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New music from your Grey/Bruce neighbours (past and present): Beverly Glenn Copeland (with Sam Smith!), Culture Reject, Rich Laviolette, Kevin Kuipers, Charlie Glasspool, Odd Marshall and Thresher. The second segment is entirely dedicated to, belatedly, marking the National Day for Truth and Reconciliation: listen in to hear William Prince w/ Serena Ryder, Ruby Waters, Aysanabee, Willie Dunn, Elisapie, Northern Haze and Helen Roy.
Bestselling author Tasha Spillett talks about the latest instalment in her graphic novel series Surviving the City; an ode to motherly love and Indigenous identity in the memoir Mamaskatch; the science of forest baths and Innu teachings with Melissa Mollen Dupuis; Juno Award-winning musician Elisapie; and Cherie Dimaline on reimagining The Secret Garden on this episode of The Next Chapter.
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band). À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band). À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Summary "If you want to go fast, go alone. If you want to go far, go together." This week Andrea Warner is back in the host chair and we're talking about someone near and dear to her heart: Celine Dion. Also discussed: Elisapie's brilliant covers album Inuktitut, child actors, and medical stuff. Show notes: We Oughta Know: How Céline, Shania, Alanis, and Sarah Ruled the '90s and Changed Music by Andrea Warner (book) Recommendations: Lisa: The Bear, Season 3 (TV) Andrea G.: Elisapie, Inuktitut (music) Andrea W.: the Kabooti cushion (product) Music credits "Electrodoodle" by Kevin MacLeod From: incompetech.com Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0 License Theme song "Pyro Flow" by Kevin Macleod From: incompetech.com Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0 License "Good Times" by Podington Bear From: Free Music Archive Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0 License Pop This! Links: Pop This! on TumblrPop This! on iTunes (please consider reviewing and rating us!) Pop This! on Stitcher (please consider reviewing and rating us!) Pop This! on Google PlayPop This! on TuneIn radioPop This! on TwitterPop This! on Instagram Logo design by Samantha Smith Intro voiced by Morgan Brayton Pop This! is a podcast featuring three women talking about pop culture. Lisa Christiansen is a broadcaster, journalist and longtime metal head. Andrea Warner is a music critic, author and former horoscopes columnist. Andrea Gin is a producer and an avid figure skating fan. Press play and come hang out with your new best friends. Pop This! podcast is produced by Andrea Gin.
Cette année la tournée de festivals de Tsugi Radio s'internationalise. Après l'Espagne avec le Mallorca Live, nous voici dans la Belle Province au Festival d'Été de Québec qu'ici on appelle FEQ ou encore fèque. C'est un des plus vieux festivals au Monde, créé en 1968, un an avant Woodstock, deux ans avant Glastonbury… Si le festival impressionne par sa longévité, il impressionne aussi par sa taille : 1,4 millions de personnes sur 12 jours sont venues ici l'an dernier, la grande scène installée dans le sublime parc des Plaines d'Abraham pouvant accueillir jusqu'à 90 000 personnes. L'équipe de Tsugi Radio a rencontré des artistes locaux mais pas que, retrouvez les interviews d'Elisapie, Laurence-Anne, Valence, Zar Electrik et Rich Aucoin.
Elisapie was jogging and listening to ABBA when she got the idea for her latest project, “Inuktitut.” It's a 10-track covers album of classic pop and rock hits that each represent a special childhood memory for the Inuk singer-songwriter. What makes the album unique is that each song is translated into Inuktitut. Elisapie joins Tom to talk about the project and how reclaiming some of her most painful childhood memories through song started her on a healing journey.
La capsule mensuelle avec Alexandra Brassard du Réseau Santé Alberta et la présence d'une invitée spéciale, Brianne, assistante culturelle à l'Alliance française de Calgary.Playlist: Jean-Pierre Ferland, featuring 2Frères, Marie-Pierre Arthur, Joe Bocan, Charlotte Cardin, Marie Carmen, Louis-Jean Cormier, Céline Dion, Marc Dupré, Lara Fabian, Marc Hervieux, Elisapie, Ariane Moffatt. Alex Nevsky, Passe-Partout, Marie-Denise Pelletier, Gin - Une chance qu'on s'aClaude Bégin, Lysandre Nadeau - ParenthèseTina Hartt - La bohèmeLova Jah - Lagwiyann BelÉlisabeth Pion - Femmes de légende: DesdémonaMeera Sylvain - Vie de fermierKassav' - SoleilAnnie-Claude Deschênes - LES MANIÈRES DE TABLE
Autrice-compositrice-interprète, actrice, réalisatrice, productrice et activiste, Elisapie représente la force et la beauté du Nord, un peu sauvage, un peu brute. Son album "Inuktikut" est un périple à travers ses souvenirs dans le Grand Nord, une mixtape de ses chansons préférées, qu'elle réinterprète en Inuktituk. Invitée : la chanteuse inuk Elisapie. Et la chronique Ailleurs nous emmène aujourd'hui à Berlin où Lisa COLIN, commissaire d'exposition indépendante, directrice artistique « des Vitrines », un espace d'exposition consacré à la scène artistique française à l'Institut français de Berlin. Elle nous présentera le cycle Nouvelles langues dont la première exposition intitulée Tout ce dont vous n'avez jamais entendu parler de l'artiste Arthur Gillet, enfant de parent sourde. Son exposition rend hommage à la Langue des Signes Français devenue langue officielle uniquement en 2005 !
Autrice-compositrice-interprète, actrice, réalisatrice, productrice et activiste, Elisapie représente la force et la beauté du Nord, un peu sauvage, un peu brute. Son album "Inuktikut" est un périple à travers ses souvenirs dans le Grand Nord, une mixtape de ses chansons préférées, qu'elle réinterprète en Inuktituk. Invitée : la chanteuse inuk Elisapie. Et la chronique Ailleurs nous emmène aujourd'hui à Berlin où Lisa COLIN, commissaire d'exposition indépendante, directrice artistique « des Vitrines », un espace d'exposition consacré à la scène artistique française à l'Institut français de Berlin. Elle nous présentera le cycle Nouvelles langues dont la première exposition intitulée Tout ce dont vous n'avez jamais entendu parler de l'artiste Arthur Gillet, enfant de parent sourde. Son exposition rend hommage à la Langue des Signes Français devenue langue officielle uniquement en 2005 !
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
As I gear up for the Ed Sheeran show, I've been trying to fathom the excitement in me! I've seen some terrific shows - Kylie Minogue, Kate Perry, Michael Jackson (omg - goosebumps!), Norah Jones, Michael Learns to Rock, and the innumerable gigs of favourite Indian singers and jazz bands - and somehow when I see tour rosters of my favourite artistes, I keep wondering if i can match my travelling plans to catch them perform. And there are so many. The ones I would love to catch - Billie Elish, Sia, Mansa Jimmy, Elisapie, Hania Rani, Birdy, Jon Batiste, Ali Sethi - just to name a few! And the ones I will regrettably never be able to hear - Leonard Cohen, The Doors, Ghulam Ali, The Beatles, Simon & Garfunkle. Somehow when I draw a circle, to denote the completeness of my life, these invariably feature as a factor. It's easy to say that we are merely listeners, as we sit in a hall, a stadium, under darkened ceilings or lie flat with starlight above. But when a listener gets drenched in the music she loves, there is both a transcendence and an immersion, which is as much a part of music being for the listener's soul, as it is the musician's in creating sublimity. I have stood with 50000 fans and sang along songs which each one of us knew by heart, and felt transported. Felt communion, felt lifted, knew the meaning of soaring. Apart from the concerts, with their presence of community and crowd, for me music is an intimate accompaniment to life rhythms. I have music playing almost through my waking hours. Soft, often indescribable, often random. But for me, it is a way to be more productive, to bold-italic-underline the moment. It makes life more important, richer. Whilst it is often considered mere distraction, it never is. It is forever giving. It enriches, even as it is played in the background. I have often puzzled how the most puerile of lyrics (“love, love me do, I love you too” - for Christ's sake!) become ear-worm and stay with us throughout our lives. Such is the power of music notes, the words and their inimitable interlinking. But in that remembrance they often transport us to some place of essential innocence, a place of swaying trees, a breezy arbour of sundrops and shade. If music is first sound, then our first intimation of love - our Mum's gentle cooing - has to be the first music note which gives us the confidence to believe the rest of the world. And possibly therein lies the kernel of music's mysterious warmth and comfort, the reason why we often forget the notes but remember the feeling. We are home with the music we love. If you liked this poem, consider listening to these other poems on the advent of esctasy - Flutter Gather Me Ceremony of Longing Follow me on Instagram at @sunilgivesup. Get in touch with me on uncutpoetrynow@gmail.com Subscribe to my incandescent and poetic newsletter The Uncuts here - https://theuncuts.substack.com. The details of the music used in this episode are as follows - Die Unendliche Geschichte by Sascha Ende Free download: https://filmmusic.io/song/512-die-unendliche-geschichte License (CC BY 4.0): https://filmmusic.io/standard-license
Celebrating Women's History Month! Andrea Superstein, Elisapie, Melissa Aldana, Nicole McCabe, Martina DaSilva & Caity Gyorgy, Allison Au and the Migrations Ensemble, Jennifer Wharton, Audrey Ochoa, Mary Halvorson, Solidaridad, Caroline Davis, Rosa Brunello, Endea Owens, OKAN, Rachel TherrienPlaylist: Andrea Superstein - Lay Your Head DownElisapie, featuring The Westerlies - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here)Melissa Aldana - The Solitary SeekerNicole McCabe - Force Of GoodMartina DaSilva & Caity Gyorgy - You're the TopAllison Au & The Migrations Ensemble - Aves RarasJennifer Wharton's Bonegasm - NorhalaAudrey Ochoa - The Tail Of A LionMary Halvorson - The GateSolidaridad - PompeyaCaroline Davis , featuring Chris Tordini, Tyshawn Sorey & Val Jeanty - [i won't be back, ms. Susan Burton]Rosa Brunello, featuring Yazz Ahmed, Tamar Osborn, Enrico Terragnoli, Luca Tapino & Marco Frattini - Razzle-DazzleEndea Owens - Detroit Fight SongOkan - OkantomiRachel Therrien, featuring Lazaro Martinez & Melissa Lavergne - Capricho Arabe
Extrait : «…Dans ses chansons, elle relate l'histoire et la fierté de son peuple. Elles sont parfois empreintes de colère, devant le délitement d'une culture millénaire sous les coups de boutoir du monde moderne, mais sans un cri, jamais elle ne tombe dans la caricature de la chanteuse autochtone engagée…»Pour l'écouter, c'est par ici si tu utilises Apple Podcasts, ici pour Deezer, là sur Spotify, voire, si tu préfères, Podcast Addict. Il y a plein d'autres app de podcasts, cherche Good Morning Music sur la tienne. Pour commenter les épisodes, tu peux le faire sur l'appli en question, ça aide énormément à faire croître l'audience. Mais aussi sur le site web dédié, il y a une section Le Bar, ouverte 24/24, pour causer du podcast ou de musique en général, je t'y attends avec impatience. Enfin, si tu souhaites me soumettre une chanson, c'est aussi sur le site web que ça se passe. Pour soutenir Good Morning Music et Gros Naze :1. Abonne-toi2. Laisse-moi un avis et 5 étoiles sur Apple Podcasts, ou Spotify et Podcast Addict3. Partage ton épisode préféré à 3 personnes autour de toi. Ou 3.000 si tu connais plein de monde. Good Morning Music Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Artiste multidisciplinaire, après une formation en chant classique, la jeune Émilie Laforest, bifurque vers la musique contemporaine. De la scène musicale elle glissera ensuite vers les planches théâtrales. Elle collaborera étroitement à plusieurs productions avec la créatrice et metteure en scène Brigitte Haentjens. Viendra le projet musical Forêt (nommé deux fois au Gala de l'Adisq et deux autres au GAMIQ en 2013). Femme aux multiples talents, les années passent et se remplissent de mille engagements. Elle signera de nombreuses mises en scène notamment pour les spectacles de Klô Pelgag, Paul Piché, Karim Ouellet et Elisapie pour ne nommer que celles et ceux-là. Fera la programmation artistique de la Fête Nationale à Laval (2015 à 2020), enseignera à l'École de la chanson de Granby, portera le projet fécond Une chanson à l'école de l'organisme Culture pour tous. Elle sera directrice de l'organisme Vue sur la relève et directrice artistique de l'émission Belle et bum. Au fil de sa carrière (et de sa vie), elle a posé sa voix sur les chansons de Pierre Lapointe, Karkwa et Philippe B. L'autrice-compositrice vient tout juste de terminer un disque où elle brillera seule. Mea silva sortira le 9 février sur toutes les plateformes.Instagram :https://www.instagram.com/laprescriptiondrfred/?hl=frFacebook :https://www.facebook.com/people/La-prescription-avec-Dr-Fred-Lambert/100078674880976/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
This is the January 28, 2024 edition of Georgian Bay Roots Radio, hosted by Lloyd Lemon. In this first episode of 2024 we look back at some of Lloyd's favourite new music from 2023. Artists featured include: Bruce Cockburn: Jay Linden; Lennie Gallant; Jimmy Buffett; Meredith Moon; Elisapie; Adrian Sutherland; Allison Russell; The Urban Folk Quartet; Jessica Pearson and the East Wind; Tim Baker; Alan Doyle & The Dardanelles; Kellie Loder and The Skydiggers.
L'émission 28 Minutes du 06/12/2024 Le meilleur du Club international de 28', c'est par ici ! En compagnie de journalistes internationaux, on part pour un tour du monde de l'actualité : la rencontre entre Xi Jinping et Joe Biden, la victoire des syndicats américains, le procès XXL de la mafia calabraise, la montée en puissance de l'extrême droite aux quatre coins de l'Europe ou encore les enjeux de la COP28. Avec le médiéviste Emanuele Arioli, on part sur les traces de Ségurant, le chevalier au dragon dont la légende arthurienne n'a pas retenu le nom. Puis direction le Grand Nord canadien avec la chanteuse inuk Elisapie, qui revisite dans sa langue natale les grands tubes pop-rock de sa jeunesse. Dernière escale : la Terre du Milieu avec l'illustrateur John Howe, qui a traduit en dessins l'univers médiéval-fantastique de J.R.R. Tolkien. Sans oublier les indispensables Valérie Brochard, Jean-Mathieu Pernin, Olivier Boucreux, Alix Van Pée et la question très intéressante de David Castello-Lopes — à ne manquer sous aucun prétexte ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 6 janvier 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Tonight we look at some of the best folk releases and events of the past year. Paisley Fields, Mariel Buckley, Elisapie, Iris DeMent, Bruce Cockburn and Joey O'Neill. Events listings, and more.Playlist: Sam Bush - I'm Still HereAllison Russell - RequiemWillie Dunn - The Vanity of Human WishesDave Gunning - For All The GoldBruce Cockburn - Push Comes To ShoveIris DeMent - Workin' On A WorldAbigail Lapell - RunawayAndrea Ramolo - Italian SummerGenticorum - Goutons du plaisirMariel Buckley - Sad All The TimeVarious Artists, featuring Paisley Fields - Catch MeShane Ghostkeeper - I Know HowLittle Jane and The Pistol Whips - Keep It SimpleMike Tod - Little Wheel Spin and SpinWilliam Prince - YoungElisapie - Californiamut (Going To California)Nico Paulo - Now Or NeverJoey O'Neil - So Long
Joe Grass is a musician, songwriter, producer from New-Brunswick. He's toured the world with Patrick Watson, Lhasa de Sela, Elisapie, The Barr Brothers, Daniel Bélanger, Marie-Pierre Arthur and countless others. We discuss meeting your heroes, morning routines, fatherhood, pedal steel, and the past 22 years making astonishing music in Montreal and beyond.
Elisapie was jogging and listening to ABBA when she got the idea for her latest project, “Inuktitut.” It's a 10-track covers album of notable rock and pop hits that each represent a special childhood memory for her. Elisapie joins Tom to talk about the “healing journey” she's been on by reclaiming some of her most painful childhood memories through song.
