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durée : 00:51:07 - En marge - Activiste de la lutte contre la pédocriminalité, Mié Kohiyama a été l'une des premières à parler d'amnésie traumatique, à en faire un récit. La sienne aura duré trente-deux ans. Aujourd'hui, elle raconte, et le silence, elle lui fait la peau. - invités : Mie Kohiyama - Mie Kohiyama : - réalisé par : Alicia Vullo
Tous les vendredis, samedis et dimanches à 19h17, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir, Chawki Benzehra, activiste et réfugié algérien en France qui a signalé les appels à la violence et à la haine en ligne d'influenceurs algériens.
Interview de Denis Mukwege, gynécologue, fondateur du Global Survivors Fund et Prix Nobel de la Paix en 2018.
Aujourd'hui, je reçois Pauline Lida et Jade Verda, cofondatrices du collectif Minuit 12.Elles ont choisi le corps, le mouvement, pour parler du climat et de justice sociale.Leur collectif créé en 2021 avec Justine Sène se veut un espace hybride, un laboratoire qui mêle création, recherche et activisme.Et ainsi, par la pratique artistique et la force du rassemblement, elles créent de nouvelles images dansées, percutantes et militantes.On les écoute avec joie,Merci à Aurélia Sellier de What Dance Can Do d'avoir organisé cette rencontre.
Retrouver mon invité : Azul Thomé Doula des Voyages précieux de l'Âme Activiste et Artiste du SacréeVisionnaire, tisserande et Corbeau. ✨✨✨Site internet : https://www.souland.org/Contact : Soulandinfo@gmail.comWhatsapp : +33 649 87 64 13_________________________________________________Réserve gratuitement ta place pour les ateliers ANTI-STRESS du 29 et 30 décembre et découvre comment te libérer de l'anxiété en te reliant à l'intelligence du corps. Vous souhaitez des informations sur mes accompagnements ? Prenez un RDV INFOS GRATUIT ici Inscription Newsletter Retrouvez moi sur Youtube, & Linked in.Retrouvez mes accompagnements sur mon site internet : www.edmeedennah.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En cette fin d'année, le pôle Multimédias du journal prend quelques jours de vacances. Dès lundi prochain, on vous proposera des contenus inédits pour bien terminer l'année. Cette semaine, on réécoute quelques épisodes phares. Ce lundi plongée dans un passé proche, il y a à peine deux semaines, on revenait sur la situation en Syrie après la chute de Bachar El Assad.En février 2011, après la chute de Ben Ali en Tunisie et celle de Moubarak en Egypte, un groupe d'adolescents de Deraa, dans le sud de la Syrie, avait inscrit sur un mur «Jay alek el ddor ya doctor«. «Ton tour arrive docteur». Une allusion pas du tout voilée à l'ophtalmologue Bachar El Assad. 14 ans plus tard, le tour du docteur est venu. 14 ans de guerre civile et de guerre tout court. 14 ans de massacres, de torture et de meurtres de masse.En 10 jours, les Syriens ont mis fin à 54 ans de dictature, après une offensive fulgurante de groupes rebelles menée par HTS, un groupe islamiste radical. Yahia Hakoum a fui la Syrie il y a un peu plus de 10 ans. Il est aujourd'hui doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il est passé en studio pour nous aider à comprendre le sentiment qui habite les Syriens aujourd'hui et pour répondre à toutes les questions que l'on peut se poser sur l'avenir du pays.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
durée : 00:49:02 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - À 26 ans, cette militante écologiste, figure de l'activisme climatique en France, revient sur son parcours, de son enfance dans les Alpes à ses études à Oxford, en passant par ses combats pour la protection des fonds marins. - invités : Camille Étienne - Camille Étienne : Activiste pour la justice sociale et climatique. - réalisé par : Jérôme BOULET
