: Salutations aux auditeurs, remerciements aux Patriotes et présentation de la chronique audio "Actualité Tech"03:40: Annonce de l'arrivée surprise d'Android 16 et changement de stratégie de Google pour un déploiement plus rapide05:40: Calendrier de déploiement d'Android 16 (Developer Preview, Beta, versions stables)07:30: Compatibilité d'Android 16 (Pixel, Samsung, Motorola, Xiaomi, OnePlus, Oppo, etc.)09:00: Discussion sur le rythme des mises à jour et la stabilité10:40: Introduction aux nouvelles fonctionnalités d'Android 1611:30: Affichage adaptatif des applications sur grands écrans et pliables13:30: Possibilité de minimiser les fenêtres dans la barre des tâches (sur tablettes)14:00: Améliorations audio et Bluetooth (Bluetooth Low Energy, contrôle du volume, réglage indépendant par oreille, changement de micro)16:30: Partage audio via Oracast (connecter plusieurs casques)18:00: Prise en charge du codec AV1 (amélioration qualité vidéo)19:30: Introduction des mises à jour en direct (Live Activities) dans les notifications20:30: Notification de changement de fuseau horaire21:00: Refonte de l'interface utilisateur (Application Téléphone, Menu Paramètres)22:00: Séparation des centres de notification et des paramètres rapides23:00: Mode compact pour les notifications sur l'écran de verrouillage24:30: Réintégration et repensée des boutons de navigation26:00: Amélioration de la fréquence de rafraîchissement adaptative27:00: Personnalisation du double appui sur le bouton d'alimentation28:00: Mode nuit automatique plus intelligent et étendu aux applications tierces29:30: Réorganisation et simplification de la gestion des paramètres rapides30:00: Écran dédié pour les tuiles WiFi et Bluetooth32:30: Nouvelles API multimédia et sélecteur d'images intégré33:30: Raccourcis d'application sous forme de "bulles" sur grands écrans34:30: Multitâche : Écran partagé avec ratios flexibles35:30: Améliorations de la gestion de la batterie (limite de charge, recalibrage, suivi d'état)37:00: Enregistrement d'écran externe (HDMI)37:30: Potentiel d'utiliser le smartphone Android 16 comme unité centrale (comparaison Dex)38:00: Transition vers le nouveau logo de Google38:40: Description et symbolisme du nouveau logo (dégradé, "AI first", lien avec Gemini)40:30: Raisons stratégiques du changement de logo (vente forcée de Chrome, déclin de Google Search)42:00: Le déclin de Google Search face aux IA conversationnelles et nouvelles plateformes43:30: Gemini comme nouveau point central de Google (intégration, modèles IA, potentiel de remplacement de Google)46:00: L'avenir du smartphone, interface vocale et Gemini Live47:30: Le modèle financier de Google et l'hypothèse d'un virage vers le payant (modèle 80/20)50:00: Interrogations sur la nécessité future de Google Search et Google Chrome51:00: Exemple de Gemini Live pour les personnes malvoyantes52:00: Le "cimetière d'applications" de Google comme signe d'innovation et de tests54:00: Remerciements et appels à l'action (soutien, partage, abonnement, commentaires)55:30: Introduction aux Coups de cœur55:45: Coup de cœur d'Adrien : Série Netflix Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs57:50: Coup de cœur d'Adrien : Perplexity dans WhatsApp59:00: Coup de cœur de Nicolas : Curio Shuffle (découverte de sites web)60:30: Conclusion et au revoir
En ces temps de guerre commerciale les grands patrons français sont-ils assez patriotes ? Question posée après les nouvelles attaques de plusieurs d'entre eux contre l'Europe et les nouvelles menaces de délocalisation vers les Etats-Unis de Donald TRUMP… Le communiste Fabien ROUSSEL, qui sera avec nous sur ce plateau, les qualifie de sangsue et leur reproche d'être vendus aux Américains… Alors dans cette affaire qui joue contre son camp ? Les grands patrons ou une Union européenne qui les empêcherait d'être forts dans la compétition mondiale ? On en débat ce mercredi 23 avril avec nos invités : ▶︎ Jean-François RIAL, PDG du groupe Voyageurs du Monde, co-President du Refettorio Paris▶︎ Fabien ROUSSEL, Secrétaire national du Parti communiste français et maire de Saint-Amand-les-Eaux. Il publie jeudi 24 avril un nouvel ouvrage, "Le parti pris du travail" (éditions du Cherche Midi)▶︎ Anne-Sophie ALSIF, Cheffe économiste de BDO France, professeur d'économie à la Sorbonne▶︎ David BAVEREZ, investisseur et essayiste. Il a publié “Bienvenue en économie de guerre !” par le 07/05/2024 chez NOVICE▶︎ Apolline GUILLOT, Rédactrice en chef de Philonomist, journaliste à Philosophie Magazine, co-autrice de « L'IA est-elle une chance ? » édité par Philosophie Magazine (19.04.24)▶︎ Aurore GORIUS, Journaliste, auteure d'un article dans "Multinationales. Une histoire du monde contemporain" (La Découverte), paru le 13 février aux éditions de la Découverte
2 aînés ont subi de graves blessures à la Place Vertu. De nouveaux détails sur le meurtre à Montréal. Élèves suspendus à l’école secondaire des Patriotes de Sainte-Eustache. Meta vous invite à utiliser vos téléphones cellulaires au cinéma! Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Retrouvez la matinale Tocsin du 15 Avril avec Clémence Houdiakova :2:30 Israël empêche des chrétiens d'accéder au St Sépulcre pour le dimanche des Rameaux et s'emparent de pans entiers de Gaza
Retrouvez la matinale de ce mardi 31 mars avec Clémence Houdiakova ! Au programme :2:30 Retour sur la manif pour la paix des Patriotes du samedi 29 mars
Au sommaire de cette spéciale polar et thriller : Évocations de Garde à vue (1981) & Mortelle Randonnée (1983) de Claude Miller (Rimini Editions) ; Échanges autour de A bout de souffle made in USA (1985) de Jim McBride & Patriotes (1991) de Nicholas Meyer (BQHL) ; Recension de Les Arnaqueurs (1990) de Stephen Frears (ESC Editions) ; Chroniques de Nomad (1982) de Patrick Tam & Mad Fate (2022) de Soi Cheang (Carlotta Films) ; Retour sur Sons (2024) de Gustav Möller (Blaq Out). Bonne écoute à toutes et tous !
Voici l'émission du 10 Mars avec Clémence Houdiakova, au programme :2:30 Journée de la femme : retour sur l'action du collectif Némésis à Paris
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités reçoivent Philippe De Villiers pour obtenir son avis éclairé sur les sujets d'actualités et débattre avec les auditeurs.
François Bayrou vient d'annoncer que la France allait demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords entre les deux pays en matière d'immigration. Écoutez la réaction de Arnaud Le Gall, député La France Insoumise du Val-d'Oise, et de Fabrice Leggeri, député Patriotes au Parlement européen, porte-parole du RN, ancien directeur de Frontex, l'Agence européenne de garde-frontières et des garde-côtes. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 26 février 2025.
