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"Fait-diversière": journaliste spécialiste des faits divers comme Patricia Tourancheau. Des frères Kouachi à la tuerie de Chevaline elle a couvert les plus grandes affaires qu'on retrouve dans « Rubrique faits divers » disponible depuis hier aux éditions seuil et qui est le recueil des articles qu'elle a écrit de 1990 à 2015 dans le journal Libération.Tous les soirs, du lundi au vendredi à 20h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
L'émission 28 minutes du 03/01/2025 Du 23 décembre au 3 janvier, 28 minutes revient sur les thématiques incontournables et marquantes de l’année 2024 avec six émissions hors-séries. Ce vendredi 3 janvier, Élisabeth Quin reçoit un duo d'exception : la dessinatrice de presse Coco qui habille les pages de “Charlie Hebdo” et “Libération” et Iannis Roder, professeur agrégé d’histoire dans un collège de Seine-Saint-Denis. Il y a 10 ans, le 7 janvier 2015 plusieurs membres de la rédaction de “Charlie Hebdo” ont été tués par les frères Kouachi. La France sidérée basculait dans une nouvelle ère et depuis, les débats autour de la laïcité — vitale ou intransigeante — du périmètre de la liberté d’expression et de l’islamisme n’ont plus cessé et polarisent durement la société française. Comment la tragédie de Charlie a-t-elle changé la France ? Nos invités y répondent dans ce dernier hors-série, à quelques jours de la commémoration de l’attentat islamiste contre l’hebdo satirique. Puis, nous retrouvons Victor Dekyvère qui nous explique le rôle de Superman dans la popularisation du slip. Enfin, Xavier Mauduit s’intéresse aux photographies des souverains après le double portrait, en Espagne, de Felipe VI et Letizia par la photographe américaine Annie Leibovitz. Marie Bonnisseau nous parle d’un nouveau satellite placé en orbite pour espionner les animaux. 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 3 janvier 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Sandrine Sebbane reçoit Michel Catalano pour son livre « L'imprimeur de Dammartin » aux éditions du Cherche Midi. À propos du livre : « L'imprimeur de Dammartin » paru aux éditions Cherche Midi De la prise d'otages à la réouverture de son imprimerie, Michel Catalano retrace son combat et sa lente reconstruction après l'effondrement de tout ce qu'il avait bâti. Le 9 janvier 2015 à 8 h 30, la vie de Michel Catalano bascule. Les frères Kouachi franchissent les portes de son imprimerie de Dammartin-en-Goële. Les deux terroristes islamistes sont recherchés par tous les policiers du pays après qu'ils ont assassiné plusieurs membres de la rédaction de Charlie Hebdo ainsi que le policier Ahmed Merabet. Un terrifiant huis clos débute alors entre l'imprimeur et les deux tueurs. Le chef d'entreprise se fixe un but : sauver la vie de son employé, qui a réussi à se cacher lorsque les frères ont pris possession des lieux. Face à ces assassins, Michel Catalano va puiser en lui-même les ressources nécessaires à sa survie et à celle de son salarié. L'assaut donné contre les terroristes sera fatal à son imprimerie. Les 800 projectiles tirés par les forces de l'ordre neutralisent les criminels mais détruisent du même coup ses locaux et ses machines. Ce qu'il avait mis toute une vie à bâtir. Dix ans après, dans un récit à la fois rigoureux et sensible, un homme toujours debout décrit les étapes de sa reconstruction, parallèle à celle de son entreprise. Sans rien cacher des difficultés rencontrées : la dépression, les absurdités administratives, la folie médiatique, et certains double discours politiques. Michel Catalano, chef d'entreprise, dirige son imprimerie à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne).
Seit Jahrhunderten sind Karikatur und Satire wichtige Wegbegleiter der Menschen. Die Satiriker überspitzen, üben Kritik, stossen Debatten an. Karikatur und Satire haben wesentlich zur demokratischen Entwicklung unserer heutigen Gesellschaft beigetragen. Das gefällt nicht jedem, wie das Attentat auf die Satirezeitschrift Charlie Hebdo vor 10 Jahren zeigt. Mit den Rufen „Allah ist groß“ töteten die Brüder Chérif und Saïd Kouachi im Januar 2015 12 Menschen in Paris. Darunter 9 Mitarbeiter der Satire-Zeitschrift sowie einen Berater, einen Leibwächter und einen Polizisten. Die Schießerei dauerte weniger als zwei Minuten, aber ihre Folgen, halten bis heute an. Noch heute taucht immer wieder die Frage auf, was darf Satire? Wie weit kann und darf sie gehen? Eine Antwort darauf hat die Kabarettistin Sarah Bosetti: "Satire darf alles! Weil sie im Grunde wenig bewirkt." Wir sprechen in dieser Ausgabe der Kultur mit Martin Sonntag, dem Direktorder des Caricatura Museums in Frankfurt und mit einem, der Humor auf die Bühne bringt: den Kabarettisten Matthias Egersdörfer. Deutscher Kabarettpreis 2024.
Le 9 janvier 2015, Michel Catalano imprimeur à Dammartin-en- Goële s'est retrouvé pris en otage par les frères Kouachi après les attentats contre Charlie Hebdo. Dix ans après, il revient sur ces évènements qui l'ont marqué à jamais. Auteur du livre- "L'imprimeur de Dammartin. Dix ans après, l'otage des terroristes se raconte", publié aux éditions du Cherche-Midi Ecoutez Héros avec Faustine Bollaert du 09 janvier 2025.
L'émission 28 minutes du 09/01/2025 La lente reconstruction de l'imprimeur de Dammartin, otage des frères Kouachi Le 9 janvier 2015, à Dammartin-en-Goële, Michel Catalano aperçoit une silhouette s'approcher de l'imprimerie qu'il dirige. D'abord persuadé qu'il s'agit de son commercial, il réalise qu'il ne s'agit pas d'un mais de deux hommes armés : les frères Kouachi, responsables de l'attentat contre Charlie Hebdo. Ils prendront refuge dans son imprimerie. La veille, Chérif et Saïd Kouachi ont décimé la rédaction de l'hebdomadaire satirique, tuant froidement douze personnes. Michel Catalano presse son employé, Lilian, d'aller se cacher. Il endure ensuite un face à face interminable avec les terroristes jusqu'à l'intervention du GIGN et du Raid. Les frères Kouachi sont finalement abattus. Michel et Lilian en ressortent vivants, mais traumatisés. L'imprimeur entame à travers la reconstruction du site, sa reconstruction personnelle, douloureuse et laborieuse. Dix ans après l'événement, Michel Catalano publie “L'imprimeur de Dammartin” aux éditions Le Cherche midi. Canada, Panama, Groenland : faut-il prendre au sérieux les projets d'annexion de Trump ? Donald Trump a déclaré mardi 7 janvier, depuis sa résidence en Floride, qu'il fallait se débarrasser “de cette ligne artificiellement tracée” entre les États-Unis et le Canada, à quelques jours de son investiture. La réponse du gouvernement canadien a été immédiate. “Jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis”, a réagi le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau. Donald Trump a reposté quelques heures plus tard sur son réseau Truth Social une carte des États-Unis incluant le Canada. Ce n'est pas le seul territoire que le futur président américain convoite. Il a déjà fait savoir qu'il voulait annexer, par la force si nécessaire, le Groenland et le canal de Panama qui permet de relier les océans Pacifique et Atlantique, et qui a été construit par les Américains. Un argument que Donald Trump met en avant pour en récupérer le contrôle. De tels projets expansionnistes peuvent-ils être pris au sérieux ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'agonie du dictateur espagnol Franco, 50 ans après sa mort et Marie Bonnisseau nous raconte comment la ville de Gand, en Belgique, s'est fait recadrer par les autorités belges après avoir incité ses habitants à recycler leur sapin de Noël en… le mangeant ! 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 09 janvier 2025 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Michel Catalano, ex-otage des frères Kouachi, répond aux questions de Dimitri Pavlenko. Il publie "L'imprimeur de Dammartin : 10 ans après, l'otage des terroristes se raconte" aux éditions du Cherche Midi.