En février 2011, après la chute de Ben Ali en Tunisie et celle de Moubarak en Egypte, un groupe d'adolescents de Deraa, dans le sud de la Syrie, avait inscrit sur un mur «Jay alek el ddor ya doctor«. «Ton tour arrive docteur». Une allusion pas du tout voilée à l'ophtalmologue Bachar El Assad. 14 ans plus tard, le tour du docteur est venu. 14 ans de guerre civile et de guerre tout court. 14 ans de massacres, de torture et de meurtres de masse.En 10 jours, les Syriens ont mis fin à 54 ans de dictature, après une offensive fulgurante de groupes rebelles menée par HTS, un groupe islamiste radical. Yahia Hakoum a fui la Syrie il y a un peu plus de 10 ans. Il est aujourd'hui doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il est passé en studio pour nous aider à comprendre le sentiment qui habite les Syriens aujourd'hui et pour répondre à toutes les questions que l'on peut se poser sur l'avenir du pays.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
En février 2011, après la chute de Ben Ali en Tunisie et celle de Moubarak en Egypte, un groupe d'adolescents de Deraa, dans le sud de la Syrie, avait inscrit sur un mur "Jay alek el ddor ya doctor". "Ton tour arrive docteur". Une allusion pas du tout voilée à l'ophtalmologue Bachar El Assad. 14 ans plus tard, le tour du docteur est venu. 14 ans de guerre civile et de guerre tout court. 14 ans de massacres, de torture et de meurtres de masse.En 10 jours, les Syriens ont mis fin à 54 ans de dictature, après une offensive fulgurante de groupes rebelles menée par HTS, un groupe islamiste radical.Yahia Hakoum a fui la Syrie il y a un peu plus de 10 ans. Il est aujourd'hui doctorant à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il est passé en studio pour nous aider à comprendre le sentiment qui habite les Syriens aujourd'hui et pour répondre à toutes les questions que l'on peut se poser sur l'avenir du pays.
Hoe ga je de strijd aan tegen maatschappelijke normen? En waarom je jezelf moet waarderen in een wereld die relaties idealiseert? Romy Schlimbach alias Romy Curvy, plussize model, eigenaar van de Curvy Store en body-positivity activiste, vertelt haar single verhaal, date-ervaringen en mooie levenslessen. Deze aflevering van How to be Single gaat over uitdagingen waar singles mee te maken krijgen: van maatschappelijke druk en schoonheidsidealen tot de impact van afwijzing op je zelfbeeld. Maar ook over hoe je de weg terugvindt naar zelfacceptatie. Ready to feel empowered? De partners van deze aflevering van How to be Single: Podcast Producties (by 50 Koffies): https://www.50koffies.be/pages/zelfeenpodcastmaken Live Light: https://www.live-light.com/nl/ Mafico & RØDE: https://tinyurl.com/bdhf8572 Je vindt Romy op Instagram: @Romycurvy Je vindt How to be Single op Instagram en TikTok: @howtobesinglepodcast of via de website www.howtobesingle.be The Singles Hub: https://howtobesingle.plugandpay.com/checkout/the-singles-hub
Vous avez découvert l'été dernier la série Archipelles sur les femmes et l'insularité. J'avais envie de prolonger cette série par des portraits de femmes du monde entier. Je suis donc partie à la rencontre de femmes insulaires, aux parcours singuliers, qui entretiennent un lien particulier avec leur île, plus lointaines cette fois. Les témoignages que vous allez entendre explorent des territoires intimes tels que l'amour, le rapport au corps, au vivant, la maternité, la création, la liberté, le désir, la sensualité. A travers la parole de ces femmes, se pose une question qui nous concerne tous: en quoi les lieux nous constituent, comment les endroits où l'on a grandi, où l'on a fait notre vie, par hasard ou par nécessité, contribue à construire notre identité?Découvrez cette semaine le puissant témoignage de Leina Sato, franco-japonaise, apnéiste, activiste, passionnée par la communication avec les cétacés, baleines, dauphins, ou requins sauvages.Leina a tourné dans le documentaire d'Anne Paris et Jan Kounen intitulé Mère Océan, une immersion à la rencontre des cétacés pendant ses derniers mois de grossesse dans l'attente de son premier enfant jusqu'à sa naissance.Après une enfance, adolescence entre Paris et Hawaï, elle est aujourd'hui installée à Yakushima avec ses 2 enfants où elle est engagée en tant qu'activiste dans la sensibilisation de la cause des dauphins, victimes de la chasse et de l'industrie de captivité. Pour incarner cet engagement, elle a fondé le projet Anima. Elle propose également des retraites d'initiation à l'apnée dans les mers du monde à la rencontre des animaux marins. Elle a publié un livre avec Anne Paris et Marie Helene Sulmoni, Les voies de l'eau dans lequel elles partagent leurs expériences et rituels respectifs avec l'eau. 3 îles jalonnent