Saudi Arabian city and capital of the Makkah province
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Nous sommes en 622. Le Prophète Mahomet et ses compagnons se rendent à La Mecque, sous une tempête de sable. La caravane arrive durant la soirée près d'un puits, les chevaux sont épuisés, assoiffés. Mahomet les détache afin qu'ils aillent étancher leur soif. Les animaux se mettent alors à courir en désordre mais le maître les rappelle avant qu'ils n'atteignent le point d'eau. Seules cinq juments stoppent leur course et rebroussent chemin. Le prophète apprend ainsi sur lesquelles il pourra, désormais, compter envers et contre tout. On appelle ces bêtes fidèles : « les Cinq », Al Khamsa. Ce sont-elles qui, selon la légende, vont donner naissance aux chevaux des Bédouins du désert. Jusqu'au début du vingtième siècle, les chevaux ont été notre principal véhicule, peuplant, il n'y a pas si longtemps, nos villes et nos campagnes. Avec leur domestication, il y a 4200 ans, dans les steppes du Nord Caucase, le sort de l'humanité a changé, nous sommes passés à la vitesse. Le cheval et l'humain, c'est l'histoire d'un long compagnonnage, de beaucoup de voyages et de génétique… Invité : Ludovic Orlando, docteur en paléogénétique, directeur du Centre d'Anthropobiologie et de Génomique de Toulouse. « La conquête du cheval – Une histoire génétique ; Odile Jacob. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les mérites et les récompenses de la Omra, la préparation sprituelle, mes meilleurs conseils pour profiter au mieux de ce moment… bonne écoute ❤️Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, ensemble, nous verrons les derniers moments du Prophète ﷺ à La Mecque, ainsi que certains événements qui ont eu lieu durant son voyage vers Médine.
Prise d'otage à la Mecque : La Secte de Juhayman al-Otaibi
Episode 50 de notre podcast aéronautique ! Le voilà, notre épisode 50. On a décidé de parler d'un endroit incontournable pour le spotting: Amsterdam. Avant ça, des news du constellation LH, le prix Balsan 2025, les nouvelles livrées et les visiteurs exceptionnels. On finira par la BD Tomcat et du 2000N
Pour cette nouvelle série, Histoire Vivante s'installe en Méditerranée. Cette mer de fantasmes, de belles et de terribles images, cette étendue d'eau où l'on circule avec intensité tout au long de l'histoire, on y cohabite, on la traverse, on l'explore, on la subit, on tente aussi de la posséder. Les aléas du voyage sont nombreux et les puissances riveraines s'affrontent ou s'allient au gré des circonstances. On commence par un naufrage. En 1716, le Saint Pierre quitte le port de la Goulette en Tunisie, destination : Alexandrie en Egypte. Un itinéraire fréquent et une traversée assurée aussi bien par des navires anglais, néerlandais, grecs ou ottomans. Cette fois-ci, le pavillon est français et les passagers musulmans sont en route vers La Mecque pour le grand pèlerinage annuel. Guillaume Calafat est historien, il a notamment écrit Une mer jalousée, contribution à l'histoire de la souveraineté (Seuil, collection L'Univers Historique, 2019).
Dans cette histoire,une femme a effectué trois pèlerinages à la Mecque, mais n'a jamais pu voir la Kaaba, un lieu saint central dans l'Islam. Selon ses croyances, cela est attribué à un péché grave qu'elle a commis. Cette situation soulève des questions sur la relation entre la spiritualité, le péché et l'accès aux lieux saints, ainsi que sur l'importance de la repentance dans son parcours spirituel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est l'un des essais historiques en lien avec l'Afrique les plus attendus de cette rentrée. Les éditions Calmann-Lévy publient la traduction en français de l'ouvrage d'Howard French Born in Blackness. L'universitaire et journaliste américain y décrit, au travers d'une fresque de plusieurs siècles, le rôle - selon lui - central de la traite négrière dans la naissance du monde moderne. Un rôle qui dit-il a souvent été sous-estimé, voire invisibilisé. La traduction française de ce livre est intitulée Noires origines. Howard French est notre invité pour en parler. RFI : Dans Noires Origines, vous nous invitez à nous débarrasser d'un certain nombre d'œillères historiques sur la place de l'Afrique dans l'histoire mondiale et sur le rôle essentiel qu'elle a joué dans la construction de l'Occident tel qu'on le connaît aujourd'hui. Vous nous expliquez que l'essor européen a reposé en grande partie sur ses relations avec le continent africain avant même la colonisation...Howard French : Effectivement, l'histoire de mon livre commence au XIVᵉ siècle, au début de ce siècle, quand les Africains, notamment dans l'empire du Mali, réalisent des contacts avec le Moyen-Orient. Ce faisant, l'Europe découvre l'existence d'une grande quantité d'or dans le Sahel, ce qu'on appelle le Sahel aujourd'hui. Et cela lance l'ère de l'exploration, des découvertes… et la traite des esclaves. L'année 1326, un empereur du Mali du nom de Mansa Moussa a fait un pèlerinage à La Mecque en passant par Le Caire. Il transportait avec lui un grand cortège de plus de 10 000 hommes et femmes… et aussi quelques tonnes d'or - la quantité exacte n'est pas connue, mais les historiens disent souvent à peu près 17 ou 18 tonnes d'or -. Il a distribué tout cet or sur son passage, à tel point qu'il a dû emprunter de l'argent pour retourner au Mali. Et cela a créé une vague de curiosité non seulement dans le Moyen-Orient, où le prix de l'or a chuté, mais aussi loin aussi que l'Espagne et le Portugal. Et cela les a encouragés, surtout les Portugais, à commencer à construire des navires pour essayer de découvrir le point d'origine de ces métaux. Vous nous livrez des pages fascinantes sur la façon dont l'Europe a fantasmé cet or africain, à partir d'ailleurs d'une représentation du monde : l'atlas catalan de 1375. Comment est-ce que cet atlas a été l'un des points de départ de l'histoire tragique qui va suivre ? Au centre de cette carte, de cet atlas catalan, figure le personnage de l'empereur Mansa Moussa. Il est assis sur un trône d'or avec un sceptre d'or. C'est la première fois que les Européens prennent connaissance de l'existence de grands empereurs en Afrique subsaharienne, des empereurs de la même sorte que ceux qu'ils ont chez eux. Cela crée toute une industrie de créateurs d'atlas et de cartes. Ça lance à côté une industrie de géographes pour savoir ce qui existe au sud du Sahara. Les Européens, pour la première fois, sont motivés à un degré extrême à découvrir le chemin de l'or en Afrique et à prendre contact avec les royaumes africains pour savoir d'où vient cet or. C'est l'un des points importants de votre ouvrage, Howard French : Vous soutenez la thèse, dans ce livre, que la recherche avide de cet or africain par les Portugais a été l'un des