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Il se passe, depuis 2023, une drôle de guerre entre Washington et Pékin. À l'époque, c'est le président Joe Biden qui avait décidé, pour limiter la progression technologique de la Chine, de restreindre les exportations de ces puces électroniques les plus avancées, notamment celles qui pouvaient servir au développement de l'intelligence artificielle.En représailles, Pékin n'avait pas tardé puisque le gouvernement chinois avait décidé de restreindre les exportations de deux métaux rares, dont le germanium. Et en République Démocratique du Congo, depuis 2024, une société congolaise, la Société du Terril de Lubumbashi, filiale à 100% de la Gécamines, exporte du concentré de germanium transformé localement au Katanga. Il a conclu un partenariat avec Umicore, une firme belge. Un partenariat que les États-Unis avaient salué.Le pays peut-il devenir une solution alternative dans l'approvisionnement mondial en germanium? La réponse est à retrouver dans ce nouveau podcast de Actualité.cd en collaboration avec Resource Matters.Présentation : José MukendiRéalisation : Olivier MuambaMusique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Verisure tekent voor een mooie Europese beursintroductie. En Umicore maakt zijn goudvoorraad ten gelde, net nu de goudprijs door de 4.000 dollar gebroken is. We halen Tom Simonts erbij voor tekst en uitleg. In Trends podcasts vind je alle podcasts van Trends en Trends Z, netjes geordend volgens publicatie. De redactie van Trends brengt u verschillende podcasts over wat onze wereld en maatschappij beheerst. Vanuit diverse invalshoeken en met een uitgesproken focus op economie en ondernemingen, op business, personal finance en beleggen. Onafhankelijk, relevant, telkens constructief en toekomstgericht. Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See https://pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.
We bespreken de impact van de positieve rapporten van Jefferies op de aandelen Melexis en Umicore. Huisanalist Ilse De Witte trekt daarnaast lessen uit het Amerikaanse banenrapport.In Trends podcasts vind je alle podcasts van Trends en Trends Z, netjes geordend volgens publicatie. De redactie van Trends brengt u verschillende podcasts over wat onze wereld en maatschappij beheerst. Vanuit diverse invalshoeken en met een uitgesproken focus op economie en ondernemingen, op business, personal finance en beleggen. Onafhankelijk, relevant, telkens constructief en toekomstgericht.
Met Erik Joly van ABN AMRO MeesPierson overlopen we de betere vooruitzichten van materialengroep Umicore en de nieuwe meerjarenstrategie van koffiemaker JDE PEET's, bekend van het merk Douwe Egberts.In Trends podcasts vind je alle podcasts van Trends en Trends Z, netjes geordend volgens publicatie. De redactie van Trends brengt u verschillende podcasts over wat onze wereld en maatschappij beheerst. Vanuit diverse invalshoeken en met een uitgesproken focus op economie en ondernemingen, op business, personal finance en beleggen. Onafhankelijk, relevant, telkens constructief en toekomstgericht.
Meer weten over de mogelijkheden bij Saxo Bank? Klik dan op deze link: home.saxo/nl-nl/campaigns/invest-for-less?cmpid=disp_cm_31945878_394457563_214280992&dclid=CNe1rrqHyokDFcbsEQgdtWcPJg Lid worden van ProBeleggen? Ga naar: probeleggen.nl/aanmelden/registreren Lid worden van de aandeelhouder? Ga naar: deaandeelhouder.nl/premium In de wekelijkse podcast van DeAandeelhouder ontvangen Nico Inberg en Albert Jellema diverse experts uit de financiële wereld om te praten over de beurs, beleggen en aandelen. Deze week verwelkomen we Hans Oudshoorn van Saxo. Aandelen die aan bod komen zijn BESI, Triodos, Mini-opties, Nedap, Umicore, OCI, Rente en nog veel meer!Volg DeAandeelhouder op andere kanalen:Website: deaandeelhouder.nl Twitter (X): twitter.com/deaandeelhouderTikTok: tiktok.com/@deaandeelhouderInstagram: instagram.com/deaandeelhouderFacebook: facebook.com/DeAandeelHouderLinkedIn: linkedin.com/company/de-aandeelhouder-nl
Saint-Félix-de-Pallières et ses environs, dans le sud de la France, vivaient depuis plus de cinquante ans au milieu de tonnes de déchets miniers hautement toxiques. Après une décision du Conseil d'État en avril 2024, de délicats travaux de dépollution ont enfin été lancés à l'automne. De notre envoyé spécial, de retour de Saint-Félix-de-Pallières et ChangéPour accéder au chantier depuis la route qui vient d'Anduze, André Charrière a pris à droite juste avant la maison des Leclercq. Il a traversé le petit pont qui enjambe le Paleyrolles pour s'engager sur un chemin forestier cabossé et finalement s'arrêter quelques centaines de mètres plus loin, bloqué par deux pelleteuses en plein travail. Alors il est descendu de sa voiture et le voici qui contemple la scène, placide, un classeur sous le bras. À vrai dire, il n'y a plus grand-chose à regarder. Simplement une étendue de terre fraîche clôturée par un grillage et, là-bas, émergeant d'un tas de branchages, un panneau qu'on déchiffre en plissant les yeux : « Attention danger ». Il paraît neuf mais c'est déjà un vestige. Celui d'une époque pas si lointaine où s'arrêter ici pour pique-niquer était vivement déconseillé. Et pour cause : le sol était gorgé de métaux lourds à des niveaux explosant les records. André Charrière a tout répertorié dans son classeur. « La dernière analyse menée cet été avant le lancement des travaux a relevé à certains endroits des teneurs en plomb de l'ordre de 100 000 à 600 000 mg par kilo de matière sèche. C'est deux mille fois le seuil de toxicité ! », s'émeut-il. Il n'en revient toujours pas.Exploitation et désinvoltureAndré Charrière était autrefois géologue. Il est aujourd'hui l'un des piliers de l'Association pour la dépollution des anciennes mines de la Vieille Montagne (ADAMVM), qui s'est montée après qu'un rapport faisant état de zones fortement contaminées par les métaux lourds dans la commune a été exhumé d'un tiroir de la mairie. C'était il y a quinze ans. Depuis, quand un journaliste se rend à Saint-Félix-de-Pallières pour un reportage sur le sujet, c'est souvent lui qui se charge de le guider sur ces terres empoisonnées par plus d'un siècle d'exploitation minière et de désinvolture.À lire aussiEaux métalliques: dans les Cévennes, un «paradis empoisonné» [1/2]Dans les années 1950, le secteur de la Croix-de-Pallières était le troisième plus grand site minier de zinc et de plomb de France. À sa fermeture en 1971, des tonnes de résidus ont été abandonnés là, en pleine nature. Outre le zinc et le plomb, on y trouve des particules de manganèse, d'arsenic, de cadmium, d'antimoine… que les grosses pluies automnales charrient jusqu'aux cours d'eau et que les vents éparpillent dans la vallée. L'organisme public Geoderis a cartographié 43 hectares de dépôts, l'équivalent de 61 terrains de football, dont le Conseil d'État a fini par exiger la dépollution en avril 2024. En tant que dernier exploitant des mines, et bien qu'il ne soit plus propriétaire des terrains, le géant belge Umicore a dû s'exécuter. Les travaux ont commencé ici, au cercle de l'Issart, juste en contrebas du chemin où André Charrière a laissé sa voiture. Ce premier chantier, lancé en novembre, aura duré trois mois. Quelques jours plus tôt, le retraité avait pu observer le ballet des engins déblayer la terre contaminée, aussitôt analysée puis transportée par camions dans des sites d'enfouissement spécialisés, avant que le sol ne soit recouvert d'une première couche de galets et de tout-venant, et d'une seconde de terre végétale. Quelque 4 000 tonnes de terre ont ainsi été extraites, soit plus du double qu'initialement prévu. En raison de sa forte toxicité, la quasi-totalité a été emportée à 800 kilomètres de là, au centre de stockage de déchets dangereux de Changé, dans le département de la Mayenne. L'un des treize du genre que compte l'Hexagone.Un long processusLe visiteur qui s'attendait en arrivant sur place à pénétrer sur un site ultra-protégé, avec barrières métalliques et agents de sécurité, en sera pour ses frais. Avec ses bâtiments en vieilles pierres blottis dans un écrin de verdure, l'endroit fait davantage penser à un hôtel thalasso qu'à un site classé Seveso seuil haut. « Ici, c'est juste la partie administrative », précise Alain Rospars, directeur environnement chez Séché Eco-Industries, propriétaire du lieu. C'est lui qui assure la visite, chaperonnée par la responsable communication du groupe venue tout spécialement de Paris.Elle démarre quelques dizaines de mètres plus loin, au niveau de l'entrée des camions. Le processus de traitement des déchets, lui, commence bien en amont, avec l'examen d'un échantillon par lixiviation. L'opération menée en laboratoire consiste à déterminer la capacité du matériau à retenir ses éléments polluants en le mélangeant dans de l'eau qui est ensuite filtrée puis analysée. Si le résultat n'est pas satisfaisant, d'autres essais sont effectués avec l'ajout de ciments. Jusqu'à trouver la bonne formule. « Cette étape peut prendre jusqu'à deux mois, selon la complexité du traitement, pointe Alain Rospars. De toute façon, on ne peut pas émettre de certificat d'acceptation tant qu'on n'obtient pas un résultat conforme à la réglementation. »À l'arrivée des camions, nouveau test, cette fois pour vérifier que la cargaison correspond bien à l'échantillon envoyé. Place ensuite à la stabilisation : les déchets sont déversés dans un malaxeur, où ils subissent le même traitement que celui réalisé en laboratoire. Ils sont enfin transportés dans des « alvéoles », aussi appelées « casiers », en fait d'immenses fosses tapissées de plusieurs couches d'argile et de membranes synthétiques censées empêcher toute contamination des sols, et parcourues par un système de drainage. « Cette argile à un coefficient d'imperméabilité d'un nanomètre par seconde. Cela veut dire qu'il va falloir à la goutte d'eau un siècle et demi pour traverser les cinq mètres d'argile », fait valoir Alain Rospars. Une fois l'alvéole pleine, elle est recouverte du même millefeuille, de façon à former une capsule hermétique finalement enveloppée d'une couche végétale. À raison de 60 à 120 camions réceptionnés par jour, entre 350 000 et 380 000 tonnes de déchets dangereux sont ainsi traités et stockés chaque année à Changé. Le site devrait arriver à saturation peu après 2040.« Comment va-t-on faire pour dégager tout ça ? »Dans le Gard, les pelleteuses doivent revenir cet été pour attaquer le deuxième chantier. Cette fois, c'est un ancien carreau de mine qui doit être dépollué. Sylvie Dupard guette le retour des engins avec une pointe d'appréhension. L'association qu'elle copréside accueille depuis 25 ans des « roulards », des semi-nomades qui vivent de petits boulots et logent dans leurs camions, sur ce terrain où les teneurs en métaux lourds affolent les compteurs. Mais ce n'est pas ça qui inquiète Sylvie Dupard. « On ne suce pas les cailloux et on ne boit pas l'eau des flaques », lance-t-elle, gouailleuse. Non, ce qui la tracasse, c'est surtout l'ampleur du travail qui l'attend : avec le temps, l'endroit s'est transformé en une espèce de casse auto qu'il va falloir débarrasser avant l'arrivée des ouvriers. « Comment va-t-on faire pour dégager tout ça ? », s'interroge-t-elle tout haut.En ce qui concerne les travaux de dépollution, c'est déjà un peu plus clair, du moins dans son esprit : le dépôt minier devrait être confiné sous une immense bâche imperméable recouverte de « bonne terre », à la manière de ce qui a été fait juste en face pour la « digue Umicore », une dune de 3,5 hectares renfermant une tonne et demie de résidus miniers. « Ils vont installer des drains tout autour du carreau et dans les pentes, et puis là-bas, tout au fond, ils vont faire un grand bassin de rétention pour collecter les eaux de pluie », décrit Sylvie Dupard avec force geste. Sylvie Dupard se prend déjà à rêver de lendemains bucoliques. Ici, on planterait des fleurs pour égayer un terrain jusqu'alors désespérément sec. Là, on mettrait des petites barrières, pourquoi pas en bois. Michel Sala, le maire de Saint-Félix-de-Pallières, verrait bien quant à lui un champ photovoltaïque à l'endroit où le premier chantier vient de se terminer. Cela permettrait de produire de l'énergie et puis cela empêcherait les quads et les motocross de labourer des terres longtemps contaminées.Des questions en suspensCinquante ans après la fermeture de la mine, une page s'est enfin tournée dans ce coin des Cévennes. Mais l'histoire n'est pas terminée pour autant. L'avenir de la mine Joseph, le troisième site qu'Umicore doit traiter, reste en suspens. Le géant belge n'a pas répondu à nos demandes sur le sujet. Des tonnes de résidus miniers y sont stockées à flanc de colline, juste au-dessus du Paleyrolles, dont l'eau est teintée d'une inquiétante couleur ocre. « On ne lâchera rien », promet Michel Sala.Se pose aussi la question de l'indemnisation. Celle de Michel Bourgeat, que la justice lui refuse alors que la maison qu'il a construite de ses mains ne vaut aujourd'hui plus rien. Et celle de tous ceux qui ne peuvent plus jardiner et qu'on pourrait peut-être aider à installer des potagers hors-sol. « Ça ne coûterait pas grand-chose », tente de plaider l'édile. Il y a enfin l'aspect sanitaire. En 2016, l'Agence régionale de santé avait publié les résultats d'une vaste campagne d'analyse sanguine menée auprès des riverains. Elle avait révélé que près d'un quart d'entre eux présentaient des taux d'arsenic supérieurs à la normale. Il n'y a eu depuis aucun suivi. Michel Sala en est dépité : « On s'est arrêté au milieu du gué ».
Dispenser les nouveaux employeurs de toute cotisation sociale de base pour leur premier engagé, est-ce que cela fonctionne? C'est la question que se sont posés des chercheurs de l'UCLouvain et de l'UGent. Ils ont épluché toutes les données autour de la mesure "zéro coti" du gouvernement Michel, datant de 2016. Ces prochaines années, Umicore va suivre le chemin du cash plutôt que de la croissance. Le patron du spécialiste de la technologie des matériaux dévoilait sa stratégie hier devant les investisseurs à Londres. Son but est de dégager plusieurs milliards d'euros de flux de trésorerie. La simplification administrative est en marche côté francophone. Mais ce processus prendra du temps. Il faudra, par exemple, attendre 2027 pour un permis d'urbanisme unique et dématérialisé. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Premier accroc au sein du gouvernement De Wever: un accord entre syndicats et patrons a été retoqué. Il ne respecterait pas la ligne budgétaire du nouvel executif. La N-VA a mis son veto. La tension est palpable parmi les partenaires sociaux. L'Imec, Syensqo et Umicore sont dans le top 3 des structures qui ont déposé le plus de demandes de brevets européens l'année dernière. La Belgique n'a pas à rougir de son classement. Elle est très active dans le domaine. La crise politique se poursuit en Turquie. Le maire d'Istanbul, Ekrem İmamoğlu, opposant du président Recep Tayyip Erdoğan a été arrêté il y a près d'une semaine et incarcéré ce dimanche. Des dizaines de milliers de personnes descendent dans la rue pour le défendre. Ce n'est pas la première fois que le chef de l'État turc bafoue les règles démocratiques. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Het is maandag en dus weer tijd voor je wekelijkse vooruitblik op de week die komt. Onze gast is deze keer Bart Haeck, politiek journalist en editorialist bij De Tijd.In Saoedi-Arabië is er een nieuwe ronde van gesprekken gestart over de oorlog in Oekraïne. Zullen de VS en Rusland daar samen beslissen over het lot van Oekraïne?Het is ook uitkijken naar jaarcijfers van de Chinese autobouwer BYD.En naar wat de Belgische materialengroep Umicore te vertellen heeft op zijn beleggersdag. Verder komen we te weten hoe de inflatie evolueert, in Amerika en hier bij ons.En 9 maanden na de verkiezingen zit de Brusselse formatie muurvast. Toch komen de onderhandelaars vandaag samen over de begroting. Wat zal dat opleveren? Host: Bert RymenProductie: Lara DroessaertSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Het MAGA-beleid van Trump heeft sinds begin dit jaar een onverwachte rotatie tussen Amerikaanse en Europese beurzen veroorzaakt. Danny Reweghs vertelt hoe dat zit. Daarnaast licht hij de recente resultaten toe van bioscoopuitbater Kinepolis en materialengroep Umicore. Z 7 op 7 is de nieuwe dagelijkse podcast van Kanaal Z en Trends. Elke ochtend, vanaf 5u30 uur luistert u voortaan naar een selectie van de meest opmerkelijke nieuwsverhalen, een frisse blik op de aandelenmarkten en een scherpe duiding bij de economische en politieke actualiteit door experts van Kanaal Z en Trends.Start voortaan elke dag met Z 7 op 7 en luister naar wat echt relevant is voor uw business, onderneming, carrière en geld.
Het MAGA-beleid van Trump heeft sinds begin dit jaar een onverwachte rotatie tussen Amerikaanse en Europese beurzen veroorzaakt. Danny Reweghs vertelt hoe dat zit. Daarnaast licht hij de recente resultaten toe van bioscoopuitbater Kinepolis en materialengroep Umicore. De Trends Beleggen podcast is een productie van Trends en Kanaal Z. Meer info en advies voor uw beleggingen op www.trends.be/beleggen. Elke dag beleggingsadvies in uw mailbox, registreer u gratis op één van de e-newsletters op www.trends.be/newsletters.De Trends Beleggen podcast komt tot stand met de gewaardeerde steun van ING.
Episode 19: Marie-Christine Moreels & Nathalie De Wachter: VP Global Finance Transformation, Umicore. Marie-Christine and Nathalie have been jobsharing in senior VP finance roles since 2022. In this, our first international episode, they talk about how their partnership came together with Marie- Christine having once worked for Nathalie, and the power of coaching to form a partnership of equals. They also discuss the importance of innovative, transformative leaders in promoting and sponsoring jobsharing, as well as covering in more detail their flexible jobsharing model where they don't work fixed days and work 5 days in total. #TheJobshareRevolution #JobshareStories #FlexibleWorkingWorks #FutureOfWork #WomenInFinance
Op maandag blikken we in De 7 altijd vooruit op de week die komt, met een gast. Dat is deze keer Markten- en Beleggen-redacteur bij De Tijd, Serge Mampaey. We krijgen deze week een hele lading kwartaal- en jaarresultaten, zowel uit binnen- als uit buitenland. Naar welke kijkt onze marktenspecialist het meeste uit? Vanuit de VS komen er ook inflatiecijfers aan én nieuwe importtarieven op aluminium en staal. Wat zal de impact zijn op de markten? Het is de eerste, zeg maar, normale werkweek van de nieuwe regering-De Wever. Krijgen we meer duidelijkheid over de meerwaardebelasting? En hoe hard klinkt het vakbondsprotest tegen de regering deze week? Host: Roan Van EyckProductie: Joris VanderpoortenSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Directeur Trends beleggen Danny Reweghs vertelt je op deze maandag waar je komende beursweek naar uit kan kijken. Afgelopen weken kon je hier bij Z 7 op Z het Amerikaanse resultatenseizoen op de voet volgen. Maar deze week zijn er meer dan genoeg resultaten in eigen land om ons op te focussen. We nemen Barco, KBC en Umicore onder de loep. We maken wel even de oversteek naar Amerika voor een vooruitblik op de inflatiecijfers. Want die zijn de laatste maanden opnieuw lichtjes gestegen. Z 7 op 7 is de nieuwe dagelijkse podcast van Kanaal Z en Trends. Elke ochtend, vanaf 5u30 uur luistert u voortaan naar een selectie van de meest opmerkelijke nieuwsverhalen, een frisse blik op de aandelenmarkten en een scherpe duiding bij de economische en politieke actualiteit door experts van Kanaal Z en Trends.Start voortaan elke dag met Z 7 op 7 en luister naar wat echt relevant is voor uw business, onderneming, carrière en geld.
Vandaag spreken we met Thomas Leysen, voorzitter van Mediahuis, Umicore & DSM-Firmenich maar ook ex-voorzitter van VBO, KBC, Koning Boudewijnstichting, over de Europese industrie. We starten over te spreken over de rol van voorzitter in bedrijven. Als parallel hebben we het daarna over de Europese industrie, en hoe deze zich verhoudt tot de rest van de wereld. Hoe zal Europa innoveren en zijn troeven uitspelen zonder duurzaamheid te laten varen? We zoomen ook in op de hoe mergerdeals van bedrijven met enkele miljarden omzet tot stand komen. We eindigen met te vragen of kapitaal en journalistiek verenigbaar zijn. Enjoy! PS. Koop ons boek, de dialoog-paradox; https://www.standaardboekhandel.be/p/de-dialoog-paradox-9789464750935 DISCOURS vzw https://www.discours.be PODCAST Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/be/podcast/discours-met-de-boys/id1552090974 Spotify: https://open.spotify.com/show/1hC2t2YYCE3l7BOB12yjIr Youtube: https://www.youtube.com/@discours SOCIALS Twitter: https://x.com/DiscoursDialoog Instagram: http://instagram.com/discoursdialoog Facebook: https://www.facebook.com/DiscoursDialoog TikTok: https://www.tiktok.com/@discoursdialoog
In der heutigen Folge von „Alles auf Aktien“ sprechen die Finanzjournalisten Anja Ettel und Holger Zschäpitz über die China-Entspannung bei ASML, eine Lieferlösung für Airbus und einen kritischen Termin für Frankreich. Außerdem geht es um Atos, Airbus, GE Aerospace, Safran, Unicredit, LEG Immobilien, HeidelbergMaterials, Commerzbank, BPM, Banca Intesa, ABN Amro, Deutsche Bank, Royal Bank of Scotland, Nexi, Flatex, Brenntag, Bilfinger, Nordex, Hugo Boss, ProSiebenSat.1, Scout24, Teamviewer, Amadeus, BP, Glencore, KPN, Umicore, Akzo Nobel und Amundi MSCI USA Mega Cap UCITS ETF (WKN: ETF220). Wir freuen uns an Feedback über aaa@welt.de. Ab sofort gibt es noch mehr "Alles auf Aktien" bei WELTplus und Apple Podcasts – inklusive aller Artikel der Hosts und AAA-Newsletter.[ Hier bei WELT.](https://www.welt.de/podcasts/alles-auf-aktien/plus247399208/Boersen-Podcast-AAA-Bonus-Folgen-Jede-Woche-noch-mehr-Antworten-auf-Eure-Boersen-Fragen.html.) [Hier] (https://open.spotify.com/playlist/6zxjyJpTMunyYCY6F7vHK1?si=8f6cTnkEQnmSrlMU8Vo6uQ) findest Du die Samstagsfolgen Klassiker-Playlist auf Spotify! Disclaimer: Die im Podcast besprochenen Aktien und Fonds stellen keine spezifischen Kauf- oder Anlage-Empfehlungen dar. Die Moderatoren und der Verlag haften nicht für etwaige Verluste, die aufgrund der Umsetzung der Gedanken oder Ideen entstehen. Hörtipps: Für alle, die noch mehr wissen wollen: Holger Zschäpitz können Sie jede Woche im Finanz- und Wirtschaftspodcast "Deffner&Zschäpitz" hören. Außerdem bei WELT: Im werktäglichen Podcast „Das bringt der Tag“ geben wir Ihnen im Gespräch mit WELT-Experten die wichtigsten Hintergrundinformationen zu einem politischen Top-Thema des Tages. +++ Werbung +++ Du möchtest mehr über unsere Werbepartner erfahren? [**Hier findest du alle Infos & Rabatte!**](https://linktr.ee/alles_auf_aktien) Impressum: https://www.welt.de/services/article7893735/Impressum.html Datenschutz: https://www.welt.de/services/article157550705/Datenschutzerklaerung-WELT-DIGITAL.html
Scout lays out its retail plan for Canada. Umicore lengthens the pause on construction of an EV battery materials plant in Ontario, and October sales saw a surge. Plus, Mazda Canada Chief Operating Officer Amy Fleming talks product, EVs, China and more.
From the BBC World Service: Like the U.S., the European Union recently slapped import duties on Chinese electric vehicles. It says it’s protecting European automakers from unfair competition, but not everyone — such as Spain’s prime minister and Belgian firm Umicore — agrees. Then, Kenya's main airport is facing major disruption after workers staged a go-slow protest over a proposed 30-year lease deal with the Indian conglomerate, the Adani Group.
From the BBC World Service: Like the U.S., the European Union recently slapped import duties on Chinese electric vehicles. It says it’s protecting European automakers from unfair competition, but not everyone — such as Spain’s prime minister and Belgian firm Umicore — agrees. Then, Kenya's main airport is facing major disruption after workers staged a go-slow protest over a proposed 30-year lease deal with the Indian conglomerate, the Adani Group.
Sad news in the EV world: Umicore just hit the brakes on their $2.76 billion battery materials plant in Ontario. We'll dive into what's happening, so hit that subscribe button for more content!Umicore, a global materials giant, has suspended spending on their massive battery plant due to scaled-back expectations for EV market growth. The Canadian federal government had committed $551.3 million, and Ontario was in for up to $424.6 million. The plant was set to produce crucial EV battery components and create about 600 jobs, but now faces delays and strategic reviews due to rising costs and industry struggles.Is this a temporary bump or a sign of bigger issues? Drop your thoughts below and subscribe for more updates!Link to the featured video:https://globalnews.ca/news/10647319/ontario-battery-plant-suspend-construction/ "The Parts Manager Guide" - https://www.amazon.com/Parts-Manager-Guide-Strategies-Maximize-ebook/dp/B09S23HQ1P/ref=sr_1_4?crid=3UZYOGZJUNJ9K&keywords=parts+manager+guide&qid=1644443157&sprefix=parts+manager+guid%2Caps%2C244&sr=8-4Please remember to like, share and leave your comments.Videos are uploaded weekly.Fair use is a use permitted by copyright statute that might otherwise be infringing. Non-profit, educational or personal use tips the balance in favor of fair use. No copyright infringement intended. ALL RIGHTS BELONG TO THEIR RESPECTIVE OWNERS*This video is for educational and entertainment purposes only.Become a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/the-auto-review-podcast-w-host-chris-clarke--4960744/support.
Umicore was ooit een van de grootste vervuilers van ons land. Vandaag recycleert het bedrijf edelmetalen en ontwikkelt het materialen voor batterijen van elektrische auto's. Maar met die batterijdivisie gaat het nu niet goed. Heeft Umicore fouten gemaakt of ligt het aan de markt? En wat zeggen de problemen bij het kroonjuweel van onze industrie over de transitie naar een groene economie?See omnystudio.com/listener for privacy information.
Aktien-Schnelltest im Rahmen von Bernecker.TV. Michael Hüsgen im Gespräch mit Bernecker-Experte Oliver Kantimm ("Der Aktionärsbrief"). Diese Sendung ist eine Podcast-Variante des Schnelltests. Die eigentliche Hauptsendung gab es im Rahmen von Bernecker.TV bereits am 20.06.2024. Schlaglichter: PayPal - Hat das Grauen ein Ende? Zoetis - Von der "Pet Economy" profitieren? Werblicher Hinweis auf das Bernecker Fußball-EM Bundle Umicore - Nicht ins fallende Messer greifen MSCI Inc. - Starker Cashflow, robuste Bilanz, aber ... Caterpillar - ist die Korrektur abgeschlossen? ============ Jetzt informieren über das Bernecker Fußball EM-Bundle Angebot: https://www.bernecker.info/ ============ Lust auf die eigentliche Hauptsendung im Bernecker.TV? Und viele weitere Beiträge der Bernecker-Expertenredaktion? Kommen Sie doch jetzt an Bord bei Bernecker.TV. Infos: https://bernecker.info/bernecker-tv ============ Anmeldung zum kostenlosen Experten-Newsletter der Bernecker-Redaktion über unsere Website: https://www.bernecker.info/newsletter
Während S&P500 und Nasdaq angetrieben von der Rekordfahrt bei US-Tech-Aktien von einem Spitzenwert zum nächsten eilen, war der DAX zuletzt wegen der Sorgen um die Frankreich-Wahl eingebrochen. Zudem war der Goldpreis auf einer Berg- und Talfahrt. Das wird Finanzspezialist im Podcast ebenso analysieren wie die neuesten Zahlen und Nachrichten zu Tesla, Super Micro Computer, Oracle, Broadcom, Adobe, Adidas, Bayer, Umicore und Stabilus.Wichtige rechtliche Hinweise (www.bnp.de/service/disclaimer/rechtliche-hinweise)Grundsätze zur Weitergabe von Anlage- und Anlagestrategieempfehlungen sowie Informationen über eigene Interessen und Interessenkonflikte (https://www.derivate.bnpparibas.com/service/disclosure/mad-mar)Informationen über Interessen und Interessenkonflikte des Erstellers (https://news.derivate.bnpparibas.com/wp-content/uploads/egmond_pdfs/Offenlegung_EgmondHaidt.pdf)
Bart De Wever a été désigné comme informateur par le Roi. Il a une semaine pour explorer les pistes de majorité au Fédéral. Ce ne sera pas facile. Une majorité de partis veulent aller... dans l'opposition. L'Europe va taxer les véhicules électriques chinois pour protéger son industrie automobile. Des taxes proportionnelles aux aides d'état reçues par les constructeurs chinois. Alors que le marché des voitures électriques ralentit un peu, Umicore boit la tasse. Mais la stratégie du producteur de matériaux pour batteries est-elle la bonne? On va tenter de répondre à la question. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l'oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l'essentiel de l'info business, entreprendre, investir et politique. Signé L'Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Umicore Aktie: Grüne Batterie Recycling Aktie mit Rohstoff Phantasie
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Met de vooruitzichten op wat woeligere beurswateren heeft Danny Reweghs een selectie gemaakt van de tien veiligste Belgische aandelen. Hij vertelt wat er precies zo veilig aan is en hoe beleggers hun eigen aandelenportefeuille op veiligheid kunnen screenen. Daarnaast gaat hij in op de recente ontwikkelingen bij argenx en Umicore.Montage: Annelies Jonckheere
Met de vooruitzichten op wat woeligere beurswateren heeft Danny Reweghs een selectie gemaakt van de tien veiligste Belgische aandelen. Hij vertelt wat er precies zo veilig aan is en hoe beleggers hun eigen aandelenportefeuille op veiligheid kunnen screenen. Daarnaast gaat hij in op de recente ontwikkelingen bij argenx en Umicore. Montage: Annelies Jonckheere De Trends Beleggen podcast is een productie van Trends en Kanaal Z. Meer info en advies voor uw beleggingen op www.trends.be/beleggen. Elke dag beleggingsadvies in uw mailbox, registreer u gratis op één van de e-newsletters op www.trends.be/newsletters.De Trends Beleggen podcast komt tot stand met de gewaardeerde steun van Keytrade Bank, de onbetwistbare marktleider in online trading in België.
Wat zit er vandaag in De 7? De Belgische staat neemt een belang van 5 procent in van materialenspecialist Umicore. Volgens de overheid omdat het een belangrijke Belgische speler is, maar er komt ook kritiek. De VS verviervoudigt de invoerheffing op Chinese auto's. De handelsoorlog tussen het Westen en China schakelt een versnelling hoger. Maar werkt dat echt? ChatGPT, die ken je al. Die kan degelijk schrijven. Maar moederbedrijf Open AI komt nu met eentje die ook zeer goed lijkt te kunnen spreken. En vliegtuigkerkhoven in heel de wereld lopen stilaan vol. Gelukkig zijn er Belgische onderzoekers die technologie ontwikkelen om om afgedankte toestellen te recycleren. We praten met een van hen. Host: Roan Van EyckProductie: Job Van Nieuwenhove Beantwoord de vraag van De 7 Kiest via tijd.be/de7kiest. Stem hier op De 7 voor de Belgian Podcast Awards. Alvast bedankt!See omnystudio.com/listener for privacy information.
Trends Beleggen Podcast #162: Het delirium rond Nvidia - Aandelen: KBC & Umicore Chipontwikkelaar Nvidia sprong vorige week met zijn resultaten voor de nog maar eens keer over alle verwachtingen heen. Volgens sommigen is het het belangrijkste aandeel ter wereld, volgens andere de drijfveer achter een zoveelste beurshype. Danny Reweghs geeft zijn kijk op de recente ontwikkelingen. Daarnaast bespreekt hij de resultaten van KBC en Umicore.
Il y a l'or noir – le pétrole - et désormais l'or blanc, comme certains appellent le lithium. Extrêmement léger, très conducteur d'électricité, ce métal blanc est de plus en plus recherché, tant il est indispensable à la fabrication des voitures électriques, en pleine transition énergétique. Aujourd'hui, le lithium vient principalement de mines australiennes et chinoises, ou bien de lacs salés des hauts plateaux d'Amérique du Sud. Mais en cette période de tensions diplomatiques et économiques entre Pékin et Washington, et après la pandémie de Covid (qui avait entrainé des pénuries dans l'industrie), l'Europe cherche à assurer sa souveraineté dans ce domaine. Rediffusion du 10 octobre 2023. À quelques centaines de mètres du village d'Echassières, dans le paysage vallonné du centre de la France, un grand cratère blanc pourrait voir s'installer l'une des plus importantes mines de lithium d'Europe. Pour l'instant, le site est une carrière de kaolin, une roche friable utilisée pour la porcelaine. Sous les gradins sillonnés par quelques machines de chantier se trouve un des plus grands gisements de lithium d'Europe. « Voilà l'entrée prévue de la galerie pilote qui permettrait d'alimenter notre usine pilote et de finir nos tests à l'échelle semi-industrielle, explique Benjamin Barré, géologue du groupe français Imerys, qui prévoit d'ouvrir une mine de lithium sous cette carrière en 2028. Nous sommes déjà en relation avec un bureau d'études pour nous aider à avoir des réponses pour la mine industrielle, la future mine ». Pour l'instant, des travaux d'exploration sont toujours en cours. Des salariés de l'entreprise sont en train d'extraire, avec l'aide d'une carotteuse, de longs cylindres de granit – des carottes dans le jargon de la géologie - qui seront ensuite analysés, pour évaluer leur richesse en lithium. La future mine souterraine n'a pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires. L'investissement prévu par Imerys est toutefois très important : plus d'un milliard d'euros, pour extraire la roche, la broyer, puis l'envoyer à quelques dizaines de kilomètres de là, vers une usine de raffinage, qui ne gardera que le lithium presque pur. « En France, je pense qu'il n'y a pas eu d'ouverture de mine ces 50 dernières années », avance Vincent Gouley, directeur de la Communication et du Développement durable pour les projets liés au lithium chez Imerys. « Quand vous trouvez un gisement de cette qualité au fond de votre jardin, il serait dommage de ne pas l'exploiter. Quelque part, nous avons de la chance d'avoir mis la main sur un tel gisement, sous un site existant », s'enthousiasme-t-il. Il a fait le voyage depuis Paris pour rencontrer des élus locaux et pour défendre le projet de mine. « En l'état de nos connaissances, il permettrait de produire 34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium chaque année, sur au moins 25 ans. Cela correspond aux besoins en lithium de 700 000 véhicules électriques par an, c'est-à-dire la moitié de la production française [de voitures électriques] aujourd'hui. C'est un gisement significatif au niveau français et au niveau européen », se réjouit-il. Un enjeu politique et de souveraineté Comme celui d'Imerys, les projets autour du lithium se multiplient en Europe : usines de batteries en France et en Allemagne, projets de mines au Portugal, en Espagne, en Finlande, ou encore au Royaume-Uni. Une réponse aux estimations du niveau de la demande en lithium dans les années à venir : celle-ci pourrait être multipliée par 25 d'ici à 2050, d'après l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). De quoi inciter le président français Emmanuel Macron à promouvoir l'extraction de lithium dans son pays, comme lors de cette interview sur la chaîne France 2, en octobre 2022. « On n'a pas de pétrole, mais on a du lithium. Donc si on fait des batteries – et on en fera en France deux millions par an à la fin du quinquennat – il faut pouvoir sécuriser les approvisionnements. Car le coût d'une batterie est à 80% lié aux matériaux comme les terres rares, etc. C'est pour ça qu'on va rouvrir des mines de lithium. On évitera à nos enfants des crises comme on est en train de la vivre. Car on ne dépendra plus du pétrole qui vient d'autres pays, [on dépendra] beaucoup moins du gaz venant d'autres pays, et beaucoup moins des batteries électriques faites en Chine », assurait le président français. Aujourd'hui, près de la moitié du lithium produit dans le monde vient de mines australiennes. Un tiers vient de lacs salés des hauts plateaux du Chili, dans le désert d'Atacama. Enfin, la Chine extrait sur son sol 15% de la production mondiale. Une concentration qui inquiète les dirigeants européens, échaudés par la guerre en Ukraine, qui a mis en évidence la dépendance du continent vis-à-vis du gaz russe. Pour tenter d'assurer une souveraineté européenne pour l'approvisionnement en lithium et autres minerais indispensables à la transition énergétique, la Commission européenne a lancé en 2022 une nouvelle législation sur les matières premières critiques. Des minerais « critiques » et des terres rares, « il y en a en Europe, mais maintenant il faut se donner les moyens de les extraire. Et ne pas dire ‘nous en Europe nous allons consommer et assembler, mais laisser les autres extraire'. Car nous savons bien qu'extraire est compliqué », tonnait en mars 2023 Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur. L'Union européenne s'est ainsi fixé des objectifs : « Sur l'extraction, l'objectif est [d'extraire sur le sol européen] 10% [des quantités de matières premières critiques dont nous aurons besoin] à l'horizon 2030. Certains diront que c'est peu mais nous sommes à 3% seulement aujourd'hui, donc c'est quand même un objectif ambitieux, estime Thierry Breton. Sur le raffinage 40% de nos besoins en 2030 doivent être faits en Europe. Et enfin nous avons un objectif de 15% de recyclage », concluait-il lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Or, concernant le raffinage par exemple, aucune usine n'est opérationnelle à ce jour en Europe. De la mine à la batterie À Lauterbourg, à deux pas de la frontière franco-allemande, la start-up Viridian prévoit d'en installer une, en bordure d'un port industriel, le long du Rhin. La construction n'a pas encore commencé. Nous rencontrons donc le co-fondateur de Viridian lors d'un de ses passages à Paris.Le projet a obtenu 12 millions d'euros de subventions publiques, pour effectuer l'une des étapes intermédiaires entre les mines et les producteurs de batteries électriques. « En amont, le producteur de lithium extrait ce métal depuis de la roche dure ou de saumure [de l'eau salée]. Ensuite, il faut raffiner. Certains producteurs le font eux-mêmes. D'autres préfèrent l'envoyer chez des raffineurs indépendants tels que Viridian pour le transformer ou le purifier davantage, explique Rémy Welschinger, co-fondateur de Viridian. Puis, ce lithium est donné aux constructeurs de cathodes, pour construire des cellules de batteries. Ces cellules sont mises dans des packs de batteries et enfin on place ces packs de batteries dans des véhicules électriques », précise-t-il. Viridian espère ouvrir sa raffinerie en 2026, avec une centaine de salariés. La start-up est en négociations avec Verkor (qui prévoit d'ouvrir une grande usine de batteries du nord de la France) pour lui fournir du lithium. Quelles conséquences pour l'environnement ? L'Europe prévoit d'interdire les voitures à moteurs thermiques dès 2035. Cependant, avec les projets déjà connus aujourd'hui, la production de lithium ne suffirait pas à répondre à la demande mondiale de batteries électriques estimée pour 2030, anticipe l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). Malgré l'enthousiasme des dirigeants européens, les élus locaux ne sont pas tous à l'aise avec ces projets. Dans la région où Imerys veut creuser sa mine de lithium, certains n'ont pas souhaité nous parler. À Echassières, le village où la mine pourrait voir le jour, le maire a tout de même accepté de nous recevoir dans un petit bâtiment moderne où il est seul ce jour-là. Sur le principe, Frédéric Dalaigre est plutôt favorable à la mine, qui promet de créer près de 500 emplois directs, dont 300 à Echassières. Un chiffre énorme pour ce village d'à peine 400 habitants, dans une région rurale. « À l'échelle d'Echassières, c'est bien évidemment un projet de très grande taille », dit-il. « D'un point de vue économique, c'est évidemment positif pour la commune car si l'exploitation de lithium se fait, on aura des créations d'emplois sur la commune. Qui dit création d'emplois dit potentiellement plus d'habitants pour la commune et toutes les communes voisines. Cela veut dire plus de gens pour faire tourner nos commerces et plus d'enfants à l'école », souligne le maire. « Sur l'aspect environnemental, là, il y a une vigilance à apporter, notamment concernant la disponibilité en eau. L'eau est une préoccupation majeure partout en France. C'est le cas également dans l'Allier [le département où se trouve Echassières]. On attend des réponses à ce niveau-là, pour savoir où ils [Imerys] vont prendre l'eau, quelles sont les disponibilités locales, et où ils vont aller la chercher. » Dans le seul restaurant du village, face à l'église en pierre, un groupe d'amis finit de déjeuner. « Ce projet est une bonne nouvelle pour la commune », estime Kevin Fayol, qui élève des vaches à quelques centaines de mètres de la future mine. « Ça ne peut qu'apporter du travail en plus et davantage de population pour notre village », pense celui qui est aussi conseiller municipal. Autour de la table, tous sont favorables au projet, comme Eric Brun, conseiller municipal d'une commune voisine et agriculteur lui aussi. « On ne peut pas voir que les inconvénients, ce n'est pas possible. On nous parle tous les jours du local : ça c'en est, du local. Alors pourquoi être contre ? », avance-t-il. Pour autant, les habitants des alentours sont divisés. « Non à la mine », « Lithium non merci »... Voici les messages qu'on peut lire sur la route menant à Echassières. Nous retrouvons Xavier Thabarant quelques centaines de mètres au-dessus du site d'Imérys. Il est guide naturaliste, adhérent de France Nature Environnement et fait partie de « Préservons la forêt des Colettes », une association locale opposée à la mine. Dans cette forêt domaniale classée Natura 2000, « l'une des plus belles hêtraies de la région », selon Xavier Thabarant, un panneau signale la présence de la rosalie des Alpes, un insecte menacé. « C'est cet insecte qui est en photo, bleu et noir, qui pond dans les hêtres. C'est notre insecte rare sur la forêt, et protégé. On est à deux pas de la mine, quand on regarde là derrière, on voit le haut [de la carrière]. J'espère que les arbres ne mourront pas mais s'ils meurent, l'insecte disparaîtra lui aussi [des lieux] », craint-il. Pour son projet, Imerys aura besoin de puiser 600 000 mètres cubes d'eau par an*, assure l'entreprise. Soit l'équivalent de la consommation annuelle domestique de 11 000 Français environ. L'eau serait puisée à plusieurs kilomètres de la mine. L'endroit précis n'a pas encore été défini. Mais c'est l'un des points qui inquiète le plus les riverains. Sans compter la pollution à long terme habituellement générée par l'activité minière. Des nuisances que Xavier Thabarant n'accepte pas de voir justifiées par l'argument de la souveraineté. « C'est vrai qu'on a du lithium ici [en France] mais pour faire une batterie il faut aussi du cobalt, du manganèse... On a peut-être la moitié de ce dont on a besoin, donc on n'aura jamais l'indépendance énergétique », souligne-t-il. Pour les adhérents de Stop mines 03, une association qui se mobilise également contre le projet d'Imerys, les promesses de mine responsable avancées par Imerys, ne sont pas crédibles. « Même Imerys dit qu'il y aura des impacts environnementaux », souligne Sara Monimart, l'une des membres de l'association, qui se mobilise pour éviter que la mine voie le jour. « Ils [reconnaissent qu'ils] vont juste les minimiser. Cela veut dire qu'ils seraient capables de les minimiser ici mais qu'ils ne le font pas à l'étranger car ce n'est pas Europe et qu'il n'y a pas les mêmes normes ? C'est d'un cynisme monstrueux », dit-elle. En Serbie, en janvier 2022, la mobilisation de dizaines de milliers d'habitants a fini par mettre un coup d'arrêt à un projet de mine de lithium porté par la multinationale Rio Tinto. Les riverains - et les manifestants qui les soutenaient - craignaient des conséquences sur leur santé, et sur l'environnement. Lithium et géothermie En plus des mines de lithium issu de roche ou de lacs salés, il existe une autre manière de produire ce métal si recherché : la géothermie. En Europe, une dizaine de projets ont déjà été annoncés dans la vallée du Rhin. En effet, du lithium a été découvert dans les saumures (dans l'eau salée) du sous-sol de la région. Près de la frontière franco-allemande, à la sortie de la ville de Landau, 50 000 habitants, des ouvriers de la start-up australienne Vulcan appliquent de l'isolant en aluminium sur un impressionnant dédale de tuyaux. « C'est pour protéger les salariés de la chaleur dégagée par la saumure, l'eau salée issue de la géothermie », et puisée à plusieurs kilomètres de profondeur, explique Courtney Mahar, qui dirige la construction de cette usine pilote. « De l'autre côté de ce muret, ce sont nos voisins de la centrale de géothermie qui nous fournit des saumures. Là, dans ce cube gris se trouve le puits de forage. Et là, au fond du terrain le tuyau rejoint notre site. C'est comme ça que nous récupérons la saumure chargée en lithium », précise l'ingénieur. L'eau salée est filtrée pour en extraire le métal, avant de renvoyer le reste de l'eau et des minéraux dans le sous-sol. Le projet a commencé en 2018. Vulcan a levé près de 400 millions d'euros jusqu'à maintenant, sur un projet estimé à 1,5 milliard. La production de cette usine pilote doit débuter entre fin octobre et début novembre 2023. « Il y a trois étapes de production chez nous, explique Horst Kreuter, l'un des cofondateurs de l'entreprise. La première, c'est de forer des puits de géothermie [profonde] pour extraire de l'eau salée, de la saumure, dans le sous-sol. Ensuite, il faut séparer le lithium du reste de la saumure. On obtient alors un sel de lithium mais ce sel ne peut pas encore aller dans les batteries : il faut donc une étape supplémentaire, le raffinage, qui aura lieu à Francfort, dans une zone industrielle. » Après cette usine pilote, l'ambition de Vulcan est de passer à l'échelle industrielle, avec une usine environ 200 fois plus grande, qui produirait 24 000 tonnes de lithium chaque année, progressivement, à partir de 2026. « Plus de 30 usines de batteries sont en train d'être construites en Europe et ont besoin désespérément de lithium. Elles veulent se fournir sur le continent de lithium neutre en carbone. Et c'est exactement ce que nous faisons », se réjouit Horst Kreuter. La « neutralité carbone » à l'échelle d'une entreprise – dont se réclame Vulcan pour ses projets de lithium - est un concept contesté notamment par l'Ademe, l'agence française de la Transition écologique.Pour autant, les promesses d'une production moins polluante que les mines de roche dure conventionnelles font recette. « Nous avons déjà vendu toute notre production prévue pour les cinq prochaines années, alors que nous n'avons pas encore commencé à produire, poursuit Horst Kreuter. Nos clients sont Stellantis, Renault, Wolkswagen le groupe belge Umicore et puis LG, le deuxième plus grand fabricant de batteries au monde. » Cette méthode de production de lithium enthousiasme Valentin Goldberg et Fabian Nitschke, des chercheurs spécialisés dans la géothermie. Nous les rencontrons sur le campus de l'Institut technologique de Karlsruhe, à une trentaine de kilomètres de l'usine pilote de Vulcan. Valentin Goldberg est doctorant au département de Géothermie. Il souligne les avantages d'extraire du lithium par la géothermie plutôt que dans de la roche ou dans des lacs salés d'Amérique du Sud. « L'utilisation de ces saumures de la vallée du Rhin, les saumures de géothermie, est une forme d'extraction très peu invasive, dit-il. Car il y a juste deux petits puits de quelques centimètres de diamètres. Cela utilise moins de surface au sol, moins d'énergie et le grand avantage est que le marché se trouve ici [en Europe] : il n'y a quasiment pas besoin de transporter le lithium. Son impact environnemental est donc beaucoup moins important. Si l'exploitation se concrétise à l'échelle industrielle, ce serait donc plus propre que les mines conventionnelles », assure le doctorant. « Jusqu'à maintenant, nous avons toujours importé nos matières premières et notre énergie, comme le pétrole et le gaz, poursuit Valentin Goldberg. Nous exportions donc les dommages environnementaux que cela cause. Si nous avons la possibilité de produire notre propre énergie et nos propres matières premières, nous devrions prendre nos responsabilités et en assumer l'impact ici, là où nous les consommons, plutôt que de laisser à d'autres pays les dégâts que cela peut engendrer. » La construction des centrales de géothermie, qu'elles permettent ou non d'extraire du lithium, comporte tout de même des risques. « Nous avons constaté dans le passé que si les choses ne sont pas faites correctement, par exemple en allant trop vite, en appliquant des pressions trop fortes lors du forage, cela peut créer de l'activité sismique, qui peut être ressentie par la population. À Vendenheim [dans l'est de la France], mais aussi à Bâle [en Suisse, en 2006], il y a aussi eu des dommages limités, sur des maisons », souligne Fabian Nitschke, chercheur senior et directeur du Laboratoire de recherche dans lequel travaille Valentin Goldberg. Les habitants des alentours de Vendenheim, en banlieue de Strasbourg, ont en effet senti la terre trembler plusieurs fois à partir de la fin 2019. Dans un rapport commandé par les autorités françaises, des scientifiques ont conclu en 2022 que cette série de séismes avait été causée par le groupe français Fonroche, qui effectuait des forages pour construire une centrale de géothermie. « Dans le cas de Vendenheim, les personnes qui ont subi des dommages n'ont pas été indemnisées de manière automatique et facile, souligne Fabian Nitschke. Ce qui a fait diminuer nettement l'acceptation de cette technologie » dans la région. Gionni Cuomo a ressenti plusieurs de ces tremblements de terre dans la banlieue de Strasbourg. « On s'est bien fait secouer », explique cet Alsacien qui participe à Vigiclimat, un collectif d'associations locales opposées aux projets de géothermie profonde (qu'ils permettent ou non d'extraire du lithium). « Le dernier en date, c'était en juin 2021 [mesuré à 3,9 sur l'échelle de Richter]. J'ai même eu le temps de me lever, sortir de mon lit et d'aller dans la chambre des enfants, cela tremblait toujours. », se souvient-il. À ce moment-là, il cherchait déjà « plus de terrain pour [ses] enfants », mais les séismes ont motivé « en grande partie notre décision de voir si l'herbe était plus verte ailleurs », dit-il. C'est à dire de déménager, à 45 min de voiture plus au nord. Pour constater « qu'il n'y a pas un seul projet de géothermie sur notre nouveau territoire mais une quinzaine de projets potentiels », regrette-t-il. ► À consulter : [Avis de l'Ademe] Tous les acteurs doivent agir collectivement pour la neutralité carbone, mais aucun acteur ne devrait se revendiquer neutre en carbone « Europe cherche lithium désespérément », un Grand reportage de Justine Fontaine, réalisé par Nicolas Benita.*Lors de l'interview, l'entreprise a indiqué avoir besoin de 500 000 mètres cubes d'eau par an pour sa mine industrielle et d'un apport 5 fois plus important au démarrage du projet. Par la suite, Imerys a souhaité corriger cette information et précisé qu'elle aura besoin de 600 000 mètres cubes par an, sans nécessiter de « remplissage initial significatif » en eau au démarrage de la mine. « Le besoin net en eau devrait même en toute logique être inférieur aux 600 000 mètres cubes évoqués plus haut les premières années de mise en service (il devrait atteindre cette cible progressivement) », assure l'entreprise.
La chaire de recherche Umicore à l'Université de Sherbrooke se concentre sur l'avancement de l'électronique souple, en particulier les nanomembranes de semi-conducteurs et l'optoélectronique flexible. Cette chaire vise à développer des technologies pour rendre l'électronique plus flexible et légère pour diverses applications, en utilisant une technique innovante nommée "Peeler". Les progrès de cette recherche peuvent être suivis sur le site de l'Université de Sherbrooke. Entrevue avec Abderraouf Boucherif, co-directeur de la Chaire.
Met het vele bedrijfsnieuws van de afgelopen weken gaat Danny Reweghs in deze aflevering dieper in op het reilen en zeilen bij drie Belgische beursbedrijven.
Wat zit er in De 7 vandaag?De Tunesische dader van de aanslag in Brussel stond al een maand geseind. Had de terreurdaad dan niet vermeden moeten worden? En waarom was hij nog in het land nadat hij al was uitgewezen?De Belgische materialengroep Umicore krijgt bijna 700 miljoen euro subsidies om een batterijfabriek in Canada te bouwen. We spraken met de topman over die grootse toekomstplannen.En na Amerika wordt het resultatenseizoen nu ook in Europa afgetrapt met vandaag cijfers van ASML, de Nederlandse producent van chipmachines. Host: Bert RymenProductie: Lara DroessaertSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Ponemos el foco en Airbus, Sodexo, Edenred, Elior, Rolls-Royce, Umicore y Sartorius con Josep Prats, gestor de Abante Asesores.
Il y a l'or noir – le pétrole - et désormais l'or blanc, comme certains appellent le lithium. Extrêmement léger, très conducteur d'électricité, ce métal blanc est de plus en plus recherché, tant il est indispensable à la fabrication des voitures électriques, en pleine transition énergétique. Aujourd'hui, le lithium vient principalement de mines australiennes et chinoises, ou bien de lacs salés des hauts plateaux d'Amérique du Sud. Mais en cette période de tensions diplomatiques et économiques entre Pékin et Washington, et après la pandémie de Covid (qui avait entrainé des pénuries dans l'industrie), l'Europe cherche à assurer sa souveraineté dans ce domaine. À quelques centaines de mètres du village d'Echassières, dans le paysage vallonné du centre de la France, un grand cratère blanc pourrait voir s'installer l'une des plus importantes mines de lithium d'Europe. Pour l'instant, le site est une carrière de kaolin, une roche friable utilisée pour la porcelaine. Sous les gradins sillonnés par quelques machines de chantier se trouve un des plus grands gisements de lithium d'Europe. « Voilà l'entrée prévue de la galerie pilote qui permettrait d'alimenter notre usine pilote et de finir nos tests à l'échelle semi-industrielle, explique Benjamin Barré, géologue du groupe français Imerys, qui prévoit d'ouvrir une mine de lithium sous cette carrière en 2028. Nous sommes déjà en relation avec un bureau d'études pour nous aider à avoir des réponses pour la mine industrielle, la future mine ». Pour l'instant, des travaux d'exploration sont toujours en cours. Des salariés de l'entreprise sont en train d'extraire, avec l'aide d'une carotteuse, de longs cylindres de granit – des carottes dans le jargon de la géologie - qui seront ensuite analysés, pour évaluer leur richesse en lithium. La future mine souterraine n'a pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires. L'investissement prévu par Imerys est toutefois très important : plus d'un milliard d'euros, pour extraire la roche, la broyer, puis l'envoyer à quelques dizaines de kilomètres de là, vers une usine de raffinage, qui ne gardera que le lithium presque pur. « En France, je pense qu'il n'y a pas eu d'ouverture de mine ces 50 dernières années », avance Vincent Gouley, directeur de la Communication et du Développement durable pour les projets liés au lithium chez Imerys. « Quand vous trouvez un gisement de cette qualité au fond de votre jardin, il serait dommage de ne pas l'exploiter. Quelque part, nous avons de la chance d'avoir mis la main sur un tel gisement, sous un site existant », s'enthousiasme-t-il. Il a fait le voyage depuis Paris pour rencontrer des élus locaux et pour défendre le projet de mine. « En l'état de nos connaissances, il permettrait de produire 34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium chaque année, sur au moins 25 ans. Cela correspond aux besoins en lithium de 700 000 véhicules électriques par an, c'est-à-dire la moitié de la production française [de voitures électriques] aujourd'hui. C'est un gisement significatif au niveau français et au niveau européen », se réjouit-il. Un enjeu politique et de souveraineté Comme celui d'Imerys, les projets autour du lithium se multiplient en Europe : usines de batteries en France et en Allemagne, projets de mines au Portugal, en Espagne, en Finlande, ou encore au Royaume-Uni. Une réponse aux estimations du niveau de la demande en lithium dans les années à venir : celle-ci pourrait être multipliée par 25 d'ici à 2050, d'après l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). De quoi inciter le président français Emmanuel Macron à promouvoir l'extraction de lithium dans son pays, comme lors de cette interview sur la chaîne France 2, en octobre 2022. « On n'a pas de pétrole, mais on a du lithium. Donc si on fait des batteries – et on en fera en France deux millions par an à la fin du quinquennat – il faut pouvoir sécuriser les approvisionnements. Car le coût d'une batterie est à 80% lié aux matériaux comme les terres rares, etc. C'est pour ça qu'on va rouvrir des mines de lithium. On évitera à nos enfants des crises comme on est en train de la vivre. Car on ne dépendra plus du pétrole qui vient d'autres pays, [on dépendra] beaucoup moins du gaz venant d'autres pays, et beaucoup moins des batteries électriques faites en Chine », assurait le président français. Aujourd'hui, près de la moitié du lithium produit dans le monde vient de mines australiennes. Un tiers vient de lacs salés des hauts plateaux du Chili, dans le désert d'Atacama. Enfin, la Chine extrait sur son sol 15% de la production mondiale. Une concentration qui inquiète les dirigeants européens, échaudés par la guerre en Ukraine, qui a mis en évidence la dépendance du continent vis-à-vis du gaz russe. Pour tenter d'assurer une souveraineté européenne pour l'approvisionnement en lithium et autres minerais indispensables à la transition énergétique, la Commission européenne a lancé en 2022 une nouvelle législation sur les matières premières critiques. Des minerais « critiques » et des terres rares, « il y en a en Europe, mais maintenant il faut se donner les moyens de les extraire. Et ne pas dire ‘nous en Europe nous allons consommer et assembler, mais laisser les autres extraire'. Car nous savons bien qu'extraire est compliqué », tonnait en mars 2023 Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur. L'Union européenne s'est ainsi fixé des objectifs : « Sur l'extraction, l'objectif est [d'extraire sur le sol européen] 10% [des quantités de matières premières critiques dont nous aurons besoin] à l'horizon 2030. Certains diront que c'est peu mais nous sommes à 3% seulement aujourd'hui, donc c'est quand même un objectif ambitieux, estime Thierry Breton. Sur le raffinage 40% de nos besoins en 2030 doivent être faits en Europe. Et enfin nous avons un objectif de 15% de recyclage », concluait-il lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Or, concernant le raffinage par exemple, aucune usine n'est opérationnelle à ce jour en Europe. De la mine à la batterie À Lauterbourg, à deux pas de la frontière franco-allemande, la start-up Viridian prévoit d'en installer une, en bordure d'un port industriel, le long du Rhin. La construction n'a pas encore commencé. Nous rencontrons donc le co-fondateur de Viridian lors d'un de ses passages à Paris.Le projet a obtenu 12 millions d'euros de subventions publiques, pour effectuer l'une des étapes intermédiaires entre les mines et les producteurs de batteries électriques. « En amont, le producteur de lithium extrait ce métal depuis de la roche dure ou de saumure [de l'eau salée]. Ensuite, il faut raffiner. Certains producteurs le font eux-mêmes. D'autres préfèrent l'envoyer chez des raffineurs indépendants tels que Viridian pour le transformer ou le purifier davantage, explique Rémy Welschinger, co-fondateur de Viridian. Puis, ce lithium est donné aux constructeurs de cathodes, pour construire des cellules de batteries. Ces cellules sont mises dans des packs de batteries et enfin on place ces packs de batteries dans des véhicules électriques », précise-t-il. Viridian espère ouvrir sa raffinerie en 2026, avec une centaine de salariés. La start-up est en négociations avec Verkor (qui prévoit d'ouvrir une grande usine de batteries du nord de la France) pour lui fournir du lithium. Quelles conséquences pour l'environnement ? L'Europe prévoit d'interdire les voitures à moteurs thermiques dès 2035. Cependant, avec les projets déjà connus aujourd'hui, la production de lithium ne suffirait pas à répondre à la demande mondiale de batteries électriques estimée pour 2030, anticipe l'Agence Internationale de l'Energie (AIE). Malgré l'enthousiasme des dirigeants européens, les élus locaux ne sont pas tous à l'aise avec ces projets. Dans la région où Imerys veut creuser sa mine de lithium, certains n'ont pas souhaité nous parler. À Echassières, le village où la mine pourrait voir le jour, le maire a tout de même accepté de nous recevoir dans un petit bâtiment moderne où il est seul ce jour-là. Sur le principe, Frédéric Dalaigre est plutôt favorable à la mine, qui promet de créer près de 500 emplois directs, dont 300 à Echassières. Un chiffre énorme pour ce village d'à peine 400 habitants, dans une région rurale. « À l'échelle d'Echassières, c'est bien évidemment un projet de très grande taille », dit-il. « D'un point de vue économique, c'est évidemment positif pour la commune car si l'exploitation de lithium se fait, on aura des créations d'emplois sur la commune. Qui dit création d'emplois dit potentiellement plus d'habitants pour la commune et toutes les communes voisines. Cela veut dire plus de gens pour faire tourner nos commerces et plus d'enfants à l'école », souligne le maire. « Sur l'aspect environnemental, là, il y a une vigilance à apporter, notamment concernant la disponibilité en eau. L'eau est une préoccupation majeure partout en France. C'est le cas également dans l'Allier [le département où se trouve Echassières]. On attend des réponses à ce niveau-là, pour savoir où ils [Imerys] vont prendre l'eau, quelles sont les disponibilités locales, et où ils vont aller la chercher. » Dans le seul restaurant du village, face à l'église en pierre, un groupe d'amis finit de déjeuner. « Ce projet est une bonne nouvelle pour la commune », estime Kevin Fayol, qui élève des vaches à quelques centaines de mètres de la future mine. « Ça ne peut qu'apporter du travail en plus et davantage de population pour notre village », pense celui qui est aussi conseiller municipal. Autour de la table, tous sont favorables au projet, comme Eric Brun, conseiller municipal d'une commune voisine et agriculteur lui aussi. « On ne peut pas voir que les inconvénients, ce n'est pas possible. On nous parle tous les jours du local : ça c'en est, du local. Alors pourquoi être contre ? », avance-t-il. Pour autant, les habitants des alentours sont divisés. « Non à la mine », « Lithium non merci »... Voici les messages qu'on peut lire sur la route menant à Echassières. Nous retrouvons Xavier Thabarant quelques centaines de mètres au-dessus du site d'Imérys. Il est guide naturaliste, adhérent de France Nature Environnement et fait partie de « Préservons la forêt des Colettes », une association locale opposée à la mine. Dans cette forêt domaniale classée Natura 2000, « l'une des plus belles hêtraies de la région », selon Xavier Thabarant, un panneau signale la présence de la rosalie des Alpes, un insecte menacé. « C'est cet insecte qui est en photo, bleu et noir, qui pond dans les hêtres. C'est notre insecte rare sur la forêt, et protégé. On est à deux pas de la mine, quand on regarde là derrière, on voit le haut [de la carrière]. J'espère que les arbres ne mourront pas mais s'ils meurent, l'insecte disparaîtra lui aussi [des lieux] », craint-il. Pour son projet, Imerys aura besoin de puiser 600 000 mètres cubes d'eau par an*, assure l'entreprise. Soit l'équivalent de la consommation annuelle domestique de 11 000 Français environ. L'eau serait puisée à plusieurs kilomètres de la mine. L'endroit précis n'a pas encore été défini. Mais c'est l'un des points qui inquiète le plus les riverains. Sans compter la pollution à long terme habituellement générée par l'activité minière. Des nuisances que Xavier Thabarant n'accepte pas de voir justifiées par l'argument de la souveraineté. « C'est vrai qu'on a du lithium ici [en France] mais pour faire une batterie il faut aussi du cobalt, du manganèse... On a peut-être la moitié de ce dont on a besoin, donc on n'aura jamais l'indépendance énergétique », souligne-t-il. Pour les adhérents de Stop mines 03, une association qui se mobilise également contre le projet d'Imerys, les promesses de mine responsable avancées par Imerys, ne sont pas crédibles. « Même Imerys dit qu'il y aura des impacts environnementaux », souligne Sara Monimart, l'une des membres de l'association, qui se mobilise pour éviter que la mine voie le jour. « Ils [reconnaissent qu'ils] vont juste les minimiser. Cela veut dire qu'ils seraient capables de les minimiser ici mais qu'ils ne le font pas à l'étranger car ce n'est pas Europe et qu'il n'y a pas les mêmes normes ? C'est d'un cynisme monstrueux », dit-elle. En Serbie, en janvier 2022, la mobilisation de dizaines de milliers d'habitants a fini par mettre un coup d'arrêt à un projet de mine de lithium porté par la multinationale Rio Tinto. Les riverains - et les manifestants qui les soutenaient - craignaient des conséquences sur leur santé, et sur l'environnement. Lithium et géothermie En plus des mines de lithium issu de roche ou de lacs salés, il existe une autre manière de produire ce métal si recherché : la géothermie. En Europe, une dizaine de projets ont déjà été annoncés dans la vallée du Rhin. En effet, du lithium a été découvert dans les saumures (dans l'eau salée) du sous-sol de la région. Près de la frontière franco-allemande, à la sortie de la ville de Landau, 50 000 habitants, des ouvriers de la start-up australienne Vulcan appliquent de l'isolant en aluminium sur un impressionnant dédale de tuyaux. « C'est pour protéger les salariés de la chaleur dégagée par la saumure, l'eau salée issue de la géothermie », et puisée à plusieurs kilomètres de profondeur, explique Courtney Mahar, qui dirige la construction de cette usine pilote. « De l'autre côté de ce muret, ce sont nos voisins de la centrale de géothermie qui nous fournit des saumures. Là, dans ce cube gris se trouve le puits de forage. Et là, au fond du terrain le tuyau rejoint notre site. C'est comme ça que nous récupérons la saumure chargée en lithium », précise l'ingénieur. L'eau salée est filtrée pour en extraire le métal, avant de renvoyer le reste de l'eau et des minéraux dans le sous-sol. Le projet a commencé en 2018. Vulcan a levé près de 400 millions d'euros jusqu'à maintenant, sur un projet estimé à 1,5 milliard. La production de cette usine pilote doit débuter entre fin octobre et début novembre 2023. « Il y a trois étapes de production chez nous, explique Horst Kreuter, l'un des cofondateurs de l'entreprise. La première, c'est de forer des puits de géothermie [profonde] pour extraire de l'eau salée, de la saumure, dans le sous-sol. Ensuite, il faut séparer le lithium du reste de la saumure. On obtient alors un sel de lithium mais ce sel ne peut pas encore aller dans les batteries : il faut donc une étape supplémentaire, le raffinage, qui aura lieu à Francfort, dans une zone industrielle. » Après cette usine pilote, l'ambition de Vulcan est de passer à l'échelle industrielle, avec une usine environ 200 fois plus grande, qui produirait 24 000 tonnes de lithium chaque année, progressivement, à partir de 2026. « Plus de 30 usines de batteries sont en train d'être construites en Europe et ont besoin désespérément de lithium. Elles veulent se fournir sur le continent de lithium neutre en carbone. Et c'est exactement ce que nous faisons », se réjouit Horst Kreuter. La « neutralité carbone » à l'échelle d'une entreprise – dont se réclame Vulcan pour ses projets de lithium - est un concept contesté notamment par l'Ademe, l'agence française de la Transition écologique.Pour autant, les promesses d'une production moins polluante que les mines de roche dure conventionnelles font recette. « Nous avons déjà vendu toute notre production prévue pour les cinq prochaines années, alors que nous n'avons pas encore commencé à produire, poursuit Horst Kreuter. Nos clients sont Stellantis, Renault, Wolkswagen le groupe belge Umicore et puis LG, le deuxième plus grand fabricant de batteries au monde. » Cette méthode de production de lithium enthousiasme Valentin Goldberg et Fabian Nitschke, des chercheurs spécialisés dans la géothermie. Nous les rencontrons sur le campus de l'Institut technologique de Karlsruhe, à une trentaine de kilomètres de l'usine pilote de Vulcan. Valentin Goldberg est doctorant au département de Géothermie. Il souligne les avantages d'extraire du lithium par la géothermie plutôt que dans de la roche ou dans des lacs salés d'Amérique du Sud. « L'utilisation de ces saumures de la vallée du Rhin, les saumures de géothermie, est une forme d'extraction très peu invasive, dit-il. Car il y a juste deux petits puits de quelques centimètres de diamètres. Cela utilise moins de surface au sol, moins d'énergie et le grand avantage est que le marché se trouve ici [en Europe] : il n'y a quasiment pas besoin de transporter le lithium. Son impact environnemental est donc beaucoup moins important. Si l'exploitation se concrétise à l'échelle industrielle, ce serait donc plus propre que les mines conventionnelles », assure le doctorant. « Jusqu'à maintenant, nous avons toujours importé nos matières premières et notre énergie, comme le pétrole et le gaz, poursuit Valentin Goldberg. Nous exportions donc les dommages environnementaux que cela cause. Si nous avons la possibilité de produire notre propre énergie et nos propres matières premières, nous devrions prendre nos responsabilités et en assumer l'impact ici, là où nous les consommons, plutôt que de laisser à d'autres pays les dégâts que cela peut engendrer. » La construction des centrales de géothermie, qu'elles permettent ou non d'extraire du lithium, comporte tout de même des risques. « Nous avons constaté dans le passé que si les choses ne sont pas faites correctement, par exemple en allant trop vite, en appliquant des pressions trop fortes lors du forage, cela peut créer de l'activité sismique, qui peut être ressentie par la population. À Vendenheim [dans l'est de la France], mais aussi à Bâle [en Suisse, en 2006], il y a aussi eu des dommages limités, sur des maisons », souligne Fabian Nitschke, chercheur senior et directeur du Laboratoire de recherche dans lequel travaille Valentin Goldberg. Les habitants des alentours de Vendenheim, en banlieue de Strasbourg, ont en effet senti la terre trembler plusieurs fois à partir de la fin 2019. Dans un rapport commandé par les autorités françaises, des scientifiques ont conclu en 2022 que cette série de séismes avait été causée par le groupe français Fonroche, qui effectuait des forages pour construire une centrale de géothermie. « Dans le cas de Vendenheim, les personnes qui ont subi des dommages n'ont pas été indemnisées de manière automatique et facile, souligne Fabian Nitschke. Ce qui a fait diminuer nettement l'acceptation de cette technologie » dans la région. Gionni Cuomo a ressenti plusieurs de ces tremblements de terre dans la banlieue de Strasbourg. « On s'est bien fait secouer », explique cet Alsacien qui participe à Vigiclimat, un collectif d'associations locales opposées aux projets de géothermie profonde (qu'ils permettent ou non d'extraire du lithium). « Le dernier en date, c'était en juin 2021 [mesuré à 3,9 sur l'échelle de Richter]. J'ai même eu le temps de me lever, sortir de mon lit et d'aller dans la chambre des enfants, cela tremblait toujours. », se souvient-il. À ce moment-là, il cherchait déjà « plus de terrain pour [ses] enfants », mais les séismes ont motivé « en grande partie notre décision de voir si l'herbe était plus verte ailleurs », dit-il. C'est à dire de déménager, à 45 min de voiture plus au nord. Pour constater « qu'il n'y a pas un seul projet de géothermie sur notre nouveau territoire mais une quinzaine de projets potentiels », regrette-t-il. ► À consulter : [Avis de l'Ademe] Tous les acteurs doivent agir collectivement pour la neutralité carbone, mais aucun acteur ne devrait se revendiquer neutre en carbone « Europe cherche lithium désespérément », un Grand reportage de Justine Fontaine, réalisé par Nicolas Benita.*Lors de l'interview, l'entreprise a indiqué avoir besoin de 500 000 mètres cubes d'eau par an pour sa mine industrielle et d'un apport 5 fois plus important au démarrage du projet. Par la suite, Imerys a souhaité corriger cette information et précisé qu'elle aura besoin de 600 000 mètres cubes par an, sans nécessiter de « remplissage initial significatif » en eau au démarrage de la mine. « Le besoin net en eau devrait même en toute logique être inférieur aux 600 000 mètres cubes évoqués plus haut les premières années de mise en service (il devrait atteindre cette cible progressivement) », assure l'entreprise.
Farmabedrijf Eli Lilly is sinds deze week het duurste farma-aandeel ter wereld. En dat is ook terecht, vinden de experts in deze aflevering. "De return die ze halen op hun R&D ligt vergeleken met hun concurrenten zeer hoog", verklaart Joost van Leenders van Van Lanschot Kempen. Dat heeft alles te maken met het afslankmedicijn van Eli Lilly. Het is goedkoper dan dat van concurrenten en ze winnen er marktaandeel mee. Koen Bender van Mercurius Vermogensbeheer sluit zich daarbij aan. En hij vindt het ook een maatschappelijk succes. "Prima dat Walmart in de VS minder hamburgers verkoopt omdat klanten afslankpillen slikken. Winst voor de gezondheidszorg!"Over het marktsentiment zijn de heren een stuk voorzichtiger. Joost daarover: "De trend is omlaag, de rente loopt op en de economische vooruitzichten, zeker voor Europa, zijn niet zo goed." Voor de middellange termijn is Koen eveneens voorzichtig. Hij dan op de hoge rente en de begrotingsperikelen in de VS. Op korte termijn is er wel wat ruimte voor hogere koersen, denkt hij.Verder in de uitzending aandacht voor onder andere Flow Traders, Aegon en Umicore. Natuurlijk komen de luisteraarsvragen ook aan bod. Voor de tips vissen de experts in dezelfde vijver: de farmasector. Joost gaat voor een Europese gigant, Koen voor een Amerikaanse (spoiler alert: niet Eli Lilly!). Geniet van de podcast!BeursTalk Premium!Als je BeursTalk de beste podcast voor beleggers vindt, sluit je dan aan bij BeursTalk Premium! Een abonnement kan per jaar of per maand en geeft je toegang tot podcast specials en columns, geschreven door experts. Je krijgt meer verdieping, meer achtergrondinformatie.Met je abonnement steun je de podcast financieel en levert extra rendement op in vorm van verdiepende content, waardoor je nog betere beleggingsbeslissingen maakt. En je maakt het voor mij mogelijk om de beste podcast voor beleggers te blijven maken. Kortom: alle reden om lid van BeursTalk Premium te worden! Ga naar de site en meld je aan!VanEck ETF'sDeze week is ook weer het tweewekelijks gesprek met Martijn Rozemuller van VanEckETF's, de partner van BeursTalk. Deze week behandelen we een vraag en een nieuwe ETF die VanEck onlangs lanceerdeDe nieuwe ETF is een obligatie-ETF die belegt in Amerikaanse fallen angels. Martijn legt op heldere wijze uit wat dat zijn en je vindt er hier meer informatie over.De luisteraarsvraag van een jonge belegger gaat over een ETF van VanEck die belegt in staatsobligaties. Meer info daarover vind je hier.De gepresenteerde informatie door VanEck Asset Management B.V. en de aan haar verbonden en gelieerde bedrijven (samen "VanEck") is enkel bedoeld voor informatie en advertentie doeleinden aan Nederlandse beleggers die Nederlands belastingplichtig zijn en vormt geen juridisch, fiscaal of beleggingsadvies. VanEck Asset Management B.V. is een UCITS-beheerder. Loop geen onnodig risico. Lees de Essentiële Beleggersinformatie of het Essentiële-informatiedocument. Meer informatie? https://www.vaneck.com/nl/nl/Dank voor het luisteren naar BeursTalk! Meld je aan voor de nieuwsbrief op de website.Volg BeursTalk op Twitter of LinkedIn.
echtgeld.tv - Geldanlage, Börse, Altersvorsorge, Aktien, Fonds, ETF
Dividenden-Aristokrat auf dem absteigenden Ast!? Target erhöht seit 56 Jahren jedes Jahr die Dividende, aber zuletzt ist die US-Supermarktkette in Turbulenzen geraten. Viel zu hohe Lagerbestände und zurückhaltende Verbraucher haben die Aktie um 50% abstürzen lassen. Was für und gegen einen baldigen Turnaround spricht, ist eine der Fragen, denen Tobias Kramer und Christian Röhl im zweiten Teil der Juli-Ausgabe von echtgeld.tv Feedback nachgehen. Außerdem dabei: Der größte Fleischverarbeiter Nordamerikas, der jüngst sogar in die Verlustzone gerutscht ist. Ein belgischer Traditionskonzern, der über 30% seiner Umsätze mit seltenen Metallen macht, aber noch immer für ein einstelliges KGV zu haben ist. Und eine deutsche Bank, die einst vom Steuerzahler gerettet werden musste und nun dank der Zinswende wieder richtig profitabel ist.
Het gaat niet goed met de gereglementeerde vastgoedvennootschappen (GVV's) op de beurs. Danny Reweghs bespreekt de recente financiële, operationele en macro-economische ontwikkelingen die van belang zijn voor de sector. Verder bespreekt hij de recente resultaten bij Disney en Umicore.
In der heutigen Folge „Alles auf Aktien“ sprechen die Finanzjournalisten Lena Zimmermann und Holger Zschäpitz über einen Bank Run in Amerika, sprudelnde Zahlen bei Coca Cola und das grünste Kraftwerk der Welt. Außerdem geht es um Credit Suisse, First Republic, UBS, Silicon Valley Bank, Fox, ThyssenKrupp, Cewe Colar, DIC Asset, Fresenius Medical Care, GFT Technologies, Merck, New Work, Pfeiffer Vacuum, Suse, Deutsche Wohnen, Fidelity Women's Leadership ETF (ISIN: US3160922874), Lyxor Global Gender Equality (WKN: LYX0XS), LVMH, Tesla, Carrier Global, Albemarle, Alstom, Enel, E.On, Exxon, GE, Kia, Linde, Meyer Burger Technology, Neste, Schneider Electric, Siemens, Siemens Energy, Umicore, Veolia Environment, Volvo, VW, Syngenta, Johnson Matthey, BASF, Bayer, Saudi Aramco, Carbios, Piaggio, SMA Solar, Bloom Energy, Ceres Power Holding, PNE Wind, Abo Wind, Oersted, Vestas Wind, Siemens Energy, Energiekontor, Encavis, Nordex, Global X Wind Energy (WKN: A3C9MA), Invesco Wind Energy ETF (WKN: A3DP7S). Wir freuen uns über Feedback an aaa@welt.de. Disclaimer: Die im Podcast besprochenen Aktien und Fonds stellen keine spezifischen Kauf- oder Anlage-Empfehlungen dar. Die Moderatoren und der Verlag haften nicht für etwaige Verluste, die aufgrund der Umsetzung der Gedanken oder Ideen entstehen. Für alle, die noch mehr wissen wollen: Holger Zschäpitz können Sie jede Woche im Finanz- und Wirtschaftspodcast "Deffner&Zschäpitz" hören. Impressum: https://www.welt.de/services/article7893735/Impressum.html Datenschutz: https://www.welt.de/services/article157550705/Datenschutzerklaerung-WELT-DIGITAL.html
Keystone Positive Change's Kate Fox on thinking about the world in 2050 to spot opportunities today.Background:Kate's conversation with Malcolm Borthwick covers her work with the Deep Transitions Futures project, coordinated by the University of Sussex and Utrecht University and supported by Baillie Gifford.The project aims to identify patterns and insights from past ‘deep transitions', such as the Industrial Revolution, to inform and guide our approach to identifying solutions to present and future challenges. These include climate change, social inequality, and biodiversity loss. The initiative seeks to develop strategies for fostering radical innovation. It engages investors, policymakers and researchers, among other stakeholders, to promote a transformative investment philosophy and drive systemic change.Resources:The second deep transition: Johan Schot's theory of radical changeDeep Transitions Futures projectPrevious Short Briefings on Long Term Thinking episodesFollow us via:TwitterLinkedInCompanies mentioned include:Beyond MeatDeereNorthvoltTeslaUmicore
It's EV News Briefly for Thursday 23rd March. I'll be back as usual at 5pm UK time, that's Midday Eastern, for the full podcast. Patreon supporters get the episodes as soon as they're ready AND ad free. You can be like them by clicking here. Ford expects its EV business unit to lose $3 billion in 2023, with total losses of $6 billion projected from 2021-2023, though it aims to build 2 million electric vehicles by late 2026. Tesla expects to lose the full $7,500 federal tax credit on its cheapest electric car, the Model 3 Standard Range, due to its battery cells being sourced from China, which would make it ineligible for the new tax credit program. The Biden administration will release proposed guidance next week for the domestic sourcing requirements for EVs to qualify for the Inflation Reduction Act's clean energy incentives, which limit tax credits to EVs made using domestically produced minerals and batteries. The Cadillac Lyriq has been released in China, and a sales team has been offering free test drives of the Lyriq at a Tesla Supercharger station in Shanghai to increase public interest. Hyundai and Volkswagen's charging subsidiary Electrify America have agreed to provide two years of complimentary charging sessions to first-time owners of the Ioniq 6 EV at Electrify America's DC fast chargers. Audi's Q8 E-Tron SUV has received an improved battery range, with maximum claimed ranges of 281 and 343 miles, up from 249 miles in the previous model. Rivian is releasing a new Over-the-Air update that will allow owners to use Tesla's Supercharger Network with their Magic Dock, and the update includes a free one-year trial of TuneIn Premium, Plug and Charge functionality, and various other improvements. Cupra plans to launch larger premium EVs targeting the North American market from 2028, and these vehicles will be based on the Volkswagen Group's SSP platform. CATL has begun series production of its new Qilin battery system, which has the potential to power cars to a range of 622 miles and is promised to offer 622 miles of range in the Zeekr 001 model. Tesla has opened many of its Superchargers in Europe for use by other electric car brands, increasing the number of approved stations significantly. The used prices of Tesla's Model 3 vehicle have dropped by 21.5% since last year's peak and by more than $11,000 on average, due to Tesla offering discounts and the new federal EV tax credit. Tesla is offering an Extended Service Agreement (ESA) to select S3XY models, extending specific coverage by up to 2 years or 25,000 miles, covering repair and replacement of parts needed to correct defects in materials or workmanship. The proposed Electric Bicycle Incentive Kickstart for the Environment Act has the potential to encourage more people to switch from gasoline cars to e-bikes in the effort to reduce greenhouse gases and combat climate change. Nissan Leaf owners in the UK were able to use their vehicles' batteries to store and return energy to the grid, and the potential for electric cars to contribute to the UK's energy security is enormous. LEVC has reached a significant milestone of producing its 10,000th vehicle at their facility in Ansty, Coventry, UK, with the TX electric taxi sold in multiple global markets, representing more than 40% of all black cabs in London. Umicore has received European Union approval for its joint venture with the PowerCo business unit of the Volkswagen Group, which aims to produce cathode active materials and precursor materials sufficient to meet an annual production capacity capable of powering about 2.2 million electric vehicles.
Ford Sees $3 Billion Pretax Loss In Its EV Business This Year - https://www.seattletimes.com/business/ford-says-ev-unit-losing-billions-should-be-seen-as-startup/ Tesla expects to lose full $7500 tax credit on its cheapest electric car - https://electrek.co/2023/03/23/tesla-expects-lose-full-7500-tax-credit-cheapest-electric-car/ Treasury guidance on electric vehicle tax credit due next week - https://www.politico.com/news/2023/03/22/treasury-guidance-on-electric-vehicle-tax-credit-due-next-week-00088314 SAIC-GM Showing Off The Cadillac Lyriq At Tesla Supercharger Station In China - https://gmauthority.com/blog/2023/03/saic-gm-showing-off-the-cadillac-lyriq-at-tesla-supercharger-station-in-china/ New Hyundai Ioniq 6 owners get Electrify America deal - https://www.electrive.com/2023/03/22/new-hyundai-ioniq-6-owners-get-electrify-america-deal/ Audi Q8 E-Tron SUV review: more range, more punch - https://www.carmagazine.co.uk/car-reviews/audi/q8-e-tron/ Rivian prepares owners for Tesla Supercharger use in latest OTA update - https://www.teslarati.com/rivian-tesla-superchargers-in-car-navigation-2023-10-00/ Cupra to launch larger premium EVs from 2028 - https://www.autocar.co.uk/car-news/new-cars/cupra-launch-larger-premium-evs-2028 Report: CATL's New Qilin Battery Enters Series Production - InsideEVs - https://insideevs.com/news/658474/report-catl-qilin-battery-series-production/ Tesla opens more Superchargers in Europe for 3rd party use - https://www.electrive.com/2023/03/22/tesla-opens-more-superchargers-in-europe-for-3rd-party-use/ Tesla Model 3 used prices are down more than $11000 - https://electrek.co/2023/03/22/tesla-model-3-used-prices-down/ Tesla offers Extended Service Agreement to select S3XY models - https://cleantechnica.com/2023/03/23/tesla-extended-warranty-for-model-3-model-y-now-an-option/ Americans Are Finally Getting on Board with E-Bikes - https://jalopnik.com/americans-are-finally-getting-on-board-with-e-bikes-1850252156 How electric cars can contribute to the UK's energy security - https://www.autocar.co.uk/car-news/business-electric-vehicles/how-electric-cars-can-contribute-uks-energy-security LEVC celebrates production of its 10,000th vehicle in UK - https://electriccarsreport.com/2023/03/levc-celebrates-production-of-its-10000th-vehicle-in-uk/ Umicore gets green light for VW partnership - Recycling Today - https://recyclingtoday.com/news/umicore-vw-powerco-battery-partnership-approval-europe-recycling/ PREMIUM PARTNERS PHIL ROBERTS / ELECTRIC FUTURE PORSCHE OF THE VILLAGE CINCINNATI AUDI CINCINNATI EAST VOLVO CARS CINCINNATI EAST NATIONAL CAR CHARGING ON THE US MAINLAND AND ALOHA CHARGE IN HAWAII DEREK REILLY FROM THE EV REVIEW IRELAND YOUTUBE CHANNEL OCTOPUS ELECTRIC UNIVERSE - GLOBAL PUBLIC CHARGING MADE SIMPLE WITH ONE APP AND ONE MAP. LEASEPLAN ELECTRIC MOMENTS - PROVIDING ALL THE TOOLS AND GUIDANCE EV DRIVERS NEED
Dementie is met één op de tien overlijdens in ons land, intussen de belangrijkste doodsoorzaak. Dat blijkt uit nieuwe cijfers die De Tijd heeft kunnen inkijken.Ook wij maken de balans op van de gouden generatie Rode Duivels - niet de sportieve, maar de financiële. Wat heeft die sportieve hoogconjunctuur van zowat 10 jaar de voetbalbond opgeleverd?En Amerikaanse elektrische Volkswagens rijden binnenkort rond met batterijen waarvoor Umicore het materiaal levert. Host: Bert RymenProductie: Joris Vanderpoorten Wie zijn geld eens goed aan het werk wil zetten in deze tijden van hoge inflatie, moet zich inschrijven voor Finance Avenue. Dat is grootste geldbeurs van België, volgende week zaterdag 3 december in Tour & Taxis in Brussel.Inschrijven is gratis! Heb je altijd al graag willen beleggen, maar niet met echt geld? Gewoon virtueel, zonder risico? Doe dan mee met de beursrally van De Tijd. Dan kan je er nog een prijs mee winnen ook. Inschrijven op beursrally.be. Geboeid door wat je hoort in De 7? Overweeg een abonnement op De Tijd, nu in een uitzonderlijk ontdekkingsaanbod. See omnystudio.com/listener for privacy information.
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De Vlaamse regering wil de jobbonus uitbreiden zodat mensen met een laag inkomen meer geld overhouden. Geld dat ze kunnen gebruiken om hun energiefacturen te betalen.De materialengroep Umicore wil dat bedienden op vrijdag thuisblijven, zodat de verwarming op kantoor uit kan. Maar kan een werkgever thuiswerk wel verplichten? We praten met onze expert.En de supersnelle elektrische fiets boomt. Vlamingen kopen steeds meer speed pedelecs, omdat ze de file beu zijn, en omdat het goed is voor de portemonnee. Host: Bert Rymen Productie: Tim Gatzios Blijf 24/7 op de hoogte van het nieuws dat ertoe doet met onze middagnieuwsbrief en avondnieuwsbrief.Gebeurt er iets belangrijks dat je niet mag missen? Dan weet je het meteen via onze breaking news-alerts. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Great green stocks and healthy health stocks found in these articles: “Ten Green Stocks I expect to do well over the next year”; “Top Health Care Stocks To Buy Right Now? 4 To Watch”; “Top 5 Companies That Pledged To Go Carbon Neutrality”; and “Best Stocks To Buy Now? 4 Renewable Stocks For Your List.” Podcast: Great Green Stocks Transcript & Links, Episode 87, July 15, 2022 Hello, Ron Robins here. Welcome to my podcast episode 87 published on July 15, 2022, titled “Great Green Stocks” — and presented by Investing for the Soul. Investingforthesoul.com is your site for vital global ethical and sustainable investing mentoring, news, commentary, information, and resources. Remember that you can find a full transcript, and links to content – including stock symbols, quotes, and bonus material – at this episode's podcast page located at investingforthesoul.com/podcasts. Now if any terms are unfamiliar to you, simply Google them. Also, just a reminder. I do not evaluate any of the stocks or funds mentioned in these podcasts, nor do I receive any compensation from anyone covered in these podcasts. Furthermore, I will reveal to you any personal investments I have in the investments mentioned herein. ------------------------------------------------------------- 1. Great Green Stocks This first article is titled Ten Green Stocks I expect to do well over the next year by Tom Konrad. It appeared on altenergystocks.com. I've covered Mr. Konrad's picks before, so this is an update. His picks are followed by brief comments on each one. “1) MiX Telematics (NASD: MIXT) A provider of vehicle tracking and telematics to large international vehicle fleets. The company is green because it both reduces accidents and fuel usage for its customers. 2) Valeo, SA (FR.PA or US ADR: VLEEY or US foreign stock ticker: VLEEF) A provider of electrified drive trains, sensors, and comfort systems for the automotive industry. 3) NFI Industries (NFI.TO C$13.39 or US foreign stock ticker: NFYEF) A leading international bus and motorcoach manufacturer selling a large and growing number of electrified vehicles. 4) Rockwool A/S (ROCK-B.CO and ROCK-A.CO or US foreign stock ticker: RKWBF) A manufacturer of fire and mold resistant building insulation. 5) Hannon Armstrong Sustainable Infrastructure (NASD: HASI) A financier of solar, wind, biogas, and energy efficiency installations. 6) Veolia (VIE.PA or US ADR: VEOEY or US foreign stock ticker: VEOEF) A large international developer and operator of municipal infrastructure such as water, wastewater, recycling, and environmental remediation. 7) Enviva, Inc (EVA) A vertically integrated wood pellet supplier to European and Japanese markets, where they mostly displace coal in electricity generation. 8) Umicore, SA (UMI.BR or US ADR: UMICY or US foreign stock ticker: UMICF) A vertically integrated recycler of hard-to-recycle and specialty metals used in clean energy industries such as batteries, solar, wind, and catalytic converters. 9) Avangrid (NYSE: AGR) One of the top producers and developers of renewable electricity in the United States. 10) Atlantica Sustainable Infrastructure (NASD: AY) An international owner and developer of renewable energy, efficient natural gas, electric transmission line and water assets.” End quotes. ------------------------------------------------------------- 2. Great Green Stocks This next article recommends some leading health care stocks. Many ESG portfolios contain the healthcare stocks in this article titled Top Health Care Stocks To Buy Right Now? 4 To Watch by Joe Samuel at StockMarket.com. Here are some quotes by Mr. Samuel on each one. Quote. “1) Vertex Pharmaceuticals Incorporated (NASDAQ: VRTX) This is a company that focuses on the development of medicines… for the underlying cause of cystic fibrosis (CF)… Vertex also has a pipeline of investigational therapies in other serious diseases… This includes sickle cell disease, type 1 diabetes, pain, beta-thalassemia, and more… The company announced earlier this week that the U.S. Food and Drug Administration (FDA) has lifted the clinical hold placed on its Phase 1/2 clinical trial of VX-880. The drug is an investigational stem cell-derived, fully differentiated pancreatic islet cell replacement therapy for people with type 1 diabetes. Furthermore, Vertex also signed a Letter of Intent (LOI) with the pan-Canadian Pharmaceutical Alliance (pCPA)… Not only is this a huge milestone for the company, but this new recommendation will be a huge boost for all people living with CF in Canada. So, would you consider Vertex Pharmaceuticals stock as a top health care stock to buy? 2) Novavax (NASDAQ: NVAX) This is a biotech company that specializes in developing vaccines to treat infectious diseases… the company's portfolio consists of vaccines for Ebola, influenza, and respiratory syncytial virus among other emerging infectious illnesses… the company is actively working on a coronavirus vaccine. Novavax stock is among the most bullish stocks in the health care sector today… The latest (development) that contributed to its momentum (is) its Nuvaxovid COVID-19 vaccine… the European Commission gave the green light for conditional marketing authorization of the vaccine in the European Union for adolescents aged 12 through 17… Keeping this in mind, would you consider jumping on the Novavax stock bandwagon? 3) Adaptive Biotechnologies (NASDAQ: ADPT) Similar to Novavax, Adaptive Biotechnologies is a company that has been quietly building momentum recently. For those unaware, it is a commercial-stage company that focuses on the human adaptive immune system to develop the diagnosis and treatment of diseases… For now, the company's commercial research products include immunoSEQ and immunoSEQ T-MAP… In June, the company launched the T-Detect™ Lyme. This is a test… that will identify… Lyme disease… With that in mind, should investors keep a closer tab on Adaptive Biotechnologies stock? 4) Beam Therapeutics (NASDAQ: BEAM) Is a biotech company that focuses on precision genetic medicines based on its base editing technology… Therefore, it would not be surprising if investors will be paying more attention to BEAM stock moving forward… Recently, it appears that the company has entered into an amended and restated collaboration and license agreement with Verve Therapeutics (NASDAQ: VERV). Under the amendment, Beam granted Verve a license toward an additional liver-mediated cardiovascular disease target… Overall, these new amendments appear to be a positive development. Having said that, does BEAM stock have a spot on your watchlist?” End quotes. ------------------------------------------------------------- 3. Great Green Stocks Now, do you want to invest in the Top 5 Companies That Pledged To Go Carbon Neutrality -- and yes, that's the title of this next article! It's by Samiya Saeed. It's found on inventiva.co.in. Here are a few quotes from Ms. Saeed on each company. “1) GOOGLE (GOOG) In 2017, Google became the first company to meet 100% of its yearly worldwide electricity needs with renewable energy… it has promised to decarbonize its electricity supply and run-on carbon-free energy seven days a week, 24 hours a day, by 2030. 2) Apple (AAPL) By 2030, Apple's entire business, manufacturing supply chain, and product life cycle would all be carbon neutral, the company announced in July 2020. According to the company, nearly 70 suppliers have committed to using only renewable energy in their manufacturing processes… The company also said in March that the 2022 iPhone SE would be the first device to use its carbon-free aluminum smelting technology. The 16-inch MacBook Pro is likewise manufactured with low-carbon aluminum. Apple is also spending money on afforestation and other environmentally friendly methods to sequester carbon. 3) INTEL (INTC) Intel, has made a commitment to becoming carbon neutral by 2040 as well as to increase energy efficiency and lessen the carbon impact of its platforms and products… The corporation aims to use solely renewable energy in all of its international operations by that time. Intel will invest $300 million in energy-saving measures at its facilities, saving a total of 4 billion kilowatt-hours. Additionally, the company will build new buildings that meet the requirements of the US Green Building Council's LEED program in Europe, Asia, and the United States. 4) MICROSOFT (MSFT) Microsoft has committed to becoming carbon neutral by 2030. The company also claims that by 2025, it will have either directly or indirectly eliminated from the environment all of the carbon it has released into the atmosphere since its foundation in 1975. To hasten the global development of carbon reduction, capture, and removal technologies, it has established a $1 billion climate innovation fund. 5) IBM (IBM) IBM stated in February that it would have zero net greenhouse gas emissions by 2030.” End quotes. ------------------------------------------------------------- 4. Great Green Stocks Now we return to renewable energy stocks with this article titled Best Stocks To Buy Now? 4 Renewable Stocks For Your List by Jonathan Phillip from StockMarket.com. Here's some of what Mr. Phillip says about his picks. “1) Clearway Energy (NYSE: CWEN) The company is one of the country's largest renewable energy owners. Impressively, the company has over 5,000 net megawatts (MW) of installed wind and solar generation projects… Its 7,500 net MW of assets also include approximately 2,500 net MW of environmentally sound, highly efficient natural gas generation facilities… Last week, the company announced that it has entered into an agreement with Capistrano Wind Partners to acquire its operating wind projects… these wind projects would be a perfect fit for Clearway's current portfolio… The acquisition… should boost Clearway's financials from 2023. Given this acquisition, should you invest in Clearway stock? 2) JinkoSolar (NYSE: JKS) One out of every ten solar modules in the world is produced by JinkoSolar. Since the start of the year, JinkoSolar stock has risen nearly 40% in price. Earlier this month, JinkoSolar kicked off the construction of its latest n-type solar cell and module production plant in Jianshan in China. On this site, the company will produce 11 gigawatts (GW) of n-type cells with an average efficiency of 25%. This would mean that JinkoSolar could be the world's first 10 GW-scale factory to mass-produce solar cells of above 25% efficiency… With JinkoSolar making these advancements, should you keep an eye out for JKS stock? 3) First Solar (NASDAQ: FSLR) The company engages in the manufacture of solar panels and utility-scale photovoltaic (PV) power plants. Besides that, it is a global provider of sustainably produced eco-efficient solar modules. The company's advanced thin-film photovoltaic (PV) modules represent the next generation of solar technologies… Last week, the company inked an agreement to supply 2 GW of its solar modules to National Grid Renewables (NGR), further strengthening its partnership with the company… Through this, it would seem that First Solar's long-standing relationship with National Grid Renewables exemplifies the capabilities of its products. Therefore, should you add First Solar stock to your portfolio? 4) NextEra Energy (NYSE: NEE) It is a renewable energy company that owns the largest rate-regulated electric utility in the U.S., Florida Power & Light Company (FPL)… (which) serves more than 11 million residents across Florida with clean, reliable, and affordable electricity. It also owns a competitive clean energy business, NextEra Energy Resources (NEER)… one of the largest generators of renewable energy from the wind and sun and a world leader in battery storage… The renewable energy giant announced that it will be purchasing the wastewater system of Towamencin Township in Montgomery County, Philadelphia… NextEra's management recently increased its earnings per share expectations for the 2022 to 2025 period… Considering the news, is NextEra Energy stock worth watching?” End quotes. Incidentally, JinkoSolar is still accused by some of employing forced labor. ------------------------------------------------------------- Other Honorable Mentions – not in any order, links on this podcast's webpage 1) Title ETFs for investors willing to ride out the volatility in the clean energy sector - theglobeandmail.com. By Joel Schlesinger. 2) Title DividendChannel: Top Socially Responsible Dividend Stock - VerizonPR (5.0% Yield) on coinsobserver.com. 3) Title Schlumberger a Top Socially Responsible Dividend Stock With 2.1% Yield (SLB) on nasdaq.com. By BNK Invest. 4) Title 5 Best Robo-Advisors for Socially Responsible Investing – CEO Money on wfn1.com. By Barbara Friedberg. 5) Title This Solar Stock Continues To Rise As Consumers Seek Alternative Energy in Investor's Business Daily at investors.com. By Michael Molinsky. Plus an article for UK investors — again link on this podcast's webpage Title Want to invest ethically and cheaply? Find a responsible tracker fund on thisismoney.co.uk. By Tanya Jeffries. ------------------------------------------------------------- Ending Comment Well, these are my top news stories with their stock and fund tips -- for this podcast: “Great Green Stocks.” To get all the links, and stock symbols, or to read the transcript of this podcast -- and more -- go to investingforthesoul.com/podcasts and scroll down to this episode. Also, be sure to click the like and subscribe buttons in Apple Podcasts, Google Podcasts, or wherever you download or listen to this podcast. And please click the share buttons to share this podcast with your friends and family. Let's promote ethical and sustainable investing as a force for hope in these deeply troubled times! Contact me if you have any questions. Thank you for listening. Talk to you next on July 29. Bye for now. © 2022 Ron Robins, Investing for the Soul
Sunrun (RUN) and Kilroy Realty (KRC), and Umicore (UMICY) are Peter Krull's stock picks. RUN is a solar panel stop that has been hammered with the rest of the stocks in that sector, however Krull says that RUN offers leasing options that make dollar panels available to a lot more people. He also talks about how KRC is a REIT that takes sustainability seriously and they've been carbon neutral since 2020. Finally, he goes over UMICY which is a multinational materials technology company that is leading the charge in clean energy, but also a circular economy. Tune in to find out more.
Ivana Davidovic investigates urban mining - the process of reclaiming raw materials from spent products, buildings and waste. She looks at what new technologies are helping us to recycle waste and the benefits that could bring. In Antwerp, Belgium, she visits Umicore, once a traditional smelting company, which now specialises in extracting precious metals from electronics - and then puts them into new products, like catalysts or car battery components. On the other side of the world - in Sydney, Australia - professor and inventor Veena Sahajwalla explains her innovative way to produce so-called "green steel." Jessika Richter, a researcher from Lundt University in Sweden, tells us why the booming electric vehicles industry will increasingly have to find raw materials for batteries outside of conventional mining. Heather Clancy, the editor of the US-based Green Biz magazine, says US carmakers are now investing in urban mining. Pascal Leroy, the director-general of the WEEE Forum, discusses how re-using waste can help the rest of the world become less dependent on rare earth materials which come from Russia, China and Ukraine. PHOTO: Aerial view waste management facility with cityscape background/Getty Images