Canadian musician
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Summary: We're still on holiday break this week so we're resurfacing this episode we did in 2018 on Little Women. "Not so little women." Over the years, there have been many film, stage and television versions of the classic book Little Women. Pop This! producer Andrea Gin loves the 1949 version, Lisa Christiansen prefers the 1994 iteration and Andrea Warner is watching both for the first time ever. Let the debate begin! Show notes: Gutenberg Project: Little Women by Louisa May Alcott Little Women 1949 trailer Little Women 1994 trailer Little Women 2018 with Lea Thompson trailer Little Women 2018 on PBS Little Women 1933 with Katharine Hepburn trailer Little Women 2019 directed by Greta Gerwig IMDb Meg, Jo, Beth, Amy: The Story of 'Little Women' and Why It Still Matters (The Atlantic) Recommendations: Andrea W: "Art is Our Language: Inside the Indigenous Renaissance with Jeremy Dutcher and Snotty Nose Rez Kids" (Exclaim!) Lisa: Dumplin' (Netflix) Andrea G: Mitski, Be the Cowboy Music credits: "Glockenspiel Beat" by Podington Bear From Free Music Archive CC BY 3.0 Theme song "Pyro Flow" by Kevin Macleod From Incompetch CC BY 3.0 Intro bed:"OLPC" by Marco Raaphorst Courtesy of Free Music Archive CC BY-SA 3.0 NL Pop This! Links: Pop This! on TumblrPop This! on iTunes (please consider reviewing and rating us!) Pop This! on Stitcher (please consider reviewing and rating us!) Pop This! on Google PlayPop This! on TuneIn radioPop This! on TwitterPop This! on Instagram Logo design by Samantha Smith Pop This! is two women talking about pop culture. Lisa Christiansen is a broadcaster, journalist and longtime metal head. Andrea Warner is a music critic, author and former horoscopes columnist. Press play and come hang out with your two new best friends. Pop This! podcast is produced by Andrea Gin and recorded at the Vancouver Public Library's wonderful Inspiration Lab.
Two-time Polaris Music Prize winning Wolastoqiyik musician, Jeremy Dutcher, is back in Halifax. He's performing with Symphony Nova Scotia tonight and tomorrow. So we invited him back to the studio for a chat. Here's part of that conversation and one of his songs Wolasweltomultine.
Information Morning Fredericton from CBC Radio New Brunswick (Highlights)
Negotkok's Jeremy Dutcher won his second Polaris prize this week. Prapti Bamaniya called up his biggest fan, his mom, Lisa Perley Dutcher.
Security sources say at least 100 more people injured today by Hezbollah handheld radios detonating. India releases a report that says more Indian students die while studying in Canada than any other country. Jeremy Dutcher becomes first artist to win a second Polaris Music Prize.
It's the first time that one artist has won the prestigious music prize a second time. Mainstreet host, Jeff Douglas gave Jeremy a call to hear about this win, and more about his album Motewolonuwok.
Transforming a classic folktale into a queer love story in A Sweet Sting of Salt, Polaris Prize winning musician Jeremy Dutcher on preserving Indigenous languages, the complicated sexual dynamics of the 1990s in The Damages, and Christine Estima recommends novels with untrustworthy protagonists on this episode of The Next Chapter.
On Motewolonuwok, the Canadian Indigenous musician sings in both his native Wolastoqey and English for the first time.Learn more about sponsor message choices: podcastchoices.com/adchoicesNPR Privacy Policy
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band). À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band). À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Jeremy Dutcher and the Polaris Prize go way back. The Neqotkuk artist's very first album, 'Wolastoqiyik Lintuwakonawa,' won the Polaris Prize back in 2018. And now his latest album, 'Motewolonuwok' has been nominated yet again for a Polaris. We talk about his musical journey, and what it's like to perform shows for his hometown crowd.
Blanche Israël is the CEO of the East Coast Music Association. A multilingual Moroccan-French Canadian cultural strategist and accomplished professional cellist, she has called Dartmouth, Nova Scotia her home since 2019. Before joining ECMA, Blanche was the founder and lead consultant at proScenium Services, a consulting firm excelling in transformative strategy which helped secure over $10 million in grants and funding for arts organizations.As a versatile cellist, Blanche collaborates with Indigenous artist Jeremy Dutcher, and in recent years her talents have graced over 60 Canadian stages and have been showcased in a Tiny Desk Concert and at the JUNO Awards. Her advocacy efforts span various arts service organizations, demonstrating her commitment to cultural storytelling and representation.Blanche has presented at esteemed conferences and platforms including Folk Alliance International, Music Nova Scotia, and the PHI Centre's Digital Literacy Incubator. With a polymathic range, a rich background in arts management, an impressive funding track record, and a profound artistic presence, Blanche Israël is poised to lead the East Coast Music Association towards a future characterized by innovation, inclusivity, and unparalleled cultural impact.
