Podcasts about cirad

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C'est pas du vent
Exploiter durablement les forêts tropicales

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 48:30


Aujourd'hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l'indique, elles sont situées de part et d'autre de l'Équateur, entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l'Amazonie, le bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales. (Rediffusion du 10 octobre 2024) Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d'humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d'exploiter les forêts tropicales en même temps ? Avec : Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l'Embrapa, la Société brésilienne de recherche agricole Bernard Mallet, chercheur émérite Cirad sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo

C'est pas du vent
Exploiter durablement les forêts tropicales

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 48:30


Aujourd'hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l'indique, elles sont situées de part et d'autre de l'Équateur, entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l'Amazonie, le bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales. (Rediffusion du 10 octobre 2024) Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d'humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d'exploiter les forêts tropicales en même temps ? Avec : Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l'Embrapa, la Société brésilienne de recherche agricole Bernard Mallet, chercheur émérite Cirad sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo

C'est pas du vent
Pourquoi l'agroécologie ne s'impose pas comme modèle agricole ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 48:30


Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde. (Rediffusion du 20 septembre 2025) Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ? Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis. Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.

C'est pas du vent
Pourquoi l'agroécologie ne s'impose pas comme modèle agricole ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 48:30


Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde. (Rediffusion du 20 septembre 2025) Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ? Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis. Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.

Nourrir le vivant
Manioc : de la racine à la farine - S6E5

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 11:20


Peu connu en France, le manioc rivalise pourtant avec la pomme de terre dans de nombreux pays tropicaux. En République Démocratique du Congo, c'est un véritable pilier du régime alimentaire : la consommation y est estimée à environ 250 kilos par an et par personne. Par comparaison, la consommation moyenne de pommes de terre en France est d'environ 50 kilos par an et par personne.Cru, bouilli, transformé en farine ou en semoule : le manioc se décline selon les envies. En RDC, l'un des plats principaux est le foufou : une pâte faite à partir de farine fermentée de manioc, et qui se mange avec des plats en sauce. La transformation de cette racine en farine est souvent artisanale, mais depuis plusieurs années, la filière s'industrialise. Une étape particulière semble cependant poser problème : le séchage. En 2019, un programme se met en place entre des entreprises congolaises et une équipe internationale de chercheurs pour améliorer ces "séchoirs-flash" et réduire la dépendance énergétique des équipements.Avec :Arnaud Chapuis, chercheur au Cirad et spécialisé en génie des procédésMamadou Ndiaye Kunga, fondateur d'Agrimac, une entreprise congolaise qui fabrique des équipements pour l'agroalimentaire (République Démocratique du Congo)Nourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musique : uppbeat.io / Eyes Closed - Tobias Voigt.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand bien vous fasse !
Pourquoi ce plaisir de se reconnecter à la terre, cette envie de mettre les mains dans la terre ?

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 44:30


durée : 00:44:30 - Grand bien vous fasse ! - par : Thibaut de Saint-Maurice - La connexion à la terre, à la nature commence dès l'enfance, en bougeant les cailloux au parc ou à la campagne. Comment apprendre cette connexion à nos enfants ? - invités : Marc André Selosse, Jacques Tassin, Ophélie Damblé - Marc-André Selosse : Professeur du Muséum National d'Histoire Naturelle et membre de l'institut universitaire de France., Jacques Tassin : Biologiste au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), Ophélie Damblé : Ophélie Damblé est la créatrice de la chaîne YouTube "[Ta Mère Nature](https://www.tamerenature.com/)". Communicante de formation, elle plaque tout en 2017 pour se reconvertir dans le maraîchage biologique.  Elle travaille aujourd'h Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C'est pas du vent
Bientôt la fin du café ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:30


Vous avez peut-être bu un café ce matin ? Mais vous êtes-vous demandé d'où venaient les grains ? Arabica, robusta ? Comment a-t-il été fermenté et torréfié ? Cette boisson mondiale a une histoire et son avenir aujourd'hui s'écrit à l'ombre de nombreuses contraintes... Avez-vous bu un café aujourd'hui ? Peut-être même plusieurs ? Vous êtes sûrement nombreux dans ce cas, car le café est la troisième boisson la plus consommée au monde après l'eau et le thé. Vous êtes-vous demandé où il avait été cultivé ? Était-ce de l'arabica ou du robusta ? Comment les cerises qui renferment les grains de café ont été fermentées ? Qui a torréfié les grains ? Voici un indice : tous les caféiers poussent en zone tropicale. Mais c'est peut-être là leur faiblesse car entre changement climatique, déforestation, hausse de la consommation et nouvelles normes internationales, la culture du café se retrouve à l'ombre de nombreuses menaces. Avec Christophe Servell pour son livre Les goûts du café. Cultiver ses sens. Meilleur torréfacteur français 2015 et vice-président de Collectif Café, Christophe Servell  a créé Terres de Café en 2009. Il est l'un des pionniers et leaders du café de spécialité en France avec une vision analytique du marché, de son évolution et de son avenir. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont À l'Origine, Voyages en terres de café et Les Goûts du Café paru en 2023 et 2025 aux éditions Apogée Et Guillaume David, entomologiste, écologue du CIRAD basé à l'UMR PHIM (Plant Health Institute of Montpellier) à Montpellier, spécialiste des insectes ravageurs du café, correspondant de la filière café au Cirad Christophe Montagnon, docteur en génétique des plantes et ancien directeur de la recherche café au Cirad. Il est expert international en agronomie et en génétique des caféiers et dirige la société RD2 Vision (par téléphone). Café, la grande épopée Mamy Dioubaté, fondateur de Macenta Beans, marque de café guinéenne.    Musiques diffusées pendant l'émission - Manna Dey - Coffee Houser Sei Addata  - ADB & Yujio - Wa wa wa. 

C'est pas du vent
Bientôt la fin du café ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:30


Vous avez peut-être bu un café ce matin ? Mais vous êtes-vous demandé d'où venaient les grains ? Arabica, robusta ? Comment a-t-il été fermenté et torréfié ? Cette boisson mondiale a une histoire et son avenir aujourd'hui s'écrit à l'ombre de nombreuses contraintes... Avez-vous bu un café aujourd'hui ? Peut-être même plusieurs ? Vous êtes sûrement nombreux dans ce cas, car le café est la troisième boisson la plus consommée au monde après l'eau et le thé. Vous êtes-vous demandé où il avait été cultivé ? Était-ce de l'arabica ou du robusta ? Comment les cerises qui renferment les grains de café ont été fermentées ? Qui a torréfié les grains ? Voici un indice : tous les caféiers poussent en zone tropicale. Mais c'est peut-être là leur faiblesse car entre changement climatique, déforestation, hausse de la consommation et nouvelles normes internationales, la culture du café se retrouve à l'ombre de nombreuses menaces. Avec Christophe Servell pour son livre Les goûts du café. Cultiver ses sens. Meilleur torréfacteur français 2015 et vice-président de Collectif Café, Christophe Servell  a créé Terres de Café en 2009. Il est l'un des pionniers et leaders du café de spécialité en France avec une vision analytique du marché, de son évolution et de son avenir. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont À l'Origine, Voyages en terres de café et Les Goûts du Café paru en 2023 et 2025 aux éditions Apogée Et Guillaume David, entomologiste, écologue du CIRAD basé à l'UMR PHIM (Plant Health Institute of Montpellier) à Montpellier, spécialiste des insectes ravageurs du café, correspondant de la filière café au Cirad Christophe Montagnon, docteur en génétique des plantes et ancien directeur de la recherche café au Cirad. Il est expert international en agronomie et en génétique des caféiers et dirige la société RD2 Vision (par téléphone). Café, la grande épopée Mamy Dioubaté, fondateur de Macenta Beans, marque de café guinéenne.    Musiques diffusées pendant l'émission - Manna Dey - Coffee Houser Sei Addata  - ADB & Yujio - Wa wa wa. 

C'est pas du vent
Préserver les forêts tropicales au-delà des clichés

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:30


La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.

C'est pas du vent
Préserver les forêts tropicales au-delà des clichés

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:30


La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.

