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Difficile de nous défaire des récits dominants et des imaginaires colletifs. Activiste pour la justice climatique, Colas Van Moorsel nous invite à inventer, collectivement, des histoires qui donnent envie d'agir et de rêver à un futur positif. Selon lui, trois grands secteurs ont un impact considérable sur la manière dont on perçoit le monde. Et notamment le cinéma. "Imagine l'impact que ça pourrait avoir de voir des films pendants un an où c'est juste normal d'aller à l'école à vélo, où c'est normalisé de manger de la viande une fois par semaine. Il est essentiels que des mediums comme le cinéma, la pub, les influenceuses et influenceurs... montrent qu'on peut très bien être très heureux ou heureuse en ayant un mode de vie par exemple plus écoresponsable".Pour mettre en lumière les récits dominants qui véhiculent des modèles peu durables ou des visions alarmistes qui freinent l'action, Colas organise l'atelier "La fresque des nouveaux récits". Celui-ci permet de faire comprendre les freins socio-cognitifs et à co-écrire ensemble des histoires positives, inspirantes et solidaires. Son but : imaginer un futur désirable, conciliant respect des limites planétaires et justice sociale, et montrer que d'autres façons de vivre sont non seulement possibles, mais aussi souhaitables.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be.
Activiste, essayiste, ancienne directrice de la plateforme de pétitions change.org, et autrice du remarqué Militer à tout prix ?, Sarah Durieux est dans Folie Douce, pour un épisode enregistré en public à Bordeaux, dans le cadre du Climat Libé Tour.Dans son essai, Sarah Durieux se pense sur le coût de l'engagement, qui ne déroge pas aux dérives induites par des organisations souvent menées par des méthodes capitalistes et patriarcales. Elle qui raconte surintellectualiser ses émotions a vécu un burn-out, diagnostiqué comme dépression en 2024, année durant laquelle elle a finalisé ce livre. Au micro de Lauren Bastide, Sarah Durieux s'interroge sur la notion de gravité qui a irrigué sa famille, et raconte comment elle trouve sa joie : pas uniquement dans les victoires, mais surtout dans les avancées communes, le travail ensemble.Elle explique aussi qu'il faut savoir équilibrer nos forces militantes, trop souvent portées sur l'urgence du moment présent, contraintes par une politique d'épuisement menée par les médias et l'extrême-droite. L'idée est de devenir un « bisounours avec un plan » : opter pour une stratégie à long terme, mais ne pas perdre son empathie pour les autres.Merci à Libération et à la Ville de Bordeaux pour leur accueil chaleureux !Crédit photo © Juliette DupuisPour soutenir mon travail, abonnez-vous à ma newsletter sur Substack.➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée d'Adèle Tocquet.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan NoamDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a 40 ans, la Belgique était frappée par le terrorisme des CCC et vivait, en 1985, son année de plomb. En un an, les Cellules Communistes Combattantes ont frappé une vingtaine de fois et tenu en haleine tout un pays. Le groupe révolutionnaire et ses nombreuses bombes posées, sont responsables de beaucoup de dégâts matériels, mais aussi de la mort de 2 hommes. Comment les CCC, et son leader Pierre Carrette ont-ils pu agir et commettre autant d'attentats, avant leur arrestation en décembre 1985 ? La menace d'un terrorisme d'extrême gauche existe-t-elle encore ? Bertrand Henne et Hélène Maquet évoquent ces questions avec leurs invités : -Emmanuel Allaer, journaliste d'investigation à la RTBF, qui a notamment enquêté sur les CCC et rencontré deux membres importants du groupe. -Michaël Dantinne, criminologue à l'ULiège, qui s'intéresse particulièrement aux questions de terrorisme. Réalisation : Jonathan Remy Coordination : Emilie MaliceMerci pour votre écouteL'Histoire Continue c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Histoire Continue sur notre plateforme Auvio.behttps://auvio.rtbf.be/emission/l-histoire-continue-19690 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKVous pourriez également apprécier ces podcasts de la RTBF: Un jour dans le sport : https://audmns.com/decnhFkAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Autre geste d’éclat dans le dossier Stablex. Autre fraude de type « timeshare ». Données inquiétantes sur le décrochage. Décès de la doyenne du monde. Sports: autres résultats dans la LNH. L’une des vedettes de l’heure sera aux Francos cet été! Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qubPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Tom est activiste écologiste et membre de la Jeunesse d'Europe Écologie Les Verts. C'est en 2016, après s'être rendu à divers meetings politiques, qu'il décide de s'engager, contrarié de ne voir aucune personne handicapée le représenter. Depuis, au sein de son parti et partout où il le peut, il lutte pour un monde, des pays, des villes où chaque individu pourraient prendre soin de soi et des autres. Une politique du care qu'il applique d'ailleurs chaque jour avec ses proches.Conpassion est un podcast réalisé par Chiara Kahn et diffusé sur Spotify, Deezer, Apple Podcast et Amazon Music.N'hésitez pas à mettre des étoiles ou des commentaires si vous avez aimé l'écoute ou à partager l'épisode à vos proches !Musique et mixage : Omeyr Abd RabboProduction éditoriale : Cassandre LibermanIllustrations : Maeva LacazePour plus de contenus par Chiara Kahn, rdv sur Instagram ou Tiktok : @_conpassion_.
Le réalisateur belgo-guatémaltèque César Díaz est notre invité pour son film "Mexico 86". 1986. Maria, militante révolutionnaire guatémaltèque, est depuis des années exilée à Mexico où elle poursuit son action politique. Alors que son fils de 10 ans vient vivre avec elle, elle devra faire un choix cornélien entre son rôle de mère ou celui d'activiste. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
J'ai découvert Sophia Lang puis son travail de styliste, grâce à son témoignage dans "Comment tu dates ?", podcast de Marie de Brauer, dans l'épisode "Comment tu dates... quand t'es grosse ?" [https://open.spotify.com/episode/6VrroBWnjy5qiiDxZXMPZn?si=x0vdn4cqSf6ttAracUaB-A] J'avais été très touchée par sa sincérité et les points communs que je retrouvais entre son parcours et le mien (et celui de nombreuses femmes grosses sexuellement actives). J'ai voulu en savoir plus sur ses expériences, son militantisme contre la grossophobie, elle qui a fait de la mode son métier. En tant que «bisexuelle, ascendant lesbienne, datant des hommes par hétérocompulsivité », quel retour d'expérience dans les milieux queer ? Quels sont ses projets ? Comment son travail avec Barbara Butch, Marie de Brauer et bien d'autres, leur ont permis d'oser s'affirmer, avec leur propre style. Une invitée très attachante et pleine de conseils qui pourront être utiles à tous et toutes, quelle que soit votre morphologie. Bonne écoute ! Prochain épisode le 26 marsSi vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage et hébergement). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Retrouvez Sophia Lang sur les réseaux sociauxhttps://www.instagram.com/sophialang/ Son film "Feast & furious" https://vimeo.com/725615448/15cde11525?share=copy Références citées dans l'épisode ou en bonus (à suivre) AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez une dépense inutile. Episode enregistré en janvier 2025, chez Isabelle, à Paris, merci à elle et à son chat pour leur hospitalité.Montage et mixage : Isabelle FieldMusique : Nouveau générique ! Vous l'avez reconnu ? C'est le générique de la série mythique des années 90 "Code Quantum" avec Scott Bakula
Fela Kuti est considéré comme le père de l'afrobeat, une fusion de jazz, de funk, de soul et de musique traditionnelle du Nigeria. Dans ce pays aux élites corrompues, la musique était pour lui une façon de dénoncer la dictature. « [Il est] l'incarnation d'un certain idéal de ce que c'est, un artiste engagé », soutient l'animateur et écrivain Stanley Péan.
durée : 00:51:07 - En marge - Activiste de la lutte contre la pédocriminalité, Mié Kohiyama a été l'une des premières à parler d'amnésie traumatique, à en faire un récit. La sienne aura duré trente-deux ans. Aujourd'hui, elle raconte, et le silence, elle lui fait la peau. - invités : Mie Kohiyama - Mie Kohiyama : - réalisé par : Alicia Vullo
Tous les vendredis, samedis et dimanches à 19h17, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir, Chawki Benzehra, activiste et réfugié algérien en France qui a signalé les appels à la violence et à la haine en ligne d'influenceurs algériens.