The East Coast Music Association (ECMA) appointed its new Chief Executive Officer, Blanche Israël, a Moroccan French Canadian cultural strategist and professional musician who has called Dartmouth, Nova Scotia home since 2019. She began her new role on Friday, March 1, 2024. Join East Coast DNA host Darcy Walsh for a chat with Blanche Israël as we approach ECMA 2024. Israël has had various roles in the arts sector and brings a unique blend of experience to the position. As a consultant for the Government of Newfoundland and Labrador, she developed a comprehensive Cultural Export Analysis, and for the Halifax Regional Municipality, she consulted on the Performing and Visual Arts Venues Needs Assessment. In addition, her work with Music Nova Scotia as a Board Member and her touring and recording experience with JUNO Award-winning artist Jeremy Dutcher, has provided Israël with a broad perspective and understanding of the music industry. Israël's skills in strategic finance, partnerships, and understanding of legal requirements in arts organizations are further highlighted by her successful operation of proScenium Services. Through this venture, she generated over $10 million in public and private revenue and supported a wide range of artists and organizations. Israël is a graduate of the University of Toronto's Arts Management program, holding an Honours Bachelor of Arts. She has been recognized with numerous awards and bursaries, including the CultureNEXT Bursary from the Canadian Arts Summit and the Orpheus Prize in Humanities from the University of Toronto. “We are thrilled to welcome Blanche to the East Coast Music Association. Her diverse background and deep understanding of the Atlantic Canadian cultural landscape makes her an ideal leader for our organization,” says Debbie Mullins, Chair of the ECMA Board and elected representative from Cape Breton. “We are confident that Blanche's innovative approach and passion for music will greatly contribute to the growth and success of our music community.” “I am deeply honored to lead the East Coast Music Association as its new CEO. This role combines my love for music and my commitment to cultural strategy in a region that has been my home and inspiration,” says Israël. “I look forward to working with our amazing artists and stakeholders to elevate Atlantic Canadian music and showcase our rich cultural tapestry to the world.” Under Israël's leadership, the East Coast Music Association is set to embark on a journey of renewed growth and innovation, strengthening its position as a key player in the Atlantic Canadian music scene. www.ecma.com Opening music "Empire" by Michael S. Ryan accompanied by Blanche Israël on cello Closing music "Physios and Love" by The Public Service (George Woodhouse) accompanied by Blanche Israël on cello Subscribe to @eastcoastdna for more music + arts coverage throughout the year. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/east-coast-dna/message
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
After winning the prestigious Polaris Music Prize back in 2018 for his debut album, “Wolastoqiyik Lintuwakonawa,” Jeremy Dutcher is back with his long-awaited sophomore record, “Motewolonuwok.” Jeremy tells Tom about the pressure of writing your second record when your first was so successful, how he directed his trumpeter to “play grief,” and why he's decided to sing partly in English on his new album. Plus, the band Elliott Brood is set to release a new album called “Country” — it's a companion to the album they released last year called “Town.” Tom catches up with Casey Laforet from the band to chat about their latest single, “Wind and Snow.”
