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Revue de presse Afrique
À la Une : Kabila à Goma

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 27, 2025 4:09


Le feuilleton Kabila s'accélère. Après avoir ouvertement critiqué vendredi dernier la personne et l'action de son successeur à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi, Joseph Kabila, s'est rendu dans la foulée à Goma. Sa présence sur place a été confirmée lundi.« Joseph Kabila déjà à Goma », s'exclame 7 sur 7. « Goma, sous le contrôle de la rébellion AFC/M23, soutenue par le Rwanda, rappelle le site congolais. Des sources proches de l'ancien président précisent que cette visite s'inscrit dans le cadre de la promesse faite lors de son dernier discours à la population et à la classe sociopolitique congolaise. Les dirigeants de la rébellion AFC/M23 ont également confirmé son arrivée, lui souhaitant un “agréable séjour dans les zones libérées“. »Le vrai patron du M23 ?Pour Le Maximum, autre site congolais, les choses sont claires : « Kabila a franchi le Rubicon : Joseph Kabila a regagné le pays par la ville de Goma, sous occupation rwandaise, après une escale à Kigali. Une transgression irréversible, délibérée et hasardeuse qui laisse sans voix plus d'un observateur, s'exclame Le Maximum. Accusé récemment par son successeur à la tête de l'État d'être “le véritable patron du mouvement rebelle AFC/M23“, il conforte ainsi les spéculations de ceux qui le soupçonnent de complicité dans les incessantes agressions rwandaises du pays de Lumumba. »Et « dans l'opinion, poursuit Le Maximum, nombreux sont les Congolais qui estiment qu'à Goma, Joseph Kabila a purement et simplement rejoint les rangs des supplétifs de l'armée rwandaise, pour en prendre la tête, quoique prétendent ses partisans. Sur les réseaux sociaux, des commentaires vont bon train dans ce sens, certains allant jusqu'à affirmer que sa présence dans les régions sous occupation vise la revitalisation des troupes d'invasion et devrait relancer les hostilités de plus belle. » Avec comme objectif :« retrouver un pouvoir qu'il semble regretter avoir perdu fin 2018. »Une « déclaration de guerre »La presse ouest-africaine partage cette analyse. « Kabila à Goma : un voyage qui vaut déclaration de guerre », affirme L'Observateur Paalga à Ouagadougou qui poursuit : « avec cette visite, les masques sont tombés, et Kinshasa n'a pas d'autres choix que de le traiter comme un ennemi de la République. »« Kabila à Goma : Le pouvoir, y compris par la guerre ! », renchérit Aujourd'hui. « En voulant se présenter sous les oripeaux du sauveur et en voulant biffer d'un trait de plume ses 18 années sanguinolentes au pouvoir, pire, en faisant de moins en moins mystère de ses accointances avec l'AFC-M23, Kabila présente un visage de pyromane et non de faiseur de paix. Surfant sur la guerre à Goma, allumer ce brûlot pour qu'il serve de tremplin pour se remettre dans le jeu politique est d'un cynisme aigu. C'est la marque de fabrique d'un Néron tropical ! »La diplomatie en berne…Et par voie de conséquence, le conflit dans l'est de la RDC n'est pas près de se régler. C'est ce que constate Le Monde Afrique : « la présence de Kabila à Goma, dans le cœur battant d'une rébellion soutenue par le Rwanda, voisin élevé au rang d'ennemi numéro 1 par Kinshasa, augure mal de la tenue d'un large dialogue destiné à régler le conflit dans l'est du pays. Il y a quelques mois, le président Tshisekedi appelait pourtant l'opposition politique à l'union nationale. Cela ne semble plus d'actualité. (…) Sans option politique interne à son pays, le chef de l'État congolais semble également à court de solution diplomatique internationale, pointe encore Le Monde Afrique. “Les différents processus [Luanda, Nairobi, Washington, Doha…] menés en parallèle apportent plus de confusion qu'ils ne participent à ce jour à la recherche d'une solution durable“, confie, sceptique, un diplomate européen. »Quant à « la rencontre surprise des présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame mi-avril à Doha, elle a fait long feu. »Alors, reste l'option militaire. Mais, précise Le Monde Afrique, « rien n'indique non plus que Kinshasa soit en mesure de reprendre la main dans les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. (…) Rien n'indique que les FARDC, chassées sans gloire des positions qu'elles tenaient, soient en mesure de reprendre le terrain perdu. (…) Pourtant, s'étonne un diplomate occidental, “malgré ses échecs militaires cuisants, Félix Tshisekedi semble toujours parier sur une solution de force“. »

Revue de presse Afrique
À la Une : Kabila à Goma

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 27, 2025 4:09


Le feuilleton Kabila s'accélère. Après avoir ouvertement critiqué vendredi dernier la personne et l'action de son successeur à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi, Joseph Kabila, s'est rendu dans la foulée à Goma. Sa présence sur place a été confirmée lundi.« Joseph Kabila déjà à Goma », s'exclame 7 sur 7. « Goma, sous le contrôle de la rébellion AFC/M23, soutenue par le Rwanda, rappelle le site congolais. Des sources proches de l'ancien président précisent que cette visite s'inscrit dans le cadre de la promesse faite lors de son dernier discours à la population et à la classe sociopolitique congolaise. Les dirigeants de la rébellion AFC/M23 ont également confirmé son arrivée, lui souhaitant un “agréable séjour dans les zones libérées“. »Le vrai patron du M23 ?Pour Le Maximum, autre site congolais, les choses sont claires : « Kabila a franchi le Rubicon : Joseph Kabila a regagné le pays par la ville de Goma, sous occupation rwandaise, après une escale à Kigali. Une transgression irréversible, délibérée et hasardeuse qui laisse sans voix plus d'un observateur, s'exclame Le Maximum. Accusé récemment par son successeur à la tête de l'État d'être “le véritable patron du mouvement rebelle AFC/M23“, il conforte ainsi les spéculations de ceux qui le soupçonnent de complicité dans les incessantes agressions rwandaises du pays de Lumumba. »Et « dans l'opinion, poursuit Le Maximum, nombreux sont les Congolais qui estiment qu'à Goma, Joseph Kabila a purement et simplement rejoint les rangs des supplétifs de l'armée rwandaise, pour en prendre la tête, quoique prétendent ses partisans. Sur les réseaux sociaux, des commentaires vont bon train dans ce sens, certains allant jusqu'à affirmer que sa présence dans les régions sous occupation vise la revitalisation des troupes d'invasion et devrait relancer les hostilités de plus belle. » Avec comme objectif :« retrouver un pouvoir qu'il semble regretter avoir perdu fin 2018. »Une « déclaration de guerre »La presse ouest-africaine partage cette analyse. « Kabila à Goma : un voyage qui vaut déclaration de guerre », affirme L'Observateur Paalga à Ouagadougou qui poursuit : « avec cette visite, les masques sont tombés, et Kinshasa n'a pas d'autres choix que de le traiter comme un ennemi de la République. »« Kabila à Goma : Le pouvoir, y compris par la guerre ! », renchérit Aujourd'hui. « En voulant se présenter sous les oripeaux du sauveur et en voulant biffer d'un trait de plume ses 18 années sanguinolentes au pouvoir, pire, en faisant de moins en moins mystère de ses accointances avec l'AFC-M23, Kabila présente un visage de pyromane et non de faiseur de paix. Surfant sur la guerre à Goma, allumer ce brûlot pour qu'il serve de tremplin pour se remettre dans le jeu politique est d'un cynisme aigu. C'est la marque de fabrique d'un Néron tropical ! »La diplomatie en berne…Et par voie de conséquence, le conflit dans l'est de la RDC n'est pas près de se régler. C'est ce que constate Le Monde Afrique : « la présence de Kabila à Goma, dans le cœur battant d'une rébellion soutenue par le Rwanda, voisin élevé au rang d'ennemi numéro 1 par Kinshasa, augure mal de la tenue d'un large dialogue destiné à régler le conflit dans l'est du pays. Il y a quelques mois, le président Tshisekedi appelait pourtant l'opposition politique à l'union nationale. Cela ne semble plus d'actualité. (…) Sans option politique interne à son pays, le chef de l'État congolais semble également à court de solution diplomatique internationale, pointe encore Le Monde Afrique. “Les différents processus [Luanda, Nairobi, Washington, Doha…] menés en parallèle apportent plus de confusion qu'ils ne participent à ce jour à la recherche d'une solution durable“, confie, sceptique, un diplomate européen. »Quant à « la rencontre surprise des présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame mi-avril à Doha, elle a fait long feu. »Alors, reste l'option militaire. Mais, précise Le Monde Afrique, « rien n'indique non plus que Kinshasa soit en mesure de reprendre la main dans les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. (…) Rien n'indique que les FARDC, chassées sans gloire des positions qu'elles tenaient, soient en mesure de reprendre le terrain perdu. (…) Pourtant, s'étonne un diplomate occidental, “malgré ses échecs militaires cuisants, Félix Tshisekedi semble toujours parier sur une solution de force“. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la célébration du 1er-Mai, fête du Travail

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 2, 2025 4:06


C'est tout d'abord la Presse en Tunisie, qui nous rappelle « qu'en 1904, des travailleurs tunisiens, maltais, italiens et français réunis, descendirent dans la rue et marchèrent sur Tunis, revendiquant, pour la première fois, leur droit syndical. Leurs revendications étaient d'ordre professionnel et matériel, mais concernaient aussi l'accès à la santé et les heures de travail », explique la Presse. Des slogans qui restent d'actualité, « aux quatre coins du globe », nous dit le journal tunisien, « ceux qui voudraient gagner leur pain à la sueur de leur front, n'ont jamais eu gain de cause ». « Leurs efforts, durement consentis, ne sont pas justement récompensés », ajoute la Presse, qui évoque notamment « le fléau du chômage endémique, dans lequel s'enlisent de nombreux postulants, avec ou sans diplôme ». RegretsAu Burkina Faso, on a également célébré hier le 1er mai. « L'Unité d'Action Syndicale remet sa plateforme revendicative au ministre en charge de la Fonction publique », titre LeFaso.net qui met en avant les regrets exprimés par l'Unité d'action syndicale… elle s'est vue refuser le droit d'organiser une marche, pour la remise de sa plateforme, en raison « du contexte sécuritaire ». L'UAS n'en réitère pas moins ses principales revendications qui portent notamment sur « la libération des personnes arrêtées, l'augmentation des pensions de retraite [...] ou encore la révision de la nouvelle grille salariale des travailleurs des sociétés d'état ». PatriotismeEn République Démocratique du Congo, une fête du Travail célébrée sur fond de guerre dans l'est du pays. « Pour la journée internationale du travail », nous dit Actualité.cd, « la célébration met en avant les FARDC (les forces armées congolaises) pour leur rôle dans la situation sécuritaire dans l'Est [...] une façon de rendre hommage à ceux qui combattent notamment les rebelles de l'AFC/M23, et ceux qui sont déjà tombés sur le champ de bataille pour la cause nationale. » Actualité.cd, qui cite les propos du ministère de l'emploi, selon lequel ce premier mai «  donne une occasion de sensibiliser, de mobiliser et d'aiguiser le patriotisme de la masse laborieuse sur l'impérieuse nécessité de défendre notre patrimoine commun, contre les velléités des ennemis de tout bord ». Liberté de la presseAu Sénégal, c'est sur fond de protestation des médias que s'est déroulée la fête du Travail. « Lors de la remise des cahiers de doléances, au Palais de la République, Moustapha Cissé, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication, a vivement interpellé le chef de l'État Bassirou Diomaye Faye » indique Sénégo, qui rappelle que « 381 organes de presse ont reçu l'ordre du gouvernement de cesser toute diffusion ou parution. « Nous vous demandons solennellement de sursoir à cette décision qui plonge toute une corporation dans le désarroi », a déclaré Moustapha Cissé, qui ajoute : « la création d'emploi commence par la préservation de l'existant » ». Selon DakarActu, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication, a également déclaré : « une presse libre ne peut exister si elle est soumise à des pressions économiques ou politiques ».  LicenciementsToujours au Sénégal, le Quotidien a décidé de son côté de donner la parole « à des personnes licenciées dans le secteur public-parapublic », tel Boubacar, dont le contrat a été rompu le 31 décembre dernier. « J'ai tout perdu », dit-il. « Selon le Rassemblement des Travailleurs du Sénégal », « plus de trente mille personnes sont concernées « par les licenciements décidés par les nouvelles autorités, dans les structures publiques et parapubliques ».  Babacar, lui, se désespère. « Si j'ai la possibilité de partir », dit-il, « je quitterai le pays, peu importe la manière. Diomaye-Sonko m'a tout retiré : mon emploi et ma dignité ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: la célébration du 1er-Mai, fête du Travail

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 2, 2025 4:06


C'est tout d'abord la Presse en Tunisie, qui nous rappelle « qu'en 1904, des travailleurs tunisiens, maltais, italiens et français réunis, descendirent dans la rue et marchèrent sur Tunis, revendiquant, pour la première fois, leur droit syndical. Leurs revendications étaient d'ordre professionnel et matériel, mais concernaient aussi l'accès à la santé et les heures de travail », explique la Presse. Des slogans qui restent d'actualité, « aux quatre coins du globe », nous dit le journal tunisien, « ceux qui voudraient gagner leur pain à la sueur de leur front, n'ont jamais eu gain de cause ». « Leurs efforts, durement consentis, ne sont pas justement récompensés », ajoute la Presse, qui évoque notamment « le fléau du chômage endémique, dans lequel s'enlisent de nombreux postulants, avec ou sans diplôme ». RegretsAu Burkina Faso, on a également célébré hier le 1er mai. « L'Unité d'Action Syndicale remet sa plateforme revendicative au ministre en charge de la Fonction publique », titre LeFaso.net qui met en avant les regrets exprimés par l'Unité d'action syndicale… elle s'est vue refuser le droit d'organiser une marche, pour la remise de sa plateforme, en raison « du contexte sécuritaire ». L'UAS n'en réitère pas moins ses principales revendications qui portent notamment sur « la libération des personnes arrêtées, l'augmentation des pensions de retraite [...] ou encore la révision de la nouvelle grille salariale des travailleurs des sociétés d'état ». PatriotismeEn République Démocratique du Congo, une fête du Travail célébrée sur fond de guerre dans l'est du pays. « Pour la journée internationale du travail », nous dit Actualité.cd, « la célébration met en avant les FARDC (les forces armées congolaises) pour leur rôle dans la situation sécuritaire dans l'Est [...] une façon de rendre hommage à ceux qui combattent notamment les rebelles de l'AFC/M23, et ceux qui sont déjà tombés sur le champ de bataille pour la cause nationale. » Actualité.cd, qui cite les propos du ministère de l'emploi, selon lequel ce premier mai «  donne une occasion de sensibiliser, de mobiliser et d'aiguiser le patriotisme de la masse laborieuse sur l'impérieuse nécessité de défendre notre patrimoine commun, contre les velléités des ennemis de tout bord ». Liberté de la presseAu Sénégal, c'est sur fond de protestation des médias que s'est déroulée la fête du Travail. « Lors de la remise des cahiers de doléances, au Palais de la République, Moustapha Cissé, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication, a vivement interpellé le chef de l'État Bassirou Diomaye Faye » indique Sénégo, qui rappelle que « 381 organes de presse ont reçu l'ordre du gouvernement de cesser toute diffusion ou parution. « Nous vous demandons solennellement de sursoir à cette décision qui plonge toute une corporation dans le désarroi », a déclaré Moustapha Cissé, qui ajoute : « la création d'emploi commence par la préservation de l'existant » ». Selon DakarActu, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication, a également déclaré : « une presse libre ne peut exister si elle est soumise à des pressions économiques ou politiques ».  LicenciementsToujours au Sénégal, le Quotidien a décidé de son côté de donner la parole « à des personnes licenciées dans le secteur public-parapublic », tel Boubacar, dont le contrat a été rompu le 31 décembre dernier. « J'ai tout perdu », dit-il. « Selon le Rassemblement des Travailleurs du Sénégal », « plus de trente mille personnes sont concernées « par les licenciements décidés par les nouvelles autorités, dans les structures publiques et parapubliques ».  Babacar, lui, se désespère. « Si j'ai la possibilité de partir », dit-il, « je quitterai le pays, peu importe la manière. Diomaye-Sonko m'a tout retiré : mon emploi et ma dignité ». 

Habari za UN
Mtoto aliyebakwa na kutiwa ujauzito DRC asema "siko tayari kuwa mama"

Habari za UN

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 1:58


Mtoto mmoja alibakwa katika kila nusu saa huko Mashariki mwa Jamhuri ya ya Kidemokrasia ya Congo, DRC wakati mapigano yaliposhika kasi mwanzoni mwa mwaka huu kati ya jeshi la serikali FARDC na waasi wa M23, katikati ya ufadhili finyu wa kifedha, limesema shirika la Umoja wa Mataifa la Kuhudumia Watoto, UNICEF. Anold Kayanda na maelezo zaidi.

Revue de presse Afrique
À la Une: Goma coupée du monde…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 4:25


Aéroport fermé, système bancaire paralysé… « L'économie de la capitale du Nord-Kivu, (dans l'est de la RDC), conquise fin janvier par le M23 et ses alliés rwandais, est au point mort. »C'est ce que constate l'envoyé spécial du Monde Afrique. « Un mois et demi après la prise de la ville (…), les affrontements ont cessé. Mais le désespoir, faute de clients, gagne les cœurs des commerçants du marché de Birere comme d'une grande partie des habitants de la capitale provinciale, suspendue dans une situation d'entre deux. Certes, ce ne sont plus les explosions de la guerre. Elle s'est déplacée plus au sud, vers les hauts plateaux d'Uvira. Mais ce n'est pas non plus la paix. »L'activité économique de Goma est paralysée. L'aéroport est toujours fermé. Impossible d'importer des marchandises, notamment les biens de première nécessité qui transitaient principalement par les airs. Le système bancaire est bloqué. Impossible de retirer de l'argent liquide.Et « parallèlement, relève encore Le Monde Afrique, il faut des talents de funambule pour traiter avec ce nouveau pouvoir aux contours incertains ». « On ne sait pas qui fait quoi au sein des nouvelles autorités ?, explique un activiste de la société civile. Qui des militaires – rwandais ou du M23 – ou des politiques de l'AFC de Corneille Nangaa décide quoi ? Il vaut mieux n'en froisser aucun et être extrêmement prudent ». « La sécurité s'est améliorée, mais la nuit, dans les quartiers, on entend le bruit des balles, témoigne un habitant. Des bandits, comme avant ? Des prisonniers évadés ? Des anciens FARDC ou miliciens Wazalendo traqués par le M23 ? Là-dessus non plus, on ne sait pas où on va“. »Des négociations mal engagées…Demain mardi, des négociations de paix doivent s'ouvrir à Luanda en Angola. Mais l'heure n'est guère à l'optimisme… Kinshasa annonce qu'elle va envoyer une délégation sur place, mais sans en préciser la composition et surtout sans s'engager à rencontrer directement la délégation du M23.De son côté, rapporte Jeune Afrique, le mouvement rebelle accuse le gouvernement congolais « d'utiliser des avions de chasse et des drones pour bombarder ces derniers jours “des zones densément peuplées. Cette escalade meurtrière […] témoigne de la volonté du régime de Kinshasa de torpiller le dialogue tant attendu“, affirme le porte-parole du M23 et de l'AFC, Lawrence Kanyuka. »Et pour sa part, pointe encore Jeune Afrique, « le président angolais João Lourenço, médiateur du conflit, a appelé samedi à un cessez-le-feu dès dimanche minuit, un appel auquel aucun des belligérants n'a répondu. »Résultat, les médias congolais restent très prudents… « À la veille des négociations, incertitudes sur le cessez-le-feu et tensions persistantes sur le terrain », titre le site Actualité CD. « La méfiance demeure entre les parties, et les affrontements se poursuivent. (…) Dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu, un affrontement entre des combattants Wazalendo et des éléments du M23 a été signalé vendredi à Cirunga. Au Nord-Kivu, la situation s'est également dégradée. Les rebelles du M23 se sont emparés, mercredi dernier, de la localité de Kashebere, dans le territoire de Walikale. »La rébellion en position de force ?Alors, « une chose est sûre, relève Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, les négociations de Luanda demain mardi, si elles ont réellement lieu, se dérouleront dans un rapport de force très déséquilibré, et très favorable au M23 et à son soutien rwandais. Même si un cessez-le-feu a été demandé par le médiateur angolais, la rébellion a (donc) poursuivi ces derniers jours son avancée vers l'Ouest, et la ville de Walikale, rencontrant toujours une résistance extrêmement faible de l'armée régulière congolaise et de ses milices supplétives. Une situation militaire qui laisse à Kinshasa une marge de manœuvre extrêmement réduite autour de la table des négociations. »En tout cas, résume Afrik.com, « la RDC se trouve à un moment charnière de son histoire. La position du Rwanda, accusé de soutenir le M23, demeure un facteur clé, tout comme la volonté des différents acteurs d'aboutir à une paix durable. Le gouvernement congolais devra jongler entre les aspirations des populations locales, les exigences diplomatiques et les contraintes militaires pour trouver une issue favorable à cette crise. Une chose est certaine, conclut Afrik.com : la stabilité et l'avenir de l'est de la RDC dépendront largement des décisions qui seront prises dans les prochains jours à Luanda. »

Revue de presse Afrique
À la Une: Goma coupée du monde…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 4:25


Aéroport fermé, système bancaire paralysé… « L'économie de la capitale du Nord-Kivu, (dans l'est de la RDC), conquise fin janvier par le M23 et ses alliés rwandais, est au point mort. »C'est ce que constate l'envoyé spécial du Monde Afrique. « Un mois et demi après la prise de la ville (…), les affrontements ont cessé. Mais le désespoir, faute de clients, gagne les cœurs des commerçants du marché de Birere comme d'une grande partie des habitants de la capitale provinciale, suspendue dans une situation d'entre deux. Certes, ce ne sont plus les explosions de la guerre. Elle s'est déplacée plus au sud, vers les hauts plateaux d'Uvira. Mais ce n'est pas non plus la paix. »L'activité économique de Goma est paralysée. L'aéroport est toujours fermé. Impossible d'importer des marchandises, notamment les biens de première nécessité qui transitaient principalement par les airs. Le système bancaire est bloqué. Impossible de retirer de l'argent liquide.Et « parallèlement, relève encore Le Monde Afrique, il faut des talents de funambule pour traiter avec ce nouveau pouvoir aux contours incertains ». « On ne sait pas qui fait quoi au sein des nouvelles autorités ?, explique un activiste de la société civile. Qui des militaires – rwandais ou du M23 – ou des politiques de l'AFC de Corneille Nangaa décide quoi ? Il vaut mieux n'en froisser aucun et être extrêmement prudent ». « La sécurité s'est améliorée, mais la nuit, dans les quartiers, on entend le bruit des balles, témoigne un habitant. Des bandits, comme avant ? Des prisonniers évadés ? Des anciens FARDC ou miliciens Wazalendo traqués par le M23 ? Là-dessus non plus, on ne sait pas où on va“. »Des négociations mal engagées…Demain mardi, des négociations de paix doivent s'ouvrir à Luanda en Angola. Mais l'heure n'est guère à l'optimisme… Kinshasa annonce qu'elle va envoyer une délégation sur place, mais sans en préciser la composition et surtout sans s'engager à rencontrer directement la délégation du M23.De son côté, rapporte Jeune Afrique, le mouvement rebelle accuse le gouvernement congolais « d'utiliser des avions de chasse et des drones pour bombarder ces derniers jours “des zones densément peuplées. Cette escalade meurtrière […] témoigne de la volonté du régime de Kinshasa de torpiller le dialogue tant attendu“, affirme le porte-parole du M23 et de l'AFC, Lawrence Kanyuka. »Et pour sa part, pointe encore Jeune Afrique, « le président angolais João Lourenço, médiateur du conflit, a appelé samedi à un cessez-le-feu dès dimanche minuit, un appel auquel aucun des belligérants n'a répondu. »Résultat, les médias congolais restent très prudents… « À la veille des négociations, incertitudes sur le cessez-le-feu et tensions persistantes sur le terrain », titre le site Actualité CD. « La méfiance demeure entre les parties, et les affrontements se poursuivent. (…) Dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu, un affrontement entre des combattants Wazalendo et des éléments du M23 a été signalé vendredi à Cirunga. Au Nord-Kivu, la situation s'est également dégradée. Les rebelles du M23 se sont emparés, mercredi dernier, de la localité de Kashebere, dans le territoire de Walikale. »La rébellion en position de force ?Alors, « une chose est sûre, relève Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, les négociations de Luanda demain mardi, si elles ont réellement lieu, se dérouleront dans un rapport de force très déséquilibré, et très favorable au M23 et à son soutien rwandais. Même si un cessez-le-feu a été demandé par le médiateur angolais, la rébellion a (donc) poursuivi ces derniers jours son avancée vers l'Ouest, et la ville de Walikale, rencontrant toujours une résistance extrêmement faible de l'armée régulière congolaise et de ses milices supplétives. Une situation militaire qui laisse à Kinshasa une marge de manœuvre extrêmement réduite autour de la table des négociations. »En tout cas, résume Afrik.com, « la RDC se trouve à un moment charnière de son histoire. La position du Rwanda, accusé de soutenir le M23, demeure un facteur clé, tout comme la volonté des différents acteurs d'aboutir à une paix durable. Le gouvernement congolais devra jongler entre les aspirations des populations locales, les exigences diplomatiques et les contraintes militaires pour trouver une issue favorable à cette crise. Une chose est certaine, conclut Afrik.com : la stabilité et l'avenir de l'est de la RDC dépendront largement des décisions qui seront prises dans les prochains jours à Luanda. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la possibilité d'un dialogue direct entre Kinshasa et le M23

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 4:11


Le président congolais Félix Tshisekedi s'est toujours refusé à discuter avec les rebelles du M23, qui occupent désormais une grande partie du Kivu dans l'est de la RDC. Mais cela pourrait changer très vite…En effet, hier, rapporte le site congolais Actualité CD, « Félix Tshisekedi s'est entretenu à Luanda avec son homologue angolais, João Lourenço, médiateur désigné dans le conflit. (…) Et selon la présidence angolaise, Luanda pourrait amorcer prochainement des contacts avec le M23 en vue de faciliter des négociations directes entre les deux parties. Une initiative qui marque une nouvelle étape dans la médiation angolaise, après plusieurs tentatives infructueuses de désescalade. Contacté par Actualité CD, un responsable angolais impliqué dans la médiation a confirmé que Luanda “multipliait les efforts pour rapprocher les positions” et encourager un dialogue direct entre Kinshasa et le M23 “dans les prochains jours” ».Reste que selon Objectif Infos, autre site congolais, la pilule aura du mal à passer dans l'opinion. « Cette position ne semble pas rencontrer l'assentiment des congolais qui estiment qu'accepter de négocier avec le M23 reviendrait à cracher sur la mémoire de milliers de leurs compatriotes décédés suite aux atrocités de cette guerre ».Qu'est-ce qui peut être négocié ?En tout cas, constate Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « acculé par 3 années de défaites militaires en cascade, Félix Tshisekedi pourrait bien finir par céder et franchir la fameuse ligne rouge qu'il s'était lui-même imposée : à savoir négocier directement avec le M23 ».Toutefois, pointe le site, « reste maintenant à savoir ce qui peut être négocié (…). Kinshasa a toujours annoncé qu'elle ne réintégrerait pas les rebelles dans l'armée régulière. Cette pratique du “brassage“ a été l'un des facteurs qui a considérablement affaibli les FARDC, en plus de la corruption et d'une chaîne de commandement dysfonctionnelle ».Et Afrikarabia de s'interroger :« (le chef de l'AFC, branche politique du M23) Corneille Nangaa, va-t-il s'inviter aux négociations avec ses revendications qui tournent autour de l'illégitimité du président et de sa mauvaise gouvernance. Peut-il demander une transition sans Tshisekedi ? Que demandera le M23, la branche militaire ? Et surtout, que peut espérer Kinshasa face à des rebelles qui occupent désormais une bonne partie de l'est congolais et l'administrent avec leurs propres fonctionnaires, prélevant leurs propres taxes et exploitant les riches sites miniers ? Mais l'heure n'est pas encore aux négociations, relève encore Afrikarabia. L'Angola doit d'abord se rapprocher du M23 et trouver un modus operandi avec le gouvernement congolais. Ce qui est loin d'être fait ».Tshisekedi dos au mur ?« Tshisekedi ira-t-il finalement à la même table que l'ennemi ? », s'interroge WakatSéra. « Trop tôt pour le dire, mais, pointe le site burkinabé, la République Démocratique du Congo est peut-être sur la voie de l'accalmie, à défaut de la paix des braves. Des signaux ont été lâchés par Felix Tshisekedi qui, après avoir élargi des opposants, et pas des moindres, a annoncé la mise en place d'un gouvernement d'ouverture. Il pourrait donc bien être prêt à s'asseoir à la table des négociations avec ses ennemis de l'AFC/M23 ».D'autant, précise WakatSéra, que Félix Tshisekedi est acculé sur le plan militaire et politique. Le président congolais doit en effet faire face au récent lâchage d'un chef des milices wazalendos qui soutiennent les Forces armées de la RDC : « si les Wazalendos passent à l'ennemi, alors Felix Tshisekedi sera, certainement, contraint à la capitulation, dans une guerre qui prendrait fin, faute de combattants ! »Et puis sur le plan politique, poursuit le site ouagalais, il faut compter avec « le retour progressif, selon un tempo visiblement bien calculé, de l'ancien président Joseph Kabila : un caillou de plus dans la chaussure de Felix Tshisekedi. C'est sans la moindre hésitation que, celui à qui il a succédé, et qui lui a donné le pouvoir sur un plateau d'or, le charge sans ménagement, le traitant d'être la cause de tous les maux actuels de la RDC ».Conclusion, pointe WakatSéra : « mieux vaut donc, pour l'homme fort de Kinshasa, gagner encore du temps en négociant, tout en espérant, pourquoi pas, renverser la situation à son profit ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la possibilité d'un dialogue direct entre Kinshasa et le M23

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Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 4:11