C'est le titre de l'éditorial du Washington Post. Et pour cause. Los Angeles en Californie est cernée par les flammes… Le feu fait rage à 6 endroits différents. Le célèbre quartier d'Hollywood est menacé. « Des incendies qui se transforment en énormes lance-flammes, relate le Post, alimentés par les vents de Santa Anna qui soufflent à plus de 150 km/h. Chaque minute, ils engloutissent trois terrains de football, avalant arbres, voitures et vies sur leur passage. (…) De superbes maisons de Malibu, en bord de la mer, propriétés de stars du cinéma, sont dévorées par le feu, sans se soucier du nombre d'Oscars qu'ils ont remportés. L'acteur James Woods, 77 ans, fond en larmes en direct à la télévision, pleurant sa maison de Pacific Palissades et son quartier. “Un jour, vous nagez dans la piscine, dit-il, et le lendemain, tout a disparu“. (…) Le feu brûle tout, se désole encore le Washington Post, de la plage aux montagnes, de Pasadena aux Palissades, des caravanes de Malibu aux manoirs de Pasadena. L'aube se lève dans la fumée noire, révélant lentement un paysage d'enfer plus qu'un réalisateur d'Hollywood ne l'aurait imaginé. »Le feu… inarrêtable…« Nous ne sommes pas préparés à de tels incendies », soupire pour sa part le New York Times. « Dans des quartiers comme ceux-ci, entre forêt et ville, il est presque impossible de débroussailler suffisamment pour protéger les maisons. Les maisons qui alimentent les incendies. Le feu passant tour à tour de l'une à l'autre. »Et puis s'interroge le NY Times, « dans quelle mesure cette catastrophe est-elle le résultat des conditions climatiques qui se dégradent ou encore la conséquence des constructions et des populations qui ne cessent d'augmenter ? »Et le quotidien américain de rappeler les propos d'Eric Garcetti, alors maire de Los Angeles, en 2019 : « il n'y aura jamais assez d'hélicoptères ou de camions de pompiers, jamais assez de soldats du feu, jamais assez d'opérations de débroussaillage pour arrêter cela. La seule chose qui arrêtera cela, c'est lorsque la terre, probablement longtemps après notre départ, connaitra une météo plus prévisible. »France : dix ans après l'attentat de l'Hyper CacherÀ la Une également en France, « 10 ans après l'attentat de l'Hyper Cacher : la solitude des Juifs de France » : c'est le dossier de Libération.« Certains l'oublient trop souvent, pointe le journal : pour les Français juifs, l'attentat contre l'Hyper Cacher, au surlendemain de la tuerie à Charlie Hebdo, a été d'autant plus traumatisant qu'il s'inscrivait dans une longue série d'attaques antisémites qui les avaient laissés meurtris et inquiets sur la prise de conscience réelle de ce danger par la société. Avant cette tragédie, il y avait eu les assassinats de Sarah Halimi en 2017 et Mireille Knoll en 2018, le massacre opéré par Mohammed Merah à l'école juive Ozar-Hatorah de Toulouse en 2012 et, en 2006, le kidnapping, la torture et le meurtre d'Ilan Halimi dont les motivations étaient clairement antisémites. Quand on les aligne bout à bout, relève Libération, on comprend les sentiments de vulnérabilité, d'angoisse et parfois de grande solitude ressentie par les Français juifs, et leur besoin de se sentir entendus, rassurés et épaulés par la communauté française toute entière. »Libération qui veut voir le verre à moitié plein : « les actes antisémites ont certes augmenté ce qui doit être inlassablement condamné, mais globalement, quand on sait que la France accueille les plus grosses communautés juives et musulmanes d'Europe, la société a tenu bon, la haine n'a pas pris le dessus contrairement à ce que les Merah, Kouachi et autre Coulibaly espéraient. »
Mientras en Francia las autoridades francesas y la revista Charlie Hebdo recuerdan los atentados yihadistas que causaron una docena de muertos hace diez años, el mundo de los caricaturistas y de la sátira política hace un balance de la evolución de ese género y de la liberta de expresión. El 7 de enero de 2015 Francia fue golpeada por el asesinato de ocho personas de la redacción Charlie Hebdo situada en Paris; tras un atentado de los hermanos Kouachi en nombre de la organización Estado Islámico. Una ola de apoyo a los caricaturistas se levantó. El caricaturista cubano residente en Chile, Alen Lauzan recuerda que en ese momento él y sus colegas llegaron a la conclusión “del nivel de violencia con que la gente puede actuar contra el humor grave”.Charlie Hebdo, símbolo de la lucha por la libertad de expresión público un número especial para los 10 años con el título "¡inquebrantable!". Sin embargo, para el caricaturista ecuatoriano Bonil, el balance de estos últimos años para el género y la libertad de expresión no es tan alentador. “En ese momento, todas las sociedades occidentales blindaron y cerraron filas en torno a este valor de la democracia, que es la libertad de expresión, pero parecería que luego de 10 años esta libertad de expresión está más en riesgo y no por la censura de organismos gubernamentales oficiales, sino por la sociedad misma, la irreverencia. La sátira mordaz quizás se ha trasladado a las redes sociales, aunque no necesariamente en forma de caricaturas”, agregó.Por su parte, el dibujante cubano Alen Lauzan recuerda que trabajó en un medio que prefería llenar una página de memes y no de caricaturas. “No estoy en contra de los memes, ojo, -lo que pasa es que- salía gratis en comparación a tener un caricaturista que hacía una cosa exclusiva. Cada vez más desaparece el humor. En mi caso, yo me he visto afectado también, por eso necesitamos ir un poco en contra de cualquier tipo de poder o de fanatismo”, indicó. Desde que la revista de tono ácrata publicó caricaturas del profeta Mahoma en 2006, Charlie Hebdo vivió bajo la amenaza islamista, hasta que sucedió el atentado en el que murieron su emblemático director, el dibujante Charb, así como dos leyendas de la caricatura en Francia, Cabu y Wolinski.Para Bonil, del diario El Universo en Ecuador, poco importa el tema. Más allá de la religión, es el género que está en peligro. “Bueno yo en lo personal que ya llevo más de casi 35 años en este oficio, un tema que yo no dibujaría o que tendría mucho cuidado es satirizar a narcotraficantes con nombre y apellido, cosa que sí puedo hacer con respecto a los actores políticos” confesó.Charly Hebdo sigue publicando decenas de miles de ejemplares semanalmente. Su sede es secreta, y sus dibujantes y periodistas viven bajo extraordinarias medidas de seguridad.
Mientras en Francia las autoridades francesas y la revista Charlie Hebdo recuerdan los atentados yihadistas que causaron una docena de muertos hace diez años, el mundo de los caricaturistas y de la sátira política hace un balance de la evolución de ese género y de la liberta de expresión. El 7 de enero de 2015 Francia fue golpeada por el asesinato de ocho personas de la redacción Charlie Hebdo situada en Paris; tras un atentado de los hermanos Kouachi en nombre de la organización Estado Islámico. Una ola de apoyo a los caricaturistas se levantó. El caricaturista cubano residente en Chile, Alen Lauzan recuerda que en ese momento él y sus colegas llegaron a la conclusión “del nivel de violencia con que la gente puede actuar contra el humor grave”.Charlie Hebdo, símbolo de la lucha por la libertad de expresión público un número especial para los 10 años con el título "¡inquebrantable!". Sin embargo, para el caricaturista ecuatoriano Bonil, el balance de estos últimos años para el género y la libertad de expresión no es tan alentador. “En ese momento, todas las sociedades occidentales blindaron y cerraron filas en torno a este valor de la democracia, que es la libertad de expresión, pero parecería que luego de 10 años esta libertad de expresión está más en riesgo y no por la censura de organismos gubernamentales oficiales, sino por la sociedad misma, la irreverencia. La sátira mordaz quizás se ha trasladado a las redes sociales, aunque no necesariamente en forma de caricaturas”, agregó.Por su parte, el dibujante cubano Alen Lauzan recuerda que trabajó en un medio que prefería llenar una página de memes y no de caricaturas. “No estoy en contra de los memes, ojo, -lo que pasa es que- salía gratis en comparación a tener un caricaturista que hacía una cosa exclusiva. Cada vez más desaparece el humor. En mi caso, yo me he visto afectado también, por eso necesitamos ir un poco en contra de cualquier tipo de poder o de fanatismo”, indicó. Desde que la revista de tono ácrata publicó caricaturas del profeta Mahoma en 2006, Charlie Hebdo vivió bajo la amenaza islamista, hasta que sucedió el atentado en el que murieron su emblemático director, el dibujante Charb, así como dos leyendas de la caricatura en Francia, Cabu y Wolinski.Para Bonil, del diario El Universo en Ecuador, poco importa el tema. Más allá de la religión, es el género que está en peligro. “Bueno yo en lo personal que ya llevo más de casi 35 años en este oficio, un tema que yo no dibujaría o que tendría mucho cuidado es satirizar a narcotraficantes con nombre y apellido, cosa que sí puedo hacer con respecto a los actores políticos” confesó.Charly Hebdo sigue publicando decenas de miles de ejemplares semanalmente. Su sede es secreta, y sus dibujantes y periodistas viven bajo extraordinarias medidas de seguridad.
Mientras en Francia las autoridades francesas y la revista Charlie Hebdo recuerdan los atentados yihadistas que causaron una docena de muertos hace diez años, el mundo de los caricaturistas y de la sátira política hace un balance de la evolución de ese género y de la liberta de expresión. El 7 de enero de 2015 Francia fue golpeada por el asesinato de ocho personas de la redacción Charlie Hebdo situada en Paris; tras un atentado de los hermanos Kouachi en nombre de la organización Estado Islámico. Una ola de apoyo a los caricaturistas se levantó. El caricaturista cubano residente en Chile, Alen Lauzan recuerda que en ese momento él y sus colegas llegaron a la conclusión “del nivel de violencia con que la gente puede actuar contra el humor grave”.Charlie Hebdo, símbolo de la lucha por la libertad de expresión público un número especial para los 10 años con el título "¡inquebrantable!". Sin embargo, para el caricaturista ecuatoriano Bonil, el balance de estos últimos años para el género y la libertad de expresión no es tan alentador. “En ese momento, todas las sociedades occidentales blindaron y cerraron filas en torno a este valor de la democracia, que es la libertad de expresión, pero parecería que luego de 10 años esta libertad de expresión está más en riesgo y no por la censura de organismos gubernamentales oficiales, sino por la sociedad misma, la irreverencia. La sátira mordaz quizás se ha trasladado a las redes sociales, aunque no necesariamente en forma de caricaturas”, agregó.Por su parte, el dibujante cubano Alen Lauzan recuerda que trabajó en un medio que prefería llenar una página de memes y no de caricaturas. “No estoy en contra de los memes, ojo, -lo que pasa es que- salía gratis en comparación a tener un caricaturista que hacía una cosa exclusiva. Cada vez más desaparece el humor. En mi caso, yo me he visto afectado también, por eso necesitamos ir un poco en contra de cualquier tipo de poder o de fanatismo”, indicó. Desde que la revista de tono ácrata publicó caricaturas del profeta Mahoma en 2006, Charlie Hebdo vivió bajo la amenaza islamista, hasta que sucedió el atentado en el que murieron su emblemático director, el dibujante Charb, así como dos leyendas de la caricatura en Francia, Cabu y Wolinski.Para Bonil, del diario El Universo en Ecuador, poco importa el tema. Más allá de la religión, es el género que está en peligro. “Bueno yo en lo personal que ya llevo más de casi 35 años en este oficio, un tema que yo no dibujaría o que tendría mucho cuidado es satirizar a narcotraficantes con nombre y apellido, cosa que sí puedo hacer con respecto a los actores políticos” confesó.Charly Hebdo sigue publicando decenas de miles de ejemplares semanalmente. Su sede es secreta, y sus dibujantes y periodistas viven bajo extraordinarias medidas de seguridad.
Mientras en Francia las autoridades francesas y la revista Charlie Hebdo recuerdan los atentados yihadistas que causaron una docena de muertos hace diez años, el mundo de los caricaturistas y de la sátira política hace un balance de la evolución de ese género y de la liberta de expresión. El 7 de enero de 2015 Francia fue golpeada por el asesinato de ocho personas de la redacción Charlie Hebdo situada en Paris; tras un atentado de los hermanos Kouachi en nombre de la organización Estado Islámico. Una ola de apoyo a los caricaturistas se levantó. El caricaturista cubano residente en Chile, Alen Lauzan recuerda que en ese momento él y sus colegas llegaron a la conclusión “del nivel de violencia con que la gente puede actuar contra el humor grave”.Charlie Hebdo, símbolo de la lucha por la libertad de expresión público un número especial para los 10 años con el título "¡inquebrantable!". Sin embargo, para el caricaturista ecuatoriano Bonil, el balance de estos últimos años para el género y la libertad de expresión no es tan alentador. “En ese momento, todas las sociedades occidentales blindaron y cerraron filas en torno a este valor de la democracia, que es la libertad de expresión, pero parecería que luego de 10 años esta libertad de expresión está más en riesgo y no por la censura de organismos gubernamentales oficiales, sino por la sociedad misma, la irreverencia. La sátira mordaz quizás se ha trasladado a las redes sociales, aunque no necesariamente en forma de caricaturas”, agregó.Por su parte, el dibujante cubano Alen Lauzan recuerda que trabajó en un medio que prefería llenar una página de memes y no de caricaturas. “No estoy en contra de los memes, ojo, -lo que pasa es que- salía gratis en comparación a tener un caricaturista que hacía una cosa exclusiva. Cada vez más desaparece el humor. En mi caso, yo me he visto afectado también, por eso necesitamos ir un poco en contra de cualquier tipo de poder o de fanatismo”, indicó. Desde que la revista de tono ácrata publicó caricaturas del profeta Mahoma en 2006, Charlie Hebdo vivió bajo la amenaza islamista, hasta que sucedió el atentado en el que murieron su emblemático director, el dibujante Charb, así como dos leyendas de la caricatura en Francia, Cabu y Wolinski.Para Bonil, del diario El Universo en Ecuador, poco importa el tema. Más allá de la religión, es el género que está en peligro. “Bueno yo en lo personal que ya llevo más de casi 35 años en este oficio, un tema que yo no dibujaría o que tendría mucho cuidado es satirizar a narcotraficantes con nombre y apellido, cosa que sí puedo hacer con respecto a los actores políticos” confesó.Charly Hebdo sigue publicando decenas de miles de ejemplares semanalmente. Su sede es secreta, y sus dibujantes y periodistas viven bajo extraordinarias medidas de seguridad.