For episode 6 of Steel, we travel to Toronto to meet Christine Bougie. Christine is a guitarist and lap steel player who has shared the stage and studio with folks like Bahamas, Sarah Harmer, Amy Milan, the Queer Songbook Orchestra and Jeremy Dutcher. Christine just released 'Soft Start,' an album of gorgeous ambient music. In our chat, Christine breaks down her musical journey, from learning to record as a teenager with the two cassette records, to how a few choice words from Bill Frisell inspired her to record her own music, how the lap steel became part of her life and how she used the steel to create lush textures on her ambient album. To learn more about Christine and find her music, check out the following links: - https://www.christinebougie.ca/ - https://christinebougie.bandcamp.com/ - https://www.instagram.com/christinebougie/?hl=en - https://open.spotify.com/playlist/1SZin6f4Z3SLnRWp7Bhv4r?si=ab46bc4dc9934f05 - https://www.youtube.com/playlist?list=PLvvtMAAyfWue8AScjx7r6kWBHED7GDDHL Subscribe to the Fretboard Journal magazine here: https://shop.fretboardjournal.com/products/fretboard-journal-annual-subscription
Hear favorite live performances from the WNYC studios this year: music by Indigenous two-spirit song carrier and activist Jeremy Dutcher; electronically-enhanced piano-based work by German-Swiss duo Grandbrothers; and Irish garage-punk band Sprints. Also, there's the quiet thrill and expressive song-play of Argentinian vocalist Sofía Rei and Peruvian bass player Jorge Roeder. Plus, listen to partly composed, and partly improvised music from Serbian quartet EYOT. ARTIST: Jeremy DutcherWORK: Honor Song [4:29]RECORDING: Live on Soundcheck, Oct. 2023SOURCE: This performance not commercially available. INFO: jeremydutcher.com ARTIST: GrandbrothersWORK: Blood Flow [5:55]RECORDING: Live on Soundcheck, Sept. 2023SOURCE: This performance not commercially available. INFO: grandbrothersmusic.com ARTIST: SprintsWORK: Up and Comer [3:44]RECORDING: Live on Soundcheck, Dec. 2023SOURCE: This performance not commercially available. The song appears on the album, Letter to SelfINFO: https://www.sprintsmusic.com/ ARTIST: Sofía Rei and Jorge RoederWORK: Días de Sitio [2:54]RECORDING: Live on Soundcheck, Aug. 2023SOURCE: This performance not commercially available. The song appears on the album, Coplas EscondidasINFO: https://jorgeroeder.bandcamp.com/album/coplas-escondidas ARTIST: EYOTWORK: 557799 [5:57]RECORDING: Recorded for the Soundcheck Podcast, May 2023SOURCE: This performance is not commercially availableINFO: A version appears on 557799
Part 2 of host Jeff Douglas's discussion with Wolastoqiyik musician Jeremy Dutcher about his new album, Motewolonuwok. They talk about the challenges of recording bilingual music for the first time, the artwork for the single, Skicinuwihkuk, and creating the choral song, Sakom. Part 1: https://www.cbc.ca/listen/live-radio/1-37-mainstreet-ns/clip/16025024-wolastoqiyik-musician-jeremy-dutcher-album-motewolonuwok
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Award-winning Wolastoqiyik musician Jeremy Dutcher joins host Jeff Douglas in studio to talk about his new album, Motewolonuwok, the concept behind it, and the importance of forming connection within community.
Information Morning Saint John from CBC Radio New Brunswick (Highlights)
Wolastoquey musician Jeremy Dutcher released his sophomore album, Motewolonuwok, in October, and he's already on the road touring it. It's an expansive album full of sorrow and resilience. The CBC's Danielle McCreadie speaks with Dutcher about exploring grief, language revitalization and doing this album for himself.
Polaris/Juno Winner Jeremy Dutcher guests on Mulligan Stew. Brings New Album. Jeremy Dutcher has the smarts., look, feel and sound of a star in the making. The Polaris Prize and Juno Award Winner has released his first album in 5 years. Motewolonywok is out now. Jeremy just finished a tour through the West. He's now headed to a Nov 8 date at Nat Arts Center in Ottawa and Dec 9 at Massey Hall. The new album marks the first time Jeremy has written and sung in English. We talk about his creative process and translating indigenous stories into poetry and lyrics. His voice is pure and as he says in the interview "my life is an open book" Oct 14 - Susan Tedeschi (Tedeschi Trucks Band) Celebrates the 25th year of her second solo album Just Won't Burn. (1998) It kick started her career as a female blues singer/player/writer and sold outstanding numbers. Susan was nominated for a Grammy for Best New Artist. Rave reviews followed - comparing her to Janis Joplin and Bonnie Raitt. Speaking of Bonnie, Susan absolutely nails John Prine's Angel from Montgomery which Bonnie made famous. John told Susan it was his favourite version. Shortly after releasing Just Won't Burn, Susan was to meet and fall in love with Derek Trucks and the rest is music history. The new re-release also has outtakes, alternate takes and two of her songs re-done live in New York by Tedeschi Trucks. Along with Dave Grohl, Gloria and Emilio Estevan, Susan was honoured by The Smithsonian Institute for "distinguished contributions to the advancement of areas of interest to the institution"
First Nations singer-songwriter Jeremy Dutcher won the prestigious Polaris Music Prize for his 2018 debut, Wolastoqiyik Lintuwakonawa, as well as the Juno Award for Indigenous Music Album of the Year. This month, he followed it up with Motewolonuwok, an album that combines his native language of Wolastoqey with his first songs written in English. He joins us for a Listening Party.
Cette semaine à mâmawi musique, Moe Clark nous présente les plus récentes compositions du musicologue et ténor Jeremy Dutcher, un artiste d'exception originaire de la communauté wolastoqiyik de Tobique, au Nouveau-Brunswick. Avec Danika St-Laurent Maheux, assistante à la recherche.
A selection of new releases. Songs about/for Louis Riel. Events listings. Good Lovelies, Jeremy Dutcher, Amos Garrett and The Paperboys. And more.Playlist: The Grand Archives - Louis RielkBlue Moon Marquee, featuring Duke Robillard - ThunderbirdBill Godfrey - HypnotizedBlue Moon Marquee - My Wild RoseBrandon Isaak - East Van BluesGood Lovelies - Tip To ToeSon Volt - Yesterday Got In The WayAmos Garrett - Doug Sahm - Gene Taylor - Louis RielWillie Dunn - Louis RielWilliam Prince - When He ComethMargo Cilker - Keep It On A BurnerNick Shoulders - Arkansas TroublerJerry Douglas & Peter Rowan - When You and I Were Young, MaggieThe Paperboys - Cooley's Reel/Tyrol Mtn. HopSultans of String, featuring Metis Fiddler Quartet - Chanson de RielJeremy Dutcher - Take My HandShane Ghostkeeper - Sunbeam
Ospite della puntata Jeremy Dutcher, cantante nativo Canadese, che ci racconta Motewolonuwok, il suo ultimo disco in cui unisce la sua lingua indigena all'inglese
After winning the prestigious Polaris Music Prize back in 2018 for his debut album, “Wolastoqiyik Lintuwakonawa,” Jeremy Dutcher is back with his long-awaited sophomore record, “Motewolonuwok.” Jeremy tells Tom about the pressure of writing your second record when your first was so successful, how he directed his trumpeter to “play grief,” and why he's decided to sing partly in English on his new album.
“Our language is a land acknowledgment, you know, when we use that language, it automatically imbues our world with life force. We're not going to cut down that tree. And if we do, we're going to offer something, you know, because it's a being just like us.” ~Jeremy Dutcher, Member of the Wolastoqiyik People of the Neqotkuk Today we're listening to music that is an act of language revitalization and a crafted response to the crises we collectively face. Recently, Nia Tero brought musician and storyteller Jeremy Dutcher together with a group of young Indigenous creators and culture bearers to talk about the intersections of artistic practice and Indigenous sovereignty. During this gathering, Jeremy performed on “Live on KEXP and shared a powerful conversation with musician and long-time KEXP DJ Gabriel Teodros. Jeremy Dutcher is a member of the Wolastoqiyik People of the Neqotkuk (formerly known as Tobique First Nation) in eastern Canada. Jeremy is a Two-Spirit song carrier, a classically trained musician and composer, an activist, and ethnomusicologist who writes and sings music in their Native language as an act of language preservation and Indigenous sovereignty. In this episode, Jeremy shares songs from their first album, “Sakomawit”, as well as their new album “Motewolonuwok ᒣᑏᐧᐁᓓᓄᐧᐁᒃ”, which came out October 6, 2023. We greatly appreciate this unique collaboration with our long-time friends at KEXP. This episode was hosted and produced by Jessica Ramirez, with story editing and audio mix by Jenny Asarnow. More information: Learn more about Jeremy and find their music here. Keep up with Jeremy's album release and current tour dates by following them on Instagram. Get to know KEXP! Listen to their live content via their website and catch up with a rich treasure trove of past episodes of Live on KEXP here. Get to know Gabiel Teodros on Instagram, and follow his post-KEXP journey here. Mentioned in this episode: Elder and Language Keeper Maggie Paul Buffy St. Marie Kehkimin Wolastoqey language immersion school 4th World Media Lab Seattle International Film Festival Seedcast is a production of Nia Tero, a global nonprofit which supports Indigenous land guardianship around the world through policy, partnership, and storytelling initiatives.Enjoy the Seedcast podcast on the Nia Tero website, Apple Podcasts, Spotify, and your other favorite podcast platforms. Keep up with Seedcast on Instagram and use the hashtag #Seedcast.
This week's Song of the Day picks, as chosen by DJ Miss Ashley, coincide with Indigenous Peoples' Day. While Indigenous Peoples' Day is recognized on October 9, KEXP will be paying tribute to Indigenous artists throughout the whole week here and throughout the rest of our podcasts and programming. Learn more about our Indigenous Peoples' Day coverage. Warning: This write-up touches on topics of suicide. In 2019, Statistics Canada delivered an alarming report about the Indigenous suicide rate crisis – finding that Indigenous people in Canada are three times more likely to die by suicide than non-Indigenous Canadians. This troubling data reflects the harrowing experience and conditions not just in Canada, but for Indigenous people across the globe. Jeremy Dutcher commemorates this experience in his heart-wrenching song “Ancestors Too Young.” The enigmatic songwriter is known for their dazzling blend of their classical training and pop songwriting. Dutcher, who is from the Tobique First Nation, will often sing in Wolastoqey. But on this song, Dutcher sings in English. Against a beautiful backdrop of piano, organ, strings, and smattering drums, Dutcher's voice pleads and aches. Less of a sentimental song and more of a dire asking – why? Why does this have to be this way? On the chorus Dutcher soars with the refrain “Ancestors too young, where do they go?” Dutcher's powerful plea is a needed revelation for the masses. As he says in the song, this epidemic is not something that should be ignored until more pass away. There is urgency in Dutcher's voice, just as their should be urgency in all of us to wake up and make change and reconcile the perpetuated conditions that have led to this tragic moment in history. - Dusty Henry Support the show: https://www.kexp.org/donateSee omnystudio.com/listener for privacy information.
On the show this time, it's a special episode, guest hosted by (former) KEXP DJ Gabriel Teodros in collaboration with Jessica Ramirez of the Seedcast Podcast, shedding light on the orchestral Indigenous music of Jeremy Dutcher. Happy Indigenous Peoples' Day. Jeremy Dutcher is a member of the Tobique First Nation in North-West New Brunswick, and a classically trained tenor. He's a multi-instrumentalist, a Polaris Music Prize winner and a Juno Award winner, for indigenous music album of the year in 2019. His latest album is called “MOTEWOLONUWOK” and it's available on Secret City Records. Recorded 05/19/2023. Sakomawit The Land That Held Them Take My Hand Skicinuwihkuk Watch the full Live on KEXP session on YouTubeSupport the show: https://www.kexp.org/donateSee omnystudio.com/listener for privacy information.
On the show this time, it's a special episode, guest hosted by (former) KEXP DJ Gabriel Teodros in collaboration with Jessica Ramirez of the Seedcast Podcast, shedding light on the orchestral Indigenous music of Jeremy Dutcher. Happy Indigenous Peoples' Day. Jeremy Dutcher is a member of the Tobique First Nation in North-West New Brunswick, and a classically trained tenor. He's a multi-instrumentalist, a Polaris Music Prize winner and a Juno Award winner, for indigenous music album of the year in 2019. His latest album is called “MOTEWOLONUWOK” and it's available on Secret City Records. Recorded 05/19/2023. Sakomawit The Land That Held Them Take My Hand Skicinuwihkuk Watch the full Live on KEXP session on YouTubeSupport the show: https://www.kexp.org/donateSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Jeremy Dutcher is a Polaris Prize and Juno Award-winning Wolastoqiyik artist from Canada. They speak with Emily Fox about their new album, 'Motewolonuwok,' the two spirit Cherokee poet who inspired some of the songs, the Indigenous issues addressed in the record, and language revitalization. Listen to Jeremy Dutcher's 2021 interview with Sound & Vision's Emily Fox about their first album: https://www.kexp.org/podcasts/sound-vision/2021/11/23/preserving-indigenous-language-through-music/ Donate to Sound & Vision: kexp.org/soundSupport the show: https://www.kexp.org/sound/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Jeremy Dutcher, the classically trained Two-Spirit song carrier, composer, activist, and member of Neqotkuk (Tobique First Nation) in Eastern Canada burst upon the music scene in Canada in 2018, winning the prestigious Polaris Music Prize for his debut LP, which saw him performing with archival recordings of his Wolastoq ancestors. His latest, just released on October 6, is called Motewolonuwok (People of great spiritual power), and it continues Dutcher's exploration of his First Nations roots: celebrating the culture, addressing the endangered language and land rights, and correcting the record. Jeremy and his trio play in-studio. - Caryn Havlik Set list: "Skicinuwihkuk" (Indian Land), "Pomawsuwinuwok Wonakiyawolotuwok" (The People Are Rising), "Qonute" ( Honor Song)
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
A number of Native-led live productions are taking the stage. They include an all-Indigenous production about Canadian residential schools written by a First Nations playwright - and the Rolling World Premiere of "Where the Summit Meets the Stars" by Frank Henry Kaash Katasse (Tlingit) at the Autry Museum of the American West's Wells Fargo Theater in Los Angeles. We get a look at upcoming theater productions. GUESTS Dr. Spy Dénommé-Welch (Algonquin-Anishinaabe), librettist and co-composer for “Canoe” Frank Henry Kaash Katasse (Tlingit), playwriter, educator, and actor Kim Gleason (Diné), artistic director of Two Worlds Native Theater Break 1 Music: Pomok naka Poktoinskwes (song) Jeremy Dutcher (artist) Wolastoqiyik Lintuwakonawa (album) Break 2 Music: Memory Lane (song) Nitanis “Kit” Largo (artist) Serenity (album)
Eric San, a.k.a. Kid Koala, on creating his own board game to accompany his new album “Creatures of the Late Afternoon,” why he made the switch from classical music to DJing, and how trying new things means you have to accept the possibility of failure. Possesom Paul and Igor Dobrovolskiy (26:42) on co-directing the new, first-of-its-kind ballet “Pisuwin,” the Wolastoq stories and themes that inspired it, and how they got the Juno-winning artist Jeremy Dutcher to compose the ballet's music. Jill Barber (42:02) on feeling like she lost momentum in her career during the pandemic, how creating a home for another person is often overlooked and underappreciated, and why on her new album, "Homemaker" she wanted to explore being a (you guessed it) homemaker.
Information Morning Moncton from CBC Radio New Brunswick (Highlights)
Pisuwin is based on a Wolastoq tale and is a collaboration between Atlantic Ballet's director and choreographer Igor Dobrovolskiy, and multi-disciplinary artist Possesom Paul, set to the music of composer Jeremy Dutcher.
Oscar-winning director Guillermo del Toro (Pan's Labyrinth,The Shape of Water, Nightmare Alley) on the darkness within Pinocchio, why he included facism in his retelling of the classic story and the time he may have encountered a ghost. Plus, composer Jeremy Dutcher (35:24) and his mother Lisa Perley-Dutcher on the importance of language preservation and why they want to create the first-ever Wolastoqey immersion school (which is now up and running since they last spoke!!).
The myriad of indigenous communities in Canada share a painful history. But today, Canada's indigenous artists are using music, from rock to round dance, to interrogate still-felt horrors, to heal, and to share stories, culture and languages that were violently suppressed for decades. In Toronto, the traditional territory of the Chippewa, the Haudenosaunee and many other nations, we meet Jeremy Dutcher. His debut album Wolastoqiyik Lintuwakonawa, is sung entirely in the language of his Wolastoq community, and is a mix of opera, pop melodies and piano. In the city of London, the traditional territory of peoples such as the Attawandaron and Anishinaabeg, Anishinaabe musician Adam Sturgeon puts healing at the forefront of his bands Status/Non-Status and Ombiigizi's artistic vision. Further west, in Winnipeg, lives composer Melody McKiver. They are an assistant professor of Indigenous Music at the University of Manitoba, where they are putting together courses to educate students on indigenous history, through the lens of music. They are a member of the Obishikokaang First Nation. Even further west, in the Treaty 6 territory of Alberta, lives Fawn Wood. A Plains Cree and Salish Tribes traditional singer, Fawn is one of the first female indigenous musicians to use a hand drum in her music. Producer: Sasha Edye-Lindner A Just Radio production for BBC World Service (Photo: GasS. Credit: Matthew Wiewel)
Jeremy Dutcher and world renowned cellist Yo-Yo Ma collaborate on the Mi'kmaw Honor SongMore background on Jeremy Dutcher from the Hamilton PhilharmonicJeremy Dutcher and his mother, Lisa Perley-Dutcher, talk about collaborating on a series of fundraising concerts across the country to support the first Wolastoqey immersion school
Episode Notes In this episode, a conversation with Dr. Tina Chen, member of Skate Canada's Equity, Diversity, Inclusion, and Accessibility Committee. We talk cultural and systemic change, gender inclusion, combatting anti-Asian and anti-Bthe lack racism, and ethical choreography. Tina Chen has been named one of Canada's 100 most powerful women. She is a distinguished professor of History at the University of Manitoba. Her teaching and research interests are in the areas of modern Chinese history, anti-colonial solidarity movements, feminist and socialist projects for social justice, and histories of race and anti-racism. She has long advocated for equity and diversity within academic settings, including the University of Manitoba. In February 2022, she was named the inaugural Executive Lead- Equity, Diversity, and Inclusion at the University of Manitoba. In the skating world, Tina is currently a coach with Skate Winnipeg. As a skater, she was a 3-time competitor at Canadian Championships in pairs (Novice) and dance (Junior), and was Ontario Intercollegiate Champion (with the University of Toronto Varsity Skating Team). She is also the mom of two skaters, so she has really seen the skating world from every angle! Recently, she has been combining her experience advocating for equity with her figure skating experience. She is active in the Figure Skating Diversity and Inclusion Alliance and is also a member of the Skate Canada Equity, Diversity, Inclusion, and Accessibility Committee. Transcripts are available for each episode here Dr Tina Chen profile at University of Manitoba Skate Canada EDI Committee and Process: Skate Canada Statement on Anti-Racism (June 3, 2020) “Figure Skater Asher Hill Sees Hypocrisy in Racial Equality Statements” CBC (June 3, 2020) Public Statement on EDI working Group (October 2020) Skate Canada 2022-2026 Strategic Plan (October 2022) : Three “Strategic Imperatives” are Skating for Everyone, Skating for Life, Skating to Win Skate Canada Trans Inclusion Policy, Adopted 2018 For Comparison, ISU Transgender Policy, Communication 2422, Aug 2021 Anti-Racism and Ethical Choreography: Skate Ukraine “Why Skate Canada has Renamed the Mohawk and Chocktaw” Ivan Danyliuk Also useful: Skate Guard Blog: “How the Mohawk Got its Name” Conversations in Color: No, I'm Not Michelle Kwan: Being East Asian in Figure Skating (part 1 of 4) Asher and Acacia Hill host conversation w/ Mirai Nigasu, Patrick Chan, Michelle Hong & Tina Chen NexxIce performs their 2021/22 program “Mehcinut” music by Jeremy Dutcher; choreography by B Solomon The Creative Process: Narrated by B Solomon “The Cultural Importance of Papadakis and Cizeron's waacking rhythm dance at the Olympics” Asher Hill and Dylan Moscovitch interview choreographer Axelle Munezero on That Figure Skating Show “Red Nails, Black Skates: Gender, Cash, and Pleasure on and off the Ice” 2012 book by Erica Rand (Professor at Bates College and my skating partner!) You can reach me with comments or suggestions for topics and people I should talk to, by email at fsfuturepodcast@gmail.com or on Instagram and Twitter @futurefspodcast Remember to subscribe to The Future of Figure Skating podcast on whatever platform you use, and share it with your friends!
Neqotkuk singer-songwriter Jeremy Dutcher shares his thoughts about Shirley Bear - an artist and activist who inspired people in her community, across the country and beyond.
Jeremy Dutcher's WebsiteJeremy's collaboration with Yo-Yo Ma
Shaun and Naomi from The Queer Songbook Orchestra are our guests on What's Your Forte this week! They chat to Kathryn and Kirsten about the importance of music in building an uplifting community, as well as the ensemble's history and their new Queer Songbook Youth Orchestra program. They also give advice on charting a career in music and geek out about jazz, My Chemical Romance and their favourite gigs. If you'd like to play with the youth orchestra, check out queersongbook.com/qsyo. Founded by Shaun in 2014, the Queer Songbook Orchestra is a 14-piece chamber pop ensemble dedicated to expressing and uplifting 2SLGBTQ+ narratives, while providing opportunities for mentorship and other supports to queer, trans, questioning and allied youth. A collaborative, community-based project, the Queer Songbook Orchestra have worked with 200+ collaborators, toured extensively throughout Canada and were longlisted for the 2018 Polaris Prize for their collaborative album with Vivek Shraya. Watch it on YouTube, and subscribe for more! Shaun Brodie (he/him) is a classically trained trumpet player with a performance degree from the University of Victoria, and extensive experience as a session and freelance musician. Performing live and in-studio with acts such as Basia Bulat, Broken Social Scene, Father John Misty and many others, Shaun has toured internationally and appeared on a wide spectrum of stages including The Late Show with David Letterman and the Glastonbury Festival. Naomi McCarroll-Butler (she/her/ze/zir) is a saxophonist, clarinetist and instrument maker from Toronto. She is interested in the overtone series, breathwork in the unique somatic journey of trans and gender-non-conforming people, and the creation of aural trance environments. An active collaborator, Naomi plays with many artists including Jeremy Dutcher, and her work as a composer and improviser has been featured by the Canadian Music Centre, Women From Space Festival and the Guelph Jazz Festival. Her piece CHRYSALIS was premiered in July as the Artist in Residence for the 2022 Toronto Jazz Festival.
Classically trained musician Blanche Israël has recently birthed the most beautiful baby girl! She talks about parenting and how this new life adventure factors into her creativity. Her days performing with Indigenous frontman Jeremy Dutcher are still fast and furious, always offering something new and unexpected. PLUS, Blanche shares entrepreneurial tips and how the days of working a 9-5 can be replaced by what makes sense for our lifestyles. Us on the web: www.mikeandkristen.ca Instagram: www.instagram.com/mike_and_kristen/ Facebook: https://www.facebook.com/mikeandkristencreative Shoot us a message! Say hello, tell us who you think we should have on the podcast, and your deepest and darkest secrets: mikeandkristencreative@gmail.com Review our book "You and Me" on Amazon (it helps a lot!!): https://amzn.to/3qqNCMo Intro song: "The Walk" Outro song: "The Jam" both by Mike's band The Town Heroes - www.thetownheroes.com Mike's site: www.michaelsryan.com Kristen's site: www.kristenherringtonart.com Blanche's social media: @blancheis Episode Sponsored by: Erin Bulger Photography Instagram: @erinbulger
Acclaimed Cree folk musician Buffy Sainte-Marie looks back on her incredible life, legacy and why, at 81, she's still creating new art. Musician Jeremy Dutcher and his mother, Lisa Perley-Dutcher, talk about collaborating on a series of fundraising concerts across the country to support the first Wolastoqey immersion school.
Indigenous performer, composer and activist Jeremy Dutcher tees up his performance at ReSounding, a celebration of the arts at the newly renovated Dalhousie Arts Centre. Jeremy talks about how his time in university influenced his music, and about his ongoing fight to keep his language alive in song.
Our culture columnist Tara Lynn Taylor tells us why some Halifax theatre artists formed a new troupe just to put on the Annie Baker play Aliens. Plus, hear about the Scotia Festival of Music and a celebration of the arts featuring Jeremy Dutcher, Kiefer Sutherland and more!
While working on a student research project, anthropologist and musicologist Jeremy Dutcher came across a vast archive of his indigenous peoples' songs recorded on hundred year old wax cylinders. That incredible discovery set him on a life-changing path of cultural education, identity politics, and the creation of "Wolastoqiyik Lintuwakonawa", his Polaris Prize and Juno Award winning debut album. Join Nick as he and Jeremy discuss the preservation of native heritage, touring Canada with an orchestra, and celebrating the intersection of cultural and identity issues. HIGHLIGHTS: [01:43] What began as a college musicology research project evolved over many years into Jeremy's debut album [03:01] In the early 1900s an anthropologist lived with Jeremy's people and recorded their songs on wax cylinders [04:51] After discovering this treasure trove of cultural records, Jeremy set out to take the information out of the university and back to his people [08:10] Jeremy's desire to create music that spoke to indigenous people was because he didn't see himself reflected in modern music [10:15] Jeremy became much more aware of his history and his culture through reviewing his people's archives [11:11] Jeremy explains how his people's language describes the area where they live in Canada [13:10] Jeremy sees the solidarity of indigenous people reaching across any arbitrary man-made borders [14:35] Jeremy's path through life led him from curiosity about his culture to celebrating his heritage through music [15:27] Jeremy examines how entities like Canada and America, that were designed on top of existing places, made efforts to erase the presence of the peoples that were there first [18:43] The preservation and celebration of his heritage, culture and language has given Jeremy a new direction in his life [20:53] Up until twenty five years ago, there was no writing system for Jeremy's language, a new system his mother learned only two years ago [23:19] Jeremy walks Nick through the pronunciation of the title of his album, "Wolastoqiyik Lintuwakonawa", which means "Our Maliseet Songs" [24:38] Jeremy's solitary musical project suddenly became a part of the wider world, winning accolades and making the public aware of Jeremy's culture [25:54] Jeremy explains that the songs of indigenous people aren't entertainment, they're the history and the stories and the laws of their civilization that were collected over hundreds of years [27:06] Jeremy uses his performances to express both indigenous and identity issues, celebrating the intersection of cultural and sexual ideology and politics [29:30] Jeremy recorded his new album in Toronto, expanding his sound with choirs and big orchestral arrangements [32:14] Before the pandemic, Jeremy went on tour throughout Canada, performing his album with an orchestra [35:13] Jeremy would love to share his music and his culture with the native and non-native people of "Turtle Island" (what his people call America) [37:16] Jeremy considers himself more of an arranger than a composer, putting contemporary flair to the traditional music of his people Thanks for listening! Tune in next week and don't forget to take a minute to review the podcast. In this incredibly competitive podcasting world, every piece of feedback helps. Follow our social media channels for last-minute announcements and guest reveals @theradicalpod on Instagram and Facebook. Find out more about today's guest, Jeremy Dutcher. Find out more about your host, Nick Terzo MENTIONED IN THIS EPISODE: @arcadefire @BuffyStMarie @PolarisPrize @TheJUNOAwards