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En quoi la prophétie de Moché Rabbénou est-elle supérieure à celle des autres prophètes ? Quelle incidence cela peut-il avoir dans nos vies ? Réponse à travers des propos du Rambam.
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
Franjo de retour ! Et pour l'occasion, on parle de tout et de rien, mais on a trouvé nos noms idéals.Note et commente le podcast voyons.
007-Les invocations entre les deux prosternations-...-La prière sur le Prophète après l'attestation de foi - Imam Assane SARR by XamSaDine
Nous sommes en 622. Le Prophète Mahomet et ses compagnons se rendent à La Mecque, sous une tempête de sable. La caravane arrive durant la soirée près d'un puits, les chevaux sont épuisés, assoiffés. Mahomet les détache afin qu'ils aillent étancher leur soif. Les animaux se mettent alors à courir en désordre mais le maître les rappelle avant qu'ils n'atteignent le point d'eau. Seules cinq juments stoppent leur course et rebroussent chemin. Le prophète apprend ainsi sur lesquelles il pourra, désormais, compter envers et contre tout. On appelle ces bêtes fidèles : « les Cinq », Al Khamsa. Ce sont-elles qui, selon la légende, vont donner naissance aux chevaux des Bédouins du désert. Jusqu'au début du vingtième siècle, les chevaux ont été notre principal véhicule, peuplant, il n'y a pas si longtemps, nos villes et nos campagnes. Avec leur domestication, il y a 4200 ans, dans les steppes du Nord Caucase, le sort de l'humanité a changé, nous sommes passés à la vitesse. Le cheval et l'humain, c'est l'histoire d'un long compagnonnage, de beaucoup de voyages et de génétique… Invité : Ludovic Orlando, docteur en paléogénétique, directeur du Centre d'Anthropobiologie et de Génomique de Toulouse. « La conquête du cheval – Une histoire génétique ; Odile Jacob. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sceau des prophètes: Summum de la virilité
Le prophète Mahomet (que la paix soit sur lui) a été un exemple pour toute l'humanité par sa moralité, à laquelle il a appelé l'humanité à se conformer. L'objectif de ce documentaire est de présenter les différentes caractéristiques du prophète Mahomet (que la paix soit sur lui) et la façon dont il s'est comporté dans des conditions particulières, car un musulman doit essayer d'imiter sa noble moralité dans tous les aspects de la vie. Allah le confirme dans un verset :Vous avez un excellent modèle en la personne du Messager d'Allah, pour tous ceux qui placent leur espoir en Allah et au Jour dernier et qui invoquent beaucoup Allah. (Coran 33:21)00:16 Ouverture01:32 La sublime moralité du prophète Mahomet (psl) 03:49 Le prophète Mahomet (psl) n'a pratiqué que ce qui lui a été révélé.06:20 La confiance du prophète Mahomet (psl) en Dieu : un exemple pour tous.09:39 Le prophète Mahomet (psl) a toujours été compréhensif envers son entourage.11:49 La justice infaillible du prophète Mahomet (psl).15:24 Celui qui obéit au prophète Mahomet (psl) obéit également à Dieu.17:17 Le prophète Mahomet (psl) était très prévenant et compatissant envers les fidèles. 19:22 Le prophète Mahomet (psl) était toujours prévenant et courtois.20:40 L'importance que le prophète Mahomet (psl) accordait à la propreté.21:54 La manière dont le prophète Mahomet (psl) communiquait le message de Dieu.24:35 Le prophète Mahomet (psl) a appelé les Gens du Livre à avoir la foi sans attribuer de partenaires à Dieu.25:58 Le prophète Mahomet (psl) a annoncé que le Coran avait été révélé par Dieu.28:54 Le prophète Mahomet (psl) a rappelé aux gens la mort.30:18 Quelques rappels du prophète Mahomet (psl) aux Gens du Livre.32:04 Le prophète Mahomet (psl) souriait souvent et conseillait aux autres de faire de même.33:05 L'intérêt et l'amour du prophète Mahomet (psl) pour les enfants.34:54 Ceux qui suivent le prophète Mahomet (psl) seront sauvés.#ProphèteMuhammad#Islam#HistoireIslamique#Morale#ModèleDeVie#Hadiths#Coran#Spiritualité#DernierProphète#ÉthiqueMusulmane
Salam Aleykoum ma sœur, j'espère que tu vas bien.Aujourd'hui, j'aimerais te parler d'un sujet important et parfois délicat : l'arrêt de la musique dans notre vie de musulmane. Peut-être que, comme moi, tu as grandi en écoutant de la musique au quotidien, ou peut-être qu'elle t'accompagne tout le temps. Mais aujourd'hui, je souhaite qu'on réfléchisse ensemble à l'impact spirituel de la musique.Dans plusieurs enseignements prophétiques, il est clairement mentionné que la musique peut éloigner notre cœur de la proximité d'Allah. Le Prophète Muhammad ﷺ nous a mis en garde contre l'écoute des instruments de musique, car ils peuvent remplir notre cœur de distractions et nous empêcher de trouver la paix intérieure dans la prière et la lecture du Coran.C'est un défi de se détacher de quelque chose auquel nous sommes attachés depuis longtemps. Mais accepter de se libérer de la musique peut vraiment transformer notre relation avec Allah, en nous apportant plus de sérénité et en renforçant notre concentration dans les actes d'adoration.Allah connaît ce qui est le mieux pour nous, même si parfois nous ne comprenons pas immédiatement les raisons derrière certains décrets. En arrêtant la musique, nous donnons la priorité à des moments plus enrichissants : l'écoute du Coran, les anachids sans instruments, et des moments de Dhikr. Cela renforce notre foi et nous rapproche de notre Créateur.Qu'Allah nous guide et nous donne la force de faire ce choix pour notre bien spirituel.N'oublie pas que chaque petit pas vers Allah est un pas vers la paix intérieure.Inès JasmineSi tu veux me rejoindre sur mes réseaux sociaux :Instagram: @jvssmn_Snapchat: Jass-insTiktok: Jvsmnet pour retrouver toute ma gamme de carnets religieux : Inesjasmine.fr
✨ Les bienfaits de l'isolement et de la retraite spirituelle ✨Et si prendre du recul était la clé pour se reconnecter à l'Essentiel ?
Le Dhikr : Plus précieux que l'or et l'argent ?!
http://accm.ca/content/audiofiles/2552.mp3
Multipliant les pains, Jésus se manifeste comme le Prophète (Mc 6, 34-44)Méditation par le Père Michel QuesnelChant Final : "Agnus dei" par Samuel Barber
Les dix personnes que le Prophète avaient prédis le Paradis - Imam Ousmane Galadio KA by XamSaDine
Nous nous retrouvons aujourd'hui, dimanche 24 novembre 2024 à 18h30, pour une conférence dans le cadre de notre nouveau cycle sur La sainteté au féminin : Râbi'a al-'Adawiyya, mystique et liberté de Asma Lamrabet. RÂBI'A AL ‘ADAWIYYA, MYSTIQUE ET LIBERTÉ De ses odes exquises à ses envolées allégoriques, sans oublier ses sévères remontrances, Râbi'a est à l'origine d'un discours qui est à la fois d'une grande complexité et d'une étonnante actualité. Femme hors du temps, Râbi'a est pourtant paradoxalement circonscrite par cette légendaire histoire où la tradition populaire vivante tente inlassablement et fatalement de l'enfermer – l'histoire d'une sainteté ingénue et inaccessible au commun des mortels. Or, au-delà du « mythe », ce que Râbi'a donne à voir, c'est le récit d'une femme dans toute son humanité, son intelligence et sa foi, une femme qui a marqué son temps et ses coreligionnaires, à tel point que sa vie et ses paroles ont transcendé l'histoire. Figure majeure du soufisme, cette mystique et poétesse a vécu entre 714 et 801 sous la dynastie abbasside, à Bassora, en Irak. Membre Résidente de l'Académie du Royaume du Maroc, Asma Lamrabet, est auteure de nombreux ouvrages sur la pensée réformiste en islam, elle s'intéresse particulièrement à la question des femmes, sujet qui lui tient à cœur. Asma Lamrabet y a consacré plusieurs essais, notamment « L'islam et les femmes, les questions qui fâchent » (Gallimard, 2018), « Le Prophète de l'islam et les femmes de sa vie » (Albouraq, 2020), et plus récemment « Rabi'a al-Adawiyya, mystique et liberté » (Albouraq, collection Je veux connaître, 2022). Pour plus d'informations : http://www.asma-lamrabet.com/ Pour plus d'informations visitez notre site: https://consciencesoufie.com