A França prestou homenagem nesta terça-feira, 07 de Janeiro, às vítimas do atentado perpetrado contra o jornal satírico Charlie Hebdo. Um ataque que tirou a vida a 12 pessoas, destas oito eram elementos da redacção do semanário. Rodrigo de Matos, cartoonista do Expresso, sublinha que os desenhos são “sempre alvo de críticas”, por vezes, “exageradas”. Questionado sobre os limites dos cartoons, Rodrigo de Matos, responde que “são os da própria consciência". Dez anos após este que foi o primeiro de vários ataques de um ano sangrento para França, as autoridades francesas actuais e da altura deslocaram-se às antigas instalações do Charlie Hebdo para depositar uma coroa de flores e prestar homenagem aos que ali foram barbaramente assassinados. Dos oito elementos mortos da redacção do Charlie Hebdo, cinco eram cartoonistas: Cabu, Charb, Honoré, Tignous e Wolinski. Em causa, caricaturas publicadas, em 2006, consideradas ofensivas no mundo árabe-muçulmano.A propósito desta data redonda que agora se assinala sob o ataque ao Charlie Hebdo, a RFI ouviu Rodrigo de Matos, cartoonista do Expresso, que sublinhou que os desenhos são “sempre alvo de críticas”, por vezes, “um pouco exageradas”. Todavia, nunca esperaria como reacção “uma tragédia daquelas”.Questionado sobre os limites dos cartoons, as linhas vermelhas que não podem ser ultrapassadas, Rodrigo de Matos, radicado em Macau, responde que “os limites que há são os da nossa própria consciência. Como cartoonista, os limites de mim para mim estão onde eu acho que a coisa deixa de ter graça. Certamente que os cartoonistas que desenharam aqueles desenhos não achavam isso. E têm o direito de não achar”. Rodrigo de Matos defende que “tudo tem o seu lugar” e à pergunta “se isto deve ou não ser feito ou se isto pode ou não ser feito? A resposta é sempre e deve ser sempre que sim, que pode”. E acrescenta que “a liberdade de expressão, em última instância, na nossa maneira de ver ocidental, é também a liberdade que eu tenho de ofender e de ser ofendido”.O cartoonista, que tem quase 2.000 desenhos publicados ao longo de 18 anos de carreira, diz que “há sempre alguém que se sente ofendido”. Rodrigo de Matos pensa que nesta “sociedade de imediatismo, por um lado, e de cancelamento de opiniões diversas, por outro, estamos a perder a noção da importância do confronto de ideias opostas, do diálogo e do debate entre ideias divergentes”.O ataque de 07 de Janeiro de 2015 contra o jornal satírico Charlie Hebdo, foi o primeiro de vários que ensanguentou a França e que deu origem ao slogan “Je suis Charlie”, na defesa dos valores da liberdade de imprensa e liberdade de expressão.Dez anos após, o Charlie Hebdo "continua" numa edição especial intitulada "Indestrutível", com uma capa com um leitor que ri às gargalhadas sentado sobre uma kalashnikov, a arma dos irmãos Kouachi (autores dos atentados).No editorial desta edição, o director de redacção da revista, Riss, sublinhou que “o riso, a ironia, a caricatura são manifestações de optimismo. Aconteça o que acontecer, seja trágico ou feliz, a vontade de rir nunca desaparecerá".Para François Hollande, antigo Presidente de França, chefe de Estado em 2015, continua a ser necessário preservar o bem precioso que é a liberdade de expressão, numa era das redes sociais. Hollande que alerta que “ela está ameaçada, por vezes restringida por uma forma de medo que se instalou”, lembrando que “há uma forma de autocensura que se apoderou” das pessoas.
Se acaban de cumplir diez años de la matanza de Charlie Hebdo. El 7 de enero de 2015, los hermanos Kouachi, dos franceses de origen argelino, irrumpieron en los locales del semanario satírico francés en el centro de París, matando a ocho miembros de la redacción en una masacre en la que murieron en total 12 personas. Los terroristas querían "vengar" la publicación de caricaturas del profeta Mahoma. Millones de personas salieron a la calle a apoyar la libertad de expresión. Diez años después, ¿qué queda de ese espíritu? Para marcar esta década, Charlie Hebdo tituló en su portada 'Indestructible', con la el dibujo de un lector leyendo la revista y sentado encima de un kalashnikov. "La sátira tiene una virtud que nos ha permitido superar estos años trágicos: el optimismo", esto es lo que escribe en el editorial el director de la publicación, Ris, quien sobrevivió a la masacre. Pero, ¿hay razones para ser optimistas? "En general, personalmente, soy optimista, pero los datos apuntan a tendencias que, desafortunadamente, son pesimistas", afirma Guilherme Canela, jefe de la Sección de Libertad de Expresión y Seguridad de los Periodistas en la UNESCO, Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura, con sede en París."Desde 1990 hasta ahora estamos mejor en términos de libertad de expresión en casi todos los indicadores. Sin embargo, si miramos los últimos diez años, y especialmente los últimos cinco, no estamos mejor, la pregunta es si esto es una tendencia que vino para quedarse o un hipo del sistema. Nuestra responsabilidad como sociedad es garantizar que esto no sea una tendencia, el mensaje es muy claro, libertad de expresión es un derecho innegociable de nuestras sociedades", reivindica Canela. Una de las razones de que la libertad de expresión goce de peor salud que hace diez años es la expansión de las redes sociales, según el experto. "Con los nuevos espacios digitales, se expandieron mucho las voces, pero también se expandió la violencia con ataques en línea, sobre todo contra las mujeres periodistas", subraya. Para Canela, es muy preocupante que se sigan matando a periodistas y que, sin embargo, estos crímenes no suscitan la misma reacción que hace diez años. "La sociedad tiene que entender que una violencia hecha contra la libertad de expresión es una violencia hecha contra un derecho colectivo, es una violencia contra la sociedad", denuncia el experto que lamenta que las sociedades no están reaccionando como lo hicieron en 2015 ante crímenes más recientes. El 56% de los profesores franceses se autocensuraSin ir más lejos, hace cinco años, en 2020, fue asesinado y decapitado un profesor en las afueras de París. Se llamaba Samuel Paty y fue acusado de blasfemia por alumnos y padres por haber enseñado las caricaturas de Mahoma publicadas por Charlie Hebdo en el marco de un curso sore laicismo y libertad de expresión. El asesino del profesor, un joven refugiado checheno. En 2022, el Senado francés publicó una encuesta que motraba que el 56% de los maestros se autocensuraban a la hora de abordar temas religiosos en clase por miedo a represalias. "La sensación que tenemos es que han aumentado los niveles de riesgo", afirma Canela, y no sólo entre los profesores o los periodistas, sino también entre la comunidad científica o los artistas, "todos los que tienen la libertad de expresión como su quehacer", agrega. La fractura generacional Con motivo del décimo aniversario del atentado islamista contra Charlie Hebdo, la revista ha publicado un sondeo encargado a la empresa Ifop que muestra que el 76% de los franceses creen que la libertad de expresión es un derecho fundamental y que la caricatura forma parte de esa libertad libertad expresión. Un dato positivo si se tiene en cuenta que en 2012, era un 58%. Ahora bien, ante este porcentaje positivo, hay otro más inquietante. El 32% de los menores de 35 años cree que no se puede decir ni caricaturizar nada amparándose en la libertad de expresión, ese porcentaje cae al 21% entre la gente de 35 a 64 años. Una fractura generacional "preocupante", según Guilherme Canela. "Es importante introducir el tema de la libertad de expresión en el espacio de la formación de los niños. Aceptar la libertad de expresión con temas con los que estamos de acuerdo es fácil, pero es difícil aceptar aquello que incluso nos genera enojo" afirma.
Se acaban de cumplir diez años de la matanza de Charlie Hebdo. El 7 de enero de 2015, los hermanos Kouachi, dos franceses de origen argelino, irrumpieron en los locales del semanario satírico francés en el centro de París, matando a ocho miembros de la redacción en una masacre en la que murieron en total 12 personas. Los terroristas querían "vengar" la publicación de caricaturas del profeta Mahoma. Millones de personas salieron a la calle a apoyar la libertad de expresión. Diez años después, ¿qué queda de ese espíritu? Para marcar esta década, Charlie Hebdo tituló en su portada 'Indestructible', con la el dibujo de un lector leyendo la revista y sentado encima de un kalashnikov. "La sátira tiene una virtud que nos ha permitido superar estos años trágicos: el optimismo", esto es lo que escribe en el editorial el director de la publicación, Ris, quien sobrevivió a la masacre. Pero, ¿hay razones para ser optimistas? "En general, personalmente, soy optimista, pero los datos apuntan a tendencias que, desafortunadamente, son pesimistas", afirma Guilherme Canela, jefe de la Sección de Libertad de Expresión y Seguridad de los Periodistas en la UNESCO, Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura, con sede en París."Desde 1990 hasta ahora estamos mejor en términos de libertad de expresión en casi todos los indicadores. Sin embargo, si miramos los últimos diez años, y especialmente los últimos cinco, no estamos mejor, la pregunta es si esto es una tendencia que vino para quedarse o un hipo del sistema. Nuestra responsabilidad como sociedad es garantizar que esto no sea una tendencia, el mensaje es muy claro, libertad de expresión es un derecho innegociable de nuestras sociedades", reivindica Canela. Una de las razones de que la libertad de expresión goce de peor salud que hace diez años es la expansión de las redes sociales, según el experto. "Con los nuevos espacios digitales, se expandieron mucho las voces, pero también se expandió la violencia con ataques en línea, sobre todo contra las mujeres periodistas", subraya. Para Canela, es muy preocupante que se sigan matando a periodistas y que, sin embargo, estos crímenes no suscitan la misma reacción que hace diez años. "La sociedad tiene que entender que una violencia hecha contra la libertad de expresión es una violencia hecha contra un derecho colectivo, es una violencia contra la sociedad", denuncia el experto que lamenta que las sociedades no están reaccionando como lo hicieron en 2015 ante crímenes más recientes. El 56% de los profesores franceses se autocensuraSin ir más lejos, hace cinco años, en 2020, fue asesinado y decapitado un profesor en las afueras de París. Se llamaba Samuel Paty y fue acusado de blasfemia por alumnos y padres por haber enseñado las caricaturas de Mahoma publicadas por Charlie Hebdo en el marco de un curso sore laicismo y libertad de expresión. El asesino del profesor, un joven refugiado checheno. En 2022, el Senado francés publicó una encuesta que motraba que el 56% de los maestros se autocensuraban a la hora de abordar temas religiosos en clase por miedo a represalias. "La sensación que tenemos es que han aumentado los niveles de riesgo", afirma Canela, y no sólo entre los profesores o los periodistas, sino también entre la comunidad científica o los artistas, "todos los que tienen la libertad de expresión como su quehacer", agrega. La fractura generacional Con motivo del décimo aniversario del atentado islamista contra Charlie Hebdo, la revista ha publicado un sondeo encargado a la empresa Ifop que muestra que el 76% de los franceses creen que la libertad de expresión es un derecho fundamental y que la caricatura forma parte de esa libertad libertad expresión. Un dato positivo si se tiene en cuenta que en 2012, era un 58%. Ahora bien, ante este porcentaje positivo, hay otro más inquietante. El 32% de los menores de 35 años cree que no se puede decir ni caricaturizar nada amparándose en la libertad de expresión, ese porcentaje cae al 21% entre la gente de 35 a 64 años. Una fractura generacional "preocupante", según Guilherme Canela. "Es importante introducir el tema de la libertad de expresión en el espacio de la formación de los niños. Aceptar la libertad de expresión con temas con los que estamos de acuerdo es fácil, pero es difícil aceptar aquello que incluso nos genera enojo" afirma.
durée : 00:13:29 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - À l'occasion des commémorations des attentats de janvier 2015, Michel Catalano, qui s'était retrouvé otage des frères Kouachi dans son imprimerie de Dammartin-en-Goële, témoigne
durée : 01:00:23 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - 10 ans après la prise d'otage dont il a été victime par les frères terroristes, l'imprimeur de Dammartin se raconte dans un récit sensible et rigoureux paru aux éditions du Cherche Midi.
Le 7 Janvier 2015, Chérif et Saïd Kouachi, deux terroristes membres d'al-Qaïda font irruption dans la rédaction de Charlie Hebdo et assassinent douze personnes dont huit membres de la rédaction du journal. Deux policiers à Paris et Montrouge, ainsi que quatre personnes de confession juive dans un magasin casher porte de Vincennes, sont également tués pendant trois jours de terreur. 10 ans après, des commémorations ont eu lieu en présence d'Emmanuel Macron et François Hollande, Président à l'époque.
Direction Châlons-en-Champagne, sur les pas de Cabu, le caricaturiste tué par les frères Kouachi dans les locaux de Charlie Hebdo il y a 10 ans exactement. Châlons, là où tout a commencé pour Cabu : il y est né, y a grandi et y est resté très attaché. Reportage signé Samuel Goldschmidt pour RTL. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 07 janvier 2025.
Il y a dix ans jour pour jour, deux hommes, Chérif et Saïd Kouachi, faisaient irruption dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo et ouvraient le feu sur les personnes présentes. S'ensuivirent deux jours de traque qui mèneront les deux djihadistes à se retrancher dans une imprimerie près de Meaux (Seine-et-Marne), tandis que leur complice, Amedy Coulibaly prendra en otage 26 personnes à l'épicerie Hyper Cacher de Vincennes.Ces trois jours sanglants ont fait 17 morts et 18 blessés et ont fait entrer la France dans une année noire, marquée par les attentats, avec le 13-Novembre qui surviendra dix mois plus tard. Surtout, ils ont marqué un tournant dans la lutte contre le terrorisme en France. Car ces attaques n'ont surpris qu'à moitié les services de renseignement : ils s'attendaient à un attentat sur le sol français, mais pas par ces trois personnes.Alors comment expliquer que les trois djihadistes de janvier 2015 n'étaient pas dans les radars des services de renseignement ? Quels enseignements ont été tirés de ces attaques ? Réponse dans cet épisode du podcast « l'Heure du Monde » avec Christophe Ayad, grand reporter au Monde spécialiste du terrorisme---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Direction Châlons-en-Champagne, sur les pas de Cabu, le caricaturiste tué par les frères Kouachi dans les locaux de Charlie Hebdo il y a 10 ans exactement. Châlons, là où tout a commencé pour Cabu : il y est né, y a grandi et y est resté très attaché. Reportage signé Samuel Goldschmidt pour RTL. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 07 janvier 2025.
Au sommaire de l'émission : Retour sur l'attentat de Charlie Hebdo qui a eu lieu il y a 10 ans jour pour jour, avec le témoignage d'un ancien membre du RAID, qui a participé à la traque des frères Kouachi.Analyse de l'évolution de la société française depuis cet attentat, avec les prises de position de personnalités comme Philippe Val, Manuel Valls et Jean-Luc Mélenchon.Débat sur la liberté d'expression et la laïcité, avec le témoignage d'une auditrice sur le harcèlement subi par les femmes non voilées dans certains quartiers.Réflexion sur l'auto-censure et la peur qui semblent s'être installées dans la société française depuis 10 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Il y a 10 ans jour pour jour, une attaque terroriste menée par les frères Kouachi décimait une grande partie de la rédaction de Charlie Hebdo Plusieurs cérémonies d'hommages ont eu lieu à Paris, notamment dans le 11e arrondissement, quartier des locaux du journal satirique. Arthur Pereira y a assisté pour RTL. Ecoutez RTL Inside avec Arthur Pereira du 07 janvier 2025.
C'est le titre de l'éditorial du Soir à Bruxelles qui constate que « le 7 janvier 2015, le monde était Charlie. Dix ans plus tard, le monde a changé, pointe le quotidien belge. Etre Charlie, c'était refuser le prêt-à-penser, résister au rétrécissement de l'esprit, accepter la satire sans tabou. Au lendemain de l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, où huit membres de la rédaction avaient été exécutés par les frères Kouachi, des millions d'hommes et de femmes ont défilé en paix, à Paris, pour défendre la liberté d'expression. Aujourd'hui, déplore Le Soir, beaucoup ne voudraient plus qu'on dessine ni qu'on rigole. Ils ont oublié qu'être Charlie, ce n'est pas faire semblant : il n'y a rien de pire qu'un dessin de presse qui ne dérange personne. La caricature peut outrager les yeux, les mœurs, les convictions politiques, philosophiques, religieuses… mais ce n'est pas un délit. Etre Charlie, conclut le quotidien belge, c'est cultiver la contradiction, s'opposer aux lois liberticides, refuser les fatwas, user de l'humour contre les dogmes, contre les autoritarismes, contre les cons. »« Oui mais… »Le Temps à Genève insiste : « dix ans après l'attentat contre Charlie Hebdo, il est inquiétant de constater que le slogan “Je suis Charlie“ est souvent suivi d'un “oui, mais…“ En matière de liberté d'expression, le mètre étalon ne doit être ni la peur ni l'autocensure, mais la seule loi, martèle le quotidien suisse. (…) Dans ce cadre, rire pour résister, pour soulager ou simplement pour s'amuser ne doit plus jamais être synonyme de mort ou de censure.»Libération à Paris est sur la même ligne : « les terroristes n'ont pas gagné. Non. Mais le “oui mais“ a gagné les esprits et gangrène la liberté d'expression. L'autocensure a progressé dans beaucoup de têtes. Les terroristes ont distillé un poison lent qui s'attaque à la laïcité. Ils ont donné l'idée à certains, y compris à gauche, que ce combat pour laisser la religion à sa place, dans la sphère privée, loin des valeurs d'émancipation républicaines, n'était pas un combat cardinal. Alors oui, s'exclame Libération, dix ans après, il est vital de se dire “toujours Charlie“. Avec en tête une idée finalement assez simple : mourir pour un dessin est insupportable. Mais aussi avec la conviction que préserver cette liberté-là, fragile, est plus que jamais un combat. »Vigilance et mobilisation…En effet, complète Le Monde, « au-delà de l'indispensable devoir de mémoire envers les victimes, l'anniversaire des attentats de 2015 doit permettre de rappeler la fragilité de l'héritage universaliste des Lumières. Ni la liberté d'expression – en particulier celle du dessin de presse –, ni le principe de la laïcité, qui respecte les religions mais s'impose à elles et permet le vivre-ensemble, ni l'Etat de droit, qui soumet les incriminations à la loi, ne sont des acquis définitifs, souligne le quotidien du soir. Ce sont des valeurs qui imposent une vigilance de chaque jour, et la mobilisation de tous. »Enfin, relèvent Les Dernières Nouvelles d'Alsace, « la question ce matin n'est plus tellement d'être ou de ne pas être “Charlie“. Dix ans après les tueries commises au siège de l'hebdomadaire et dans un supermarché casher de Vincennes, ce stade-là est dépassé ; à partir du moment où nous croyons en la République et en ses valeurs, nous sommes tous “Charlie“. Parce que nous n'avons pas le choix, voilà tout. »
Direction Châlons-en-Champagne, sur les pas de Cabu, le caricaturiste tué par les frères Kouachi dans les locaux de Charlie Hebdo il y a 10 ans exactement. Châlons, là où tout a commencé pour Cabu : il y est né, y a grandi et y est resté très attaché. Reportage signé Samuel Goldschmidt pour RTL.
Du 7 janvier 2015, on se souvient de l'horreur absolue. L'assassinat par les frères Kouachi d'une rédaction et de ses dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Honoré, Tignous. Onze morts en quelques minutes. Le prologue de trois jours de terreur qui ont fini dans le sang à l'hyper-cacher de la porte de Vincennes. Les attentats de janvier 2015 ont fait 17 morts au total. Du 7 janvier de cette année-là, on a aussi retenu cette phrase brandie sur des pancartes à bout de bras dans les manifestations qui ont suivi les attaques : "Je suis Charlie". Trois mots qui contenaient le deuil d'un pays figé dans la stupéfaction, la colère, la concorde aussi. Dix ans plus tard qu'est devenu "l'esprit Charlie", qui prône la défense de la liberté d'expression, de la laïcité, d'un certain idéal démocratique ?
A França lembra a partir desta terça-feira (7) os 10 anos da série de atentados terroristas que marcou o país e o mundo. Entre 7 e 9 de janeiro de 2015, os irmãos Kouachi e Amedy Coulibaly assassinaram 17 pessoas em ataques ao jornal satírico Charlie Hebdo, em Paris, na região de Montrouge e no Hyper Cacher, supermercado frequentado pela comunidade judaica, nos arredores da capital francesa. A RFI Brasil reconstitui os três dias de ataques terroristas que chocaram a França e o planeta. Na manhã do dia 7 de janeiro de 2015, os franceses acordam com a notícia do primeiro de uma série de atentados que paralisam o país. Usando um capuz e carregando fuzis automáticos russos do tipo Kalashnikov, os irmãos Kouachi, Saïd e Chérif, se dirigem ao 11º distrito de Paris, a sede do jornal satírico Charlie Hebdo, e perguntam a uma mulher na rua o endereço exato do local, neste que marcará a história da França como o primeiro ataque terrorista à sede de um veículo de imprensa.Por volta de 11h20, os terroristas forçam um funcionário a entrar no prédio e sobem ao segundo andar, onde acontece a reunião de pauta. Os irmãos Kouachi invadem a sala e abrem fogo, matando 12 pessoas, incluindo figuras icônicas do jornal, como Charb, Cabu, Wolinski, Tignous e o economista Bernard Maris. Na sequência, eles gritam: "Allahu akbar", slogan apropriado da religião muçulmana pelos radicais islâmicos que significa “Deus é o maior”, dizendo logo depois "Vingamos o Profeta Maomé".Exatamente às 11h30 do 7 de janeiro, os irmãos Kouachi deixam o local de carro e após um confronto com uma patrulha policial, executam à queima-roupa o policial Ahmed Merabet na rua. Às 11h50, os terroristas abandonam o carro no nordeste de Paris e continuam a fuga em outro veículo.Mas o pesadelo estava longe de acabar. No dia seguinte, 8 de janeiro de 2015, os franceses são surpreendidos por um novo tiroteio na região de Montrouge, ao sul de Paris. Por volta de 8h, Amedy Coulibaly, cúmplice dos irmãos Kouachi, mata uma policial municipal, Clarissa Jean-Philippe, e foge, deixando pistas que conectam seu ato aos irmãos Kouachi. As autoridades francesas seguem a pista, mas não conseguem localizar os agressores, deixando o país em suspenso.Hipermercado judeu: o pesadelo continuaNo dia 9 de janeiro, os irmãos Kouachi são finalmente localizados às 8h e meia da manhã em Dammartin-en-Goële, a 35 km ao nordeste de Paris. Eles se refugiam em uma gráfica, fazendo um funcionário refém. Mais tarde, por volta de uma da tarde, Amedy Coulibaly invade o supermercado judeu Hyper Cacher, na porta de Vincennes, no leste da capital francesa. Ele mata quatro pessoas e faz vários reféns, exigindo a libertação dos irmãos Kouachi.Às 17h, as forças da tropa de elite do batalhão antiterrorista da França invadem a gráfica onde se encontram os irmãos Kouachi e ambos são mortos pelas forças de segurança. Ao mesmo tempo, uma unidade de intervenção especializada da polícia nacional francesa intervém no Hyper Cacher. Coulibaly é morto, e os reféns sobreviventes são libertados.Caricaturas de MaoméNo entanto, a redação do Charlie Hebdo já era vigiada pela polícia francesa desde 2011, e, desde 2006, o jornal satírico sofria ameaças por publicar caricaturas de Maomé. Em 25 de setembro de 2020, um jovem paquistanês apareceu na rue Nicolas Appert, no leste de Paris, armado com uma faca de açougueiro. Zaheer Mahmoud pensava que estava em frente à sede do Charlie Hebdo e feriu gravemente duas pessoas.Na realidade, o jornal havia se mudado cinco anos antes para um local ainda mantido em segredo, após o ataque que dizimou sua equipe editorial, mas o agressor não sabia disso. Sob custódia da polícia, ele declarou que não suportava a nova publicação de caricaturas de Maomé nas páginas do Charlie Hebdo, que havia decidido republicá-las algumas semanas antes, na abertura do julgamento dos ataques de janeiro de 2015. A decisão do jornal provocou explosões de raiva em vários países muçulmanos, inclusive no Paquistão, país de origem de Mahmoud.Ao todo, a série de ataques terroristas deixou 17 mortos, sendo 12 na redação do jornal satírico Charlie Hebdo, uma policial em Montrouge e quatro pessoas no supermercado judeu Hyper Cacher. Os atentados marcaram profundamente a França, gerando uma imensa mobilização nacional, simbolizada pela gigantesca manifestação espontânea de 11 de janeiro de 2015, realizada na praça da República, na capital francesa.Em 2020, foi realizado o julgamento de 14 acusados da série de atentados, cujas penas foram de 4 anos de detenção à prisão perpétua. O corpo do webmaster Simon Fieschi foi encontrado sem vida no quarto de um hotel em Paris, em 2024. Atingido por tiros de fuzil que fragilizaram definitivamente seu estado de saúde, ele era um dos sobreviventes do tiroteio que dizimou a redação do Charlie Hebdo e é considerado a 18ª vítima do atentado. "Je suis Charlie"Os atentados geraram uma imensa mobilização nacional, simbolizada pela gigantesca manifestação espontânea de 11 de janeiro de 2015, realizada na praça da República, na capital francesa.A manifestação reuniu cerca de quatro milhões de pessoas na França, tornando-se uma das maiores mobilizações da história do país. Em Paris, entre 1,5 e 2 milhões de pessoas marcharam em homenagem às vítimas dos ataques.No restante da França, cerca de dois milhões de pessoas participaram de manifestações em várias cidades, criando o famoso slogan que se tornou uma hashtag utilizada nas redes sociais do mundo inteiro: “#JesuisCharlie”, ou “#EusouCharlie”, em português.Entrevistado pela RFI, Guilherme Canela, diretor da seção para a Liberdade de Expressão e Segurança de Jornalistas da Unesco, defende o humor como elemento-chave da liberdade de expressão. “O importante é trazer a discussão para a esfera pública. Ou seja, como proteger o humor, vis-à-vis de outras questões que também têm que ser discutidas. E infelizmente, a intolerância há 10 anos não permitiu fazer uma discussão saudável", analisa."A discussão foi para a violência, porque o problema não é discutir, o problema não é ser contra ou dizer ‘nós achamos que tal coisa é de bom gosto ou de mau gosto. Isso também é parte da liberdade de expressão. O problema é partir para a violência e não o diálogo ou a discussão sobre essas questões”, avalia Canela.Memória e futuroO atual diretor do Charlie Hebdo, Gérard Biard, falou à RFI sobre o papel do jornal satírico em 2025. "Trata-se da memória de todos aqueles que fizeram Charlie, e ao fazermos o Charlie, perpetuamos também a memória de Cavanna, que o criou junto com Choron. Assim, perpetuamos também a memória de GB, de Fournier, de todas essas pessoas que fizeram de Charlie o que ele era e o que ele ainda é. Então, é isso que precisamos transmitir", declarou."O 7 de janeiro de 2015 é uma data fundamental, obviamente, na história do jornal. Mas não devemos parar por aí, mesmo que sempre voltemos a isso. Hoje somos uma redação entre 30 e 40 pessoas que colaboram, com muitos jovens desenhistas e jornalistas, de ambos os sexos. São eles que farão o Charlie Hebdo daqui a 10 anos. É para isso que estamos caminhando, é sobre isso que pensamos e é para isso que estamos indo, espero, em direção ao futuro", concluiu Biard.Dez anos depois dos ataques terroristas que marcaram a França, o serviço especial antiterrorista da polícia francesa evoluiu algumas de suas práticas, estreitando significativamente a colaboração entre os batalhões de elite especializados. Mas a principal consequência prática dos ataques de janeiro é a Lei de Inteligência de 24 de julho de 2015. Ela define a estrutura dentro da qual os serviços de inteligência da França estão autorizados a usar técnicas de acesso a informações, seja por telefone ou escuta eletrônica.
Et vous, où étiez-vous le 7 janvier 2015, l'une de ces dates qui marquent à jamais des générations ? Il y a 10 ans, les frères Kouachi décimaient la rédaction de Charlie Hebdo, début de plusieurs jours de terreur, de Montrouge à l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, faisant 17 morts au total… La terreur, mais aussi un sursaut, un raz-de-marée populaire dans les rues de Paris le 11 janvier et un slogan, “Je suis Charlie”, pour dire NON au fanatisme islamiste et OUI à la liberté d'expression… Des jours de janvier 2015 qui allaient faire entrer la France dans une nouvelle ère et modifier en profondeur la société française, la vie politique et le débat public… Alors dix ans plus tard, où en sommes-nous collectivement ? Où en sommes-nous de notre rapport à la liberté d'expression ? De notre rapport au blasphème ? De notre rapport à la laïcité ? Que reste-t-il de ce fameux “Esprit Charlie”, qu'il faudrait peut-être d'ailleurs commencer par définir ou par redéfinir ? Que reste-t-il de cette grande marche du 11 janvier 2015 ? A-t-elle été, comme le dit l'un de nos invités, le dernier moment de concorde nationale ?Nous allons en débattre ce lundi 6 janvier 2024 avec : ▶︎ Aurélien BELLANGER, Écrivain, essayiste, auteur de « Les Derniers Jours du Parti socialiste » aux éditions du Seuil (19.08.24)▶︎ Marie DOSÉ, Avocate pénaliste au barreau de Paris▶︎ Henry ROUSSO, Historien, directeur de recherche émérite au CNRS▶︎ François MOLINS, Procureur général honoraire près la Cour de cassation, procureur de Paris de 2011 à 2018▶︎ Géraldine MUHLMANN, Philosophe, professeure de science politique et de philosophie politique à l'université de Paris II Panthéon-Assas, productrice de l'émission “Avec philosophie” sur France Culture▶︎ Brigitte STORA, Docteure en psychanalyse, essayiste, autrice de « Que sont mes amis devenus les Juifs, Charlie puis tous les nôtres » aux éditions Le Bord de l'eau (13.01.2016)
À l'occasion des 10 ans de l'attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015, Europe 1 revient sur cette journée tragique à travers les témoignages de ses journalistes présents sur place. L'émission retrace les moments-clés de l'attaque menée par les frères Kouachi, avec les récits des témoins et des responsables politiques. Elle évoque aussi la réaction de la population française et l'élan de solidarité symbolisé par le slogan "Je suis Charlie". Un événement qui marque un tournant dans la lutte antiterroriste et la défense de la liberté d'expression en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Il y a 10 ans, le 7 janvier 2015, deux terroristes : les frères Kouachi assassinaient plusieurs journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo dont Cabu et Wolinski. Ce fut le début de trois jours de déferlement terroriste jusqu'à l'attaque de l'hyper kasher le 9 janvier. Ces crimes ont traumatisé la France et bien au delà. Un immense mouvement de solidarité s'est concrétisé dans une grande manifestation qui a rassemblé le 11 janvier des millions de personnes et de nombreux chefs d'Etat. 10 ans plus tard que reste-t-il de l'esprit Charlie ?
Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi pénètrent dans le bâtiment abritant les locaux du journal satirique Charlie Hebdo et assassinent douze personnes, dont les célèbres journalistes-caricaturistes de la rédaction. Dix ans plus tard, cet attentat et ceux qui ont suivi ont profondément marqué nos sociétés et nos pratiques. Thomas Renard est chercheur belge et directeur du Centre international pour le contre-terrorisme.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 06 janvier 2025.
"Ce jour-là, une partie de moi est morte" : 10 ans après, l'imprimeur de Dammartin-en-Goële, otage des frères Kouachi, livre un récit poignant sur ces heures qui ont changé sa vie à tout jamais . Michel Catalano publie "L'imprimeur de Dammartin : 10 ans après, l'otage des terroristes se raconte", paru le 2 janvier aux éditions du Cherche Midi. Il est l'invité de Amandine Bégot. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 06 janvier 2025.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 06 janvier 2025.
Cela fait 10 ans que les frères Kouachi ont semé la mort à Charlie Hebdo. Suivront la même semaine les attentats de Montrouge, de l'Hyper Casher, puis au mois d'août l'attaque à bord d'un Thalys Amsterdam-Paris et le 13 novembre, le summum, peut-être, de l'horreur : le Stade de France, les terrasses parisiennes et le Bataclan. Gaëlle s'y trouvait le 13 novembre 2015. Elle a perdu son compagnon, tué par les assaillants, et une partie de son corps, blessée au bras et au visage... Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 06 janvier 2025.
Cela fait 10 ans que les frères Kouachi ont semé la mort à Charlie Hebdo. Suivront la même semaine les attentats de Montrouge, de l'Hyper Casher, puis au mois d'août l'attaque à bord d'un Thalys Amsterdam-Paris et le 13 novembre, le summum, peut-être, de l'horreur : le Stade de France, les terrasses parisiennes et le Bataclan. Gaëlle s'y trouvait le 13 novembre 2015. Elle a perdu son compagnon, tué par les assaillants, et une partie de son corps, blessée au bras et au visage... Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 06 janvier 2025.
"Ce jour-là, une partie de moi est morte" : 10 ans après, l'imprimeur de Dammartin-en-Goële, otage des frères Kouachi, livre un récit poignant sur ces heures qui ont changé sa vie à tout jamais . Michel Catalano publie "L'imprimeur de Dammartin : 10 ans après, l'otage des terroristes se raconte", paru le 2 janvier aux éditions du Cherche Midi. Il est l'invité de Amandine Bégot. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 06 janvier 2025.
Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi pénètrent dans le bâtiment abritant les locaux du journal satirique Charlie Hebdo et assassinent douze personnes, dont les célèbres journalistes-caricaturistes de la rédaction. Dix ans plus tard, cet attentat et ceux qui ont suivi ont profondément marqué nos sociétés et nos pratiques. Thomas Renard est chercheur belge et directeur du Centre international pour le contre-terrorisme.
Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 06 janvier 2025.
« Déjà 10 ans ! » s'exclame Marianne. Dix ans que l'équipe du journal satirique a été décimée par les frères Kouachi, auteurs de cet attentat islamiste. Un « anniversaire » que les hebdomadaires commémorent chacun à leur manière. Marianne a cherché à savoir comment les survivants ont surmonté cette épreuve et comment ils vivent aujourd'hui. « À l'ombre des portiques de sécurité », nous dit l'hebdomadaire, « Charlie Hebdo continue de jongler entre le poids des drames passés et l'insolence joyeuse du quotidien ». Rédacteur en chef, Gérard Biard s'exprime ainsi : « la rédaction doit être un sanctuaire, mais non un mausolée : ils sont toujours vivants », dit-il en évoquant ses amis tombés le 7 janvier 2015. « Le drame n'habite pas nos journées, par pudeur autant que par volonté d'aller au-delà de ce qui s'est passé », explique de son côté, Laure Daussy, reportrice à Charlie hebdo. Le journal qui doit aussi faire face aux réalités de 2025, comme l'explique Gérard Biard : « il y a aujourd'hui 50 % de dessins en moins dans la presse par rapport à il y a 10 ans ».Il faudrait taire la véritéL'Express consacre également un long article à Charlie Hebdo. « Dix ans après, que dirions-nous à ceux qui sont tombés ? » interroge l'hebdomadaire. « Où en sommes-nous une décennie plus tard ? Hélas, le constat ne peut qu'être sombre », déplore l'Express, qui questionne encore : « que dirions-nous aux morts de Charlie Hebdo ? Que la liberté d'expression a triomphé ? Il faudrait leur taire la vérité : Samuel Paty, décapité à la sortie de son collège, pour avoir donné un cours sur la liberté d'expression à ses élèves de 4ème, et ce faisant, montré deux caricatures de Mahomet, publiées par Charlie ». « Dirions-nous que la République tient ferme face à l'islamisme ? » interroge encore l'Express, « que l'antisémitisme a reculé ? alors que depuis le 7 octobre 2023, il a flambé comme jamais depuis des décennies ». « Cet anniversaire n'est pas seulement triste parce qu'il commémore des attentats qui ont meurtri la France », conclut l'Express. « Il l'est aussi parce que, dix ans plus tard, on ne peut s'empêcher de tirer un sombre bilan ». Constat que fait également la Tribune Dimanche. Pour le journal, « l'attentat de la Nouvelle-Orléans nous montre que la victoire contre le terrorisme et l'islamisme n'est jamais définitivement acquise ».Ni joie ni peineÀ la Une de la presse hebdomadaire également : la Syrie, après la chute de Bachar el-Assad. L'envoyée spéciale du Nouvel Obs a « visité la prison de Saidnaya, avec un ancien détenu ». Il s'appelle Yaseen. « Il nous a confié l'indicible », explique l'hebdomadaire. « Les tortures des hommes du régime, de celles qui te tuent lentement et te rendent comme un mort-vivant ». « Il nous a dit qu'au fond de lui, il ne ressentait ni joie ni peine, qu'il n'était plus un homme, juste un corps tordu de souffrances ». Mais Yaseen veut témoigner, et il veut que son témoignage « serve de preuve des crimes de Bachar ». Il décrit « l'enfer ». « L'enfer », explique le Nouvel Obs, « c'est une petite porte qui descend au sous-sol. Il n'y a pas là un rai de lumière, alors on se repère aux chuchotements horrifiés de quelques silhouettes qui cherchent, à la lumière de leur téléphone, une trace de ceux qui ne sont jamais revenus ». « Au bout du couloir », poursuit le Nouvel Obs, « derrière des grilles, Yaseen nous montre une bassine rouge encore remplie d'eau glacée, dans laquelle les gardiens plongeaient la tête des prisonniers jusqu'à les laisser inconscients. Les réveillaient avec un coup de matraque, et recommençaient ». Et ce n'est pas tout, les tortionnaires du régime de Damas faisaient preuve d'une imagination sans bornes dans la cruauté, à tel point que c'en est, comme dit le Nouvel Obs, « indicible ».ImprévisibleÀ lire également cette semaine, un article du Point sur Elon Musk. « Jusqu'où ira l'extravagant Monsieur Musk ? » se demande le Point, précisant que le « serial entrepreneur (Tesla, SpaceX, Grok, X …) s'apprête à prendre une responsabilité de poids, auprès de Donald Trump ». Comment le décrire ? « C'est une personnalité hors du commun qui détonne par ses idées extraterrestres, un caractère imprévisible, et un sens militaire de l'exécution », estime le Point, qui se demande encore « Qui arrêtera la fusée Musk ? ». L'hebdomadaire ne cache pas son admiration, et « observe une cohérence dans ses mille projets. Si Elon Musk a fait ricaner certains cadres d'Arianespace, son développement de fusées réutilisables fait aujourd'hui l'unanimité ». « Il permet aux combattants ukrainiens », ajoute le Point, « d'être connectés à Internet, grâce à l'envoi de satellites Starlink, dont il tapisse le ciel au rythme de 300 par mois ». L'hebdomadaire regrette toutefois « chez cet amoureux des sciences, la tentation de partager des messages incongrus, voire complotistes ». « Trop souvent, Musk dit des choses qui ne sont pas vraies », renchérit Reid Hoffman, le co-créateur de LinkedIn. Quant à d'éventuelles ambitions présidentielles, Donald Trump s'est lui-même rassuré, en disant que Musk ne pouvait pas avoir cette ambition, « car il n'est pas né aux États-Unis. » Le milliardaire a en effet vu le jour en Afrique du Sud, et n'est arrivé aux États-Unis qu'à l'âge de 24 ans. « Or », précise le Point, « la Constitution américaine impose que le dirigeant du pays soit « né citoyen américain ».
Cách nay 10 năm, ngày 07/01/2015, nước Pháp đã trải qua một cú sốc kinh hoàng trước vụ thảm sát tại tòa sạn báo châm biếm Charlie Hebdo do anh em nhà Kouachi thực hiện, khiến cả thế giới bàng hoàng. Liệu 10 năm sau, tờ báo biếm họa trào phúng trở thành tượng đài tự do ngôn luận ở Pháp, bị khủng bố tấn công, có còn tiếp tục tạo ra tiếng cười đối với mọi chủ đề mà không bị đe dọa ? Thảm kịch bắt đầu vào sáng ngày 07/01/2015, hai anh em Said Kouachi và Chérif Kouachi, được cho là có liên hệ với tổ chức khủng bố al-Qaeda, đã mang theo súng trường tấn công vào văn phòng tòa soạn của Charlie Hebdo trong giờ họp. Vụ tấn công diễn ra trong 10 phút, đã tước đi sinh mạng của 12 người, 8 trong số là các thành viên của toà soạn, các hoạ sĩ vẽ tranh biếm họa Cabu, Charb (tổng biên tập), Honoré, Tignous và Wolinski, cùng nhà tâm lý học Elsa Cayat và nhà kinh tế học Bernard Maris, người hiệu đính Mustapha Ourrad. 11 người khác bị thương, trong đó có 4 người bị thương nặng.Ngay trong tối cùng ngày, hàng nghìn người Pháp đã tập trung, đứng dưới khẩu hiệu “Je suis Charlie – Tôi là Charlie”, trở thành biểu tượng cho tự do ngôn luận và sự đoàn kết. Đến ngày 11/1, khoảng 4 triệu người đã xuống đường để tưởng nhớ tổng cộng 17 người bị sát hại vào các ngày 7, 8 và 9 tháng 1/2015, là các nhà báo, cảnh sát, những người Pháp theo đạo Do Thái, thiệt mạng, trong vụ tấn công vào một siêu thị ở Porte de Vincennes, gần ngoại ô Paris.Đọc thêmPhương Tây bảo vệ quyền châm biếm của Charlie Hebdo, các nước Hồi giáo ôn hòa Châu Á lo ngạiVụ tấn công đánh dấu khởi đầu của mỗi chuỗi các vụ khủng bố liên hoàn sau đó, vào ngày 13/11/2015 tại Paris, ngày 14/7 năm 2016 tại Nice… Vào năm 2020, khi Charlie Hedbo đăng lại những bức tranh biếm họa về Mohammed nhân các phiên tòa xét xử vụ tấn công, một bộ phận thế giới Hồi giáo một lần nữa lại phẫn nộ chống lại Pháp. Vào tháng 09/2020, một người Pakistan đã thực hiện một vụ tấn công trước văn phòng cũ của Charlie. Một tháng sau đó, một kẻ khủng bố gốc Chechenia đã ám sát Samuel Paty một cách tàn bạo, sau khi giáo viên lịch sử này cho xem những bức tranh biếm họa trong lớp. Theo tuần san Nouvel Obs, “bóng tối của ngày 07/01/2015 - những mối đe dọa tiềm ẩn trong các hành động khủng bố, cho đến nay vẫn còn đó ”. Tại Pháp, các hồ sơ điều tra về khủng bố thánh chiến chiếm 87% tại Văn phòng Công tố Chống Khủng bố Quốc gia.Nỗi sợ hãi vẫn còn đó10 năm sau thảm kịch, các nhà báo và hoạ sĩ tranh biếm họa của Charlie Hebdo vẫn tiếp tục phải sống chung với những đe dọa khi hành nghề, được cảnh sát túc trực bảo vệ, nhưng cuộc đấu tranh bằng cây cọ, ngòi bút vẫn tiếp tục. Kể từ sau vụ tấn công tháng 01/2015, địa chỉ mới của tòa soạn hoàn toàn được giữ kín, người ngoài khó có thể tiếp cận, ngay cả với những đồng nghiệp trong giới nhà báo. Bởi Charlie vẫn luôn bị đe dọa.Thế nhưng, điều này không ngăn cản tờ báo châm biếm tổ chức một cuộc thi vẽ tranh biếm họa về Thượng Đế, mời họa sĩ từ khắp nơi trên thế giới tham gia. Trả lời RFI Pháp ngữ, ông Gerard Biard, tổng biên tập của tờ báo, đã nhận được một số bức tranh dự thi, và cho biết : “ Những bức tranh biếm họa thú vị nhất là những tác phẩm không cần lời, bởi vì như vậy cả thế giới có thể hiểu được mà không cần phải dịch thuật. Đó là loại tranh rất khó vẽ, và khó thành công, nhưng một khi đã làm được thì không gì có thể so sánh được”.Cuộc thi này được xem như là một “thước đo nhiệt độ”, để “trấn an về tình trạng sức khỏe của bức tranh biếm họa,” mười năm sau cuộc tấn công. Tổng biên tập báo Charlie Hebdo cho biết rất mong đợi, xem là những bức tranh biếm họa độc đáo nhất đến từ quốc gia nào, nền văn hóa nào. Bởi dù có ở đâu trên quả địa cầu này, “ai cũng có thể cười về Thượng Đế, và không có ai, ngay cả những người có đức tin, là chưa từng báng bổ cả”. Những bức tranh biếm họa độc đáo nhất từ cuộc thi sẽ được đăng trên số đặc biệt của Charlie Hebdo, vào thứ Ba, đúng ngày 7 tháng 1 năm 2025.Đọc thêmPháp : Charlie Hebdo, hồi I của thảm kịch khủng bố Paris10 năm sau vụ thảm kịch, cuộc chiến đấu vì tự do ngôn luận của các hoạ sĩ có gì thay đổi không ? Theo một nghiên cứu của Ifop năm 2020, 59% người Pháp tin rằng báo chí “có lý” khi xuất bản loại tranh biếm họa “nhân danh quyền tự do ngôn luận”, trong khi vào tháng 2 năm 2006 chỉ có một thiểu số người Pháp chia sẻ quan điểm này (38%). Thế nhưng, điều này không có nghĩa là khi vẽ về các chủ đề nhạy cảm, đặc biệt là tôn giáo, thì không có nguy cơ bị đe dọa. Những thay đổi có thể là sự ảnh hưởng ngày càng mạnh mẽ từ các mạng xã hội, khiến những lời chỉ trích có thể dễ dàng mang những hình thức bạo lực.Đối với một trong những sống sót sau thảm kịch, nữ họa sĩ với bí danh Coco, từng bị anh em nhà Koucachi bắt làm con tin tại trụ sở tòa soạn ngày 07/01, cũng như các đồng nghiệp khác, đều được cảnh sát giám sát bảo vệ trong lịch trình di chuyển hàng ngày. Hồi đầu năm 2024, cô đã phải đối mặt với nhiều lời lăng mạ, đe dọa đến tính mạng, sau khi báo Libération đăng tải một bức tranh cô vẽ hí họa về Ramadan (thời điểm nhịn ăn trong đạo Hồi) ở Gaza, dưới bom đạn của Israel, bị cô lập với thế giới. Bức vẽ có dòng tựa “Ramadan ở Gaza. Bắt đầu của tháng nhịn ăn”, minh họa một người đàn ông gầy gò, đói kém, đang chạy đuổi theo vồ những con chuột thì bên cạnh, là một nhân vật khác trùm đầu, vẫy tay ngăn cản người đàn ông dừng lại : “Không được “ăn” trước khi mặt trời lặn”.Theo nữ họa sĩ, bức vẽ nhấn mạnh đến sự tuyệt vọng của người Palestine, tố cáo nạn đói ở Gaza và chế nhạo sự phi lý của tôn giáo. Thế nhưng, ngay lập tức, cô đã phải hứng chịu một làn sóng chỉ trích, đe dọa trên mạng xã hội, từ những người vô danh, với những bình luận như “Tôi chúc bà những điều tồi tệ nhất trong cuộc đời, đồ hèn hạ. Đáng lẽ họ phải xử lý bà vào ngày 7 tháng 1”, cho đến những lăng mạ từ các chính trị gia. “Chúng tôi sẽ không căm thù bà, nhưng bà xứng đáng bị căm ghét”, như nhận xét của Sophia Chikirou, nghị sĩ thuộc đảng cực tả Nước Pháp Bất Khuất (LFI).Trong cuộc phỏng vấn với đài RTL cô cho biết, đã nhận được nhiều ủng hộ từ bạn bè, đồng nghiệp, hơn là những lời đe dọa. Cô cũng chưa từng nghĩ sẽ gác bút vẽ, bởi vì “đó là một nhu cầu để báo tiếp tục tồn tại, và chúng tôi sẽ vẫn tiếp tục vẽ tranh, không để những kẻ khủng bố được hả hê... Điều quan trọng là các nhà báo, họa sĩ hí họa có tự do, được sáng tác với tờ giấy và bút vẽ trước mặt. Tôi vẫn giữ quan điểm của mình và những đe dọa không khiến tôi run sợ”.Tự kiểm duyệt... để tồn tạiGiám đốc tòa soạn Charlie Hebdo, với bút danh Riss cũng nhấn mạnh sự kiên định với nghề vẽ tranh hí họa và đường hướng biên tập của tờ báo, nhưng ông cũng thừa nhận trong chương trình C à vous của kênh truyền hình France 5 một hình thức tự kiểm duyệt từ 10 năm qua : “Chúng tôi không muốn để tác phẩm của mình khó hiểu, hay đề cập đến những vấn đề một cách mạnh bạo, vì như vậy người đọc sẽ dần xa lánh, họ sẽ lo sợ. Người ta cần được trấn an nếu như chúng tôi mạnh tay quá, thì độc giả sẽ quay lưng lại với chúng tôi…”Trong một cuộc phỏng vấn khác với báo Le Monde, Riss cũng nhấn mạnh rằng phong cách biếm họa của Charlie Hedbo là riêng lẻ và chưa bao giờ là mốt. Ngày nay, nhiều tờ báo quay lưng với tranh biếm họa vì nhận thức được sức ảnh hưởng của chúng, nhưng thực tế, họ lo sợ. Vì một bức vẽ có thể nhanh chóng khơi dậy những phản ứng không kiểm soát được.“Truyền thống vẽ tranh phản tôn giáo, trong đó “Charlie” là người thừa kế, được bắt nguồn vào thế kỷ 19, đặc biệt là từ những chỉ trích đối với các tôn giáo do Voltaire thể hiện. Theo tôi, ngày nay, tranh châm biếm chống tôn giáo “đang hấp hối” là do giới trí thức Pháp đã quay lưng lại với truyền thống này.” Đọc thêmNhiều người Iran biểu tình phản đối Pháp về vụ báo Charlie Hebdo châm biếm chế độ Hồi GiáoLaurent Bihl, giáo sư tại đại học Paris I Panthéon Sorbonne, trả lời AFP, nhận định rằng :“Kể từ năm 2015, không gian tự do ngôn luận đối với các sản phẩm biếm hoạ không được mở rộng hơn mà thu hẹp lại”. New York Times thông báo rằng họ ngừng xuất bản các tranh châm biếm từ ngày 07/01/2019 (sau một bức tranh biếm họa gây tranh cãi vì bị cho là bài Do Thái). “Les Guignols de l'info” (chương trình trên Canal+) cũng đã biến mất vào tháng 6 /2018, ba năm sau Charlie, và không có ai thắc mắc về điều đó.Sự khéo léo trong nghề vẽ tranh biếm họaNói đến nghề vẽ tranh báo hí họa, tại Pháp, theo họa sĩ với bí danh Fix, chỉ có khoảng vài chục người hành nghề này, và coi vẽ là nghề nghiệp chính, nhưng thường gặp nhiều khó khăn. Sau thảm kịch tại Charlie Hebdo có một “cơn sốt” đối với tranh biếm họa, nhưng đã hạ nhiệt không lâu sau đó. Nhiều tờ báo đã không còn hoặc ít sử dụng tranh biếm họa hơn. Trả lời RFI Tiếng Việt, ông Fix nhận định rằng “trước kia, mỗi tờ báo hay tạp chí, đều có một họa sĩ chuyên vẽ tranh biếm họa. Tôi thấy là có một xu hướng là nhiều tờ báo dần dần từ bỏ hình thức minh họa này, vì họ khó có thể kiểm soát được. Thông điệp mà bức tranh biếm họa truyền tải, thường gắn với hình ảnh của tờ báo, và khiến người đọc hiểu rằng nếu báo sử dụng tranh có lập trường như vậy thì cả tòa soạn đều có quan điểm tương tự, giống như một bài xã luận trong một tờ báo vậy…Nếu trước kia, chỉ với báo giấy, người đọc không hài lòng với một bức tranh nào đó, thì chỉ nói với bạn bè người thân. Nhưng ngày nay với mạng xã hội, tranh biếm họa thường dễ truyền tải nội dung và được loan truyền rộng rãi hơn, mọi người có thể phản ứng mạnh hơn, khiến các tờ báo khó thể kiểm soát được tác động của chúng.”Ông Fix từng làm trong lĩnh vực tư vấn tài chính, nhưng quyết định đổi nghề, theo đuổi với đam mê vẽ tranh biếm họa và cộng tác với nhiều báo hay tạp chí từ hơn 10 năm nay.Chọn chủ đề biếm họa trong thế giới công sở, hay về những người lao động nói chung, và không phải là những chủ đề chính trị hay nhạy cảm, ông cho biết ít khi phải đối mặt với những đe dọa, hay tự kiểm duyệt. Cho đến nay, ông cho rằng tiếng cười trào phúng có thể được chấp nhận đối với mọi chủ đề, nhưng không thể gây cười với tất cả mọi người, và tránh làm tổn thương người khác. Ông nói hành nghề này “cần phải rất khéo léo”. “Khi vẽ tranh biếm hoạ, thì cũng phải tinh tế, xét đến cách mà người xem đón nhận bức tranh đó như thế nào. Câu hỏi đặt ra là “ai sẽ là người tiếp nhận chúng ?” Nếu dùng ngòi vẽ một cách bạo lực, nhắm vào một ai đó, một đối tượng nào đó…, thì tôi cho rằng người vẽ phải chịu trách nhiệm về hành động đó.” Theo họa sĩ Fix, Charlie Hebdo vốn là một tạp chí có khuynh hướng cực đoan, và họ khẳng định lập trường cực đoan và không cho rằng Charlie Hebdo đại diện cho nền tranh biếm họa của Pháp. Nhưng theo ông, thảm kịch đáng buồn cách nay 10 năm đối với tòa soạn này nhấn mạnh tầm quan trọng của việc phải “tiếp tục vẽ tranh trào phúng”.Vụ tấn công khủng bố vào Charlie Hebdo đã tạo ra một làn sóng phẫn nộ, không chỉ tại Pháp, mà lan sang cả châu Âu và thế giới. Charlie Hebdo vốn là một tạp chí châm biếm, đăng tải tranh biếm họa trào phúng liên quan đến các chủ đề xã hội, tôn giáo, chính trị và các nhân vật công chúng, và cũng không ít lần gây ra tranh cãi, vấp phải chỉ trích vì những cây cọ được cho là quá đà. Cho đến nay, cuộc tranh luận về giới hạn của tự do ngôn luận vẫn tiếp diễn, đặc biệt liên quan đến các vấn đề nhạy cảm như tôn giáo.
Le 7 janvier 2015, les frères Chérif et Saïd Kouachi pénétraient dans les locaux de Charlie Hebdo et assassinaient ce jour-là douze personnes dont huit membres de la rédaction. 10 ans plus tard, alors que sort un livre intitulé "Charlie Liberté - Le journal de leur vie" qui rend hommage aux victimes, j'ai pu échanger avec Riss, directeur de la publication du journal, blessé lors de l'attentat. L'occasion de revenir longuement sur sa passion pour le dessin, son parcours et sa conception de ce qu'est "l'esprit Charlie".Aymeric."L'interview Brut. des gens connus" est un podcast produit par Brut.Journaliste : Aymeric GoetschyCoordination éditoriale : Annabel Mora, Victor ViriotJournaliste outro : Annabel MoraDirection éditoriale : Laurent Lucas
Peter Cherif est jugé dès ce lundi 16 septembre, neuf ans après les attentats de "Charlie Hebdo". Les juges estiment qu'il a facilité l'intégration d'un des frères Kouachi au sein d'Al-Qaïda.
durée : 00:32:47 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - L'un, expert en explosifs au RAID, a fait exploser la porte de l'Hyper Cacher. L'autre, négociateur au GIGN, a participé à l'assaut sur l'imprimerie où se retranchaient les frères Kouachi. Deux hommes d'élite racontent l'attentat de Charlie Hebdo et la prise d'otages de l'Hyper Cacher.
durée : 00:32:47 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - L'un, expert en explosifs au RAID, a fait exploser la porte de l'Hyper Cacher. L'autre, négociateur au GIGN, a participé à l'assaut sur l'imprimerie où se retranchaient les frères Kouachi. Deux hommes d'élite racontent l'attentat de Charlie Hebdo et la prise d'otages de l'Hyper Cacher.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Olivier Delacroix part à la rencontre de Jean-Luc. La vie de ce père de famille a basculé le jour du 9 janvier 2015, lors de l'attentat terroriste dans l'Hypercacher de la Porte de Vincennes. Il a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast "Dans les yeux d'Olivier" produit par Europe 1 Studio. Jean-Luc est manutentionnaire depuis 6 mois dans le supermarché hypercacher de la Porte de Vincennes lorsqu'à 13h45, des coups de feu retentissent dans l'enceinte du magasin. Jean-Luc se réfugie alors au fond du bâtiment et reste au sol durant de longues minutes. L'assaillant est Amedy Coulibaly, un complice des frères Kouachi responsables de la fusillade de Charlie Hebdo deux jours plus tôt. Après de longues minutes de tueries, le terroriste prend en otage les rescapés. Et il désigne Jean-Luc pour exiger de lui qu'il lui rende plusieurs services. Durant quatre heures, les 17 otages, dont Jean-Luc, sont terrorisés et assistent à plusieurs scènes d'horreurs. Les policiers décident d'agir et de lancer l'assaut. Le terroriste est abattu par les forces de l'ordre et les otages sont enfin libérés. Aujourd'hui, Jean-Luc doit faire face à ce qu'il a vécu. Depuis l'attaque, le père de famille souffre d'anxiété, de problèmes d'audition et de concentration. Pour tenter de faire face à ce traumatisme, Jean-Luc prend des cours de krav-maga (une méthode de combat qui met l'accent sur les techniques d'autodéfense). Pour se sentir davantage en sécurité, le fils de Jean-Luc, lui aussi de confession juive, a décidé de quitter la France. Mais pour Jean-Luc, très familier avec son pays, cette option n'est pas envisageable. Dans les yeux d'Olivier est une production Europe 1 studioPrésentateur : Olivier DelacroixProduction : Lisa SosterRéalisation : Christophe DaviaudGraphisme : Cosa VostraPromotion : Marie Corpet
Le 7 janvier 2015, Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré, Bernard Maris, Elsa Cayat, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, Frédéric Boisseau, Michel Renaud, Mustapha Ourrad tombaient sous les balles des frères Kouachi dans les locaux de Chartlie Hebdo. Le 7 janvier 2015, tout le monde devint Charlie. Mais qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Comment ceux qui sont encore en vie traversent-ils notre monde et notre époque ? "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité. Ecoutez Jour J du 04 janvier 2024 avec Flavie Flament.
Je suis Jessica Troisfontaine et vous écoutez le podcast Ressentir. Dans cet épisode, j'ai le plaisir de recevoir Igor Sahiri. Igor est grand reporter et il officie pour la chaine d'information en continu BFM TV. Dans cet épisode, il développe son parcours, d'abord à Grenoble, puis à Marseille et enfin à Paris, où il explique être arrivé relativement tardivement dans sa carrière, ainsi que l'impact positif qui en a découlé. Il décrit les dessous de son métier et l'articulation entre son quotidien à Paris et ses missions ailleurs en France et à l'étranger… Un métier qui prend énormément de place dans sa tête et dans sa vie et pour lequel il reconnait avoir fait beaucoup de sacrifices. Dans cet épisode, il raconte notamment le contexte inédit dans lequel il a parlé avec l'un des frères Kouachi juste après les attentats de Charlie Hebdo en 2015. Au moment où nous avons enregistré notre conversation, un jeudi après-midi de la fin novembre, Igor rentre tout juste de deux missions successives d'une quinzaine de jours en Israël. Il revient en détails sur son mois sur place, la violence et la guerre de la communication qu'il y a observé. Mais dans cet épisode, nous discutons aussi des goûts de son enfance, de son rapport fort aux femmes et de son goût de l'intensité qu'il déploie dans tous les aspects de sa vie. Je vous propose à présent de ressentir avec Igor. Ressentir est soutenu par HelloFresh, qui propose des box-à-cuisiner qui allègent la charge mentale et rendent le quotidien plus gourmand. Pour bénéficier de jusqu'à 100 euros offerts sur les 5 premières box, je vous invite à suivre le lien suivant : www.hellofresh.fr/ressentir La musique et l'illustration sonore sont de Pandore. Le montage a été réalisé par Touch Prod. Et si vous vous posez d'autres questions ou si vous avez des suggestions, n'hésitez pas à m'écrire un message via mon compte Instagram @jessica_troisfontaine.
[BONUS] Dans ce dernier épisode bonus, Asma* et Sina Mir, producteur de 75019DAECH et du podcast l'Affaire, reviennent sur les semaines qui ont suivi la prise de parole de la jeune femme. Pourquoi Asma a-t-elle pris le risque de témoigner ?A-t-elle été reconnue depuis ? Comment vit-elle les retours qui accompagnent sa prise de parole ?Comment son neveu a-t-il été rapatrié de Syrie et qu'est-il devenu depuis qu'il est rentré en France ?L'a-t-elle retrouvé depuis ?"75019 Daech" : 75019, c'est l'origine d'une filière et du calvaire d'une jeune femme. Daech, la fin du parcours de son frère, le djihadiste francophone, le plus haut placé de l'organisation terroriste. En 2005, dix ans avant que les frères Saïd et Chérif Kouachi ne déciment la rédaction de Charlie Hebdo, dix ans avant les attentats du 13 Novembre, une filière djihadiste est démantelée dans le 19ème arrondissement de Paris. Une douzaine de jeunes sont partis combattre en Irak. Parmi eux, Chérif Kouachi, le tueur de Charlie Hebdo, Peter Chérif, qui a rejoint Al-Qaïda au Yemen, et Boubakeur El Hakim, futur “émir de l'État Islamique” selon le Pentagone. À partir du 18 janvier 2023, dans 75019/DAECH, l'une des sœurs de Boubakeur El-Hakim, Asma*, raconte pour la première fois sa vie dans l'ombre de ce frère qui a passé son existence à semer la terreur. Un témoignage rare qui permet de retracer quinze années de djihadisme et de radicalisation qui ont commencé dans le 19e arrondissement de Paris. À une époque où les autorités françaises ne prenaient pas autant au sérieux ces jeunes hommes qui appelaient au djihad armé. L'histoire d'un échec sur plusieurs années raconté de l'intérieur.*Le prénom a été modifié.Céline Martelet : Journaliste indépendante, elle travaille auprès de Médiapart, Radio France, la RTS, La Libre Belgique ou encore Middle East Eye. Elle a publié plusieurs enquêtes sur le terrorisme, et réalisé de nombreux podcasts, notamment : « La cage : une française dans le djihad. » en 2019 sur ARTE Radio.Crédits : Écriture : Sina Mir Casting : Asma , Céline Martelet et Sina Mir Intervenantes : Asma et Céline Martelet Produit par Paradiso MediaRédaction en chef et production : Sina MirProducteurs délégués : Lorenzo Benedetti, Louis Daboussy et Benoit DunaigreRéalisateur : Théo AlbaricIngénieurs du son : Théo AlbaricMonteur son : Théo AlbaricSound designeur : Théo AlbaricMixeur : Théo AlbaricAssistant son : Théo AlbaricDirection de production : Oriane BettoniChargées de production : Lucine Dorso et Caroline Haller Responsable marketing : Carla BertonePhotographes : Salomé Oyallon et Noé PignèdeGraphiste : Stretch Club Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:29:19 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - L'un, expert en explosifs au RAID, a fait exploser la porte de l'Hyper Cacher. L'autre, négociateur au GIGN, a participé à l'assaut sur l'imprimerie où se retranchaient les frères Kouachi. Deux hommes d'élite racontent l'attentat de Charlie Hebdo et la prise d'otages de l'Hyper Cacher.