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La librairie de l'éco
La librairie de l'éco – Samedi 17 mai

La librairie de l'éco

Play Episode Listen Later May 17, 2025 54:00


Samedi 17 mai, Emmanuel Lechypre a reçu Benjamin Nowak, maître de conférences en agronomie, Jacques Tassin, agronome et écologue au CIRAD de Montpellier, Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l'ESCP, Christian Chavagneux, éditorialiste à Alternatives Écon

Chronique des Matières Premières
Les prix du riz continuent à chuter sous l'impulsion des volumes indiens

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later May 8, 2025 1:57


Le scénario sur le marché du riz se confirme : le retour mi-octobre des exportations indiennes, après des mois de restrictions, a fait considérablement baisser les prix. Ceux qui pariaient en début d'année sur une baisse qui allait se poursuivre, ont eu raison. La baisse n'a pas cessé depuis mi-octobre. Le marché s'est effondré un peu plus en avril, après l'annonce par New Delhi de la levée des dernières restrictions sur le riz brisé. Globalement, les prix ont chuté de 35% par rapport à leur sommet de 2024. La première explication, c'est que l'Inde est partie pour exporter autant qu'en 2022, une année record. Les dernières prévisions font état de 23 millions de tonnes qui pourraient être exportées cette année, voire 24 millions, selon le groupe Olam Agri India cité par l'agence Reuters. L'autre facteur qui explique cette baisse des prix est le niveau très élevé des stocks qui rassure les acheteurs et qui contribue à apaiser le marché. Rien qu'en Inde, les stocks de riz, y compris le riz non décortiqué, dans les entrepôts gouvernementaux s'élevaient à plus de 63 millions de tonnes au 1er avril, c'est près de cinq fois l'objectif fixé par le gouvernement indien de 13,6 millions de tonnes, selon l'agence Reuters.Relance des achats Les stocks grossissent aussi en Thaïlande et au Vietnam, deux exportateurs qui n'arrivent plus à concurrencer les prix bas de l'Inde et exportent donc moins cette année. Au niveau mondial, on a dépassé 200 millions de tonnes de stock, c'est l'équivalent d'environ 38% de la consommation annuelle.Début 2025, de nombreux importateurs hésitaient à passer commande, même après une première baisse des prix. Mais la chute qui s'est poursuivie les a convaincus de relancer leurs achats. Parmi eux, on trouve des pays africains, Sénégal, Bénin, Nigeria, Côte d'Ivoire, mais aussi les Philippines.Stabilisation des prix Ces achats ont certainement contribué à la stabilisation des prix. Ils ont arrêté de chuter depuis fin avril en Inde, au Vietnam et au Pakistan, seuls les prix thaïlandais ont augmenté de près de 5% depuis début avril, en grande partie en raison du raffermissement du bath par rapport au dollar, explique Patricio Mendez del Villar, économiste au Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, et éditeur de la note de conjoncture Osiriz.Cette stabilisation est peut-être aussi due à un creux dans la saison de production asiatique et au fait que la roupie indienne s'est renforcée, ce qui soutient les prix du riz en dollar. Plusieurs acteurs du négoce estiment qu'un prix plancher a peut-être été atteint sans pour autant que l'on assiste à un véritable rebond.Offre mondiale recordCes prix bas pourraient se prolonger plusieurs mois, car fondamentalement, la production mondiale s'annonce bonne et le marché a intégré que l'Indonésie, qui avait acheté 4 millions de tonnes l'année dernière, serait beaucoup moins demandeuse cette année.Le bureau météorologique indien prévoit des pluies de mousson supérieures à la moyenne pour la deuxième année consécutive en 2025, ce qui stimulera la production de cet automne. L'offre mondiale de riz, y compris les stocks, devrait atteindre un niveau record de 543,6 millions de tonnes contre 535,4 millions de tonnes l'année précédente et dépasser de 27% la demande cette année, selon les estimations de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).Les riziculteurs africains en profiteront-ils ?En raison des perspectives de production, l'Association indienne des exportateurs de riz s'attend à ce que les prix fluctuent d'ici à la fin de l'année dans une petite fourchette de 10 dollars autour de 390 dollars la tonne pour le riz brisé à 5%.C'est une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais pas forcément pour les producteurs asiatiques, ni pour les riziculteurs africains, car quand le riz importé est si compétitif, ils ont plus de mal à écouler leurs volumes sur les marchés urbains, et sont moins incités à planter l'année suivante. « Les politiques d'autosuffisance volent en éclats dès que les prix mondiaux baissent », résume Patricio Mendez del Villar.À lire aussiLa baisse des cours du riz ralentit considérablement les achats

Chronique des Matières Premières
L'avocat kényan en mauvaise posture face à la vague péruvienne

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 1:56


À cette saison de l'année, les avocats kényans prennent traditionnellement le relais de la production méditerranéenne, sur le marché européen. Mais depuis deux ans, la crise en mer Rouge pèse sur la logistique. La campagne qui débute s'annonce encore plus compliquée que la précédente pour le Kenya. La crise en mer Rouge oblige, depuis l'année dernière, les exportateurs kényans à contourner le cap de Bonne-Espérance. Il faut 32 jours au moins pour que les cartons d'avocats arrivent en Europe, explique l'exportateur Konza Tropicals Limited au média Freshplaza, ce qui pèse sur la qualité des fruits.L'année dernière, les avocats kényans ont quand même réussi à se frayer un chemin et à occuper la fenêtre de tir qui est à la leur sur le marché européen. C'est-à-dire entre la fin de la saison des pays méditerranéens et le début de celle du Pérou. Mais la production péruvienne qui arrive s'annonce record, contrairement à 2024. « Le potentiel export péruvien pour la campagne 2025 serait de 690 000 tonnes, soit une progression de 37 % par rapport à la saison dernière et de 32 % par rapport à la moyenne quadriennale », selon le numéro 298 de la revue Fruitrop. L'horizon, qui était plutôt dégagé l'année dernière pour le Kenya, s'annonce donc plus compliqué cette année.L'avocat péruvien chasse celui du KenyaL'effacement de l'origine kényane que l'on constate début juin en général sur étals s'annonce d'autant plus marqué que les quantités qui arrivent du Pérou sont grandes. L'avocat péruvien est difficile à concurrencer, il est aussi beaucoup plus standard, car il a poussé dans des vergers plus modernes et plus productifs : son prix est plus compétitif.Chaque année, « à partir de la 22e ou 23e semaine de l'année, c'est-à-dire fin mai ou début juin, quand la vague péruvienne arrive, les cours s'effondrent », explique Eric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). À titre d'exemple, un carton de quatre kilos, vendu par un importateur européen à ses distributeurs à 12 euros mi-mai, se vend jusqu'à moitié prix un mois plus tard. Le Kenya mise sur d'autres débouchésDans ce contexte difficile, les exportateurs kényans essaient de diversifier les débouchés, et renforcent leur présence en Asie et dans les pays du Golfe, mais la demande ne vaut pas celle des pays européens.L'autre débouché qui a le vent en poupe, et qui est porté par une demande des États-Unis qui cherchent à diversifier leur approvisionnement en huile d'avocat, c'est la transformation. Même si c'est un « pis-aller » selon un de nos interlocuteurs, au vu des prix bas proposés par les transformateurs. Mais cette filière a le mérite d'écouler la production qui n'a pas la qualité requise pour être exportée en frais et de créer une chaîne de valeur locale.En un an, on compte une dizaine de projets d'huileries supplémentaires, plusieurs d'entre elles sont entrées en activité et s'ajoutent à la vingtaine d'unités d'extraction déjà existantes au Kenya.

Chronique des Matières Premières
Pourquoi la filière des agrumes au Ghana peine à se développer

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 1:55


Au Ghana, la production d'agrumes est aussi importante que celle de cacao, en volume, mais plus de la moitié n'est pas commercialisée. Les autorités veulent pourtant faire de l'industrie des agrumes un pilier économique majeur. Le secteur des agrumes est une des priorités agricoles affichées par les autorités ghanéennes. Le potentiel est immense : le Ghana est le deuxième producteur d'oranges du continent, après l'Afrique du Sud. Les fruits du pays sont majoritairement transformés en jus : ils ne peuvent pas s'exporter frais sur le marché international en raison de leur couleur trop verte et trop pâle, pour des raisons climatiques.Le secteur souffre cependant de problèmes de financement, et en 2024, 40% de la production ghanéenne n'a finalement pas pu être valorisée économiquement. Une partie a été vendue à perte, ou gaspillée, selon l'Association nationale des producteurs d'oranges (OGA).Un secteur qui peine à se financerIl manque à la filière un fonds de roulement qui permettraient soit aux producteurs de patienter avant d'être payés par l'industrie qui transforme les oranges en jus, soit aux industriels d'avancer l'argent aux producteurs en attendant d'être eux-mêmes payés par les importateurs.Le processus de commercialisation est en effet trop long à supporter sans trésorerie : il faut compter entre 45 à 60 jours entre l'achat au producteur, la fabrication du jus, l'exportation et la réception du paiement. Le gouvernement a été appelé à la rescousse et a promis de trouver un mécanisme financier de soutien. Défi sanitaireL'autre menace qui pèse sur la filière prend la forme d'un insecte, vecteur d'une maladie : le greening, qu'on appelle aussi la maladie du dragon jaune. Le psylle asiatique, qui transmet la forme la plus agressive de la maladie, a été détecté en 2023 au Ghana, explique Éric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). C'est une mauvaise nouvelle, car il ne faut généralement pas attendre longtemps après son apparition pour que la maladie se propage.Pour lutter rapidement, il faut des agriculteurs mobilisés. Et selon l'Association des producteurs d'oranges, c'est justement un point aussi qui est préoccupant, car les difficultés du secteur n'incitent pas les jeunes à prendre la relève dans les vergers. 

Chronique des Matières Premières
L'avocat du Mexique, rescapé de la nouvelle vague de taxes américaines