Interview de Denis Mukwege, gynécologue, fondateur du Global Survivors Fund et Prix Nobel de la Paix en 2018.
Aujourd'hui, je reçois Pauline Lida et Jade Verda, cofondatrices du collectif Minuit 12.Elles ont choisi le corps, le mouvement, pour parler du climat et de justice sociale.Leur collectif créé en 2021 avec Justine Sène se veut un espace hybride, un laboratoire qui mêle création, recherche et activisme.Et ainsi, par la pratique artistique et la force du rassemblement, elles créent de nouvelles images dansées, percutantes et militantes.On les écoute avec joie,Merci à Aurélia Sellier de What Dance Can Do d'avoir organisé cette rencontre.
Retrouver mon invité : Azul Thomé Doula des Voyages précieux de l'Âme Activiste et Artiste du SacréeVisionnaire, tisserande et Corbeau. ✨✨✨Site internet : https://www.souland.org/Contact : Soulandinfo@gmail.comWhatsapp : +33 649 87 64 13_________________________________________________Réserve gratuitement ta place pour les ateliers ANTI-STRESS du 29 et 30 décembre et découvre comment te libérer de l'anxiété en te reliant à l'intelligence du corps. Vous souhaitez des informations sur mes accompagnements ? Prenez un RDV INFOS GRATUIT ici Inscription Newsletter Retrouvez moi sur Youtube, & Linked in.Retrouvez mes accompagnements sur mon site internet : www.edmeedennah.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En cette fin d'année, le pôle Multimédias du journal prend quelques jours de vacances. Dès lundi prochain, on vous proposera des contenus inédits pour bien terminer l'année. Cette semaine, on réécoute quelques épisodes phares. Ce lundi plongée dans un passé proche, il y a à peine deux semaines, on revenait sur la situation en Syrie après la chute de Bachar El Assad.En février 2011, après la chute de Ben Ali en Tunisie et celle de Moubarak en Egypte, un groupe d'adolescents de Deraa, dans le sud de la Syrie, avait inscrit sur un mur «Jay alek el ddor ya doctor«. «Ton tour arrive docteur». Une allusion pas du tout voilée à l'ophtalmologue Bachar El Assad. 14 ans plus tard, le tour du docteur est venu. 14 ans de guerre civile et de guerre tout court. 14 ans de massacres, de torture et de meurtres de masse.En 10 jours, les Syriens ont mis fin à 54 ans de dictature, après une offensive fulgurante de groupes rebelles menée par HTS, un groupe islamiste radical. Yahia Hakoum a fui la Syrie il y a un peu plus de 10 ans. Il est aujourd'hui doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il est passé en studio pour nous aider à comprendre le sentiment qui habite les Syriens aujourd'hui et pour répondre à toutes les questions que l'on peut se poser sur l'avenir du pays.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
durée : 00:49:02 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - À 26 ans, cette militante écologiste, figure de l'activisme climatique en France, revient sur son parcours, de son enfance dans les Alpes à ses études à Oxford, en passant par ses combats pour la protection des fonds marins. - invités : Camille Étienne - Camille Étienne : Activiste pour la justice sociale et climatique. - réalisé par : Jérôme BOULET
En février 2011, après la chute de Ben Ali en Tunisie et celle de Moubarak en Egypte, un groupe d'adolescents de Deraa, dans le sud de la Syrie, avait inscrit sur un mur «Jay alek el ddor ya doctor«. «Ton tour arrive docteur». Une allusion pas du tout voilée à l'ophtalmologue Bachar El Assad. 14 ans plus tard, le tour du docteur est venu. 14 ans de guerre civile et de guerre tout court. 14 ans de massacres, de torture et de meurtres de masse.En 10 jours, les Syriens ont mis fin à 54 ans de dictature, après une offensive fulgurante de groupes rebelles menée par HTS, un groupe islamiste radical. Yahia Hakoum a fui la Syrie il y a un peu plus de 10 ans. Il est aujourd'hui doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il est passé en studio pour nous aider à comprendre le sentiment qui habite les Syriens aujourd'hui et pour répondre à toutes les questions que l'on peut se poser sur l'avenir du pays.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
En février 2011, après la chute de Ben Ali en Tunisie et celle de Moubarak en Egypte, un groupe d'adolescents de Deraa, dans le sud de la Syrie, avait inscrit sur un mur "Jay alek el ddor ya doctor". "Ton tour arrive docteur". Une allusion pas du tout voilée à l'ophtalmologue Bachar El Assad. 14 ans plus tard, le tour du docteur est venu. 14 ans de guerre civile et de guerre tout court. 14 ans de massacres, de torture et de meurtres de masse.En 10 jours, les Syriens ont mis fin à 54 ans de dictature, après une offensive fulgurante de groupes rebelles menée par HTS, un groupe islamiste radical.Yahia Hakoum a fui la Syrie il y a un peu plus de 10 ans. Il est aujourd'hui doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il est passé en studio pour nous aider à comprendre le sentiment qui habite les Syriens aujourd'hui et pour répondre à toutes les questions que l'on peut se poser sur l'avenir du pays.
Hoe ga je de strijd aan tegen maatschappelijke normen? En waarom je jezelf moet waarderen in een wereld die relaties idealiseert? Romy Schlimbach alias Romy Curvy, plussize model, eigenaar van de Curvy Store en body-positivity activiste, vertelt haar single verhaal, date-ervaringen en mooie levenslessen. Deze aflevering van How to be Single gaat over uitdagingen waar singles mee te maken krijgen: van maatschappelijke druk en schoonheidsidealen tot de impact van afwijzing op je zelfbeeld. Maar ook over hoe je de weg terugvindt naar zelfacceptatie. Ready to feel empowered? De partners van deze aflevering van How to be Single: Podcast Producties (by 50 Koffies): https://www.50koffies.be/pages/zelfeenpodcastmaken Live Light: https://www.live-light.com/nl/ Mafico & RØDE: https://tinyurl.com/bdhf8572 Je vindt Romy op Instagram: @Romycurvy Je vindt How to be Single op Instagram en TikTok: @howtobesinglepodcast of via de website www.howtobesingle.be The Singles Hub: https://howtobesingle.plugandpay.com/checkout/the-singles-hub
Vous avez découvert l'été dernier la série Archipelles sur les femmes et l'insularité. J'avais envie de prolonger cette série par des portraits de femmes du monde entier. Je suis donc partie à la rencontre de femmes insulaires, aux parcours singuliers, qui entretiennent un lien particulier avec leur île, plus lointaines cette fois. Les témoignages que vous allez entendre explorent des territoires intimes tels que l'amour, le rapport au corps, au vivant, la maternité, la création, la liberté, le désir, la sensualité. A travers la parole de ces femmes, se pose une question qui nous concerne tous: en quoi les lieux nous constituent, comment les endroits où l'on a grandi, où l'on a fait notre vie, par hasard ou par nécessité, contribue à construire notre identité?Découvrez cette semaine le puissant témoignage de Leina Sato, franco-japonaise, apnéiste, activiste, passionnée par la communication avec les cétacés, baleines, dauphins, ou requins sauvages.Leina a tourné dans le documentaire d'Anne Paris et Jan Kounen intitulé Mère Océan, une immersion à la rencontre des cétacés pendant ses derniers mois de grossesse dans l'attente de son premier enfant jusqu'à sa naissance.Après une enfance, adolescence entre Paris et Hawaï, elle est aujourd'hui installée à Yakushima avec ses 2 enfants où elle est engagée en tant qu'activiste dans la sensibilisation de la cause des dauphins, victimes de la chasse et de l'industrie de captivité. Pour incarner cet engagement, elle a fondé le projet Anima. Elle propose également des retraites d'initiation à l'apnée dans les mers du monde à la rencontre des animaux marins. Elle a publié un livre avec Anne Paris et Marie Helene Sulmoni, Les voies de l'eau dans lequel elles partagent leurs expériences et rituels respectifs avec l'eau. 3 îles jalonnent son parcours femme, de son enfance à aujourd'hui Hawai, Yakushima et un mystérieux bateau-île que nous allons expliciter ensemble au fil de cet entretien. Avec Leina, on a parlé de dépression, de joie, de regard qui libère, d'océan, de baleines, de dauphins, de vulnérabilité, de sexualité, d'enfance, de marées intérieures, de cercles de femmes, de couple, d'amour, d'enfance, de Princesse Mononoké, d'apnée...Livres et films/documentaires cités dans l'épisode:- Les Voies de l'eau - Leina Sato, Anne Paris, Marie-Hélène Sulmoni- Le cinquième rêve - Patrice Van Eersel- The Cove - La baie de la honte - documentaire de Louie Psyhoyos- Princesse Mononoké - Hayao MiyazakiPour en savoir plus sur le projet Anima: https://www.projectanima.org/Toutes les références et les photos sur fragileporquerolles.comSupport the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
In deze aflevering ga ik in gesprek met Anja Meulenbelt, auteur van 50 boeken waaronder ‘De schaamte voorbij' haar meest bekende boek is, half miljoen verkocht, waarin zij schrijft over haar liefdesleven en politieke bewustwording. Maar zij is nog veel meer dan dat: activiste, voormalig politica, docente, trainer en vrouw die zichzelf leerling-bejaarde noemt. Op haar weblog schrijft zij ‘het persoonlijke is nog steeds politiek en het politiek blijft persoonlijk'. Wat bedoelt zij hiermee en wat kunnen wij daarvan leren? Hoe kunnen wij volgens haar hoop houden in deze huidige tijd met veel soorten crisis? En wat is haar belangrijkste levensles als we kijken naar verandering richting het goede, wat dat goede ook mag zijn? Voor meer informatie over mij ga je naar www.praktijk-lux.nl. Heb je vragen, op- of aanmerkingen? Je kan mij bereiken via mijn website of via mail (info@praktijk-lux.nl). Ik vind het leuk om van je te horen!
Aimer les animaux ET manger de la viande, c'est possible ? Thomas ne s'était pas vraiment posé laquestion avant de tomber sur une vidéo de l'association L214, qui montre le fonctionnement des abattoirs. Dindes, vaches, poulets, Thomas découvre, horrifié, d'où vient réellement le contenu de son assiette. Alors il prend une décision: ne plus consommer de produit d'origine animale. Mais ce n'est pas suffisant, il veut agir. Il quitte son job et rejoint l'association, d'action en action il découvre le mode de militantisme qui lui convient le mieux... les enquêtes en caméra cachée.Comme pour remercier l'association de lui avoir ouvert les yeux, il se lance à son tour en immersion dans les abattoirs. Découvrez le parcours militant de Thomas, et l'envers du décor de l'industrie de la viande en France dans ce nouvel épisode !Pour visionner l'enquête de L214, rdv sur leur site: https://www.l214.com/enquetes/2021/abattoir-bigard-charal-socopa-cuiseaux/?utm_medium=email&utm_source=newsletter&utm_campaign=2021%2F10-abattoir-bigardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Eerlijk gezegd heb ik helemaal geen zin meer om het over Israël en Palestina te hebben. Je kan er alleen maar mee in de shit komen. Dit is wat ik tegen Dalit Lymor zeg halverwege ons tweede gesprek. Daarin komen we terug op een eerder gesprek wat destijds mislukte en om die reden nooit gepubliceerd is. Dalit is een pro-Israëlische activist en wilde destijds over haar activisme komen vertellen in de show. Nu doen we een poging om dit alles te begrijpen: wat er destijds mislukte en hoe dit alles te bekijken in het nieuwe licht van de aanslagen precies een jaar geleden... Gast: Dalit Lymor Audio nabewerking: Jasper Cremers Mecenas Patreon / sponsors : Josha Sietsma, Sietske's Pottery, Cartoon BoxSteun Open Geesten / Zomergeesten / Boze Geesten Podcast
"La croissance, elle n'existe plus depuis très longtemps." Aujourd'hui, je pars à la rencontre d'Eva Sadoun, co-fondatrice de LITAco, une plateforme d'investissement responsable qui permet aux particuliers d'investir dans des entreprises à impact social et environnemental positif ! "2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l'action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.
Pendant le mois d'août, je vous propose de découvrir une sélection de podcasts que j'affectionne. Aujourd'hui, c'est le podcast Circular Metabolism qui est mis en avant.Circular Metabolism est le rendez-vous bi-mensuel qui interviewe des chercheur.euses et des expert.es pour mieux comprendre le métabolisme de nos sociétés (ou en d'autres mots leurs consommations de ressources et leurs émissions de polluants) et comment réduire leur impact environnemental d'une manière systémique, juste et contextualisée.Pour découvrir ce podcast, j'ai sélectionné un épisode sur l'extractivisme en France avec l'historien de l'environnement Nelo Magalhães.Bonne écoute !----
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band). À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band). À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
L'été commence et, comme chaque année, je voudrais profiter du mois d'août pour rediffuser des épisodes passés, qui sont particulièrement chers à mon coeur et que vous pourriez avoir loupé. L'actualité du moment m'amène à vous proposer l'épisode enregistré avec Captain Watson, fondateur de Sea Shepard et de la Paul Watson Foundation. ⏩ Parce que cet homme est un héro. ⏩ Parce que cette discussion est une leçon pour nous tous. ⏩ Et surtout parce que Paul Watson a été arrêté le 21 juillet dernier au Groenland et est menacé d'extradition au Japon. Il faut savoir que depuis 1986, un moratoire a été promulgué par la Commission baleinière internationale qui était inquiète de la disparition de l'espèce, et interdit la pêche commerciale des baleines. Avec l'Islande et la Norvège, le Japon fait partie des trois derniers pays à continuer cette activité... Si Paul Watson devait être extradé, le Japon le garderait en prison à vie ! Alors, aujourd'hui, j'ai quelque chose à vous demander : faites passer cet épisode autour de vous et faites raisonner la voix magistrale de Captain Watson !"I don't like protesting, I want to intervene."Captain Watson, co-fondateur de Greenpeace et fondateur de Sea Shepherd Conservation SocietyCette semaine, j'ai l'honneur de recevoir l'immense CAPITAINE PAUL WATSON !
Pendant le mois d'août, je vous propose de découvrir une sélection de podcasts que j'affectionne. Aujourd'hui c'est le podcast Basilic - L'écologie à petits pas qui est mis en avant.Ce podcast initié par Jeane Clesse est l'un des pionniers sur le thème de l'écologie. Pour le découvrir, j'ai choisi un épisode que j'apprécie particulièrement avec la philosophe du travail Céline Marty.Bonne écoute !-----------------Doit-on travailler moins pour moins polluer ? Peut-on réduire notre empreinte écologique en diminuant notre temps de travail ?Aujourd'hui, Jeane reçoit Céline Marty. Céline Marty est agrégée de philosophie et chercheuse en philosophie du travail. Durant cet épisode, Céline nous explique pourquoi travailler moins nous permettrait de réduire notre empreinte écologique. Le productivisme est bien ancré dans nos sociétés. Aujourd'hui, le travail est devenu central dans nos vies, non seulement il nous garantit nos revenus, nos droits sociaux mais également la satisfaction de nos besoins matériels. Pour beaucoup, le travail donne un sens à nos vies. Céline Marty nous explique que le travail n'a pas toujours eu cette place dans la société. Aujourd'hui, le travail blesse, tue et pollue. Production : Jeane ClesseMusique : @KleinGraphisme : Mahaut Clément & Coralie ChauvinMix : Jeane ClesseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lors du Printemps des Impactrices en Avril 2024, nous avons eu la chance d'animer une table ronde Souba Manoharane-Brunel, Co-fondatrice des Impactrices, Cannelle Fourdrinier, Activiste afro/écoféministe queer et Morgan Lucas, Thérapeute, consultant, formateur et auteur du livre "Ceci n'est pas un livre sur le genre" sur un sujet essentiel : Comment préserver sa santé mentale quand on s'engage ? Ceci est un enregistrement live de la table ronde, on espère que la conversation vous plaira ! Bonne écoute !
Aujourd'hui Zohra Bitan, Frédéric Farah et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Elle est la femme la plus recherchée par le FBI dans les États-Unis des années 70. Condamnée à mort puis acquittée, Angela Davis incarne une révolution radicale, antiraciste, communiste et féministe. Sa philosophie brûlante inspire les pièces de théâtre et les livres de mes invités : la comédienne Astrid Bayiha, le dramaturge Alain Foix et la sociologue Najate Zouggari. Enregistrement en public de l'émission au Festival « Aux quatre coins du mot ». Archives sonores et musicales. À voir :Le site et le teaser de la pièce de théâtre Angela Davis, une histoire des États-Unis interprétée par Astrid Bayiha.La conversation entre Angela Davis et l'historienne de l'art contemporain Elvan Zabunyan au Théâtre de la ville À lire :La biographie de Jesse Owens par Alain FoixL'essai consacré à Angela Davis par Najate Zouggari.
Leina Sato est une apnéisme Franco Japonaise, passionnée par la communication inter-espèce avec les animaux marins. Elle est également la fondatrice du projet Anima au Japon, engagée dans la sensibilisation de la cause des cétacés victimes de la chasse et de l'industrie de la captivité. Elle propose également des retraites pour initier à l'apnée méditative et à la rencontre avec les animaux marins dans les mers et les océans du monde. Dans cet épisode, Leina nous raconte de sa relation à l'océan, comment elle a développé une communication sensible pour entrer en lien avec les cétacés et ce que ça lui apporte. Elle nous parle également d'activisme sacré et les bienfaits de l'apnée dans son corps. Vous pouvez retrouver Leina sur son compte Instagram Pour retrouver le livre "Les voies de l'eau" des éditions Mama : Mama Éditions | Livre : Les Voies de l'eau (mamaeditions.com) Pour en apprendre plus sur le pojet Anima : Project Anima France Copy (mystrikingly.com) Pour en savoir plus sur Anouk Corolleur : Site web : www.anoukcorolleur.com Épisode monté par Laëtitia Garnache
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Retrouvez les passages phares de notre épisode [#95] avec Kamal Mouzawak, food activist libanais et fondateur du restaurant Tawlet à Paris et du Souk El Tayeb à Beyrouth. Comment Kamal a-t-il réussi à créer le dialogue entre des personnes de tous horizons dans un pays aussi divers que le Liban, grâce à son marché de producteurs ? (14min08) Que représente aujourd'hui la cuisine pour les Libanais, au vu de la crise que connaît le pays ? (22min42) Comment a évolué la cuisine libanaise au fil du temps, de ses souvenirs d'enfance à aujourd'hui ? (30min20) La cuisine libanaise est-elle écoresponsable ? (31min54) Écoutez l'épisode en entier pour découvrir les autres sujets passionnants abordés dans l'épisode, dont le parcours inspirant de Kamal, allant de son enfance marquée par la guerre à ses engagements pour une alimentation plus durable. Bonne écoute ! *** Son livre : "Manger libanais" *** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme https://impact.ecotable.fr/. Écotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site https://ecotable.fr/fr.
Après nous être intéressés aux cuisines chinoise, japonaise, indienne et marocaine, c'est au tour de la cuisine libanaise de passer sur le grill. Dans un pays aussi pluriel que le Liban sur le plan religieux, culturel et économique, la cuisine est devenue un élément fédérateur. Kamal Mouzawak, food activiste et créateur du restaurant Tawlet à Paris, en est convaincu. Dans cet épisode, découvrez son enfance, marquée par la guerre, mais aussi sa passion pour la cuisine et l'alimentation durable, et ses actions pour contribuer à rendre le monde plus uni. Vous y découvrirez également la vraie recette du taboulé. Bonne écoute ! *** Son livre : "Manger libanais" *** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme https://impact.ecotable.fr/. Écotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site https://ecotable.fr/fr.
Aujourd'hui Joëlle Dago-Serry, Jean-Loup Bonnamy et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
« Je ne me sentais pas légitime. » « Tu n'as pas besoin d'avoir bac +12 pour te battre pour tes convictions. » « Évidemment qu'il y a des entreprises qui utilisent leur fondation pour un peu défiscaliser, un peu pour leur image… » EPISODE COMPLET Nouvel épisode avec une entrepreneure, autrice, activiste : on reçoit l'excellente Alice Barbe, cofondatrice de SINGA et de l'Académie des Futurs Leaders, qui répond aux questions de Yacine Sqalli.
durée : 01:58:21 - Les Matins du samedi - par : Quentin Lafay - . - invités : Camille Étienne Activiste pour la justice sociale et climatique.
Amilcar Cabral est parvenu à reconquérir plus de deux tiers du territoire. Malgré les moyens militaires de plus en plus importants que déploie le Portugal, malgré les bombes au napalm qu'il lâche sur les populations, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) continue de gagner du terrain, et Amilcar Cabral parvient à mettre la communauté internationale du côté des opprimés. Assassiné le 20 janvier 1973 à Conakry, il ne connaîtra donc jamais l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, cause à laquelle il a consacré vingt ans de sa vie.
durée : 00:05:31 - Camille passe au vert - par : Camille Crosnier - La scène dure un peu plus de 2 minutes, et a été entièrement filmée puisqu'elle s'est passée dimanche en direct à la télé suisse : un activiste climat est apparu, face à un présentateur, des invités, et un public exaspérés. "C'est une honte, dégage !" Lui raconte comment il a vécu le moment.
Bienvenue á l'épisode 4 de la quatrième saison du podcast, aujourd'hui je reçois Aissatou Sene designer, féministe activiste.Aïssatou Sène est une designer, entrepreneuse, consultante et féministe sénégalaise. Elle s'identifie à la cause féministe depuis son adolescence et milite pour toutes les femmes et les minorités sans condition. Son objectif est d'obtenir l'épanouissement total des femmes dans la société sénégalaise, qu'elles soient libres et puissent jouir de leurs droits, de leur corps, de leur environnement et de leur vie sans rendre de compte à une société patriarcale. Aïssatou Sène lutte contre la violence envers les femmes et les minorités, la manipulation d'une société patriarcale qui pousse les femmes à croire qu'elles doivent vivre comme des citoyennes de seconde classe, et pour la protection des jeunes filles dans leur environnement. Elle estime que les femmes ont le droit de vivre et d'exister librement dans la société sénégalaise. Aïssatou Sène se dit féministe radicale et affirme que le féminisme est un mouvement politique de libération de la femme. Elle travaille avec de nombreuses organisations féministes à travers le monde et se déclare être une féministe noire et musulmane. Elle accorde une importance particulière à l'intersectionnalité dans le mouvement féministe, qui permet de militer en prenant en compte les réalités des femmes dans son environnement. Joignez-nous sur notre compte Instagram pour discuter et nous poser des questions. Cliquez sur ce lien pour avoir accès á toutes nos infos. Inscrivez-vous á notre bulletin d'information pour être les premiers á être au courant de nos news.