son parcours femme, de son enfance à aujourd'hui Hawai, Yakushima et un mystérieux bateau-île que nous allons expliciter ensemble au fil de cet entretien. Avec Leina, on a parlé de dépression, de joie, de regard qui libère, d'océan, de baleines, de dauphins, de vulnérabilité, de sexualité, d'enfance, de marées intérieures, de cercles de femmes, de couple, d'amour, d'enfance, de Princesse Mononoké, d'apnée...Livres et films/documentaires cités dans l'épisode:- Les Voies de l'eau - Leina Sato, Anne Paris, Marie-Hélène Sulmoni- Le cinquième rêve - Patrice Van Eersel- The Cove - La baie de la honte - documentaire de Louie Psyhoyos- Princesse Mononoké - Hayao MiyazakiPour en savoir plus sur le projet Anima: https://www.projectanima.org/Toutes les références et les photos sur fragileporquerolles.comSupport the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com
In deze aflevering ga ik in gesprek met Anja Meulenbelt, auteur van 50 boeken waaronder ‘De schaamte voorbij' haar meest bekende boek is, half miljoen verkocht, waarin zij schrijft over haar liefdesleven en politieke bewustwording. Maar zij is nog veel meer dan dat: activiste, voormalig politica, docente, trainer en vrouw die zichzelf leerling-bejaarde noemt. Op haar weblog schrijft zij ‘het persoonlijke is nog steeds politiek en het politiek blijft persoonlijk'. Wat bedoelt zij hiermee en wat kunnen wij daarvan leren? Hoe kunnen wij volgens haar hoop houden in deze huidige tijd met veel soorten crisis? En wat is haar belangrijkste levensles als we kijken naar verandering richting het goede, wat dat goede ook mag zijn? Voor meer informatie over mij ga je naar www.praktijk-lux.nl. Heb je vragen, op- of aanmerkingen? Je kan mij bereiken via mijn website of via mail (info@praktijk-lux.nl). Ik vind het leuk om van je te horen!
Aimer les animaux ET manger de la viande, c'est possible ? Thomas ne s'était pas vraiment posé laquestion avant de tomber sur une vidéo de l'association L214, qui montre le fonctionnement des abattoirs. Dindes, vaches, poulets, Thomas découvre, horrifié, d'où vient réellement le contenu de son assiette. Alors il prend une décision: ne plus consommer de produit d'origine animale. Mais ce n'est pas suffisant, il veut agir. Il quitte son job et rejoint l'association, d'action en action il découvre le mode de militantisme qui lui convient le mieux... les enquêtes en caméra cachée.Comme pour remercier l'association de lui avoir ouvert les yeux, il se lance à son tour en immersion dans les abattoirs. Découvrez le parcours militant de Thomas, et l'envers du décor de l'industrie de la viande en France dans ce nouvel épisode !Pour visionner l'enquête de L214, rdv sur leur site: https://www.l214.com/enquetes/2021/abattoir-bigard-charal-socopa-cuiseaux/?utm_medium=email&utm_source=newsletter&utm_campaign=2021%2F10-abattoir-bigardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Eerlijk gezegd heb ik helemaal geen zin meer om het over Israël en Palestina te hebben. Je kan er alleen maar mee in de shit komen. Dit is wat ik tegen Dalit Lymor zeg halverwege ons tweede gesprek. Daarin komen we terug op een eerder gesprek wat destijds mislukte en om die reden nooit gepubliceerd is. Dalit is een pro-Israëlische activist en wilde destijds over haar activisme komen vertellen in de show. Nu doen we een poging om dit alles te begrijpen: wat er destijds mislukte en hoe dit alles te bekijken in het nieuwe licht van de aanslagen precies een jaar geleden... Gast: Dalit Lymor Audio nabewerking: Jasper Cremers Mecenas Patreon / sponsors : Josha Sietsma, Sietske's Pottery, Cartoon BoxSteun Open Geesten / Zomergeesten / Boze Geesten Podcast
"La croissance, elle n'existe plus depuis très longtemps." Aujourd'hui, je pars à la rencontre d'Eva Sadoun, co-fondatrice de LITAco, une plateforme d'investissement responsable qui permet aux particuliers d'investir dans des entreprises à impact social et environnemental positif ! "2030 Glorieuses", c'est le podcast qui met en avant les acteurs du monde de demain, ceux qui incarnent les utopies réalistes dont nous avons tant besoin. Ils sont des milliers en France à agir concrètement pour montrer que l'action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 glorieuses est à portée de mains.