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 1:55


Le Canada et le Mexique n'ont pas été concernés par les nouveaux droits de douane annoncés la semaine dernière par les États-Unis. Au Mexique, premier exportateur mondial d'avocat, c'est un grand soulagement. Les États-Unis ont déjoué tous les pronostics. Dans le secteur, on s'attendait à une forte taxation, de l'ordre de 25%. C'est donc toute une filière qui respire, à commencer par celle du Mexique bien sûr, puisque près de la moitié de la production du pays part aux États-Unis.Le soulagement est grand aussi du côté des importateurs américains, qui dépendent à plus de 80% du Mexique : chaque année, plus d'un million de tonnes de fruits verts mexicains gagnent les États-Unis. Ces volumes seraient impossibles à trouver chez d'autres fournisseurs du jour au lendemain, et c'est sans doute ce niveau de dépendance problématique qui explique l'exception faite par Washington. Aux États-Unis, la consommation d'avocat n'est pas élastique. Elle peut difficilement baisser.À lire aussiLe déclin de l'avocat en CalifornieUn répit qui soulage d'autres producteursLes volumes en jeu entre le Mexique et les États-Unis représentent 40% des échanges internationaux, et toute perturbation des flux entre ces deux pays impacterait le marché mondial, puisque une partie des volumes se dirigerait vers le seul marché alternatif, l'Europe, explique Éric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).Cet afflux d'avocats mexicains serait alors en concurrence directe avec les productions méditerranéennes – Espagne, Israël, Portugal – et celles du Maroc, d'Afrique du Sud et du Kenya, trois pays qui exportent la majorité de leurs récoltes sur le marché européen. Qui dit offre surabondante dit aussi baisse des prix, d'où le soulagement pour ces producteurs, même s'il ne s'agit peut-être que d'un répit.L'Association des producteurs et des exportateurs des avocats du Mexique (APEAM) dit néanmoins rester vigilante, même si elle ne s'attend pas à un changement imminent de la politique commerciale américaine.Pérou, Colombie et Chili dans le viseurTrois pays fournisseurs du marché américain n'ont, en revanche, pas été épargnés par la dernière vague de mesures douanières américaines. C'est le cas du Pérou, de la Colombie et du Chili, qui sont désormais soumis à des taxes de 10%.Ce sont des fournisseurs mineurs des États-Unis – ils représentent environ 10 à 15% de l'approvisionnement du pays –, et eux-mêmes ne vendent qu'une faible partie de leur production aux Américains. L'impact pourrait être limité donc en théorie, mais la mesure tombe assez mal pour deux de ces États, explique l'expert du Cirad : la Colombie a fait des efforts ces derniers mois pour développer ses exports vers les États-Unis. Et le Pérou, qui a cette année une énorme récolte, avait misé en partie sur le marché américain pour pouvoir l'écouler.L'impact pour le Chili est moins évident, car le pays n'a exporté que 5 000 à 7 000 tonnes ces dernières saisons vers les États-Unis, et sa campagne ne démarrera que fin aout début septembre.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : quel avenir pour le RN après la condamnation de Marine Le Pen ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le milliardaire nigérian Aliko Dangote et le riz indien de retour sur le marché africain. France : quel avenir pour le RN après la condamnation de Marine Le Pen ?  Condamnée à quatre ans de prison ferme dont deux ferme et à cinq ans d'inéligibilité avec effet immédiat, la cheffe de file du Rassemblement National a annoncé faire appel de son jugement. L'appel étant suspensif, pourra-t-elle se présenter à la présidentielle 2027 ? Si l'inéligibilité de Marine Le Pen est confirmée, le président du parti, Jordan Bardella, sera-t-il forcément le candidat du RN dans deux ans ?Avec Raphaël Delvolvé, journaliste au service politique de RFI.  Nigeria : Dangote menace de couper son approvisionnement en kérosène  C'est un bras de fer qui oppose l'homme le plus riche d'Afrique à la compagnie pétrolière nationale de son pays. Le Nigérian Aliko Dangote accuse la NNPC de lui bloquer l'accès de son kérosène au marché local. Il a donc décidé d'exporter sa production vers les États-Unis. Comment expliquer ce conflit ? Quelles conséquences cette décision a-t-elle sur le marché national ?Avec Liza Fabbian, journaliste au service Afrique de RFI.    Afrique de l'Ouest : le riz indien va-t-il de nouveau inonder le marché ?  Après avoir autorisé la reprise de ses exportations de riz, l'Inde entend reprendre sa place de numéro un en Afrique. Quel sera l'impact de la levée des restrictions sur le marché du riz ouest-africain ? À quand l'autosuffisance en riz pour les pays de la sous-région ? Avec Patricio Mendez del Villar, économiste, chercheur au Cirad, spécialiste des marchés internationaux du riz (éditeur de la note de conjoncture Osiriz).  Et en fin d'émission, la chronique Un œil sur les réseaux de Jessica Taieb. Au programme, une nouvelle version de ChatGPT qui créé des images inspirées du studio Ghibli.

Le magazine de la rédaction
Martinique : comment produire pour se nourrir ?

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 58:20


durée : 00:58:20 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer, Catherine Petillon - Sur l'île, environ 80% de ce qui est consommé est importé. En cause le manque de production locale, historiquement peu soutenue et l'effondrement du nombre d'agriculteurs. La Martinique doit recommencer à produire. Mais aussi parfois convaincre les consommateurs. - réalisation : Annie Brault - invités : Sandrine Freguin-Gresh chercheuse au Cirad

Chronique des Matières Premières
Le riz japonais flambe, une exception dans un marché mondial à la baisse

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 1:37


Le ministre japonais de l'Agriculture décrit « une situation très anormale » pour qualifier le marché du riz de son pays, où les prix ont augmenté de 70%. Le gouvernement a décidé d'agir et a commencé, depuis lundi 10 mars, à vendre du riz issu de ses réserves d'urgence. Les Japonais ont vu les prix de leur riz grimper depuis l'année dernière pour deux raisons essentiellement. D'abord, une mauvaise récolte en 2023, qui a entraîné moins de disponibilité en 2024, et ensuite, une forte demande durant l'été, liée à la crainte d'un séisme majeur sur la faille de Nankai. L'alerte donnée par les autorités a fait paniquer les habitants, qui ont réalisé des stocks et vidé les rayons des magasins. À cela, il faut ajouter une dose de spéculation comme c'est souvent le cas quand un marché devient tendu ; ceux qui ont du riz attendent pour le vendre, cela fait monter les prix et ils en profitent.Pour inverser cette spirale qui tire les prix vers le haut, le gouvernement du Japon a décidé, début mars, de puiser dans ses stocks stratégiques : les autorités attribueront d'ici mercredi 12 mars 150 000 tonnes de riz aux enchères, et envisagent d'en libérer 60 000 tonnes supplémentaires si besoin. Ces ventes portent sur une quarantaine de variétés de riz récoltées en 2023 et 2024, selon la presse japonaise.Le riz local avant toutLe Japon gagnerait à importer, car sur le marché mondial, les prix sont en baisse depuis fin septembre 2024 : c'est à cette période que l'Inde, le premier exportateur mondial, a remis plus de riz en circulation après des mois de restrictions. Cette baisse s'est encore poursuivie en janvier et février comme l'atteste la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.Mais le Japon est un marché très spécial. Les Japonais consomment leurs variétés de riz et rarement du riz importé, question d'habitude alimentaire. Pour schématiser, le marché est insensible aux prix pratiqués sur le marché mondial mais tributaire de la production et de la consommation locale. L'actuelle flambée des prix est aussi alimentée par un contexte national d'inflation qui ne pèse pas que sur le riz.Des importations dédiées à l'industrieLe Japon importe tout de même du riz. Même s'il a refusé longtemps de le faire, par protectionnisme, il a été contraint d'ouvrir son marché intérieur dans les années 1990, sous la pression des membres du GATT, l'ancêtre de l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce, explique Patricio Mendez del Villar économiste au Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement et éditeur de la note de conjoncture Osiriz.Le pays importe 8 à 10% de ses besoins, soit environ 700 000 tonnes par an. Ce sont des importations plutôt stables qui sont destinées surtout à l'industrie et à l'alimentation animale. Sur le long terme, la tendance est à la baisse de la consommation humaine de riz au Japon, au profit d'un régime plus occidental. Elle s'accompagne depuis des années d'une diminution des surfaces cultivées. Ce qui n'empêche pas des déséquilibres ponctuels, comme l'illustre la hausse des prix de ces derniers mois.À lire aussiLa pénurie de riz au Japon oblige les magasins à en rationner la vente

Chronique des Matières Premières
L'Afrique du Sud signe un nouveau record dans ses exportations agricoles, agrumes en tête

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 1:46


L'Afrique du Sud vient de faire ses comptes : ses exportations agricoles sont en augmentation pour la sixième année consécutive. Elles ont atteint en 2024 un nouveau record, +3% en valeur. Ces revenus records ont été permis par des volumes exportés plus importants, à des prix plus élevés pour certains produits, explique la Chambre de commerce agricole sud-africaine. Ces bons chiffres sont aussi le résultat d'une stratégie d'ouverture du pays à un plus grand nombre d'acheteurs ces dernières années : 44% des échanges se font désormais avec des pays d'Afrique, environ 20% avec l'Union européenne, et à peu près autant avec l'Asie et le Moyen-Orient.En tête des listes des secteurs porteurs, il y a toujours celui des agrumes, suivi par celui des raisins. Ces dix dernières années, la taille des vergers n'a fait qu'augmenter – de 64 000 hectares en 2013 à 100 000 hectares en 2023 –, et la production d'agrumes avec. Tous fruits confondus – oranges, citrons, pomelos, mandarines –, l'Afrique du Sud réalise aujourd'hui 70% du commerce mondial pendant la saison d'été, c'est-à-dire de mai à septembre, voire parfois jusqu'à début octobre, avant que les pays méditerranéens ne reprennent le dessus.Les atouts sud-africains L'Afrique du Sud a fait un gros effort en terme de qualité et de variétés proposées. Elle offre une gamme relativement large, qui lui permet de toucher plus de consommateurs. Ces progrès sont liés en partie au climat du pays  : il est particulièrement adapté, au sud, aux petits agrumes et aux citrons, et au nord, aux pomelos et aux oranges. Enfin, l'organisation de la filière y fait aussi beaucoup. Une filière « exemplaire » selon Éric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).Résultat : l'Afrique du Sud a pris le pas depuis plusieurs années sur le Chili, l'Argentine, le Pérou et l'Australie, les autres pays qui comptent sur le marché des agrumes frais, pendant la saison d'été.L'impact sur les prix diffère selon les agrumesLa montée en puissance de la production sudafricaine a des impacts variables sur les prix. Pour les mandarines, les prix se tiennent car la demande est bonne, grâce à une consommation de plus en plus importante l'été, en Europe notamment. Pour le citron, c'est différent. Le marché est proche de la saturation, les experts parlent d'une demande « moins élastique ». Donc avec plus d'offre, la compétition augmente, ce qui est, sur le papier, plutôt un facteur de baisse des prix.Pendant la saison d'été, la production sud-africaine reste, quel que soit l'agrume, celle qui donne le ton du marché. Et cela devrait encore durer : « Tous les vergers plantés ces dernières années ne sont pas arrivés à maturité », explique Éric Imbert. La capacité de production du pays pourrait encore augmenter d'ici 2030. À lire aussiLes producteurs sud-africains d'oranges séduits par les prix du jus

Nourrir le vivant
[Sani'Terre] Épidémies : mieux vaut surveiller que confiner (2/2)

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 37:39


On poursuit notre plongée dans le monde de la surveillance des maladies ! Dans un monde en pleine croissance démographique, où les échanges de biens et de personnes s'accélèrent aussi rapidement que les températures grimpent, le risque de propagation et d'émergence de maladies est une réalité à laquelle nous devons faire face.

Nourrir le vivant
[Sani'Terre] Épidémies : mieux vaut surveiller que confiner (1/2)

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 24:08


Une « grippette » déclarée à l'abord d'un marché en Chine qui se transforme quelques mois plus tard en pandémie touchant le monde entier… Malgré cette expérience du Covid 19, que sait-on réellement de la surveillance des maladies

Nourrir le vivant
[Sani'Terre] Bande-annonce

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 1:36


Pour l'édition 2025 du Salon de l'agriculture de Paris, le Cirad et l'AFD dédient leur stand à la santé, des humains, des animaux et des écosystèmes. L'occasion pour Nourrir le vivant de proposer à ces auditeurs et auditrices quelques épisodes de Sani'Terre, un podcast qui fait le lien entre toutes les santés. Du 14 février au 21 mars, retrouvez 6 épisodes de Sani'Terre, sur la prévention des épidémies, la santé des sols et la réduction de l'usage des pesticides.