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
New Releases. Mari Boine. Wimme. Elisapie. Robbie Bankes. Tunes loosely celebrating Roald Amundsen's arrival at the South Pole.Playlist: Bloodshot Bill - Try AgainDaneshevskaya - Ice PigeonGeoff McKenzie - DesdemonaAlexander Gallant - God's CountryDavid Deacon - Little More LightMargo Cilker - Santa RosaLittle Jane and The Pistol Whips - Long Road AheadGenticorum - La Petite marcheThe Bothy Band - The Kesh Jig/Give Us A Drink of Water/The Flower of the Flock/Famous BallymoteSugarplum Fairies - Bonnie BraeRobbie Bankes - Up To SkokiAne Brun/Club Killers - CrawfishElisapie - Sinnatuumait (Dreams)Riit - QaumajuapikMari Boine - Liegga Gokcas Sis (In A Blanket of Warmth)Wimme - Cearret (Arctic Tern)Patrick Higgins - Snowfall, Antarctica (Glacia)
Geri Allen, Spencer Zweifel, Bobby Wiens & Seth Lewis, The Ostara Project, Curtis Nowosad, Elisapie, Doxas Brothers, Kate Wyatt, Annie Kiviniemi Trio, Nataly Merezhuk, Bryony Jarmon-Pinto, and Luther Thomas & Human Arts EnsemblePlaylist: Geri Allen - Embraceable You/LovermanSpencer Zweifel, Bobby Wiens & Seth Lewis - A Sound for Sore EarsThe Ostara Project - Delta SkyCurtis Nowosad - If I Had a Hammer (The Hammer Song)Elisapie, featuring The Westerlies - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here)Doxas Brothers - Between FriendsKate Wyatt - ArtifactAnni Kiviniemi Trio - Tiu DroparNataly Merezhuk - LiebesfreudBryony Jarman-Pinto - Saffron YellowLuther Thomas Human Arts Ensemble - Una New York
Du collectif afro-futuriste congolais Fulu Miziki aux nouveaux espaces indo-helvético-franco-égyptien de Zamakan Trio. Tous les mois, le critique musical Sophian Fanen chronique 5 nouveautés, voici son choix :- Fulu Miziki, Pieteron, single (Moshi Moshi Records, 2023)- Mimaa, Raíces, tiré de l'EP Soleil (Island Def Jam, 2023)- Slow J, Pirâmide, tiré de l'album Afro Fado (Sente Isto/Sony Music, 2023)- 15 15, Perfect Heaven, tiré de l'EP Aataheva (S76, 2023)- Elisapie, Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here), tiré de l'album Inuktitut (Elisapie/Yotanka, 2023). Puis nous recevons Baptiste Ferrandis (guitariste et compositeur) du groupe Zamakan pour la sortie de l'album Dans le ventre de la nuit.Guitariste virtuose et touche-à-tout Baptiste est passionné par la musique et la composition.Un esprit créatif bouillonnant, toujours en quête d'expériences musicales transcendantales de tous horizons.Guitariste explorateur, leader mais aussi auteur et compositeur dans différentes utopies sonores.SARAB (musique orientale/rock /jazz moderne) ; Chrones (jazz rock) ; Duo Miral (chanson world) ; Six Ring Circus ; Zamakan, Nos ailleurs… Et c'est Pour le projet Zamakan qu'il est notre invité.ZAMAKAN Trio, né de la rencontre du musicien égyptien du saz Abdallah Abozekry, du guitariste français Baptiste Ferrandis et du violoniste indo-helvétique Baiju Bhatt, se veut ambassadeur d'un tissage audacieux et novateur, naviguant entre énergie pure et rêverie poétique. Les compositions originales et les performances captivantes de ces trois complices illustrent la passion et la créativité radicale qui animent ce groupe défricheur de nouveaux terrains musicaux. ZAMAKAN incarne une nouvelle génération de musiciens décomplexés qui embrassent fièrement leurs identités multiples et la richesse musicale mondiale.Titres diffusés de Zamakan, extraits de l'album Dans le Ventre de la Nuit.- Eltopo. Porte d'entrée qui s'ouvre sur une aube lumineuse. Harmonie fuyant une mélodie déclamée, cinq temps en la mineur. Discours rythmique, énergie qui monte. La trame se brise et de la cassure, surgissent des formes électroniques portées par un souffle de cité en feu. Apaisement et contemplation s'invitent enfin pour exposer une dernière fois la mélodie sous les lumières changeante d'une fin de journée.- Here and Now. Mélancolie de la recherche du temps présent. Chant qui essaye d'apprendre à ne plus vivre dans le futur. - Blues Rast. Le sable se glisse, chaleur séchante de la fin du jour. La joie d'être ensemble résonne dans les questions réponses clamées. Rythme boiteux et harmonie ouverte façonnent une histoire partagée du Rast au Blues, il n'y a qu'un pas. ► Album Dans le Ventre de la Nuit (Autoprod 2023).
Du collectif afro-futuriste congolais Fulu Miziki aux nouveaux espaces indo-helvético-franco-égyptien de Zamakan Trio. Tous les mois, le critique musical Sophian Fanen chronique 5 nouveautés, voici son choix :- Fulu Miziki, Pieteron, single (Moshi Moshi Records, 2023)- Mimaa, Raíces, tiré de l'EP Soleil (Island Def Jam, 2023)- Slow J, Pirâmide, tiré de l'album Afro Fado (Sente Isto/Sony Music, 2023)- 15 15, Perfect Heaven, tiré de l'EP Aataheva (S76, 2023)- Elisapie, Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here), tiré de l'album Inuktitut (Elisapie/Yotanka, 2023). Puis nous recevons Baptiste Ferrandis (guitariste et compositeur) du groupe Zamakan pour la sortie de l'album Dans le ventre de la nuit.Guitariste virtuose et touche-à-tout Baptiste est passionné par la musique et la composition.Un esprit créatif bouillonnant, toujours en quête d'expériences musicales transcendantales de tous horizons.Guitariste explorateur, leader mais aussi auteur et compositeur dans différentes utopies sonores.SARAB (musique orientale/rock /jazz moderne) ; Chrones (jazz rock) ; Duo Miral (chanson world) ; Six Ring Circus ; Zamakan, Nos ailleurs… Et c'est Pour le projet Zamakan qu'il est notre invité.ZAMAKAN Trio, né de la rencontre du musicien égyptien du saz Abdallah Abozekry, du guitariste français Baptiste Ferrandis et du violoniste indo-helvétique Baiju Bhatt, se veut ambassadeur d'un tissage audacieux et novateur, naviguant entre énergie pure et rêverie poétique. Les compositions originales et les performances captivantes de ces trois complices illustrent la passion et la créativité radicale qui animent ce groupe défricheur de nouveaux terrains musicaux. ZAMAKAN incarne une nouvelle génération de musiciens décomplexés qui embrassent fièrement leurs identités multiples et la richesse musicale mondiale.Titres diffusés de Zamakan, extraits de l'album Dans le Ventre de la Nuit.- Eltopo. Porte d'entrée qui s'ouvre sur une aube lumineuse. Harmonie fuyant une mélodie déclamée, cinq temps en la mineur. Discours rythmique, énergie qui monte. La trame se brise et de la cassure, surgissent des formes électroniques portées par un souffle de cité en feu. Apaisement et contemplation s'invitent enfin pour exposer une dernière fois la mélodie sous les lumières changeante d'une fin de journée.- Here and Now. Mélancolie de la recherche du temps présent. Chant qui essaye d'apprendre à ne plus vivre dans le futur. - Blues Rast. Le sable se glisse, chaleur séchante de la fin du jour. La joie d'être ensemble résonne dans les questions réponses clamées. Rythme boiteux et harmonie ouverte façonnent une histoire partagée du Rast au Blues, il n'y a qu'un pas. ► Album Dans le Ventre de la Nuit (Autoprod 2023).
Bruce. Songs written by Shane McGowan and Tom Waits. New releases by Elisapie, Matmos, Ian Davies and others.Playlist: Elisapie - Taimaa Qimatsiniugimat (That's No Way To Say Goodbye)Ian Davies - Sad SongsElliott BROOD - Dried UpThe Cottars - Georgia LeePatty Griffin - Ruby's ArmsMadison Cunningham - Hold OnSt. Jerome School - Dirty Old TownThe Pogues - Pont MirabeauThe Peelers - Rise AgainThe Pogues, featuring The Dubliners - The Irish RoverLe Vent du Nord - RossignoletGenticorum - Le PersuaderJolene Marie - HoneyNico Paulo - Read My MindVieux Farka Toure & Julia Easterlin - Masters of WarMatmos - Going To SleepRubim de Toledo, featuring Karimah - Rhythme Chante
This is Episode 371 of Georgian Bay Roots Radio and today we are pleased to introduce our new host: Lloyd Lemon. Lloyd welcomes us into his world filled with music and musical experiences. Lloyd selected a program today to give an overview of some of his musical influences and range, while maintaining a connection to our Summerfolk roots and introducing some new music. Artists featured include: Dave Edmunds; John Gorka; Blackie & The Rodeo Kings; William Prince & Serena Ryder; Matt Andersen; Rose Cousins; Odetta; Elisapie; The Fortunate Ones; Lunch at Allen's; Gunning & Cormier; The Skydiggers; and Arlo Guthrie..
