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Rising demand for critical minerals to fuel the green energy transition means an expansion of mining around the world. New mines are opening, existing mines are being scaled up. In the fourth programme in our series, we find out about the impact of mineral mining on the planet and for those people both working in the mines and living nearby.We head to the Democratic Republic of the Congo where there are claims that child labour is being used in so called ‘artisanal' mines and there is little scrutiny of the supply chain. Presenter: Sam Fenwick Producer: Lexy O'Connor(Image: Artisanal miners carry sacks of ore at a mine near Kolwezi in 2022. Credit: Getty Images)
Développer les infrastructures dans les corridors sud de la RDC, notamment celui de Lobito et de Banana, le sujet était au centre des discussions lors du salon du développement des villes et des corridors, Expo Béton, qui réunissait une centaine d'acteurs des secteurs public et privé à Lubumbashi. Parmi les leviers importants de ces projets figurent les infrastructures routières. Mais la RDC peine à mobiliser les ressources pour financer leur réhabilitation. Sur le tracé du corridor de Lobito, se déplacer par la route de Kolwezi à la frontière avec l'Angola, est un parcours du combattant. « Pour parcourir les 440 km, ça peut prendre 15 à 20 jours, voire un mois !, témoigne Donat Tshimboj, transporteur des marchandises sur ce tronçon. Les camions se renversent avec leurs marchandises. La plupart des transporteurs ont décidé de retirer leurs camions de la circulation. »Cette situation n'est pas unique. La RDC a un réseau routier de 156 000 km dont près de 4 000 km seulement sont asphaltés. Le salon du développement des villes et des corridors à Lubumbashi a recommandé l'investissement dans ce domaine. « Nous avons entendu des appels urgents sur des partenariats publics-privés pour accélérer les investissements dans les infrastructures stratégiques », rappelle Jean Bamanisa, directeur d'Expo Béton.Déficit du Fonds national d'entretien routierMais du côté du secteur public, le Fonds national d'entretien routier (Foner), l'organisme chargé de la mobilisation des ressources financières, connaît un déficit criant. Ses recettes proviennent à 95% de la redevance sur la mise en consommation des produits pétroliers. Alors qu'il a besoin d'au moins 950 millions de dollars par an pour l'entretien des routes, le Foner ne mobilise que 156 millions de dollars à cause de la fraude. « Un premier niveau de fraude se manifeste lorsque certains produits n'arrivent dans les entrepôts, explique Pierre Bundoki, le directeur général du Foner. S'ils n'arrivent dans les entrepôts, on ne peut pas percevoir [la redevance]. Le deuxième niveau de la fraude, c'est au moment de la sortie des entrepôts, tout n'est pas renseigné. À titre illustratif, en 2024, le Foner devait percevoir 458 millions de dollars, il n'a encaissé que 164 millions de dollars. »À lire aussiRDC: trous énormes, boue... la route entre Goma et Masisi, un cauchemar pour les conducteursModèle tanzanien de financement ?Pour l'heure, la RDC reste le maillon faible de ces corridors faute de capitaux. Pour relever le défi, la Tanzanie a proposé à la RDC son modèle de mobilisation locale des ressources financières. « En Tanzanie, il y a eu les Samia Bonds, détaille Patient Mwenze, le directeur adjoint de la CRDB (Cooperative Rural Development Bank), une banque commerciale tanzanienne installée en RDC depuis 2023. C'est une levée des fonds qui a été faite, où la CRDB a permis à la population de souscrire à ses obligations. En l'espace de trois mois, ça a permis de lever 125 millions de dollars qui sont allés dans la construction des infrastructures. »La RDC espère qu'avec les partenaires privés, elle pourra exploiter tous les corridors sud.À lire aussiLes routes en Afrique: un frein au développement?
En RDC, les transporteurs congolais ont désormais le droit de transporter 50 % des marchandises à l'importation et à l'exportation. La décision prise à la fin du mois de février par le ministère congolais des Transports pourrait avoir un impact positif, en particulier pour la région du Katanga où l'activité minière est intense. Pour les transporteurs congolais, le défi est grand : ils ne représentent aujourd'hui que 3 % de la flotte en activité dans le pays et font face à un coût de péage routier supérieur à celui de leurs collègues d'Afrique australe. En République démocratique du Congo, près de 300 véhicules par jour traversent la frontière avec la Zambie. Plus de 95 % de ce trafic est assuré par des sociétés étrangères. « L'une des raisons est le coût élevé pour les transporteurs routiers congolais, déplore un transporteur congolais, qui a requis l'anonymat. À titre d'exemple, au niveau de la Zambie, nous payons 1 000 dollars de coût supplémentaire que tous les autres transporteurs. Ce qui fait que nous ne sommes plus concurrentiels. »Les mines ont leur société de transport à l'étrangerEn effet, depuis 2021, la Zambie applique la réciprocité, car du côté congolais, les frais de péage routier sur le tronçon Kasumbalesa – Kolwezi sont de 900 dollars alors que dans les pays de la SADC, ils sont fixés à 10 dollars pour 100 km. « Sur le corridor sud qui part de Kolwezi jusqu'en Zambie, les transporteurs congolais ne représentent que 3 % parce que les entreprises minières installées au Congo ont leurs propres sociétés de transport en Zambie, en Namibie, en Afrique du Sud et en Tanzanie », souligne de son côté Philippe Seneve, le président du comité des transporteurs congolais au sein du patronat à Kolwezi.En vue de stimuler le secteur, les autorités ont récemment signé un arrêté accordant un droit préférentiel aux transporteurs locaux. « Cet arrêté accordant aux transporteurs locaux un droit de préférence à hauteur de 50 % des marchandises va sans nul doute accroître le nombre des transporteurs et travailleurs locaux et impacter positivement l'économie tant nationale que provinciale », espère Jean-Marie Abolia, secrétaire général au ministère des Transports de la République démocratique du Congo.Créer 4 000 emploisPour le patronat congolais, grâce à cette mesure, 4 000 emplois seront créés dans la région du Katanga, et un revenu mensuel évalué à 23 millions de dollars généré par ce secteur restera au pays. Mais les défis sont énormes vu le nombre réduit des transporteurs locaux. « Nous devons les accompagner afin d'atteindre une flotte d'au moins 3 500 camions avec un chargement journalier de 110 camions qui représentent effectivement les 50 % », estime Ritha Ilunga, la responsable du comité des transporteurs au sein du patronat à Lubumbashi, qui veut rester optimiste. Entre-temps, les transporteurs locaux attendent du gouvernement congolais une diminution du coût du péage routier ou tout simplement l'exonération de ces frais.À lire aussiRDC: dans le Sud-Kivu, l'avenir de la société aurifère DRC Gold Trading SA s'assombrit
An artisanal miner carrries a sack of ore at Shabara artisnal mine near Kolwezi, DRC, on October 2022. Junior Kannah/ AFP via Getty Images The pain of our Congolese siblings powers our cell phones and electronic devices. “Approximately six million people have been killed since 1996, and more than six million people remain internally displaced in eastern DRC, " journalist Shola Lawal, writes in A Guide to the Decades Long Conflict in the DRC. Mom and I caught up with Maurice Carney, co-founder and Executive Director of Friends of the Congo (FOTC), a non-profit based in the Washington D.C., and founded in 2004; FOTC supports Congelese-led organizations working on the ground to end this genocide, and bring healing to the country. We discuss the impact of European and U.S. colonization and imperialism on the Congolese people, and the many forces preventing the country from thriving today (for example, multinational corporations, the World Bank, Western governments, local elites, etc.). Maurice also uplifts the mission of Friends of the Congo, multiple ways to take action, resources (films, books, etc. to educate yourself), and focuses on some of the biggest ways we can all help — using our platforms to raise awareness, encouraging people in our communities to speak up, and shifting our purchasing habits towards sustaining the greater good. For over twenty five years, Maurice Carney has advocated for the dignity and inclusion of Congolese civil society in all efforts towards peace, democracy, food sovereignty, and climate justice. Maurice provides consultation to political leaders in the U.S., Canada, Latin America, Africa, the UN, as well as to international NGOs and funders. Resources & Ways to Take Action: Visit Friends of the Congo wesbite Take Action with FOTC Donate & Support FOTC Urgent Support Needed for Goma Fact Sheets on the Congo from FOTC The Congo from Leopold to Kabila: A People's History by Georges Nzongola-Ntalaj Climate Crisis and Congo Basandja: The Living Wisdom of the Congo Rainforest Stay Connected on Social Media: Friends of the Congo on YouTube @CongoFriends on Instagram Congo Friends on Facebook @CongoFriends on Twitter (X) Help Us Spread the Word! If you enjoy the Pray with our Feet podcast, leave us a review on Apple Podcasts, where you can subscribe to the show. You can also listen on Spotify, and on all major streaming platforms. BE in Community with Us: Find devotionals, blog posts, and shop in our online store. Head over to Instagram and Threads where the conversation continues between episodes. Enjoy our @PrayWithOurFeet IG Live series, Move it Forward Monday, uplifting conversations that spark change with activists, community leaders, artists and more. Special thank you to my husband Keston De Coteau, for podcast production; he is an award-winning videographer and photographer.
La RDC, qui détient près de 70% des réserves mondiales de cobalt, a annoncé fin février 2025 la suspension de toutes les exportations pour une période de quatre mois. Objectif : créer une rareté sur le marché afin de voir les prix se relever. Car aujourd'hui, le marché international connaît un excédent de ce minerai stratégique dans la fabrication des batteries électriques, et les prix sont au plus bas niveau. Dans le contexte, la RDC a besoin d'affirmer sa souveraineté sur son minerai et d'assurer ses revenus. Depuis le début de l'année 2025, la tonne de cobalt se vend quatre fois moins cher qu'il y a trois ans. Elle se négocie à environ 21 000 dollars, alors qu'en 2022, elle valait plus de 80 000 dollars. La surproduction est pointée du doigt.Avec la décision de suspendre les exportations, Kinshasa compte peser de tout son poids afin de rétablir une certaine stabilité sur les marchés. « En principe, dans la surproduction, la RDC perd triplement. Premièrement, les réserves diminuent et on augmente les stocks en Chine. Deuxième chose : quand les prix baissent, la RDC perd sur la taxe de superprofit qui est payée sur la vente du cobalt. Et troisièmement, ce n'est pas du cobalt métal qui est exporté par tous ces Chinois ; ce sont des concentrés de cobalt. Ils vont chez eux, ils raffinent, ils produisent », détaille Franck Fwamba, responsable de la plateforme Ne touche pas à mon cobalt.La chute drastique du prix du cobalt frappe aussi de plein fouet le secteur artisanal. Les mineurs ont abandonné l'extraction de ce minerai, faute d'acheteurs. Chadrack Mukad, directeur de l'association Comprendre et agir dans les secteurs miniers (CASMIA), basée à Kolwezi, confie : « Même si le cobalt titraient à 2 ou 3%, les preneurs n'achètent que le cuivre, et le cobalt est pris comme ça, sans aucune valeur. Vous savez que les mineurs vendent un mélange de cuivre et de cobalt, mais on n'achète que le cuivre. »Des motivations géostratégiques ?Selon certains analystes, la décision de la RDC aurait aussi des motivations géostratégiques. Depuis des mois, les États-Unis, l'Europe et la Chine se disputent le contrôle des minerais du pays. En 2024, la production du groupe Chinois CMOC représentait 38% de la production mondiale du cobalt, soit 114 165 tonnes. Le géant Suisse Glencore n'a produit que 38 200 tonnes. Mais Jean-Pierre Okenda, expert analyste du secteur extractif de la RDC, se veut plus nuancé sur cet aspect :« À ma connaissance, il n'y a quasiment pas d'usines de raffinerie de cobalt aux États-Unis. Cela ne signifie pas qu'il faut ignorer le fait que les États-Unis et les Européens veulent sécuriser la chaîne d'approvisionnement des minéraux critiques notamment, mais je ne pense pas que la mesure actuelle entre dans cette compréhension-là des choses », estime-t-il. Selon Bloomberg, le Chinois CMOC a lancé un groupe de travail pour mener des discussions avec le gouvernement de la RDC.