moteurs des grandes explorations portugaises… et que ce moteur a été complètement oublié de l'histoire. Effectivement, le Portugal avait une rivalité avec l'Espagne… et le Portugal avait pris les devants dans l'exploration du Nouveau Monde. À l'époque, le Nouveau monde n'était pas l'Amérique. Les Européens disaient de l'Afrique subsaharienne qu'elle était le nouveau monde. La dynastie Aviz au Portugal a donc donné l'autorité à un prince, Henri, dit « le navigateur », de prendre en charge l'exploration de l'Afrique subsaharienne. C'est lui qui montait les expéditions maritimes pour chercher à savoir d'où vient l'or du Mali. Avec les moyens de l'époque, les Portugais ne pouvaient avancer en une année typique que de 100 kilomètres ou 200 kilomètres vers le sud en suivant la côte africaine. En 1471, ils sont arrivés par hasard au pays qu'on appelle aujourd'hui le Ghana. Ils ne ciblaient pas le Ghana, mais il y avait une baie naturelle où ils se sont arrêtés pour ravitailler leurs navires en eau et en nourriture. Et en arrivant là, ils ont découvert que tous les habitants de ce lieu portaient des bijoux en or. Ils n'étaient pas arrivés au Mali, mais ils ont réalisé leur but un peu par accident, si vous voulez. Donc ils ont établi des relations de commerce au début avec les Ghanéens pour avoir accès à l'or du Ghana, pour établir un commerce entre l'Europe et l'Afrique. Ce commerce a permis d'apporter d'abondantes quantités d'or dans les cours européennes et notamment au Portugal. Quelle a été l'importance de cet or obtenu en Afrique pour les économies européennes, à la charnière du Moyen Âge et de l'époque moderne? Parlons d'abord du Portugal. Les quantités d'or étaient si importantes pour le Portugal, qui était un royaume pauvre à l'époque, qu'ils ont renommé leur Trésor « maison de l'Afrique ». Le Trésor public portugais a été renommé « la Maison de l'Afrique », Vu l'importance de l'or africain dans ces caisses portugaises de l'époque ? Oui, à l'époque, après la découverte de l'or au Ghana, à peu près un tiers, jusqu'à la moitié des recettes de ce royaume venaient désormais du Ghana. Et donc, les Espagnols, en voyant le succès des Portugais, ont à leur tour décidé d'investir dans la création de navires et le financement de gens comme Christophe Colomb pour « découvrir les Amériques » tel qu'on le dit maintenant. Mais ce n'est qu'en voyant la réussite des Portugais, avec la découverte de l'or en Afrique, que les Européens ont eu le courage d'essayer de découvrir de l'or ailleurs. Ça, c'était le premier but. Ce n'était pas de découvrir d'autres civilisations ou la richesse de l'Est en tant que telle, il s'agissait de rivaliser avec le Portugal pour le contrôle de l'or dans le monde. Quels liens est-ce que vous établissez entre cette exploitation de l'or et le commerce terrible qui va commencer à se développer rapidement ensuite, à savoir la traite esclavagiste ? Les racines de la traite esclavagiste sont très intéressantes. Au début, ce n'était pas le but des Européens et précisément des Portugais. Le Portugal était un royaume assez pauvre, qui n'avait pas beaucoup de ressources. Et donc, pour financer la recherche de l'or et la construction des bateaux nécessaires à cette recherche, Henri le navigateur et ses hommes ont commencé à faire, petit à petit, le commerce d'esclaves sur les côtes de l'Afrique : dans la Mauritanie d'aujourd'hui, au Sénégal, en Guinée, etc. Au fur et à mesure qu'ils descendaient vers le sud en suivant les côtes de l'Afrique jusqu'à ce qu'ils trouvent de l'or au Ghana. Et donc dans un premier lieu, ils ont fait le commerce d'hommes, d'esclaves vers l'Europe pour financer cet effort de découverte de l'or. l'Europe était en phase de reprise économique avec la catastrophe de la peste du Moyen âge… et donc la démographie européenne était écrasée par ces épidémies. Les Portugais ont découvert qu'ils pouvaient faire beaucoup d'argent en fournissant de la main d'œuvre africaine dans les marchés européens pour finalement financer leur effort de découverte de la source de l'or en Afrique de l'Ouest. Au XVIᵉ siècle, 10 à 15 % de la population de Lisbonne était africaine à cause de cette traite esclavagiste. Bien avant la soi-disant « découverte » des Amériques. On parle du Portugal, mais en fait toutes les puissances européennes à l'époque sont associées à ce commerce... Exactement. Ayant vu le succès des Portugais, les autres pays européens se sont rués sur ce commerce avec l'Afrique pour l'or. En faisant cela, ils ont découvert à leur tour qu'on pouvait faire beaucoup d'argent en se livrant à la traite des esclaves. Par accident aussi, par la suite, les Portugais ont découvert le Brésil. Ils ne cherchaient pas à traverser l'Atlantique. Ils cherchaient à mettre au point des méthodes de navigation plus efficaces, plus rapides, pour descendre vers le sud de l'Afrique et finalement entrer dans l'océan Indien. En faisant cela, ils sont « entrés en collision », si on peut dire, avec le Brésil. Ils ont découvert tout un continent. Les Portugais ont commencé à transférer les esclaves au Brésil, où s'est établie la première grande industrie de la canne à sucre. Cette industrie, découvre-t-on dans votre livre, trouve une de ses formes les plus abominables dans le système des plantations sucrières, à Sao Tomé dans un premier temps, puis dans les Caraïbes… et également au Brésil peut-être ? Oui. Les premières expérimentations ont effectivement été réalisées à Sao Tomé. Les Portugais, à la fin de ce XVᵉ siècle, explorant l'Afrique à la recherche d'autres sources d'or, ont découvert l'île de Sao Tomé, qui n'avait pas d'habitants et avait un climat parfait pour la culture de la canne à sucre. Et donc ils ont commencé à cultiver la canne à sucre, et toute une industrie est née de cela. Avec la naissance de cette industrie est aussi née une forme d'exploitation humaine qui n'avait jamais existé auparavant, qu'on appelle en anglais chattel slavery - Je pense que ce terme n'existe pas en français -. Chattel slavery, c'est une forme d'esclavage où les esclaves sont identifiés. Cette pratique est légitimée sur la base de la race et pérennisée à travers les générations : c'est-à-dire que non seulement vous êtes esclaves vous-même, mais vos enfants aussi seront esclaves, et ainsi de suite pour l'éternité. Les formes de travail qui sont mises en place dans ces plantations sucrières sont par ailleurs extrêmement brutales pour les esclaves… Extrêmement brutales. L'espérance de vie d'un esclave mis au travail sur ces plantations à l'époque, et aussi par la suite au Brésil et dans les Caraïbes, était à peu près de cinq ans. Après la production du sucre, c'est celle du coton qui a été développée par le commerce des esclaves. Au total, Howard French, vous décrivez une mécanique qui convertit des vies prises en Afrique, en richesses consommées en Europe. Vous montrez finalement comment l'Afrique a joué un rôle essentiel dans la construction du monde atlantique... Oui, j'irais encore plus loin : le travail qui a été extrait des Africains sur les plantations, sous cette forme d'esclavage qu'on appelle chattel slavery, a réellement été la base de l'essor européen et de la création, je dirais, de l'Occident, une sorte de condominium entre l'Europe de l'Ouest et les continents qui existent de l'autre côté de l'Atlantique. C'est le travail des Africains, sous forme d'esclavage, qui a rendu possible la rentabilité des colonies qui ont été fondées dans le Nouveau Monde et donc la fondation même de l'Occident.De quelle manière est-ce que les pouvoirs africains de ces différentes époques ont réagi à ces appétits européens ? Les Africains, les chefs des sociétés africaines, les petits rois et même les empereurs qui existaient par-ci par-là dans les grands États de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale, n'avaient aucune idée des activités qui existaient de l'autre côté de l'Atlantique, où les Africains extraits du continent étaient mis au service des Européens. Ils n'avaient aucune image du monde des plantations. Ils n'avaient aucune image de l'existence d'une institution comme le chattel slavery dont j'ai parlé tout à l'heure. L'esclavage a existé depuis toujours chez les Africains, entre les Africains, mais ce n'est pas ce genre d'esclavage, où de génération en génération les gens sont toujours soumis à l'esclavage. Les Africains mariaient leurs esclaves… Sous les institutions de l'esclavage africain comme elles existaient, le but, la plupart du temps, était d'assimiler les esclaves, les vaincus, dans la société des vainqueurs. C'est tout à fait différent de l'esclavage pratiqué par l'Europe sur les Africains, cet esclavage que j'ai appelé chattel slavery. Donc il est bien vrai que les Africains participaient aussi à ce commerce des esclaves. Ils sont aussi responsables de ce commerce d'esclaves, mais ils n'avaient pas une information très complète sur ce qui se tramait. Il y avait un déséquilibre total entre les Européens et les Africains sur ce qu'est l'esclavage. On sent bien tout au long de votre ouvrage quelle est son ambition : contribuer à un autre récit sur l'histoire du décollage de l'Occident, dans lequel le rôle de la traite négrière cesserait d'être invisibilisé. Comment expliquez-vous d'ailleurs cette invisibilisation du rôle de l'Afrique dans la naissance du monde moderne ? Pourquoi ? Je pense que tout d'abord, toutes les civilisations cherchent à trouver leur propre mérite. Elles cherchent à mettre en exergue leurs propres qualités et donc, pour faire cela, elles créent leurs propres mythes. Que ce soit les Chinois, les Américains, les Français, les Brésiliens, les Russes, tout le monde fait ça... Mais si vous admettez que votre civilisation est montée en grande partie par une exploitation aussi grave et d'une aussi grande envergure que la traite des esclaves, le monde des plantations, la création d'une institution comme le chattel slavery, il est très difficile de maintenir ses propres qualités. Une dernière question, justement, à propos des enjeux de cette histoire. Pourquoi est-il important pour un citoyen du XXIᵉ siècle de remonter le temps et de réétudier ce qui s'est joué le long des côtes africaines à partir du XVᵉ siècle ? Il faut savoir d'où nous sommes venus pour savoir où nous allons aller. Au moment où l'Afrique prend une place différente dans le monde contemporain, il est important qu'on sache que l'Afrique a toujours contribué à la race humaine de façon importante. Il est important de remettre l'Afrique à sa propre place dans l'histoire de l'humanité.
Roger Mandin est l'un des pionniers du VTT à Morzine, aujourd'hui ambassadeur pour la marque Rossignol.Roger est un personnage incontournable de Morzine.Connu à travers le Monde pour son bar Chez Roger dans lequel s'est retrouvé le gratin mondial du VTT pendant près de 20 ans, il est aussi et surtout à l'origine de l'une des pistes permanentes les plus mythiques et que le monde entier nous envie, la piste du Pleney et d'un évènement tout aussi mythique: la freeraid classic VTT Mag des Portes du Soleil.Quand il a tracé la piste du pleney en 1997, la France ne comptait alors que de rares exemples de pistes permanentes comme Métabief ou La Bourboule, mais le succès de son œuvre a rapidement propulsé Morzine comme l'une des meilleures destinations au Monde pour les pilotes qui veulent se mesurer à ses sous bois d'une richesse exceptionnelle.son autre bébé La Freeraid, l'a aussi fait connaitre parmi les organisateurs d'évènements pour avoir créé un concept inédit qui subsiste toujours plus de deux décénies plus tard.À près de 72 printemps, Roger nous partage ses souvenirs et ses anecdotes dont les passionnés se délecteront.Un échange passionnant pendant lequel on a parlé:De la genèse de la piste permanente de MorzineDes raisons de son succès fulgurant pas seulement en France mais aussi à l'internationalDe comment lui est venu le concept de la Freeraid et de comment elle a démarréDe comment il a construit la légende de son bar chez Roger et de pourquoi le monde se réunissait chez lui.Des innombrables pilotes à qui il a servi des coups à boireDes anecdotes croustillantes Et bien plus encore.Et maintenant mesdames et messieurs, place à mon invité du jour, Roger Mandin----UPWAY, le sponsor de cet épisode vous permet d'acheter votre vélo à assistance électrique jusqu'à 60% moins cher que le prix du neuf.Économisez 150€ sur l'achat de votre prochain vélo sur Upway.fr avec le code ENROUELIBRECode valable pour toute commande supérieure à 500€----Ou suivre Roger:https://www.instagram.com/roger.mandin/-----
durée : 00:03:08 - Géopolitique - Les températures au-dessus de 51 degrés à La Mecque ont provoqué une tragédie : la cause en est à la fois ces températures, et les contournements des quotas de visiteurs qui jouent avec la sécurité des visiteurs. Ces morts de chaleur devraient nous alerter : le cas saoudien n'est pas exceptionnel.
durée : 00:03:08 - Géopolitique - Les températures au-dessus de 51 °C à La Mecque ont provoqué une tragédie : la cause en est à la fois ces températures, et les contournements des quotas de visiteurs qui jouent avec la sécurité des visiteurs. Ces morts de chaleur devraient nous alerter : le cas saoudien n'est pas exceptionnel.
durée : 00:02:27 - Le monde est à nous - Les Égyptiens représentent plus de la moitié des 1300 personnes décédées lors du pèlerinage à la Mecque, qui s'est tenu sous des températures extrêmes. Des agences ont envoyé de nombreux pèlerins avec un simple visa touristique, qui ne permettait pas, notamment, d'avoir accès aux infrastructures climatisées.
Cette lettre est publiée ce matin par la presse régionale française, dans laquelle « le chef de l'État explique qu'il ira au bout de son mandat », écrit le Monde. « Emmanuel Macron restera à l'Elysée « jusqu'en mai 2027 », quel que soit le résultat des élections législatives des 30 juin et 7 juillet ». Précision utile, alors que nous dit-on, « sondage après sondage, la perspective d'une majorité relative en faveur du Rassemblement national se dessine, qui entraînerait un blocage de l'Assemblée nationale – le parti d'extrême droite ne pouvant espérer trouver des alliés au centre ou à gauche de l'Hémicycle –, la pression monte sur le chef de l'État pour qu'il remette sa démission dans cette hypothèse inédite ». La situation politique en France, qui suscite l'intérêt de nos voisins. C'est le cas en Italie, où la Republica estime que la France traverse une « dépression nerveuse ». La perspective du 7 juillet, second tour des élections législatives, « provoque une sensation de vertige et, selon plusieurs psychologues, provoque aussi une augmentation de symptômes comme la dépression, le stress, la tachycardie, l'insomnie ». Une psychologue parle même de « démo-anxiété », « un sentiment de panique face à la démocratie menacée ». InquiétudeLe Japan Times estime lui que « le spectre du néofascisme hante l'Europe ». Un phénomène « que les grands médias cherchent à minimiser », accuse le quotidien japonais, citant le professeur de philosophie slovène Slavoj Zizek, lequel dit entendre toujours les mêmes arguments : « Bien sûr, Marine Le Pen, Giorgia Meloni et l'AfD en Allemagne, flirtent parfois avec des intentions fascistes, mais il n'y a aucune raison de paniquer, car elles respectent toujours les règles et les institutions démocratiques une fois au pouvoir ». « Pourtant », poursuit le professeur Zizek, « cette situation devrait tous nous inquiéter » : « L'axiome de la démocratie européenne d'après-Seconde Guerre mondiale, « Pas de collaboration avec les fascistes », a été discrètement abandonné ».« Mort de l'âme humaine »À lire dans le quotidien israélien Haaretz, le témoignage d'une journaliste de guerre américaine travaillant pour CNN, « Arwa Damon pensait avoir tout vu », raconte Haaretz. « Pendant la guerre civile syrienne, elle est entrée à Homs par un égout et a ensuite été témoin des horreurs infligées par l'État islamique à Mossoul. Elle a couvert les plus terribles zones de guerre du Moyen-Orient. Mais rien n'était aussi atroce que ce qu'elle a vu à Gaza » où elle est entrée en tant que responsable d'une organisation humanitaire qu'elle a elle même créée, et non en tant que journaliste. « Mort, destruction, réfugiés, crises humanitaires : ce sont des choses que nous avons l'habitude d'accepter comme faisant partie de la réalité de la guerre », explique Arwa Damon. « Mais à Gaza, j'ai aussi vu la mort de l'âme humaine. Les Gazaouis sont comme des zombies ». Et elle souligne que « Gaza n'est pas comme les autres zones de guerre, car les habitants ne peuvent pas s'enfuir »... « Alors que la plupart des zones de guerre disposent d'une voie d'évacuation, (même si elle est dangereuse), à Gaza, les civils sont emprisonnés dans l'enfer, à moins qu'ils ne soient grièvement blessés et puissent être évacués pour des raisons médicales, ou qu'ils aient beaucoup d'argent ». HécatombeLa mort de centaines de pèlerins à la Mecque continue de susciter interrogations et commentaires... « Plus de 1 300 personnes sont mortes pendant le pèlerinage », annonce le New-York Times, et « cela met en lumière l'industrie souterraine du Hajj ». Industrie des pèlerins « sans permis ». Ainsi, « alors que les pèlerins titulaires d'un permis sont transportés autour de la ville sainte de La Mecque dans des bus climatisés et se reposent dans des tentes climatisées, ceux qui ne sont pas enregistrés sont souvent exposés aux éléments », et notamment à une chaleur extrême. « Un grand nombre de ceux qui sont morts n'avaient pas de permis », précise le New York Times, ce qui a mis en lumière « un monde souterrain de voyagistes et de passeurs illicites qui profitent des musulmans se désespérant de pouvoir faire le hajj ».
Le Wall Street Journal annonce un lourd bilan : « plus de 1170 morts » au hadj, le pèlerinage de La Mecque, « le plus meurtrier depuis 2015 ». « Alors que près de deux millions de pèlerins musulmans convergeaient vers les déserts saoudiens pour le hadj annuel, le royaume se préparait à tout, des attaques terroristes aux manifestations contre la guerre d'Israël dans la bande de Gaza. La menace est venue de la chaleur », explique le quotidien américain. Le Wall Street Journal a interrogé Kamal, un informaticien égyptien, « dont le père de 70 ans est mort au hadj ». « La plupart des pèlerins sont des personnes âgées et souffrent de maladies chroniques, et la température là-bas est supérieure à 50 degrés Celsius », dit-il. « Comment une personne âgée peut-elle supporter de marcher 20 kilomètres sous la chaleur et le soleil ? » Et cela ne va pas s'améliorer note le Wall Street Journal. « Des études récentes ont montré que la hausse constante des températures à La Mecque pourrait compromettre le déroulement du hajj pendant les mois d'été, dès les années 2040. »Pèlerins non enregistrésOutre la chaleur, le quotidien francophone libanais l'Orient-le Jour, met en avant « les failles logistiques » observées cette année : « un certain nombre de pèlerins ont dénoncé le manque d'installations sanitaires et de refroidissement adéquates dans les tentes d'habitation surpeuplées ». Facteur aggravant, ajoute l'Orient le Jour : « Chaque année, des dizaines de milliers de fidèles parviennent à participer au hadj sans avoir obtenu les permis nécessaires. Ils passent « par l'intermédiaire de compagnies de voyage frauduleuses qui organisent des visites en dehors des circuits officiels, ne comprenant ni bus ni logement, avec seulement un visa touristique ». L'Arabie saoudite affirme avoir « refoulé cette année plus de 300 000 pèlerins non enregistrés », précise l'Orient le Jour.Carte thermiqueAutre vague de chaleur meurtrière, celle qui frappe l'Inde. L'Hindustan Times nous explique « qu'entre le 1er mars et le 20 juin, on a compté jusqu'à 143 décès dus à la vague de chaleur, qui frappe une grande partie du pays ». L'Inde qui figure en bonne place dans une carte « des températures maximales à venir », visible en Une du New York Times. C'est une carte thermique avec des couleurs allant du jaune au rouge, de nécessaire prudence au danger extrême. « La planète a connu de loin son début d'année le plus chaud jamais enregistré. Jusqu'en mai, chaque mois depuis juin 2023 a été le plus chaud jamais enregistré, et l'année dernière dans son ensemble s'est classée comme la plus chaude jamais enregistrée », rappelle le New York Times.Chaleur humideLe South China Morning Post, nous explique de son côté « qu'un stress thermique généralisé sera ressenti par la majeure partie de la population chinoise d'ici la fin du siècle en raison du changement climatique , le nord du pays devant être le plus durement touché ». C'est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs chinois et américains. Et ils ont découvert que « la vitesse à laquelle cela se produit, diffère, dans le nord et le sud de la Chine, en raison des caractéristiques atmosphériques ». Autrement dit, explique le South China Morning Post : « L'accélération de l'augmentation de la température humide dans le nord de la Chine remet en question la compréhension conventionnelle des climats estivaux régionaux de la Chine, qui classaient historiquement le sud comme chaud et humide et le nord comme sec. « Et ce n'est pas anodin », précisent les chercheurs qui ont réalisé cette étude : « La chaleur humide peut entraver notre capacité à transpirer et nous exposer à un risque plus élevé de coup de chaleur dans un laps de temps plus court, faisant du stress thermique élevé "une préoccupation climatique mondiale majeure" ».
Timeline et liste des sujets
Cette année, l'Aïd-el-Kebir ou Aïd-al-Adha, appelée Tabaski en Afrique de l'Ouest, était célébrée le 16 ou le 17 juin selon les pays. Traditionnellement liée au hajj, le grand pèlerinage à La Mecque, l'Aïd-al-Adha commémore le geste d'Abraham – Ibrahim – lorsque Dieu lui apparaît en rêve et lui demande de sacrifier son fils. Alors qu'il est sur le point de commettre cet acte, Dieu remplace son fils par un bélier. Aujourd'hui, c'est une fête en famille, de partage et de solidarité, dont les célébrations diffèrent selon les pays ou les régions. Certaines subissent les guerres, au Sahel, au Soudan ou à Gaza. Ceux qui ont fui leur pays souffrent de cet éloignement, que tentent de compenser des associations d'aide humanitaire par exemple en France où le nombre de bénéficiaires n'a cessé de grimper ces derniers mois.En France, selon les profils sociologiques, les pratiques peuvent changer, notamment autour de l'abattage des moutons : des réflexions théologiques intègrent de nouveaux questionnements sur le végétarisme, dans les pays où la viande est abondante.Invités :- Sarah Aïter, doctorante en Sociologie politique et spécialiste de l'islam notamment sur les intellectuels musulmans en France- Moussa Khedimellah, sociologue des religions diplômé de l'EHESS Paris, spécialiste de l'islam dans l'espace public en France et des nouveaux mouvements religieux.Témoignages :- Reportage à Gaza (par Rami Al Meghari à Gaza et Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent de RFI à Jérusalem)- El Boukary Ben Essayouti, chef de la mission culturelle de Tombouctou au Mali- Mohamed Ag Malha, coordinateur du camp de réfugiés de Mbera en Mauritanie.- Reportages en France à la Grande Mosquée de Paris et au SIF (Secours Islamique de France).- Chems-eddine Hafiz, Recteur de la Grande Mosquée de Paris- Souleymane Abagana, directeur des programmes et opérations à l'international au Secours Islamique France- Pascal Ramirez, directeur de la mission sociale France au Secours Islamique France.
Cette année, l'Aïd-el-Kebir ou Aïd-al-Adha, appelée Tabaski en Afrique de l'Ouest, était célébrée le 16 ou le 17 juin selon les pays. Traditionnellement liée au hajj, le grand pèlerinage à La Mecque, l'Aïd-al-Adha commémore le geste d'Abraham – Ibrahim – lorsque Dieu lui apparaît en rêve et lui demande de sacrifier son fils. Alors qu'il est sur le point de commettre cet acte, Dieu remplace son fils par un bélier. Aujourd'hui, c'est une fête en famille, de partage et de solidarité, dont les célébrations diffèrent selon les pays ou les régions. Certaines subissent les guerres, au Sahel, au Soudan ou à Gaza. Ceux qui ont fui leur pays souffrent de cet éloignement, que tentent de compenser des associations d'aide humanitaire par exemple en France où le nombre de bénéficiaires n'a cessé de grimper ces derniers mois.En France, selon les profils sociologiques, les pratiques peuvent changer, notamment autour de l'abattage des moutons : des réflexions théologiques intègrent de nouveaux questionnements sur le végétarisme, dans les pays où la viande est abondante.Invités :- Sarah Aïter, doctorante en Sociologie politique et spécialiste de l'islam notamment sur les intellectuels musulmans en France- Moussa Khedimellah, sociologue des religions diplômé de l'EHESS Paris, spécialiste de l'islam dans l'espace public en France et des nouveaux mouvements religieux.Témoignages :- Reportage à Gaza (par Rami Al Meghari à Gaza et Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent de RFI à Jérusalem)- El Boukary Ben Essayouti, chef de la mission culturelle de Tombouctou au Mali- Mohamed Ag Malha, coordinateur du camp de réfugiés de Mbera en Mauritanie.- Reportages en France à la Grande Mosquée de Paris et au SIF (Secours Islamique de France).- Chems-eddine Hafiz, Recteur de la Grande Mosquée de Paris- Souleymane Abagana, directeur des programmes et opérations à l'international au Secours Islamique France- Pascal Ramirez, directeur de la mission sociale France au Secours Islamique France.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
C'est le cinquième et dernier pilier de l'islam : le pèlerinage à la Mecque que tout musulman doit réaliser une fois dans sa vie, à condition d'être en capacité physique, et d'en avoir les moyens. Le hadj débute ce vendredi 14 juin en Arabie saoudite. Si l'organisation du pèlerinage est un défi logistique et sécuritaire pour les autorités, c'est aussi une manne financière pour le royaume. Les images de l'esplanade de la Kaaba de la Grande Mosquée de la Mecque vidée de ses pèlerins au temps du Covid-19 ne sont plus qu'un lointain souvenir. Le hadj devrait retrouver ses niveaux d'affluence d'avant-pandémie. En 2019, 2,5 millions de pèlerins venaient accomplir le grand pèlerinage. Les autorités en attendent cette année presque autant. C'est avant tout, une bonne nouvelle pour les fidèles, mais ça l'est aussi pour les recettes du royaume.Avant le Covid-19, le hadj rapportait chaque année entre 10 à 15 milliards de dollars aux caisses de l'État saoudien. Si l'on y ajoute les revenus de l'autre pèlerinage, la oumra, non obligatoire, que les musulmans peuvent accomplir tout le reste de l'année, la manne financière représente au total près de 20 milliards de dollars, soit la deuxième source de recettes du royaume, loin toutefois derrière les milliards des hydrocarbures.Le tourisme religieux au cœur de Vision 2030Ce n'est pas nouveau, l'Arabie saoudite a toujours investi pour les villes saintes. À La Mecque, des hôtels, des restaurants, des dizaines de milliers de tentes climatisées ont été développés accueillir les pèlerins. Depuis 2016 pourtant, le prince héritier Mohammed Ben Salmane a placé le tourisme religieux au cœur du plan Vision 2030 qui prépare le royaume à sortir de sa dépendance aux hydrocarbures.Pour cela, l'Arabie saoudite lance de nouveaux projets. En 2018, Riyad inaugurait une ligne de train à grande vitesse pour relier Médine et La Mecque en moins de deux heures. Coût du projet : 16 milliards de dollars. D'ici 2030, les ambitions de « MBS » sont claires : attirer chaque année plus de cinq millions de pèlerins pour le hadj, soit près deux fois plus qu'actuellement.Jusqu'à 6 500 euros pour un pèlerin sénégalaisMais pour les fidèles, l'accomplissement hadj peut être un fardeau. Si certains États subventionnent une partie du voyage de leurs ressortissants, difficile d'accomplir le grand pèlerinage sans dépenser au moins 5 000 euros. Pour cette édition 2024 : les quelque 13 000 pèlerins sénégalais ont, par exemple, dû débourser chacun près de 4,3 millions de francs CFA (soit plus de 6 500 euros), c'est deux fois plus qu'avant le Covid-19. La hausse des billets d'avion et des hôtels, la dévaluation de certaines monnaies expliquent l'augmentation des tarifs et pèse inévitablement sur le budget des pèlerins. De quoi rendre de plus en plus compliqué pour certains l'accomplissement du hadj, le « voyage d'une vie ».
Bienvenu dans ce nouvel épisode de notre série "Des hommes au service du Coran", nous explorons la vie fascinante et inspirante d'Abdallah Ibn Mas'ud, un des compagnons les plus proches du Prophète Mohamed (saws). Connu pour son courage et sa foi inébranlable, Abdallah a été le premier à réciter publiquement le Qur'an à La Mecque, un acte de bravoure extraordinaire dans un environnement hostile. Nous plongeons dans son parcours spirituel, depuis sa conversion à l'islam alors qu'il n'était encore qu'un jeune berger jusqu'à son rôle prépondérant en tant qu'enseignant et savant du Qur'an à Koufa. Vous découvrirez des anecdotes touchantes et des témoignages de son intégrité, de sa modestie et de sa dévotion profonde. Élevé et éduqué dans la maison du Prophète, Abdallah a appris plus de soixante-dix sourates directement de lui et a joué un rôle crucila dans la préservation et l'enseignement du Qur'an. Pour approfondir ton études du Coran, rejoins-nous sur la plateforme "Deviens un compagnon du Coran", LA plateforme référence d'apprentissage du Coran en France. Sur cette plateforme, au delà de la mémorisation du Coran, nous étudions les sourates du Coran afin de les comprendre, les méditer et les mettre en pratique. Clique pour la découvrir : https://go.vivrelecoran.fr/compagnon-du-coran
durée : 00:03:57 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Le pouvoir colonial français a manipulé le pèlerinage à La Mecque pour contrôler les élites musulmanes algériennes, invoquant des raisons sanitaires et sécuritaires. Dès 1848, les restrictions se sont intensifiées, jusqu'à l'utiliser en 1916 pour obtenir leur soutien durant la guerre.
Considérée comme la quatrième ville sacrée de l'islam, après La Mecque, Médina et Jérusalem, Harar est située dans la partie orientale de l'Éthiopie. D'abord fermée au monde extérieur jusqu'à son intégration à l'Éthiopie en 1887, elle devient ensuite un comptoir marchand, ouvert sur le monde, mélangeant les cultures. Mais elle a su garder ses traditions religieuses qui font l'identité singulière de ses habitants, les Hararis. Immersion en plein ramadan dans l'unique ville sainte musulmane d'Afrique. De notre correspondante à Addis-Abeba,Dans les ruelles du centre historique d'Harar, résonne la prière Zikri. Les habitants se retrouvent au petit matin pour chanter pendant des heures. Les croyants dansent au son du tambour dans une ambiance de ferveur religieuse. Une tradition millénaire explique Kimiyat Abdujebar, une habitante d'Harar : « Cet événement s'appelle Badr. Nous célébrons le jour où le prophète Mahomet a gagné la bataille de Badr. »« Beaucoup de gens différents viennent des alentours pour participer à la prière Zikri. Nous attendons encore beaucoup de monde. La prière dure jusqu'à midi, que nous célébrons ici et autour du temple Abadir », précise Adil Selahadin, un autre habitant d'Harar.La plus sainte Les textes sacrés en langue harari ont été écrits sur des manuscrits conservés précieusement dans le musée de la ville. La calligraphie arabe à l'encre noire et rouge recouvre des pages jaunies, ornées de dessins, fourmillant parfois d'annotation. Coran et prières sont restaurés par Elias dans son atelier : « Ces chansons ont 500 ans. Quand le manuscrit est arrivé dans le musée, il était en plusieurs pièces séparées. Il a d'abord été nettoyé et digitalisé avant d'arriver dans cet atelier. Je l'ai recollé ». Elias ajoute ensuite une couverture en cuir, puis imprime dessus des sceaux ornementaux, à la façon harari : « Ici le plus vieux manuscrit a 1 000 ans, près de 1 400 ont été collectés auprès des habitants. »La plus touristiqueUn patrimoine religieux et populaire qui fait de Harar une destination touristique prisée. Pour en faire sa première source de revenus, la ville s'est lancée dans une vaste rénovation qui doit se terminer avant les festivités de la fin du ramadan indique le directeur des musées de Harar, Abdunasir Abdulahi : « La première étape a été de nettoyer les rues des saletés et de refaire les routes. Puis de faire la peinture avec beaucoup de couleurs différentes pour attirer les enfants et la troisième étape et de reconstruire les murs qui ont été détruits, ce que l'on fait en ce moment. »Plus de 10 000 personnes sont attendues pour l'Aïd. Marqué par trois jours de cérémonies et de performances, ce festival a été inscrit au patrimoine immatériel culturel de l'humanité par l'Unesco en octobre dernier.À lire aussiEn Éthiopie, la crise économique met fin à l'âge d'or du khat
durée : 00:50:57 - Autant en emporte l'Histoire - En 1933, une aventurière française, Marga d'Andurain, parvient presque à pénétrer dans la cité sainte de La Mecque, au risque de sa vie. Une fiction palpitante, suivie d'un entretien avec la petite-fille de Marga, Julie d'Andurain, historienne, au micro de Stéphanie Duncan.
durée : 00:02:58 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - C'est la plus grande d'Afrique et la troisième au monde, après La Mecque et Médine. La Grande Mosquée d'Alger est avant tout celle de ctous les superlatifs et de toutes les polémiques aussi.
durée : 00:02:58 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - C'est la plus grande d'Afrique et la troisième au monde, après La Mecque et Médine. La Grande Mosquée d'Alger est avant tout celle de ctous les superlatifs et de toutes les polémiques aussi.
En couple avec sa compagne depuis 5 ans, Kaddour, 78 ans, souhaite faire une chose qu'il n'a jamais faite : partir en pèlerinage à La Mecque. Mais sa femme n'est pas tellement rassurée par ce voyage. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
Cette semaine, Histoire Vivante sʹinstalle en Méditerranée. Cette mer de fantasmes, de belles et de terribles images, cette étendue dʹeau où lʹon circule avec intensité tout au long de lʹhistoire, on y cohabite, on la traverse, on lʹexplore, on la subit, on tente aussi de la posséder. Les aléas du voyage sont nombreux et les puissances riveraines sʹaffrontent et sʹallient au gré des circonstances. En 1716, le Saint Pierre quitte le port de la Goulette en Tunisie, destination : Alexandrie en Egypte. Un itinéraire fréquent et une traversée assurée aussi bien par des navires anglais, néerlandais, grecs ou ottomans. Cette fois-ci le pavillon est français et les passagers musulmans sont en route vers La Mecque pour le grand pèlerinage annuel. Entretien avec Guillaume Calafat, historien, il a notamment écrit Une mer jalousée, contribution à lʹhistoire de la souveraineté un livre paru aux éditions du Seuil dans la collection LʹUnivers Historique.
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers, revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il revient sur la position de la LFI sur les attaques du Hamas.
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers, revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il revient sur la position de la LFI sur les attaques du Hamas.
De la Mecque à Medine, péripéties et leçons La Hijra (l'hégire), la quête du bonheur - Episode 4 Replay de l'émission live du samedi 12 août 2023 ____________________________________________
Un entretien depuis son domicile de Dakar puisque, comme le rappelle SenePlus, l'opposant est « assigné à résidence depuis sa condamnation début juin à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse ». « Je ne suis pas assigné à résidence mais arbitrairement détenu », répond le leader du Pastef pour qui « aucune décision de justice ou administrative ne l'oblige à rester chez lui ».Le quotidien relaye de son côté la réaction d'Ousmane Sonko après l'annonce de Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat : pour lui, « il n'y a rien à féliciter ou à remercier ». « Un président sortant s'est vu félicité par une partie du monde simplement pour avoir respecté la Constitution de son pays », souligne Ousmane Sonko qui regrette une « infantilisation de l'Afrique », rapporte SenePlus.Sur cette non-candidature de Macky Sall, Seneweb se fait l'écho du point de vue de l'opposant pour qui cette annonce a laissé les Sénégalais « presque indifférents ». Quant à sa propre candidature, le leader du Pastef assure que Macky Sall « a dit à certains qu'il empêchera vaille que vaille sa candidature ». Ousmane Sonko se dit « prêt à pardonner » et même à « oublier », rappelle SenePlus.Mais le quotidien se fait aussi l'écho des mots durs de l'opposant sur la présidence Macky Sall, qualifiée de « dictature ». Comment appeler un pays où le président « recrute des milices privées et leur permet d'ouvrir le feu sur des manifestants non armés ? », interroge-t-il. Il revient sur les violences de juin qui ont suivi sa condamnation. Pour lui, précise SenePlus, les Sénégalais ne se sont pas soulevés contre le troisième mandat de Macky Sall mais contre la persécution d'un opposant. Et pourtant, le journal ne peut que constater que le leader du Pastef « apparaît plus que jamais menacé par sa condamnation dans une affaire de mœurs ». Et pourtant, comme il l'a martelé à nouveau hier : « Je suis encore totalement éligible ».Quelles conséquences si Sonko ne peut pas se présenter ?Le Quotidien rapporte les propos du leader du Pastef à France 24 : « Il n'y aura pas d'élections dans ce pays ou ce sera dans un chaos indescriptible, si par des combines judiciaires le président Macky Sall veut empêcher ma candidature ».SenePlus se fait de son côté l'écho de l'optimisme d'Ousmane Sonko en vue de la présidentielle. La majorité des 17 millions de Sénégalais veut sa candidature, estime-t-il. « Si on va aux élections, je serai déclaré vainqueur au premier tour », conclut le président du Pastef.La rébellion avortée de Wagner en CentrafriqueSelon Jeune Afrique, « plusieurs centaines de mercenaires de Wagner ont quitté Bangui ces dernières heures ». Le site d'information précise que « deux vols ont quitté l'aéroport de Mpoko, dans la capitale centrafricaine, et se sont envolés vers Moscou. Un autre avion Iliouchine se tient prêt à Bangui ».« Ils répondraient à une convocation de leur état-major » selon Jeune Afrique, qui précise que « sous la pression du Kremlin, Wagner s'apprêterait à revoir son organisation et à signifier à ses hommes qu'ils répondront désormais davantage au ministère de la Défense russe ». « Ces hommes, ou au moins une partie, devraient ensuite revenir en Centrafrique. »Jeune Afrique qui constate que « l'avenir du groupe Wagner intéresse au plus haut point le gouvernement centrafricain et le président Faustin-Archange Touadéra ». Ils comptent sur les 800 à 900 hommes qui restent pour sécuriser certaines régions du pays mais aussi le référendum du 30 juillet prochain. Quant à la présence de Wagner au Mali, le site d'information ne constate aucun rapatriement et relaye les chiffres des services de renseignements occidentaux, selon lesquels près de 1 400 mercenaires seraient toujours présents dans le pays.Retour au pays des premiers pèlerins ivoiriens du Hajj 2023Pour les accueillir sur le tarmac de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, « le ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, Vagondo Diomandé, et à ses côtés l'ambassadeur de l'Arabie saoudite auprès de la République de Côte d'Ivoire », raconte Fraternité Matin.Le quotidien relaye aussi les propos de l'ambassadeur saoudien, qui s'est félicité de « l'initiative la Route de La Mecque ». Elle permet de « faciliter la venue des pèlerins ivoiriens », pris en charge dès l'aéroport d'Abidjan. Au total, conclut Frat Mat, « ce sont 15 vols charters et 7 vols commerciaux qui ont été mobilisés pour le transport de l'ensemble des pèlerins ».
Les leçons du Pèlerinage à la Mecque - Imam Assane SARR by XamSaDine
Pendant deux semaines, du 20 novembre au 4 décembre 1979, le lieu le plus saint de l'islam a été investi par des terroristes qui s'étaient enfermés dans l'édifice sacré avec les pèlerins. Christian Prouteau revient sur l'invasion de la Grande Mosquée al-Haram de La Mecque par des islamistes fondamentalistes, opposés à la famille voyage saoudienne. La prise d'otages, qui est intervenu dans un contexte politico-social fragile, dans le monde musulman, a nécéssité, l'intervention du GIGN.
Des centaines de milliers de fidèles sont arrivés cette semaine sur le site de Mina, à quelques kilomètres de la grande mosquée de la Mecque en Arabie Saoudite. Ils ont accompli mardi l'un des principaux rites du hajj : la journée de prières et de recueillement sur le mont Arafat.
La première chose qui m'a surpris en arrivant à Los Angles, c'est l'odeur : dès que vous sortez de l'aéroport, une fois passé les effluves de kérosène qui sont les mêmes à Tokyo, Dakar ou à Orly sud, ça vous prend les narines par surprise.À tout les coins de rues cette ville sent la weed, ça pue la beuh partout ! Dans les quartiers riches, dans les quartiers pauvres, chez les bobos (chez moi quoi ...) ou à la plage, partout on a l'impression d'être dans le salon de Joey Starr un lendemain de nouvel an. Le cannabis à usage récréatif est autorisé en 2016 et depuis la Californie est en fumée, une aubaine pour les consommateurs et pour ceux qui en tire profit.Le cannabis business génère des milliards de dollars chaque année, OCB fait tourné, fait tourné, fait tourné la planche à billet.Transgressif, progressif et tellement inspirante, la cité des anges était le spot parfait pour faire exploser cette industrie.Bienvenue à Hollyweed, installez-vous pour une plongée de 24 heures dans la ville du cinéma, devenue aussi celle de la beuh...Texte & Voix : Jeremy MichalakEncore plus de Podcast à écouter ici sur PODCAST STORY
L'histoire de Conrad Colman, c'est celle d'un type qui accorde ses paroles et ses actes - même si ça lui prend du temps. Et qui trouve, qu'au fond, les Néo-Zélandais - dont il est - et les Français ont beaucoup en commun. Né en 1983 d'un père américain qui a tout plaqué pour naviguer et d'une mère néo-zélandaise, il grandit à Auckland après le décès de son père quand il n'a que 11 mois. Il pratique la voile comme tout petit Kiwi qui se respecte, mais arrête quand il rejoint seul, à 15 ans, les Etats-Unis. Installé dans le Colorado, il pratique le VTT à haut niveau pendant ses études, créé une marque de vélo et largue tout en 2007, avec un seul objectif : participer au Vendée Globe 2016-2017, neuf ans plus tard. Il atterrit à Cowes, La Mecque anglaise de la course, reprend des cours de voile, en donne dans la foulée, devient voilier, régate en long et en large dans le Solent, achète en Italie un cata pour s'engager dans la Transat anglaise, puis abandonne prudemment l'idée pour viser la Mini transat 2009, qu'il finit 24e en bateau de série. L'année suivante, il s'installe à Lorient, court le Rhum en Class40 et l'année suivante encore remporte la Global Ocean Race, tour du monde en Class40 en double avec autant d'équipiers que d'escales. Un premier tour du monde, et l'échéance du Vendée Globe qui se rapproche... Il découvre l'Imoca en travaillant pour Bertrand de Broc, puis embarque avec Nandor Fa pour la Barcelona World Race, courue en 2015 ; dans les mois qui suivent il achète l'ex Maisonneuve (plan Lavranos) et s'aligne au départ du Vendée Globe 2016... comme prévu. C'est là qu'il gagne ses galons de "Crazy Kiwi" : au large du Portugal, après 100 jours de course, il démâte et finit sous gréement de fortune entrant dans la légende du Vendée Globe. Essoré physiquement et mentalement, il s'accorde une pause, en travaillant comme journaliste pour la Volvo Ocean Race, mais il a prévu de repartir pour un nouveau Vendée Globe. Après une saison en Figaro, il loue l'ancien Sill de Roland Jourdain, mais le Covid balaye le projet - il doit renoncer. Un renoncement forcément temporaire : en 2021, il rachète l'ancien V & B de Maxime Sorel, et court toute la saison Imoca 2022, histoire de sécuriser sa sélection pour le Vendée Globe - pour lequel il cherche encore des partenaires. Il vous raconte tout ça avec un grand sourire, des yeux très clairs et une forme de simplicité impressionnante. Et on comprend beaucoup mieux son surnom... Diffusé le 21 avril 2023 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Grégoire Levillain
Cet épisode explore en profondeur la vie et les réalisations d'Umar ibn Al-Khattab, en commençant par son éducation à La Mecque et son opposition initiale à l'islam. Les auditeurs découvriront le moment décisif où Umar s'est converti à l'islam après avoir entendu une récitation du Coran. L'épisode explore ensuite le leadership d'Umar en tant que deuxième calife de l'empire islamique et ses nombreuses réformes pour établir un système de gouvernance juste et équitable pour tous. Les auditeurs apprendront également sur l'expansion de l'empire islamique sous Umar et sa piété, son humilité et son dévouement à la foi islamique. L'épisode se termine en explorant la mort tragique d'Umar aux mains d'un assassin et son héritage durable en tant que figure clé de l'histoire islamique.
L'Orient est victime d'une double vision erronée : celle du mythe oriental entretenue par le XIXe siècle français mais aussi, à l'extrême opposé, celle post-coloniale défendue par Edward Saïd dans son livre Orientalism (1978). Dans les faits, l'histoire des relations de l'Orient et de la France est bien plus complexe. Comment tout d'abord définir l'Orient Français géographiquement ? Est-il ainsi différent de l'Orient britannique ? À l'époque moderne, quelles sont les conceptions politiques orientales du Ministre des Affaires étrangères ? En quoi Vergennes, un de ses meilleurs représentants, se distingue à ce sujet ? Que représente ensuite le moment révolutionnaire pour l'Orient ? La campagne d'Égypte est-elle un retour au réel pour la France ? De l'époque moderne à la Troisième République, l'historien Jean-François Figeac nous dit au fond si la France a vraiment été l'amie du monde oriental. L'invité : Agrégé d'histoire, Jean-François Figeac a consacré sa thèse à la question d'Orient dans l'opinion publique française (1789-1861) sous la direction de J'. O. Boudon. Il est membre du Centre de Recherche du XIXe siècle de Paris Panthéon-Sorbonne. La France et l'Orient (Passés / Composés, 288 pages, 22€) est son premier livre. À lire aussi : _"Ali Bey, l'espion qui explora La Mecque" : bit.ly/3mIeF6Z _"Lawrence d'Arabie, l'agent secret du désert" : bit.ly/3YGOniY
Par Oustaz Barham DIOP
Par Oustaz Barham DIOP
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Par Oustaz Barham DIOP
Par Oustaz Barham DIOP
Par Oustaz Barham DIOP
Par Oustaz Barham DIOP
André Maurois le résumait d'une façon très élégante dans une citation ou il comparait la lecture à une auberge espagnole, il disait qu'on y trouve que ce qu'on y apporte. Le terme auberge espagnole dans ce contexte peut aussi signifier Auberge rouge car vous savez que les niveaux culinaires des recettes apportées peuvent être inégaux. Les préparations seront souvent très bonne mais parfois très meuh. Mais ça c'est une autre histoire. On y trouve que ce qu'on y apporte mais pourquoi ? Pourquoi espagnole ? Pourquoi Auberge, Y a t'il un lien entre l'idée de partage des tapas espagnoles et le terme auberge espagnole ? Ca, je peux déjà vous dire que non. Il faut remonter à la grande époque des pèlerinages. Le pratiquant, le pèlerin, est supposé faire un grand voyage méditatif pour se rapprocher de sa foi en allant à un lieu de culte. Typiquement vers le mur du temple de Jérusalem, La Mecque ou Saint Jacques de Compostelle. Le pèlerin, voyageant d'un endroit de l'Europe vers Compostelle doit se reposer à chaque étape. Typiquement dans une bonne auberge. Elles n'avaient pas une bonne réputation. Mais c'était pas leur faute, en effet, il était interdit de vendre dans les auberges des produits comme la viande ou le vin notamment car cela était considéré comme une concurrence déloyale envers d'autres corporations de métiers. Il n'était donc possible de servir que ce que l'hôte avait apporté afin d'y être cuisiné. Il était donc conseillé aux voyageurs d'amener eux-mêmes de quoi se sustenter et se désaltérer. Avec le temps, l'auberge espagnole a prit des sens plus figurés pour désigner une expression, une situation qui ne trouve que le sens qu'on lui apporte suivant sa culture, ses gouts, ses convictions. C'est aussi le titre d'un livre et d'un film Plus largement, ça peut exprimer une idée hétéroclite, cosmopolite. Péjorative ou non, suivant le sens que vous lui apportez. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices