Congolese gynecologist, Nobel laureate
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Ils avaient accepté de rencontrer les rebelles du M23 dès le mois dernier à Goma... Aujourd'hui, les religieux catholiques et protestants de la République démocratique du Congo se félicitent que le pouvoir de Kinshasa leur emboîte le pas. Et ils veulent aller plus loin. Ils lancent le projet d'un Forum national des Congolais. Mercredi 19 mars, à Paris, ils ont été reçus par le président Macron. Et ce matin, deux d'entre eux, un prélat catholique, monseigneur Fulgence Muteba, qui préside la Cenco [Conférence épiscopale nationale du Congo], et un prélat protestant, le révérend André Bokundoa, qui préside l'Église du Christ au Congo, répondent aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Maintenant que Félix Tshisekedi et Paul Kagame se parlent directement, est-ce que votre initiative de paix a encore un sens ? Mgr Fulgence Muteba : Bien sûr. Notre initiative consiste justement à mettre les gens autour d'une même table pour qu'ils puissent se parler. Nous saluons cette rencontre entre le président Félix Tshisekedi et le président Paul Kagame. Ça montre que le chemin que nous avons proposé à notre population du Congo et aux populations de l'Afrique des Grands Lacs, c'est un chemin qui commence à être emprunté par les uns et les autres. Les deux sont des acteurs majeurs. S'ils se parlent, c'est une très bonne chose et notre souhait, c'est qu'ils continuent de se parler.Voulez-vous dire que vous avez un peu montré la voie ?Révérend André Bokundoa : Oui, notre travail, c'est aussi de montrer la voie aux gens pour qu'ils nous suivent. Et comme l'a dit Monseigneur, notre souhait, ce n'est pas que les deux présidents se parlent. C'est que nous, les Congolais, nous puissions nous parler pour des problèmes qui fâchent au Congo et ils sont nombreux.Alors, l'une des nouveautés depuis quelques jours, c'est que le président Tshisekedi a donné son accord pour un dialogue direct avec les rebelles du M23 que vous aviez rencontré il y a déjà quelques semaines. Comment vous réagissez ? Mgr Fulgence Muteba : Très positivement, parce que ça fait des semaines que nous demandons qu'il y ait ce dialogue parce que nous ne croyons pas du tout à une solution militaire à notre problème. Vous savez, la violence engendre la violence, comme on dit. Et pour nous, il faut que les Congolais puissent se retrouver autour d'une table, qu'ils puissent retrouver le consensus national, la cohésion nationale. Et ça, ça demande que chacun puisse se dépasser. C'est pourquoi nous saluons la décision du président Félix Tshisekedi et il s'est dépassé, même si autour de lui, il y a des gens qui ne sont pas d'accord. Mais là, il a pris ses responsabilités et nous l'encourageons à aller plus loin. Parce que le dialogue ne doit pas seulement se limiter entre une délégation du gouvernement et ceux qui ont pris les armes, mais il faut que ça soit, comme le révérend l'a dit tout à l'heure, un dialogue entre les Congolais, qui soit le plus inclusif possible, le plus transparent, et qu'on puisse aborder tous les problèmes qui fâchent de telle manière que, fort de cette cohésion au plan interne, nous puissions aller au niveau de la sous-région pour poser les problèmes qui nous divisent avec les pays de la sous-région. De cette manière, nous pensons qu'on peut poser les bases d'une paix durable.Alors, parmi les problèmes qui fâchent, il y a la question du maintien au pouvoir du président Tshisekedi, dont l'AFC-M23 demande le départ. Comment Félix Tshisekedi pourrait négocier avec des gens qui demandent son départ ? Révérend André Bokundoa : Écoutez, si nous connaissons le problème au Congo, c'est surtout à cause de l'exclusion. Nous ne croyons pas que, pour qu'il y ait la paix au Congo, il faut exclure certains et garder les autres. Je crois que nos biens aimés vont revenir dans le bon sens de voir comment nous pouvons aller jusqu'à la fin de son mandat et organiser des bonnes élections pour l'avenir de notre pays. Mais demander le départ de quelqu'un qui a un mandat, nous croyons que ce n'est pas une bonne chose.Alors maintenant que Félix Tshisekedi accepte que son gouvernement rencontre les rebelles du M23, est-ce que votre « pacte social pour la paix » a encore une utilité ?Mgr Fulgence Muteba : Bien sûr, il a davantage d'utilité parce que notre pacte consiste à organiser un dialogue entre les Congolais en vue de consolider la cohésion nationale.Et ce forum, vous pensez qu'il pourrait avoir lieu à quelle date ? Révérend André Bokundoa : Bon, nous sommes encore dans les pourparlers avec les autres et c'est lorsque nous aurons terminé qu'on va voir comment fixer la date pour le forum. Mais aussi, il faut tenir compte du gouvernement, parce que, jusque-là, les vues ne sont pas encore au point avec ceux qui sont au pouvoir. Il y a encore des doutes quant à notre initiative.Donc ce forum consoliderait les négociations directes à venir entre le gouvernement et le M23, c'est ça ? Révérend André Bokundoa : Oui. Pas seulement avec le M23, mais avec tous les Congolais, même ceux qui ne sont pas dans le M23. Parce qu'il y en a qui sont à l'extérieur du pays, qui ne sont pas au Congo. Il y en a qui sont au Congo mais qui ne disent rien publiquement. Mais nous savons qu'il y a des frustrations un peu partout.Il y a quelques jours, le prix Nobel de la paix, le docteur Mukwege, a lancé un appel pour une grande conférence internationale pour votre pays. Qu'est-ce que vous en pensez ? Mgr Fulgence Muteba : Je soutiens cette initiative et pour nous, justement, ce sera le deuxième pas, après avoir consolidé la cohésion nationale à travers un forum que nous appelons le Forum des Congolais. Il faut maintenant que nous puissions aller au niveau de la sous-région. A ce niveau, on devra organiser une grande conférence internationale sur la paix en Afrique des Grands Lacs. Comme ça, les recommandations qui viendront du Forum national vont servir pour que nous puissions finalement vider toutes les questions qui nous opposent aux pays qui nous font la guerre.Vous sortez de l'Élysée, qu'est-ce que vous attendez du président Macron dans cette double initiative que vous proposez ? Révérend André Bokundoa : Nous attendons son soutien parce que la France, ce n'est pas n'importe quel pays. Et nous attendons qu'il puisse soutenir notre initiative, que cette initiative soit reconnue au niveau national et mondial. Il a des entrées et c'est en ce sens-là que nous croyons qu'il peut intervenir pour que notre initiative amène la paix au Congo.À lire aussiEst de la RDC: ce que l'on sait de la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au Qatar
À Kinshasa, la Cour pénale internationale (CPI) est prête à soutenir la création d'un Tribunal spécial pour juger tous les crimes commis au Congo depuis trente ans. C'est ce qu'a annoncé la semaine dernière Karim Khan, le procureur de la CPI, lors d'un déplacement sur place. Voilà près de dix ans que le docteur Mukwege, le prix Nobel de la Paix 2018, réclame un tribunal international qui serait en mesure de poursuivre tous les criminels présumés, qu'ils soient Congolais, Ougandais ou Rwandais. Mais si ce tribunal voit le jour cette année, comme semble le souhaiter le président Tshisekedi, ne risque-t-il pas d'être instrumentalisé ? Il y a trois ans, le cinéaste belge Thierry Michel a réalisé le film-choc L'Empire du silence. Aujourd'hui, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « La justice internationale n'a pas permis d'arrêter trois décennies d'atrocités au Congo », a reconnu le procureur de la CPI, c'était la semaine dernière à Kinshasa. Pourquoi cet aveu ?Thierry Michel : Est-ce qu'il a essayé ? À part quelques petits poissons qui ont été jugés devant la CPI, ils sont trois dans les années 2010-2020, je ne vois pas beaucoup de poursuites qui ont été engagées et jamais sur les hautes personnalités des commandements militaires ou politiques, que ce soit du Congo, de l'Ouganda ou du Rwanda. Donc, je pense extrêmement important aujourd'hui de remettre sur la table cette question de la justice transitionnelle pour laquelle se bat le docteur Mukwege, le prix Nobel de la paix 2018, depuis déjà pas mal d'années de par le monde.La nouveauté, la semaine dernière, c'est que lors de ce déplacement à Kinshasa, Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale, a soutenu l'idée d'un tribunal spécial pour les crimes commis au Congo…Oui, ce qui est important, c'est qu'il a dit qu'aucune partie du conflit n'a un chèque en blanc pour les crimes les plus graves relevant du statut de Rome. Aucune partie du conflit, cela veut bien dire que ce ne sera pas une justice de Congolais envers les Congolais, mais que cela va toucher évidemment tous les acteurs des crimes commis depuis 30 ans dont évidemment les pays voisins et les responsables des pays voisins. La question est évidemment de voir si on va remonter les chaînes de commandement politiques et militaires. Mais que je sache, le procureur de la CPI, Karim Khan, n'a pas froid aux yeux puisqu'il a osé s'en prendre à monsieur Poutine en Russie et monsieur Netanyahu en Israël. Donc peut-être qu'il n'aura pas de scrupules à s'en prendre aussi à ceux qui ont été responsables des guerres en RDC.Et pour ce futur tribunal spécial, Karim Khan dit qu'il faut « une approche globale qui nécessite un mandat avec plus de moyens, s'occupant de génocides, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité »…Cela me semble dans le principe très bien. On a déjà des bases de travail, le premier rapport Mapping, mais évidemment, il se termine en 2002. Il ne couvre que dix ans. Il faut évidemment compléter par un deuxième rapport Mapping, me semble-t-il, qui devrait couvrir au moins une vingtaine d'années. Mais ce qui est rassurant, c'est que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU va envoyer une commission d'enquête internationale qui devra fixer les responsabilités. Mais il faut aujourd'hui évidemment veiller à sécuriser les témoins. Sécuriser aussi, je pense, les fosses communes, parce qu'il y aura là un travail aussi important, comme cela a été fait dans d'autres pays, d'exhumation des corps pour identification. Comment ont-ils été assassinés et par qui et à quel moment ? Et avec le risque évidemment, si ce n'est que congolais, même avec des experts étrangers, mais si cela ne reste qu'au niveau congolais, il y a évidemment le risque d'instrumentalisation politique ou bien d'éviter certaines responsabilités de certains acteurs de ces crimes qui sont toujours aujourd'hui quand même dans des postes de pouvoir militaire ou politique.Grâce à ce rapport Mapping de 2010, on sait ce qui s'est passé, mais on ne connaît pas l'identité des criminels. Pourquoi ?Mais quand même, on ne les connaît pas, on ne veut pas les connaître puisque….Officiellement, en tout cas.Ce sont ceux dont le docteur Mukwege a dit avec beaucoup de pertinence lors de son discours à Oslo, quand il a reçu le prix Nobel en 2018 : « Ces personnes dont on n'ose et on ne veut pas dire le nom ». N'empêche, ils sont quand même cités dans plusieurs rapports des Nations unies. Et je vous rappelle que dans le film L'Empire du Silence que j'ai réalisé sur 25 années de tragédies congolaises en allant dans toutes les régions où se sont passés ces crimes contre l'humanité et ces crimes de guerre et ces massacres abominables, on a quand même pu, par les témoignages que j'ai récoltés, établir que certains étaient des présumés coupables, vraiment extrêmement sérieux, qui auraient dû être poursuivis. En tout cas, ils n'ont pas été inquiétés le moins du monde.Dans votre film L'Empire du Silence qui est sorti il y a trois ans, vous identifiez notamment deux présumés coupables qui sont des officiers congolais, le général « Tango Four » et le général Ruhorimbere. Qu'est-ce qu'ils sont devenus ?Que je sache, ils n'ont pas été vraiment inquiétés. Ils sont aussi dans ce cycle d'impunité parce que d'un côté, il y a l'empire du silence qui commence à être brisé. Et cela, c'est au crédit de monsieur Khan de briser cet empire du silence. Mais il y a aussi l'empire de l'impunité. Et cela, c'est un iceberg invraisemblable, une montagne à gravir, parce que c'est la culture dominante depuis tellement longtemps, depuis plusieurs décennies politiques.Dans votre film, vous mettez en cause également le général rwandais James Kabarebe. Or, il se trouve que le 20 février dernier, les États-Unis ont annoncé des sanctions financières contre lui, car il s'agit, selon Washington, d'une « personnalité politique et militaire de premier plan qui a joué un rôle essentiel dans les conflits au Congo ces trois dernières décennies »…Voilà ce qui confirme les témoignages que j'ai pu récolter sur le terrain et dont on n'avait jusqu'ici pas vraiment tenu compte. Donc c'est une avancée. Enfin, on brise ce cycle du silence et des noms commencent à être mis en exergue comme présumés criminels.En avril, dans un mois donc, devrait être organisée à Kinshasa, par le président Tshisekedi, une conférence internationale sur la paix, la sécurité et la justice, où pourrait être discutée la création de ce tribunal spécial pour le Congo. Est-ce pour vous l'aboutissement d'un combat que vous menez depuis longtemps ?Quelque part, oui. Cela a été en tout cas une des revendications du docteur Mukwege. Maintenant, il faut voir jusqu'où on pourra aller et si ce ne sera pas instrumentalisé. Il ne faut pas que ce soit seulement un outil politique contre le Rwanda, même si évidemment, il faut dénoncer les crimes commis par le Rwanda et l'occupation actuelle en RDC sans tergiversation. Mais voilà, il y a des responsabilités internes au Congo, il faudra évidemment qu'elles soient mises en exergue.
Encouragé par le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, Thierry Michel décide de reprendre sa caméra pour documenter les deux guerres du Congo dont il a déjà croisé de nombreuses victimes. Dans son dernier film « L'Empire du silence », il relaie le plaidoyer du Docteur Mukwege et donne la parole aux témoins des massacres en RDC. Des preuves par l'image, suite au rapport Mapping, publié par les Nations unies en 2010, où sont répertoriés 617 cas graves de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre entre 1993 et 2003.Sources sonores :- Discours du prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, Oslo, 10 décembre 2018- Entretien avec Thierry Michel et extraits de son film « L'Empire du silence ». Découvrez le site.Émission initialement diffusée en 2023. À lire :- Le rapport mapping des Nations unies- Congo. Une histoire de David Van Reybrouck aux éditions Actes Sud. Les dossiers d'Amnesty International :- RDC : la justice et les libertés en état de siège au Nord Kivu et en Ituri.- Lien vers les pages consacrées à la RDC sur le site d'Amnesty.
Denis Mukwege, surnommé "l'homme qui répare les femmes," est un chirurgien obstétricien congolais engagé dans la lutte contre les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre. À la tête de l'hôpital Panzi, il soigne depuis des décennies des milliers de survivantes de viols dans un Congo ravagé par des conflits incessants. Face à l'inaction de son gouvernement et au silence international, Mukwege est devenu un défenseur des droits humains, multipliant les discours pour sensibiliser le monde à cette tragédie. Ses actions, bien qu'admirées, ont fait de lui une cible de menaces et de tentatives d'assassinat. En 2018, son combat est couronné par le prix Nobel de la Paix, où il appelle à lutter contre l'indifférence et à garantir la dignité des femmes. Grâce à la création de la Cité de la Joie, il accompagne les survivantes dans leur réhabilitation. Incarnant courage et résilience, Mukwege continue de dénoncer les violences systémiques tout en plaidant pour une société plus juste et humaine. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Warning: This podcast includes description of sexual violence. “I've worked in this situation for more than 25 years. And for me it's not acceptable to stay in the operating room waiting for patients, and treat them, treat their children and treat their grandchildren. This is not acceptable.” Dr Dennis Mukwege set up the Panzi Clinic in Bukavu, Democratic Republic of Congo in 1999. It was initially set up to help women in childbirth, but it quickly changed its focus to treating women raped and brutalised by the different armed groups fighting in the East of the country. It has since treated more than 83,000 survivors of sexual crimes, and in 2018 Dr Mukwege received the Nobel Peace Prize for his work. And yet, decades on, he says little has changed and the civilian population is still unprotected from the brutality. Earlier this year the UN's Monusco peacekeeping force withdrew from South Kivu – where Dr Mukwege's clinic is based – under pressure from the Congolese government which accuses it of failing to protect civilians. But its planned withdrawal from North Kivu has been postponed due to fears that the Congolese army is unable to fill the vacuum - leaving civilians even more at risk. In this interview with Africa Daily, Dr Mukwege says it's time the global community stepped in to help – because while civilians suffer, “the wealth of Congo is serving all the world”.
Oprah talks to Nobel Peace Prize winner and author of The Power of Women, Dr. Denis Mukwege. Dr. Mukwege has dedicated his life to caring for the survivors of rape and sexual violence in his home country, the Democratic Republic of Congo. Dr. Mukwege has operated on more than 60,000 women who have suffered unthinkable atrocities to their bodies. He has also survived several assassination attempts. Dr. Mukwege says he has a responsibility to saving these women both physically and emotionally, as well as educating men and making sure the world knows that sexual violence is still happening to women in the Democratic Republic of the Congo and around the world.Want more podcasts from OWN? Visit https://bit.ly/OWNPodsYou can also watch Oprah's Super Soul, The Oprah Winfrey Show and more of your favorite OWN shows on your TV! Visit https://bit.ly/find_OWN
Moise Katumbi, Martin Fayulu et Dénis Mukwege, principaux opposants et candidats à la dernière présidentielle n'ont pas introduit de requête devant la cour constitutionnelle en demande d'annulation des élections générales du 20 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Cette haute cour, seule habilitée de statuer sur les élections notamment au niveau de la présidentielle va siéger pourtant ce lundi 08 janvier 2024 pour se prononcer sur deux requêtes dont celle de Théodore Ngoy, qui semble ne pas déranger le camp de Félix Tshisekedi, le président réélu selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).Les principales figures de l'opposition sont méfiantes envers la haute cour qu'elles jugent « inféodée » et « partiale ».Saisie le 10 décembre dernier pour se prononcer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo par l'opposition, la cour constitutionnelle déclarait cette démarche « non fondée ». Cette décision traduisait, pour l'opposition, la soumission de la cour au régime en place. « Avant les élections, la Cour constitutionnelle n'avait pas pris en compte la requête de plusieurs candidats à la présidence avec les avertissements sérieux qu'elle contenait? Deviendrait-elle par magie impartiale ? », S'interrogeait ce mardi, directeur de cabinet de Dénis Mukwege, interrogé par ACTUALITE.CD.« La cour constitutionnelle est l'axe de blanchiment de la tricherie », expliquait pour sa part Hervé Diakese, porte-parole de campagne de Moise Katumbi. « Sachant comment Félix Tshisekedi a nommé les membres de cette cour le 17 juillet 2020, nous ne pouvons rien attendre d'elle», lâchait pour sa part l'opposant et candidat Martin FayuluComment s'explique cette prise de position de l'opposition ? Quelle peut en être la conséquence politique ? Est-il important que le président Tshisekedi amorce des consultations formelles et informelles dans le but d'apaiser la situation ? Dans le cadre des relations internationales dites « sous-terraines », doit-on se méfier du flux des messages de félicitations de la part de plusieurs pays au président réélu ? Trouvez des réponses et des réflexions sur ces questions avec Michel Bisa Kibul, géopolitologue et professeur des sciences politiques à l'Université de Kinshasa (UNIKIN), dans ce nouveau numéro de Podcast réalisé par Bruno Nsaka
Ogni settimana le principali notizie sull'Africa. Diritti umani, politica, economia e curiosità sul continente del futuro, a cura di Giunio Santini.
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durée : 02:59:38 - Le 6/9 - Aujourd'hui dans le 6-9, nous évoquons la Fête des Lumières de Lyon (jusqu'au 10 décembre) avec Julien Pavillard, puis à 7h50, entretien exceptionnel avec Denis Mukwege, gynécologue congolais, prix Nobel de la Paix en 2018, et le député RN Julien Odoul est l'invité du grand entretien de 8h20.
Congo opposition leader Katumbi signs up for presidential race+++DR Congo Nobel winner Mukwege declares presidential bid+++Plights of migrants in Central Africa
Tshisekedi na Fayulu kupambana tena katika uchaguzi wa rais wa DRC hapo Disemba 20, 2023 huku Dkt Dennis Mukwege akijitosa uwanjani
Cette semaine, 500 reçoit Dadju. Né à Melun en Seine et Marne en 1991, Dadju grandit à Romainville en Seine Saint Denis. Avec sa mère et son petit frère, ils grandissent sans réelle figure paternelle et affrontent la vie et ses obstacles sans avoir toutes les armes. Un temps sans domicile fixe, la famille Djuna vit grâce aux aides de l'Etat dans les hôtels, les foyers où parfois dans les cages d'escaliers...Malgré ces obstacles de la vie, Dadju est un bon élève. En effet, il décroche son baccalauréat avant de poursuivre ses études à la Faculté. Accessoirement, il est le petit frère de Maître Gims qui lui a mis le pied à l'étrier dans le monde de la musique. En 2012, il signe au sein du label Wati B en compagnie de son comparse Abou Tall et à deux, ils ont formé le groupe "The Shin Sekaï". Après 3 albums, Dadju décide de filer en solo, et le succès sera au rendez vous. Au fil d'une longue discussion, Dadju se livre sur ses ambitions, ses projets au Kongo, nous parle de son enfance difficile et de son amour envers les personnes qui lui ont tendu la main.
This is the unusual story of Mukwege who is fondly called as Miracle Doctor. His life, service and struggle in Congo are no lesser than a Hollywood movie. Here is his inspiring story that would move every heart and remain in every mind that listens to it.
Depuis vingt-cinq ans, les violences incessantes déchirent l'Est de la République démocratique du Congo. Vingt-cinq ans d'une guerre qui ne dit pas son nom, ne compte pas ses victimes, n'apparait pas dans les livres d'histoire congolais. Pour déchirer ce silence assourdissant, une troupe de chanteurs lyriques s'est lancée dans une tournée exceptionnelle, celle du Requiem pour la paix. Seize virtuoses congolais et un danseur vont de villages meurtris en villes pressées d'oublier pour rendre un hommage vibrant aux dizaines de milliers de victimes invisibles. Le chant pour entamer un travail de deuil et de mémoire. Deuxième partie. Présentation : Pascale Clark Reportage paru dans la revue XXI N°61 : Guillaume Jan Lecture : Nicolas Lambert Réalisation : Charlène Nouyoux Un grand merci à la soprano française Maruska Le Moing et à la pianiste italienne Lucia Zarcone, qui ont accompagné la troupe, pour leurs captations sonores des répétitions et concerts. Une production wave.audio pour la revue XXI.
Depuis vingt-cinq ans, les violences incessantes déchirent l'Est de la République démocratique du Congo. Vingt-cinq ans d'une guerre qui ne dit pas son nom, ne compte pas ses victimes, n'apparait pas dans les livres d'histoire congolais. Pour déchirer ce silence assourdissant, une troupe de chanteurs lyriques s'est lancée dans une tournée exceptionnelle, celle du Requiem pour la paix. Seize virtuoses congolais et un danseur vont de villages meurtris en villes pressées d'oublier pour rendre un hommage vibrant aux dizaines de milliers de victimes invisibles. Le chant pour entamer un travail de deuil et de mémoire. Première partie. Retrouvez la deuxième partie à partir du 16 avril 2023. Présentation : Pascale Clark Reportage paru dans la revue XXI N°61 : Guillaume Jan Lecture : Nicolas Lambert Réalisation : Charlène Nouyoux Un grand merci à la soprano française Maruska Le Moing et à la pianiste italienne Lucia Zarcone, qui ont accompagné la troupe, pour leurs captations sonores des répétitions et concerts. Une production wave.audio pour la revue XXI.
Il Premio Nobel Denis Mukwege è il maggiore esperto mondiale della ricostruzione interna dell'apparato genitale femminile dopo uno stupro. Ma, soprattutto, è un muganga, un medico che guarisce. Con il suo team ha operato più di 60mila donne congolesi, insegnando al mondo che la violenza non si affronta solo con bisturi e punti di sutura ma anche denunciando le ingiustizie e l'impunità. Nonostante questo implichi il rischio costante di essere ucciso, ha deciso di rimanere tra le martoriate colline intorno a Bukavu per curare la sua gente.Ospiti della puntata: Luciano Scalettari e Anna Pozzi
Elle a franchi le pas, sans circonlocutions diplomatiques. Et le journal Le Pays, au Burkina parle aussi d'une sortie calculée mais risquée. C'est calculé d'abord, puisque Le Pays rappelle qu'un nouveau rapport de l'ONU devrait à nouveau accuser Kigali de soutenir directement la rébellion du M23 dans les heures qui viennent. Condamner maintenant, c'est donc simplement prendre les devants. Mais c'est risqué aussi, rappelle Le Pays, qui regarde quelques années en arrière. Cela peut provoquer une brouille entre Paris et Kigali, alors que les relations sont en voie de normalisation. Le journal se souvient qu'Emmanuel Macron avait soutenu la candidature de Louise Mushikiwabo à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie, en rappelant que tout cela avait « favorisé » le déploiement de troupes rwandaises au Mozambique, où la France a des intérêts dans un projet d'exploitation gazière. Paris prend un risque en jetant cette pierre dans le jardin de Paul Kagamé, qui n'hésite pas parfois à répondre du tac au tac. En Afrique du Sud, la victoire de Cyril Ramaphosa au Congrès de l'ANC L'éditorialiste du Mail & Guardian qui reconnaît son erreur, d'abord, et qui prie pour la suite. « Quand Cyril Ramaphosa a finalement remporté son siège tant convoité à la tête du parti il y a cinq ans, j'ai cru, écrit Ron Derby, j'ai cru qu'il se comporterait comme un homme qui n'est là que pour un seul mandat. Un homme que sa courte victoire contraindrait à prendre des décisions difficiles et uniques, les seules qui lui permettraient de léguer un héritage convenable à l'ANC. Mais au lieu de ça, il a joué sa réélection. Il a tenu la barre même quand le monde s'effondrait autour de nous, une pandémie de Covid et un cancer de corruption. Et il a eu raison, admet le journal, il a eu raison puisqu'il a été réélu. Au mieux, il lui reste donc cinq ans à la tête du pays. Qu'allez-vous faire, demande le Mail & Guardian, pour sauver votre héritage ? » « L'élu de Neslon Mandela » a beaucoup, beaucoup de travail à faire s'il veut se racheter aux yeux de celles et ceux qui ont cru en lui. « Le président sud-africain a même une chance de pendu, écrit le site Wakat Séra. Le ciel ne lui tombera pas sur la tête... pas dans l'immédiat ». Wakat Séra se demande si cette réélection n'est pas une manière pour les affidés de l'actuel chef de l'État de mettre des barrières autour de Cyril Ramaphosa, qui est dans le viseur de la justice. Mais le site regarde les chiffres : Ramaphosa 2 476 voix, Zweli Mkizhe 1 897. L'écart est loin d'être abyssal, « preuve que l'opération sauvetage du soldat Cyril n'a pas été des plus simples ». Le président demeure embarrassé par ce scandale au parfum de corruption, ramenant à la surface les mêmes causes qui ont produit les mêmes effets ayant emporté le vieux Zuma. Katumbi sur la ligne de départ en RDC Une caricature signée Cash sur le site Actualite.CD. Des sprinteurs, de dos, mais on lit leur nom sur leur maillot. Entre autres : Fatshi, le diminutif du président congolais Félix Tshisekedi ; Muzito, et un homme, chapeau à large bord, MKC floqué sur le torse, qui les rejoint en levant les bras... Moïse Katumbi en candidat déclaré. Et puis sur le bord de la piste, on voit un homme qui gratte sa chevelure blanche. On lit « Panzi / Nobel » sur son dossard et le speaker de la course qui hurle dans son mégaphone : « Le docteur Mukwege hésite ! Il dit attendre la réponse de son marabout ! Le peuple ! » Au Maroc, une trentaine de visages tout sourire Au milieu de l'image, l'hôte de ces lieux, le roi du Maroc Mohammed VI. Dans la salle du trône du palais royal à Rabat, le prince héritier et le prince Moulay Rachid à ses côtés, tous les trois en costume noir. Et une trentaine de costumes bleu nuit, ce sont bien sûr les joueurs de la sélection nationale. Ils ont tous au revers de leur veste le Ouissam, la décoration dont le roi vient de les affubler. Les joueurs, mais aussi le coach Walid Regragui, le président de la Fédération, le staff technique et médical, tout est à lire dans le journal Le Matin. Des Lions demi-finalistes du dernier Mondial, acclamés à leur retour mardi par des dizaines de milliers de fans.
Elle a franchi le pas, sans circonlocutions diplomatiques. Et le journal Le Pays, au Burkina parle aussi d'une sortie calculée mais risquée. C'est calculé d'abord, puisque Le Pays rappelle qu'un nouveau rapport de l'ONU devrait à nouveau accuser Kigali de soutenir directement la rébellion du M23 dans les heures qui viennent. Condamner maintenant, c'est donc simplement prendre les devants. Mais c'est risqué aussi, rappelle Le Pays, qui regarde quelques années en arrière. Cela peut provoquer une brouille entre Paris et Kigali, alors que les relations sont en voie de normalisation. Le journal se souvient qu'Emmanuel Macron avait soutenu la candidature de Louise Mushikiwabo à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie, en rappelant que tout cela avait « favorisé » le déploiement de troupes rwandaises au Mozambique, où la France a des intérêts dans un projet d'exploitation gazière. Paris prend un risque en jetant cette pierre dans le jardin de Paul Kagamé, qui n'hésite pas parfois à répondre du tac au tac. En Afrique du Sud, la victoire de Cyril Ramaphosa au Congrès de l'ANC L'éditorialiste du Mail & Guardian qui reconnaît son erreur, d'abord, et qui prie pour la suite. « Quand Cyril Ramaphosa a finalement remporté son siège tant convoité à la tête du parti il y a cinq ans, j'ai cru, écrit Ron Derby, j'ai cru qu'il se comporterait comme un homme qui n'est là que pour un seul mandat. Un homme que sa courte victoire contraindrait à prendre des décisions difficiles et uniques, les seules qui lui permettraient de léguer un héritage convenable à l'ANC. Mais au lieu de ça, il a joué sa réélection. Il a tenu la barre même quand le monde s'effondrait autour de nous, une pandémie de Covid et un cancer de corruption. Et il a eu raison, admet le journal, il a eu raison puisqu'il a été réélu. Au mieux, il lui reste donc cinq ans à la tête du pays. Qu'allez-vous faire, demande le Mail & Guardian, pour sauver votre héritage ? » « L'élu de Neslon Mandela » a beaucoup, beaucoup de travail à faire s'il veut se racheter aux yeux de celles et ceux qui ont cru en lui. « Le président sud-africain a même une chance de pendu, écrit le site Wakat Séra. Le ciel ne lui tombera pas sur la tête... pas dans l'immédiat ». Wakat Séra se demande si cette réélection n'est pas une manière pour les affidés de l'actuel chef de l'État de mettre des barrières autour de Cyril Ramaphosa, qui est dans le viseur de la justice. Mais le site regarde les chiffres : Ramaphosa 2 476 voix, Zweli Mkizhe 1 897. L'écart est loin d'être abyssal, « preuve que l'opération sauvetage du soldat Cyril n'a pas été des plus simples ». Le président demeure embarrassé par ce scandale au parfum de corruption, ramenant à la surface les mêmes causes qui ont produit les mêmes effets ayant emporté le vieux Zuma. Katumbi sur la ligne de départ en RDC Une caricature signée Cash sur le site Actualite.CD. Des sprinteurs, de dos, mais on lit leur nom sur leur maillot. Entre autres : Fatshi, le diminutif du président congolais Félix Tshisekedi ; Muzito, et un homme, chapeau à large bord, MKC floqué sur le torse, qui les rejoint en levant les bras... Moïse Katumbi en candidat déclaré. Et puis sur le bord de la piste, on voit un homme qui gratte sa chevelure blanche. On lit « Panzi / Nobel » sur son dossard et le speaker de la course qui hurle dans son mégaphone : « Le docteur Mukwege hésite ! Il dit attendre la réponse de son marabout ! Le peuple ! » Au Maroc, une trentaine de visages tout sourire Au milieu de l'image, l'hôte de ces lieux, le roi du Maroc Mohammed VI. Dans la salle du trône du palais royal à Rabat, le prince héritier et le prince Moulay Rachid à ses côtés, tous les trois en costume noir. Et une trentaine de costumes bleu nuit, ce sont bien sûr les joueurs de la sélection nationale. Ils ont tous au revers de leur veste le Ouissam, la décoration dont le roi vient de les affubler. Les joueurs, mais aussi le coach Walid Regragui, le président de la Fédération, le staff technique et médical, tout est à lire dans le journal Le Matin. Des Lions demi-finalistes du dernier Mondial, acclamés à leur retour mardi par des dizaines de milliers de fans.
Mettre la lecture au centre des préoccupations pour permettre d'aller au sommet de la connaissance, telle est l'idée portée par l'équipe de la maison d'édition Mlimani (à la montagne en swahili), ouverte à Goma depuis maintenant 3 mois. Dans ce podcast, un des initiateurs revient sur le parcours déjà réalisé jusqu'ici. « La philosophie est de rendre accessible la lecture et les livres en premier à moins cher », indique Depaul Bakulu dans cet entretien. Racheter les droits d'auteur, rééditer et revendre à moins cher des livres qui relatent la réalité de la RDC pour déconstruire certaines vérités mensongères, à l'image du premier livre déjà édité « Toutes ces vérités qui nous mentent » de Laurent Kasindi ou de faire échouer les tragédies, à l'image du deuxième livre édité « La guerre a échoué » de Micheline Mwindike. « On se fraie un chemin dans un contexte où la lecture n'est pas le top des top », a déclaré Depaul dans ce podcast. Deux livres déjà sur le marché, c'est loin d'être fini. Les prochains dans les viseurs sont “La force des femmes” du Docteur Dénis Mukwege, “Les femmes de Pakadjuma” de Ange Kasongo ou encore “Dans le centre du Congo” de Blaise Ndala.
Today on Straight Talk Africa, Haydé Adams talks with renowned gynecologist and Nobel Peace Prize Laureate, Dr. Denis Mukwege about his new book, “The Power of Women: A Doctor's Journey of Hope and Healing.” Dr. Mukwege, who champions the rights of women caught up in armed conflicts, speaks about his global campaign to end the scourge of sexual violence and rape as a weapon of war. We will also look at the impact of the abortion debate in the United States on countries in Africa and other parts of the world.
À Bukavu, l'hôpital du Dr Mukwege va accueillir une chaire de philosophie, humanités et santé. Elle sera menée par la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury avec le concours de l'Agence française de développement (AFD). Objectif : étudier la méthode Panzi pour en trouver des protocoles qui pourraient s'appliquer ailleurs. Un autre aspect très important de cette chaire sera la prise en charge psychologique des soignants de Panzi, durement éprouvés. Il pleut ce jour-là sur l'hôpital de Panzi. Plus de 55 000 femmes violées – un grand nombre dans le cadre des conflits successifs – ont été soignées ici ces deux dernières décennies. Le chiffre donne le tournis, même au prix Nobel de la paix Denis Mukwege. « J'étais arrivé à un niveau où je ne supportais plus, raconte-t-il. Quand les femmes me parlaient de leur situation, j'étais incapable. Je voulais juste opérer et ne plus jamais écouter. À un moment, je me disais : "Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? J'opère, ça ne finit pas." Il n'y a personne qui comprend cette souffrance que les femmes connaissent dans cette région. J'en étais au point de quitter la région. » Travailler dans ce contexte au quotidien est un véritable défi, assure le Dr Mukwege. « Vous ne pouvez pas soigner quelqu'un qui est traumatisé, qui vous raconte sa souffrance et qui vous amène à partager cette souffrance. Si vous, vous n'êtes pas en forme pour l'accompagner, c'est vous-même qui sombrez dans le trauma. » À Panzi, les soignants qui ont abandonné, il y en a eu. « Il arrive des moments où nous pétons les plombs... Quand on vous amène un enfant de 17 mois agressé sexuellement, détruit, quand la maman sort avec son enfant, vous restez là à pleurer, à greloter », confie le Dr Alumeti, qui travaille depuis une quinzaine d'années à l'hôpital. ► À lire aussi : RDC, une chaire de philosophie à l'hôpital de Panzi du docteur Mukwege Un soutien et une prise en charge réclamée par les soignants. « Je crois que le soin des soignants, ça va beaucoup, beaucoup nous intéresser, affirme le Dr Alumeti. Beaucoup de nos collègues ici sont presque malades, ils sont traumatisés. Quand vous écoutez ces histoires, vous les intégrez d'une manière ou d'une autre, c'est ce qu'on appelle le traumatisme vicariant. Donc à un certain moment, vous perdez même la capacité de concentration. Il arrive des moments où j'ai des difficultés à écrire une phrase, un mot. Je suis chercheur, je suis enseignant à l'université. Mais il arrive des fois où je ne suis pas en mesure d'écrire une demi-page. Nous tous, nous allons consulter. Moi-même qui vous parle, je vais consulter. Peut-être je serai le premier malade. » Aujourd'hui, le Dr Alumeti trouve du soutien et du réconfort dans sa famille, le sport, la musique ou encore la religion.
Aujourd'hui, je me pose avec une femme brillante. Originaire du Cameroun, elle s'installe au Canada en 2008 et depuis elle carbure au kérosène… toujours en altitude elle vole de projets en projets. Elle est directrice générale et conceptrice pédagogique principale chez Seeva Éducation une entreprise de conception de formations et de matériel pédagogique. Fondatrice de l'Alliance pour une Communauté Éducative Inclusive. Candidate en 4e année au doctorat en technologie éducative à l'université Laval. Elle est sur plusieurs fronts alors, je vous laisse découvrir qui est Alice Fomen
Oprah talks to Nobel Peace Prize winner and author of The Power of Women, Dr. Denis Mukwege. Dr. Mukwege has dedicated his life to caring for the survivors of rape and sexual violence in his home country, the Democratic Republic of Congo. Dr. Mukwege has operated on more than 60,000 women who have suffered unthinkable atrocities to their bodies. He has also survived several assassination attempts. Dr. Mukwege says he has a responsibility to saving these women both physically and emotionally, as well as educating men and making sure the world knows that sexual violence is still happening to women in the Democratic Republic of the Congo and around the world.
durée : 00:52:17 - L'Heure bleue - par : Anne-Sophie DAZARD, Laure Adler - Docteur Denis Mukwege, est chirurgien et gynécologue, prix Nobel de la Paix (2018), fondateur et directeur de l'hôpital Panzi à Bukavu (République démocratique du Congo), et auteur de "La force des femmes" (Gallimard),
durée : 00:33:07 - La Grande Table idées - par : Olivia Gesbert - Le gynécologue-obstétricien congolais Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix en 2018, rend hommage à "La force des femmes" (Gallimard) dans un livre témoignage qui retrace le combat d'une vie pour aider les femmes victimes de violences sexuelles. - invités : Denis Mukwege Prix Nobel de la Paix 2018
durée : 00:24:06 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Docteur Denis Mukwege, chirurgien et gynécologue, prix Nobel de la Paix (2018), fondateur et directeur de l'hôpital Panzi à Bukavu (République démocratique du Congo), auteur de « La force des femmes » (Gallimard), est l'invité du Grand entretien. - invités : Denis Mukwege - Denis Mukwege : Gynécologue congolais
durée : 02:00:09 - Le 7/9 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - François Ruffin, député LFI de la Somme et Co-réalisateur du documentaire « Debout les femmes ! », et Docteur Denis Mukwege, chirurgien et gynécologue, prix Nobel de la Paix (2018), auteur de « La force des femmes » (Gallimard), sont les invités du 7/9 de France Inter. - invités : François RUFFIN, Denis Mukwege - François Ruffin :, Denis Mukwege : Gynécologue congolais
En République démocratique du Congo (RDC), le nombre de victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires a augmenté. Plus de 90% des violations ont été documentées dans les provinces où les groupes armés sont actifs, en particulier au Nord-Kivu et en Ituri. C'est ce qui est ressorti lors du dialogue interactif sur la RDC organisé par le Conseil des droits de l'homme mardi. Selon, le Dr Denis Mukwege, fondateur de l'hôpital de Panzi, la culture de l'impunité, qui règne toujours, reste l'un des principaux obstacles à l'instauration de la paix en RDC et elle explique (en grande partie) la perpétuation des atrocités de masse jusqu'à ce jour dans ces provinces. Le lauréat du prix Nobel de la Paix a invité le système des Nations Unies à mettre en place « sans plus tarder » une stratégie nationale holistique de justice transitionnelle dans son pays. (Extrait sonore : Dr.Denis Mukwege, fondateur de l'hôpital de Panzi et lauréat du prix Nobel de la Paix)
Makala hii imeangazia wito wa mshindi wa tuzo ya amani ya Nobel raia wa DRC, Daktari Denis Mukwege, wa kuundwa kwa mahakama maalumu ya kimataifa itakayoshughulikia kesi za makosa ya uhalifu wa kivita pamoja na makosa mengine katika majimbo ambayo yanashuhudia hali tete ya usalama kwa karibu robo karne..pamoja na mambo mengine mengi kutoka ulimwenguni
« Mukwege devient un symbole, un outil de ces forces qu'on ne perçoit pas. Il reçoit le Prix Nobel et on lui dit quoi dire », a dit Paul Kagame sur France 24 et RFI. Ces propos ne laissent pas indifférents les acteurs de la société civile en RDC. A Kisangani, Dismas KITENGE SENGA, Maître de conférence à l'université de Kisangani, Président du groupe LOTUS, réagit: « C'est une injure à notre Prix Nobel de la paix qui mène un combat pour la justice, un combat de soutien aux victimes des crimes internationaux. C'est une icône internationale qui mène une lutte reconnue. Le Rwandais a le devoir du respect à l'égard de cette personnalité internationale ». Et d'ajouter: « Nous avons le devoir de protéger cette personnalité qui a consacré une grande partie de sa vie au soutien aux victimes. Ceci est un signal fort que le Rwanda ne reconnait pas ce travail de soutien aux victimes. La communauté internationale a le devoir de demander au Rwanda de revoir sa position par rapport au Prix Nobel de la Paix. Denis Mukwege qui vit à Bukavu, près du Rwanda, est en insécurité ». Vous pouvez l'écouter ici.
Après plus de 25 ans d’échanges tendus, suite à l’intervention française au Rwanda durant le génocide des Tutsis dans ce pays. Les relations entre les deux pays se sont nettement réchauffées ces dernières années, sous la présidence française d’Emmanuel Macron. En visite à Paris cette semaine pour le Sommet sur l’économie africaine, le président rwandais Paul Kagame s’est félicité de cette normalisation des relations entre les 2 pays lors d’une interview exclusive à RFI et France 24. Marc Perelman : Monsieur le président, vous avez salué un récent rapport d’un historien français comme étant « un pas important ». Le rapport Duclert commandé par le président français Emmanuel Macron conclut que « La France porte une responsabilité lourde et accablante » dans le génocide des Tutsis de 1994. Le président français devrait se rendre au Rwanda dans quelques jours. Est-ce un tournant dans vos relations ? Sommes-nous au bord d’une totale normalisation des relations entre la France et le Rwanda ? Paul Kagame : Pour commencer, comme nous l’avons déjà dit, je pense que c’est un grand pas en avant que nous saluons côté Rwanda et je pense qu’il en va de même pour beaucoup en France. Nous pouvons en effet établir les faits, faire ressortir la vérité par des personnes indépendantes, des commissions indépendantes puisqu’il y a le rapport Duclert qui est sorti, ainsi qu’une autre commission de notre côté, la commission Muse qui a livré son rapport. Il y a donc une convergence sur les faits, les preuves de ce qui s’est passé. Je pense que la France et le Rwanda ont ainsi la possibilité dès à présent, ont une bonne base sur laquelle nouer de bonnes relations comme cela aurait dû être le cas. Et ensuite, pour ce qui est du reste, nous pouvons laisser cela derrière nous, ne pas l’oublier, mais pardonner et aller de l’avant de la meilleure façon. Et je pense qu’effectivement, nous avançons très bien. Alexandra Brangeon : Monsieur le président, vous parlez d’avancée, de convergences de faits. Le rapport a conclu à la « responsabilité accablante » de la France, mais il n’a pas conclu à la complicité de la France. Etes-vous d’accord avec cette conclusion ? Je suis d’accord avec beaucoup de choses établies par les deux rapports. Un travail supplémentaire peut être réalisé, mais la chose la plus importante a été traitée. Lorsque vous parlez de la « responsabilité accablante », ça, c’est un terme très connoté, très chargé. Ce n’est pas à moi de dire : ‘c’est ce qu’ils auraient dû dire’ ou ‘les choses sont ainsi’. Mais je peux m’en accommoder et dire : prenons acte de ce qui a été établi, c’est-à-dire cette « responsabilité accablante ». A.B. : Vous dites que vous pouvez vous en accommoder, mais dans une interview de 2014, vous avez dit que la France n’était pas seulement complice, mais qu’elle avait participé de façon active au génocide. Qu’est-ce qui a changé depuis lors ? Pour moi, j’ai le droit d’avoir ma propre opinion. J’ai vécu cette situation. J’en faisais partie. Donc, j’ai dit ce que j’avais à dire. Je peux même croire ce que j’avais dit à l’époque, même maintenant. Mais nous parlons de commissions indépendantes qui se sont penchées sur cette situation et le fait, comme vous le dites, qu’elles ne se soient pas prononcées dans un sens ou dans un autre, c’est leur problème et pas le mien. M.P. : Les Etats-Unis, les Nations unies, la Belgique – ancien empire colonial –, se sont tous formellement excusés de ce qu’ils ont fait ou pas fait en 1994. Ce n’est pas le cas de la France. Souhaitez-vous que la France s’excuse comme un geste de bonne volonté pour bâtir cette nouvelle relation que vous décrivez ? Tout ce qui compte, c’est vraiment à la France de décider ce qu’il lui convient le mieux. La pire des choses, et je ne souhaiterais pas faire cela, c’est de demander à quiconque de présenter des excuses ou de faire ceci ou cela. Je m’en remets à eux de s’exprimer, que cela ressorte de façon honnête et franche. C’est au monde de juger, pas à moi. M. P. : Mais ce serait un geste important. Je comprends que vous n’allez pas le demander. Mais si cela devait se passer, vous le considéreriez comme important ? Je pense que oui. Dès lors que quelqu’un reconnaît qu’il y a un problème et agit en conséquence, c’est le meilleur résultat que je saluerais. M. P. : Comme vous auriez apprécié le fait qu’un ambassadeur français aille au Rwanda après des années sans que ce soit le cas ? Oui, tout à fait. Nous sommes dans un processus de normalisation. M. P. : Vous pensez que ce sera le cas bientôt ? Je le souhaite, mais c’est à la France d’en décider. M.P. : Il y a quelques mois, la France a arrêté Félicien Kabuga. Il était pour ainsi dire le financier du génocide. D’après vous, est-ce un signal qui montre que la France est enfin réellement prête à poursuivre les génocidaires sur son sol ? Je pense que c’est un bon début. On peut sans doute faire davantage. Donc, mon point de vue, c’est d’encourager, que les bonnes choses continuent à se produire dès lors que la France est disposée à le faire. Il y a encore un certain nombre de génocidaires présumés qui sont en France, dont les procès n’ont pas été traités comme ils auraient dû l’être. M.P. : Prenons un exemple, Agathe Habyarimana, veuve de l'ex-président rwandais [Juvenal Habyarimana] tué, a des ennuis judiciaires ici en France. Souhaiteriez-vous que la France l’expulse, l’extrade ? Ce serait bien sûr un geste très symbolique. C’est une situation qui pèse sur les relations depuis des années. Oui, je pense que la situation peut encore s’améliorer avec Agathe ou d’autres individus, ils sont nombreux ici. M.P. : Mais elle serait importante, n’est-ce pas ? Oui. Elle en fait partie. Elle est sur la liste, sur la très longue liste. Elle est tout en haut. Mais, c’est la France qui prendra la décision. Je ne vais surtout pas prodiguer de conseils. Je peux simplement leur demander et que cela soit fait officiellement par les canaux officiels. Mais, je ne cherche nullement à leur dire quoi faire. Je peux simplement émettre la demande. A.B. : Toujours à propos de justice et de responsabilité, le mois dernier, Denis Mukwege, prix Nobel de la paix congolaise, était à Paris. Il a demandé à la France d’aider à ce que justice soit faite contre les responsables des crimes commis à l’est de la RDC. Certains sont le fait de soldats de la région, de pays voisins, selon des experts des Nations unies. Seriez-vous d’accord pour que des officiers rwandais soient poursuivis pour des crimes commis en RDC suite au génocide ? Comme vous le savez peut-être, le rapport du projet Mapping a été extrêmement controversé. Et en réalité, il est hautement contesté par les gens que ce soit en RDC ou dans les pays voisins. Il a été très politisé. Mukwege devient un symbole, un outil de ces forces que l’on n’aperçoit pas et il reçoit le prix Nobel, donc on lui dit quoi dire. Et j’ajouterai qu’il y a d’autres rapports qui sont sortis qui contestent, qui disent tout à fait l’inverse. A.B. : Le contraire ? Qu’il n’y a pas eu de crimes dans la région ? Mais, il n’y a pas eu de crimes. A.B. : A l’est de la RDC ? Non, absolument pas, que ce soit par les personnes évoquées ou les pays cités. C’est, si vous voulez, la théorie du double génocide, qui est à l’œuvre ici. M.P. : Dans l’est de la RDC, la situation sécuritaire demeure très mauvaise. Certains disent qu’elle continue à se détériorer. Le gouvernement congolais a décrété un état de siège dans deux zones, Ituri et Nord-Kivu, pour 30 jours peut-être plus. Est-ce que c’est une bonne mesure, la soutenez-vous ? L’état d’urgence à mes yeux, c’était un peu comme si on disait ‘il y a un énorme problème ici, prenons des mesures qui vont nous donner une bonne base pour traiter les choses’. C’est pourquoi je dis que c’est une chose que de mettre en place d’état d’urgence. Pour ma part, je le ferai. Mais je suivrais cela aussi par des actions bien réfléchies et planifiées pour traiter les choses de façon concrète et de ne pas repasser sur les choses et d’avoir les mêmes problèmes au bout de cinq ans ou un problème encore plus grand. Mais, il y a aussi les forces des Nations unies. Et les Nations unies qui sont venues de l’extérieur et qui sont là depuis maintenant 24 ans. Mais, il y a toujours ces responsabilités du monde qui sont passées sous silence. Et personne ne dit : « Mais qu’avez-vous fait là pendant 24 ans, vous y êtes allés pour régler un problème, que s’est-il passé ? M.P. : C’est un échec ? Je pense que c’est un énorme échec, c’est peu dire. A.B. : A propos d’en faire plus, les relations entre votre pays et la RDC semblent s’être améliorées depuis l’élection du président Tshisekedi. Vous êtes d’accord pour renforcer la sécurité à la frontière entre les deux pays pour lutter contre les rebelles. Où en êtes-vous de ces discussions ? Envisagez-vous des opérations militaires conjointes ? Les discussions sont en cours, mais la chose la plus importante ici, c’est qu’au moins, il y a cette ambiance qui nous permet de dialoguer et qui faisait défaut auparavant. Et bien sûr, les gens qui travaillent ensemble trouvent une solution. A.B. : Mais des opérations militaires conjointes sont envisageables ? Oui, je pense que ce n’est pas à exclure. Mais cela dépend toujours de la situation au moment dit. Il faut que les deux parties discutent pour voir si cela peut marcher, quels sont les coûts d’une part, les bénéfices de l’autre, et qu’une décision peut être prise. Il faut que les gens soient souples. A.B. : Parce que, selon des experts des Nations unies, des militaires rwandais seraient déjà en train d’intervenir en RDC… Oui. Mais moi, je souhaite qu’ils aillent encore plus loin, que les Nations unies se posent la question : pourquoi le Rwanda devrait-il se rendre en RDC alors que ce sont eux les responsables de la situation ? M.P. : Cela signifie-t-il que vous reconnaissez qu’il y a des troupes rwandaises en RDC ? Non, non. Je ne reconnais pas ça du tout. C’est peut-être un échec. A.B. : Leur échec… En RDC… Un échec total. M.P. : Y a-t-il des troupes rwandaises en RDC en ce moment-même ? Non, si nous y étions, nous ne serions pas en échec. Ça, je peux vous assurer qu’on n’aurait pas échoué à régler le problème. A.B. : Pour en revenir aux affaires intérieures du Rwanda, Paul Rusesabagina, le héros du film Hôtel Rwanda, est en cours de jugement à Kigali. Il est sous le coup de 9 chefs d’accusation dont terrorisme et soutien à un groupe armé. Il dit n’avoir jamais encouragé la violence… Tout d’abord, il n’est pas seul dans ce procès. Il y a une vingtaine de prévenus qui comparaissent avec lui, accusés d’avoir commis ces crimes contre les Rwandais. Ils comparaissent tous au tribunal et certains d’entre eux, quelques-uns donnent des preuves accablantes contre lui. Donc, je ne vois pas pourquoi les gens font tout ce bruit. Il est devant le tribunal, il n’est pas caché quelque part, il est au tribunal comme beaucoup d’autres. A.B. : Vous dites, pourquoi tant de bruit autour de cette affaire ? C’est peut-être à cause de son arrestation. Il dit avoir été piégé pour revenir au Rwanda… Qui a-t-il de mal à piéger un criminel ? Lorsque vous le trouvez, qu’est-ce que vous en faites ? Vous le traduisez devant la justice, c’est acceptable, non ? M.P. : Les Etats-Unis, l’Union européenne et d’autres ont exprimé leur préoccupation au sujet de son procès. Sera-t-il équitable ? Ils suspectent que ce ne sera pas le cas en raison de la manière dont il a été piégé et ils ne pensent pas qu’il aura le droit à un procès équitable. J’imagine que cela vous préoccupe ? Bien sûr, moi, j’en appelle à un procès équitable de mon côté. Ce n’est pas le Royaume-Uni ou les Etats-Unis ou l’Union européenne. Non, je souhaite voir un procès équitable aussi. Pourquoi ? Le fait d’être équitable appartient à l’Europe, aux Etats-Unis ou à quelqu’un d’autre, et pas à nous. Pourquoi ? Oui, vous savez, c’est ainsi que les gens disent des choses insensées et finissent par être racistes. C’est comme si on disait, la seule façon d’être juste en Afrique ou au Rwanda, c’est que cela soit surveillé par l’Europe, les Etats-Unis ou un autre pays. Non, pas du tout. A.B. : C’est peut-être parce que votre régime est accusé par des think tank et des ONG de réduire les critiques au silence ? Je vais vous donner un autre exemple : le chanteur de gospel rwandais Kizito Mihigo, qui a critiqué votre régime, a été accusé d’incitation à la haine et est mort dans une cellule de police. Selon la version officielle, il s’est suicidé. Mais, ce n’est pas l‘avis d’ONG des droits de l’homme. Les préoccupations sont là, mais moi, je n’ai pas ces préoccupations. Tout est réglé par les enquêtes et le tribunal. A.B. : Vous accepteriez une enquête indépendante ? Indépendante de quoi ? C’est-à-dire que l’on doit sans cesse avoir une enquête indépendante pour des choses qui se sont produites ici à Paris en France ? A.B. : Pour conclure, vous êtes chef d’Etat depuis 21 ans. Les prochaines élections ont lieu dans trois ans. Serez-vous candidat ? Vous savez, surtout je souhaite que Dieu continue à m’accorder une bonne santé. Cela est sur un plan personnel. Maintenant, pour ce qui est de la politique, les Rwandais vont décider et je peux aussi prendre une décision personnelle. Et si les Rwandais disent : ‘non, nous souhaitons vous garder’, c’est important. Mais je peux aussi leur dire : ‘vous savez, je peux aller faire autre chose’.
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Le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu son débat annuel sur les violences sexuelles liées aux conflits. A cette occasion, les membres du Conseil ont écouté Denis Mukwege, le « Docteur qui répare les femmes » victimes de violences sexuelles commises par les forces et groupes armées dans l’est de la République démocratique du Congo. S’il salue le fait que la question des violences sexuelles liées aux conflits gagne en visibilité et soit à l’ordre du jour de la communauté internationale, le Dr Mukwege déplore la poursuite de ces violences.
Ten odcinek to dla nas okazja, by przybliżyć Wam kilka ciekawych pozycji, które za temat biorą sobie kobiece ciało. Pierwsza z nich, „Obsesja piękna”, dzięki psychologicznemu podejściu stara się odpowiedzieć na pytanie, co z kobiecym ciałem i tym samym z kobiecą psychiką czyni obsesja na punkcie wyglądu. „Constellations” Sinéad Gleeson bada relację, jaka zachodzi między ciałem i tożsamością, w tym celu odnosząc się nawet do sztuki współczesnej. „W trzewiach świata” Eve Ensler to zaproszenie do intymnego spotkania z chorobą, jaką jest nowotwór, która nie tylko pozwala autorce odnowić relację z samą sobą i swoim ciałem, ale także ze swoimi najbliższymi. W podkaście pada też nazwisko Denisa Mukwege, kongijskiego działacza i ginekologa. Zachęcamy Was do obejrzenia filmu dokumentalnego „City of Joy” dostępnego na Netflixie i do posłuchania wywiadu z doktorem Mukwege, który przeprowadziła Emma Watson: https://www.youtube.com/watch?v=uU9a5E-6UUI To bardzo długi wywiad, ale naprawdę polecamy Wam go w całości! Książki, o których rozmawiamy w podkaście, to: Renee Engeln, „Obsesja piękna. Jak kultura popularna krzywdzi dziewczynki i kobiety”, tłum. Marta Bazylewska, wydawnictwo Buchmann; Sinéad Gleeson „Constellations”, Pan McMillan; Eve Ensler, „W trzewiach świata”, tłum. Marta Zawadzka-Strączek, wydawnictwo W.A.B. Zachęcamy do odwiedzin na naszym profilu na Instagramie: https://www.instagram.com/juz_tlumacze i na Facebooku https://www.facebook.com/juz.tlumacze Intro: http://bit.ly/jennush
A surgeon and gynecologist, Nobel Peace Prize Laureate Dr. Muwkege has spent over twenty years treating women survivors of rape in the Democratic Republic of Congo and supporting their quest for justice. With a team of doctors and community leaders, Dr. Mukwege runs Panzi Hospital and the Panzi Foundation, which offer physical, psycho-social, economic and legal support to survivors. We talk to Dr. Mukwege about how he offers survivors hope and healing, in spite of continuous death threats and a horrific civil war. Special thanks to Ngofeen Mputubwele who voiced Dr. Mukwege in English, and to the various podcasters gathered by Paula Rogo from Africa Podfest for also lending their voices to the women featured in today’s episode: Lulu Jemimah of RealTalk256, Nuura Abdi and Teddy Mmasi of The Chai Podcast, Munirah Kaoneka of The Kaya Sessions and Sharon Rwaky of Cinema Red Pill podcast.This episode was produced by Colette Salima, in collaboration with our lead producer Caro Rolando. The story was edited by David Alandete, mixed by Martine Chaussard, and mastered by Laurent Apffel. Our team includes assistant producer Laura Ubaté, production manager Luis Gil, and executive producer Martina Castro. Georgetown University's liaison to the podcast is Sarah Rutherford.Season two of Seeking Peace is produced by Georgetown University's Institute for Women, Peace and Security and Adonde Media, in collaboration with Our Secure Future. Find all of our episodes and transcripts at SeekingPeacePodcast.com. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:54:23 - La Librairie francophone - par : Emmanuel Kherad - Au programme un entretien-reportage dans Paris-Monparnasse avec Laurent Gaudé qui convoque les fantômes du passé, une balade en Belgique à distance avec Martine Alet et des entretiens avec Maryse Wolinski et le prix Nobel de la paix Denis Mugwege - invités : Laurent Gaudé, Mathilde Alet, Maryse WOLINSKI, Denis Mukwege, Guy-Bernard Cadière - Laurent GAUDE pour " Paris mile vies " aux éditions Actes Sud, Mathilde ALET pour " L'ennui des après-midi sans fin" aux éditions Les Arènes, Maryse WOLINSKI, Denis MUKWEGE, Guy-Bernard CADIERE
Le rapport Mapping, publié en octobre 2010, a été élaboré par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme. Basé sur une enquête réalisée par 33 experts congolais et internationaux entre 2008 et 2009, il répertorie les violations les plus graves des droits humains commises en RDC entre 1993 et 2003, période marquée par deux guerres. Le rapport identifie 617 actes pouvant être qualifiés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, et compile une liste des principaux responsables, gardée confidentielle à ce jour. Depuis sa publication, il a été totalement enterré. Mais une évolution dans le dossier pourrait bien venir d'Europe. Invités :- Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’Association Mémoire Traumatique et Victimologie, membre du Comité Scientifique de la Chaire internationale Mukwege à Liège en Belgique. - Geneviève Garrigos, conseillère de Paris, défenseur des Droits Humains, ancienne présidente d’Amnesty France, vice-présidente de la Sous-Commission des Questions Internationales et Européennes de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’homme. - Clément Boursin, responsable Afrique à l’ACAT, Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture. Rapport MAPPING : - RDC: Projet « Mapping » concernant les violations des droits de l’homme 1993-2003- Rapport du Projet Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la République démocratique du Congo.
A Bukavu, au Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), une marche pacifique a été organisée ce jeudi par les forces vives de la société civile et la fondation Panzi du Dr Denis Mukwege. Objectif : marquer le 10eme anniversaire du Rapport Mapping du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, décrivant plus de 600 incidents violents survenus dans le pays, entre 1993-2003, et pour lequel aucune des recommandations n’a été mise en œuvre ; aucun des crimes n’a été jugé.
Nuove minacce di morte per il premio nobel congolese Mukwege. Per Bachelet è un eroe che va difeso. Usa, il marito di Pete Buttigieg si racconta in un'autobiografia. E parla anche degli abusi sessuali subiti.J.K. Rowling restituisce il premio umanitario Ripple of Hope, dopo le critiche per le sue opinioni sull'identità di genere. Iran: uomo arrestato dopo le accuse di stupro su Twitter. Venezia: Women in cinema, nasce il premio per la visibilità delle donne.
Nuove minacce di morte per il premio nobel congolese Mukwege. Per Bachelet è un eroe che va difeso. Usa, il marito di Pete Buttigieg si racconta in un'autobiografia. E parla anche degli abusi sessuali subiti.J.K. Rowling restituisce il premio umanitario Ripple of Hope, dopo le critiche per le sue opinioni sull'identità di genere. Iran: uomo arrestato dopo le accuse di stupro su Twitter. Venezia: Women in cinema, nasce il premio per la visibilità delle donne.
El COVID-19 lleva a los refugiados nicaragüenses al hambre y la desesperación; Laura causó una ola de destrucción, y aún falta el 70% de la temporada de huracanes en el Atlántico; Bachelet pide protección y justicia para el doctor Mukwege, ganador del Nóbel de Paz; y Guterres llama a la India a convertirse en una “superpotencia mundial” contra el cambio climático.
Kamishna Mkuu wa Haki za Binadamu wa Umoja wa Mataifa, Michelle Bachelet ameeleza wasiwasi wake juu ya vitisho vya hivi karibuni vya mauaji dhidi ya mtetezi wa haki za binadamu nchini Jamhuri ya Kidemorkasia ya Congo, DRC na mshindi wa tuzo ya amani ya Nobel, Dkt. Dennis Mukwege.Flora Nducha na ripoti kamili.
Der kongolesische Gynäkologe, Chirurg und Menschenrechtler Denis Mukwege wurde 2018 mit dem Friedensnobelpreis ausgezeichnet, für seine Arbeit gegen sexuelle Gewalt in den Kongo-Kriegen. Bereits 2012 entging Mukwege nur knapp einem Mordanschlag, nun gibt es wieder vermehrt Morddrohungen gegen den Mediziner. „Genau weiß man nicht, wo die Morddrohungen herkommen“, sagt Gisela Schneider, die Direktorin des Deutschen Instituts für Ärztliche Mission, die immer wieder mit Denis Mukwege zusammenarbeitet. Im letzten halben Jahr habe es aber eine Zunahme der Gewalt im Ostkongo gegeben. Mukweges klare Forderungen nach einem Ende der Straflosigkeit und einem Sonder-Tribunal für die Kriegsverbrechen im Kongo könnten von den Milizen, die im Ostkongo aktiv sind, als gefährlich betrachtet werden. Deshalb sei sein Schutz durch die UN und die Regierung jetzt verstärkt worden.
A sixteen minute solo episode about James Kabarebe, special presidential advisor in Rwanda, and his recent threatening comments towards Congolese doctor Denis Mukwege. Read my profile of Mukwege from 2013 Why is Rwanda so afraid of Dr. Mukwege? france-rwanda August 14, 2020 A petition from Bukavu – end impunity in Congo August 2020 The UN … Continue reading "AEP 64: Rwanda threatens Congolese doctor"
Sujets de la semaine : La Parole aux Animaux (Chronique de Coco) Macho Narcicus Dr Mukwege (Chronique de Doc Joe) Le Saviez-Vous (Chronique de Jay) Musiques : Village People - Macho Man Doc Gyneco - Viens Voir Le Docteur Kanye West ft. Travis Scott - Wash Us In The Blood Facebook : Ça Dit Quoi? sur Mon Paris FM
Les Congolais·ses connus·es à travers le monde sont une fierté pour le pays et sa diaspora : qu’ils soient footballeurs comme Vincent Kompany, Romelu Lukaku, Blaise Matuidi ou Presnel Kimpembe, basketteurs comme Bismack Bimoyo, qu’ils soient rappeurs comme Shay, Damso ou Youssoupha, philanthrope comme l’ancienne top-modèle Noëlla Coursaris Prix Nobel de la Paix comme le Dr Mukwege. Le cinéma, la littérature et l’humour sont également autant de domaines dans lesquels on peut retrouver des Congolais qui s’illustrent. Des rôles modèles qui peuvent inspirer les jeunes. DIASPORAMA est le podcast des jeunes de la diaspora congolaise. Il brosse un portrait contemporain de la relation qu’entretiennent ces jeunes par rapport à leurs origines, et à leurs influences dans leur quotidien. Chaque épisode est présenté et modéré par Selemani, un pur sirop de Liège, comme elle aime à le dire : 100% congolaise et 100% liégeoise. Cette jeune étudiante de 23 ans, accompagnée de ses invités, nous propose un voyage riche en échanges sur différents thèmes qui intéressent les jeunes belgo-congolais. Dans cet épisode, Selemani est accompagnée de : Jeny Bonsenge est la nouvelle ambassadrice de danse afro dans le monde « made in Molenbeek », comme l’aiment à l’appeler les médias, depuis son passage remarqué dans le très célèbre show américain « The Ellen Show », présenté par Ellen Degeneres. Si elle incarne désormais la dance afro en Belgique, elle a également réussi à se faire un nom dans d'autres styles de danse comme le hip hop, la house et le dancehall. Percy Luzolo 28 ans, est un artiste belge d’origine congolaise. À la frontière entre la rumba congolaise et les sonorités hip-hop américaines, il est aussi parolier et philosophe.
durée : 00:03:04 - Un monde d'avance - Figure mondialement connue, le docteur Denis Mukwege s’était engagé pour lutter contre le coronavirus au sein d’un comité. Face au manque de moyen, il a décidé de démissionner.
Rendez-vous avec la star congolaise de Goma, Innoss’B ! Retour sur son incroyable parcourt. Enfant star à l’âge de 13 ans, il nous raconte sa course de fond dans l’industrie musicale de cette dernière décennie. Actuellement en Europe pour une tournée à guichet complet suite à son tube Yo Pe qui cumule plus de 80 de millions de vues sur YouTube, le prodige n’en oublie pas moins ses racines et appelle à la paix au Nord-Kivu. Pour cet épisode c’est le leader ivoirien des Kiff No Beat, Didi B qui pose la question mystère et la brillantissime journaliste et assistante du docteur Mukwege, Maud-Salomé Ekila qui livre un billet d’humeur poignant.
durée : 00:29:41 - Service protestant - par : Benjamin Bories - Entretien avec un homme de foi et de conviction qui prend en charge les victimes de viols en RDC - réalisation : Delphine Lemer - invités : François Clavairoly Président de la Fédération protestante de France; Denis Mukwege Prix Nobel de la Paix 2018
Marika Griehsel är frilansjournalist som under åren har bevakat många krig och konflikter. Ett mönster hon sett är det sexuella våld som framförallt flickor och kvinnor utsätts för som en taktik för att slå sönder ett samhälle. Det är inget nytt fenomen utan har pågått i många många år men det var först när Margot Wallström utsågs till FN:s generalsekreterares särskilda representant i frågor som rör konfliktrelaterat sexuellt våld och initierade resolution 1960 som sexuellt våld kom att ses som en säkerhetspolitisk fråga. Marika berättar om möten med utsatta kvinnor och trycker på hur viktigt Dr. Mukwege och hans personals arbete med att samla in vittnesmålen är för att förövarna ska kunna ställas till svars. Men att använda sex som maktmedel är något som även svenska journalister och människorättsaktivister, främst kvinnor, utsätts för. Det är en utveckling som hotar vår demokrati. Länktips hittar du på avsnittets webbsida
For our September Narrative Medicine Rounds, we welcome Eve Ensler, the Tony Award winning playwright, activist, and author of the Obie Award winning theatrical phenomenon The Vagina Monologues, published in over 48 languages, performed in over 140 countries and recently heralded by The New York Times as one of the most important plays of the past 25 years, among numerous other honors. Ensler will speak about her new book The Apology, a powerful memoir where she revisits her childhood in an imagined letter from her abusive father. In a recent review, The Guardian's Arifa Akbar called The Apology a "profound, imaginative and devastating book." Moderating the event will be Suzanne B. Goldberg, Columbia University Executive Vice President for University Life and Director, Center for Gender & Sexuality Law & Sexuality and Gender Law Clinic. In addition, a representative from the Sexual Violence Response & Rape Crisis/Anti-Violence Support Center, Columbia Health, will be at the talk to answer questions and provide information. Ensler is the founder of V-Day, the 20-year-old global activist movement, which has raised over 100 million dollars to end violence to and against all women and girls (cisgender, transgender and gender non-conforming). She is also the founder of One Billion Rising, the largest global mass action to end gender-based violence in over 200 countries. She is a co-founder of the City of Joy, a revolutionary center for women survivors of violence in Bukavu, Eastern Democratic Republic of Congo (DRC), along with Christine Schuler Deschryver and Dr. Denis Mukwege, and appeared – along with Ms. Deschryver and Dr. Mukwege – in the award-winning documentary film City of Joy released globally as a Netflix Original in 190 countries. Her writings regularly appear in The Guardian and TIME Magazine. She was named one of Newsweek’s “150 Women Who Changed the World” and The Guardian’s “100 Most Influential Women.” Ensler is the 2018 recipient of the Lucille Lortel Lifetime Achievement Award and the Lily Award. A survivor of violence, this author and activist has dedicated her life to ending violence against women and girls.
Puntata del 16 luglio 2019 - A cura di Tommaso Perrone
37. Deutscher Evangelischer Kirchentag - Christen diskutieren über Vertrauen und Verantwortung / Ökologische Revolution? Fridays for future-Bewegung mischt den Kirchentag auf / Europas Verantwortung angesichts von Migration und Seenotrettung / Nobelpreisträger Mukwege auf dem Kirchentag: Europas Profitgier fördert Despotismus / Verantwortung übernehmen - Kirchentag diskutiert über sexuellen Missbrauch und seine Aufarbeitung / Bundespräsident mahnt: Auch die digitale Welt braucht christliche Ethik! / Kirchentag übt Unterscheidung der Geister: Wie weit rechts ist zulässig?
Le docteur Denis Mukwege est l’invité d’Internationales. Médecin gynécologue, il a reçu le Prix nobel de la paix 2018, aux côtés de la jeune femme yézidie Nadia Murad, pour le combat qu’ils mènent contre le viol, utilisé comme arme de destruction massive dans les conflits. Le docteur Mukwege est connu pour son action à l’Hôpital de Panzi sur les hauteurs de Bukavu, dans l’est de la RDC, où il continue de soigner les victimes de viols d’une particulière cruauté, touchant les femmes, parfois les hommes, et aussi les enfants. Il dénonce aujourd’hui le manque de volonté politique pour mettre fin à cette pratique, en appelle à la justice, nécessaire pour que les survivants aient une chance de se reconstruire. Il pointe du doigt les responsables, notamment ceux qui profitent du trafic de minerais extraits par des populations réduites en esclavage. Il évoque également ses craintes face à la propagation du virus Ebola, toujours dans l’est de la RDC, une région où l’insécurité empêche la mise en place d’une riposte efficace. Denis Mukwege est interrogé par Sophie Malibeaux (RFI), Marilyne Baumard (le journal Le Monde) et Françoise Joly (TV5-Monde).
Après des années de consultations gynécologiques auprès de femmes de Seine-Saint-Denis, Ghada Hatem soupire : « la femme n’est pas maîtresse de son destin, c’est un objet qu’on se passe, un objet dont on se sert quand on a des besoins sexuels. C’est un objet qui permet de payer des dettes ». On l’imagine en colère, à fleur de peau, révoltée contre ces violences à l’encontre des femmes qu’elle prend en charge. Excisions, viols, passage à tabac, abus d’enfants… Révoltée, elle l’est. Mais elle ne laissera ni l’exaspération, ni la fébrilité entraver son chemin. Un grand regard clair, une voix tiède. C’est tout ce dont elle a besoin. Se reposer, dormir ? Elle a renoncé. Ghada Hatem vous laisse sans mot. Parce qu’elle se bat désormais pour essaimer partout en France. Parce que rien ne l’arrête, ni le flot de migrantes, ni ceux qui l’écoutent avec l’attention qu’on réserve aux « trucs de bonnes femmes ». Parce qu’elle a cette parole instinctive hors du commun, sans la moindre complaisance, sans la moindre brutalité. Vous éteignez les micros et Ghada Hatem reste là, légèrement soulagée, prête à vous ouvrir tous les mondes qu’elle garde toujours avec elle.
10.12.2018 Nûçeyên giring yên îro 10.12.2018 ji vê podkasta beê kurdî ya Radyoya Swêdê bibihîzin. Pêkêkar: Beir Kavak Derhêner: Shaho Mwany
Läkare, kvinnorättskämpe, nobelpristagare – och tungomålstalare. Denis Mukweges karismatiska tro på Jesus är den centrala drivkraften i hans fantastiska engagemang för fred och jämställdhet, något som media sällan pratar om. Varför finns en sådan beröringsskräck gentemot pingströrelsen? Dessutom pratar vi om Sarahs och Katarinas debattartikel i Dagen om varför frikyrkan behöver feminism, och den kommande filmen om Jesus som utspelar sig i dagens Sverige! Länkar: Feminismdebatt: https://www.dagen.se/debatt/frikyrkan-har-mycket-att-lara-av-radikalfeminismen-1.1243629 Jesusfilm: https://www.varldenidag.se/nyheter/ny-film-om-jesus-utspelar-sig-i-dagens-sverige/reprlc!bHEiYuMX6du@P0h0h7RWIQ/ Pingstvännen Mukwege: https://helapingsten.com/2018/10/05/denis-mukwege-en-pingstvan-som-forandrar-varlden/ Har du frågor, kommentarer eller tips på vad vi ska podda om? Maila oss på jesusfolket@gmail.com Bjud in oss att tala! https://helapingsten.com/boka/ Gilla Jesusfolket på Facebook! facebook.com/jesusfolket Följ oss på YouTube! youtube.com/helapingsten Och följ bloggen Hela Pingsten! helapingsten.com För info om hur du kan stödja Jesusfolket, gå till jerusalemprojektet.org/media
Ahead of today's Nobel Peace Prize Award Ceremony in Oslo, host Sarah Brown revisits her interview special with this years Nobel Peace Prize winner Dr Denis Mukwege. Dr Mukwege is a modern-day hero and a truly remarkable man, with an unwavering dedication to the physical and mental health of women. Using his medical expertise, Dr Mukwege has become a trusted witness to the physical consequences of gang rape. He has enduring courage for speaking up for change and working hour after hour, to operate and save the lives of women whose bodies and spirits are damaged. This interview special focuses on Dr. Denis Mukwege’s career as a world renowned gynaecological surgeon who founded the Panzi Hospital in Bukavu, to help women who are victims of gang rape and other sexual violences. These acts are a widely used as a tool of war in DRC, and are increasing so much so that the women of the DRC are seeing the threat of sexual violence encroaching on their everyday lives. His global influence is growing such that he is the world's leading male advocate against sexual violence offering both practical and advocacy solutions.
In this very first episode of Everyday Jesus, we discuss how we came up with the name, what it means and where we think this podcast is going. We have a good news segment where we discuss Dr. Mukwege, a nobel peace prize winner from Africa. Our unreached people group for the week is the Pashtun of Northern Afghanistan. Today's Word is John 1:1-18. www.everydayjesus.net www.facebook.com/everydayjesuspodcast Music: www.hooksounds.com
Lundúnaspjall var fyrst á dagskrá, Sigrún Davíðsdóttir sagði frá ágætri frammistöðu Theresu May, forsætisráðherra Bretlands, á flokksþingi Íhaldsflokksins sem lauk í síðustu viku. Nýjustu fréttir af Brexit-viðræðunum voru einnig tíundaðar og sérstaklega fjallað um landamæri Írlands og Norður-Írlands sem er eitt af nokkrum mjög flóknum og mikilvægum úrlausnarefnum. Félag leigjenda hjá Félagsbústöðum h.f. var stofnað fyrir helgi. Pála Sjöfn Þórarinsdóttir var kjörin formaður og hún sagði frá félaginu og baráttumálum þess. Næstum þúsund bíða eftir íbúðum hjá Félagsbústöðum og sjálf beið hún í tíu ár eftir íbúð. Að sögn Pálu er þjónusta fyrirtækisins ekki nógu góð, erindum og kvörtunum er sinnt seint og illa og segir hún fjölda fólks búa í mygluskemmdum íbúðum með tilheyrandi áhrif á heilsu og líðan. Vera Illugadóttir sagði frá Denis Mukwege og Nadiu Murad, handhöfum Friðarverðlauna Nóbels í ár. Mukwege er kongóskur kvensjúkdómalæknir og Murad 25 ára írösk baráttukona, þau hafa barist gegn notkun kynferðisofbeldis sem vopns í stríðsátökum. Miðborg Reykjavíkur hefur breyst mikið á fáuum árum. Ferðaþjónustan er allsráðandi í þessum elsta hluta borgarinnar, hótel hafa risið, ferðamannagisting er í ótal íbúðum sem áður hýstu borgarbúa og verslunarhúsnæði hefur verið tekið undir veitingastaði eða aðra þjónustu við ferðamenn. Lífsgæði hefðbundinna íbúa hafa skerst. Benóný Ægisson, íbúi í miðborginni og formaður Íbúasamtaka miðborgar Reykjavíkur, sagði frá þróuninni og baráttu samtakanna fyrir hagsmunum íbúa. Tónlist: For what it's worth - Buffalo Springfield. Dagur ei meir - Stuðmenn. Mousonsu - Jupiter & Okwess. Risalat hob saghira - Kazem al Saher.
Denis Mukwege, den kongolesiske läkaren har fått fredspriset för sin kamp för utsatta kvinnor. Och P4 Världen har träffat honom i Kongo. Hör om förvirrat val i Bosnien, möjligen våldsamt i Kamerun och landet som kalrade sig utan en regering i över 500 dagar. Medverkande: Denis Mukwege, fredspristagare, Andreas Liljeheden, Brysselkorrespondent, Johanna Melén, Östeuropakorrespondent.
Mot d'ouverture et tour de table avec les chroniqueurs; La une des quotidiens avec Karima Brikh; Entrevue avec Myrta Mantzavrakos:Inspections en salubrité dans les restaurants; Actualité française avec Jean-François Kahn:La culture est passée à droite; Ouverture avec Claude Saucier:Charles Aznavour; Extrait de Julienne Lusenge sur le travail du Dr Mukwege; Chronique de Michel Nadeau:Estimation de l'argent remis par la CAQ aux citoyens; Actualité au Québec avec Isabelle Porter:Agrandissement de la mine de Malartic; Musique avec Claude Saucier:Nouvel album pour Willie Nelson; Ouverture avec Michel Coulombe:Filmographie de C. Aznavour et extrait d'entrevue; Horticulture avec Jean-Claude Vigor:Questions des auditeurs et auditrices; Gastronomie avec Philippe Mollé:Histoire du vinaigre balsamique; Cinéma avec Michel Coulombe:Une étoile est née, Colette et At First Sight; Cinéma plus avec Michel Coulombe:Lancement 2018 de Wapikoni Mobile; Hommage à Pierre Théberge avec Nathalie Bondil; Entrevue avec Jean-Pier
* Nobels fredspris til Mukwege og Murad * Protest mot bompengeprotest * Det offisielle Norge drar til Kina * Trigger warning - innholdsadvarsler
Nûçeyên giring yên îro 05.10.2018 ji vê podkasta beê kurdî yê Radyoya Swêdê bibihîzin. . -- Pêkêkar: Sidki Hirori Derhîner: Nishtman Irandoust
Warar iyo Barnaamijyo Af Soomali ah
Die Jesidin Nadia Murad und der kongolesische Arzt Denis Mukwege sind im Kampf gegen sexuelle Gewalt vereint. Der Nobelpreis für die beiden ist gerechtfertigt, sind sich Isabel Pfaff und Moritz Baumstieger sicher.
1-Meglio tardi che mai: Nobel per la Pace 2018 assegnato alle vittime degli stupri in guerra...Premiata la yazida Nadia Murad e il ginecologo congolese denis Mukwenge ..( Danilo di Biasio – Fdu e Raffaele Masto) - ..2-Stati Uniti: il giudice Cavanaugh, accusato di molestie sessuali, ha supera il voto procedurale. Domani il voto finale ma la sua nomina alla corte suprema non è ancora certa al 100%...( Alessandra Farkas) ..3- Giallo sulla scomparsa del prsidente di Interpol nonché vice ministro degli interni cinese. Meng Hongwei sarebbe stato fermato a Pechino. ( Gabriele Battaglia) ..4-Brasile. Domenica primo turno delle presidenziali. Favorito Bolsonaro, candidato dell’estrema destra. ( Lorenzo Andraghetti) ..5-Si vota anche in Bosnia. La morte sospetta di un giovane serbo a Banja Luka rischia di fare saltare i piani dei nazionalisti. ( Alfredo Sasso – Obc) ..6-La Bolivia non avrà un accesso al mare. La corte dell’Aja ha dato ragione al Cile...( Alfredo Somoza)
1-Meglio tardi che mai: Nobel per la Pace 2018 assegnato alle vittime degli stupri in guerra...Premiata la yazida Nadia Murad e il ginecologo congolese denis Mukwenge ..( Danilo di Biasio – Fdu e Raffaele Masto) - ..2-Stati Uniti: il giudice Cavanaugh, accusato di molestie sessuali, ha supera il voto procedurale. Domani il voto finale ma la sua nomina alla corte suprema non è ancora certa al 100%...( Alessandra Farkas) ..3- Giallo sulla scomparsa del prsidente di Interpol nonché vice ministro degli interni cinese. Meng Hongwei sarebbe stato fermato a Pechino. ( Gabriele Battaglia) ..4-Brasile. Domenica primo turno delle presidenziali. Favorito Bolsonaro, candidato dell’estrema destra. ( Lorenzo Andraghetti) ..5-Si vota anche in Bosnia. La morte sospetta di un giovane serbo a Banja Luka rischia di fare saltare i piani dei nazionalisti. ( Alfredo Sasso – Obc) ..6-La Bolivia non avrà un accesso al mare. La corte dell’Aja ha dato ragione al Cile...( Alfredo Somoza)
Sarah Brown talks to Dr. Denis Mukwege, a doctor saving women’s lives in Panzi Hospital in Bukavu, Democratic Republic of the Congo (DRC). Dr Mukwege is a modern-day hero and a truly remarkable man, with an unwavering dedication to the physical and mental health of women. Using his medical expertise, Dr. Mukwege has become a trusted witness to the physical consequences of gang rape. He has enduring courage for speaking up for change and working hour after hour, to operate and save the lives of women whose bodies and spirits are damaged. This interview special focuses on Dr. Denis Mukwege’s career as a world renowned gynecological surgeon who founded the Panzi Hospital in Bukavu, to help women who are victims of gang rape and other sexual violences. These acts are a widely used as a tool of war in DRC, and are increasing so much so that the women of the DRC are seeing the threat of sexual violence encroaching on their everyday lives. His global influence is growing such that he is the world's leading male advocate against sexual violence offering both practical and advocacy solutions. Dr. Mukwege has been nominated for the Nobel Peace Prize no less than three times, yet remains modest and selflessly dedicated to his work and to the wider campaign to change what is happening to women in the DRC and other conflict zones. Listen to Dr. Mukwege talk about his life’s work at the Panzi Hospital and on the global stage.
I nya avsnittet av podcasten ”Mer än bara ord” träffar ni författaren och journalisten Birger Thureson, som har skrivit boken ”Vittnet som vägrade tiga”. Boken handlar om baptistmissionären E.V. Sjöblom, som i slutet av 1800-talet agerade visselblåsare och var med och avslöjade kung Leopold II:s fruktansvärda människoslakt i Kongo. – Han var den starkaste rösten som kritiserade kung Leopold, berättar Thureson. Sjöbloms bragd är ett bortglömt stycke missionshistoria och med sin nyutgivna bok hoppas Thureson kunna uppmärksamma den tidiga missionens bravader. – Jag vill också inspirera ungdomen till mission, säger Thureson. Det är inte bara en gammal historia, utan det finns paralleller till dagens Kongo, där nya övergrepp sker på befolkningen i girighetens namn. Bokens förord är skrivet av Dr Denis Mukwege, som är glad över att Thureson har skrivit om Sjöblom. – Min förhoppning är att boken ska få fungera som en väckarklocka. Också i dag behövs nämligen röster som avslöjar orättvisor och orättfärdigt förtryck av mänskliga rättigheter, skriver Mukwege i förordet. ------------------------------------------------- Mer än bara ord är en intervjupodcast från Sjöbergs Förlag. Läs mer om förlagets böcker på www.sjobergsforlag.se. Birger Thureson är författare till böckerna Vittnet som vägrade tiga, samt Korsbytet.
Kan vi förstå Donald Trump bättre genom att känna till hans kyrkliga bakgrund? Hör om den legendariska framgångsteologen pastor Peale, vars predikningar nu ekar i Donald Trumps politiska retorik. Ett år efter de rasistiska skolmorden i TrollhättanDen 22 oktober 2015 gick 21-årige Anton Lundin Pettersson in på grundskolan Kronan i Trollhättan, beväpnad med svärd och kniv. Tre personer mördades, en 15-årig elev, en elevassistent och en matematiklärare. Hur lever dådet kvar hos människor i Trollhättan? Är det viktigt att minnas eller bättre att glömma och gå vidare? Vi intervjuar Salima Daidan, politiker och en aktiv kraft i integrationsarbetet i Trollhättan. I den humanitära katastrofens spår i MosulEn flyktingvåg väntas i de militära stridernas spår i Mosul, och bland dem finns många kvinnor som hållits som sexslavar av IS. Hur utbrett har det sexuella våldet varit? Kommer IS att kunna ställas till svars för krigsbrott. Möt Karouk Said, läkare och verksam i den svenska biståndsorganisationen Quandil. – I varje våldtagen kvinna ser jag min egen fru.Det säger gynekologen och pastorn Denis Mukwege, känd för sitt arbete för våldtagna kvinnor i republiken Kongo. För sjutton år sedan grundade han Panzi-sjukhuset där kvinnor som utsatts för brutala sexövergrepp får vård. I dagarna är det Sverigepremiär för en dokumentärfilm om hans arbete, "The man who mends women". Vår reporter Matilda Ljungkvist har träffat Dr Mukwege. Podden som vill lyfta muslimska perspektivKonst, korsfästelse, halal-slakt och importerade imamer… några av ämnena som lyfts i en ny podd som startade för några månader sedan. ”För dig som vill utmana dina föreställningar och få nya perspektiv” är devisen. Salih Tufekcioglu och Salahuddin Barakat, upphovsmännen bakom podden ”Muslimska Perspektiv” , gästar oss.
Join Jane Wales, President CEO of the World Affairs Council and Global Philanthropy Forum, for a powerful conversation with two dynamic agents of change: Denis Mukwege, founder of the Panzi Hospital in Eastern Congo and winner of the 2008 UN Human Rights Prize, and Eve Ensler, founder of V-Day, the global movement to end violence against women and girls. Dr. Mukwege and Ms. Ensler will discuss Dr. Mukwege’s work with survivors of sexual violence in the Democratic Republic of the Congo (DRC), a country rich in natural resources but weighed down by years of war and its attendant abuses. Since 1996, sexual violence against women and girls in Eastern DRC has been used as a weapon of war to torture, humiliate and destroy not only women and girls, but entire families and communities. Hundreds of thousands of women and girls have been raped due to conflict in the region. The V-Day movement and UNICEF (in partnership with UN Action Against Sexual Violence in Conflict) are engaged in a global campaign to bring much needed attention to the needs of Congolese women and girls. The campaign is called “Stop Raping Our Greatest Resource: Power to the Women and Girls of DRC.” On the ground, women survivors are coming together and breaking the silence. Dr. Mukwege and Ms. Ensler will speak about violence against women, the efforts underway to end it, and their work toward supporting a new wave of women leaders in the region. Please join us as we learn what it takes to economically and socially empower women and girls so that they can become leaders in rebuilding their country.