Agradece a este podcast tantas horas de entretenimiento y disfruta de episodios exclusivos como éste. ¡Apóyale en iVoox! Kolwezi representa una de las operaciones más emblemática de los paracaidistas de la Legión Extranjera Francesa en todo el siglo XX. Un grupo de ciudadanos , entre ellos unos cientos de europeos en peligro debido a grupos guerrilleros denominados "Tigres" , que entraron en la ciudad a sangre y fuego. En apenas unas horas, Francia tomó la determinación de intervenir con la Legión Extranjera en una operación aerotransportada donde se lanzaron unos 600 paras y trabaron combate con la fuerza agresora. Nos los contará Joaquín Mañes, escritor e historiador y no solo también alguna mención a paras españoles que participaron en la operación. Si quieres contratar publicidad o episodios patrocinados en este podcast 👉 https://advoices.com/niebla-de-guerra-podcast quizás quieras publicitar libros, viajes, recreaciones, vestuario o deporte, entonces este es tu podcast Musica intro: Fallen Soldier,licencia gratuita, de Biz Baz Estudio Licencia Creative Commons Fuentes: Propias del autor, se mencionan en el audio Audios y música: Fragmentos del film Saut sur Kolwezi de 1980 y canción KOLWEZI, Jean-pax Méfret. Portada : Sergio Murata Productora: Vega Gónzalez Director /Colaborador: Sergio Murata Espero que os guste y os animo a suscribiros, dar likes, y compartir en redes sociales y a seguirnos por facebook y/o twitter. Recordad que esta disponible la opción de Suscriptor Fan , donde podréis acceder a programas en exclusiva. Podéis opinar a través de ivoox, en twitter @Niebladeguerra1 y ver el material adicional a través de facebook https://www.facebook.com/sergio.murata.77 o por mail a niebladeguerraprograma@hotmail.com Telegram Si quieres acceder a él sigue este enlace https://t.me/niebladeguerra Además tenemos un grupo de conversación, donde otros compañeros, podcaster ,colaboradores y yo, tratamos temas diversos de historia, algún pequeño juego y lo que sea, siempre que sea serio y sin ofensas ni bobadas. Si te interesa entrar , a través del canal de Niebla de Guerra en Telegram, podrás acceder al grupo. También podrás a través de este enlace (O eso creo ) https://t.me/joinchat/Jw1FyBNQPOZtEKjgkh8vXg NUEVO CANAL DE YOUTUBE https://www.youtube.com/channel/UCaUjlWkD8GPoq7HnuQGzxfw/featured?view_as=subscriber BLOGS AMIGOS https://www.davidlopezcabia.es/ con el escritor de novela bélica David López Cabia https://www.eurasia1945.com/ Del escritor e historiador, Rubén Villamor Algunos podcast amigos LA BIBLIOTECA DE LA HISTORIA https://www.ivoox.com/biblioteca-de-la-historia_sq_f1566125_1 https://blog.sandglasspatrol.com/ blog especializado en temas de aviación Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals
« C'est le plus important investissement américain de tous les temps dans le chemin de fer africain », déclare Joe Biden… Ce mardi et demain mercredi, le président américain est en Angola pour donner le coup d'envoi du chantier du « Corridor de Lobito », qui doit relier le Congo-Kinshasa à l'océan Atlantique. À quoi va servir ce corridor ? Benoît Munanga préside le conseil d'administration de la société congolaise Kamoa Copper, qui exploite la plus grande mine de cuivre en Afrique. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quand ce « Corridor de Lobito » sera opérationnel, est-ce que vous l'utiliserez ou pas ?Nous allons certainement utiliser ce « Corridor de Lobito » et, à titre indicatif, je peux vous dire que le tonnage que nous allons mettre en 2025 sur ce « corridor », comparé à 2024, ça sera une augmentation de 173%, très significatif.Parce que ce « corridor » vous fera gagner du temps, donc de l'argent ?Le plus gros avantage tient essentiellement à la distance entre la zone minière de Kolwezi et le port de Lobito. Nous parlons de 1600 km de trajet, une seule frontière à traverser, à l'opposé de 3000 km si on prenait par exemple le port de Durban en Afrique du Sud. Donc le bénéfice, il est d'abord dans les coûts de la logistique, d'ici 2025, 2026, ils vont être réduits de 18%. Et il y a le temps d'un aller-retour. Par route, un seul trajet de Durban prendrait 25 jours. Par contre, Lobito, 8 jours. Ça fait 17 jours de gain.Oui, parce que le « corridor » entre le sud du Congo et l'océan, ce n'est pas seulement pour exporter du minerai, c'est également pour importer du matériel, j'imagine ?Tout à fait. Pour l'importation, soit des réactifs chimiques, soit des équipements. Et ce « Corridor de Lobito », il nous aidera aussi à avoir un impact environnemental bien réduit, parce que les émissions sont nettement plus importantes quand on transporte par camions, comparé au chemin de fer.Il y aura moins de pollution. Exactement.Parmi les actionnaires de votre société congolaise, Kamoa Copper, il y a la compagnie chinoise Zijing Mining. Donc, j'imagine que la Chine est l'un de vos principaux acheteurs, est-ce que le minerai à destination de la Chine pourra emprunter ce « Corridor de Lobito » ?La logique simple, là, c'est que, s'il y a un gain en termes de coûts de logistique, la question de la destination finale du produit n'a presque plus d'importance, parce que nous avons tous à y gagner, y compris notre actionnaire Zijing Mining.Alors si les États-Unis investissent plusieurs centaines de millions de dollars dans ce « Corridor de Lobito » et si Joe Biden vient personnellement en Angola cette semaine, c'est évidemment pour que les compagnies américaines profitent aussi des richesses minières de votre pays. Est-ce qu'il y a de la place pour tout le monde ?Bien sûr qu'il y a de la place pour tout le monde, parce que tous les produits miniers marchands n'empruntent pas la destination de la Chine. Il y a de l'espace pour tout le monde. La question est de négocier le prix d'achat. Et Kamoa Copper, compte tenu de la stature de ses actionnaires, que ce soit Zijing Mining ou Ivanhoé Mines du Canada, la société est ouverte à des partenariats multiples.Pour l'instant, Benoît Munanga, le Congo (RDC) n'exporte que du minerai brut, du cuivre, du cobalt notamment. Et il ne transforme pas ce minerai sur place. Quelles sont vos perspectives de ce point de vue ?Je voudrais ajouter une nuance dans le terme « minerai brut ». Je préfère utiliser le terme « partiellement transformé ». Parce que le cuivre ou le minerai de cuivre que Kamoa Copper exporte subit déjà un traitement métallurgique pour produire du cuivre dans un concentré. Donc, il y a déjà un premier étage de bénéficiation. Et je suis heureux de vous annoncer qu'à partir de mars 2025, Kamoa Copper va transformer ses produits : le cuivre concentré en métal, parce qu'une fonderie est en cours d'achèvement au moment où nous parlons.Sur quel site ?C'est sur le site de Kamoa-Kakula, nous sommes dans la province du Lualaba, dans la région de Kolwezi.Combien de personnes employez-vous actuellement à Kamoa Copper et combien de nouvelles embauches espérez-vous avec le « Corridor de Lobito » ?Nous employons actuellement 6 400 personnes. Avec la mise en service des usines qui viennent, nous atteindrons facilement les 10 000 employés.Et avec le « Corridor de Lobito » réhabilité ?Avec le « Corridor de Lobito » réhabilité, il y aura des effets d'entraînement par les services liés ou associés qui pourraient injecter quelques milliers d'emplois du fait de l'utilisation de ce « Corridor » là.Quelques milliers d'emplois supplémentaires ?Quelques milliers d'emplois supplémentaires.À lire aussiLa RDC, la Zambie et l'Angola vont exporter des minerais via le corridor ferroviaire de Lobito► Le « Corridor de Lobito »
Sverige står inför en ny gruvboom. Runt om i landet finns mineraler som är viktiga i kampen mot klimatkrisen. Men motståndet är starkt. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play. EU har bestämt att fler så kallade kritiska råvaror ska plockas upp ur marken här i Europa. Sverige kan få en viktig roll i den här gröna omställningen, säger energi- och näringsminister Ebba Busch.”Vi kan också bli en maktfaktor i hela EU. Om vi sitter på de kritiska mineralerna och metallerna som alla andra länder just idag är beroende av Kina för. Men som de istället skulle kunna vara beroende av Sverige för.”Det finns många argument för att Sverige borde satsa mer på att bli ett attraktivt gruvland. Men på flera håll i landet växer nu också motståndet mot nya gruvor. I Oviken i Jämtland har ett australiensiskt bolag planerar för en vanadingruva. Ortsbefolkningen oroar sig för att vattnet i Storsjön - som bland annat försörjer Östersund med dricksvatten, ska bli otjänlig.Men om mineralerna behövs för att vi ska kunna behålla vår nuvarande levnadsstil, vad är då alternativet? Vi besöker en stad i Kongo som ofta beskrivs som världens kobolt-huvudstad.Medverkande: Karen Hanghoj, geolog och chef för British Geological Survey, Svemins höstmöte, Hans Selbach statsgeolog på SGU, Sveriges geologiska undersökning i Malå, Ebba Busch, energi- och näringsminister, kristdemokrat, Jon Erik Johansson, boende i byn Önsta, Anna Norlén, boende i Oviken, Therese Kärngard, socialdemokratiskt kommunalråd i Bergs kommun, Ulla Salomonsson, boende i Oviken, Anders Björk som har en bondgård nära det planerade gruvbygget i Oviken, Mattias Lundgren, som arbetar i den nyöppnade guldgruvan i Fäbodtjärn i Lycksele, Fredrik Bergsten, vd på gruvföretaget Botnia Exploration, Virginie och Dauphine som bor i gruvstaden Kolwezi i Kongo-Kinshasa, Mats Taaveniku, kommunalråd för socialdemokraterna i Kiruna.Reportrar: Björn Djurberg och frilansjournalisten Denise Maheho och Esfar Ahmad, research.Tekniker: Alma SegeholmProgramledare: Fernando Ariasfernando.arias@sr.seProducenter: Ulrika Bergqvist och Björn Djurbergulrika.bergqvist@sr.se, bjorn.djurberg@sr.se
Le corridor ferroviaire Kolwezi-Lobito, débouchant sur l'océan Atlantique, est vital pour les entreprises minières basées en RDC : c'est le moyen le plus rapide et le plus rentable d'exporter le cuivre et le cobalt congolais. Mais la voie ferrée de 427 km entre Kolwezi et la frontière angolaise attend les investissements qui permettront de la rénover. À Kamalondo, une locomotive passe en provenance d'Afrique australe. Mais ce trafic ferroviaire a beaucoup diminué, observe Marcel Yabili, rencontré non loin de la voie ferrée. « Avant, tu avais une circulation de train pour aller à l'usine de la Gécamines et une grande circulation pour aller du sud au nord pour les importations. Maintenant, il y a juste une ou deux locomotives par jour ».Ces locomotives sont utilisées par le négociant Trafigura pour l'exportation du cuivre et du cobalt de la société minière Kamoa, par le corridor de Lobito. D'autres entreprises minières nourrissent aussi l'espoir d'utiliser cette voie, car elle est plus courte que la voie routière. « Par la route, nous avons beaucoup de problèmes douaniers puisque nous traversons beaucoup de pays, raconte Fortunat Kande chargé des relations publiques de la Somika, société minière du Katanga. Je pense que si nos produits quittaient le pays en passant seulement par l'Angola et rejoignaient ensuite directement l'océan, ce serait une très bonne chose ».Voie ferrée en mauvais étatEn plus de Trafigura, la société Impala assure aussi le trafic ferroviaire sur l'axe Kolwezi-Dilolo vers Lobito et versent le droit de passage à la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC). En 2023, quelque 117 000 tonnes de produits miniers, à l'exportation comme à l'importation, sont passés par ce corridor, selon la SNCC. Mais c'est encore faible à cause du mauvais état de la voie ferrée, déclare Mac Manyanga, directeur d'exploitation à la SNCC : « Aujourd'hui, nous sommes encore à une charge acceptable. Mais au regard des opportunités, par exemple les prévisions de la société Kamoa, c'est plus ou moins un million de tonnes pas an qu'il faudrait transporter. Il faut qu'on puisse totalement renouveler la voie. Or la réhabilitation du tronçon Kolwezi-Dilolo-frontière ne serait pas en deçà de 535 millions de dollars ».Un tronçon convoitéMais ces fonds ne sont pas encore disponibles, même si plusieurs investisseurs se bousculent pour avoir le contrôle de ce corridor. « Plusieurs tentatives de signer des contrats de partenariat se sont avérées infructueuses parce qu'il y avait toujours des problèmes, explique Lems Kamwanya, ancien directeur adjoint au ministère du Transport de la RDC. Tout le monde veut contrôler ce tronçon ferroviaire. Et la RDC n'ayant pas les moyens de réhabiliter à ses frais, elle compte sur ses partenaires. Mais avec qui partir ? »Le caractère stratégique du corridor de Lobito aiguise les appétits, les États-Unis apportent leur appui dans la recherche de financement afin de concurrencer la Chine dans l'accès au cuivre et au cobalt de la RDC.À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi inaugure les trains du Service national