François Bayrou vient d'annoncer que la France allait demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords entre les deux pays en matière d'immigration. Écoutez la réaction de Arnaud Le Gall, député La France Insoumise du Val-d'Oise, et de Fabrice Leggeri, député Patriotes au Parlement européen, porte-parole du RN, ancien directeur de Frontex, l'Agence européenne de garde-frontières et des garde-côtes. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 26 février 2025.
La matinale du 12 février présentée par Clémence Houdiakova, au sommaire aujourd'hui :2:30 Une plainte pénale déposée pour tromperie aggravée contre les différentes autorités de santé !
C dans l'air du 12 février 2025 - Retailleau : le coup de forceCe matin, au micro de France Inter, il avait esquivé la question. Finalement c'est par un courrier adressé aux militants que Bruno Retailleau a officialisé, ce mercredi, sa candidature à la présidence du parti Les Républicains. Porté par les sondages où il a bondi depuis son arrivée à Beauvau en septembre dernier, le ministre de l'Intérieur ne cache plus ses ambitions et donne un coup d'accélérateur à sa campagne avant un bureau politique crucial prévu lundi prochain pour fixer la date du Congrès. Mais cette candidature pourrait relancer une "guerre des chefs" à droite.Lors d'un dîner en tête-à-tête il y a une semaine à Beauvau, le patron des députés LR lui aurait rappelé leur "accord" sur la distribution des rôles. "A toi d'incarner la droite au gouvernement, à moi de reconstruire notre famille politique", l'aurait mis en garde le patron des députés LR qui envisage également de se lancer dans la course pour 2027, avec l'intention lui aussi d'utiliser la présidence du parti LR comme tremplin pour la présidentielle. Et ses proches ce mercredi montent au créneau pour accuser Bruno Retailleau de prendre la "lourde responsabilité d'ouvrir une guerre des chefs"."Voter ce n'est pas diviser", s'était défendu sur France Inter ce matin Bruno Retailleau, estimant que sa candidature à la tête de LR il y a un peu plus de deux ans contre Eric Ciotti n'avait pas provoqué de guerre des chefs. Il avait alors obtenu 46,3 % des voix face au député des Alpes-Maritimes, qui a quitté depuis ses fonctions à la tête du parti après avoir fait alliance en juin avec le Rassemblement national aux législatives, laissant le poste vacant.Ancien dauphin de Philippe de Villiers, soutien de François Fillon à la présidentielle de 2017, Bruno Retailleau multiplie depuis son arrivée place Beauvau, les sorties médiatiques et les phrases chocs. Sur l'Etat de droit qu'il juge ni "intangible ni sacré", l'immigration et la lutte contre la drogue, ses thèmes favoris, il ne renie rien de son passé villieriste et souverainiste, dénonçant "l'ensauvagement", un "chaos migratoire" ou un processus de "décivilisation"- concept emprunté au théoricien d'extrême droite Renaud Camus - qui serait, selon lui, à l'œuvre dans la société française. Tacticien, homme d'appareil et communicant aguerri, l'ancien sénateur de Vendée s'est désormais lancé officiellement dans la bataille et défend l'idée de "refonder un grand parti de droite qui accepte de s'élargir". Mais jusqu'où ? Quel est le projet politique de Bruno Retailleau ? Qui pour succéder à Éric Ciotti à la tête des LR ? Si ces questions agitent les LR, l'idée d'une primaire à droite et au centre pour la prochaine présidentielle a également été relancée cette semaine par Gérald Darmanin alors que Marine Le Pen retrouvait samedi dernier des dizaines de dirigeants des partis d'extrême droite européens à Madrid, pour le premier sommet du nouveau groupe les Patriotes pour l'Europe. Ce mouvement, créé au Parlement européen en juillet 2024 autour du parti du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, et du Rassemblement national (RN), réunissant 86 eurodéputés, ce qui en fait la troisième force à Strasbourg, a choisi pour slogan : "Make Europe great again" ("rendons sa grandeur à l'Europe"), en référence au "Make America great again" (MAGA) de Donald Trump. C'est dans ce contexte qu'a été publiée, ce mardi, l'édition 2025 du baromètre de la confiance politique du Cevipof illustrant l'érosion très importante du crédit qu'accordent les Français à leurs responsables politiques. Ainsi 7 Français sur 10 interrogés déclarent ne pas avoir confiance dans la politique. Ils sont tout aussi nombreux à penser le personnel politique corrompu. Conséquence ou pas d'un sentiment de manque de visibilité, 73 % des sondés disent souhaiter avoir "un vrai chef en France pour remettre de l'ordre". Les experts :- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Pascal PERRINEAU - Politologue - Professeur associé au Cevipof- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
L'émission 28 minutes du 11/02/2025 "Make Europe Great Again" : les populistes européens galvanisés par "la tornade Trump" ?Vendredi 7 février et samedi 8 février les principaux dirigeants d'extrême droite étaient réunis à Madrid pour le premier sommet des “Patriotes pour l'Europe”, un groupe créé au Parlement européen à l'été 2024. Galvanisés par la victoire de Donald Trump, Marine Le Pen, le hongrois Viktor Orbán, le Néerlandais Geert Wilders et leurs homologues se sont rassemblés derrière un nouveau slogan : “Make Europe Great Again”. Un slogan inspiré de “Make America Great Again”, alors que les partis d'extrême droite, déjà en place ou aux portes du pouvoir, ont le vent en poupe dans toute l'Europe. La présidente du Rassemblement national s'est réjouie d'un “basculement mondial”. Donald Trump défend de nombreux principes et valeurs en accord avec ceux défendus par ces partis : le rejet de l'immigration, du "wokisme", des politiques climatiques, la défense de la souveraineté nationale ou encore la remise en cause de la CPI. On en débat avec Catherine Fieschi, politologue, spécialiste des extrêmes droites européennes, Charles Sapin, journaliste politique au Point et Yves Roucaute, philosophe et écrivain.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 11/02/2025 L'écrivain Patrick Chamoiseau : pour la "créolisation" des hommes et des culturesDans son nouvel ouvrage “Que peut Littérature quand elle ne peut ?” paru aux éditions du Seuil, l'écrivain Patrick Chamoiseau questionne la capacité des œuvres littéraires à venir au secours des peuples opprimés. L'essayiste martiniquais reprend ici les concepts de “créolisation” et de “Relation”, mis au point par son maître à penser Édouard Glissant. Patrick Chamoiseau écrit : “le principe de la Relation suppose que ce n'est pas le “même”, que ce n'est pas la transparence d'un standard dominant, mais bien l'opaque générique de la “différence” qui est le mieux à même de nous nourrir”. Il combat l'idée d'un “Grand récit”, qui nous enferme dans une réalité unique et nous fait accepter “l'inacceptable”. Patrick Chamoiseau considère toutes ses œuvres littéraires dans un contexte (géo)politique : “Puisqu'il nous faut questionner les littératures dans leur rapport au monde, donc à chaque être vivant, il serait indécent de parler d'autre chose que de l'irruption de l'extrême droite au pays de Montaigne, ou du génocide à ciel ouvert perpétré à Gaza.”"Make Europe Great Again" : les populistes européens galvanisés par "la tornade Trump" ?Vendredi 7 février et samedi 8 février les principaux dirigeants d'extrême droite étaient réunis à Madrid pour le premier sommet des “Patriotes pour l'Europe”, un groupe créé au Parlement européen à l'été 2024. Galvanisés par la victoire de Donald Trump, Marine Le Pen, le hongrois Viktor Orbán, le Néerlandais Geert Wilders et leurs homologues se sont rassemblés derrière un nouveau slogan : “Make Europe Great Again”. Un slogan inspiré de “Make America Great Again”, alors que les partis d'extrême droite, déjà en place ou aux portes du pouvoir, ont le vent en poupe dans toute l'Europe. La présidente du Rassemblement national s'est réjouie d'un “basculement mondial”. Donald Trump défend de nombreux principes et valeurs en accord avec ceux défendus par ces partis : le rejet de l'immigration, du "wokisme", des politiques climatiques, la défense de la souveraineté nationale ou encore la remise en cause de la CPI. Enfin, Marjorie Adelson nous explique comment des scientifiques ont découvert que les chasseurs-cueilleurs paléolithiques étaient cannibales et Marie Bonnisseau revient sur la disparition des grands méchants dans les Disney. Oubliés Scar, Jafar ou Cruella d'Enfer, les antagonistes correspondent désormais à des thématiques, comme le changement climatique ou le divorce des parents.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'extrême droite européenne rassemblée au sein du groupe « Patriotes pour l'Europe », s'est réunie à Madrid le week-end dernier, dans le cadre d'une vaste démonstration de force. Avec leur slogan « Make Europe Great Again », MEGA, inspiré de Donald Trump, le 3ème groupe du Parlement européen qui s'étend du Hongrois Viktor Orban à la Française Marine Le Pen, entend profiter de la vague provoquée par la victoire du milliardaire américain. Jusqu'où l'extrême droite européenne peut-elle suivre «la tornade Trump» ?, de quelle manière les réseaux ultra-conservateurs américains infusent-ils en Europe ?Avec nos invités : - Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l'extrême droite, co-directeur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès- Serge Jaumain, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), spécialiste des États-Unis et des relations entre l'Europe et l'Amérique du Nord.
Une réunion des partis européens d'extrême-droite doit se tenir à Madrid pour plancher sur le droit du sol. Écoutez l'interview de Fabrice Leggeri, député européen "Patriotes pour l'Europe" (Rassemblement National).
Une réunion des partis européens d'extrême-droite doit se tenir à Madrid pour plancher sur le droit du sol. Écoutez l'interview de Fabrice Leggeri, député européen "Patriotes pour l'Europe" (Rassemblement National).
durée : 00:54:44 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Fabrice Legerri député européen Patriotes pour l'Europe, ancien directeur de Frontex est l'invité de Questions politiques ce dimanche.
durée : 00:54:44 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Fabrice Legerri député européen Patriotes pour l'Europe, ancien directeur de Frontex est l'invité de Questions politiques ce dimanche.
Florian Philippot, Président des Patriotes.
Question posée à la Une du site d'information sénégalais Senego. « Après sa défaite à l'élection présidentielle cette année, l'ex-président Macky Sall est annoncé comme tête de liste de la (nouvelle) coalition Takku-Wallu (qui rassemble l'APR, le PDS et Rewmi) en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre. Il semble que le leader de l'APR veuille prendre sa revanche sur le leader de Pastef, Ousmane Sonko, lui aussi tête de liste de son parti. Macky Sall voudra (en effet) certainement laver l'affront qui lui a été causé, si l'on peut le dire ainsi, par l'actuel chef du gouvernement. Et pour cela, pointe encore Senego, il n'y a pas de meilleure façon que d'imposer une cohabitation au régime de Bassirou Diomaye Faye ».Un paysage politique refondu…On n'en est pas encore là. Les législatives anticipées ont lieu dans un mois et demi. Le dépôt des listes a été clos dimanche. Ce qui est sûr c'est qu'on assiste à une reconfiguration du paysage politique sénégalais. Jeune Afrique le souligne : « les principales coalitions de la précédente législature, Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal et Benno Bokk Yakaar, semblent en effet mortes et enterrées, remplacées par de nouvelles. Quant aux Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (le Pastef), portés par la large victoire à la présidentielle de Bassirou Diomaye Faye et emmenés par Ousmane Sonko, leur tête de liste nationale, ils porteront leurs propres couleurs, accueillant leurs alliés à leurs côtés mais sans former de véritable coalition. Après la désagrégation spectaculaire de certains partis politiques de premier plan au soir du 24 mars dernier, le scrutin prévu le 17 novembre aura donc pour principal enjeu de savoir si cette tendance se confirmera dans l'hémicycle, pointe encore Jeune Afrique, conduisant alors à une "hégémonie patriote" que les forces dispersées de l'opposition seront bien en mal de contrecarrer ».Des débats électriques en perspective…En tout cas, « entre Ousmane Sonko et Macky Sall, l'heure de la revanche semble avoir sonné », insiste également Le Monde Afrique. « Le retour annoncé de Macky Sall, absent du pays depuis qu'il a cédé le pouvoir à Bassirou Diomaye Faye en avril, est un revirement de taille dans la vie politique sénégalaise. (…) Ce rebondissement en début de campagne des législatives ne devrait pas manquer d'électriser un peu plus les débats. Car Macky Sall est loin de faire l'unanimité, relève Le Monde Afrique. Le collectif des victimes de son régime le tient pour l'un des responsables de la répression des manifestations antigouvernementales qui a fait plus soixante morts entre 2021 et 2024 d'après Amnesty International. Sa figure agit comme un chiffon rouge brandi par le nouveau pouvoir, lancé depuis plusieurs semaines dans une opération de "reddition des comptes" qui vise les anciennes autorités. Enquêtes contre certains de ses proches, interdictions de quitter le territoire, audits des comptes publics, le gouvernement du premier ministre exerce une forte pression sur les anciens responsables et les soutiens de l'ex-président ».Paradoxe…Ce qui fait dire à WalfQuotidien à Dakar qu'on est aux « prémices d'un régime policier » : « parallèlement aux dossiers judiciaires de reddition des comptes impliquant d'anciens ministres et directeurs généraux, d'autres individus font l'objet de poursuites à cause de leurs sorties médiatiques. Une situation qui rappelle la fin de règne de Macky ». Et le quotidien sénégalais de dénoncer les « convocations-arrestations » de certains hommes politiques, journalistes ou chroniqueurs, à l'instar de Cheikh Yérim Seck, ancien journaliste à Jeune Afrique, qui a été placé en garde à vue hier pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.Il y a aussi, souligne le site d'information Seneplus, la convocation policière de Bougane Gueye Dany, le leader du mouvement Gueum sa bop. « Cette action, perçue par beaucoup comme une tentative d'intimidation à l'approche des élections législatives, suscite de vives réactions au sein de l'opposition et de la société civile ». Ainsi Thierno Alassane Sall, figure de l'opposition, dénonce « le paradoxe d'un régime issu de l'opposition qui semble aujourd'hui vouloir museler ses détracteurs. De son côté, Alioune Tine, figure respectée de la société civile, appelle à la raison et au respect des principes démocratiques ».Cette vague de convocations et d'arrestations, conclut Seneplus, « met en lumière les tensions croissantes entre le pouvoir et l'opposition à l'approche d'échéances électorales cruciales, et ravive le débat sur la liberté d'expression et le respect du jeu démocratique dans le pays ».
Question posée à la Une du site d'information sénégalais Senego. « Après sa défaite à l'élection présidentielle cette année, l'ex-président Macky Sall est annoncé comme tête de liste de la (nouvelle) coalition Takku-Wallu (qui rassemble l'APR, le PDS et Rewmi) en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre. Il semble que le leader de l'APR veuille prendre sa revanche sur le leader de Pastef, Ousmane Sonko, lui aussi tête de liste de son parti. Macky Sall voudra (en effet) certainement laver l'affront qui lui a été causé, si l'on peut le dire ainsi, par l'actuel chef du gouvernement. Et pour cela, pointe encore Senego, il n'y a pas de meilleure façon que d'imposer une cohabitation au régime de Bassirou Diomaye Faye ».Un paysage politique refondu…On n'en est pas encore là. Les législatives anticipées ont lieu dans un mois et demi. Le dépôt des listes a été clos dimanche. Ce qui est sûr c'est qu'on assiste à une reconfiguration du paysage politique sénégalais. Jeune Afrique le souligne : « les principales coalitions de la précédente législature, Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal et Benno Bokk Yakaar, semblent en effet mortes et enterrées, remplacées par de nouvelles. Quant aux Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (le Pastef), portés par la large victoire à la présidentielle de Bassirou Diomaye Faye et emmenés par Ousmane Sonko, leur tête de liste nationale, ils porteront leurs propres couleurs, accueillant leurs alliés à leurs côtés mais sans former de véritable coalition. Après la désagrégation spectaculaire de certains partis politiques de premier plan au soir du 24 mars dernier, le scrutin prévu le 17 novembre aura donc pour principal enjeu de savoir si cette tendance se confirmera dans l'hémicycle, pointe encore Jeune Afrique, conduisant alors à une "hégémonie patriote" que les forces dispersées de l'opposition seront bien en mal de contrecarrer ».Des débats électriques en perspective…En tout cas, « entre Ousmane Sonko et Macky Sall, l'heure de la revanche semble avoir sonné », insiste également Le Monde Afrique. « Le retour annoncé de Macky Sall, absent du pays depuis qu'il a cédé le pouvoir à Bassirou Diomaye Faye en avril, est un revirement de taille dans la vie politique sénégalaise. (…) Ce rebondissement en début de campagne des législatives ne devrait pas manquer d'électriser un peu plus les débats. Car Macky Sall est loin de faire l'unanimité, relève Le Monde Afrique. Le collectif des victimes de son régime le tient pour l'un des responsables de la répression des manifestations antigouvernementales qui a fait plus soixante morts entre 2021 et 2024 d'après Amnesty International. Sa figure agit comme un chiffon rouge brandi par le nouveau pouvoir, lancé depuis plusieurs semaines dans une opération de "reddition des comptes" qui vise les anciennes autorités. Enquêtes contre certains de ses proches, interdictions de quitter le territoire, audits des comptes publics, le gouvernement du premier ministre exerce une forte pression sur les anciens responsables et les soutiens de l'ex-président ».Paradoxe…Ce qui fait dire à WalfQuotidien à Dakar qu'on est aux « prémices d'un régime policier » : « parallèlement aux dossiers judiciaires de reddition des comptes impliquant d'anciens ministres et directeurs généraux, d'autres individus font l'objet de poursuites à cause de leurs sorties médiatiques. Une situation qui rappelle la fin de règne de Macky ». Et le quotidien sénégalais de dénoncer les « convocations-arrestations » de certains hommes politiques, journalistes ou chroniqueurs, à l'instar de Cheikh Yérim Seck, ancien journaliste à Jeune Afrique, qui a été placé en garde à vue hier pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.Il y a aussi, souligne le site d'information Seneplus, la convocation policière de Bougane Gueye Dany, le leader du mouvement Gueum sa bop. « Cette action, perçue par beaucoup comme une tentative d'intimidation à l'approche des élections législatives, suscite de vives réactions au sein de l'opposition et de la société civile ». Ainsi Thierno Alassane Sall, figure de l'opposition, dénonce « le paradoxe d'un régime issu de l'opposition qui semble aujourd'hui vouloir museler ses détracteurs. De son côté, Alioune Tine, figure respectée de la société civile, appelle à la raison et au respect des principes démocratiques ».Cette vague de convocations et d'arrestations, conclut Seneplus, « met en lumière les tensions croissantes entre le pouvoir et l'opposition à l'approche d'échéances électorales cruciales, et ravive le débat sur la liberté d'expression et le respect du jeu démocratique dans le pays ».
Replay de la matinale Tocsin du 11 juillet ! C'est parti : 00:02:30 La chronique police justice
durée : 00:09:21 - La Question du jour - par : Quentin Lafay - Ce lundi, au Parlement européen, le Rassemblement national a rallié le groupe d'extrême droite impulsé par le Hongrois Viktor Orbán, nommé "Patriotes pour l'Europe". - invités : Estelle Delaine Maîtresse de conférences à l'Université Rennes 2
durée : 01:59:51 - Les Matins d'été - par : Quentin Lafay - .
Alors que les élections législatives françaises n'ont pas porté le Rassemblement national au pouvoir, elles n'ont pas non plus été remportées par le parti présidentiel, Renaissance. Un nouveau revers pour le parti d'Emmanuel Macron après les mauvais résultats électoraux des élections européennes, où le groupe Renew Europe est tombé de 103 à 77 élus. Il devient la cinquième force politique du Parlement européen, derrière un nouveau groupe d'extrême droite "les Patriotes pour l'Europe". La présidente du groupe Renew Europe au Parlement européen, Valérie Hayer, revient sur ces élections et l'avenir de son groupe au sein de l'hémicycle.
La relation Europe-Afrique est en question après la poussée de l'extrême droite aux élections européennes du 9 juin et l'arrivée du Premier ministre hongrois Viktor Orban à la présidence de l'Union européenne. Les acquis du sommet de Bruxelles de 2022 sont-ils en danger ? La politique migratoire de l'Union européenne va-t-elle se durcir ? Guillaume Arditti est le fondateur du cabinet de conseil Belvedere Advisory et chercheur associé à l'Institut Jacques Delors. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Guillaume Arditti, il y a deux ans, au sommet de Bruxelles, l'Union européenne (UE) a promis une enveloppe de 150 milliards d'euros pour développer les infrastructures en Afrique. Est-ce que la poussée de l'extrême droite aux élections européennes du 9 juin peut remettre en cause cette promesse ?Guillaume Arditti : Je pense que, sur la poussée de l'extrême droite, s'il y a eu une poussée en France qui a été extrêmement notable, lorsqu'on regarde ce qu'il se passe au niveau du Parlement européen, en fait, on passe d'une présence de l'extrême droite qui est représentée à un peu plus de 20% en 2019 à un peu moins de 25% aujourd'hui. Donc, je pense que ce sera assez difficile dans la mesure où le poids que les groupes d'extrême droite représentent au Parlement n'est pas suffisant aujourd'hui pour provoquer un changement drastique de la politique de l'Union européenne vis-à-vis du continent africain. Et du côté gouvernemental, quand bien même Viktor Orban soit arrivé à la présidence du Conseil de l'Union européenne, ça reste un phénomène qui est conjoncturel. On est sur un hasard du calendrier qui fait que Orban arrive au même moment où on voit que les extrêmes sont en train de se renforcer. Néanmoins, il ne faut pas surestimer le rôle qu'il peut jouer dans un poste qui finalement va durer six mois. Et donc, le poids qu'il va avoir ne doit pas être surestimé.Deux ans après le sommet de Bruxelles, quels sont les secteurs où l'Europe et l'Afrique peuvent développer aujourd'hui leur partenariat ?Je pense que, là, aujourd'hui, ce qui est en train de se produire, c'est un changement qui est induit par la crise qu'on connait actuellement avec la guerre en en Ukraine. La conséquence que ça a eue, c'est une prise de conscience au niveau de l'Union européenne d'une forme de vulnérabilité sur des problématiques de souveraineté qui sont extrêmement importantes. Donc, le premier élément, évidemment, qui a été mis à jour, c'est la dépendance énergétique. Le deuxième, c'est la vulnérabilité par rapport à l'approvisionnement en métaux critiques qui sont un élément essentiel pour la transition. Et le troisième, c'est la volonté de réindustrialiser l'Union européenne à un moment où la dépendance vis-à-vis de la Chine est devenue un point de vulnérabilité extrêmement fort. Donc, tous ces éléments-là sont en train de militer en faveur d'un changement, je pense, assez profond, au sein de l'Union européenne. Donc, ce n'est pas encore très visible, mais qui se retranscrit quand même dans la déclaration qui avait été faite en 2022 lors du 6e Sommet – qui avait donné lieu à ce paquet de 150 milliards – où le Parlement européen avait bien dit qu'il fallait aujourd'hui dépasser la relation de donateurs-bénéficiaires.C'est-à-dire qu'il ne faut plus inscrire Europe-Afrique dans une relation entre celui qui donne et celui qui reçoit, mais dans une relation entre partenaires qui peuvent se développer conjointement ?Absolument ! C'est-à-dire que, jusqu'à maintenant, la relation avec le continent africain était marquée par un discours disant qu'il fallait saisir des opportunités de croissance, des relais de croissance en Afrique. L'opportunité, c'est une optionnalité : c'est-à-dire qu'on peut la saisir ou on peut ne pas la saisir. En revanche, ça n'est pas une nécessité. Et, aujourd'hui, on est en train de réaliser que la relation avec le continent africain est une nécessité. Par exemple, quand on parle de trouver des alternatives en termes énergétiques, évidemment, plutôt que d'importer du gaz liquéfié des États-Unis, ça a beaucoup plus de sens de trouver des alternatives au niveau des développements en Afrique du Nord, les développements récents en Mauritanie, au Sénégal ou encore d'autres développements au Mozambique.Ça, c'est pour satisfaire les besoins en énergie en Europe. Et pour faire face aux changements climatiques ?De la même façon qu'il faut trouver ces alternatives pour renforcer l'indépendance au niveau énergétique, il faut trouver aussi des métaux critiques pour renforcer l'indépendance par rapport au modèle chinois et au partenariat avec la Chine. Or, on réalise que les métaux critiques se trouvent très largement en Afrique. Le cobalt est souvent l'exemple le plus mis en avant avec des réserves qui sont de 70% quasiment en République démocratique du Congo. Mais on pense aussi à des métaux comme le manganèse, le graphite, le cuivre ou encore du nickel : des métaux critiques qui sont indispensables à la fois là pour la production de turbines éoliennes ou la production de batteries pour des véhicules électriques.À la suite des élections européennes du 9 juin, les eurodéputés d'extrême droite de 12 pays, notamment ceux du Rassemblement national en France et ceux du Fidesz en Hongrie, viennent de constituer le groupe Patriotes pour l'Europe, qui sera la troisième force du Parlement européen. Est-ce que ça veut dire que l'Union européenne va durcir sa politique migratoire ?Là encore, je pense que ça rejoint le début de notre conversation sur le point qui est donné à l'extrême droite au niveau du Parlement européen. En termes de poids, finalement, l'Union pour les Patriotes, quand on regarde par rapport à la situation précédente, c'est plus une recomposition de l'extrême droite qui est en train de se faire sur une ligne de fracture d'ailleurs entre des pro-Kiev et des pro-Moscou, plutôt qu'un changement fondamental sur le poids de l'extrême droite au sein de l'Union européenne. Donc, moi, il me semble que l'importance qui est accordée à l'union Patriotes et à l'influence qu'elle pourrait avoir sont un petit peu surestimées actuellement.
Ces derniers temps, avec Standard & Poor's, Moody's a publié un bulletin assez alarmant sur la France. Cette agence de notation américaine indique que la situation politique française pourrait rendre plus difficile que prévu le remboursement de la dette avec une nouvelle dégradation de la note en perspective. Ce qui inquiète les agences c'est la situation politique bloquée au lendemain des législatives et la perspective de voir arriver un gouvernement encore plus dépensier au pouvoir alors que la charge budgétaire de la dette est prévue à 52,2 milliards d'euros en 2024. On n'en est pas encore à la crise financière, mais François Lenglet estime que les ingrédients se mettent en place petit à petit. Il rappelle que la politique est toujours le déclencheur d'une telle crise. À mesure que le Nouveau Front populaire se rapproche peut-être du pouvoir, on voit les discours évoluer. Ruth Elkrief estime que le bon vieux dicton "faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais" pourrait s'appliquer sur la situation politique qui prévaut actuellement dans l'Hexagone. Avec 193 députés, donc 52 en moins que la précédente qui était déjà relative, le NFP affirme que sa majorité est légitime et que seul son programme qui devrait être appliqué. Dans son intervention, Ruth Elkrief évoque aussi d'autres contradictions comme la possibilité de gouverner par décret ou celle d'utiliser le 49.3. Deux procédés souvent décriés par la gauche lorsque le camp présidentiel les utilisait. Lundi, le RN a officialisé son ralliement au groupe européen des "Patriotes pour l'Europe", créé par le Premier ministre hongrois Viktor Orban avec l'ex-Premier ministre tchèque Andrej Babis et Herbert Kickl, le chef de l'extrême droite autrichienne. Jordan Bardella prend logiquement la tête de ce nouveau parti européen puisque le Rassemblement National compte le plus d'euro-députés. Abnousse Shalmani précise que le point commun entre tous ces adhérents aux Patriotes c'est leur volonté d'arrêter l'aide à l'Ukraine. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Après les législatives en France, les marchés craignent la paralysie politique. Les discussions entre le Nouveau Front Populaire et le camp présidentiel pourraient prendre du temps et peser sur les actifs français à court terme. La fusée Ariane 6 devrait prendre son envol ce mardi soir, depuis la Guyane française. Avec ce programme, l'Europe ambitionne de retrouver son autonomie stratégique d'accès à l'espace. Le leader du Rassemblement National Jordan Bardella dirigera le nouveau groupe politique européen d'extrême droite, "Les Patriotes pour l'Europe". Une formation qui devient la troisième force du Parlement européen. Présentation: Ondine Werres Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l'oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l'essentiel de l'info business, entreprendre, investir et politique. Signé L'Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 00:02:53 - Géopolitique - Finalement, les élus RN au Parlement européen siègeront dans le nouveau groupe d'extrême-droite formé par le premier ministre hongrois, les « Patriotes pour l'Europe ». Le RN n'avait pas voulu l'annoncer avant le second tour, de peur de relancer le soupçon de sympathies pro-russes.
durée : 00:02:53 - Géopolitique - Finalement, les élus RN au Parlement européen siègeront dans le nouveau groupe d'extrême-droite formé par le premier ministre hongrois, les « Patriotes pour l'Europe ». Le RN n'avait pas voulu l'annoncer avant le second tour, de peur de relancer le soupçon de sympathies pro-russes.
L'émission 28 Minutes du 03/07/2024 Quand un homme rend hommage à son chien disparu : le livre phénomène ! Professeur d'éducation physique, amoureux de la montagne et du ski de randonnée, Cédric Sapin-Defour est né dans l'Aube et a grandi dans l'Ain. Il a alors huit ans quand il découvre Chamonix et l'Aiguille du Midi. Un vrai choc esthétique. La montagne ne le quittera plus. Il va alors consacrer ses premiers livres à cet univers : "Je n'ai pas trouvé mieux pour prolonger ce moment.” Mais ce qui va le révéler au grand public, c'est le récit de sa relation avec son chien, Ubac, dont la mort l'a dévasté en 2017. Il raconte ses treize années de compagnonnage avec son Bouvier bernois dans “Son odeur après la pluie”, publié en 2023 chez Stock, un incroyable succès avec déjà plus de 400 000 exemplaires vendus, qui sublime la relation entre un homme et son animal. “Dans notre société, le deuil d'un animal ne vaut pas très cher. Alors on le tait, on masque notre tristesse. Et puis on s'entend dire "tu vas en reprendre un” et c'est insupportable !” Cédric Sapin-Defour est notre invité. Orban, Meloni, Le Pen : l'alliance des extrêmes droites qui pourrait changer l'Europe ? Depuis le 1er Juillet, Viktor Orban est le président du Conseil de l'Union européenne. Il le sera pour six mois, avec un slogan choc qui donne le ton : "Make Europe Great Again" qui rappelle la devise "Make America Great Again", popularisée par Donald Trump. La Hongrie prend donc la tête de l'UE au moment où le RN de Marine Le Pen est aux portes du pouvoir en France et que l'italienne Giorgia Meloni a triomphé aux élections européennes. Cette configuration pourrait permettre aux trois leaders de créer un groupe majeur d'extrême droite au sein de l'UE, une alliance qui aurait d'autant plus de poids que deux de ses membres seraient issus de deux pays fondateurs de l'Europe. Viktor Orban a d'ores et déjà lancé ce week-end avec le leader d'extrême droite autrichien, Herbert Kickl (FPÖ) et l'ancien dirigeant tchèque Andrej Babiš (ANO), une nouvelle alliance politique baptisée "Patriotes pour l'Europe". Leur but est de remodeler les institutions européennes et de réorienter la politique sur l'immigration, les politiques vertes et la guerre en Ukraine. Alors, cette configuration inédite peut-elle remettre en cause des engagements majeurs européens ? On en débat. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 03 juillet 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 Minutes du 03/07/2024 Orban, Meloni, Le Pen : l'alliance des extrêmes droites qui pourrait changer l'Europe ? Depuis le 1er Juillet, Viktor Orban est le président du Conseil de l'Union européenne. Il le sera pour six mois, avec un slogan choc qui donne le ton : "Make Europe Great Again" qui rappelle la devise "Make America Great Again", popularisée par Donald Trump. La Hongrie prend donc la tête de l'UE au moment où le RN de Marine Le Pen est aux portes du pouvoir en France et que l'italienne Giorgia Meloni a triomphé aux élections européennes. Cette configuration pourrait permettre aux trois leaders de créer un groupe majeur d'extrême droite au sein de l'UE, une alliance qui aurait d'autant plus de poids que deux de ses membres seraient issus de deux pays fondateurs de l'Europe. Viktor Orban a d'ores et déjà lancé ce week-end avec le leader d'extrême droite autrichien, Herbert Kickl (FPÖ) et l'ancien dirigeant tchèque Andrej Babiš (ANO), une nouvelle alliance politique baptisée "Patriotes pour l'Europe". Leur but est de remodeler les institutions européennes et de réorienter la politique sur l'immigration, les politiques vertes et la guerre en Ukraine. Alors, cette configuration inédite peut-elle remettre en cause des engagements majeurs européens ? On en débat. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 03 juillet 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
TOCSIN A BESOIN DE VOUS POUR ASSURER SA SAISON 2 !!! https://www.tocsin-media.fr/message-important-aux-soutiens-de-tocsin-3/?_sc=NjM3MTc2MiMxNjU2#donSuivez désormais les émissions de Tocsin sur podcast !!Apple Podcast : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/tocsin-podcast/id1744015043Spotify : https://open.spotify.com/show/0dETPUruOovRAkvUObTYSZ?si=ptaqw3m1SsuIQEhM3Jdd1ARetrouvez la matinale de Tocsin, tous les matins de 7h30 à 9h30. Au menu : 00:00 Introduction et flash info2:30 La chronique Police/Justice
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Bienvenue dans Pur jus, le podcast de Camille & Justine en tête à tête. Cette semaine pas de changement niveau météo, il pleut à Paris is the new normal. Pour se remonter le moral on pioche des questions chill, on parle de nos derniers coups de coeur de bouffe, de Tibo in shape (pas un coup de coeur en revanche), et de nos premiers concerts, vous ne devinerez jamais ce qu'est allé voir Camille à 10 ans. Si cet épisode vous plait dites-le avec des commentaires et des étoiles ! Retrouvez-nous sur youtube, tiktok et instagram @camilletjustine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous recevons cette semaine Nicolas Schmit, commissaire européen à l'Emploi, aux Affaires sociales et à l'Insertion. Ce Luxembourgeois de 70 ans est la tête de liste commune du Parti socialiste européen (PSE) pour les élections européennes de juin 2024. À quelques jours du scrutin européen, il nous parle de la social-démocratie européenne et des défis qu'elle devra relever pour cette nouvelle législature, face à une extrême droite qui caracole en tête des sondages et vise à modifier les équilibres au Parlement européen.
Inspiré du scandale de la fin de semaine, Frank Paquette du Blog du Québec nous fait un cours 101 sur la révolte des Patriotes! https://quebecblogue.com/les-evenements-cles-de-linsurrection-des-patriotes-au-19eme-siecle
Fête des Patriotes : d'où vient cette journée nationale ? Les Caisses Desjardins ont annoncé la fermeture de leurs établissements lors de la Journée nationale des Patriotes par le biais d'une affiche arborant un drapeau du Canada. Entrevue avec Gilles Laporte, historien spécialiste du XIXe siècle québécois, enseignant en histoire du Québec au Cégep du Vieux Montréal et à l'Université du Québec à Montréal. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les services d'intervention de la ville sont-ils vraiment utiles ? Desjardins s'excuse pour la fête des Patriotes. GND fait une lettre ouverte. Ottawa serre la vis sur le vol de véhicules. Discussion société avec Alexandre Dubé, animateur à QUB. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Elias Makos kicks off the week with David Heurtel, Former Quebec liberal cabinet minister, Council at Fasken and political analyst, and Dan Delmar, Co-founder of the PR and content firm TNKR Media. Quebec nationalists are in a tizzy after photos of in-branch posters at Desjardins for la fête des Patriotes were posted online The Parti Québécois has launched a new ad campaign extolling the virtues of independence Last week Pierre Fitzgibbon caused quite the stir with a flippant response over whether or not Quebec should lower gas taxes
Aujourd'hui dans le podcast, on commence en rafale avec plusieurs nouvelles. On évoque la pseudocontroverse de la banque Desjardins et de son affiche sur la fête de Patriotes, la nouvelle pub de Paul Saint-Pierre Plamondon sur la souveraineté, le ministre de l'Économie Pierre Fitzgibbon qui annonce la fin du prix plancher sur l'essence au Québec pour ensuite dire à la fin de la conférence qu'il faudrait augmenter la taxe sur l'essence. Un nouveau sondage des intentions de vote fédéral réalisé par Abacus confirme une nouvelle fois la montée des conservateurs avec 43% des intentions de vote. En restant sur la scène fédérale, le président de la Chambre des communes Greg Fergus s'est mis encore dans l'embarras en apparaissant dans la promotion d'un événement de financement du parti libéral du Canada dans son comté de Gatineau. Les jeunes caquistes (CRCAQ) demandent au gouvernement Legault d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans au Québec. Ian termine le podcast en pétant sa coche sur ce sujet. TIMESTAMPS 0:00 Intro 1:34 Desjardins et la fête des Patriotes 5:23 La pub de la souveraineté de PSPP 10:42 Fitzgibbon et le prix de l'essence 19:04 Nouveau sondage Abacus fédéral 21:18 Greg Fergus encore dans l'embarras 26:33 Les politiciens encore dans nos maisons N'OUBLIEZ PAS VOTRE 10% de RABAIS POUR RANCHBRAND.CA AVEC LE CODE «IAN10» Le livre de FRANK ici : https://www.amazon.ca/-/fr/Frank-Fournier/dp/B0BW2H65G5/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=1677072629&sr=8-1 La Boutique du Podcast : https://ian senechal.myspreadshop.ca/all?lang=fr Ian & Frank : https://open.spotify.com/show/6FX9rKclX7qdlegxVFhO3B?si=afe46619f7034884 Le Trio Économique : https://open.spotify.com/show/0NsJzBXa8bNv73swrIAKby?si=85446e698c744124 Le Dédômiseur : https://open.spotify.com/show/0fWNcURLK6TkBuYUXJC63T?si=6578eeedb24545c2 PATREON Patreon.com/isenechal --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/ian-snchal/message
Journée nationale des Patriotes: quels sont les enjeux revendiqués en 2024? Israël et Iran: l'analyse de Guy St-Jacques Entrevue avec Yves-François Blanchet L'actualité racontée autrement également sur: Noovo Info : https://www.noovo.ca/noovoinfo Facebook : https://www.facebook.com/noovo.info Instagram : https://www.instagram.com/noovo.info Twitter : https://twitter.com/NoovoInfo
Avec cette question posée par Jeune Afrique : « au Sénégal, les médias d'État couperont-ils le cordon avec le pouvoir ? Revendiquant la rupture, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sauront-ils mettre un terme à la tutelle parfois caricaturale du pouvoir politique sur les médias publics ? »Il faut dire qu'en la matière, le passif est lourd… Jeune Afrique donne plusieurs exemples, dont ce fameux soir du lundi 25 mars, lendemain de présidentielle. Tout le monde sait, au vu des tendances nationales, que Bassirou Diomaye Faye est largement vainqueur.Et pourtant, pointe le site panafricain, au journal télévisé de 20 heures de la RTS, la Radio Télévision sénégalaise, « l'information n'est pas jugée prioritaire. Certes, dès le lancement du JT, qui ne dure que 20 secondes, le présentateur annonce que “le président Macky Sall et Amadou Ba félicitent Bassirou Diomaye Faye“, tout en indiquant qu'un portrait du nouveau président suivra peu après. Mais la RTS choisit de consacrer son sujet d'ouverture à l'agenda du président sortant. (…) Il faudra attendre la treizième minute de ce JT pour découvrir enfin le portrait du cinquième président de la République sénégalaise. » Qui plus est, « le vaincu, Amadou Ba, aura droit dans la foulée à un sujet deux fois plus long que son adversaire victorieux (quatre minutes). »Commentaire de JA : « digne de l'Union soviétique des années Brejnev, le journal télévisé de la RTS, ce 25 mars 2024, semble comme ressorti de la naphtaline sans avoir évolué d'un iota depuis le règne de Léopold Sédar Senghor, dans un Sénégal où, pourtant, médias privés et sites internet pullulent de longue date. »Pape Alé Niang va-t-il changer la donne ?« Pour l'heure, les nouvelles autorités n'ont pas encore dévoilé de réformes majeures concernant les médias publics, relève Jeune Afrique. Une nomination symbolique a toutefois marqué les esprits. Le journaliste Pape Alé Niang a en effet été promu directeur général de la RTS. Jusque-là responsable éditorial et principal artisan du site d'information Dakar Matin, ce journaliste engagé, vieux routier de la presse indépendante au Sénégal, s'est distingué au cours des dernières années par ses prises de position critiques à l'égard de la gouvernance de Macky Sall. »Alors Pape Alé Niang saura-t-il préserver une certaine liberté de ton ? Saura-t-il se démarquer du pouvoir ? Et de leur côté, les responsables politiques interviendront-ils dans le traitement de l'information ?On verra bien… En tout cas, conclut Jeune Afrique, « adeptes de la “rupture“ avec le système qu'ils ont combattu au temps où ils étaient le fer de lance de l'opposition, les “Patriotes“ devront montrer au plus vite qu'ils ne se sont pas contentés de substituer un nouveau carré de laudateurs à un autre au sommet des médias d'État. »Sahel : le trou noir informationnel…Toujours dans la sous-région, il est devenu difficile, voire impossible, pour les journalistes de travailler normalement dans les pays sahéliens sous la coupe des militaires…Début avril, l'association Reporters sans frontières, publiait une enquête édifiante à ce sujet. « 40 pages qui mettent à nu les risques, menaces, intimidations et embastillements, bref, tous les dangers qui sont le lot quotidien des femmes et hommes de médias au Sahel. »Commentaire du quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou, alors que la presse burkinabé est concernée, à l'instar de la presse malienne, nigérienne et guinéenne… « La liberté de la presse est devenue chancelante, et hypothèque même l'existence des médias au Sahel. » Avec « des tentatives de caporalisation, de bâillonnement, voire d'extinction de tous les médias qui refusent la pensée unique, ou certains discours lénifiants. »Le rôle essentiel d'une presse librePlus récemment, vendredi dernier, on célébrait la trentième Journée mondiale de la liberté de la presse.Et voici ce qu'écrivait le quotidien Le Pays, toujours à Ouaga : « sous nos tropiques, (…) la sérénité est loin d'être le credo des hommes de médias qui se veulent pourtant la mauvaise conscience des dirigeants dans un esprit de construction de l'Etat de droit. C'est pourquoi la célébration de cette journée sonne comme un appel aux dirigeants, à respecter et à renforcer leur engagement en faveur de la liberté de la presse. Car, la presse n'est pas l'ennemi des pouvoirs publics. Bien au contraire ! Elle a un rôle essentiel à jouer dans l'édification de la Nation à travers la promotion d'une gouvernance vertueuse. »
Avec cette question posée par Jeune Afrique : « au Sénégal, les médias d'État couperont-ils le cordon avec le pouvoir ? Revendiquant la rupture, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sauront-ils mettre un terme à la tutelle parfois caricaturale du pouvoir politique sur les médias publics ? »Il faut dire qu'en la matière, le passif est lourd… Jeune Afrique donne plusieurs exemples, dont ce fameux soir du lundi 25 mars, lendemain de présidentielle. Tout le monde sait, au vu des tendances nationales, que Bassirou Diomaye Faye est largement vainqueur.Et pourtant, pointe le site panafricain, au journal télévisé de 20 heures de la RTS, la Radio Télévision sénégalaise, « l'information n'est pas jugée prioritaire. Certes, dès le lancement du JT, qui ne dure que 20 secondes, le présentateur annonce que “le président Macky Sall et Amadou Ba félicitent Bassirou Diomaye Faye“, tout en indiquant qu'un portrait du nouveau président suivra peu après. Mais la RTS choisit de consacrer son sujet d'ouverture à l'agenda du président sortant. (…) Il faudra attendre la treizième minute de ce JT pour découvrir enfin le portrait du cinquième président de la République sénégalaise. » Qui plus est, « le vaincu, Amadou Ba, aura droit dans la foulée à un sujet deux fois plus long que son adversaire victorieux (quatre minutes). »Commentaire de JA : « digne de l'Union soviétique des années Brejnev, le journal télévisé de la RTS, ce 25 mars 2024, semble comme ressorti de la naphtaline sans avoir évolué d'un iota depuis le règne de Léopold Sédar Senghor, dans un Sénégal où, pourtant, médias privés et sites internet pullulent de longue date. »Pape Alé Niang va-t-il changer la donne ?« Pour l'heure, les nouvelles autorités n'ont pas encore dévoilé de réformes majeures concernant les médias publics, relève Jeune Afrique. Une nomination symbolique a toutefois marqué les esprits. Le journaliste Pape Alé Niang a en effet été promu directeur général de la RTS. Jusque-là responsable éditorial et principal artisan du site d'information Dakar Matin, ce journaliste engagé, vieux routier de la presse indépendante au Sénégal, s'est distingué au cours des dernières années par ses prises de position critiques à l'égard de la gouvernance de Macky Sall. »Alors Pape Alé Niang saura-t-il préserver une certaine liberté de ton ? Saura-t-il se démarquer du pouvoir ? Et de leur côté, les responsables politiques interviendront-ils dans le traitement de l'information ?On verra bien… En tout cas, conclut Jeune Afrique, « adeptes de la “rupture“ avec le système qu'ils ont combattu au temps où ils étaient le fer de lance de l'opposition, les “Patriotes“ devront montrer au plus vite qu'ils ne se sont pas contentés de substituer un nouveau carré de laudateurs à un autre au sommet des médias d'État. »Sahel : le trou noir informationnel…Toujours dans la sous-région, il est devenu difficile, voire impossible, pour les journalistes de travailler normalement dans les pays sahéliens sous la coupe des militaires…Début avril, l'association Reporters sans frontières, publiait une enquête édifiante à ce sujet. « 40 pages qui mettent à nu les risques, menaces, intimidations et embastillements, bref, tous les dangers qui sont le lot quotidien des femmes et hommes de médias au Sahel. »Commentaire du quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou, alors que la presse burkinabé est concernée, à l'instar de la presse malienne, nigérienne et guinéenne… « La liberté de la presse est devenue chancelante, et hypothèque même l'existence des médias au Sahel. » Avec « des tentatives de caporalisation, de bâillonnement, voire d'extinction de tous les médias qui refusent la pensée unique, ou certains discours lénifiants. »Le rôle essentiel d'une presse librePlus récemment, vendredi dernier, on célébrait la trentième Journée mondiale de la liberté de la presse.Et voici ce qu'écrivait le quotidien Le Pays, toujours à Ouaga : « sous nos tropiques, (…) la sérénité est loin d'être le credo des hommes de médias qui se veulent pourtant la mauvaise conscience des dirigeants dans un esprit de construction de l'Etat de droit. C'est pourquoi la célébration de cette journée sonne comme un appel aux dirigeants, à respecter et à renforcer leur engagement en faveur de la liberté de la presse. Car, la presse n'est pas l'ennemi des pouvoirs publics. Bien au contraire ! Elle a un rôle essentiel à jouer dans l'édification de la Nation à travers la promotion d'une gouvernance vertueuse. »
durée : 00:03:14 - Le billet de Sophia Aram - par : Sophia Aram - Malgré l'embouteillage de dictateurs dans le ciel français, nous avons pu entendre le Président de la République démocratique du Congo vanter les mérites de la République non moins démocratique chinoise.
After years of fruitless political gridlock, the Patriotes of Lower Canada take up arms against the British Empire.This show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/4572969/advertisement
With a conflict looming between the Patriotes and the colonial government, both sides look to the majority habitant population for support, only to discover neither of them know much about rural Lower Canada.This show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/4572969/advertisement