Dans ce message, Daniel Décary nous renseigne sur ce qu'est la dépression et ce qu'elle n'est pas. En relatant l'histoire du prophète Élie, il prodigue de précieux conseils à tous ceux qui vivent des moments de dépression. Il y a toujours de l'espoir avec Dieu, il suffit d'écouter son murmure doux et léger.Voici des ressources supplémentaires pour toi : https://relief.ca/ https://cmha.ca/fr/trouver-de-linfo/sante-mentale/https://ampq.org/info-maladie/depression/www.teljeunes.com/
Salam Aleykoum ma sœur, j'espère que tu vas bien. Je tiens d'abord à m'excuser pour ma petite voix, mais le mois d'octobre est venu pour moi avec un joli rhume ahah! Aujourd'hui, j'aimerais te parler de la perfection des plans d'Allah et de l'importance d'accepter notre destin en tant que musulmane. Tout dans cette vie arrive selon le timing parfait de notre Créateur. Parfois, nous ne comprenons pas tout de suite pourquoi certaines choses se déroulent de telle ou telle manière, mais il faut toujours garder en tête qu'Allah connaît ce qui est le mieux pour nous, même lorsque nous ne voyons pas encore la sagesse derrière ses décrets. Le Prophète (saw) nous a enseigné que chaque chose arrive pour une raison, et il est de notre devoir d'accepter avec patience et gratitude ce qu'Allah nous réserve. Il se peut que tu attendes quelque chose depuis longtemps, que tu traverses une épreuve difficile ou que tu te questionnes sur le futur, mais sache que le timing d'Allah est toujours parfait. Tout ce qui arrive dans nos vies fait partie du destin qu'Il a écrit pour nous, et chaque événement a sa place dans un plan plus grand, rempli de bienfaits que nous ne percevons pas toujours immédiatement. Notre foi repose sur la confiance absolue en Allah et l'acceptation de Ses décisions. Qu'Il nous accorde la patience dans l'attente, la gratitude dans la bénédiction, et la sérénité dans l'épreuve. Que nous puissions toujours nous souvenir que tout ce qui est écrit pour nous est pour notre bien, même si nous ne le réalisons pas encore. Qu'Allah nous guide, nous protège et nous accorde la force d'accepter ce qu'Il a décrété pour nous. Inès Jasmine Si tu veux me rejoindre sur mes réseaux sociaux :Instagram: @jvssmn_SnapChat: Jass-insTiktok: Jvsmnet pour retrouver toute ma gamme de carnets religieux : Inesjasmine.fr
Salam Aleykoum ma soeur , j'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, parlons des fréquentations en Islam et de l'influence des réseaux sociaux. En Islam, nos fréquentations façonnent notre comportement et notre foi. Le Prophète (saw) a dit : « L'homme suit la religion de son ami. » Cela montre à quel point il est important de choisir nos relations avec soin, y compris en ligne. Les réseaux sociaux peuvent avoir un impact sur notre spiritualité, et il est crucial d'être vigilant sur ce que nous consommons. La prière reste notre guide, nous aidant à rester sur le droit chemin et à faire des choix éclairés, que ce soit dans nos relations ou nos interactions en ligne. Qu'Allah nous guide et nous protège. Inès Jasmine Si tu veux me rejoindre sur mes réseaux sociaux : Instagram: @jvssmn_ SnapChat: Jass-ins Tiktok: Jvsmn et pour retrouver toutes ma gammes de carnets religieux : Inesjasmine.fr
Vor 175 Jahren erlebte er an der Pariser Opéra seine Uraufführung - "Le Prophète / Der Prophet" von Giacomo Meyerbeer. Vom Festival d‘Aix-en-Provence kommt nun ein Live-Mitschnitt mit dem London Symphony Orchestra unter der Leitung von Mark Elder. Volkmar Fischer hat sich die Aufnahme angehört.
Le Prophète est le modèle parfait - Oustaz Mor Kébé by XamSaDine
durée : 01:29:59 - Les Nuits de France Culture - "Plusieurs des prophéties que j'ai écrites sont déjà réalisées", disait Aldous Huxley. Retour dans "Une vie une œuvre" sur le parcours de l'auteur du "Meilleur des mondes", contre-utopie fascinante et emblématique de cet écrivain multiple, toujours en quête de sens. - invités : Yves Michaud Philosophe et critique d'art, auteur de Citoyenneté et loyauté (Kero, 2017) et de L'Art à l'état gazeux : essai sur le triomphe de l'esthétique, (Stock, 2003); Axel Kahn Médecin-chercheur en génétique, président de la Ligue Nationale contre le Cancer
Ecoutez Confidentiel avec Ophélie Meunier du 20 juillet 2024.