C'est à Kolwezi, en République démocratique du Congo, que sa voix cristalline est née. Le contreténor Serge Kakudji a découvert l'opéra enfant à la télévision et a fait ses armes dans les conservatoires de Namur, en Belgique, puis de Saint-Maur-des-Fossés, en banlieue parisienne. Les rôles en Europe, il les a enchaînés, interprétant aussi bien Jules César qu'un des premiers rôles d'une adaptation d'Italo Calvino. Mais il n'oublie pas d'où il vient. Créer des ponts artistiques entre son Afrique natale et l'Europe, voilà la mission qu'il s'est choisie. Il était au festival Les PolyKromies à Sarcelles des 5 et 6 juillet, pour la première mondiale de sa nouvelle œuvre, Second Souffle. À écouter aussiSerge Kakudji, un contre-ténor perché
C'est à Kolwezi, en République démocratique du Congo, que sa voix cristalline est née. Le contreténor Serge Kakudji a découvert l'opéra enfant à la télévision et a fait ses armes dans les conservatoires de Namur, en Belgique, puis de Saint-Maur-des-Fossés, en banlieue parisienne. Les rôles en Europe, il les a enchaînés, interprétant aussi bien Jules César qu'un des premiers rôles d'une adaptation d'Italo Calvino. Mais il n'oublie pas d'où il vient. Créer des ponts artistiques entre son Afrique natale et l'Europe, voilà la mission qu'il s'est choisie. Il était au festival Les PolyKromies à Sarcelles des 5 et 6 juillet, pour la première mondiale de sa nouvelle œuvre, Second Souffle. À écouter aussiSerge Kakudji, un contre-ténor perché
durée : 00:48:44 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles : la Légion saute sur Kolwezi. - réalisé par : Frédéric Milano
En RDC, le secteur minier connait un déficit en électricité qui varie entre 500 et 1000 mégawatts, selon la Chambre des mines. Ce qui rend difficile la transformation locale de certains minerais. Pour y remédier, la Sicomines, co-entreprise issue de l'accord sino-congolais, a opté pour l'autonomie. Elle s'est dotée de la centrale hydroélectrique de Busanga, le plus haut barrage du Congo. De notre correspondante en RDC,Deux montagnes taillées. Entre elles, une petite rivière a pris du volume. La centrale hydroélectrique de Busanga tire ses eaux du fleuve Congo. A la sortie des eaux du lac de retenue, un barrage long de 14,5 mètres, plus haut que celui d'Inga. « On a débuté la construction en 2017 et on a l'achevée en septembre 2021, soit quatre ans de travaux, explique Adam, administrateur de la société chinoise Sicohydro qui a construit cette infrastructure. C'est un barrage-voûte à double courbure en béton compacté au rouleau. Le plus haut barrage au Congo. »Barrage plus haut qu'IngaAu bas des collines trône une centrale imposante avec quatre turbines produisant chacune 60 mégawatts. « Aujourd'hui, la puissance installée est de 240 mégawatts, détaille Jean Zeng, consultant de la Sicohydro. On tourne avec quatre turbines, en fonction du niveau d'eau. Lorsque l'eau diminue, on peut arrêter une machine. »Dans la région du Katanga, la Société nationale d'électricité n'a pas la capacité de répondre à la forte demande du secteur minier, gros consommateur d'électricité. Ce qui a motivé la société minière Sicomines à construire sa propre centrale hydroélectrique. « La Sicomines a voulu avoir l'autonomie électrique, explique Germain Pungwe, président du patronat à Kolwezi. Nous sommes dans une région où se concentre la majorité des sociétés minières, qui produisent plus de 60 % du cuivre et du cobalt de notre pays et elles ont besoin de beaucoup d'énergie électrique pour faire tourner leurs machines. Malheureusement, elles font face à un déficit en énergie électrique. »L'autonomie pour l'activité minièreLe projet inspire d'autres acteurs privés, notamment pour les aspects techniques. « Il vaut mieux s'inspirer des autres et, peut-être, améliorer, commente Eric Monga, directeur de l'entreprise Kipay Ennery et porteur d'un autre projet de centrale hydroélectrique à Sombwe. Par exemple le béton compacté, c'est le même style qu'on va appliquer chez moi. Donc il faut savoir comment ils ont fait le mélange, est-ce qu'il faut éviter les échauffements, etc… »Située à plus de 100 km de Kolwezi, cette centrale hydroélectrique est le seul nouveau projet réalisé en RDC ces quarante dernières années, pour un coût de 655 millions de dollars.À lire aussiLa RDC face au défi de son approvisionnement en électricité
En République démocratique du Congo, le musée de l'Académie des Beaux-arts de Kinshasa accueille depuis le 18 avril une exposition collective de trois artistes : Kolwezi, un jour un rêve. Une plongée dans la riche ville minière de la province du Lualaba où les artistes questionnent et veulent interpeller sur l'exploitation artisanale des mines dans le pays. À lire aussiRDC: des exploitants artisanaux manifestent à KolweziÀ lire aussiRépublique démocratique du Congo: les quartiers de Kolwezi grignotés par l'exploitation du cobalt
L'Entreprise générale du cobalt (EGC) qui aura le monopole et le contrôle du cobalt issu de l'exploitation artisanale en RDC devrait être enfin opérationnelle. La Gécamines, actionnaire majoritaire à 95%, a annoncé en février doter cette société d'État de cinq carrés miniers destinés à l'exploitation minière artisanale. La création d'EGC devrait lui permettre d'assurer une chaîne d'approvisionnement de qualité sans violation des normes environnementales et des droits humains. Avec notre correspondante à Lubumbashi, Denise MahehoLa nouvelle a été très bien accueillie par les milliers de mineurs artisanaux de la région du Katanga, car la plupart exploitent du cobalt illégalement sur des sites industriels. Mais Papy Nsenga, un exploitant artisanal de Kolwezi, est inquiet que l'ensemble des coopératives n'aient pas accès à ces carrés miniers. « Aujourd'hui, nous comptons plus de 200 000 exploitants artisanaux à Kolwezi. La ville enregistre plus d'une centaine des coopératives minières qui n'ont pas de sites propres, combien d'entre elles vont accéder à ces cinq carrés miniers ? », questionne-t-il.Une inquiétude partagée par Shadrack Mukad, membre de la plateforme Comprendre et Agir dans le secteur minier, CASMIA. Le secteur minier artisanal est envahi par des acteurs politiques qui se cachent derrière des coopératives minières, estime-t-il. Quid de celles qui n'ont pas de soutien ? « Ceux qui ont été marginalisés, ces coopératives minières qui n'ont pas de parapluie politique devraient être privilégiées pour exploiter ces cinq carrés miniers que la Gécamines a accordés à l'EGC », estime Shadrack Mukad.Traçabilité et meilleure rémunérationPour sa part, l'Entreprise générale du Cobalt veut d'abord assainir la chaîne d'approvisionnement de ce minerai stratégique pour la transition énergétique. « D'abord, nous pourrons contrôler l'accès aux mines artisanales, ce qui veut dire plus de présence d'enfants et de personnes vulnérables, détaille Eric Kalala le directeur général d'EGC. Nous pourrons distribuer des équipements de protection individuelle aux mineurs. Nous pourrons lancer un programme de traçabilité et nous assurer d'une meilleure rémunération des artisanaux. »Le directeur général assure qu'ils seront très stricts quant à l'attribution de ces carrés miniers. « Ceux qui se verront donner accès aux mines dont nous avons le contrôle, respecterons ces normes éthiques qui sont très exigeantes. Il en va de la sécurité des mineurs aussi de leur santé et aussi plus largement de l'exclusivité de la croissance issue de nos mines », assure-t-il.Assainir l'ensemble du secteurDe son côté, la coalition Ne touche pas à mon Cobalt, une autre structure de la société civile, veut voir l'État congolais, qui détient 5% des parts dans EGC, apporter aussi son appui dans le cas de la mine de Kasulo qui est actuellement gérée par une entreprise chinoise.Franck Fwamba est le coordonateur de l'organisation : « Nous demandons maintenant à l'État Congolais qui est coactionnaire dans EGC de céder la seule et unique zone artisanale de Kasulo qui est aussi une partie d'un permis de la Gécamines qui avait été prise pour créer une zone artisanale, afin d'assainir la chaine d'approvisionnement. »En 2020, EGC avait déjà signé, avec le groupe Suisse Trafigura, un accord de commercialisation du cobalt artisanal de la RDC. En plus de sa production industrielle issue de la mine de Mustoshi à Kolwezi, Trafigura entend exporter entre 5 000 et 10 000 tonnes de cobalt provenant des mines artisanales.À lire ou à écouter aussiRDC: la quête d'un cobalt éthique
A lʹaffiche du Grand Théâtre de Genève, "Justice", d'Hèctor Parra, un opéra mis en scène par le dramaturge bernois Milo Rau. "La deuxième incursion dans lʹopéra du plus connu des metteurs en scène suisses Milo Rau, ne pouvait pas échapper à sa recherche de la forme théâtrale comme discours politique sur le monde actuel. Nous sommes en République démocratique du Congo. Février 2019. Un camion-citerne transportant de lʹacide percute un bus sur une route du Katanga, entre Lubumbashi et Kolwezi. Résultat: plus de vingt morts et de nombreux blessés. Lʹacide coule jusquʹà la rivière avoisinante, ce même acide qui est utilisé dans le traitement des minerais tandis que lʹinfrastructure routière de cette région minière au sud du Congo est, soit en mauvais état, soit inexistante." Agenda: "Justice" à découvrir du 22 au 28 janvier 2024 au Grand Théâtre de Genève. Milo Rau est lʹinvité de Pierre Philippe Cadert.
Le Grand Théâtre de Genève va accueillir du 22 au 28 janvier l'opéra « Justice » une création mondiale du compositeur Hector Parra et mise en scène par le Suisse Milo Rau. Découverte des coulisses de cet opéra contemporain en compagnie du contre-ténor Serge Kakudji. Originaire de Kolwezi ville minière située dans le sud-est de la République Démocratique du Congo, à 2000km de Kinshasa, Serge joue un rôle central dans « Justice » une œuvre chorale imprégnée de mythes, de réalités sociales ainsi que d'une réflexion profonde sur le développement de la RDC.
Volgende zondag, op de dag dat we in de Kerk het feest van driekoningen vieren, is het Afrikadag, een dag van solidariteit met Congo, Rwanda en Burundi en tegelijkertijd ook een dag van verbondenheid met onze broeders en zusters in het hele Afrikaanse continent. Die twee aspecten van Afrikadag komen aan bod in deze Mee met Missio. Mgr. Richard Kazadi Kamba, de bisschop van Kolwezi, vertelt ons over het derde nationaal eucharisisch congres, dat vorig jaar in DR Congo werd georganiseerd mede dankzij financiële steun uit België. In het tweede deel van het programma maken we kennis met pater Moses, een Nigeriaanse priester die nog geen drie jaar geleden als missionaris in het vicariaat Kempen neerstreek. Hij vertelt over de speciale Afrikadagviering van volgende zondag in de parochiekerk Goddelijk Kind Jezus, Steenweg op Oosthoven in Turnhout. Pater Moses
Le président-candidat en République démocratique du Congo Félix Tshisekedi accorde une interview exclusive à RFI et France 24. Il affirme que les financements pour la tenue de l'élection présidentielle du 20 décembre prochain seront assurés et que les délais seront respectés. Il se dit confiant, estimant que son bilan parle pour lui, et se refuse à commenter les discussions en cours au sein de l'opposition. Il commente l'arrestation du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Pour la première fois, il admet que les tensions sécuritaires au Nord-Kivu empêcheront la tenue du scrutin dans le Rutshuru et le Masisi et accuse une nouvelle fois le président rwandais Paul Kagame d'être le véritable chef du M23. Félix Tshisekedi répond aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24. France 24 : Monsieur le Président, les élections sont bientôt, elles sont prévues le 20 décembre. On a entendu beaucoup de rumeurs sur un possible glissement. Est-ce que ce scrutin se tiendra bien le 20 décembre en temps et en heure ? Et deuxièmement, est-ce que le financement est là ? On a entendu le président de la Commission électorale dire qu'il manquait 300 millions de dollars. Félix Tshisekedi : Je crois que c'est plutôt à lui qu'il faut poser la question. Mais à ce stade, nous, le gouvernement, nous n'avons encore reçu aucune indication selon laquelle il n'y aurait pas d'élections. Tout porte à croire que ça va se passer le 20 [décembre], et j'en veux pour preuve encore sa dernière déclaration, lorsque tous les candidats ont répondu à l'invitation de la Céni pour signer le code de bonne conduite et faire les derniers réglages, on va dire. Pour ces élections, jusque-là, il n'y a pas de problèmes. Maintenant, ce qu'il reste à faire, évidemment les 300 millions il ne faut pas penser qu'ils viendront d'un coup, ce sera étalé jusqu'à la période électorale. Et en ce moment, ce que je sais, c'est que le gouvernement est attelé à des discussions avec la Céni pour trouver les voies et moyens d'y parvenir, mais il n'y a pas d'inquiétudes de ce côté-là, nous trouverons la solution. RFI : La campagne pour ces élections présidentielle et législatives débute ce dimanche matin et on sait qu'il y a de nombreuses interrogations, Monsieur le Président, sur la fiabilité du fichier électoral. L'opposition dit qu'il pourrait y avoir plusieurs millions d'électeurs fictifs. Est-ce que le scrutin pourra se dérouler sereinement ? On sait notamment qu'il n'y a pas eu d'audit indépendant de ce fichier… Dans quel but inventerait-on des électeurs fictifs ? Dans quel but ? Je ne comprends pas très bien quelle est la revendication de l'opposition. Pour moi, c'est un débat d'opposants, de gens qui ne sont sûrement pas prêts à aller aux élections, parce qu'à plusieurs reprises, ils ont demandé le report de ces élections, ils ont demandé un dialogue, alors qu'il n'y a pas de crise politique, que je sache, dans le pays, et je ne comprends pas très bien quelle est la revendication dans ce sens de l'opposition. Et en plus, la Céni a fait, a organisé, un audit du fichier avec des personnalités venues de tous bords, des personnalités crédibles dont la réputation n'est pas à remettre en cause, la probité n'est pas à remettre en cause. RFI : Il y a la question des électeurs de l'Est, et notamment du Nord-Kivu. Le 20 octobre, en conseil des ministres, vous avez appelé le gouvernement et la Céni à tout mettre en œuvre pour que tous les Congolais puissent voter, compte tenu de ce que vous avez appelé la « libération progressive des territoires de Masisi et du Rutshuru », au Nord-Kivu. Mais depuis, les rebelles du M23 ont repris du terrain. Est-ce que cela veut dire que le vote ne pourra pas se tenir dans ces deux territoires ? Malheureusement. Malheureusement pour Rutshuru et pour Masisi, je ne crois pas que cela pourra se faire. Mais qu'à cela ne tienne, nous allons continuer nos efforts pour libérer ces localités, ramener nos compatriotes dans leurs localités d'origine et imposer cette paix. Mais en même temps, il y a le processus électoral qu'il faut continuer à mener à son terme. France 24 : 26 candidats pour la présidentielle sur la ligne de départ – on verra combien seront à l'arrivée –, c'est une élection à un tour, est-ce que la dispersion des candidatures de l'opposition fait de vous le favori logique de ce scrutin ? Je reste serein, modeste. Ce qui se passe dans l'opposition, ce n'est pas mon problème. Nous vivons dans un pays où il y a une vitalité démocratique certaine et tant mieux, j'allais dire, pour la démocratie. Maintenant, si leur stratégie c'est de se mettre ensemble ou d'y aller dispersé, ce n'est pas mon problème, comme je le disais. Moi, je reste concentré sur ma tâche, sur ma mission que j'ai commencée il y a maintenant cinq ans et que je veux proposer à mes compatriotes pour à nouveau avoir leur confiance. Ce qu'ils font dans l'opposition, c'est leur problème, pas le mien. France 24 : Mais vous vous sentez favori ? Bien sûr, sinon je n'aurais pas demandé à rempiler. Je crois que j'ai fait du bon travail. C'est vrai que beaucoup de choses restent encore à faire, mais le Congo revient de loin, ça il faut le reconnaître. Tous ceux qui viennent aujourd'hui après cinq ans de ma présidence – presque cinq ans – me le disent très clairement, les choses ont vraiment évolué dans le bon sens et même les paramètres à l'international le prouvent. Je fais ici allusion aux agences de notation, qui nous ont maintenant attribué la note de triple B, par exemple. Donc c'est pour vous dire que les choses évoluent dans le bon sens. Elles ne demandent qu'à être consolidées. RFI : En 2018, vous n'êtes pas parvenu à faire une candidature commune de l'opposition et vous êtes bien placé pour le savoir. Cette année, pensez-vous que ce sera pareil et que chaque candidat de l'opposition aura un ego trop fort pour se désister en faveur de son voisin ? Mais pourquoi voulez-vous que je vous dise absolument que j'ai peur d'une union de l'opposition ? Non. Ils peuvent amener les scenarii qu'ils veulent – unis, désunis –, ils ne m'inquiètent pas, ils ne me font pas peur. Je vous ai dit que j'ai confiance dans mon bilan, nous avons fait des choses. Je ne sais pas si vous étiez déjà à Kinshasa il y a deux jours quand j'ai fait mon discours sur l'état de la nation, donc vous avez dû suivre ce bilan et je crois quand même que vous avez pu comprendre qu'il y a eu beaucoup de choses de faites. Le Congo revient de loin, le Congo est sur une très bonne lancée et le peuple ne demande qu'à continuer sur cette lancée. France 24 : Vous défendez votre bilan devant nous, vous l'avez fait devant le Parlement, certains de vos opposants, évidemment, ne sont pas d'accord. Moïse Katumbi… C'est le rôle de l'opposition. France 24 : Oui, mais peut-être que les critiques peuvent être fondées. Par exemple, Moïse Katumbi parle de coupures d'électricité incessantes. Martin Fayulu et Denis Mukwege dénoncent la corruption des élites du pays, est-ce que c'est de la pure opposition ou est-ce que, malgré tout, oui il y a des coupures d'électricité, oui il y a de la corruption ? Les coupures d'électricité, ce n'est pas nouveau. Ce que nous, nous faisons, c'est d'essayer de juguler justement ces coupures intempestives et nous le faisons en renforçant les capacités des barrages d'Inga et de Zongo 2. Je viens d'ailleurs d'inaugurer une centrale électrique là, maintenant, qui va desservir une dizaine de communes dans Kinshasa et ça fait des millions de consommateurs, de clients, qui vont pouvoir maintenant être raccordés au réseau électrique. Donc nous essayons de juguler cela. Lorsque, moi, je suis arrivé à la tête de ce pays, il n'y avait que 9% de ménages dans la population qui avaient accès à l'électricité. Aujourd'hui, nous tournons autour de 20% et l'objectif, c'est d'aller encore beaucoup plus loin. Donc eux, ils peuvent parler, d'accord. Moïse Katumbi, il a été gouverneur de la province du Katanga, qui à l'époque n'était pas encore divisée en quatre morceaux, mais qu'est-ce qu'il en a fait ? Je parlais d'ailleurs récemment de l'aéroport international qui est en train d'être construit, qui est déjà d'ailleurs terminé, à Kolwezi. Il a été gouverneur pendant neuf ans, il n'a même pas pensé à construire un aéroport international dans la capitale mondiale du cobalt. Aujourd'hui, des gens, des investisseurs, pourront venir de partout, sans devoir passer par Lubumbashi et chercher des petits cercueils volants pour arriver à Kolwezi. Ils vont venir directement avec leur jet privé ou leur avion régulier sur Kolwezi. J'ai des tas d'exemples comme ça qui peuvent démontrer que je n'ai aucune leçon à recevoir de Moïse Katumbi. France 24 : Il y a une affaire qui défraie la chronique, celle du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Il est détenu depuis deux mois en prison. Il est accusé de diffusion de fausses informations et il risque dix ans de prison. Il est accusé d'être à l'origine d'un rapport interne de l'ANR, les services secrets, mettant en cause les renseignements militaires dans le meurtre, au mois de juillet, de Chérubin Okende, qui est un proche de Moïse Katumbi. Le journaliste et l'association Reporters sans frontières nient toute manipulation de cette nature. Monsieur le Président, pourquoi tant d'acharnement contre un simple journaliste ? Je ne suis ni à l'origine de son arrestation, ni en train de tirer les ficelles pour qu'on enfonce Stanis Bujakera. Je ne peux pas intervenir. Je n'interviendrai que peut-être plus tard, s'il est condamné, ou quoi, pour une amnistie, une grâce, ou que sais-je. Si… Mais à ce stade, je n'ai rien à dire. Je suis le premier à être peiné par ce qu'il lui arrive. Mais j'ai aussi en même temps besoin de savoir ce qu'il s'est passé. Parce que je sais qu'en ce qui concerne le malheureux Chérubin Okende, ni mon régime, ni un de mes proches, qui qu'il soit, n'y est ni de près ni de loin lié. Je n'avais aucun intérêt à donner la mort à ce compatriote, parce que d'abord, remarquez, il était le porte-parole d'Ensemble [Ensemble pour la République, la coalition pro-Katumbi], il n'a jamais pris la parole, il ne gênait en rien le régime. Et quand bien même il y en a qui gênent, plus que ça, qui profèrent des injures, des menaces, qu'est-ce qu'il leur arrive ? Et pourquoi on s'en prendrait à Chérubin, le pauvre ? Pourquoi chercherais-je à lui ôter la vie ? Ça n'a pas de sens. Donc pour moi, c'était aussi une curiosité, je voulais savoir : mais qu'est-ce que c'est ? Pourquoi est-ce qu'on a voulu faussement attribuer aux services de renseignements la responsabilité de la mort de Chérubin ? France 24 : Est-ce que ce journaliste est responsable de ça ? Non, le journaliste, on peut l'avoir manipulé en lui faisant croire que c'était une information de première main, et ensuite, on désoriente les enquêteurs, c'était peut-être ça le but. France 24 : Il y a un mois, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et son envoyé spécial dans la région ont parlé devant le Conseil de sécurité des Nations unies et ils disent craindre une guerre directe entre le Rwanda et la RDC. Oui, mais à cause de qui ? France 24 : Je ne veux pas entrer dans la cause. Vous devez entrer dans la cause. France 24 : On y viendra. Mais d'abord, est-ce que vous partagez cette crainte ? Vous parlez de craintes, les craintes sont là, d'accord, mais à qui la faute ? Nous, nous sommes les victimes. France 24 : Est-ce qu'on est au bord d'une guerre, Monsieur le Président ? Moi, je n'exclus aucun scénario. Nous sommes les victimes. Je viens de vous parler de millions de gens qui, en ce moment, vivent dans des conditions infrahumaines. Qui ont été obligées, sinon elles allaient se faire massacrer, de quitter leurs localités pour venir vivre aux abords de Goma dans des conditions infrahumaines. Alors, quel est l'État qui peut accepter ce genre de choses ? On n'a pas à regarder dans notre direction, il faut regarder dans la direction de ceux qui sont coupables de cette agression, de cette situation. Et nous, nous disons, après avoir appelé plusieurs fois la communauté internationale à intervenir par des sanctions contre le Rwanda, si celles-là tardent à venir, nous allons nous protéger nous-mêmes, nous allons utiliser nos propres moyens pour nous défendre, défendre nos populations. France 24 : Y compris par les armes ? À votre avis, comment est-ce qu'on pourrait faire autrement que par les armes ? France 24 : Combien de soldats rwandais, d'après vos informations, sont sur le sol congolais ? Des milliers. France 24 : Des milliers ? Oui, ils sont là par milliers. France 24 : Est-ce que Paul Kagame, pour vous, est le véritable chef du M23 ? Bien sûr. D'abord, le M23, c'est une coquille vide. Ce sont les RDF [Forces rwandaises de défense, NDLR] qui se battent et nous en avons les preuves. Parce qu'aujourd'hui, avec les armes que nous avons, la technologie que nous avons, nous les voyons, nous avons des images. Je ne parle pas en l'air. Je parle sur la base de faits avérés. Les images sont là, de leurs cadavres et même lorsqu'ils s'amoncellent pour porter leurs attaques. Nous avons tout et pas que nous, l'ONU, les Nations unies, ont aussi les mêmes images. N'oubliez pas que la mission de la Monusco est encore à l'est du pays, à Goma. RFI : Début octobre, des milices patriotiques congolaises, les fameux Wazalendos, soutenus par votre armée, ont reconquis une partie du Masisi, notamment autour de Kitshanga. Mais depuis, le M23 a repris le terrain perdu, il menace à nouveau des localités, les villes de Sake et bien sûr de Goma, c'est donc un échec ? Ils ne prendront pas Goma. Retenez-le, ils ne prendront pas Goma. RFI : Pourquoi ? Parce qu'il y aura une réplique de notre part. RFI : Mais là, quand même, il y a eu un échec non ? Oui, mais des Wazalendos, c'est normal. Qui sont les Wazalendos ? Ce sont des patriotes, des civils au départ, des gens qui ont décidé de défendre corps et âme les intérêts de leur communauté, parce qu'en son temps, ils n'avaient pas confiance en l'armée, ils ne pensaient pas que l'armée était capable de les protéger, donc ils ont pris leur courage à deux mains et se sont engagés dans ce combat. C'est même héroïque. On l'a vu en Ukraine, des Ukrainiens qui étaient de la société civile ont juste évacué leur famille et ont décidé de prendre les armes, d'être formés. Pourquoi est-ce que c'est valable quand ça se passe en Ukraine et quand c'est au Congo, on qualifie les Wazalendos de forces négatives ? Ce sont des Congolais qui ont décidé de se battre contre l'agression dont ils sont victimes, d'une agression injuste et barbare. RFI : Avec le soutien des FARDC, de votre armée ? Bien sûr. Là où les FARDC peuvent les soutenir, s'ils sont dans leur giron, l'ordre est donné pour que celles-ci les soutiennent. Je ne m'en cache pas, parce que ce n'est pas un crime qu'ils commettent. Ils défendent leur patrie, avec raison et courage. Ce sont des héros, pas des criminels comme le M23 et les RDF du Rwanda. France 24 : Pour tenter de retourner la situation en votre faveur, vous avez aussi eu recours à des compagnies de sécurité occidentales, une française, Algemira, une roumaine, Congo protection. Bien sûr. C'est pour renforcer les capacités. Ce sont des experts, attention, ce sont des experts, qui ont eux-mêmes eu des carrières de forces spéciales, de commandos, etc. Et dont la mission est de renforcer les capacités des Forces de défense en situation réelle, sur le terrain. France 24 : En se battant ? Bien sûr. Ils doivent être à nos côtés. France 24 : Ils sont combien ? 900 ? Par là. Un bon millier peut-être. France 24 : Quand il y a des sociétés de sécurité étrangères, d'où que ce soit, qui viennent, qui se battent, qui sont nombreuses, on appelle ça des mercenaires. Qu'est-ce que vous appelez se battre ? Parce que, quand je vous dis qu'ils sont en situation réelle, qu'ils sont sur le terrain, ils coachent. Est-ce qu'un coach de football joue avec son équipe ? Pourtant, il est sur le terrain, il voit ses joueurs jouer, il est là. Les joueurs sont là en train de jouer et lui, il coache. Ce sont des coachs, si vous voulez une image. France 24 : Pas des mercenaires ? Non, ce ne sont pas des mercenaires. Les mercenaires, ils n'ont pas de statut social. Vous avez parlé de la société Algemira, donc c'est une société, une personne morale reconnue, dont l'adresse est connue, dont les activités sont connues, alors pourquoi parler de mercenaires ? C'est une activité qui est connue et qui est légalement acceptée dans les pays où ces sociétés sont enregistrées, sinon il y aurait déjà eu des poursuites contre eux, non ? Vous n'êtes pas d'accord avec ça ? Ce ne sont pas des mercenaires. RFI : Vous avez aussi remis en état de marche une flotte d'avions et d'hélicoptères – d'avions de chasse et d'hélicoptères armés, bien sûr –, vous attendez trois drones chinois, est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens, ces renforts… Vous êtes bien renseigné, vous. RFI : … pour peut-être obtenir une victoire de prestige avant le 20 décembre ? D'abord, nous ne les attendons pas, ils sont déjà là, les drones. Ils sont là depuis quelque temps. RFI : Des drones d'attaque ? Bien sûr. Qu'est-ce qu'il y a de mal ? RFI : Est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens pour avoir une victoire militaire de prestige avant le 20 décembre ? Non, je ne joue pas avec ça. Moi, je ne fais pas de politique politicienne. Pas du tout. Moi, je défends les intérêts de mon pays et de mon peuple et je les défends avant, pendant, ou après les élections. Je vous ai dit que pour Rutshuru, pour le Masisi, c'était mort pour les élections en ce moment. Je l'avale avec difficulté, mais je l'avale. Mais cela ne va pas nous pousser à baisser les bras. Donc l'urgence s'impose. Nos populations sont dans des conditions inacceptables. Il faut les ramener chez elles. Et donc, même pendant le processus électoral, des efforts pour les ramener vont continuer. Donc vous voyez que ce n'est pas lié du tout à un résultat quelconque qu'il faudrait avoir avant le 20 décembre.
Dans cet épisode d'AfrikChine nous recevons deux journalistes congolais basés dans la province cuprifère du Katanga dans le sud-est de la République démocratique du Congo. Ils ont publié un article reportage sur l'impact de l'expansion de la mine de la Compagnie Minière de Musonoie (Commun) dans la ville de Kolwezi. Commus est une joint-venture entre le chinois Zijin Mining et la société publique Gécamines. Elle exploite le cuivre et le cobalt. Récemment l'expansion de sa mine à Kolwezi a forcé la délocalisation des habitants de plusieurs quartiers de la ville. Vous pourrez lire le reportage sur le site de Mongabay
Ce procédé utilisé par grandes entreprises est un goulot d'étranglement du secteur de la sous-traitance en RDC. Selon l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, 80% du marché est détenus par des étrangers. Les entrepreneurs congolais dénoncent des pratiques de corruption qui favorisent la fraude dans le secteur. Ils exigent des sanctions vis-à-vis des multinationales qui ne respectent pas la loi. De notre correspondante à Lubumbashi,« Nous avons des fiches de vidange. Chaque fois que nous allons vidanger chez un abonné, il y a une signature de certification. » Patrick Wamanganda est le directeur de la Générale d'assainissement, une entreprise spécialisée dans la gestion des déchets qu'il a montée il y a plus cinq ans à Kolwezi. Avec ses 20 employés, Patrick travaille avec des particuliers, car le marché de la sous-traitance dans le secteur minier par exemple, est verrouillé.Selon lui, les expatriés, gérants d'entreprises vont jusqu'à soudoyer des Congolais pour qu'ils prêtent des noms à leurs sociétés afin d'échapper au contrôle de l'État. « Celui qui décide, c'est un expatrié, il sait que ce marché va produire deux, trois, quatre, cinq millions. Il préfère faire venir ses frères. Ils utilisent un nom congolais ou ils passent par une entreprise congolaise qui a le marché, explique Patrick Wamanganda. Vous qui n'avez même pas un marché d'à peine 10 000 dollars, quand on vous propose 15 000 dollars ou 20 000 dollars, vous ne pouvez qu'accepter. »Le secteur privé n'est pas le seul accusé de confisquer le marché de la sous-traitance, il y a également le secteur public. Germain Pungwe, président du Patronat à Kolwezi l'a dénoncé fin septembre lors du forum Expo Béton. « La FEC Lualaba pense que les marchés publics doivent être une occasion pour promouvoir l'entrepreneuriat en créant des marchés destinés aux nationaux, indique-t-il. Aussi, il a été noté la présence de plusieurs entreprises créées par des décideurs, des donneurs d'ordres qui, au détriment des entreprises traditionnelles du secteur de la sous-traitance, prennent tous les marchés. »Campagne de contrôleDans le secteur de la sous-traitance, 8 milliards de dollars échappent chaque année à l'économie du pays, a déclaré pour sa part le directeur général de l'Autorité de régulation de la sous-traitance. Pour tenter de remettre de l'ordre, l'État a lancé au début de ce mois d'octobre une campagne de contrôle dans le secteur minier. Le souci est de voir les nationaux accéder aux 51% des parts dans les sociétés de sous-traitance. « Le Congo est au niveau de la sous-traitance, mais les autres pays sur le continent, c'est sur les activités principales que les nationaux doivent détenir des parts sociales, considère Miguel Katemb, est le directeur général de l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé. À titre statif, à Dubaï, c'est 50% pour un ressortissant du pays. En Afrique du Sud, c'est 26% des parts dans les sociétés principales pour un Sud-Africain. »Cette année, le nombre des sociétés à capitaux congolais est passé de 4 000 à 15 000. Toutes veulent avoir accès au marché de la sous-traitance afin de relever l'économie du pays.
Ni furaha kubwa kukutana nawe kwa mara nyingine tena katika Makala haya Changu Chako Chako Changu ambapo leo naungana na mwenzangu Denise Maheho kukujuza kuhusu jumba la makumbusho la huko Kolwezi, na kwenye le parler francophone nitakujuza kuhusu shughuli za utamaduni kwenye vituo vya Alliance francaise ya Nairobi na Dar es salaam na kwenye Muzki nitakuletea mwanamuziki Diamond Plantnumz ambae juma hili ameadhimisha kumbukumbu ya kuzaliwa kwake.
C'est à une petite fille née à Kolwezi, en République démocratique du Congo, que revient l'honneur d'être vice-capitaine de l'Équipe de France. Mais au-delà du symbole, c'est à une leader née que revient cette responsabilité. Un leadership appris en famille, développé en club et expliqué ici, comme une leçon inspirante d'exemplarité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Éco d'ici Éco d'ailleurs vous plonge cette semaine dans le monde fascinant des mines en Afrique, continent riche en ressources souterraines : cobalt, cuivre, lithium, fer, or, bauxite manganèse, et bien d'autres encore. C'est une activité essentielle pour de nombreuses économies africaines et pour le monde entier. La demande en matières premières dites critiques a explosé ces dernières années car en dépend la fabrication des véhicules électriques, ordinateurs ou téléphones portables. Une course à ces matières premières dites critiques est donc lancée, la Chine ayant pris une sérieuse longueur d'avance sur les Européens notamment. Au-delà de la quête d'investissements étrangers et de l'exigence de décarbonation et d'économies d'énergie, bien des questions se posent pour ce secteur qui a souvent mauvaise réputation : le respect des règles des droits des travailleurs, le bien-être des communautés locales, la transparence dans les contrats, la lutte contre la corruption. Nos invités :- Ismaël Diakité, président de la Chambre des mines de Guinée, haut-représentant du consortium SMB-Winning chargé du projet Simandou. Entretien à retrouver en vidéo ici- Alexandra Brangeon, journaliste à RFI, de retour de reportage dans les mines de cobalt de la région de Kolwezi et Lubumbashi en RDC avec l'Institut du cobalt- Marie-Pierre-Olphand, journaliste spécialiste des matières premières à RFI. A suivi l'événement Mining on top Africa à Paris- Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'institut français des relations internationales- Anders Lindberg, porte-parole de l'entreprise publique suédoise LKAB, exploitante d'un gisement de terres rares à Kiruna (Suède).
Éco d'ici Éco d'ailleurs vous plonge cette semaine dans le monde fascinant des mines en Afrique, continent riche en ressources souterraines : cobalt, cuivre, lithium, fer, or, bauxite manganèse, et bien d'autres encore. C'est une activité essentielle pour de nombreuses économies africaines et pour le monde entier. La demande en matières premières dites critiques a explosé ces dernières années car en dépend la fabrication des véhicules électriques, ordinateurs ou téléphones portables. Une course à ces matières premières dites critiques est donc lancée, la Chine ayant pris une sérieuse longueur d'avance sur les Européens notamment. Au-delà de la quête d'investissements étrangers et de l'exigence de décarbonation et d'économies d'énergie, bien des questions se posent pour ce secteur qui a souvent mauvaise réputation : le respect des règles des droits des travailleurs, le bien-être des communautés locales, la transparence dans les contrats, la lutte contre la corruption. Nos invités :- Ismaël Diakité, président de la Chambre des mines de Guinée, haut-représentant du consortium SMB-Winning chargé du projet Simandou. Entretien à retrouver en vidéo ici- Alexandra Brangeon, journaliste à RFI, de retour de reportage dans les mines de cobalt de la région de Kolwezi et Lubumbashi en RDC avec l'Institut du cobalt- Marie-Pierre-Olphand, journaliste spécialiste des matières premières à RFI. A suivi l'événement Mining on top Africa à Paris- Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'institut français des relations internationales- Anders Lindberg, porte-parole de l'entreprise publique suédoise LKAB, exploitante d'un gisement de terres rares à Kiruna (Suède).
US International Development Finance Corporation (DFC) CEO Scott Nathan has reiterated the American government's interest in helping to finance the Lobito rail corridor, linking the copper and cobalt mining regions of the Democratic Republic of Congo (DRC) and Zambia to Angola's Lobito port. Nathan, who is heading the US Delegation to the US-Africa Business Summit in Botswana this week, made specific reference to the corridor during a virtual media briefing hosted on the sidelines of the summit. Responding to a question related to what progress had been made since the signing, in December, of a memorandum of understanding (MoU) signalling America's support for the joint development by DRC and Zambia of a battery metals supply chain, Nathan made a direct link between the MoU and the Lobito corridor. "One notable project announced by President [Joe] Biden at the most recent G7 meeting in Japan is DFC's interest in supporting the development of a railway in the Lobito corridor, which will connect the Copperbelt in DRC and Zambia, through Angola, to global markets." It was confirmed in May that the DFC was conducting a due diligence for a potential financing package of $250-million for the open-access Lobito Atlantic Railway Corridor, which would be its first investment in rail on the continent. On July 4, a 30-year concession for the Lobito Corridor - comprising a 1 300-km Angola leg to the DRC border and a further 400-km link to the copper-rich Kolwezi region of the DRC - to the private Lobito Atlantic Railway, was announced. The company is a joint venture comprising Trafigura, Mota-Engil and Vecturis. Overall, the consortium plans to invest $455-million in Angola and up to $100-million in the DRC and is studying an additional investment to extend the line further into Zambia. Nathan argued that such infrastructure was crucial for the development of critical minerals that "are incredibly important for the development of the 21st Century economy and for the energy transition". He also expressed support for value addition within the DRC and Zambia, adding that no country should monopolise the processing of these materials. "It's important to diversify supply chains globally, and adding local value is key to that." His statement came a day after the publication of the International Energy Agency's inaugural 'Critical Minerals Market Review', which confirms that there has been a significant rise in exploration and mine development investment for critical minerals, including cobalt and copper. However, the report warned that there had been little progress in diversifying both mine supply and processing, with China dominating the processing of cobalt, lithium, graphite and rare earths.
C'est la course mondiale sur les minerais alors que l'industrie et la Tech ont un appétit grandissant pour le lithium, le cobalt, le manganèse ou le nickel. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités dévoilent la bataille internationale pour les ressources minières du continent africain.Vous souhaitez prendre la parole et nous aider à poursuivre le développement de nos podcasts et plus largement des services « Les Echos » ? Nous vous invitons à rejoindre notre panel de lecteurs pour partager très prochainement votre opinion sur nos podcasts en suivant ce lien.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en novembre 2022. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Théophile Simon (journaliste pour « Les Echos ») et Etienne Goetz (spécialiste des matières premières aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Shiraaz Mohamed/AP/SIPA. Sons : TF1, Michel Sardou « Afrique Adieu » (1982), « La Légion saute sur Kolwezi » (1979), Black Umfolosi 5 « Shosholoza », « La Chanson des Mineurs », b-one TV Congo, Roga Roga « Okouma Village », Georges Brassens « Gare au gorille » (1952-1960). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les batteries sont l'avenir de l'énergie électrique et la RDC entend bien en faire partie, notamment via sa production de lithium dont le pays détiendrait la plus grande réserve au monde de roche dure. La RDC mise sur une filière intégrée, où le lithium ne serait pas seulement extrait sur place, mais transformé pour profiter de la valeur ajoutée. Le Premier ministre congolais, la ministre des Mines et le ministre de l'Industrie étaient présents en Afrique du Sud au salon Mining Indaba, le plus gros rassemblement africain des professionnels du secteur minier. Ils étaient venus afficher leurs ambitions. De notre correspondant au Cap, Construire des batteries puis pourquoi pas des voitures électriques made in République démocratique du Congo... Le pays peut tirer son épingle du jeu, estime Jean-Michel Sama Lukonde, Premier ministre congolais. « Nous pensons que nous avons l'un des gisements les plus importants au monde en termes de lithium », explique-t-il. « C'est pour cela que nous voulons nous positionner dans la fabrication des batteries, et plus loin, des voitures électriques. Nous avons toute la compétitivité, la main-d'œuvre qui peut être abordable, nous avons des distances qui peuvent être rapprochées pour ces minerais qui doivent entrer dans la fabrication des batteries », ajoute-t-il. Un centre de recherche et de formation sur les batteries électriques a été inauguré à Lubumbashi fin avril. Quelques jours plus tard, la République démocratique du Congo signait un accord avec la Zambie pour travailler ensemble à la production de batteries électriques. Faire partie intégrante de l'industrie des voitures électriques et les innovations vertes Les deux pays détiennent 80 % des minerais essentiels à leur construction. L'Afrique ne veut plus seulement être une zone d'extraction, a développé le président zambien, Hakainde Hichilema. « Ensemble, nous allons mettre fin à l'idée reçue que l'Afrique est seulement le fournisseur de produits bruts », assure-t-il. « Nous ferons de nos pays, des acteurs clés dans l'ère qui s'ouvre des véhicules électriques. Nous voulons faire partie intégrante de cette nouvelle industrie : les voitures électriques et les innovations vertes. Nous ne voulons pas rester en marge, mais être au centre », plaide Hakainde Hichilema. Malgré la concurrence internationale, la République démocratique du Congo a raison de miser sur sa filière lithium, estime Éric Allard, PDG de Tantalex Lithium Ressources. Il va manquer de lithium, prenons-le de partout où on peut. On ne fournira jamais assez. On ne peut pas fournir assez de lithium d'ici 2030, c'est juste impossible avec les projets qui sont en cours. Il n'y a pas de raison pour que le Manono pour le lithium soit équivalent de ce que la ceinture de cuivre se retrouve à être aujourd'hui. Il y a 25 ans, on n'aurait pas dit qu'il y aurait autant de raffineries à Lubumbashi, à Kolwezi ou à Likasi. Aujourd'hui pourquoi on ne pourrait pas dire que d'ici 10, 15 ans, on ait autant de raffineries dans la région de Manono pour le lithium ? Europe, États-Unis, Canada : des usines de batteries de lithium sont en construction pour concurrencer le leader chinois. Mais la RDC a un avantage : le coût d'installation d'une telle usine coûterait entre 2 et 3 fois moins.
L'attività della Ong 'Still I Rise' raccontata da Giovanni, giovane volontario responsabile della scuola di Kolwezi, la città della Repubblica democratica del Congo dove per i bambini l'unico destino sembra essere quella del lavoro in miniera. Ma un altro futuro è possibile e la ong segue e finanzia la crescita formativa dei bambini fino a rendere possibile per loro una vita migliore.
Der Theatermacher Milo Rau setzt sein legendäres Kongo Tribunal von 2015 fort – die Kolwezi-Hearings. Ein Weltwirtschaftsgericht der Zivilgesellschaft klagt dort Glencore an, das zwei der größten Kobaltminen der Welt betreibt. Eva-Maria Bertschy war als Dramaturgin dabei.Bertschy, Eva-Mariawww.deutschlandfunkkultur.de, Rang 1Direkter Link zur Audiodatei
Cobalt is an essential component for things like electric cars and rechargeable batteries. And cobalt mining in the Democratic Republic of Congo is fuelling the planet's green revolution - but at a heavy price. In the copper belt around the city of Kolwezi, Africa Correspondent Jamal Osman tracks down the men who are risking their lives to work the mines, and the families living with the life changing consequences these risks. In this podcast, Jamal tells Krishnan Guru-Murthy about his recent trip to the DRC for Unreported World, and what he found there.
En République démocratique du Congo, les exploitants artisanaux de mines sont en conflit permanent avec les entreprises industrielles qui les accusent d'envahir leurs gisements. C'est le cas de la mine de Shabara, à 50 km de Kolwezi, où près de 15 000 creuseurs sont menacés de déguerpissement par l'entreprise minière Mutanda, propriété du géant suisse Glencore. De notre envoyée spéciale à Kolwezi, Jean-Felix Kabemba, la trentaine, est arrivé sur le site de Shabara, il y a seulement quelques semaines. À l'aide de son burin, il exploite du cuivre pour survivre avec sa famille. Mais il est inquiet. L'entreprise Mutanda mining, propriétaire des lieux, veut récupérer sa surface exploitable. « J'étais sur le site de Kasompi, on nous a chassés. Je suis allé travailler à Kisankala, là aussi, on nous a déguerpis. Même ici à la carrière de Kawama, l'entreprise minière Mutanda nous demande de partir. On nous chasse partout, finalement c'est quoi ? », déplore-t-il. Kakwetu Anderson, un autre mineur, n'est pas prêt à abandonner ce site minier. « Où est-ce que l'on irait ? C'est le seul endroit actuellement qui nous permette de nourrir nos enfants. Il n'y a pas d'autres zones d'exploitation artisanale », dit Kakwetu Anderson. ► À lire aussi : Les difficiles conditions de vie des mineurs artisanaux de Kolwezi Des gisements qui profitent de plus en plus aux industriels Les zones minières artisanales sont de plus ne plus rares. Le gouvernement congolais vend la plupart des gisements aux entreprises industrielles. Une situation qui touche plus de 200 000 exploitants artisanaux autour de Kolwezi. Pour Joseph Kaumba, responsable de la coopérative minière du Katanga Comakat, « au lieu d'apporter la paix en RDC, les mines sont aujourd'hui comme des porte-malheur parce que nous sommes obligés de nous déplacer pour céder la place aux industriels, comme si les mines du Congo étaient l'exclusivité du secteur industriel. Après avoir cédé tous les carrés miniers, l'État, lui, se retrouve en difficulté pour gérer cette catégorie de population. » ► À lire aussi : Mines en RDC, que retenir des états généraux ? « Passer de l'artisanat minier à la petite mine comme une activité économique probante » L'exploitation minière artisanale en RDC est une activité informelle. Elle est donc considérée par les pouvoirs publics comme une simple activité de subsistance, mais non reconnue comme une activité économique à part entière. L'État congolais devrait trouver une solution alternative, selon Florent Musha, expert minier. « Le ministère des Mines doit faire en sorte que l'on puisse passer de l'artisanat minier à la petite mine comme une activité économique probante. Là au moins, on peut avoir des concessions, on fait des études de faisabilité, on cherche des appuis financiers et on y place des personnes pour exploiter », soutient-il. De son côté, le gouvernement provincial à Kolwezi tente de désamorcer la crise entre les mineurs et l'entreprise Mutanda. Des négociations sont en cours avec la compagnie pour que soient concédés les deux carrés miniers de Shabara aux creuseurs artisanaux. Mais le géant minier Glencore n'est pas d'accord. Il considère que ces gisements miniers lui appartiennent.
I vårt mest schizofrena avsnitt hittills så gör vi det ni har velat att vi ska göra i över ett år: pratar om franska främlingslegionen! Eller ja, eftersom vi är vi så pratar vi mest om varför legionärerna säkert är duktiga, men inte så balla som du tror. Mattis strövar i väg till Indokina och snackar ner legionens insatser där samtidigt som han nästan får en hjärnblödning av frankofili när han beskriver dess strider vid RC 4. Per tar å sin sida en tur till Centralafrika och Kolwezi samt hamnar i ett tillstånd av fullkomlig extas när han beskriver hur en handfull käcka legionärer intog en stad stor som Linköping. Dessutom: den besvikelse som är den moderna legionen, frontalangrepp mot den svenska skolan, Pers franska uttal, Mattis (sämre) franska uttal, marseljäsen, fransk dådkraft, fallskärmsjägare i parti och minut, rena felaktigheter om SPANSKA främlingslegionen och mycket mer! Stötta oss på Patreon! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
En RDC, le principe du monopole d’achat du cobalt artisanal accordé à l’entreprise générale du cobalt, EGC, divise les coopératives minières artisanales dans la région du Katanga. Pour les unes, ce principe risque de les étouffer. Pour les autres, ce monopole de l’ECG, une entreprise publique, permettra d’assainir la chaîne d’approvisionnement de ce minerai stratégique. Ces contradictions font craindre à une vingtaine d’ONG du secteur des ressources naturelles, dont Afrewatch, la résurgence des conflits entre les creuseurs artisanaux et la nouvelle entreprise. De notre correspondante à Lubumbashi, Depuis le lancement de l’entreprise générale du cobalt, EGC, il reste aux exploitants artisanaux cinq mois pour se conformer à la loi. Cette entreprise publique, créée en novembre 2019, aura désormais le monopole d’achat du cobalt artisanal. C’est près de 20 % de la production globale du cobalt de la RDC. Un monopole qui inquiète Jacques Kaumba, responsable de la coopérative minière Comakat installée à Kolwezi. « On ne peut pas prétendre avoir le monopole sur la récolte de toute la production, mais on se réserve de financer la production elle-même. Le mieux offrant, c’est lui qui peut acheter les produits. » Un avis que ne partage pas Théo Mafo, responsable de la Fédération des coopératives minières de Kolwezi : « Il y a la menace de l’embargo qui pesait sur la RDC, du fait de la présence des enfants dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt. Je crois qu’on doit sécuriser ce minerai important qu’est le cobalt. » Plus de transparence demandée De leur côté, les ONG du secteur des ressources naturelles exigent plus transparence dans l’application du monopole d’EGC. Car près de deux millions de Congolais vivent à ce jour de l’exploitation artisanale du cobalt. « Jusque-là on ne sait pas combien de sites seront disponibles, les creuseurs qui travaillent actuellement, où vont-ils aller ? Parce que l’EGC ne peut pas acheter le minerai qui provient des sites illégaux », dit Emmanuel Umpula, directeur de l’organisation Afrewatch. « Tout site de production artisanale du cobalt doit être sous le contrôle de EGC à terme » La régulation des marchés de minerais stratégiques a été confiée par l’État congolais à une structure dénommée autorité de régulation, Arecoms. Mais depuis sa création en 2019, elle n’est toujours pas encore opérationnelle. Entretemps, l’EGC a déjà mis en place sa stratégie. « Tout site de production artisanale du cobalt doit être sous le contrôle de EGC à terme », déclare Élisée Kazadi, son directeur général adjoint. « Nous pouvons rassurer que nous avons les capacités de nous déployer sur tous les sites du Haut-Katanga et du Lualaba. Et plus nous allons occuper les sites, plus nous allons prendre des dispositions pour répondre à toute la demande. » EGC entend disponibiliser un montant de 7,5 millions de dollars par semaine pour l’achat du cobalt. Selon le ministère des Mines, toute la production artisanale du cobalt devra passer par le centre de négoces construit à Kolwezi, afin d’en assurer la traçabilité.
Cinq ans après la destruction de leur village par l’entreprise minière Chemincol of Africa, Chemaf, les habitants de Mukumbi réclament toujours leur indemnisation et relocalisation. Le village a été rasé en novembre 2016 et la Chemaf y construit son usine de traitement du cuivre et du cobalt. L’ONG « Coalition pour la sauvegarde des droits humains » dénonce la violation des droits des communautés locales. Pour sa part, l’entreprise Chemaf déclare avoir trouvé l’an dernier un compromis avec les victimes. De notre correspondante à Lubumbashi, Thérèse Mujinga fait partie des 3 000 personnes qui ont été délogées de Mukumbi en 2016 par l’entreprise minière Chemaf. Aujourd’hui, elle et ses cinq enfants sont sans abris. « Mes enfants et moi passons nuit à l’église CEM. Pour survivre, je fais le tour des églises afin d’avoir de l’aide. Mes enfants ne vont pas à l’école. J’avais un demi-hectare de champs, j’ai tout perdu et je souffre », dit Thérèse, amère. Parmi les habitants de ce village, certains ont trouvé refuge dans d’autres villages autour de Kolwezi, d’autres vivent dans les champs. Pour le chef du village, la situation socio-économique de ses administrés est misérable. « Nous vivons dans une misère indescriptible », déplore-t-il. « Imaginez-vous quelqu’un qui avait un champ ou il pouvait récolter du maïs, du manioc, des patates douces, du piment, les vendre afin de scolariser ses enfants. Mais aujourd’hui, il vend de l’eau, ou nettoie les minerais et ne peut gagner que 5 000 francs pour nourrir une famille de huit enfants. » Demande de respect de l’indemnisation Exacerbés par cette misère, le chef du village et quelques habitants ont saisi l’an dernier la justice et demandé une indemnisation. Mais l’entreprise Chemaf a sollicité un arrangement à l’amiable grâce à la médiation du gouvernement provincial à Kolwezi. Chemaf a ainsi décaissé plus d’un million de dollars pour cette fin et remis les fonds au gouvernement provincial. Karl Mweze, coordonnateur de la Coalition pour la sauvegarde des droits humains, qui accompagne la communauté de Mukumbi, dénonce la sous-évaluation des biens des victimes. Il exige que la procédure en matière d’indemnisation soit respectée. « Quelqu’un à qui on a ravi champ, marché, école... Tout moyen de subsistance et on lui donne 50 dollars en appelant cela “prime d’indemnisation”. Les autres ont reçu 100 dollars et le plafond était fixé à 1 500 dollars. Quelle moquerie ! Voilà pourquoi nous demandons, chacun doit être indemnisé selon que la loi l’a prévu et cela doit être suivi par la relocalisation », martèle Karl Mweze. En réaction, Evariste Mazeza, chargé des relations publiques de l’entreprise Chemaf, déclare pour sa part que le dossier sur le village Mukumbi est clos, car la société a déjà versé la prime d’indemnisation. Pour sa part, le ministre provincial de l’Intérieur à Kolwezi Déodat Kapenda n’a pas voulu commenter indiquant que l’affaire était déjà en justice.
En RDC, la société civile de Kolwezi s’inquiète de la présence toujours persistante d'enfants en âge scolaire sur les sites miniers artisanaux de cobalt notamment. Malgré une législation protectrice, la lutte contre le travail des enfants dans les mines n'obtient pas encore les résultats escomptés. Le ministère provincial des Mines affirme que des efforts sont engagés en vue de lutter contre ce phénomène. De notre envoyée spéciale à Kolwezi, Un sac en raphia sur son épaule, Mica, âgé de 11 ans, parcourt les avenues du quartier Kasulo à Kolwezi à la recherche du cobalt. Dans ce quartier pauvre, l’exploitation artisanale du cobalt se fait dans les parcelles des particuliers. La journée de Mica commence assez tôt. « Je quitte la maison entre 7 et 8 heures. Je sillonne les avenues et parcelles où l'on extrait le cobalt et je ramasse les restes du cobalt abandonnés par les creuseurs. Parfois, ils nous exigent de l’argent, nous leur donnons 500 francs et ils nous laissent récupérer les résidus cobalt », explique Mica. Héritier est un autre enfant qui travaille dans ce site minier illégal de Kasulo. Lui a 10 ans. Il est 15 heures, Mica et Héritier ont réuni chacun près de 5 kilos de cobalt. Ils vont les proposer à des négociants congolais, loin du micro et de la caméra. ► À lire aussi : RDC: comment lutter contre le travail des enfants dans les mines? Pauvreté et déscolarisation « Nous utilisons une vieille boîte des bonbons comme unité de mesure. Le kilo coûte 1 000 francs. Certains jours, nous pouvons gagner entre 4 000 et 5 000 francs. Au cas où je réalise 5 000 francs, je suis content, je remets à la famille et on m’achète un habit », témoigne Héritier. Mille francs congolais le kilo, c’est l’équivalant de 0,5 dollar. La recette journalière pour ces enfants va jusqu’à 3 dollars. Issus des familles pauvres, ces enfants ne vont pas à l’école, explique Mica. « Cette année, je ne suis pas à l’école, car papa et maman ont dit qu’ils n’ont pas assez d’argent, ainsi ils ont inscrit deux de mes grands frères », dit-il. À ce jour des centaines d’enfants travaillent dans les mines artisanales de Kolwezi soit pour le ramassage des minerais, soit pour le nettoyage ou encore pour le petit commerce. Pour lutter contre ce phénomène, le ministère des Mines à Kolwezi a exigé une coordination des actions des partenaires impliqués dans la lutte contre le travail des enfants dans les mines. ► À lire aussi : Cobalt et travail des enfants: les géants de la tech visés par une plainte Quelques résultats, mais un défi qui reste encore important Pour le directeur du cabinet du ministre provincial des Mines à Kolwezi, Eric Tshisola, il y a déjà quelques résultats même si le défi à relever reste important. « Nous avons reçu des enfants sortis des mines qui nous ont dit “si on le savait, on ne pouvait aller dans les mines”. Certains sont devenus des soudeurs, d’autres ont été recrutés dans des entreprises, car ils connaissent un métier, il y a également des enfants qu’on a ramenés à l’école. Mais, ce n’est pas suffisant, car c’est un cycle. Pendant que vous retirez les uns des mines, d’autres arrivent. Mais “Qu’est-ce qui fait que ces enfants soient dans les mines ?” C’est la question que nous devons résoudre et ça, c’est une question d’État. » Et justement, pour la société civile locale, le gouvernement congolais ainsi que ses partenaires internationaux doivent plutôt renforcer la lutte contre la pauvreté qui, selon elle, est la cause principale de la présence des enfants dans les mines.
Depuis l'introduction de nouveau code minier en République démocratique du Congo, les grandes compagnies versent des dotations aux collectivités locales, afin d'aider directement les régions où elles opèrent. Dans un rapport publié à Lubumbashi il y a dix jours, des ONG de la société civile indiquent qu’entre juillet 2018 et décembre 2019, les collectivités ont perçu plus de 114 millions de dollars en redevance minière dans la province du Haut-Katanga et du Lualaba. Mais ces fonds n’ont pas encore réellement bénéficié au développement des communautés locales concernées. Pour les auteurs de ce rapport, des millions de dollars qui devaient servir aux projets de développement ont plutôt été utilisés pour des besoins de fonctionnement, paiement des salaires et partage entre certaines institutions. Jean Claude Mputu, représentant du groupe Makuta ya Maendeleo : « D’une année à une autre, les entités ont reçu plein d’argent mais quand on va sur le terrain, la plupart des réalisations qu’elles nous montrent ce sont des bâtiments, des réfections des bureaux, de l'achat du charroi automobile (véhicules, Ndlr). Mais on ne sait pas vraiment comment cet argent est géré au quotidien ni comment il profite réellement à la population. Aussi, les provinces ont imposé des protocoles tels que vous donnez 50% à la ville, 10 % aux autres services sans préciser lesquels… Et nous apprenons que même les divisions provinciales des mines touchent de l’argent des collectivités. Ça c’est juste inadmissible. » Avec 21 millions de dollars reçus des entreprises KCC et COMUS, le bourgmestre de la commune de Dilala à Kolwezi déclare avoir réalisé des projets de développement, même si la réfection de son bureau a été parmi les priorités. Deogracias Kalubanda : « Il y a une brigade anti-incendie, il y a des ambulances, la commune construit des centres de santé, 34 km de route en terre battue réhabilités. Et dans le plan quinquennal de développement 2020- 2024, on y a inséré la construction d’une école pour récupérer les enfants qui travaillent dans les mines. » Si les collectivités ont actuellement accès à d’énormes sommes d’argent grâce à l’application du nouveau code minier, le défi qui reste à relever est non seulement la formation de leurs responsables sur la gestion durable de ces fonds mais aussi combler les lacunes du code minier. Jean-Pierre Okenda, expert en mines : « Quand vous prenez le code minier, on a tout simplement "on partage l’argent et on donne 15% aux collectivités" et on s’est arrêté là. Il est important que le gouvernement adopte une directive pour préciser les objectifs de ces fonds et qu’est-ce qu’on doit en faire. » Pour sa part, le ministre des Mines du gouvernement de Kinshasa a annoncé le projet d’un arrêté interministériel portant sur la gestion de la redevance minière perçue par les collectivités.
Comment encadrer la mine artisanale de cobalt pour garantir de meilleures conditions de travail aux mineurs informels en République démocratique du Congo ? Les initiatives se succèdent de la part de l’industrie et du négoce. Les grands acheteurs ou utilisateurs de cobalt s’impliquent pour tenter d’encadrer l’extraction artisanale en RDC. Transformer cette filière le plus souvent informelle et donc illégale, souvent associée au travail des enfants ou à des conditions de travail déplorables et à de nombreux accidents, faute de contrôle et d’équipements. Trafigura contrôlera six zones artisanales Dernière initiative en date, le géant suisse du négoce Trafigura vient de signer un accord avec l’Entreprise générale du cobalt, une émanation de l’Etat congolais créée en février dernier et chargée d’acheter la production informelle. Le négociant suisse de métaux s’engage à financer l’amélioration des conditions de travail des mineurs artisanaux, à leur fournir équipements et protection. Six zones d’extraction contrôlées seront créées au Katanga, avec des stations d’achats de minerai. Un QR code devrait garantir l’origine du métal au client final. Encadrement et formation des mineurs Du côté des industriels utilisateurs de cobalt, les initiatives se multiplient également. Le champion américain du véhicule électrique Tesla a rejoint l’« Alliance pour un cobalt équitable » (« Fair Cobalt Alliance ») menée par Glencore, poids lourd de l’industrie minière au Congo, avec huit autres partenaires de l’industrie électronique. Une autre initiative menée par l’agence allemande de coopération, « Cobalt pour le développement », associe le géant allemand de la chimie BASF et de l’automobile BMW, avec l’Américain Google et le fabricant coréen de batteries Samsung Electronics et SDI. Le programme prévoit de former dans un premier temps 1 500 mineurs congolais de douze coopératives artisanales, sur 36 sites miniers autour de Kolwezi. Après Tesla, Volkswagen rejoint le mouvement Le constructeur allemand Volkswagen, qui refusait jusqu’à présent de s’approvisionner en cobalt des mines artisanales congolaises pour ses batteries électriques, pour des raisons de réputation, vient de rejoindre le mouvement. 10% de la production congolaise C’est la démonstration que l’industrie, pour assurer sa révolution numérique et énergétique, préfère mettre le nez dans la chaîne d’approvisionnement plutôt que de se passer des plus grandes réserves de cobalt au monde détenues par la RDC, où plus de 10% de la production provient de mines artisanales.
Human rights abuses associated with artisanal cobalt mining in the Democratic Republic of Congo (DRC) are highlighted in the World Economic Forum’s (WEF’s) 'Making Mining Safe and Fair: Artisanal cobalt extraction in the DRC' White Paper, published in September. Amnesty International business, security and human rights head Mark Dummett says artisanal mining is a lifeline for millions of impoverished people in the DRC and that various companies are working with the authorities to formalise it, make it safer, remove child labour and provide miners with a fair price. The paper highlights that global demand for cobalt – a key component of lithium-ion batteries used in consumer electronics and electric vehicles – is expected to grow fourfold by 2030. More than 70% of the global production of cobalt takes place in the DRC, of which 15% to 30% comes from so-called artisanal and small-scale mines (ASM) where independent miners use their own resources to extract the mineral. According to the paper, sourcing cobalt from the DRC is linked to major human rights risks. The prevalence of ASM in the cobalt supply chain creates challenges for establishing responsible sourcing practices. The insights from three ASM formalisation projects stem from field research conducted in Kolwezi, in the DRC, in September 2019, with insights largely drawn from the Mutoshi site because it is the only running ASM cobalt formalisation project. The paper finds that human rights risks, including child labour, are greatly elevated in ASM operations; yet ASM is often the sole form of livelihood for those in destitute local communities. As such, the WEF suggests that any efforts to develop responsible sourcing practices need to focus primarily on ASM operations, both on ASM sites and ASM activities that take place within large-scale industrial mining (LSM) concessions. In this regard, the WEF suggests that companies sourcing cobalt from the DRC implement sustainable sourcing strategies that include the establishment of clear labour standards in line with the DRC’s mining code and a system to implement those standards. This formalisation of ASM sites on LSM concessions will require a range of actions including fencing off mining sites with access controls, introducing safety measures, and the mechanical preparation of openpits that do not require deep pits or tunnel constructions. In addition, the formalisation will involve one or multiple independent cooperatives of artisanal miners to oversee the implementation of safety standards and negotiations with the mining company. According to the paper, the formalisation of ASM practices is an essential step to address the widespread human rights problems that are prevalent today at Congolese mining sites. The jobs and income created on formalised ASM sites can also help reduce extreme poverty, which is a root cause of child labour. The formalisation of ASM, according to the paper, will produce a number of social and economic benefits for local communities. These may include creating stable employment for adults, which will reduce the need for extra income from child labour and provide funds for school fees; ensuring safer working conditions and reducing the number of accidents through capacity- and skills-building training for miners. It will also result in achieving higher productivity levels and generating higher income for miners as a result of better-organised operations, as well as promote female employment and respect for women across a range of mining tasks, including the best-remunerated ones. Further, formalisation will improve the health of miners and community members, create new business opportunities and ensure effective and transparent representation of miners’ labour rights through the formation of cooperatives. Formalisation will also require the development of industry standards, performance metrics and an implementation system that includes routine monitoring and evalua...
Au mois d'août dernier, la Global Battery Alliance, une plateforme de collaboration public-privé a lancé des discussions pour la mise en place d’une norme pilote pour la certification du cobalt artisanal en République démocratique du Congo. Cette initiative n'a pas suscité d'enthousiasme du côté congolais. Quelques experts du secteur minier réunis fin août à Kolwezi, capitale du cobalt, estiment que c'est une formalité de trop, car il existe des outils nationaux de traçabilité de ce minerai. De leur côté, les coopératives minières artisanales ont des avis partagés sur ce contrôle international. Le cobalt artisanal représente près de 20% de la production nationale.
Short version of how my family ended up in California. Our trips from Kolwezi, RDCongo to San Diego --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app
EP88 of the Random history of Belgium we'll look into the late 80s of the Mobutu regime until the 1997 end. We'll see the widespread corruption, increased economic aid, diplomatic failings and the poverty, as well as the reactions in Belgium. The rebellion and battle of Kolwezi, and the eventual experiments with democratization and the downfall of the regime.
Joining us to discuss Mining Business Investment Opportunities in the Lualaba Province is Dr. Joseph YAV KATSHUNG, Chief of Staff at the Office of Governor of Lualaba, H.E. Richard Muyej, Governor. Opportunities for investment in the mining sector in The Congo include; prospecting and surveys, expansion of existing mining projects, new mining projects, beneficiation of minerals and improved value chain benefits. This 3rd episode of the TOUT AFRO, TOUT BUSINESS show on AFRICA BUSINESS RADIO hostel by Vénicia GUINOT on behalf of AFRICA BUSINESS RADIO focuses on the very lucrative mining sector in the Democratic Republic of Congo (DRC). We spoke to Dr. Joseph YAV KATSHUNG, Founder, and Manager of YAV & ASSOCIATES. He holds a Doctorate of Law from the University of Lubumbashi, a Master’s Degree in Law from the University of Pretoria, a Master’s Degree in Law from the University of Lubumbashi and several postgraduate diplomas (KUL, U. Cape Town, Toronto, Wits). Lualaba is one of the 26 provinces of the Democratic Republic of the Congo. Specified under Article 2 of the country's 2006 Constitution, Lualaba Province was finally created in 2015 from Lualaba District, Kolwezi District and the independently administered city of Kolwezi, all previously part of the pre-2015 Katanga Province. Its capital is Kolwezi. Lualaba Province was separated from Katanga Province on 30 June 1963. Then, on 24 April 1966, it was united with Katanga Oriental to form Sud-Katanga Province, which was later merged back into Katanga. The President of Lualaba, from 1965 the governor, was Dominique Diur (b. 1929) who held office from 23 September 1963 until 24 April 1966. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app Support this podcast: https://anchor.fm/tout-afro-tout-business/support
Kolwezi :: July 14, 2015 14:00
Kolwezi :: July 14, 2015 10:00
Kolwezi :: July 14, 2015 14:00
Kolwezi :: July 14, 2015 10:00
Esto es HistoCast. No es Esparta pero casi. Tratamos a los paracaidistas o tropas aerotransportadas y dispuestos a saltar al vacío se encuentran @LordCirencester, @tamtamveramendi, @HugoACanete y @goyix_salduero.Secciones Historia: - Orígenes - 13:54 - Tomar Holanda desde el aire - 37:22 - Operación Merkur - 1:15:30 - Operación aerotransportada soviética en el Dnieper - 1:35:29 - Batalla de Leros - 2:07:53 - Paracaidismo raído - 2:26:02 - Batalla de Kolwezi - 2:40:27 - Estado actual - 2:54:53 - Bibliografía - 3:05:29
Kolwezi :: August 22, 2004 11:13
Kolwezi :: August 22, 2004 10:00