L'émission 28 Minutes du 18/11/2023 Le samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Mariam Pirzadeh — rédactrice en chef à France 24, Luisa Corradini — correspondante du quotidien argentin « La Nación », Richard Werly — correspondant du quotidien suisse « Blick » et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Rencontre Xi Jinping – Joe Biden : dialogue ou comédie ? Rétablissement des communications militaires — suspendues depuis la visite de Nancy Pelosi à Taïwan —, engagement de Xi Jinping contre les exportations d'ingrédients chimiques servant à la fabrication de Fentanyl aux États-Unis, appel au « respect mutuel » entre les deux premières puissances mondiales… La rencontre entre les deux chefs d'État, mercredi 15 novembre, semblait partir sur les bases d'une véritable réconciliation. Mais le président chinois a par ailleurs exprimé son mécontentement concernant la politique de réindustrialisation des États-Unis, portée par des restrictions sur l'exportation de semi-conducteurs. De son côté, à peine leur rencontre achevée, Joe Biden a qualifié son homologue de « dictateur » : s'agit-il d'une faute diplomatique ? La concurrence Chine-États-Unis est-elle saine ? Entre l'Ukraine et le Moyen-Orient l'Europe doit-elle choisir ? « Personne ne va oublier l'Ukraine mais Bruxelles doit aussi pouvoir jouer un rôle majeur dans la crise actuelle au Moyen-Orient. » Cet appel du président chypriote reflète l'écartèlement diplomatique dans l'Union européenne, provoqué par la concomitance des conflits. Depuis les attaques du Hamas le 7 octobre et la riposte israélienne, l'invasion de l'Ukraine par la Russie est passée au second plan. En vue de la présidentielle de 2024, Joe Biden pourrait être tenté de réorienter les budgets américains alloués à l'Ukraine vers Israël. L'Europe doit donc recomposer sa diplomatie entre le devoir historique qui la lie à l'État hébreux et le harcèlement de l'armée russe sur son flanc Est. Les Européens ont-ils intérêt à laisser le champ libre aux Américains en Israël pour se concentrer sur l'Ukraine ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction la Belgique qui s'attaque à Deliveroo, la plateforme de livraison de repas à domicile. Avec un modèle économique basé sur la rémunération à la tâche et des coursiers plus ou moins réguliers, l'entreprise britannique refuse d'accorder le statut de salariés à ses livreurs, préférant défendre « un travail flexible ». Jean-Mathieu Pernin zappe sur les chaînes télévisées nationales en Argentine qui se passionnent pour Javier Milei. À grand renfort d'analyses à tendance psychologisante et d'hypothèses sur sa santé mentale, plusieurs émissions politiques tentent de décrypter la personnalité du candidat à la présidentielle. Avec son rire inimitable, son accent nasillard et ses tenues époustouflantes, elle a marqué toute une génération dans la série télévisée « Une nounou d'enfer ». Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à l'actrice Fran Drescher, qui marque cette fois un tournant dans le monde du cinéma : à la tête du syndicat des acteurs hollywoodiens, elle a mené avec aplomb les négociations de grève jusqu'à décrocher un « accord historique ». Depuis 175 ans, l'écrivain François-René de Chateaubriand repose sur l'îlot du Grand-Bé, à Saint-Malo. Érigée au bord d'une falaise, face à la mer, cette dernière demeure n'est pourtant pas de tout repos et se trouve aujourd'hui menacée par l'érosion. Déplacer la tombe ou laisser la nature reprendre ses droits ? Alix Van Pée nous raconte ce dilemme, on ne peut plus romantique. « Uummati Attanarsimat », « Qimatsilunga », « Qaisimalaurittuq »… Ces titres ne vous disent peut-être rien, pourtant, vous les avez déjà entendus ! Dans son nouvel album, l'auteure, compositrice et interprète Elisapie revisite dix chansons d'artistes légendaires — de Blondie à Queen, en passant par Pink Floyd — dans sa langue maternelle, l'inuktitut. À travers ces reprises poétiques et éthérées, mélangeant les instruments traditionnels aux sonorités modernes, elle donne un nouveau sens aux morceaux qui ont accompagné sa jeunesse dans le Grand Nord canadien. La beauté de la culture inuk, les effets du colonialisme sur les Inuit… Elisapie partage en musique ses souvenirs dans l'Arctique. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 18 novembre 2023 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Hier, jeudi 10 novembre, s'est ouvert la foire Paris Photo 2023. Une 25ème édition qui se tient jusqu'au dimanche 13 novembre et qui invite les amateurs à découvrir des artistes du monde entier. Parmi eux, la photographe Mame-Diarra Niang représentée par la galerie sud-africaine Stevenson qui fait partie des 38 femmes du parcours « Elles X Paris Photo ». Elle est née à Lyon, d'un père sénégalais et d'une mère métisse franco-ivoirienne. Elle est une autodidacte de la photographie, elle est aujourd'hui une plasticienne représentée par la prestigieuse galerie sud-africaine Stevenson. Elle fait partie des 38 femmes du parcours « Elles X Paris Photo » qui jalonne l'événement Paris Photo 2023 qui se tient jusqu'à dimanche (12 novembre 2023) sous la voûte du Grand Palais éphémère, en face de l'École militaire, et à l'ombre de la Tour Eiffel à Paris.Son œuvre surprend, bouscule, interroge. Elle porte sur l'oubli, sur la mémoire, sur la représentation. Elle ouvre une fenêtre sur son histoire à elle, et un peu sur la nôtre aussi, sur ce qu'elle est et sur ce que nous sommes.Mame-Diarra Niang est l'invitée de VMDN.Café Gourmand Clara Gabillet a rencontré Elisapie, la chanteuse inuk du Grand Nord canadien, pour son album Inuktitut. Un disque engagé pour la défense de la culture inuit qui revisite les versions de classiques du rock et de la pop en langue inuit Muriel Maalouf nous présente la réinterprétation proposée par François Gremauddans le cadre du Festival d'Automne de « Carmen ». Une interprétation de l'opéra de Georges Bizet portée sur la scène du Théâtre de la Ville et en tournée par la chanteuse Rosemary Standley Sarah Cozzolino propose une plongée dans l'histoire du mythique du Copacabana palace qui fête, cette année, ses 100 ans. Il a accueilli les plus grandes stars, de Marlène Dietrich à Madonna en passant par Brigitte Bardot.
The Inuk artist Elisapie recently released a covers album sung in her native language of Inuktitut. The album includes covers of songs by Metallica, Fleetwood Mac, Cyndi Lauper, Queen, Pink Floyd, Led Zeppelin and more. She chose each song for the personal memory it holds from her upbringing in a small village in northern Quebec. In an interview with Emily Fox, she shares some of those memories as well as how colonialism and boarding schools have impacted her Inuit community.Support the show: https://www.kexp.org/sound/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Cette semaine à mâmawi musique, Moe Clark nous présente les dernières pièces de la musicienne inuk Elisapie. L'artiste originaire de Salluit, au Nunavik, a entrepris d'adapter en inuktitut de populaires chansons de groupes emblématiques comme Metallica, Blondie, Pink Floyd et Led Zeppelin. Avec Danika St-Laurent Maheux, assistante à la recherche.
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Wildfires have a disproportionate impact on Indigenous communities, Indigenous knowledge could help mitigate the fire risk in the future (1:36) Guest: Nicole Redvers, Associate Professor, Epidemiology and Biostatistics, Schulich School of Medicine & Dentistry; Western Research Chair and Director of Indigenous Planetary Health, Western University How translating classic hits into Inuktitut became a healing process for award-winning artist Elisapie (15:45) Guest: Elisapie, Inuk singer, songwriter, filmmaker and activist Ottawa looking to Canada cut $1B from the military's budget? (31:16) Guest: Rob Heubert, associate professor, Department of Political Science, University of Calgary and senior fellow, Macdonald-Laurier Institute New Global series focuses on tracking down Canada's most wanted (46:32) Guest: Tracy Tong, host of Global's Crime Beat: Most Wanted Global's the New Reality examines Canada's record wildfire season (55:38) Guest: Krysia Collier, story producer, The New Reality The HISTORY® Channel's True Story Part 2 (1:03:16) Guest: Dinae Robinson, director, co-writer and co-executive producer and Rebecca Gibson, co-writer and co-executive producers, True Story Part II
durée : 00:03:56 - La BO du monde - Originaire du Grand Nord canadien, la chanteuse Elisapie, engagée pour la défense de la langue et de la culture inuit, rend hommage sur son nouvel album Inuktitut aux classiques pop-rock qui ont bercé son enfance.
Elisapie was jogging and listening to ABBA when she got the idea for her latest project, “Inuktitut.” It's a 10-track covers album of notable rock and pop hits that each represent a special childhood memory for Elisapie. She joins Tom to talk about the “healing journey” she's been on by reclaiming some of her most painful childhood memories through song.
durée : 00:55:23 - Côté Club - par : Laurent Goumarre - Côté Club, le rendez-vous de toute la scène française et plus si affinités reçoit Elisapie et La Force. Bienvenue au Club ! - réalisé par : Stéphane LE GUENNEC
Check out our sit down with Inuk artist Elisapie, we talk about her new album Inuktitut, covering Metallica, Blondie, Led Zeppelin, and more in her native Inuit language, performing on Tiny Desk, and much more. 'Inuktitut' will be streaming across all major platforms, Sept. 15th. FOLLOW ELISAPIE: YouTube: https://youtube.com/@elisapiemusic Spotify: https://open.spotify.com/artist/37Hkw3PjSoS9k06WwMibM3 Instagram: https://www.instagram.com/elisapie TikTok: https://www.tiktok.com/@elisapieofficial Twitter: https://twitter.com/elisapie FOLLOW US: Website: https://livinglifefearless.co Instagram: https://www.instagram.com/livinglifefearless/ Facebook: https://www.facebook.com/livinglifefearless/ YouTube: https://www.youtube.com/c/livinglifefearless Twitter: https://twitter.com/llfofficial MUSIC: "Lo-Fi Fashion Chill Hip Hop 2021" by Alex-Productions
Inuk singer/songwriter Elisapie joins Andy to talk about letting ideas ferment, music connecting her to her family, and learning by asking stupid questions. Intro music is "String Anticipation" by Cory Gray.
Singer-songwriter Mimi O'Bonsawin, who has Franco-Ontarion and Abenaki roots, and a member of Odanak First Nation, joins us on Episode 664 of Folk Roots Radio to talk about her latest release “Willow", a beautiful album with a lovely grounded and intimate feel. A very engaging artist, it was an absolute pleasure to have Mimi join us on the show to chat about this wonderful new project. As always, we wrap up the episode with more of the latest new releases. This time we focus on female artists, and include new music from Jenn Grant, Eliza Mary Doyle, Kerri Powers, LittleFox, Elisapie and Rebecca Folsom. Enjoy! If you like the artists you hear on this show and want to support them, don't just stream their music – BUY their music, and then you'll really make a difference to their income at a time when it is becoming much more difficult to make a living as a musician. Folk Roots Radio is a labour of love - a full time hobby. If you enjoy this episode, please consider giving us a 'LIKE' and leaving a review/comment on your podcast provider and sharing the episode on social media. We'll love you for it! Check out the full playlist on the website: https://folkrootsradio.com/folk-roots-radio-episode-664-feat-mimi-obonsawin-willow-more-new-releases/
Bruce. Live performance by Paisley Fields. Kris Kristofferson, Richard Inman, Carolyn Harley, Elisapie, and Jake Blount. The Sun Ra Sextet, and more.Playlist: Kris Kristofferson - Bird On A WireCharlotte Cornfield - Cut and DryPaisley Fields - Jesus Loving American GuyPaisley Fields - IowaAdeem the Artist - Books & RecordsJake Blount - The Downward RoadMya Byrne - Sweetheart of MineShaela Miller - Big Hair Small CityRichard Inman - Soil For PavementElisapie - Call Of The MooseCarolyn Harley - Ordinary Man - A Song For UkraineBuffy Sainte-Marie - Universal SoldierTanya Tagaq - ToothsayerJohn Stetch - Sitting By The WindowSun Ra Sextet - Sun Ra Blues
Greta Van Fleet, Baroness, Joe Bonamassa, Elisapie, Chris Holmes
Connor Seidel est un auteur, compositeur, producteur et multi-instrumentiste. Il a travaillé avec Charlotte Cardin (Phoenix - Juno: Album pop de l'Année), Half Moon Run, Matt Holubowski, Les Soeurs Boulay, Soran, Elliot Maginot et plusieurs autres. Il est également le fondateur du collectif 1969 qui regroupe Louis-Jean Cormier, Ariane Moffatt, Safia Nolin, Claudia Bouvette, Elisapie, Jason Bajada et autres. Site web, Instagram, le collectif 1969 et contributions musicales. Animé et réalisé par Drowster: Instagram, Facebook et Site web Produit par C'est beau: Site web, Instagram et Facebook L'équipe: Producteurs: Raphaël Ricard et Guillaume Laprise Directrice artistique et design graphique: Rosalie Deschênes-Grégoire Caméraman et monteur: Phil Rouleau Technicien de son: Dominic Remiro Motion designer: Charles Desmarais Coordonnatrice de studio: Léonie Hottote
An Inuktitut cover of Blondie's 1979 hit Heart of Glass by Inuk singer-songwriter Elisapie has not only garnered the praise of fans but from the original singer and songwriters of the song as well.
Edición Limitada - 20 de Marzo del 2023. Selección, producción, realización y conducción: Francisco J. Brenes. Presentando música de Elisapie, Emilíana Torrini y The Colorist Orchestra, Bono y The Edge con Orchesta, Depeche Mode, Petite Noir, The Mary Onettes, Death and Vanilla, The New Pornographers, Beach Fossils, The Lemon Twigs, Fever Ray, Bartees Strange, Noel Gallagher's High Flying, Birds, Ulrika Spacek, Korine, Kiwi Jr., Days of Sorrow, Uniforms, Fixed Lens, Yves Tumor, Heartworms, Chain of Flowers, Adwaith, Sleaford Mods con Perry Farrell, Low Blows, Ritual Howls, Everything But The Girl, Christine and the Queens, Delerium con Mimi Page, Alaska Reid, GusGus, Body Of Light, Echosoft, Temples, M83, Ask The Dust, Alan Braxe, Susanna Hoffs, Belinda Carlisle, Nothing But Thieves, Nation of Language, Free Love, Schiller, Moderat, Hælos, Technology + Teamwork, Alison Goldfrapp, The Chemical Brothers, Child of Night y Atrittion.
Emission Tabarnak du dimanche 17 avril 2022 avec l'auteur-compositeur et réalisateur Connor Seidel en interview pour présenter "1969", un album concept inspiré par l'année 1969 et réunissant Ariane Moffatt, Safia Nolin, Elliot Maginot, Louis-Jean Cormier, Philippe Brault, Claudia Bouvette, Half Moon Run, Les Sœurs Boulay, Jason Bajada, Joseph Mihalcean, Matt Holubowski et Elisapie.
Cette semaine c'est la 500e émission de Tabarnak ! Aurore reçoit l'auteur-compositeur et réalisateur Connor Seidel pour présenter 1969, un album concept inspiré par l'année 1969 et réunissant Ariane Moffatt, Safia Nolin, Elliot Maginot, Louis-Jean Cormier, Philippe Brault, Claudia Bouvette, Half Moon Run, Les Sœurs Boulay, Jason Bajada, Joseph Mihalcean, Matt Holubowski et Elisapie. Écoutez l'interview de Connor Seidel et le meilleur de la musique made in Québec en podcast.
Cette semaine c'est la 500e émission de Tabarnak ! Aurore reçoit l'auteur-compositeur et réalisateur Connor Seidel pour présenter 1969, un album concept inspiré par l'année 1969 et réunissant Ariane Moffatt, Safia Nolin, Elliot Maginot, Louis-Jean Cormier, Philippe Brault, Claudia Bouvette, Half Moon Run, Les Sœurs Boulay, Jason Bajada, Joseph Mihalcean, Matt Holubowski et Elisapie. Écoutez l'interview de Connor Seidel et le meilleur de la musique made in Québec en podcast.
This week we are rebroadcasting our interview with Sii-am Hamilton, originally aired in November of 2020. In this powerful conversation with land defender Sii-am Hamilton, we are invited to discuss futuristic ways forward in recognition that Indigenous communities have been practicing creative resistance against colonialism and capitalism for hundreds of years. We begin by discussing what is currently transpiring on Wet'suwet'en territories and how colonial governments are using the current pandemic (and will use future crises) to roll back regulatory measures and push development full force. Sii-am offers a holistic reflection on frontline land defense and the extent to which violence is afflicted upon land defenders, and resource extraction participants, by transnational corporations, while also reorienting us to the reality that just, dignified, and brilliant futures already exist but are not given attention, curiosity, or love because they do not serve corporate profit. Sii-am Hamilton is a land defender and traditional knowledge holder born in occupied Hupacasath territory to mother Kwitsel Tatel and father Ron Hamilton. Their experience stems from time on the land, feast culture, and living traditional law and protocol. They are a qualified hand poke tattoo artist as well as a song holder. Sii-am has been raised in political organization, land title, and grassroots activism since childhood, and now specializes in publicity/media promotion of environmental and land sovereignty movements. Music by Elisapie. Visit our website at forthewild.world for the full episode description, references and action points.
Il semblerait que des élections se profilent alors on s'est dit qu'on pouvait en faire un thème d'émission. Enfin non, ce n'est pas tout à fait exact, on a ciblé plus large. Vous le savez bien vous aussi, tout est politique. Notre invitée : Françoise Rampillon-Mignon, présidente du CIDFF Vendée (Centre d'information sur les droits des femmes et des familles). Retrouvez aussi notre interview de Pongo, qui était en concert au Fuzz'Yon le 3 mars dernier. Musique diffusée : Elisapie, Arnaq (The Ballad of the Runaway Girl, 2018) Pongo, Doudou (2022) M.I.A., Borders (AIM, 2016) Anne Sylvestre, Une sorcière comme les autres (Une sorcière comme les autres, 1975) Joan Baez, Here's to You (1971) Colette Magny, Vietnam 67 (1967) Solange, Don't Touch My Hair (A Seat at the Table, 2016) le tube mystère
Étienne Normandin, entomologiste à l'Université de Montréal, parle de l'invasion de chenilles spongieuses; Jean-François Poirier, journaliste sportif à Radio-Canada, revient sur le quatrième match du CH contre les Golden Knights; Benoît Barbeau, expert en virologie, aborde la propagation du variant Delta; Éric Beauchemin, directeur général de l'Association des Camps du Québec, se dit prêt pour l'ouverture des camps de jour; Michèle Audette, conseillère principale en matière de réconciliation et d'éducation autochtone à l'Université Laval, aborde la Journée nationale des peuples autochtones du Canada; Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal, revient sur les habitudes de consommation en 2021; et Elisapie, auteure-compositrice-interprète, fera partie du spectacle Le grand solstice ce soir.
Alexandre Coupal nous parle de l'état de santé de l'entraîneur-chef du Canadien de Montréal, Dominique Ducharme; Evelyne Charuest donne des détails sur le balado Femmes au pays des goélettes; Jean-Luc Brassard nous dit quoi faire pendant les vacances; le chimiste Normand Voyer explique comment il est possible de doper nos hormones du bonheur cet été; la DreCaroline Quach-Thanh fait le point sur la COVID-19; Evelyne Ferron fait une chronique historique sur l'épopée de la tomate; la chercheuse Élisabeth Vallet raconte l'origine de la fête américaine du Juneteenth; l'auteure-compositrice-interprète Elisapie vient parler de la 25eJournée nationale des peuples autochtones; Thomas Hellman déduit si Zeus était un bon père ou non; et Yvon Deschamps et sa fille Annie nous font passer un dimanche avec eux.
Pour Elisapie, c'était comme si les Beatles l'invitaient à les joindre, lorsque son oncle George lui a demandé, alors qu'elle était encore adolescente, de partir en tournée avec le Sugluk Band, groupe phare de la scène du rock autochtone des années 1970 et 1980. La chanteuse originaire de Salluit au Nunavik se confie dans ce vibrant entretien au sujet de sa relation avec ses parents biologiques et adoptifs, de la fondation du duo Taima et de l'importance que revêt la prise de risques dans sa démarche créative. Elle raconte aussi la fois où elle a taquiné Richard Desjardins à propos de son nez et explique, dans la foulée de la mort tragique de Joyce Echaquan, pourquoi les mots «Je m'excuse, j'ai honte» composent selon elle une des plus belles phrases que l'on puisse prononcer.
Lauréat du Goncourt en 1992 pour le roman Texaco, Patrick Chamoiseau publie Le conteur, la nuit et le panier; «La littérature peut changer nos vies», croit fermement Elisapie qui vient tout juste de publier une nouvelle dystopique dans le recueil collectif Wapke.
How can queerness guide us as we move through this liminal time period? How can queer ecology radically change our way of knowing? This week’s episode, initially aired in December of 2018, acknowledges that in order to expand ourselves to our fullest capacity, we must bend beyond the cultural and gender binaries that dominant society projects amongst us, to begin this process we need not look further than what has always been. Guided by culturally informed queer ancestral futurist dreams, Pinar and So Sinopoulos-Lloyd of Queer Nature explore how queering our awareness can dismantle the supremacist, ecocidal, and genocidal story we have found ourselves in. Queer Nature is an education and social sculpture project based on Arapaho, Ute, and Cheyenne territories that actively dreams into decolonially-informed queer ‘ancestral futurism’ through mentorship in place-based skills with awareness of post-industrial/globalized/ecocidal contexts. Co-envisioned by Pinar and So Sinopoulos-Lloyd, Queer Nature designs and facilitates nature-based workshops and multi-day immersions intended to be financially, emotionally, and physically accessible to LGBTQ2+ people and QTBIPOCs. Music by Y La Bamba and Elisapie. Visit our website at forthewild.world for the full episode description, references, and action points.
Cette semaine à mâmawi musique, Moe Clark nous parle de la jeune Eadsé, originaire de la nation huronne-wendat de Wendaké. Celle dont le nom signifie « ma bonne amie » chante la résilience et la persévérance, en suivant les voies tracées entre autre par Elisapie et Buffy Sainte-Marie. Avec Moon M. O, assistant•e à la recherche.
Fidèle collaboratrice de certains des plus avant-gardistes metteurs en scène de théâtre montréalais, tels que Maxime Carbonneau et Edith Patenaude, Julie Basse conçoit des éclairages pour des scènes de théâtre (Corps Célestes, Des souris et des hommes, Histoire populaire et sensationnelle), de musique (Dead Obies, Lisa Leblanc, Elisapie, The Franklin Electric) de danse (Dans son salon, La Otra Orilla) et d’opéra (Opéra de Montréal, Lafayette Opera Washington) en repoussant les limites que chaque discipline lui impose pour donner naissance à des univers très différents. Au sein de la compagnie Création dans la chambre dont elle fait partie avec Odile Gamache, Félix-Antoine Boutin, et Gabriel Plante elle multiplie les projets de recherche et les créations depuis maintenant 8 ans. Avec Moment Factory, elle signe la conception des éclairages des parcours lumineux « Vallea Lumina » dans une forêt à Whistler (Colombie-Britannique) et « Oceana Lumina » à Rochefort (France) ainsi que l’installation d’art digital « North Forest Lights » à Bentonville (Arkansas). Cet hiver, elle a réalisé les éclairages du projet « Coeur battant » dans le cadre du parcours Luminothérapie, produit par le quartier des spectacles de Montréal.Photo: Julie ArtachoSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lueur. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Elisapie (Inuk recording artist, Waskapitan benefit concert for Joyce Echaquan); James Lockyer (Innocence Canada's petition for Canada to free Keeseekoose women from prison)
Annie-Claude Luneau fait le point sur les dangers de la route117; Evelyne Ferron relate la mort de Saint-Nicolas; Colette Capriles explique la crise actuelle au Venezuela; Elisapie Isaac revient sur le concert Waskapitan: rapprochons-nous; Pedro Bédard raconte comment il a recréé une hutte viking; Jean-Luc-Brassard parle du Vendée Globe; et Thomas Hellman retrace le mythe d'Apollon.
L'équipe reçoit la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest; Cynthia Wu-Maheux parle de ses projets du moment; Maude Landry nous raconte l'histoire derrière son premier tatouage; Judith Lussier nous propose un jeu-questionnaire sur Jean Desprez; Elisapie Isaac revient sur le concert Waskapitan : rapprochons-nous; et Patrick Huard donne de ses nouvelles.
Cette semaine sur le podcast, Jay s'entretient avec l'auteure, compositrice et interprète Elisapie. Elle est notamment en charge de la mise en scène du spectacle-bénéfice pour le rapprochement entre les cultures autochtones qui pourra être visionné du 3 décembre au 3 janvier prochain. Le podcast est une présentation de Polysleep.Pour plus d'informations: https://polysleep.ca/Code promo pour 25% (valide sur les oreillers ajustables, les matelas, matelas de bébé et les surmatelas jusqu'au 13 décembre): DJAY25Pour suivre Elisapie:https://www.instagram.com/elisapie/Pour suivre Jay:https://www.jaydutemple.com/https://www.instagram.com/jaydutemple/Pour rejoindre le Studio SF:sansfiltrepodcast@gmail.comMusique d’intro par: KodakLudoGraphisme: Marianne Plaisancehttps://www.instagram.com/2epeau/Motion Design: Maxime Bédardwww.maximebedard.ca
In this powerful conversation with land defender Sii-am Hamilton, we are invited to discuss futuristic ways forward in recognition that Indigenous communities have been practicing creative resistance against colonialism and capitalism for hundreds of years. We begin by discussing what is currently transpiring on Wet’suwet’en territories and how colonial governments are using the current pandemic (and will use future crises) to roll back regulatory measures and push development full force. Sii-am offers a holistic reflection on frontline land defense and the extent to which violence is afflicted upon land defenders, and resource extraction participants, by transnational corporations, while also reorienting us to the reality that just, dignified, and brilliant futures already exist but are not given attention, curiosity, or love because they do not serve corporate profit. Sii-am Hamilton is a land defender and traditional knowledge holder born in occupied Hupacasath territory to mother Kwitsel Tatel and father Ron Hamilton. Their experience stems from time on the land, feast culture, and living traditional law and protocol. They are a qualified hand poke tattoo artist as well as a song holder. Sii-am has been raised in political organization, land title, and grassroots activism since childhood, and now specializes in publicity/media promotion of environmental and land sovereignty movements. Music by Elisapie. Visit our website at forthewild.world for the full episode description, references and action points.
Entrevue avec Elisapie et Janis Ottawa à la suite de la mort de Joyce Echaquan; revue de l’actualité en mots-clics; combat de chansons sur Janis Joplin avec Melissa Maya Falkenberg et Lulu Hughes; les vieux contre-attaquent avec Louise Imbeault et le Dr Jean Robert; et revue de l’étonnant avec Ludovick Bourdages et Marianne Desautels-Marissal.
Le « Ben Voyons Donc ! » de Sophie Durocher : Sophie cède la parole à Elisapie qui tente de sensibiliser le Québec à la cause des Autochtones. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le « Ben Voyons Donc ! » de Sophie Durocher : Sophie cède la parole à Elisapie qui tente de sensibiliser le Québec à la cause des Autochtones. Discussion avec le collaborateur du jour, Joseph Facal : Les propos haineux en temps de pandémie sont à l'ordre du jour. Est-ce qu'il y a une possibilité de dialogue avec ceux qui les proclament? Entrevue avec Simona Bignami, professeure au département de démographie à l'Université de Montréal : Une étude indienne démontre que les enfants sont autant susceptibles d’attraper et de transmettre la covid que tout le monde. Entrevue Patrice Groleau, agent immobilier : Le marché immobilier en temps de pandémie. Une production QUB radio Septembre 2020 Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Vu sur ELISAPIE : Vieilles Charrues 2019 Elisapie Isaac vient de l’Arctique canadien, avec le blanc et l’immobilité à perte de vie. Eprise de liberté, la porte-parole du peuple Inuït met la même ferveur dans ses chansons que dans ses combats, tour à tour bouillonnante et grondante ou bouleversante et lumineuse. Son folk pastoral s’inspire des musiques traditionnelles de ses origines et […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM
Sixième épisode de (Re)Chercher ! Je reçois Amélie Cousineau en maîtrise de sociologie à l'UQAM qui vient nous parler de ses recherches sur les violences sexuelles faites aux femmes dans les séries télévisées à grand public.Générique : "Breezy" par Nobuo Uematsu (album : Final Fantasy VIII Original Soundtrack)Production: Choq.caAnimation et montage : Félix DusseauMusique de fin : "Arnaq" par Elisapie (album: The Ballad of the Runaway Girl)
The Canadian singer-songwriter gives a deep, soulful performance against a sometimes moody backdrop of bass saxophone and bowed guitars.
The Canadian singer-songwriter gives a deep, soulful performance against a sometimes moody backdrop of bass saxophone and bowed guitars.
Raised in the small, rugged town of Salluit at the edge of the Arctic Circle, Elisapie fell in love with music at a young age, began singing and composing and eventually found her way to Montreal, where she built a career in the world of music, releasing albums and touring as both a musician and an Ambassador for Inuit culture. Her new multi-award-winning album, The Ballad of the Runaway Girl, is the musical tale of an expatriate Inuk, exploring her northern roots, femininity, love and life. Rolling Stone France called it a delicately violent album that seduces as much as it questions.You can find Elisapie at: Website | Spotify | Apple Music | YouTubeCheck out our offerings & partners:Mint Mobile: To get your new wireless plan for just $15/month, and get the plan shipped to your door for FREE, go to mintmobile.com/goodlifeAllbirds: Allbirds shoes are made from natural materials. That means less of the bad stuff, and more of the good stuff. That’s naturally better! Find your perfect pair today at Allbirds.comCoaches, Counselors, HR pros, Advisors, Leaders, & helping professionals - Become “Sparketype® Certified!” Learn how to tap the power of the Sparektypes to help others come alive in work and life.
1. Bruce Daigrepont Cajun Band "Boiling Crawfish" 2. Ray Bonneville "Mile Marker 41" 3. Jamie Lynn Vessels "Don't Look Back" 4.The Small Glories "Oh My Love" 5. Our Shotgun Wedding "Nobody's Lookin'" 6. Freeman Dre "Record Player" 7. Elisapie "Wolves Don't Live by the Rules" 8. Angela Saini "Live on the Bright Side" 9. Rob McLaren "Missed the Boat" 10. OKAN "Sombras" 11. JESSA fka Jessica Stuart Few "Don't Ya" 12. The Pine Leaf Boys " Allons Rock n' Roll" 13. (Bob's Vinyl Spins) Buffalo Springfield "Four Days Gone" 14. The Sadies "Riverview Fog" 15. Fred Eaglesmith "A pretty Good Guy" 16. Ken Whitely and Friends "Go Tell it on the Mountain"
Montreal's Elisapie was born in Salluit, Quebec into the Inuit community. She grew up in the a little arctic village in The North surrounded by the sad truth of what happened to the generations before her when while settlers forced the semi-nomadic Inuit people to settle into one area. Elisapie was born to a single mother, who adopted her out other family members who could not have children. She grew up with her birth mother living right around the corner, but was not close to her until she was older. In our wonderful conversation, she talks about being inspired by her musician uncle and also the opportunity to perform with his very popular band at a young age. She also talks about leaving Salluit for Montreal and how she's always had a difficult time with the fact that she left. Her new album Runaway Girl address those issues and more. She has a song dedicated to her birth mother, that she was able to perform live in concert with her mother in the audience. She shares that special moment as well as talking about the song she wrote about connecting with and understanding men. I hope you enjoy this conversation and learn something from this special person! This show is part of Pantheon Podcasts.
Montreal's Elisapie was born in Salluit, Quebec into the Inuit community. She grew up in the a little arctic village in The North surrounded by the sad truth of what happened to the generations before her when while settlers forced the semi-nomadic Inuit people to settle into one area. Elisapie was born to a single mother, who adopted her out other family members who could not have children. She grew up with her birth mother living right around the corner, but was not close to her until she was older. In our wonderful conversation, she talks about being inspired by her musician uncle and also the opportunity to perform with his very popular band at a young age. She also talks about leaving Salluit for Montreal and how she's always had a difficult time with the fact that she left. Her new album Runaway Girl address those issues and more. She has a song dedicated to her birth mother, that she was able to perform live in concert with her mother in the audience. She shares that special moment as well as talking about the song she wrote about connecting with and understanding men. I hope you enjoy this conversation and learn something from this special person!
« Je me sens déracinée, avec un manque de confiance en qui je suis réellement. Je pense que c'est grâce à mes enfants que j'ai envie de me connaître plus. » Née d'un père blanc et d'une mère inuite, et adoptée par un couple qui ne pouvait avoir d'enfants, la chanteuse Elisapie a vécu quelques crises identitaires. Avec Franco Nuovo, elle s'ouvre sur cette quête de vérité et parle de ses idoles comme Leonard Cohen ou Richard Desjardins.
Marc Séguin, Claudia Larochelle, Elisapie et la psychologue Karine Roy-Déry discutent de la conservation des dessins des enfants. Le film Les éblouis a pris l’affiche récemment, la réalisatrice Sarah Suco s’est inspirée de sa vie pour plonger dans le quotidien d’enfants dont les parents intègrent une communauté religieuse à tendance sectaire. Étienne Côté-Paluck parle de sa vie de journaliste et « fixer » en Haïti.
In this episode of Red Man Laughing, we continue our 'Ten Times Around The Sun' mini-series as we turn our attention to ten years of Indigenous music. Our special guest co-host is, Alan Greyeyes (Artistic Director - Sakihiwe Festival). In 'Evolving Sounds Of A Generation,' we dig into the way the Indigenous music scene has evolved through the decade, the effect of streaming and satellite radio, the evolution of the festival programming scene and the few remaining challenges Indigenous artists face. /// Featured artists in this episode are William Prince, Leonard Sumner, Tanya Tagaq, Elisapie Isaac, Caleigh Cardinal, Nehiyawak, Once A Tree, Caley Watts, and Burnstick.
Louis-Jean Cormier et ses trois invités, Elisapie, Patrick Watson et Marie-Jo Thério, discutent musique et langues.
Épisode réalisé dans le cadre du Festival d’humour de l’Abitibi-Témiscamingue, avec comme thème: la carrière! Nos invités: Mathieu Cyr et Olivier Boutin-Martineau. Ge, tu, elles: L’édito de Geneviève: « Professionnel ordinaire suffisamment dévoué ». Rayon X: On comprend désormais beaucoup mieux le sens réel de la pièce « Travailler » de Pagliaro. De la ben belle visite: L’humoriste Mathieu Cyr. 9 à 3: Les jouets éducatifs. Ceux qui font de la musique là. De la ben belle visite: Olivier Boutin-Martineau. Quand pensez-vous?: Faire carrière en humour. Avec la participation impromptue de Robert-André Adam, président du Festival d’Humour de l’Abitibi-Témiscamingue. La pensée du jour. La lettre H. La zone d’inconfort, aussi un Moment Anti-Radio: Avec la complicité d’Olivier Boutin-Martineau, Paul-Antoine revisite un sketch de Dominic et Martin… genre. Correspondance: Alexianne et son journal intime, encore. Cochonneries: On rend hommage à Rouyn-Noranda et la petite saga cute entourant le projet de 2e bar de danseuses! Enregistré le 7 juillet 2019 devant public à La Cabane de Val-d'Or. Merci au Festival d’Humour de l’Abitibi-Témiscamingue, ainsi qu’aux partenaires de Quand pensez-vous?: • La Société St-Jean-Baptiste de l'Abitibi-Témiscamingue • Air Creebec • La Microbrasserie Le Prospecteur • Le FRIMAT • Québec Studio • Paysage Boréal, dépositaire des produits Bolduc • Adama Productions • Pier-Luc Beaudet Duciaume, Planificateur financier pour IG Gestion de Patrimoine • L'Hôtel Continental centre-ville • Avantage numérique • Honda de Val-d'Or • Marie-Claude Robert photographe • Studio Lachapelle Animation: Francis Murphy, Geneviève Béland et Paul-Antoine Martel; Narration: Yolette Lévy; Image sonore: Bernard Boulanger et Le Carabine; Technique: François Lachapelle; Régie: Karine Murphy et Sophie de Carufel; Extraits musicaux entendus: Bad Guy, Billie Eilish When We Fall Asleep, Where Do We Go? © 2019 Darkroom/Interscope Records Lolita, Céline Dion Incognito © 1987 Sony Entertainment (Canada) Inc. Travailler, Michel Pagliaro Bamboo (Cuisine Kung Fu) © 1981 MediaRock Toutes les femmes savent danser, Loud Une année record © 2017 Joy Ride Records En Abitibi (Interprétation live), Mathieu Cyr © 2019 Mat Cyr Dhalsim Dance (Crystel), Philippe Brach Bienvenue à Enfant-Ville © 2016 Philippe Brach Coton ouaté, Bleu Jeans Bleu Perfecto © 2018 Chalet Musique Arnaq, Elisapie The Ballad of the Runaway Girl © 2018 Elisapie. Sous licence exclusive à Bonsound. 360 jours (remix), Lydia Képinski Premier juin Remix © 2019 Chivi Chivi Montréal -40°C, Malajube Trompe-L’oeil © 2006 Malajube. Sous licence exclusive à Dare to Care Records.
La Mauricie, avec l'auteure-compositrice-interprète Elisapie, Harmeet Agroia et Shuaib Johre, propriétaires du Taj Mahal, le seul restaurant indien de la Mauricie, ainsi que Dora Maria Caro Rios qui a quitté Acapulco il y a 15 ans pour l’homme qu’elle aime et est propriétaire du restaurant mexicain Tacos El Sombrero à Sainte-Thècle.
Our first dispatch of discoveries from the SXSW Music Festival includes a recap of NPR Music's Tiny Desk Family Hour - an evening of Tiny Desk alum playing the Central Presbyterian Church in Austin. Also our first encounters with artists Elisapie, an Inuk singer and the Beths, Ellis, Illuminati Hotties and Rosie Tucker.
Moe célèbre avec nous la marche annuelle pour les femmes autochtones célébrée le 14 février. Un bouquet de voix avec entre autres Buffy Sainte-Marie, Elisapie et Alanis Obomsawin.
How can a queer framework guide us as we move through this liminal time period? How can queer ecology radically change our way of knowing? This week’s episode acknowledges that in order to expand ourselves to our fullest capacity, we must bend beyond the cultural and gender binaries that dominant society projects amongst us, to begin this process we need not look further than what has always been. Music by Y La Bamba & Elisapie. http://www.ylabamba.com/ https://www.elisapie.com
Cette semaine à l'émission: L'actualité culturelle avec Brendan Kelly et Nicolas Tittley ; Son livre Born Into It: Entrevue avec l'auteur Jay Baruchel ; 20 ans de Dans une Galaxie près de chez vous: Entrevue avec Réal Bossé ; La vie culturelle à Washington avec Karim Lebhour: L'escalier de L'Exorciste ; Corps et âme dans la musique: Entrevue avec Elisapie ; Le film Emma Peeters: Entrevue avec la comédienne Monia Chokri ; Critique de film:Notre été avec André, de Claude Fournier ; Suggestions musicales de Meeker Guerrier et de Stéphane Leclair ; Son livre Astérix chez les Québécois: Entrevue avec l'auteur Tristan Demers
Moe nous fait entendre cette semaine la dernière parution de l'artiste inuite Elisapie Isaac.
On poursuit la présentation de Rebuilt, histoire d’une paroisse reconstruite avec Ariane Beauféray. On discute des dons de l’Esprit Saint et des Béatitudes avec Éric Plante. On découvre la communauté de Kitcisakik avec Valérie Laflamme-Caron. ♫ ♫ ♫ - Michel Robichaud, «Tout refaire», Tout refaire, 2018. - Jean-Michel Blais, «Dans ma main», Dans ma main, 2018. - Elisapie, «Wolves don't live by the rules», single, 2018 --- Send in a voice message: https://anchor.fm/onpdm/message
Quand Franco Nuovo rencontre Elisapie, on est fasciné par le parcours de cette chanteuse venue du Grand Nord.
Each week Tom brings you his personal pick of the very best gigs happening in London. This week Tom chats to; Denai and This Flight Tonight play live in the studio This week we feature tracks from; Igor Volk Elisapie This Flight tonight Slim Cessna's Auto Club A. Tom Collins Broken Boat Phildel StageCoach Lord Huron Balthazar Denai Moore Role Model -- www.twitter.com/LondonGigGuide and www.twitter.com/z1radio www.ZoneOneRadio.com www.facebook.com/ZoneOneRadio www.facebook.com/thelondongigguide
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