Veronika Dimicoli est comédienne, auteure et metteuse en scène. Elle a notamment déjà créé et interprété Le Prophète, de Khalil Gibran. Depuis huit ans, elle interprète partout en France Le testament de Myriam de Magdala, texte écrit par Jean Yves Leloup qu'elle a adapté pour la scène. Veronika Dimicoli nous invite à une rencontre intime et ardente avec Marie-Madeleine. Cette femme « libre et magnifique » comme le dit Jacqueline Kelen, nous touche tous, hommes ou femmes, autant par le rayonnement de sa féminité que par la puissance de sa spiritualité. Son invitation, c'est à ouvrir notre oreille intérieure, à nous laisser toucher au coeur, afin que l'Amour incarné vienne, « à travers tous nos masques, caresser nos visages », et que nous nous laissions aimer tout entiers. Marie-Madeleine, la préférée de Jésus, est la plus grande figure féminine du christianisme avec Marie, la mère de Jésus. Oubliée ou cachée pendant des siècles, sa liberté et son ardeur ont également longtemps suscité l'incompréhension ou la peur. Aujourd'hui, magnifiquement complémentaire de Marie, comme le disait si bien Cécilia Dutter lors de l'épisode précédent de Zeteo, l'Apôtre des apôtres offre une voie inspirante pour tous. Quand notre monde souffre tant des excès de la violence et de l'ignorance, Marie-Madeleine nous apprend à accepter à aimer et à être aimés, elle nous révèle aussi la voie d'une connaissance intuitive, celle du cœur. Veronika Dimicoli, profondément transformée par l'accompagnement mystérieux qu'elle vit avec Marie-Madeleine depuis de longues années, nous offre un témoignage vibrant et lumineux. Pour assister à la pièce Le testament de Myriam de Magdala, mise en scène et interprétée par Veronika Dimicoli, cliquer ici. -------------- FÉMINISTE COMME JÉSUS (suite) Les semaines se suivent et, parfois, se ressemblent. Ce nouvel épisode avec Veronika Dimicoli nous permet d'entrer dans l'intimité de Marie-Madeleine, et de découvrir la puissance de son rayonnement. Ce n'est pas la première fois que Zeteo met à l'honneur les femmes, autant dans le choix de ses invités que dans les sujets abordés. C'est un choix assumé, au jour où les femmes ne sont toujours pas suffisamment appelées à exercer des fonctions aussi importantes que les hommes. Certainement, le monde serait meilleur s'il y avait plus de femmes à l'inspirer et à le conduire, sur tous les plans. Avec joie, nous proclamions ici-même, la semaine dernière, que Zeteo est féministe, comme Jésus. En ajoutant, toujours avec la même joie ce qui pourra sembler naïf à certains, mais pas à tous : la féminité sauvera le monde ! Nous entrons peu à peu dans le temps estival qui est toujours un temps fort d'écoutes de nos podcasts. Nous espérons que les épisodes à venir rencontreront autant votre intérêt que jusqu'alors. Nous avons besoin d'un maximum d'entre vous pour nous aider à continuer notre mission. Elle est possible grâce à notre indépendance et notre liberté. Elle est donc possible uniquement grâce à vous, parce que vous êtes notre unique source de revenus. Sans vous, sans la possibilité de couvrir nos frais de production et de diffusion, nous n'existerions plus depuis longtemps. À mesure que notre mission continue, que le public que touchent nos podcasts est toujours de plus en plus large, nous mesurons à quel point notre indépendance et notre liberté sont précieuses ! Les sollicitations commerciales ne manquent pas, mais nous croyons cependant qu'elles risqueraient de nuire à cette indépendance et cette liberté, et peut-être même à notre crédibilité. C'est pourquoi nous souhaitons vraiment sensibiliser ceux d'entre vous qui apprécient nos podcasts, et qui peuvent soutenir notre effort. Avant les longs mois d'été qui viennent, nous avons besoin de vous pour passer ce gué... Comme chaque année, et peut-être encore plus cette année que les précédentes... D'avance, un grand merci à ceux qui répondront à cet appel ! Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Fraternellement, Guillaume Devoud Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Canopée, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
durée : 00:52:52 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Mort en 1924, Franz Kafka a-t-il été le prophète qui annonçait à travers son œuvre le monde totalitaire des régimes politiques qui allaient régner à l'Est du rideau de fer vingt ans après sa mort ? L'écrivain tchèque Milan Kundera apporte un autre éclairage sur la lecture des textes de Kafka. - invités : Milan Kundera Écrivain
During Black History Month this year I featured a group of five exceptional singers I dubbed, for lack of a better term, “Forgotten Divas.” Each of these women, sopranos Delcina Stevenson, Annabelle Bernard, and Veronica Tyler, mezzo-soprano Gwendolyn Killebrew, and jazz singer Ethel Ennis, represents the peak of achievement in each of their respective fachs. These proved to be among the most popular and far-reaching of my recent episodes. At that time, I promised my listeners that I would continue to seek out rare recordings of each of these women and that, if and when such material surfaced, I would be sure to share it with my listeners. True to my promise, I present a brand-new episode featuring (for the most part) newly discovered material with each of these singers: a live Washington Opera Ariodante from 1971 and a live Carnegie Hall Orfeo ed Euridice from 1967, both with Veronica Tyler; live original language performances of Puccini's Il tabarro and Meyerbeer's Le Prophète from the stage of the Deutsche Oper Berlin which starred Annabelle Bernard; Gwendolyn Killebrew singing the Habanera from Carmen, one of her most celebrated roles, as well as the Waldtaube in Schoenberg's Gurrelieder; rare studio recordings of Delcina Stevenson singing Bach and Vivaldi from the early 1970s; and live material featuring Ethel Ennis over the course of nearly fifty years of her career, 1958 through 2005. As more of this material resurfaces, I will present further episodes of this new “Rescue Mission” series featuring both these singers and others I have already featured on the podcast, performing material that adds to our understanding and appreciation of their artistry. Countermelody is a podcast devoted to the glory and the power of the human voice raised in song. Singer and vocal aficionado Daniel Gundlach explores great singers of the past and present focusing in particular on those who are less well-remembered today than they should be. Daniel's lifetime in music as a professional countertenor, pianist, vocal coach, voice teacher, and journalist yields an exciting array of anecdotes, impressions, and “inside stories.” At Countermelody's core is the celebration of great singers of all stripes, their instruments, and the connection they make to the words they sing. By clicking on the following link (https://linktr.ee/CountermelodyPodcast) you can find the dedicated Countermelody website which contains additional content including artist photos and episode setlists. The link will also take you to Countermelody's Patreon page, where you can pledge your monthly support at whatever level you can afford.
Dans cet épisode, nous étudions les expériences spirituelles qui sont vécues essentiellement dans les rêves. Nous donnons des éléments pour créer un environnement favorable pour les vivre et comment les analyser afin de connaître les desseins de Dieu dans nos vies.
Mawlaya Seydi Mouhamed ElCheikh --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/medinacheikh/message
Dans cet épisode, nous réalisons qu'il n'y a pas de prophétique sans le Saint Esprit et nous remettons l'emphase sur lui. Le prophétique étant orienté sur la révélation de Jésus, c'est par le Saint Esprit que tout passe.
Dans cet épisode, nous réalisons que nos pensées sont le canal par lequel nous entendons le témoignage de l'Esprit de Dieu ou de l'ennemi. En s'accordant à la bonne ou la mauvaise source, nous devons le deuxième témoin qui permet que la parole soit établie sur la terre.
Timeline et liste des sujets
Croire que le Prophète Mohammad est le dernier des Messagers - Oustaaz Oumar DIALLO by XamSaDine
Timeline et liste des sujets
Le chanteur iconique Bob Marley est décédé il y a un peu plus de 40 ans. Après avoir vendu 77 millions d'albums, sa voix continue de résonner partout dans le monde. Il a permis à la musique reggae d'être connue partout, mais il est surtout devenu un prophète pour les Jamaïcains. Un statut qui lui aura presque coûté la vie. Que se cache-t-il vraiment derrière la légende Bob Marley ? Confidentiel lève le voile sur un mythe pas comme les autres. Pour en parler, Ophélie Meunier reçoit un invité exceptionnel : Ziggy Marley, fils de Bob Marley et producteur du biopic qui sort le 14 février "Bob Marley: One Love".
Le chanteur iconique Bob Marley est décédé il y a un peu plus de 40 ans. Après avoir vendu 77 millions d'albums, sa voix continue de résonner partout dans le monde. Il a permis à la musique reggae d'être connue partout, mais il est surtout devenu un prophète pour les Jamaïcains. Un statut qui lui aura presque coûté la vie. Que se cache-t-il vraiment derrière la légende Bob Marley ? Confidentiel lève le voile sur un mythe pas comme les autres.
Avec le Père Arnaud Houevoyeha
Dans ce nouvel épisode je te propose de faire un zoom sur un sujet peu connu : la prière sur le prophète. On décrypte cette prière, son but et ses mérites ! Bonne écoute ;) La prière sur le prophète en français : Ô Allah ! Prie sur Mouhammad et sur la famille de Mouhammad et béni Mouhammad et la famille de Mouhammad comme tu as prié sur Ibrahim et sur sa famille et les as béni. Tu es certes digne de louange et de gloire. En arabe : اللَّهُمَّ صَلِّ و سلم عَلَى مُحَمَّد وَعَلَى آلِ مُحَمَّد وَبَارِكْ عَلَى مُحَمَّد وَعَلَى آلِ مُحَمَّد كَمَا صَلَّيتَ وَبَارَكْتَ عَلَى إِبرَاهِيم وَآلِ إِبرَاهِيم إِنَّكَ حَمِيدٌ مَجِيدٌ Si t'as aimé cet épisode n'hésite pas à le partager ! A très vite
durée : 01:29:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - "Plusieurs des prophéties que j'ai écrites sont déjà réalisées", disait Aldous Huxley. Retour dans "Une vie une œuvre" sur le parcours de l'auteur du "Meilleur des mondes", contre-utopie fascinante et emblématique de cet écrivain multiple, toujours en quête de sens. - invités : Yves Michaud Philosophe et critique d'art, auteur de Citoyenneté et loyauté (Kero, 2017) et de L'Art à l'état gazeux : essai sur le triomphe de l'esthétique, (Stock, 2003); Axel Kahn Médecin-chercheur en génétique, président de la Ligue Nationale contre le Cancer
Avec le Père Arnaud Houevoyeha
XAMLE MÀGGAL (1445) J-14 A bord du paquebot, le Clément m'a appris Que j'étais le serviteur du chef de Médine (Le Prophète PSL). --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/librairie-majalis/message
Luxury and Power is the title of a new British Museum exhibition focusing on the politics of display used by rulers in Persia and Greece. Ahead of the coronation, Anne McElvoy hears from the curator, from academics researching past royal rituals in Tudor and Medieval England and about power and royalty on the operatic stage from Verdi's Don Carlos and Aida and to Philip Glass's Akhnaten and Britten's Gloriana. Dr Jamie Fraser is curator for the Ancient Levant and Anatolia at the British Museum and has curated Luxury and power: Persia to Greece Dr Joanne Paul is a writer, historian and broadcaster working on the history of the Renaissance, Tudor and Early Modern Periods. Professor Sarah Hibberd is Stanley Hugh Badock Chair of Music at the University of Bristol. Her research focuses on nineteenth century opera and music theatre in Paris and London. Dr Julia Hartley is a BBC Radio 3/AHRC New Generation Thinker who writes about Dante, Proust and representations of Iran. She lectures at the University of Glasgow School of Modern Languages and Cultures. Producer: Ruth Watts Luxury and power: Persia to Greece runs at the British Museum in London from 4 May 2023 - 13 Aug 2023 On BBC Radio 3 you can find a discussion about recordings of Coronation Anthems on Building a Library, part of Record Review and music by Royal composers featured on In Tune and Radio 3 is broadcasting the music commissioned for the coronation before the ceremony begins. You can find that on BBC Sounds Music: Meyerbeer, Le Prophète, The Coronation March, London Symphony Orchestra, Richard Bonynge, Decca – SXL.6541 Verdi, Don Carlos, Act II, Cejour heureux est plein d'allgègresse! Coro del Teatro alla Scala di Milano, Claudia Abbado, Deutsche Grammophon – DEF058231107