Le président congolais Félix Tshisekedi s'est toujours refusé à discuter avec les rebelles du M23, qui occupent désormais une grande partie du Kivu dans l'est de la RDC. Mais cela pourrait changer très vite…En effet, hier, rapporte le site congolais Actualité CD, « Félix Tshisekedi s'est entretenu à Luanda avec son homologue angolais, João Lourenço, médiateur désigné dans le conflit. (…) Et selon la présidence angolaise, Luanda pourrait amorcer prochainement des contacts avec le M23 en vue de faciliter des négociations directes entre les deux parties. Une initiative qui marque une nouvelle étape dans la médiation angolaise, après plusieurs tentatives infructueuses de désescalade. Contacté par Actualité CD, un responsable angolais impliqué dans la médiation a confirmé que Luanda “multipliait les efforts pour rapprocher les positions” et encourager un dialogue direct entre Kinshasa et le M23 “dans les prochains jours” ».Reste que selon Objectif Infos, autre site congolais, la pilule aura du mal à passer dans l'opinion. « Cette position ne semble pas rencontrer l'assentiment des congolais qui estiment qu'accepter de négocier avec le M23 reviendrait à cracher sur la mémoire de milliers de leurs compatriotes décédés suite aux atrocités de cette guerre ».Qu'est-ce qui peut être négocié ?En tout cas, constate Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « acculé par 3 années de défaites militaires en cascade, Félix Tshisekedi pourrait bien finir par céder et franchir la fameuse ligne rouge qu'il s'était lui-même imposée : à savoir négocier directement avec le M23 ».Toutefois, pointe le site, « reste maintenant à savoir ce qui peut être négocié (…). Kinshasa a toujours annoncé qu'elle ne réintégrerait pas les rebelles dans l'armée régulière. Cette pratique du “brassage“ a été l'un des facteurs qui a considérablement affaibli les FARDC, en plus de la corruption et d'une chaîne de commandement dysfonctionnelle ».Et Afrikarabia de s'interroger :« (le chef de l'AFC, branche politique du M23) Corneille Nangaa, va-t-il s'inviter aux négociations avec ses revendications qui tournent autour de l'illégitimité du président et de sa mauvaise gouvernance. Peut-il demander une transition sans Tshisekedi ? Que demandera le M23, la branche militaire ? Et surtout, que peut espérer Kinshasa face à des rebelles qui occupent désormais une bonne partie de l'est congolais et l'administrent avec leurs propres fonctionnaires, prélevant leurs propres taxes et exploitant les riches sites miniers ? Mais l'heure n'est pas encore aux négociations, relève encore Afrikarabia. L'Angola doit d'abord se rapprocher du M23 et trouver un modus operandi avec le gouvernement congolais. Ce qui est loin d'être fait ».Tshisekedi dos au mur ?« Tshisekedi ira-t-il finalement à la même table que l'ennemi ? », s'interroge WakatSéra. « Trop tôt pour le dire, mais, pointe le site burkinabé, la République Démocratique du Congo est peut-être sur la voie de l'accalmie, à défaut de la paix des braves. Des signaux ont été lâchés par Felix Tshisekedi qui, après avoir élargi des opposants, et pas des moindres, a annoncé la mise en place d'un gouvernement d'ouverture. Il pourrait donc bien être prêt à s'asseoir à la table des négociations avec ses ennemis de l'AFC/M23 ».D'autant, précise WakatSéra, que Félix Tshisekedi est acculé sur le plan militaire et politique. Le président congolais doit en effet faire face au récent lâchage d'un chef des milices wazalendos qui soutiennent les Forces armées de la RDC : « si les Wazalendos passent à l'ennemi, alors Felix Tshisekedi sera, certainement, contraint à la capitulation, dans une guerre qui prendrait fin, faute de combattants ! »Et puis sur le plan politique, poursuit le site ouagalais, il faut compter avec « le retour progressif, selon un tempo visiblement bien calculé, de l'ancien président Joseph Kabila : un caillou de plus dans la chaussure de Felix Tshisekedi. C'est sans la moindre hésitation que, celui à qui il a succédé, et qui lui a donné le pouvoir sur un plateau d'or, le charge sans ménagement, le traitant d'être la cause de tous les maux actuels de la RDC ».Conclusion, pointe WakatSéra : « mieux vaut donc, pour l'homme fort de Kinshasa, gagner encore du temps en négociant, tout en espérant, pourquoi pas, renverser la situation à son profit ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC, le M23 progresse vers le sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:40


D'après le site d'information congolais Actualité CD, qui s'appuie sur des sources locales, les rebelles de l'AFC/M23 se rapprochent de la ville d'Uvira dans le Sud-Kivu.Des colonnes de rebelles sont passées à Sange, sur la RN5, qui a connu des scènes de panique : « des habitants ont préféré se réfugier dans les montagnes après avoir constaté l'avancée des rebelles. Sange est à 35 kilomètres d'Uvira où des affrontements ont lieu entre des militaires congolais et les miliciens Wazalendo depuis avant-hier ».En effet, précise Actualité CD, les militaires congolais et les miliciens Wazalendo se sont repliés à Uvira face à l'avancée des rebelles du M23 et des combats ont éclaté entre eux. « À la base de ces altercations, les Wazalendo ne digèrent pas le départ de certaines troupes congolaises avec leur matériel de guerre vers Kalemie, dans le Tanganyika », plus au sud. Bilan de ces affrontements : au moins 17 morts hier et avant-hier.Dans le même temps, poursuit Actualité CD, « Uvira s'est vidée de la majorité de ses habitants. Ceux qui restent sont terrés dans leurs maisons. De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi (voisin), tandis que d'autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans le Tanganyika. Hier mercredi, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux montrant des centaines de militaires congolais dans une embarcation au port de Kalundu à Uvira à destination de Kalemie ».Le Burundi dans l'expectative…« Les défaites s'enchaînent pour l'armée congolaise », constate également Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Hier, la rébellion a continué sa progression éclair vers le sud avec, en ligne de mire, la ville d'Uvira sur les bords du lac Tanganyika. L'offensive du M23 ne semble plus rencontrer de résistance de l'armée congolaise et de l'armée burundaise, censée la soutenir ».En effet, relève Afrikarabia, les soutiens des alliés de Kinshasa, Burundi, Afrique du Sud, Ouganda, semblent de plus en plus « incertains ».Pour ce qui est du Burundi, précise le site « sans appui suffisant des FARDC, les soldats burundais ont dû décrocher et abandonner la ville avant de se replier vers le sud. Après ce nouveau revers, l'armée burundaise a décidé de retirer une partie de ses troupes. Sur les 10 000 soldats burundais déployés en RDC, combien en reste-t-il aujourd'hui ? Difficile de le dire. Le Burundi est désormais dans l'attente d'un sursaut de Kinshasa et veut des assurances sur une nouvelle mise en place au sein du commandement des FARDC ».L'Afrique du Sud échaudée…Et puis, « même son de cloche chez un autre allié de Kinshasa : l'Afrique du Sud, pointe encore Afrikarabia. L'armée sud-africaine a perdu 14 soldats dans la prise de Goma et le président Cyril Ramaphosa est fortement chahuté en interne par son opposition sur son engagement militaire auprès de la RDC. L'Afrique du Sud a écrit au Ministère des Affaires étrangères congolais pour se plaindre de l'attitude des soldats congolais sur le champ de bataille. Pretoria a également conditionné le niveau de son assistance militaire à des changements importants au sein des FARDC. Félix Tshisekedi se doit donc de rassurer ses deux alliés pour obtenir un engagement militaire plus fort. Le souci, relève le site, c'est que le président congolais a déjà remanié plusieurs fois sa chaîne de commandement, sans résultat sur le terrain. La recherche d'un nouveau casting vire au casse-tête ».Le Tchad à la rescousse ?En attendant, Félix Tshisekedi continue de frapper « à toutes les portes », s'exclame Le Pays au Burkina. Le Pays qui croit savoir, qu'après le Burundi, l'Afrique du Sud et l'Ouganda, le président congolais demande maintenant l'assistance militaire du Tchad.Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « ne gagnerait-il pas à descendre de son piédestal et à accepter enfin de dialoguer avec toutes les parties, y compris le M23 qu'il ne peut pas voir même en peinture ? C'est l'option que de nombreux médiateurs, de Nairobi à Dar es Salam, en passant par les hommes d'Eglise en RD Congo, ont proposée pour espérer sortir le pays de l'ornière ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC, le M23 progresse vers le sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:40


D'après le site d'information congolais Actualité CD, qui s'appuie sur des sources locales, les rebelles de l'AFC/M23 se rapprochent de la ville d'Uvira dans le Sud-Kivu.Des colonnes de rebelles sont passées à Sange, sur la RN5, qui a connu des scènes de panique : « des habitants ont préféré se réfugier dans les montagnes après avoir constaté l'avancée des rebelles. Sange est à 35 kilomètres d'Uvira où des affrontements ont lieu entre des militaires congolais et les miliciens Wazalendo depuis avant-hier ».En effet, précise Actualité CD, les militaires congolais et les miliciens Wazalendo se sont repliés à Uvira face à l'avancée des rebelles du M23 et des combats ont éclaté entre eux. « À la base de ces altercations, les Wazalendo ne digèrent pas le départ de certaines troupes congolaises avec leur matériel de guerre vers Kalemie, dans le Tanganyika », plus au sud. Bilan de ces affrontements : au moins 17 morts hier et avant-hier.Dans le même temps, poursuit Actualité CD, « Uvira s'est vidée de la majorité de ses habitants. Ceux qui restent sont terrés dans leurs maisons. De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi (voisin), tandis que d'autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans le Tanganyika. Hier mercredi, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux montrant des centaines de militaires congolais dans une embarcation au port de Kalundu à Uvira à destination de Kalemie ».Le Burundi dans l'expectative…« Les défaites s'enchaînent pour l'armée congolaise », constate également Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Hier, la rébellion a continué sa progression éclair vers le sud avec, en ligne de mire, la ville d'Uvira sur les bords du lac Tanganyika. L'offensive du M23 ne semble plus rencontrer de résistance de l'armée congolaise et de l'armée burundaise, censée la soutenir ».En effet, relève Afrikarabia, les soutiens des alliés de Kinshasa, Burundi, Afrique du Sud, Ouganda, semblent de plus en plus « incertains ».Pour ce qui est du Burundi, précise le site « sans appui suffisant des FARDC, les soldats burundais ont dû décrocher et abandonner la ville avant de se replier vers le sud. Après ce nouveau revers, l'armée burundaise a décidé de retirer une partie de ses troupes. Sur les 10 000 soldats burundais déployés en RDC, combien en reste-t-il aujourd'hui ? Difficile de le dire. Le Burundi est désormais dans l'attente d'un sursaut de Kinshasa et veut des assurances sur une nouvelle mise en place au sein du commandement des FARDC ».L'Afrique du Sud échaudée…Et puis, « même son de cloche chez un autre allié de Kinshasa : l'Afrique du Sud, pointe encore Afrikarabia. L'armée sud-africaine a perdu 14 soldats dans la prise de Goma et le président Cyril Ramaphosa est fortement chahuté en interne par son opposition sur son engagement militaire auprès de la RDC. L'Afrique du Sud a écrit au Ministère des Affaires étrangères congolais pour se plaindre de l'attitude des soldats congolais sur le champ de bataille. Pretoria a également conditionné le niveau de son assistance militaire à des changements importants au sein des FARDC. Félix Tshisekedi se doit donc de rassurer ses deux alliés pour obtenir un engagement militaire plus fort. Le souci, relève le site, c'est que le président congolais a déjà remanié plusieurs fois sa chaîne de commandement, sans résultat sur le terrain. La recherche d'un nouveau casting vire au casse-tête ».Le Tchad à la rescousse ?En attendant, Félix Tshisekedi continue de frapper « à toutes les portes », s'exclame Le Pays au Burkina. Le Pays qui croit savoir, qu'après le Burundi, l'Afrique du Sud et l'Ouganda, le président congolais demande maintenant l'assistance militaire du Tchad.Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « ne gagnerait-il pas à descendre de son piédestal et à accepter enfin de dialoguer avec toutes les parties, y compris le M23 qu'il ne peut pas voir même en peinture ? C'est l'option que de nombreux médiateurs, de Nairobi à Dar es Salam, en passant par les hommes d'Eglise en RD Congo, ont proposée pour espérer sortir le pays de l'ornière ».

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Mkutano wa AU kuhusu mzozo wa DRC, waasi wa M23 waudhibiti mji wa Bukavu

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 20:12


Makala hii imeangazia mkutano wa viongozi wa Afrika mjini Addis Ababa Ethiopia ambapo wamemchagua kiongozi wa tume ya Umoja wa Afrika AU kati ya wagombea watatu, lakini pia mapigano yanayoendelea kati ya waasi wa M23 wanaoungwa mkono na Rwanda dhidi ya jeshi la serikali FARDC na ambao sasa wameudhibiti mji wa Bukavu huko Kivu kusini mashariki mwa DRC, mapigano ya nchini Sudan, siasa za Uganda na pia kwenye nchi za Afrika Magharibi. Lakini pia zoezi la ubadirishanaji wa mateka huko Gaza

Habari za UN
Doria za pamoja za MONUSCO na FARDC huko Ituri DRC zaimarisha usalama

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 1:58


Katika kitongoji cha Komanda jimboni Ituri nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC, doria za pamoja zinazoendeshwa na walinda amani wanaohudumu kwenye ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani nchini humo, MONUSCO na jeshi la serikali FARDC zimeimarisha usalama kwenye maeneo ya raia. Assumpta Massoi na maelezo zaidi.

Habari za UN
14 FEBRUARI 2025

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 11:25


Hii leo jaridani tunaangazia machafuko na hali ya wakimbizi wa ndani nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC. Makala inaturejesha hapa Makao Makuu ya Umoja wa Mataifa na mashinani inatupeleka nchini  Jamhuri ya Africa ya Kati (CAR), kulikoni?Shirika la Umoja wa Mataifa la Kuhudumia Wakimbizi, UNHCR, lina wasiwasi mkubwa kuhusu janga la kibinadamu linalozidi kuwa baya tena kwa kasi kubwa huko Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC, kwani kushindwa kufikia wahitaji kumekwamisha ufikishaji misaada ya haraka inahoyitajika..Katika kitongoji cha Komanda jimboni Ituri nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC, doria za pamoja zinazoendeshwa na walinda amani wanaohudumu kwenye ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani nchini humo, MONUSCO na jeshi la serikali FARDC zimeimarisha usalama kwenye maeneo ya raia.Makala leo inaturejesha hapa Makao Makuu ya Umoja wa Mataifa kwenye mkutano wa 63 wa Baraza la Kiuchumi na Kijamii ECOSOC kuhusu maendeleo ya jamii. Flora Nducha amepata fursa ya kuzungumza na mmoja wa washiriki wa mkutano huo kutoka Kenya.Na mashinani fursa ni yake Albertine Yantijba ,manusurawa ukatili wa kijinsia kutoka Sango CAR , ambaye anatueleza jinsi Shirika la Umoja wa Mataifa la Idadi ya watu na Afya ya Uzazi (UNFPA) limeletamabadiliko baada ya kuanzishwa kwa maeneo salama ya wasichana kujieleza na kuhudumiwa”Mwenyeji wako ni Assumpta Massoi, karibu!  

Revue de presse Afrique
À la Une: la reprise des combats dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 3:51


Le cessez-le-feu décrété par le M23 mardi n'aura guère duré… si tant est qu'il ait été effectif… Les rebelles poursuivent leur progression dans le Sud-Kivu. C'est ce rapportent l'Agence France Presse et plusieurs médias congolais qui s'appuient sur des sources locales.Ainsi, relate le site Actualité CD, « les rebelles du M23 ont conquis la cité de Nyabibwe, située dans le territoire de Kalehe, hier, après des combats intenses avec les FARDC, les Forces armées congolaises. (…) Nyabibwe se trouve à 28 kilomètres de Kalehe (le chef-lieu du territoire) sur la route nationale numéro 2 qui mène également à Bukavu (la capitale du Sud-Kivu distante de seulement 100 km). Avant-hier mardi, rapporte encore Actualité CD, la société civile de Kalehe avait alerté sur le renforcement des rebelles en hommes et en matériels dans les villages de Murambi et Kabugizi. Des renforts étaient venus de Goma. Des convois de véhicules avaient été aperçus par les populations. »« C'est bien la preuve que le cessez-le feu unilatéral qui avait été décrété était comme d'habitude un leurre », a réagi le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya. Réaction citée par Le Monde Afrique qui rappelle qu'une « demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves conclus entre les deux parties n'ont jamais été respectés dans ce conflit, qui dure depuis plus de trois ans. Des sources locales et militaires notaient, ces derniers jours, que l'armée congolaise comme le M23 et ses alliés rwandais étaient en train de se renforcer en troupes et en matériel dans la région. »Espoir de règlement diplomatique ?Parallèlement, note encore Le Monde Afrique, « les organisations régionales, des pays médiateurs comme l'Angola et le Kenya, les Nations unies, l'Union européenne et la communauté internationale tentent de trouver une issue diplomatique à cette crise, craignant un embrasement régional. Félix Tshisekedi et son homologue rwandais, Paul Kagame, doivent participer, samedi à Dar es-Salaam, à un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe. »Le président congolais, qui jusqu'à présent a toujours refusé de négocier avec le M23, sera-t-il présent à ce sommet ? Pour Le Pays à Ouagadougou, « il faut espérer que les dirigeants rwandais et congolais qui ont été à la base de l'échec des précédents rendez-vous, pourront enfin accepter de s'asseoir autour d'une même table pour ensemble trouver des solutions. Mais ce sommet de tous les espoirs permettra-t-il d'aboutir à un accord de paix durable ? La question reste posée. En tout cas, l'heure n'est pas à l'optimisme, soupire Le Pays, tant les divisions, à la veille de ce sommet, ne manquent pas. Notamment entre le Rwanda et l'Afrique du Sud accusée par Kigali, de soutenir la RDC au lieu de demeurer dans son rôle de médiateur. »Les Eglises congolaises à la manœuvre…Enfin, il y a le rôle des Eglises congolaises… C'est ce que rapporte notamment Jeune Afrique : « les Églises catholiques et protestantes congolaises ont lancé un processus de réflexion pour trouver des solutions à la crise politique et militaire que traverse la RDC. Élaborées par des commissions d'experts, ces solutions pourraient ensuite être discutées lors d'un “forum pour le consensus national“, lequel pourrait inclure le M23 et Corneille Nangaa, le chef de l'Alliance Fleuve Congo. “Quand on veut régler un conflit, on fait des concessions“, résume Eric Nsenga, porte-parole de l'Église du Christ au Congo. »Commentaire de Jeune Afrique : « il est bien sûr prématuré de dire si le M23 voudra bien s'asseoir à la table des négociations et s'il y sera accepté. » Reste que« les hommes en soutanes, si souvent décriés par le pouvoir, prennent donc place au centre du jeu, constate le site panafricain, prêts à faire le grand écart entre opposition, rebelles et gouvernement. “Les uns et les autres doivent mettre de l'eau dans leur vin“, explique un catholique. “L'Église parle avec tout le monde“, soutient-il. Même avec les rebelles (…). »Toutefois, s'interroge WakatSéra, sur quelles bases pourraient s'appuyer ces pourparlers ? « Sur quoi négocier, face à des adversaires qui ne peuvent tenir un cessez-le-feu qu'ils ont décidé eux-mêmes, et semblent ne connaître que le langage des armes, avec pour objectif visible et indubitable, de conquérir autant d'espace qu'ils le peuvent ? »

Revue de presse Afrique
À la Une: la reprise des combats dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 3:51


Le cessez-le-feu décrété par le M23 mardi n'aura guère duré… si tant est qu'il ait été effectif… Les rebelles poursuivent leur progression dans le Sud-Kivu. C'est ce rapportent l'Agence France Presse et plusieurs médias congolais qui s'appuient sur des sources locales.Ainsi, relate le site Actualité CD, « les rebelles du M23 ont conquis la cité de Nyabibwe, située dans le territoire de Kalehe, hier, après des combats intenses avec les FARDC, les Forces armées congolaises. (…) Nyabibwe se trouve à 28 kilomètres de Kalehe (le chef-lieu du territoire) sur la route nationale numéro 2 qui mène également à Bukavu (la capitale du Sud-Kivu distante de seulement 100 km). Avant-hier mardi, rapporte encore Actualité CD, la société civile de Kalehe avait alerté sur le renforcement des rebelles en hommes et en matériels dans les villages de Murambi et Kabugizi. Des renforts étaient venus de Goma. Des convois de véhicules avaient été aperçus par les populations. »« C'est bien la preuve que le cessez-le feu unilatéral qui avait été décrété était comme d'habitude un leurre », a réagi le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya. Réaction citée par Le Monde Afrique qui rappelle qu'une « demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves conclus entre les deux parties n'ont jamais été respectés dans ce conflit, qui dure depuis plus de trois ans. Des sources locales et militaires notaient, ces derniers jours, que l'armée congolaise comme le M23 et ses alliés rwandais étaient en train de se renforcer en troupes et en matériel dans la région. »Espoir de règlement diplomatique ?Parallèlement, note encore Le Monde Afrique, « les organisations régionales, des pays médiateurs comme l'Angola et le Kenya, les Nations unies, l'Union européenne et la communauté internationale tentent de trouver une issue diplomatique à cette crise, craignant un embrasement régional. Félix Tshisekedi et son homologue rwandais, Paul Kagame, doivent participer, samedi à Dar es-Salaam, à un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté d'Afrique de l'Est et de la Communauté de développement de l'Afrique australe. »Le président congolais, qui jusqu'à présent a toujours refusé de négocier avec le M23, sera-t-il présent à ce sommet ? Pour Le Pays à Ouagadougou, « il faut espérer que les dirigeants rwandais et congolais qui ont été à la base de l'échec des précédents rendez-vous, pourront enfin accepter de s'asseoir autour d'une même table pour ensemble trouver des solutions. Mais ce sommet de tous les espoirs permettra-t-il d'aboutir à un accord de paix durable ? La question reste posée. En tout cas, l'heure n'est pas à l'optimisme, soupire Le Pays, tant les divisions, à la veille de ce sommet, ne manquent pas. Notamment entre le Rwanda et l'Afrique du Sud accusée par Kigali, de soutenir la RDC au lieu de demeurer dans son rôle de médiateur. »Les Eglises congolaises à la manœuvre…Enfin, il y a le rôle des Eglises congolaises… C'est ce que rapporte notamment Jeune Afrique : « les Églises catholiques et protestantes congolaises ont lancé un processus de réflexion pour trouver des solutions à la crise politique et militaire que traverse la RDC. Élaborées par des commissions d'experts, ces solutions pourraient ensuite être discutées lors d'un “forum pour le consensus national“, lequel pourrait inclure le M23 et Corneille Nangaa, le chef de l'Alliance Fleuve Congo. “Quand on veut régler un conflit, on fait des concessions“, résume Eric Nsenga, porte-parole de l'Église du Christ au Congo. »Commentaire de Jeune Afrique : « il est bien sûr prématuré de dire si le M23 voudra bien s'asseoir à la table des négociations et s'il y sera accepté. » Reste que« les hommes en soutanes, si souvent décriés par le pouvoir, prennent donc place au centre du jeu, constate le site panafricain, prêts à faire le grand écart entre opposition, rebelles et gouvernement. “Les uns et les autres doivent mettre de l'eau dans leur vin“, explique un catholique. “L'Église parle avec tout le monde“, soutient-il. Même avec les rebelles (…). »Toutefois, s'interroge WakatSéra, sur quelles bases pourraient s'appuyer ces pourparlers ? « Sur quoi négocier, face à des adversaires qui ne peuvent tenir un cessez-le-feu qu'ils ont décidé eux-mêmes, et semblent ne connaître que le langage des armes, avec pour objectif visible et indubitable, de conquérir autant d'espace qu'ils le peuvent ? »

Habari za UN
05 FEBRUARI 2025

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 9:47


Hii leo jaridani tunaangazia hali ya usalama Goma DRC, na masuala ya haki za binadamu. Makala na mashinani inaturejesha nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC kufuatilia simulizi za wakimbizi wa ndani.Maisha yanarejea katika hali ya kawaida huko Goma baada ya siku kadhaa za mapigano kati ya jeshi la Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, (FARDC) na waasi wa M23 mashariki mwa. Mwandishi wetu wa habari jimboni Kivu Kaskazini amesema kwamba shughuli zinaanza tena katika mji wa ziwa la Kivu, Goma, wakati M23 imechukua wilaya nyingi za mji mkuu wa Jimbo hili.Ofisi ya Haki za Binadamu ya Umoja wa Mataifa (OHCHR) imesisitiza haja ya kusonga mbele kuelekea awamu inayofuata ya usitishaji mapigano huko Gaza, kuachiliwa kwa mateka na wafungwa wote waliokamatwa kiholela, kukomesha vita na kujenga upya Gaza, kwa kuheshimu kikamilifu sheria ya kimataifa ya kibinadamu na sheria za kimataifa za haki za binadamu.Makala leo inakukutanisha na Mwamini Sebororo mmoja wa mamilioni ya raia wa Jamhuri ya Kidemkrasia ya Congo DRC waliopoteza makazi yao na kila kitu katika jimbo la Kivu Kaskazini mashariki ya taifa hilo huku mgogoro ukiendelea kufurusha watu zaidi, akiwa kambini Bushagara anasimulia kilichomsibuNa katika mashinani tutarejea nchini Jamhuri wa Kidemokrasia ya Congo DRC kusikia ujumbe wa mkimbizi wa ndani ambaye ni mwathirika wa vita Goma.Mwenyeji wako ni Anold Kayanda, karibu!  

Habari za UN
M23 wasitisha mapigano

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 1:26


Maisha yanarejea katika hali ya kawaida huko Goma baada ya siku kadhaa za mapigano kati ya jeshi la Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, (FARDC) na waasi wa M23 mashariki mwa. Mwandishi wetu wa habari jimboni Kivu Kaskazini amesema kwamba shughuli zinaanza tena katika mji wa ziwa la Kivu, Goma, wakati M23 imechukua wilaya nyingi za mji mkuu wa Jimbo hili. Alikutana na Muhindo Kibwana muendesha pikipiki akiwa kwenye maegesho yake ya kazi, jina lake limebadilishwa kwa usalama wake.

Habari za UN
28 JANUARI 2025

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 9:59


Hii leo jaridani tunakuletea mada kwa kina inayotupeleka nchini Kenya kushuhudia matumizi ya nishati safi na ya gharama nafuu kupika mlo shuleni jijini Nairobi linaloofanikishwa na Shirika la Food4Education. Pia tunakuletea habari kwa ufupi na mashinani inatupeleka Ethiopia.Mashirika ya Umoja wa Mataifa yamesema hali ya usalama mjini Goma, jimboni Kivu Kaskazini, mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC inazidi kuwa mbayá kutokana na mapigano kati ya jeshi la serikali, FARDC na waasi wa M23. Saa 24 zilizopita zimekuwa ni mbayá.Naye Dkt. Adelheid Marschang, Mratibu wa masuala ya dharura wa shirika la Umoja wa MAtaifa la afya duniani, WHO nchini DRC amesema tumesikia ripoti za wahudumu wa afya kupigwa risasi huku wagonjwa pamoja na watoto wakinaswa kwenye mapigano. “WHO inakumbusha kila mtu kuwa mashambulizi dhidi ya huduma za afya ni kinyume na kanuni za vita. Vituo vya afya lazima vilindwe wakati wote.”Mkutano wa viongozi wa Afrika kuhusu nishati ukipatiwa jina Mission 300 umekunja jamvi jijini Dar es Salaam nchini Tanzania kwa kuzindua Mikataba ya Nishati ya Kitaifa kutoka nchi 12 za barani Afrika, ikiwemo Tanzania, hatua ambayo ni msingi wa uwekezaji mkubwa na mageuzi ya será za nishati. Akizungumza kwenye mkutano huo, Naibu Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa Amina J. Mohammed amesema, “kwa kusongesha mipango ya muda mrefu ya kupata nishati na kuisimamia, tunaweza kuimarisha amani, na kuunda ajira zisizoharibu mazingira, na kujenga mnepo wa mbinu za kujipatia kipato, na hivyo kufungua njia ya utulivu na ustawi wa bara letu.”.Na mashinani fursa ni yake mwalimu Beray kutoka eneo la Tigray nchini Ethiopia ambaye amezungumza na maafisa wa msaada wa mfuko wa kimatifa wa elimu haiwezi kusubiri (ECW) akieleza matumaini yake kwa wanafunzi wake iwapo watawezeshwa.Mwenyeji wako niAnold Kayanda karibu!  