Chronique des Matières Premières
La baisse des cours du riz ralentit considérablement les achats

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 1:36


L'Inde est revenue sur le marché du riz, depuis mi-octobre, après des mois de restrictions à l'exportation. Cela s'est traduit par une baisse des prix, qui n'est probablement pas terminée. C'est en tout cas le pari des importateurs qui reculent leurs achats en ce début d'année, en espérant demain payer moins cher leurs sacs de riz. Les importateurs peuvent dormir tranquilles, il y aura du riz en abondance cette année et, sauf accident climatique majeur, du riz à bon prix. Ce prix est très fortement lié à la promesse de voir l'Inde revenir à ses niveaux d'exportations historiques de 2022.Dès l'annonce mi-octobre de l'assouplissement des mesures d'exportation pour le riz indien, la baisse des prix a débuté. Ce mois de janvier, la tendance s'est amplifiée. « C'est l'hécatombe », dit même un de nos interlocuteurs. L'hécatombe pour ceux qui vendent, mais plutôt une bonne nouvelle en revanche pour les consommateurs.La baisse est variable selon les origines, -15 % pour le riz vietnamien, -7 % pour le thaïlandais, -3 %  pour le riz indien, elle est en moyenne, pour ce premier mois de l'année, de 7 %. Une telle variation mensuelle ne s'était pas produite depuis juillet 2021.À lire aussiLe retour de l'Inde sur le marché du riz fait chuter les prixLes prix de tous les types de riz ont baisséDepuis mi-octobre, les prix du riz blanc ont baissé d'un peu plus de 50 dollars la tonne et ceux du riz étuvé de 100 dollars la tonne. Les prix ne sont visiblement pas encore stabilisés, ce qui conforte les importateurs dans leur position attentiste, explique Patricio Mendez del Villar, économiste au Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, et éditeur de la note de conjoncture Osiriz.Les pays africains, qui ont relancé leurs achats dès que l'Inde est revenue massivement dans le jeu, ont mis le pied sur le frein dans l'espoir de voir les prix encore diminuer. La demande indonésienne est aussi en chute. Le pays pourrait n'importer qu'un million de tonnes cette année, contre plus de quatre l'année dernière. Les Philippines auront besoin d'acheter du riz dans les prochains mois, probablement autant qu'en 2024, mais le pays ne se précipite pas encore pour passer commande.Un marché bien approvisionné en 2025« Tous les importateurs savent que l'offre globale en riz sera bonne, même si les origines changent », explique Patricio Mendez del Villar. Il y aura cette année sur le marché plus de riz indien — l'Inde prévoit d'exporter 22 millions de tonnes, soit 5 millions de tonnes de plus que l'année dernière — et moins de riz du Vietnam et de Thaïlande.Les deux pays ont profité du creux des exports indiens et ont connu une année 2024 en or. Les volumes qu'ils n'exporteront pas en 2025 seront stockés et participeront au maintien des prix bas. Les importateurs le savent et n'ont aucune raison de se précipiter. D'autant que sur le continent africain, l'approvisionnement est aussi assuré à cette période de l'année par le riz local. À écouter dans Un jour au villageAu Sénégal, du riz fortifié pour les cantines scolaires en milieu rural

Chronique des Matières Premières
Les importations européennes de bois de bouleau russe en plein essor

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 1:51


Le commerce illégal de bois russe vers l'Europe est en plein essor depuis le début de la guerre en Ukraine, et ce, en dépit des sanctions européennes. Selon l'ONG britannique Earthsight, spécialisée dans les enquêtes sur la criminalité environnementale et sociale, l'équivalent de 20 camions remplis de bois de bouleau entreraient chaque jour sur le sol européen. Pendant neuf mois, l'ONG britannique Earthsight a joué aux acheteurs de bois pour rencontrer traders et exportateurs et obtenir des preuves du commerce illégal de contreplaqué de bouleau. Ce bois est de plus en plus prisé en décoration intérieure, et c'est aussi le principal bois russe qui fait l'objet d'un blanchiment à grande échelle, selon la coordinatrice de l'enquête Tara Ganesh.Au terme de ses investigations, l'ONG a pu évaluer que, chaque jour, un volume de 700 m³ de bois de bouleau russe et biélorusse arrivait dans les ports et aux frontières de l'Union européenne. On parle d'une valeur de 1,5 milliard d'euros de contreplaqué de bouleau qui aurait franchi les frontières européennes, depuis l'entrée en vigueur des sanctions sur le bois russe en juillet 2022. Ces sanctions concernent notamment le bois russe, les meubles et les pâtes à papier.À lire aussiChute des exportations de bois russe en 2022Bois blanchi au Kazakhstan, en Chine, en TurquieLe bois expédié en Europe de l'Est, principalement en Pologne, mais aussi en Espagne, en Italie et au Portugal, est blanchi par des pays tiers : la Turquie, la Chine et le Kazakhstan essentiellement. Les exportations de contreplaqué depuis ces pays-là ont étonnamment bondi après l'entrée en vigueur des sanctions contre la Russie « et elles ne peuvent pas s'expliquer par une augmentation soudaine de la production locale » précise l'enquête. L'illustration parfaite est le Kazakhstan, qui n'exportait pas de contreplaqué de bouleau en Europe avant la date charnière des sanctions.Plusieurs acteurs de ce commerce ont été filmés ou enregistrés à leur insu et ont montré qu'ils avaient conscience d'enfreindre des sanctions. Du côté des clients, certains se disent persuadés que leur bois provient du Kazakhstan ou d'Ukraine, alors qu'ils s'approvisionnent auprès d'exportateurs qui ont admis, eux, sous couvert de confidentialité, faire du commerce illégal.Pour l'ONG, ces sociétés ont au minimum manqué de vigilance sur la probité de leur fournisseur. Et cela est encore plus problématique quand on sait qu'elles sont à la tête de gros marchés : on retrouve ainsi le premier fabricant mondial de murs d'escalade, ou encore un fournisseur de revêtement de sol pour les plus grandes chaînes d'hôtels de luxe.Un commerce qui profite à des proches du Kremlin En plus d'être théoriquement soumis aux sanctions de juillet 2022, ce bois ne devrait dans tous les cas pas rentrer dans l'UE en vertu de ce qu'on appelle le Règlement sur le bois de l'Union européenne, rappelle Alain Karsenty, expert de la filière au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), règlement adopté en 2013 qui demande aux importateurs d'analyser les risques qu'ils prennent en alimentant un commerce illégal ou non conformes aux normes en vigueur. Ce règlement est lui-même souvent contourné, par des importateurs qui se contentent d'informations superficielles, les contrôles des autorités publiques étant très variables d'un pays à l'autre.Cette situation profite aujourd'hui à plusieurs grandes entreprises russes. L'une d'elles est dirigée par un oligarque, Alexei Mordashov, qui figure sur la liste des sanctions de l'UE.À lire aussiLes sanctions contre la Russie sont-elles vraiment efficaces?Plus de contrôle en 2026 ?À partir de 2026, le blanchiment de bois russe et biélorusse devrait être plus difficile, relève Alain Karsenty, car le Règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts (RDUE) impose une traçabilité jusqu'à la parcelle, ce que ne demande pas l'actuel Règlement Bois.Mais cela ne signifie pas pour autant la fin de la fraude, du fait du manque de moyens mis à la disposition des administrations chargées du contrôle dans les États membres, voire de leur manque de volonté politique, relève l'expert qui regrette que l'UE n'accorde pas plus de place aux certifications indépendantes.À lire aussiL'Union européenne approuve un nouveau paquet de sanctions contre la Russie

Afrique Économie
Cameroun: une fiscalité 2025 faite pour encourager le «zéro déforestation»

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 2:20


La circulaire relative à l'exécution de la loi de finances 2025 de l'État du Cameroun, prévoit une fiscalité spéciale pour lutter contre la déforestation. Parmi les mesures, est acté un abattement de 20% de la valeur FOB (valeur du produit embarqué dans un bateau pour exportation, NDLR) pour l'hévéa, le cacao et le bois en grumes, et qui disposent « d'un certificat délivré par le ministère technique compétent, attestant de leur conformité aux normes de lutte contre la déforestation ». Une mesure qui interroge les experts du secteur. Samuel Nguiffo est le directeur du Centre pour l'environnement et le développement (CED) à Yaoundé, capitale du Cameroun. Avocat, il a fait de la lutte contre la déforestation l'un de ses chevaux de bataille. S'il voit dans cette mesure une volonté de répondre aux nouvelles normes européennes, il s'interroge sur la certification.« Pour le bois, il n'y a pas de norme en matière de lutte contre la déforestation dans la législation camerounaise. Donc, on ne voit pas très bien à quoi est-ce que cet article 10 de la loi des finances fait référence en parlant d'attestation de conformité aux normes en matière de lutte contre la déforestation », questionne-t-il. En plus des recherches menées par son organisation, « on peut avoir une attestation de conformité à la législation forestière, mais quand on regarde le contenu de la législation forestière, on ne garantit pas la durabilité de l'exploitation du bois ».Au-delà de la question de l'applicabilité de cette mesure, Samuel Nguiffo s'inquiète du message que ferait passer cette mesure. « C'est un message qui dit, ''vous pouvez continuer à couper du bois en grumes, et vous pourrez même avoir un abattement à l'exportation'' », détaille, déçu, le défenseur de l'environnement. « Je me serais attendu à ce qu'il y ait un abattement de cette nature-là pour les compagnies qui exportent du bois transformé. Donc il y a une incitation à aller le plus loin possible dans la transformation, à aller vers des produits finis », poursuit-il, estimant que cela pousserait les compagnies à investir dans la transformation au Cameroun. Et de conclure : « Je suis d'avis qu'il faut décourager totalement les exportations de bois en grumes. »Alain Karsenty, économiste et chercheur au Cirad, est spécialiste de ces questions. Pour lui, une manière d'encourager la production de matières premières ou de produits agricoles ou forestiers durables, « c'est de jouer sur la fiscalité ». Donc oui, pour lui, ce type d'initiative « est une bonne chose ». Cependant, il s'étonne des choix réalisés par les autorités camerounaises. « C'est une baisse unilatérale de 20% sur la taxe d'exportation, c'est quand même beaucoup. C'est très étonnant parce qu'ils sont en tension budgétaire. Donc là, ça veut dire qu'ils acceptent de faire des sacrifices budgétaires », constate l'expert.Lui préconise plutôt un « bonus malus » pour ne pas peser sur les États déjà sous tensions budgétaires. « Les systèmes que je propose sont des systèmes dans lesquels ils ne perdent pas d'argent, puisque qu'il y a du bonus que s'il y a du malus. C'est-à-dire, le malus, c'est qu'on augmente progressivement une taxe sur les produits qui sont non certifiés, non durables, non tracés », détaille-t--il.Pour Alain Karsenty, nul doute qu'il s'agit d'une mesure prise pour s'aligner sur les recommandations du Fonds monétaire international, ceci afin de pouvoir décaisser les 183 millions de dollars de prêt obtenu auprès du Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité de l'organisation.À écouter aussi, dans l'émission C'est pas du ventDans le sud-est du Cameroun, l'éthnocide silencieux des peuples de la forêt À lire aussiCameroun: comment l'exploitation forestière échappe au contrôle de l'Etat

TẠP CHÍ XÃ HỘI
Cà phê Việt Nam trước những thách thức về biến đổi khí hậu

TẠP CHÍ XÃ HỘI

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 12:56


Doanh thu xuất khẩu cà phê của Việt Nam lần đầu vượt ngưỡng 5 tỉ đô la : 5,43 tỉ đô la, mức cao kỷ lục. Báo Courrier du Vietnam ngày 22/10/2024 trích dẫn ông Nguyễn Nam Hải, chủ tịch Hiệp hội cà phê và cacao của Việt Nam (VICOFA), cho biết trong niên vụ cà phê 2023-2024 (từ 01/10/2023 đến 30/09/2024), giá trị xuất khẩu cà phê đã tăng đến 33,1%. Cà phê Việt Nam đang hưởng lợi do nhu cầu thế giới tăng, giá cà phê tăng ở mức cao kỷ lục, trong khi sản lượng cà phê của Brazil, nước sản xuất cà phê hàng đầu thế giới sụt giảm mạnh do hạn hán nặng trong bối cảnh biến đổi khí hậu nghiêm trọng.Hồi tháng 06/2024, nhiều báo nước ngoài nhìn nhận ngành trồng cà phê của Việt Nam, đứng thứ hai thế giới, đa phần là cà phê Robusta, đang đứng trước nhiều cơ hội cạnh tranh với cà phê Arabica, vốn chịu tác động mạnh mẽ hơn từ biến đổi khí hậu.Tuy nhiên, số liệu về xuất khẩu cà phê Việt nam nói trên không có nghĩa là ngành trồng cà phê Việt Nam không bị tác động bởi biến đổi khí hậu : lượng cà phê Việt Nam xuất khẩu chỉ đạt khoảng 1,46 triệu tấn, giảm 12,1% so với cùng kỳ năm trước đó.Để hiểu thêm về tình hình, RFI tiếng Việt hồi tháng 06/2024 đã có cuộc phỏng vấn tiến sĩ Clément Rigal, nhà nông học, chuyên gia về cây cà phê và nông lâm kết hợp của Trung tâm Hợp tác Quốc tế về Nghiên cứu Nông nghiệp Phục vụ Phát triển (Cirad - Pháp), chi nhánh tại Việt Nam.RFI Tiếng Việt : Thưa TS. Clément Rigal, ông là nhà nông học, chuyên gia về cây cà phê và nông lâm kết hợp, thuộc Trung tâm hợp tác quốc tế về nghiên cứu nông nghiệp phục vụ phát triển (Cirad), chi nhánh tại Việt Nam. Theo ông, đâu là những tác động của tình trạng biến đổi khí hậu đối với ngành trồng cây cà phê của Việt Nam ? TS. Clément Rigal : Các tác động chính của biến đổi khí hậu đối với ngành trồng cây cà phê ở Việt Nam là vào mùa khô, thường kéo dài từ tháng 11 đến tháng 5 năm sau. Đây là giai đoạn trời rất ít mưa. Mùa khô sẽ ngày càng dài hơn, thất thường hơn, có thể khắc nghiệt hơn và thật là đáng tiếc, mùa khô vừa qua là một ví dụ điển hình, đặc biệt khó vượt qua, phần lớn không có đủ nước để tưới cho cây cà phê. Như vậy là thiệt hại đối với các trang trại trồng cà phê là rất lớn. Trời rất nóng, rất khô và mùa khô năm nay đã kéo dài hơn bình thường khoảng một tháng và đã có những thiệt hại đáng kể. Những mùa khô tới đây có thể sẽ đến ngày càng thường xuyên hơn, đó là vấn đề chính, nguy cơ chính liên quan đến biến đổi khí hậu đối với ngành trồng cây cà phê.Năm ngoái thì bình thường. Không phải năm nào cũng bị khô hạn như vậy. Trái lại, năm nay tác động đối với vụ thu hoạch sẽ có thể trông thấy rõ. Thêm vào đó, cũng xin nhắc lại là khí hậu khô hanh càng khiến rệp sáp trên cây cà phê phát triển mạnh, khiến thiệt hại càng thêm nặng nề.RFI Tiếng Việt : Nhưng biến đổi khí hậu cũng có thể mang lại những cơ hội cho ngành trồng cà phê tại Việt Nam ? TS. Clément Rigal : Thực ra là không thể dễ dàng nói là biến đổi khí hậu mang lại cơ hội. Tuy nhiên, điều chúng tôi thấy hiện nay trong lĩnh vực canh tác cây cà phê ở Việt Nam là ngày càng có nhiều nông dân đa dạng hóa các loại cây trồng trên đất cà phê, trong khi trước đây họ chỉ độc canh cây cà phê. Và ngày càng nhiều người trồng thêm các cây khác, đặc biệt là cây ăn trái trên diện tích đất trồng cà phê. Họ đa dạng hóa các loại cây trồng và ngày càng canh tác theo hướng nông lâm kết hợp. Và điều này có tác động rất tích cực đến khả năng chống đỡ, phục hồi của cây cà phê. Những cây cà phê mọc dưới tán cây cần ít nước hơn, được hưởng lợi do vi khí hậu thuận lợi hơn và được hưởng lợi từ vùng đệm khí hậu có khả năng chống đỡ tốt hơn, được bảo vệ tốt hơn trước các tác động dữ dội của tình trạng biến đổi khí hậu. Như vậy là sự đa dạng hóa cây trồng trên diện tích đất trồng cà phê có thể giúp giảm bớt các tác động tiêu cực của biến đổi khí hậu, đồng thời mang lại thêm thu nhập cho nông dân.Và tại sao chúng ta lại không thử hình dung thêm thế này nhé : nếu như người nông dân tiếp tục thúc đẩy sự đa dạng hóa này, thúc đẩy các mô hình nông lâm kết hợp này, cũng có thể là họ sẽ sản xuất ra ít cà phê hơn một chút, nhưng chất lượng cà phê lại tăng lên. Nông dân có thể sẽ có những hệ thống canh tác cà phê bền vững hơn một chút, ít cần thuốc thực vật hơn. Đây là bước đầu tiên trong quá trình chuyển đổi sinh thái nông nghiệp. Nó không nhất thiết liên quan trực tiếp đến chống biến đổi khí hậu, mà về cơ bản trồng thêm cây ăn trái là một cơ hội kinh tế. Thế nhưng, sự chuyển đổi này cũng có tác động tích cực nhằm hạn chế tác hại của tình trạng biến đổi khí hậu đối với ngành trồng cây cà phê.RFI Tiếng Việt : Ngành trồng cây cà phê của Việt Nam cần thay đổi thế nào để đối phó với mối đe dọa từ biến đổi khí hậu ? TS. Clément Rigal : Câu trả lời cho câu hỏi này gồm hai phần. Trước tiên là làm thế nào để hạn chế tác động của biến đổi khí hậu. Về điều này, tôi nghĩ rằng đa dạng hóa hệ thống canh tác bằng cách nông lâm kết hợp sẽ là giải pháp đầu tiên. Nông dân cũng sử dụng rất nhiều nước để tưới cây. Nhưng phải có nước thì họ mới chống chọi được. Còn đối với những đợt hạn hán nghiêm trọng thì như vậy là chưa đủ. Nông lâm kết hợp trong trường hợp này là cần thiết. Như vậy, hướng đi thứ nhất chính là hạn chế tác động của biến đổi khí hậu.Còn đường thứ hai cũng vẫn là phải hạn chế tác động của việc trồng cà phê đối với khí hậu, bởi vì trồng cây cà phê cũng phát thải rất nhiều khí gây hiệu ứng nhà kính, nhất là do ở Việt Nam, giới trồng cà phê sử dụng rất nhiều phân bón, mà phân bón thì có tác động rất mạnh, gây nhiều khí nhà kính, đặc biệt là phân bón tổng hợp. Và ngành trồng cây cà phê phải thực sự nỗ lực để hạn chế sử dụng phân bón tổng hợp, có thế thì mới có thể giảm phát thải carbon trong sản xuất cà phê ở Việt Nam.RFI Tiếng Việt : Theo ông, trong những năm gần đây, chính phủ Việt Nam và ngành cà phê đã có những nỗ lực để hạn chế tác hại đối với khí hậu và để thích ứng với tình trạng biến đổi khí hậu ? TS. Clément Rigal : Vâng, có những sự nỗ lực từ phía chính phủ, các doanh nghiệp, các ngành, đặc biệt là về khía cạnh nông lâm kết hợp. Có những chương trình của chính phủ Việt Nam nhằm khuyến khích đưa các loại cây trồng vào rẫy cà phê. Trái lại, vẫn có những khoản trợ cấp về phân bón, trong khi dùng phân bón thì gây phát thải khí nhà kính. Thế nên, theo tôi thì có lẽ cần phải nỗ lực nhiều hơn nữa. Người tiêu dùng ngày càng có ý thức về chống biến đổi khí hậu, ngày càng nhận thức rõ hơn về các vấn đề, nên đòi hỏi khu vực tư nhân phải có các nỗ lực. Chúng tôi thấy có nhiều sáng kiến, ý tưởng đang manh nha, nhưng có lẽ đó mới chỉ là những sáng kiến ​​ở quy mô quá nhỏ, hoặc có lẽ chưa đủ tham vọng. Cần phải tiến xa hơn để thực sự mang lại thay đổi.Khó khăn là ở chỗ ngành trồng cà phê ở Việt Nam có sản lượng rất cao. Việt Nam là nước sản xuất cà phê lớn thứ 2 và là nước sản xuất cà phê Robusta đứng đầu thế giới. Xem xét lại mô hình trồng cà phê ở Việt Nam tức là phải mạo hiểm, có thể là sản xuất ít cà phê hơn một chút không hẳn là có lợi cho toàn bộ ngành trồng cà phê. Vì vậy, phải làm sao để cân bằng mọi thứ, để các sáng kiến ​​giảm tác động đối với biến đổi khí hậu có thể dung hòa với lợi ích kinh tế.RFI Tiếng Việt : Như ông vừa nói, Việt Nam đứng thứ hai thế giới về sản xuất cà phê và đứng đầu thế giới về cà phê Robusta, nhưng cà phê Việt Nam lại không được đánh giá cao. Theo ông thì đó là do chất lượng, do hương vị cà phê hay là do ngành trồng cà phê của Việt Nam sử dụng quá nhiều phân bón ? TS. Clément Rigal : Đúng là cà phê Việt Nam bị mang tiếng xấu, thậm chí không có danh tiếng gì cả. Khi tôi nói chuyện với những người xung quanh tôi ở châu Âu, hầu hết mọi người thậm chí không biết rằng Việt Nam sản xuất cà phê. Họ rất ngạc nhiên khi biết là chúng tôi đang nghiên cứu về cà phê ở Việt Nam. Việt Nam dù là nước sản xuất lớn thứ 2 thế giới, nhưng sản phẩm lại không được tiếng tốt và cà phê Robusta nói chung thì có tiếng là kém hơn nhiều so với cà phê Arabica. Và đúng là hầu hết cà phê sản xuất tại Việt Nam là cà phê Robusta và không được xem là cà phê có chất lượng. Hầu hết được sử dụng để chế biến cà phê hòa tan.Nhưng thực sự thì cũng có tiềm năng cải thiện chất lượng. Bản thân tôi, ban đầu chính tôi cũng ngạc nhiên. Khi đến Việt Nam, tôi thực sự không tin là như vậy. Nhưng tôi ngày càng được nếm thử những loại cà phê thực sự rất ngon, những loại cà phê Robusta rất là ngon. Đây là một lĩnh vực mới trỗi dậy, ngày càng có nhiều cuộc thi cà phê ở các địa phương, với những loại cà phê đặc biệt ngon. Về điểm này, nếu muốn sản xuất, ngành trồng cà phê có thể tái tổ chức. Nếu cà phê được sản xuất đại trà, nhưng không mang về nhiều giá trị và không được trả giá cao thì nông dân sẽ không quan tâm đến việc sản xuất cà phê ngon. Nhưng quả đúng là đang có một thị trường mới trỗi dậy về cà phê ngon.RFI Tiếng Việt : Xin nhắc lại, Clément Rigal, ông là nhà nông học, chuyên gia về cà phê và nhà nghiên cứu nông lâm kết hợp của CIRAD, Trung tâm hợp tác quốc tế về nghiên cứu nông nghiệp phục vụ phát triển của Pháp. CIRAD có các dự án nào để hỗ trợ ngành cà phê của Việt Nam ?TS. Clément Rigal : Vâng, CIRAD đang thực hiện một số dự án tại Việt Nam nhằm hỗ trợ phát triển ngành trồng cà phê, giúp ngành trồng cà phê phát triển bền vững. Chúng tôi có những dự án về cà phê Tobusta. Có một dự án tên là V-SCOPE, được tài trợ thông qua sự hợp tác của Úc, và Boléro, được Liên Hiệp Châu Âu tài trợ. 2 dự án này được quan tâm nhằm đa dạng hóa hệ thống canh tác cà phê, để triển khai phương thức nông lâm kết hợp, và quan tâm đến quản lý nguồn tài nguyên nước để có hệ thống tưới tiêu tốt hơn, để cây cà phê có bộ rễ có khả năng chống chịu tốt hơn với thời tiết hạn hán.Thông qua các dự án này, chúng tôi phân tích vòng đời của cây cà phê để hiểu tác động của ngành này với môi trường và hiểu cách làm thế nào để giảm những tác động đó, phần nhiều là giảm sử dụng phân bón. Cách nay không lâu, chúng tôi có dự án Ecofi do khu vực tư nhân tài trợ, nhằm mục đích giảm lượng phân bón, thuốc trừ sâu trong canh tác cây cà phê.Và cũng có những dự án tập trung vào lĩnh vực trồng cà phê Arabica, vốn chỉ là một phần nhỏ so với Robusta, vốn chiếm đến hơn 95% sản lượng. Cà phê Arabica được trồng ở miền bắc Việt Nam và cao nguyên miền trung. Chúng tôi có các dự án với sự tài trợ, đặc biệt là của Liên Âu và Cơ quan Phát triển của Pháp AFD, nhằm phát triển nông lâm kết hợp trong ngành cà phê Arabica, thông qua việc đưa vào các giống cà phê Arabica thích ứng tốt hơn với các hệ thống nông lâm kết hợp, là những hệ thống mang tính hữu cơ nhiều hơn, đa dạng hơn, và có bóng râm. Chúng tôi đang thử nghiệm những giống Arabica mới ở miền bắc Việt Nam. Tất cả các dự án này đều góp phần phát triển ngành trồng cà phê ở Việt Nam.RFI Tiếng Việt : Tác động của biến đổi khí hậu đối với sản xuất cà phê đã được nói đến nhiều. Vậy ngược lại, liệu ngành trồng trọt, sản xuất cà phê có để lại những hệ quả xấu đến môi trường, khí hậu hay không ? TS. Clément Rigal : Sản xuất cà phê tác động đến môi trường, và đặc biệt hơn là khí hậu. Cách nay vài tháng, chúng tôi đã cùng các đồng nghiệp xem xét các tài liệu khoa học. Về mức độ, 1kg cà phê được tiêu thụ sẽ thải ra lượng khí nhà kính tương đương 5kg, chủ yếu do sử dụng phân bón, đặc biệt là phân đạm. Việt Nam là nước tiêu thụ rất nhiều các loại phân bón này. Có những quốc gia khác sử dụng ít hơn nhiều, tại Ouganda, nông dân không nhất thiết dùng đến những loại phân bón này khi trồng cà phê Robusta. Nhưng năng suất của họ cũng thấp hơn. Thế nên, ở đây điều quan trọng là phải tìm ra sự cân bằng hợp lý giữa sản lượng cho phép người nông dân kiếm sống, đồng thời hạn chế tác động đến môi trường.Tác động thứ 2 là một tác động do lịch sử trước kia để lại : Thật đáng tiếc là cà phê thậm chí đã góp phần rất lớn vào nạn phá rừng. Ngày nay, ở Việt Nam điều này ít xảy ra hơn, nhưng trước đây thì rất nhiều diện tích rừng đã bị phá đi để trồng cà phê. Điều này góp phần gây ra thiệt hại về môi trường và làm biến đổi khí hậu.Điểm thứ 3 về biến đổi khí hậu ở Việt Nam thì cần nói đến tác động từ việc sản xuất phân hữu cơ (compost). Khi nông dân thu hoạch cà phê, chỉ có hạt cà phê là được sử dụng để chế biến thức uống. Phần cùi quả cà phê được sử dụng để làm phân hữu cơ compost rồi đưa ra bón cho đất. Loại phân compost này thường được làm theo phương pháp kỵ khí, tức là không có oxygen, góp phần tạo ra khí thải methane, ước tính chiếm tới 20% lượng khí nhà kính mà ngành cà phê thải ra.Ngoài ra, còn có các tác động khác đối với môi trường liên quan đến việc sử dụng, đặc biệt là thuốc trừ sâu diệt cỏ, nước, vì cây cà phê ở Việt Nam cần được tưới nhiều nước, nên nông dân phải khai thác mạch nước ngầm.Trái lại, ngành trồng cây cà phê cũng có nhiều cơ hội phát triển nhờ cách canh tác ít gây hại cho môi trường, nhất là nếu được thử nghiệm trong điều kiện thích hợp. Tôi xin nói trở lại về lĩnh vực nông lâm kết hợp, việc đưa các loại cây trồng vào rẫy cà phê có thể làm giảm mức tiêu thụ một số loại phân bón, bởi vì bản thân cây sẽ cung cấp các loại phân bón tự nhiên, đồng thời có thể giúp giảm tiêu dùng nước vì các cây trồng đó có thể cung cấp bóng mát, từ đó làm giảm nhu cầu về nước và sự bốc, thoát hơi nước của cây cà phê. Các cây đó cũng có thể hấp thụ carbon, qua đó hạn chế tác động gây biến đổi khí hậu của ngành trồng cà phê. Có một số phương pháp canh tác có thể khiến ngành trồng cà phê phát triển bền vững hơn nhiều, khiến cây cà phê có tiềm năng trở thành loại cây trồng của thế kỷ 21, chỉ gây ít tác động đối với môi trường, khí hậu.RFI Tiếng Việt xin chân thành cảm ơn tiến sĩ Clément Rigal, Trung tâm Hợp tác Quốc tế về Nghiên cứu Nông nghiệp Phục vụ Phát triển, đã tham gia chương trình !

7 milliards de voisins
Le café, un produit bientôt indisponible ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 48:30


Avec 2 milliards de consommateurs dans le monde, le café est l'une des boissons les plus populaires. Au réveil, après le déjeuner ou à la pause, le café est en effet devenu un fidèle allié de notre quotidien mais pourra-t-on encore en boire dans 10 ou 20 ans ? Sans être alarmiste, la question est légitime tant les défis sont grands. D'abord la hausse des prix sous l'effet du changement climatique. En ce début janvier 2025, le prix du sac de 60kg de café cru brésilien a dépassé les 400 euros à la Bourse de New-York. Un record historique qui devrait encore être battu car la production de café devrait continuer à s'amenuir. Selon les projections, 50% des terres dans le monde, où l'on cultive le café, pourraient devenir inexploitables d'ici 2050. Autre inquiétude, la moyenne d'âge des producteurs qui est d'environ 55 ans. Activité difficile et peu rémunératrice, la caféiculture offre en effet peu d'arguments pour attirer la nouvelle génération.  Face à ce constat, comment conjuguer respect de l'environnement, rémunération décente pour les caféiculteurs et café de qualité pour les consommateurs ?  Avec :• Christophe Servell, torréfacteur, fondateur de Terres de café, marque de café de spécialité. Auteur du livre À l'origine - Rencontres en terres de café (Éditions Apogée, 2023)• Guillaume David, entomologiste, écologue du CIRAD basé à l'UMR PHIM (Plant Health Institute of Montpellier) à Montpellier, spécialiste des insectes ravageurs du café, correspondant de la filière café au Cirad.Un entretien avec Sarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro au Brésil, premier producteur mondial de café.  En fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, des conseils pour les consommateurs. Aujourd'hui, la location de véhicules.  Programmation musicale :► Le café - Oldelaf et Monsieur D► Bad Habit - Zazikafa feat. Aguero Banks 

7 milliards de voisins
Le café, un produit bientôt indisponible ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 48:30


Avec 2 milliards de consommateurs dans le monde, le café est l'une des boissons les plus populaires. Au réveil, après le déjeuner ou à la pause, le café est en effet devenu un fidèle allier de notre quotidien mais pourra-t-on encore en boire dans 10 ou 20 ans ? Sans être alarmiste, la question est légitime tant les défis sont grands. D'abord la hausse des prix sous l'effet du changement climatique. En ce début janvier 2025, le prix du sac de 60kg de café cru brésilien a dépassé les 400 euros à la bourse de New-York. Un record historique qui devrait encore être battu car la production de café devrait continuer à s'amenuir. Selon les projections, 50% des terres dans le monde, où l'on cultive le café, pourraient devenir inexploitables d'ici 2050. Autre inquiétude, la moyenne d'âge des producteurs, qui est d'environ 55 ans. Activité difficile et peu rémunératrice, la caféiculture offre en effet peu d'arguments pour attirer la nouvelle génération.  Face à ce constat, comment conjuguer respect de l'environnement, rémunération décente pour les caféiculteurs et café de qualité pour les consommateurs ?  Avec :• Christophe Servell, torréfacteur, fondateur deTerres de café, marque de café de spécialité. Auteur du livre A l'origine - Rencontres en terres de café (Editions Apogée, 2023) • Guillaume David, chercheur, correspondant de la filière café au Cirad.  Un entretien avecSarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro au Brésil, premier producteur mondial de café  En fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, des conseils pour les consommateurs. Aujourd'hui, la location de véhicule.   Programmation musicale :► Le café - Oldelaf et Monsieur D► Bad Habit - Zazikafa feat. Aguero Banks 

C'est pas du vent
Pourquoi l'agroécologie ne s'impose pas comme modèle agricole?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 48:30


Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale, essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde.(Rediffusion du 20 septembre 2024) Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ?Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis.Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.

C'est pas du vent
Pourquoi l'agroécologie ne s'impose pas comme modèle agricole?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 48:30


Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale, essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde.(Rediffusion du 20 septembre 2024) Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ?Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis.Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.

Chronique des Matières Premières
Pourquoi les cours de l'huile de palme ont-ils bondi en Asie?

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Dec 8, 2024 2:10


En l'espace de deux mois et demi, le cours de l'huile de palme a grimpé de plus de 35% sur les marchés asiatiques. Cette évolution est en partie liée à des intempéries survenues ces derniers jours en Malaisie, deuxième producteur mondial. Cependant les prix pourraient rester élevés à l'avenir, tirés par l'augmentation de la population mondiale, en particulier urbaine. Des pluies diluviennes se sont abattues sur l'Asie du Sud-Est ces derniers jours et ont provoqué des inondations dans plusieurs pays de la région. Parmi eux, la Malaisie, deuxième producteur d'huile de palme derrière l'Indonésie. Ensemble, ces deux pays représentent près de 80% de la production mondiale. Les intempéries rendent temporairement plus difficile l'accès aux palmeraies et donc la récolte des fruits. Cela a ralenti à court-terme la production (-10% entre octobre et novembre en Malaisie), alors que le secteur manque déjà de main d'œuvre dans le pays. Bien que l'Indonésie ait été moins touchée, ces facteurs ont ainsi contribué à « l'inquiétude des marchés » et à une hausse des cours, analyse Jean-Marc Roda, directeur régional en Asie du Sud-Est insulaire du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.Autre élément d'explication, « les stocks sont plus bas en Malaisie qu'à la même période l'an dernier », remarque Nicolas Turnbull, agronome et entrepreneur du secteur.Enfin, les perspectives d'utilisation d'huile pour remplacer le kérosène des avions participent à tirer les prix vers le haut, ajoute-t-il. L'an dernier, l'Union européenne a en effet décidé d'imposer progressivement aux compagnies aériennes un seuil minimum de carburants dits durables, notamment des huiles usagées : 2% dès 2025, 6% en 2030, puis 70% en 2050. Hausse de la demande à long-termeAu-delà des fluctuations des marchés ces derniers mois, les cours de l'huile de palme devraient rester élevés à long-terme, c'est-à-dire dans les prochaines décennies. Car la hausse de la population mondiale, en particulier en ville, « va augmenter la demande en huiles végétales », souligne Jean-Marc Roda.  Or les marges de progression en termes de production sont plutôt à trouver du côté de l'huile de palme, en améliorant la productivité des parcelles, estime-t-il.Les espaces agricoles disponibles pour cultiver plus d'oléagineux manquent dans les pays tempérés. Certains grands groupes industriels regardent donc déjà s'ils peuvent « sécuriser des terrains dans des zones tropicales en Afrique pour les convertir » en cultures de palmiers à huile, ajoute le chercheur. À lireou à écouter aussiVers la fin d'un marché global pour l'huile de palme?

Cultures monde
Géopolitique du bœuf 4/4 : Au Sahel, l'élevage pastoral sous pression

Cultures monde

Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 58:26


durée : 00:58:26 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - L'élevage pastoral, activité économique et sociale dont plus de 20 millions de personnes vivent au Sahel, fait face à de multiples pressions qui contraignent les parcours de transhumance. - réalisation : Margot Page - invités : Guillaume Duteurtre Agroéconomiste, chercheur au Cirad, le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement; Oussouby Touré Sociologue, expert du foncier pastoral et membre du think thank Ipar, spécialisé dans les politiques agricoles et rurales concertées au Sénégal et dans la région ouest-africaine. ; Toni-Giovanni Pegurri Chercheur en science politique, doctorant à l'Université de Lille.

C'est pas du vent
Comment nourrir le monde quand nous serons 10 milliards en 2050 ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 48:30


Aujourd'hui, 10% de la population mondiale ne mange pas à sa faim, alors comment allons-nous nourrir en 2050 quand nous serons 10 milliards ? D'autant que nous savons désormais que l'agriculture produit des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique et qu'elle détruit le vivant si nous n'adoptons pas des techniques durables à grande échelle ! À l'occasion de ses 40 ans, le CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement a réuni, cette semaine, à Paris de nombreux experts pour explorer des pistes de solutions. Cet organisme mobilise des chercheurs français en partenariat avec des chercheurs locaux dans plus de 100 pays pour améliorer la souveraineté alimentaire...Avec - Andry Rasamimanana,directeur technique du Ceffel, organisation paysanne et de formation agricole, Madagascar- Faridath Aboudou, du laboratoire d'Analyse Régionale et d'Expertise Sociale (LARES), organisation non gouvernementale, chargée d'animation de la plateforme « Aidote Minanwanou » composée de femmes artisanes transformatrices de niébé, Bénin- Florence (Angaba) Fonteh, professeur (The University of Bamenda, Cameroun), vice-doyenne pour la recherche et la coopération à l'Université de Bamenda au Cameroun. Elle mène des recherches et enseigne en sciences des aliments et nutrition, mais aussi dans le domaine des productions animales. Elle est membre du Conseil scientifique du Cirad- Eric Malézieux, agronome, Cirad. Ses thèmes principaux de recherche et d'expertise portent sur l'agronomie des systèmes de culture tropicaux, avec un focus sur l'agroécologie, l'agroforesterie et l'horticulture et leurs interactions. Ses travaux récents portent sur le développement de l'agronomie...«Nourrir la planète en 2050», à l'occasion des 40 ans du Cirad.

C'est pas du vent
Comment nourrir le monde quand nous serons 10 milliards en 2050 ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 48:30


Aujourd'hui, 10% de la population mondiale ne mange pas à sa faim, alors comment allons-nous nourrir en 2050 quand nous serons 10 milliards ? D'autant que nous savons désormais que l'agriculture produit des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique et qu'elle détruit le vivant si nous n'adoptons pas des techniques durables à grande échelle ! À l'occasion de ses 40 ans, le CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement a réuni, cette semaine, à Paris de nombreux experts pour explorer des pistes de solutions. Cet organisme mobilise des chercheurs français en partenariat avec des chercheurs locaux dans plus de 100 pays pour améliorer la souveraineté alimentaire...Avec - Andry Rasamimanana,directeur technique du Ceffel, organisation paysanne et de formation agricole, Madagascar- Faridath Aboudou, du laboratoire d'Analyse Régionale et d'Expertise Sociale (LARES), organisation non gouvernementale, chargée d'animation de la plateforme « Aidote Minanwanou » composée de femmes artisanes transformatrices de niébé, Bénin- Florence (Angaba) Fonteh, professeur (The University of Bamenda, Cameroun), vice-doyenne pour la recherche et la coopération à l'Université de Bamenda au Cameroun. Elle mène des recherches et enseigne en sciences des aliments et nutrition, mais aussi dans le domaine des productions animales. Elle est membre du Conseil scientifique du Cirad- Eric Malézieux, agronome, Cirad. Ses thèmes principaux de recherche et d'expertise portent sur l'agronomie des systèmes de culture tropicaux, avec un focus sur l'agroécologie, l'agroforesterie et l'horticulture et leurs interactions. Ses travaux récents portent sur le développement de l'agronomie...«Nourrir la planète en 2050», à l'occasion des 40 ans du Cirad.

7 milliards de voisins
Agriculture : les semences paysannes au service de la biodiversité

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 48:30


Sur le continent africain, la biodiversité agricole est essentielle au développement durable. En Afrique de l'Ouest, plus d'une vingtaine d'espèces sont d'ailleurs cultivées par village. Mais depuis les années 1970, les conditions climatiques ont affecté les rendements. Une situation qui a obligé les agriculteurs à adapter leurs cultures et le choix des semences mais ces techniques restent encore largement méconnues. Les paysans sont pourtant des acteurs clés dans la préservation de la biodiversité. Selon le Centre africain pour la biodiversité, 70 à 80 % des semences cultivées sur le continent proviennent de semences conservées par les agriculteurs. Comment valoriser leur rôle de protecteur de la biodiversité ? Et comment les aider à diversifier leur production ? Emission à l'occasion de la COP16 sur la biodiversité qui se déroule du 21 octobre au 1er novembre 2024, à Cali en Colombie. Avec :• Vanesse Labeyrie, ingénieure agronome au Cirad  organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale• Jessica Pascal, chargée de mission partenariats Sahel côtier et Madagascar au CCFD-Terre Solidaire ONG qui agit contre toutes les formes d'injustices, et en premier lieu, celui de ne pas souffrir de la faim.• Alihou Ndiaye, paysan, coordinateur de l'Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes (ASPSP) et du Comité Ouest-Africain des Semences Paysannes (COAPS) En fin d'émission, la chronique d'Estelle Ndjandjo sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, de youtube à Tik tok, les vidéos d'enfants danseurs dans les bidonvilles financent des orphelinats.  Programmation musicale :► Bats toi - Abou Tall ► Africa Diverso Continente - Kombilesa Mi

7 milliards de voisins
Agriculture : les semences paysannes au service de la biodiversité

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 48:29


Sur le continent africain, la biodiversité agricole est essentielle au développement durable. En Afrique de l'Ouest, plus d'une vingtaine d'espèces sont d'ailleurs cultivées par village. Mais depuis les années 1970, les conditions climatiques ont affecté les rendements. Une situation qui a obligé les agriculteurs à adapter leurs cultures et le choix des semences mais ces techniques restent encore largement méconnues. Les paysans sont pourtant des acteurs clés dans la préservation de la biodiversité. Selon le Centre africain pour la biodiversité, 70 à 80 % des semences cultivées sur le continent proviennent de semences conservées par les agriculteurs. Comment valoriser leur rôle de protecteur de la biodiversité ? Et comment les aider à diversifier leur production ? Emission à l'occasion de la COP16 sur la biodiversité qui se déroule du 21 octobre au 1er novembre 2024, à Cali en Colombie. Avec :• Vanesse Labeyrie, ingénieure agronome au Cirad  organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale• Jessica Pascal, chargée de mission partenariats Sahel côtier et Madagascar au CCFD-Terre Solidaire ONG qui agit contre toutes les formes d'injustices, et en premier lieu, celui de ne pas souffrir de la faim.• Alihou Ndiaye, paysan, coordinateur de l'Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes (ASPSP) et du Comité Ouest-Africain des Semences Paysannes (COAPS) En fin d'émission, la chronique d'Estelle Ndjandjo sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, de youtube à Tik tok, les vidéos d'enfants danseurs dans les bidonvilles financent des orphelinats.  Programmation musicale :► Bats toi - Abou Tall ► Africa Diverso Continente - Kombilesa Mi

Nourrir le vivant
Une terre à vendre

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 13:33


Dans les années 2000, on assiste à une augmentation soudaine des acquisitions de terre à l'international. À l'époque, la plupart de ces transactions est liée à des investissements agricoles. Quinze ans après, les observatoires internationaux sur le foncier constatent une nouvelle ruée, due cette fois-ci à la demande croissante en minerais pour la transition énergétique des pays du Nord. En parallèle, ces échanges passent entre les mains d'agents financiers, souvent des fonds d'investissements basés dans des paradis fiscaux. Alors que les transactions foncières internationales deviennent de plus en opaques, la recherche s'adapte pour tenter de répondre à la question « à qui appartient la terre ? ».Avec :Jérémy Bourgoin, géographe au Cirad et à l'International Land Coalition (ILC) Ward Anseeuw, chef de l'équipe foncière à la FAONourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musique : uppbeat.io / Eyes Closed - Tobias Voigt. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nourrir le vivant
[SAISON 5] Quelles agricultures pour demain ?

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 1:21


Changement climatique, déforestation, conflits fonciers : au Sud comme au Nord, l'agriculture se transforme. Et si, pour mieux envisager l'avenir, on jetait un coup d'œil dans le rétroviseur ?En 2024, le Cirad a 40 ans. Le centre de recherche s'intéresse aux agricultures du Sud. En quatre décennies, qu'avons-nous appris des systèmes agricoles sous les tropiques ? Qu'est-ce que cela est vient nous dire sur nos systèmes agricoles au Nord ?Découvrez la saison 5 de Nourrir le vivant, "Quelles agricultures pour demain", pour tenter d'imaginer de nouvelles manières de produire : durables, efficaces, et justes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C'est pas du vent
Exploiter durablement les forêts tropicales

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 48:30


Aujourd'hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l'indique, elles sont situées de part et d'autre de l'Équateur entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l'Amazonie, le bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales. Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d'humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d'exploiter les forêts tropicales en même temps ?Avec- Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae- Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l'EMBRAPA, la Société brésilienne de recherche agricole- Bernard Mallet, chercheur émérite CIRAD sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo. 

C'est pas du vent
Pourquoi l'agroécologie ne s'impose pas comme modèle agricole ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 48:30


Nous allons parler d'agriculture aujourd'hui car savez-vous qui nourrit le monde aujourd'hui ? Ce sont essentiellement des exploitations familiales. Elles produisent 70% de l'alimentation mondiale essentiellement pour les marchés locaux et régionaux avec des méthodes de culture traditionnelle. Et pour améliorer leurs rendements, une méthode se développe à travers le monde. Son nom ? L'agroécologie. C'est une façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les capacités de leur milieu naturel. C'est un ensemble de pratiques hyper efficaces pour concilier production agricole et respect de l'environnement. Nous vous le démontrerons d'ailleurs dans un instant avec un reportage à Cuba où l'agroécologie s'est fortement développée suite à la crise des années 90. Mais alors pourquoi cette méthode pourtant soutenue par des instances internationales ne se développe pas plus vite ?Avec Sébastien Carcelle, sociologue des mouvements sociaux ruraux du Brésil et de l'Amérique latine au Cirad. Il vient de publier une bande dessinée avec Laurent Houssin Sertao, en quête d'agroécologie au Brésil, aux éditions Futuropolis.Et un reportage de Nicolas Celnik sur l'agroécologie à Cuba.

Sur le fil
Capturer le CO2 : la solution miracle ? (REDIFF)

Sur le fil

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 17:33


En 1990, l'humanité franchit la première limite planétaire, celle de la concentration de CO2 dans l'atmosphère. Aujourd'hui, entre l'utilisation du carbone fossile et la déforestation, nous émettons huit fois plus de CO2 qu'en 1950. Cela entraine le fameux effet de serre et la température augmente.Mais comment faire face à l'urgence climatique sachant que l'on ne peut pas se passer du jour au lendemain des énergies fossiles sans mettre le monde à l'arrêt ? C'est là qu'intervient la captation et le stockage du carbone, c'est même un peu la star de la COP28 qui se tient en décembre à Dubaï. Pour son président emirati, Sultan Al Jaber, qui dirige aussi l'un des plus grands groupes pétroliers du monde, c'est un moyen efficace d'atténuer nos émissions.Dans ce nouvel épisode de Sur la Terre produit par l'AFP en partenariat avec The Conversation, Camille Kauffmann a mené l'enquête sur la captation carbone technologique… ou naturelle : s'agit-il vraiment d'une solution miracle ?Avec Florence Delprat-Jannaud, chercheuse à l'IFP Energies Nouvelles et présidente du Club CO2, Dr. Chris Bataille, chercheur associé à l'université de Columbia, spécialiste de la décarbonation de l'industrie et membre du Giec, Philippe Ciais, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement et spécialiste des gaz à effet de serre, Dr. Jonathan Foley, directeur exécutif de l'ONG Drawdown Project et Rémi Cardinael, chercheur agronome au CIRAD et spécialiste des sols.Si vous souhaitez creuser davantage la question de l'agriculture comme moyen de stocker du carbone, voici un article de The Conversation écrit spécialement pour l'occasion par Rémi Cardinael et deux autres chercheurs, Armwell Shumba au Zimbabwe et Vira Leng au Cambodge.Réalisation: Camille KauffmannComposition musicale : Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian VillanuevaPremière diffusion le 3 novembre 2023Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Alors, laissez-nous une note vocale ou un message sur WhatsApp au + 33 6 79 77 38 45, nous serons très heureux de vous écouter ! Et abonnez-vous à Ici la Terre, la newsletter de The Conversation qui sélectionne une série d'articles pour suivre et comprendre l'actualité environnementale.Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C'est pas du vent
Produire sans détruire avec la boîte à outils de l'écolonomie

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 23, 2024 48:30


Avant nous ne savions pas, aujourd'hui nous ne pouvons plus faire semblant d'ignorer que viser une croissance économique infinie sur une planète aux ressources naturelles limitées est une aberration. Mais comment faire ? Produire sans détruire, est-ce possible ? La réponse est oui avec la boîte à outils de l'écolonomie présentée lors de la troisième édition des Rencontres de l'Écolonomie qui se sont déroulées au sein de l'entreprise Pochéco près de Lille, dans le nord de la France. (Rediffusion du 09/06/2023) Invités : - Elodie Bia, co-fondatrice du bureau Ouvert, le laboratoire de l'écolonomie - Kalina Raskin, ingénieur physico-chimiste et docteur en biologie, directrice du CEEBIOS, un centre d'études et d'expertise en biomimétisme - Marie-Odile Simonnot, directrice du Laboratoire Réactions et Génie des Procédés, UMR 7274 Université de Lorraine - CNRS- Emmanuel Torquebiau, chercheur émérite au CIRAD, auteur de Le livre de l'agroforesterie, comment les arbres peuvent sauver l'agriculture chez Actes Sud.

C'est pas du vent
À La Réunion, on cultive les variétés d'hier pour se nourrir demain

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 48:30


80% de l'alimentation mondiale repose sur une vingtaine d'espèces agricoles. Or, face aux défis écologiques, il faut miser sur l'autonomie alimentaire. Les dirigeants de l'île de La Réunion l'ont bien compris puisqu'ils ont voté un plan pour l'autonomie alimentaire d'ici 2030. Cela passe par la redécouverte des légumes et des fruits oubliés et par la conservation de la diversité génétique de ces variétés. (Rediffusion du 22/06/2023) C'est le travail mené sur l'île par les scientifiques du CIRAD au sein du Centre de ressources biologiques Vatel et dans les laboratoires de l'Agrocampus du Pôle de protection des plantes de Saint-Pierre. Nous vous emmenons dans les coulisses de votre assiette ! Pour en savoir plus : - Sur le Centre de ressources biologiques Vatel du CIRAD - Sur le Pôle de protection des plantes du CIRAD - Sur l'association Germin'acteurs. 

Nourrir le vivant
Santé et solidarité - S4E6

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later May 31, 2024 12:53


Dans la Caraïbe, un projet régional tente de rassembler tous les acteurs qui s'intéressent de près ou de loin à la santé des agro-environnements. Qu'est-ce que des vétérinaires ont à apprendre des producteurs de bananes ? Et comment assurer un partage d'information continu entre les îles, malgré la barrière de la langue et les différentes cultures ? Le projet CaribGREEN est un exemple de mise en pratique de l'approche One Health à l'échelle régionale. Au-delà de la science, cette approche est d'abord un outil qui sert à tisser des liens et éclaire les défis sanitaires sous un nouveau jour.Avec :Julie Mathelin, cheffe du projet CaribGREEN pour le Cirad, basée en GuadeloupeKarla Georges, directrice de l'école de médecine vétérinaire à la faculté des sciences médicales, qui fait partie de l'Université des Indes occidentales à Trinité-et-TobagoNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Bastien Nicolaï et Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musiques : uppbeat.io / Silhouettes - Tobias Voigt. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nourrir le vivant
Le prix de la santé des cultures - S4E5

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later May 24, 2024 16:20


Protéger les cultures des insectes ravageurs ou vecteurs de maladies est une priorité pour la sécurité alimentaire de nombreuses régions du monde. Cependant, une protection chimique trop importante engendre des déséquilibres écologiques et peut avoir des impacts sanitaires graves pour les populations. En Côte d'Ivoire, des maraîchers ont fait le pari de l'agroécologie et nous font réfléchir : à quel prix souhaite-t-on protéger nos cultures ? Et qui payera l'impact à long terme en cas d'utilisation inappropriée des pesticides chimiques ?Avec :Thibaud Martin, chercheur au Cirad, spécialiste de la protection agroécologique des culturesEuphrasie Angbo-Kouakou, enseignante chercheuse en économie appliquée à l'INP-HB de Yamoussoukro, en Côte d'IvoireNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Bastien Nicolaï et Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musiques : uppbeat.io / Silhouettes - Tobias Voigt. Bruitages : bbc.co.uk © copyright BBC. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nourrir le vivant
Moustiques localisés - S4E4

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later May 17, 2024 13:59


Les moustiques sont vecteurs de maladies, pour les humains comme les animaux. À La Réunion, l'Agence régionale de santé utilise un logiciel qui prédit l'évolution des populations de moustiques-tigres sur l'île. Objectif : localiser les insectes et les éradiquer avant qu'ils puissent transmettre la dengue. Nommé ArboCarto, le logiciel mobilise à la fois des données entomologiques, météorologiques, et du traitement d'images satellites. Il a pu voir le jour grâce à la collaboration entre des experts en santé animale et en santé humaine.Avec :Annelise Tran, chercheuse au Cirad, spécialiste en modélisation spatiale pour des applications en santéManuel Rodicq, responsable du service de lutte anti-vectorielle à l'Agence Régionale de Santé La RéunionNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Bastien Nicolaï et Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musiques : uppbeat.io / Silhouettes - Tobias Voigt. Bruitages : bbc.co.uk © copyright BBC. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nourrir le vivant
Vacciner contre la grippe aviaire - S4E2

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later May 3, 2024 17:18


Depuis 2005, la grippe aviaire se propage rapidement au sein de la faune sauvage du monde entier. De nombreux élevages sont touchés. En France, la toute première campagne de vaccination chez les canards d'élevage a démarré en octobre 2023. L'objectif est de protéger les animaux, et à travers eux, les humains. Avant de choisir la meilleure stratégie de vaccination, plusieurs cas de figure ont été simulés par un outil de modélisation créé par le Cirad et déjà testé dans plusieurs pays du Sud.Avec :Claire Hautefeuille, vétérinaire et épidémiologiste au CiradStéphanie Castagnos, responsable marketing et technique chez CEVA Santé AnimaleNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Bastien Nicolaï et Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musiques : uppbeat.io / Rise Of The Hero - Vens Adams / Silhouettes - Tobias Voigt. Bruitages : bbc.co.uk © copyright BBC. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Entendez-vous l'éco ?
Toujours plus ! L'économie des excès 3/3 : Surproduction : on exporte ce que l'on sème

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Apr 10, 2024 58:52


durée : 00:58:52 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - Notre modèle agricole est-il basé sur une surproduction au dépens de l'environnement ? - invités : Eve Fouilleux directrice de recherches au CNRS en science politique, chercheure associée au CIRAD; David Makowski directeur de recherche à l'Inra, au sein du département Environnement-Agronomie

Priorité santé
«One Health»: prévention des maladies émergentes et importance de la santé globale

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 48:30


L'Assemblée de l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) se tient à Paris du 21 au 25 mai 2023. La mondialisation des échanges a entraîné une recrudescence et l'émergence de maladies infectieuses et pour répondre à ces problématiques, le concept « One health, une seule santé » a été mis au point au début des années 2000. Il permet de mettre en lumière les interdépendances existantes entre la santé de l'homme, celle de l'animal et celle de l'environnement. (Rediffusion) L'idée est d'aborder la santé dans un contexte plus global et mondial afin de répondre aux enjeux de santé ainsi qu'aux enjeux environnementaux.Comment la santé de l'homme, de l'animal et de l'environnement sont-elles imbriquées ? Comment penser la santé de manière plus globale ? Comment cela pourra-t-il prévenir les maladies émergentes et les flambées épidémiques ? Dr Hung Nguyen, codirecteur du Programme de santé animale et humaine à l'Institut International de Recherche sur l'Elevage (ILRI), chef de file de l'initiative CGIAR sur la santé unique et spécialiste de santé unique et systèmes alimentaires Dr Magda Robalo, médecin, présidente de l'Institute for Global Health and Development, ancienne ministre de la Santé de Guinée-Bissau Herman Claeys, vétérinaire pour le Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement de Belgique et délégué de la Belgique auprès de l'OMSA Dr Flavie Goutard, vétérinaire, docteure en épidémiologie, spécialisée dans l'épidémiologie des maladies infectieuses tropicales, chercheure et spécialiste des risques sanitaires au sein du CIRAD, à l'Institut national de recherche vétérinaire et l'Institut national de sciences animales d'Hanoï, au Vietnam.

Priorité santé
«One Health»: prévention des maladies émergentes et importance de la santé globale

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 48:30


L'Assemblée de l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) se tient à Paris du 21 au 25 mai 2023. La mondialisation des échanges a entraîné une recrudescence et l'émergence de maladies infectieuses et pour répondre à ces problématiques, le concept « One health, une seule santé » a été mis au point au début des années 2000. Il permet de mettre en lumière les interdépendances existantes entre la santé de l'homme, celle de l'animal et celle de l'environnement. (Rediffusion) L'idée est d'aborder la santé dans un contexte plus global et mondial afin de répondre aux enjeux de santé ainsi qu'aux enjeux environnementaux.Comment la santé de l'homme, de l'animal et de l'environnement sont-elles imbriquées ? Comment penser la santé de manière plus globale ? Comment cela pourra-t-il prévenir les maladies émergentes et les flambées épidémiques ? Dr Hung Nguyen, codirecteur du Programme de santé animale et humaine à l'Institut International de Recherche sur l'Elevage (ILRI), chef de file de l'initiative CGIAR sur la santé unique et spécialiste de santé unique et systèmes alimentaires Dr Magda Robalo, médecin, présidente de l'Institute for Global Health and Development, ancienne ministre de la Santé de Guinée-Bissau Herman Claeys, vétérinaire pour le Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement de Belgique et délégué de la Belgique auprès de l'OMSA Dr Flavie Goutard, vétérinaire, docteure en épidémiologie, spécialisée dans l'épidémiologie des maladies infectieuses tropicales, chercheure et spécialiste des risques sanitaires au sein du CIRAD, à l'Institut national de recherche vétérinaire et l'Institut national de sciences animales d'Hanoï, au Vietnam.

Nourrir le vivant
[SAISON 4] Plantes, animaux, humains : nos santés en commun - Bande annonce

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 1:21


Lorsque la pandémie de covid-19 a éclaté, les mots “une seule santé”, en anglais “one health”, ont débarqué dans le vocabulaire médiatique et politique. Ce concept s'appuie sur les liens entre la santé des humains, celle des animaux, celle des plantes et des écosystèmes. Mais que sont ces liens ? Et pourquoi sont-ils si importants ? Dans Plantes, animaux, humains : nos santés en commun, la quatrième saison de Nourrir le vivant, le podcast du Cirad, on vous emmène explorer ces connexions qui font des santés, “une seule santé”. Venez découvrir comment chaque interaction peut favoriser ou au contraire repousser l'émergence de nouvelles catastrophes sanitaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C'est pas du vent
L'agriculture au service du Vivant, c'est maintenant !

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 48:30


Que répondrait un sol nu si vous lui demandiez ce qu'il aimerait devenir ? La réponse est : une forêt ! Car la nature a horreur du vide. C'est Altair Rodriguez qui explique cela. Elle cultive le domaine familial au cœur de la vallée du Silbao en République dominicaine. Sa ferme est une oasis de biodiversité au milieu de mono cultures. Nous irons à sa rencontre grâce au reportage d'Alice Campaignolle. Altair montre la voie d'une agriculture créative, réconcilier avec le Vivant, celle qui peut nourrir le monde et pas seulement enrichir une minorité. Car depuis 2014 la faim progresse à nouveau, une personne sur trois est en situation d'insécurité alimentaire. Et le plus fou est que les deux tiers ce ceux qui ont faim sont des agriculteurs. La bonne nouvelle est que ce paradoxe s'explique et que les solutions pour en sortir existent. Et c'est la conviction de notre invité Jacques Tassin Avec Jacques Tassin, agronome et écologue au Cirad pour son ouvrage Agriculterre, refonder l'agriculture au service de tous paru chez Odile Jacob.Reportage d'Alice Campaignolle sur l'agriculture syntropique en République Dominicaine (qui se base sur le fonctionnement des écosystèmes naturels, en répondant aux objectifs de production des agriculteurs) 

Chaleur Humaine
REDIFF : Comment changer de modèle agricole ?

Chaleur Humaine

Play Episode Listen Later Feb 6, 2024 55:56


CE PODCAST A ETE DIFFUSE UNE PREMIERE FOIS LE 23 MAI 2023.Chaleur humaine prend une pause en février, mais je vous propose de réécouter cet épisode qui fait écho à l'actualité sur la mobilisation agricole. Cet entretien avec Nicolas Bricas permet de mieux comprendre les enjeux de la transformation agricole... et les obstacles. A bientôt. Nabil **** Recevez gratuitement tous les mardis l'infolettre Chaleur humaine en vous inscrivant ici ****En France, l'agriculture pèse 19 % de nos émissions de gaz à effet de serre, c'est le deuxième plus gros secteur émetteur après les transports. Pour se nourrir, on utilise massivement du pétrole et du gaz, mais aussi des produits chimiques devenus indispensables pour beaucoup d'agriculteurs.Pourquoi l'agriculture participe-t-elle autant au changement climatique ? Peut-on changer les pratiques agricoles tout en ayant suffisamment de nourriture pour tout le monde ? Comment transformer le modèle agricole dans lequel la France s'est construite ?Nicolas Bricas est socio-économiste de l'alimentation, chercheur au Cirad, titulaire de la Chaire Unesco Alimentations du Monde. Il a co-dirigé en 2021 Une écologie de l'alimentation (Quae) et plusieurs ouvrages sur l'alimentation et l'agriculture.« Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes. Cet épisode a été produit par Adèle Ponticelli avec l'aide d'Esther Michon, réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite. Vous pouvez d'ailleurs y retrouver cet entretien avec Nicolas Bricas en version texte.Vous pouvez m'écrire pour me faire part de vos avis, idées, et de vos critiques à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.fr. Je réponds chaque semaine dans la newsletter Chaleur humaine à une question sur le défi climatique.

Débat du jour
Agriculture : produit-on trop ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jan 24, 2024 29:30


Des Pays-Bas à la Roumanie en passant par la Pologne, l'Allemagne ou la France, le mouvement de colère des agriculteurs prend de l'ampleur. Au cœur des revendications : plus de revenus et de considération et moins de normes. Une crise qui n'est pas la première du genre. La solution passe-t-elle par une réévaluation de la production agricole ? Cette dernière est-elle adaptée aux besoins de la planète ? Comment mieux produire pour répondre aux enjeux climatiques ? Pour en débattre :- Mathieu Brun, directeur scientifique de la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), chercheur associé à Sciences Po Bordeaux- Nicolas Bricas, socio-économiste de l'alimentation, chercheur au Cirad, titulaire de la Chaire Unesco Alimentations du monde et membre du Panel international d'experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES food), auteur du livre Une écologie de l'alimentation, éditions Quae- Jérémy Decerle, député européen Renew Europe et éleveur en Saône-et-Loire.

Débat du jour
Agriculture : produit-on trop ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jan 24, 2024 29:30


Des Pays-Bas à la Roumanie en passant par la Pologne, l'Allemagne ou la France, le mouvement de colère des agriculteurs prend de l'ampleur. Au cœur des revendications : plus de revenus et de considération et moins de normes. Une crise qui n'est pas la première du genre. La solution passe-t-elle par une réévaluation de la production agricole ? Cette dernière est-elle adaptée aux besoins de la planète ? Comment mieux produire pour répondre aux enjeux climatiques ? Pour en débattre :- Mathieu Brun, directeur scientifique de la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), chercheur associé à Sciences Po Bordeaux- Nicolas Bricas, socio-économiste de l'alimentation, chercheur au Cirad, titulaire de la Chaire Unesco Alimentations du monde et membre du Panel international d'experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES food), auteur du livre Une écologie de l'alimentation, éditions Quae- Jérémy Decerle, député européen Renew Europe et éleveur en Saône-et-Loire.

Entendez-vous l'éco ?
Le réveillon de l'éco : les petits plats dans les grands 2/2 : Chocolat : une industrie au goût amer

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Dec 20, 2023 59:01


durée : 00:59:01 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - D'abord réservé à l'aristocratie européenne, le chocolat est désormais un produit mondialisé. Sa production oppose des planteurs mal rémunérés aux géants du cacao, sur une chaîne de valeur qui se déploie à l'avantage des distributeurs. - invités : François Ruf Economiste, chercheur retraité du Cirad, spécialiste du cacao; Frédéric Amiel Coordinateur des Amis de la Terre France, auteur de Petite histoire de la mondialisation à l'usage des amateurs de chocolat

Sur le fil
Changer l'agriculture

Sur le fil

Play Episode Listen Later Dec 8, 2023 19:56


Dans le précédent épisode de notre série spéciale Sur la Terre, nous avons parlé des océans, essentiels pour notre sécurité alimentaire et la stabilité du climat. Et pour celui-ci, nous remettons le cap vers la terre ferme. Car la santé de l'océan dépend aussi… de l'agriculture.Les engrais chimiques boostent des algues qui menacent la biodiversité marine et provoquent des centaines de "zones mortes", sans aucune vie, le long des côtes et en haute mer. Et ces engrais causent aussi des déséquilibres dans les sols et l'air. L'agriculture du XXIème siècle est soumise à des injonctions contradictoires : elle devrait se passer d'engrais… car à long terme ils sont néfastes pour l'environnement… et en même temps elle doit nourrir toujours plus de monde. Comment l'aider à progresser ? Pour ce nouvel épisode de Sur la Terre, un podcast de l'AFP en partenariat avec The Conversation, nous vous proposons un grand voyage à la recherche de solutions qui passera par la France, l'Europe et l'Inde, ce géant agricole qui nourrit presque un cinquième de la population mondiale.Intervenants: Xavier Poux, ingénieur agronome, consultant stratégies au sein du bureau d'études pour la gestion de l'Environnement Asca; Ursula Vavrik, économiste, consultante en développement durable, spécialiste des systèmes alimentaires; Laurent Ruiz, agro-hydrologiste à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), spécialiste de l'Inde; Thaïs Lhoste, élève ingénieure en agronomie à l'Institut Agro Montpellier, spécialiste des systèmes agricoles et agroalimentaires durables; Vijay Kumar, conseiller du gouvernement de l'Etat indien d'Andhra Pradesh, créateur du programme agro-écologique Zero budget natural farming; Pavan Sukhdev, économiste de l'environnement et président de Gist Impact; Gatien Falconnier, ingénieur agronome, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).Réalisation: Michaëla Cancela-KiefferComposition musicale : Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian Villanueva.Sur l'utilisation des engrais en Afrique et les alternatives possibles, nous vous recommandons cet article de Gatien Falconnier dans The Conversation.Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Alors, laissez-nous une note vocale ou un message sur WhatsApp au + 33 6 79 77 38 45, nous serons très heureux de vous écouter ! Et abonnez-vous à Ici la Terre, la newsletter de The Conversation qui sélectionne une série d'articles pour suivre et comprendre l'actualité environnementale.Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Entendez-vous l'éco ?
L'économie sort du bois 3/3 : Crédits carbone : l'appel de la forêt

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Nov 29, 2023 58:46


durée : 00:58:46 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Comment indemniser les nations forestières pour préserver un espace nécessaire à l'ensemble de la population mondiale ? - invités : Alain Karsenty Economiste au Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD)

Les matins
Dans les forêts d'Afrique, le lucratif commerce de la compensation carbone

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 27, 2023 43:38


durée : 00:43:38 - Le Magazine du week-end - par : Tiphaine de Rocquigny, Marguerite Catton - La conservation de la forêt tropicale en Afrique, principal poumon de la planète, est de plus en plus fréquemment confiée à des projets de compensation carbone. Ces mécanismes financiers permettront-ils effectivement de préserver ces ressources naturelles ? - invités : Alain Karsenty Chercheur au CIRAD, Département "Environnements et Sociétés"; Joël Ruet Économiste CNRS à l'Institut Interdisciplinaire de l'Innovation, chercheur senior de la Chaire Technology for Change à l'Ecole Polytechnique, et président du think tank The Bridge Tank et président du think tank The Bridge Tank.; Wannes Hubau Ingénieur biologiste spécialisé dans les forêts tropicales, professeur à l'université de Gand