Pendant le mois d'août, je vous propose de découvrir une sélection de podcasts que j'affectionne. Aujourd'hui, c'est le podcast Circular Metabolism qui est mis en avant.Circular Metabolism est le rendez-vous bi-mensuel qui interviewe des chercheur.euses et des expert.es pour mieux comprendre le métabolisme de nos sociétés (ou en d'autres mots leurs consommations de ressources et leurs émissions de polluants) et comment réduire leur impact environnemental d'une manière systémique, juste et contextualisée.Pour découvrir ce podcast, j'ai sélectionné un épisode sur l'extractivisme en France avec l'historien de l'environnement Nelo Magalhães.Bonne écoute !----
Avec Daniel Hellmann, artiste, musicien, issu du monde du spectacle vivant, formé au chant lyrique à la Haute École de Musique de Lausanne, titulaire dʹun master à la Haute école des arts de Berne. Qui est Soja the Cow, la vache Soja ? Comment, par quelle impulsion, et pourquoi estelle née? Alter ego de son créateur Daniel Hellmann, elle distille joie, humour, fantaisie et liberté, et questionne notre rapport aux autres animaux. Elle sensibilise et milite à la cause animale et du climat ainsi quʹau respect de la singularité des individus toutes espèces confondues. Soya the Cow, drag, antispéciste, écologiste et végane est au cœur des luttes émancipatrices de notre temps.
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band). À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band). À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
L'été commence et, comme chaque année, je voudrais profiter du mois d'août pour rediffuser des épisodes passés, qui sont particulièrement chers à mon coeur et que vous pourriez avoir loupé. L'actualité du moment m'amène à vous proposer l'épisode enregistré avec Captain Watson, fondateur de Sea Shepard et de la Paul Watson Foundation. ⏩ Parce que cet homme est un héro. ⏩ Parce que cette discussion est une leçon pour nous tous. ⏩ Et surtout parce que Paul Watson a été arrêté le 21 juillet dernier au Groenland et est menacé d'extradition au Japon. Il faut savoir que depuis 1986, un moratoire a été promulgué par la Commission baleinière internationale qui était inquiète de la disparition de l'espèce, et interdit la pêche commerciale des baleines. Avec l'Islande et la Norvège, le Japon fait partie des trois derniers pays à continuer cette activité... Si Paul Watson devait être extradé, le Japon le garderait en prison à vie ! Alors, aujourd'hui, j'ai quelque chose à vous demander : faites passer cet épisode autour de vous et faites raisonner la voix magistrale de Captain Watson !"I don't like protesting, I want to intervene."Captain Watson, co-fondateur de Greenpeace et fondateur de Sea Shepherd Conservation SocietyCette semaine, j'ai l'honneur de recevoir l'immense CAPITAINE PAUL WATSON !
Pendant le mois d'août, je vous propose de découvrir une sélection de podcasts que j'affectionne. Aujourd'hui c'est le podcast Basilic - L'écologie à petits pas qui est mis en avant.Ce podcast initié par Jeane Clesse est l'un des pionniers sur le thème de l'écologie. Pour le découvrir, j'ai choisi un épisode que j'apprécie particulièrement avec la philosophe du travail Céline Marty.Bonne écoute !-----------------Doit-on travailler moins pour moins polluer ? Peut-on réduire notre empreinte écologique en diminuant notre temps de travail ?Aujourd'hui, Jeane reçoit Céline Marty. Céline Marty est agrégée de philosophie et chercheuse en philosophie du travail. Durant cet épisode, Céline nous explique pourquoi travailler moins nous permettrait de réduire notre empreinte écologique. Le productivisme est bien ancré dans nos sociétés. Aujourd'hui, le travail est devenu central dans nos vies, non seulement il nous garantit nos revenus, nos droits sociaux mais également la satisfaction de nos besoins matériels. Pour beaucoup, le travail donne un sens à nos vies. Céline Marty nous explique que le travail n'a pas toujours eu cette place dans la société. Aujourd'hui, le travail blesse, tue et pollue. Production : Jeane ClesseMusique : @KleinGraphisme : Mahaut Clément & Coralie ChauvinMix : Jeane ClesseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Daniel Hellmann, artiste, musicien, issu du monde du spectacle vivant, formé au chant lyrique à la Haute École de Musique de Lausanne, titulaire dʹun master à la Haute école des arts de Berne. Qui est Soja the Cow, la vache Soja ? Comment, par quelle impulsion, et pourquoi estelle née? Alter ego de son créateur Daniel Hellmann, elle distille joie, humour, fantaisie et liberté, et questionne notre rapport aux autres animaux. Elle sensibilise et milite à la cause animale et du climat ainsi quʹau respect de la singularité des individus toutes espèces confondues. Soya the Cow, drag, antispéciste, écologiste et végane est au cœur des luttes émancipatrices de notre temps.
Lors du Printemps des Impactrices en Avril 2024, nous avons eu la chance d'animer une table ronde Souba Manoharane-Brunel, Co-fondatrice des Impactrices, Cannelle Fourdrinier, Activiste afro/écoféministe queer et Morgan Lucas, Thérapeute, consultant, formateur et auteur du livre "Ceci n'est pas un livre sur le genre" sur un sujet essentiel : Comment préserver sa santé mentale quand on s'engage ? Ceci est un enregistrement live de la table ronde, on espère que la conversation vous plaira ! Bonne écoute !
Aujourd'hui Zohra Bitan, Frédéric Farah et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Elle est la femme la plus recherchée par le FBI dans les États-Unis des années 70. Condamnée à mort puis acquittée, Angela Davis incarne une révolution radicale, antiraciste, communiste et féministe. Sa philosophie brûlante inspire les pièces de théâtre et les livres de mes invités : la comédienne Astrid Bayiha, le dramaturge Alain Foix et la sociologue Najate Zouggari. Enregistrement en public de l'émission au Festival « Aux quatre coins du mot ». Archives sonores et musicales. À voir :Le site et le teaser de la pièce de théâtre Angela Davis, une histoire des États-Unis interprétée par Astrid Bayiha.La conversation entre Angela Davis et l'historienne de l'art contemporain Elvan Zabunyan au Théâtre de la ville À lire :La biographie de Jesse Owens par Alain FoixL'essai consacré à Angela Davis par Najate Zouggari.
Leina Sato est une apnéisme Franco Japonaise, passionnée par la communication inter-espèce avec les animaux marins. Elle est également la fondatrice du projet Anima au Japon, engagée dans la sensibilisation de la cause des cétacés victimes de la chasse et de l'industrie de la captivité. Elle propose également des retraites pour initier à l'apnée méditative et à la rencontre avec les animaux marins dans les mers et les océans du monde. Dans cet épisode, Leina nous raconte de sa relation à l'océan, comment elle a développé une communication sensible pour entrer en lien avec les cétacés et ce que ça lui apporte. Elle nous parle également d'activisme sacré et les bienfaits de l'apnée dans son corps. Vous pouvez retrouver Leina sur son compte Instagram Pour retrouver le livre "Les voies de l'eau" des éditions Mama : Mama Éditions | Livre : Les Voies de l'eau (mamaeditions.com) Pour en apprendre plus sur le pojet Anima : Project Anima France Copy (mystrikingly.com) Pour en savoir plus sur Anouk Corolleur : Site web : www.anoukcorolleur.com Épisode monté par Laëtitia Garnache
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Retrouvez les passages phares de notre épisode [#95] avec Kamal Mouzawak, food activist libanais et fondateur du restaurant Tawlet à Paris et du Souk El Tayeb à Beyrouth. Comment Kamal a-t-il réussi à créer le dialogue entre des personnes de tous horizons dans un pays aussi divers que le Liban, grâce à son marché de producteurs ? (14min08) Que représente aujourd'hui la cuisine pour les Libanais, au vu de la crise que connaît le pays ? (22min42) Comment a évolué la cuisine libanaise au fil du temps, de ses souvenirs d'enfance à aujourd'hui ? (30min20) La cuisine libanaise est-elle écoresponsable ? (31min54) Écoutez l'épisode en entier pour découvrir les autres sujets passionnants abordés dans l'épisode, dont le parcours inspirant de Kamal, allant de son enfance marquée par la guerre à ses engagements pour une alimentation plus durable. Bonne écoute ! *** Son livre : "Manger libanais" *** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme https://impact.ecotable.fr/. Écotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site https://ecotable.fr/fr.
Après nous être intéressés aux cuisines chinoise, japonaise, indienne et marocaine, c'est au tour de la cuisine libanaise de passer sur le grill. Dans un pays aussi pluriel que le Liban sur le plan religieux, culturel et économique, la cuisine est devenue un élément fédérateur. Kamal Mouzawak, food activiste et créateur du restaurant Tawlet à Paris, en est convaincu. Dans cet épisode, découvrez son enfance, marquée par la guerre, mais aussi sa passion pour la cuisine et l'alimentation durable, et ses actions pour contribuer à rendre le monde plus uni. Vous y découvrirez également la vraie recette du taboulé. Bonne écoute ! *** Son livre : "Manger libanais" *** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme https://impact.ecotable.fr/. Écotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site https://ecotable.fr/fr.
Aujourd'hui Joëlle Dago-Serry, Jean-Loup Bonnamy et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
« Mon féminisme est né à la naissance de mon premier enfant » Nour Awada Dans ce deuxième épisode hors série de CON-FESSIONS consacré aux voix de la révolte, j'ai voulu donner la parole à une artiste plasticienne, franco-libanaise, mère de deux enfants et qui puise dans cette identité immensément riche son terreau créatif. Cette femme de talent c'est Nour Awada et c'est par le prisme du compte Instagram du projet [Re]production co-fondé avec l'artiste Émilie McDermott dont elle nous parlera dans l'épisode à venir, que je l'ai connue. Depuis, on échange, on réagit à nos actualités mutuelles, avec un ton parfois léger et parfois plus grave et plus militant, surtout au regard de la situation au Moyen-Orient. Chers auditeur.ice.s, dans cet entretien authentique et puissant, Nour vous parlera à la fois des enjeux de la maternité dans une carrière artistique mais aussi d'un rêve construit à l'orée de sa réflexion sur sa terre natale : celui de pouvoir créer « Borders », une résidence de création au Khiam, un village du Sud-Liban occupé et détruit à maintes reprises et qui a abrité le camp de détention et de torture israélien - bombardé par l'armée israélienne en 2006. Aujourd'hui on écoute Nour Awada et je me réjouis infiniment de vous faire entendre sa voix ! Petit erratum : les derniers bombardements de 1995 au Liban étaient liés à Israël et non pas à la guerre civile. Lien du questionnaire de [Re]production : penser la maternité dans l'art contemporain. https://docs.google.com/forms/d/1vzGcytvQhZDRNUIR-6BgNlR21GI9nWskukoQZdwzbmU/viewform?edit_requested=true Pour accéder au portfolio de Nour : https://www.nourawada.com/ L'œuvre décrite : « Walimat El Azaa' » Exposition collective La vie des tables, 2020 https://www.nourawada.com/#/walimat-el-azaa/ Pour soutenir la création de CON-FESSIONS, il n'y a rien de plus simple : abonne-toi sur ta plateforme d'écoute préférée, laisse un commentaire qui déchire sur l'application Podcast d'Apple ou 5 étoiles sur Spotify et partage en masse cet épisode sur tes réseaux sociaux ! Pour ne rater aucune actualité du podcast, tu peux aussi me suivre sur Instagram, à l'adresse suivante : @confessions_le_podcast. Tu veux donner un coup de pouce au podcast ? Alors, rendez-vous sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/con-fessions-le-podcast Bonne écoute ! Crédits musique : Epidemic Sound --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/con-fessions/message
Grâce à Eric, Sold Out plonge dans l'univers des musiques urbaines ; une esthétique musicale encore (trop) peu abordée jusqu'ici dans notre podcast. Le hip hop business et Eric, c'est une longue histoire d'amour… Activiste depuis plus de trente ans, il s'est lancé bien avant que le rap ne devienne populaire auprès des programmateurs de salles ou festivals, l'obligeant à supporter tous les risques financiers. Pour faire face à l'augmentation de la concurrence et des cachets, il s'est ensuite associé avec de grands groupes tels qu'Olympia Prod chez Vivendi, et plus récemment le géant Live Nation. Entrepreneur dans l'âme, il nous parle sans détours de ses succès et échecs dans cet épisode. De son premier label de rap lyonnais, La Lyonnaise des Flows, à Nouëva Prod (ex-Yuma), la société de production de spectacles spécialisée dans les musiques urbaines qu'il a montée en partenariat avec Live Nation et dont il est aujourd'hui le Directeur Général. Dans cet épisode, on aborde aussi les difficultés de faire des tournées dans un contexte où le rap n'était pas encore considéré comme "bankable", une première rencontre qui aurait pu mal tourner avec Olivier Poubelle ou encore une comédie musicale autour du film “La Haine” qu'il va co-produire avec Live Nation et qui promet de marquer l'année 2024 ! Sold Out, le podcast pour se glisser dans les coulisses du spectacle vivant. Avec le soutien de DELIGHT Production : Big Red Machine / Réalisation : Marc H'LIMI / Interview et programmation : Marc GONNET / Créations visuelles et réseaux sociaux : Emilie BARDALOU
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
« Je ne me sentais pas légitime. » « Tu n'as pas besoin d'avoir bac +12 pour te battre pour tes convictions. » « Évidemment qu'il y a des entreprises qui utilisent leur fondation pour un peu défiscaliser, un peu pour leur image… » EPISODE COMPLET Nouvel épisode avec une entrepreneure, autrice, activiste : on reçoit l'excellente Alice Barbe, cofondatrice de SINGA et de l'Académie des Futurs Leaders, qui répond aux questions de Yacine Sqalli.
En juin 2023, le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, est au cœur d'une polémique. Une vidéo partagée sur Twitter par le maire LR du 2è arrondissement de la ville, Pierre Oliver, montre une performance de la compagnie Lundy Grandpré dans laquelle on voit un homme nu se déplacer à quatre pattes au milieu de sextoys devant une vingtaine de personnes, dont quelques enfants. Lundy Grandpré est une compagnie composée d'un danseur et d'une designeuse. Les artistes de Lundy Grandpré se réclament de l'écosexualité et interrogent notre rapport à la nature via la sexualité. Il y a bien de la nudité, mais pas d'actes sexuels dans leur performance. C'est quoi cette compagnie ? L'écosexualité est-ce nouveau ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Quels sont les 3 conseils pour réduire sa facture d'électricité ? Qui sont les mal logés en France ? Comment changer de job avec l'aide de l'État ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 01:58:21 - Les Matins du samedi - par : Quentin Lafay - . - invités : Camille Étienne Activiste pour la justice sociale et climatique.
durée : 00:25:32 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Jérôme CADET, Alexandra Bensaid - L'activiste pour le climat Camille Etienne est l'invitée du Grand Entretien de 8h20 pour son livre "Pour un soulèvement écologique" (Seuil). Figure pour beaucoup de la "génération climat", elle refuse cette appellation qui selon elle crée un conflit de générations sur une préoccupation universelle. - invités : Camille Étienne - Camille Étienne : Activiste pour la justice sociale et climatique.
Amilcar Cabral est parvenu à reconquérir plus de deux tiers du territoire. Malgré les moyens militaires de plus en plus importants que déploie le Portugal, malgré les bombes au napalm qu'il lâche sur les populations, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) continue de gagner du terrain, et Amilcar Cabral parvient à mettre la communauté internationale du côté des opprimés. Assassiné le 20 janvier 1973 à Conakry, il ne connaîtra donc jamais l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, cause à laquelle il a consacré vingt ans de sa vie.
durée : 00:05:31 - Camille passe au vert - par : Camille Crosnier - La scène dure un peu plus de 2 minutes, et a été entièrement filmée puisqu'elle s'est passée dimanche en direct à la télé suisse : un activiste climat est apparu, face à un présentateur, des invités, et un public exaspérés. "C'est une honte, dégage !" Lui raconte comment il a vécu le moment.
Bienvenue á l'épisode 4 de la quatrième saison du podcast, aujourd'hui je reçois Aissatou Sene designer, féministe activiste.Aïssatou Sène est une designer, entrepreneuse, consultante et féministe sénégalaise. Elle s'identifie à la cause féministe depuis son adolescence et milite pour toutes les femmes et les minorités sans condition. Son objectif est d'obtenir l'épanouissement total des femmes dans la société sénégalaise, qu'elles soient libres et puissent jouir de leurs droits, de leur corps, de leur environnement et de leur vie sans rendre de compte à une société patriarcale. Aïssatou Sène lutte contre la violence envers les femmes et les minorités, la manipulation d'une société patriarcale qui pousse les femmes à croire qu'elles doivent vivre comme des citoyennes de seconde classe, et pour la protection des jeunes filles dans leur environnement. Elle estime que les femmes ont le droit de vivre et d'exister librement dans la société sénégalaise. Aïssatou Sène se dit féministe radicale et affirme que le féminisme est un mouvement politique de libération de la femme. Elle travaille avec de nombreuses organisations féministes à travers le monde et se déclare être une féministe noire et musulmane. Elle accorde une importance particulière à l'intersectionnalité dans le mouvement féministe, qui permet de militer en prenant en compte les réalités des femmes dans son environnement. Joignez-nous sur notre compte Instagram pour discuter et nous poser des questions. Cliquez sur ce lien pour avoir accès á toutes nos infos. Inscrivez-vous á notre bulletin d'information pour être les premiers á être au courant de nos news.
Nos relations affectives sont marquées par les rapports de pouvoir qui traversent notre société. Partant de ce constat, comment faire pour créer des amours joyeuses, libérées des liens de domination ? Dans cet épisode spécial, Victoire Tuaillon tend son micro à Tal Madesta*. Activiste trans engagé dans les mouvements de collages féministes, il a longtemps réfléchi à l'amour, à la violence et à l'impact de ses traumatismes sur son rapport au monde et ses relations. À travers une analyse profonde et incarnée qui relie l'intime au politique, Tal raconte son histoire et sa révolution romantique.*[EDIT 19/10/22] À l'époque où cet épisode a été enregistré et produit, Tal en était encore au début de sa transition de genre et se présentait comme une personne non-binaire (pronoms : il/iel) sous son ancien prénom. Après avoir effectué un changement d'état civil, il se présente désormais comme une personne trans-masculine du nom de Tal Madesta (pronoms : il).Avertissement : cet épisode contient des récits de scènes de violences susceptibles de heurter votre sensibilité.POUR ALLER PLUS LOINRetrouvez toutes les références et ressources liées à cet épisode sur https://www.binge.audio/podcast/le-coeur-sur-la-table/le-coeur-de-talCRÉDITS Le Cœur sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet épisode a été enregistré en novembre 2020 au Cabanistan de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Adel Ittel El Madani. Création musicale : Solène Moulin. Production et co-écriture : Diane Jean. Édition : Naomi Titti. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.