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite des combats à Goma…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 4:22


En l'absence d'informations de sources indépendantes sur place, il est toujours aussi difficile de distinguer le vrai du faux entre les déclarations des deux parties, rwandaises et congolaises.Le New Times à Kigali rapporte le communiqué des rebelles de l'AFC/M23 selon lequel Goma est tombé hier entre leurs mains. Le New York Times qui affirme que « les rebelles réclament des négociations de paix directes avec le gouvernement congolais, qui, lui, a exclu toute possibilité de dialogue, les qualifiant de mouvement terroriste. Les initiatives régionales n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre sur le plan politique, le gouvernement congolais recherchant une solution militaire. »Le quotidien rwandais affirme également que « le conflit en cours dans l'est de la RDC, et en particulier autour de Goma, a été déclenché par des violations constantes du cessez-le-feu par les forces armées congolaises, en coalition avec la milice génocidaire FDLR sanctionnée par l'ONU, des mercenaires européens, des milices ethniques (les Wazalendo), les forces armées burundaises, et les forces internationales du SAM-RDC et de la MONUSCO. »Qui contrôle la ville ?Côté congolais, autre interprétation des événements… autres déclarations… Le site Actualité CD affirme que « la situation reste encore confuse à Goma après l'entrée hier matin des éléments du M23/AFC appuyés par l'armée rwandaise. » Actualité CD qui rapporte les propos de Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, selon lequel « les FARDC et les volontaires Wazalendo contrôlent encore certaines positions dans la ville. » « À Goma, des tirs sporadiques résonnaient encore hier soir dans plusieurs secteurs, croit savoir le site congolais, notamment autour de l'aéroport. La confusion règne dans le centre-ville, tandis que la situation humanitaire continue de se dégrader. Goma est plongée dans l'obscurité, sans électricité, ni eau, ni Internet depuis des jours. »En fait, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « les rebelles du M23 sont bien entrés en ville, mais ils ne la contrôlent pas. Les FARDC et les milices Wazalendo sont également présentes, même si certains soldats ont décidé de déposer les armes à la Monusco ou de traverser la frontière, vers le Rwanda voisin. L'armée congolaise a également repris le contrôle de la radio-télévision nationale (la RTNC). L'électricité et l'eau ont été coupées dans certains quartiers. La population redoute un black-out dans les prochaines heures. Des milliers de déplacés se sont réfugiés dans les multiples camps installés dans les faubourgs de Goma. Ils seraient désormais un million, vivants dans des conditions humanitaires et sécuritaires catastrophiques. »Une diplomatie en berne…En tout cas, pointe Le Monde Afrique, « l'inquiétude internationale est grande, devant une situation humanitaire alarmante et un contexte diplomatique bloqué. (…) L'entrée du M23 dans Goma est un tournant, note le journal, alors que la rébellion a relancé la guerre avec la RDC en novembre 2021. En trois ans, les cessez-le-feu n'ont jamais tenu et les solutions diplomatiques ont toutes échoué, jusqu'à celle tentée par l'Angola, officiellement médiatrice, qui n'est pas parvenue à réunir le président rwandais, Paul Kagame, et son homologue congolais, Félix Tshisekedi, autour d'une table mi-décembre. (…) L'enlisement de ce conflit doit aussi au manque de fermeté de la communauté internationale en général, relève encore Le Monde Afrique, qui a oscillé entre désintérêt pour une crise vieille de trente ans et volonté de ne pas froisser le Rwanda, dont le président a mis en place avec succès une stratégie d'influence sur la scène internationale. »« L'impossible désescalade », soupire pour sa part Ledjely en Guinée. « Le sort des Gomatraciens est d'autant plus désespéré que ni le sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine de ce mardi, ni celui annoncé pour demain mercredi par le président kenyan, n'offrent de réelles perspectives de résolution de la crise. Quant au processus de Luanda, tout le monde semble l'avoir soudainement oublié, relève encore Ledjely. C'est dire que dans cette nouvelle flambée de violences à l'est de la RD Congo, la désescalade est encore loin. Malheureusement pour les populations congolaises, éternellement sacrifiées sur l'autel d'intérêts sordides. »Des mercenaires ?Enfin, Jeune Afrique s'interroge sur le sort des combattants de deux sociétés militaires privées qui œuvrent depuis plus de deux ans aux côtés des FARDC. A savoir, Congo Protection et Agemira qui compte dans ses rangs plusieurs Français. Des combattants qualifiés de « mercenaires » par Kigali. Une bonne partie de ces hommes auraient décidé de se replier vers Bukavu plus au sud, croit savoir Jeune Afrique. D'autres auraient rejoint les bases de la MONUSCO où « ils auraient été désarmés et cantonnés sur place. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite des combats à Goma…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 4:22


En l'absence d'informations de sources indépendantes sur place, il est toujours aussi difficile de distinguer le vrai du faux entre les déclarations des deux parties, rwandaises et congolaises.Le New Times à Kigali rapporte le communiqué des rebelles de l'AFC/M23 selon lequel Goma est tombé hier entre leurs mains. Le New York Times qui affirme que « les rebelles réclament des négociations de paix directes avec le gouvernement congolais, qui, lui, a exclu toute possibilité de dialogue, les qualifiant de mouvement terroriste. Les initiatives régionales n'ont pas réussi à mettre fin à la guerre sur le plan politique, le gouvernement congolais recherchant une solution militaire. »Le quotidien rwandais affirme également que « le conflit en cours dans l'est de la RDC, et en particulier autour de Goma, a été déclenché par des violations constantes du cessez-le-feu par les forces armées congolaises, en coalition avec la milice génocidaire FDLR sanctionnée par l'ONU, des mercenaires européens, des milices ethniques (les Wazalendo), les forces armées burundaises, et les forces internationales du SAM-RDC et de la MONUSCO. »Qui contrôle la ville ?Côté congolais, autre interprétation des événements… autres déclarations… Le site Actualité CD affirme que « la situation reste encore confuse à Goma après l'entrée hier matin des éléments du M23/AFC appuyés par l'armée rwandaise. » Actualité CD qui rapporte les propos de Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, selon lequel « les FARDC et les volontaires Wazalendo contrôlent encore certaines positions dans la ville. » « À Goma, des tirs sporadiques résonnaient encore hier soir dans plusieurs secteurs, croit savoir le site congolais, notamment autour de l'aéroport. La confusion règne dans le centre-ville, tandis que la situation humanitaire continue de se dégrader. Goma est plongée dans l'obscurité, sans électricité, ni eau, ni Internet depuis des jours. »En fait, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « les rebelles du M23 sont bien entrés en ville, mais ils ne la contrôlent pas. Les FARDC et les milices Wazalendo sont également présentes, même si certains soldats ont décidé de déposer les armes à la Monusco ou de traverser la frontière, vers le Rwanda voisin. L'armée congolaise a également repris le contrôle de la radio-télévision nationale (la RTNC). L'électricité et l'eau ont été coupées dans certains quartiers. La population redoute un black-out dans les prochaines heures. Des milliers de déplacés se sont réfugiés dans les multiples camps installés dans les faubourgs de Goma. Ils seraient désormais un million, vivants dans des conditions humanitaires et sécuritaires catastrophiques. »Une diplomatie en berne…En tout cas, pointe Le Monde Afrique, « l'inquiétude internationale est grande, devant une situation humanitaire alarmante et un contexte diplomatique bloqué. (…) L'entrée du M23 dans Goma est un tournant, note le journal, alors que la rébellion a relancé la guerre avec la RDC en novembre 2021. En trois ans, les cessez-le-feu n'ont jamais tenu et les solutions diplomatiques ont toutes échoué, jusqu'à celle tentée par l'Angola, officiellement médiatrice, qui n'est pas parvenue à réunir le président rwandais, Paul Kagame, et son homologue congolais, Félix Tshisekedi, autour d'une table mi-décembre. (…) L'enlisement de ce conflit doit aussi au manque de fermeté de la communauté internationale en général, relève encore Le Monde Afrique, qui a oscillé entre désintérêt pour une crise vieille de trente ans et volonté de ne pas froisser le Rwanda, dont le président a mis en place avec succès une stratégie d'influence sur la scène internationale. »« L'impossible désescalade », soupire pour sa part Ledjely en Guinée. « Le sort des Gomatraciens est d'autant plus désespéré que ni le sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine de ce mardi, ni celui annoncé pour demain mercredi par le président kenyan, n'offrent de réelles perspectives de résolution de la crise. Quant au processus de Luanda, tout le monde semble l'avoir soudainement oublié, relève encore Ledjely. C'est dire que dans cette nouvelle flambée de violences à l'est de la RD Congo, la désescalade est encore loin. Malheureusement pour les populations congolaises, éternellement sacrifiées sur l'autel d'intérêts sordides. »Des mercenaires ?Enfin, Jeune Afrique s'interroge sur le sort des combattants de deux sociétés militaires privées qui œuvrent depuis plus de deux ans aux côtés des FARDC. A savoir, Congo Protection et Agemira qui compte dans ses rangs plusieurs Français. Des combattants qualifiés de « mercenaires » par Kigali. Une bonne partie de ces hommes auraient décidé de se replier vers Bukavu plus au sud, croit savoir Jeune Afrique. D'autres auraient rejoint les bases de la MONUSCO où « ils auraient été désarmés et cantonnés sur place. »

Nessun luogo è lontano
Est del Congo in fiamme

Nessun luogo è lontano

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025


Dopo giorni di assedio, i guerriglieri dell'M23 sono entrati nella città di Goma, inizialmente senza trovare grossa opposizione. L'esercito regolare congolese (Fardc) ha ufficialmente motivato la reazione ritardata con la volontà di non sparare in una zona densamente popolata, per evitare il più possibile vittime civili. Ne parliamo con Patrick Syaluha, corrispondente di B-One Tv a Goma, e con Monica Corna, capo missione salesiana VIS (Volontariato Internazionale per lo Sviluppo) in RDC.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'étau se resserre autour de Goma

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 4:05


Il est très difficile d'avoir des informations fiables sur la situation dans la capitale du Nord-Kivu dans l'est de la RDC. Les combats font rage autour de la ville depuis ces derniers jours entre la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda et les FARDC, les Forces armées congolaises. D'après le site d'information congolais 7 sur 7, Goma était toujours hier soir « sous le contrôle des forces armées de la RDC et leurs alliés, les combattants patriotes dits Wazalendo. Mais une psychose est perceptible dans la ville suite à l'avancée des rebelles au Nord, même si l'armée contrôle toujours tous les lieux stratégiques. »« Tirs sporadiques dans certains quartiers de Goma, situation toujours confuse », relève pour sa part le site Actualité CD. « Face à cette insécurité grandissante, certains habitants ont cherché refuge en traversant la frontière vers Gisenyi, au Rwanda, ou en prenant la voie lacustre pour rejoindre Bukavu, dans le Sud-Kivu. La majorité des habitants, toutefois, sont restés à Goma, terrés chez eux dans l'attente d'une accalmie. Aucune communication officielle n'a été émise, affirme encore Actualité CD, pour clarifier la situation ou indiquer qui contrôle effectivement la ville. »Situation « volatile »Le site de Radio Okapi, la radio financée par l'ONU, qualifie la situation autour de Goma de « volatile ». Radio Okapi qui précise que « la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayik-wamba Wagner, a annoncé l'entrée de “nouvelles troupes rwandaises“ sur le sol congolais hier dimanche en passant par les bornes 12 et 13 à Gisenyi. Elle s'est exprimée devant le conseil de sécurité à New York. Pour elle, cette attaque directe du Rwanda constitue une déclaration de guerre frontale qui ne se cache plus derrière des artifices. Mais elle assure qu'à Goma, les soldats des FARDC, appuyés par les Casques bleus et la force de la SAMI-RDC (les soldats de la Force régionale d'Afrique australe) défendent la ville sur tous les fronts. » Incertitude…« Goma au bord du précipice », s'exclame de son côté Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « La capitale du Nord-Kivu est désormais complètement encerclée et asphyxiée par les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda voisin, affirme Afrikarabia. Après la chute de Sake jeudi, dernier verrou avant Goma, la rébellion se trouve désormais dans les faubourgs de la ville. Plusieurs routes ont été fermées hier dimanche, ainsi que l'aéroport. L'eau, l'électricité et l'accès à internet sont régulièrement coupés dans certains quartiers. Les combats se déroulent maintenant à l'Ouest à moins de 10 km du centre de la ville, ainsi qu'au Nord, où la rébellion a progressé depuis ses positions de Kibumba, provoquant un nouvel afflux de déplacés dans des camps déjà surchargés. »Désormais, souligne Afrikarabia, « une grande incertitude plane sur le sort de Goma. Si rien ne semble arrêter les rebelles, (toutefois) la prise de la ville et son contrôle ne seront pas aisés pour le M23. Il faudra affronter sur le terrain l'armée congolaise, aidée par les casques bleus de la MONUSCO et les soldats de la force régionale d'Afrique australe. Pour la première fois, la MONUSCO a annoncé avoir bombardé des positions rebelles sur Sake, ce qui prouve une implication plus forte de la mission onusienne, souvent accusée de passivité. Mais pour barrer la route au M23, estime encore le site, il faudra que ces forces internationales soient plus offensives. »La diplomatie impuissante…Sur le plan diplomatique, beaucoup d'agitation pour pas grand-chose, estime WakatSéra au Burkina Faso : « c'est à se demander si la désescalade demandée, avec empressement, ces dernières heures par l'ONU qui semble sortir de sa torpeur et de son inaction, n'est pas un vœu pieux. Une chose est certaine, pour l'instant, affirme le site ouagalais, c'est bien un cri inaudible dans les crépitements des armes ! Que dire de la prochaine rencontre de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est prévue pour se tenir dans les 48 heures, en présence des présidents Tshisekedi et Kagame ? Réunir l'envahi et l'envahisseur, autour de la même table s'étant révélée, ces derniers temps, impossible, le doute, pour ne pas dire le pessimisme, est bien permis. »Enfin Ledjely en Guinée, renvoie les deux chefs d'Etat dos à dos : « le rôle d'agresseur du Rwanda est ouvertement reconnu et dénoncé publiquement. Mais Paul Kagamé s'en moque. Pour lui, l'occupation de l'Est de la RDC est la poule aux œufs d'or. »Quant à Félix Tshisekedi, poursuit Ledjely, il lui revient « d'assurer la sécurité de sa population. (…) Mais il persiste à ne compter que sur l'extérieur pour ramener la paix dans son pays. » 

Revue de presse Afrique
À la Une: l'étau se resserre autour de Goma

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 4:05


Il est très difficile d'avoir des informations fiables sur la situation dans la capitale du Nord-Kivu dans l'est de la RDC. Les combats font rage autour de la ville depuis ces derniers jours entre la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda et les FARDC, les Forces armées congolaises. D'après le site d'information congolais 7 sur 7, Goma était toujours hier soir « sous le contrôle des forces armées de la RDC et leurs alliés, les combattants patriotes dits Wazalendo. Mais une psychose est perceptible dans la ville suite à l'avancée des rebelles au Nord, même si l'armée contrôle toujours tous les lieux stratégiques. »« Tirs sporadiques dans certains quartiers de Goma, situation toujours confuse », relève pour sa part le site Actualité CD. « Face à cette insécurité grandissante, certains habitants ont cherché refuge en traversant la frontière vers Gisenyi, au Rwanda, ou en prenant la voie lacustre pour rejoindre Bukavu, dans le Sud-Kivu. La majorité des habitants, toutefois, sont restés à Goma, terrés chez eux dans l'attente d'une accalmie. Aucune communication officielle n'a été émise, affirme encore Actualité CD, pour clarifier la situation ou indiquer qui contrôle effectivement la ville. »Situation « volatile »Le site de Radio Okapi, la radio financée par l'ONU, qualifie la situation autour de Goma de « volatile ». Radio Okapi qui précise que « la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayik-wamba Wagner, a annoncé l'entrée de “nouvelles troupes rwandaises“ sur le sol congolais hier dimanche en passant par les bornes 12 et 13 à Gisenyi. Elle s'est exprimée devant le conseil de sécurité à New York. Pour elle, cette attaque directe du Rwanda constitue une déclaration de guerre frontale qui ne se cache plus derrière des artifices. Mais elle assure qu'à Goma, les soldats des FARDC, appuyés par les Casques bleus et la force de la SAMI-RDC (les soldats de la Force régionale d'Afrique australe) défendent la ville sur tous les fronts. » Incertitude…« Goma au bord du précipice », s'exclame de son côté Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « La capitale du Nord-Kivu est désormais complètement encerclée et asphyxiée par les rebelles du M23, appuyés par le Rwanda voisin, affirme Afrikarabia. Après la chute de Sake jeudi, dernier verrou avant Goma, la rébellion se trouve désormais dans les faubourgs de la ville. Plusieurs routes ont été fermées hier dimanche, ainsi que l'aéroport. L'eau, l'électricité et l'accès à internet sont régulièrement coupés dans certains quartiers. Les combats se déroulent maintenant à l'Ouest à moins de 10 km du centre de la ville, ainsi qu'au Nord, où la rébellion a progressé depuis ses positions de Kibumba, provoquant un nouvel afflux de déplacés dans des camps déjà surchargés. »Désormais, souligne Afrikarabia, « une grande incertitude plane sur le sort de Goma. Si rien ne semble arrêter les rebelles, (toutefois) la prise de la ville et son contrôle ne seront pas aisés pour le M23. Il faudra affronter sur le terrain l'armée congolaise, aidée par les casques bleus de la MONUSCO et les soldats de la force régionale d'Afrique australe. Pour la première fois, la MONUSCO a annoncé avoir bombardé des positions rebelles sur Sake, ce qui prouve une implication plus forte de la mission onusienne, souvent accusée de passivité. Mais pour barrer la route au M23, estime encore le site, il faudra que ces forces internationales soient plus offensives. »La diplomatie impuissante…Sur le plan diplomatique, beaucoup d'agitation pour pas grand-chose, estime WakatSéra au Burkina Faso : « c'est à se demander si la désescalade demandée, avec empressement, ces dernières heures par l'ONU qui semble sortir de sa torpeur et de son inaction, n'est pas un vœu pieux. Une chose est certaine, pour l'instant, affirme le site ouagalais, c'est bien un cri inaudible dans les crépitements des armes ! Que dire de la prochaine rencontre de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est prévue pour se tenir dans les 48 heures, en présence des présidents Tshisekedi et Kagame ? Réunir l'envahi et l'envahisseur, autour de la même table s'étant révélée, ces derniers temps, impossible, le doute, pour ne pas dire le pessimisme, est bien permis. »Enfin Ledjely en Guinée, renvoie les deux chefs d'Etat dos à dos : « le rôle d'agresseur du Rwanda est ouvertement reconnu et dénoncé publiquement. Mais Paul Kagamé s'en moque. Pour lui, l'occupation de l'Est de la RDC est la poule aux œufs d'or. »Quant à Félix Tshisekedi, poursuit Ledjely, il lui revient « d'assurer la sécurité de sa population. (…) Mais il persiste à ne compter que sur l'extérieur pour ramener la paix dans son pays. » 

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À la Une: l'intensification des combats dans l'est de la RDC

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Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 3:59


C'est à la Une d'Objectif-infos.cd avec ce titre : « les affrontements armés font des milliers de déplacés et mettent à mal les structures de santé (…) la situation dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu se détériore rapidement, en raison des affrontements armés qui opposent les FARDC aux rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise ». La situation humanitaire est critique, donc, car « les affrontements ont provoqué un exode massif de la population », explique Objectif-infos, « de nombreuses localités ont été vidées de leurs habitants. Les déplacés, confrontés à un manque d'accès à l'eau potable, à la nourriture et aux soins, sont particulièrement vulnérables aux maladies ». Selon Médecins sans frontières, « plus de 270 blessés ont été soignés dans les hôpitaux de Minova et Numbi, en seulement deux semaines ».Nombreux déplacésUne situation humanitaire alarmante qui préoccupe également Afrik.com. « Près de 600 000 personnes sont actuellement déplacées dans les régions à l'ouest de Goma », précise Afrik.com, « sur la route menant à Sake, mais aussi au nord, dans d'autres camps qui peinent à accueillir un afflux croissant de réfugiés ». Selon Jeune Afrique, de nombreux déplacés « se dirigent désormais en direction du centre-ville de Goma ». Ce sont pour la plupart « des agriculteurs, qui ont abandonné leurs champs », précise Allafrica.com. Une habitante, commente l'aggravation de la situation dans la région. « Il n'y a pas que ceux qui sont dans les camps de déplacés qui souffrent », dit-elle, « certains d'entre nous à Goma souffrent plus que ceux qui sont dans les camps ». « Les écoles, dans la partie ouest de la ville, ont du mal à fonctionner », ajoute le site d'information, « en raison du danger que font peser les tirs d'armes lourdes. Face à cette situation, les écoles commencent à fermer, afin de protéger les enfants ».  Dialogue au point mortAfrikarabia, de son côté s'interroge…« Qui peut arrêter le M23 ? » C'est la question que pose Afrikarabia, qui constate : « lorsque la diplomatie est en panne, ce sont souvent les armes qui prennent le relais ». « Après l'échec du processus de paix de Luanda entre Kinshasa et Kigali, et un dialogue de Nairobi au point mort entre les groupes armés et le gouvernement congolais, rien ne semble arrêter le M23 dans sa percée vers le Sud Kivu », estime Afrikarabia, qui cite une « source sécuritaire », selon laquelle « le M23 ne devrait pas s'aventurer à vouloir prendre les villes de Goma ou de Bukavu ». « Pour mettre la pression sur Kinshasa et pousser le gouvernement à négocier, le M23 peut s'en tenir à encercler et « asphyxier » Goma », ajoute Afrikarabia, « d'autant que la prise de la capitale du Nord-Kivu serait coûteuse en vies humaines avec la présence de centaines de milliers de réfugiés dans la zone ».Tshisekedi rentre à KinshasaLa situation dans la région n'est est pas moins préoccupante. Selon Jeune Afrique, Félix Tshisekedi a d'ailleurs « écourté » son séjour à Davos, en Suisse, où il assistait au Forum Economique Mondial. « Selon deux de ses collaborateurs », précise Jeune Afrique, « il devait atterrir hier en fin de journée à Kinshasa et réunir plusieurs de ses collaborateurs, afin de faire un point sur la situation dans l'est du pays ». Retour en RDC également pour Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, « en mission au Vietnam », qui a confirmé à Jeune Afrique, qu'il écourtait son séjour pour revenir à Kinshasa. Enfin, les ressortissants américains se trouvant dans la région du Nord-Kivu, ont été alertés par leur ambassade », nous dit Jeune Afrique. « Ils ont été invités à « revoir leur plan de sécurité personnelle », « en cas de départ précipité ». L'ambassade des États-Unis expliquant toutefois « être limitée dans sa capacité à offrir une assistance consulaire », « en raison de la « dégradation » de la situation ».

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À la Une: l'intensification des combats dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 3:59


C'est à la Une d'Objectif-infos.cd avec ce titre : « les affrontements armés font des milliers de déplacés et mettent à mal les structures de santé (…) la situation dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu se détériore rapidement, en raison des affrontements armés qui opposent les FARDC aux rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise ». La situation humanitaire est critique, donc, car « les affrontements ont provoqué un exode massif de la population », explique Objectif-infos, « de nombreuses localités ont été vidées de leurs habitants. Les déplacés, confrontés à un manque d'accès à l'eau potable, à la nourriture et aux soins, sont particulièrement vulnérables aux maladies ». Selon Médecins sans frontières, « plus de 270 blessés ont été soignés dans les hôpitaux de Minova et Numbi, en seulement deux semaines ».Nombreux déplacésUne situation humanitaire alarmante qui préoccupe également Afrik.com. « Près de 600 000 personnes sont actuellement déplacées dans les régions à l'ouest de Goma », précise Afrik.com, « sur la route menant à Sake, mais aussi au nord, dans d'autres camps qui peinent à accueillir un afflux croissant de réfugiés ». Selon Jeune Afrique, de nombreux déplacés « se dirigent désormais en direction du centre-ville de Goma ». Ce sont pour la plupart « des agriculteurs, qui ont abandonné leurs champs », précise Allafrica.com. Une habitante, commente l'aggravation de la situation dans la région. « Il n'y a pas que ceux qui sont dans les camps de déplacés qui souffrent », dit-elle, « certains d'entre nous à Goma souffrent plus que ceux qui sont dans les camps ». « Les écoles, dans la partie ouest de la ville, ont du mal à fonctionner », ajoute le site d'information, « en raison du danger que font peser les tirs d'armes lourdes. Face à cette situation, les écoles commencent à fermer, afin de protéger les enfants ».  Dialogue au point mortAfrikarabia, de son côté s'interroge…« Qui peut arrêter le M23 ? » C'est la question que pose Afrikarabia, qui constate : « lorsque la diplomatie est en panne, ce sont souvent les armes qui prennent le relais ». « Après l'échec du processus de paix de Luanda entre Kinshasa et Kigali, et un dialogue de Nairobi au point mort entre les groupes armés et le gouvernement congolais, rien ne semble arrêter le M23 dans sa percée vers le Sud Kivu », estime Afrikarabia, qui cite une « source sécuritaire », selon laquelle « le M23 ne devrait pas s'aventurer à vouloir prendre les villes de Goma ou de Bukavu ». « Pour mettre la pression sur Kinshasa et pousser le gouvernement à négocier, le M23 peut s'en tenir à encercler et « asphyxier » Goma », ajoute Afrikarabia, « d'autant que la prise de la capitale du Nord-Kivu serait coûteuse en vies humaines avec la présence de centaines de milliers de réfugiés dans la zone ».Tshisekedi rentre à KinshasaLa situation dans la région n'est est pas moins préoccupante. Selon Jeune Afrique, Félix Tshisekedi a d'ailleurs « écourté » son séjour à Davos, en Suisse, où il assistait au Forum Economique Mondial. « Selon deux de ses collaborateurs », précise Jeune Afrique, « il devait atterrir hier en fin de journée à Kinshasa et réunir plusieurs de ses collaborateurs, afin de faire un point sur la situation dans l'est du pays ». Retour en RDC également pour Vital Kamerhe, le président de l'Assemblée nationale, « en mission au Vietnam », qui a confirmé à Jeune Afrique, qu'il écourtait son séjour pour revenir à Kinshasa. Enfin, les ressortissants américains se trouvant dans la région du Nord-Kivu, ont été alertés par leur ambassade », nous dit Jeune Afrique. « Ils ont été invités à « revoir leur plan de sécurité personnelle », « en cas de départ précipité ». L'ambassade des États-Unis expliquant toutefois « être limitée dans sa capacité à offrir une assistance consulaire », « en raison de la « dégradation » de la situation ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre dans l'est de la RDC, sur le terrain et dans les médias

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 4:00


Les combats continuent de faire rage dans les régions du sud et du nord Kivu. « Les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, affirment contenir "l'ennemi", précise Actualité CD, dans les zones de Lubero, Sake et Nyiragongo, tout en reconnaissant des "percées" à Bweremana (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu) ».En effet, poursuit le site congolais, « l'armée congolaise reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise, ont réussi à s'infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique. (…) L'occupation de cette ville a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique, relève encore Actualité CD. Des milliers de déplacés, originaires de Masisi et de Rutshuru, ont fui à nouveau, s'ajoutant aux 700 000 personnes déjà enregistrées dans le groupement de Buzi ».D'après une source humanitaire citée par le site congolais, « la famine risque de toucher un grand nombre de personnes. Les familles de déplacés et celles d'accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires ».Statu quo…C'est désormais la guerre à outrance dans l'est de la RDC, pointe le site Afrikarabia. « En l'absence de toute perspective diplomatique et d'accord entre la RDC et le Rwanda après l'échec des pourparlers de Luanda, le M23 et les autorités congolaises ont décidé (en effet) de privilégier la solution militaire. Kinshasa refusant toute négociation directe avec le M23, et Kigali conditionnant désormais son retrait à un dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion, faisant par la même occasion voler en éclats un cessez-le-feu qui n'a jamais vraiment été respecté. Malgré les récents succès militaires des FARDC, le rapport de force ne s'est pas vraiment inversé sur le terrain, relève encore Afrikarabia. Sans un retrait des forces rwandaises qui, selon le dernier rapport de l'ONU, apportent un soutien militaire décisif en hommes et en armes sophistiquées, on ne voit pas comment l'armée congolaise peut venir à bout de la rébellion. Du côté du M23, on a également l'impression que les rebelles ne sont plus vraiment en mesure de conquérir de nouveaux territoires sans fragiliser les zones déjà sous son contrôle ».La bataille des communiquésEt cette guerre à outrance sur le terrain se double désormais d'une guerre des mots… C'est ce que relève Jeune Afrique. « Les gouvernements de Kinshasa et de Kigali s'affrontent aussi par médias interposés à mesure que le conflit s'intensifie. Les insultes fusent, de chaque côté de la frontière. Le langage a abandonné la diplomatie ».D'un côté, le président rwandais Paul Kagamé qui traite d'idiots les chefs militaires congolais. De l'autre, les autorités de Kinshasa qui qualifient le président rwandais d'élu de la terreur et qui le comparent à Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande sous Hitler…De plus, souligne Jeune Afrique, « la guerre de communication complique le travail des journalistes. « Il faut éviter de se fier uniquement aux deux camps, met en garde Claude Sengenya, vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise à Butembo (dans l'Est). Quand les combattants du M23 prennent une localité par exemple, ils se précipitent sur une pancarte qui mentionne son nom pour tourner une vidéo et la diffuser. Mais quand on passe un coup de téléphone, on se rend compte qu'ils ont juste occupé un petit bout du village », relève-t-il. Et « l'armée congolaise n'est pas en reste, pointe encore Jeune Afrique. L'armée congolaise qui diffuse des images de soldats morts présentés comme rwandais pour signifier sa supériorité ».La guerre des réseauxBref, « chaque partie tente d'imposer son récit », aussi par le biais d'internet et des réseaux sociaux avec des influenceurs dans les deux camps.Récemment, relève le site panafricain, la chaine de télévision qatari Al Jazeera a été suspendue pour 90 jours par les autorités congolaises. Elle avait diffusé une interview du chef politique du M23, Bertrand Bisimwa. Une interview réalisée par Bojana Coulibaly, qui se présente comme chercheuse mais qui est accusée par Kinshasa d'être une influenceuse pro-rwandaise.D'ailleurs, précise Jeune Afrique, les autorités congolaises ont lancé « un avertissement aux médias qui seraient perçus comme complaisants à l'égard du M23. Les autorités congolaises qui durcissent leurs positions sur le front médiatique tout en assurant respecter la liberté de la presse ».

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À la Une: la guerre dans l'est de la RDC, sur le terrain et dans les médias

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Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 4:00


Les combats continuent de faire rage dans les régions du sud et du nord Kivu. « Les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, affirment contenir "l'ennemi", précise Actualité CD, dans les zones de Lubero, Sake et Nyiragongo, tout en reconnaissant des "percées" à Bweremana (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu) ».En effet, poursuit le site congolais, « l'armée congolaise reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise, ont réussi à s'infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique. (…) L'occupation de cette ville a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique, relève encore Actualité CD. Des milliers de déplacés, originaires de Masisi et de Rutshuru, ont fui à nouveau, s'ajoutant aux 700 000 personnes déjà enregistrées dans le groupement de Buzi ».D'après une source humanitaire citée par le site congolais, « la famine risque de toucher un grand nombre de personnes. Les familles de déplacés et celles d'accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires ».Statu quo…C'est désormais la guerre à outrance dans l'est de la RDC, pointe le site Afrikarabia. « En l'absence de toute perspective diplomatique et d'accord entre la RDC et le Rwanda après l'échec des pourparlers de Luanda, le M23 et les autorités congolaises ont décidé (en effet) de privilégier la solution militaire. Kinshasa refusant toute négociation directe avec le M23, et Kigali conditionnant désormais son retrait à un dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion, faisant par la même occasion voler en éclats un cessez-le-feu qui n'a jamais vraiment été respecté. Malgré les récents succès militaires des FARDC, le rapport de force ne s'est pas vraiment inversé sur le terrain, relève encore Afrikarabia. Sans un retrait des forces rwandaises qui, selon le dernier rapport de l'ONU, apportent un soutien militaire décisif en hommes et en armes sophistiquées, on ne voit pas comment l'armée congolaise peut venir à bout de la rébellion. Du côté du M23, on a également l'impression que les rebelles ne sont plus vraiment en mesure de conquérir de nouveaux territoires sans fragiliser les zones déjà sous son contrôle ».La bataille des communiquésEt cette guerre à outrance sur le terrain se double désormais d'une guerre des mots… C'est ce que relève Jeune Afrique. « Les gouvernements de Kinshasa et de Kigali s'affrontent aussi par médias interposés à mesure que le conflit s'intensifie. Les insultes fusent, de chaque côté de la frontière. Le langage a abandonné la diplomatie ».D'un côté, le président rwandais Paul Kagamé qui traite d'idiots les chefs militaires congolais. De l'autre, les autorités de Kinshasa qui qualifient le président rwandais d'élu de la terreur et qui le comparent à Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande sous Hitler…De plus, souligne Jeune Afrique, « la guerre de communication complique le travail des journalistes. « Il faut éviter de se fier uniquement aux deux camps, met en garde Claude Sengenya, vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise à Butembo (dans l'Est). Quand les combattants du M23 prennent une localité par exemple, ils se précipitent sur une pancarte qui mentionne son nom pour tourner une vidéo et la diffuser. Mais quand on passe un coup de téléphone, on se rend compte qu'ils ont juste occupé un petit bout du village », relève-t-il. Et « l'armée congolaise n'est pas en reste, pointe encore Jeune Afrique. L'armée congolaise qui diffuse des images de soldats morts présentés comme rwandais pour signifier sa supériorité ».La guerre des réseauxBref, « chaque partie tente d'imposer son récit », aussi par le biais d'internet et des réseaux sociaux avec des influenceurs dans les deux camps.Récemment, relève le site panafricain, la chaine de télévision qatari Al Jazeera a été suspendue pour 90 jours par les autorités congolaises. Elle avait diffusé une interview du chef politique du M23, Bertrand Bisimwa. Une interview réalisée par Bojana Coulibaly, qui se présente comme chercheuse mais qui est accusée par Kinshasa d'être une influenceuse pro-rwandaise.D'ailleurs, précise Jeune Afrique, les autorités congolaises ont lancé « un avertissement aux médias qui seraient perçus comme complaisants à l'égard du M23. Les autorités congolaises qui durcissent leurs positions sur le front médiatique tout en assurant respecter la liberté de la presse ».

Wimbi la Siasa
Vita Mashariki mwa DRC vyawaathiri maelfu ya watu Masisi

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 10:00


Tunaangazia kuendelea kwa vita Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, kati ya jeshi la serikali FARDC wanaoshirikiana na wapiganaji wa Wazalendo dhidi ya waasi wa M 23 wanaoungwa mkono na Rwanda. Watu zaidi ya 100, 000 wameyakimbia makaazi yao katika wilaya ya Masisi tangu kuanza kwa mwaka 2025 kwa mujibu wa Umoja wa Mataifa.Nini suluhu ya mzozo huu ?

Habari za UN
13 JANUARI 2025

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 9:57


Hii leo jaridani tunaangazia ripoti mpya kuhusu hali ya usalama na afya ya watoto kote duniani, na amnai na usalama nchini Syria. Makala inatupeleka nchini Uganda na mashinani nchini DRC, kulikoni?Ripoti mpya ya kila mwaka kuhusu mustakabali wa watoto ambayo imetolewa leo na shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia watoto UNICEF, imeonya kwamba dunia inaingia katika zama mpya za majanga kwa watoto.Wasyria wana matarajio makubwa kwa nchi yao, na hamu kubwa ya watu kutoka katika kila nyanja ya jamii kuja pamoja na kuunda katiba mpya, ambayo lazima ianze na mazungumzo ya kitaifa yaliyo jumuishi. Hayo ni kwa mujibu wa Najat Rochdi, Naibu Mjumbe Maalum wa Umoja wa Mataifa kwa Syria, ambaye amekuwa Damascus kukutana na wajumbe kadhaa wa mamlaka ya mpito ili kuhakikisha Wasyria wote wana uwezo wa kushiriki katika mustakbali wa nchi hiyo.Makala inatupeleka nchini Uganda ambako shirika la Umoja wa Mataifa la Kuhudumia Watoto (UNICEF) kwa muda sasa limekuwa likifanya jukumu muhimu katika kuwezesha usajili wa watoto.Na mashinani fursa ni yake Antoinette Nzale, mkimbizi wa ndani katika kijiji cha Fataki iliyoko Ituri mashariki mwa Jamhuri ya Kidemkrasia ya Congo, DRC akishuhudia jinsi ambavyo juhudi za pamoja za Ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani nchini humo MONUSCO na wanajeshi wa serikali FARDC zinavyowawezesha wakimbizi wa ndani kuanza kurejea katika mazingira yao ya awali taratibu.Mwenyeji wako ni Assumpta Massoi, karibu!  

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Comment pacifier l'Est de la RDC ?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 47:10


​Depuis quelques jours, des affrontements ont lieu entre l'armée congolaise et les milices Wazalendo contre les rebelles du M23 sur divers points stratégiques dans le Nord-Kivu. Sous l'Arbre à palabres, Eric Topona et ses invités retracent les racines de ce conflit.​

Revue de presse Afrique
À la Une: la libération de quatre Français de la DGSE au Burkina Faso

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 4:07


Ils avaient été arrêtés en décembre 2023, accusés d'espionnage, accusations rejetées par Paris. Ils ont donc été libérés hier, « grâce à la médiation du roi Mohamed VI » précise Wakatsera, au Burkina Faso. Alors qu'Aujourd8.net titre : « Petit dégel Axe-Ouaga-Paris via Rabat » et ajoute : « c'est ce qu'on appelle les fruits immédiats de la coopération, celle portée au pinacle par Emmanuel Macron, entre la France et le Maroc ». « La libération rendue à ces quatre personnes de la DGSE », poursuit le site burkinabé, « ne détendra pas l'atmosphère sibérienne entre l'axe Paris-Ouaga, mais c'est toujours ça de gagné. On ne peut que s'incliner devant la diplomatie de ce 'roi des pauvres', Mohamed VI, qui est incontournable au Sahel, dans le rapport avec la France ».Au Maroc, l'Opinion remarque que « le succès de la médiation du roi du Maroc, intervient alors que Paris et Rabat ont récemment scellé leur réconciliation, incarnée par une visite d'État du président français fin octobre au Maroc, après trois ans de crise aigüe. » APAnews, de son côté, parle d'une « percée diplomatique majeure, qui marque un tournant dans les relations internationales en Afrique de l'Ouest (…) dans un contexte diplomatique tendu entre Paris et Ouagadougou, depuis le coup d'État de septembre 2022, qui a porté le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir ».Nouveau chef d'état-majorEn RDC, Félix Tshisekedi a procédé hier soir à une série de changements à la tête des forces armées. C'est ainsi, nous explique Objectif-infos, « que le chef de l'État a élevé le général Jules Banza, au grade de chef d'état-major des forces armées de la RDC ». « Sa nomination, ajoute le site d'information, intervient au moment où les rebelles du M 23, soutenus par le Rwanda, poursuivent leurs offensives dans la province du Nord-Kivu ». Le prédécesseur de Jules Banza, Christian Tshiwewe devient lui, « conseiller militaire du président », précise Actualité.cd qui ajoute : « il quitte la tête des forces armées, au moment où l'armée congolaise fait face à d'importantes difficultés sur le terrain, face à la rébellion du M 23, soutenue par le Rwanda. Sous son commandement, plusieurs localités du Nord-Kivu sont tombées sous le contrôle des rebelles ».  « Certains analystes », poursuit Actualité.cd, estiment « qu'en renouvelant le commandement des FARDC, le chef de l'État Félix Tshisekedi, en sa qualité de commandeur suprême des forces armées, cherche à insuffler un nouvel élan au sein de l'armée congolaise. »Abandonnées à leur sortEnfin, le bilan du passage du cyclone Chido au Mozambique s'avère particulièrement lourd. « Le dernier bilan fait état d'au moins 70 morts et plus de 600 blessés », nous dit Afrik.com. « Cependant, les humanitaires estiment que le bilan pourrait être bien plus lourd, avec de nombreux dégâts non encore comptabilisés en raison des difficultés d'accès et de la lenteur des évaluations sur le terrain ». « Les habitants manquent de tout, bien que l'aide alimentaire commence à arriver », explique la responsable d'une ONG. « Les populations locales, commente Afrik.com  « se sentent abandonnées à leur sort, confrontées à une succession de crises qui exacerbent leurs souffrances, entre catastrophes naturelles, insécurité et conflits armés ».De son côté, Africanews précise que « la Province de Cabo Delgado, où vivent environ deux millions de personnes, a été la première région touchée par le cyclone Chido au Mozambique. De nombreuses maisons, écoles et établissements de santé y ont été partiellement ou complètement détruits ». Au-delà du constat sur le terrain, Africanews rappelle que « depuis quelques années, les tempêtes dans la région sont de plus en plus violentes. En 2019, le cyclone Idai a ainsi tué plus de 1300 personnes, principalement au Mozambique, au Malawi et au Zimbabwé ».

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À la Une: la libération de quatre Français de la DGSE au Burkina Faso

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Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 4:07


Ils avaient été arrêtés en décembre 2023, accusés d'espionnage, accusations rejetées par Paris. Ils ont donc été libérés hier, « grâce à la médiation du roi Mohamed VI » précise Wakatsera, au Burkina Faso. Alors qu'Aujourd8.net titre : « Petit dégel Axe-Ouaga-Paris via Rabat » et ajoute : « c'est ce qu'on appelle les fruits immédiats de la coopération, celle portée au pinacle par Emmanuel Macron, entre la France et le Maroc ». « La libération rendue à ces quatre personnes de la DGSE », poursuit le site burkinabé, « ne détendra pas l'atmosphère sibérienne entre l'axe Paris-Ouaga, mais c'est toujours ça de gagné. On ne peut que s'incliner devant la diplomatie de ce 'roi des pauvres', Mohamed VI, qui est incontournable au Sahel, dans le rapport avec la France ».Au Maroc, l'Opinion remarque que « le succès de la médiation du roi du Maroc, intervient alors que Paris et Rabat ont récemment scellé leur réconciliation, incarnée par une visite d'État du président français fin octobre au Maroc, après trois ans de crise aigüe. » APAnews, de son côté, parle d'une « percée diplomatique majeure, qui marque un tournant dans les relations internationales en Afrique de l'Ouest (…) dans un contexte diplomatique tendu entre Paris et Ouagadougou, depuis le coup d'État de septembre 2022, qui a porté le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir ».Nouveau chef d'état-majorEn RDC, Félix Tshisekedi a procédé hier soir à une série de changements à la tête des forces armées. C'est ainsi, nous explique Objectif-infos, « que le chef de l'État a élevé le général Jules Banza, au grade de chef d'état-major des forces armées de la RDC ». « Sa nomination, ajoute le site d'information, intervient au moment où les rebelles du M 23, soutenus par le Rwanda, poursuivent leurs offensives dans la province du Nord-Kivu ». Le prédécesseur de Jules Banza, Christian Tshiwewe devient lui, « conseiller militaire du président », précise Actualité.cd qui ajoute : « il quitte la tête des forces armées, au moment où l'armée congolaise fait face à d'importantes difficultés sur le terrain, face à la rébellion du M 23, soutenue par le Rwanda. Sous son commandement, plusieurs localités du Nord-Kivu sont tombées sous le contrôle des rebelles ».  « Certains analystes », poursuit Actualité.cd, estiment « qu'en renouvelant le commandement des FARDC, le chef de l'État Félix Tshisekedi, en sa qualité de commandeur suprême des forces armées, cherche à insuffler un nouvel élan au sein de l'armée congolaise. »Abandonnées à leur sortEnfin, le bilan du passage du cyclone Chido au Mozambique s'avère particulièrement lourd. « Le dernier bilan fait état d'au moins 70 morts et plus de 600 blessés », nous dit Afrik.com. « Cependant, les humanitaires estiment que le bilan pourrait être bien plus lourd, avec de nombreux dégâts non encore comptabilisés en raison des difficultés d'accès et de la lenteur des évaluations sur le terrain ». « Les habitants manquent de tout, bien que l'aide alimentaire commence à arriver », explique la responsable d'une ONG. « Les populations locales, commente Afrik.com  « se sentent abandonnées à leur sort, confrontées à une succession de crises qui exacerbent leurs souffrances, entre catastrophes naturelles, insécurité et conflits armés ».De son côté, Africanews précise que « la Province de Cabo Delgado, où vivent environ deux millions de personnes, a été la première région touchée par le cyclone Chido au Mozambique. De nombreuses maisons, écoles et établissements de santé y ont été partiellement ou complètement détruits ». Au-delà du constat sur le terrain, Africanews rappelle que « depuis quelques années, les tempêtes dans la région sont de plus en plus violentes. En 2019, le cyclone Idai a ainsi tué plus de 1300 personnes, principalement au Mozambique, au Malawi et au Zimbabwé ».

Habari za UN
Walinda amani wa UN kutoka Tanzania wasaidia watoto yatima huko Beni, DRC

Habari za UN

Play Episode Listen Later Nov 4, 2024 3:16


Nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC, mapigano kati ya jeshi la serikali, FARDC na vikundi vilivyojihami, yamesababisha vifo na hata watu kufurushwa makwao. Watoto wamesalia yatima na hawana walezi. Vituo vya kulea watoto yatima vimebeba jukumu la kuwatunza, lakini navyo viko taabani. Walinda amani wa Umoja wa Mataifa, kutoka Tanzania, TANZBATT-11 wanaohudumu katika ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani DRC, MONUSCO waliguswa na kuamua kujiongeza na kuwasilisha msaada kwa watoto hao. Afisa Habari wa TANZBATT-11 Kapteni Fadhillah Nayopa anasimulia kile walichofanya.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël : les activités de l'Unrwa interdites sur le territoire

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le nouveau leader du Hezbollah, la progression du M23 dans le Nord-Kivu et la visite d'Emmanuel Macron à Rabat. Israël : les activités de l'Unrwa interdites sur le territoire Avec une majorité écrasante, le Parlement israélien a voté en faveur d'une loi qui banni les activités de l'Unrwa en Israël. Que reproche l'État hébreu à l'agence onusienne ? À quel point cette décision risque-t-elle d'aggraver la situation humanitaire des réfugiés palestiniens ? Avec Sami Boukhelifa, correspondant permanent de RFI à Jérusalem.  Liban : qui est Naïm Qassem, nouveau chef du Hezbollah ? Un mois après la mort d'Hassan Nasrallah, le Hezbollah a choisi son nouveau leader, Naïm Quassem. Qui est-il ? Quelle est son importance au sein du mouvement ? Quelle est sa marge de manœuvre pour réorganiser l'organisation chiite, aujourd'hui très affaibli ? Avec Karim-Emile Bitar, professeur à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et chercheur associé à l'IRIS.  RDC : le M23 progresse dans le Nord-Kivu Les rebelles du M23 ont lancé une importante offensive dans le Nord-Kivu. Le groupe armé a pris plusieurs localités, et les FARDC ont envoyé des renforts. Quelle est actuellement la situation sur le terrain ? Les autorités craignent que le M23 s'empare du village de Pinga. Quelles conséquences une chute de la localité pourrait-elle avoir sur la situation dans l'est du pays ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordinateur du baromètre sécuritaire du Kivu, un projet du Groupe d'études sur le Congo et de Human Rights Watch qui cartographie les violences armées dans l'est de la RDC.  France/Maroc : vers un réchauffement des relations ? Le président français a achevé une visite de trois jours dans la capitale marocaine, où il a passé de nombreux accords et contrats avec le roi Mohammed VI. Pourquoi Paris et Rabat ont-ils décidé de renouer les liens après plusieurs années de tensions ? Les nombreux accords et contrats signés sont-ils véritablement un gage de réconciliation entre les deux pays ? Avec Abdelmalek Alaoui, président de l'Institut marocain d'intelligence stratégique.

Invité Afrique
RDC: au Parc national des Virunga «ceux qui tuent les animaux, ce sont les groupes armés»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 8:47


Comment protéger les animaux contre la furie des hommes ? C'est la bataille que mène le Congolais Bantu Lukambo pour sauvegarder les animaux sauvages dans le Parc national des Virunga, à l'Est de la République démocratique du Congo. Hier à Londres, ce militant environnementaliste de 51 ans a reçu le prix prestigieux du Fonds International pour la Protection des Animaux, le prix IFAW. En ligne de la capitale britannique, il raconte son combat au micro de Christophe. Boisbouvier. RFI : Bantu Lukambo, vous êtes né dans un village de pêcheurs au cœur du parc des Virunga, pourquoi vous êtes-vous engagé très jeune dans ce combat pour la défense des animaux ? Bantu Lukambo : En fait, il y avait du désordre, il y avait du braconnage, il y avait tout. Alors mon papa était pêcheur et papa surtout faisait allusion aux hippopotames. Il nous disait que c'est grâce aux hippopotames qu'il y a des poissons.Et pourquoi est-ce grâce aux hippopotames qu'il y a du poisson ?En fait, avec la bouse des hippopotames, les poissons trouvent de quoi manger. Donc, il ne fallait pas décimer les écosystèmes. En les décimant, on serait, nous aussi, candidats à la mort.Est-ce que, dans votre village, les gens se moquaient de votre papa et de vous en vous disant que vous feriez mieux de défendre les humains que les animaux ?Oui, oui, oui ! Même aujourd'hui, il y a des moments où on nous dit cela. Parfois, il y a ceux-là qui nous comparent à des fous. Ils disent, non, les gens sont en train de mourir, mais vous, vous défendez les animaux ! Bon, petit à petit, nous arrivons à convaincre les autres, puisque aujourd'hui, au moins 75% des communautés ont compris que nous avons l'obligation de protéger les écosystèmes, puisque sans les écosystèmes, on ne peut pas vivre.Alors, vous dites qu'au village, aujourd'hui, les gens comprennent mieux le sens de votre combat, mais ça ne les empêche pas de continuer à chasser ces animaux, non ?Bon, en fait, ceux qui tirent les animaux ne sont pas les communautés locales. Ce sont les groupes armés. Parce que tu vois, la plupart des groupes armés, ils se servent des animaux, les abattent pour avoir de quoi acheter les munitions, les uniformes et à manger. Mais les communautés, vraiment, non ! Et si nous réussissons le combat sur le terrain, c'est grâce à ces communautés-là.Et quand vous parlez des groupes armés, il s'agit de qui ?Il s'agit du M 23 par exemple, il y a les Wazalendos, il y a même les militaires de nos forces armées : les FARDC [NDLR : Les Forces armées de la République démocratique du Congo] qui abattent les animaux. C'est pourquoi j'ai dit : les porteurs d'armes.Alors, face à ces porteurs d'armes, il y a quand même les écogardes, qu'est-ce-que ceux-ci peuvent faire pour protéger le parc ?Bon, ces gens-là, vraiment, sont dans des difficultés totales, comme nous les défenseurs de l'environnement. Ils sont malmenés par les M 23, aussi par les FARDC. Aussi par les groupes Maï Maï, les Wazalendos-là. C'est pourquoi, aujourd'hui, le trafic illicite est vraiment visible, surtout à la frontière entre le Congo et l'Ouganda. C'est facilité par ces porteurs d'armes.Et quels sont les animaux qu'ils abattent ?Les éléphants pour leur ivoire, les hippopotames pour la viande et les gorilles pour leurs bébés.Pour les revendre à des trafiquants ?Oui, pour avoir un bébé gorille, il faut décimer soit la famille tout entière, ou bien la moitié de la famille.  D'ailleurs, récemment, nous avons écrit une lettre aux trois présidents du Rwanda, de l'Ouganda et du Congo, pour qu'ils puissent voir comment plaider pour cet espace et le laisser aux écogardes du Congo, du Rwanda et de l'Ouganda. Jusque-là, nous n'avons pas eu des réponses. Mais pour le moment, les gorilles sont en difficulté puisque la zone est occupée par les militaires du M 23.Donc votre combat, c'est aussi pour que les montagnes des Virunga deviennent une zone démilitarisée ?Oui ! Nous voulons vraiment que la zone où habitent les gorilles de la partie congolaise, la partie rwandaise et la partie ougandaise soit une zone neutre. No war. Qu'on la laisse entre les mains des écogardes de ces trois pays.Une zone no war ? Une zone sans guerre ? Une zone démilitarisée ?Oui. C'est ça notre combat !Alors, il y a les groupes armés, il y a les trafiquants, est-ce qu'il n'y a pas aussi la surpopulation qui menace le Parc national des Virunga ?Bon, au Congo, nous n'avons pas un problème de l'explosion démographique, surtout que nous avons beaucoup de terres qui sont vacantes. Mais, aujourd'hui, avec la présence des rescapés qui fuyaient les zones sous contrôle rebelle, ils ont quand même essayé de détruire une grande partie du Parc national des Virunga à la recherche du bois de chauffe. Bon, c'est ça !Oui, il y a quand même des villageois qui s'installent dans le Parc des Virunga pour défricher, pour cultiver la terre ou pour chercher du bois de chauffe ?Oui, oui, ça, c'est vrai. Il y a une partie qui est vraiment polluée et ça, c'est avec la bénédiction des groupes armés encore.Et comment empêcher les populations de s'installer dans ce parc ?Pour le moment, avec la guerre, ce n'est pas facile. Puisque tu vois, lorsque vous arrivez à Goma, vous pouvez pleurer. La population est, je peux dire, abandonnée. Les rescapés sont presque abandonnés et c'est ce qui pousse une partie des rescapés à aller dans le parc pour se débrouiller. Pour chercher comment trouver les bois de chauffe. Mais aussi, il y a une partie qui est détruite par nos militaires, qui ont placé des tronçonneuses pour fabriquer des planches là-bas.Des planches de bois ?Oui.Pour la construction des maisons, c'est ça ?Oui.À lire aussiSabrina Krief (vétérinaire): les gorilles sont «la seule population de grands singes en augmentation aujourd'hui»

Daybreak Africa  - Voice of America
Uganda, Congolese forces rescue dozens from ADF rebels - September 25, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Sep 25, 2024 2:53


The Uganda Army (UPDF) and the Congolese army (FARDC) have successfully rescued 40 people, mostly women and children, from the Allied Democratic Forces (ADF) rebels in the northeastern Democratic Republic of Congo. The rescue occurred following fierce fighting in Biakato, Mambasa territory, located 67 km northwest of Beni in Ituri Province, where 27 ADF rebels were also killed. Major Bilal Katamba, the UPDF Mountain Division and Operation Shujaa spokesperson tells VOA's Douglas Mpuga that the joint mission was a success

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Ruto ateua mawaziri wapya, Paul Kagame ashinda uchaguzi, usalama bado mashariki DRC

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Jul 20, 2024 20:12


Makala hii imeangazia hatua ya rais wa Kenya William Ruto ya kuwateua mawaziri wapya baada ya mashinikizo, nchi yake ikishuhudia maandamano ya vijana, Kukamatwa kwa mshukiwa wa mauaji ya watu ambao miili yao ilikutwa jalalani Kware jijini Nairobi akiri kuwaua wanawake 42, rais wa Rwanda Paul Kagame ashinda uchaguzi kwa kishindo, Waasi wa M23 na jeshi la congo FARDC wakubali kusimamisha vita baada ya Marekani kutangaza kuongeza muda wa siku 15 kuruhusu misaada ya kibinadamu...na mengineyo..kwengineko duniani ambako watu wamestushwa ulimwenguni kuhusu hitilafu iliyojitokeza kiteknolojia..-  

Invité Afrique
RDC: «La progression du M23 après la chute de Kanyabayonga a été très rapide»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2024 12:17


En RDC, la ville de Kanyabayonga, considérée comme un verrou stratégique contrôlant l'accès au grand nord dans l'est du pays, notamment à Butembo, la plus grande ville du Nord-Kivu dans la région, ou encore à Beni, dans l'Ituri, est tombée aux mains du M23 soutenu par le Rwanda, samedi 29 juin, la veille de la commémoration du 64e anniversaire de l'indépendance de la RDC. Quelles conséquences, de quelle marge de manœuvre dispose le président congolais ? Pierre Boisselet coordonne les recherches sur la violence au Congo pour l'Institut Ebuteli, basé à Kinshasa et partenaire du Groupe d'études sur le Congo, de l'université de New York, répond aux questions de Esdras Ndikumana. RFI : Pierre Boisselet, est-ce qu'on peut parler d'un coup dur politique et stratégique pour le président de la RDC, Félix Tshisekedi, à la veille de la commémoration de l'indépendance du pays ? Pierre Boisselet : Je relativiserai peut-être un tout petit peu l'importance stratégique de Kanyabayonga. C'est vrai que c'est un nœud de communication, mais en fait ces routes-là étaient déjà très largement contrôlées par le M23. Donc, en soi, la chute de Kanyabayonga n'a pas forcément un impact très important sur la capacité à communiquer entre Goma et les villes du Grand Nord que vous avez cité.Butembo et Beni... Et sur le plan politique, qu'en est-il ? C'est vrai que ça a une importance politique et symbolique très grande, notamment parce que, en fait, ça faisait plusieurs semaines que les Forces armées de la RDC (FARDC) et les groupes armés qui leur sont alliés, dits « Wazalendo », essayaient d'empêcher en fait le M23 de la prendre, et c'est vrai que cette ville, c'était un peu le verrou qui empêchait le M23 de pénétrer sur le territoire de Lubero. Et ça, c'est important, entre autres raisons, parce que le M23 précédemment, et notamment dans la crise de 2012, 2013, n'avait jamais pénétré dans ce territoire.À ce propos justement, la chute de Kanyabayonga, « c'est comme une digue qui lâche », selon les mots d'un analyste congolais, qui a parlé d'une série de villes qui sont tombées comme un château de cartes dans la foulée. Et c'est aussi votre impression ? Oui, il y a plusieurs localités qui sont tombées très vite après. On peut citer notamment Kayna et Kirumba. Effectivement, la progression du M23 après la chute de Kanyabayonga a été très rapide.Alors, les FARDC sont accusées par une partie de la population d'avoir fui sans combattre et notamment à Kirumba justement, la plus grande agglomération de la région. Comment peut-on l'expliquer ? Alors, effectivement, on a des informations qui nous viennent du front aussi, qui vont dans ce sens. C'est dû aux faiblesses des FARDC, qu'il y a un manque d'encadrement, de gouvernance, d'équipements et d'organisation assez largement, et ce sont des choses qu'on avait déjà vues par le passé dans cette crise du M23. Il faut peut-être ajouter aussi, pour être juste, que dans cette crise, les FARDC font non seulement face au M23, mais aussi à l'armée rwandaise et dont on sait qu'elle est extrêmement bien organisée et extrêmement bien équipée. Les experts de l'ONU affirment que l'armée rwandaise est aussi nombreuse, sinon plus, que les troupes du M23 en RDC actuellement.Le nouveau développement militaire survient après des mois d'accalmie dans la région. Vous l'avez évoqué à propos de renforts rwandais, de soldats rwandais qui se trouvent dans le Nord-Kivu. C'est ce qui explique ce qui se passe aujourd'hui ? Ces renforts, dont les experts ont parlé, datent d'il y a plusieurs mois, vraisemblablement. Donc, cette explication seule n'explique pas forcément pourquoi il y a eu cette percée au niveau de Kanyabayonga. Mais ce qui me frappe, c'est que d'une part, on l'a dit, c'est arrivé à la veille de la fête nationale congolaise. Et je note aussi que c'est arrivé quelques jours après l'annonce du Médiateur de cette crise, le président angolais Lourenço, qui avait annoncé que les présidents congolais Tshisekedi et rwandais Kagame devaient se rencontrer prochainement. La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a tout de suite dit qu'il n'était pas question de négocier avec les agresseurs. Voilà, on peut se poser la question s'il ne s'agit pas de renforcer encore la pression au niveau militaire pour contraindre le gouvernement congolais à négocier.La Première ministre, Judith Suminwa, a réaffirmé le refus de la RDC de négocier avec le Rwanda. La montée en puissance promise par le gouvernement n'a pas donné de fruits jusqu'ici. Est-ce qu'on peut parler d'une véritable impasse ? D'un côté, le M23 et le Rwanda semblent compter sur leur supériorité militaire et jugent qu'ils sont en capacité de contraindre le gouvernement congolais à des concessions. Et de l'autre, le gouvernement congolais se veut intransigeant, ce qui d'ailleurs correspond à la volonté de nombreux Congolais. Et donc, ça explique que ces négociations soient sans cesse repoussées et que dans l'intervalle, le conflit continue.Félix Tshisekedi a annoncé lors de son discours à la Nation qu'il a donnée des instructions claires et fermes pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale du pays. Quelle est sa marge de manœuvre réellement ? On ne sait pas vraiment quelles sont ses instructions, donc c'est assez difficile de les commenter. Mais, effectivement, on a le sentiment que sa marge de manœuvre est assez réduite. En fait, le gouvernement congolais a joué beaucoup de cartes jusqu'à présent. Il a considérablement augmenté le budget de sa défense, il a recruté des sociétés militaires privées, il a décidé de s'appuyer sur les groupes armés locaux « Wazalendo ». Il a aussi sollicité l'intervention de pays de la région... Tout ceci a déjà eu lieu d'une certaine manière, sans qu'on voie d'avancées décisives jusqu'à maintenant au profit de l'armée congolaise. Et donc c'est assez difficile de voir quelles sont les cartes qui lui restent encore à jouer aujourd'hui.

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Maandamano nchini Kenya kupinga mswada wa fedha 2024, hali ya usalama DRC

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Jun 22, 2024 20:14


Makala imeangazia hatua ya wabunge wa Kenya kuidhinisha mswada wa fedha wa 2024 kuingia katika hatua ya pili kabla ya kupitishwa licha ya maandamano makubwa nchini, ziara ya rais Felix Tshisekedi huko Lubumbashi, na kuendelea kwa mapigano kati ya FARDC na waasi wa M23, Uganda yawasamehe waasi wa zamani wa ADF, kuapishwa kwa rais wa Afrika kusini Cyril Ramaphosa, hali huko Afrika Magharibi, na kwengineko duniani

Wimbi la Siasa
Jaribio la mapinduzi nchini DRC lazua maswali mengi

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later May 22, 2024 10:13


Wimbi la siasa inaangazia kilichotokea Mei 19 jijini Kinshasa ambako vikosi vya jeshi la serikali (FARDC) viilidai kuzima jaribio la mapinduzi dhidi ya rais wa nchi hiyo.Tukio hilo lililotokea usiku wa kuamkia jumapili ya Mei 19, lakini sasa tukio hilo limeibua maswali mengi bila majibu. Kudadavua hili, utawasikia Georges Msamali, mtaalamu wa masuala ya kiusalama akiwa Nairobi nchini Kenya, Francois Alwende ni raia wa DRC na mtaalamu wa siasa za DRC.

Invité Afrique
RDC: «La communauté internationale pousse les gouvernements congolais et rwandais à initier des discussions»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 14, 2024 5:19


Dans l'est de la République démocratique du Congo, l'armée congolaise et les rebelles du M23 s'affrontent depuis hier mardi à Saké, à 25 km à l'ouest de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Pourquoi cette escalade militaire ? Et pourquoi des manifestations anti-occidentales ont-elles éclaté la semaine dernière à Kinshasa ? Entretien avec Pierre Boisselet, responsable des recherches sur la violence à l'Institut congolais Ebuteli. RFI : Pourquoi, ce mardi, les rebelles du M23 ont-ils attaqué Saké à quelque 25 kilomètres à l'ouest de Goma ?Pierre Boisselet : En fait, Saké, c'est un verrou stratégique parce que ça permettrait de parfaire l'encerclement de la ville de Goma et de contrôler toutes ses issues. C'est au travers de cette ville que Goma peut rallier, par la route, le territoire de Masisi et la province du Sud-Kivu. Et par ailleurs, on sait que, ces dernières semaines, les troupes de la Sadc, les troupes sud-africaines et tanzaniennes de la Sadc, ont commencé leur déploiement et étaient en train de se déployer, notamment à Saké, avec l'intention de mener une campagne beaucoup plus offensive contre le M23, donc ça peut être aussi une façon de gêner leur déploiement.Et pourquoi cette escalade militaire au Nord-Kivu depuis le début de ce mois de février ?Alors, en fait, ces dernières semaines, la communauté internationale pousse en fait les parties prenantes, notamment le gouvernement congolais et le gouvernement rwandais, à initier à nouveau des discussions. Alors, les offensives en cours peuvent être vues comme une façon de renforcer leurs positions de force dans la perspective éventuelle de ces négociations à venir. Ou peut-être pour le gouvernement congolais de s'assurer d'empêcher de devoir en arriver là. Et par ailleurs, il y a ce déploiement des troupes de la Sadc, qui a commencé ces dernières semaines et qui s'est intensifié ces derniers jours, avec vraisemblablement pour but de mener une offensive beaucoup plus résolue contre le M23.Depuis quelques mois, l'armée congolaise est équipée de drones armés. Et, depuis quelques jours, selon un document de l'ONU consulté par l'Agence France presse, les rebelles du M23 sont équipés de missiles sol-air lancés à partir de blindés rwandais. Est-ce qu'on peut dire que la guerre ne se joue plus seulement sur terre, mais aussi dans les airs ?Oui, alors, tout à fait. C'est une nouvelle donnée en fait de ce conflit, depuis ces derniers mois, avec l'arrivée de ces drones armés qui sont employés par les FARDC, qui ont été acquis notamment par l'intermédiaire de sociétés militaires privées. Ça a changé la donne sur le terrain, c'est-à-dire qu'il y a eu des frappes qui ont porté des coups assez durs au M23, qui a même d'ailleurs été obligé de reconnaître dans un communiqué avoir perdu deux de ses commandants dans une de ses frappes. Par ailleurs, le président Tshisekedi a eu des déclarations très offensives pendant la campagne électorale, il y a quelques semaines, en disant notamment, en évoquant, la possibilité de déclarer la guerre au Rwanda. Et il a dit que les FARDC avait maintenant les capacités de frapper au Rwanda sans avoir à traverser la frontière à pied. Donc, vraisemblablement, il faisait référence à ses capacités de drones. Alors en face, le M23 et le Rwanda ne sont pas restés passifs. Effectivement, ils ont acquis ce type d'armement, ou en tout cas ils les ont renforcés, ces missiles sol-air, et ils en ont fait usage contre ces drones armés. Donc, il y a effectivement une escalade dans ce secteur.Et dans la guerre aérienne…Oui, et dans la guerre aérienne, même si aujourd'hui il y a un doute sur la capacité des drones armés côté FARDC à continuer d'opérer. On sait qu'il y en avait trois à l'origine et il semblerait qu'il y en ait un qui ait été abattu et un autre qui se soit crashé sur l'aéroport d'où il décollait. Et il y a des incertitudes sur le troisième. Donc, on ne sait pas pour l'instant quelles sont les capacités précises des FARDC à continuer de les employer, ni s'ils comptent en acquérir de nouveaux. Mais voilà, il semble qu'avec l'acquisition de ces missiles sol-air, le M23 et ses soutiens rwandais aient en quelque sorte rééquilibré le rapport de force dans ce secteur.Depuis une semaine, des manifestants congolais s'en prennent aux sites de l'ONU au Congo, ce n'est pas très nouveau, mais aussi aux ambassades occidentales basées à Kinshasa. Et ça, c'est nouveau. Les manifestants accusent les pays occidentaux de soutenir le Rwanda contre le Congo. Mais ça fait plus de deux ans que la guerre a repris. Pourquoi ces manifestations n'arrivent que maintenant ? Et que cherche, derrière, le pouvoir de Kinshasa ?D'abord, on peut dire que ces manifestations sont largement en réaction à l'intensification des combats. On a vu que les FARDC étaient en difficulté sur certains fronts, que les combats s'étaient beaucoup rapprochés de Goma, ça a créé un fort ressentiment et ça a réveillé certainement le sentiment très présent au Congo que la communauté internationale est passive par rapport à ce conflit. Elle ne met pas suffisamment la pression sur le Rwanda, voire, pour les franges les plus radicales de l'opinion, elle soutient le Rwanda dans son propre soutien au M23. Alors, effectivement, il semblerait qu'il y a eu une forme de passivité des autorités congolaises face à ces manifestations, au moins au début. On peut essayer de l'interpréter, c'est-à-dire que, d'abord, s'opposer aux manifestants, les réprimer dans cette contestation, ça aurait été prendre le risque de l'impopularité, voire d'accusation de complicité. Alors qu'au contraire, ces manifestations, elles ont quand même l'intérêt pour une partie du pouvoir de désigner des responsables autres pour expliquer les difficultés de l'armée congolaise. Par ailleurs, on sait qu'une partie des Occidentaux pousse actuellement les parties en conflit, et notamment le gouvernement congolais, à négocier, à accepter des discussions, ce en quoi le gouvernement congolais a toujours été très réticent. Et donc, on peut imaginer que ces manifestations ont aussi eu comme conséquence d'accroître la pression sur la communauté internationale, pour essayer de l'inciter à revoir sa position afin qu'elle s'aligne davantage sur ce que lui demande Kinshasa, à savoir de désigner le Rwanda comme agresseur et de prendre des sanctions plus importantes vis-à-vis de ce pays.

Revue de presse Afrique
À la Une: pas de pause électorale pour les violences dans l'Est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 29, 2023 4:06


Radio Okapi relaie le SOS de la population de Saké. Ce carrefour du Nord-Kivu vit au quotidien dans l'ombre des groupes armés. La nuit dernière, deux directeurs d'école y ont été abattus. Les deux victimes revenaient de Goma, les poches pleines de leur salaire.Une horreur parmi d'autres dans les médias congolaisCinq villageois tués près de Rutshuru. Dix morts en une semaine près de Béni. Quatre morts sur les hauts plateaux du Sud-Kivu dans les combats entre les milices rwandophones banyamulenge et leurs ennemis maï-maï. Des décomptes macabres et autant d'appels à l'aide éclipsés par l'attente des résultats de la présidentielle.Et dans ce contexte d'insécurité, l'armée officialise l'arrivée de nouvelles forces étrangères, rapporte Actualite.cd. Des soldats malawites, tanzaniens et sud-africains vont combattre aux côtés des FARDC. Un contingent sous mandat de la communauté des États d'Afrique australe, dont les effectifs et la zone de déploiement ne sont pas connus. Une mission toutefois : lutter contre les groupes armés qui « perturbent la paix dans l'Est ».Les drones, nouvelle arme des terroristes en AfriqueLe Monde Afrique nous explique comment les petits appareils sans pilote sont devenus un nouvel outil de la menace terroriste. Des machines télécommandées et dotées de caméra, essentiellement utilisées pour planifier des attaques... Il y a près de quatre ans, les miliciens shebab ont pu reconnaître le terrain avant de lancer un assaut contre une base américaine, à la frontière entre le Kenya et la Somalie. Trois militaires américains avaient été tués.Depuis, l'usage des drones s'est répandu sur le continentAu Nigeria, l'organisation État islamique en Afrique de l'Ouest lance régulièrement ces « quadricoptères » pour surveiller les mouvements de l'armée. Une utilisation facilitée par « des coûts dérisoires » et une « technologie accessible ». Désormais, les experts redoutent des versions plus menaçantes : le coût de transformation d'un drone de loisirs en drone capable de transporter des explosifs serait de 3 000 euros à peine.Comment les technologies numériques bouleversent les vies des AfricainsLe magazine en ligne Rest of World fait sa rétrospective en cette fin d'année.Deux histoires à lire ou relire : le média de la Tech dans les pays en développement s'arrête au Nigeria, à la frontière camerounaise, où des habitants de la ville de Calabar s'organisent en groupe WhatsApp pour acheter de la nourriture en gros et ne plus subir l'inflation. L'an dernier, les prix alimentaires ont bondi de plus de 20% dans le pays. Mais grâce à des achats groupés et coordonnés via l'application de messagerie instantanée, les habitants parviennent à faire des économies.Rest of World nous amène aussi au Kenya, où l'explosion de l'intelligence artificielle met à mal les étudiants. Les élèves des universités américaines ne font plus appel à leurs services pour écrire leurs exposés. Au Kenya, 70% des travailleurs indépendants en ligne vivent de la rédaction d'articles ou de services de traduction. C'est donc tout le secteur de la « tricherie académique » qui subit l'arrivée de ChatGPT et ses avatars, et de leur capacité à pondre des dissertations à la demande.Le bout du tunnel en vue pour les étudiants de l'UCAD ?Alors que l'on célèbre le centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop, l'université qui porte son nom va voir une reprise des cours, révèle Le Quotidien. Ce sera entre le 3 et le 31 janvier 2024, d'après un communiqué du doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH). Cette décision devrait provoquer un effet domino dans les autres facultés, analyse Le Quotidien, et ce alors que le campus pédagogique de l'UCAD est fermé depuis six mois à la suite des manifestations de soutien à l'opposant Ousmane Sonko. Reste à savoir ce qu'en pensent les autorités sénégalaises, à l'approche de la présidentielle du 25 février 2024. Un scrutin auquel Ousmane Sonko compte participer malgré son placement en détention.

Revue de presse Afrique
À la Une: pas de pause électorale pour les violences dans l'Est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 29, 2023 4:06


Radio Okapi relaie le SOS de la population de Saké. Ce carrefour du Nord-Kivu vit au quotidien dans l'ombre des groupes armés. La nuit dernière, deux directeurs d'école y ont été abattus. Les deux victimes revenaient de Goma, les poches pleines de leur salaire.Une horreur parmi d'autres dans les médias congolaisCinq villageois tués près de Rutshuru. Dix morts en une semaine près de Béni. Quatre morts sur les hauts plateaux du Sud-Kivu dans les combats entre les milices rwandophones banyamulenge et leurs ennemis maï-maï. Des décomptes macabres et autant d'appels à l'aide éclipsés par l'attente des résultats de la présidentielle.Et dans ce contexte d'insécurité, l'armée officialise l'arrivée de nouvelles forces étrangères, rapporte Actualite.cd. Des soldats malawites, tanzaniens et sud-africains vont combattre aux côtés des FARDC. Un contingent sous mandat de la communauté des États d'Afrique australe, dont les effectifs et la zone de déploiement ne sont pas connus. Une mission toutefois : lutter contre les groupes armés qui « perturbent la paix dans l'Est ».Les drones, nouvelle arme des terroristes en AfriqueLe Monde Afrique nous explique comment les petits appareils sans pilote sont devenus un nouvel outil de la menace terroriste. Des machines télécommandées et dotées de caméra, essentiellement utilisées pour planifier des attaques... Il y a près de quatre ans, les miliciens shebab ont pu reconnaître le terrain avant de lancer un assaut contre une base américaine, à la frontière entre le Kenya et la Somalie. Trois militaires américains avaient été tués.Depuis, l'usage des drones s'est répandu sur le continentAu Nigeria, l'organisation État islamique en Afrique de l'Ouest lance régulièrement ces « quadricoptères » pour surveiller les mouvements de l'armée. Une utilisation facilitée par « des coûts dérisoires » et une « technologie accessible ». Désormais, les experts redoutent des versions plus menaçantes : le coût de transformation d'un drone de loisirs en drone capable de transporter des explosifs serait de 3 000 euros à peine.Comment les technologies numériques bouleversent les vies des AfricainsLe magazine en ligne Rest of World fait sa rétrospective en cette fin d'année.Deux histoires à lire ou relire : le média de la Tech dans les pays en développement s'arrête au Nigeria, à la frontière camerounaise, où des habitants de la ville de Calabar s'organisent en groupe WhatsApp pour acheter de la nourriture en gros et ne plus subir l'inflation. L'an dernier, les prix alimentaires ont bondi de plus de 20% dans le pays. Mais grâce à des achats groupés et coordonnés via l'application de messagerie instantanée, les habitants parviennent à faire des économies.Rest of World nous amène aussi au Kenya, où l'explosion de l'intelligence artificielle met à mal les étudiants. Les élèves des universités américaines ne font plus appel à leurs services pour écrire leurs exposés. Au Kenya, 70% des travailleurs indépendants en ligne vivent de la rédaction d'articles ou de services de traduction. C'est donc tout le secteur de la « tricherie académique » qui subit l'arrivée de ChatGPT et ses avatars, et de leur capacité à pondre des dissertations à la demande.Le bout du tunnel en vue pour les étudiants de l'UCAD ?Alors que l'on célèbre le centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop, l'université qui porte son nom va voir une reprise des cours, révèle Le Quotidien. Ce sera entre le 3 et le 31 janvier 2024, d'après un communiqué du doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH). Cette décision devrait provoquer un effet domino dans les autres facultés, analyse Le Quotidien, et ce alors que le campus pédagogique de l'UCAD est fermé depuis six mois à la suite des manifestations de soutien à l'opposant Ousmane Sonko. Reste à savoir ce qu'en pensent les autorités sénégalaises, à l'approche de la présidentielle du 25 février 2024. Un scrutin auquel Ousmane Sonko compte participer malgré son placement en détention.

Habari RFI-Ki
Marekani yatangaza usitishwaji vita wa saa 72 kati ya waasi wa M23 na jeshi la FARDC nchini DRC

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Dec 13, 2023 9:49


Marekani imetangaza usitishwaji vita wa saa 72, uliokubaliwa na pande zinazopigana mashariki mwa DRC.Ukumbuke kuwa Novemba mwaka jana makubaliano mengine ya kusitisha mapigano yalipitishwa kati ya waasi wa M23 na wanajeshi wa FARDC.Wasikilizaji wetu wanawaza nini kuhusu usitishaji wa vita hivi punde,je  utadumu? Hebu sikiliza 

Habari RFI-Ki
Marekani yatangaza usitishwaji vita wa saa 72 kati ya waasi wa M23 na jeshi la FARDC nchini DRC

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Dec 13, 2023 9:49


Marekani imetangaza usitishwaji vita wa saa 72, uliokubaliwa na pande zinazopigana mashariki mwa DRC.Ukumbuke kuwa Novemba mwaka jana makubaliano mengine ya kusitisha mapigano yalipitishwa kati ya waasi wa M23 na wanajeshi wa FARDC.Wasikilizaji wetu wanawaza nini kuhusu usitishaji wa vita hivi punde,je  utadumu? Hebu sikiliza 

Invité Afrique
RDC: «Je n'ai pas peur de l'opposition, qu'elle soit unie ou pas», affirme le président-candidat Félix Tshisekedi

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 30:07


Le président-candidat en République démocratique du Congo Félix Tshisekedi accorde une interview exclusive à RFI et France 24. Il affirme que les financements pour la tenue de l'élection présidentielle du 20 décembre prochain seront assurés et que les délais seront respectés. Il se dit confiant, estimant que son bilan parle pour lui, et se refuse à commenter les discussions en cours au sein de l'opposition. Il commente l'arrestation du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Pour la première fois, il admet que les tensions sécuritaires au Nord-Kivu empêcheront la tenue du scrutin dans le Rutshuru et le Masisi et accuse une nouvelle fois le président rwandais Paul Kagame d'être le véritable chef du M23. Félix Tshisekedi répond aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24.  France 24 : Monsieur le Président, les élections sont bientôt, elles sont prévues le 20 décembre. On a entendu beaucoup de rumeurs sur un possible glissement. Est-ce que ce scrutin se tiendra bien le 20 décembre en temps et en heure ? Et deuxièmement, est-ce que le financement est là ? On a entendu le président de la Commission électorale dire qu'il manquait 300 millions de dollars.  Félix Tshisekedi : Je crois que c'est plutôt à lui qu'il faut poser la question. Mais à ce stade, nous, le gouvernement, nous n'avons encore reçu aucune indication selon laquelle il n'y aurait pas d'élections. Tout porte à croire que ça va se passer le 20 [décembre], et j'en veux pour preuve encore sa dernière déclaration, lorsque tous les candidats ont répondu à l'invitation de la Céni pour signer le code de bonne conduite et faire les derniers réglages, on va dire. Pour ces élections, jusque-là, il n'y a pas de problèmes. Maintenant, ce qu'il reste à faire, évidemment les 300 millions il ne faut pas penser qu'ils viendront d'un coup, ce sera étalé jusqu'à la période électorale. Et en ce moment, ce que je sais, c'est que le gouvernement est attelé à des discussions avec la Céni pour trouver les voies et moyens d'y parvenir, mais il n'y a pas d'inquiétudes de ce côté-là, nous trouverons la solution.  RFI : La campagne pour ces élections présidentielle et législatives débute ce dimanche matin et on sait qu'il y a de nombreuses interrogations, Monsieur le Président, sur la fiabilité du fichier électoral. L'opposition dit qu'il pourrait y avoir plusieurs millions d'électeurs fictifs. Est-ce que le scrutin pourra se dérouler sereinement ? On sait notamment qu'il n'y a pas eu d'audit indépendant de ce fichier… Dans quel but inventerait-on des électeurs fictifs ? Dans quel but ? Je ne comprends pas très bien quelle est la revendication de l'opposition. Pour moi, c'est un débat d'opposants, de gens qui ne sont sûrement pas prêts à aller aux élections, parce qu'à plusieurs reprises, ils ont demandé le report de ces élections, ils ont demandé un dialogue, alors qu'il n'y a pas de crise politique, que je sache, dans le pays, et je ne comprends pas très bien quelle est la revendication dans ce sens de l'opposition. Et en plus, la Céni a fait, a organisé, un audit du fichier avec des personnalités venues de tous bords, des personnalités crédibles dont la réputation n'est pas à remettre en cause, la probité n'est pas à remettre en cause.  RFI : Il y a la question des électeurs de l'Est, et notamment du Nord-Kivu. Le 20 octobre, en conseil des ministres, vous avez appelé le gouvernement et la Céni à tout mettre en œuvre pour que tous les Congolais puissent voter, compte tenu de ce que vous avez appelé la « libération progressive des territoires de Masisi et du Rutshuru », au Nord-Kivu. Mais depuis, les rebelles du M23 ont repris du terrain. Est-ce que cela veut dire que le vote ne pourra pas se tenir dans ces deux territoires ?  Malheureusement. Malheureusement pour Rutshuru et pour Masisi, je ne crois pas que cela pourra se faire. Mais qu'à cela ne tienne, nous allons continuer nos efforts pour libérer ces localités, ramener nos compatriotes dans leurs localités d'origine et imposer cette paix. Mais en même temps, il y a le processus électoral qu'il faut continuer à mener à son terme.  France 24 : 26 candidats pour la présidentielle sur la ligne de départ – on verra combien seront à l'arrivée –, c'est une élection à un tour, est-ce que la dispersion des candidatures de l'opposition fait de vous le favori logique de ce scrutin ? Je reste serein, modeste. Ce qui se passe dans l'opposition, ce n'est pas mon problème. Nous vivons dans un pays où il y a une vitalité démocratique certaine et tant mieux, j'allais dire, pour la démocratie. Maintenant, si leur stratégie c'est de se mettre ensemble ou d'y aller dispersé, ce n'est pas mon problème, comme je le disais. Moi, je reste concentré sur ma tâche, sur ma mission que j'ai commencée il y a maintenant cinq ans et que je veux proposer à mes compatriotes pour à nouveau avoir leur confiance. Ce qu'ils font dans l'opposition, c'est leur problème, pas le mien.  France 24 : Mais vous vous sentez favori ? Bien sûr, sinon je n'aurais pas demandé à rempiler. Je crois que j'ai fait du bon travail. C'est vrai que beaucoup de choses restent encore à faire, mais le Congo revient de loin, ça il faut le reconnaître. Tous ceux qui viennent aujourd'hui après cinq ans de ma présidence – presque cinq ans – me le disent très clairement, les choses ont vraiment évolué dans le bon sens et même les paramètres à l'international le prouvent. Je fais ici allusion aux agences de notation, qui nous ont maintenant attribué la note de triple B, par exemple. Donc c'est pour vous dire que les choses évoluent dans le bon sens. Elles ne demandent qu'à être consolidées.  RFI : En 2018, vous n'êtes pas parvenu à faire une candidature commune de l'opposition et vous êtes bien placé pour le savoir. Cette année, pensez-vous que ce sera pareil et que chaque candidat de l'opposition aura un ego trop fort pour se désister en faveur de son voisin ?  Mais pourquoi voulez-vous que je vous dise absolument que j'ai peur d'une union de l'opposition ? Non. Ils peuvent amener les scenarii qu'ils veulent – unis, désunis –, ils ne m'inquiètent pas, ils ne me font pas peur. Je vous ai dit que j'ai confiance dans mon bilan, nous avons fait des choses. Je ne sais pas si vous étiez déjà à Kinshasa il y a deux jours quand j'ai fait mon discours sur l'état de la nation, donc vous avez dû suivre ce bilan et je crois quand même que vous avez pu comprendre qu'il y a eu beaucoup de choses de faites. Le Congo revient de loin, le Congo est sur une très bonne lancée et le peuple ne demande qu'à continuer sur cette lancée.  France 24 : Vous défendez votre bilan devant nous, vous l'avez fait devant le Parlement, certains de vos opposants, évidemment, ne sont pas d'accord. Moïse Katumbi… C'est le rôle de l'opposition. France 24 : Oui, mais peut-être que les critiques peuvent être fondées. Par exemple, Moïse Katumbi parle de coupures d'électricité incessantes. Martin Fayulu et Denis Mukwege dénoncent la corruption des élites du pays, est-ce que c'est de la pure opposition ou est-ce que, malgré tout, oui il y a des coupures d'électricité, oui il y a de la corruption ?  Les coupures d'électricité, ce n'est pas nouveau. Ce que nous, nous faisons, c'est d'essayer de juguler justement ces coupures intempestives et nous le faisons en renforçant les capacités des barrages d'Inga et de Zongo 2. Je viens d'ailleurs d'inaugurer une centrale électrique là, maintenant, qui va desservir une dizaine de communes dans Kinshasa et ça fait des millions de consommateurs, de clients, qui vont pouvoir maintenant être raccordés au réseau électrique. Donc nous essayons de juguler cela. Lorsque, moi, je suis arrivé à la tête de ce pays, il n'y avait que 9% de ménages dans la population qui avaient accès à l'électricité. Aujourd'hui, nous tournons autour de 20% et l'objectif, c'est d'aller encore beaucoup plus loin. Donc eux, ils peuvent parler, d'accord. Moïse Katumbi, il a été gouverneur de la province du Katanga, qui à l'époque n'était pas encore divisée en quatre morceaux, mais qu'est-ce qu'il en a fait ? Je parlais d'ailleurs récemment de l'aéroport international qui est en train d'être construit, qui est déjà d'ailleurs terminé, à Kolwezi. Il a été gouverneur pendant neuf ans, il n'a même pas pensé à construire un aéroport international dans la capitale mondiale du cobalt. Aujourd'hui, des gens, des investisseurs, pourront venir de partout, sans devoir passer par Lubumbashi et chercher des petits cercueils volants pour arriver à Kolwezi. Ils vont venir directement avec leur jet privé ou leur avion régulier sur Kolwezi. J'ai des tas d'exemples comme ça qui peuvent démontrer que je n'ai aucune leçon à recevoir de Moïse Katumbi.  France 24 : Il y a une affaire qui défraie la chronique, celle du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Il est détenu depuis deux mois en prison. Il est accusé de diffusion de fausses informations et il risque dix ans de prison. Il est accusé d'être à l'origine d'un rapport interne de l'ANR, les services secrets, mettant en cause les renseignements militaires dans le meurtre, au mois de juillet, de Chérubin Okende, qui est un proche de Moïse Katumbi. Le journaliste et l'association Reporters sans frontières nient toute manipulation de cette nature. Monsieur le Président, pourquoi tant d'acharnement contre un simple journaliste ?  Je ne suis ni à l'origine de son arrestation, ni en train de tirer les ficelles pour qu'on enfonce Stanis Bujakera. Je ne peux pas intervenir. Je n'interviendrai que peut-être plus tard, s'il est condamné, ou quoi, pour une amnistie, une grâce, ou que sais-je. Si… Mais à ce stade, je n'ai rien à dire. Je suis le premier à être peiné par ce qu'il lui arrive. Mais j'ai aussi en même temps besoin de savoir ce qu'il s'est passé. Parce que je sais qu'en ce qui concerne le malheureux Chérubin Okende, ni mon régime, ni un de mes proches, qui qu'il soit, n'y est ni de près ni de loin lié. Je n'avais aucun intérêt à donner la mort à ce compatriote, parce que d'abord, remarquez, il était le porte-parole d'Ensemble [Ensemble pour la République, la coalition pro-Katumbi], il n'a jamais pris la parole, il ne gênait en rien le régime. Et quand bien même il y en a qui gênent, plus que ça, qui profèrent des injures, des menaces, qu'est-ce qu'il leur arrive ? Et pourquoi on s'en prendrait à Chérubin, le pauvre ? Pourquoi chercherais-je à lui ôter la vie ? Ça n'a pas de sens. Donc pour moi, c'était aussi une curiosité, je voulais savoir : mais qu'est-ce que c'est ? Pourquoi est-ce qu'on a voulu faussement attribuer aux services de renseignements la responsabilité de la mort de Chérubin ?  France 24 : Est-ce que ce journaliste est responsable de ça ?  Non, le journaliste, on peut l'avoir manipulé en lui faisant croire que c'était une information de première main, et ensuite, on désoriente les enquêteurs, c'était peut-être ça le but.  France 24 : Il y a un mois, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et son envoyé spécial dans la région ont parlé devant le Conseil de sécurité des Nations unies et ils disent craindre une guerre directe entre le Rwanda et la RDC.  Oui, mais à cause de qui ?  France 24 : Je ne veux pas entrer dans la cause. Vous devez entrer dans la cause.  France 24 : On y viendra. Mais d'abord, est-ce que vous partagez cette crainte ?  Vous parlez de craintes, les craintes sont là, d'accord, mais à qui la faute ? Nous, nous sommes les victimes.  France 24 : Est-ce qu'on est au bord d'une guerre, Monsieur le Président ?  Moi, je n'exclus aucun scénario. Nous sommes les victimes. Je viens de vous parler de millions de gens qui, en ce moment, vivent dans des conditions infrahumaines. Qui ont été obligées, sinon elles allaient se faire massacrer, de quitter leurs localités pour venir vivre aux abords de Goma dans des conditions infrahumaines. Alors, quel est l'État qui peut accepter ce genre de choses ? On n'a pas à regarder dans notre direction, il faut regarder dans la direction de ceux qui sont coupables de cette agression, de cette situation. Et nous, nous disons, après avoir appelé plusieurs fois la communauté internationale à intervenir par des sanctions contre le Rwanda, si celles-là tardent à venir, nous allons nous protéger nous-mêmes, nous allons utiliser nos propres moyens pour nous défendre, défendre nos populations.  France 24 : Y compris par les armes ?  À votre avis, comment est-ce qu'on pourrait faire autrement que par les armes ? France 24 : Combien de soldats rwandais, d'après vos informations, sont sur le sol congolais ?  Des milliers.  France 24 : Des milliers ?  Oui, ils sont là par milliers.  France 24 : Est-ce que Paul Kagame, pour vous, est le véritable chef du M23 ?  Bien sûr. D'abord, le M23, c'est une coquille vide. Ce sont les RDF [Forces rwandaises de défense, NDLR] qui se battent et nous en avons les preuves. Parce qu'aujourd'hui, avec les armes que nous avons, la technologie que nous avons, nous les voyons, nous avons des images. Je ne parle pas en l'air. Je parle sur la base de faits avérés. Les images sont là, de leurs cadavres et même lorsqu'ils s'amoncellent pour porter leurs attaques. Nous avons tout et pas que nous, l'ONU, les Nations unies, ont aussi les mêmes images. N'oubliez pas que la mission de la Monusco est encore à l'est du pays, à Goma.  RFI : Début octobre, des milices patriotiques congolaises, les fameux Wazalendos, soutenus par votre armée, ont reconquis une partie du Masisi, notamment autour de Kitshanga. Mais depuis, le M23 a repris le terrain perdu, il menace à nouveau des localités, les villes de Sake et bien sûr de Goma, c'est donc un échec ?  Ils ne prendront pas Goma. Retenez-le, ils ne prendront pas Goma.   RFI : Pourquoi ? Parce qu'il y aura une réplique de notre part.  RFI : Mais là, quand même, il y a eu un échec non ?  Oui, mais des Wazalendos, c'est normal. Qui sont les Wazalendos ? Ce sont des patriotes, des civils au départ, des gens qui ont décidé de défendre corps et âme les intérêts de leur communauté, parce qu'en son temps, ils n'avaient pas confiance en l'armée, ils ne pensaient pas que l'armée était capable de les protéger, donc ils ont pris leur courage à deux mains et se sont engagés dans ce combat. C'est même héroïque. On l'a vu en Ukraine, des Ukrainiens qui étaient de la société civile ont juste évacué leur famille et ont décidé de prendre les armes, d'être formés. Pourquoi est-ce que c'est valable quand ça se passe en Ukraine et quand c'est au Congo, on qualifie les Wazalendos de forces négatives ? Ce sont des Congolais qui ont décidé de se battre contre l'agression dont ils sont victimes, d'une agression injuste et barbare.  RFI : Avec le soutien des FARDC, de votre armée ? Bien sûr. Là où les FARDC peuvent les soutenir, s'ils sont dans leur giron, l'ordre est donné pour que celles-ci les soutiennent. Je ne m'en cache pas, parce que ce n'est pas un crime qu'ils commettent. Ils défendent leur patrie, avec raison et courage. Ce sont des héros, pas des criminels comme le M23 et les RDF du Rwanda.  France 24 : Pour tenter de retourner la situation en votre faveur, vous avez aussi eu recours à des compagnies de sécurité occidentales, une française, Algemira, une roumaine, Congo protection.  Bien sûr. C'est pour renforcer les capacités. Ce sont des experts, attention, ce sont des experts, qui ont eux-mêmes eu des carrières de forces spéciales, de commandos, etc. Et dont la mission est de renforcer les capacités des Forces de défense en situation réelle, sur le terrain.  France 24 : En se battant ?  Bien sûr. Ils doivent être à nos côtés.  France 24 : Ils sont combien ? 900 ?  Par là. Un bon millier peut-être.  France 24 : Quand il y a des sociétés de sécurité étrangères, d'où que ce soit, qui viennent, qui se battent, qui sont nombreuses, on appelle ça des mercenaires.  Qu'est-ce que vous appelez se battre ? Parce que, quand je vous dis qu'ils sont en situation réelle, qu'ils sont sur le terrain, ils coachent. Est-ce qu'un coach de football joue avec son équipe ? Pourtant, il est sur le terrain, il voit ses joueurs jouer, il est là. Les joueurs sont là en train de jouer et lui, il coache. Ce sont des coachs, si vous voulez une image.  France 24 : Pas des mercenaires ?  Non, ce ne sont pas des mercenaires. Les mercenaires, ils n'ont pas de statut social. Vous avez parlé de la société Algemira, donc c'est une société, une personne morale reconnue, dont l'adresse est connue, dont les activités sont connues, alors pourquoi parler de mercenaires ? C'est une activité qui est connue et qui est légalement acceptée dans les pays où ces sociétés sont enregistrées, sinon il y aurait déjà eu des poursuites contre eux, non ? Vous n'êtes pas d'accord avec ça ? Ce ne sont pas des mercenaires.  RFI : Vous avez aussi remis en état de marche une flotte d'avions et d'hélicoptères – d'avions de chasse et d'hélicoptères armés, bien sûr –, vous attendez trois drones chinois, est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens, ces renforts…  Vous êtes bien renseigné, vous.  RFI : … pour peut-être obtenir une victoire de prestige avant le 20 décembre ? D'abord, nous ne les attendons pas, ils sont déjà là, les drones. Ils sont là depuis quelque temps.  RFI : Des drones d'attaque ? Bien sûr. Qu'est-ce qu'il y a de mal ?  RFI : Est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens pour avoir une victoire militaire de prestige avant le 20 décembre ?  Non, je ne joue pas avec ça. Moi, je ne fais pas de politique politicienne. Pas du tout. Moi, je défends les intérêts de mon pays et de mon peuple et je les défends avant, pendant, ou après les élections. Je vous ai dit que pour Rutshuru, pour le Masisi, c'était mort pour les élections en ce moment. Je l'avale avec difficulté, mais je l'avale. Mais cela ne va pas nous pousser à baisser les bras. Donc l'urgence s'impose. Nos populations sont dans des conditions inacceptables. Il faut les ramener chez elles. Et donc, même pendant le processus électoral, des efforts pour les ramener vont continuer. Donc vous voyez que ce n'est pas lié du tout à un résultat quelconque qu'il faudrait avoir avant le 20 décembre. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Vers une pénurie de carburant au Bénin?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 15, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'avancée de la contre-offensive ukrainienne, et sur la situation à Bunagana, ville stratégique dans l'est de la RDC.  Zelensky : « Les combats sont difficiles, mais nous progressons » Depuis le 10 janvier, l'Ukraine a débuté officiellement sa contre-offensive contre la Russie mais peine à avancer. Comment expliquer les difficultés de l'armée ukrainienne malgré les nombreuses livraisons d'armes des Occidentaux ? Ces derniers jours, l'Ukraine a récupéré sept villages aux forces russes. Comment compte-t-elle continuer son avancée ?  Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense.  Les Béninois confrontés à une hausse du prix de l'essence frelatée Avec l'investiture de Bola Tinubu au Nigeria, les Béninois font face à des difficultés de ravitaillement en essence. Pourquoi l'État affirme qu'il n'y a pas de pénurie alors que la plupart des stations-service sont à sec ? Jusqu'à quand cette crise peut-elle durer ? Quelles mesures le gouvernement pourrait-il prendre ? Avec Jean-Luc Aplogan, correspondant de RFI à Cotonou.  RDC : Bunagana, un an sous le joug du M23 La ville de Bunagana dans le Nord-Kivu est sous le contrôle du M23 depuis un an. Quelle est la situation actuelle des habitants de cette ville ? Pourquoi la force régionale de l'EAC et les FARDC n'arrivent-elles pas à reprendre le contrôle ? L'intervention de la SADC pourrait-elle libérer la zone ?  Avec Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'Université de Kisangani, spécialiste des questions de sécurité de la République démocratique du Congo.   

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Pourquoi le M23 ne cède t-il pas le contrôle total de Bunagana

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jun 14, 2023 7:12


Le M23 soutenu par l'Armée rwandaise contrôle la cité douanière de Bunagana (Nord-Kivu) depuis le 13 juin 2022. Ni les FARDC ni la force régionale de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est (EAC) ne sont parvenues à déloger les insurgés, un statu quo qui inquiète à six mois des élections générales. Pourquoi la situation perdure? Pourquoi le M23 ne cède t-il pas le contrôle total de Bunagana aux troupes ougandaises (EAC)? Quelles pistes pour sortir de la crise ? ACTUALITE.CD a donné la parole à un spécialiste de la région. Christoph Vogel a été membre du Groupe d'Experts des Nations unies sur la RDC en 2016 et 2017. Enseignant-chercheur, il s'est spécialisé depuis 2008 sur la compréhension des dynamiques de conflit en Afrique centrale. Il a écrit notamment « Conflict Minerals, Inc.: War, Profit and White Saviourism in Eastern Congo (African Arguments) ». 

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Pape en RDC: FARDC, PNC, ANR et garde suisse seront déployées

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jan 24, 2023 3:46


Le pape François sera en visite en RDC du 31 janvier au 3 février prochains. A l'occasion, ACTUALITE.CD a réalisé des entretiens avec quelques personnalités. Le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya s'est confié au micro de la rédaction sur les aspects sécuritaires. Pour le contexte, le Corps de gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican ainsi que la Garde suisse pontificale seront également à Kinshasa pour la visite du Pape François. La première mission de ces deux entités est la protection du Saint-père que cela soit au Vatican ou lors de ses déplacements en Italie et à l'étranger. « Sur le plan sécuritaire, nous faisons tout pour nous assurer que l'événement se tienne. C'est regrettable et odieux l'attentat qui a eu lieu à Beni. Nous connaissons le modus operandi des ADF. Nous condamnons et il y a des opérations qui sont en cours dans la zone. Pour l'arrivée du pape, tous les services de sécurité sont mobilisés. En dehors de la sécurité congolaise, il y a aussi la garde suisse qui était déjà là en prospection. Le tout pour que de manière conjointe, nous partageons des informations pour que nous soyons surs que le site est à l'abri de l'insécurité », a expliqué le ministre Muyaya que vous pouvez suivre longuement dans l'interview ci-dessous.

Invité Afrique
«Le Rwanda dément» un soutien au M23 après un rapport de l'ONU, selon le porte-parole du gouvernement rwandais

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 23, 2022 5:23


Selon un rapport d'experts mandatés par l'ONU, dont la publication est attendue dans les prochains jours, mais qui a fuité dans la presse ce jeudi, il existe des preuves d'une « implication directe » des forces de défense rwandaise dans l'est de la RDC. Après un premier rapport en août dernier, les experts des Nations unies accusent de nouveau le Rwanda de soutien au groupe armé du M23, un soutien toujours démenti par Kigali. Alain Mukuralinda, porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, est l'invité de RFI. Un rapport d'experts, mandatés par l'ONU et transmis au Conseil de sécurité ce jeudi, accuse le Rwanda d'avoir fourni des armes, des munitions et des uniformes au groupe armé du M23. Comment réagissez-vous à ces accusations ? Alain Mukuralinda : On a déjà entendu ces accusations, il y a 3, 4, 5 mois. Le rapport n'est pas encore sorti officiellement. On attend de voir concrètement les preuves dont on parle pour les examiner et pouvoir réagir en conséquence. Aujourd'hui, on se base sur des paroles, on se base sur des témoignages que le Rwanda n'a pas encore vus. Donc, c'est difficile de réagir. Mais ce qu'on a toujours dit, le Rwanda n'a pas besoin du M23 pour assurer sa propre sécurité et le M23 n'a pas besoin du Rwanda pour pouvoir soutenir ses revendications par rapport à son gouvernement. Donc, quand on lit dans ce rapport que le Rwanda fournit des munitions, des uniformes et des armes au M23, est-ce que c'est faux ? Est-ce que le Rwanda le dément ? Le Rwanda le dément, parce que, jusqu'à aujourd'hui, on nous a parlé des militaires qui traversaient les frontières, on n'en a pas vus. On a juste vu deux militaires qui ont été arrêtés et on a expliqué dans quelles conditions. On nous a parlé des uniformes aujourd'hui. On n'a vu que 3 ou 4 uniformes qui ont été exposés par le gouvernement congolais. On a expliqué comment ces uniformes ont pu arriver de l'autre côté de la frontière et on sait très bien qu'à l'est du Congo, les frontières sont poreuses. Les groupes qui pullulent là-bas exploitent et le sous-sol et le sol congolais. Pourquoi est-ce qu'ils n'auraient pas les moyens pour s'approvisionner en armes ? Mais, s'il y a des preuves, on va les examiner. Dans ce rapport, on parle également de preuves substantielles d'une intervention directe de l'armée rwandaise en RDC entre novembre 2021 et octobre de cette année, est-ce que les Forces de défenses rwandaises (RDF) opèrent en RDC ? Je pense que si, aujourd'hui, on parle de colonnes de militaires rwandais ou de commandos, on en parle depuis 5, 6 mois, on aurait pu quand même avoir des preuves tangibles. On n'en a pas. On n'en a pas parce qu'il n'y a pas eu ces mouvements qui traversent les frontières. Aujourd'hui, vous démentez clairement le soutien du Rwanda au M23 ? Nous le démentons et on rappelle aussi que, dans ce rapport, on parle du soutien des FARDC [Forces armées de la République démocratique du Congo] par rapport aux groupes rebelles, et notamment les FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda]. On n'en parle pas. Aujourd'hui, on ne fait que parler du M23. Donc, il y a des raisons qui poussent à ce qu'on ne parle que d'une partie du problème, à ce qu'on ne parle que d'un seul mouvement alors qu'il y a plus de 130 mouvements. Donc, il faut faire attention et le Rwanda dément. Après les États-Unis il y a quelques semaines, la France condamne à son tour pour la première fois le soutien du Rwanda au M23 à l'est de la RDC. Que leur répondez-vous ? Je pense que c'est une erreur. C'est une erreur qui se répète. Donc, on est en train de se détourner du vrai problème qui se pose à l'est du Congo. Et également, cela a un impact négatif sur la sécurité des pays voisins et du Rwanda. Vous dites que le massacre de Kishishe est une fabrication du gouvernement congolais. Et pourtant, un rapport préliminaire de l'ONU a comptabilisé 131 morts dans ce village du Nord-Kivu et, depuis ce lundi 19 décembre, RFI diffuse tous les jours les témoignages très précis de rescapés qui se sont réfugiés à Goma. Pour vous, la mort de civils congolais le 29 novembre dernier dans la localité de Kishishe, ce n'est qu'un mensonge ? Dire qu'il y a eu des morts et dire comment ces gens sont morts, c'est deux choses différentes. On sait très bien que dans cette région, il y a eu des affrontements entre le M23 et les FARDC soutenues par les groupes armés. Il faut qu'il y ait des enquêtes. Or, les autorités congolaises disent elles-mêmes qu'elles n'ont pas encore pu faire des enquêtes. Alors affirmer des choses sur lesquelles personne n'a enquêté, quelqu'un de dépendant, je pense que c'est aller trop vite dans la besogne. Et c'est surprenant de voir que ces pays qui, aujourd'hui, condamnent et qui critiquent ont repris la narration du gouvernement congolais. Oui, il y a eu des affrontements. Oui, il y a eu des morts. Mais laissons la place à une enquête sérieuse et non partisane. Et après, on pourra toujours dire "voilà, le responsable est celui-là", suite à des enquêtes sérieuses. Et donc, le gouvernement de la RDC multiplie les accusations contre le Rwanda, notamment avec la publication ce mois-ci d'un livre blanc sur « les agressions avérées de la RDC par le Rwanda ». Est-ce que le dialogue est rompu entre les deux pays ? Non. Le dialogue n'est pas rompu, mais continuer à accuser un peu partout… dans des forums… je pense que cela démontre une façon de fuir ces responsabilités, une incompétence ou une incapacité totale de résoudre le problème qui se pose à l'est du Congo, et de chercher un bouc émissaire. Aujourd'hui, tout le monde admet que dans cette région, il y a plus de 130  mouvements qui se battent là-bas. Tout le monde est d'accord qu'il y a eu de graves abus contre la population congolaise, qu'il y a eu des discours de haine. Et personne n'en parle. Si on continue à ne prendre qu'une partie du problème, cela va encore durer 20 ans.

Revue de presse Afrique
À la Une: massacres du M23 en RDC, la France horrifiée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 9, 2022 4:40


Les enquêteurs de l'ONU sont formels… ce sont les combattants du M23 qui ont tué en représailles au moins 131 civils les 29 et 30 novembre à Bambo et Kischiché, en République démocratique du Congo. Le massacre a été documenté par les agents du bureau conjoint aux droits de l'homme qui se sont rendus sur place. Les enquêteurs de l'ONU parlent de représailles commises par le M23 après des affrontements avec des FDLR et des Maï-Maï. La France s'est dite « horrifiée » par ces massacres. « "Tout soutien extérieur au M23 doit cesser", enjoint, dans un communiqué, Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères (…) ces actes ne peuvent rester impunis ». Pour autant, la confusion demeure sur le terrain. Selon le quotidien congolaisLe Nouvel Observateur, « les affrontements ont repris de plus belle entre les FARDC et les rebelles du M23. Des témoins affirment que jusque hier soir les rebelles du M23 et les FARDC s'affrontaient à l'arme lourde dans le Rusthuru ». La situation dans l'est de la RDC et le constat des Nations unies résonnent en écho jusqu'au Burkina Faso, où le quotidien Aujourd'hui se demande si cette région orientale de la République démocratique du Congo connaîtra ou non « la paix un jour ». Ce quotidien ouagalais déplore que la RDC soit de nouveau « meurtrie » et des populations du Nord-Kivu soient de nouveau « frappées en représailles aux combats qui opposent les FARDC à cette rébellion créée et soutenue à bout de bras par un voisin qui ne peut plus se cacher. Il faut le dire, bucheronne Aujourd'hui, à force de s'investir dans cette guerre, la main du Rwanda a fini par "apparaître au grand jour". Et l'on comprend aisément le refus du président congolais de prêter une oreille attentive aux conditions posées par ce groupe rebelle pour le retour de la paix », estime Aujourd'hui.  Quand la Côte d'Ivoire croit au père Noël Les 46 militaires ivoiriens arrêtés et détenus depuis plus de quatre mois au Mali vont-ils être élargis ? Question posée à la Une du quotidien indépendant ivoirien L'Inter, Une selon laquelle « la pression monte sur Assimi Goïta », le patron de la transition malienne. Étant rappelé que le ministre togolais des AE vient tout juste de rentrer de Bamako où il a rencontré le chef de l'État malien et de président de la transition, la question est également posée par le quotidien ougalais Wakat Séra, lequel évoque un possible « colonel en bonnet de père Noël ». « Assimi Goïta va-t-il se découvrir une âme de "papa" Noël dont le premier cadeau sorti de sa hotte sera la libération des militaires ivoiriens que les Ivoiriens considèrent comme des otages du colonel malien ? », s'interroge donc ce journal burkinabè. Gbagbo chez les Attié Côte d'Ivoire encore, avec la presse d'opposition en effervescence ce matin. Celle proche du PPA-CI, d'abord ; celle proche du PDCI-RDA, ensuite. Celle proche du PPA-CI, avec l'arrivée de Laurent Gbagbo, président de ce parti, pour une visite de quarante-huit heures dans la région orientale de La Mé, « en effervescence déjà », assure la Une du quotidien Le Temps, dans les colonnes duquel Théodore Assi N'Din, coordonnateur régional de la Mé nord entend qu'à l'occasion du meeting de Laurent Gbagbo à Azopé, le stade soit « plein ». Selon Le Temps, « entre le président Gbagbo et le peuple Attié, c'est une longue histoire d'amour qui remonte aux années 1990 ». Bédié tout-puissant Celle proche du PDCI-RDA, ensuite, après l'annonce de la candidature du président Henri Konan Bédié à sa propre succession à la tête du parti historique de Côte d'Ivoire, dans la perspective de son prochain Congrès extraordinaire. La journée d'hier a été très confuse au sujet dudit Congrès, des informations ayant circulé sur son report ou non, étant rappelé qu'une date avait initialement été arrêté pour sa convocation, le 14 décembre. En Une, le quotidien Dernière Heure monde évoque justement ce matin une « confusion autour du 7e Congrès ». Et le quotidien L'Inter qualifie Henri Konan Bédié de « maître du jeu ». En dépit de la guéguerre de communiqués, « le vieux reste (…) droit dans ses bottes. Il sait où il va. Exactement. Comment y arriver, à quel moment et avec qui ? Lui seul a le secret. Il déroule son agenda. C'est lui le maître du jeu », énonce L'Inter.

Revue de presse Afrique
À la Une: massacres du M23 en RDC, la France horrifiée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 9, 2022 4:40


Les enquêteurs de l'ONU sont formels… ce sont les combattants du M23 qui ont tué en représailles au moins 131 civils les 29 et 30 novembre à Bambo et Kischiché, en République démocratique du Congo. Le massacre a été documenté par les agents du bureau conjoint aux droits de l'homme qui se sont rendus sur place. Les enquêteurs de l'ONU parlent de représailles commises par le M23 après des affrontements avec des FDLR et des Maï-Maï. La France s'est dite « horrifiée » par ces massacres. « "Tout soutien extérieur au M23 doit cesser", enjoint, dans un communiqué, Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères (…) ces actes ne peuvent rester impunis ». Pour autant, la confusion demeure sur le terrain. Selon le quotidien congolaisLe Nouvel Observateur, « les affrontements ont repris de plus belle entre les FARDC et les rebelles du M23. Des témoins affirment que jusque hier soir les rebelles du M23 et les FARDC s'affrontaient à l'arme lourde dans le Rusthuru ». La situation dans l'est de la RDC et le constat des Nations unies résonnent en écho jusqu'au Burkina Faso, où le quotidien Aujourd'hui se demande si cette région orientale de la République démocratique du Congo connaîtra ou non « la paix un jour ». Ce quotidien ouagalais déplore que la RDC soit de nouveau « meurtrie » et des populations du Nord-Kivu soient de nouveau « frappées en représailles aux combats qui opposent les FARDC à cette rébellion créée et soutenue à bout de bras par un voisin qui ne peut plus se cacher. Il faut le dire, bucheronne Aujourd'hui, à force de s'investir dans cette guerre, la main du Rwanda a fini par "apparaître au grand jour". Et l'on comprend aisément le refus du président congolais de prêter une oreille attentive aux conditions posées par ce groupe rebelle pour le retour de la paix », estime Aujourd'hui.  Quand la Côte d'Ivoire croit au père Noël Les 46 militaires ivoiriens arrêtés et détenus depuis plus de quatre mois au Mali vont-ils être élargis ? Question posée à la Une du quotidien indépendant ivoirien L'Inter, Une selon laquelle « la pression monte sur Assimi Goïta », le patron de la transition malienne. Étant rappelé que le ministre togolais des AE vient tout juste de rentrer de Bamako où il a rencontré le chef de l'État malien et de président de la transition, la question est également posée par le quotidien ougalais Wakat Séra, lequel évoque un possible « colonel en bonnet de père Noël ». « Assimi Goïta va-t-il se découvrir une âme de "papa" Noël dont le premier cadeau sorti de sa hotte sera la libération des militaires ivoiriens que les Ivoiriens considèrent comme des otages du colonel malien ? », s'interroge donc ce journal burkinabè. Gbagbo chez les Attié Côte d'Ivoire encore, avec la presse d'opposition en effervescence ce matin. Celle proche du PPA-CI, d'abord ; celle proche du PDCI-RDA, ensuite. Celle proche du PPA-CI, avec l'arrivée de Laurent Gbagbo, président de ce parti, pour une visite de quarante-huit heures dans la région orientale de La Mé, « en effervescence déjà », assure la Une du quotidien Le Temps, dans les colonnes duquel Théodore Assi N'Din, coordonnateur régional de la Mé nord entend qu'à l'occasion du meeting de Laurent Gbagbo à Azopé, le stade soit « plein ». Selon Le Temps, « entre le président Gbagbo et le peuple Attié, c'est une longue histoire d'amour qui remonte aux années 1990 ». Bédié tout-puissant Celle proche du PDCI-RDA, ensuite, après l'annonce de la candidature du président Henri Konan Bédié à sa propre succession à la tête du parti historique de Côte d'Ivoire, dans la perspective de son prochain Congrès extraordinaire. La journée d'hier a été très confuse au sujet dudit Congrès, des informations ayant circulé sur son report ou non, étant rappelé qu'une date avait initialement été arrêté pour sa convocation, le 14 décembre. En Une, le quotidien Dernière Heure monde évoque justement ce matin une « confusion autour du 7e Congrès ». Et le quotidien L'Inter qualifie Henri Konan Bédié de « maître du jeu ». En dépit de la guéguerre de communiqués, « le vieux reste (…) droit dans ses bottes. Il sait où il va. Exactement. Comment y arriver, à quel moment et avec qui ? Lui seul a le secret. Il déroule son agenda. C'est lui le maître du jeu », énonce L'Inter.

Revue de presse Afrique
À la Une: des absences remarquées…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 4:05


Le sommet de Luanda sur la situation dans l'est de la RDC sans le président rwandais Paul Kagame… et le sommet d'Accra sur la lutte contre le terrorisme en Afrique de l'ouest sans le chef de la junte malienne le colonel Assimi Goïta… Deux absences remarquées ce matin dans la presse du continent. « Agression rwandaise : Paul Kagame, le grand absent au sommet de Luanda », titre le site d'information congolais Cas Info. « Le président angolais, João Lourenço ; celui du Burundi, Évariste Ndayishimiye ; de la RDC, Félix Tshisekedi ; l'ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta et le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Vincent Biruta, ont pris part au mini-sommet sur la crise sécuritaire à l'Est de la RDC hier à Luanda. Alors que sa présence avait été annoncée, Paul Kagame a décidé de briller par son absence, déplore Cas Info, et se faire représenter par son ministre des Affaires étrangères. Pour plusieurs analystes, cette absence est 'une preuve de la mauvaise foi de Paul Kagame, qui ne veut pas que le calme revienne à l'Est de la RDC car il en tire des dividendes'. » En tout cas, à l'issue de ce sommet, un appel au cessez-le-feu a été lancé. Un appel à faire taire les armes dès demain vendredi « dans tous les territoires théâtres des combats entre les FARDC et les terroristes du M23 », s'exclame le site Politico CD. Reste à savoir si les combats vont vraiment cesser… Négocier ? A quel prix ? Quelle issue à ce conflit récurrent dans l'est du Congo ? « Félix Tshisekedi doit répondre à deux questions, pointe Jeune Afrique : faut-il dialoguer avec le M23 ? Et, si oui, à quelles conditions et, surtout, à quel prix ? Sur le terrain, le rapport des forces ne lui laisse que peu de marge de manœuvre, relève le site panafricain. Son armée rencontre de réelles difficultés, et le front s'est rapproché de Goma, même si la guerre de communication à laquelle se livrent les FARDC et le M23 ne facilite pas la tâche des analystes. L'engagement de contingents kényans, au sein de la force de la Communauté d'Afrique de l'Est et dans le secteur d'activité du M23, pourrait constituer une solution. Mais ceux-ci n'envisagent aucune intervention directe contre les rebelles, du moins pour le moment. » En tout cas, remarque Aujourd'hui au Burkina Faso, « difficile de faire la paix sans la présence des deux principaux protagonistes. Car Tshisekedi et Kagame ne se sont plus parlés depuis le mois de juillet. » Lutte anti-djihadiste : cavalier seul du Mali ? Autre absence remarquée donc, celle du colonel Assimi Goïta à Accra hier… Dirigeants ouest-africains et partenaires européens étaient réunis dans la capitale ghanéenne pour renforcer la coopération anti-jihadiste. Les présidents du Bénin, du Togo, du Ghana, de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso étaient présents, mais le chef de la junte malienne a brillé par son absence. « Le Mali semble vouloir ou devoir faire cavalier seul, commente WakatSéra. Plus de G5 Sahel, plus de Force Barkhane, l'armée française renvoyée, (et pour ce qui concerne la MINUSMA, la Mission de l'ONU au Mali) les forces ivoiriennes qui décident de plier bagage, les forces allemandes qui promettent elles aussi de regagner leurs pénates. (…) Question, s'exclame WakatSéra : auteur de deux putschs militaires, le colonel Assimi Goïta est-il la solution ou le problème du Mali ? » En tout cas, relève le journal malien en ligne Malikilé, « au regard du fait que la MINUSMA se vide de ses pays contributeurs, jour après jour, beaucoup d'observateurs pensent que la représentation de l'ONU au Mali tend véritablement vers sa fin. Le temps nous le dira. » Enfin, pour en revenir à la réunion d'Accra, ce sommet « est d'autant plus à saluer, pointe Le Pays à Ouagadougou, qu'il apparait comme une initiative endogène qui traduit la prise de conscience des Etats africains quant à la nécessité d'assumer leur souveraineté dans un contexte où les discours souverainistes foisonnent sur le continent. Face à la désintégration du G5 Sahel accusé d'être tenu en sous-main par la France, l'initiative d'Accra parait comme une excellente alternative pour combler le vide laissé par cette organisation qui est très vite apparue comme un géant aux pieds d'argile. »

Revue de presse Afrique
À la Une: des absences remarquées…

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Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 4:05


Le sommet de Luanda sur la situation dans l'est de la RDC sans le président rwandais Paul Kagame… et le sommet d'Accra sur la lutte contre le terrorisme en Afrique de l'ouest sans le chef de la junte malienne le colonel Assimi Goïta… Deux absences remarquées ce matin dans la presse du continent. « Agression rwandaise : Paul Kagame, le grand absent au sommet de Luanda », titre le site d'information congolais Cas Info. « Le président angolais, João Lourenço ; celui du Burundi, Évariste Ndayishimiye ; de la RDC, Félix Tshisekedi ; l'ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta et le ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Vincent Biruta, ont pris part au mini-sommet sur la crise sécuritaire à l'Est de la RDC hier à Luanda. Alors que sa présence avait été annoncée, Paul Kagame a décidé de briller par son absence, déplore Cas Info, et se faire représenter par son ministre des Affaires étrangères. Pour plusieurs analystes, cette absence est 'une preuve de la mauvaise foi de Paul Kagame, qui ne veut pas que le calme revienne à l'Est de la RDC car il en tire des dividendes'. » En tout cas, à l'issue de ce sommet, un appel au cessez-le-feu a été lancé. Un appel à faire taire les armes dès demain vendredi « dans tous les territoires théâtres des combats entre les FARDC et les terroristes du M23 », s'exclame le site Politico CD. Reste à savoir si les combats vont vraiment cesser… Négocier ? A quel prix ? Quelle issue à ce conflit récurrent dans l'est du Congo ? « Félix Tshisekedi doit répondre à deux questions, pointe Jeune Afrique : faut-il dialoguer avec le M23 ? Et, si oui, à quelles conditions et, surtout, à quel prix ? Sur le terrain, le rapport des forces ne lui laisse que peu de marge de manœuvre, relève le site panafricain. Son armée rencontre de réelles difficultés, et le front s'est rapproché de Goma, même si la guerre de communication à laquelle se livrent les FARDC et le M23 ne facilite pas la tâche des analystes. L'engagement de contingents kényans, au sein de la force de la Communauté d'Afrique de l'Est et dans le secteur d'activité du M23, pourrait constituer une solution. Mais ceux-ci n'envisagent aucune intervention directe contre les rebelles, du moins pour le moment. » En tout cas, remarque Aujourd'hui au Burkina Faso, « difficile de faire la paix sans la présence des deux principaux protagonistes. Car Tshisekedi et Kagame ne se sont plus parlés depuis le mois de juillet. » Lutte anti-djihadiste : cavalier seul du Mali ? Autre absence remarquée donc, celle du colonel Assimi Goïta à Accra hier… Dirigeants ouest-africains et partenaires européens étaient réunis dans la capitale ghanéenne pour renforcer la coopération anti-jihadiste. Les présidents du Bénin, du Togo, du Ghana, de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso étaient présents, mais le chef de la junte malienne a brillé par son absence. « Le Mali semble vouloir ou devoir faire cavalier seul, commente WakatSéra. Plus de G5 Sahel, plus de Force Barkhane, l'armée française renvoyée, (et pour ce qui concerne la MINUSMA, la Mission de l'ONU au Mali) les forces ivoiriennes qui décident de plier bagage, les forces allemandes qui promettent elles aussi de regagner leurs pénates. (…) Question, s'exclame WakatSéra : auteur de deux putschs militaires, le colonel Assimi Goïta est-il la solution ou le problème du Mali ? » En tout cas, relève le journal malien en ligne Malikilé, « au regard du fait que la MINUSMA se vide de ses pays contributeurs, jour après jour, beaucoup d'observateurs pensent que la représentation de l'ONU au Mali tend véritablement vers sa fin. Le temps nous le dira. » Enfin, pour en revenir à la réunion d'Accra, ce sommet « est d'autant plus à saluer, pointe Le Pays à Ouagadougou, qu'il apparait comme une initiative endogène qui traduit la prise de conscience des Etats africains quant à la nécessité d'assumer leur souveraineté dans un contexte où les discours souverainistes foisonnent sur le continent. Face à la désintégration du G5 Sahel accusé d'être tenu en sous-main par la France, l'initiative d'Accra parait comme une excellente alternative pour combler le vide laissé par cette organisation qui est très vite apparue comme un géant aux pieds d'argile. »

Habari za UN
22 NOVEMBA 2022

Habari za UN

Play Episode Listen Later Nov 22, 2022 0:12


Hii leo jarida linaangazia Mada kwa kina tukimulika kongamano la kimataifa la wataalam wa kifua kikuu au TB lmjini Nairobi, Kenya na habari kwa ufupi ikiangazia kazi za Umoja wa Mataifa nchini Morocco, maandamano nchini Iran na walinda amani wa Umoja wa Mataifa nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC.  Na mashinani tutaelekea Visiwa vya Solomoni katika eneo la kusini mwa Bahari ya Pasifiki, huko msemo wa "Majuto Mjukuu" umekuwa dhahiri,  kulikoni?Kifua kikuu husambazwa kupitia hewa pale mtu anapovuta iliyo na bakteria aina ya Mycobacterium tuberculosis wakati wa kukohoa. Kwa mujibi wa shirika la afya la Umoja wa Mataifa duniani WHO, TB ni moja ya magonjwa 10 yanayosababisha vifo vingi duniani. kwa kiasi kikubwa kifua kikuu huathiri mapafu lakini sehemu nyengine mwilini pia zinaweza kuambukizwa. Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa Antonio Guterres amehutubia jukwaa la ustaarabu huko Morocco na kusema changamoto zote zinazokumba dunia kuanzia amani na usalama ,maendeleo na mabadiliko ya tabianchi nchi zinafahamika, halikadhalika majawabu yake lakini jambo ambalo bado lina utata ni kwa vipi majawabu hayo yatatekelezwa, na ndipo akasema jukwaa hilo linalochagiza stahmala na kuishi pamoja kwa amani ndio nuru ya sasa.Kutoka Geneva, Uswisi, Kamishna Mkuu wa Umoja wa Mataifa kuhusu haki za binadamu, Volker Turk amesema ongezeko la vifo vya watu kutokana na maandamano nchini Iran wakiwemo watoto wawili waliofariki mwishoni mwa wiki pamoja na msimamo mkali wa vikosi vya usalama kunatia shaka kuhusu hali ya usalama nchini humo.Na Kamanda Mkuu wa vikosi vya Umoja wa Mataifa vya ujumbe wa kulinda amani nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC, MONUSCO Luteni Jenerali Marcos De Sá Affonso Da Costa amepongeza hatua za walinda amani kutoka Afrika Kusini kwenye ujumbe huo za kusafirisha wanajeshi majeruhi wa jeshi la DRC, FARDC waliojeruhiwa wakati wa mapigano kati yao a waasi wa kikundi cha M23 huko Kivu Kaskazini.Na leo mashinani tutaelekea katika Visiwa vya Solomoni katika eneo la kusini mwa Bahari ya Pasifiki kusikia majuto ya mwanaume mmoja anayejutia kutekeleza unyanyasaji wa kijinsia.Mwenyeji wako ni Assumpta Massoi, karibu!

Wimbi la Siasa
Juhudi za kidiplomasia kusaka amani Mashariki mwa DRC

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Nov 16, 2022 9:07


Rais wa zamani wa Kenya Uhuru Kenyatta, anaongoza jitihada za kidiplomasia kusaidia kuleta amani Mashariki mwa DRC, kuelekea awamu nyingine ya mazungumzo ya amani jijini Nairobi. Juhudi hizi zinaendelea wakati huu waasi wa M 23 yakiendelea kati ya jeshi la serikali, FARDC. Je, suluhu itapatikana ?

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite des combats dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 4:24


Dans le Nord-Kivu, « la situation sécuritaire demeure encore et toujours confuse dans le territoire de Rutshuru et dans les environs de Goma, relève Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Malgré les bombardements de deux avions de chasse Sukhoï-25 jeudi dernier sur les positions des terroristes du M23 appuyés par l'armée rwandaise, il s'observe encore une résistance des hors-la-loi, note le bi-hebdomadaire kinois, qui s'obstinent à attaquer encore les FARDC, les Forces armées de la RDC. (…) Le M23 qui aurait l'intention, relève encore Le Nouvel Observateur, d'attaquer la ville de Goma, et particulièrement l'aéroport, en vue d'empêcher l'aviation congolaise de se mettre en mouvement. » ► À lire aussi : RDC: au Nord-Kivu, le front fixé à une vingtaine de kilomètres de Goma Pour sa part, le site Politico CD annonce qu'une « série d'attaques perpétrée par les terroristes du M23 a été repoussée hier dimanche par les FARDC dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. (…) Les terroristes du M23 ont sans succès essayé d'effectuer une incursion dans les localités de Kigeri et Kibumba, précise le site congolais. Ensuite, ces mêmes terroristes ont échoué une nouvelle fois en tentant de contourner les positions des Forces armées congolaises afin d'avancer vers Kanyamaroho dans le territoire de Nyiragongo situé à 15 kilomètres de Goma. » La diplomatie en marche ? Situation plutôt confuse sur le terrain alors que le ballet diplomatique se poursuit… « Le facilitateur désigné par la Communauté de l'Afrique de l'Est dans le cadre du processus de paix de Nairobi, l'ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, est arrivé hier dimanche en début d'après-midi à Kinshasa », note le site congolais Cas-Info. « L'ex-président kényan vient pour préparer, avec les acteurs nationaux, le troisième round (Nairobi III) des pourparlers de paix entre l'État congolais et les groupes armés de l'est du pays qui ont accepté de déposer les armes pour intégrer le processus de Nairobi. Cette rencontre est prévue dans une semaine, le 21 novembre. » ► À lire aussi : RDC: arrivée des premiers soldats kényans à Goma « Les initiatives diplomatiques se multiplient pour tenter de résoudre le conflit, note pour sa part Jeune Afrique. Le président angolais João Lourenço, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, a rencontré vendredi son homologue rwandais Paul Kagame, puis le lendemain le chef d'État congolais Félix Tshisekedi. » Pour l'instant, sans résultat. Incertitudes… Alors, « si toutes les diplomaties des Grands Lacs se déploient, le jalonnement militaire l'est aussi, pointe le quotidien Aujourd'hui, au Burkina Faso, avec l'arrivée samedi d'une centaine de soldats kényans sur le terrain pour aider la RD Congo à bouter hors les spadassins du M23. Un médiateur kényan et des soldats de ce même pays qui combattent aux côtés d'un camp, celui de la RDC, voilà déjà un aspect qui ne facilitera pas cette négociation d'Uhuru Kenyatta, estime Aujourd'hui. Et on ne sait pas si le 21 novembre, le cénacle de Nairobi accouchera même d'un gentleman agreement. » De plus, relève encore Aujourd'hui, « s'il est avéré que le rapport confidentiel de l'ONU et les confidences de dirigeants américains à l'appui, s'il est donc vérifié que le Rwanda soutient le M23, alors il est à craindre que, sans l'aide extérieure militaire, Goma risque de subir le sort qu'elle a connu en novembre-décembre 2012, intermède au cours duquel, le même M23 avait occupé cette bourgade d'un million d'âmes avant d'en être éjecté en janvier par les troupes congolaises. Comment conjurer ce remake du pire d'il y a dix ans ? La RDC n'en dort pas. (…) Donc, de deux choses l'une, conclut le quotidien burkinabé, soit la diplomatie parvient à imposer le silence des armes, soit les forces étrangères aident les Congolais à repousser les rebelles. » ► À lire aussi : «Le pays est en danger»: en RDC, le cri d'alarme des évêques catholiques face au M23 La prison de Makala : « que vous soyez puissant ou misérable… » Enfin, toujours à propos de la RDC, à lire ce coup de projecteur du site Afrikarabia sur la prison de Makala au sud de Kinshasa… Afrikarabia qui s'appuie sur le dernier rapport du GRIP, le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité, une ONG belge qui œuvre pour un monde moins armé et plus sûr. « Le constat est édifiant, soupire Afrikarabia. Ce qui choque en premier lieu, c'est la surpopulation permanente qui règne dans la prison. Construite pour accueillir 1 500 détenus, elle en compte aujourd'hui un peu plus de 9 000. (…) À Makala, comme un peu partout au Congo, c'est le régime de la débrouille. Que vous soyez puissant ou misérable, vous ne serez pas traités de la même manière. Les détenus ordinaires dorment entassés par dizaines dans une petite pièce ou dans les couloirs, les douches ou les toilettes, voire debout par manque de place pour se coucher ou même s'asseoir. (…) Pour les détenus VIP, le séjour à Makala est nettement plus supportable », moyennant finances bien sûr. Enfin, « étonnant, relève encore le site, la sécurité des détenus est en fait principalement assurée… par les prisonniers eux-mêmes, faute de personnels. »

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À la Une: la poursuite des combats dans l'est de la RDC

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Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 4:24


Dans le Nord-Kivu, « la situation sécuritaire demeure encore et toujours confuse dans le territoire de Rutshuru et dans les environs de Goma, relève Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Malgré les bombardements de deux avions de chasse Sukhoï-25 jeudi dernier sur les positions des terroristes du M23 appuyés par l'armée rwandaise, il s'observe encore une résistance des hors-la-loi, note le bi-hebdomadaire kinois, qui s'obstinent à attaquer encore les FARDC, les Forces armées de la RDC. (…) Le M23 qui aurait l'intention, relève encore Le Nouvel Observateur, d'attaquer la ville de Goma, et particulièrement l'aéroport, en vue d'empêcher l'aviation congolaise de se mettre en mouvement. » ► À lire aussi : RDC: au Nord-Kivu, le front fixé à une vingtaine de kilomètres de Goma Pour sa part, le site Politico CD annonce qu'une « série d'attaques perpétrée par les terroristes du M23 a été repoussée hier dimanche par les FARDC dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. (…) Les terroristes du M23 ont sans succès essayé d'effectuer une incursion dans les localités de Kigeri et Kibumba, précise le site congolais. Ensuite, ces mêmes terroristes ont échoué une nouvelle fois en tentant de contourner les positions des Forces armées congolaises afin d'avancer vers Kanyamaroho dans le territoire de Nyiragongo situé à 15 kilomètres de Goma. » La diplomatie en marche ? Situation plutôt confuse sur le terrain alors que le ballet diplomatique se poursuit… « Le facilitateur désigné par la Communauté de l'Afrique de l'Est dans le cadre du processus de paix de Nairobi, l'ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, est arrivé hier dimanche en début d'après-midi à Kinshasa », note le site congolais Cas-Info. « L'ex-président kényan vient pour préparer, avec les acteurs nationaux, le troisième round (Nairobi III) des pourparlers de paix entre l'État congolais et les groupes armés de l'est du pays qui ont accepté de déposer les armes pour intégrer le processus de Nairobi. Cette rencontre est prévue dans une semaine, le 21 novembre. » ► À lire aussi : RDC: arrivée des premiers soldats kényans à Goma « Les initiatives diplomatiques se multiplient pour tenter de résoudre le conflit, note pour sa part Jeune Afrique. Le président angolais João Lourenço, à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, a rencontré vendredi son homologue rwandais Paul Kagame, puis le lendemain le chef d'État congolais Félix Tshisekedi. » Pour l'instant, sans résultat. Incertitudes… Alors, « si toutes les diplomaties des Grands Lacs se déploient, le jalonnement militaire l'est aussi, pointe le quotidien Aujourd'hui, au Burkina Faso, avec l'arrivée samedi d'une centaine de soldats kényans sur le terrain pour aider la RD Congo à bouter hors les spadassins du M23. Un médiateur kényan et des soldats de ce même pays qui combattent aux côtés d'un camp, celui de la RDC, voilà déjà un aspect qui ne facilitera pas cette négociation d'Uhuru Kenyatta, estime Aujourd'hui. Et on ne sait pas si le 21 novembre, le cénacle de Nairobi accouchera même d'un gentleman agreement. » De plus, relève encore Aujourd'hui, « s'il est avéré que le rapport confidentiel de l'ONU et les confidences de dirigeants américains à l'appui, s'il est donc vérifié que le Rwanda soutient le M23, alors il est à craindre que, sans l'aide extérieure militaire, Goma risque de subir le sort qu'elle a connu en novembre-décembre 2012, intermède au cours duquel, le même M23 avait occupé cette bourgade d'un million d'âmes avant d'en être éjecté en janvier par les troupes congolaises. Comment conjurer ce remake du pire d'il y a dix ans ? La RDC n'en dort pas. (…) Donc, de deux choses l'une, conclut le quotidien burkinabé, soit la diplomatie parvient à imposer le silence des armes, soit les forces étrangères aident les Congolais à repousser les rebelles. » ► À lire aussi : «Le pays est en danger»: en RDC, le cri d'alarme des évêques catholiques face au M23 La prison de Makala : « que vous soyez puissant ou misérable… » Enfin, toujours à propos de la RDC, à lire ce coup de projecteur du site Afrikarabia sur la prison de Makala au sud de Kinshasa… Afrikarabia qui s'appuie sur le dernier rapport du GRIP, le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité, une ONG belge qui œuvre pour un monde moins armé et plus sûr. « Le constat est édifiant, soupire Afrikarabia. Ce qui choque en premier lieu, c'est la surpopulation permanente qui règne dans la prison. Construite pour accueillir 1 500 détenus, elle en compte aujourd'hui un peu plus de 9 000. (…) À Makala, comme un peu partout au Congo, c'est le régime de la débrouille. Que vous soyez puissant ou misérable, vous ne serez pas traités de la même manière. Les détenus ordinaires dorment entassés par dizaines dans une petite pièce ou dans les couloirs, les douches ou les toilettes, voire debout par manque de place pour se coucher ou même s'asseoir. (…) Pour les détenus VIP, le séjour à Makala est nettement plus supportable », moyennant finances bien sûr. Enfin, « étonnant, relève encore le site, la sécurité des détenus est en fait principalement assurée… par les prisonniers eux-mêmes, faute de personnels. »

Habari za UN
10 NOVEMBA 2022

Habari za UN

Play Episode Listen Later Nov 10, 2022 0:13


Katika Jarida la habari la Umoja wa Mataifa hii leo Assumpta Massoi anakuletea -Huko Sharm el Sheikh kwenye mkutno wa COP27 vijana watoa wito kwa nchi wachafuzi wa mazingira kugharamia hasara na uharibifu wa janga hilo-Nchini Jamhuri ya Kidemkrasia ya Congo DRC ujumbe wa Umoja wa Mataifa nchini humo MONUSCO washikana na jeshi la serikali FARDC kuendesha doria kulinda raia-Nchini Lebanon shirika la afya la Umoja wa Mataifa WHO na wadau wa chanjo wafikisha chanjo 600,000 kwa ajili ya kampeni dhidi ya kipindupindu itakayoanza Jumamosi-Mada yetu kwa kina inatupeleka COP27 Sharm el Sheikh Misri ambapo leo utasikia sauti mbalimbali kutoka kwa viongozi wa kisiasa, jamii za asili na vijana-Na katika kujifunza Kiswahili tunabisha hodi Tanzania Baraza la Kiswahili la Taifa BAKITA kupata ufafanuzi wa neno MUKU

Revue de presse Afrique
À la Une: la tension monte entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2022 3:38


C'est une caricature publiée sur le site congolais Actualité CD : on y voit le président rwandais Paul Kagamé, une arme en bandoulière, à la frontière entre les deux pays. Une double image… D'abord juin dernier, Paul Kagamé affirme n'être pour rien dans les combats entre le M23 et les FARDC, l'armée congolaise. Ensuite, octobre, maintenant… le même Kagamé, furieux, qui s'exclame : « les FARDC chassent mes troupes de la RDC !!! Stop au génocide de ma légion étrangère ! » Pour les Congolais, c'est clair : Kigali soutient la rébellion du M23 qui sévit dans l'est du pays. Le M23 qui s'est emparé ce week-end des villes de Rutshuru et Kiwanja, sur l'axe qui mène à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Pour sa part, Kinshasa a décidé d'expulser l'ambassadeur rwandais au Congo. « Luttons ! » Dans son éditorial, le site d'information congolais Politico CD, appelle à l'unité de la nation : « luttons ! C'est encore possible de sauver le Congo. (…) Tour à tour, les cités et villages tombent dans l'Est du pays. (…) Face à l'agression rwandaise, face aux massacres de nos populations (…), nous menons le plus juste des combats. (…) Le combat de notre avenir (…). » Pour ce faire, poursuit Politico CD, il faut « restaurer notre unité, constituer un bloc commun et se lever comme un seul homme ! » L'option militaire ? Reste que « le président Tshisekedi se trouve dans une triple impasse, affirme Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : impasse militaire, diplomatique et politique. Militaire avec une armée mal équipée et mal commandée, qui n'arrive pas à faire la différence sur le terrain. Les troupes, si valeureuses soient-elles, se plaignent du manque d'équipements, de munitions et de nourritures. Elles accusent également leur hiérarchie d'incompétences et de cruels problèmes de coordinations. (…) Félix Tshisekedi se trouve également dans une impasse diplomatique, pointe aussi Afrikarabia, puisque, pour l'instant, rien n'est sorti des processus de paix de Nairobi et de Luanda. Notamment la fameuse force régionale promise par la communauté des Etats d'Afrique de l'Est, qui se fait toujours attendre. (…) Enfin, impasse politique, relève encore Afrikarabia, créée par les autorités congolaises elles-mêmes en qualifiant le M23 de "groupe terroriste", s'interdisant ainsi toute future négociation sans risquer de se décrédibiliser auprès de son opinion publique. Félix Tshisekedi n'a donc, pour l'instant, qu'une seule carte en main, l'option militaire, avec sa propre armée comme soutien. Une carte bien faible au vu de l'avancée des rebelles du M23 de ces dernières heures. » L'option diplomatique ? A contrario, pour Le Pays au Burkina Faso, « il ne saurait y avoir de solution durable en dehors de la voie diplomatique. La voie diplomatique qui, à travers un renforcement de la coopération et une mutualisation des efforts, pourrait permettre de porter l'estocade à ces groupes rebelles qui se jouent des frontières entre les deux pays. Toute autre option serait périlleuse pour l'ensemble de la région des Grands Lacs en proie à l'instabilité. » Et Le Pays « d'en appeler à l'implication de la communauté internationale, avec l'Union africaine en tête, qui doit mettre les bouchées doubles pour rabibocher les deux voisins qui, chaque jour qui passe, font un pas de plus vers l'affrontement. » « Ça sent le roussi ! », renchérit Aujourd'hui, toujours au Burkina Faso. « Ce qui se passe à 70 km de Goma, la capitale du Nord-Kivu, est le pourrissement d'une situation qui dure depuis des années avec des hauts et des bas. (…) Et en pareille circonstance, c'est l'Etat congolais qui doit secourir et sécuriser les dizaines de milliers de déplacés de ces derniers jours, ces boat-people contemporains, mais aussi trouver les voies et moyens pour en finir avec cette rébellion. Une telle action est d'essence régalienne. Par la diplomatie, mais aussi par le fusil sur le terrain, s'exclame Aujourd'hui, car l'intangibilité d'un territoire est non-négociable. »

Wimbi la Siasa
Mjadala kuhusu utovu wa usalama Mashariki mwa DRC

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Oct 26, 2022 10:00


Mapigano yaendelea kushuhudiwa nchini DRC, kati ya jeshi la serikali FARDC na waasi wa M23, serikali ya Kinshasa ikiendelea kushtumu nchi jirani ya Rwanda kuwaunga mkono waasi. Juhudi za mazungumzo hadi sasa hazijafua dafu.

Invité Afrique
RDC: au Nord-Kivu, les forces armées «continuent à tenir le front et à fixer l'ennemi»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 12, 2022 4:15


Près d'un an et demi après sa mise en place, les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu vivent toujours sous état de siège, une décision des autorités pour répondre à la menace des groupes armés qui sévissent dans cette région du pays. Une décision qui n'a pas empêché la ville de Bunagana, frontalière avec l'Ouganda, d'être prise en juin dernier par les rebelles du M23. En réponse à cette menace, une force est-africaine est en train d'être déployée dans la zone. Où en est-on de son déploiement ? Quelle est actuellement la situation sécuritaire et militaire dans le Nord-Kivu ? Rencontre à Goma avec le porte-parole du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général Sylvain Ekenge.  RFI : Que pouvez-vous nous dire aujourd'hui de la situation sécuritaire au Nord-Kivu ? Général Sylvain Ekenge : Sur la situation militaire, elle est stable. Depuis que les affrontements ont commencé dans le territoire du Rutshuru, on a fixé l'ennemi… en attendant que nous puissions continuer avec les opérations. Sur le plan sécuritaire, il y a beaucoup d'avancées. Dans la ville de Goma, la police fait son travail. Au niveau du territoire de Beni, les opérations conjointes entre l'armée ougandaise et l'armée de notre pays continuent pour traquer les terroristes ADF/MTM. Dans le territoire de Masisi, la situation commence un peu à empirer alors qu'on avait déjà presque réglé la situation sur cette partie du territoire, mais avec le désengagement des troupes qu'on a amenées pour combattre les Rwandais qui nous ont agressés sous couvert du M23, la plupart des groupes armés commencent à avoir pignon sur rue, mais la situation est sous contrôle dans l'ensemble de la province du Nord-Kivu. Vous nous parliez de la situation militaire, donc précisément du côté du Rutshuru, où aujourd'hui la situation est plutôt calme effectivement, il n'y a plus de combat, est-ce que vous avez eu des ordres d'éviter les affrontements ? Nous, on n'évite pas les affrontements. Nous continuons à tenir le front et à fixer l'ennemi. Nous savons ce que nous faisons et le moment venu, on va se mettre à l'œuvre. Vous attendez, pour vous mettre à l'œuvre, l'installation de toute la force est-africaine qui est prévue dans cette zone ? Que ce soit la Monusco ou la force régionale est-africaine qui arrive, ce ne sont pas ces forces-là qui viendront remplacer les forces armées. Toutes ces forces viennent en appui des forces armées. Au moment où je vous parle ici, il y a le commandant second, le commandant adjoint de la force qui est sur place ici à Goma, c'est un Congolais. Les Kenyans ne sont pas encore arrivés, les Ougandais ne sont pas encore arrivés, les Sud-Soudanais ne sont pas encore arrivés mais les Burundais sont déjà au Sud-Kivu et ils opèrent à ce niveau-là en appui aux FARDC (Forces armées de la république démocratique du Congo, NDLR). Ici sur place, le matériel des Kenyans est arrivé, mais on attend le moment venu où les troupes viendront, il n'y a pas de problème là-dessus. Beaucoup de bruits ont circulé justement sur l'arrivée des troupes kenyanes, donc vous me confirmez qu'elles ne sont pas encore entrées en territoire congolais, que ce n'est que du matériel, et vous me confirmez aussi qu'elles entreront comme prévu par Bunagana ? Le problème ce n'est pas d'entrer par Bunagana ou d'entrer par ailleurs, l'essentiel c'est que les troupes arrivent là où elles doivent arriver. Pourquoi se soucier de l'entrée par Bunagana ou par une autre frontière, l'essentiel c'est que cette force soit là. Oui mais c'est le président Félix Tshisekedi qui l'a annoncé à l'antenne de RFI que les Kenyans entreraient par Bunagana… S'il faut qu'ils entrent par Bunagana où est le problème ? Qui va les empêcher d'entrer par Bunagana ? Personne ! C'est une force qui vient pour appuyer les FARDC et permettre la paix et la sécurité dans notre pays. On va parler de l'état de siège qui est en cours dans le Nord-Kivu et en Ituri depuis presqu'un an et demi, il est sévèrement critiqué par la société civile qui lui reproche un bilan très mitigé, est-ce que vous dressez le même bilan ? Demandez plutôt à la population. La société civile, c'est quelque chose d'ambigu aussi, puisque c'est une société civile qui est manipulée. Si vous regardez bien, c'est une société civile instrumentalisée par les politiciens. Mais si vous posez la question aux gens qui travaillent dans l'administration et aux populations qui voient comment on a doublé les recettes de la province, je pense que la réponse que vous aurez sera différente de celle que vous donnent les gens instrumentalisés. Les provinces sous état de siège risquent d'être exclues de l'élection qui arrive dans un an, est-ce que ça veut dire que vous réfléchissez aujourd'hui à une façon de faire évoluer ça pour pouvoir permettre à tous ces Congolais de voter ? Il y a quatre ans les élections se sont déroulées dans le même contexte d'insécurité, mais il y a eu des élections. Et ce sera la même chose, on va multiplier les efforts pour que les élections se passent dans de bonnes conditions, là il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité : Jeux d'hiver en Arabie, FARDC, Politique française, OTAN-Ukraine

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Arabie Saoudite : les Jeux d'hiver dans le désert. Par Hugo Moissonnier, journaliste au service des sports de RFI. RDC : un nouveau chef des armées. Par Pascal Mulegwa, correspondant de RFI à Kinshasa.  OTAN : une adhésion accélérée de l'Ukraine est-elle possible ? Par Amélie Zima, chercheuse à l'Institut de Recherche stratégique de l'Ecole Militaire IRSEM, auteure de la brève stratégique, OTAN-Ukraine : quelle perspective d'adhésion ? France : mise en cause d'Eric Dupont-Moretti et d'Alexis Kohler. Par Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.    * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Habari RFI-Ki
Maoni ya waskilizaji kuhuus mageuzi ya uongozi wa jeshi la Congo

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 9:49


Rais wa DRC Félix Tshisekedi amefanya mabadiliko katika uongozi wa jeshi la FARDC kwa kumteua Luteni Jenerali Christian Tshiwewe Songesha kuwa mkuu wa majeshi. Unafkiri rais hana imani ya kutosha na jeshi lake?Unafkiri uongozi huu mpya utafaulu kukomesha mapambano ya FARDC dhidi ya waasi?

Habari RFI-Ki
Maoni ya waskilizaji kuhuus mageuzi ya uongozi wa jeshi la Congo

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 9:49


Rais wa DRC Félix Tshisekedi amefanya mabadiliko katika uongozi wa jeshi la FARDC kwa kumteua Luteni Jenerali Christian Tshiwewe Songesha kuwa mkuu wa majeshi. Unafkiri rais hana imani ya kutosha na jeshi lake?Unafkiri uongozi huu mpya utafaulu kukomesha mapambano ya FARDC dhidi ya waasi?

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Un casque bleu tué dans l'Est de la RDC

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Oct 1, 2022 2:27


Un casque bleu a été tué vendredi 30 septembre au Sud-Kivu. Les miliciens Twirwaneho, fidèles au colonel déserteur Michel Rukunda alias Makanika, sont accusés par les FARDC d'être derrière cet acte. Ils se seraient présentés vers 22 heures comme des combattants qui se rendaient dans le but de bénéficier de la protection de la MONUSCO, explique l'armée par le biais du lieutenant Jérémie Meya, porte-parole de la 12e brigade d'intervention basée à Minembwe (Sud-Kivu). Le soldat de la MONUSCO a été tué à bout portant alors qu'il s'apprêtait à les recevoir, d'après les mêmes sources. Les assaillants se seraient par la suite dissimulés dans la population. Les installations de MONUSCO étaient ciblées depuis quelque temps par ces miliciens, ajoute l'armée.

Habari RFI-Ki
FARDC yathibitisha kutumwa kwa vikosi vya Burundi maeneo ya Uvira Kivu Kusini

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Aug 19, 2022 9:58


Nipo hewani Muda huu Ali Bilali kuongoza makala haya ya Habari Rafiki ambapo leo tunazungumzia kuhusu.Jeshi la Kongo lathibitisha kutumwa kwa wanajeshi wa Burundi mashariki mwa DRC, haswa huko Uvira. Je, hatua hii itasaidia kutokomesha vikundi vya waasi?Je, Wakongo wamepokeaje uwepo huu wa jeshi jipya la kigeni?Je, uwepo wa wanajeshi wa Burundi unaweza kuhakikisha kurejea kwa amani mashariki mwa DRC? Usikosi pia kutullow kwa instagram kwa kubonyeza hapa @billy_bilali

Habari RFI-Ki
FARDC yathibitisha kutumwa kwa vikosi vya Burundi maeneo ya Uvira Kivu Kusini

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Aug 19, 2022 9:58


Nipo hewani Muda huu Ali Bilali kuongoza makala haya ya Habari Rafiki ambapo leo tunazungumzia kuhusu.Jeshi la Kongo lathibitisha kutumwa kwa wanajeshi wa Burundi mashariki mwa DRC, haswa huko Uvira. Je, hatua hii itasaidia kutokomesha vikundi vya waasi?Je, Wakongo wamepokeaje uwepo huu wa jeshi jipya la kigeni?Je, uwepo wa wanajeshi wa Burundi unaweza kuhakikisha kurejea kwa amani mashariki mwa DRC? Usikosi pia kutullow kwa instagram kwa kubonyeza hapa @billy_bilali

Invité Afrique
Vincent Biruta: «Ce qui est visible, c'est la présence du FDLR avec une idéologie génocidaire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 7, 2022 7:30


Le Rwanda répond au rapport des experts des Nations unies. Selon une enquête qui a fuité dans la presse cette semaine, Kigali aurait déployé des centaines de soldats dans l'Est de la République démocratique du Congo, et ce depuis novembre. Les Rwandais soutiendraient aussi les rebelles du M23. Hier sur notre antenne, Christophe Lutundula, le ministre des Affaires étrangères de la RDC, a accusé le Rwanda d'avoir violé la souveraineté du Congo et demande à la communauté internationale de prendre des sanctions. Ce matin, réponse de son homologue, le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta. Ce dernier explique ne pas avoir lu le rapport mais il émet déjà des doutes sur son impartialité. Comment réagissez-vous à ce rapport de l'ONU ? Vincent Biruta: J'ai entendu que le Rwanda était accusé d'être intervenu auprès du groupe M23 en RDC. J'espère que les experts ont pu fonder un rapport basé sur des faits, et si les experts n'ont vu que les soldats rwandais, n'ont pas pu voir les membres des FDLR, n'ont pas pu rapporter sur la collaboration des FDLR et des forces armées de République Démocratique du Congo. Si les drones qu'ils ont utilisés ont vu des soldats Rwandais et n'ont pas pu identifier les pièces d'artillerie qui ont bombardé le territoire rwandais à partir de la RDC le 19 mars, 23 mai et le 10 juin. Si les experts n'ont pas pu rapporter sur les discours de haine qui ont été diffusés ces derniers temps par les dirigeants du gouvernement, les membres de la société civile, et par des individus congolais, il y aurait un problème. À l'aide d'images de drones, de multiples photos, de vidéos, de témoignages, les enquêteurs affirment avoir des preuves solides montrant que l'armée rwandaise est présente dans l'Est du Congo, depuis novembre dernier. Est-ce que vous confirmez la présence de vos soldats au Congo ? Je ne confirme rien. Mais je dis bien qu'un rapport comme celui-là, si les experts ont fait leur travail, ils devraient aussi avoir regardé tous les côtés et avoir vu aussi la collaboration entre les FDLR et les FARDC, les pièces d'artillerie qui ont bombardé le territoire rwandais à partir du territoire congolais à trois reprises. J'imagine que les experts ont pu aussi enquêter sur les FDLR, qui sont la cause de tous les problèmes que vous voyez, le M23 je ne crois pas que ce soit la cause des problèmes, c'est une conséquence des problèmes de l'exportation de l'idéologie génocidaire par les FDLR qui ont attaqué les populations congolaises et en ciblant des communautés particulières, c'est cela qui a fait qu'il y a eu des groupes successifs qui ont été créés par les uns et les autres pour se défendre contre les FDLR.  À l'Est de la RDC il y a plus de 130 groupes armés, le groupe des experts s'intéresse particulièrement à un seul, ils font des efforts énormes pour les relier au Rwanda et ils pensent qu'ils ont découvert quelque chose d'énorme. Là c'est grave, la chose énorme qui aurait pu être découverte, qui est visible c'est la présence des FDLR avec l'idéologie génocidaire. C'est comme un médecin qui irait traiter des symptômes sans se soucier de la cause de la maladie. Pourtant le rapport s'attarde beaucoup sur le cas du M23. Le rapport affirme que les militaires rwandais soutiennent, en matériel et en armes, les rebelles du M23. Est-ce que c'est vrai ? Nous, nous allons commenter ce rapport sur la base des éléments qui sont présentés dans ce rapport, quand nous aurons reçu ce rapport. Maintenant que j'aille me prononcer sur base des éléments qui ont été présentés dans ce rapport qui n'a pas été soumis officiellement, mais dont une fuite a été organisée pour des raisons qui sont connues par les experts qui ont organisé cette fuite, ce serait dangereux, ce serait m'aventurer dans des spéculations qui ne contribueraient pas nécessairement à résoudre la question d'insécurité dans notre sous-région. Le rapport montre aussi la collaboration entre l'armée congolaise et divers groupes armés, que soldats congolais et miliciens ont combattu ensemble le M23 et les soldats rwandais, que les FARDC ont donné des armes et des munitions à ces mouvements.  Comment réagissez-vous à cela ? Nous, nous avons dénoncé depuis le début la collaboration entre les FARDC et le FDLR et il y a des preuves que les experts ne voient rien, que la Monusco qui est présente sur le terrain tout le temps ne voit rien pendant 20 ans, c'est un problème donc c'est un rapport qui devrait être biaisé et qui avait pour objectif d'incriminer le Rwanda. Sur cette collaboration entre armée congolaise et FDLR dont vous estimez avoir des preuves, qu'est-ce que le Rwanda demande dans ce dossier ? Nous demandons que la communauté internationale et le gouvernement congolais s'occupent de la question des FDLR et d'autres groupes armés qui déstabilisent la région. Tous ces groupes armés avec l'idéologie génocidaire et qui ont le plan de déstabiliser le Rwanda et de continuer ou de terminer le génocide qu'ils n'ont pas pu terminer d'après eux, là c'est notre souci majeur. Tant que ce problème ne sera pas résolu, tant que la communauté internationale et le gouvernement congolais ne vont pas être sérieux avec ce problème. En tout cas les relations entre la RDC et le Rwanda vont continuer à être perturbées. Dans ce contexte-là, est-ce que les négociations avec la RDC sous médiation de l'Angola, sont mortes ? Non, pas mortes en ce qui nous concerne. On est disposé à contribuer positivement aux mécanismes régionaux qui sont en place et je rappelle que le processus de Nairobi comprend deux composantes : il y a un processus politique et puis il y a une intervention militaire, et rien n'empêche qu'un processus politique soit mis en marche même maintenant, mais rien n'empêche qu'aujourd'hui le gouvernement congolais parle aux différents groupes armés, dont le M23 qui a signé des accords déjà en 2013 avec le gouvernement congolais qui n'ont pas été mis en œuvre. Donc je demanderai que le processus politique que les chefs d'Etats ont recommandé à Nairobi se mette en marche, et rien ne l'en empêche, ce qui l'empêche c'est peut-être le manque de volonté politique de la part du gouvernement congolais. J'imagine que ce processus politique pourrait aussi trouver une solution aux dizaines de milliers de réfugiés congolais qui viennent de passer au Rwanda et en Ouganda plus de 20 ans. On traite la question du M23 mais le M23 ils ont repris les armes pourquoi ? Je rappelle encore une fois que le M23 est un mouvement congolais composé peut-être d'une grande majorité de Congolais qui parlent le kinyarwanda, et s'ils parlent le kinyarwanda c'est à cause de l'histoire, ce n'est pas eux qui sont à l'origine de ce problème. Et donc si on veut une solution durable, il faut regarder tous ces problèmes à la base de la situation d'insécurité dans notre sous-région. Pour que les choses aillent mieux, la RDC demande que le Rwanda cesse de violer sa souveraineté, d'envoyer des soldats sur son territoire et de soutenir le M23. Comment réagissez-vous à cela ? Le principe de souveraineté s'applique aussi bien à la RDC qu'au Rwanda. Quand on entretient des groupes armés comme les FDLR pendant des dizaines d'années, quand les FRDC s'associent avec les FDLR qui bombardent les territoires rwandais, une, deux, trois fois, ça c'est une violation de notre souveraineté nationale, c'est une violation de l'intégrité territoriale, il faut commencer par respecter la souveraineté, l'intégrité territoriale des voisins. Après le rapport ne parle pas de soldats congolais entrés au Rwanda mais plutôt de centaines de soldats rwandais entrés au Congo depuis novembre… Ecoutez, que ce soit 10, 20, 30, ça ne compte pas. Moi je vous dis, il y a des attaques sur le territoire rwandais à partir du territoire congolais. Et il y a eu des FDLR qui collaborent avec les FARDC qui se sont infiltrés sur notre territoire au mois de novembre 2021, ça c'est la dernière attaque, et qui ont tué des citoyens rwandais, c'est une violation de la souveraineté, c'est une violation de notre intégrité territoriale, et c'est une menace à la sécurité de notre pays et donc tout cela ça doit être pris en sérieux, ce n'est pas une question de dizaine, vingtaine, centaine, ça, ça importe peu.

Alfajiri - Voice of America
Maelfu ya watu wakimbia mapigano makali kati ya jeshi la DRC na waasi wa M23 - Juni 13, 2022

Alfajiri - Voice of America

Play Episode Listen Later Jun 13, 2022 30:00


Maelfu ya wakazi wa Bunagana na Jomba wamelazimika kwa mara nyingine kuhama makazi yao na kukimbilia nchini Uganda na wengine msituni , kufuatia mapigano mapya na makali kati ya jeshi la serikali , FARDC na waasi wa M23 karibu na mji wa Bunagana siku ya Jumapili.

uganda m23 watu jeshi jumapili bunagana fardc
Revue de presse Afrique
À la Une: les regrets du roi Philippe

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 9, 2022 4:00


Pas d'excuses, comme certains l'attendaient, mais des regrets… Au deuxième jour de sa visite, « le roi des Belges s'est adressé aux Congolais, au Palais du peuple. Devant les députés, il a donc réitéré, pointe le site Politico, ses 'regrets profonds' pour les blessures du passé infligées au Congolais par ses grands-parents pendant l'époque coloniale en RDC. » Pour sa part, le président Tshisekedi a déclaré ne pas souhaiter s'appesantir sur le passé « qui n'est pas à reconsidérer », a-t-il dit. Finalement, relève Cas-Info , autre site d'information congolais, le passé « à la fois glorieux et douloureux, a été mis en sourdine. » Ne pas s'arcbouter sur le passé ? Regarder vers l'avenir et ne pas s'attarder sur le passé : c'est la bonne voie, estime L'Observateur Paalga au Burkina Faso : « pourquoi faudrait-il qu'on exige toujours des excuses plates et des pardons, comme si on se complaisait à regarder éternellement dans le rétroviseur au lieu de se focaliser sur le futur ? », s'interroge le quotidien ouagalais. « Certes, poursuit-il, il faut parfois regarder vers notre passé, proche ou lointain, pour mieux envisager l'avenir, mais il faut se garder de se barricader dans cette susceptibilité mémorielle, pour ne pas dire dans cette 'rente mémorielle', ainsi que l'avait affirmé Emmanuel Macron devant les dirigeants algériens. On a même souvent l'impression qu'une telle attitude nous exonère de notre propre responsabilité. Qu'a fait justement, s'interroge L'Observateur Paalga, le Zaïre d'abord, la RDC ensuite, depuis que le pays a acquis son indépendance formelle pour construire une véritable société de progrès au bénéfice de tous ? Pas grand-chose en réalité. Bien au contraire, à la prédation des colons a suivi celle des dirigeants, particulièrement Mobutu, sorte de Léopold II noir. Et les Kabila père et fils n'ont pas fait mieux. » L'insécurité à l'est… Autre sujet abordé hier dans les discours des uns et des autres : l'insécurité persistante à l'est du pays… En effet, pointe Le Monde Afrique, « cette visite intervient en plein regain de tension entre la RDC et son voisin le Rwanda, accusé par Kinshasa de soutenir des rebelles. Le roi a évoqué dans son discours 'l'intégrité territoriale du Congo+ et l'instabilité dans l'Est, 'où règnent trop souvent une violence inhumaine et l'impunité. Cette situation ne peut plus durer', a-t-il dit. Parmi les domaines de coopération qu'il voudrait voir renforcés, le président congolais a mentionné de son côté, la 'coopération militaire'. Un temps suspendue, celle-ci a repris par de la formation, mais, a-t-il dit, 'c'est à la Belgique de voir ce qu'elle peut apporter de plus'. » Le président Tshisekedi souhaiterait en effet une plus grande implication de la Belgique, relève Actualité CD : « en priorité, un accompagnement pouvant permettre la montée en puissance des forces de défense et de sécurité. » Toutefois, on n'en est pas encore là… RDC-Rwanda : l'improbable paix ? D'ailleurs, à ce propos, Jeune Afrique s'interroge : « Félix Tshisekedi et Paul Kagame peuvent-ils encore choisir la paix ? (…) Après trois ans de coopération, les deux présidents s'affrontent autour de la rébellion du M23, que Kinshasa estime soutenue par Kigali. Dimanche dernier, le Congolais a, pour la première fois, publiquement mis en cause son homologue rwandais. » Alors, s'interroge Jeune Afrique, « la solution peut-elle encore être diplomatique ? En prenant les devants avec une communication offensive, Tshisekedi compte sur un soutien de la communauté internationale. Au sein du Conseil de sécurité, on condamne certes sans détours les agissements du M23, mais personne ne s'est risqué à mettre publiquement en cause le Rwanda. Faut-il en déduire que l'escalade militaire est inévitable ? », s'interroge encore Jeune Afrique. « Félix Tshisekedi a dit souhaiter accélérer la mise en place d'une force régionale contre les groupes armés. Le M23, qui multiplie les communiqués hostiles au FARDC et à la Monusco, assure malgré tout vouloir 'une solution pacifique'. Mais ses revendications ont désormais peu de chances d'être entendues et sa marge de manœuvre s'est considérablement réduite. »

Invité Afrique
Christophe Lutundula Apala: «La RDC n'a jamais eu l'intention de livrer la guerre à qui que ce soit»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2022 4:06


Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Christophe Lutundula Apala était aux États-Unis cette semaine. Avec deux rendez-vous majeurs : un débat sur la Monusco au Conseil de sécurité à New York, puis une rencontre avec Antony Blinken à Washington. Il n'a pas manqué d'évoquer avec son homologue les tensions grandissantes entre la RDC et le Rwanda. Il répond aux questions de Carrie Nooten.  RFI : Depuis l'arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir en 2019, les relations avec le Rwanda s'étaient apaisées. Pourquoi une résurgence de tensions maintenant ? Christophe Lutundula Apala: C'est la question que nous nous posons. Nous n'avons rien contre le Rwanda. Nous ne comprenons pas cela autrement que par, peut-être, des agendas cachés ou par, peut-être, le fait d'une volonté d'espaces d'occupation de terrains, d'espaces d'exploitation de nos ressources naturelles. Certains se trompent en considérant que le Congo est un espace de non-droit, une sorte de marché libre où l'on vient se servir comme on veut et on s'en va. Nous ne l'accepterons jamais ! Nous resterons toujours fermes et déterminés à défendre la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance de notre pays. Kinshasa s'engage-t-il à libérer les deux soldats rwandais et quand ? Kinshasa a pris un engagement vis-à-vis du médiateur, le président Lourenço, le président angolais. Nous ne pouvons pas nous dédire. Nous allons remettre les deux militaires au médiateur, en espérant que lui-même va tirer les leçons de ce geste de paix. Aussi c'est important parce que le Rwanda dit: « je ne suis coupable de rien, je suis un ange du ciel et les diables viennent me tenter », mais les deux militaires sont Rwandais. Le Rwanda les réclame. Faudra-t-il encore ergoter sur la non-participation dans le drame actuel… on attaque même les forces internationales. La preuve est la remise à un médiateur international. Quand est-ce que vous les remettrez au médiateur international ?  Ça dépend de l'agenda du président Lourenço. Nous sommes disposés. Nous sommes prêts. Si le président Lourenço vous demandait de les donner cette semaine, vous les remettriez cette semaine ? Je ne pense pas qu'un obstacle se dresserait à cela.   Qu'attend le Congo de la médiation ? Il y a des choses très simples. La première, c'est de mettre fin à ce comportement belliqueux. Que le M23 désarme et que le M23 dégage des quelques localités qu'il occupe encore, parce que les FARDC, nos vaillants soldats, ont reconquis certains territoires vers Goma. Cela n'a pas besoin d'attendre un rapport du comité d'évaluation de la CIRGL. Il faut la restitution des territoires occupés et le retour de tous les Congolais qui ont été forcés au déplacement. La deuxième chose, nous attendons que nos voisins, tous et en particulier le Rwanda, doivent prendre un engagement de ne pas mettre en péril le processus de Nairobi. Troisième chose, nous attendons que finalement, ce comportement que nous ne comprenons pas s'arrête définitivement. Nous souhaitons que ça réussisse, nous sommes optimistes. Nous sommes fermes, déterminés mais nous sommes ouverts parce que nous croyons en l'Afrique et au médiateur. Ce qui est sûr, c'est que la communauté internationale est inquiète. Une guerre pourrait-elle être envisageable ? Je répète au nom du président de la République, au nom du gouvernement, que la RDC n'a jamais eu l'intention de livrer la guerre à qui que ce soit. Elle ne l'a jamais fait, bien au contraire, la RDC, à travers la politique de bon voisinage du président Tshisekedi, a des accords avec tout le monde mais il faut que ce tango que nous dansons, nous puissions le danser avec tous nos voisins. C'est au Rwanda de nous dire s'il a des craintes que l'on voie comment les dissiper.

ACTUALITE.CD-Le Podcast
M23 et Paul Kagame: qui veut quoi? Comment sortir de cette crise?

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jun 1, 2022 35:19


La tension est montée entre la RDC et le Rwanda. Les deux pays s'accusent mutuellement d'agression. Kigali affirme que des roquettes tirées, selon lui par les FARDC, ont causé des dégâts sur son territoire. Kinshasa, de son côté, a présenté deux militaires rwandais capturés sur le sol congolais. Pour les autorités congolaises, il ne fait l'ombre d'aucun doute, le Rwanda est derrière l'activation du M23 actif dans les territoires du Nyiragongo et de Rutshuru au Nord-Kivu.  Les deux pays ont saisi le Mécanisme conjoint de vérification élargi de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). L'ambassadeur rwandais Vincent Karega a été officiellement convoqué par le gouvernement congolais. Les vols de Rwandair ont été suspendues. L'Union africaine a confié à l'Angola la médiation dans cette crise. Félix Tshisekedi s'est d'ailleurs rendu à Luanda mercredi pour rencontrer son homologue angolais qui a aussi échangé en vidéoconférence avec Paul Kagame le même jour. Une rencontre entre le dirigeant rwandais et son homologue congolais est envisagée. Entre-temps, une relative accalmie se constate sur le terrain militaire dans les territoires du Nyiragongo et Rutshuru, y compris les collines de Tchanzu et Runyoni. Cette situation a provoqué un important déplacement de population. L'ONU et les ONG parlent d'environ 75 000 déplacés internes et 11 000 réfugiés (en Ouganda) depuis environ trois semaines. Quelles clés pour comprendre ce conflit? Quelles sont les revendications du M23?  En quoi est-ce que le M23 est-il si différent d'autres groupes armés opérant dans l'Est de la RDC? Que sait-on de la structure dirigeante de l'aile du M23 qui combat les FARDC aujourd'hui? Quel interêt aurait le Rwanda à soutenir le M23 alors que le rapport entre Kagame et Tshisekedi semblait être excellent?  En se référant aux dernières sorties médiatiques du Général Muhoozi, fils du Président Museveni et chef de l'Armée de terre Ougandaise, faut-il craindre une alliance RDF-UPDF contre les intérêts congolais dans l'Est de la RDC?  Les sanctions économiques comme l'interdiction de Rwandair sont-elles appropriées?  Que dire des récents accords signés entre les deux pays dans les domaines sécuritaires et économiques? Faut-il les annuler aussi? Comment analyser l'attitude de la communauté internationale suite à cette situation?  Comment sortir de cette situation le plus rapidement possible?  Pierre Boisselet, Coordonateur des recherches sur la violence à l'institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence Ebuteli, partenaire de recherche du Groupe d'étude sur le Congo (GEC) de l'Université de New York. Il est invité de ACTUALITE.CD dans cet entretien au ton très pédagogique à suivre ci-dessous: 

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Que sait-on de la structure dirigeante de l'aile du M23 qui combat les FARDC aujourd'hui?

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jun 1, 2022 1:26


Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Tchad, Mengistu Hailé Mariam, Otan, RDC combats M23 - FARDC

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 30, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin:  Zimbabwe: quel avenir judiciaire pour l'ancien dirigeant éthiopien Mengitsu ? Par Alexandra Brangeon, journaliste au service Afrique de RFI Tchad: des affrontements meurtriers entre groupes d'orpailleurs. Par Madjiasra Nako, correspondant au Tchad de RFI. RDC: Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles du M23. Par Onesphore Sematumba, analyste pour l'international crisis group, spécialiste de l'Est de la RDC et de la région des grands lacs.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Revue de presse Afrique
À la Une: le ton monte entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2022 4:02


« La tension actuelle entre la République démocratique du Congo et le Rwanda inquiète au plus haut point la communauté internationale, particulièrement l'Union africaine, relève Le Nouvel Observateur à Kinshasa. Dans une déclaration hier, le président en exercice de l'Union, Macky Sall, s'est dit "gravement préoccupé" et a lancé "un appel au calme". Le président sénégalais a demandé aux deux parties de faire taire les armes sur le terrain, en attendant l'ouverture des négociations directes entre Kigali et Kinshasa. » Depuis près d'une semaine maintenant, « de violents combats font rage à Rutshuru dans le Nord-Kivu entre les FARDC, l'armée congolaise, et les rebelles du M23 », pointe Politico. Le M23 qui serait soutenu par le Rwanda. Ce « groupe criminel, s'insurge le site congolais, bénéficiant de l'appui sans équivoques de certains acteurs régionaux, a décidé de s'attaquer aux Forces de Défense et de Sécurité dans des positions qu'elle occupe dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. Cette force négative, née de la manipulation, a rencontré l'engagement farouche et infaillible des FARDC à défendre chaque centimètre carré du territoire national (…). » Kinshasa certaine de l'implication des Rwandais « La tension est encore montée d'un cran lorsque les autorités congolaises ont annoncé ce week-end avoir capturé deux soldats rwandais sur le sol congolais, près de Bihumba… à plus de 20 kilomètres de la frontière rwandaise. » C'est ce que pointe le site spécialisé sur la RDC, Afrikarabia. « La présence de forces rwandaises en RDC n'est pas une nouveauté pour les habitants de la zone, relève le site. Régulièrement, les incursions de Kigali au Nord-Kivu sont dénoncées par la société civile, l'opposition politique et les mouvements citoyens. Mais cette fois, Kinshasa a décidé de hausser le ton. Acculés par les coups de boutoir du M23 qui ont menacé Goma, et face à la colère des Congolais, les autorités congolaises ont, pour la première fois, accusé officiellement le Rwanda de soutenir la rébellion. Des uniformes de l'armée rwandaise, et des armes ont en effet été retrouvées sur le terrain. Des preuves irréfutables pour Kinshasa. » Une aide extérieure ? Et Afrikarabia de s'interroger : « sortir ses griffes sur le plan diplomatique peut-il être efficace sur le plan sécuritaire ? Pour le moment, l'armée congolaise peine toujours à mettre un coup d'arrêt aux agissements des groupes armés. Alors, Kinshasa espère une aide extérieure. Sa condamnation très sévère de Kigali commence à porter timidement ses fruits sur la scène internationale. La commission des affaires étrangères du Sénat américain a demandé des comptes à Kigali, et Paul Kagame sera sans doute très sensible à toute évolution de la position américaine sur le Rwanda. Ensuite, Félix Tshisekedi compte sur la Communauté d'Afrique de l'Est pour mettre en place une force militaire offensive contre les groupes armés. Il faudra voir quels seront les pays qui voudront bien y participer. Mais une chose est sûre, conclut Afrikarabia : après les accusations de Kinshasa contre le Rwanda, les pays de la région seront bien obligés de se positionner. C'est du moins ce qu'espère Félix Tshisekedi, qui reste toujours impuissant à résoudre la crise sécuritaire à l'Est depuis son arrivée au pouvoir. » L'opposition congolaise à l'offensive Et sur le plan intérieur, l'opposition congolaise fait monter la pression sur le chef de l'État. « À quelques mois seulement de la présidentielle, cette tension entre la RDC et le Rwanda n'est pas une bonne nouvelle, relève Le Pays au Burkina Faso. Car, ses adversaires pourraient s'en servir pour lui tailler des croupières sur le terrain politique. Et le FCC vient de donner déjà le tempo. » En effet, pour le parti de l'ex-président, Joseph Kabila, « ce qui arrive à la RDC n'est ni plus ni moins que la "triste conséquence" des accords militaires et économiques que Tshisekedi a signés avec ses homologues rwandais, ougandais et kényans. Cela dit, estime Le Pays, il faudra tout faire pour éviter à tout prix une guerre entre la RDC et le Rwanda. Car cela pourrait contribuer à déstabiliser toute la région des Grands lacs. » ► À lire aussi : La montée des tensions entre le Rwanda et la RDC inquiète l'Union africaine

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Wahamiaji haramu walioko ulaya kuhamishiwa nchini Rwanda, M23 kuaachia mateka wa FARDC

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Apr 16, 2022 20:07


Makala ya wiki hii imeangazia mambo mbali mbali ikiwemo makubaliano kati ya Rwanda na Uingereza kuhusu kuwahamisha wahamiaji haramu walioko Ulaya hadi nchini Rwanda, wapiganaji waasi wa M23 waahidi kuwaachia huru wanajeshi watatu wa jeshi la serikali waliotekwa nyara wakati wa mapigano huko Rutshuru mashariki ya DRC, na matukio mengine kwenye mataifa kadhaa ya ulimwengu. Ungana na mwandishi wetu Ruben Lukumbuka kusikiliza zaidi. 

rwanda drc m23 makala rutshuru ungana uingereza fardc
Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii - Ziara ya rais wa Kenya Uhuru Kenyatta nchini Marekani, kuachiwa huru kwa Kambidi DRC

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Oct 16, 2021 20:15


Makala hii imeangazia ziara ya rais wa Kenya Uhuru Kenyatta nchini Marekani na ahadi za mwenyeji wake rais Joe Biden, hali ya wasiwasi inayosababishwa na waasi wa ADF huko mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo katika maeneo ya Mutwanga jeshi la congo FARDC lashirikiana na askari walinzi wa mbuga ya wanyamapori ya Virunga katika kukabiliana na kundi la ADF, hali ya kisiasa nchini Rwanda na mataifa ya magharibi pia mambo mengine mengi. Ungana na mwandishi wetu Ruben Lukumbuka kusikiliza zaidi

Masolo Ya Kati
Épisode 5. Patrick Muyaya : « Si nous ne mettons pas un terme aux groupes armés, notre mandat politique n'aura pas de sens »

Masolo Ya Kati

Play Episode Listen Later Sep 29, 2021 30:26


Bonjour à tous et bienvenue sur Masolo Ya Kati, un podcast du Groupe d'étude sur le Congo de le Congo de l'Université de New-York. Aujourd'hui, un épisode un peu spécial puisqu'il n'est pas présenté par Trésor Kibangula. C'est  moi, Pierre Boisselet, le coordonnateur du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) qui veut vous accompagner. Il est un peu spécial aussi parce que pour la première fois, nous nous entretenons avec un membre du gouvernement en place, monsieur le ministre de la Communication, Patrick Muyaya. Baromètre sécuritaire du Kivu oblige. Nous allons nous intéresser essentiellement aujourd'hui à la situation sécuritaire dans l'est du pays.

ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC-Ituri: « le désarmement ne doit pas que concerner les groupes armés, les armes circulent aussi dans la communauté »

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Aug 12, 2021 2:32


Félix Tshisekedi a nommé les animateurs du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS). Cette nouvelle initiative résulte de la fusion du Programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion (PN-DDR) et du Programme de Stabilisation et reconstruction des zones sortant des conflits armés (STAREC). Placé sous l'autorité directe du chef de l'Etat, le nouveau dispositif s'articule sur la stratégie conjointe de retrait progressif de la MONUSCO. Le P-DDRCS veut promouvoir la stabilité par la réintégration des ex-combattants dans la vie civile au sein des communautés et non pas au sein des FARDC dans une logique de rétablissement de la cohésion sociale grâce au développement économique durable et au soutien de leurs moyens de subsistance, conformément aux plans de développement local et au processus de planification participative.  Dans la province de l'Ituri, l'accent devrait être mis non seulement sur les combattants, mais aussi sur la circulation des armes dans la société.  En plein débat sur le profil de Tommy Tambwe qui a été désigné par Félix Tshisekedi comme coordonateur du P-DDRCS,  Dieudonné Lossa Dhekana, coordonnateur de la société civile de l'Ituri, estime que le temps n'est plus à polémiquer sur les animateurs du Programme. « Nous n'avons pas à chercher des saints. Tout le monde a un passé. L'homme est faillible. Les gens peuvent cependant changer. Si l'autorité suprême a fait confiance à Tambwe, ce n'est pas à moi de douter. Il est nommé parce qu'il est capable. Nous allons le juger après la réalisation de son travail. Aujourd'hui, c'est trop tôt. Ceux qui dirigent le pays ont également un passé. Nous attendons un animateur de ce programme depuis longtemps ».  Il veut une campagne plus inclusive. « Nous attendons que les groupes armés soient démobilisés à travers la province. Le désarmement ne doit pas que concerner les groupes armés. L'opération doit s'étendre jusqu'au sein de la communauté. Nous craignons que les armes circulent dans la communauté. Il y a aussi la stabilisation. Nous voulons avoir la paix en Ituri et cela ne sera pas possible tant que les armes circulent dans la communauté et parmi les groupes armés. Ces armes doivent être récupérées ».  Il propose que les leçons de précédentes opérations soient tirées. « Nous voulons l'implication de tout le monde, si ce n'est pas le cas ce sera un échec. Nous ne voulons que l'opération échoue. Cela fait presque 20 ans que le désarmement a été réalisé en Ituri et aujourd'hui, on revient pour la même opération. C'est le moment d'impliquer tout le monde ».   Vous pouvez l'écouter ici dans cet entretien avec Freddy Upar à Bunia.

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Nord-Kivu/FARDC: des militaires qui se tirent dessus, nécessité de mettre de l'ordre dans l'armée

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Aug 11, 2021 2:11


Un militaire ivre qui tire sur les civils ou sur ses collègues, un autre qui est mécontent qui tire sur tout ce qui bouge, ces scènes deviennent de plus en plus fréquentes dans la partie Est de la RDC. Ces faits peuvent être considérés comme des cas isolés pour certains, mais des morts sont comptés tant dans l'armée que parmi les civils. A cela s'ajoutent les barrières illégales, l'affairisme dans l'armée et dans les zones d'opération.   Voici un autre cas triste relaté par Anthony Mwalushayi, porte-parole de l'Armée dans le territoire de Beni

Habari za UN
Wanajeshi na polisi DRC wanolewa kimedani!

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jul 29, 2021 2:04


Nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC, ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani, MONUSCO umepatia mafunzo ya mbinu za medani na usimamizi wa vilipuzi sambamba na ufyatuaji wa risasi, maafisa na wanajeshi 652 wa vikosi vya jeshi la serikali, FARDC na jeshi la polisi kama njia mojawapo ya kuimarisha ulinzi nchini humo.  (Taarifa ya Anold Kayanda)

ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC: La MONUSCO doit-elle partir maintenant? La réponse du commandant de l'Opération Sokola 1

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Apr 29, 2021 0:59


  «  Le départ de la Monusco à mon avis n'est pas une bonne chose. Monusco est venue aider l'armée congolaise et non la supplanter. Ce sont les FARDC qui ont l'obligation de finir la guerre, la Monusco vient en appui », a t-il dit aux journalistes à Beni.

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Insécurité dans l'est de la RDC : le député Kasekwa recommande à Sama Lukonde de mener une enquête sur la chaîne de dépenses liée à l'armée

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Feb 18, 2021 7:13


Le député Jean-Baptiste Kasekwa formule au Premier ministre Sama Lukonde des recommandations en vue d'endiguer l'insécurité dans la province du Nord-Kivu. Parmi elles, l'élu de Goma proposer que le prochain gouvernement initie une enquête sur la chaine des dépenses liées aux FARDC pour décourager le détournement des fonds affectés aux troupes déployées aux différents fronts.

Said Dibinga
Word on the Street: FARDC - Defending Congo's Army (the remix)

Said Dibinga

Play Episode Listen Later Jun 23, 2010 45:00


I've produced several shows on the army, but between movie production and technical difficulties, I didn't feel the shows did the FARDC justice. Does the US armies negative elements doing injustice in Afghanistan indict the entire US Military? No it doesn't, so why do we indict the entire Congolese army?

Said Dibinga
In Defence of Ben Affleck and The Congolese Army aka FARDC.

Said Dibinga

Play Episode Listen Later Apr 19, 2010 45:00


Much maligned, criticized, made the villain, unappreciated, misunderstood, and that's just talking about Ben Affleck. The Congolese army has been made the perpetrator of all violent crimes in Eastern Congo. Is that so? Is Ben Affleck's grant-making venture through his Eastern Congo Initiative receiving unfair criticism, or is he in a long line of mercenary advocates for Congo? Is the Congolese army really the bad guy in Congo? Lets talk about that...

Said Dibinga
In-studio guest Tanya Jamerson

Said Dibinga

Play Episode Listen Later Apr 26, 2009 30:00


Today's guest, movie producer Tanya Jamerson stops by the studio to answer some questions that I have regarding the lack of advocacy among Black Hollywood when it comes to the Crisis in Eastern Congo. From low hanging pants to why do blacks follow Jesus but still wait for leader to make a difference, it should be an memorable conversation.