Chronique des Matières Premières
La grève au Panama met en tension tout le secteur de la banane

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 1:38


Cela fait plus d'un mois qu'une grève contre la réforme des retraites paralyse la filière banane du Panama. Ce qui se passe dans ce petit État d'Amérique centrale a un impact au-delà des frontières, même si le pays est un « petit » fournisseur, au niveau mondial. Le Panama, c'est 4% des importations européennes seulement et moins de 1% des importations américaines. Mais l'effet reste important, car on parle de plusieurs dizaines de milliers de tonnes de bananes. Ce que les importateurs ne trouvent plus au Panama, ils vont le chercher ailleurs, en Équateur. Résultat, le prix de la banane au départ de Guyaquil a atteint des sommets rédhibitoires. À l'arrivée en Europe, c'est la même chose, les prix sont au zénith : un importateur allemand ou français paye en ce moment 16 à 18 euros pour un carton de bananes de 18 kg, c'est deux à quatre euros de plus que les prix pratiqués dans les derniers contrats annuels d'approvisionnement signés.Ce surcoût ne devrait pas se répercuter en magasin, car l'essentiel des volumes commercialisés a fait l'objet de contrats à un prix fixe. Les prix du marché qui sont concernés par l'augmentation récente ne s'appliquent que pour les achats « spot » c'est-à-dire pour les commandes ponctuelles, et donc plus petites en volumes a priori.L'Équateur, seul pays de secoursEn schématisant, c'est grâce à l'Équateur que la moindre supérette est approvisionnée en banane en Europe. La production de banane est globalement dimensionnée à la demande des consommateurs : la récolte du Costa Rica, de la Colombie, du Cameroun ou de la Côte d'Ivoire est déjà vendue, par contrat (à un prix fixé à la signature). Il ne reste à ces pays quasiment rien à commercialiser. Seul l'Équateur à un peu de marge, c'est l'organisation même de la filière locale qui veut ça. Mais la limite aujourd'hui est le prix proposé par l'Équateur et le manque de bateau pour acheminer la banane équatorienne.« Ce qui arrive au Panama met en tension tout le secteur » explique Denis Loeillet, économiste de la filière banane au Cirad, qui rappelle que le secteur est déjà affecté par le changement climatique et par des perturbations logistiques multiples depuis 2020. La demande en banane n'a en revanche pas baissé, au contraire, elle est même plus forte en Europe. Aujourd'hui, pour résumer, « le problème n'est pas de trouver des mangeurs de banane, c'est de trouver des fruits à vendre », explique un importateur.Le Panama encore exportateur de bananes demain ?Les entreprises du secteur annoncent avoir perdu des dizaines de millions de dollars. Du côté des plantations, notamment celles qui étaient exploitées par le géant Chiquita, l'avenir est plus que sombre : les bananiers ont besoin d'entretien et sans personnel, puisque tous les employés ont été licenciés, cela devient compliqué.La question aujourd'hui est de savoir si le Panama va perdre sa place d'exportateur, de manière temporaire ou sur le plus long terme. Tout dépendra des investissements qui seront consentis pour redresser le secteur. À lire aussiLa banane africaine entre concurrence latino-américaine et exigences salariales

La librairie de l'éco
La librairie de l'éco – Samedi 17 mai

La librairie de l'éco

Play Episode Listen Later May 17, 2025 54:00


Samedi 17 mai, Emmanuel Lechypre a reçu Benjamin Nowak, maître de conférences en agronomie, Jacques Tassin, agronome et écologue au CIRAD de Montpellier, Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l'ESCP, Christian Chavagneux, éditorialiste à Alternatives Écon

Café Sans Filtre
[rediffusion] Génétique, impact environnemental et vision scientifique du café par Christophe Montagnon

Café Sans Filtre

Play Episode Listen Later May 9, 2025 62:09


L'an dernier je recevais Christophe Montagnon, scientifique, ancien chercheur du CIRAD et désormais CEO de RD2 Vision, l'entreprise de recherche et développement en agronomie Café dont il est le fondateur.Un voyage dans le temps et l'espace, on y parlait génétique et découverte, caféiculture, espèces et variétés de café, forêts, changement climatique et avenir pour le café , impact du café sur l'environnement et la biodiversité, déforestation, labels ... entre autres choses passionnantes.A travers un discours résolument positif, Christophe nous fait découvrir le café sous un angle nouveau avec une approche ancrée dans la terre et centrée sur l'humain, au centre de ses préoccupations. J'aurais pu passer des heures à l'écouter partager ses connaissances qu'il parvient à vulgariser avec humilité. J'espère que aimeras le redécouvrir autant que moi ! Un projet café ? Pour me retrouver, en savoir plus sur les activités d'Aquarius Coffee Lab ou programmer un appel c'est par ici : https://linktr.ee/aquarius.coffeelab Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique des Matières Premières
Les prix du riz continuent à chuter sous l'impulsion des volumes indiens

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later May 8, 2025 1:57


Le scénario sur le marché du riz se confirme : le retour mi-octobre des exportations indiennes, après des mois de restrictions, a fait considérablement baisser les prix. Ceux qui pariaient en début d'année sur une baisse qui allait se poursuivre, ont eu raison. La baisse n'a pas cessé depuis mi-octobre. Le marché s'est effondré un peu plus en avril, après l'annonce par New Delhi de la levée des dernières restrictions sur le riz brisé. Globalement, les prix ont chuté de 35% par rapport à leur sommet de 2024. La première explication, c'est que l'Inde est partie pour exporter autant qu'en 2022, une année record. Les dernières prévisions font état de 23 millions de tonnes qui pourraient être exportées cette année, voire 24 millions, selon le groupe Olam Agri India cité par l'agence Reuters. L'autre facteur qui explique cette baisse des prix est le niveau très élevé des stocks qui rassure les acheteurs et qui contribue à apaiser le marché. Rien qu'en Inde, les stocks de riz, y compris le riz non décortiqué, dans les entrepôts gouvernementaux s'élevaient à plus de 63 millions de tonnes au 1er avril, c'est près de cinq fois l'objectif fixé par le gouvernement indien de 13,6 millions de tonnes, selon l'agence Reuters.Relance des achats Les stocks grossissent aussi en Thaïlande et au Vietnam, deux exportateurs qui n'arrivent plus à concurrencer les prix bas de l'Inde et exportent donc moins cette année. Au niveau mondial, on a dépassé 200 millions de tonnes de stock, c'est l'équivalent d'environ 38% de la consommation annuelle.Début 2025, de nombreux importateurs hésitaient à passer commande, même après une première baisse des prix. Mais la chute qui s'est poursuivie les a convaincus de relancer leurs achats. Parmi eux, on trouve des pays africains, Sénégal, Bénin, Nigeria, Côte d'Ivoire, mais aussi les Philippines.Stabilisation des prix Ces achats ont certainement contribué à la stabilisation des prix. Ils ont arrêté de chuter depuis fin avril en Inde, au Vietnam et au Pakistan, seuls les prix thaïlandais ont augmenté de près de 5% depuis début avril, en grande partie en raison du raffermissement du bath par rapport au dollar, explique Patricio Mendez del Villar, économiste au Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, et éditeur de la note de conjoncture Osiriz.Cette stabilisation est peut-être aussi due à un creux dans la saison de production asiatique et au fait que la roupie indienne s'est renforcée, ce qui soutient les prix du riz en dollar. Plusieurs acteurs du négoce estiment qu'un prix plancher a peut-être été atteint sans pour autant que l'on assiste à un véritable rebond.Offre mondiale recordCes prix bas pourraient se prolonger plusieurs mois, car fondamentalement, la production mondiale s'annonce bonne et le marché a intégré que l'Indonésie, qui avait acheté 4 millions de tonnes l'année dernière, serait beaucoup moins demandeuse cette année.Le bureau météorologique indien prévoit des pluies de mousson supérieures à la moyenne pour la deuxième année consécutive en 2025, ce qui stimulera la production de cet automne. L'offre mondiale de riz, y compris les stocks, devrait atteindre un niveau record de 543,6 millions de tonnes contre 535,4 millions de tonnes l'année précédente et dépasser de 27% la demande cette année, selon les estimations de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).Les riziculteurs africains en profiteront-ils ?En raison des perspectives de production, l'Association indienne des exportateurs de riz s'attend à ce que les prix fluctuent d'ici à la fin de l'année dans une petite fourchette de 10 dollars autour de 390 dollars la tonne pour le riz brisé à 5%.C'est une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais pas forcément pour les producteurs asiatiques, ni pour les riziculteurs africains, car quand le riz importé est si compétitif, ils ont plus de mal à écouler leurs volumes sur les marchés urbains, et sont moins incités à planter l'année suivante. « Les politiques d'autosuffisance volent en éclats dès que les prix mondiaux baissent », résume Patricio Mendez del Villar.À lire aussiLa baisse des cours du riz ralentit considérablement les achats

Chronique des Matières Premières
L'avocat kényan en mauvaise posture face à la vague péruvienne

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 1:56


À cette saison de l'année, les avocats kényans prennent traditionnellement le relais de la production méditerranéenne, sur le marché européen. Mais depuis deux ans, la crise en mer Rouge pèse sur la logistique. La campagne qui débute s'annonce encore plus compliquée que la précédente pour le Kenya. La crise en mer Rouge oblige, depuis l'année dernière, les exportateurs kényans à contourner le cap de Bonne-Espérance. Il faut 32 jours au moins pour que les cartons d'avocats arrivent en Europe, explique l'exportateur Konza Tropicals Limited au média Freshplaza, ce qui pèse sur la qualité des fruits.L'année dernière, les avocats kényans ont quand même réussi à se frayer un chemin et à occuper la fenêtre de tir qui est à la leur sur le marché européen. C'est-à-dire entre la fin de la saison des pays méditerranéens et le début de celle du Pérou. Mais la production péruvienne qui arrive s'annonce record, contrairement à 2024. « Le potentiel export péruvien pour la campagne 2025 serait de 690 000 tonnes, soit une progression de 37 % par rapport à la saison dernière et de 32 % par rapport à la moyenne quadriennale », selon le numéro 298 de la revue Fruitrop. L'horizon, qui était plutôt dégagé l'année dernière pour le Kenya, s'annonce donc plus compliqué cette année.L'avocat péruvien chasse celui du KenyaL'effacement de l'origine kényane que l'on constate début juin en général sur étals s'annonce d'autant plus marqué que les quantités qui arrivent du Pérou sont grandes. L'avocat péruvien est difficile à concurrencer, il est aussi beaucoup plus standard, car il a poussé dans des vergers plus modernes et plus productifs : son prix est plus compétitif.Chaque année, « à partir de la 22e ou 23e semaine de l'année, c'est-à-dire fin mai ou début juin, quand la vague péruvienne arrive, les cours s'effondrent », explique Eric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). À titre d'exemple, un carton de quatre kilos, vendu par un importateur européen à ses distributeurs à 12 euros mi-mai, se vend jusqu'à moitié prix un mois plus tard. Le Kenya mise sur d'autres débouchésDans ce contexte difficile, les exportateurs kényans essaient de diversifier les débouchés, et renforcent leur présence en Asie et dans les pays du Golfe, mais la demande ne vaut pas celle des pays européens.L'autre débouché qui a le vent en poupe, et qui est porté par une demande des États-Unis qui cherchent à diversifier leur approvisionnement en huile d'avocat, c'est la transformation. Même si c'est un « pis-aller » selon un de nos interlocuteurs, au vu des prix bas proposés par les transformateurs. Mais cette filière a le mérite d'écouler la production qui n'a pas la qualité requise pour être exportée en frais et de créer une chaîne de valeur locale.En un an, on compte une dizaine de projets d'huileries supplémentaires, plusieurs d'entre elles sont entrées en activité et s'ajoutent à la vingtaine d'unités d'extraction déjà existantes au Kenya.

Chronique des Matières Premières
Pourquoi la filière des agrumes au Ghana peine à se développer

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 1:55


Au Ghana, la production d'agrumes est aussi importante que celle de cacao, en volume, mais plus de la moitié n'est pas commercialisée. Les autorités veulent pourtant faire de l'industrie des agrumes un pilier économique majeur. Le secteur des agrumes est une des priorités agricoles affichées par les autorités ghanéennes. Le potentiel est immense : le Ghana est le deuxième producteur d'oranges du continent, après l'Afrique du Sud. Les fruits du pays sont majoritairement transformés en jus : ils ne peuvent pas s'exporter frais sur le marché international en raison de leur couleur trop verte et trop pâle, pour des raisons climatiques.Le secteur souffre cependant de problèmes de financement, et en 2024, 40% de la production ghanéenne n'a finalement pas pu être valorisée économiquement. Une partie a été vendue à perte, ou gaspillée, selon l'Association nationale des producteurs d'oranges (OGA).Un secteur qui peine à se financerIl manque à la filière un fonds de roulement qui permettraient soit aux producteurs de patienter avant d'être payés par l'industrie qui transforme les oranges en jus, soit aux industriels d'avancer l'argent aux producteurs en attendant d'être eux-mêmes payés par les importateurs.Le processus de commercialisation est en effet trop long à supporter sans trésorerie : il faut compter entre 45 à 60 jours entre l'achat au producteur, la fabrication du jus, l'exportation et la réception du paiement. Le gouvernement a été appelé à la rescousse et a promis de trouver un mécanisme financier de soutien. Défi sanitaireL'autre menace qui pèse sur la filière prend la forme d'un insecte, vecteur d'une maladie : le greening, qu'on appelle aussi la maladie du dragon jaune. Le psylle asiatique, qui transmet la forme la plus agressive de la maladie, a été détecté en 2023 au Ghana, explique Éric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). C'est une mauvaise nouvelle, car il ne faut généralement pas attendre longtemps après son apparition pour que la maladie se propage.Pour lutter rapidement, il faut des agriculteurs mobilisés. Et selon l'Association des producteurs d'oranges, c'est justement un point aussi qui est préoccupant, car les difficultés du secteur n'incitent pas les jeunes à prendre la relève dans les vergers. 

Chronique des Matières Premières
L'avocat du Mexique, rescapé de la nouvelle vague de taxes américaines

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 1:55


Le Canada et le Mexique n'ont pas été concernés par les nouveaux droits de douane annoncés la semaine dernière par les États-Unis. Au Mexique, premier exportateur mondial d'avocat, c'est un grand soulagement. Les États-Unis ont déjoué tous les pronostics. Dans le secteur, on s'attendait à une forte taxation, de l'ordre de 25%. C'est donc toute une filière qui respire, à commencer par celle du Mexique bien sûr, puisque près de la moitié de la production du pays part aux États-Unis.Le soulagement est grand aussi du côté des importateurs américains, qui dépendent à plus de 80% du Mexique : chaque année, plus d'un million de tonnes de fruits verts mexicains gagnent les États-Unis. Ces volumes seraient impossibles à trouver chez d'autres fournisseurs du jour au lendemain, et c'est sans doute ce niveau de dépendance problématique qui explique l'exception faite par Washington. Aux États-Unis, la consommation d'avocat n'est pas élastique. Elle peut difficilement baisser.À lire aussiLe déclin de l'avocat en CalifornieUn répit qui soulage d'autres producteursLes volumes en jeu entre le Mexique et les États-Unis représentent 40% des échanges internationaux, et toute perturbation des flux entre ces deux pays impacterait le marché mondial, puisque une partie des volumes se dirigerait vers le seul marché alternatif, l'Europe, explique Éric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).Cet afflux d'avocats mexicains serait alors en concurrence directe avec les productions méditerranéennes – Espagne, Israël, Portugal – et celles du Maroc, d'Afrique du Sud et du Kenya, trois pays qui exportent la majorité de leurs récoltes sur le marché européen. Qui dit offre surabondante dit aussi baisse des prix, d'où le soulagement pour ces producteurs, même s'il ne s'agit peut-être que d'un répit.L'Association des producteurs et des exportateurs des avocats du Mexique (APEAM) dit néanmoins rester vigilante, même si elle ne s'attend pas à un changement imminent de la politique commerciale américaine.Pérou, Colombie et Chili dans le viseurTrois pays fournisseurs du marché américain n'ont, en revanche, pas été épargnés par la dernière vague de mesures douanières américaines. C'est le cas du Pérou, de la Colombie et du Chili, qui sont désormais soumis à des taxes de 10%.Ce sont des fournisseurs mineurs des États-Unis – ils représentent environ 10 à 15% de l'approvisionnement du pays –, et eux-mêmes ne vendent qu'une faible partie de leur production aux Américains. L'impact pourrait être limité donc en théorie, mais la mesure tombe assez mal pour deux de ces États, explique l'expert du Cirad : la Colombie a fait des efforts ces derniers mois pour développer ses exports vers les États-Unis. Et le Pérou, qui a cette année une énorme récolte, avait misé en partie sur le marché américain pour pouvoir l'écouler.L'impact pour le Chili est moins évident, car le pays n'a exporté que 5 000 à 7 000 tonnes ces dernières saisons vers les États-Unis, et sa campagne ne démarrera que fin aout début septembre.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : quel avenir pour le RN après la condamnation de Marine Le Pen ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le milliardaire nigérian Aliko Dangote et le riz indien de retour sur le marché africain. France : quel avenir pour le RN après la condamnation de Marine Le Pen ?  Condamnée à quatre ans de prison ferme dont deux ferme et à cinq ans d'inéligibilité avec effet immédiat, la cheffe de file du Rassemblement National a annoncé faire appel de son jugement. L'appel étant suspensif, pourra-t-elle se présenter à la présidentielle 2027 ? Si l'inéligibilité de Marine Le Pen est confirmée, le président du parti, Jordan Bardella, sera-t-il forcément le candidat du RN dans deux ans ?Avec Raphaël Delvolvé, journaliste au service politique de RFI.  Nigeria : Dangote menace de couper son approvisionnement en kérosène  C'est un bras de fer qui oppose l'homme le plus riche d'Afrique à la compagnie pétrolière nationale de son pays. Le Nigérian Aliko Dangote accuse la NNPC de lui bloquer l'accès de son kérosène au marché local. Il a donc décidé d'exporter sa production vers les États-Unis. Comment expliquer ce conflit ? Quelles conséquences cette décision a-t-elle sur le marché national ?Avec Liza Fabbian, journaliste au service Afrique de RFI.    Afrique de l'Ouest : le riz indien va-t-il de nouveau inonder le marché ?  Après avoir autorisé la reprise de ses exportations de riz, l'Inde entend reprendre sa place de numéro un en Afrique. Quel sera l'impact de la levée des restrictions sur le marché du riz ouest-africain ? À quand l'autosuffisance en riz pour les pays de la sous-région ? Avec Patricio Mendez del Villar, économiste, chercheur au Cirad, spécialiste des marchés internationaux du riz (éditeur de la note de conjoncture Osiriz).  Et en fin d'émission, la chronique Un œil sur les réseaux de Jessica Taieb. Au programme, une nouvelle version de ChatGPT qui créé des images inspirées du studio Ghibli.

Le magazine de la rédaction
Martinique : comment produire pour se nourrir ?

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 58:20


durée : 00:58:20 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer, Catherine Petillon - Sur l'île, environ 80% de ce qui est consommé est importé. En cause le manque de production locale, historiquement peu soutenue et l'effondrement du nombre d'agriculteurs. La Martinique doit recommencer à produire. Mais aussi parfois convaincre les consommateurs. - réalisation : Annie Brault - invités : Sandrine Freguin-Gresh chercheuse au Cirad

Chronique des Matières Premières
Le riz japonais flambe, une exception dans un marché mondial à la baisse

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 1:37


Le ministre japonais de l'Agriculture décrit « une situation très anormale » pour qualifier le marché du riz de son pays, où les prix ont augmenté de 70%. Le gouvernement a décidé d'agir et a commencé, depuis lundi 10 mars, à vendre du riz issu de ses réserves d'urgence. Les Japonais ont vu les prix de leur riz grimper depuis l'année dernière pour deux raisons essentiellement. D'abord, une mauvaise récolte en 2023, qui a entraîné moins de disponibilité en 2024, et ensuite, une forte demande durant l'été, liée à la crainte d'un séisme majeur sur la faille de Nankai. L'alerte donnée par les autorités a fait paniquer les habitants, qui ont réalisé des stocks et vidé les rayons des magasins. À cela, il faut ajouter une dose de spéculation comme c'est souvent le cas quand un marché devient tendu ; ceux qui ont du riz attendent pour le vendre, cela fait monter les prix et ils en profitent.Pour inverser cette spirale qui tire les prix vers le haut, le gouvernement du Japon a décidé, début mars, de puiser dans ses stocks stratégiques : les autorités attribueront d'ici mercredi 12 mars 150 000 tonnes de riz aux enchères, et envisagent d'en libérer 60 000 tonnes supplémentaires si besoin. Ces ventes portent sur une quarantaine de variétés de riz récoltées en 2023 et 2024, selon la presse japonaise.Le riz local avant toutLe Japon gagnerait à importer, car sur le marché mondial, les prix sont en baisse depuis fin septembre 2024 : c'est à cette période que l'Inde, le premier exportateur mondial, a remis plus de riz en circulation après des mois de restrictions. Cette baisse s'est encore poursuivie en janvier et février comme l'atteste la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.Mais le Japon est un marché très spécial. Les Japonais consomment leurs variétés de riz et rarement du riz importé, question d'habitude alimentaire. Pour schématiser, le marché est insensible aux prix pratiqués sur le marché mondial mais tributaire de la production et de la consommation locale. L'actuelle flambée des prix est aussi alimentée par un contexte national d'inflation qui ne pèse pas que sur le riz.Des importations dédiées à l'industrieLe Japon importe tout de même du riz. Même s'il a refusé longtemps de le faire, par protectionnisme, il a été contraint d'ouvrir son marché intérieur dans les années 1990, sous la pression des membres du GATT, l'ancêtre de l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce, explique Patricio Mendez del Villar économiste au Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement et éditeur de la note de conjoncture Osiriz.Le pays importe 8 à 10% de ses besoins, soit environ 700 000 tonnes par an. Ce sont des importations plutôt stables qui sont destinées surtout à l'industrie et à l'alimentation animale. Sur le long terme, la tendance est à la baisse de la consommation humaine de riz au Japon, au profit d'un régime plus occidental. Elle s'accompagne depuis des années d'une diminution des surfaces cultivées. Ce qui n'empêche pas des déséquilibres ponctuels, comme l'illustre la hausse des prix de ces derniers mois.À lire aussiLa pénurie de riz au Japon oblige les magasins à en rationner la vente

Chronique des Matières Premières
L'Afrique du Sud signe un nouveau record dans ses exportations agricoles, agrumes en tête

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 1:46


L'Afrique du Sud vient de faire ses comptes : ses exportations agricoles sont en augmentation pour la sixième année consécutive. Elles ont atteint en 2024 un nouveau record, +3% en valeur. Ces revenus records ont été permis par des volumes exportés plus importants, à des prix plus élevés pour certains produits, explique la Chambre de commerce agricole sud-africaine. Ces bons chiffres sont aussi le résultat d'une stratégie d'ouverture du pays à un plus grand nombre d'acheteurs ces dernières années : 44% des échanges se font désormais avec des pays d'Afrique, environ 20% avec l'Union européenne, et à peu près autant avec l'Asie et le Moyen-Orient.En tête des listes des secteurs porteurs, il y a toujours celui des agrumes, suivi par celui des raisins. Ces dix dernières années, la taille des vergers n'a fait qu'augmenter – de 64 000 hectares en 2013 à 100 000 hectares en 2023 –, et la production d'agrumes avec. Tous fruits confondus – oranges, citrons, pomelos, mandarines –, l'Afrique du Sud réalise aujourd'hui 70% du commerce mondial pendant la saison d'été, c'est-à-dire de mai à septembre, voire parfois jusqu'à début octobre, avant que les pays méditerranéens ne reprennent le dessus.Les atouts sud-africains L'Afrique du Sud a fait un gros effort en terme de qualité et de variétés proposées. Elle offre une gamme relativement large, qui lui permet de toucher plus de consommateurs. Ces progrès sont liés en partie au climat du pays  : il est particulièrement adapté, au sud, aux petits agrumes et aux citrons, et au nord, aux pomelos et aux oranges. Enfin, l'organisation de la filière y fait aussi beaucoup. Une filière « exemplaire » selon Éric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).Résultat : l'Afrique du Sud a pris le pas depuis plusieurs années sur le Chili, l'Argentine, le Pérou et l'Australie, les autres pays qui comptent sur le marché des agrumes frais, pendant la saison d'été.L'impact sur les prix diffère selon les agrumesLa montée en puissance de la production sudafricaine a des impacts variables sur les prix. Pour les mandarines, les prix se tiennent car la demande est bonne, grâce à une consommation de plus en plus importante l'été, en Europe notamment. Pour le citron, c'est différent. Le marché est proche de la saturation, les experts parlent d'une demande « moins élastique ». Donc avec plus d'offre, la compétition augmente, ce qui est, sur le papier, plutôt un facteur de baisse des prix.Pendant la saison d'été, la production sud-africaine reste, quel que soit l'agrume, celle qui donne le ton du marché. Et cela devrait encore durer : « Tous les vergers plantés ces dernières années ne sont pas arrivés à maturité », explique Éric Imbert. La capacité de production du pays pourrait encore augmenter d'ici 2030. À lire aussiLes producteurs sud-africains d'oranges séduits par les prix du jus

Nourrir le vivant
[Sani'Terre] Épidémies : mieux vaut surveiller que confiner (2/2)

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 37:39


On poursuit notre plongée dans le monde de la surveillance des maladies ! Dans un monde en pleine croissance démographique, où les échanges de biens et de personnes s'accélèrent aussi rapidement que les températures grimpent, le risque de propagation et d'émergence de maladies est une réalité à laquelle nous devons faire face.

Nourrir le vivant
[Sani'Terre] Épidémies : mieux vaut surveiller que confiner (1/2)

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 24:08


Une « grippette » déclarée à l'abord d'un marché en Chine qui se transforme quelques mois plus tard en pandémie touchant le monde entier… Malgré cette expérience du Covid 19, que sait-on réellement de la surveillance des maladies

Nourrir le vivant
[Sani'Terre] Bande-annonce

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 1:36


Pour l'édition 2025 du Salon de l'agriculture de Paris, le Cirad et l'AFD dédient leur stand à la santé, des humains, des animaux et des écosystèmes. L'occasion pour Nourrir le vivant de proposer à ces auditeurs et auditrices quelques épisodes de Sani'Terre, un podcast qui fait le lien entre toutes les santés. Du 14 février au 21 mars, retrouvez 6 épisodes de Sani'Terre, sur la prévention des épidémies, la santé des sols et la réduction de l'usage des pesticides.

Chronique des Matières Premières
La baisse des cours du riz ralentit considérablement les achats

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 1:36


L'Inde est revenue sur le marché du riz, depuis mi-octobre, après des mois de restrictions à l'exportation. Cela s'est traduit par une baisse des prix, qui n'est probablement pas terminée. C'est en tout cas le pari des importateurs qui reculent leurs achats en ce début d'année, en espérant demain payer moins cher leurs sacs de riz. Les importateurs peuvent dormir tranquilles, il y aura du riz en abondance cette année et, sauf accident climatique majeur, du riz à bon prix. Ce prix est très fortement lié à la promesse de voir l'Inde revenir à ses niveaux d'exportations historiques de 2022.Dès l'annonce mi-octobre de l'assouplissement des mesures d'exportation pour le riz indien, la baisse des prix a débuté. Ce mois de janvier, la tendance s'est amplifiée. « C'est l'hécatombe », dit même un de nos interlocuteurs. L'hécatombe pour ceux qui vendent, mais plutôt une bonne nouvelle en revanche pour les consommateurs.La baisse est variable selon les origines, -15 % pour le riz vietnamien, -7 % pour le thaïlandais, -3 %  pour le riz indien, elle est en moyenne, pour ce premier mois de l'année, de 7 %. Une telle variation mensuelle ne s'était pas produite depuis juillet 2021.À lire aussiLe retour de l'Inde sur le marché du riz fait chuter les prixLes prix de tous les types de riz ont baisséDepuis mi-octobre, les prix du riz blanc ont baissé d'un peu plus de 50 dollars la tonne et ceux du riz étuvé de 100 dollars la tonne. Les prix ne sont visiblement pas encore stabilisés, ce qui conforte les importateurs dans leur position attentiste, explique Patricio Mendez del Villar, économiste au Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, et éditeur de la note de conjoncture Osiriz.Les pays africains, qui ont relancé leurs achats dès que l'Inde est revenue massivement dans le jeu, ont mis le pied sur le frein dans l'espoir de voir les prix encore diminuer. La demande indonésienne est aussi en chute. Le pays pourrait n'importer qu'un million de tonnes cette année, contre plus de quatre l'année dernière. Les Philippines auront besoin d'acheter du riz dans les prochains mois, probablement autant qu'en 2024, mais le pays ne se précipite pas encore pour passer commande.Un marché bien approvisionné en 2025« Tous les importateurs savent que l'offre globale en riz sera bonne, même si les origines changent », explique Patricio Mendez del Villar. Il y aura cette année sur le marché plus de riz indien — l'Inde prévoit d'exporter 22 millions de tonnes, soit 5 millions de tonnes de plus que l'année dernière — et moins de riz du Vietnam et de Thaïlande.Les deux pays ont profité du creux des exports indiens et ont connu une année 2024 en or. Les volumes qu'ils n'exporteront pas en 2025 seront stockés et participeront au maintien des prix bas. Les importateurs le savent et n'ont aucune raison de se précipiter. D'autant que sur le continent africain, l'approvisionnement est aussi assuré à cette période de l'année par le riz local. À écouter dans Un jour au villageAu Sénégal, du riz fortifié pour les cantines scolaires en milieu rural

Afrique Économie
Cameroun: une fiscalité 2025 faite pour encourager le «zéro déforestation»

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 2:20


La circulaire relative à l'exécution de la loi de finances 2025 de l'État du Cameroun, prévoit une fiscalité spéciale pour lutter contre la déforestation. Parmi les mesures, est acté un abattement de 20% de la valeur FOB (valeur du produit embarqué dans un bateau pour exportation, NDLR) pour l'hévéa, le cacao et le bois en grumes, et qui disposent « d'un certificat délivré par le ministère technique compétent, attestant de leur conformité aux normes de lutte contre la déforestation ». Une mesure qui interroge les experts du secteur. Samuel Nguiffo est le directeur du Centre pour l'environnement et le développement (CED) à Yaoundé, capitale du Cameroun. Avocat, il a fait de la lutte contre la déforestation l'un de ses chevaux de bataille. S'il voit dans cette mesure une volonté de répondre aux nouvelles normes européennes, il s'interroge sur la certification.« Pour le bois, il n'y a pas de norme en matière de lutte contre la déforestation dans la législation camerounaise. Donc, on ne voit pas très bien à quoi est-ce que cet article 10 de la loi des finances fait référence en parlant d'attestation de conformité aux normes en matière de lutte contre la déforestation », questionne-t-il. En plus des recherches menées par son organisation, « on peut avoir une attestation de conformité à la législation forestière, mais quand on regarde le contenu de la législation forestière, on ne garantit pas la durabilité de l'exploitation du bois ».Au-delà de la question de l'applicabilité de cette mesure, Samuel Nguiffo s'inquiète du message que ferait passer cette mesure. « C'est un message qui dit, ''vous pouvez continuer à couper du bois en grumes, et vous pourrez même avoir un abattement à l'exportation'' », détaille, déçu, le défenseur de l'environnement. « Je me serais attendu à ce qu'il y ait un abattement de cette nature-là pour les compagnies qui exportent du bois transformé. Donc il y a une incitation à aller le plus loin possible dans la transformation, à aller vers des produits finis », poursuit-il, estimant que cela pousserait les compagnies à investir dans la transformation au Cameroun. Et de conclure : « Je suis d'avis qu'il faut décourager totalement les exportations de bois en grumes. »Alain Karsenty, économiste et chercheur au Cirad, est spécialiste de ces questions. Pour lui, une manière d'encourager la production de matières premières ou de produits agricoles ou forestiers durables, « c'est de jouer sur la fiscalité ». Donc oui, pour lui, ce type d'initiative « est une bonne chose ». Cependant, il s'étonne des choix réalisés par les autorités camerounaises. « C'est une baisse unilatérale de 20% sur la taxe d'exportation, c'est quand même beaucoup. C'est très étonnant parce qu'ils sont en tension budgétaire. Donc là, ça veut dire qu'ils acceptent de faire des sacrifices budgétaires », constate l'expert.Lui préconise plutôt un « bonus malus » pour ne pas peser sur les États déjà sous tensions budgétaires. « Les systèmes que je propose sont des systèmes dans lesquels ils ne perdent pas d'argent, puisque qu'il y a du bonus que s'il y a du malus. C'est-à-dire, le malus, c'est qu'on augmente progressivement une taxe sur les produits qui sont non certifiés, non durables, non tracés », détaille-t--il.Pour Alain Karsenty, nul doute qu'il s'agit d'une mesure prise pour s'aligner sur les recommandations du Fonds monétaire international, ceci afin de pouvoir décaisser les 183 millions de dollars de prêt obtenu auprès du Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité de l'organisation.À écouter aussi, dans l'émission C'est pas du ventDans le sud-est du Cameroun, l'éthnocide silencieux des peuples de la forêt À lire aussiCameroun: comment l'exploitation forestière échappe au contrôle de l'Etat

7 milliards de voisins
Le café, un produit bientôt indisponible ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 48:30


Avec 2 milliards de consommateurs dans le monde, le café est l'une des boissons les plus populaires. Au réveil, après le déjeuner ou à la pause, le café est en effet devenu un fidèle allié de notre quotidien mais pourra-t-on encore en boire dans 10 ou 20 ans ? Sans être alarmiste, la question est légitime tant les défis sont grands. D'abord la hausse des prix sous l'effet du changement climatique. En ce début janvier 2025, le prix du sac de 60kg de café cru brésilien a dépassé les 400 euros à la Bourse de New-York. Un record historique qui devrait encore être battu car la production de café devrait continuer à s'amenuir. Selon les projections, 50% des terres dans le monde, où l'on cultive le café, pourraient devenir inexploitables d'ici 2050. Autre inquiétude, la moyenne d'âge des producteurs qui est d'environ 55 ans. Activité difficile et peu rémunératrice, la caféiculture offre en effet peu d'arguments pour attirer la nouvelle génération.  Face à ce constat, comment conjuguer respect de l'environnement, rémunération décente pour les caféiculteurs et café de qualité pour les consommateurs ?  Avec :• Christophe Servell, torréfacteur, fondateur de Terres de café, marque de café de spécialité. Auteur du livre À l'origine - Rencontres en terres de café (Éditions Apogée, 2023)• Guillaume David, entomologiste, écologue du CIRAD basé à l'UMR PHIM (Plant Health Institute of Montpellier) à Montpellier, spécialiste des insectes ravageurs du café, correspondant de la filière café au Cirad.Un entretien avec Sarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro au Brésil, premier producteur mondial de café.  En fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, des conseils pour les consommateurs. Aujourd'hui, la location de véhicules.  Programmation musicale :► Le café - Oldelaf et Monsieur D► Bad Habit - Zazikafa feat. Aguero Banks 

7 milliards de voisins
Le café, un produit bientôt indisponible ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 48:30


Avec 2 milliards de consommateurs dans le monde, le café est l'une des boissons les plus populaires. Au réveil, après le déjeuner ou à la pause, le café est en effet devenu un fidèle allier de notre quotidien mais pourra-t-on encore en boire dans 10 ou 20 ans ? Sans être alarmiste, la question est légitime tant les défis sont grands. D'abord la hausse des prix sous l'effet du changement climatique. En ce début janvier 2025, le prix du sac de 60kg de café cru brésilien a dépassé les 400 euros à la bourse de New-York. Un record historique qui devrait encore être battu car la production de café devrait continuer à s'amenuir. Selon les projections, 50% des terres dans le monde, où l'on cultive le café, pourraient devenir inexploitables d'ici 2050. Autre inquiétude, la moyenne d'âge des producteurs, qui est d'environ 55 ans. Activité difficile et peu rémunératrice, la caféiculture offre en effet peu d'arguments pour attirer la nouvelle génération.  Face à ce constat, comment conjuguer respect de l'environnement, rémunération décente pour les caféiculteurs et café de qualité pour les consommateurs ?  Avec :• Christophe Servell, torréfacteur, fondateur deTerres de café, marque de café de spécialité. Auteur du livre A l'origine - Rencontres en terres de café (Editions Apogée, 2023) • Guillaume David, chercheur, correspondant de la filière café au Cirad.  Un entretien avecSarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro au Brésil, premier producteur mondial de café  En fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, des conseils pour les consommateurs. Aujourd'hui, la location de véhicule.   Programmation musicale :► Le café - Oldelaf et Monsieur D► Bad Habit - Zazikafa feat. Aguero Banks 

C'est pas du vent
Pourquoi l'agroécologie ne s'impose pas comme modèle agricole?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 48:30


Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale, essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde.(Rediffusion du 20 septembre 2024) Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ?Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis.Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.

Cultures monde
Géopolitique du bœuf 4/4 : Au Sahel, l'élevage pastoral sous pression

Cultures monde

Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 58:26


durée : 00:58:26 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - L'élevage pastoral, activité économique et sociale dont plus de 20 millions de personnes vivent au Sahel, fait face à de multiples pressions qui contraignent les parcours de transhumance. - réalisation : Margot Page - invités : Guillaume Duteurtre Agroéconomiste, chercheur au Cirad, le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement; Oussouby Touré Sociologue, expert du foncier pastoral et membre du think thank Ipar, spécialisé dans les politiques agricoles et rurales concertées au Sénégal et dans la région ouest-africaine. ; Toni-Giovanni Pegurri Chercheur en science politique, doctorant à l'Université de Lille.

C'est pas du vent
Comment nourrir le monde quand nous serons 10 milliards en 2050 ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 48:30


Aujourd'hui, 10% de la population mondiale ne mange pas à sa faim, alors comment allons-nous nourrir en 2050 quand nous serons 10 milliards ? D'autant que nous savons désormais que l'agriculture produit des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique et qu'elle détruit le vivant si nous n'adoptons pas des techniques durables à grande échelle ! À l'occasion de ses 40 ans, le CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement a réuni, cette semaine, à Paris de nombreux experts pour explorer des pistes de solutions. Cet organisme mobilise des chercheurs français en partenariat avec des chercheurs locaux dans plus de 100 pays pour améliorer la souveraineté alimentaire...Avec - Andry Rasamimanana,directeur technique du Ceffel, organisation paysanne et de formation agricole, Madagascar- Faridath Aboudou, du laboratoire d'Analyse Régionale et d'Expertise Sociale (LARES), organisation non gouvernementale, chargée d'animation de la plateforme « Aidote Minanwanou » composée de femmes artisanes transformatrices de niébé, Bénin- Florence (Angaba) Fonteh, professeur (The University of Bamenda, Cameroun), vice-doyenne pour la recherche et la coopération à l'Université de Bamenda au Cameroun. Elle mène des recherches et enseigne en sciences des aliments et nutrition, mais aussi dans le domaine des productions animales. Elle est membre du Conseil scientifique du Cirad- Eric Malézieux, agronome, Cirad. Ses thèmes principaux de recherche et d'expertise portent sur l'agronomie des systèmes de culture tropicaux, avec un focus sur l'agroécologie, l'agroforesterie et l'horticulture et leurs interactions. Ses travaux récents portent sur le développement de l'agronomie...«Nourrir la planète en 2050», à l'occasion des 40 ans du Cirad.

7 milliards de voisins
Agriculture : les semences paysannes au service de la biodiversité

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 48:30


Sur le continent africain, la biodiversité agricole est essentielle au développement durable. En Afrique de l'Ouest, plus d'une vingtaine d'espèces sont d'ailleurs cultivées par village. Mais depuis les années 1970, les conditions climatiques ont affecté les rendements. Une situation qui a obligé les agriculteurs à adapter leurs cultures et le choix des semences mais ces techniques restent encore largement méconnues. Les paysans sont pourtant des acteurs clés dans la préservation de la biodiversité. Selon le Centre africain pour la biodiversité, 70 à 80 % des semences cultivées sur le continent proviennent de semences conservées par les agriculteurs. Comment valoriser leur rôle de protecteur de la biodiversité ? Et comment les aider à diversifier leur production ? Emission à l'occasion de la COP16 sur la biodiversité qui se déroule du 21 octobre au 1er novembre 2024, à Cali en Colombie. Avec :• Vanesse Labeyrie, ingénieure agronome au Cirad  organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale• Jessica Pascal, chargée de mission partenariats Sahel côtier et Madagascar au CCFD-Terre Solidaire ONG qui agit contre toutes les formes d'injustices, et en premier lieu, celui de ne pas souffrir de la faim.• Alihou Ndiaye, paysan, coordinateur de l'Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes (ASPSP) et du Comité Ouest-Africain des Semences Paysannes (COAPS) En fin d'émission, la chronique d'Estelle Ndjandjo sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, de youtube à Tik tok, les vidéos d'enfants danseurs dans les bidonvilles financent des orphelinats.  Programmation musicale :► Bats toi - Abou Tall ► Africa Diverso Continente - Kombilesa Mi

7 milliards de voisins
Agriculture : les semences paysannes au service de la biodiversité

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 48:29


Sur le continent africain, la biodiversité agricole est essentielle au développement durable. En Afrique de l'Ouest, plus d'une vingtaine d'espèces sont d'ailleurs cultivées par village. Mais depuis les années 1970, les conditions climatiques ont affecté les rendements. Une situation qui a obligé les agriculteurs à adapter leurs cultures et le choix des semences mais ces techniques restent encore largement méconnues. Les paysans sont pourtant des acteurs clés dans la préservation de la biodiversité. Selon le Centre africain pour la biodiversité, 70 à 80 % des semences cultivées sur le continent proviennent de semences conservées par les agriculteurs. Comment valoriser leur rôle de protecteur de la biodiversité ? Et comment les aider à diversifier leur production ? Emission à l'occasion de la COP16 sur la biodiversité qui se déroule du 21 octobre au 1er novembre 2024, à Cali en Colombie. Avec :• Vanesse Labeyrie, ingénieure agronome au Cirad  organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale• Jessica Pascal, chargée de mission partenariats Sahel côtier et Madagascar au CCFD-Terre Solidaire ONG qui agit contre toutes les formes d'injustices, et en premier lieu, celui de ne pas souffrir de la faim.• Alihou Ndiaye, paysan, coordinateur de l'Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes (ASPSP) et du Comité Ouest-Africain des Semences Paysannes (COAPS) En fin d'émission, la chronique d'Estelle Ndjandjo sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, de youtube à Tik tok, les vidéos d'enfants danseurs dans les bidonvilles financent des orphelinats.  Programmation musicale :► Bats toi - Abou Tall ► Africa Diverso Continente - Kombilesa Mi

Nourrir le vivant
Une terre à vendre

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 13:33


Dans les années 2000, on assiste à une augmentation soudaine des acquisitions de terre à l'international. À l'époque, la plupart de ces transactions est liée à des investissements agricoles. Quinze ans après, les observatoires internationaux sur le foncier constatent une nouvelle ruée, due cette fois-ci à la demande croissante en minerais pour la transition énergétique des pays du Nord. En parallèle, ces échanges passent entre les mains d'agents financiers, souvent des fonds d'investissements basés dans des paradis fiscaux. Alors que les transactions foncières internationales deviennent de plus en opaques, la recherche s'adapte pour tenter de répondre à la question « à qui appartient la terre ? ».Avec :Jérémy Bourgoin, géographe au Cirad et à l'International Land Coalition (ILC) Ward Anseeuw, chef de l'équipe foncière à la FAONourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musique : uppbeat.io / Eyes Closed - Tobias Voigt. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nourrir le vivant
[SAISON 5] Quelles agricultures pour demain ?

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 1:21


Changement climatique, déforestation, conflits fonciers : au Sud comme au Nord, l'agriculture se transforme. Et si, pour mieux envisager l'avenir, on jetait un coup d'œil dans le rétroviseur ?En 2024, le Cirad a 40 ans. Le centre de recherche s'intéresse aux agricultures du Sud. En quatre décennies, qu'avons-nous appris des systèmes agricoles sous les tropiques ? Qu'est-ce que cela est vient nous dire sur nos systèmes agricoles au Nord ?Découvrez la saison 5 de Nourrir le vivant, "Quelles agricultures pour demain", pour tenter d'imaginer de nouvelles manières de produire : durables, efficaces, et justes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C'est pas du vent
Exploiter durablement les forêts tropicales

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 48:30


Aujourd'hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l'indique, elles sont situées de part et d'autre de l'Équateur entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l'Amazonie, le bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales. Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d'humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d'exploiter les forêts tropicales en même temps ?Avec- Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae- Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l'EMBRAPA, la Société brésilienne de recherche agricole- Bernard Mallet, chercheur émérite CIRAD sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo. 

C'est pas du vent
Pourquoi l'agroécologie ne s'impose pas comme modèle agricole ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 48:30


Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde. Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ?Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis.Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.

Sur le fil
Capturer le CO2 : la solution miracle ? (REDIFF)

Sur le fil

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 17:33


En 1990, l'humanité franchit la première limite planétaire, celle de la concentration de CO2 dans l'atmosphère. Aujourd'hui, entre l'utilisation du carbone fossile et la déforestation, nous émettons huit fois plus de CO2 qu'en 1950. Cela entraine le fameux effet de serre et la température augmente.Mais comment faire face à l'urgence climatique sachant que l'on ne peut pas se passer du jour au lendemain des énergies fossiles sans mettre le monde à l'arrêt ? C'est là qu'intervient la captation et le stockage du carbone, c'est même un peu la star de la COP28 qui se tient en décembre à Dubaï. Pour son président emirati, Sultan Al Jaber, qui dirige aussi l'un des plus grands groupes pétroliers du monde, c'est un moyen efficace d'atténuer nos émissions.Dans ce nouvel épisode de Sur la Terre produit par l'AFP en partenariat avec The Conversation, Camille Kauffmann a mené l'enquête sur la captation carbone technologique… ou naturelle : s'agit-il vraiment d'une solution miracle ?Avec Florence Delprat-Jannaud, chercheuse à l'IFP Energies Nouvelles et présidente du Club CO2, Dr. Chris Bataille, chercheur associé à l'université de Columbia, spécialiste de la décarbonation de l'industrie et membre du Giec, Philippe Ciais, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement et spécialiste des gaz à effet de serre, Dr. Jonathan Foley, directeur exécutif de l'ONG Drawdown Project et Rémi Cardinael, chercheur agronome au CIRAD et spécialiste des sols.Si vous souhaitez creuser davantage la question de l'agriculture comme moyen de stocker du carbone, voici un article de The Conversation écrit spécialement pour l'occasion par Rémi Cardinael et deux autres chercheurs, Armwell Shumba au Zimbabwe et Vira Leng au Cambodge.Réalisation: Camille KauffmannComposition musicale : Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian VillanuevaPremière diffusion le 3 novembre 2023Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Alors, laissez-nous une note vocale ou un message sur WhatsApp au + 33 6 79 77 38 45, nous serons très heureux de vous écouter ! Et abonnez-vous à Ici la Terre, la newsletter de The Conversation qui sélectionne une série d'articles pour suivre et comprendre l'actualité environnementale.Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C'est pas du vent
Produire sans détruire avec la boîte à outils de l'écolonomie

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 23, 2024 48:30


Avant nous ne savions pas, aujourd'hui nous ne pouvons plus faire semblant d'ignorer que viser une croissance économique infinie sur une planète aux ressources naturelles limitées est une aberration. Mais comment faire ? Produire sans détruire, est-ce possible ? La réponse est oui avec la boîte à outils de l'écolonomie présentée lors de la troisième édition des Rencontres de l'Écolonomie qui se sont déroulées au sein de l'entreprise Pochéco près de Lille, dans le nord de la France. (Rediffusion du 09/06/2023) Invités : - Elodie Bia, co-fondatrice du bureau Ouvert, le laboratoire de l'écolonomie - Kalina Raskin, ingénieur physico-chimiste et docteur en biologie, directrice du CEEBIOS, un centre d'études et d'expertise en biomimétisme - Marie-Odile Simonnot, directrice du Laboratoire Réactions et Génie des Procédés, UMR 7274 Université de Lorraine - CNRS- Emmanuel Torquebiau, chercheur émérite au CIRAD, auteur de Le livre de l'agroforesterie, comment les arbres peuvent sauver l'agriculture chez Actes Sud.

C'est pas du vent
À La Réunion, on cultive les variétés d'hier pour se nourrir demain

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 48:30


80% de l'alimentation mondiale repose sur une vingtaine d'espèces agricoles. Or, face aux défis écologiques, il faut miser sur l'autonomie alimentaire. Les dirigeants de l'île de La Réunion l'ont bien compris puisqu'ils ont voté un plan pour l'autonomie alimentaire d'ici 2030. Cela passe par la redécouverte des légumes et des fruits oubliés et par la conservation de la diversité génétique de ces variétés. (Rediffusion du 22/06/2023) C'est le travail mené sur l'île par les scientifiques du CIRAD au sein du Centre de ressources biologiques Vatel et dans les laboratoires de l'Agrocampus du Pôle de protection des plantes de Saint-Pierre. Nous vous emmenons dans les coulisses de votre assiette ! Pour en savoir plus : - Sur le Centre de ressources biologiques Vatel du CIRAD - Sur le Pôle de protection des plantes du CIRAD - Sur l'association Germin'acteurs. 

Nourrir le vivant
Santé et solidarité - S4E6

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later May 31, 2024 12:53


Dans la Caraïbe, un projet régional tente de rassembler tous les acteurs qui s'intéressent de près ou de loin à la santé des agro-environnements. Qu'est-ce que des vétérinaires ont à apprendre des producteurs de bananes ? Et comment assurer un partage d'information continu entre les îles, malgré la barrière de la langue et les différentes cultures ? Le projet CaribGREEN est un exemple de mise en pratique de l'approche One Health à l'échelle régionale. Au-delà de la science, cette approche est d'abord un outil qui sert à tisser des liens et éclaire les défis sanitaires sous un nouveau jour.Avec :Julie Mathelin, cheffe du projet CaribGREEN pour le Cirad, basée en GuadeloupeKarla Georges, directrice de l'école de médecine vétérinaire à la faculté des sciences médicales, qui fait partie de l'Université des Indes occidentales à Trinité-et-TobagoNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Bastien Nicolaï et Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musiques : uppbeat.io / Silhouettes - Tobias Voigt. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nourrir le vivant
Le prix de la santé des cultures - S4E5

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later May 24, 2024 16:20


Protéger les cultures des insectes ravageurs ou vecteurs de maladies est une priorité pour la sécurité alimentaire de nombreuses régions du monde. Cependant, une protection chimique trop importante engendre des déséquilibres écologiques et peut avoir des impacts sanitaires graves pour les populations. En Côte d'Ivoire, des maraîchers ont fait le pari de l'agroécologie et nous font réfléchir : à quel prix souhaite-t-on protéger nos cultures ? Et qui payera l'impact à long terme en cas d'utilisation inappropriée des pesticides chimiques ?Avec :Thibaud Martin, chercheur au Cirad, spécialiste de la protection agroécologique des culturesEuphrasie Angbo-Kouakou, enseignante chercheuse en économie appliquée à l'INP-HB de Yamoussoukro, en Côte d'IvoireNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Bastien Nicolaï et Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musiques : uppbeat.io / Silhouettes - Tobias Voigt. Bruitages : bbc.co.uk © copyright BBC. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Entendez-vous l'éco ?
Toujours plus ! L'économie des excès 3/3 : Surproduction : on exporte ce que l'on sème

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Apr 10, 2024 58:52


durée : 00:58:52 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - Notre modèle agricole est-il basé sur une surproduction au dépens de l'environnement ? - invités : Eve Fouilleux directrice de recherches au CNRS en science politique, chercheure associée au CIRAD; David Makowski directeur de recherche à l'Inra, au sein du département Environnement-Agronomie

Priorité santé
«One Health»: prévention des maladies émergentes et importance de la santé globale

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 48:30


L'Assemblée de l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) se tient à Paris du 21 au 25 mai 2023. La mondialisation des échanges a entraîné une recrudescence et l'émergence de maladies infectieuses et pour répondre à ces problématiques, le concept « One health, une seule santé » a été mis au point au début des années 2000. Il permet de mettre en lumière les interdépendances existantes entre la santé de l'homme, celle de l'animal et celle de l'environnement. (Rediffusion) L'idée est d'aborder la santé dans un contexte plus global et mondial afin de répondre aux enjeux de santé ainsi qu'aux enjeux environnementaux.Comment la santé de l'homme, de l'animal et de l'environnement sont-elles imbriquées ? Comment penser la santé de manière plus globale ? Comment cela pourra-t-il prévenir les maladies émergentes et les flambées épidémiques ? Dr Hung Nguyen, codirecteur du Programme de santé animale et humaine à l'Institut International de Recherche sur l'Elevage (ILRI), chef de file de l'initiative CGIAR sur la santé unique et spécialiste de santé unique et systèmes alimentaires Dr Magda Robalo, médecin, présidente de l'Institute for Global Health and Development, ancienne ministre de la Santé de Guinée-Bissau Herman Claeys, vétérinaire pour le Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement de Belgique et délégué de la Belgique auprès de l'OMSA Dr Flavie Goutard, vétérinaire, docteure en épidémiologie, spécialisée dans l'épidémiologie des maladies infectieuses tropicales, chercheure et spécialiste des risques sanitaires au sein du CIRAD, à l'Institut national de recherche vétérinaire et l'Institut national de sciences animales d'Hanoï, au Vietnam.

Priorité santé
«One Health»: prévention des maladies émergentes et importance de la santé globale

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 48:30


L'Assemblée de l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) se tient à Paris du 21 au 25 mai 2023. La mondialisation des échanges a entraîné une recrudescence et l'émergence de maladies infectieuses et pour répondre à ces problématiques, le concept « One health, une seule santé » a été mis au point au début des années 2000. Il permet de mettre en lumière les interdépendances existantes entre la santé de l'homme, celle de l'animal et celle de l'environnement. (Rediffusion) L'idée est d'aborder la santé dans un contexte plus global et mondial afin de répondre aux enjeux de santé ainsi qu'aux enjeux environnementaux.Comment la santé de l'homme, de l'animal et de l'environnement sont-elles imbriquées ? Comment penser la santé de manière plus globale ? Comment cela pourra-t-il prévenir les maladies émergentes et les flambées épidémiques ? Dr Hung Nguyen, codirecteur du Programme de santé animale et humaine à l'Institut International de Recherche sur l'Elevage (ILRI), chef de file de l'initiative CGIAR sur la santé unique et spécialiste de santé unique et systèmes alimentaires Dr Magda Robalo, médecin, présidente de l'Institute for Global Health and Development, ancienne ministre de la Santé de Guinée-Bissau Herman Claeys, vétérinaire pour le Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement de Belgique et délégué de la Belgique auprès de l'OMSA Dr Flavie Goutard, vétérinaire, docteure en épidémiologie, spécialisée dans l'épidémiologie des maladies infectieuses tropicales, chercheure et spécialiste des risques sanitaires au sein du CIRAD, à l'Institut national de recherche vétérinaire et l'Institut national de sciences animales d'Hanoï, au Vietnam.

Chaleur Humaine
REDIFF : Comment changer de modèle agricole ?

Chaleur Humaine

Play Episode Listen Later Feb 6, 2024 55:56


CE PODCAST A ETE DIFFUSE UNE PREMIERE FOIS LE 23 MAI 2023.Chaleur humaine prend une pause en février, mais je vous propose de réécouter cet épisode qui fait écho à l'actualité sur la mobilisation agricole. Cet entretien avec Nicolas Bricas permet de mieux comprendre les enjeux de la transformation agricole... et les obstacles. A bientôt. Nabil **** Recevez gratuitement tous les mardis l'infolettre Chaleur humaine en vous inscrivant ici ****En France, l'agriculture pèse 19 % de nos émissions de gaz à effet de serre, c'est le deuxième plus gros secteur émetteur après les transports. Pour se nourrir, on utilise massivement du pétrole et du gaz, mais aussi des produits chimiques devenus indispensables pour beaucoup d'agriculteurs.Pourquoi l'agriculture participe-t-elle autant au changement climatique ? Peut-on changer les pratiques agricoles tout en ayant suffisamment de nourriture pour tout le monde ? Comment transformer le modèle agricole dans lequel la France s'est construite ?Nicolas Bricas est socio-économiste de l'alimentation, chercheur au Cirad, titulaire de la Chaire Unesco Alimentations du Monde. Il a co-dirigé en 2021 Une écologie de l'alimentation (Quae) et plusieurs ouvrages sur l'alimentation et l'agriculture.« Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes. Cet épisode a été produit par Adèle Ponticelli avec l'aide d'Esther Michon, réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite. Vous pouvez d'ailleurs y retrouver cet entretien avec Nicolas Bricas en version texte.Vous pouvez m'écrire pour me faire part de vos avis, idées, et de vos critiques à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.fr. Je réponds chaque semaine dans la newsletter Chaleur humaine à une question sur le défi climatique.

Débat du jour
Agriculture : produit-on trop ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jan 24, 2024 29:30


Des Pays-Bas à la Roumanie en passant par la Pologne, l'Allemagne ou la France, le mouvement de colère des agriculteurs prend de l'ampleur. Au cœur des revendications : plus de revenus et de considération et moins de normes. Une crise qui n'est pas la première du genre. La solution passe-t-elle par une réévaluation de la production agricole ? Cette dernière est-elle adaptée aux besoins de la planète ? Comment mieux produire pour répondre aux enjeux climatiques ? Pour en débattre :- Mathieu Brun, directeur scientifique de la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), chercheur associé à Sciences Po Bordeaux- Nicolas Bricas, socio-économiste de l'alimentation, chercheur au Cirad, titulaire de la Chaire Unesco Alimentations du monde et membre du Panel international d'experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES food), auteur du livre Une écologie de l'alimentation, éditions Quae- Jérémy Decerle, député européen Renew Europe et éleveur en Saône-et-Loire.

Entendez-vous l'éco ?
Le réveillon de l'éco : les petits plats dans les grands 2/2 : Chocolat : une industrie au goût amer

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Dec 20, 2023 59:01


durée : 00:59:01 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - D'abord réservé à l'aristocratie européenne, le chocolat est désormais un produit mondialisé. Sa production oppose des planteurs mal rémunérés aux géants du cacao, sur une chaîne de valeur qui se déploie à l'avantage des distributeurs. - invités : François Ruf Economiste, chercheur retraité du Cirad, spécialiste du cacao; Frédéric Amiel Coordinateur des Amis de la Terre France, auteur de Petite histoire de la mondialisation à l'usage des amateurs de chocolat

Entendez-vous l'éco ?
L'économie sort du bois 3/3 : Crédits carbone : l'appel de la forêt

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Nov 29, 2023 58:46


durée : 00:58:46 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Comment indemniser les nations forestières pour préserver un espace nécessaire à l'ensemble de la population mondiale ? - invités : Alain Karsenty Economiste au Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD)